(Onze heures une minute)
Le
Président (M. Simard) : ...je constate que nous avons quorum. Nous pouvons
donc entreprendre nos travaux.
Comme vous le savez, notre commission est réunie
afin de procéder à l'étude détaillée du projet de loi n° 9, Loi modifiant
principalement certaines lois instituant des régimes de retraite du secteur
public.
M. le secrétaire, bienvenue parmi nous.
Le Secrétaire : Merci.
Le Président (M. Simard) : Heureux
de vous retrouver. Est-ce qu'il y a des remplacements ce matin?
Le Secrétaire : Oui, M. le
Président. Mme Abou-Khalil (Fabre) est remplacée par M. Bernard (Rouyn-Noranda—Témiscamingue);
M. Montigny (René-Lévesque) est remplacé par M. Thouin (Rousseau); et
M. Bouazzi (Maurice-Richard) est remplacé par M. Grandmont
(Taschereau).
Remarques préliminaires
Le Président (M. Simard) : Merci
beaucoup. Alors, comme le veut notre tradition, comme le veulent nos règles,
nous allons d'abord débuter par les remarques préliminaires. Et, pour ce faire,
je cède la parole à la ministre de l'Administration publique. Madame, à vous
l'honneur.
Mme Sonia LeBel
Mme LeBel : Bien, merci, M. le
Président. Ça va me permettre de souhaiter la bienvenue à tout le monde, tous
ceux qui sont présents, à tous mes collègues, et particulièrement à mon
collègue de Marguerite-Bourgeoys, avec qui c'est la première fois que j'aurai
le plaisir de faire une étude de projet de loi. Alors, bienvenue. On devrait
avoir beaucoup de plaisir avec ce dossier.
Naturellement, je veux en profiter pour
présenter les gens qui m'accompagnent. On a eu l'occasion de le dire pendant
les consultations, c'est un projet de loi qui est hautement important mais
également hautement technique. On parle des régimes de retraite et de
différentes modifications, six blocs de modifications, d'ailleurs, qui
découlent, pour la plupart, sinon l'entièreté, d'une entente qui a eu lieu avec
les gens qui sont dans les comités de retraite. Ce sont des comités qui sont
paritaires, où le gouvernement est, certes, représenté, mais il y a aussi tous
les gens, tous les retraités, tous les
groupes qui sont partie aux régimes de retraite particuliers qui sont
représentés, ou qui découlent d'ajustements qui doivent être faits dans
la loi actuelle eu égard à la loi sur le revenu, à titre d'exemple, pour les
biens non réclamés.
Alors, j'en profite pour vous présenter
particulièrement les gens qui m'accompagnent, parce que je suis convaincue, M.
le Président, qu'on aura besoin, dans des questions peut-être plus pointues de
compréhension, de leur éclairage fort important. Et je ne voudrais pas, moi,
par mes remarques, induire, dans des dossiers qui sont si précis, les gens en erreur, les gens qui nous écoutent et
qui sont fort intéressés par ce qui va arriver, l'impact qui aura lieu
dans leurs régimes de retraite respectifs. Donc, il y a avec moi Alexandre Hubert,
qui est secrétaire associé aux ressources humaines gouvernementales, également,
M. Benoit Dufresne, qui est le directeur des analyses actuarielles, des
assurances et des régimes collectifs, Isabelle Garneau, conseillère, Direction
des analyses actuarielles, des assurances et
des régimes collectifs, Jade Girard, qui est actuaire également, Direction des
analyses actuarielles, des assurances et des régimes collectifs, enfin,
un avocat pour m'appuyer, Me Ugo Chaillez, avocat, Direction des affaires
juridiques, une autre,
Me Marie-Christine Fournier, avocate, Direction des affaires juridiques — je
me sens moins seule parmi tous ces actuaires comme... avec... entourée
de ces gens-là — Sonia
Potvin et Alain Jacob, de Retraite Québec, qui pourront certainement nous éclairer sur certains sujets si le besoin s'en fait
sentir et, naturellement, toujours avec le consentement des collègues,
M. le Président, et, avec moi, Emilie Vallée, là, qui est ma conseillère
politique, là, qui m'assiste dans ces dossiers-là.
Naturellement, j'en profite toujours pour
remercier les groupes qui sont venus nous voir, la CFPQ et le RACAR, pour nous
faire leurs commentaires, mais particulièrement sur les dossiers qui découlent
de l'entente.
On a eu aussi
des mémoires, il faut le souligner, parce que, même si les gens ne viennent pas
en consultations, on prend
connaissance de tous les mémoires et on tient une note de tous les
commentaires, M. le Président. Donc, il y a un mémoire qui a été déposé par l'AREQ (CSQ), et je veux les rassurer, bien
qu'ils ne se soient pas présentés pour diverses raisons en commission
parlementaire, on a pris connaissance de leurs commentaires avec beaucoup
d'intérêt.
Donc, on a des...
deux enjeux, entre autres, qui ont été soulevés, auxquels on pourra... auxquels
on pourra s'adresser, discuter. On les a
analysés et on aura des commentaires et/ou des solutions à y apporter,
probablement avec mes collègues. Mais je pense que ce devrait être, en principe, un projet
de loi qui puisse fonctionner le plus rondement possible, compte tenu, comme je l'ai mentionné, qu'il découle d'une
entente qui a été prise et d'un... donc, d'un contrat qui a été signé
par rapport à ça et qu'on... si la mise en oeuvre était... est nécessaire au
niveau législatif.
Donc, comme je
commence à mâcher mes mots, c'est le temps que j'arrête, et je vous remercie,
et qu'on puisse aller de l'avant pour procéder à l'étude détaillée. Merci, M.
le Président.
Le Président (M.
Simard) : Merci à vous, Mme la ministre. M. le député de Marguerite-Bourgeoys.
Non? Vous disposez... Non? Très bien.
Alors, comme notre
collègue de Taschereau n'est pas encore parmi nous, nous allons passer à
l'étape des motions préliminaires. Y aurait-il une motion préliminaire que
quelqu'un souhaite déposer?
Étude détaillée
Sans quoi nous allons
immédiatement procéder à l'étude du projet de loi article par article. Et j'aurais
besoin, pour ce faire, de votre consentement afin que nous puissions procéder à
l'étude de ce projet de loi par blocs, selon la feuille de bingo qui a été
distribuée préalablement. Il y a consentement? Consentement.
Alors, Mme la
ministre, la parole vous appartient. Et, si je suis bien votre nomenclature,
nous allons débuter par l'étude de l'article 19.
Mme LeBel : Oui.
Et, pour fins de compréhension, simplement pour que tout le monde comprenne
bien, il s'agit du bloc qui fait référence à
toutes les modifications qu'on doit faire sur l'entente par rapport aux crédits
de rente RCR, et l'article central, si on veut, à ces modifications-là
est l'article 19.
Donc,
article 19 sur la Loi modifiant principalement certaines lois instituant
des régimes de retraite du secteur public, au sixième alinéa de
l'article 19 du projet de loi :
1°
remplacer «au montant de 208 384 000 $ ajusté par Retraite Québec en fonction» par «à la somme de 252 884 000 $
ajusté par Retraite Québec en fonction de la somme»;
2° insérer, à la
fin...
Une voix :
...
Mme LeBel :
Ah! je suis en train de lire l'amendement. Désolée. Ça ne va pas bien, mon
affaire. O.K. On reprend, si vous permettez.
Le Président (M.
Simard) : ...du projet de loi.
Mme LeBel : Coup
de théâtre.
Le Président (M.
Simard) : Mme la ministre, à vous la parole.
Mme LeBel : Article 19. Je reprends. Il est beaucoup plus
substantiel, alors je reprends mon souffle également.
Une voix :
...
Mme LeBel :
Oui, voilà. Soyez patients.
Les crédits de rente
obtenus en vertu des articles 101 et 158 de la Loi sur le régime de
retraite du personnel employé du
gouvernement et des organismes publics, visés par l'évaluation actuarielle du
RREGOP au 31 décembre 2018 à l'égard des crédits de rente acquis à
la suite de transferts de régimes complémentaires de retraite, sont augmentés
en utilisant une partie du surplus actuariel afférent à ces crédits de rente,
selon les conditions et modalités déterminées par le comité de retraite visé à
l'article 163 de cette loi, après consultation du comité de retraite visé
à l'article 196.2 de la Loi sur le régime de retraite du personnel
d'encadrement.
Le comité de retraite
visé à l'article 163 de la Loi sur le régime de retraite du personnel
employé du gouvernement et des organismes publics, après consultation du comité
de retraite visé à l'article 196.2 de la Loi sur le régime de retraite du
personnel d'encadrement, peut également utiliser une partie du surplus
actuariel afférent à ces crédits de rente
pour prévoir des dispositions particulières pouvant différer de celles prévues
aux articles 91, 92 et 107 de la
Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des
organismes publics et verser des sommes à des personnes qui ont obtenu
ces crédits de rente, selon les conditions et modalités qu'il détermine.
Les conditions et
modalités déterminées en application des premier et deuxième alinéas prennent
effet le 1er janvier 2021, peuvent varier en fonction de la nature des
crédits de rente et du régime complémentaire de retraite en vertu duquel ils
ont été obtenus et sont publiées sur le site Internet de Retraite Québec.
Les
sommes dues en application du présent article sont prises sur le fonds des
cotisations des personnes employées du Régime de retraite du personnel
employé du gouvernement et des organismes publics à la Caisse de dépôt et
placement du Québec.
Aux fins de
l'article 151 de la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du
gouvernement et des organismes publics, les sommes dues en application du
présent article deviennent exigibles à la date de la résolution du comité
déterminant les conditions et modalités de l'augmentation.
Aux
fins des premier et deuxième alinéas, le surplus actuariel afférent aux crédits
de rente correspond au montant de 208 384 000 $ ajusté par
Retraite Québec en fonction des gains et des pertes actuariels liés au
rendement des fonds qui ont été transférés aux fins de ces crédits de rente
après le 31 décembre 2020, mais avant le (indiquer ici la date de la
sanction de la présente loi).
• (11 h 10) •
L'article 19, M.
le Président, du projet de loi vise, donc, à régir l'augmentation des crédits
de rente RCR en prévoyant que c'est le
Comité de retraite du RREGOP qui détermine les conditions et modalités de cette
augmentation. Cette modification est faite en lien avec l'article 4 du
projet de loi, lequel abroge l'article 107.1 de la Loi sur le RREGOP et
qui confiait au gouvernement cette même responsabilité.
Il
est divisé en plusieurs alinéas. Si vous me permettez, peut-être, une
explication, là, à plus haut niveau, dans le premier alinéa, on parle de la mécanique qui va régir, là,
l'augmentation... la mécanique de l'augmentation des crédits de rente
RCR, qui est par le comité de retraite.
Dans le deuxième
alinéa, outre le mécanisme d'augmentation des crédits de rente, on est... on
propose que le comité de retraite puisse utiliser une partie du surplus
actuariel qui appartient aux participants pour prévoir des dispositions
particulières.
Dans
le troisième alinéa, ce qu'on fait, c'est qu'on vient dire que les pouvoirs
exercés par le comité de retraite prennent effet au 1er janvier
2021.
Et, dans le quatrième
alinéa, on prévoit que les sommes nécessaires au paiement de l'augmentation des
crédits de rente RCR sont prises sur le fonds des cotisations des personnes
employées du RREGOP.
Dans le cinquième
alinéa, ce qu'on fait, c'est qu'on parle des intérêts qui vont être courus...
qui vont être dus à partir du... 61e journée.
Et,
dans le sixième alinéa, bien, on vient déterminer le montant des surplus
dont... auxquels on fait référence, là.
Donc, ça donne un peu
la structure de l'article, qui a l'air volumineux, mais chaque alinéa ayant une
fonction particulière. Et je suis prête à répondre aux questions de mes
collègues.
Le Président (M.
Simard) : Merci. M. le député de Marguerite-Bourgeoys.
M.
Beauchemin : Merci, M. le Président. Peut-être, pour le bénéfice des
gens que... qui nous écoutent, aussi nombreux
peuvent-ils être, j'aimerais ça, quand même, essayer de peut-être avoir une
définition plus simple, qu'est-ce que c'est, vraiment, là, le RCR, parce
qu'on le mentionne souvent, juste pour que ce soit plus simple, là, pour que
tout le monde puisse comprendre.
Mme LeBel : Bien,
je... Si... À ce moment-ci, si le président et la commission le permettent, je
vais passer la parole à des gens qui vont être plus à même de le définir
correctement, là, pour s'assurer que la compréhension de tous, elle est bien...
elle est à la bonne place.
Le Président (M.
Simard) : Très bien. Consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Simard) : Consentement.
Alors, madame, bienvenue parmi nous. Pour les fins de nos travaux,
auriez-vous d'abord l'amabilité de vous présenter, s'il vous plaît?
Mme Garneau
(Isabelle) : Oui. Isabelle Garneau, conseillère en régimes collectifs
au Secrétariat du Conseil du trésor.
Le Président (M.
Simard) : Nous vous écoutons, madame.
Mme Garneau (Isabelle) : Oui. Donc, les crédits de
rente RCR font référence à des régimes complémentaires de retraite.
Avant que le RREGOP entre en vigueur en 1973, il y a, par exemple, des hôpitaux
et des écoles qui offraient des régimes de
retraite à leurs employés. Quand le RREGOP est arrivé, les nouveaux employés
ont commencé à participer au RREGOP,
mais ceux qui étaient déjà dans un régime de retraite ont eu la possibilité de
transférer, et, quand ils ont
transféré au RREGOP... ce qui leur a donné... Le bénéfice, c'est un crédit de
rente, qui est une façon particulière de calculer, de reconnaître des
années de service. Puis après ça ils ont continué leur participation au RREGOP.
Donc, c'est vraiment associé aux bénéfices qu'ils ont fait transférer de leur
régime antérieur.
M. Beauchemin :
O.K. Merci. O.K. Puis en fait ma
question, c'est que, maintenant... Par rapport à ça, pourquoi faire ce
changement-là maintenant?
Mme LeBel : Peut-être qu'on peut plus en... Vous avez discuté,
j'imagine, au comité de retraite, donc, peut-être demander à
Me Fournier de pouvoir répondre, là, avec le consentement de tout le monde.
Des voix :
...
Mme Garneau (Isabelle) : Bien,
ce qu'on fait avec l'article 19, c'est qu'on vient confier au comité de
retraite le pouvoir de verser les bonifications. Donc, il y a des surplus dans
la caisse des crédits de rente RCR. Donc, pour les redistribuer, c'est le comité de retraite, maintenant, qui va déterminer
de quelle façon ça va être redistribué. Actuellement, dans la loi, c'est
le gouvernement qui a ce pouvoir-là. On a discuté avec les syndicats. On est
venus à une entente que, désormais, ça va être le comité de retraite qui va
avoir le pouvoir de distribuer les surplus.
M.
Beauchemin : O.K. Donc, c'était d'un commun accord.
Mme Garneau
(Isabelle) : Oui.
M.
Beauchemin : Parfait.
Mme LeBel : Oui.
Bien oui, j'aurais pu répondre que ça découle de l'entente, mais, à l'origine,
donc, c'est une discussion qui a eu lieu, là, au comité de retraite, et ça
découle, effectivement, de l'entente qui a eu lieu à ce moment-là pour ce qu'on
fait avec les surplus actuels puis comment on se gère dans le futur,
finalement.
M.
Beauchemin : Parfait. Je n'ai pas plus de questions, M. le Président.
Le Président (M.
Simard) : Très bien. Conséquemment, l'article 19 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Nous passons à l'étude de l'article 1.
Mme LeBel : Oui.
Je vais peut-être vous demander, M. le Président... je sais que la carte de
bingo était très claire, mais peut-être d'aller à l'article 17, parce que
les deux articles sont intimement liés. Il aurait dû apparaître en gras dans
votre nomenclature. Ça va nous permettre une meilleure...
Le Président (M. Simard) : Madame...
Il y a consentement? Alors, madame, à vous la parole pour
l'article 17.
Mme LeBel : Parfait.
Une voix : ...
Mme LeBel : Oui. Merci. Article 17 : Retraite Québec
transfère, du fonds des cotisations des personnes employées du Régime de retraite du personnel employé du
gouvernement et des organismes publics au fonds consolidé du revenu, la
somme de 44 500 000 $. Ce transfert est effectué au plus tard le
(indiquer ici la date qui suit de 60 jours celle de la sanction de la
présente loi).
Donc,
l'article 17 du projet de loi prévoit le versement de la somme... la somme
mentionnée au fonds consolidé de revenu
à partir des fonds de cotisation des personnes employées du RREGOP,
conformément à... toujours, à l'entente qui avait été conclue avec les
syndicats. Cette somme représente la part du gouvernement à l'égard des surplus
relatifs aux crédits de rente RCR.
On doit... Je dois
vous dire, peut-être pour fins de compréhension et faire un lien avec ce qu'il
y a eu lieu en consultations, dans la
situation actuelle, qui va maintenant être modifiée, mais, dans la situation
actuelle, avant l'adoption du projet de loi, c'est le gouvernement qui
assumait tous les risques par rapport à, naturellement, un déficit. Donc, s'il
y avait eu un manque à gagner, c'est le gouvernement qui assumait 100 %
des risques.
Quand
on en est venus à la fermeture des comptes, ce ne sont pas les bons termes, je
le sais, je ne veux pas faire défriser tout le monde, mais on s'est
rendu compte, donc, qu'il y a un surplus, et il a fallu qu'une entente soit
faite sur le partage de ce surplus-là.
Naturellement,
la position de départ du gouvernement était, ayant assumé 100 % des
risques, qu'il devait avoir une part
substantielle des surplus. Suite aux négociations et aux discussions, il en est
venu à l'entente que le gouvernement récupérerait autour, je dirais,
environ, là... Ce n'est pas ça que... L'entente est sur un chiffre bien précis,
d'ailleurs. L'entente est très claire à cet aspect-là. Mais ça donne à peu près
une proportion de 20 %, si je veux y aller très grossièrement, là, pour le gouvernement, et 80 %, donc, de ces
surplus-là, bien que le gouvernement ait assumé 100 % des risques
jusqu'à présent, allaient retourner, là, au fonds de cotisation des personnes
employées du RREGOP.
Donc, encore une
fois, il s'agit de la mise en oeuvre de l'entente qui a été dûment signée par
tous les membres du comité de retraite, et incluant les syndicats avec lesquels
on a négocié.
Le Président (M.
Simard) : ...des commentaires?
M.
Beauchemin : En fait, oui, parce que j'ai comme entendu comme quoi qu'il
y avait, effectivement, des questionnements,
à savoir, à propos de ce 44 millions de dollars là, s'il y avait une
ouverture de la part du gouvernement pour en retourner une partie aux
gens. Est-ce que c'est quelque chose qui est...
Mme LeBel : Bien,
je dois dire qu'en consultations on a eu un échange... un bon échange avec le
syndicat du SFPQ, et ce que j'ai semblé
démontrer, c'est beaucoup... et avec raison, là, c'est un questionnement,
effectivement, sur : Est-ce
qu'il y avait quelque chose à faire ou est-ce qu'il y avait de l'espace dans
l'entente? Parce que j'étais très ferme sur le fait que, quand on
négocie une entente, de part et d'autre... Si c'est le gouvernement,
aujourd'hui, qui voulait changer les données de l'entente, on aurait une attitude,
je pense, avec raison, très ferme de la part des syndicats.
Je suis présentement en négociation avec les
syndicats. Pour moi, les conventions collectives, on se doit de les respecter,
de part et d'autre, une fois qu'elles sont signées. Et ce qui a été très clair
de la part du SFPQ, c'est qu'ils étaient bien représentés par la CSN. Ils ont
été consultés, et la CSN a signé en leur nom.
L'interrogation
que j'avais, pour avoir eu des discussions au préalable avec les gens :
Est-ce qu'il y avait un espace, dans
l'entente, pour être capable de bouger? À titre d'exemple, est-ce qu'on parlait
d'un certain pourcentage? Est-ce qu'on parlait d'une fourchette? Est-ce
qu'on parlait... Mais, suite... Avec vérification de l'entente, je dois vous
dire que...
Et je vais me
permettre de lire une partie de l'entente, et avec beaucoup de... Je ne pourrai
pas déposer l'entente au complet parce qu'il y a des choses qui ne
peuvent pas être déposées, mais j'aurai... je serai très... très disposée à
vous exhiber l'entente pour que vous en preniez connaissance, et lire... Mais
je vais lire une partie de l'entente, et il n'y a pas d'espace. Il n'y a pas... C'est sans équivoque. C'est marqué :
«La partie de ce surplus qui appartient au gouvernement correspond à
44 500 000 $.» Et j'ai même... Je pense, ça a même été confirmé,
c'est à la demande des syndicats, parce que
je pense que les syndicats anticipaient, à l'époque, que, peut-être, leur part
pourrait... la part du gouvernement pourrait augmenter, donc, voulaient
caper le gouvernement à... ou c'est le contraire. En tout cas, ils anticipaient
peut-être d'avoir moins.
Là, présentement, le marché n'a pas réagi comme
ils le voulaient, et ils veulent réouvrir l'entente pour avoir plus. Mais leur
demande, à l'origine, était... C'est eux qui ont demandé d'inscrire le montant
fixe et de ne pas donner de marge de manoeuvre ou d'ajustement dudit montant en
fonction de l'évolution du marché. Donc, on ne peut pas conclure une entente et
demander qu'elle soit fixe quand on pense que le marché risque de nous nuire ou
de nous... de nous léser, et que... quand on voit que le marché risque de nous
avantager, demander de réouvrir l'entente.
Donc, à ce moment-ci, je dois vous dire que,
compte tenu qu'il s'agit d'une entente qui a été dûment négociée et signée par
les parties, mon ouverture, elle n'est pas... elle revient à la case départ de
mes discussions avec la SFPQ. Mais je m'étais engagée à le regarder avec
beaucoup de sérieux, ce que j'ai fait.
M. Beauchemin : O.K. Je pense qu'il
y avait comme l'esprit, aussi, alentour de cette entente-là.
Mme LeBel : Bien oui, c'est ça que
j'ai regardé. J'ai regardé... C'est parce que, pour que l'esprit... Pour qu'une
entente me donne l'esprit de l'entente, bien, il faut que l'entente ait une
certaine marge de manoeuvre. Mais, quand l'entente est rédigée : «Le surplus
qui appartient au gouvernement correspond à 44 500 000 $», bien,
l'esprit rejoint pas mal le libellé, je vous dirais.
• (11 h 20) •
M. Beauchemin : Dans ce contexte-là,
oui. Je pense qu'il y avait aussi quelque chose qui n'a peut-être pas été bien
exprimé à l'époque, en 2021, lors de la négociation, puis c'était plus au
niveau de... le nombre de mois et/ou d'années
que ça allait prendre pour faire le «merge», si on peut dire, d'une certaine
façon, et donc, à ce moment-là, rendre plus optimal, pour les
bénéficiaires, d'être sur le nouveau programme. Donc, il y a un certain manque
à gagner de leur part à cause du délai. Ça fait que c'était dans cet
environnement-là que je me demandais s'il y avait eu...
Mme LeBel : Bien, l'impact du délai
reste à calculer, parce que le marché, bon, ça va se calculer au jour de la
sanction, là, dans : Indique «la date qui suit de 60 jours celle de
la sanction» de la loi. Peut-être que le marché peut rebouger dans l'évaluation
actuarielle.
Mais je vais un peu... je vais un peu
contredire, avec beaucoup de respect, votre interprétation pour la raison
suivante. La raison pour laquelle les syndicats ont été très fermes sur leur
demande d'être si étroit, disons, dans le libellé, tellement étroit qu'il n'y a
pas beaucoup de marge de manoeuvre pour une interprétation, disons, plus large de l'entente, c'est parce qu'ils voulaient faire
en sorte de caper le montant à leur avantage. Si j'avais la même demande
aujourd'hui, en disant : Bien, le
gouvernement serait beaucoup plus... est désavantagé par l'entente, etc., ou,
en tout cas, le contraire, bien, on me dirait : Je m'excuse,
gouvernement, mais vous avez signé l'entente à tel montant. Donc, à un moment
donné, ce qui est bon pour un est bon pour l'autre quand on est partie à une
entente qui est dûment négociée.
Je peux comprendre qu'aujourd'hui on réalise
peut-être... Parce que c'est encore théorique. On verra. On aura la réponse exacte au moment où le calcul se
fera, 60 jours après la date de la sanction. On peut anticiper une
tendance, et j'imagine que c'est cette tendance qu'on anticipe qui demande
qu'on réouvre une entente, mais, moi, il en va de la pérennité de toutes les
discussions du gouvernement et de toutes les ententes qui vont être faites dans
de tels comités. Je ne peux pas, moi,
dire : Bien, vous faites des ententes, mais, à un moment donné, si ça ne
fait plus votre affaire, venez le dire en commission parlementaire, puis
on va tout changer. Il ne faut pas oublier que le projet de loi est la... Je
dirais que le but du projet de loi est de mettre en oeuvre une entente, là, et
de ne pas refaire l'entente.
Mais je comprends très bien. C'est pour cette
raison-là que je m'étais engagée à le regarder sérieusement. Mais le message
est qu'ils ont insisté pour un libellé serré. Bien, maintenant, on est pris
avec le libellé serré.
M.
Beauchemin : Je comprends. Puis c'était... En fait, ma question était
plus, je dirais, dans le sens peut-être un
peu plus philosophique de la chose, dans l'esprit où est-ce qu'il était
peut-être anticipé, de la part des intervenants, comme quoi qu'entre
l'entente puis la naissance finale du... la signature du projet de loi,
l'exécution du projet de loi, la... la mise en oeuvre du projet de loi — je vais le trouver — la mise en oeuvre du projet de loi... que ce
délai-là allait être beaucoup plus concis. C'était peut-être juste ça
qui a peut-être été erreur dans tout ça, de ne pas avoir déjà mis une date, un
nombre de jours limité, ou peu importe : À partir de tel moment, il aurait
dû y avoir... Mais ça, c'était comme un petit peu, là, le...
Mme LeBel : Bien,
je pense que c'est une leçon pour les prochaines discussions.
M.
Beauchemin : Dans ma façon de penser, je pense que oui, parce que
l'optionnalité du temps est toujours en défaveur de la personne qui y perd.
Puis ce qui m'amène à
l'autre point... J'ai passé quelques années de ma vie dans les marchés des
capitaux, et puis comment ça, ça se traduit
de façon plus... non actuarielle, mais plus marché, plus quotidien, dans les
marchés des capitaux, d'une certaine façon, c'est qu'il y a eu, de la
part du gouvernement, la vente d'un put ou, si on peut dire, de la part des
intervenants, un achat d'un put pour se protéger contre une baisse de l'actif,
O.K., contre quoi le paiement a été fait en donnant 20 % du «upside»,
O.K., de la plus-value. Pour avoir transigé pendant, comme je disais, au-dessus
d'une trentaine d'années, malheureusement, dans les marchés des capitaux, je
peux juste vous dire que le prix qui a été payé est un multiple de ce qui
aurait dû être payé. Je n'ai jamais vu une option put être vendue à 10 %
du «upside» dans n'importe quelle structure
financière quelconque. Selon moi, il y aurait peut-être eu place à une
évaluation plus représentative du vrai
risque, parce que je comprends que le risque était entier de la part du
gouvernement, O.K.?
Dans des marchés
boursiers, quand on regarde l'évolution sur les 100 dernières années, oui,
il y a de la volatilité, mais l'optionnalité d'être «short put» ou de donner le
put aux intervenants, ici, ça ne vaut pas grand-chose. Puis je vous le dis en
toute honnêteté, dans le sens que, oui, dans le quotidien, dans la volatilité
quotidienne, des fois, il y a des jours : Ah! j'aurais dû acheter mon
assurance, mais, étant donné le concept même de notre économie, qui est une de
croissance, la valeur des placements aurait... Parce que c'est quand même une
bonne gestion que la Caisse de dépôt fait.
Il y aurait eu, normalement, donc, une croissance régulière. Donc, sur un
horizon court terme, oui, il y a plus de valeur au put, mais, sur un
horizon long terme, le put ne vaut, en fait, pas souvent grand-chose.
Ça fait que c'est
pour ça que moi, je me suis dit... Mon premier réflexe quand j'ai pris note
comme quoi j'allais venir ici, c'est... J'ai regardé ça puis j'ai mis mes
lentilles régulières que j'ai tout le temps. Je me suis dit : Ça m'apparaît extrêmement dispendieux, comme prix
d'option, de payer en donnant... en laissant aller 20 % du
«upside», mais 20 % étant 44...
Donc, je me demandais
si, dans tout l'exercice... Je sais qu'on est a posteriori maintenant, là,
mais, dans tout l'exercice, n'aurait-il pas été peut-être plus opportun d'avoir
eu une évaluation... une évaluation marché de ce que cette... de cette
optionnalité-là, finalement? Parce qu'une évaluation marché aurait été...
tierce partie aurait été indépendante. Il n'y aurait pas eu vraiment
de «bien, le gouvernement a fait ci, les syndicats ont fait ça». C'est
comme : On s'entend tous les deux, on va voir à l'extérieur un mécanisme
neutre, hein, pour en arriver à un prix, un «pricing», une tarification
appropriée. Ça fait que, donc, c'est juste ça.
Je sais que des
modèles actuariels vont avoir une tendance à augmenter de façon très
significative la valeur d'un put, mais la réalité dans les marchés, c'est qu'ils
sont souvent contredits. Puis mon expérience a été que... Il y a un arbitrage,
en fait, en tout temps, entre ce que le milieu actuariel va dire puis le milieu
financier va dire au niveau du prix, au niveau de la tarification d'un put, et
malheureusement pour les actuaires. J'adore les actuaires, en partant, là. Je
ne veux pas me faire d'ennemis. J'adore, parce que...
Mme LeBel : Bien,
on est deux à avoir fait une remarque les concernant. Il va falloir...
M.
Beauchemin : J'adore. Mais la réalité, c'est qu'en réalité de marché,
malheureusement, ce n'est souvent pas le cas. Donc, c'est juste ça. Mon point,
c'est plus qu'il y aurait valeur ajoutée d'avoir eu une tierce partie qui
aurait pu évaluer la vraie tarification, parce que 20 % du «upside» contre
un put, ça m'apparaît...
Mme LeBel : Je
ne prétendrai pas mettre en doute ou vouloir challenger ce que vous dites, au
contraire, j'entends très bien, dans les marchés probablement réguliers. Mais
il faut comprendre qu'en matière de régimes de retraite, en règle générale, le
partage du risque et des surplus est de 50-50. Donc, la règle est établie à
50-50.
Dans ce cas-ci
particulier, la règle était 100 % des risques au gouvernement. Donc... Et
on n'avait pas prévu de règle en cas de division
des surplus. Donc, je pense... Et, si, effectivement, les règles actuarielles
démontrent ou le marché démontre que, dans le fond, le gouvernement
assume un risque qui est... Ce que je comprends de votre commentaire, c'est
qu'en fin de compte c'est un risque théorique qui ne s'avère pas, dans la
plupart des cas, je paraphrase...
M.
Beauchemin : Pas aussi dispendieux.
Mme LeBel : ...pas
aussi dispendieux qu'on le prétend dans la plupart des cas. Je paraphrase,
naturellement, et je simplifie votre commentaire, mais...
Alors, bien, moi, je
n'ai pas de problème à ce qu'on partage 50 %... 50-50 les risques, et
c'est ça qui se fait d'habitude, mais, ici, cette règle-là n'était pas établie.
La division des surplus n'était pas établie. Donc, ce qu'on a fait, c'est
qu'avec les discussions on en est venus à ne plus avoir ce 100 %. Donc, on
a abandonné 100 % des risques pour repartir sur un nouveau modèle.
Maintenant, ça va être 50-50... Non?
Une voix : ...
Mme
LeBel : Maintenant, c'est tout dans la caisse, pas dans ce cas-là,
mais effectivement le gouvernement... Bien, on a eu une entente, on a discuté.
Maintenant, on verra, pour les prochaines, s'il y a quoi que ce soit, là...
M.
Beauchemin : Bien, puis c'est... Oui.
Mme LeBel : ...mais elle a été dûment négociée à partir de la
prémisse de base qu'habituellement c'est 50-50 dans les deux cas, là.
M.
Beauchemin : Je comprends, mais... Puis c'est normal que ce soit dans
la caisse, parce que c'est là où, en fait, le risque doit être porté,
normalement. Puis je n'ai aucun problème avec ça, en fait. Au contraire,
c'est... je salue cet avancement-là. Mais
c'est plus dans un contexte où est-ce qu'il n'y avait pas... Parce que,
justement, c'est peut-être 50-50, puis le réflexe de dire : Bien,
O.K, ça va être 100 % contre 20 % du «upside»...
Mon point est
vraiment technique, dans le sens que la tarification de ça gagnerait, dans
d'autres négociations peut-être un jour, à être utilisée par des intervenants,
des tierces parties qui font ça de façon régulière comme exercice pour que, justement, cet... Imaginez si
l'argument avait été établi à l'époque. Bien, aujourd'hui, ça... il n'y
aurait pas de résistance, parce que ça
aurait été en plus évalué, tandis que, là, il n'y a pas eu d'évaluation. Il y a
juste eu... Bien, c'était 100 %, c'était 50 %, donc, c'est
maintenant 100 % contre 20 %, sans vraiment avoir de fondement marché
des capitaux en tant que tel en arrière.
Le Président (M.
Simard) : Mme la ministre, d'autres commentaires?
Mme LeBel : Non,
mais je comprends que c'est un... C'est sûr que c'est un commentaire de mon
collègue qu'on entend.
Le Président (M.
Simard) : D'accord. Y aurait-il d'autres remarques sur
l'article 17? Sans quoi nous allons procéder à la mise aux voix. Cet
article est-il adopté?
Des voix :
Adopté.
Une voix :
Sur division.
Le Président (M.
Simard) : Adopté sur division. Mme la ministre, nous poursuivons et
nous reprenons, si je ne m'abuse, à l'article 1.
• (11 h 30) •
Mme LeBel : Absolument. Merci, M. le Président. Alors,
article 1, on est dans la Loi sur le régime de retraite de certains
enseignants : L'article 37.1 de la Loi sur le régime de retraite de
certains enseignants est abrogé.
On doit... Bon, il
s'agit d'un ajustement de concordance, M. le Président, puisque cette norme se
retrouve dorénavant à l'article 22 du présent projet de loi. Et ce que ça
fait, donc, ça abroge une disposition qui concerne l'augmentation des crédits
de rente acquis par les participants à la suite d'un transfert de leur régime
complémentaire de retraite, donc, les crédits de rente RCR obtenus par une
personne qui participe au régime de rentes de certains enseignants, une
pensionnée de ce régime. Et on va voir, à l'article 22, qu'on a finalement
introduit cette notion-là.
Le Président (M.
Simard) : D'accord. Des remarques? L'article 1 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Nous poursuivons par l'étude de l'article 4.
Mme LeBel : Oui.
Merci. Article 4 : L'article 107.1 de cette loi est abrogé.
Donc, ce que le
projet... cet article propose d'abroger, c'est, donc, l'article 107.1 de
la Loi sur le RREGOP, qui prévoit que le gouvernement a le pouvoir d'augmenter
certains crédits de rente, couramment appelés les crédits de rente RCR. Et
cette modification est faite en lien avec l'article 19 du projet de loi,
qu'on a vu précédemment, lequel confierait maintenant au Comité de retraite du
RREGOP la responsabilité de déterminer les conditions et modalités relatives à
l'augmentation des crédits de rente RCR.
Donc, ça donne suite
à l'entente, là, et l'article 19 qu'on vient d'étudier.
Le Président
(M. Simard) : Merci. Des remarques? L'article 4 est-il
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président
(M. Simard) : Adopté. Nous poursuivons avec l'étude de
l'article 5.
Mme LeBel : Merci. Alors,
l'article 128 de cette loi est modifié par le remplacement de «provenant
du service antérieur d'une personne
employée en vertu d'un régime de retraite auquel elle a participé» par «en
vertu des articles 86, 100, 104, 113 et 115.5.1».
Donc, ce que
l'article 105 prévoit, c'est que les sommes liées aux crédits de rente RCR
ne fassent plus l'objet d'une comptabilité distincte et que seuls les crédits
de rente rachat fassent l'objet d'une telle comptabilité.
Donc, c'est la suite logique qui découle de
toutes les décisions qu'on a prises, entre autres, dans 19.
Le Président (M. Simard) : Cher
collègue.
M. Beauchemin : ...éclaircissement,
la différence entre les crédits de rente RCR puis les crédits de rente rachat,
en un mot, la différence entre les deux.
Mme LeBel : Peut-être
Me Fournier, si vous permettez.
Le Président (M. Simard) : Alors,
Mme Garneau.
Mme LeBel : Surtout si c'est en
un mot.
M. Beauchemin : Consentement.
Le Président (M. Simard) : Mme Garneau.
M. Beauchemin : Ça paie, plus
de mots.
Mme Garneau (Isabelle) : Oui,
c'est ça. Donc, tantôt, je vous expliquais qu'il y avait des écoles, des
hôpitaux qui offraient des régimes de retraite, puis il y en avait d'autres qui
ne l'offraient pas, mais ils sont devenus visés par le RREGOP aussi, en 1973.
Et ce qu'on a permis aux employés, c'est de faire reconnaître les années où ils
travaillaient dans l'école et qu'il n'y avait pas de régime de retraite en leur
donnant un crédit de rente. Donc, les employés rachetaient, faisaient
reconnaître les années antérieures, et ça leur donnait un bénéfice quand ils
venaient pour prendre leur retraite. Donc, c'est une autre façon de faire
reconnaître des années passées.
M. Beauchemin : O.K. Puis
est-ce que ma compréhension est bonne? On veut, donc, deux méthodologies
comptables pour les deux? Puis pourquoi, donc, deux méthodologies comptables
différentes?
Mme Garneau (Isabelle) : Bien,
en fait, tout l'argent se retrouvait dans la caisse du RREGOP, même... à la même place que les cotisations qui sont versées
des employés, mais il y a des comptabilités distinctes pour les deux
types de crédit de rente. Ça, ça permettait d'avoir des évaluations
actuarielles distinctes dans... dépendant du type de crédit de rente. Après
ça...
M. Beauchemin : Ah! O.K. Pour
pouvoir isoler, actualiser.
Mme Garneau (Isabelle) : C'est
ça, c'est ça.
M. Beauchemin : O.K. Je comprends.
O.K.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur l'article 5? Sans quoi nous allons procéder à sa mise aux
voix. Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Article 6.
Mme LeBel : Article 6 :
L'article 131 de cette loi est modifié par le remplacement de «le paiement
du crédit de rente est fait, en premier lieu, sur les fonds qui ont été
transférés à Retraite Québec à cette fin et, par la suite, sur le fonds
consolidé du revenu» par «les sommes nécessaires au paiement du crédit de rente
sont prises sur le fonds des cotisations des personnes employées à la Caisse de
dépôt et placement du Québec».
Donc, ce que ça fait, l'article 6, ça vient
modifier la source de paiement des sommes liées au crédit de rente RCR. Ainsi, ces sommes-là seraient maintenant
prises, là, comme on l'a mentionné, à la Caisse de dépôt et placement du Québec. C'est en continuité avec
la modification de l'article 5.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires?
M. Beauchemin : Aucun.
Le Président (M. Simard) : L'article 6
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président
(M. Simard) : Adopté. Nous poursuivons par l'étude de
l'article 8.
Mme LeBel : Oui.
Peut-être, avant la lecture de l'article 8, si vous permettez,
l'article 8 va faire deux modifications, à l'article 13.1°, qui concerne les crédits RCR, le bloc dans lequel nous
sommes, mais fait également une modification
à l'article 11.3.1°, qui va concerner les crédits de rente achat, le
prochain bloc. Mais on va faire l'article 8, si vous permettez, en
une seule fois, pour fins de compréhension.
Donc, l'article 134 de cette loi...
Le Président (M. Simard) : Consentement?
Des voix : Consentement.
Mme LeBel : Et,
quand je dis «de cette loi», c'est toujours la Loi sur le RREGOP, pour fins
d'enregistrement. Donc, l'article 134 de
cette loi est modifié par la suppression des paragraphes 11.3.1° — comme je viens de mentionner — et de
l'article 13.1° du premier alinéa.
Donc, ainsi, le gouvernement n'aurait plus le
pouvoir de réglementer pour régir l'augmentation des crédits de rente rachat et
des crédits de rente RCR.
Comme on fait des modifications et on ramène ça
au comité, bien, le gouvernement n'a plus besoin de ces pouvoirs de
réglementation. On verra, dans le prochain bloc, que ça va être le cas
également pour les crédits de rente rachat — je me mêle toujours entre
rachat et RCR. Donc, c'est la même modification. On vient, donc, enlever au
gouvernement le pouvoir de prendre des règlements sur ces matières.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il des commentaires sur l'intégralité de l'article de 8?
M. Beauchemin : Aucun.
Le Président (M. Simard) : Sans
quoi, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 10.
Mme LeBel : Oui. Mon Dieu! J'en
ai sauté un. Désolée, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Concernant
l'article 158.
Mme LeBel : Exact.
L'article 10, effectivement, qui concerne toujours... L'article 10,
donc, l'article 10... Voyons! J'ai comme un... Je «lag», comme
dirait ma fille. Donc, l'article 158.0.1 de cette loi est abrogé.
On parle toujours de la Loi sur le RREGOP. Et
c'est pour des raisons de concordance qu'on fait cette abrogation. Cet
article-là faisait référence à l'article 107.1 de la Loi sur le RREGOP,
qui... lequel est abrogé par l'article 4 du présent projet de loi.
Donc, on est dans la concordance, là, de... au
travers la loi.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Des commentaires? L'article 10 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons par l'étude de l'article 20.
Mme LeBel : Oui.
Article 20 : Les personnes qui participent au Régime de retraite de
certains enseignants et les pensionnés de ce régime, qui ont obtenu des crédits
de rente en vertu des articles 101 et 158 de la Loi sur le régime de
retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics,
bénéficient des mêmes conditions et modalités que celles déterminées en
application de l'article 19 de la présente loi.
Les conditions et modalités déterminées en
application de l'article 19 de la présente loi ne s'appliquent que si
elles sont, pour la personne ou le pensionné concerné, plus avantageuses que
les dispositions prévues par le Régime de retraite de certains enseignants. Ces
conditions et modalités s'appliquent avec les adaptations nécessaires.
Donc, ce que l'article du projet de loi vient
faire, c'est prévoir que l'augmentation des crédits de rente RCR qui ont été
obtenus par une personne qui participe au Régime de retraite de certains
enseignants, qui est le RRCE, ou un pensionné
de ce régime est faite selon l'augmentation prévue par l'article 19 du
projet de loi si c'est plus avantageux, finalement.
Le Président (M. Simard) : L'article 20
est-il adopté? Adopté?
Des voix : ...
Le
Président (M. Simard) : Adopté.
Mme LeBel : Et
l'article 20 est en lien avec l'article 22. Oui, adopté.
M.
Beauchemin : Puis il faut que je le dise aussi?
Le Président (M.
Simard) : Oui, ce serait préférable.
Des voix :
...
Mme LeBel : Oui. Et 22 va compléter la pensée de
l'article 20, les deux étaient en lien, et aussi avec
l'article 1, qu'on a vu précédemment, qui faisait une référence à 22.
Donc, l'article 22, le premier alinéa est une concordance avec
l'article 8, le second, avec l'article 1, qu'on a déjà étudié.
Donc, 22 : Les
dispositions du Règlement concernant la revalorisation des crédits de rente
obtenus en application des articles 101 et 158 de la Loi sur le régime de
retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics, telles
qu'elles se lisent le (indiquer ici la date qui précède celle de la sanction de
la présente loi), continuent de s'appliquer
à l'égard des crédits de rente obtenus en vertu des articles 101 et 158 de
la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et
des organismes publics qui y sont visés.
Et ces mêmes
dispositions s'appliquent, avec les adaptations nécessaires, aux personnes qui
participent au Régime de retraite de certains enseignants et aux pensionnés de
ce régime, qui ont obtenu un crédit de rente en vertu des articles 101 et
158 de la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et
des organismes publics, si elles sont, pour la personne ou le pensionné concerné,
plus avantageuses que celles prévues par le Régime de retraite de certains
enseignants.
Donc, on fait un
arrimage, mais avec une modalité particulière.
Le Président (M.
Simard) : Des remarques? Pas de remarque. L'article 22 est-il
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Alors, nous demeurons dans le bloc 1, mais nous
changeons de section et nous allons étudier l'article 18.
• (11 h 40) •
Mme LeBel : Oui.
Alors, c'est la section qui va concerner le sujet des crédits de rente rachat
qui découlent, encore une fois, toujours de l'entente, là, qui... à laquelle on
fait référence depuis le début.
Et l'article 18
se lit, donc, comme suit : Les crédits de rente obtenus en vertu des
articles 86, 100, 104, 113 et 115.5.1 de la Loi sur le régime de retraite
du personnel employé du gouvernement et des organismes publics sont augmentés
au 1er janvier 2021 en utilisant la somme de 28 031 100 $... — voyons!
c'est ça, hein, je vous disais tantôt, hein, que les chiffes étaient... — selon
les conditions et modalités déterminées par le comité de retraite visé à
l'article 163 de cette loi, après consultation du comité de retraite visé
à l'article 196.2 de la Loi sur le régime de retraite du personnel
d'encadrement. Ces conditions et modalités peuvent différer selon les
catégories de crédits de rente et de personnes qu'il détermine et sont publiées
sur le site Internet de Retraite Québec.
L'augmentation
ne s'applique qu'à la partie des crédits de rente dont le paiement provient des
sommes payées par des personnes employées pour les crédits de rente.
Malgré
l'article 130 de la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du
gouvernement et des organismes publics, les sommes nécessaires au paiement de
l'augmentation des crédits de rente sont prises sur l'actif net disponible
relatif aux crédits de rente obtenus en vertu des articles 86, 100, 104,
113 et 115.5.1 de cette loi, lequel actif fait partie du fonds des cotisations
des personnes employées à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Aux fins de
l'article 151 de cette loi, les sommes dues en application du présent
article deviennent exigibles à la date de la résolution du comité déterminant
les conditions et modalités de l'augmentation.
Et,
malgré l'article 58 de la Loi sur Retraite Québec, les sommes nécessaires
au paiement des frais d'administration relatifs à l'augmentation des
crédits de rente sont prises sur le fonds des cotisations des personnes
employées du Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des
organismes publics.
Donc, cet article
prévoit que c'est le Comité de retraite du RREGOP qui détermine les conditions
et modalités de l'augmentation. Et cet article s'applique pour le surplus
actuel ainsi que les surplus futurs, qui sont régis par l'article 3 qu'on
va voir par la suite.
Le Président (M.
Simard) : Des commentaires sur cet article?
M.
Beauchemin : Non, aucun.
Le Président (M.
Simard) : Très bien. L'article 18 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons par l'étude de l'article 3.
Mme
LeBel : En effet. Donc, on est toujours dans la Loi sur le régime de
retraite du personnel employé au gouvernement et des organismes publics, le
RREGOP : L'article 89 de la Loi sur le régime de retraite du
personnel employé du gouvernement et des organismes publics est remplacé par le
suivant :
«89.
À moins que le Comité de retraite n'en dispose autrement, le crédit de rente
est augmenté lorsque l'évaluation actuarielle des crédits de rente
obtenus en vertu des articles 86, 100, 104, 113 et 115.5.1 identifie des
sommes disponibles à cette fin. Le Comité
détermine les conditions et modalités de cette augmentation, lesquelles peuvent
prévoir la partie des sommes disponibles qui
y est affectée, différer selon les catégories de crédits de rente et de
personnes qu'il détermine et prendre effet à toute date non antérieure
au 1er janvier qui suit la date de la production de l'évaluation
actuarielle. Ces conditions et modalités sont publiées sur le site Internet de
Retraite Québec.
«L'augmentation ne
s'applique qu'à la partie du crédit de rente dont le paiement provient des
sommes payées par des personnes employées pour le crédit de rente.
«Aux fins de
l'article 151, les sommes dues en application du présent article
deviennent exigibles à la date de la résolution du Comité déterminant les
conditions et modalités de l'augmentation si celles-ci prennent effet avant la
date de la résolution.»
Donc, ce que ça vise,
M. le Président, c'est qu'on confie maintenant au Comité de retraite du RREGOP
la responsabilité de déterminer les conditions et modalités, et cette
responsabilité-là, donc, est actuellement conférée au gouvernement. Et je pense
que c'est la modification qu'on faisait à 8 tantôt, d'ailleurs, si je ne me
trompe pas, mais je vais... On verra. Mais la modification... Elle était au
gouvernement. Maintenant, elle est au comité. C'est ça, hein? Oui. C'est en
lien avec le 8 qu'on a fait, quand je vous ai dit qu'il y avait un rapport avec
les crédits de rente, qu'on ne refera pas, qui est déjà fait, où on enlevait le
pouvoir réglementaire.
M.
Beauchemin : C'est la bonne chose à faire.
Le Président (M.
Simard) : Très bien. Merci. L'article 3 est donc adopté?
Mme LeBel : Sur
ces sages paroles.
Des voix :
Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Et nous poursuivons par l'étude de l'article 7.
Mme LeBel : Oui.
Donc, l'article 7 : Cette loi est modifiée par l'insertion, après
l'article 131.1, du suivant :
«131.2.
Malgré l'article 130, les sommes nécessaires au paiement de l'augmentation
des crédits de rente obtenus en vertu des articles 86, 100, 104,
113 et 115.5.1 sont prises sur l'actif net disponible relatif à ces crédits de
rente, lequel actif fait partie du fonds des cotisations des personnes
employées à la Caisse de dépôt et [de] placement du Québec.»
L'article 7 du
projet de loi vise, donc, à prévoir que le paiement de l'augmentation des
crédits de rente soit pris sur l'actif net disponible. Et on est toujours à
modifier la Loi sur le RREGOP.
Le Président (M.
Simard) : Merci. Y aurait-il des commentaires? Sans quoi,
l'article 7 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Alors, nous avions déjà fait l'étude de
l'article 8 préalablement, dans la section précédente, et nous poursuivons
avec l'étude de l'article 11.
Mme LeBel : Merci,
M. le Président. Alors, l'article 11 : L'article 165 de cette
loi est modifié par l'insertion, après le paragraphe 3° du premier alinéa, des
paragraphes suivants :
«3.1° d'établir,
conjointement avec la Caisse de dépôt et placement du Québec et après
consultation du Comité de retraite visé à l'article 196.2 de la Loi sur le
régime de retraite du personnel d'encadrement, une politique de placement à
l'égard des sommes payées par des personnes employées pour les crédits de rente
obtenus en vertu des articles 86, 100, 104, 113 et 115.5.1 de la présente
loi;
« 3.2° après
consultation du Comité de retraite visé à l'article 196.2 de la Loi sur le
régime de retraite du personnel d'encadrement, de déterminer les conditions et
modalités de l'augmentation d'un crédit de rente prévue à l'article 89 de
la présente loi ou de déterminer que le crédit de rente ne fait pas l'objet
d'une telle augmentation;».
Donc, on vise à régir
les nouveaux pouvoirs du Comité de retraite du RREGOP. Donc, premièrement, il
est prévu que le comité établisse une politique de placement, et, deuxièmement,
le pouvoir du comité de déterminer les conditions
et modalités à l'égard de l'augmentation des crédits de rente rachat, que l'on
va voir... qu'on a vu en détail, là, à
l'article 3, je pense, du projet de loi, qu'on vient de voir, est aussi
mentionné dans l'énumération des fonctions. Donc, on ajuste les
fonctions du comité de retraite en fonction des modifications qu'on vient de
faire.
Le Président (M.
Simard) : Des commentaires?
M.
Beauchemin : Aucun.
Le Président (M. Simard) : Cet
article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Mme LeBel : Donc, article 12,
je crois.
Le Président (M. Simard) : Oui, tout
à fait.
Mme
LeBel : Merci. Donc, 12 : L'article 173 cette loi est
modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «et 3°» par «,
3° et 3.1°».
Donc, ça
permet au Comité de retraite du RREGOP de déléguer à un sous-comité le pouvoir
d'établir la politique de placement qu'on... dont on vient de parler à
l'article précédent. On est dans l'ajustement de la loi au fur et à mesure
qu'on procède.
Le Président (M. Simard) : L'article 12
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 16.
Mme LeBel : Oui. Là, on entre dans
la Loi sur Retraite Québec. Donc, l'article 58 de la Loi sur Retraite
Québec est modifié par l'insertion, après le deuxième alinéa, du suivant :
«Malgré les premier et deuxième alinéas, les
sommes nécessaires au paiement des frais d'administration relatifs à l'augmentation des crédits de rente
obtenus en vertu des articles 86, 100, 104, 113 et 115.5.1 de la Loi sur
le régime de retraite du personnel employé
du gouvernement et des organismes publics sont prises sur le fonds des
cotisations des personnes employées du régime de retraite du personnel employé
du gouvernement et des organismes publics.»
Donc, ça prévoit l'endroit où les sommes
nécessaires aux frais d'administration seront prises, et ces sommes seraient
ainsi versées à Retraite Québec en tant qu'administrateur du régime de
retraite.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires sur cet article? M. le député de Marguerite-Bourgeoys.
M.
Beauchemin : Oui. Merci. Dans le mémoire du SFPQ — merci,
M. le Président — il
y avait... ils mentionnaient la chose
suivante : «L'article 16 mentionne que les sommes nécessaires au
paiement des frais d'administration relatifs à l'augmentation des crédits de rente sont prises sur les fonds de
cotisation des employés du RREGOP. Ainsi, contrairement à la pratique
habituelle prévue à la Loi sur Retraite Québec, où les fonds d'employés et
l'employeur se divisent les frais administratifs de manière égale, le
gouvernement tient ici à se dédouaner de toute participation financière à la
redistribution des sommes engagées.» Qu'est-ce que vous en pensez?
Mme LeBel : Bien, je n'adhère pas au
commentaire. D'ailleurs, on a eu l'occasion d'en discuter. Mais ça découle
également de l'entente qui a été prise et signée par les syndicats. Je peux
vous dire... qui se lit comme suit, là : «Les frais d'administration de
Retraite Québec liés à la bonification des crédits de rente rachat sont
entièrement payés par les participants.» Donc, je n'ai pas participé aux
discussions, mais il y a des gens qui ont participé aux discussions. Donc,
c'est très... Ça fait partie de l'entente, là. Je peux juste dire ça. Mais
effectivement on le voit, que ce n'est pas habituel, parce qu'il y a une
modification qui doit suivre l'entente, mais on met en oeuvre l'entente qui a
été discutée. Merci.
Le
Président (M. Simard) : D'autres remarques sur l'article 16? Sans
quoi, cet article est-il adopté? Adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Nous
passons à l'étude de l'article 21.
Mme
LeBel : Merci, M. le Président. 21, alors : Les
dispositions de la section IX.2.1 du Règlement d'application de la
Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des
organismes publics, telles qu'elles se
lisent le 31 décembre 2023, continuent de s'appliquer à l'égard des
crédits de rente obtenus en vertu des articles 86, 100, 104, 113 et 115.5.1 de la Loi sur le régime de
retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics
qui y sont visés.
Donc, ce que ça fait, c'est que ça vise à
maintenir en vigueur les dispositions relatives à l'augmentation des crédits de
rente rachat. Ça découle, donc, de l'abrogation du pouvoir habilitant à
l'article 8. Et c'est un peu une transition, si on veut, là, une
adaptation.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Des remarques sur 21? Sans quoi, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Nous passons à l'étude de l'article 24.
Mme LeBel : Oui. 24. La politique de
placement établie en vertu du paragraphe 3° du premier alinéa de
l'article 165 de la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du
gouvernement et des organismes publics s'applique à l'égard des sommes payées
par des personnes employées visées par le Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics
pour les crédits de rente obtenus en vertu des articles 86, 100,
104, 113 et 115.5.1 de cette loi, et ce,
jusqu'à ce qu'une nouvelle politique de placement soit établie en vertu du
paragraphe 3.1° du premier alinéa de l'article 165 de cette loi, tel
qu'édicté par l'article 11 de la présente loi.
Donc, il s'agit d'une règle transitoire pour ne
pas être entre deux politiques de placement.
• (11 h 50) •
Le Président (M. Simard) : L'article 24
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons par l'étude du bloc 2, avec l'étude de l'article 2.
Mme LeBel : Oui. Merci.
Article 2 : L'article 42 de la Loi sur le régime de retraite des
agents de la paix en services correctionnels est modifié par la suppression du
quatrième alinéa.
Donc,
l'article 2 du projet de loi prévoit que la retenue annuelle au régime de
retraite des agents de la paix dans le service
correctionnel que l'employeur fait sur le traitement admissible versé à la
personne employée peut excéder 9 %.
Donc, ça abroge, finalement, la limite de
9 %. Il n'y a pas d'autres régimes de retraite qui ont cette limite-là,
j'ai eu l'occasion d'en discuter, et ça va faire en sorte... C'est qu'on va
pouvoir, pour la pérennité du régime, ajuster les cotisations et se permettre,
quand le scénario le demande, de dépasser le cadre du 9 %. Il y a eu des
consultations, les gens ne sont même pas
venus, d'ailleurs, en discuter, là, et ça n'a pas soulevé de tollé. Il faut
ajuster, là, cette... je ne dirais pas anomalie, là, mais cette précision
de plafond, qui n'existe pas, d'ailleurs, dans les autres lois, dans aucune loi
de régime de retraite.
M. Beauchemin : ...de ça dans les
autres lois?
Mme LeBel : Bien, c'est plutôt
pourquoi il y en a une ici, honnêtement, qu'il faudrait se poser la question.
Parce que Retraite Québec fait une évaluation aux cinq ans, je pense...
Une voix : ...
Mme LeBel : ...aux trois ans, bon,
actuarielle de la pérennité des régimes de retraite. Quelquefois, on a des
congés de cotisation. Quelquefois, on doit ajuster à la hausse. Dans ce cas-ci,
l'évaluation nous démontre que, pour la pérennité du régime, il faut faire une
évaluation à la hausse. Jusqu'à présent, dans les années antérieures, la
question ne s'était pas posée, parce qu'on était toujours dans la fourchette.
Mais c'est le seul. Et je vais vous dire que
j'ai posé la question, et je ne sais pas pourquoi, historiquement, dans
celui-là, il y a un plafond, alors que la règle est de ne pas en mettre, je
vous dirais, habituellement. Donc, c'est plutôt la question à l'inverse :
Pourquoi il y en avait une ici, là? Mais on doit le faire, et c'est pour la
pérennité du régime pour tous les cotisants, là.
M. Beauchemin : O.K.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur l'article 2? Sans quoi, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 25.
Mme
LeBel : Donc, les dispositions de l'article 2 de la
présente loi — qu'on
vient de voir — ont
effet depuis le 1er janvier 2022.
Donc, ça
prend effet au 1er janvier 2022. Ça prévoit la rétroaction pour que les
ajustements nécessaires soient faits en équité entre tous.
Le Président (M. Simard) : ...commentaires
sur l'article 25? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous entamons l'étude du dernier bloc de ce projet de loi, le bloc 3, avec
la lecture de l'article 9...
Mme LeBel : J'en ai six, blocs, M.
le Président.
Le Président (M.
Simard) : Vous en avez six? Bien là, écoutez...
Mme LeBel : Je vivais d'espoir à vos
propos, mais...
Le Président (M. Simard) : Là,
vous... Oui, mais là vous... C'est ça, vous...
Mme LeBel : Du prochain bloc, vous
vouliez dire...
Le Président (M. Simard) : Vous me
réservez des surprises de manière perpétuelle, Mme la ministre.
Mme LeBel : Vous vouliez dire «le
prochain».
Le Président (M. Simard) : En tout
cas, c'est le dernier bloc dans la présente feuille.
Mme LeBel : Exact.
Le Président (M. Simard) : À vous la
parole pour l'article 9.
Mme
LeBel : Oui. Alors, un seul article. Je peux vous dire que
ça... C'est pour la... Ça prévoit, là, la question des sommes
transférées à Revenu Québec en application de la Loi sur les biens non
réclamés.
Et l'article 9 sera modifié comme suit...
L'article 147.0.6 de cette loi est modifié, dans le premier alinéa :
1° par l'insertion, après «personne», de
«ayant participé à un régime de retraite»;
2° par l'insertion, après «ces sommes», de
«et en raison de sa participation à ce régime» de retraite.
Donc, ce que ça prévoyait, c'est que toute
personne pouvait demander la récupération des sommes, mais pas juste la
récupération des sommes, mais aussi de pouvoir être rétablie dans les droits du
régime de retraite.
L'enjeu,
c'est qu'on ne peut pas, quand on est décédé, être rétabli dans les droits.
Donc, il faut que l'on comprenne que
seul un ancien participant peut rétablir ses droits ou un ancien participant
représenté, dûment représenté, s'il est dans un régime quelconque au
sens large de tutelle. On en avait parlé dans la consultation, là. Il n'y a pas
de problème, si la personne est toujours en vie, elle pourrait être rétablie
dans ses droits. Mais, si un descendant ou un héritier vient réclamer les sommes des biens non réclamés, qui
sont transférées à Revenu Québec après un certain temps, les sommes vont
être récupérables, mais on ne pourra pas rétablir les droits dans le régime de
cotisation de retraite, la personne étant décédée.
Donc, c'est pour faire... Il y avait cette
anomalie-là entre les deux qu'il fallait ajuster. Donc, je veux juste rassurer
tout le monde, les sommes ne sont pas perdues. Les sommes sont transférées,
mais, naturellement, le droit de cotiser s'éteint avec la personne, là.
M. Beauchemin : J'avais une
question, mais j'ai eu la réponse.
Mme LeBel : C'est ça, le pouvoir de
l'anticipation.
M. Beauchemin : C'est ça.
Le Président (M. Simard) : Alors,
d'autres commentaires sur l'article 9? Sans quoi, cet article est-il
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Ah! bien, tiens donc, il y a un bloc 4, Mme la ministre.
Mme LeBel : Coup de théâtre.
Le Président (M. Simard) : Coup de
théâtre.
Mme LeBel : Coup de théâtre.
Le Président (M. Simard) : Alors,
nous poursuivons par l'étude de l'article 13.
Mme LeBel : Oui. Donc, un seul
article dans cet article 4. On entre dans la section des ajustements pour
les membres du personnel de cabinet, ajustements qui doivent être faits entre
le RRPE et le RREGOP.
Et l'article se lit comme suit, donc, c'est sur
la Loi sur le régime de retraite du personnel d'encadrement :
L'article 2 de la Loi sur le régime de retraite du personnel d'encadrement
est modifié par la suppression, dans le paragraphe 5°, de «dans les
12 mois qui suivent la date à laquelle il est devenu un tel membre».
Donc, dans les faits, quand on parlait du RRPE,
il exigeait qu'on fasse la demande après... dans un maximum de 12 mois,
alors que le RREGOP ne prévoyait pas ce maximum de 12 mois. Donc, après
12 mois, une personne pouvait demander dans le RREGOP mais ne pouvait plus
demander dans le RRPE. On ajuste les deux régimes et on enlève
la période d'élimination, si on veut, de 12 mois. Donc, dans les deux cas,
il n'y aura plus de limite de temps pour faire la demande.
Le Président (M. Simard) : Merci.
D'autres remarques sur l'article 13? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 14 dans le bloc 5.
Mme LeBel : Encore une fois,
donc, un seul article dans le bloc 5, c'est la disposition particulière en
matière d'emplois occupés simultanément et
de période de qualification au RRPE, un peu plus technique peut-être, mais ce
sont des... C'est un arrimage avec une
modification réglementaire qui a été faite en 2021, je dois le préciser
d'entrée de jeu.
L'article est très simple. Il se lit comme
suit : L'article 19.1 de cette loi est abrogé.
Donc, ce
qu'on fait, c'est qu'on vient abroger l'article 19.1 de la Loi sur le RRPE,
qui avait été introduit en 2002. Maintenant,
en 2021, une modification réglementaire a prévu que les emplois occupés
temporairement ne se qualifient pas
en fonction... de fonction... ne se qualifient pas de fonction temporaire
lorsque la personne occupe déjà une fonction régulière d'encadrement, et
ce, indépendamment du réseau.
Donc, l'article 19.1, là, il faut l'abroger
pour revenir avec la décision de 2021. C'est un peu une concordance avec ce qui
a été fait précédemment dans les règlements.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur l'article 14? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 15 dans le bloc 6.
Mme LeBel : Oui, bloc 6,
qui... On entre dans la composition du comité de retraite. Donc,
l'article 15 : L'article 196.3 de cette loi est modifié, dans le
paragraphe 1° du premier alinéa :
1° par le remplacement, dans le
sous-paragraphe a, de «une personne représentant les personnes employées du
secteur de la fonction publique nommée» par «deux personnes représentant les
personnes employées du secteur de la fonction publique nommées»;
2° dans le sous-paragraphe c :
a) par le remplacement de «quatre»
par «trois»;
b) par la suppression de «une [représentante]»...
une représente... C'est ça?
Une voix : ...une personne qui
représente.
Mme LeBel : Ah! O.K. C'est pour
ça. O.K. C'est parfait. Donc, «une représente les directeurs généraux,».
L'article 15 du projet de loi vise, donc, à
modifier l'article 196.3 de la Loi sur le RRPE afin de revoir la composition des membres du comité de retraite.
Ainsi, il est proposé de retirer les membres représentant les directeurs
généraux du secteur de services de la... services sociaux et d'ajouter un membre
qui représente des personnes employées de secteur de la fonction publique.
Cette modification-là a fait l'objet d'une
discussion par les membres. D'ailleurs, c'est le RACAR, je pense, qui est venu
témoigner à cet effet-là. Il n'y avait pas d'enjeu sur cette modification-là.
Maintenant, je vais me permettre d'élargir mes
commentaires. Il y a eu une discussion sur l'opportunité de mettre deux
observateurs. Les deux observateurs, il y a une entente avec le comité de
retraite, et l'enjeu était que le RACAR
était, disons... voulait solidifier l'entente par une modification législative.
Je m'étais engagée à étudier la question.
On a trouvé une façon de le solidifier par
loi... Au lieu que ce soit une directive ou une décision du comité de retraite,
on va le faire par voie réglementaire. C'est plus solide que la précédente,
mais ça demande moins qu'une modification législative, parce que, si on fait
une modification législative, là, dans ce sens-là, on est coulé dans le béton
et, à chaque fois qu'on voudra faire bouger un peu les choses, on sera pris
avec une modification du projet de loi. On a discuté par la suite avec le
RACAR, qui est d'accord avec la voie réglementaire.
Donc, ce n'est pas eu égard avec
l'article 15, mais je voulais régler la discussion. Sur l'article 15,
il n'y avait pas d'enjeu. Sur la... On demandait d'ajouter pour être capables
de solidifier l'entente, de... l'ajout de deux membres observateurs. Et l'offre qu'on a faite, donc, au RACAR, c'est de le
faire par la voie réglementaire au lieu de législative. Donc, on n'aura
pas de modification au projet de loi ou d'amendement, mais on s'est engagés à
le faire par voie réglementaire avec eux.
M. Beauchemin : ...ça va être
quand? Le processus, ça marche comment?
Mme LeBel : Bien là, le
processus réglementaire devra suivre son cours, mais c'est un règlement interne
du comité. Donc, c'est moins onéreux en termes de temps, si je comprends bien.
Le Président (M. Simard) : ...Mme Garneau?
Mme LeBel :
Oui, mais peut-être juste la procédure, oui.
Mme Garneau
(Isabelle) : Oui. Donc, c'est un règlement intérieur du comité de
retraite qui va être confirmé par le gouvernement par la suite, en l'occurrence
le Conseil du trésor. Donc, c'est pour ça qu'on dit que c'est plus sécuritaire
que juste une directive, là, mais...
M. Beauchemin :
Oui, je comprends.
Mme LeBel : Mais on garde une
certaine agilité si jamais le comité décide de faire d'autres modifications.
Parce qu'on s'entend qu'ils ont eu des consensus
depuis 15 ans, ça fait qu'on ne voudrait pas briser cette belle harmonie,
là.
M. Beauchemin :
Mais ça va être fait rapidement, donc.
Mme Garneau
(Isabelle) : ...très rapidement.
Mme LeBel :
Oui.
• (12 heures) •
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires ou questions sur l'article 15? Sans quoi, cet article est-il
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président
(M. Simard) : Adopté. Et nous passons à l'étude de
l'article 23.
Mme LeBel :
23. La personne qui représente les directeurs généraux du secteur de la
santé et des services sociaux au sein du
comité de retraite visé à l'article 196.2 de la Loi sur le régime de
retraite du personnel d'encadrement en fonction le (indiquer ici la date
qui précède celle de la sanction de la présente loi) est réputée avoir été
nommée en vertu du paragraphe adu paragraphe 1° du premier
alinéa de l'article 196.3 de cette loi, modifié par l'article 15 de
la présente loi.
Donc, c'est de nature
transitoire. Ça prévoit que la personne qui représente le directeur général du
service de la santé, là, le poste qu'on a aboli pour le transformer, garde son
siège, là, si elle est toujours en fonction à ce moment-là. C'est pour faire
une transition.
Le Président (M.
Simard) : L'article 23 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Et là, Mme la ministre, à moins que vous n'ayez
d'autres surprises, nous amorçons l'étude du dernier bloc.
Mme LeBel : Le
dernier bloc, qui est le bloc Entrée en vigueur.
Le Président (M.
Simard) : Ah! bien.
Mme LeBel : Bien
oui, donc, l'article 26 : Les dispositions de la présente loi entrent
en vigueur le (indiquer ici la date de la sanction de la présente loi), à
l'exception des articles 3 et 7, de celles de l'article 8, dans la
mesure où elles concernent le paragraphe 11.3.1° du premier alinéa de
l'article 134 de la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du
gouvernement et des organismes publics, de celles de l'article 11, dans la
mesure où elles concernent le paragraphe 3.2° du premier alinéa de
l'article 165 de cette loi, et de celles des articles 16 et 21, qui
entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Donc,
l'article 26, là, précise deux entrées en vigueur différentes, une entrée
en vigueur particulière du 1er janvier 2024, qui s'explique par le fait que la prochaine évaluation actuarielle
du RREGOP va avoir lieu... à l'égard des crédits de rente devra être
produite par Retraite Québec autour de l'automne 2023 sur la base des
données du 31. Donc, dans... C'est pour arrimer avec la prochaine évaluation.
Dans l'intervalle, on est sur l'ancien régime.
M.
Beauchemin : Pas de commentaire.
Le Président (M.
Simard) : Pas de commentaire. Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Alors, chers collègues, nous en sommes maintenant
rendus à la fin de l'étude détaillée. Comme le veut la tradition, j'ai quelques
questions à vous adresser.
Est-ce que le titre
du projet de loi est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Simard) : Adopté. Je propose que la commission adopte une motion
d'ajustement des références. Cette motion est-elle adoptée?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Remarques finales
Et nous en
sommes maintenant rendus à l'étape des remarques finales. M. le député de
Marguerite-Bourgeoys, à vous la parole.
M. Frédéric
Beauchemin
M. Beauchemin : Bien, en fait, je
n'ai pas grand remarques additionnelles à faire. Je trouve que ça a été une étude qui a été faite avec vigueur, autant avec ma
collègue, qui est absente aujourd'hui, que toute l'équipe du
gouvernement. Puis je pense que ça... Pour
moi, ça va finir là, mais je trouve ça... Puis je vois quand même le travail
qui a été fait, ça fait que...
Mais, le commentaire que j'avais mentionné à
propos de l'évaluation de marché, pour la suite des choses, là, définitivement.
Le
Président (M. Simard) : Alors, je cède maintenant la parole à Mme la
ministre responsable de l'Administration publique.
Mme Sonia LeBel
Mme LeBel : Bien, je vais me
permettre de conclure en remerciant tout le monde, remercier surtout les
équipes, parce qu'on a fait quand même une étude détaillée qui s'est écoulée
rondement, mais, derrière un projet de loi
aussi technique, il y a quand même beaucoup de travail. Donc, c'est toujours
mon occasion de remercier tous ceux qui sont derrière les articles de
loi ou des décisions qui semblent simples à prime abord mais qui sont quand
même assez complexes, on l'a vu.
Merci à tout
le monde. Merci à mes collègues d'avoir été patients à travers tout ça quand...
Ce sont des projets qui sont peut-être un peu moins... qui donnent lieu
à moins de discussions, disons, politiques mais qui sont quand même fort
importants et essentiels pour les gens qui sont concernés. Donc, merci à tout
le monde.
Le Président (M. Simard) : Alors,
merci à vous, chers collègues, pour votre précieuse collaboration. Merci
également aux membres du secrétariat pour leur efficience légendaire.
Sur ce, chers
collègues, comme notre commission a accompli son mandat, j'ajourne nos travaux
sine die. Au revoir.
(Fin de la séance à 12 h 05)