Journal des débats de la Commission des finances publiques
Version préliminaire
43e législature, 1re session
(début : 29 novembre 2022)
Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version définitive du Journal, en texte continu avec table des matières, est publiée dans un délai moyen de 2 ans suivant la date de la séance.
Pour en savoir plus sur le Journal des débats et ses différentes versions
Le
mercredi 22 mai 2024
-
Vol. 47 N° 49
Étude détaillée du projet de loi n° 53, Loi édictant la Loi sur la protection contre les représailles liées à la divulgation d’actes répréhensibles et modifiant d’autres dispositions législatives
Aller directement au contenu du Journal des débats
11 h (version non révisée)
(Onze heures vingt-deux minutes)
Le Président (M. Simard) : Je
constate que nous avons quorum et nous sommes prêts à entreprendre nos travaux.
Comme vous le savez, la Commission des finances publiques est aujourd'hui
réunie afin de poursuivre l'étude détaillée du projet de loi no 53, Loi
édictant la Loi sur la protection contre les représailles liées à la
divulgation d'actes répréhensibles et modifiant d'autres dispositions
législatives. Mme la secrétaire, bonjour. Y a-t-il des remplacements ce matin?
La Secrétaire : Oui, M. le
Président. M. Beauchemin (Marguerite-Bourgeoys) est remplacé par Mme Caron
(La Pinière); Mme Rizqy (Saint-Laurent) par M. Fortin (Pontiac);
et M. Bouazzi (Maurice-Richard) par M. Marissal (Rosemont).
Le Président (M. Simard) : Donc,
bienvenue à nos collègues. Au moment de suspendre nos travaux, nous en étions
rendus à l'étude de l'article 49. La ministre avait fait lecture de cet
article. Des échanges...
Le Président (M. Simard) : ...échange
avait déjà été entrepris de part et d'autre. Y aurait-il d'autres commentaires
à formuler sur cet article, chers collègues? Non. Sans quoi l'article 49 est-il
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons par l'étude de l'article 50. Mme la ministre.
Mme LeBel : Article «50.
Cette loi est modifiée par l'insertion, après l'article 33.1, du suivant :
33.2. En cas de récidive, le montant des
amendes minimales et maximales prévues par la présente loi est portée au
double.»
Donc je pense qu'il parle de lui-même, et
on répète l'exercice, là, chaque fois qu'on instaure une amende dans la loi...
dans notre projet de loi, la récidive est du double.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée de La Pinière.
Mme Caron : Merci, M. le
Président. Pourquoi, ici, dans 33.1, on conserve l'amende de 300 à
1 000 $, alors que, dans tous les autres, si je ne m'abuse, y compris
celui qu'on vient juste d'adopter, au lieu d'avoir de 300 à 1000, on avait
uniformisé pour 5000 à 30 000?
Mme LeBel : Je vais juste
revenir où est l'article.
Des voix : ...
Mme LeBel : Dans l'article...
Des voix : ...
Mme LeBel : Laissez-moi 30
secondes pour faire une vérification...
Le Président (M. Simard) : Nous
allons suspendre momentanément.
Mme LeBel : Oui, bien, il y a
une réponse rapide, mais je veux...
Le Président (M. Simard) : On
va suspendre momentanément. Très bien.
(Suspension de la séance à 11 h 24)
11 h 30 (version non révisée)
(Reprise à 11 h 35)
Le Président (M. Simard) : Alors,
collègues, faisons le point sur la situation. Suite à de nombreux échanges
informels durant la pause, nous en arrivons à la conclusion que la ministre
serait en mesure de pouvoir déposer un amendement qui irait dans le sens des
intuitions de la députée de La Pinière. Mais pour que nous puissions travailler
de manière intelligente et tout aussi diligente, je vous propose que nous
puissions suspendre l'étude de l'article... 50, pardon, et poursuivre avec l'étude
de l'article 51, et nous serons en mesure, une fois l'amendement préparé, de
revenir à l'étude de l'article 50. Y aurait-il consentement pour ce faire?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Simard) : Consentement.
Mme la ministre, pour 51.
Mme LeBel : Et non pas pour
vous contredire, M. le Président, mais j'aimerais faire 50.1 avant 51, avec
votre permission.
Le Président (M. Simard) : Oui.
Wow! là, vous...
Mme LeBel : Oui, je voulais
vous déstabiliser un petit peu.
Le Président (M. Simard) : ...vous
commencez en force, Mme la ministre.
Mme LeBel : Oui, voilà. Donc :
50.1. Insérer, après l'article 50 du projet de loi, le suivant...
Le Président (M. Simard) : ...vous
arrêter, Mme la ministre...
Mme LeBel : Oh! déjà?
Le Président (M. Simard) : ...parce
que — de là ma surprise — le Greffier... ma secrétaire n'a
pas encore votre amendement. Alors, si vous aviez l'amabilité, peut-être, de...
Mme LeBel : J'en suis
surprise.
Le Président (M. Simard) : Alors,
on va suspendre momentanément. On va suspendre.
(Suspension de la séance à 11 h 36)
(Reprise à 11 h 39)
Le Président (M. Simard) : Alors,
grâce à l'efficience légendaire du secrétariat de la Commission des finances
publiques, nous pouvons reprendre de ce pas l'étude de ce projet de loi, par
l'étude d'un amendement introduisant l'article 50.1. Mme la ministre.
Mme LeBel : Merci, M. le
Président. Donc, maintenant, sans plus attendre : 50.1. Insérer, après
l'article 50 du projet de loi, le suivant :
50.1. L'article 34 de cette loi est
modifié par le remplacement du deuxième alinéa par le suivant :
«Malgré les articles 9, 83 et 89 de la Loi
sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des
renseignements personnels, nul n'a droit d'accès ou de rectification à l'égard
d'un tel renseignement.»
Cet amendement a pour objet de prévoir une
restriction en matière d'accès et de rectification aux renseignements
personnels obtenus par le Protecteur du citoyen dans le cadre de la Loi sur le
Protecteur du citoyen. Une telle restriction est également proposée, par
amendement, pour les renseignements personnels obtenus par le Protecteur du
citoyen dans le cadre de la Loi facilitant la divulgation d'actes
répréhensibles, donc, par ses nouvelles responsabilités.
Je n'ai pas d'autre commentaire pour
l'instant, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée de La Pinière.
• (11 h 40) •
Mme Caron : Merci. Alors
donc, on introduit la notion de ne pas pouvoir avoir accès ou de pouvoir
rectifier le renseignement. C'est ça. On introduit la notion de ne pas pouvoir
avoir accès à un renseignement qui a été demandé ni à le rectifier.
Mme LeBel : Qui est détenu
par le Protecteur du citoyen dans le cadre de ses fonctions, oui.
Mme Caron : Oui, O.K. Puis
est-ce que ça existe dans une autre loi, cette...
Mme LeBel : Oui, on l'a déjà
fait. Même dans la loi sur la divulgation, c'est déjà fait. C'est de la
concordance, oui.
Mme Caron : Parfait. Merci.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur cet amendement? Conséquemment... Oui, M. le député de Rosemont,
pardon.
M. Marissal : Je n'haïrais
pas ça lire le commentaire, si on pouvait le mettre à l'écran. Merci.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie. Est-ce qu'on pourrait bouger, s'il vous plaît, à l'écran, le
texte? Merci.
M. Marissal : Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Ça
vous va? Conséquemment, l'article... l'amendement introduisant l'article 50.1
est-il adopté?
Des voix : ...
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous poursuivons par l'étude de l'article 51.
Mme LeBel : Oui, merci, M. le
Président. Donc, l'article 51 : L'article 37 de cette loi est modifié par
le remplacement, dans le premier alinéa, de «si, immédiatement avant sa
nomination chez le Protecteur du citoyen» par «si sa nomination chez le Protecteur
du citoyen est antérieure au (indiquer ici la date de la sanction de la
présente loi) et si, immédiatement avant celle-ci».
Donc, ce que ça fait, c'est que ça propose
de limiter aux... (panne de son) ...ou employés du Protecteur du citoyen nommés
avant la date de la sanction du projet de loi la possibilité de demander leur
mutation dans un emploi de la fonction publique ou de participer à un processus
de sélection pour la promotion, conformément à la Loi sur la fonction publique,
lorsqu'ils occupaient, immédiatement avant leur nomination, un emploi à titre
permanent dans la fonction publique.
Ça permet d'uniformiser avec les autres
organismes hors fonction publique, dont le Protecteur du citoyen fait partie.
En effet, il y a seulement certains employés de certains organismes, en
fonction publique, qui bénéficient de la possibilité de demander une mutation
dans un emploi de la fonction publique ou de participer à un processus de
sélection pour la promotion en vue de la Loi sur la fonction publique. Donc,
c'est réservé, habituellement, aux employés qui étaient en fonction au moment
où l'organisme qui les... c'est une espèce de droit acquis, là... au moment où
l'organisme a un changement de statut. Donc, il y aurait, présentement, 32
employés, au Protecteur du citoyen, qui vont continuer de bénéficier de cette
possibilité si le projet de loi est sanctionné. Donc, on leur donne le droit
acquis, mais, pour la suite, c'est une autre règle. Je le résume un peu comme
ça, là.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée.
Mme Caron : Oui. Alors, quel
est l'avantage de ce... bien, autre que c'est un droit acquis, mais quel est
l'avantage... pour les employés, mais... pour le Protecteur du citoyen, d'avoir
cette possibilité-là? Est-ce qu'il y a des...
Mme LeBel : ...ça, c'est un
article d'uniformisation, pour rendre ça uniforme à travers les organismes
publics. Mais, comme on fait un changement, on garde aux employés leur
possibilité d'avoir ces droits de... je ne veux pas donner des mauvais termes,
parce que c'est très précis, la mutation, etc., là... des droits de retour,
c'est ça, un droit de retour dans la fonction publique.
Mme Caron : O.K., mais même
si c'est standardisé, c'est dans les autres lois, l'objet d'avoir ce genre d'article?
Mme LeBel : Mais ça permet à
ces employés-là de garder leur possibilité d'avoir un droit de retour, alors
qu'habituellement, dans un type d'organisation comme le Protecteur du citoyen
ces droits de retour là n'existent pas. Donc, maintenant, qu'on uniformise - et
ça a été discuté avec le Protecteur du citoyen - le fait qu'il n'y a pas de
droit de retour, nécessairement, au Protecteur du citoyen, comme on a dans la
fonction publique. Mais on se dit : ces 32 employés là étaient sous
un régime où le droit de retour existait. Donc, ils le conservent. Mais les
nouveaux employés n'auront pas ce droit de retour là, comme les autres
organismes du même type que le Protecteur du citoyen, où ils n'en ont pas,
parce qu'ils sont hors fonction publique, le Protecteur du citoyen. Je ne veux
pas dire une niaiserie, là... Ceci n'était pas une niaiserie, donc ils sont
hors fonction publique. Et, en général, quand tu es hors fonction publique, tu
n'as pas le droit de retour dans la fonction publique.
Donc, c'est vraiment une... je ne dirais
pas «anomalie», le terme est fort, mais c'était une sorte d'anomalie, pour le
Protecteur du citoyen, que les employés aient ce droit de retour là. Mais on le
conserve à ceux qui l'avaient déjà, donc c'est un peu... On ne pénalise pas les
gens en place, mais les nouveaux employés le feront en toute connaissance de
cause.
Le Président (M. Simard) : ...d'autres
remarques? Collègue de Rosemont.
M. Marissal : Bien, mes
souvenirs s'entrechoquent, là. Ça commence à faire six ans qu'on est ici, là,
puis j'ai un nombre incalculable de projets de loi, là. On a déjà discuté de ça
dans un précédent projet de loi.
Mme LeBel : C'était autre
chose. C'est le... sur le projet de loi sur la dotation. C'est celui qu'on a
fait ensemble, et ça n'a pas rapport avec les droits de retour à... Là, on
avait une passerelle entre la fonction publique et la hors fonction publique. À
l'intérieur de la fonction publique, les gens ont leur droit de retour, c'est
gardé, mais là on était... on avait une... je sais que les gens n'aimeront pas
mon terme, là, mais on avait une passerelle entre la fonction publique et les
organismes hors fonction publique, ce qu'on n'a pas d'habitude.
Donc, ce qu'on a fait là, c'est qu'avec le
Protecteur du citoyen, qui est d'accord avec ça on s'est dit : Bien là, tu
es un organisme hors fonction publique, tu ne peux pas avoir... tu n'es pas
dans le bassin fonction publique, donc tu es hors or «in», là, je vais le dire
comme ça. Maintenant, les 32 employés actuels étaient là sous un régime où
cette passerelle-là existait, donc on la conserve pour eux. Mais les nouveaux
employés vont être traités comme tous les autres employés d'organismes hors
fonction publique, ils n'auront pas un droit de retour dans la fonction
publique. Ce n'est pas la fonction publique.
M. Marissal : Mais est-ce
qu'on ne se prive pas d'une certaine fluidité? Je comprends que c'est un
organisme, là, puis c'est 32 personnes, mais pourquoi est-ce qu'on ne
laisse pas la circulation, les portes tournantes, qui favorisent, quand même,
le recrutement?
Mme LeBel : Mais ce n'est
déjà pas le cas, ce n'est déjà pas le cas entre la fonction publique et des
organismes hors fonction publique. Et eux, ils sont hors fonction publique.
Donc, on veut que tous nos organismes hors fonction publique aient la même...
le même régime.
M. Marissal : C'est déjà le
cas pour les organismes hors fonction publique, mais le Protecteur du citoyen
en était exclu, en raison d'une...
Mme LeBel : Ah! bien là, moi,
je ne peux pas vous dire pourquoi on n'avait pas fait cet ajustement-là. Mais
c'est un constat qu'on fait présentement, que, dans le cas de l'organisme hors
fonction publique, il n'était pas prévu, dans le fond, c'est comme si ce
n'était pas prévu. Bien, c'était... la passerelle existait, tu sais. Donc, on
s'est rendu compte de ça. Pour ne pas pénaliser les gens en place, ils
conservent ce droit-là, mais là il va s'attacher aux 32 personnes
présentes, et, pour la suite des choses, les employés de cet organisme hors
fonction publique vont être sous le même régime que tous les autres employés
des organismes hors fonction publique.
M. Marissal : C'est une simple
question d'uniformisation.
Mme LeBel : Exactement,
exactement. Mais, par contre, on protège les 32 en place, qul avaient cette
possibilité.
M. Marissal : Ça va.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur 51? Sans quoi, l'article 51 est-il adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
À ce stade-ci, nous serions en mesure de passer au bloc IV...
Mme LeBel : Si vous me
permettez...
Le Président (M. Simard) : À
moins que...
Mme LeBel : Et voilà.
Le Président (M. Simard) : ...votre
amendement ne soit déjà prêt?
Mme LeBel : Si vous me
permettez de vérifier si mon amendement est prêt, qui terminerait le
bloc III? J'aimerais bien garder la logique.
Le Président (M. Simard) : Alors,
nous suspendons momentanément.
(Suspension de la séance à 11 h 47)
(Reprise à 11 h 48)
Le Président (M. Simard) : Alors,
chers collègues, nous poursuivons. Nous en sommes maintenant rendus à l'étude
du bloc 4, et nous allons procéder plus particulièrement à l'étude des
articles 2 à 5. Mme la ministre.
Mme LeBel : Oui. Simplement
pour nous situer, M. le Président, si vous me permettez, on entre dans le
bloc 4, qui est plus dans... de la nature des dispositions de concordance
transitoires et d'entrée en vigueur, et c'est pour cette raison qu'on les a
réunies dans un même bloc à la fin, à la fin du parcours.
Donc, article 2. Partie III,
Dispositions modificatives, article 2, Loi sur l'administration fiscale.
Donc :
L'article 69.0.0.16 de la loi sur
l'administration fiscale est modifié :
1° par le remplacement, dans le texte
anglais, de «, to a police» par «or to a police»;
2° par la suppression de «, soit à un
organisme chargé de prévenir, de détecter ou de réprimer le crime et les
infractions aux lois, dont un corps de police et un ordre professionnel,
lorsque cette communication est nécessaire à l'application de la Loi facilitant
la divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes publics.».
Donc, ça propose une modification de
concordance à la Loi sur l'administration fiscale pour tenir compte de la
suppression du rôle du responsable du suivi des divulgations, dont on a discuté
dans l'article antérieur, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, des commentaires à cet égard? Mme la députée de La Pinière.
Mme Caron : Je suis en train
de lire le texte... ce que donne le texte proposé, là.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie.
Mme Caron : O.K. Ça va.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires? Est-ce que l'article 2 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 3.
Mme LeBel : Oui.
Article 3 :
L'article 69.3 de cette loi est
modifié par la suppression du deuxième alinéa.
Donc, c'est toujours une proposition de
modification de concordance à la Loi sur l'administration fiscale pour tenir
compte, toujours, du rôle de... de l'abolition, pardon, ou la suppression du
rôle de responsable de suivi des divulgations, compte tenu du transfert de
cette responsabilité-là au Protecteur du citoyen.
• (11 h 50) •
Le Président (M. Simard) : Des
remarques? L'article 3 est-il adopté?
Des voix : Adopté?
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 4.
Mme LeBel : Toujours dans la
même loi, l'article 69... l'article 4 :
L'article 69.4.2 de cette loi est
modifié par la suppression de «du premier alinéa».
Donc, toujours une modification de
concordance à la Loi sur l'administration publique qui tient compte de la
suppression des deuxième et troisième alinéas des articles précédents. Donc, on
s'ajuste au fur et à mesure qu'on progresse.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des remarques sur l'article 4? Celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 5.
Mme LeBel : Toujours dans le
cadre de la Loi sur l'administration fiscale, donc, on propose à
l'article 5 :
L'article 69.6 de cette loi est
modifié par la suppression des deuxième et troisième alinéas.
On parle toujours de concordance pour
tenir compte de ce qu'on vient de faire précédemment, qui découle de la suppression
du rôle du responsable, compte tenu du transfert de cette responsabilité-là au
Protecteur du citoyen.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur l'article 5?
Mme LeBel : ... Non, pas une
remarque.
Le Président (M. Simard) : Sans
quoi, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons maintenant à l'étude de l'article 8, pour lequel, Mme la
ministre, vous aurez, si je ne m'abuse, un amendement.
Mme LeBel : Absolument.
Merci, M. le Président. Donc, toujours dans le même bloc, article 8,
maintenant, c'est la Loi sur l'Autorité des marchés publics qui est
visée :
L'article 58 de la Loi sur l'Autorité
des marchés publics est modifié :
1° par le remplacement de «, qui collabore
à une vérification ou à une enquête effectuée en raison d'une telle
communication ou qui se croit victime de représailles visées à
l'article 63» par «ou qui collabore à une vérification... une enquête
effectuée en raison d'une telle communication»;
2° par le remplacement de «troisième et
quatrième» par «deuxième et troisième».
Donc, c'est une modification à la Loi sur
l'Autorité des marchés publics qui a pour effet de retirer la possibilité pour
une personne qui se croit victime de représailles visées à cette loi de
s'adresser au Protecteur du citoyen pour bénéficier d'un service de
consultation juridique. Amendement.
Le Président (M. Simard) : ...pour
l'amendement, oui.
Mme LeBel : Oui. Donc :
Remplacer l'article 8 du projet de loi par le suivant :
«L'article 58 de la Loi sur l'Autorité des marchés publics est modifié par
le remplacement de «troisième et quatrième» par «deuxième et troisième».
Commentaire. Cet amendement a pour objet
de préserver la policier... la possibilité pour une personne de s'adresser au
Protecteur du citoyen pour bénéficier du service de consultation juridique à
l'article 26 de la Loi facilitant la divulgation d'actes répréhensibles à
l'égard des organismes publics, lorsque cette personne se croit victime de
représailles pour le motif qu'elle a, de bonne foi, communiqué des
renseignements ou collaboré...
Mme LeBel : ...une
vérification ou à une enquête effectuée. Donc, on remet, là... on remet en
place, si on veut, par le fait de l'amendement.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, commençons par discuter de l'amendement. Y aurait-il des remarques
à cet effet? Conséquemment, l'amendement est... Oui, M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Pourquoi ça
avait été enlevé dans l'article original?
Mme LeBel : C'est ça, j'étais
en train de...
Des voix : ...
Mme LeBel : À l'époque, on
l'avait enlevé parce qu'on donne au Protecteur du citoyen le pouvoir de
représenter, qui emporte nécessairement la fonction de consulter, O.K.? Si tu
représentes quelqu'un, tu peux avoir une... tu as une consultation. C'est
moindre et inclus. La représentation inclut la consultation. Ce qu'on s'est
rendu compte, c'est que, dans le... la structure de la loi sur les marchés
publics, ça ne fonctionnait pas. Il était mieux de maintenir la notion de
consultation. Au départ, on pensait que ça fonctionnait avec la notion de
représentation. Là, on est dans une mécanique plus juridique, là. Mais l'idée,
c'est... l'idée, c'est que c'était maintenu, dans le sens où la possibilité
était maintenue. Le chemin qu'on avait choisi de prendre finalement, après
revérification, pour la loi sur le marché des... l'Autorité des marchés publics
ne fonctionnait pas. Donc, il est plus prudent de maintenir la notion de
consultation dans cette loi, même si, au départ, ce n'était pas l'idée de
l'enlever, c'est qu'on pensait que c'était couvert autrement. Donc, ce n'est
pas couvert autrement. Il n'y avait... Il n'y a jamais eu d'intention de ne pas
le couvrir, la possibilité. Le chemin donnait à penser qu'on l'avait enlevée,
donc on rétablit la possibilité de la consultation. Et là il faudrait aller
dans une grande explication juridique, que je n'ai pas. Mais je peux vous dire
que l'intention de base était de maintenir la possibilité, et, après réanalyse
de la structure de la loi sur les marchés publics, il est plus prudent de
maintenir la notion de consultation. C'est tout.
M. Marissal : Bien,
c'est-à-dire que, comme assez souvent, écrire moins veut dire plus...
Mme LeBel : Bien, des fois,
pas toujours.
M. Marissal : ...mais là vous
vous êtes rendu compte qu'en enlevant on enlevait la possibilité de couverture.
Mme LeBel : Pas toujours le
cas, mais ça arrive.
M. Marissal : Est-ce que ça
ne touche que l'Autorité des marchés publics?
Mme LeBel : Bien, cette façon
de faire là, mais...
Des voix : ...
Mme LeBel : ...on l'avait...
Il y avait la même chose pour la CMQ, c'est ça?
Une voix : ...
Mme LeBel : La loi sur... la
déontologie de la CMQ, où on avait fait le même cheminement, mais on va refaire
un petit pas de recul pour rectifier. Donc, on va refaire la même chose. Mais
je veux juste mettre sur enregistrement que l'intention n'était pas de priver de
consultation, mais le chemin n'était peut-être pas le meilleur dans la
mécanique.
M. Marissal : O.K. Je n'ai
pas très bien compris pour quel autre organisme on va le faire.
Mme LeBel : La CMQ, pour... à
partir de la loi sur la déontologie...
Une voix : ...
Mme LeBel : C'est ça, la loi
sur l'éthique et la déontologie en matière municipale. Donc, on... dans le
fond, la CMQ, là. On avait fait le même... la même logique, mais on va refaire
un petit pas de recul pour être capable de s'assurer que c'est couvert.
M. Marissal : Et la
discussion aura donc été faite. On vient de gagner du temps. Merci.
Mme LeBel : On l'aura faite
pour deux, effectivement. Donc, sur l'amendement...
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur l'amendement? Sans quoi cet amendement est-il adopté? Adopté. Et
nous revenons à l'étude de l'article 8 tel qu'amendé. Y aurait-il d'autres
commentaires à cet effet? Mme la députée de La Pinière? Conséquemment,
l'article 8, tel qu'amendé, est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous passons à l'étude de l'article 9. Je crois comprendre que votre
amendement à l'article 50 serait prêt.
Mme LeBel : Oui. Et,
peut-être avant de progresser plus avant dans la concordance, on pourrait finir
la... un peu plus de substance, qui était l'article 50, là.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, y aurait-il consentement afin de revenir à l'étude de
l'article 50? Il y a consentement. Mme la ministre, pour votre amendement.
Mme LeBel : Oui. Alors, je
vais faire lecture de l'amendement. Premièrement, ça prend le consentement pour
retirer l'amendement que j'ai déjà lu.
Une voix : ...
Mme LeBel : Pas
nécessairement? Bien, l'article 50... Il y a quelque chose qu'il faut je
remplace, là. Aidez-moi, guidez-moi.
Le Président (M. Simard) : ...on
va simplement suspendre. Vous allez voir, c'est très simple.
(Suspension de la séance à 11 h 57)
(Reprise à 11 h 58)
Le Président (M. Simard) : Alors,
Mme la ministre, à ce stade-ci, vous pouvez poursuivre. Simplement nous lire
l'amendement que vous nous avez préparé.
Mme LeBel : Avec un bonheur
constamment renouvelé, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Qui
est partagé.
Mme LeBel : Donc,
article 50 : Remplacer l'article 50 du projet de loi par le
suivant :
50 : Cette loi est modifiée par le
remplacement de l'article 33.1 par les suivants :
«33.1. Quiconque contrevient à l'une des
dispositions de l'article 22 est passible d'une amende de 5000 à 30 000 $.
«33.2. En cas de récidive, le montant des
amendes minimal et maximal prévues par la présente loi est porté au double.»
Donc, ça fait... ça fait suite à la
discussion que nous avons eue en nombre et lors de la suspension où on se
demandait pourquoi, à l'origine, l'article 33.1, qui est un article de la
Loi sur protecteur du citoyen, établi en 1968, comme les autres, n'avait pas
été indexé. On aurait pu faire le débat à l'effet que l'amende originale
pouvait encore couvrir, faire le travail, en bon français, mais je pense que
suite à nos discussions qu'on a eues, il était opportun également non seulement
d'introduire la notion de double de l'amende en cas de récidive à 33,2, qui demeure,
mais également de faire ce qu'on a fait avec les autres amendes, c'est-à-dire
d'actualiser celles-ci comme le reste. Et j'espère que, pour mes collègues,
ça... ça illustre bien ce qu'on a discuté et ce avec quoi je me suis entendue
avec eux.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée de La Pinière.
Mme Caron : Oui, merci.
Alors, effectivement, ça concorde aux discussions qu'on a eues, avec les
discussions qu'on a eues. Et puis aussi il y a une concordance, là, une...
dans... une cohésion, je dirais, dans le projet de loi. Et étant donné que ça
s'applique à ce qui était prévu à l'article 22, ça protège mieux les
personnes concernées. Alors, ça me va. Merci.
Le Président (M. Simard) : Merci.
M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Ça va. Merci.
• (12 heures) •
Le Président (M. Simard) : Conséquemment,
l'article... l'amendement modifiant l'article 50 est-il adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Conséquemment, nous revenons à l'étude de l'article 50. Y aurait-il
d'autres commentaires? L'article 50, tel qu'amendé, est-il adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Alors, nous revenons à l'étude du bloc quatre et nous en étions rendus à l'étude
de l'article neuf.
Mme LeBel : Merci, M. le
Président. Article neuf :
L'article 60... 11... 71 de cette loi
est modifié par l'insertion, dans le paragraphe deuxième du premier alinéa et
après «au Protecteur du citoyen» de «au commissaire à l'éthique et à la
déontologie».
Cet article propose une modification de
concordance à la Loi sur l'autorité des marchés publics afin de tenir compte du
rôle de traiter les divulgations qui mettent maintenant en cause le Protecteur
du citoyen, qui sont confiées au commissaire à l'éthique. Donc, encore une
fois, c'est de la concordance dans les différentes lois appropriées, là, pour
s'assurer que ce qu'on vient de faire... en transférant, si on veut, des
responsabilités au protecteur du citoyen et aussi en enlevant certaines
responsabilités à des responsables, que ça s'ajuste dans toutes les lois
nécessaires.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Des remarques?
Mme Caron : ...effectivement,
ça serait le commissaire à l'éthique et à la déontologie... va être saisi des
questions qui pourraient mettre en cause le Protecteur du citoyen.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires? M. le député de Rosemont, ça vous va? L'article neuf est-il
adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous passons à l'étude de l'article 10.
Mme LeBel : Oui, loi...
Maintenant, on est dans la loi sur la commission municipale,
article 10 : L'article 100.1 de la Loi sur la commission
municipale est modifié, dans le deuxième alinéa, par la suppression, dans ce
qui précède le paragraphe un de «et des plaintes»;
2 : par le remplacement, dans le
paragraphe six, de «visé à» par «visé au premier alinéa de»;
3 : par la suppression des
paragraphes sept et huit;
4 : par le remplacement, dans le
paragraphe neuf, de «trois» par «quatre».
Donc, encore une fois, ce sont des
modifications de concordance qui tiennent compte de la loi sur les commissions
municipales, là, pour tenir compte des modifications qu'on vient de faire, là,
dans les phases précédentes de notre étude.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur 10? L'article 10 est-il adopté? Adopté. Alors, nous faisons
quand même un grand bond, là, et nous passons à l'étude de l'article 43,
pour lequel il y aura, Mme la ministre, si la tendance se maintient, un
amendement.
Mme LeBel : Simplement pour
placer mes collègues, l'article 43 et 44, ce sont les miroirs de ce qu'on
a fait à huit et neuf. Donc, ça vous donne une idée. Je commence avec 43, donc,
loi sur l'éthique et la déontologie en matière municipale, on a eu la
discussion, 43 : L'article 36.4 de la Loi sur l'éthique et la
déontologie en matière municipale est modifié :
1 : par le remplacement de «qui
collabore à une recherche de renseignements ou une enquête menée par la
commission...
12 h (version non révisée)
Mme LeBel : ...en application
de la section un du présent chapitre ou qui se croit victime de représailles
par ou qui collabore à une recherche de renseignements ou à une enquête menée
par la Commission en application de la section un du présent chapitre;
2° par le remplacement de «troisième et
quatrième» par «deuxième et troisième».
Il y a donc un... Non.
Le Président (M. Simard) : Oui.
Alors...
Une voix : ...
Mme LeBel : Oui. Bien oui, j'en
ai un, mais je ne l'ai pas.
Le Président (M. Simard) : Oui.
Peut-être... Peut-être, tout simplement préciser le commentaire général de l'article?
Mme LeBel : Absolument.
Le Président (M. Simard) : Après
quoi, nous pourrons...
Mme LeBel : Bien, ça
proposait une modification à la loi sur l'éthique pour... en matière municipale
pour retirer la possibilité pour une personne qui se croit victime de s'adresser
au protecteur pour bénéficier de consultations juridiques. Mais, compte tenu...
Le Président (M. Simard) : Très
bien.
Mme LeBel : Vous savez, l'amendement
s'en vient, donc je le dépose.
Le Président (M. Simard) : Très
bien.
Mme LeBel : Article 43.
Remplacer, donc, l'article 43 du projet de loi par le suivant :
L'article 43. L'article 36.4 de
la Loi sur l'éthique et la déontologie en matière municipale est modifié par le
remplacement de «troisième et quatrième» par «deuxième et troisième».
Donc, ça préserve, comme je le disais
tantôt, dans la loi sur l'autorité des marchés publics, mais c'est l'effet
miroir. Ça préserve la possibilité pour une personne de s'adresser au
Protecteur du citoyen pour bénéficier d'un service de consultation. Et je
verserais mes commentaires et la discussion qu'on a eue précédemment sur cet
article.
Le Président (M. Simard) : Alors,
procédons dans l'ordre, comme d'habitude. Traitons d'abord de l'amendement. Y
aurait-il des questions à cet égard? Sans quoi, l'amendement proposé à l'article 43
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous revenons à 43, tel que modifié. Y aurait-il d'autres remarques? L'article...
Oui, M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Question
purement technique, là : Quand on dépose un 43, là, plutôt qu'un 43.1...
43, en forme d'amendement, là, on n'a pas besoin de retirer le premier 43? Le
nouveau écrase automatiquement l'autre. C'est ça?
Mme LeBel : ...«remplacer l'article 43»,
dedans. C'est ça.
M. Marissal : Oui, c'est ça.
Le Président (M. Simard) : On
est dans la normalité, là, de... des procédures. C'est assez usuel.
Mme LeBel : Oui.
M. Marissal : O.K.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il d'autres questions sur 43, tel qu'amendé? Cet article est-il adopté?
Adopté. Nous passons à l'étude de l'article 44.
Mme LeBel : L'article 44.
L'article 36.5 de cette loi est modifié par l'insertion, dans la... dans
le deuxième... dans le paragraphe deux du premier alinéa et après «au
protecteur du citoyen» de «ou, selon le cas, au commissaire à l'éthique et à la
déontologie».
Donc, ça propose une modification de
concordance à la loi sur l'éthique, là, afin de traiter les divulgations
mettant en cause le protecteur du citoyen, ce qu'on a fait tantôt, à l'article
neuf, pour la loi sous l'autorité des marchés publics, finalement.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur 44? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Passons maintenant à l'étude de l'article 45.
Mme LeBel : Oui. Loi sur les
normes du travail, maintenant. 45. L'article 122 de la Loi sur les normes
du travail est modifié par la suppression du paragraphe 11 du premier
alinéa.
Donc, cet article propose une modification de
concordance, toujours, afin de tenir compte du remplacement du recours qui est
prévu par le nouveau recours prévu à la Loi sur la protection contre les
représailles, dont c'est de la concordance par rapport aux ajustements qu'on a
faits dans les articles précédents.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur 45? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Alors, avant de poursuivre avec l'étude de l'article 52, Mme la ministre,
vous avez un amendement introduisant un nouvel article 45.1, qui se
retrouve sur Greffier.
Mme LeBel : Oui. Article 45.1.
Merci, M. le Président. Donc, article 140. Ça concerne l'article 140
de la Loi sur les normes du travail. Insérer, après l'article 45 du projet
de loi, l'article suivant :
«45.1. L'article 140 de cette loi est
modifié par la suppression dans le paragraphe six de "11".».
Cet amendement a pour objet de supprimer
une référence au paragraphe 11 du premier alinéa de l'article 122 de
la Loi sur les normes du travail par concordance avec la suppression de ce
paragraphe qui a été proposée par l'article 45 du projet de loi.
Le Président (M. Simard) : Alors,
des commentaires sur cet amendement? Conséquemment, l'amendement introduisant l'article 45.1
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous revenons à l'étude régulière de l'article 52, pour lequel il y
aura aussi un amendement, si la tendance, bien sûr, se maintient.
Mme LeBel : Oui, absolument, M.
le Président. Donc, Loi sur les services de garde éducatifs à l'enfance. 52. L'intitulé
du chapitre 7.2 de la Loi sur les services de garde éducatifs à l'enfance
est modifié par la suppression de «et protection contre les représailles»,
compte tenu du fait qu'on a transféré ça au Protecteur du citoyen.
Amendement. Vous êtes très clairvoyant, M.
le Président. Donc, article 52. Remplacer l'article 52 du projet de
loi par le suivant :
«52. Le chapitre 7.2 de la Loi sur
les services de garde éducatifs à l'enfance, comprenant les articles 101
et... 101 et 20... plus...
Mme LeBel : ...point 34 est
abrogé. Donc, ça, c'est vraiment celui qui a... qui a pour objet de mettre fin
à la possibilité de s'adresser au ministre la Famille pour divulguer un acte
répréhensible, compte tenu de ce qu'on a fait, là, j'ai devancé un peu le
commentaire, je dois dire, là, dans les services de garde qui sont
subventionnés ou d'un bureau de coordinateur. Donc, ça, ça vient vraiment
mettre fin. Et le premier article, c'est parce qu'on ne s'adressait qu'à la Loi
sur la protection contre les représailles, mais, comme on a choisi de tout
envoyer, on fait... on finit le travail, si vous voulez, avec l'amendement.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, toujours sur l'amendement, donc, de 52, y aurait-il des remarques
plus précises à cet égard? Sans quoi, l'amendement apporté à l'article 52
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous revenons sur 52 tel que modifié. Des commentaires? 52 modifié est adopté.
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Nous
passons à l'étude de l'article 53.
Mme LeBel : Oui, 50...
Le Président (M. Simard) : Et,
tout juste avant, là, d'aborder l'étude de l'article, compte tenu de sa nature,
nous allons suspendre momentanément pour en discuter.
(Suspension de la séance à 12 h 09)
(Reprise à 12 h 12)
Le Président (M. Simard) : Alors,
chers amis, nous sommes de retour afin de procéder à l'étude d'un amendement
qui concerne les articles 53 à 56. Et, comme le stipulent nos règlements,
afin de procéder à un amendement qui concerne plus d'un article, j'aurais
besoin de votre consentement, que je viens d'obtenir, je vous remercie. Alors,
Mme la ministre, à vous la parole.
Mme LeBel : Permettez-moi de
mettre un petit contexte avant de procéder à l'amendement.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en...
Mme LeBel : L'amendement aura
pour objet de retirer les articles 53 à 56 articles, article 53 et 56
qui étaient des modifications de concordance qui étaient nécessaires avant les
modifications faites à l'article 52. Compte tenu de la décision qui a été
prise à l'article 52, les articles 53, 54, 55 et 56 ne sont plus
nécessaires. Donc, je vais proposer l'amendement suivant. L'article 53 à
56 : Retirer les articles 53 à 56 du projet de loi. Donc, compte
tenu...
Mme LeBel : ...de ce qu'on a
fait avec le service garde à l'enfance n'est plus nécessaire, mais c'étaient
des modifications de concordance, je dois le dire.
Le Président (M. Simard) : Donc,
y aurait-il des questions, des remarques, des commentaires sur l'abrogation de
ces différents articles? M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Bien, à mon
tour d'y mettre un peu de contexte, là, il ne s'agit pas d'une abdication de
notre prérogative d'y aller article par article, mais bien un souci
d'efficacité, puisqu'on a un bloc et qu'on a déjà débattu de la chose.
Le Président (M. Simard) : Absolument,
de manière relativement assez récente, de surcroît.
M. Marissal : Voilà. Merci.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il d'autres remarques? Conséquemment, l'amendement retirant les
articles 53 à 56 est-il adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons donc par l'étude du dernier article du bloc quatre, l'étude de
l'article... Ah! Non, il y en a d'autres, bien oui.
Mme LeBel : Bien oui...
Le Président (M. Simard) : À
l'autre page.
Mme LeBel : C'est ça.
Le Président (M. Simard) : Bien,
enfin, c'est le dernier article de cette page.
Mme LeBel : Du bloc 4.
Le Président (M. Simard) : Article 57.
Mme LeBel : Qui aura un
amendement également, M. le Président. Alors, article 57 :
L'article 117.1 de cette loi est remplacé par le suivant :
«117.1. Quiconque divulgue des
renseignements en application de l'article 101.2... 101.21, pardon, qu'il sait
faux ou trompeur, est passible d'une amende de 2000 à 20 000 $, dans le cas d'une personne physique,
ou, dans les autres cas, d'une amende de 10 000
à 250 000 $.»
Donc, ça permet... ça propose de remplacer
117.1 de la Loi sur les services de garde éducatifs pour supprimer l'infraction
prévue au paragraphe deux de cet article, en concordance avec la suppression
antérieure. Par contre, il y a un amendement.
Donc, ça dit : De remplacer
l'article 57 du projet de loi par le suivant : L'article 117.1
de cette loi est abrogé.
Malgré la lecture fort palpitante que je
viens d'en faire, parce que, présentement, là... Cet amendement a donc pour but
d'abroger... d'abroger l'infraction pour quiconque de divulguer des
renseignements. Compte tenu de tout ce qu'on vient de faire, là, ce n'était
plus nécessaire. C'est ça? Oui.
Le Président (M. Simard) : C'est
bien. Donc, disposons d'abord de l'amendement. Des remarques sur cet
amendement? Mme la députée de La Pinière.
Mme Caron : Oui. Alors, bien,
ça va pour les... l'amendement. En fait, tout ce qui est... tout ce qui est
biffé. Puis, dans le... dans le nouveau texte, ça va être la même question que
tantôt. Pourquoi, ici, on parle d'amendes de 2000 à 20000 $ qu'on n'a pas... c'était de 5000 à 30000 dans les autres
articles?
Mme LeBel : ...
Mme Caron : On ne va plus le
faire? O.K...
Mme LeBel : Non, on ne fait
plus ça, parce que c'était quelque chose qui était relié à une infraction qu'on
a abrogée, là, dans... ça fait que ça n'existe plus.
Mme Caron : O.K. Parfait.
Le Président (M. Simard) : Alors,
allons-y dans l'ordre. L'amendement sur 57 est-il adopté? Adopté. Et
l'article 57 tel qu'amendé est-il adopté? Adopté. À ce stade-ci, Mme la
ministre, vous avez un amendement introduisant un nouvel article 57.1.
Mme LeBel : Absolument.
Merci, M. le Président. Donc, toujours sur la loi sur les services de garde
éducatifs à l'enfance, concernant l'article 117.2 :
Insérer, après l'article 57 du projet
de loi tel qu'amendé le suivant : 57.1. L'article 117.2 de cette loi
est modifié par le remplacement de «aux articles 115.1 et 117.1» par «à
l'article 115.1».
On vient d'abroger 117.1 qu'on créait et
qu'on introduisait dans cet article-là. Donc, on... maintenant ce n'est plus
nécessaire.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur cet amendement? Conséquemment, l'article 57.1 introduisant
un nouvel article est-il adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Passons à l'étude de l'article 58.
Mme LeBel : Oui.
Article 58, la... sur la loi... loi instituant le Tribunal administratif
du travail. 58 :
L'Annexe 1 de la loi instituant le
Tribunal administratif du travail est modifié par l'ajout, à la fin, du paragraphe
suivant :
«34 des articles 12 et 14 de la Loi
sur le... sur la protection contre les représailles liées à la divulgation
d'actes répréhensibles (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la
présente loi, ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la loi
sur la protection contre les représailles liées à la divulgation d'actes
répréhensibles).»
Donc, ça prévoit la modification de
concordance à l'annexe un de la Loi sur la... instituant le Tribunal
administratif du travail, afin d'y prévoir les recours qui sont prévus par la
nouvelle loi.
Le Président (M. Simard) : Alors,
toujours sur 58, y aurait-il des remarques? Conséquemment, l'article 58
est-il adopté? Adopté. Nous poursuivons par l'étude de l'article 59.
Mme LeBel : Oui. Concernant
le règlement sur les renseignements que doit contenir le rapport annuel d'un
centre de services scolaire ou d'un conseil d'établissement.
L'article 59 : L'article deux du règlement sur les renseignements que
doit contenir le rapport annuel d'un centre de services scolaire ou d'un
conseil d'établissement est modifié par la suppression du sous-paragraphe g du
paragraphe trois.
Donc, cet article propose donc de
supprimer l'exigence que le rapport annuel d'un centre de services scolaire
comprenne les renseignements visés à l'article 25 de la loi facilitant la
divulgation...
Mme LeBel : ...la divulgation
en concordance avec l'abrogation de cet article prévu par l'article 34 du
projet de loi.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des remarques sur 59? Celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons par l'étude de l'article 60 pour lequel il y aura, Mme la
ministre, si je ne m'abuse, un amendement.
Mme LeBel : Absolument, M. le
Président. Donc, article 60 : Les divulgations dont le traitement est
effectué... Dispositions transitoires finales : «Les divulgations dont le
traitement est effectué, au (indiquer ici la date qui précède celle qui suit de
six mois celle de la sanction de la présente loi), par une personne désignée
responsable du suivi des divulgations en vertu de la Loi facilitant la
divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes demeurent traitées
par cette personne à ce titre et les articles 21 à 24, 27, 28, 34 et 35 de
cette loi de même que les articles 69.0.0.16, 69.3 et 69.6 de la Loi sur
l'administration fiscale, tel qu'il se lit à cette date, continue de
s'appliquer à cette fin. La procédure pour faciliter la divulgation d'actes répréhensibles
par les employés établie en vertu de l'article 18 de la Loi facilitant la
divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes publics, tel que se
lit... tel que se lit à cette date, continue également à s'appliquer à cette
fin.
Donc, le commentaire d'origine avant
l'amendement : Cet article visait à permettre ou vise à permettre aux
personnes désignées responsables du suivi des dates... de poursuivre le
traitement des divulgations reçues avant la date de... du... Donc, c'est une
continuité pour les... pour ce qui est reçu avant la date.
Maintenant, il y a un amendement. À
l'article... Article 60 : À l'article 60 du projet de loi,
remplacer «continue» par «et le pouvoir de désigner un responsable de suivi des
divulgations prévu à ce moment... à ce même article continuent».
Donc : Cet amendement a pour objet de
permettre la désignation d'un autre responsable du suivi des divulgations aux
fins du traitement des divulgations effectuées avant l'abrogation de ce rôle,
dans le cas où la personne désignée à ce titre cesse de l'être.
Donc, on se dit : À la date, les
plaintes déjà en traitement vont continuer de se terminer là, et, si la
personne responsable n'est plus là, on pourra nommer pour les fins de terminer,
je dirais, le «caseload», de terminer les plaintes déjà en traitement...
puissent se faire. Mais, après ça, tout est au... les nouvelles plaintes vont
être au Protecteu du citoyen. C'est pour éviter un transfert. Ça aurait pu
être, disons, fastidieux. Et ça a été discuté avec le Protecteur.
• (12 h 20) •
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Mme la députée.
Mme Caron : Merci. À ce
moment-là, les plaintes qui sont déjà, disons, dans le pipeline, qui vont
suivre leur cours normal actuel, est-ce que ça veut dire que... ils ne
bénéficieront pas de... des... de certaines choses?
Mme LeBel : Ils vont
bénéficier de la protection. La protection, c'est plus au niveau du...
Mme Caron : De la protection.
Même protection?
Mme LeBel : La divulgation
est déjà faite et le traitement est déjà en cours, donc c'est seulement au
moment que le dossier va se terminer à cette étape-là. Mais, au niveau de la
protection contre les représailles, ils vont bénéficier du régime, là. Oui.
Mme Caron : O.K. Parfait.
Merci.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires sur l'amendement apporté à... Oui, cher collègue de Rosemont.
M. Marissal : Bien, je
comprends qu'ils vont bénéficier de la protection contre les représailles, ça,
ça va, mais d'aventure, si on a amélioré la loi, ce qui concerne le traitement
par le Protecteur du citoyen, est-ce qu'on a exactement le même... le même
chapelet de protection ou de recours que les gens trouveront avec le protecteur
vu qu'ils vont finir avec l'ancien régime?
Mme LeBel : O.K. Sans vouloir
minimiser cette étape, on n'est pas dans la notion de protection. Tout ce qui
est notion de protection, ils bénéficient des mêmes protections. Je ne veux pas
dire que c'est une question de procédure, là, mais on en a beaucoup... Vous
savez, dans les consultations, on a vu des gens qui nous disaient qu'il faut
permettre la divulgation à l'intérieur de l'organisme, qu'il faut le maintenir,
qu'on... Nous, on a décidé par choix de tout envoyer au Protecteur du citoyen
pour lancer un signal de confiance. Mais, dans ce cas-là, les gens ont déjà
divulgué, donc on peut assumer qu'ils ont déjà eu confiance. Donc, on est plus
dans le processus de divulgation. Mais, toute la mécanique de protection, ils
vont bénéficier de la même protection. Et on veut juste que... Là, ils ont choisi
ce canal-là, ils l'ont fait. Ils pouvaient divulguer au protecteur même avant,
là, ils ont décidé de le faire à ce canal-là. Donc, on va terminer le
traitement de la plainte à ce moment-là. Mais le régime de protection, ils en
bénéficient.
Des voix : ...
Mme LeBel : Oui, c'est une
divulgation.
M. Marissal : O.K. Puis on
n'a pas... on a choisi...
Mme LeBel : S'il y a une
plainte, là, à titre d'exemple, là, c'est la même, là. Ils ne sont pas en
plainte, là, ils sont en divulgation. Et là, on leur dit : Moi, j'ai un
acte répréhensible, là, fais quelque chose. L'organisme public doit faire
quelque chose. Puis le Protecteur du citoyen, comme il le fait maintenant, est
capable d'aller regarder ça puis il est capable de dire : Bien, est-ce que
l'organisme public... Il ne fera pas... Il ne fera pas une enquête officielle
nécessairement, mais il y a quand même... il le faisait déjà. D'ailleurs, il a
fait des recommandations sur notre loi, avait déjà un regard. Présentement, ce
qu'on dit, c'est que le Protecteur du citoyen va faire encore plus que ce qu'il
faisait maintenant, il va même traiter la plainte...
Mme LeBel : ...Mais là, dans
ce cas-là, ce n'est pas une plainte, là. Si la personne qui a divulgué, disons,
dans ce cadre-là, se croit... et je dis ça avec respect parce qu'il y a une
preuve à établir, se croit victime d'une représaille, c'est le même mécanisme,
là, qu'on vient de mettre, là, qui est... qui s'applique à cette personne-là.
Même protection, même mécanisme, là, avec la protection, l'accompagnement du
protecteur, avec tout ce qui vient avec. Donc, je réitère, quand on parle des
protections, le même... les mécanismes s'appliquent. On est dans la divulgation
et le traitement d'une information.
Une voix : ...
M. Marissal : Mais pourquoi
on ne les a pas transférés?
Mme LeBel : Hein?
Une voix : ...
M. Marissal : Parce que vous
dites : C'était trop...
Mme LeBel : Oui. On évite de
créer un vide juridique. Puis c'est parce que... parce que le traitement est
déjà en cours, là. Il aurait... Tu sais, il aurait fallu tout transférer au
Protecteur du citoyen, qui aurait peut-être recommencé. Le traitement est déjà
en cours. Les personnes ont décidé de s'adresser là, donc on peut penser
qu'elles avaient confiance. Parce qu'il y a une notion d'apparence de
confiance. Moi, je ne veux pas... je ne veux pas jeter le bébé avec l'eau du
bain et présumer que le traitement des plaintes dans l'ancien régime était
inadéquat. Il y avait un déficit de confiance qu'il fallait régler, et c'est
pour cette raison-là qu'on le transfère au protecteur du citoyen. Pour moi, ce
n'est pas une... un désaveu des gens qui traitaient les plaintes adéquatement
dans l'ancien système, lorsque ça sera adopté. Donc, ces divulgations-là, elles
sont déjà faites, donc les gens ont déjà eu confiance, elles sont déjà en
traitement. Maintenant, par contre, dans un cas malheureux où une personne se
croirait victime ou est victime d'une représaille, elle a la mécanique de la protection,
qu'on vient d'établir, élargie. Elle va bénéficier de la meilleure protection
possible.
M. Marissal : O.K. Cas
hypothétique, là, quelqu'un dit : Moi, j'ai déjà divulgué, je suis dans ce
processus-là, là, qu'on maintient, mais finalement, je trouve ça pas mal mieux,
le nouveau régime. Est-ce que cette personne pourrait tout simplement annuler
sa plainte... ou sa divulgation, je devrais dire?
Mme LeBel : Non. On ne peut
pas annuler une divulgation. Quand tu divulgues, c'est fait. C'est «up in the
air».
M. Marissal : Oui mais
pourrait choisir un autre canal et aller vers le protecteur?
Mme LeBel : Bien, elle
pourrait, cas hypothétique, se tourner vers le protecteur du citoyen, divulguer
à nouveau. Cas hypothétique : Le protecteur du citoyen fait des
vérifications, réalise que c'est déjà en traitement et pourrait décider de
suspendre la sienne parce que c'est déjà en traitement.
M. Marissal : O.K., O.K.
Bien, je présume qu'on ne parle pas de dizaines de milliers de cas, de toute
façon, là?
Mme LeBel : Non, non, non.
Mais quand même, là, il fallait s'assurer d'une... C'est une transition, il
faut s'assurer d'une transition, là.
M. Marissal : O.K. C'est bon.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur cet amendement? Sans quoi, ce dernier est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
60, tel qu'amendé, est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons par l'étude de l'article 61.
Mme LeBel : Oui. 61. Les
divulgations concernant un organisme public visées au paragraphe 9.1 de
l'article deux de la Loi facilitant la divulgation d'actes répréhensibles à
l'égard des organismes publics, dont l'objet porte sur le respect des lois,
dont l'application relève du ministre responsable des Affaires municipales et
dont le traitement est effectué au (indiquer ici la date qui précède celle qui
suit de six mois celle de la sanction de la présente loi) par le protecteur
du... par le protecteur du citoyen demeurent traitées par ce dernier.
Donc, ça vise à permettre au Protecteur du
citoyen de poursuivre le traitement des divulgations concernant un organisme
municipal en cours avant la date à laquelle, en vertu de l'article 29 du
projet de loi, leur traitement relèvera de la seule compétence de la Commission
municipale du Québec.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Mme LeBel : C'est un... C'est
de la concordance avec ce qu'on a fait précédemment et un même type de
transition. Donc, ce qui est déjà entre ses mains va demeurer entre ses mains,
comme on vient de faire pour le responsable de la divulgation, mais pour la
suite, c'est le nouveau régime.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires? 61 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
À ce stade-ci, Mme la ministre, vous auriez un amendement introduisant
l'article 61.1.
Mme LeBel : En effet, M. le
Président. Donc, 61.1. Insérer, après l'article 61 du projet de loi, le
suivant :
«61.1. La divulgation dont le traitement
est effectué au (indiquer ici la date qui précède celle qui suit de six mois
celle de la sanction de la présente loi) par le ministre de la Famille demeure
traitée par ce dernier, conformément à la... à la section deux du
chapitre 7.2 de la Loi sur les services de garde éducatifs à l'enfance,
telle que... qui... qu'elle se lit le (indiquer ici la date qui précède celle
qui suit de six mois celle de la sanction de la présente loi).».
C'est la même logique, là. Ce qui est déjà
dans le régime actuel, selon le régime actuel, demeure là, et le reste sera
traité selon la nouvelle divulgation, avec le même caveat, c'est-à-dire la
protection. La pleine protection s'applique tout le temps.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des commentaires sur 61.1? Conséquemment, cet amendement est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons par l'étude de l'article 62.
Mme LeBel : 62. Les plaintes
visées à l'article 32 de la loi facilitant la divulgation d'actes
répréhensibles à l'égard des organismes publics et dont le traitement est
effectué au (indiquer ici la date qui précède de... celle qui suit de six mois
celle de...
Mme LeBel : ...la sanction de
la présente loi), par le Protecteur du citoyen ou par la Commission municipale
du Québec, demeurent traitées par l'un ou l'autre, selon le cas, conformément
aux trois premiers alinéas de cet article, aux articles de cette loi auxquels
il renvoie et à l'article 31 de la loi, tels qu'ils se lisent le (indiquer
ici la date qui précède celle qui suit de six mois celle de la sanction de la
présente loi).
«Au choix du plaignant, une telle plainte peut
également être traitée par le Protecteur du citoyen conformément à la Loi sur
la protection contre les représailles liées à la divulgation d'actes
répréhensibles (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente
loi ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur la
protection contre les représailles liées à la divulgation d'actes
répréhensibles). Le cas échéant, la Commission municipale du Québec transmet la
plainte au Protecteur du citoyen; elle est réputée portée à l'intérieur du
prévu... l'intérieur du délai prévu à l'article 5 de cette loi.»
Donc, cet article vise à permettre au
Protecteur du citoyen et à la Commission municipale du Québec de poursuivre le
traitement des plaintes de représailles en cours avant la date à laquelle...
Donc, on n'est plus dans la divulgation, on est dans les plaintes. Dans le
régime de transition, on dit : Les plaintes qui sont déjà en place, selon
le régime actuel, devant l'entité prévue dans le régime actuel, vont demeurer
là. Mais, comme on n'est plus en matière de divulgation, mais on est... en
matière de plainte, on donne quand même le choix au plaignant de se tourner
vers le Protecteur du citoyen s'il le désire, parce qu'on est un pas plus loin,
là. S'il y a une plainte, c'est parce qu'il y a eu une représaille, alléguée, à
tout le moins.
Le Président (M. Simard) : 62
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
63.
Mme LeBel : Toujours en
matière de plaintes.
Article 63 : «Les plaintes
visées à l'article 101.33 de la Loi sur les services de garde éducatifs à
l'enfance et dont le traitement est effectué ou... au (indiquer ici la date qui
précède celle qui suit de six mois celle de la sanction de la présente loi) par
le ministre de la Famille, demeurent traitées par ce dernier conformément aux
articles 101.31, 101.32, au premier alinéa de l'article 101.33 et à
l'article 101.34 de cette loi, tels qu'ils se lisent à cette date.
«Au choix du plaignant, une telle plainte
peut également être traitée par le Protecteur du citoyen également à la...
conformément à la Loi sur la protection contre les représailles liées à la
divulgation d'actes répréhensibles, auquel cas le ministre de la Famille
transmet la plainte au Protecteur du citoyen et elle est réputée portée à
l'intérieur du délai prévu à l'article 5 de cette loi.»
Commentaire identique, mais pour le régime
en... Famille, CPE, ministère de la Famille.
• (12 h 30) •
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Y aurait-il des remarques? Sans quoi l'article 63 est-il
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : 64.
Mme LeBel : Toujours en
matière de plaintes.
«64. Les plaintes de personnes salariées
qui croient avoir été victimes d'une pratique interdite en vertu de... du
paragraphe 11 du premier alinéa de l'article 122 de la Loi sur les
normes du travail, tel qu'il se lit le (indiquer ici la date qui précède celle
qui suit de six mois celle de la sanction de la présente loi), ou du paragraphe 5
du premier alinéa de l'article 20 de la Loi visant à assurer la protection
des stagiaires en milieu de travail en ce qu'il concerne ce paragraphe 11,
et dont le traitement est effectué, au (indiquer ici la date qui précède celle
qui suit de six mois celle de la sanction de la présente loi), par la
Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail,
demeurent traitées par celle-ci conformément à ces lois.»
Donc, ça vise à permettre à la... à la
CNESST de poursuivre le traitement des plaintes de pratique interdite visée à
l'article 11 de l'article 122 de la Loi sur les normes du travail, en
cours avant la date à laquelle le recours à l'encontre de cette pratique
interdite sera remplacé par celui prévu par la loi sur les protections contre
les représailles. Donc, c'est quand même une commission qui traite des plaintes
adéquatement. On lui laisse le traitement des plaintes en cours. Plus efficace
aussi pour le justiciable.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires sur l'article 64?
Mme Caron : Et on ne donne
pas le choix dans ce cas-ci...
Mme LeBel : Bien là, c'est
parce qu'on donnerait le choix de changer... ce n'est pas un tribunal, mais
changer d'instance. Ça devient...
Mme Caron : O.K.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques? L'article 64 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Article 65.
Mme LeBel : «65. Les affaires
pendantes devant le Tribunal administratif du travail le (indiquer ici la date
qui précède celle qui suit de six mois celle de la sanction de la présente loi)
relatives à une pratique interdite visée à l'article 11 du premier alinéa
de l'article 122 de la Loi sur les normes du travail, tel qu'il se lit le
(indiquer ici la date qui précède celle qui suit de six mois celle de la
sanction de la présente loi), ou au paragraphe cinq du premier alinéa de
l'article 20 de la Loi visant à assurer la protection des stagiaires en
milieu de travail en ce qu'il concerne ce paragraphe 11, sont continuées
par ce tribunal conformément à ces lois.»
Logique identique à l'article précédent.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur cet article? L'article 65 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Mme LeBel : Article...
Excusez.
Le Président (M. Simard) : Article 66.
Oui, je vous en prie, madame.
Mme LeBel : J'étais...
J'étais sur une lancée.
Le Président (M. Simard) : C'est
très bien.
Mme LeBel : Article 66 :
«L'article... L'article 16 de la Loi sur la protection contre les
représailles liées à la divulgation d'actes répréhensibles s'applique à une
affaire découlant d'une plainte visée à l'article 64 ou à une affaire
visée à l'article 65 de la présente loi.»
Donc, ça précise que les ordonnances qui
sont mentionnées à l'article 16 de la Loi sur la protection contre les
représailles liées à la divulgation d'actes répréhensibles peuvent être rendues
par le Tribunal administratif du travail dans le cadre des affaires relatives à
une plainte interdite...
12 h 30 (version non révisée)
Mme LeBel : ...premier alinéa
de l'article 122 de la loi, et il a à statuer»... Dans le fond, on fait
bénéficier des nouvelles protections pour les dossiers déjà en cours. Donc, les
nouveaux pouvoirs d'ordonnance vont s'appliquer aux affaires en cours. C'est
clair maintenant.
Le Président (M. Simard) : Alors,
des remarques sur 66? Cet article est-il adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
67.
Mme LeBel : «Jusqu'à ce que,
conformément à l'article 37 de la Loi sur l'administration publique, le Conseil
du trésor prenne une décision en vertu du deuxième alinéa de l'article 11 de la
Loi sur le protecteur du citoyen, édicté par l'article 47 de la présente loi,
les barèmes suivant lesquels sont rémunérés les fonctionnaires et employés du
Protecteur du citoyen, établis par le décret n° 327-2023, continuent de s'appliquer.»
Donc, ça vise à maintenir l'application
des barèmes de rémunération du personnel du Protecteur du citoyen, établis par
le gouvernement en vertu de l'habilitation prévue au premier alinéa de l'article
11 de la Loi sur protecteur du citoyen, malgré le remplacement de cette
habilitation par celle proposée. C'est une continuité, puis, pour le reste, on
va discuter.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Y aurait-il des remarques? M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Il y avait
trois petits points, là, «on va discuter».
Mme LeBel : Bien, ce que je
veux dire, c'est que, tu sais, ça dit : jusqu'à ce que le Conseil du
trésor prend une décision. Ça, ce seront des discussions qui seront à faire
avec les gens concernés. Ce qu'on essaie de faire ici, c'est simplement de dire :
malgré le changement qu'on a fait dans la loi la situation applique... actuelle
s'applique jusqu'à ce que la situation soit changée. Mais c'est toujours le
cas, là, elle s'applique jusqu'à tant que ce soit changé. On va, je ne dirais
pas, négocier, là, mais on va discuter pour la suite des choses. Mais il ne
fallait pas qu'il y ait un vide, là, il faut que les normes, les barèmes s'appliquent
pour la suite, même si on a fait une modification.
M. Marissal : Oui, je
comprends qu'il y a comme un droit acquis, puis, après ça, on verra.
Mme LeBel : Bien, on applique
les normes actuelles, malgré la modification. Mais le... c'est toujours changé
par décision du Conseil du trésor, éventuellement, là. Si on ne faisait pas ça,
il n'y aurait aucun barème qui s'appliquerait à eux. Je dirais ça de même.
M. Marissal : Parce qu'ils
sont dans une...
Mme LeBel : Oui. Tu sais, le
décret qui a été pris, là, a été pris en fonction d'une situation X.
M. Marissal : Et là on est Y.
Mme LeBel : On est Y.
M. Marissal : Ça fait qu'il
faut importer le décret.
Mme LeBel : Le X sur le Y,
puis, après ça, on verra ce qu'on fait avec le Y dans un nouveau décret
éventuel. Mais ça, ça fait l'objet de discussions, de réflexion, et c'est la
prérogative du Conseil du trésor, du gouvernement, et de la... qu'on prendra.
M. Marissal : O.K. Mais
mettons que moi, je travaille au Protecteur du citoyen, là, puis que je suis
soumis à ça. Je devrais-tu être inquiet?
Mme LeBel : Non. Non, c'est
juste... on fait juste maintenir vos conditions finalement, tant que vos
conditions ne sont pas changées.
M. Marissal : Là, c'est plus
le changement qui m'inquiète.
Mme LeBel : Oui, mais le
changement, c'est toujours ça, là. Je veux dire, il va y avoir des discussions,
on va voir ce qu'on fait. Je veux dire, c'est comme une négociation. C'est
comme si je disais, en matière de convention collective : Malgré les
changements que j'ai faits, la convention... mettons que la... la convention
collective qui visait une entité X, bien là, l'entité s'appelle Y maintenant.
Ça fait que votre convention continue à s'appliquer à vous jusqu'à la nouvelle
convention. Bien ça, c'est la même affaire, vos barèmes s'appliquent à vous
jusqu'aux nouveaux barèmes.
M. Marissal : Mais, dans ce
cas-ci, il ne s'agit pas d'une convention collective.
Mme LeBel : Non, mais...
M. Marissal : Il s'agit d'un
décret, qui vise un petit groupe de gens.
Mme LeBel : Oui, mais on ne changera
pas le décret du gouvernement ici. Le problème, c'est que le petit groupe
change de qualification, et le décret est précis sur X. Mais c'est le même
groupe. Ça fait que là, on a deux choix : on ne l'adopte pas, et il n'y a
plus de barèmes, puis il n'y a plus rien pour eux, ou on l'adopte, et, après
ça, on laisse le travail habituel se faire et on verra comment le nouveau
décret affectera leurs nouvelles conditions de travail. Puis quand je dis ça,
ce n'est pas une menace de rien, mais je ne négocierai pas ici des conditions
qui vont s'appliquer au Protecteur du citoyen, éventuellement, là. Mais il faut
avoir la transition.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Y a-t-il d'autres commentaires sur 67?
M. Marissal : Oui. C'est
parce que je vous voyais gesticuler. Y a-tu un problème avec le micro, là?
Le Président (M. Simard) : Non,
c'est parce que je faisais signe à une collègue...
Mme LeBel : Oui, on était...
Oui, on pensait que c'était pour nous. Désolée.
Le Président (M. Simard) : ...pour
qu'elle puisse me remplacer quelques instants.
M. Marissal : Ah!
excusez-moi...
Le Président (M. Simard) : Vous
voyez, c'était très discret, comme vous avez remarqué.
Mme LeBel : Ça se voulait
discret. C'est raté.
M. Marissal : Non, mais,
enfin, je ne suis pas sur le fond, je suis sur la forme. On apprend qu'ils
étaient comme hors convention collective, dans un régime particulier. Puis je
comprends qu'on ne va pas écrire, dans un article de loi, que ces gens-là
devraient s'attendre à avoir une diminution de salaire, là?
Mme LeBel : Non, non, non,
pas du tout. C'est plutôt le contraire, c'est plutôt le contraire.
M. Marissal : Je pense qu'on
dit que, pour le moment, vous gardez ce que vous avez, puis, après, on reverra,
selon le prochain...
Mme LeBel : C'est qu'on s'assure,
présentement, que malgré les modifications qu'on vient de faire, il y a un
statu quo pour eux. Mais c'est comme... ils sont habitués à ça, le Protecteur
du citoyen. Je veux dire, ce n'est pas la signature d'une convention collective
qui établit leurs barèmes. C'est une décision du Conseil du trésor. Mais cette
décision-là est prise suite à un processus de discussion avec les parties
concernées, là. C'est juste un régime différent.
Mais là, présentement, c'est comme si je
disais : Bien, malgré les modifications que je viens de faire... Je ne
veux pas le dire de cette façon-là, mais, mettons, Santé Québec, là — c'est
un bel exemple — malgré le fait que le ministère de la Santé, avec
ses employés, a fait une convention collective, si vous êtes maintenant dans
le...
Mme LeBel : ...Québec, la
convention collective est transférée là jusqu'à la... jusqu'à la nouvelle
convention. Traduisez-le un petit peu comme ça.
M. Marissal : C'est bon.
Mme LeBel : C'est imparfait
comme exemple, mais ça illustre un peu la logique derrière ça.
M. Marissal : Ça va.
La Présidente (Mme Mallette) : Il
y a la députée de La Pinière qui avait encore quelques commentaires.
Mme Caron : Oui, bien, si je
comprends bien, le projet de loi ne va pas déclencher de nouvelles...
Mme LeBel : Non.
Mme Caron : C'est juste au
moment... au moment déjà prévu...
Mme LeBel : Du processus
ordinaire.
Mme Caron : C'est ça, le
processus ordinaire. À ce moment-là, bien, il y aura des discussions, des
décisions, mais entre-temps, on maintient... on maintient le barème et...
Mme LeBel : Oui, parce que
le décret, là, qui est mentionné dans l'article 67, vous voyez, il est
très précis, avec des indicatifs puis des... une numérologie très précise qui,
présentement, si on n'agit pas dans 67, ne s'appliquent plus au Protecteur du
citoyen. Donc, à toutes fins pratiques, ils n'ont... ils n'ont pas de
conditions de travail. Donc, ça s'assure de maintenir, de faire en sorte que...
de traduire le... ça, puis de dire : Bien, maintenant, malgré le chiffre
et le nom, et le... et ce que le décret vise, il continue de s'appliquer malgré
le changement. Dans le fond, ce que ça dit : Le décret actuel continue de
s'appliquer malgré le changement, jusqu'à un nouveau décret, comme la procédure
habituelle le veut.
Mme Caron : Parfait.
La Présidente (Mme Mallette) : Est-ce
que nous avons d'autres commentaires pour l'article 67? Est-ce que
l'article 67 est adopté?
Mme LeBel : Adopté.
La Présidente (Mme Mallette) : Je
pense que nous allons introduire un nouvel article, un nouvel amendement
introduisant l'article 67.1. Est-ce que vous pouvez procéder à la lecture,
Mme la ministre?
Mme LeBel : Merci, Mme la
Présidente. Donc, 67.1 :
Insérer, après l'article 67 du projet
de loi, le suivant :
«67.1. Les renseignements visés au
paragraphe sept et huit du premier alinéa de l'article 17 de la Loi
facilitant la divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes
publics, tel qu'il se lit le (indiquer ici la date qui précède celle qui suit
de six mois celle de la sanction de la présente loi) et concernant des plaintes
ultérieures à celles mentionnées au dernier rapport d'activité du Protecteur du
citoyen doivent être mentionnées dans son prochain rapport d'activité.»
Donc, ça a pour objet de préserver la
publication par le Protecteur du citoyen des renseignements relatifs aux
plaintes de représailles reçues dans le cadre de la loi facilitant la
divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes publics, malgré
l'abrogation des dispositions relatives à l'application... la publication de
ces renseignements-là. Cette abrogation-là est donc due à l'édiction, là, de la
nouvelle loi sur la protection contre les représailles qui est liée à la
divulgation des actes répréhensibles, puis qui contient des nouvelles
dispositions relatives à la publication des renseignements. Donc, c'est
similaire à ce que prévoient les articles 68 et 69 du projet de loi, qui
concernent respectivement les renseignements relatifs aux responsables du suivi
des divulgations et les renseignements qui concernent les plaintes de
représailles reçues par la commission municipale. C'est de la transition, pour
ne pas échapper.
• (12 h 40) •
Le Président (M. Simard) : Alors,
des commentaires à cet égard? L'amendement introduisant l'article 67.1
est-il adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous en sommes donc rendus à l'étude de l'article 68.
Mme LeBel : Oui. Donc :
«Les renseignements visés à l'article 25 de la Loi facilitant la
divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes publics, tel qu'il
se lit le (indiquer ici la date qui précède celle qui suit de six mois celle de
la sanction de la présente loi) et concernant des divulgations et des communications
ultérieures à celles indiquées au dernier rapport annuel d'un organisme public
visé à cet article, doivent être indiquées au prochain rapport annuel de cet
organisme public.
«À cette fin, le paragraphe g du
paragraphe trois de l'article deux du Règlement sur les renseignements que doit
contenir le rapport annuel d'un centre de services scolaire ou d'un conseil
d'établissement, tel qu'il se lit le (indiquer ici la date qui précède celle
qui suit de six mois celle de la sanction de la présente loi), continue de
s'appliquer.
«Lorsqu'un organisme public ne produit pas
de rapport annuel, il utilise un autre moyen qu'il estime approprié pour rendre
ces renseignements publics.»
Donc, le premier alinéa de l'article a
pour objet de préserver la divulgation par les organismes publics tenus d'avoir
un responsable de suivi des renseignements... donc des renseignements, malgré
l'abrogation des dispositions relatives à cette publication de tel
renseignement qui est due à la suppression de leur rôle. Donc, on maintient,
pour ne pas perdre ces renseignements, pour... là où ça s'applique.
Deuxième alinéa, cet article précise que
les dispositions du règlement sur les renseignements que doit contenir le
rapport annuel... mais relatives à cette fin, continuent de s'appliquer pour
cette fin. Donc, c'est de la transition.
Et le troisième alinéa, cet article
précise qu'un organisme public qui n'a pas de rapport doit trouver un autre
moyen pour publier ces renseignements-là. C'est vraiment la transition,
jusqu'au moment où ça soit dévolu complètement au protecteur du citoyen, quand
il fera l'ensemble, disons, de l'oeuvre.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur 68? Sans quoi, cet article est-il adopté?
Mme LeBel : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Mme LeBel : Donc, 69 est de
la même nature que 68 : «Les renseignements au deuxième alinéa de
l'article 100.1 de la Loi sur la commission municipale, tel qu'il se lit
le (indiquer ici la date qui précède celle qui suit de six mois celle de la
sanction de la présente loi) et concernant des plaintes ultérieures à celles
mentionnées au dernier rapport annuel de la Commission municipale du Québec,
doivent être mentionnées dans son prochain... dans son prochain rapport annuel.
Encore une fois, c'est pour ne pas échapper d'information dans la transition...
Le Président (M. Simard) : ...Très
bien. Des remarques sur cet article? Celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et, à ce stade-ci, vous avez un amendement introduisant l'article 69.1.
Mme LeBel : Oui. 69.1 :
Insérer, après l'article 69 du projet de loi, le suivant :
«69.1. Les renseignements visés à
l'article 101.30 De la Loi sur les services de garde éducatifs à l'enfance,
tel qu'il se lit le (indiquer ici la date qui précède celle qui suit de six
mois celle de la sanction de la présente loi), et concernant des divulgations
ultérieures à celles mentionnées au dernier rapport annuel de la gestion du
ministre de la Famille doivent être mentionnées à son prochain rapport annuel
de gestion.»
Bon. Bien, naturellement, c'est la même
chose que ce qu'on vient de faire aux articles précédents. Cet article
n'existait pas à l'origine parce qu'à l'origine on ne transférait pas la
responsabilité au Protecteur du citoyen. Maintenant que c'est fait et qu'on a
décidé que les plaintes en cours seraient quand même maintenues... que les
divulgations, pardon, et non pas les plaintes, divulgations, on doit quand même
ne pas échapper de renseignements, ils seront publiés de cette façon. Même
chose que 68, 69 et même l'article précédent.
Le Président (M. Simard) : Cet
amendement est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Nous
procédons maintenant à l'étude de l'article 70, pour lequel, Mme la
ministre, vous aurez un amendement.
Mme LeBel : En effet, M. le
Président. Donc, Article 70 : Les dispositions de la présente loi
entrent en vigueur le (indiquer ici la date qui suit de six mois celle de la
sanction de la présente loi), à l'exception :
°1 de celles de l'article 1 en ce qu'il
édicte le paragraphe 2° du troisième alinéa de l'article 17 de la Loi sur
la protection contre les représailles liées à la divulgation d'actes
répréhensibles et de l'article 12, qui entrent en vigueur à la date de
l'entrée en vigueur de l'article 1000 de la Loi visant à rendre le système
de santé et des services sociaux plus efficace;
2° de celles des articles 6 et 7, de
l'article 37 en ce qu'il édicte l'article 31 de la Loi facilitant la
divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes publics, du
sous-paragraphe b du paragraphe 1° et du paragraphe 2° de l'article 47 et
des articles 51 et 67, qui entrent en vigueur le (indiquer ici la date de la
sanction de la présente loi).
Donc, ça propose des dates d'entrée en
vigueur différenciée en fonction de certains articles, le principe général
étant de six mois... six mois suivant la sanction de la présente loi.
Et, entre autres, on a l'exception qui
réfère à Santé Québec. Vous aurez reconnu l'article 1000, chers collègues,
dont l'entrée en vigueur est prévue en concordance avec celle des dispositions
pertinentes de la loi. Donc, on va suivre l'entrée en vigueur du...
l'accessoire suit donc le principal dans ce cas-ci. Et celles des pouvoirs qui
donnent au... Et celles qui donnent des pouvoirs au Conseil du trésor, au
président du Conseil du trésor en matière d'éthique et d'intégrité.
Je vais quand même déposer l'amendement.
Merci, M. le Président. Donc : Remplacer le paragraphe 1° de l'article 70
du projet de loi par le graphe suivant :
«1° de celles de l'article 1 en ce
qu'il édicte le paragraphe 2° du troisième alinéa de l'article 17 de la
Loi sur la protection contre les représailles liées à la divulgation d'actes
répréhensibles de l'article 12, qui entrent en vigueur à des dates plus
tardives, des dates suivantes :
«celle de l'entrée en vigueur de
l'article 1000 de la Loi visant à rendre le système de santé et de
services sociaux plus efficace;
«b) le (indiquer ici la date qui suit de
six mois celle de la sanction de la présente loi);».
Donc : Cet amendement a pour objet
d'assurer que les dispositions relatives à Santé Québec que prévoit la projet
de loi concernant le rôle de responsable à la gestion à l'éthique et
l'intégrité et les recommandations en matière de représailles ne puissent
entrer en vigueur avant les autres dispositions du projet de loi concernant ces
sujets. Donc, on a refait l'ajustement nécessaire.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, d'abord, sur l'amendement. Celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
On revient à 70 tel qu'amendé. Des remarques? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : 70
tel qu'amendé est adopté.
Alors, nous en sommes maintenant rendus à
la fin de l'étude détaillée. Il me faut vous poser les questions
traditionnelles suivantes. Est-ce que les intitulés de parties du projet de loi
sont adoptés?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Est-ce que le titre du projet de loi est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Maintenant, je vous propose que la commission recommande la renumérotation du
projet de loi amendé. Cette motion est-elle adoptée?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Enfin, je propose que la commission adopte une motion d'ajustement des
références. Cette motion est-elle adoptée?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous en sommes maintenant rendus à l'étape
des remarques finales. Je cède la parole sans plus attendre au député de
Rosemont qui dispose d'un maximum de 20 minutes.
M. Marissal : Oui, pas de
pression, hein? Non, non, mais je ne vous ferai pas le coup, là. Je pense qu'on
a avancé. C'est un bon projet de loi. Je l'ai dit en entrée de jeu la semaine
dernière ou il y a deux semaines, je ne me souviens plus, là, qu'on aurait
souhaité aller plus loin dans...
M. Marissal : ...certains
chapitres, dans certains secteurs, mais on ne cherchera pas dans la soupe, là.
Il y a... Il y a des améliorations valables, très valables dans le projet de
loi qui nous a été présenté. On va souhaiter maintenant une mise en application
harmonieuse puis, je l'ai dit, je le redis, tout ce qui facilitera le travail
ou la tâche des lanceurs d'alerte. Parce que c'est des gens courageux qui,
parfois, sont soumis à des grosses pressions, puis ils travaillent pour le bien
commun, alors tout ce qu'on aura fait ou fera pour améliorer leurs
divulgations, ce sera... ce sera bienvenu.
Rapidement, là, un mot pour remercier les
équipes de la présidente du Conseil du trésor, qui font toujours un très bon
travail. C'est toujours agréable aussi de pouvoir échanger avec ces gens-là,
qui parlent parfois un langage que je ne maîtrise pas toujours, même après six
ans, mais j'apprends tous les jours. J'apprends tous les jours un peu puis je
vous remercie pour l'excellent travail. Je vous remercie de... du temps que
vous mettez à l'amélioration continue de... des lois au Québec. C'est
important, ce que vous faites. Merci, M. le Président. Merci à votre équipe
aussi, toujours aussi efficace et productive. Merci à la ministre pour sa façon
toujours aussi constructive de travailler. Il y avait longtemps que je n'avais
pas renoué avec le travail de ministre, parce que j'avais été pris dans un
petit projet de loi, le projet de loi 15 en santé, qui m'avait un petit
peu occupé pendant plusieurs mois, mais j'apprécie la façon dont on travaille
ici. Merci aux collègues aussi. J'espère que je n'ai oublié personne. Alors,
voici pour moi. Merci.
Le Président (M. Simard) : Merci
à vous, cher collègue de Rosemont. Mme la députée de La Pinière.
• (12 h 50) •
Mme Caron : Merci beaucoup,
M. le Président. Alors, je vais simplement réitérer les mêmes remerciements et
appréciations du travail avec la ministre, même si je suis arrivée sur le tard
dans ce... dans ce projet de loi. Alors, je tiens à dire aussi que les lanceurs
d'alerte font vraiment partie intégrante des remparts de la démocratie dans
notre société. Ils prennent des risques, et c'est... c'est... et c'est important
de les protéger, de les protéger contre les représailles. Alors, le... j'ose
espérer que ce nouveau processus va vraiment les satisfaire, satisfaire tout le
monde, et bien... bien fonctionner.
La loi initiale qui facilitait la
divulgation des actes répréhensibles dans les organismes publics avait été mise
en œuvre par le gouvernement libéral de l'époque, avec un mandat de réviser le
processus après trois ans. Et puis, dans son rapport final, le Protecteur du
citoyen constate toutefois que la... cette loi est peu connue par les employés
de l'État puis que l'accessibilité aux recours est faible. Donc, j'ose espérer
que la création des nouveaux postes va permettre de... vraiment aux gens
d'être... d'être informés et puis de pouvoir avoir recours, donc, au nouveau
processus sans crainte de représailles et puis savoir que ça existe vraiment.
Alors, aussi, bien, c'est sûr que,
comme... quand on donne des nouveaux... des nouveaux pouvoirs, que ce soit au
Protecteur du Citoyen ou à d'autres, il faut s'assurer qu'ils vont pouvoir
avoir les ressources nécessaires. Dans les consultations, le Protecteur a quand
même dit qu'il n'y avait pas de difficulté habituellement à avoir les
ressources dont il a... dont il a besoin. Alors, le passé étant, je l'espère,
garant de l'avenir, il devrait avoir les ressources nécessaires pour pouvoir
s'acquitter de ses fonctions.
J'ajouterais aussi que durant les
consultations, les syndicats qui étaient intervenu en commission et qui avaient
déposé des mémoires avaient demandé de... que leur rôle soit codifié pour
pouvoir agir comme représentants, comme intermédiaires pour leurs membres
lanceurs d'alerte. Alors, ça a été... ça a été pris en considération.
Et je vais donc m'arrêter là-dessus et
puis espérer que ça fonctionne bien.
Le Président (M. Simard) : Merci
à vous, chère collègue. À ce stade-ci, d'autres députés souhaiteraient-ils
intervenir? Sans quoi, je cède la parole à Mme la ministre.
Mme LeBel : Bien, merci, M.
le Président. Je vais commencer par ce qui est, quant à moi, l'essentiel et
primordial, c'est de remercier tout le monde. Je voudrais remercier vous et
votre équipe de la commission, mes collègues de la... de la banquette
gouvernementale,l qui ont fait preuve de patience dans ce dossier-là, en m'accompagnant,
naturellement, mes collègues de l'opposition, c'est toujours un plaisir d'avoir
l'occasion de participer à... de façon constructive à un projet de loi qui fait
consensus sur ses principes... le principe, et naturellement, remercier toutes
les équipes que vous avez remerciées. Je vous... Je vous remercie de l'avoir
fait parce que c'est important de le souligner. Même quand on adhère à des
principes et qu'on adhère à une direction qu'on veut donner dans un projet de
loi, un sens qu'on veut donner à notre société, des fois, de passer de l'acte
à... du principe au geste, ça peut être plus complexe qu'on le pense. Donc, ce
sont des gens qui travaillent extrêmement fort, et à l'instar des acrobates ou
des olympiens, quand ça a l'air facile, c'est parce qu'ils sont des experts
dans leur domaine. Et souvent, quand on a le projet de loi ici, qu'on a des
discussions qui sont claires, qui sont bien...
Mme LeBel : ...bien
structurées, bien, ça a l'air simple. Mais de... d'en arriver à un projet de loi
aussi complexe dans sa mise en œuvre, bien qu'il soit simple dans ses
principes, ça prend des experts, des gens qui sont... Et je me sens toujours
bien appuyée puis merci de les avoir remerciés. Je ne les nommerai pas à
nouveau, ce sont les mêmes qui étaient en début de commission, que j'ai nommés,
abondamment.
Maintenant, je veux juste aller peut-être
à plus haut niveau. Je pense qu'on partage tous la préoccupation d'avoir des
organismes publics qui sont sains, en qui les gens ont confiance. Malheureusement,
si on vivait dans un monde parfait, une loi sur la divulgation, on n'aurait pas
besoin de lanceurs d'alerte et on n'aurait pas besoin de les protéger contre
les représailles. Donc, il est important pour moi de lancer un message très
fort : Le gouvernement du Québec ne veut pas avoir d'actes répréhensibles
et veut favoriser... bon, naturellement, on préférerait ne pas en avoir, on va
y aller par l'éducation, la prévention, mais le cas échéant, veut favoriser un
environnement où les gens se sentent à l'aise de divulguer. Et naturellement,
c'est ce qu'on voulait faire avec cette loi-ci. Donc, l'amélioration du régime
actuel était... était pour permettre de rehausser la confiance et de permettre
aux gens de divulguer.
J'ai eu l'occasion de le dire pendant
la... pendant la... l'étude article par article, je pense que ce n'est pas un
désaveu de... du régime qui avait été mis en place. Des gens ont choisi de
divulguer à l'intérieur des organisations, des gens nous ont dit que c'était
même approprié de permettre de le faire, mais le choix qu'on a fait pour lancer
un signal fort de confiance, c'est de transférer ce processus-là au protecteur
du citoyen. Encore une fois, malheureusement, si on vivait dans un monde
parfait, on n'aurait pas besoin de protection contre les représailles. Mais la
vie étant ce qu'elle est, il fallait aussi choisir de renforcer le principe de
protection et d'augmenter l'éventail des réparations possibles. C'est ce qu'on
a fait par ce projet de loi là. Et, au-delà de... du fait de refaire cette
mécanique-là et de... et de... et de retravailler sur l'univers actuellement
présent, je pense que ce qui est important de retenir, c'est le message phare
de la confiance en nos organismes publics qu'on veut lancer et la confiance au
régime de divulgation, quand, malheureusement, c'est nécessaire de le faire.
Le Président (M. Simard) : Alors,
à mon tour de remercier le personnel de l'Assemblée nationale et en particulier
la secrétaire de ma commission avec qui j'ai l'honneur de travailler. Ceci
étant dit, merci à tous pour votre précieuse collaboration.
Et, notre commission ayant accompli son
mandat, j'ajourne nos travaux au 28 mai. Ne partez pas, donc, trop loin!
(Fin de la séance à 12 h 55)