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C’est le 9 février 1883 qu’est signé le contrat pour la construction de la façade de l'hôtel du Parlement. Les travaux sont lancés au mois de mai suivant. Sur les plans de la porte principale figure la devise créée par Eugène-Étienne Taché, « Je me souviens ».
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Les lumières sur le campanile de la tour principale du parlement sont installées en 1908 à l’occasion du tricentenaire de Québec. Depuis ce temps, elles brillent à toute heure du jour et de la nuit chaque fois que siège le Parlement.
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À la fin du XIXe siècle, l’« orateur » de l’Assemblée a ses appartements à l’hôtel du Parlement. Il s’agit d’une place enviée, car c’est le lieu de rendez-vous de la haute société politique et de la bourgeoise de la capitale. L’orateur du Conseil législatif dispose lui aussi d’appartements privés dans l’édifice.
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La Bibliothèque possède une banque de données répertoriant tous les entrepreneurs qui ont travaillé à l'hôtel du Parlement et la nature de leurs travaux de 1876 à 1909. Cette mine d’information extraordinaire doit être complétée par d’autres fouilles dans les archives pour couvrir la période allant de 1909 à 1980.
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Un mystère entoure la présence des armoiries des Pays-Bas et de la Belgique dans le hall principal du parlement. Quelle est leur signification ? À quelle occasion ont-elles été réalisées ? Des recherches établissent qu’elles sont apparues entre 1966 et 1975, sans toutefois que l’on en sache davantage.
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De 1890 à 1928, 16 des 22 statues sont installées sur la façade de l’hôtel du Parlement, après quoi ce projet de décoration est mis en veilleuse ? Les six derniers bronzes seront réalisés et dévoilés de 1965 à 1969.
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Pendant la construction du parlement, le Quebec Skating Club bâtit tout près de là le Skating Rink, un imposant édifice abritant une patinoire. Eugène-Étienne Taché réclame constamment sa démolition parce qu’il est situé juste devant le parlement. Ce sera fait en 1889.
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En 1904, la toile d’Henri Beau intitulée L’arrivée de Champlain à Québec est installée au-dessus du trône de l’orateur du Conseil législatif. Le gouvernement décide de la remplacer en 1926 par Le Conseil souverain, de Charles Huot. L’œuvre de Beau est aujourd’hui conservée au Musée national des beaux-arts du Québec.
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À l’automne 1881, c’est le début des travaux de terrassement pour la construction de la façade de l’hôtel du Parlement. Pour réduire les coûts, le gouvernement permet à l’entrepreneur William John Piton d’utiliser des détenus de la prison de Québec payés à un salaire moindre que des ouvriers ordinaires.
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Dès 1875, Eugène-Étienne Taché dessine les esquisses d’une bibliothèque de forme polygonale située dans la cour intérieure de l'hôtel du Parlement. C'est toutefois la « bâtisse des pouvoirs », abritant les systèmes de chauffage et d'électricité, qui sera construite dans la cour en 1912.
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Le 20 juin 1985, le quadrilatère formé aujourd’hui par le boulevard René-Lévesque Est, l'avenue Honoré-Mercier, la Grande Allée et la rue des Parlementaires est déclaré « site historique national » en vertu de la Loi sur les biens culturels ?
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Le Café du Parlement est inauguré le 14 décembre 1917 ? D’abord réservé aux députés, au personnel de l’Assemblée et aux journalistes, il ouvre ses portes au public en 1968. Il est renommé Le Parlementaire quatre ans plus tard.
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En 1913, Charles Huot, peintre et illustrateur, se voit confier la tâche de créer une fresque historique pour orner le plafond de la salle de l’Assemblée. Son œuvre, intitulée Je me souviens, représente la province de Québec sous les traits d’une femme qui tend aux grands personnages de l’histoire du Québec une couronne de laurier.
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À partir d’août 1980, le gouvernement du Québec remplace par décret les anciens noms des édifices parlementaires qui étaient désignés depuis 1938 par les lettres A, B, C, D et E.
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La statue de Louis Jolliet (1645-1700), explorateur et découvreur du Mississipi, se trouve parmi le panthéon des personnages qui ornent la façade de l’hôtel du Parlement. Saviez-vous qu’Eugène-Étienne Taché avait un lien de parenté avec ce héros de la Nouvelle-France ?
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En 1875, le gouvernement conservateur décide de faire construire un nouveau palais législatif ? Rappelons que le premier ministre d’alors, Charles-Eugène Boucher de Boucherville, ne siège pas à l’Assemblée parmi les députés. Il siège plutôt à la Chambre haute, en tant que conseiller législatif de la division de Montarville depuis 1867.
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En 1885, les députés siègent d’abord dans la salle du Conseil législatif, car les travaux dans la salle de l’Assemblée ne sont pas complétés. Les conseillers législatifs, quant à eux, sont installés dans la bibliothèque avant d’occuper le « salon Rouge » en 1886.
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De 1911 à 1926, les statues de la reine Victoria et d’Édouard VII ornent les niches situées de part et d’autre du trône du président, dans la salle de l’Assemblée législative ? Souvent critiquées, les deux statues sont retirées en janvier 1926.
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Les dessins d’Eugène-Étienne Taché s’inspirent du style Second Empire, populaire en France depuis les travaux d’agrandissement du Louvre, réalisés entre 1848 et 1852 ?