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(Douze heures treize minutes)
Le Président (M. Forget): À l'ordre, s'il vous
plaît!
Je rappelle le mandat de la commission qui est de procéder
à l'étude détaillée du projet de loi 97, Loi
modifiant la Loi sur Hydro-Québec.
Il n'y a pas de remplacement.
Alors, j'invite la ministre, Mme Bacon.
Remarques préliminaires Mme Lise Bacon
Mme Bacon: Bien, M. le Président, je pense qu'on a fait
à l'Assemblée nationale la démonstration du
bien-fondé de ce projet de loi. Je n'ai pas l'intention d'ajouter
beaucoup à ce que j'ai dit déjà. Il y a le
député de Joliette et leader de l'Opposition qui a quand
même soulevé certaines inquiétudes. Peut-être que, si
on prenait article par article, puis, à mesure qu'il y a des
inquiétudes qui se font connaître, on va apporter des
réponses au député de Joliette. Alors, si vous
permettez.
Le Président (M. Forget): Alors, je vous remercie, Mme la
ministre.
M. le député de Joliette, est-ce que vous avez des
commentaires?
M. Guy Chevrette
M. Chevrette: Moi, je fonctionne dans ce que madame vient de
dire, là. On s'est entendu en haut pour annoncer, même, les
questions. C'est un projet de loi qui ne met pas en cause des principes
fondamentaux du fonctionnement et qui ne remet pas en cause l'existence
d'Hydro-Québec. Ça ne privatise pas Hydro-Québec. Vous
comprendrez donc qu'on est en train de vouloir assouplir les normes
administratives de fonctionnement, et c'est dans ce sens-là qu'on va
collaborer, M. le Président, dès que vous allez appeler le
premier article.
Le Président (M. Forget): Merci beaucoup, M. le
député.
Étude détaillée
Alors, j'appelle l'article 1. Mme la ministre.
Mme Bacon: Alors, c'est la Loi sur Hydro-Québec qui est
modifiée par l'insertion après l'article 11.2 du suivant:
«11.2.1 Les membres du conseil d'administration peuvent, si tous sont
d'accord, participer à une assemblée du conseil à l'aide
de moyens permettant à tous les participants de communiquer oralement
entre eux, notamment par téléphone. Ils sont alors
réputés avoir assisté à
l'assemblée.»
C'est une disposition qui s'inspire de l'article 89.2 de la Loi sur les
compagnies. Ça vise à permettre aux membres d'un conseil
d'administration comme HydroQuébec d'assister aux séances par
voie de télécommunication. Les articles 89.2, 123.6 et 224 de la
Loi sur les compagnies confèrent une telle latitude aux corporations
régies par la partie I, la et III de la loi, ce qui n'est pas le cas
d'Hydro-Québec. L'article 21.2 de la Loi sur Hydro-Québec rend
applicable à la société d'État plusieurs
dispositions de la deuxième partie de la Loi sur les compagnies, mais
l'article 89.2 n'était pas compris.
Le Président (M. Forget): M. le député de
Joliette.
M. Chevrette: Oui, M. le Président, je remercie d'abord la
ministre de m'avoir transmis l'avis juridique, si on me permet l'expression,
sur le pourquoi du libellé tel quel, parce que je craignais, au
départ, que l'article 1 puisse donner prise, sur le plan
théorique, sur le plan des principes écrits, à
peut-être de l'abus éventuel, mais je constate que c'est
l'unanimité, que le conseil d'Hydro-Québec est quand même
assez nombreux, effectivement, et qu'on doit présumer au départ
la bonne foi, d'autant plus qu'on l'a fait avec d'autres structures
d'État, comme disait Mme la ministre.
Est-ce que j'ai bien compris, dans nos échanges,
également, antérieurs au projet de loi ici, officiellement, qu'il
y aurait probablement également des règles de régie
interne en ce qui regarde l'utilisation de ce pouvoir qu'on donne ici?
Mme Bacon: Oui, parce que les membres du conseil d'administration
on peut leur demander pourraient décider d'encadrer, dans
un règlement de régie interne, l'exercice de ce mode de
conférence par voie de télécommunication, et ça
c'est très facile de leur faire une demande officielle.
M. Chevrette: D'accord. Donc, M. le Président, ça
me va.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 1 est
adopté?
M. Chevrette: Adopté.
Le Président (M. Forget): Alors, j'appelle l'article
2.
Mme Bacon: Juste me permettre d'ajouter, avant, si vous
permettez. Mon voisin de gauche me rappelle et c'est vrai que le
sous-ministre du ministère de l'Énergie et des Ressources est
membre du conseil d'administration. Alors, je pense qu'à la prochaine
réunion il peut rappeler et il est courant qu'il y aurait de tel
fonctionnement...
M. Chevrette: Oui. Si je l'ai soulevé...
Mme Bacon: Mais il peut rappeler de se donner un encadrement de
régie interne.
M. Chevrette: Oui. C'est parce que, si je l'ai soulevé,
c'est qu'un conseil aussi nombreux il peut arriver fort bien que certains
membres soient à l'extérieur. Ce sont surtout des gens qui,
à part de ça...
Une voix: Qui voyagent.
M. Chevrette: Ce ne sont pas nécessairement des gens... Ce
ne sont pas tous des fonctionnaires, et même des fonctionnaires qui
pourraient être appelés à des rôles importants,
à voyager, à ce moment-là, on pourrait profiter, dans une
situation où il y a une tension à l'intérieur du conseil
d'administration... C'est bien plus pour ces cas-là. Ce n'est pas pour
le cas... Les réticences que j'ai, ce n'est pas pour un fonctionnement
normal. C'est beaucoup plus dans le cas où il y aurait une tension
immense au niveau d'un conseil, par exemple, où il y aurait 2 ou 3
individus qui seraient partis en guerre contre le président du conseil,
puis là on se prêterait toutes sortes d'intentions: C'est parce
que j'étais à Paris, c'est parce que j'étais en mission,
c'est parce que j'étais si... C'est dans ce sens-là que, si on
peut les inciter fortement à fixer certaines balises au niveau du
conseil lui-même, je pense qu'on n'aura pas de problème.
Mme Bacon: Disons que je m'engage à demander
officiellement au sous-ministre de soulever la question à la prochaine
réunion j'enverrai copie au député de Joliette
et à demander d'encadrer dans un règlement de régie
interne...
M. Chevrette: D'accord.
Mme Bacon: ...cet exercice.
M. Chevrette: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Forget): L'article 1 est adopté.
J'appelle l'article 2. Mme la ministre.
Mme Bacon: L'article 2, qui est: L'intitulé de la section
IV de cette loi est remplacé par le suivant: Financement de la
société.
M. Chevrette: C'est plus élégant
qu'«emprunt».
Mme Bacon: Oui. En fait, c'est ça. C'est seulement le
titre. Hydro-Québec est présentement limitée quant au type
d'instrument financier qu'elle peut utiliser. La loi ne fait mention
qu'à la possibilité d'emprunter et d'émettre des
obligations. La modification qui est proposée dans l'intitulé de
la section IV de la loi, ça vise à refléter, justement,
l'objectif du projet de loi qui consiste à permettre le recours à
des formules de financement qui sont connues, comme la cession d'inventaires,
l'emprunt hypothécaire, des formules de financement qui sont
innovatrices.
Quand l'article 2665 du nouveau Code civil entrera en vigueur,
Hydro-Québec pourra recourir non seulement à l'hypothèque
immobilière, mais aussi à l'hypothèque
mobilière.
Le Président (M. Forget): Merci, Mme la ministre.
M. le député de Joliette.
M. Chevrette: C'est un amendement cosmétique.
Mme Bacon: Je pense que c'était normal de le faire.
M. Chevrette: Oui, ça ne nuit pas...
Mme Bacon: Cosmétique, ça aide à donner bon
visage.
M. Chevrette: Bonne mine. Adopté.
Le Président (M. Forget): L'article 2 est
adopté.
J'appelle l'article 3. Mme la ministre. (12 h 20)
Mme Bacon: La loi est modifiée par l'insertion,
après l'article 27.1 des suivants: «27.2 La société
peut également, avec l'autorisation du gouvernement, pourvoir à
son financement par tout autre moyen et conclure tout contrat à cet
égard. «27.3 Les autorisations prévues par les articles 27
et 27.2 ne sont toutefois pas requises si l'emprunt ou le financement de la
société est effectué dans le cadre d'un régime
d'emprunt ou de financement autorisé par le gouvernement. «Le
gouvernement approuve le montant maximum, les principales
caractéristiques et les limites applicables aux transactions
visées par chaque régime d'emprunt ou de financement. La valeur
nominale, les autres caractéristiques, les modalités et les
conditions particulières de chacune de ces transactions sont
établies par la société. «La société
peut autoriser généralement une personne à conclure toute
transaction d'emprunt et de financement en vertu d'un régime visé
au premier alinéa, à en établir les montants et les autres
caractéristiques et à accepter les modalités et conditions
relatives à chacune de ces transactions. «27.4 La
société peut, aux fins de la présente section,
acquérir tout bien. Elle peut également, à ces
fins, louer, céder, aliéner ou graver tout bien sauf s'il
s'agit d'un immeuble destiné à la production, au transport ou
à la distribution d'énergie.»
Je pense que, si on veut expliquer l'article 27.2, ça vise de
permettre à Hydro-Québec de pourvoir à son financement,
avec l'autorisation du gouvernement, par tout moyen non prévu dans la
loi actuelle.
L'article 27.3, c'est pour assurer plus de souplesse. C'est un article
qui permet au gouvernement d'autoriser par décret un régime
d'emprunt ou de financement dont il approuve le montant maximum et de
même, aussi, que les principales caractéristiques et limites de
chaque transaction visée par le régime. De plus, je pense,
l'article 27.3 précise comment Hydro-Québec peut autoriser,
généralement, une personne à conclure une transaction
d'emprunt ou de financement, en vertu d'un régime autorisé par
décret en vertu du premier alinéa du même article.
Quant à l'article 27.4, ça prévoit que, dans le
cadre d'une transaction d'emprunt ou de financement, Hydro-Québec peut
acquérir, louer ou céder un bien, et le nouvel article 27.4
prévoit, cependant, qu'Hydro-Québec ne pourra louer,
céder, aliéner ou grever un immeuble destiné à la
production, au transport ou à la distribution d'énergie.
M. Chevrette: Oui. M. le Président, en haut,
tantôt, à l'Assemblée nationale, dis-je, dans mon
exposé sur le principe, j'ai clairement indiqué qu'il
était important de garder une très forte coordination,
indépendamment du fait qu'on confie le pouvoir de faire, parce que
je pense, par exemple, à la décote que viennent de subir
Hydro-Québec et le gouvernement c'est tellement lié qu'on
ne peut pas, je pense, le laisser seul à une structure. Parce qu'on
pourrait arriver dans une situation où, même grâce à
la combinaison des deux, au niveau d'une concertation, on puisse éviter
des choses majeures, ou on peut bénéficier, d'autre part, de
taux, justement, encore meilleurs, parce qu'on lie 2 blocs d'emprunts
importants. Donc, j'ai bien compris que le pouvoir qu'on donne ne donne pas,
cependant, libre cours total. Il y a des balises dans ça, il y a des
contraintes, il y a des autorisations à obtenir. Je suppose que c'est
plus pour...
Mme Bacon: Ce n'est pas une carte blanche, là.
M. Chevrette: C'est peut-être plutôt pour
légaliser, dans les faits, ce qui se fait, aussi, parce que je suppose
qu'Hydro doit faire ses propres négociations et, comme elle a des
contacts dans ses échanges commerciaux, elle peut être en
situation de voir des bonnes transactions financières, mais en ayant
l'aval du ministère, et... pas du ministère, mais du
gouvernement, en l'occurrence. Oui, je comprends l'assouplissement et je suis
rassuré par les balises qui y sont, surtout aujourd'hui. Avec ce qu'on a
entendu hier, les balises deviennent de plus en plus importantes, vous
comprendrez.
Mme Bacon: Mais ça ne voulait pas dire, hier, que la
situation financière d'Hydro-Québec n'était pas saine.
M. Chevrette: Non, non, c'est justement. Mais vous avez
remarqué que la décote est sur les deux, par exemple. Et je pense
que ça demeure...
Mme Bacon: Ça va de soi.
M. Chevrette: ...sain...
Mme Bacon: Ça va de soi. Bien oui!
M. Chevrette: ...de lier les deux...
Mme Bacon: Oui.
M. Chevrette: ...parce qu'un mauvais geste passager peut
être temporisé par un bon geste de l'autre structure...
Mme Bacon: II y a une chose qui sauve... M. Chevrette:
...et vice et versa.
Mme Bacon: II y a une chose qui sauve HydroQuébec, c'est
qu'eux ne sont pas des politiciens. Ils ne sont pas...
M. Chevrette: Oui...
Mme Bacon: Us sont à l'abri des dangers de la prochaine
élection.
M. Chevrette: C'est à se le demander, des fois, par
exemple...
Mme Bacon: Ha, ha, ha!
M. Chevrette: ...dépendamment des décisions qu'ils
prennent.
Mme Bacon: Ha, ha, ha!
M. Chevrette: II y a des transactions commerciales que pas un
politicien n'aurait faites.
Mme Bacon: Ha, ha, ha!
M. Chevrette: Entre autres, en remboursant les bons payeurs.
Le Président (M. Forget): Est-ce que l'article 3 est
adopté?
M. Chevrette: Oui, c'est aussi bien. J'étais en
train...
Des voix: Ha, ha, ha! M. Chevrette: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Vous êtes en train de divaguer, là. Ha,
ha, ha!
Le Président (M. Forget): Alors, j'appelle
l'article...
M. Chevrette: Non, pas divaguer, mais elle m'a
entraîné sur un terrain qui m'aurait permis quelques
flèches...
Mme Bacon: Je me retenais, M. le Président, je me
retenais.
M. Chevrette: ...qui m'aurait permis quelques flèches. Ha,
ha, ha!
Mme Bacon: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Forget): Alors, merci, M. le
député de Joliette.
Alors, madame, l'article...
Mme Bacon: 4.
M. Chevrette: 4.
Le Président (M. Forget): ...4. Mme la ministre.
Mme Bacon: Alors, l'article 29 de la loi est modifié par
l'insertion, après le cinquième alinéa, de cet
alinéa: «La société peut, pour ses fins,
acquérir, louer, céder, aliéner ou grever tout bien
meuble.»
Alors, l'article 29 se trouve dans la section V de la Loi sur
Hydro-Québec intitulée «Pouvoirs spéciaux de la
société». Même si, en vertu de 21.2 de la loi,
HydroQuébec dispose de la plupart des pouvoirs généraux
prévus dans la deuxième partie de la Loi sur les compagnies, le
septième alinéa de l'article 29 de la loi paraît limiter
des pouvoirs d'Hydro-Québec en matière d'aliénation de
biens. Et, dans la mesure où les transactions envisagées
s'inscriront dans le cadre d'un emprunt ou d'un financement, les nouveaux
articles 27.2 à 27.4 vont s'appliquer pour assurer le contrôle du
gouvernement. Alors, je pense que ça répond aux besoins.
M. Chevrette: Oui, ça répond, mais je reste avec
une interrogation. Voulez-vous me donner un exemple de ce
qu'Hydro-Québec ne peut pas faire, actuellement, puis qu'elle pourra
faire avec ça?
Mme Bacon: M. Robitaille va vous répondre.
M. Robitaille (Jean): Alors, pour répondre à la
question, de la façon qu'on interprète l'article 29, certai- nes
personnes pourraient prétendre que la société
d'État a tous les pouvoirs de disposer des biens, alors que d'autres
pourraient prétendre que ce pouvoir est limité, tout simplement
au niveau des règles d'interprétation. Donc, on peut avoir les
tenants d'une thèse disant qu'Hydro-Québec a déjà
tous ces pouvoirs, compte tenu que la loi dit bien qu'elle peut exercer presque
tous les pouvoirs d'une compagnie régie par la deuxième partie de
la Loi sur les compagnies, qui comprend, par exemple, les articles 134 et
169...
M. Chevrette: M. Robitaille, je ne veux pas vous arrêter...
Ça, j'ai tout compris ça, mais j'aimerais savoir:
«C'est-u» parce qu'ils se sont butés à quelque chose,
dans une transaction, qu'ils ont découvert que le mot
«vendre» ne leur permettait pas de tout vendre? Parce que, dans
l'article 29, antérieurement, c'était «vendre».
M. Robitaille: En fait, ça permettrait d'éviter des
risques potentiels de contestation. Si, par exemple, ils voulaient vendre une
flotte de véhicules dont ils n'ont plus besoin, s'ils font la vente,
selon le texte actuel, peut-être que des gens pourraient dire: Oui, mais
aviez-vous vraiment le pouvoir de vendre cette flotte de véhicules, qui
sont des biens meubles, en quelque sorte? Donc, c'est tout simplement pour
préciser l'étendue de leurs pouvoirs afin...
M. Chevrette: Mais il n'y a pas eu de problème.
M. Robitaille: Bien, il n'y a pas de cas précis
portés à ma connaissance. C'est pour éviter les
problèmes potentiels, au cas où il y aurait, par exemple,
disposition de biens. Ça pourrait être des sommes assez
importantes, parce que...
M. Chevrette: C'est Hydro-Québec qui vous a demandé
ça?
M. Robitaille: C'est Hydro-Québec et également,
notamment, aussi, le contentieux. Mais, en fin de compte, quand on
regarde...
M. Chevrette: Ils sont rendus bien peureux, d'un coup sec. Ha,
ha, ha!
M. Robitaille: Bien, c'est parce que, quand on regarde l'article
29 actuel, on parle, par exemple, de disposer de sous-produits ou d'appareils.
Donc, on pourrait dire: Pourquoi ça ne va pas plus loin que ça?
Pourquoi on...
M. Chevrette: Pour qualifier biens meubles, parce que vous
enlevez, dans un amendement de tantôt, toute possibilité de vendre
ce qui est relié à la distribution. J'ai très bien
compris. C'était pour voir si c'est...
Mme Bacon: Mais, dans l'article 29 actuel, pour continuer...
M. Chevrette: Je vous regardais aller, puis ça va
bien.
Mme Bacon: Oui, mais... M. Chevrette: Adopté.
Une voix: Adopté.
Mme Bacon: Non, bien, avez-vous besoin d'autres informations?
M. Chevrette: Non. Ça va bien.
Mme Bacon: M. Dupont est capable de vous en donner.
M. Chevrette: Non, non. Je vais vous épargner
Ça.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 4 est
adopté.
J'appelle l'article 5. Mme la ministre.
Mme Bacon: Article 5, bien, c'est la présente loi entre en
vigueur à la date de la sanction de la loi, M. le Président.
M. Chevrette: C'est beau. Adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Forget): Adopté. Alors, l'article
5 est adopté.
L'étude du titre du projet de loi est-il adopté?
M. Chevrette: Adopté.
Le Président (M. Forget): Adopté. L'ensemble du
projet de loi est-il adopté?
M. Chevrette: Adopté.
Le Président (M. Forget): Adopté.
La commission ayant accompli son travail, j'ajourne les travaux sine
die. Alors, je voudrais vous remercier de votre participation, puis je vous
souhaite une bonne fin de semaine. À lundi.
(Fin de la séance à 12 h 30)