(Quinze heures sept minutes)
Le Président (M. Bernier) : À
l'ordre, s'il vous plaît! Ayant constaté le quorum, je déclare la séance de la Commission de la fonction publique ouverte et, bien sûr, je demande aux
personnes présentes d'éteindre la sonnerie de leurs appareils
électroniques.
La commission
est réunie afin de poursuivre l'étude
détaillée du projet de loi n° 163, Loi
concernant la mise en oeuvre de
recommandations du comité de retraite de certains régimes de retraite du
secteur public et modifiant diverses dispositions législatives.
Mme la secrétaire, y a-t-il des remplacements?
La Secrétaire : Oui, M. le
Président. Mme Jean (Chicoutimi) est remplacée par M. Leclair
(Beauharnois) et M. Bonnardel (Granby) est remplacé par M. Picard
(Chutes-de-la-Chaudière).
Étude détaillée
(suite)
Le
Président (M. Bernier) :
Merci, Mme la secrétaire. Bon après-midi à tous, bienvenue aux parlementaires
qui vont participer à cette étude. Bienvenue également au personnel du ministère
qui nous accompagne dans nos travaux, merci
d'être là, aux recherchistes également qui font un excellent travail pour nos députés et
le ministre. Alors, je ne suis pas inquiet, vous
paraissez très bien au départ, M. le député de Beauharnois, vous avez ce qu'il
faut pour bien paraître.
Donc, je vous
rappelle que nous étudions le projet
de loi n° 163 par sujet. Et lors
de l'ajournement de nos
travaux, jeudi dernier, nous en étions
rendus à l'étude du sujet n° 6, plus spécifiquement à l'article 14. M. le
ministre, pour la lecture de l'article, s'il vous plaît.
M. Arcand :
Alors, M. le Président, merci.
L'article 139.4 de cette loi est modifié,
dans le premier alinéa :
1° par le remplacement, dans ce qui précède le
paragraphe 1°, de «10» par «12»;
2° par le remplacement, dans le paragraphe 1°,
de «cinq» par «six»;
3° par l'insertion, après le sous-paragraphe b
du paragraphe 1°, du sous-paragraphe suivant :
«b.1) une
personne visée au paragraphe 4° de l'article 1, nommée après consultation
des syndicats représentant ces employés;»;
4° par le remplacement, dans le paragraphe 2°,
de «cinq» par «six».
Ainsi donc,
c'est un article qui propose de donner suite à une demande du Syndicat canadien de la fonction publique pour qu'un représentant des participants de
l'Institut Philippe-Pinel de Montréal siège au comité de retraite du
régime de retraite des agents des services
correctionnels. Afin de conserver la parité au sein du comité de retraite, il
est également proposé d'ajouter un représentant du gouvernement.
Le Président (M. Bernier) :
Merci, M. le ministre, de vos explications. Alors, M. le député de Beauharnois.
M. Leclair : Oui, M.
le Président, alors merci. À mon tour
de vous saluer. Je comprends qu'on voudrait changer «cinq» par «six», mais est-ce qu'on spécifie vraiment quelque
part que ça va être vraiment
un représentant participant de l'Institut Philippe-Pinel?
Le Président (M. Bernier) : M.
le ministre.
M. Arcand : Je
pense qu'il y a une entente avec les syndicats à cet effet-là. C'est ça? Dans
les conventions?
Une voix : Oui.
Le Président (M. Bernier) :
Monsieur... consentement pour que nos gens...
M. Arcand : Oui,
nos experts.
• (15 h 10) •
Le Président (M. Bernier) :
...du Secrétariat du Conseil du trésor puissent prendre la parole? Vous n'êtes
pas sûr, mais...
Une voix : ...
Le
Président (M. Bernier) : ...après s'être identifié, bien
entendu. Mais je vais l'identifier immédiatement. M. Jérôme
Normand-Laplante, la parole est à vous.
M. Normand-Laplante (Jérôme) : Merci. Oui, en fait, l'ajout d'un membre de la
partie syndicale et de la partie patronale,
en fait, suit d'une entente, là, pour qu'il y ait un membre, là, représentant l'Institut Philippe-Pinel de Montréal de la partie syndicale,
là.
Le Président (M. Bernier) :
Merci.
M. Leclair : O.K. Bien, je comprends qu'il y a eu une entente, mais
est-ce que, quelque part, soit dans leur entente ou dans projet
de loi, c'est stipulé que ça va
être... parce que, si on rajoute une personne, je comprends le but
visé, c'est de dire : Il y aura
de la représentation. Il y a-tu quelque part que c'est écrit que ça va
être un représentant qu'on ajoute, qui va venir de l'Institut
Philippe-Pinel, côté représentant des salariés?
Le Président
(M. Bernier) : Un appel à tous.
Une voix :
...
Le
Président (M. Bernier) : Oui, c'est ça. C'est pour ça que je fais un appel à tous. On a toujours
30 secondes pour trouver une réponse.
M. Leclair :
Le sablier.
Le Président
(M. Bernier) : Alors, vous êtes prêt,
M. Normand-Laplante?
M. Normand-Laplante
(Jérôme) : Oui, je suis prêt.
Le Président
(M. Bernier) : Je vous donne la parole.
M. Normand-Laplante (Jérôme) : Oui, en fait, le paragraphe 3° de l'article 14
vient mentionner qu'«une personne visée
au paragraphe 4° de l'article 1, nommée après consultation [du syndicat]», et puis c'est dans le quatrième paragraphe de l'article 1
qu'on vient spécifier que c'est une personne qui est nécessairement de
l'Institut Philippe-Pinel.
Alors,
oui, on m'indique que le projet de
loi prévoit spécifiquement que c'est
une personne de Philippe-Pinel, même si ce n'est pas mentionné
explicitement dans l'article 14, mais, par référence, on va chercher, dans
l'article 1, un membre de l'Institut Philippe-Pinel.
Le Président
(M. Bernier) : Merci. M. le député.
M. Leclair :
Je n'ai pas le choix de vous croire, je n'ai pas le choix de vous croire.
Alors, ça me va. Merci.
Le Président
(M. Bernier) : M. le député de Chutes-de-la-Chaudière,
avez-vous des commentaires?
M. Picard :
C'est beau. Ça va.
Le Président
(M. Bernier) : C'est beau. Est-ce que l'article 14
est adopté?
Des voix :
Adopté.
Le
Président (M. Bernier) : L'article 14 est adopté, ce qui nous conduit maintenant
au septième thème, soit à l'assujettissement des membres des cabinets, donc pour lequel nous
avons quelques articles, dont l'article 1. M. le ministre.
M. Arcand :
Alors, l'article 40 de la Loi sur l'administration publique est
modifié :
1° par le
remplacement, dans le paragraphe 2°, de «les pouvoirs conférés par les
articles 2 et» par «le pouvoir conféré par l'article»;
2° par la suppression
du paragraphe 3°;
3°
par le remplacement, dans le paragraphe 4°, de «les pouvoirs conférés par le
troisième alinéa de l'article 54 et» par «le pouvoir conféré»;
4° par l'insertion,
dans le paragraphe 4.1° et après «conférés par», de «les paragraphes 1° à
4° et 8° de».
Le présent article
propose donc de modifier, à des fins de concordance avec d'autres articles du projet
de loi, l'article 40 de la Loi sur
l'administration publique afin de simplifier un processus d'assujettissement
d'un membre du personnel d'un cabinet
à un régime de retraite. Les régimes de retraite visés sont les suivants :
le Régime de retraite des employés du
gouvernement et des organismes publics, le RREGOP, le Régime de retraite des
enseignants, le Régime de retraite des fonctionnaires et le Régime de
retraite du personnel d'encadrement.
Le Président (M. Bernier) :
Merci. M. le député de Beauharnois.
M.
Leclair : Oui, bien, je voudrais juste peut-être comprendre...
je comprends le sens, là, qu'on veut, là, mais, lorsqu'on dit qu'on va biffer l'alinéa n° 2 «les pouvoirs conférés
par [l'article] 2», j'aimerais juste comprendre, là... puis le pouvoir par l'article 9.0.1. Donc, c'est
quoi, le lien direct, là? Pourquoi qu'en les biffant, eux autres, là, ça vient
simplifier le processus? Juste pour que je comprenne, parce que, là, on fait un
petit peu de chinoiseries avec tous les articles, puis, malheureusement, je ne
suis pas la personne qui connaît par coeur, juste pour comprendre le sens.
Le Président (M. Bernier) :
Merci. Qui... M. le ministre ou...
M. Arcand : Peut-être
Me Greffard pourrait...
Le Président (M. Bernier) :
Me Greffard, allez-y. Ça va nous faire plaisir de vous entendre.
Mme Greffard
(Audrey) : Donc, comme on va
le voir dans les articles suivants, là, et comme M. le ministre le mentionnait, on vient ici, là, assouplir les
règles d'assujettissement des membres du personnel de cabinet. Donc, les
membres de personnel de cabinet du lieutenant-gouverneur, des ministres et du
personnel, des députés, ont le choix, lorsqu'ils
ne sont pas assurés d'une réintégration ou d'une intégration après la fin de
leur emploi, de participer ou non au régime de retraite.
Donc, pour le
faire, ils doivent faire la demande. Ça, ça va rester effectif, là, le fait
qu'ils doivent faire la demande à Retraite
Québec. Et puis, ultimement, le Conseil des ministres doit prendre une
décision, actuellement, là, adopter un décret pour que ces personnes-là puissent participer. C'est ce qu'on va venir
modifier comme étape, retirer. Et puis l'article 40 permettait, là, de donner un pouvoir au Conseil
des ministres, là, d'adopter des décrets à cet effet-là. Donc, c'est ce
qu'on vient retirer, là, dans l'article 40, là, avec les différents
alinéas et articles qui sont retirés.
M. Arcand : C'est donc une
question d'efficacité, d'avoir moins de décrets à chaque fois au Conseil des
ministres.
Le Président (M. Bernier) :
Merci.
M. Leclair : Bien, je voudrais quand même m'assurer. Ici, on
dit : On simplifie le processus d'assujettissement. Je comprends le sens de dire : Bon, on n'aura
plus besoin de passer par décret, mais je voudrais juste savoir : Est-ce
que les règles de ces employés-là, dans
le passé, se maintiennent les mêmes? Donc là, vous me dites qu'un
employé-cadre ou un employé salarié
d'un des cabinets a le choix de dire : J'embarque dans votre régime ou,
quoi, je gère mon propre régime côté
personnel? Je veux juste comprendre, premièrement, si ces règles-là changent,
puis, si c'est bien ce que je comprends, là, dans vos explications, on a
une option.
Le Président (M. Bernier) :
Mme Greffard.
Mme Greffard
(Audrey) : Non. La seule chose qui change dans le projet de loi par rapport
à l'assujettissement du personnel
avec le ministre, c'est le fait qu'on enlève l'étape où il y a une décision du
Conseil des ministres. Le reste reste intact,
là. Donc, actuellement, là, comme je le disais, c'est pour les membres de
personnel de cabinet qui ne sont pas assurés d'une réintégration ou d'une intégration après la fin de leurs
fonctions. Ça fait que, souvent, ces gens-là vont faire un court passage dans nos régimes de retraite publics, et
ça peut être juste deux ans, puis on a des dispositions dans nos régimes
de retraite que, quand on a fait deux ans dans notre régime, on ne peut plus
recevoir un remboursement de cotisation.
Donc, tu sais, on a des gens qui restent avec
une petite rente dans notre régime puis qui ne peuvent pas aller chercher cet argent-là. Ça fait que, pour ce corps
d'emploi là, on a décidé de prévoir que c'était optionnel, la
participation, là, sous réserve d'en faire une demande, bien entendu.
Le Président (M. Bernier) :
Oui, M. le député de Beauharnois.
M. Leclair : Merci, M. le Président. O.K., je comprends très
bien l'article 1 dans ce cas-là, mais je voudrais juste pousser pour la compréhension des régimes de
retraite, effectivement. Donc, un employé qui se trouverait... exemple,
qu'il n'est pas au parfum qu'il pourrait se
soustraire du régime de retraite puis il est vraiment au parfum, lui, qu'il
s'en vient faire 18 mois, ou 21 mois,
ou 26 mois, vous dites, cet employé-là, qui va avoir cotisé, parce qu'il n'a
pas fait la demande de s'y soustraire, n'aura pas la possibilité de
toucher à ces sommes-là ou aura seulement la possibilité d'y toucher lorsqu'il
atteindra l'âge de la retraite?
Le Président (M. Bernier) : Me
Greffard.
Mme Greffard (Audrey) : En
fait, le régime de retraite, pour l'avoir, il faut faire la demande, là.
M. Leclair : Pour l'avoir.
Mme Greffard
(Audrey) : Pour l'avoir, il faut faire la demande, là. Donc, moi,
quand je parlais, là, de personnes, là,
qui font un petit passage dans la fonction publique, c'était au moment pour
avoir un remboursement de cotisation, là. Donc, ça, c'est une autre notion, là, parce que c'était pour expliquer,
en fait, pourquoi qu'on avait rendu la participation optionnelle de ces gens-là, là, parce que,
souvent, ils ont des courts passages dans le régime, puis ce n'est pas tout le
monde qui est intéressé d'avoir juste une
rente de deux ans puis ne pas pouvoir aller chercher cet argent-là avant la
retraite. Ça fait qu'on leur a permis le caractère optionnel, à ce
moment-là.
M. Leclair :
Merci de l'explication.
Le Président
(M. Bernier) : M. le député de Chutes-de-la-Chaudière.
M. Picard :
Merci, M. le Président. J'ai une question. Lorsqu'on... Dans les commentaires,
on vient indiquer que les régimes de
retraite assujettis, il y a le RREGOP, le RRE, RRF puis le RRPE. Les gens qui
font la demande d'adhérer au régime
de retraite ne peuvent pas adhérer à celui des enseignants ou c'est parce
qu'ils étaient enseignants avant puis là, ils peuvent? J'essaie juste de voir parce que, dans les cabinets, là, je
vois du RREGOP puis peut-être du RRPE, mais pas d'autre chose.
Le Président
(M. Bernier) : Allez-y, Mme Greffard.
• (15 h 20) •
Mme Greffard
(Audrey) : Oui, votre question est excellente. En fait, effectivement,
le personnel de cabinet participe soit au
RREGOP, soit au RRPE, là. Il y a les directeurs de cabinet et certains
directeurs adjoints qui participent au RRPE.
Par contre, le régime de retraite des enseignants, le RRE, et le régime de
retraite des fonctionnaires, qu'on appelle RRF, eux, qui peuvent
continuer à participer à ces régimes-là... En fait, c'est des régimes...
En
fait, il y a des règles, là, je peux vous les expliquer plus en détail, mais,
en fait, ces régimes-là, c'est des régimes qui sont fermés depuis qu'on a instauré le RREGOP, en 1973. Il n'y a
plus personne qui rentre dedans, sauf que, si... puis on n'a pas beaucoup de participants. Mais il y a un
régime qu'on en a quatre, actifs, il y en a un autre qui en a 12, là.
Donc, vous voyez que les possibilités sont
assez minces. Par contre, c'est une possibilité, donc on a instauré des
modifications à ces régimes-là dans le cadre du projet de loi.
Donc,
quelqu'un, par exemple, qui est au RRE, qui s'en va au privé, par exemple, ou
qui prend sa retraite puis qui revient
à l'intérieur de 180 jours, puis la même chose pour le RRF, là, va devoir
participer encore à son régime, son RRE ou son RRF, là, selon le cas. S'il quitte plus de 180 jours, quand il
revient, il faut qu'il participe au RREGOP. Donc, c'est les règles du
régime, là, indépendamment, là, de ce qu'on fait, là, par rapport au personnel
de cabinet, là, mais ça a un impact corollaire.
Le Président
(M. Bernier) : M. le député.
M. Picard :
Oui. Si je comprends bien, il pourrait avoir quelqu'un qui travaille dans un
cabinet qui contribue au Régime de
retraite des enseignants, et au nouveau, et au RREGOP, exemple. Il peut
contribuer aux deux? Non? Il peut dire : Je continue dans mon
ancien, tout simplement? C'est beau, j'ai ma réponse.
Le Président
(M. Bernier) : Ça va?
M. Picard :
Merci.
Le Président
(M. Bernier) : Vous avez la réponse. Ça va. M. le député de
Beauharnois, vous avez une autre question?
M. Leclair :
Peut-être une petite dernière question. Dans le temps, lorsqu'une personne
voulait s'y soustraire, donnait
sûrement son nom, puis on attendait le décret puis on disait : Bien, ces
gens-là ont demandé d'être soustraits, donc, par décret, on les soustrayait. C'est à peu près comme ça que ça
fonctionnait? Je veux juste savoir comment que ça va fonctionner
aujourd'hui par rapport à ce qu'on n'a plus besoin de décret. La personne va
faire une demande, puis automatiquement...
Le Président (M. Bernier) :
Mme Greffard.
Mme Greffard
(Audrey) : Donc, actuellement, c'était pour participer au régime que
la personne devait faire une demande.
Quelqu'un qui veut s'y soustraire n'a pas besoin de faire quoi que ce soit, là.
C'est vraiment pour y participer, il
y a un formulaire qui existe, qu'il faut envoyer à Retraite Québec. Retraite
Québec fait les validations. Le formulaire a une partie que l'employé doit remplir, que l'employeur doit attester, là,
que c'est bien un membre d'un personnel de cabinet, une signature, là, d'une autorité, tout ça, là. Il y a
des vérifications à faire qui sont faites à Retraite Québec, et à ce
moment-là Retraite Québec certifie que c'est
bien un personnel de cabinet puis qu'il a droit soit au RRPE ou au RREGOP,
selon le corps d'emploi. Ça, ça va
rester là. Le processus de validation qu'on fait déjà actuellement va perdurer.
La seule étape qu'on va retirer,
c'est qu'après que cette validation-là était faite, bien, on traduisait ça par
décret pour qu'il y ait une décision, là, du Conseil des ministres qui
était faite.
M. Leclair :
...fait un par un?
Mme Greffard (Audrey) : Non, on
regroupait, on regroupait plusieurs demandes dans un même décret, là.
M. Leclair :
Puis aujourd'hui ça va se faire un par un en s'en allant
Mme Greffard
(Audrey) : Oui, c'est ça.
M. Leclair :
Ça me va. Merci.
Le Président
(M. Bernier) : Ça vous va?
M. Leclair :
Oui.
Le Président
(M. Bernier) : Est-ce que l'article 1 est adopté?
Des voix :
Adopté.
Le Président
(M. Bernier) : L'article 1 est adopté. Nous passons
maintenant à l'article 18. M. le ministre.
M. Arcand :
Alors, l'article 2 de la Loi sur le régime de retraite des employés du
gouvernement et des organismes publics est modifié, dans le paragraphe
2° :
1°
par le remplacement de «si, à sa demande, le gouvernement adopte un décret à
cet effet» par «s'il en fait la demande à Retraite Québec» — c'est
un peu ce qu'on a discuté tout à l'heure; et
2°
par l'insertion, après « (chapitre R-12)», de «. Le régime lui est
applicable à compter de la date indiquée dans sa demande, qui peut précéder d'au plus 12 mois celle de sa réception
par Retraite Québec, sans toutefois être antérieure à la date à laquelle
il est devenu un tel membre».
Le
présent article propose donc de modifier le paragraphe 2° afin de simplifier ce
processus d'assujettissement d'un
membre du personnel d'un cabinet à ce régime de retraite. À l'heure actuelle,
donc, comme on le disait, un décret doit être adopté. Le projet de loi
propose que ça s'effectue sur demande. L'assujettissement s'effectuerait à
compter de la date indiquée dans la demande,
laquelle peut être antérieure de 12 mois de la date de réception par
Retraite Québec de cette demande.
Toutefois, la date indiquée dans la demande ne pourrait pas être antérieure à
la date où cette personne, bien sûr, est devenue membre du personnel
d'un tel cabinet, ce qui me semble assez évident.
Le Président
(M. Bernier) : Merci. M. le député de Beauharnois.
M. Leclair :
Si je comprends bien, c'est un peu un copier-coller de l'autre, mais dans une
situation qui va maintenir la même, sauf pour le décret. C'est bien ça
que je comprends. Merci.
Le Président
(M. Bernier) : M. le député de Chutes-la-Chaudière.
M. Picard :
Ça va, M. le Président.
Le Président
(M. Bernier) : Ça va?
M. Picard :
Merci.
Le Président
(M. Bernier) : Est-ce que l'article 18 est adopté?
Des voix :
Adopté.
Le Président
(M. Bernier) : L'article 18 est adopté. Nous passons à
l'article 28.
M. Arcand :
L'article 28, c'est : L'article 220 de cette loi est modifié par
la suppression du deuxième alinéa.
Donc, on propose de
modifier l'article 220 de la Loi sur le RREGOP en concordance avec ce
qu'on a fait à l'article 18 puisque l'assujettissement du membre du
personnel de cabinet ne s'effectuerait plus par le biais d'un décret du gouvernement.
Il y a lieu de prévoir la possibilité que ce décret soit rétroactif.
Le Président
(M. Bernier) : Merci. M. le député de Beauharnois.
M. Leclair : On avait prévu avec le décret qu'il y aurait une rétroactivité. Aujourd'hui, il n'y a plus de décret, puis là on a expliqué, à l'autre article,
qu'on pouvait aller jusqu'à 12 mois en arrière. C'est-u bien ça que j'ai
compris? Merci, ça me va.
Le Président
(M. Bernier) : M. le député de Chutes-Chaudière.
M. Picard :
Ça va, merci.
Le Président (M. Bernier) : Est-ce
que l'article 28 est adopté?
Des
voix : Adopté.
Le Président
(M. Bernier) : Adopté. L'article 29.
M. Arcand : L'article 9.0.1 de la Loi sur le régime de
retraite des enseignants est modifié par le remplacement du deuxième
alinéa par le suivant :
«Si
cet enseignant n'est pas assuré d'une telle réintégration, il peut, s'il en
fait la demande à Retraite Québec
dans l'année qui suit la date à laquelle il
est devenu un tel membre, participer au régime, et ce, à compter de la date
indiquée dans sa demande, qui peut précéder
d'au plus 12 mois celle de sa réception par Retraite Québec, sans toutefois
être antérieure à la date à laquelle il est devenu un tel membre.»
Alors, cette fois-ci,
c'est ce qui s'applique au Régime de retraite des enseignants, mais,
essentiellement, c'est encore une fois le même principe de simplification.
Le Président
(M. Bernier) : Merci. M. le député de Beauharnois.
M. Leclair :
Après trois fois, je commence à comprendre, là.
Le Président
(M. Bernier) : O.K. C'est bien. C'est bien, vous êtes champion...
M. Leclair :
Il dit : S'il a compris, c'est correct.
Des voix :
Ha, ha, ha!
Le Président
(M. Bernier) : S'il a compris, tu es correct. Parfait.
M. Leclair :
Marc, donne-moi un break, là!
Le Président
(M. Bernier) : Est-ce que l'article 29 est adopté?
Des voix :
Adopté.
Le Président
(M. Bernier) : L'article 29 est adopté. Donc, le député a
compris. C'est bon. Article 34.
M. Arcand :
Écoutez, 34, c'est exactement encore la même chose. Ça s'applique, cette
fois-ci, au régime de retraite des fonctionnaires. Alors, c'est un
article qui propose encore une fois d'adopter ce décret-là, mais dans un autre
régime de retraite.
Le Président
(M. Bernier) : M. le député, la même compréhension?
M. Leclair :
Je ne prendrai pas de chance, je vais dire : Sans commentaire.
Le
Président (M. Bernier) : La même compréhension? C'est parfait.
M. le député de Chutes-de-la-Chaudière, ça va?
M. Picard :
Ça va.
Le Président
(M. Bernier) : Est-ce que l'article 34 est adopté?
Des voix :
Adopté.
Le Président
(M. Bernier) : L'article 34 est adopté. L'article 39,
M. le ministre.
M. Arcand :
L'article 39. Alors, cette fois-ci, à l'article 39, on est rendu dans
le Régime de retraite du personnel d'encadrement. Alors, c'est
essentiellement la même chose, c'est les mêmes articles de modifiés afin de
simplifier le processus d'assujettissement dans le cas, cette fois-ci, du
personnel d'encadrement.
Le Président
(M. Bernier) : Merci. M. le député.
M. Leclair :
Ça me va.
Le Président
(M. Bernier) : Merci. M. le député de Chutes-Chaudière.
M. Picard :
Ça va.
Le Président (M. Bernier) :
L'article 39 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Bernier) :
L'article 39 est adopté. Nous en sommes à l'article 64.
M. Arcand : Je
vais me rendre à 64. Alors, l'article 207 de cette loi est modifié par la
suppression, dans le deuxième alinéa, de «et celui pris en vertu du paragraphe
5° de l'article 2 peut avoir effet au plus 12 mois avant son adoption».
Alors, on
modifie l'article 207 de la Loi sur le régime de retraite du personnel
d'encadrement en concordance avec les
modifications proposées à l'article 39 du projet de loi. Puisque
l'assujettissement d'un membre du personnel de cabinet ne s'effectuerait
plus par le biais de l'adoption d'un décret, il n'y a plus lieu de prévoir la
possibilité que ce décret soit rétroactif.
Le Président (M. Bernier) :
Merci.
M. Arcand :
Alors, c'est de la cohérence.
Le Président (M. Bernier) :
C'est de la cohérence. Donc, M. le député de Beauharnois.
M. Leclair : Juste quand même... même si ça semble très
cohérent, juste m'assurer, dans l'article 39, on parlait aussi des gens du RRPE. J'imagine que
l'article 207 étant un autre article au RRPE qui prévoyait les mêmes
clauses, donc c'est pour ça qu'on la modifie, elle aussi?
Le Président (M. Bernier) :
Mme Greffard.
Mme Greffard (Audrey) : ...
Le Président (M. Bernier) : Oui,
mais il faut le dire au micro.
Mme Greffard (Audrey) : Oui.
Le
Président (M. Bernier) :
Oui, merci. Je veux entendre votre voix, Mme Greffard. Merci beaucoup. M.
le député.
M. Leclair : Ça me va, merci beaucoup.
Le Président (M. Bernier) : M.
le député, ça vous va? Est-ce que l'article 64 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Bernier) :
L'article 64 est adopté. Nous allons donc passer au sujet et au thème
suivant : suspension d'indexation inapplicable, RRAS, avec
l'article 66, M. le ministre.
• (15 h 30) •
M. Arcand :
Alors, l'article 66, c'est : L'article 211.4 de cette loi est modifié
par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant :
«Le présent
article ne s'applique pas à l'employé ou à l'ex-employé qui est visé ou a été
visé aux Dispositions particulières à
l'égard [...] d'employés désignées en vertu de l'article 23 de la Loi sur [les
régimes] de retraite du personnel d'encadrement.»
Alors, c'est
une règle spécifique applicable à une demande de relevé faisant état de
droits accumulés au titre de ce
régime qui est reçue par Retraite
Québec après le 30 juin 2017,
alors que la date d'évaluation de ces droits est déterminée à une date antérieure au 1er juillet 2019.
Alors, ce dont on parle ici, c'est le Régime de retraite de l'administration supérieure, c'est-à-dire des sous-ministres. Alors, peut-être,
Me Greffard, s'il y a d'autres éléments à souligner derrière ça, là.
Le
Président (M. Bernier) :
Mme Greffard, avez-vous des informations additionnelles en complémentarité au ministre,
là, même s'il n'y a pas de question?
Mme Greffard
(Audrey) : Oui, oui. Bien,
je vois qu'il y a de la réflexion de l'autre côté, là. Je vais peut-être juste...
Le Président (M. Bernier) :
Non, vous pouvez y aller, madame.
M. Arcand :
Allez-y.
Mme Greffard
(Audrey) : O.K. O.K.
Donc, en fait, là, cet article-là, ici, vise à corriger un oubli, là, qu'on a
fait dans le projet de loi n° 126, là,
visant la pérennité puis la santé financière du Régime de retraite du personnel
d'encadrement. Donc, en fait, dans le
cadre de ce projet de loi là, on a précisé que tout... un des objectifs,
c'était de préciser que tout ce qui est d'argent
qui sort de la caisse des participants du RRPE devait avoir une réduction, là,
pour contribuer à la santé financière du
régime, que ce soit une prestation suite à un décès, une rente de retraité ou
encore un partage du patrimoine. Donc, ça, c'est une règle relative au
partage du patrimoine.
Puis étant donné que les RRAS, bien, en fait, les participants au Régime de retraite de l'administration supérieure, leur rente n'est pas payée par la caisse des participants du RRPE mais bien par le fonds
consolidé du revenu, il aurait fallu les exclure de cet article-là du
projet de loi n° 126, comme on l'a fait pour les autres. Donc, c'est pour
corriger cette omission-là, là, qu'on est venu introduire l'article 66
dans le présent projet de loi.
Le Président (M. Bernier) :
Merci. M. le député de Beauharnois.
M. Leclair :
Oui. Deux petites questions, là. Donc, ici, on vient dire : On l'avait
oublié dans le 126. Là, on les exclut complètement des régimes de
retraite, eux, parce que c'est payé par le Trésor, le fonds consolidé. Puis, si
c'est ça que je comprends, ça, c'est ma première question.
Ma deuxième
question, j'aimerais juste comprendre les dispositions relatives au partage du
patrimoine, là. On veut dire quoi par rapport à ça, le partage du
patrimoine face à un fonds de retraite pour, exemple, les sous-ministres?
Le Président (M. Bernier) :
Donc, première question, Mme Greffard.
Mme Greffard
(Audrey) : Oui. Pour la première question, en fait, dans le projet de
loi n° 126, là, les rentes des participants
du RRAS n'étaient pas touchées, là. Donc, ils n'étaient pas touchés par les
mesures du projet de loi n° 126. Donc,
votre compréhension était la bonne, là. Étant donné que la rente sort du fonds
consolidé du revenu, par exemple, les mesures
touchant à la suspension de l'indexation ne s'appliquaient pas à ces
participants-là. Donc, ça, c'est pour votre première question.
Pour ce qui
est du partage du patrimoine, c'est dans le cadre, justement, d'une séparation,
là, d'un divorce. Puis là on va
instaurer aussi, lié à ce projet de loi, là, dans le cas d'une entente entre
conjoints de fait, là. Bien, à ce moment-là, la personne peut demander
un relevé de droit, là, en fait, une évaluation des droits que son ex-conjoint
a accumulés au régime de retraite, et puis pour se faire payer, là, ces
droits-là, là, éventuellement, là, si elle le souhaite, là.
Donc, au
moment où on évalue les droits, il faut venir prendre en compte le projet de
loi n° 126, là. Donc, dans ce cas-là, on vient prendre en compte,
là, les modifications qui ont été faites aux critères d'admissibilité et puis
au calcul, là, du salaire moyen avec les cinq meilleures années plutôt que les
trois meilleures années, là.
M. Leclair : O.K.
Le Président (M. Bernier) :
Merci.
M. Leclair :
Et, par le fait même, là, ici, on parle du relevé faisant état des droits
accumulés puis on vient mettre «après [la date du] 30 juin 2019».
Pourquoi au juste, là? Ça, c'était déjà là. Pourquoi 2019? Expliquez-moi
pourquoi ce bout-là, là.
Le Président (M. Bernier) :
Mme Greffard.
Mme Greffard (Audrey) : Donc,
on est venu prévoir une situation particulière parce qu'habituellement, là, l'évaluation des droits se fait au moment où on...
en fait, là, avec les critères au moment où on fait l'évaluation des
droits. Par exemple, au moment où qu'il y a
une séparation de la vie commune, là, on évalue en fonction des critères à ce
moment-là. Donc, pour quelqu'un qui a envoyé
sa demande à Retraite Québec pour l'évaluation des droits à partir du 1er
juillet 2019, mais que la date était
antérieure au 1er juillet 2019, la date d'évaluation, là on est venu prévoir
une règle particulière puis on a
dit : Pour ces personnes-là, on va appliquer les critères puis la nouvelle
façon de calculer le salaire moyen, plutôt que la suspension de l'indexation, qui étaient les
critères applicables au moment, là, où on a reçu l'évaluation des droits,
parce que la suspension de l'indexation,
administrativement parlant, c'était plus compliqué à administrer parce que la
personne peut demander une évaluation
de ses droits, par exemple, le 15 juin 2019, mais peut les demander beaucoup
plus tard, là. Ça fait que c'était
difficile à appliquer. Ça fait qu'à ce moment-là on a dit : On va leur
faire contribuer en appliquant les critères et puis... le changement des
critères puis le changement au calcul, là, du salaire moyen.
Le Président (M. Bernier) :
Merci.
M. Leclair : Complexe, mais ça
me va.
Le
Président (M. Bernier) : C'est complexe, oui. M. le député de
Chutes-de-la-Chaudière? C'est beau? Est-ce que l'article 66 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le
Président (M. Bernier) : L'article 66 est adopté. Nous allons
passer à un nouveau thème, concordance avec la version anglaise.
L'article 60. M. le ministre.
M. Arcand : Alors, l'article
52 est modifié par le remplacement, dans le texte anglais du troisième
alinéa... on parlait de paiement
comptant, alors on avait traduit ça par «in a lump sum», ce qui veut dire «une
somme complète», si on prend la traduction littérale. Et là on change ça
par «in cash». Je pense que le monde vont assez bien comprendre ce que ça veut
dire. «In cash», c'est un paiement comptant, c'est assez clair.
M. Leclair : En dessous de la
table...
Des voix : Ha, ha, ha!
M. Arcand : Alors,
essentiellement, c'est ça. C'est une demande du service de traduction de
l'Assemblée nationale.
Le
Président (M. Bernier) : M. le député... Merci. Je voudrais juste
préciser, M. le ministre, c'est l'article 152.9 qui est modifié.
M. Arcand : 152.9
qui est modifié.
Le Président (M. Bernier) :
C'est bien?
M. Arcand : Oui.
Le Président (M. Bernier) :
Alors, M. le député de Beauharnois?
M. Leclair : Bien, j'aurais juste une petite précision pour...
sur l'article 60, juste l'article qu'on vient de terminer. On disait : Le partage du patrimoine... La
même loi s'applique, eux aussi. Le maximum qu'on pourrait aller
chercher, c'est 50 %, tel que tout le reste du projet de loi le prévoit,
même pour les sous-ministres?
Une voix : Oui, c'est la même
chose.
M. Leclair : O.K., merci.
J'avais oublié de vous poser la question.
Le Président (M. Bernier) :
Merci. M. le député de Chutes-de-la-Chaudière?
M. Picard : C'est
correct, M. le Président.
Le Président (M. Bernier) :
C'est correct? Est-ce que l'article 60 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Bernier) :
L'article 60 est adopté. Donc, nous avons passé à travers les thèmes et nous en
sommes à l'article 74 et 75. L'article 74. M. le ministre, vous avez un
amendement qui vient remplacer l'article 74 qui est inscrit au projet de loi,
c'est ça?
M. Arcand : Oui.
Le Président (M. Bernier) :
Donc, je vous en prie, nous faire lecture, s'il vous plaît.
M. Arcand :
Alors, je remplace l'article 74 du projet de loi par l'article suivant :
«74. Les
dispositions de l'article 4.0.1 du paragraphe 1.0.0.2° de l'article 41.8 de la
Loi sur le régime de retraite [des]
enseignants, de [celle des retraites] des employés du gouvernement [...] des
organismes publics, [...]de la loi [du] régime de retraite [également] des enseignants, [...]de la Loi sur le
régime de retraite des fonctionnaires, ainsi [qu'un article sur] la Loi
[du] régime de retraite du personnel d'encadrement, [...]ont effet depuis le 14
juin 2002.
«[Et] les dispositions de l'article 66 de la
présente loi ont effet depuis le 11 mai 2017.»
Alors, cet amendement est rendu nécessaire afin
qu'un seul et même article prévoie les entrées en vigueur de dispositions
législatives qui ont un caractère rétroactif.
Quant au premier alinéa, il prévoit une entrée
en vigueur rétroactive au 14 juin 2002, soit la date à laquelle la notion
d'absence sans traitement a été introduite dans les lois concernées. On en a
parlé la dernière fois. Et une telle rétroactivité
permet donc de confirmer la pratique de Retraite Québec quant à la
détermination de ce qu'est une absence sans traitement, pratique qui a
cours depuis 2002.
Pour ce qui
est du deuxième alinéa, le présent article propose que la modification de cet
article, proposé par l'article 66 du présent projet de loi, entre en
vigueur à la même date que celle à laquelle l'article 211.4 est entré en vigueur,
soit le 11 mai 2017.
Le Président (M. Bernier) :
Merci. M. le député de Beauharnois.
• (15 h 40) •
M. Leclair : Bien, je veux juste m'assurer, c'était déjà dans
l'ancien texte, la rétroactivité jusqu'au 14 juin 2002. Quels cas qu'on
couvre avec ça? Pourquoi qu'on maintient cette rétroactivité-là jusqu'à 2002?
Le Président (M. Bernier) :
M. Normand-Laplante.
M. Normand-Laplante
(Jérôme) : En fait, on
couvre tous les cas, là, pour qui l'administration de Retraite
Québec a... Dans le fond, Retraite Québec a toujours administré des absences sans traitement selon
leur interprétation. Donc, la rétroactivité
de 2002 vient confirmer leur interprétation. Donc, c'est pour ça qu'on a besoin
d'une rétroaction jusqu'à 2002, pour confirmer leur interprétation puis
qu'il n'y ait pas d'impact sur les participants.
M. Leclair : Puis vu qu'on
vient de s'ajuster à leur interprétation.
M. Normand-Laplante (Jérôme) : Exactement.
M. Leclair : Ça me va. J'avais
un petit blanc.
Le Président (M. Bernier) :
Merci. M. le député de Chutes-de-la-Chaudière, ça vous va?
M. Picard : Oui.
Le Président (M. Bernier) :
Est-ce que l'article 74 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Bernier) :
L'article 74 est adopté. L'article 75. M. le ministre.
M. Arcand : 75.
Oui.
Le Président (M. Bernier) :
L'article 74, tel qu'amendé, est adopté.
M. Arcand : Tel qu'amendé est adopté, c'est ça.
Je m'en vais à 75. Alors, les dispositions de la présente loi entrent en
vigueur — alors,
la date de la sanction de la loi — à l'exception des dispositions
suivantes :
1° celles des
articles 2, 3, 10, 12, 16, 17, 20, 23 et 25, des paragraphes 3° et 4° de
l'article 27 et des articles 30 à 33, 35 à 38, 52 et 61, des paragraphes
3° et 4° de l'article 63 et des articles 65 et 68 à 70, qui entreront en
vigueur à la date ou aux dates fixées par le gouvernement.
Alors, voilà.
Puis celles des articles 4, 11, 13 et 67, qui entrent en vigueur, elles, le 1er
janvier 2025, parce qu'on parlait à ce moment-là du 50-50, là, qui
entrait en vigueur.
Alors, essentiellement, ce sont, je dirais, des façons de mettre en cohérence un peu les
différents articles qu'on a adoptés précédemment.
Le Président (M. Bernier) :
Merci. M. le député de Beauharnois.
M. Leclair : Bien, une dernière petite question. On avait parlé, dans plusieurs articles,
de modifier certaines règles, dans le
futur, par règlement. Donc, est-ce qu'on se donne un échéancier pour ces règlements-là,
quand est-ce qu'ils vont être constitués, ou ils sont déjà prêts, on ne
voulait juste pas en parler?
Le Président (M. Bernier) :
M. le ministre.
M. Leclair : Des fois, là, il
faut qu'on les checke.
Le Président (M. Bernier) :
Mme Greffard? M. Normand-Laplante?
M. Normand-Laplante
(Jérôme) : En fait, il n'y a
pas d'échéancier en soi, là, il y a une habilitation à faire les règlements, et on veut que l'habilitation
réglementaire et le futur règlement entrent en vigueur en même temps que
l'article de loi, là, donc il y a une certaine portée rétroactive. Il n'y a pas
de calendrier, là, établi, mais ce sera fait dans...
M. Arcand : ...45
jours...
M. Normand-Laplante (Jérôme) :
...dans de brefs délais, là. Il y a une prépublication de 45 jours suivant la présentation des règlements au Conseil du trésor.
45 jours, là, on a un objectif à court terme de finir ces règlements-là,
mais on n'a pas d'échéancier précis, malheureusement.
M. Leclair : Mais je comprends qu'on n'a pas un échéancier
précis, mais, dans la logique des choses, avant que des règlements
soient en vigueur, il faut que les règlements soient faits. Donc, si on a mis
des dates qui...
M. Arcand :
D'habitude... l'historique, par le passé, était quand même de quelques mois,
j'imagine.
M. Normand-Laplante
(Jérôme) : Quelques mois, idéalement avant les vacances d'été, là.
Le Président
(M. Bernier) : M. le député.
M. Leclair :
Merci. Ça va.
Le Président
(M. Bernier) : Ça va? Est-ce que l'article 75 est adopté?
Des voix :
Adopté.
Le
Président (M. Bernier) : Je dois revenir sur l'article 74
pour adopter l'amendement. Est-ce que l'amendement à l'article 74 est
adopté?
Des voix :
Adopté.
Le Président
(M. Bernier) : Est-ce que l'article 74, tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix :
Adopté.
Le
Président (M. Bernier) : C'est adopté, donc ce qui met fin
à l'étude article par article du projet de loi n° 163.
Nous allons donc
poursuivre avec l'adoption. Est-ce que le titre du projet de loi est adopté?
Des voix :
Adopté.
Le
Président (M. Bernier) : Adopté. Je propose que la
commission recommande la renumérotation du projet de loi amendé. Cette
motion est-elle adoptée?
Des voix :
Adopté.
Le
Président (M. Bernier) : Adopté. Je propose que la commission adopte une motion d'ajustement des
références. Cette motion est-elle adoptée?
Des voix :
Adoptée.
Le Président
(M. Bernier) : Adopté. Merci.
Remarques
finales
Nous sommes maintenant
rendus à l'étape des remarques finales. Donc, M. le député de Chutes-de-la-Chaudière,
la parole est à vous, si vous avez des remarques finales à nous faire.
M. Marc
Picard
M. Picard :
Oui. Merci, M. le Président. Je tiens à remercier toutes les personnes qui nous
ont aidés à passer rapidement, mais avec un travail rigoureux, pour adopter ce projet de loi là, qui est... c'est un projet
de loi annuel qui fait suite à
des discussions entre les syndicats et le gouvernement du Québec.
Lors
de ces remarques finales là, j'ai encore une certaine crainte. Le ministre m'a
rassuré au fait que, lorsqu'on dit qu'il
va y avoir de la reconnaissance rétroactive, c'est suite à des gens qui sont
travailleurs autonomes, qui deviennent salariés.
Est-ce que... D'ici l'adoption, est-ce qu'on pourrait avoir un portrait?
Quantifier un peu, là. On parle-tu de 50, 100 personnes,
1 000, 2 000 personnes? Potentiellement, parce que je comprends
que ce n'est pas tout le monde, ce n'est pas tous les sous-traitants qui vont
passer par là. En tout cas, j'aimerais ça, si possible, l'avoir. Sinon, comme
le ministre nous indiquait, des mécanismes
sont là, mais je voudrais éviter surtout que des personnes deviennent
employés permanents de la fonction publique sans passer par les concours
usuels, pour être équitable envers toute la population qui désire postuler sur
ce genre d'emploi là.
Donc,
merci, M. le Président, pour votre présidence, toujours de main de maître, puis
merci à tous et bonne fin de journée.
Le Président
(M. Bernier) : Merci de votre collaboration, M. le député
de...
M. Picard :
Et je rappelle, M. le ministre, qu'il n'est pas 4 heures.
Le Président (M. Bernier) :
Donc, merci, M. le député de Chutes-de-la-Chaudière, de votre collaboration. M.
le député de Beauharnois, vos remarques.
M. Guy
Leclair
M. Leclair : Bien, j'aurais aimé savoir qu'est-ce qui se
passait à 4 heures. J'aurais gagé, moi aussi, là. Mais, bref, je
n'embarquerai pas là-dedans.
Alors, M. le
Président, d'ailleurs, merci à vous, les gens qui vous entourent, les gens du
ministère, M. le ministre, les
collègues du gouvernement, bien entendu, deuxième opposition. Un projet de loi
sur les régimes de retraite : toujours complexe. Encore plus celui-là
parce que, quelqu'un qui part de loin dans les régimes de retraite, puis on
passe environ tous les régimes qui existent,
ça peut être très mêlant, mais je vous remercie d'avoir répondu à mes maintes
et multitudes questions qui, parfois,
étaient quand même avec une complexité derrière, mais on sent que les régimes
n'ont pas changé.
Bien entendu, tout comme mon collègue,
j'ajouterais que, lorsqu'on fait des reconnaissances d'acquis, ou de régimes, ou tout ça, on a été rassurés par le
ministre, mais je veux quand même le spécifier, moi aussi, il ne faut pas
que ça devienne un passe-droit, de passer à côté des règles existantes, et
tout. Le ministre nous a dit que ce n'était vraiment pas le but de la chose, mais, parfois dans certains cas très complexes,
que le but était de ramener ou simplifier tout ça. Alors, juste pour m'assurer, là, qu'on ne passera pas à
côté, là, des concours normaux, là, qui peuvent faire face à des
affichages prévus dans diverses conventions collectives.
Bien, je suis
bien content d'avoir terminé ça. Puis je suis content, moi, à moins 10,
mais je ne sais pas qu'est-ce qu'il arrive à 4 heures, là, mais
merci beaucoup.
Le
Président (M. Bernier) : On verra. On va assister à ce qui
va se passer à 16 heures. Merci, M. le député de Beauharnois, de
votre collaboration. M. le ministre, la parole est à vous pour vos remarques.
M. Pierre Arcand
M. Arcand : Merci
infiniment, M. le Président. Je pense qu'à chaque année on arrive avec ce genre
de loi pour essayer de clarifier un certain
nombre de choses, de même que modifier, moderniser, je dirais, nos régimes de
retraite, qu'ils permettent, évidemment, aux
gens d'avoir encore plus facilement l'accès à ces régimes de retraite et avoir
des règles qui sont les meilleures
possible. Pour ce qui est de la préoccupation du député de
Chutes-de-la-Chaudière, on est en train de faire les vérifications et on
vous fera part, justement, du résultat de ces vérifications.
Je voudrais
juste profiter de l'occasion pour remercier, encore une fois du côté
gouvernemental, évidemment, le député de Laval-des-Rapides, de
Vanier-Les Rivières, de Trois-Rivières, qui sont ici présents aujourd'hui pour
nous appuyer. Également, j'aimerais
remercier, évidemment, tous les gens au Conseil du trésor qui ont travaillé sur
ce projet, évidemment
Mme Greffard, M. Jérôme Normand-Laplante, Mme Périgny,
M. Carrier, M. Chaillez et Mme Garneau, de même que ma
conseillère ici, Mme Isabelle Roy.
Je remercie
encore une fois les députés de l'opposition pour leur collaboration, le député
de Chutes-de-la-Chaudière, évidemment le député de Beauharnois. Et je
crois qu'en terminant, M. le Président, je vous remercie d'ailleurs de l'efficacité et de celle de votre équipe
également, et je crois qu'on a un projet de loi qui améliore le Québec. Alors,
merci infiniment et bonne journée à tous.
• (15 h 50) •
Le
Président (M. Bernier) : Merci. Donc, les dernières
paroles me reviennent. Je veux remercier, bien sûr, tous les parlementaires qui ont participé à ces travaux
fort efficaces. Je veux remercier, bien sûr, Mme Greffard,
M. Normand-Laplante, Mme Périgny
et tous nos personnels du Secrétariat
du Conseil du trésor, qui nous
accompagnent dans un projet de loi qui était passablement technique, et
d'avoir facilité la compréhension de tous. Merci infiniment.
Je veux remercier les recherchistes et le
personnel du cabinet qui travaillent à ces dossiers, le personnel qui m'accompagne, Mme la secrétaire, ici, de la
commission et son adjoint, son fidèle adjoint, qui est toujours présent,
ainsi que les pages qui nous permettent d'avoir... de s'occuper de nous pour
nos besoins.
Merci au
personnel de l'enregistrement de l'Assemblée nationale, qui sont toujours
présents, qui sont toujours là. Donc,
les galées, vous savez, c'est important. Et ce n'est pas pour rien quand je
vous dis de... au lieu de... il faut le dire parce qu'au niveau de la preuve, au niveau de... s'il y
avait une contestation, ce sont les paroles qui ont été dites ici qui font
force de loi et qui font preuve de la chose. Donc, merci à tous.
Oui, merci à
mon épouse, qui m'écoute régulièrement, parce que mes collègues m'avaient lancé
la serviette sur ça, m'avaient
demandé de... défié de le faire. Donc, je la remercie parce qu'effectivement
elle m'écoute parce que, des fois, elle va passer des commentaires.
Donc, merci à tous.
Et là, c'est le mot du commanditaire, je vous...
Compte tenu de l'heure, la commission suspend ses travaux, avant 4 heures, jusqu'à 19 h 30, où elle
entreprendra l'étude du projet de loi n° 141, Loi visant principalement à
améliorer l'encadrement du secteur
financier, la protection des dépôts d'argent et le régime de fonctionnement des
institutions financières.
Merci, je lève la séance.
(Fin de la séance à 15 h 52)