(Onze
heures vingt-trois minutes)
La
Présidente (Mme IsaBelle) : À l'ordre, s'il vous plaît! Ayant
constaté le quorum, je déclare la
séance de la Commission de l'économie
et du travail ouverte. Je demande à
toutes les personnes dans la salle de bien vouloir éteindre la sonnerie
de leurs appareils électroniques.
La commission est réunie afin de procéder à l'étude détaillée du projet de loi n° 15, Loi
sur la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique.
Mme la secrétaire, y
a-t-il des remplacements?
La Secrétaire : Oui, Mme la Présidente. Mme Anglade
(Saint-Henri—Sainte-Anne) est remplacée par M. Benjamin (Viau); Mme Richard (Duplessis), par Mme
Perry Mélançon (Gaspé).
Étude détaillée (suite)
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Lors de l'ajournement de nos travaux hier, nous avons adopté l'article 50
du projet
de loi. Mais je vous rappelle que l'amendement introduisant un nouvel article, l'article 40.1, avait été proposé
par le député de Viau, et nous l'avions suspendu. Est-ce que nous sommes d'accord
pour rouvrir cet amendement introduisant le nouvel article? Consentement. Nous y allons. Alors, j'invite donc Mme la ministre... ou, peut-être, je vais plutôt inviter le député à relire ce nouvel article, cette
proposition de nouvel article, et ensuite on laissera la ministre
répondre. Est-ce que ça vous
va?
M. Benjamin :
Donnez-moi, à ce moment-là, quelques secondes, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Oui.
M.
Benjamin : Alors, le nouvel article
que nous proposons se lirait comme suit. Donc, le projet de loi est modifié
par l'ajout, après l'article 40, de l'article suivant, donc, c'était le
40.1, c'est bien ça :
«40.1. Les états financiers audités comprenant le
rapport de l'auditeur indépendant ainsi que les notes afférentes doivent être diffusées sur le site internet de la
société, selon les normes de diffusion des données financières prévues par
règlement du gouvernement.»
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions? Mme la ministre.
Mme
Proulx (Berthier) : Merci, Mme la Présidente. Donc, merci de... l'opposition
officielle de nous avoir permis
de prendre du temps, donc, pour pouvoir
répondre correctement à la proposition du député de Viau. Avec le consentement de l'opposition
officielle, je demanderais au juriste
de l'État, Me Hudon, de pouvoir répondre techniquement à la question,
en fait, à la proposition du député de Viau.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Avons-nous le consentement? Parfait, merci. Me Hudon, veuillez vous
présenter avant de répondre.
M. Hudon
(Alain) : Merci, Mme la Présidente. Alors, Alain Hudon, légiste au ministère
de la Justice.
Alors, j'ai examiné la proposition d'amendement, et, juridiquement parlant, ce ne serait pas nécessaire
de mettre cette disposition-là parce qu'il y a déjà une obligation légale qui s'applique à la RIO de publier sur
Internet ses rapports annuels et ses rapports d'activité. Et je vous
donne les explications plus juridiques.
Dans la loi sur l'accès à l'information, il y a l'article 16.1 qui existe déjà,
qui prévoit qu'«un organisme public
[...] doit diffuser, dans un site Internet,
les documents ou renseignements accessibles en vertu de la loi qui sont
identifiés par règlement du gouvernement et mettre en oeuvre les mesures favorisant
l'accès à l'information édictées par ce règlement».
En application de cet article 16.1 là, le gouvernement a adopté le Règlement sur la diffusion de l'information et sur la protection des renseignements personnels. Donc, c'est le règlement 2, chapitre A-2.1. Et, à l'article 4 de ce règlement-là,
c'est assez technique, Mme la Présidente, je m'excuse, donc, ça débute comme suit : «Un organisme public doit diffuser sur un site
Internent les documents ou les renseignements suivants, dans la mesure où ils sont accessibles
en vertu de la loi...»
Et là on va au paragraphe
14°... pas 14°, mais 15°, pardon, qui se lit comme suit : «Les documents
qu'il produit — donc les
documents que l'organisme produit — et qui sont déposés, conformément au
règlement de l'Assemblée nationale,
aux fins d'une séance publique de l'Assemblée nationale ou de l'une de ses
commissions[...], dont ceux qui sont énumérés
dans la liste établie conformément à l'article 58 [du] règlement [sur
l'Assemblée nationale doivent être publiés sur un site Internet].»
Et, quand on va voir la liste des documents qui doivent
être publiés sur un site Internet, on arrive, dans l'énumération, à un paragraphe qui ne concerne exclusivement que la
RIO, et on prévoit que les rapports annuels font partie des documents
qui doivent être publiés en vertu de l'article 58.
Donc, ce chemin étant fait, il y a déjà une
obligation qui existe et qui est en vigueur, qui prévoit que le rapport
annuel et le rapport d'activité sont déposés sur un site Internet par la
société... pas par la société, par la régie. Et c'est d'ailleurs ce qui explique ce qui a été montré par M. Labrecque hier,
que c'est déjà appliqué par la société. Les rapports annuels sont déjà
accessibles.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci, Me Hudon. Y a-t-il des interventions? Député de
Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Merci, Me Hudon, pour cette
précision. La première question, donc, que
j'aimerais vous poser, Me Hudon, donc, est-ce que vous me confirmez que
l'ensemble des éléments qui sont indiqués dans l'article 40.1, donc, sont... En vertu du règlement que vous venez
de donner lecture, actuellement, il y a une obligation de rendre ces documents-là disponibles, à savoir
les états financiers audités, comprenant le rapport de l'auditeur indépendant
ainsi que les notes afférentes, qui doivent
être diffusés. Est-ce que vous me confirmez que tous ces documents-là, en vertu
de l'actuel règlement que vous venez de lire, c'est une exigence de la loi?
M. Hudon (Alain) : Ce que je vais vous dire, c'est que l'article 40
du projet de loi prévoit que la ministre dépose les états financiers et le rapport d'activité de
la société à l'Assemblée
nationale. Et, à l'article 41, on
prévoit que les rapports du Vérificateur général, les rapports qui sont vérifiés, sont joints aux états financiers.
Donc, les états financiers qui sont dans le rapport d'activité, qui sont
déposés à l'Assemblée nationale, comprennent le rapport du vérificateur.
M. Benjamin :
Et le règlement que vous venez de donner lecture, Me Hudon, date de quand exactement?
M. Hudon (Alain) :
Il date, je crois, de 2008.
M. Benjamin :
2008?
M. Hudon
(Alain) : Oui.
M.
Benjamin : Donc, est-ce que
vous conclurez avec moi que le projet
de loi qui a été amené par l'actuel ministre
des Transports à ce moment-là, c'était un projet de loi, à toutes fins
pratiques, inutile?
M. Hudon (Alain) : Bien, peut-être que la
députée, à l'époque, n'avait pas toute l'information technique. C'est
quand même un chemin assez ardu d'en arriver à cette conclusion-là.
M. Benjamin :
Donc, l'actuel ministre...
M. Hudon (Alain) : Donc, à l'égard de la RIO... Parce que
l'amendement qui avait été présenté par la députée en question visait l'ensemble des documents de tous
les organismes. Là, je ne sais pas, moi, je n'ai pas fait l'analyse d'est-ce
que tous les organismes qui étaient visés
par l'amendement qui était proposé sont couverts ici, mais, dans le contexte de
la RIO, dans le contexte de la nouvelle société, c'est oui, la réponse.
M.
Benjamin : Parfait. Écoutez, nous sommes là pour travailler sur un bon
projet de loi, un bon projet de loi, un projet de loi pérenne, qui va permettre à la société de pouvoir se
développer, mais de pouvoir mettre en valeur le patrimoine. Donc, à ce moment-là, donc, avec votre
consentement, Mme la ministre, donc, je vais tout simplement retirer, donc, notre
proposition d'amendement.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Est-ce que nous avons le consentement pour que le député
de Viau retire son amendement?
• (11 h 30) •
Mme Proulx
(Berthier) : Consentement. Merci, M. le député de Viau. Consentement, Mme
la Présidente.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait, excellent. Donc, la proposition de l'amendement avec le nouvel
article 40.1 est retirée. Nous poursuivons donc avec l'article 51.
Mme la ministre.
Mme
Proulx (Berthier) : Merci, Mme la Présidente. Donc, on est dans la section des règlements sur les contrats
d'aliénation et des biens meubles excédentaires.
L'article 51 :
Le Règlement sur les contrats d'aliénation de biens meubles excédentaires est
abrogé.
Donc, le 51 propose d'abroger le Règlement sur les
contrats d'aliénation de biens meubles excédentaires. La société disposera ainsi de plus de latitude pour
déterminer le processus permettant de vendre, le cas échéant, ses biens
excédentaires.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Avons-nous des commentaires? Oui, député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Donc, alors, la première question
que j'aurais, donc, je ne sais pas si la ministre peut nous expliquer
comment l'abrogation... en quoi l'abrogation de cet article donnera plus de
latitude dans le processus de vente des biens meubles.
Mme Proulx
(Berthier) : De ce que je comprends, Mme la Présidente, M. le
député de Viau, c'est des organismes
autres que budgétaires. Donc, on rentre dans des technicalités très, très
pointues de règlements. Donc, peut-être M. le président-directeur général ou encore un des juristes, avec votre consentement, pourrait arriver
avec des explications plus pointues sur la Régie des installations olympiques, qui est le seul organisme public autre que budgétaire à être soumis
à une réglementation particulière.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait, merci. Alors, Me Hudon qui répond ou... Oui, Me Hudon.
M. Hudon (Alain) : Merci, Mme la
Présidente. Alors, quand on consulte le règlement en question, on se rend
compte qu'il y a toute une espèce de processus qui est prévu lorsque la régie
veut actuellement vendre des biens meubles
excédentaires. Donc, dans certains cas, il y a des appels d'offres sur
invitation. Dans certains cas, c'est du gré à gré. Ça prend des appels d'offres dans les journaux, ce
qui est actuellement complètement désuet, de procéder par des appels
d'offres dans les journaux. Maintenant, on fonctionne avec des appels d'offres
électroniques.
Puis il y a
toute une mécanique qui est prévue, là. Quand ça dépasse un certain montant, ça
prend une autorisation x, tel autre montant, tel autre montant...
Donc, c'est assez contrôlant comme règlement. Actuellement, non seulement le
processus, certains des éléments du processus ne sont pas adaptés à la
situation actuelle, qui date... Le règlement, là, date d'avant 1981. Donc, ça a
été adopté probablement lors de la création de la régie, mais il y a toute une
mécanique d'approbation qui enlève, on va dire, une certaine latitude à la
régie.
Mme Proulx
(Berthier) : Avec la permission de la présidence, il y a Me Privé
aussi, si vous permettez, messieurs dames de l'opposition officielle,
qui pourrait apporter des détails supplémentaires à l'article 51 du
Règlement sur les contrats d'aliénation.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Nous avons le consentement? Parfait. Me
Privé, veuillez vous présenter avant de répondre.
M. Privé (Denis) : Oui. Denis Privé,
vice-président, Affaires juridiques et corporatives à la Régie des
installations olympiques.
En fait, je
dirais que c'est vraiment dans la modernisation de la loi et dans le fait
d'être capable d'actualiser nos opérations...
On se retrouve dans une situation où, lorsqu'effectivement on a à procéder à ce
type d'opération là, le processus est
excessivement ardu, n'est plus adapté aux règles d'aujourd'hui, et on veut
juste avoir la possibilité de pouvoir, en bonne gouvernance, là,
procéder dans ces situations-là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Avons-nous d'autres interventions? Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Mais est-ce que Me Privé pourrait
nous dire à ce moment-là vers quel type d'encadrement la société, donc, la future société s'enligne en matière
de liquidation des biens excédentaires? À ce moment-là, je comprends très bien l'argument
qu'effectivement, donc, c'est ardu. Donc, c'est peut-être parfois même... Dans certains
cas, ça peut être même excessif, comme
processus, pour une société, mais faut-il bien, quand même, qu'il y ait une forme
d'encadrement. Quel est... Vers quoi vous vous enlignez à ce moment-là?
M. Privé (Denis) : Il y a quand même
une forme de reddition de comptes, à chaque année, qui se fait sur ce type d'opération là. Il peut y avoir différentes
situations. Ça peut être, dans certains cas, des fournisseurs qui seraient prêts à récupérer
certains équipements, certaines matières premières qui n'ont pas été utilisées
et pour lesquelles ils seraient prêts à donner une contrepartie
financière qui serait... où chacune des parties serait gagnante.
Donc, ça peut
être une situation comme ça. Ça peut être également de pouvoir offrir sur SEAO,
sur les systèmes d'approvisionnement
qui sont utilisés par la fonction publique... de pouvoir offrir aussi des lots
de biens meubles qui ne sont plus
utilisés au Parc olympique, que ça soit, par exemple, des systèmes
informatiques qui sont complètement désuets, mais qui, dans certains cas, pour des groupes
défavorisés, par exemple, pourraient être intéressants, même si ce n'est pas à la
fine pointe, de pouvoir avoir ce type d'outils là dans le cadre de leurs
opérations.
Alors, même quand on veut procéder dans ce type
de chose, ça devient tellement complexe, les autorisations et le processus qui est mis en place, que, souvent, je vous dirais que c'est plus simple de
détruire ou de tout simplement jeter,
là, ce type-là de bien meuble. Donc, c'est vraiment pour nous donner une
latitude puis d'être capable d'être optimal, là, dans ce qu'on peut faire lorsqu'on veut, dans certains cas, là, se
débarrasser de biens qui ne sont plus «up-to-date» pour les opérations
du parc.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Merci pour cette précision, Me Privé. Je sais qu'à l'intérieur même,
donc, du Stade olympique... du Parc olympique, pardon, vous avez toute une panoplie d'organismes communautaires,
dans le domaine sportif surtout, qui sont chez vous. Est-ce
que vous avez déjà, dans votre politique, dans vos bonnes pratiques... est-ce que vous avez déjà ce réflexe
de travailler, par exemple, à offrir des meubles et du matériel informatique
à ces organismes-là ou, du moins, c'est un projet?
M. Privé (Denis) : En fait, je le présenterais autrement, parce qu'il faut faire attention, on n'a pas, à la
base, une mission sociale, au Parc
olympique. Cependant, on a la responsabilité puis, je pense, l'obligation de
s'assurer d'être en... de créer un partenariat qui est optimal avec nos
différents partenaires ou notre voisinage.
Donc, évidemment, on a ce type d'organismes là qui
sont dans notre environnement. Donc, il y a des programmes qui sont autres que ça, qui sont, par exemple, le
P.D.G. en a déjà fait mention, la distribution d'un certain nombre de billets
lors de nos événements, qui permet, là, à des groupes défavorisés de pouvoir y
assister ou en bénéficier.
On a aussi un plan au niveau approvisionnement où
on s'assure de pouvoir favoriser des fournisseurs de l'est de Montréal. Donc, on a l'obligation de toujours
diversifier, de ne pas faire affaire avec les mêmes fournisseurs dans le cadre
de nos opérations. Mais on a aussi une préoccupation, au Parc olympique, de
s'assurer d'avoir, à l'intérieur de nos fournisseurs...
de pouvoir aussi faire bénéficier des gens du territoire des services ou de
l'achat d'équipements, là, qu'on se doit
de faire. Donc, oui, ça pourrait être aussi dans le cadre d'une opération comme
ça où on pourrait avoir un organisme qui pourrait bénéficier, par
exemple, d'ordinateurs usagés, qu'on en a plus besoin ou...
Je vous donne un autre exemple. On avait, à un
moment donné, des équipements de football, là, qui étaient vraiment désuets et qui n'existaient plus. On avait des
équipes locales qui voulaient en bénéficier. Je vous dirais qu'en vertu des
règles actuelles, qu'on se devait de respecter,
c'était impossible de procéder ainsi. Donc, c'est cette flexibilité-là qu'on se
donne. On doit dire que c'est
souvent... Ce n'est pas nécessairement des gros, gros montants qui sont en jeu,
et on n'est pas en train non plus de brader, là, le domaine public dans
ce cas-ci, c'est vraiment d'être capable de bien gérer, là, ces excès-là.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Député de Viau.
M. Benjamin :
Merci, Mme la Présidente. Avec l'éventuelle abrogation de ce règlement-là,
est-ce que vous comptez vous doter... Je
sais qu'il y a des organisations qui se sont dotées d'un cadre ou d'une
directive. Est-ce que vous comptez
aller dans le sens d'une directive pour... quand viendra le temps de
l'aliénation des biens meubles excédentaires?
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Alors, nous allons... Nous avons le
consentement pour que M. Labrecque puisse prendre la parole?
M. Benjamin :
Oui, bien sûr.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Alors, M. Labrecque, veuillez vous présenter avant de
répondre.
M. Labrecque
(Michel) : Oui. Michel Labrecque. Je suis président-directeur
général du Parc olympique.
Bien évidemment, il y a déjà... On a un nombre de
politiques, là, plus d'une... près d'une quinzaine, et, à l'intérieur de ça, il y a toute la politique des dons, avec la
mission du Parc olympique en matière de sport, d'organismes communautaires,
mais également pour s'assurer que, lorsqu'on fait...
Je vais vous donner un exemple. Ça va être très,
très parlant. Nous avions tous les équipements du centre sportif qui étaient désuets. Je vous ai raconté que
Bruny Surin avait déclaré au conseil d'administration, comme membre :
Il n'est pas question qu'on rouvre le
nouveau centre sportif avec des vieux équipements. Pour en disposer, ça a été
extrêmement compliqué selon l'ancienne loi. On a été obligés de morceler
les lots, alors que ce qu'on veut établir, bien évidemment, c'est, dépendamment de la qualité des équipements, donc,
l'offrir aux organismes sociocommunautaires, s'assurer qu'il y a un prix
juste qui a été évalué, encore là, qu'on ne brade pas le domaine public, qu'on
ne favorise pas un organisme...
Mais tout ça va être enchâssé dans une politique
très détaillée, qui va s'adjoindre à une politique que nous avons déjà sur le don des billets, l'achat, par exemple,
pour des oeuvres caritatives, de... Je donnerais un exemple, Le Chic Resto
Pop, où on va acheter une table pour
contribuer aux événements, donc ça fait partie de nos politiques. Suite à l'adoption
de la loi et de cet article, il y aura une politique très détaillée.
M. Benjamin :
Merci.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci. Avons-nous d'autres interventions
sur l'article 51? Si nous n'avons pas d'autre intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 51 est adopté?
Des voix :
Adopté.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Parfait. L'article 52, Mme la ministre.
• (11 h 40) •
Mme
Proulx (Berthier) : Merci, Mme la Présidente. Donc, nous entrons dans
le chapitre VI, des dispositions transitoires et finales.
L'article 52 : La Société de
développement et de mise en valeur du Parc olympique est substituée à la Régie des
installations olympiques; elle en acquiert les droits et en assume les
obligations.
C'est un article qui me fait particulièrement plaisir, parce qu'on y arrive, à cette fameuse
création de société qui nous
est si chère. Donc, le 52 assure juridiquement le transfert des droits, des
obligations de la vieille RIO, qui a rendu de bien beaux services aux Québécois et aux Montréalais, donc, pour les transmettre dorénavant... à continuer sa mission, son existence via la Société de
développement et de mise en valeur du Parc olympique.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions? S'il n'y a pas
d'intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article
52 est adopté?
Des voix :
Adopté.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Adopté. Parfait. L'article 53, Mme la ministre.
Mme Proulx
(Berthier) : Alors, on est toujours dans le même esprit, Mme la
Présidente, des dispositions transitoires et finales du projet de loi
n° 15.
53. La société
devient, sans reprise d'instance, partie à toute procédure à laquelle était
partie la Régie des installations olympiques.
Donc, on est toujours dans les dispositions de transition. Le 53 assure la continuité, par la société,
des procédures auxquelles est partie... de la Régie des installations
olympiques. C'est pas mal ça.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions? Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Donc, à ce stade-ci, je pense que c'est peut-être
Me Hudon qui pourrait me répondre. Est-ce qu'il peut nous expliquer...
parce que j'ai l'impression que ça a surtout à voir avec des questions
judiciaires. Donc, sinon, pouvez-vous nous préciser l'article 53?
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Me Hudon.
M. Hudon
(Alain) : Merci, Mme la Présidente. Alors, l'article 53 est très important
lorsqu'on veut assurer la continuité d'une organisation A vers une organisation
B, notamment lorsqu'il y a des processus judiciaires en cours. Si on n'écrivait pas 53, il faudrait qu'à l'égard
de chacune des instances qui sont actuellement
en... qui existent actuellement
il y ait une procédure qui soit déposée par
la société pour reprendre l'instance qui est actuellement assumée par la RIO et qui sera ensuite assurée par la société
lorsque la société sera créée.
Donc, en mettant 53, ça vient
faciliter le transfert ou la continuité de la RIO au sein de la société
en n'ayant pas à faire ces actes de
procédure là dans chacun des litiges en question. C'est vraiment
une disposition qu'on met de façon systématique
lorsqu'un organisme succède à un organisme antérieur, de façon à faciliter les
dispositions qu'on voit depuis 52 jusqu'à
63, 64. Ce sont vraiment des dispositions qui visent à faciliter le plus
possible la continuité de la RIO au sein de la nouvelle société.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il d'autres interventions?
Sinon, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 53
est adopté?
Des voix :
Adopté.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Article 54. Mme la ministre.
Mme Proulx
(Berthier) : Merci, Mme la Présidente.
Le 54 : Aucune
publicité au Registre foncier n'est requise relativement aux droits et aux
obligations devenus ceux de la société en application de l'article 52.
La société peut toutefois, à l'égard d'un immeuble
dont elle détient un droit de propriété et si elle le juge opportun, publier un avis qui fait état de la substitution,
fait référence à la présente loi et contient la désignation de l'immeuble. Cet
avis n'a pas à être attesté et est présenté en un seul exemplaire.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions? Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Peut-être, question pour Mme
la ministre. Donc, est-ce à comprendre...
Le fait que, par cet article, il y a une
exemption de faire... de déposer une modification au Registre foncier, à ce moment-là, comme nous sommes dans un processus transitoire, j'aimerais peut-être
que ce soit vous, Mme la ministre, ou toute autre personne... nous précise... Qu'en est-il, par exemple, des ententes, des
contrats ou des partenariats? Comment ça fonctionne à ce moment-là dans
le cadre de ce processus-là?
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Mme la ministre, la parole est...
Mme Proulx
(Berthier) : Me Hudon.
La Présidente (Mme IsaBelle) : Me
Hudon? Alors, Me Hudon, à vous la parole.
M. Hudon (Alain) : Merci, Mme la Présidente. Effectivement, l'article 54 ne vise que la démarche à effectuer auprès du Registre foncier. Donc, on sait que la
RIO est actuellement propriétaire de plusieurs immeubles dans le Parc
olympique. Donc, en mettant l'article 54, elle n'a pas... La nouvelle société
n'aura pas, dans le fond, à indiquer au Registre foncier que c'est maintenant
elle qui est propriétaire de ces immeubles-là pour chacun des lots. Ça, ça ne
vise que l'aspect immobilier.
Pour l'aspect
des contrats et des autres documents, des ententes auxquelles est partie la régie, il
va y avoir une disposition un petit peu plus loin, qu'on appelle une disposition
omnibus, dans laquelle on prévoit que, dans tous les documents, notamment, auxquels est partie la RIO, bien, maintenant, on doit lire la RIO comme étant la société. Donc, on fait le... Il y a une disposition de la loi qui
prévoit vraiment qu'il y a un transfert de chapeau, là. Maintenant,
ça va être la société au lieu de la RIO. On n'a pas besoin de modifier
les contrats en invoquant la disposition de façon précise. Le changement se
fait de façon automatique.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que
l'article 54 est adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. L'article 55, Mme la ministre.
Mme Proulx (Berthier) : Merci, Mme la
Présidente. Les dispositions de la Loi concernant les droits sur les mutations immobilières (chapitre D-15.1) ne
s'appliquent pas aux transferts des immeubles de la Régie des installations
olympiques à la société effectués en application de l'article 52.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Donc, je ne sais pas si la
ministre peut nous expliquer cet article-là, parce que, comme elle n'a
pas fait de commentaire... Donc, je présume qu'elle peut nous expliquer cet
article, donc, l'article 55, particulièrement pour le bénéfice des gens
qui nous regardent ou qui nous écoutent.
La Présidente (Mme IsaBelle) : Mme
la ministre.
Mme Proulx
(Berthier) : Au même titre que le député de Viau, je suis très
curieuse d'entendre les explications qui
vont rendre un texte de loi, pour le commun des mortels, quelque chose parfois
d'incompréhensible, en quelque chose de tout à fait audible.
M. Hudon (Alain) : On voit qu'il y a
quand même une bonne mission ici.
Mme Proulx (Berthier) : Oui, vous
avez toute une mission, Me Hudon.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, oui, Me Hudon, à vous la parole.
M. Hudon
(Alain) : Merci, Mme la
Présidente. Alors, on se rappellera, deux articles plus loin, à 52, que la société
acquérait les droits et les obligations de
la RIO. Donc, dans les droits, ça comprend les droits de propriété. Donc, il y a
un transfert des immeubles qui appartiennent
actuellement à la RIO... qui vont être transférés à la société lorsque ça va entrer
en vigueur. Habituellement, quand il y a un transfert d'immeubles, il y a des
droits de mutation à payer puis il y a des opérations, des indications à
présenter aux municipalités, notamment si les droits ne s'appliquent pas.
Donc, ici, on vient écarter... en écartant
l'application de la loi sur les droits de mutations immobilières, bien, on élimine à toutes fins pratiques l'obligation de
payer des droits de mutation sur le transfert des immeubles de la RIO à
la société, qui représenteraient d'ailleurs
un montant assez appréciable. Puis on comprend que la société ne fait que continuer
l'existence de la RIO, ultimement.
Mme Proulx (Berthier) : On tient à
vous rappeler... L'adresse va demeurer la même.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Député de Nelligan.
M. Derraji : Je suis juste curieux
de savoir le montant de l'économie avec cet article.
Mme Proulx (Berthier) : ...d'actifs.
Donc, les droits de mutation, Me Hudon...
La Présidente (Mme IsaBelle) : Me
Hudon.
M. Hudon
(Alain) : C'est assez
difficile de faire un estimé, là, parce qu'en vertu de la loi sur les droits de
mutation ça fonctionne par tranches.
Donc, quand la valeur de l'immeuble est située entre tant et tant, c'est tel
pourcentage. Quand on excède ça,
c'est tel autre pourcentage. Donc, moi, j'ai... Il y a au moins trois
pourcentages qui sont prévus, dépendant de la valeur de l'immeuble, et ces trois pourcentages-là
peuvent s'appliquer lorsque l'immeuble excède 250 000 $, ce qui est
probablement le cas de plusieurs immeubles
qui appartiennent à RIO. Puis les taux varient de 0,5 % à 1,5 % de la
valeur. Donc, mettons qu'on fait une moyenne de 1 %, 1 % de
4 milliards, c'est quand même pas mal d'argent.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. On comprend que cet article
s'applique au transfert des immeubles de la Régie des installations olympiques vers la nouvelle société, mais qu'en
est-il si une des filiales de la société procédait à l'acquisition d'un immeuble? À ce moment-là, est-ce
que les droits de mutation s'appliquent à ce moment-là ou bien est-ce
qu'il y a un article ailleurs qui exempte les filiales de ces droits de
mutation?
La Présidente (Mme IsaBelle) : Me
Hudon.
M. Hudon
(Alain) : Effectivement, il
y a des dispositions qui viennent exempter, dans certaines circonstances,
des organismes publics de verser des droits
de mutation, notamment lorsqu'on acquiert un immeuble soit d'un privé...
d'une entreprise privée ou d'un autre
organisme public. À l'égard de la filiale, il faudrait voir si ces
exemptions-là fonctionnent. Donc, je
n'ai pas fait une analyse pointue, mais je sais qu'à l'égard de la société la
réponse, c'est non, mais, à l'égard des filiales, il faudrait voir si la filiale est considérée comme un
organisme public au sens de la loi sur les droits de mutations immobilières.
Je ne pourrais pas qualifier ça actuellement, là. Il faudrait que je fasse une
analyse à cet égard-là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Benjamin : Excusez-moi, Mme la
Présidente, j'ai comme... j'ai l'impression que M. Labrecque souhaite apporter
un élément complémentaire de...
La Présidente (Mme IsaBelle) : M.
Labrecque, alors, à vous la parole.
• (11 h 50) •
M.
Labrecque (Michel) : Mme la
Présidente, je m'autoparlais. Je disais : Il n'y a pas de filiale à ce
moment-ci. Et, comme vous le savez,
dans le projet de loi, tout projet de
filiale va faire l'objet, donc, d'un mémoire, d'un plan financier, d'un plan
d'affaires, d'une présentation à la ministre et au gouvernement. Et, à ce
moment-là, on verra si c'est relié à de
l'acquisition de bâtiments ou des partenariats sur des terrains, mais c'est... On est présentement... Au jour d'aujourd'hui, comme
les Français disent, présentement, il n'y
a pas de filiale. Donc, ça ne... Il n'y a
pas de conséquence présentement. Mais,
dans le cas d'une filiale qui aurait des propriétés immobilières, il y aura
présentation au gouvernement et analyse des conséquences au Conseil des
ministres, bien évidemment.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? S'il
n'y a pas d'autre intervention, nous procédons à la mise aux voix. Est-ce que l'article 55 est adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) : Adopté.
Alors, nous allons à l'article 56, Mme la ministre.
Mme Proulx (Berthier) : Merci, Mme
la Présidente. Donc, toujours dans les dispositions transitoires :
55. Les
membres du personnel de la Régie des installations olympiques en poste le (indiquer
ici la date qui précède celle de
l'entrée en vigueur de la présente loi)
deviennent, sans autre formalité, des membres du personnel de la société.
Leurs conditions de travail continuent de
s'appliquer jusqu'à ce qu'elles soient modifiées par la société.
Donc, on
parle d'employés de la Régie des
installations olympiques, littéralement,
à des employés de la Société de développement et de mise en valeur du
Parc olympique... toujours 184 employés au 31 octobre 2018.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? S'il
n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article
56 est adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) : Adopté.
Parfait. L'article 57, Mme la ministre.
Mme Proulx (Berthier) : Merci, Mme
la Présidente. Donc, toujours dans le transitoire :
57. Le mandat
des membres du conseil d'administration de la Régie des installations
olympiques, y compris celui du
président-directeur général, en poste le (indiquer ici la date qui précède
celle de l'entrée en vigueur de la présente loi) est, pour sa durée non écoulée, poursuivi aux mêmes conditions jusqu'à
ce qu'ils soient remplacés ou nommés de nouveau conformément à la
présente loi.
Aux fins de
l'application de l'article 12 de la Loi sur la gouvernance des sociétés d'État
(au chapitre G-1.02), les mandats
accomplis par les membres du conseil d'administration de la régie visés au
premier alinéa sont pris en compte en ce qui concerne leur
renouvellement.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions? Député de Nelligan.
M.
Derraji : C'est plus une
demande de clarification, Mme la
Présidente. Donc, si j'ai bien
compris, au fait, c'est comme... Ce
qui se passe maintenant au
niveau de... que ce soit au niveau
des employés, au niveau du conseil
d'administration, au niveau du président du conseil d'administration, rien
ne change, ils vont... c'est la continuité. Donc, ce qui s'applique avec... après l'adoption de la loi, c'est ce qu'on
a présentement, genre, si un administrateur a pour mandat quatre ans, le
mandat se poursuit. Donc, il ne sera pas
nommé ou renommé sur un nouveau conseil
d'administration. Il n'y aura pas
de nomination future avec la nouvelle structure.
Mme
Proulx (Berthier) : Non,
non, non, c'est juste une autre mesure transitoire où il passe de la Régie des installations olympiques
à la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique. Donc,
c'est la définition qui change ici, au 57.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. En fait, ici, seulement un petit rappel, avant même qu'on adopte cet
article, sur cet engagement, en fait, que la ministre a pris lors de l'étude
précédente d'autres articles, et, pour nous, c'est quelque chose de très important et, je crois, pour la ministre
aussi, au moment où elle s'était engagée, elle l'avait fait avec conviction, et, pour nous, c'est un enjeu important
que ce soit, par exemple, quand viendra le temps du remplacement
des membres du conseil d'administration... d'avoir à l'esprit la parité, donc, de
s'assurer que l'article qui concerne... il y a une loi qui concerne la
représentation des jeunes au sein des conseils
d'administration, que cette loi-là
soit appliquée au sein de ce conseil d'administration là. Évidemment, aussi, pour nous, les enjeux relatifs à la
diversité, aussi, des membres, donc,
qui sont sur ce conseil
d'administration... Donc, c'était
seulement ce rappel de cet engagement commun, je crois.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci, député de Viau. Y a-t-il d'autres interventions? Alors, s'il n'y a pas d'autre
intervention, nous procédons à la mise aux voix. Est-ce que l'article l'article 57
est adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Mme la ministre, l'article 58.
Mme Proulx
(Berthier) : Merci, Mme la Présidente. Le mandat des vice-présidents de la Régie des installations olympiques en poste le (indiquer ici la date qui
précède celle de l'entrée en vigueur de la présente loi) est, pour sa durée
non écoulée, poursuivi aux mêmes conditions.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Y a-t-il des interventions? S'il n'y a pas d'intervention,
nous procédons à la mise aux voix. Est-ce que l'article 58 est
adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. L'article 59, Mme la ministre.
Mme Proulx (Berthier) : Merci, Mme
la Présidente. La déclaration faite par la société dans une réquisition d'inscription ou de radiation présentée au
Registre des droits personnels et réels mobiliers ou au Registre foncier, indiquant
que celle-ci est, par l'effet de la
substitution effectuée à l'article 52, titulaire des droits visés par la
réquisition antérieurement inscrits
en faveur de la Régie des
installations olympiques, suffit pour
établir sa qualité auprès de l'officier de la publicité des droits.
La Présidente (Mme IsaBelle) : Des
interventions? Député de Viau.
M.
Benjamin : Alors là, encore,
Mme la Présidente, je vais demander à Mme la ministre, avec son consentement, de
demander à Me Hudon ou Me Privé, donc, de pouvoir nous expliquer, au grand
public, donc, les tenants et aboutissants de l'article 59.
Mme Proulx (Berthier) : ...et il y aura
un examen final sur cet article-là demain. Donc, je vous invite à bien saisir
l'article 59.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Hudon.
Mme Proulx (Berthier) : Vous avez
besoin d'être bon, là.
M. Hudon
(Alain) : Merci, Mme la Présidente. Toujours dans l'optique où on est dans le régime
transitoire, qui vise essentiellement à faciliter le transfert de la RIO
versus la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique,
l'article 59, ce qu'il vient permettre ici à la société, c'est que,
lorsqu'elle va vouloir enregistrer ou radier des droits qui sont actuellement inscrits au nom
de la RIO, tout ce qu'elle devra prouver ou démontrer à l'officier de la
publicité des droits, c'est une déclaration en disant qu'elle est maintenant dans
les souliers de la RIO parce qu'elle a été substituée en vertu de l'article 52. C'est la seule déclaration
qu'elle devra faire. Elle n'a pas à déposer de projet de loi, de faire
d'attestation sous serment, etc.
Donc, c'est
beaucoup plus simple, pour la société, lorsqu'elle voudra transférer ou radier
des droits qui sont actuellement inscrits au nom de la RIO, de pouvoir
les inscrire à son propre nom puis de pouvoir agir auprès du Registre des
droits personnels et réels mobiliers ou encore
du Registre foncier. Donc, c'est vraiment une disposition facilitante, ici, qui
vise encore une fois à permettre une arrivée en douce, sans trop de
contraintes, de la société.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Si nous n'avons pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 59 est
adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. L'article 60, Mme la ministre.
Mme Proulx
(Berthier) : Merci, Mme la Présidente. Le plan stratégique de la Régie
des installations olympiques est,
compte tenu des adaptations nécessaires, applicable à la société jusqu'à ce
qu'il soit remplacé par le premier plan stratégique de la société.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Hier, lors de nos échanges, donc,
M. Labrecque nous avait confirmé que le prochain plan stratégique de la
société serait autour de 2025‑2026, à peu près, non, puisque...
Mme Proulx (Berthier) : 2020‑2021.
M. Benjamin : 2020‑2021?
Mme Proulx (Berthier) : Exactement.
M. Benjamin : Ah! d'accord.
Mme Proulx
(Berthier) : Ce qu'on dit présentement, c'est que le plan stratégique
de la RIO... Comme M. le P.D.G. l'avait
expliqué hier, on avait demandé à la ministre de l'étendre une année
additionnelle. L'année de cette année avait... La demande avait été faite du P.D.G. à mon cabinet à moi, puisqu'on
avait l'intention de déposer ce projet de loi là. Donc, une fois le projet de loi déposé, le prochain plan
stratégique de la société nous sera déposé, s'appellera : «...de la Société
de développement et de mise en valeur du
Parc olympique». Et M. Labrecque prévoit, là, le déposer très prochainement,
pour possiblement un plan quinquennal, donc
une stratégie 2020‑2025, peut-être 2026, comme le mentionnait Michel,
parce que ce sera le 50e anniversaire de la XXIe Olympiade.
M. Benjamin : C'est vrai. Parfait.
Bien, merci pour cette précision.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci pour les explications. Alors, est-ce
que l'article 60 est adopté? Est-ce que...
Mme Proulx (Berthier) : Adopté,
pardon, Mme la Présidente.
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Alors, nous allons à l'article 61.
Mme Proulx
(Berthier) : Merci. Les directives, les politiques ou les autres
décisions prises à l'endroit de la Régie des installations olympiques par le Conseil des ministres ou le Conseil
du trésor en vertu des pouvoirs ou prérogatives qui leur sont dévolus continuent d'avoir effet à
l'endroit de la société jusqu'à ce que leur objet soit accompli ou jusqu'à ce
qu'elles soient abrogées ou modifiées par l'autorité compétente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Député de Viau.
• (12 heures) •
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. En ce qui est aux politiques... Je ne suis pas tellement
sur les directives, mais sur les politiques.
En ce qui est aux politiques, ma question,
est-ce que... Donc, je comprends actuellement, en vertu de cet
article-là... Est-ce qu'il y a une ou des politiques qui peuvent ne pas concorder
avec la mission de la régie vers la nouvelle société?
Une voix : ...
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Me Privé, qui vient de prendre la parole, oui?
M. Privé (Denis) : Je m'excuse,
mais, à ma connaissance, non.
M.
Benjamin : Donc, vous me confirmez que toutes les politiques qui
s'appliquaient à la régie, donc, s'appliqueront à la nouvelle société.
M. Privé
(Denis) : Peut-être, si je
me permets, ce qui risquerait d'arriver si on était dans une situation telle que
celle-là, c'est que probablement...
Dépendamment si on est devant un CT ou un décret, comme l'article le prévoit,
il y aurait probablement une
modification qui serait apportée par le Conseil du trésor ou via le Conseil des
ministres pour faire en sorte que la
politique, ou la directive, ou, en fait, la décision qui doit s'appliquer à la
société serait ajustée en conséquence, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. M. Labrecque.
M.
Labrecque (Michel) : Oui,
Mme la Présidente. Pour l'information des députés, il y a, bien évidemment, un
comité de transition qui a été mis en place
au Parc olympique. Vous vous doutez qu'on suivait... Les gens nous écoutent,
d'ailleurs, au travail. Donc, il y a une
cinquantaine d'actions qui ont lieu présentement : les taxes fédérales, provinciales,
le numéro d'employeur, le lien avec les
régimes de retraite. Et donc on fait l'analyse présentement de toutes les politiques
internes, et les politiques auxquelles nous
sommes soumis, et, présentement, on peut vous dire qu'il n'y en a aucune qui
pose problème. S'il y avait lieu, on
interviendrait, mais on fait le... Ce travail-là est fait par une équipe qui se
réunit toutes les semaines.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il d'autres interventions?
S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux
voix. Est-ce que l'article 61 est adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. L'article 62, Mme la ministre.
Mme Proulx (Berthier) : Merci, Mme
la Présidente.
Une voix : ...
Mme Proulx
(Berthier) : Ah oui! On doit... devoir déposer un amendement, si vous
le permettez, pour le 62, Mme la Présidente.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Je vais vous demander quand même de lire
l'article 62 avant de lire l'amendement.
Mme Proulx (Berthier) : On va
suspendre deux minutes. Est-ce que c'est possible pour vous?
La Présidente (Mme IsaBelle) : Oui,
c'est possible. Alors, nous suspendons quelques instants.
(Suspension de la séance à 12 h 02)
(Reprise à 12 h 04)
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Alors, nous en étions à l'article 62. Je
vous invite, Mme la ministre, à lire l'article 62. Ensuite, nous
lirons l'amendement.
Mme Proulx (Berthier) : Merci, Mme
la Présidente.
Donc, le
62 : Jusqu'à l'entrée en vigueur de l'article 2 du chapitre 20 des lois de
2018, l'article 34 de la Loi sur les permis d'alcool (chapitre P-9.1)
doit se lire comme suit :
«34. Les
permis "Terre des hommes" et "Parc olympique" autorisent,
pour consommation sur place, la vente des boissons alcooliques
mentionnées au permis.
«Le permis
"Terre des hommes" autorise la vente [des] boissons alcooliques à
l'endroit désigné au permis et situé sur
toute partie de l'emplacement de l'Exposition universelle et internationale de
1967 où se déroulent les manifestations et [les] activités désignées
sous l'appellation [...] "Terre des hommes".
«Le permis
"Parc olympique" autorise la vente de boissons alcooliques à
l'endroit désigné au permis lorsqu'il est situé sur toute partie de l'emplacement visé [au] deuxième alinéa de l'article 4 de la Loi sur la Société de développement
et de mise en valeur du Parc olympique.»
On nous
demande d'ajouter la date ici. C'est superémotif de lire ça. Je ne sais pas
pour vous, là, mais, moi, ça... Vous,
vous êtes trop jeunes de ce côté-ci, mais, moi, ça... oui, hein? Voilà, Mme la Présidente. Alors, est-ce que je peux lire l'amendement maintenant?
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Est-ce que la députée d'Abitibi voulait intervenir?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Est-ce
qu'on dit «alcooliques» ou «alcoolisées»?
Mme Proulx
(Berthier) : À l'époque, on
écrivait, Mme la députée d'Abitibi, de cette façon-là les boissons
qui étaient désignées et permises de
boire ou d'être bues sur Terre des hommes et à l'exposition universelle. On se rappellera
qu'avant la Société des alcools du Québec on
appelait ça la Régie des alcools du Québec. Donc, on est un peu dans le vocable des
années début 60, fin 60, qui, heureusement, a beaucoup changé depuis.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Alors, on peut y aller immédiatement
avec l'amendement, oui? Alors, Mme la ministre, vous pouvez lire
l'amendement.
Mme Proulx
(Berthier) : Merci, Mme la Présidente. Donc, dans le troisième alinéa
de l'article 34 de la Loi sur les permis
d'alcool que l'article 62 du projet de loi propose, remplacer «deuxième alinéa
de l'article 4» par «troisième alinéa de l'article 4».
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'amendement? Oui, député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Donc, petite question, donc, peut-être
pour Me Hudon ou Me Privé. Donc,
cette modification qu'on a devant nous, cet article-là, est-ce que...
a ou pourrait avoir pour effet d'élargir le territoire où les permis d'alcool peuvent être demandés...
les territoires, donc, ou c'est les mêmes territoires, les mêmes surfaces?
Donc, c'est la question ici.
La Présidente (Mme IsaBelle) : Me
Hudon.
M. Hudon
(Alain) : La réponse,
c'est : non, absolument pas. On fait uniquement ici remplacer le
renvoi à la loi sur la régie par un
renvoi à la loi sur la société, compte
tenu que la loi... Cette loi-ci va
remplacer la loi sur la régie. Donc, c'est
encore le permis «Parc olympique» qui s'applique encore aujourd'hui, mais qui est sur le point de disparaître, de même que le
permis «Terre des hommes». C'est encore en vigueur, mais c'est
restreint sur le territoire qu'on a décrit à l'article 34, ici, là.
La
Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'amendement? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons
procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Adopté. Parfait. Est-ce qu'il y a des
interventions sur l'article 62? S'il n'y a pas d'intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 62, tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) : Adopté.
Parfait. Mme la ministre, l'article 63.
Mme Proulx
(Berthier) : Merci, Mme la Présidente. Jusqu'à l'entrée en vigueur de l'article 4 du
chapitre 20 des lois de 2018, le programme...
pardon, le paragraphe 1° du premier alinéa de l'article 39 de la Loi sur les
permis d'alcool doit se lire comme suit :
«1° être propriétaire ou locataire de
l'établissement ou être expressément autorisée par le propriétaire ou le locataire de cet établissement à exploiter le
permis ou, dans le cas des permis "Terre des hommes" ou "Parc olympique",
avoir obtenu respectivement une concession
de la ville de Montréal ou de la Société de développement et de mise en valeur
du Parc olympique;».
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Député de Viau.
M.
Benjamin : Merci, Mme la Présidente. Donc, à
ce stade-ci, je pourrais demander peut-être
à un des avocats ici présents de nous expliquer cet article, s'il vous
plaît.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. La parole est... Me Hudon.
M. Hudon
(Alain) : Merci, Mme la Présidente. Alors, ici, c'est une correction essentiellement de nature technique. La Loi
sur les permis d'alcool a été modifiée de
façon substantielle en 2018, là, par
le chapitre 20, mais les dispositions qui
viennent notamment revoir toute la qualification et le titre des
permis d'alcool n'est pas encore en
vigueur. Donc, avant... Donc,
cette loi-là vient abroger ni plus ni moins ou remplacer les permis «Terre des
hommes» et les permis «Parc olympique», là,
par un permis d'alcool standard, mais ce n'est pas encore en vigueur.
Donc, il y a encore une disposition qui renvoie au
permis «Parc olympique» et qui renvoie à la Régie des installations olympiques.
Donc, il faut assurer la
concordance, le temps de laisser au législateur la décision de faire entrer en vigueur le nouveau régime. Et, lorsque ça va entrer
en vigueur, ce nouveau régime là, l'article...
le paragraphe qu'on vient de modifier ici va tout simplement disparaître.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Viau.
• (12 h 10) •
M. Benjamin : Merci, Mme la
Présidente. Donc, la question, peut-être, que je poserais soit à Me Privé ou à M. Labrecque, avec le consentement de Mme la ministre... Lorsqu'il
y a des événements, donc, au Parc olympique, où il y a un locataire, donc, qui doit vendre ou servir de
l'alcool, ce locataire-là, j'imagine, doit aller chercher son propre permis
d'alcool ou... Du moins, c'est ce que... Est-ce qu'il peut utiliser, moyennant une entente avec vous, le permis d'alcool
de la régie?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Privé.
M. Privé (Denis) : En fait, il
va y avoir trois volets à la réponse. Dans un premier temps, effectivement, le promoteur ou le groupe qui tient une activité
chez nous pourrait devoir aller... En fait, obtenir un permis auprès de la Régie
des alcools, dans certains cas, ça ne sera
pas possible, parce que c'est déjà des lieux pour lesquels des permis sont délivrés.
Le meilleur exemple
chez nous est le concessionnaire alimentaire qui, lorsqu'il
obtient le contrat en matière de nourriture
et de boisson au Parc olympique, a aussi une exclusivité au niveau des boissons
alcooliques. On comprend que c'est ce
qui rend aussi la chose plus intéressante, là, pour les différents
concessionnaires, de venir dans un établissement comme le nôtre, et
c'est usuel, là, dans tous les grands stades ou dans tous les grands
amphithéâtres.
Donc, dans ces cas-là, évidemment, le promoteur
ou le groupe intéressé va devoir utiliser... ou ça sera le concessionnaire, en fait, qui va offrir et
s'assurer du service de boissons alcooliques. Et, dans certains cas, aussi, le
Parc olympique peut aussi... a la possibilité, là, de lui-même assurer la vente
et le service de boissons alcooliques via les dispositions qui nous sont applicables.
Donc, il peut
y avoir différentes situations. Donc, un promoteur pourrait lui-même
avoir son permis pour vendre et servir des boissons alcooliques. Ça
pourrait être le concessionnaire. Ça pourrait être aussi le Parc olympique.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci.
Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a
pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce
que l'article 63 est adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. L'article 64, Mme la ministre.
Mme Proulx (Berthier) : Merci,
Mme la Présidente. À moins que le contexte ne s'y oppose et avec les
adaptations nécessaires :
1° dans toute loi et dans tout règlement, la
dénomination «Régie des installations olympiques» est remplacée par
«Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique»;
2° dans tout
autre document, un renvoi à la Loi sur la Régie des installations olympiques
(chapitre R-7) ou à l'une de ses
dispositions est un renvoi à la présente loi ou à la disposition correspondante
de celle-ci, le cas échéant, et un renvoi à la Régie des installations olympiques est un renvoi à la Société de
développement et de mise en valeur du Parc olympique.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions? S'il n'y a pas d'intervention, nous procédons à la mise aux voix. Est-ce que l'article 64
est adopté?
Des voix : Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. L'article 65, Mme la ministre.
Mme Proulx
(Berthier) : On a un amendement,
Mme la Présidente, pour le 65. Est-ce qu'on peut suspendre,
s'il vous plaît, quelques minutes?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui, nous allons suspendre.
(Suspension de la séance à 12 h 13)
(Reprise à 12 h 15)
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Nous reprenons. Alors, nous sommes
rendus à l'article 65. Comme l'amendement proposé remplace l'entièreté de l'article 65, nous allons procéder
immédiatement à la lecture de l'amendement. Merci, Mme la ministre.
Mme Proulx (Berthier) : Merci,
Mme la Présidente.
65. L'exercice
financier en cours de la Régie des installations olympiques se termine le
31 mars 2020.
Le dernier rapport d'activités prévu à
l'article 28 de la Loi sur la Régie des installations olympiques porte sur
une période de 17 mois débutant le 1er novembre 2018 et se
terminant le 31 mars 2020.
La société produit ce rapport accompagné des états
financiers de l'exercice financier en cours et ceux de l'exercice
financier précédent au plus tard le 30 septembre 2020.
Le présent article
s'applique malgré toute disposition inconciliable.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions sur
l'amendement? Députée de Fabre.
Mme Sauvé : Merci, Mme la Présidente. Alors, je me permets tout simplement de faire
un très court commentaire, le même
que j'ai fait hier. Le dépôt le 30 septembre, c'est une mesure
exceptionnelle. Je voulais juste le signifier. En même temps, j'ai entendu le commentaire, hier, qui
réitérait le fait que c'était au plus tard le 30 septembre. Alors, j'en prends
bonne note, mais je voulais simplement exprimer la mesure d'exception. Merci.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il d'autres
interventions? Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder
au vote. Est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix :
Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Est-ce que l'article 65, tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix :
Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Adopté. Parfait. L'article 66, Mme la
ministre.
Mme Proulx
(Berthier) : La présente loi remplace la Loi sur la Régie des
installations olympiques.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci, Mme la ministre. Y a-t-il des
interventions? Député de Viau.
M. Benjamin :
Mme la Présidente, il me fait plaisir de partager ma satisfaction avec Mme la
ministre, donc, sur le fait que cette présente loi remplacera la Loi sur
les Régie des installations olympiques. Tel est mon commentaire.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il d'autres
interventions? Sinon, nous procédons à la mise aux voix. Est-ce que
l'article 66 est adopté?
Des voix :
Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Parfait. L'article 67, Mme la ministre.
Mme Proulx
(Berthier) : Et, pour la députée de Fabre, sachez, là, qu'on devrait
tous travailler ensemble pour que
l'article 67, lorsqu'une femme dépose un projet de loi, on puisse y lire
«la», mais, pour le moment, on lira : Le ministre du Tourisme est
responsable de l'application de la présente loi.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions? Pardon?
Mme Dansereau :
...pour faire un amendement pour dire «la ministre»?
Mme Proulx
(Berthier) : Non... Merci, Mme la députée de Verchères. J'apprécie
beaucoup.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. Alors, est-ce que l'article 67 est
adopté?
Des voix :
Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Parfait. L'article 68, Mme la ministre.
Mme Proulx
(Berthier) : La présente loi entre en vigueur le 1er avril 2020.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Y a-t-il des interventions? Député de Viau.
M. Benjamin :
Ma question est pour M. Labrecque. Est-ce que... Le 1er avril 2020,
est-ce que ce délai est suffisant pour ce qui suit?
M. Labrecque (Michel) : Il y a un comité de transition, là... puis qu'on
présumait, bien sûr, de votre travail et de l'appui que chacun avait témoigné de façon générale et non pas
spécifique à chacun des articles. Donc, toutes les équipes sont à pied
d'oeuvre, et on sera prêts le 1er avril 2020, oui, tous les employés.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Y a-t-il d'autres interventions? Non? Alors,
est-ce que l'article 68 est adopté?
Des voix :
Adopté.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci. Nous devons maintenant appeler
les intitulés des chapitres et des sections. Est-ce que les intitulés
des chapitres et des sections sont adoptés?
Des voix :
Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Parfait. Est-ce que le titre du projet de loi
est adopté?
Des voix :
Adopté.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Parfait. Est-ce que nous avons une
proposition de motion de renumération? Est-ce que c'est nécessaire?
Une voix :
...
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Il vaut mieux le faire quand même?
D'accord. Je propose une motion de renumération. Est-ce qu'elle est
adoptée?
Des voix :
Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Adopté. Je propose une motion d'ajustement des
références. Est-ce qu'elle est adoptée?
Des voix :
Adopté.
Remarques finales
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Parfait. Alors, écoutez, nous en
sommes rendus aux remarques finales. Alors, nous en sommes effectivement aux remarques finales. J'invite maintenant
le porte-parole de l'opposition officielle en matière de tourisme et
député de Viau à faire ses remarques finales.
M.
Frantz Benjamin
M. Benjamin :
Merci, Mme la Présidente. Je dispose de combien de temps, Mme la Présidente,
pour les remarques finales?
La Présidente
(Mme IsaBelle) : 20 minutes.
M. Benjamin :
Ah! écoutez, je ne prendrai pas tout ce temps-là. Écoutez, premièrement...
Une voix :
...
• (12 h 20) •
M.
Benjamin : Maximum. Alors, dans un premier temps, mes premiers mots
vont à l'ensemble des parlementaires membres
de cette commission, donc, vous qui avez, au cours des dernières semaines, pris
le temps de... Parfois, c'est un petit
peu plus tendu. On le conçoit très bien. Donc, c'est le travail parlementaire
qui l'exige. Mais, cependant, donc, j'ai pu constater et apprécier le sérieux de chacune et chacun des collègues autour de cette table, membres de la commission.
J'aimerais remercier les membres de l'opposition officielle qui étaient avec moi, qui m'ont accompagné tout au
long de ces travaux. Je pense à... Il y a la
députée de Fabre. Il y a le député de Nelligan. Il y a
d'autres élus aussi. Je pense aussi au collègue député Jean Rousselle,
de Vimont, donc... et aussi le député de Jacques-Cartier aussi qui était avec
nous.
Je veux aussi remercier le personnel de la Régie des installations olympiques, mais désormais de la société... bientôt, en fait, quand la loi sera adoptée, donc, de la
société de développement et de la mise en valeur du patrimoine olympique,
pour votre présence, votre accompagnement,
votre soutien, et le travail, déjà, que vous avez déjà amorcé, donc, pour la
modernisation de cette valeur précieuse de
la mémoire québécoise et aussi, évidemment, pour ce que cela
représente en particulier pour Montréal
et l'est de Montréal. Je sais que le travail qui se fait au quotidien,
c'est un excellent travail, et ce que je souhaite, ce que je vous
souhaite, c'est de continuer à exceller.
Et je veux aussi remercier le personnel de l'Assemblée nationale, donc, qui nous a accompagnés tout au long de
ces dernières semaines, derniers mois aussi.
Donc, j'ai beaucoup, beaucoup apprécié, donc, votre accompagnement et votre
soutien, et les cafés étaient souvent excellents. Donc, merci, je vous en
remercie, et pour tout.
Je veux remercier
aussi le... Il y a des gens qui nous ont accompagnés au niveau de l'opposition
officielle. Notamment, je pense à Isabelle Paquet, qui, aujourd'hui, donc, bonne... très bonne nouvelle, donc, Isabelle qui a
accouché d'un bébé, donc, qui est mère.
Donc, je sais qu'elle nous regarde là où elle est. Donc, je lui dis merci pour
ces dernières semaines. Et Philippe, qui était avec nous aussi, merci,
Philippe, donc, pour ces derniers jours.
C'est un projet de loi... Je le rappelle, c'est un projet de loi qui couvait... En fait, c'est le mot... Je pense que c'est le
mot juste. C'est un projet de loi qui couvait au niveau... dans les coffres du gouvernement
précédent. Et je suis très heureux de voir aujourd'hui que le travail a été poursuivi, donc, par l'actuel gouvernement, visant à doter au Québec
une société... visant à donner à l'ancienne Régie des installations olympiques, en fait, ce qui sera bientôt l'ancienne Régie
des installations olympiques... d'une installation d'une société de développement, donc, qui sera à la grandeur, à la mesure de nos attentes, de
l'attente de l'ensemble des contribuables aussi.
Mes derniers
mots... Mme la Présidente, donc, mes avant-derniers mots vont à vous. Merci
pour votre patience, votre
collaboration. Donc, je sais que ça n'a pas toujours été évident, mais je
dois vous féliciter. Vous avez mené les travaux rondement pour nous, et
puis, pour cela, je vous en remercie.
Mes derniers mots vont à la ministre. Merci, Mme
la ministre. Vous avez fait preuve... Vous avez fait montre d'une grande ouverture en permettant notamment
que nous puissions travailler en collégialité autour de l'adoption de plusieurs
amendements. Et je crois que vous avez compris... Vous et moi, c'est notre premier
mandat, je crois, comme députés à l'Assemblée
nationale, mais je pense que, tout au
long des travaux de cette commission, nous nous sommes rendu compte que, finalement, le travail parlementaire, c'est un travail important.
C'est un travail qui exige parfois, souvent, patience, écoute, dialogue,
et vous avez fait montre de cela tout au long de ces travaux. Donc, je tiens à
vous remercier de votre collaboration.
Ce projet de loi... Et vous serez la ministre responsable de l'application de ce projet de loi, mais sachez qu'une fois
adopté... Donc, une fois adopté, je l'espère, par l'ensemble des collègues de l'Assemblée nationale, nous serons... ce sera... cette
société-là sera la nôtre, donc, et, pour cela, je vous remercie. Merci à vous
tous.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Est-ce qu'il y a des membres du groupe parlementaire formant le gouvernement qui veulent intervenir? Non, personne? D'accord. Alors, Mme la ministre du Tourisme, à vous la parole pour vos remarques finales.
Mme Caroline Proulx
Mme Proulx
(Berthier) : Merci, Mme la Présidente. Pas très long. On a travaillé très fort. Merci à nos équipes :
Mégantic, Jean-Talon, Abitibi, Verchères, Labelle, Orford. Vous avez tous été
là, merci infiniment. Abitibi, Labelle, Verchères, Mégantic, vous avez été là de
façon plus récurrente, merci. Vous avez superbien accompagné la ministre pour
le dépôt de son premier projet de loi.
Les équipes
juridiques, Me Hudon, qu'on a mieux connu sous le nom de Me Privé, et
Me Privé, qu'on a connu sous le
nom de Me Privé, merci tellement. J'ai beaucoup appris avec vous. Je
pense qu'on a tous beaucoup appris. Des libellés juridiques, c'est complexe. Ça peut être un peu aride, mais, à
la lecture de ces libellés-là, on a compris comment la structure était étouffante pour un P.D.G.
comme M. Labrecque et comment aujourd'hui on ouvre... L'air rentre dans le stade un peu, là. On le dépoussière. On va pouvoir
lui donner toute la valeur, toute la mobilité, toute l'agilité dont ce
stade avait besoin depuis trop, trop longtemps.
On voit combien c'était contraignant, la RIO, et comment aujourd'hui on va pouvoir avoir un stade qui va faire rayonner le Québec
puis Montréal encore davantage.
Merci aux
gens de l'opposition. Vous avez été très chouettes. Oui, il y a eu un peu de
sable dans l'engrenage, mais
finalement ça s'est bien déroulé. Merci aux gens de QS, Hochelaga-Maisonneuve,
Rosemont. Merci de votre présence.
Mais, surtout, Michel, je te dis merci à toi,
mais surtout aux équipes de la RIO, qui sont probablement devant le poste
présentement. Merci à tous les employés de la Régie des installations
olympiques. Bienvenue à la Société de développement
et de mise en valeur du Parc olympique. Vous avez été patients, tout le monde.
Vous avez travaillé très fort. Bravo aux équipes. Merci beaucoup.
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Merci, Mme la ministre. À mon tour de donner quelques... Enfin, quelques
petites remarques finales. Bien, je
remercie tous les membres de la
commission. Effectivement, ça a été un petit peu fastidieux au début, mais enfin on y est arrivés. Je veux remercier effectivement la ministre ainsi que M. Labrecque, Me Hudon, Me Privé, qui avez su répondre et trouver les
bonnes réponses, finalement, qui étaient pertinentes, aux questions justifiées
de l'opposition. Alors, je tiens vraiment à vous remercier.
Vous avez vraiment formé une bonne équipe. Je vous invite,
donc, cet été, à prendre le temps d'aller visiter le Parc olympique.
Alors, la commission ayant accompli son mandat,
nous ajournons les travaux sine die.
(Fin de la séance à 12 h 27)