(Onze
heures quinze minutes)
Le Président (M.
Iracà) : À l'ordre, s'il vous plaît! Nous allons reprendre nos
travaux. Ayant constaté le quorum, je déclare la séance de la Commission des
transports et de l'environnement ouverte. Je demande à toutes les personnes
dans la salle de bien vouloir éteindre la sonnerie de leurs téléphones
cellulaires.
La
commission est réunie afin de poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 102, Loi
modifiant la Loi sur la qualité de
l'environnement afin de moderniser le régime d'autorisation environnementale et
modifiant d'autres dispositions législatives notamment pour réformer la
gouvernance du Fonds vert.
Mme la secrétaire, y
a-t-il des remplacements ce matin?
La Secrétaire :
Non, M. le Président, il n'y a aucun remplacement.
Remarques finales
Le
Président (M. Iracà) : Merci beaucoup. Alors, nous allons poursuivre où nous étions rendus hier, et hier
nous étions aux remarques finales. M. le porte-parole de l'opposition
officielle, le député
de Jonquière, vous aviez déjà débuté vos remarques finales. Vous aviez à ce moment-là...
et j'ai le temps inscrit, le temps utilisé, vous aviez
11 min 30 s, donc il vous reste 8 min 30 s pour
vos remarques finales pour ce matin.
M. Sylvain Gaudreault (suite)
M.
Gaudreault : Oui. Alors,
merci, M. le Président. Je voulais hier terminer sur le rappel des
gains, quand même, qu'on a eus dans l'étude de ce projet de loi article par article et peut-être souligner aussi quelques éléments sur
lesquels nous aurions pu faire des gains supplémentaires ou sur lesquels on a un certain nombre d'attentes encore pour le futur
ou voire même de déceptions dans certains cas.
Quand même,
sur la question des amendements que nous avons adoptés ici et qui sont
significatifs dans l'optique d'améliorer
la Loi sur la qualité de
l'environnement, dans le souci évidemment
de protéger l'environnement, je rappelle, sur la proposition de l'opposition
officielle, qu'on a quand même
modifié de façon substantielle la disposition préliminaire du projet de loi n° 102
pour affirmer le caractère collectif et d'intérêt public de l'environnement, pour affirmer les objectifs fondamentaux d'intérêt général de
la loi, la protection, l'amélioration, la restauration, la mise en valeur, la
gestion de l'environnement, affirmer que la loi s'assure du respect et des
principes de développement durable, affirmer la prise en compte des impacts
cumulatifs, affirmer également la considération de la protection de la santé
humaine.
Donc,
je veux vous rappeler... Parce que ça a l'air loin, c'était au début de nos
travaux, mais c'est quand même une disposition
fondamentale qui donne un statut un peu plus supérieur, là, quand on dit que
c'est une loi d'intérêt général, à cette
Loi sur la qualité de l'environnement. C'est une première au Québec, et je
tiens à le rappeler et à le souligner et je suis heureux de constater que et le gouvernement et la deuxième opposition
ont adhéré à cet amendement que nous avons proposé.
Dans les autres
amendements que nous avons eus — et, quand je dis nous, je veux dire
l'ensemble des parlementaires — et pour lesquels je considère que c'est
une avancée significative, on a l'obligation de prendre en considération, dans l'analyse des impacts d'un
projet, dans les cas prévus par règlement, évidemment, du gouvernement,
de prendre en considération les émissions de
GES qui sont attribuables au projet ainsi que les mesures de réduction que
ce projet peut nécessiter. Alors, ça, c'est aussi un gain qui est important,
qui est une première, donc, de prendre en considération, dans l'analyse des
impacts, les émissions de GES.
Un
autre gain que nous avons obtenu, et ça, c'était sur une proposition de
l'opposition officielle appuyée par le gouvernement
et la deuxième opposition, c'est d'accorder le pouvoir au ministre de prendre
en considération les engagements du
Québec en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans
l'analyse des impacts d'un projet.
Comme vous le savez, nous, de ce côté-ci, on propose même d'adopter une
loi-cadre sur le respect, sur l'atteinte des cibles de réduction de gaz à effet de serre, notamment
ceux convenus par entente internationale lors de la conférence de Paris.
Donc, au moins, on a obtenu dans le projet de loi de prendre en considération
les engagements du Québec en matière de
réduction des émissions de GES pour analyser l'impact d'un projet. C'est
majeur, c'est une avancée fondamentale.
Également,
et là-dessus on a reçu même une lettre ou un communiqué qui a été émis, je
pense, par les organismes de bassins
versants, on a obtenu la prise en compte des éléments contenus dans un plan
directeur de l'eau ou un plan de gestion intégrée du Saint-Laurent lors
d'une autorisation de prélèvement d'eau. Ça a l'air fou, ce n'était pas encore
fait, ce n'était pas encore une réalité. Je veux saluer l'ouverture du
gouvernement à cet égard quand on a fait cette proposition d'amendement qui a
été adopté ici en commission. Et évidemment les groupes de bassins versants,
les organismes de bassins versants sont extrêmement heureux et satisfaits de
cette avancée importante que nous avons faite ensemble.
Autre
progrès, c'est l'obligation de tenir une évaluation environnementale
stratégique sur des secteurs
déterminés par règlement et le pouvoir du gouvernement également de tenir une évaluation
environnementale stratégique exceptionnellement sur d'autres programmes
susceptibles d'avoir des incidences environnementales. Alors, c'est une avancée
aussi importante du côté des évaluations environnementales stratégiques.
Autre gain également — puis
il y en a plusieurs autres, mais je vais sur ceux qui m'apparaissent plus significatifs — c'est d'avoir, en ce qui concerne la gestion du
Fonds vert, des orientations d'investissements dans le Fonds vert définies non pas seulement par le ministre
des Finances, mais aussi par le ministre de l'Environnement et le ministre des Transports, donc une
gestion beaucoup plus, je
dirais, intégrée, beaucoup
plus orientée, là, dans un esprit de développement
durable où on décloisonne les orientations d'investissements du Fonds vert en
incluant davantage le ministre de l'Environnement, le ministre des Transports,
avec évidemment le ministre des Finances à cet égard.
• (11 h 20) •
Dans les amendements qu'on a également obtenus,
un demi-gain, je dirais, au sens où il nous manque des informations. Vous vous souvenez de tout le débat que nous avons eu sur
les plans de gestion de matières résiduelles où on a adopté des modifications ici pour déléguer les mandats du ministre,
qui étaient au ministre, à RECYC-QUÉBEC pour la gestion des matières résiduelles. C'est quand même
une grosse réforme, puis je me souviens que mon collègue de Masson et moi-même, nous avions posé beaucoup
de questions au gouvernement pour obtenir un petit peu plus d'études
avant d'aller de l'avant sur cette réforme importante.
On a demandé des impacts, par
exemple, sur les emplois, des impacts
à l'interne du ministère : Est-ce qu'il y a des études avant d'aller de l'avant avec une telle
réforme? Le ministre ne nous a pas répondu de façon satisfaisante. Alors, on a quand même
adopté cet amendement sur division de notre groupe, je le rappelle, parce qu'à notre point de vue il nous manquait des renseignements là-dessus, mais le ministre est quand
même allé de l'avant. Alors, on souhaite évidemment que cette intégration-là
des mandats à RECYC-QUÉBEC, des mandats en matière
de gestion des matières résiduelles,
se fasse correctement avec le moins d'impact possible, là, sur les
emplois, et puis ça se fasse correctement aussi pour les intervenants comme les municipalités ou les autres
intervenants en gestion de matières résiduelles.
On a eu le fameux retour sur les articles 23 et
suivants, là, concernant le secret industriel ou commercial confidentiel. Alors, je veux saluer l'ouverture du
gouvernement pour avoir accepté de rouvrir cet article
de la loi malgré que nous l'avions adopté
au mois de décembre. Puis il y a, quoi, deux ou trois semaines, là, on l'a
rouvert ensemble pour baliser davantage la notion de secret
industriel ou commercial confidentiel, on l'a encadré. On aurait peut-être
pu aller plus loin encore, entre autres sur la définition du secret industriel. Quand on ajoute la notion de
secret commercial confidentiel, je me souviens
qu'on a posé des questions ici autour de cette table afin que ce soit rendu
public, là, par le ministre au moment de la demande d'autorisation. Et, bon, on aurait pu obtenir davantage
de précisions, là, sur la notion de secret commercial confidentiel par rapport à ce qui est déjà, je dirais,
prévu ou plutôt entendu en termes de jurisprudence là-dessus, mais, à tout
le moins, on a eu une écoute pour revenir là-dessus
parce que c'était quand même un travail que nous avions fait au mois de
décembre, mais qui avait amené des
conséquences qui faisaient en sorte
que les promoteurs de projets, au
fond, pouvaient se garder un droit de
veto pour dire que tout ce qui était sur la table est secret industriel. Alors,
au moins, on a pu le rouvrir.
Maintenant, on a eu des amendements aussi qui
ont été rejetés, par exemple de mettre en vigueur un article pour permettre au ministre d'établir et
administrer un fonds pour favoriser la participation des personnes, des
groupes, des municipalités à des audiences publiques. Ça, pour nous, ça nous
apparaissait important. On l'a entendu ici en auditions, et ça a malheureusement été rejeté par le gouvernement. Mettre en place
un bilan annuel de l'état de l'environnement, ça a été également rejeté par le gouvernement.
Prendre en considération les émissions de GES attribuables au projet dans l'analyse des impacts d'un projet pour l'entièreté
du cycle de vie, donc la notion de cycle de vie, ça a été rejeté
également. Puis il y en aurait eu d'autres, M. le Président. Je vois que vous
me faites signe.
Alors, là-dessus,
évidemment, on est prêts à aller pour les étapes suivantes à
l'Assemblée nationale. Je remercie tout le monde.
Le
Président (M. Iracà) : Merci beaucoup, M. le député de Jonquière. À
ce moment-ci, je vais céder la parole, pour les remarques finales, à M.
le ministre.
M. David Heurtel
M.
Heurtel : Merci, M. le Président. Je vais commencer avec plusieurs
remerciements parce qu'un travail de cette ampleur-là ne peut se faire
sans le concours de plusieurs personnes.
Je
rappellerai que la première loi sur la qualité de l'environnement a été adoptée
en 1972 par le gouvernement de M.
Robert Bourassa. Le ministre responsable de l'adoption de cette loi était le
regretté Victor Goldbloom, et également un jeune avocat qui a participé à la rédaction de cette loi-là, c'était Me
Jean Piette, et c'était un cercle intéressant, de voir Me Piette devant
nous lors de nos consultations particulières et venir donner ses commentaires
au nom du Barreau du Québec. Alors, c'est un moment assez spécial et
privilégié.
En 45 ans, la
Loi sur la qualité de l'environnement a connu beaucoup, beaucoup de
changements, mais jamais un changement avec autant d'impact et de
profondeur que le travail que nous venons de faire. C'est approximativement, M. le Président, 400 articles parce que, bon, bien
que le projet de loi a 288 articles, il y a plusieurs articles qui étaient
de véritables marathons, notamment l'article
16 du projet de loi, qui comportait, je crois, au moins une trentaine
d'articles, sinon plus, et non les moindres.
Et donc ça a été un travail très sérieux, très rigoureux, mais qui a commencé à
l'automne 2014, M. le Président. Bien que le
projet de loi a été déposé en juin dernier, un travail de cette ampleur-là a dû
se faire et a dû commencer dès l'automne 2014.
Évidemment, au sein du ministère, il y
a eu des préconsultations, il y a eu le livre vert. Il y a eu une
commission parlementaire pour ce livre vert,
une participation très importante de tous les groupes que nous avons revus
ensuite lors de la consultation
particulière pour le projet de loi. Donc, c'est un travail qui s'est fait sur
plusieurs années, qui a compris également
moi-même. Je me suis promené partout au Québec, d'ailleurs dans le coin du
député de Jonquière, dans le coin du
député de Masson, pour entendre aussi les préoccupations sur le terrain. Je me
suis rendu à Val-d'Or dans le coin du député
d'Abitibi-Est, le député de Dubuc également. Je suis allé en Mauricie, pas loin
de chez mon ami de Maskinongé. Et
donc il y a eu un travail très important qui s'est fait aussi à travers le
Québec pour entendre, écouter les préoccupations tant des groupes environnementaux que des municipalités, du monde
agricole, du monde des affaires, parce que le but de ce projet de loi
là, c'était de nous donner un régime moderne, un régime plus clair, un régime
plus prévisible, et je crois qu'ensemble nous avons atteint cet objectif-là.
Alors, mes premiers
remerciements vont évidemment à mes collègues, le député de Maskinongé, le
député d'Abitibi-Est, le député de Dubuc,
notre collègue de Richmond, qui est en convalescence et à qui je souhaite un
prompt rétablissement, notre collègue de Mégantic, qui, comme toujours, a été
présent avec une assiduité qu'on lui reconnaît toujours bien, et évidemment Jacques Martineau, qui est à ma droite, mon
directeur de cabinet adjoint, qui a fait un travail énorme tout au long
de ce processus.
• (11 h 30) •
On a parlé amplement
de la situation avec nos juristes, nos quatre juristes qui nous ont épaulés
dans une situation très particulière, ces
quatre personnes avec qui j'ai commencé à travailler sur ce projet de loi là il
y a plus de deux ans. Évidemment, ils
ont fait un travail admirable et professionnel tout au long de ce processus. Je
remercie infiniment évidemment Mme la
sous-ministre Lizotte, mais également tous les fonctionnaires qui sont venus.
Puis un bénéfice très intéressant de
notre exercice, M. le Président, c'était qu'on a pu avoir, à tour de rôle, de
la part des divers fonctionnaires qui sont
venus nous parler de leur spécialité,
une meilleure compréhension du quotidien de ce que c'est, l'environnement
au Québec, de ce que c'est gérer l'environnement au Québec,
toutes les questions, toutes les technicalités, toutes les spécialités, toute l'expertise que nous possédons au sein du ministère de l'Environnement, toute la complexité que comporte protéger
l'environnement au Québec.
Et je trouve que ça a
été très intéressant et très bon, très sain comme exercice d'entendre nos
professionnels parler de leur quotidien à l'extérieur d'un contexte de crise. Parce
qu'habituellement, quand on en est là, c'est parce qu'il y a quelque chose qui
ne va pas rondement. Et là on a pu échanger. Et ça amène, évidemment, grâce aux
questions des deux collègues
de l'opposition... que je remercie parce
qu'en effet on a fait un travail sérieux, un travail important. Et je crois que les contributions des
collègues, là, de l'opposition, ont amélioré le projet de loi et je tiens à
les en remercier et remercier particulièrement les deux recherchistes parce que
c'est un travail... puis les collègues le reconnaissent,
mais c'est vrai que, dans l'opposition, le travail est encore plus ardu et très
important, et c'est un travail que je qualifierai
même de bénédictin. Et la qualité des interventions... je sais et je n'enlève
rien à mes collègues députés, mais on voyait là aussi une contribution
importante des deux recherchistes et des équipes derrière ces députés. Et je
tiens à saluer ça, parce que moi-même, j'en suis très conscient que c'est un
travail énorme qui est accompli.
Je ne ferai pas toute
la liste des avancées de ce projet de loi là. On avait des objectifs très
clairs, j'ai parlé de clarté, de
prévisibilité, de modernisation. On a un régime maintenant, je crois,
d'autorisation qui est beaucoup plus adapté aux réalités modernes du Québec, qui va nous permettre de nous
concentrer sur les projets plus ardus et permettre à nos équipes de se concentrer davantage sur ces
projets-là, avoir un régime plus efficace pour les projets, qui comporte
moins de risques au niveau environnemental. Mais, encore une fois, un enjeu
primordial, dès le début de cette démarche-là en 2014, M. le Président, c'était de maintenir nos standards de protection
de l'environnement, et le projet de loi fait ça. Et on a intégré la lutte contre les changements
climatiques. On a un régime qui est beaucoup plus transparent, également. On
a un régime qui va permettre aussi de
diminuer un certain nombre d'autorisations, de diminuer les formalités. C'est
un projet de loi qui a entendu
beaucoup de remarques, tant du monde municipal, que du monde agricole, que du
monde des affaires, que des groupes environnementaux,
et qui donc a intégré beaucoup de commentaires qui sont venus des consultations
qu'on a faites à toutes les étapes du projet
de loi et même avant même le dépôt du projet de loi. Alors, sur l'ensemble, je
crois que c'est un travail important, qui a été fait sérieusement.
Il
y a une raison pour laquelle je crois qu'on ne s'est pas attaqué à la Loi sur
la qualité de l'environnement en 45 ans, c'est justement parce que c'est un domaine si complexe, si délicat.
Parce qu'on a tous à coeur, évidemment, la protection de notre environnement, c'est essentiel pour notre
bien-être, notre santé, mais on se devait de le faire, c'était quelque
chose qui était réclamé par la population,
par tous les types de groupes, tous les univers qu'on peut fréquenter. Tout le
monde, depuis que je suis ministre,
me parlait de la nécessité de faire cette modernisation, de faire cet
exercice-là, et je suis très content qu'on soit passés à travers.
Et encore une fois, à
ce stade-ci, je tiens véritablement, d'abord, avant tout, à remercier tout le
monde qui a contribué à ce processus-là,
tant au niveau politique qu'au niveau juridique, qu'au niveau du ministère,
mais également au niveau de la
population. On a vu qu'il y a eu une participation très importante de la
population dans ce projet de loi là. Et finalement, évidemment, M. le Président, Mme la secrétaire et l'équipe.
C'est sûr que les travaux n'auraient
pu se conclure de cette belle façon
sans évidemment votre concours et votre travail très professionnel.
Et donc je suis très reconnaissant de tout ce qui a été fait parce que justement,
dans des circonstances pas toujours évidentes, on est passés à travers un
nombre important d'amendements et de rédactions. Et donc merci. Et je vais
m'arrêter là-dessus.
Le président, M. Alexandre Iracà
Le
Président (M. Iracà) : Merci beaucoup, M. le ministre. Écoutez, nous en sommes à notre 19e séance de
travail. Les travaux avaient débuté le
2 décembre dernier. Qu'on ait réussi à passer, là, au travers ce projet de loi là, qui est quand même assez volumineux, en
19 séances, pour avoir connu plusieurs commissions depuis 2012, je peux
vous dire que vous avez fait du très bon travail.
Donc, je
remercie mes collègues de la partie gouvernementale, M. le ministre, mes collègues de l'opposition, député de Masson, député
de Jonquière, ceux qui vous
accompagnent. Et je remercie aussi tous ceux qui se sont présentés ici,
à ma droite. Ça m'a fait chaud au coeur parce que
je les connaissais pour la plupart personnellement, compte
tenu de mon ancienne vie où j'étais directeur régional de l'Environnement. Donc, je remercie tous les gens qui sont venus,
ici, à ma droite, aider la partie gouvernementale et l'opposition à
faire avancer le projet de loi.
Le travail que j'aime le plus, moi, à l'Assemblée
nationale, c'est en commission parlementaire, de manière générale, je
trouve que c'est là qu'il y a
beaucoup moins de partisanerie et qu'on fait avancer les
choses en étudiant les projets de loi de manière très sérieuse. Alors,
félicitations encore!
Je remercie beaucoup
Mme la secrétaire, de votre support tout au long de l'étude de ce projet de loi. Alors, on va sûrement se recroiser prochainement pour d'autres projets
de loi.
Alors, merci
encore à tout le monde.
La commission
ayant accompli son mandat, j'ajourne les travaux sine die.
(Fin de la séance à 11 h 37)