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(Dix heures seize minutes)
Le Président (M. Audet): À l'ordre, s'il vous
plaît! Messieurs, s'il vous plaît! Je déclare la
séance de la commission de l'économie et du travail ouverte. Je
vous rappelle le mandat de la commission qui est de procéder à la
vérification des engagements financiers du ministère de
l'Industrie, du Commerce et de la Technologie, de la Société de
développement industriel du Québec et du Fonds de
développement technologique pour les mois d'août 1991 à
décembre 1992. Alors, M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des
remplacements?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Benoit
(Orford) par M. Poulin (Chauveau); Mme Dionne (Kamouraska-Témiscouata)
par Mme Loi-selle (Saint-Henri); M. Lafrenière (Gatineau) par M.
Philibert (Trois-Rivières) et M. Lemire (Saint-Maurice) par M. Marcil
(Salaberry-Soulanges).
Le Président (M. Audet): Merci. Alors, nous en
étions rendus aux engagements financiers du ministère de
l'Industrie, du Commerce et de la Technologie du mois d'août 1991.
Industrie, Commerce et Technologie
M. Tremblay (Outremont): M. le Président, avec votre
permission, j'aurais une question à vous poser. Si j'ai bien compris la
procédure, il semblerait qu'à 13 heures les crédits
devraient être adoptés. Il y a une période de temps qui a
été fixée. Alors, on peut discuter de beaucoup de sujets,
je n'ai pas d'objection, mais est-ce qu'on convient qu'à 13 heures les
engagements financiers du ministère et du Fonds de développement
technologique vont être acceptés par l'Opposition, même si
on n'avait pas le temps de passer à travers tous les items, un par
un?
Le Président (M. Audet): Alors, à ce
moment-là, M. le ministre, c'est l'article 29 de nos règles de
fonctionnement qui s'applique. Si l'étude des engagements financiers
n'est pas terminée, «à la majorité des membres de
chaque groupe parlementaire, l'étude [...] peut être
reportée à une séance subséquente». Alors,
rendu à 13 heures, on verra. La commission pourra décider si on
reporte les engagements qui n'ont pas été vérifiés
à une séance subséquente.
M. Jolivet: M. le Président...
Le Président (M. Audet): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: ...je ne veux pas parler de ça. Je veux juste
dire que le ministre dit toujours que les engagements financiers soient
«acceptés». Je lui rappelle que notre mandat n'est pas
d'accepter les erreurs qu'ils font, ni les bonnes choses qu'ils font; c'est de
vérifier si on est d'accord ou pas d'accord. Donc, ce n'est pas
«acceptés». Il faut faire attention.
Le Président (M. Audet): D'accord. M. Jolivet:
C'est ont été «vérifiés».
Le Président (M. Audet): Vérifiés, c'est
ça. Vous avez raison.
M. Léonard: L'expression, c'est
«vérifiés».
Le Président (M. Audet): D'accord. M. le
député de Labelle.
M. Léonard: Oui, sur l'autre question. Tout d'abord, quand
il parle de 13 heures, il est arrivé à 10 h 15. Alors, ça
peut être 13 h 15, à tout le moins, sur ces trois
heures-là. Mais, si les engagements ne sont pas vérifiés,
il reste qu'on peut toujours revenir à une séance
subséquente, ramener des engagements pour lesquels on veut des
informations additionnelles. Alors, c'est un processus. Nous avons trois heures
devant nous pour examiner et vérifier les engagements, et nous allons
procéder avec toute la collaboration qu'on a manifestée
jusqu'ici; il n'y a aucun problème là-dessus. Alors, sur ce
plan-là, j'ai indiqué mes intentions, hier, soit que je voulais
avoir des informations sur les dossiers du Fonds de développement
technologique parce que je pense que le ministre, étant responsable de
ce fonds-là, a des réponses à nous fournir.
Le Président (M. Audet): D'accord. Merci. Alors, on est
prêts à débuter l'étude des engagements financiers
d'août 1991. M. le député de Labelle.
Août 1991
M. Léonard: Oui. Je pense qu'on est vraiment à...
Par exemple, c'est 113 000 $ à l'Association canadienne du commerce de
la fourrure.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est l'engagement 1.
M. Léonard: C'est ça. C'est l'engagement 1.
Le Président (M. Audet): C'est ça.
M. Léonard: Ça va. Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2.
M. Léonard: Je note, M. le Président, qu'il y a des
explications cette fois et ça va sûrement aller plus vite parce
qu'on aura moins de questions à poser, il y a plus d'explications dans
le livre.
Oui, vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 2 est
vérifié. L'engagement 3. (10 h 20)
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4.
(Consultation)
M. Léonard: On est au 4.
M. St-Roch: Le 4, c'est au début, là.
M. Léonard: Oui, réalisation d'infrastructures.
M. St-Roch: 345 213 $. M. Léonard: Oui, c'est
ça.
Le Président (M. Audet): Voulez-vous que je mentionne les
montants lorsque j'appellerai l'engagement?
M. Léonard: Oui, parce que ça identifie
davantage.
Le Président (M. Audet): D'accord. D'accord, O.K. Alors,
l'engagement 4, c'est un engagement au montant de 345 213 $. C'est pour des
infrastructures industrielles reliées au projet Ariscraft
Corporation.
M. Léonard: Qu'est-ce que c'est le projet Ariscraft, s'il
vous plaît?
Une voix: Des briques.
M. Tremblay (Outremont): C'est ça, exactement. C'est des
pierres et briques en silicate de calcium. C'est un projet d'investissement de
11 190 000 $, dans l'entente auxiliaire Canada avec les infrastructures.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: M. le ministre, dans cette entente auxiliaire
là Canada-Québec, il reste combien de temps avant d'arriver
à échéance? Est-ce qu'elle a été
renouvelée dernièrement ou...
M. Tremblay (Outremont): Elle fait partie du Fonds de
développement industriel de 300 000 000 $, et il y a des sommes qui ont
été réservées pour les infrastructures.
M. St-Roch: II nous reste combien avant d'arriver à la
fin, en temps et en argent?
Une voix: En temps c'est le 31 mai, en argent...
Le Président (M. Audet): Si vous voulez vous identifier,
monsieur, s'il vous plaît.
M. Tremblay (Outremont): Attendez, juste une seconde.
(Consultation)
M. Tremblay (Outremont): Parce qu'il restait des sommes dans la
première entente là qui avait été augmentée,
il reste à peu près une... Je vais vous donner le chiffre exact
là, mais on m'informe qu'il resterait pour les infrastructures une
dizaine de millions de dollars.
M. St-Roch: Mais elle vient à terminaison le 31 mai
1993.
M. Tremblay (Outremont): Oui, elle devait être
complétée il y a un an, mais on l'a toujours reportée,
parce que, tant qu'il y a des ressources financières, on la reporte.
Alors, ce n'est pas...
M. St-Roch: Et, dernière question, M. le Président.
Est-ce que c'est votre intention de reconduire cette entente-là?
M. Tremblay (Outremont): Si jamais il s'avérait que ces
fonds-là s'épuisaient, des infrastructures c'est important, on
pourrait prévoir, dans le Fonds de développement industriel de
300 000 000 $ qui a été mis en place, un volet pour des
infrastructures.
M. St-Roch: Merci, M. le ministre.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 4 est
vérifié.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 5 au montant de 50 000
$ pour une étude de marché et analyse financière et
économique sur les matières recyclables et le compost.
M. Léonard: La seule question que j'ai, c'est que
ça fait beaucoup d'études qu'on finance sur le compost,
d'études de marché. Je ne sais pas si finalement ça va
aboutir à quelque chose. En tout cas, je n'ai pas d'objection à
l'engagement tel qu'il est là.
M. Tremblay (Outremont): C'est en fonction d'un programme du
ministère, norme, le programme PACPI, Programme d'aide à la
concrétisation de projets industriels. On finance 50 % des
études, en partenariat avec le secteur privé, et
c'était très important pour Conporec parce que c'était un
nouveau système de compostage. Et c'est la première fois qu'on a,
au Québec, une entreprise qui va recycler de façon
avant-gar-diste là et faire du compost, donc donner de la valeur
ajoutée à des choses que nous jetions dans le passé. Et le
projet a été inauguré, l'usine est en opération
depuis janvier 1993.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 5 est
vérifié?
M. Léonard: Oui, vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 6, au montant de 31
500 $.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 7, au montant de 48 740 $, une étude de
faisabilitié.
M. Léonard: On a financé ça au mois de juin
1991. Est-ce qu'il y a des retombées à l'heure actuelle sur cet
engagement, parce que c'est avec des Italiens et ça fait un an et demi
au moins que c'est fait? Est-ce qu'il y a eu des suites positives au
dossier?
M. Tremblay (Outremont): La venue d'un partenaire majeur qui
devait détenir 49 % a retardé la prise de décision d'aller
de l'avant. Donc, il n'y a pas de suite positive au dossier aujourd'hui
encore.
Le Président (M. Audet): M. le député,
ça va?
M. Tremblay (Outremont): C'est une entreprise italienne qui est
spécialisée dans la fabrication des moteurs électriques
à puissance fractionnaire, mais surtout des petits moteurs comme des
séchoirs, des balayeuses.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7 est
vérifié?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8, au montant de 25
000 $, une étude de faisabilité pour la construction
éventuelle d'une usine de fabrication de câbles
spécialisés au Québec.
M. Léonard: Ce sont des câbles en aluminium ou
d'alliage d'aluminium? En d'autres termes, c'est une transformation
d'aluminium.
(Consultation)
M. Tremblay (Outremont): Je cherche le mot
«aluminium». C'est ça que je cherche, mais on ne l'a
pas.
M. Léonard: On y reviendra, M. le Président.
M. Tremblay (Outremont): Je vais essayer de vous avoir cette
information, puis...
Le Président (M. Audet): D'accord. On va laisser
l'engagement en suspens et on y reviendra un peu plus tard.
M. Léonard: O.K.
Le Président (M. Audet): L'engagement 9, une subvention au
montant de 42 384 $.
M. Léonard: juste une chose, c'est sur l'expression
«machine forestière marchante». j'aurais le goût
d'avoir une explication succincte de ce que c'est.
M. Tremblay (Outremont): Marchante, dans le sens qu'elle va avoir
des pattes. Alors, c'est la réalisation d'une étude de
faisabilité pour déterminer si le concept d'une machine
forestière marchante à six ou huit pattes peut servir comme
véhicule forestier.
M. Léonard: Ah, c'est un véhicule? M. Tremblay
(Outremont): Oui. M. Léonard: Un véhicule à
pattes. Une voix: Oui. M. Léonard: Vérifié.
Le Président (m. audet): vérifié. alors,
l'engagement 10 maintenant, au montant de 425 000 $, part
québécoise de la subvention fédérale-provinciale
prévue pour les projets d'origine interne de l'institut de la
technologie du magnésium.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 11, au montant de 8
234 700 $. La Société du parc industriel de Bécancour,
versement d'une subvention à la Société du parc [...] dont
5 000 000 $ qui devront être attribués au remboursement de ses
dettes.
M. Léonard: Combien il reste de temps à courir
à cette aide?
M. Tremblay (Outremont): Sous toutes réserves, je vais
avoir l'information. Il restait 5 000 000 $ et, quand on a fait le projet de
loi, le projet de loi veut responsabiliser davantage le
parc et on a éliminé la dette. Il restait 5 000 000 $ et
je pense que, ça, ça paie les 5 000 000 $, mais je vais vous
revenir avec...
M. Léonard: En d'autres termes, ce serait le dernier
versement, quant au capital, le dernier versement.
M. Tremblay (Outremont): Oui. Mais je vous le donne sous toutes
réserves, on va le vérifier dans quelques minutes.
Le Président (M. Audet): L'engagement 11 est
vérifié. L'engagement 12, subvention normée au montant de
927 500 $ dans le cadre d'un programme d'aide aux coopératives de
développement régional.
M. Léonard: Oui, ça, c'est les subventions
ordinaires. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
13, une subvention au montant de 20 743 500 $ au Centre de recherche
industrielle du Québec.
M. Léonard: Ça, c'est ce qu'on a
étudié aux crédits, le transfert du ministère au
CRIQ.
Une voix: Oui.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 14, au montant de 28
425 $, évaluation et acquisition d'un progiciel français
spécialisé. (10 h 30)
M. Léonard: Spécialisé en quoi, le
progiciel?
(Consultation)
M. Tremblay (Outremont): Évaluer le progiciel dans un
environnement de production afin de mieux le comprendre. Assimilation du
fonctionnement des différents modules, en particulier la production et
l'assemblage, et, par la suite, identifier les bases des transferts
technologiques afin de mieux produire les autres travaux. Là, j'ai toute
la liste ici: gestion des réseaux, liens multicompagnies, gestion des
erreurs, documentation technique, affichage, conception, programmation,
analyse.
M. Léonard: Ça me paraît très large
comme champ, là. J'ai l'impression de lire la table des matières
d'un manuel d'administration. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Je vais
maintenant appeler l'engagement 1, toujours en août 1991, mais c'est des
engagements qui ont été pris en juillet 1991. Alors, une
subvention normée au montant de 4 260 700 $. C'est de l'aide
financière à divers organismes.
M. Léonard: Moi, j'ai juste une chose, là. M. le
Président, j'ai l'impression qu'il y a des problèmes de
communication entre les fonctionnaires, le cabinet et l'Assemblée
nationale. Hier, quand on a vu les engagements de la SDI, on a vu que les
fonctionnaires avaient annexé deux pages de résumés des
projets qui n'avaient pas été transmis aux parlementaires.
Aujourd'hui, on a ici un engagement de 4 260 000 $. C'est marqué:
«liste annexée». Je n'ai pas vu la liste annexée.
Le Président (M. Audet): Oui, elle est à la fin, M.
le député.
M. Léonard: Je ne l'ai pas vue. Moi, je ne l'ai pas.
Le Président (M. Audet): Vous ne l'avez pas dans
vos...
M. Tremblay (Outremont): Vous avez des oeillets, je pense.
M. Léonard: Je ne l'ai pas. Est-ce qu'il y a juste les
députés du parti au pouvoir qui l'ont?
Le Président (M. Audet): Non, ici, au Secrétariat
des commissions, on l'a aussi.
M. Léonard: Ah!
M. Tremblay (Outremont): D'ailleurs, on n'a pas d'objection
à vous le...
M. Léonard: peut-être que c'est moi qui ne l'ai pas,
simplement, mais je ne l'ai pas, je dois dire. m. le député de
drummond ne l'a pas, non plus.
M. Tremblay (Outremont): On n'a pas d'objection à vous la
donner là. C'est la liste des montants qui sont donnés à
tous les conseils économiques, partout à travers la province.
Le Président (M. Audet): On m'informe, ici, au
Secrétariat des commissions, que ça a été
distribué aux parlementaires le 30 octobre 1991.
M. Léonard: Oui, mais avec les engagements?
Le Président (M. Audet): Par après. M.
Léonard: O.K.
M. Tremblay (Outremont): En tout cas, on n'a pas d'objection. M.
le Président, on vient de leur en donner une autre copie.
M. Léonard: Ça va, merci.
M. Tremblay (Outremont): O.K.
M. Léonard: Mais une autre copie, il faudrait voir. Une
copie. Ça suffit, là, comme terme.
M. Tremblay (Outremont): Moi, j'ai confiance dans le
président de cette commission. Alors, il dit la vérité.
Ça lui en fait moins à se rappeler.
M. Jolivet: II n'était pas là.
M. Léonard: Qu'il ne présume pas qu'on ne l'a pas,
je ne l'ai pas ici.
Le Président (M. Audet): Ça a été
distribué par le Secrétariat des commissions. Alors, ça
va, c'est vérifié?
M. Léonard: C'est la liste de tous les commissariats
industriels?
Le Président (M. Audet): C'est l'aide aux commissariats
industriels, c'est ça.
M. Léonard: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 2, au montant de 175 193 $. Réalisation d'infrastructures
industrielles reliées au projet Laboratoire Choisy inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3, aux montants de
270 000 $ et de 100 000 $, c'est ça, dans le cadre de l'Entente
auxiliaire Canada-Québec sur la Société Inter-Port.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (m. audet): l'engagement 4: 198 235 $. c'est
un contrat par soumission sur invitation. développement et implantation
du système ministériel de gestion des interventions.
M. Léonard: La livraison no 1, c'était combien?
M. Tremblay (Outremont): 148 000 $.
M. Léonard: 148 000 $.
M. Tremblay (Outremont): C'est M. Michel...
M. Léonard: Oui, ça, on l'a déjà
vérifié dans un autre.
M. Tremblay (Outremont): Oui.
M. Léonard: Mais je souligne que ça commence...
Développement et implantation du système ministériel de
gestion des interventions, c'est quoi, ça? C'est un contrat donné
sur les fonds du cabinet?
M. Gauthier (Michel): Michel Gauthier. C'est dans le cadre de
l'implantation d'un premier système de suivi des dossiers du
ministère. C'est pour pouvoir savoir où en sont rendus les
dossiers quand ils sont confiés dans chacun des sous-ministérats
et chacune des directions générales. Ceci permettrait à
l'ensemble du ministère de pouvoir avoir un accès informatique
sur...
M. Léonard: C'est pour tout le ministère? M.
Gauthier: C'est pour tout le ministère.
M. Léonard: C'est parce que le mot
«ministériel» fait référence au ministre plus.
Alors, je comprends. C'est ça qui a prêté à
confusion.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va? M.
Léonard: Oui, ça va.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 4 est
vérifié. L'engagement 5, subvention normée au montant de
75 000 $, soit 25 000 $ et 50 000 $ sur deux ans, pour la mise sur pied de
l'activité de l'Infomètre.
M. Léonard: Sur les progrès de l'informatisation au
Québec.
Le Président (M. Audet): C'est ça.
M. Léonard: On va être superanalysés quand on
va avoir fini l'année. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 6, subvention normée au montant de 411 750 $ pour
concevoir, développer et produire un commutateur numérique
à l'architecture répartie qui sera plus flexible et beaucoup plus
rapide que le présent commutateur à architecture centrale.
M. Léonard: Oui, mais c'est quoi, ce
commutateur-là? Ce n'est pas juste la lumière qu'on fait ou qu'on
défait, un commutateur.
M. Tremblay (Outremont): Je peux vous donner, si vous voulez, une
description du projet sur une page, là.
M. Léonard: Non, non, je ne veux pas une page de lecture.
Je veux juste: un commutateur à quoi, là?
M. Tremblay (Outremont): Alors, c'est un concepteur et un
fabricant de systèmes de commutation numérique pour les
communications intégrées, voix et données. C'est un
produit générique qui peut être programmé par
logiciel
pour rencontrer les besoins du marché tel que le contrôle
du trafic aérien et la radio mobile.
M. Léonard: Ah! Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 6 est
vérifié. L'engagement 7, subvention normée de 69 978 $,
dans le cadre du développement d'un hygromètre de haute
précision utilisant la technologie des
piézo-électriques.
M. Léonard: Ça va.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, ça complète
la vérification des engagements financiers d'août 1991. Je vais
maintenant appeler septembre 1991. Non, il y a un engagement qui était
resté en suspens, excusez-moi, sur les câbles. Est-ce qu'on est en
mesure d'apporter la réponse immédiatement à l'engagement
8?
M. Tremblay (Outremont): II en restait deux, M. le
Président: celui des câbles et également celui du parc
industriel de Bécancour. Lorsque l'information me parviendra, on
vérifiera ces deux engagements.
Septembre
Le Président (M. Audet): D'accord. Alors, les engagements
8 et 11 sont en suspens dans août 1991. Alors, septembre 1991,
l'engagement 1, au montant de 30 000 $, conception, réalisation et
publication d'un magazine promotionnel printemps-été 1991.
M. Léonard: Vérifié.
M. St-Roch: M. le Président...
Le Président (M. Audet): Oui, M. le député
de Drummond.
M. St-Roch: ...peut-être d'une façon un peu plus
générale, je remarque qu'on a trois engagements qui regardent
l'industrie de la mode à la première page et, à la
deuxième page, on va voir qu'il y a un autre 26 000 $, ce qui fait
à peu près 126 000 $ au niveau de la mode. On consacre combien
par année à promouvoir la mode québécoise d'une
façon globale?
M. Tremblay (Outremont): Pour mode et design, 704 000 $; la
partie mode, 450 000 $.
M. St-Roch: Est-ce que c'est une entente annuelle, triennale ou
ponctuelle? (10 h 40)
M. Tremblay (Outremont): C'est les budgets du ministère de
l'Industrie et du Commerce pour le secteur de la mode et du textile.
M. Léonard: m. le président, on ne sera pas
menacés de droits compensatoires si le ministère y va de cette
façon, comme dans d'autres secteurs dont on a eu des nouvelles ce
matin?
M. Tremblay (Outremont): Ça s'adresse à des
associations à but non lucratif, pas à des entreprises comme
telles. Et, au même titre que, dans un contexte de libre-échange,
on peut favoriser la recherche, le développement et la formation des
ressources humaines sans droits compensatoires, on considère que c'est
important qu'on appuie nos entreprises de mode au moins dans des études
et dans de la promotion pour leur permettre d'avoir accès à de
nouveaux marchés.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: Oui. En comparaison, M. le ministre, est-ce qu'on
consacre aussi - parce que, ça, c'est un des volets de l'industrie
textile québécoise et canadienne, l'industrie de la mode - des
montants pour promouvoir les autres secteurs, en particulier le secteur
industriel de la fabrication du textile au Québec, ou si les aides
gouvernementales sont strictement allouées pour le design et la
mode?
M. Tremblay (Outremont): Par le biais design, oui, et
également par les différentes associations et les programmes des
associations, le PACASIQ, on peut aider également.
Le Président (M. Audet): Ça va? M.
Léonard: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 1 est
vérifié. L'engagement 2.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 3, soutien au
huitième Salon... Ça va.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 4, au montant de 35
000 $, participation à 50 % des coûts de location,
aménagement et autres d'un espace réservé pour la
participation de 20 PME et 2 associations québécoises à
l'exposition Ville d'hiver - Montréal 1992.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 5, au
montant de 26 000 $.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
6, au montant de 25 000 $, pour une étude de faisabilité.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 7, au montant de 35
000 $, dans le cadre du projet Tribune de la création, Salon
international du design d'intérieur de Montréal.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7 est
vérifié. Engagement 8, au montant de 135 463,50 $. Subvention
normée pour concevoir une nouvelle génération de produits
de télématique.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 9, au montant de 151
605 $. Subvention normée, mise au point d'un outil informatique de
support au développement de logiciels.
M. Léonard: C'est vague, très vague comme
description.
M. Tremblay (Outremont): Pardon?
M. Léonard: C'est parce que je trouve ça vague.
Mise au point d'un outil informatique de support au développement de
logiciels.
M. Tremblay (Outremont): Le projet a pour but la mise au point
d'un outil informatique de support et de développement de logiciels. Il
permettra à l'entreprise d'être plus compétitive et plus
productive, et lui permettra de construire ses logiciels de façon
à ce qu'ils soient facilement capables, à tout nouvel
environnement, de produire plus rapidement et à moindre coût des
logiciels qui répondent aux critères techniques
souhaités.
Alors, le projet comporte trois volets. Mettre au point une
méthodologie de développement et d'adaptation de progiciels,
développer un contrôle d'application qui permettra d'assurer la
portabilité des applications sur différentes plates-formes
technologiques et, un troisième volet, développer un
système de gestion d'une encyclopédie où se retrouveront
les composantes de toutes les applications.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
10, contrat par soumission, au montant de 26 250 $, pour réaliser une
étude d'évaluation de l'Institut national d'optique.
M. Léonard: Contrat par soumission publique. Est-ce qu'il
y a eu un seul soumissionnaire, Caron, Bélanger, Ernst & Young?
M. Tremblay (Outremont): C'est une entente conjointe avec le
gouvernement fédéral.
M. Léonard: Bien, c'est parce que ça apparaît
dans la rubrique des contrats par soumission publique.
M. Tremblay (Outremont): On m'informe qu'on n'a pas les noms,
mais on pourrait vous les fournir.
M. Léonard: II y en a eu d'autres?
M. Tremblay (Outremont): II y a eu trois soumissionnaires. L'ENAP
était un des soumissionnaires.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. Tremblay (Outremont): Si jamais vous voulez avoir les
études, elles sont disponibles.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: Juste en quelques mots, M. le ministre, les
conclusions de l'évaluation, est-ce que c'est positif ou...
M. Tremblay (Outremont): Les conclusions: cinq ans après
sa création, dont deux années ont été
consacrées aux activités préparatoires, l'INO met à
la disposition de l'industrie de l'optique et de l'industrie utilisatrice de
l'optique une équipe de quelque 50 scientifiques jeunes, dynamiques,
compétents et avides de faire leurs preuves. Cette équipe
multidisciplinaire utilise des laboratoires dotés d'équipement
à la fine pointe de la technologie. Ces laboratoires sont logés
dans un édifice répondant à des exigences très
strictes de stabilité dynamique. Les entreprises reconnaissent
l'expertise de l'INO, car elles utilisent plus fréquemment ses services.
Les contrats externes ont fait augmenter le niveau d'autofinancement de 20 %
pour 1989-1990 à 27 % pour 1990-1991. L'INO s'est tracé un
objectif ambitieux pour l'année 1994-1995: atteindre un objectif
d'autofinancement de 50 %.
Le Président (M. Audet): Ça va? M.
Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 11, réalisation d'une étude sur l'impact de
l'ouverture du marché québécois aux bières
américaines, au montant de 40 000 $.
M. Léonard: Est-ce qu'on peut avoir les résultats
de l'étude? Est-ce qu'on peut avoir le rapport?
M. Tremblay (Outremont): Oui. M. Léonard: Oui?
Merci. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 12, subvention normée au montant de 34 595 $,
intégration et implantation de nouveaux équipements et
procédés de fabrication.
M. Léonard: C'est du métal, ça? C'est de
l'acier?
M. Tremblay (Outremont): Je n'ai pas l'annexe A. Il faudrait que
j'aie l'annexe A.
M. Léonard: Ah! Ça va.
M. Tremblay (Outremont): On peut continuer, là, et on va
me donner l'annexe A. Je ne l'ai pas ici.
M. Léonard: O.K.
M. Tremblay (Outremont): La description du projet.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 13, subvention
normée, implantation de la gestion de la qualité, au montant de
40 000 $.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
14, subvention normée au montant de 32 719 $, automatisation des
soumissions, optimisation des estimations de production, analyse pour
implantation CAO-FAO.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
M. Léonard: Je suppose que c'est dans la ferblanterie,
là, c'est ça?
Le Président (M. Audet): Engagement 15, subvention
normée au montant de 26 762 $ pour un plan d'automatisation et
d'implantation d'un nouveau procédé de fabrication.
M. Léonard: Précibois. C'est quoi, le nouveau
procédé?
M. Tremblay (Outremont): C'est pour une pointeuse automatique
pour le bois de clôture.
M. Léonard: Le bois de...? M. Tremblay (Outremont):
De clôture. Le Président (M. Audet):
Vérifié? M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 15 est
vérifié. Engagement 16, subvention normée au montant de 40
000 $ pour l'implantation de l'automatisation de la production.
M. Léonard: Je vois qu'il s'agit de l'Imprimerie
Populaire. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 17, subvention
normée au montant de 35 581,50 $ pour l'intégration d'une
technologie de filtration biologique.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 18, subvention
normée au montant de 40 000 $, implantation de nouvelles techniques de
production.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 19, subvention
normée au montant de 35 350 $ pour l'implantation de
l'autocontrôlé en matière de la gestion de la
qualité.
M. Léonard: Je suppose que les choses sont faites
correctement. Un autocontrôle en matière de la gestion de la
qualité, 35 000 $. Vérifié. Ça coûte
cher.
Le Président (M. Audet): L'engagement 20, implantation de
l'automatisation des procédés de production, au montant de 40 000
$.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Alors, le
mois de septembre 1991 est vérifié.
Octobre
J'appelle maintenant octobre 1991. Engagement 1, au montant de 47 818,20
$, pour une étude de marché visant à explorer des
marchés utilisateurs de produits de métal en feuilles.
M. Léonard: Mais pourquoi ce n'est pas fait pour
l'ensemble de l'industrie, une étude de
marché comme celle-là? Est-ce que c'est si précis
que ça?
M. Tremblay (Outremont): Excusez-moi, M. le député
de Labelle. La question, s'il vous plaît?
M. Léonard: Pourquoi une étude de marché
pour le métal en feuilles? C'est ça, là. Pourquoi ce n'est
pas fait pour l'ensemble de l'industrie? En tout cas, il y a sûrement des
segments, mais pourquoi c'est fait par une entreprise et non pas pour un
ensemble d'entreprises?
M. Tremblay (Outremont): C'est parce que le programme PACPI fait
appel à la participation conjointe d'une entreprise du secteur
privé. Alors, dans ce cas-là, l'entreprise qui voulait faire
l'étude, R & M Montréal, paie 50 %. Alors, oui,
peut-être que les entreprises auraient pu se regrouper pour faire une
étude conjointe, mais ça n'a pas été le cas pour R
& M Montréal.
M. Léonard: La nature des dépenses là-dedans
qui sont admissibles à remboursement, c'est quoi, de façon
générale?
M. Tremblay (Outremont): Les frais des consultants qui sont
appelés à faire les études de mise en marché.
M. Léonard: C'est payé à un consultant,
mais, lui, il présente des factures. C'est seulement sa facture sur une
base de jours. La rémunération est faite... L'ensemble des frais,
là, ça comprend de la rémunération pour le
consultant, des frais de voyage, etc?
M. Tremblay (Outremont): ce sont les frais d'administration, les
frais normaux d'un consultant. mais le contrat, c'est entre le consultant et
l'entreprise.
M. Léonard: II se fait rembourser à
moitié.
M. Tremblay (Outremont): L'entreprise vient nous voir et, sur
pièces justificatives, elle paie et nous remboursons 50 % des
coûts de l'étude.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 2, au montant de 50 000 $, support à la réalisation
d'un guide d'implantation et d'optimisation des technologies reliées
à l'automatisation des opérations manufacturières d'une
PME québécoise.
M. Léonard: Vérifié.
M. St-Roch: Un instant, M. le Président. Est-ce que le
guide a été produit, M. le ministre? (10 h 50)
M. Tremblay (Outremont): En mars 1992. M. St-Roch:
Merci.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 3, 50 000 $, subvention normée pour une étude de
faisabilité pour l'implantation d'une usine produisant du carbonate de
calcium comme matière de charge minérale.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4, 30 000 $ pour une
aide financière à l'organisation du Mois de la qualité
1991.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 5, au montant de 974
336 $ répartis sur deux ans pour un projet d'infrastructures visant la
desserte des besoins pour l'accueil du projet d'implantation de l'entreprise
Scierie Deniso Lebel inc.
M. Léonard: Est-ce que cette entreprise fonctionne au
moment où nous nous parlons? Parce que, si c'est dans le sillage de
Donohue Matane... Est-ce que c'est toujours en opération à
l'heure actuelle? L'écho que j'ai, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de
scieries qui fonctionnent dans la région de Matane.
M. Jolivet: Celles qui ont été achetées par
REXFOR, en particulier.
M. Léonard: Oui.
M. Tremblay (Outremont): L'entreprise est toujours en
opération.
M. Léonard: C'est en opération au moment où
nous nous parlons?
M. Tremblay (Outremont): Oui. M. Jolivet: Combien
d'emplois?
M. Tremblay (Outremont): Je n'ai pas l'information sur le nombre
d'emplois encore aujourd'hui.
M. Joiivet: Si je comprends bien, M. le Président, celles
qui ont été achetées par REXFOR sont fermées et
celles qui ont été payées par le ministère de
l'Industrie et du Commerce fonctionnent parce qu'elles ne sont pas
achetées par REXFOR. Parce que toutes les usines achetées par
REXFOR sont fermées actuellement. Si elles n'avaient pas
été achetées par REXFOR, elles marcheraient. Il ne faut
pas oublier ça.
M. Léonard: II y a deux semaines, j'étais
là,
à Matane, et c'est ce qu'on m'a dit.
M. Jolivet: Ce sont tous des villages qui sont fermés,
là, en Gaspésie. La qualité totale. C'est
fermé.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 5 est
vérifié?
Une voix: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 6, étude de
faisabilité d'établissement d'une usine de fries de coton dans la
zone de l'est de Montréal, au montant de 37 500 $ répartis sur
deux ans.
M. Léonard: Est-ce que c'est une usine qui fonctionne?
M. Tremblay (Outremont): Le projet a été
abandonné. Il n'y a eu aucun versement de fait.
M. Léonard: Ah bon!
Le Président (M. Audet): Vérifié?
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7, une subvention au
montant de 600 000 $ répartis sur trois ans pour financement du budget
de fonctionnement du Parc technologique du Québec
métropolitain.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8, une subvention au
montant de 300 000 $ répartis sur trois ans pour le financement d'une
partie du budget de fonctionnement d'un incubateur technologique.
M. Léonard: inno centre québec, c'est
indiqué ville de montréal, mais qu'est-ce que c'est et qu'est-ce
qu'elle fait avec un incubateur technologique?
M. Tremblay (Outremont): Inno Centre Québec, c'est une
initiative qui a débuté sur la rive sud, à Boucherville,
où il y a une implication importante du secteur privé. Et,
à cause des succès de ce centre qui favorise surtout le
développement de petites entreprises technologiques, on a
accepté, au niveau gouvernemental, avec la ville de Montréal -
c'est un projet conjoint - de financer le centre qui maintenant est le centre
reconnu pour le Grand Montréal métropolitain au niveau de
l'incubation, comme on en a accepté un également dans la
région de Québec qui est rendu dans le Parc technologique du
Québec. C'est des projets-pilotes qu'on avait accepté de financer
il y a quatre ou cinq ans et, à cause des résultats, on continue.
Mais il n'y a pas une politique du gouvernement pour favoriser le
développement d'incubateurs technologiques dans d'autres régions
du Québec pour le moment.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Alors,
engagement 9, subvention normée au montant de 46 750 $ pour
l'évaluation et l'homologation d'une technologie française
concernant un nouveau procédé de soudure structurale
sous-marine.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 10, subvention
normée au montant de 26 375 $ pour réaliser des tests et
l'homologation d'un produit (enduits) suite à l'implantation d'une
nouvelle technologie.
M. Léonard: C'est de la colle.
M. Tremblay (Outremont): Le projet consiste en la dernière
phase d'un processus de transfert de technologie initié en 1986 avec la
firme allemande Bison. Compte tenu des modifications apportées au
produit par l'automatisation du procédé de fabrication,
l'entreprise doit refaire les tests de caractérisation et d'homologation
de ses produits.
M. Léonard: Quel jargon! Une voix: Les enduits.
M. Léonard: Oui, les enduits, c'est quoi? Moi, je trouve
qu'il y a un jargon. Chaque ministère développe son jargon et
j'ai l'impression qu'il y en a un à Industrie et Commerce. Mais, quand
on arrive au bout de la phrase, on n'a pas compris plus. Les enduits de quoi?
C'est quoi?
M. Tremblay (Outremont): C'est un enduit qui recouvre les
panneaux extérieurs. C'est en quoi, cet enduit-là? C'est quoi?
«C'est-u» une peinture? On m'informe que c'est une peinture
à base de résine.
M. Léonard: Ah! Excellent! C'est plus clair. Ça
commence à être plus clair.
M. Tremblay (Outremont): C'est le député de
Drummond qui avait la réponse.
M. Léonard: II est chimiste de profession.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 11, subvention
normée au montant de 28 095 $ pour la conception d'une nouvelle machine
d'assemblage de boulons.
M. Léonard: Ça marche encore?
M. Jolivet: II n'y a pas grand-chose qui marche.
M. Tremblay (Outremont): Oui. M. Léonard: Bon!
Vérifié.
M. Tremblay (Outremont): Une très belle compagnie,
d'ailleurs, de la région de Rouyn-Noranda. Le Centre de recherche
industrielle du Québec est présentement en train de
procéder à l'implantation des équipements.
Le Président (M. Audet): Dans le même engagement, il
y a un autre numéro de référence pour une autre subvention
normée. On n'a pas le montant. Est-ce que c'est le même
engagement, ça, M. le ministre? Le programme de soutien à
l'emploi stratégique dans le but d'encourager les entreprises à
embaucher... Il n'y a pas de montant. Est-ce que...
M. Léonard: C'est parce que c'est tous les suivants, je
crois.
M. Jolivet: C'est tous les suivants. M. Léonard:
C'est ça.
Le Président (M. Audet): Ah! D'accord. O.K. Ça
va.
M. Léonard: Je voudrais simplement noter que, là,
on dit 10 000 000 $ tout à coup, en fin de récession, mais que
les crédits là-dedans ont diminué constamment depuis trois
ans, passant de 9 700 000 $ à 4 700 000 $ à 4 000 000 $.
Là, on rajoute 10 000 000 $. Il n'est jamais trop tard pour bien
faire!
M. Tremblay (Outremont): Je vous remercie beaucoup, M. le
député de Labelle.
M. Léonard: Mais, durant trois ans, vous vous êtes
traîné les pieds. C'est ça que ça veut dire.
Le Président (M. Audet): L'engagement 11 est
vérifié?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Alors, on est à
l'engagement 12. Est-ce que vous voulez que j'appelle les dossiers dossier par
dossier ou l'ensemble du programme?
M. Léonard: Non. Je pense que c'est les numéros,
parce que je comprends ce que ça signifie. On a déjà eu
des explications, lors de la dernière séance, sur ces
questions-là. Il s'agit de payer une partie du salaire de quelqu'un qui
est un spécialiste dans certains dossiers.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement^?
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 13.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 14.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 15.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 16.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Jean Audet.
M. Léonard: Ça n'a rien à voir avec vous, M.
le Président?
Le Président (M. Audet): Non. Pas du tout. Des voix:
Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Engagement 17. M.
Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Positionnement dynamique pour les
fauteuils. Engagement 18.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 19.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 20.
M. Léonard: Vérifié.
M. Jolivet: C'est ce dont on parlait hier.
Le Président (M. Audet): Engagement 21.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 22.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 23.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 24.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 25.
M. Léonard: Juste un instant.
Le Président (M. Audet): Oui.
M. Léonard: M. Marc Fortin? O.K.,
vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, engagement 25?
M. Léonard: Oui, vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 26.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 27.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 28.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 29.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 30.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 31.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 32.
M. Léonard: Vérifié.
M. Jolivet: Arrêtez.
Le Président (M. Audet): Pardon?
M. Jolivet: Non, non c'est correct.
Le Président (M. Audet): Engagement 33.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 34.
M. Léonard: Vérifié. (11 heures)
Le Président (M. Audet): Engagement 35.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 36.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 37.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 38.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 39.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 40.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 41.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 42.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, on est rendus à
l'engagement 43. Subvention normée pour l'automatisation de la
chaîne de production aux Escaliers Gilles Grenier inc., au montant de 37
500 $.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet):engagement 44, création
d'un nouveau design pour bicyclette pour le groupe procycle, au montant de 58
000 $.
M. Léonard: Ça va être à la mode de
quoi, des Japonais, des Européens ou des Américains?
Vérifié.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: Je pensais, M. le Président, que vous
étiez pour nous donner les explications.
Le Président (M. Audet): Non, ce n'est pas dans mon
comté, M. le député.
M. Léonard: Non, vous, c'est Beauce-Nord.
Le Président (M. Audet): Étant donné qu'il y
a un bon député là, je m'occupe des miens et je laisse
faire les siens.
M. Jolivet: Ah non, il faut se préoccuper de tout!
Novembre
Le Président (M. Audet): D'accord. Alors, ça
complète le mois d'octobre 1991. On est maintenant rendus au moins de
novembre 1991. Alors, l'engagement 1, subvention normée au montant de 47
952 $ pour réaliser une enquête sur le degré de
pénétration des technologies reliées à
l'automatisation et à l'informatisation des opérations
manufacturières des PME québécoises.
M. Léonard: Est-ce qu'on peut avoir une copie de
ça, de cette enquête?
M. Tremblay (Outremont): Oui, aucun problème. D'ailleurs,
elle a été rendue publique par Richard Le Hir, le
président de l'Association des manufacturiers du Québec. J'y
faisais justement référence et c'est très positif sur les
efforts qui ont été faits pour les PME québécoises
qui n'avaient pas une technologie de l'information. Il y en avait 66 %. C'est
maintenant rendu à 48 %. Ça a été la source de mes
références lorsque je vous expliquais les progrès
considérables faits pour améliorer la productivité de nos
entreprises au Québec.
M. Jolivet: M. le Président...
M. Léonard: Une chance que ce n'est pas vous qui l'avez
faite parce que probablement que ça n'aurait pas été bien
fait; c'est ça le problème.
M. Tremblay (Outremont): Vous ne l'auriez pas crue. Là,
c'est objectif.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Oui, juste une question. C'est parce que, quand on
étudiait tout à l'heure l'engagement 2 du mois de septembre, mais
qui a été étudié en octobre, là, on disait:
Support à la réalisation d'un guide d'implantation et
d'optimisation des technologies reliées à l'automatisation des
opérations manufacturières... C'était l'Association,
là; est-ce que c'est la suite, ça, parce qu'on dit maintenant:
Réalisation d'une enquête sur le degré de
pénétration des technologies reliées à
l'automatisation? On a fait un guide et là on fait une enquête
pour savoir si c'est bien entré. C'est ça?
M. Tremblay (Outremont): Bon, juste pour qualifier ce que j'ai
mentionné tout à l'heure, dans l'étude complète il
y a la référence aux noms des entreprises. Alors, nous allons
publier dans les mois qui viennent l'analyse au complet en éliminant les
noms des entreprises qui y ont contribué pour protéger la
confidentialité. Mais, quant aux résultats, ils vont vous
être remis d'ici deux mois au maximum.
M. Jolivet: Mais là je n'ai pas eu de réponse
à ma question. Je recommence.
Le Président (M. Audet): Bien, reposez-la, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Oui. Tout à l'heure, dans le mois d'octobre,
on a étudié l'engagement 2 du mois de septembre. On disait:
Association des manufacturiers du Québec. On donnait un support à
la réalisation d'un guide d'implantation et d'optimisation des
technologies reliées à l'automatisation des opérations
manufacturières d'une PME québécoise. Et là on dit,
à l'engagement 1: Réalisation d'une enquête sur le
degré de pénétration des technologies. Quel est le lien
entre les deux? Y en a-t-il un lien? Y a-t-il quelque chose? C'est une cause
à effet, c'est quoi?
M. Tremblay (Outremont): La première étude, c'est
une étude sur l'importance de la valeur ajoutée, qui a
été faite par l'Association des manufacturiers du Québec,
et cette deuxième étude, elle est basée sur le Bureau de
la statistique du Québec, une analyse de 3500 entreprises
spécifiquement concernant l'automatisation. Donc, celle-là est
beaucoup plus pointue que l'autre qui était plus
générale.
Le Président (M. Audet): Ça va? Juste à
titre d'information, il y a quelques documents qui ont été
demandés par les membres de la commission. Ils souhaitent en recevoir
des copies. Alors, afin que la commission puisse assumer le suivi, je vous
demanderais de faire parvenir ces documents-là à la commission,
au secrétariat de la commission, pour qu'ils soient retransmis aux
membres afin qu'on puisse faire le suivi et s'assurer qu'ils ont bien
été transmis. D'accord?
M. Tremblay (Outremont): Très bien, M. le
Président, mais j'avais pris pour acquis que c'était exactement
ce qu'on faisait et que tous les députés membres de la commission
auraient accès à ces documents.
Le Président (M. Audet): C'est bien, M. le ministre.
Alors, merci. J'appelle l'engagement 2, subvention normée au montant de
25 000 $ pour un soutien financier à la deuxième édition
de la foire commerciale Le Carrefour international de l'environnement et de
l'économie.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 3, subvention
normée au montant de 373 359 $ répartis sur deux ans pour
réaliser des infrastructures reliées au projet de Donohue.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 4, subvention
normée au montant de 36 442,50 $ pour une aide financière
représentant 75 % des coûts admissibles d'une étude de
marché visant à évaluer la possibilité de vendre
aux États-Unis des miroirs et autres produits en verre
travaillé.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 5, subvention au
montant de 74 950 $ pour retenir les services du Bureau de la statistique du
Québec.
M. Léonard: Est-ce que le rapport a été fait
et produit?
M. Tremblay (Outremont): C'est un autre rapport qui va être
produit, qui va vous être remis une fois qu'on va avoir
épuré les noms des entreprises. D'ici deux mois, il va être
rendu disponible.
M. Léonard: Alors, là, on va savoir. Mais c'est
juste pour «connaître leur perception des mesures fiscales visant
à encourager la R & D». C'est juste leur perception. On n'a
pas de résultats quantifiés, par exemple, en provenance du
ministère du Revenu, toujours dans le respect de la
confidentialité là.
M. Tremblay (Outremont): Dans les faits saillants de
l'étude que j'ai... C'est ça qui est en train d'être
épuré, mais, dans l'étude qui a été faite,
c'est que plus de 110 entreprises utilisant les mesures fiscales
n'étaient pas recensées dans l'enquête de Statistique
Canada; d'où l'importance de l'accès aux fichiers de Revenu
Québec. Alors, il y a de l'information qui va être
épurée, mais vous allez avoir...
M. Léonard: Est-ce que les conclusions vous sont
déjà connues? Là, vous êtes en train d'épurer
les noms. Disons que c'est une opération a posteriori. Les conclusions
de l'étude ou de l'enquête, c'est quoi? Est-ce que ça
rejoint, par exemple, celles du chercheur M. Roger Blais?
(Consultation)
M. Tremblay (Outremont): Je vais vous remettre... Sur une page,
il y a des faits saillants, pour le moment. Je vais déposer ça
à la commission et, d'ici deux mois, vous allez avoir toute
l'information pertinente.
M. Léonard: Parce que ça pourrait être
important pour la commission sur la fiscalité, qui commence la semaine
prochaine, de connaître le résultat de l'enquête.
M. Tremblay (Outremont): Vous avez absolument raison.
M. Léonard: Merci, M. le ministre.
M. Tremblay (Outremont): Ça n'arrive pas souvent...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Tremblay (Outremont): ...que vous ayez raison.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement 5?
Alors, l'engagement 6, au montant de 151 635 $, pour développer 2
réflec-tomètres de type OTDR, instrument de mesure pour fibres
optiques.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
7, subvention normée au montant de 200 600 $ pour développer des
microcircuits spécifiques destinés à des applications dans
le développement de systèmes de communications sur ondes
millimétriques.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 8, subvention
normée au montant de 412 000 $ pour développer un logiciel
d'automatisation des différents paramètres intervenant dans
l'élaboration de systèmes structuraux.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 9, étude de
marché et de faisabilité pour l'implantation d'une usine de
production industrialisée de bâtiments préfabriqués,
au montant de 49 000 $.
M. Léonard: M. le Président, je pense qu'en donnant
le montant et le nom de l'entreprise, parce que le reste on peut le lire,
ça nous éviterait de... (11 h 10)
Le Président (M. Audet): O.K., ça va. Alors,
l'engagement 10, au montant de 30 702,60 $, pour les Produits ABP.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, nous allons maintenant
dans le programme de subvention à l'emploi stratégique...
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): ...engagement 11.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 12.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 13.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 14.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 15.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 16.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 17.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 18.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 19.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Maintenant, subvention
normée, au montant de 40 000 $, pour Lar Machinerie.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, ça complète
le mois de novembre 1991. Décembre 1991...
Une voix: Aucun engagement.
Le Président (M. Audet): ...aucun engagement. Alors,
janvier 1992.
M. Léonard: En décembre, il n'y a rien.
Le Président (M. Audet): Décembre, aucun
engagement.
M. Léonard: Les vacances de Noël durent
longtemps.
Janvier 1992
Le Président (m. audet): alors, j'appelle les engagements
de janvier 1992. engagement 1, subvention normée, au montant de 27 080 $
sur deux ans, pour café casa doré.
M. Léonard: Mais c'est un restaurant, «distribution
automatique de grains de café»?
M. Tremblay (Outremont): C'est un fabricant.
M. Léonard: Un fabricant.
M. Tremblay (Outremont): II ne serait pas admissible.
M. Léonard: O.K. Vérifié.
M. Tremblay (Outremont): C'est un fabricant.
M. Léonard: Mais c'est parce qu'ils ont l'air à les
compter aux grains, les cafés.
Le Président (M. Audet): Engagement 2, subvention
normée au montant de 80 000 $ pour Pélican International.
M. Léonard: Est-ce que ce nouveau pédalo va aller
plus vite que les autres?
Le Président (M. Audet): II va falloir mettre une police
sur l'eau.
M. Léonard: II va me répondre à part
ça.
M. Tremblay (Outremont): Ça dépend des personnes
qui pédalent!
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 2.
M. Léonard: Oui, vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
M. Léonard: Ah oui, c'est vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 3.
M. Léonard: Oui, vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 4, une étude de
faisabilité au montant de 25 000 $.
M. Léonard: «Incluant la finalisation d'un plan
d'affaires et d'une structure légale...» On a vu
déjà, il me semble que c'est hier soir, un peu la même
chose, on avait subventionné la réalisation d'un plan d'affaires
général. Là, on finance une entreprise en particulier,
mais est-ce que c'est pour ses fins à elle ou bien si c'est un objectif
pour des fins générales?
M. Tremblay (Outremont): C'est un centre à but non
lucratif qui travaille avec tous les intervenants du milieu. Alors,
c'était également pour obtenir les appuis techniques et
financiers pour l'implantation d'un centre de génie logiciel
appliqué à Montréal. C'est ça qui a
été annoncé la semaine dernière par Innovatech,
où on a mis
plus de 1 000 000 $. Alors, ça, c'est un bel exemple où
l'étude a servi à l'implantation du centre de logiciel
appliqué à Montréal.
M. Léonard: Une chance qu'il y a quelques cas où
ça fonctionne.
Le Président (M. Philibert): Vérifié? M.
Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 5, subvention
normée de 57 356 $, réalisation d'une étude de
modernisation de l'usine et de diversification de la production d'armoires de
métal et de coffres-forts.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 6, subvention
normée de 60 000 $, mise en place d'un système de gestion de la
qualité totale dans cette...
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert):... entreprise de
production...
M. Jolivet: Une question, M. le Président. Nous avons,
tout à l'heure, étudié, dans novembre 1991, l'acceptation
de l'engagement 11 où on parlait d'un candidat, en vertu des ententes.
C'était marqué: «Mise en place d'un système de
gestion de la qualité totale et l'amélioration en continu des
procédés du département de production». Là,
on a la même chose en termes de qualité totale. Est-ce qu'il y a
un lien de cause à effet entre les deux? Est-ce qu'on a payé deux
fois des choses ou si ça a été séparé?
M. Tremblay (Outremont): Le Programme de soutien à
l'emploi scientifique, c'est pour la personne...
M. Jolivet: O. K.
M. Tremblay (Outremont):... et l'aide financière...
M. Jolivet: C'est pour l'entreprise.
M. Tremblay (Outremont):... c'est pour le projet, et l'aide
externe aussi.
Le Président (M. Philibert): Vérifié? M.
Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 7, subvention
normée de 119 875 $, aide financière à une entreprise
oeuvrant...
M. Léonard: Non. M. le Président, on avait convenu
tout à l'heure qu'on donnait le montant et le nom de l'entreprise pour
ne pas... Parce que, ça, on peut le lire.
Le Président (M. Philibert): Ça va. L'engagement 7,
donc, 119 875 $. Ça concerne Neuros-tim Itée.
M. Léonard: Bon. J'espère que ça va... C'est
avec l'Hôtel-Dieu, là. Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 7,
vérifié.
M. Léonard: Pas besoin de déménager
l'Hôtel-Dieu pour faire ça.
Le Président (M. Philibert): Engagement 8, subvention
normée, 41 842 $, Ganotec inc., Trois-Rivières.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): engagement 8,
vérifié. engagement 9, contrat par soumission sur invitation, 41
000 $, formulaires et systèmes moore itée.
M. Léonard: Ah! O. K. Mais la soumission était de
39 700 $ et l'engagement est de 41 000 $. Quelle est la différence?
M. Tremblay (Outremont): M. Gauthier va répondre.
M. Gauthier: L'engagement avait été établi
sur un montant estimé préalable au résultat des
soumissions.
M. Léonard: Ça va. Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 10, divers (10),
85 020 $, Xerox Canada, Sainte-Foy.
M. Léonard: C'est location pour un an? Une base
annuelle?
M. Tremblay (Outremont): Oui, un an. M. Léonard:
Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 11, renouvellement
de contrat, 84 125 $, Université du Québec.
M. Léonard: Ça fait combien de temps que M.
Aurèle Beaulnes est à l'emploi du ministère,
maintenant?
M. Tremblay (Outremont): Deux ans et demi. M. Léonard:
Deux ans et demi. Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 12, subvention
normée, 5 708 009 $.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Philibert): La liste est annexée.
Vérifié?
M. Léonard: Elle est annexée?
M. Tremblay (Outremont): Est-ce que vous l'avez, la liste?
M. Léonard: Je la vérifie.
Le Président (M. Philibert): Oui.
M. Léonard: Oui. Ça va. Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 12,
vérifié. Engagement 13.
M. Tremblay (Outremont): M. le Président... Le
Président (M. Philibert): Pardon?
M. Tremblay (Outremont): ...c'est un indice que la liste des
commissaires industriels a déjà été donnée
aussi.
M. Léonard: Non, ce n'est pas... Non, non. Le
ministre...
M. Tremblay (Outremont): En octobre...
M. Léonard: ...n'est pas correct là-dedans parce
que j'ai dit qu'elle y était. Cette fois, elle y est. Je l'ai; je dis
que je l'ai. Tout à l'heure, j'ai dit que je ne l'avais pas; je ne
l'avais pas.
M. Tremblay (Outremont): Non, mais...
M. Léonard: Le ministre doit prendre ma parole
là-dessus. Je ne l'avais pas.
M. Tremblay (Outremont): J'ai pris votre parole. Tout ce que j'ai
dit, c'est qu'en octobre 1992 la liste a été rendue disponible.
Mais, si vous ne l'avez pas, on va vous la donner.
M. Léonard: Donc, il y a une erreur technique quelque part
et on verra.
M. Jolivet: C'est en octobre 1991 qu'elle a été
rendue publique.
M. Tremblay (Outremont): C'est ça. M. Jolivet: Pas
en 1992.
Le Président (M. Philibert): La liste y étant, tout
le monde est heureux, apprécions notre bonheur.
M. Léonard: C'est ça.
Le Président (M. Philibert): Engagement 13, divers, 1 308
700 $, Fonds des services de télécommunications, ministère
des Communications.
M. Léonard: Par rapport à l'an dernier, c'est des
sommes semblables? Est-ce qu'on a la somme de l'an dernier? On pourrait la
retrouver.
M. Tremblay (Outremont): En 1990-1991, c'était 1 320 200
$. Donc, c'est une baisse de sensiblement 11 500 $.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 13,
vérifié. Engagement 14, divers, 325 000 $, Verreault Navigation
inc., ville Les Méchins.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 14,
vérifié. Engagement 15, divers, 179 500 $, Fonds des services
informatiques, ministère des Communications.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Engagement 15,
vérifié. Engagement 16, autre subvention, 6 419 343,04 $,
Sidbec-Dosco inc.
M. Léonard: Alors, je vois qu'il y a un certain nombre
d'engagements qui totalisent 91 200 000 $. C'est donc la subvention du
ministère à Sidbec-Dosco. (11 h 20)
Ce matin, il y avait une nouvelle, en particulier à la radio, aux
termes de laquelle le gouvernement américain imposait des droits
compensatoires de 68 % à l'industrie de l'acier au Canada. Dans quelle
mesure Sidbec-Dosco va être touchée?
M. Tremblay (Outremont): Alors, vous savez, lors de la fermeture
de Sidbec-Normines, le gouvernement a assumé une responsabilité
de 500 000 000 $. Alors, c'est ces montants qui sont versés, là,
sur une base annuelle. En ce qui concerne les droits compensatoires, c'est en
fonction de prétentions du département du Commerce sur le fait
que certains produits canadiens, et pas uniquement canadiens, mais
européens et asiatiques, seraient vendus sur le marché
américain à un prix inférieur au coût. Et le droit
compensatoire pour Sidbec-Dosco, c'est 10,6 %. Ça représente 10,6
% sur approximativement 10 % du volume d'affaires de Sidbec-Dosco. C'est
évident que ça serait mieux qu'il n'y en ait pas, mais ce n'est
pas ce 10,6 % là qui va créer des problèmes à
l'entreprise. Et, également, nous
ne sommes pas d'accord; donc, avec le gouvernement fédéral
nous allons faire les représentations nécessaires pour
l'élimination de ces droits compensatoires.
M. Léonard: Je reviens donc à la première
partie de votre réponse; les 91 000 000 $, c'est pour assumer le
paiement de la dette antérieure, suite à la fermeture de
Sidbec-Normines uniquement?
M. Tremblay (Outremont): Oui, uniquement.
M. Léonard: Alors, dans l'ensemble des engagements qu'il y
a là, ce sont les différents emprunts qui ont servi à
refinancer cette dette. Donc, c'est le total qu'on peut adopter là,
présentement.
M. Tremblay (Outremont): Oui, oui.
M. Léonard: Vérifié. O.K.
M. Tremblay (Outremont): Oui, oui.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 16
vérifié. L'engagement 17, autre subvention, 2 595 000 $.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 17
vérifié. L'engagement 18, autre subvention, 50 769 387,31 $,
Sidbec-Dosco.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Vérifié.
L'engagement 18 vérifié. L'engagement 19, autre subvention,
Sidbec-Dosco, 24 900 000 $.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Vérifié.
L'engagement 20, autre subvention, Sidbec-Dosco, 6 544 866 $.
M. Léonard: Voilà comment on passe 91 000 000 $ en
30 secondes. Vérifié.
M. St-Roch: Sans créer d'emplois. Sans faire de
recherche-développement.
M. Léonard: En tout cas, c'est quelque chose! On pourrait
épiloguer longtemps là-dessus. Vérifié comme
engagement.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 20,
vérifié.
M. Léonard: Ça ne règle pas le dossier pour
autant là, mais au moins c'est des dettes qu'on paie.
Le Président (M. Philibert): O.K. L'engagement 21.
M. Léonard: Oui, vérifié.
Le Président (M. Philibert): Vérifié.
L'engagement 22.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Vérifié.
L'engagement 23.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Vérifié.
L'engagement 24.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Vérifié.
L'engagement 25.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Vérifié.
L'engagement 26.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 27.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 28.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 29.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 30.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): Nous passons maintenant aux
engagements de février 1992.
M. Léonard: Janvier 1992, M. le Président? Le
Président (M. Philibert): Janvier 1992?
M. Léonard: II y en a quelques-uns, à la suite.
Cette fois, c'est vous qui n'avez pas les documents?
M. Jolivet: Non, non, il est attaché à la
suite.
Le Président (M. Philibert): Vous avez raison, M. le
député de Labelle. Alors, engagement 1, subvention
normée...
M. Léonard: Le ministre me donne raison, le
président me donne raison.
Le Président (M. Philibert): ...46 075 $, Rockwood
Informatics.
M. Tremblay (Outremont): C'est une bonne journée pour
vous.
Le Président (M. Philibert): L'unanimité.
M. Léonard: Oui, vérifié. Non, un instant.
Qu'est-ce que c'est, ça, Rockwood Informatics, ville Ottawa? On donne
des subventions aux entreprises d'Ottawa?
M. Tremblay (Outremont): C'est une étude qui a
été faite par une firme québécoise, mais elle est
suspendue. Alors...
M. Léonard: C'est la firme ou la subvention?
Le Président (M. Audet): Ça va? M.
Léonard: Non, non, j'ai une question. Le Président (M.
Audet): Excusez-moi. (Consultation)
M. Tremblay (Outremont): C'est une firme de Montréal qui
s'appelle Volfox inc. C'est une firme de consultants.
M. Léonard: Un instant, là. C'est parce que le nom
qui est donné ici dans les documents, c'est Rockwood Informatics
inc.
M. Tremblay (Outremont): C'est une firme de sous-traitance pour
Rockwood Informatics qui faisait l'étude; c'est une firme de
Montréal, aidée par le gouvernement du Québec.
Le Président (M. Audet): L'engagement 1,
vérifié?
M. Léonard: II est vérifié. C'est parce que
la réponse du ministre ne correspond pas au document. Donc, ça
va. C'est une firme de Montréal qui l'a eu, c'est ça que
ça veut dire. C'est suspendu ou ça ne l'est pas?
M. Tremblay (Outremont): Suspendu.
M. Léonard: Suspendu?
M. Tremblay (Outremont): Oui.
M. Jolivet: Pourquoi?
M. Tremblay (Outremont): Et les déboursés. Donc,
c'est académique.
M. Léonard: Pourquoi? Parce que ce n'est pas...
M. Tremblay (Outremont): Parce qu'un des partenaires s'est
désisté dans le projet.
M. Léonard: Ah bon! Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
2, au montant de 39 325 $, pour Exfo Ingénierie.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 3, au montant de 40
000 $, pour Aspasie inc.
M. Léonard: Vérifié. Des cheveux
synthétiques! À bobiner des cheveux synthétiques.
Le Président (M. Audet): Engagement 4. M.
Léonard: Avis aux chauves. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Philibert: Non, mais, moi, je veux développer
l'économie de ma région. C'est dans le comté de
Maskinongé, Aspasie. Alors, allez-y.
Le Président (M. Audet): Engagement 4, subvention
normée, au montant de 29 900 $, c'est vérifié?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 5, 55 700 $ pour
Celfortec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 6, au montant de 66
800 $ sur deux ans, pour Dismo International inc.
M. Léonard: est-ce qu'il y a eu un rapport de fait
à la suite de cela? parce que la collaboration de designers et de
manufacturiers, c'est très vaste comme programme.
M. Tremblay (Outremont): Ce projet s'échelonne sur deux
ans. À mi-chemin de la première année, 3 nouveaux
maillages ont eu lieu, 20 nouveaux produits ont été
développés et il y a eu participation à 2 foires au
Québec. Cinq nouveaux designers se sont joints à l'équipe
de Dismo.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
7, subvention normée au montant de 60 000 $ sur deux ans pour le Centre
d'études et de recherche pour l'avancement de la construction au
Québec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, ça termine les
engagements de janvier 1992. J'appelle février 1992, engagement 1.
M. Tremblay (Outremont): Avec votre permission, M. le
Président, on avait eu une question du député de Drummond
tout à l'heure concernant l'Entente auxiliaire Canada-Québec sur
le développement industriel qui a été prolongée
jusqu'au 31 mars 1993. Alors, les montants totalisaient 442 500 000 $. On nous
demandait, en ce qui concerne les infrastructures industrielles, le montant
disponible. Alors, le montant qui était disponible à l'origine,
c'était 60 000 000 $. Il reste 2 931 200 $. En ce qui concerne les
études, il y avait 1 349 200 $ de dépensés. Il n'y a plus
de solde disponible. Et, concernant les projets industriels majeurs, sur 381
150 800 $, il y a un solde disponible de 9 299 500 $. Donc, le solde disponible
pour le volet I, Infrastructures industrielles, et pour le volet II, Projets
industriels majeurs, totalise 11 980 700 $. (11 h 30)
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Léonard: Ça va.
Février
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 1 de
février 1992?
M. Léonard: Ça va. Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2, au montant de 51
667, 50 $, pour Toiture Mauricienne.
M. Jolivet: J'aurais une question, M. le Président. Le
débitage des membrures. On a l'inverse. Ordinairement, c'est le montant
des membranes, etc. Mais, là, c'est le débitage. Ils font quoi?
Vous savez, dans les fermes de toit, les fermes de plancher pour les maisons
préfab, il y a une grosse compétition.
M. Tremblay (Outremont): Je m'excuse.
M. Jolivet: Toiture Mauricienne, là.
M. Tremblay (Outremont): Oui.
M. Jolivet: À l'engagement 2, on dit: «Conception et
implantation d'un système d'automatisation pour le débitage des
membrures de fermes de toit».
M. Tremblay (Outremont): Oui.
M. Jolivet: C'est quoi? Ça consiste à quoi, le
travail? C'est quoi, la recherche?
M. Tremblay (Outremont): Ce n'est pas pour la charpente?
M. Jolivet: Mais le débitage?
M. Tremblay (Outremont): On m'informe que l'entreprise a
abandonné le projet parce qu'il y a une technologie qui semble
disponible en Angleterre et l'entreprise est en train de voir si ce ne serait
pas mieux de favoriser le transfert technologique.
M. Jolivet: O. K.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié?
M. Jolivet: Je voulais juste dire que, dans ce dossier des fermes
de toit, quand elles ont vu qu'il y avait une grosse compétition, il y a
des compagnies qui avaient fermé parce qu'il y avait de l'aide
gouvernementale, à un moment donné, et ça n'avait pas de
bon sens, ou bien du fédéral ou du provincial. À ce
moment-là, il y en a qui se sont rabattues sur les fermes de plancher.
Puis, ça a recommencé, un autre groupe est arrivé pour
faire de la compétition. Là, ils ont commencé à
faire des préfab. Moi, je parle de ça parce que, chez nous, on a
une entreprise qui est très reconnue à Sainte-Adèle. C'est
pour ça que je voulais savoir ce qu'ils faisaient, parce que, s'ils
venaient en compétition, j'aurais dit: On regarde ça,
là.
Le Président (M. Audet): D'accord. L'engagement 3, au
montant de 29 000 $, pour la Meunerie Trans-Canada inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4, au montant de 600
000 $ sur trois ans, pour Inno-Centre Québec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 5, au montant de 272
424 $ sur deux ans, pour la ville de Beloeil.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, ça termine les
engagements de février 1992. Mars 1992.
M. Tremblay (Outremont): M. le Président, je voudrais
juste corriger l'engagement 4 parce que, au lieu de 600 000 $, c'est 300 000 $,
c'est-à-dire 100 000 $, 100 000 $, 100 000 $. Là, on
réfère au Centre de Québec. Tout à l'heure, on a vu
le Centre de Montréal, qui était Inno-Centre. Nous avons fait la
demande dans le même C.T. qui était pour les 2 centres, 600 000 $;
chaque centre 100 000 $ par année.
M. Léonard: Ah, O.K.
M. Tremblay (Outremont): Alors, là, celui-là
spécifiquement, c'est 300 000 $ pour Québec: 100 000 $, 100 000
$, 100 000 $.
M. Léonard: Est-ce qu'il existe au ministère un
bilan du nombre d'entreprises créées et des entreprises qui sont
encore en opération?
M. Tremblay (Outremont): Oui. Je peux vous rendre disponible
l'information des résultats à date tant d'Inno-Centre que du
Centre régional de développement d'entreprises de
Québec.
M. Léonard: Ah!
Le Président (M. Audet): O.K. Alors, on appelle mars
1992.
M. Léonard: Oui.
Mars
Le Président
(m. audet): l'engagement 1, au montant
de 51 500 $ sur deux ans, pour la direction générale de
l'informatique du ministère des communications.
M. Léonard: Vérifié. Est-ce qu'on a une
copie sur ces études?
M. Gauthier: Ça, c'est des analyses préliminaires
pour un système d'analyse d'états financiers.
M. Léonard: Interne?
M. Gauthier: Oui. C'est utilisé par nos conseillers en
développement industriel.
M. Léonard: Ça va.
Le Président (M. Audet): J'appelle l'engagement 2, au
montant de 1 078 425 $, pour Sidbec-Dosco.
M. Léonard: Est-ce que c'est toujours Sidbec-Normines?
M. Gauthier: Non.
M. Léonard: Ce n'est pas Normines, celui- là?
M. Gauthier: Non, non.
M. Léonard: C'est parce qu'on dit: «des emprunts
garantis relatifs aux opérations minières». C'est ça
qui est dit dans l'explication.
M. Tremblay (Outremont): Les seuls engagements, c'est
ceux-là. Mais, ça, c'est la même chose qu'on a
discutée hier pour la Société de développement
industriel. C'est le 0,5 % pour les engagements gouvernementaux.
M. Léonard: Oui, ça va. Vérifié.
M. Tremblay (Outremont): C'est la même chose.
Le Président (M. Audet): Ça va. L'engagement 3, au
montant de 35 000 $, pour l'Association pour la promotion des designers de mode
du Québec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4, 50 000 $ pour le
Centre de recherche industrielle du Québec.
M. Léonard: Est-ce qu'on peut avoir une copie de cette
étude?
M. Tremblay (Outremont): Lorsqu'elle sera terminée, parce
que l'étude n'est pas terminée, je n'ai pas d'objection à
la rendre disponible.
M. Léonard: Merci.
Le Président (M. Audet): D'accord. Merci. L'engagement 5,
au montant de 225 000 $ sur deux ans, pour Cossette
Communication-Marketing.
M. Léonard: C'est un renouvellement de contrat. Le
ministère n'est pas allé en soumissions là-dessus.
M. Tremblay (Outremont): C'était un contrat de trois ans.
Alors, la première année, 400 000 $...
M. Léonard: O.K.
M. Tremblay (Outremont): ...la deuxième année, 300
000 $, et l'année 1992, 225 000 $.
M. Léonard: C'est la troisième année d'un
contrat de trois ans.
M. Tremblay (Outremont): Oui. M. Léonard: Ça va.
Merci. Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 6, au montant de 49
000 $, pour Sucha inc.
M. Léonard: Vérifié. M. St-Roch: Un
instant!
M. Léonard: Je m'attendais à ce que le
député de Drummond pose une question dans le textile.
M. St-Roch: Bien oui, vous êtes plus vite que moi. Est-ce
que le projet est réalisé?
M. Tremblay (Outremont): Non.
Le Président (M. Audet): Ça va, M. le
député?
M. St-Roch: Je dois conclure que l'argent n'a pas
été versé.
M. Tremblay (Outremont): Non, non, ça, c'est pour
l'étude.
M. St-Roch: L'étude a été faite.
M. Tremblay (Outremont): Oui, l'étude est terminée,
mais le projet n'est pas réalisé.
M. St-Roch: Parce que ce n'était pas concluant?
M. Tremblay (Outremont): L'étude a fait valoir qu'il y
avait deux problèmes: un problème de nature technologique et un
problème au niveau des approvisionnements en intrants
pétrochimiques. Alors, nous sommes en attente de la décision de
l'entreprise.
Le Président (M. Audet): Vérifié? M.
St-Roch: Vérifié.
M. Léonard: Alors, la grappe est mal
intégrée, là.
M. Tremblay (Outremont): Pas nécessairement. Ça
prouve qu'il y a des efforts qui sont faits pour bâtir l'avenir.
Mai
Le Président (M. Audet): J'appelle maintenant les
engagements de mai 1992. Alors, l'engagement 1, au montant de 40 000 $, Groupe
Confiserie Culinar.
M. Léonard: Est-ce que c'est la division qui a
été vendue qui a reçu la subvention?
Le Président (M. Audet): C'est à vendre.
M. Tremblay (Outremont): Non, c'est la pâtisserie.
Ça, c'est pour la pâtisserie, pas pour l'épicerie. C'est la
même entreprise qui a mis en vente - ce n'est pas vendu encore - son
secteur épicerie et non pas son secteur pâtisserie. Et ça,
à Sainte-Marie de Beauce, c'est la pâtisserie.
M. Léonard: La confiserie, ça entre dans la
pâtisserie et non pas dans l'épicerie.
M. Leclerc: C'est l'ancienne usine de produits Diamant qui fait
de la confiture.
Le Président (M. Audet): C'est dans le groupe
épicerie, ça.
M. Tremblay (Outremont): La confiserie, ça rentre dans le
groupe épicerie. En d'autres mots, les...
M. Léonard: Donc, c'est celle qui va être à
vendre.
Le Président (M. Audet): Oui.
M. Léonard: Alors, vous êtes en train de dire le
contraire.
Le Président (M. Audet): C'est les anciens produits
Diamant.
M. Leclerc: C'est la confiture aux fraises Vachon Double
Fruit.
M. Tremblay (Outremont): Oui, je retire ce que j'ai dit.
Le Président (M. Audet): Malheureusement. M. Leclerc:
Ça dépend de qui va acheter. M. Léonard:
Vérifié.
Le Président (M. Audet): Est-ce que les Biscuits Leclerc
sont intéressés?
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 1 est
vérifié. L'engagement 2, conception de plates-formes mobiles et
de scènes semi-permanentes de grandes dimensions, 40 000 $ pour
Inter-Scènes inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3, au montant de 31
130 $, pour les Entreprises Desimco inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4,
au montant de 40 000 $, pour Predictive Maintenance Corporation.
M. Léonard: Est-ce que c'est cette entreprise qui fait des
tests avec Nationair? Est-ce que c'est cette entreprise, Predictive Maintenance
Corporation, qui fait des tests avec Nationair? Est-ce que c'est relié
au dossier?
M. Tremblay (Outremont): Avec Nationair?
M. Léonard: Oui.
M. Tremblay (Outremont): Ah oui?
M. Léonard: Écoutez, mise à jour des outils
informatiques servant à l'analyse de lubrifiants industriels pour
établir, notamment, l'état de l'équipement
mécanique et élaboration du manuel en conséquence. On sait
que Nationair, disons, est intéressée à ce dossier,
à ce genre de travail.
M. Tremblay (Outremont): Ce n'est pas relié à
Nationair.
M. Léonard: Ce n'est pas relié. O.K.
Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
5, au montant de 36 500 $, pour Les Publications St-Rémy.
M. Léonard: C'est de la modernisation, ça? Oui.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
6, au montant de 40 000 $, pour la Bonneterie Champion.
M. Léonard: Est-ce que le traité de
libre-échange élargi au Mexique va avoir une influence
là-dessus, sur ces questions-là de la bonneterie?
M. Tremblay (Outremont): Possiblement, mais c'est la raison pour
laquelle on parle d'aide à l'innovation, puis à la modernisation,
pour que les entreprises conçoivent, fabriquent et commercialisent des
produits distinctifs de qualité au meilleur coût possible.
M. Léonard: En fait, c'est pour faire l'étude
d'impact de l'ALENA là-dessus ou si c'est plus de nature
technologique?
M. Tremblay (Outremont): De nature technologique pour
améliorer, entre autres, les installations de l'usine.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
7, 32 500 $ pour Kates Corporation inc. (11 h 40)
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 8, au montant de 40
000 $, pour les Finisseurs de Montréal Canada inc.
M. Léonard: On est toujours dans le domaine du textile,
là? Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 9, au montant de 37
500 $, pour Tribec Métal Itée.
M. Léonard: C'est quoi, là? C'est du plastique
qu'on parle ou si c'est d'autre chose? C'est un autre matériau?
M. Tremblay (Outremont): C'est en plastique.
M. Léonard: Ah, O.K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
10, au montant de 39 250 $, pour Model-tech inc.
M. Léonard: Modeltech. On est dans le domaine du textile?
Ça pourrait être des maquettistes.
M. Tremblay (Outremont): On va vous donner la réponse. On
va la trouver, le secteur d'activité.
M. Léonard: O.K. Disons qu'il n'y a pas de problème
particulier. On peut le vérifier, puis si on a une réponse...
Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va? Engagement 10,
vérifié. Engagement 11, au montant de 40 000 $, pour Pro-Optic
Canada inc.
M. Léonard: Est-ce qu'on peut savoir c'est quoi,
l'équipement BRIOT?
(Consultation)
M. Tremblay (Outremont): En fait, c'est utiliser
l'équipement de traçage de montures de BRIOT et développer
un système de traçage de montures. Alors, BRIOT, c'est le nom
d'une entreprise, je suppose, ou d'un procédé quelconque.
M. Léonard: C'est la question qu'on pose!
M. Tremblay (Outremont): C'est ça, mais je comprends qu'il
n'y ait pas...
(Consultation)
M. Léonard: Bof! On perd du temps.
Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 11
est vérifié. Engagement 12, 33 800 $ pour Ross-Ellis.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 13, 26 500 $ pour les
Plastiques L.P.A. Itée.
M. Léonard: Est-ce que c'est une autre espèce de
pédalo plus ou moins rapide que l'autre et est-ce qu'il y a un brevet
qui a été obtenu là-dedans? «Une embarcation
nautique à deux places», c'est un canot, c'est un kayak, c'est un
pédalo?
M. Tremblay (Outremont): Bon! Alors, c'est un projet
d'embarcation à deux places de type Dimension. Les principaux objectifs,
c'est conception d'un nouveau type d'embarcation à deux places
fabriquée selon la méthode du «blow molding»
permettant d'utiliser avantageusement de nouveaux matériaux et ainsi de
créer de nouveaux marchés aux États-Unis, au Japon et en
Europe.
M. Léonard: En tout cas! Ça ressemble à un
pédalo.
M. Tremblay (Outremont): C'est une étude
géométrique de l'embarcation pour supporter une charge de deux
personnes, soit un maximum de 250 kilos, sans diminuer la stabilité de
l'embarcation sur l'eau ou en amortir la performance.
M. Léonard: Disons, M. le Président, qu'on a
hâte de la voir.
M. Jolivet: Pas pour la course en canot entre La Tuque et
Trois-Rivières, non? Non, mais le Kevlar, là, avec les gars de
chez nous, le champion international, là, de Saint-Boniface, ce serait
intéressant de lui dire qu'il y a des choses qui existent là, des
embarcations de 25 livres.
M. Léonard: O.K. Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 13 est
vérifié.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 14, 75 000
$pourleCRIQ.
M. Léonard: Oui, c'est le ministère qui demande des
conseils au CRIQ.
M. Tremblay (Outremont): Oui, c'est une entente...
M. Léonard: Après tout ce temps, vous avez
commencé à vous parler? Vous vous payez pour vous parler?
M. Tremblay (Outremont): Incroyable! C'est une entente de
collaboration que nous avons avec le CRIQ depuis un certain nombre
d'années, qui donne un avis sur le programme de soutien à
l'emploi scientifique.
M. Léonard: C'est bien ça. Vous vous payez pour
vous parler. C'est bien, M. le Président. Est-ce qu'on peut avoir copie
de cette étude-là pour voir ce qu'ils disent, eux autres, comment
ils voient votre administration?
M. Tremblay (Outremont): Ce n'est pas une étude;
c'est...
M. Léonard: Des conseils.
M. Tremblay (Outremont): ...l'ensemble des avis concernant les
programmes de soutien à l'emploi scientifique pour les candidats. Alors,
ce n'est pas une étude. C'est pour l'ensemble.
M. Léonard: O.K.
Le Président (M. Audet): O.K. L'engagement 15, au montant
de 216 000 $ sur quatre ans pour la Corporation de développement
économique et communautaire Centre-Sud.
M. Léonard: Ah oui, O.K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 16, au montant de 49
950 $, pour Saramac.
M. Léonard: Est-ce qu'il y a beaucoup de
débouchés pour les salles de bain en béton?
M. Tremblay (Outremont): C'est très intéressant,
parce que c'est une petite grappe industrielle en soi, ce projet-là.
M. Léonard: Ha, ha, ha!
M. Tremblay (Outremont): C'est...
M. Léonard: Mais je pensais que vous aviez limité
le nombre de grappes à 13. J'ai toujours trouvé, d'ailleurs, que
c'était une décision stalinienne.
M. Tremblay (Outremont): II y a des sous-grappes.
M. Léonard: Ah bon!
M. Tremblay (Outremont): Non, mais, dans ce cas-là, c'est
réellement intéressant. J'ai rencontré les promoteurs. Ce
dont on s'aperçoit, c'est qu'à l'exportation il y a un potentiel
pour des modules intégrés, même en béton,
particulièrement en Floride à cause de la non-qualité de
la construction. On intégrerait dans une structure de béton tous
les appareils ménagers, les
cuisines, les salons, et les modules seraient exportés. alors,
dans ce sens-là, c'est une entreprise qui est en train d'évaluer
ce marché-là.
M. Léonard: En tout cas, il y aurait quelques
problèmes à planter des clous après, hein?
M. Jolivet: Ce serait des cas de rivets, en béton.
Le Président (M. Audet): Ça va. M.
Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 17, au montant de
100 000 $, pour la «Corporation» de développement
régional de Lanaudière.
M. Léonard: La Coopérative, oui.
Vérifié. C'est la Coopérative de développement
régional.
Le Président (M. Audet): La Coopérative, oui,
excusez-moi. La Coopérative de développement, oui. Ça
va.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, un montant de 6 419 344 $
U.S. pour Sidbec-Dosco. (11 h 50)
M. Léonard: Là, on dépasse les 100 000 000
$, ce matin, pour Sidbec-Dosco. Ouais! Vérifié. Ah oui! Il y a
toute la série. Ça, c'est l'autre année.
Le Président (M. Audet): L'engagement 19, la même
chose pour Sidbec-Dosco.
M. Léonard: Là, quand ça va par millions, on
va très vite, 2 500 000 $. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Il y en a
un autre de 59 000 000 $.
M. Léonard: 59 000 000 $. Là, ça vient de
coûter 10 $ à chaque Québécois. On met
vérifié à côté, M. le Président.
Le Président (M. Audet): Vérifié, M. le
député?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 21, 22 325 076 $
pour Sidbec-Dosco.
M. Léonard: Un autre ticket de 3 $ à chaque
Québécois, 3,50 $. Vérifié.
M. St-Roch: M. le Président...
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: Oui. On vient d'en passer à peu près
pour 175 000 000 $, ce matin. C'est quoi, la dette qui reste, M. le ministre,
à Sidbec-Dosco? On est pris pour combien de temps à voir passer
ça aux engagements financiers?
M. Tremblay (Outremont): C'est une très bonne question. Je
pensais qu'on me la poserait tout à l'heure. Alors, lorsque Michel
Leguerrier va arriver, on va vous donner le solde de la dette.
M. St-Roch: Merci.
Le Président (M. Audet): Ça va? Alors, j'appelle
les engagements de juillet 1992.
M. Léonard: Vous avez ça aux états
financiers, aux comptes publics.
Juillet
Le Président (M. Audet): Alors, juillet 1992. Engagement
1, une subvention au montant de 37 500 $ pour Yesrasien Investments inc.
M. Léonard: C'est Toronto. Quelle sorte d'entreprise
c'est? Et comment ça se fait que c'est Toronto? On finance des
entreprises de Toronto, là. Ils n'ont pas d'adresse ici, au
Québec?
M. Tremblay (Outremont): Non, mais, je n'ai pas... En fait, c'est
parce que c'est une entreprise qui est sûrement intéressée
à venir s'établir dans l'est de Montréal. Alors, dans ce
sens-là, c'est une étude de faisabilité pour des
investisseurs étrangers. Alors, on fait ça
régulièrement.
M. St-Roch: Est-ce qu'on connaît...
M. Jolivet: Comme les Chinois à Shawinigan.
M. Léonard: Bien, régulièrement? Je n'ai pas
vu très souvent qu'on donnait des subventions pour des entreprises
étrangères.
M. Tremblay (Outremont): Mais, en fait, pour une étude de
faisabilité.
M. Léonard: Oui, mais c'est donné, par exemple,
à un commissariat industriel qui fait les approches.
M. Tremblay (Outremont): Non. On partage. On a une somme d'argent
spécifiquement allouée pour favoriser la venue d'investisseurs
étrangers et un des arguments de vente qui est important, c'est de
partager avec cette entreprise le coût d'une étude de
faisabilité. Dans ce cas-là, l'étude est
complétée. Elle est positive. Le dossier est
en analyse à la Société de développement
industriel. Le dossier est également en analyse au gouvernement
fédéral. C'est un projet d'investissement de 9 800 000 $ avec la
création de 28 emplois.
M. St-Roch: Alors, M. le Président, j'espère que le
lobbying de certaines grandes multinationales qui vont maintenant se localiser
à l'extérieur du Québec permettra d'arriver avec une
conclusion heureuse, parce que trop souvent, dans le passé, on a
bloqué le développement de complexes textiles sous
prétexte de protéger ces grandes compagnies-là. Avec le
peu d'industries qui restent au Québec, je vais suivre ça
attentivement, M. le ministre, parce que c'est peut-être le renouveau du
textile au Québec qui va nous permettre de créer des emplois
qu'on a perdus autrefois. Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Audet): L'engagement 1 est
vérifié. L'engagement 2, 37 500 $, à 28656106
Québec inc. Entreprise détenue à parts égales par
Anco Chemicals Holdings Ltd et E.S. Fox Ltd.
M. Léonard: Est-ce que c'est canadien ou américain
ou autre?
M. Tremblay (Outremont): C'est une entreprise qui est
incorporée au Québec.
M. Léonard: Oui, l'entreprise elle-même, mais, quand
on dit: Entreprise détenue à parts égales par deux autres
entreprises, je pose la question: Est-ce que ce sont des entreprises
québécoises?
M. Tremblay (Outremont): non. les partenaires de l'entreprise
incorporée au québec, c'est anco chemicals holdings ltd, de
toronto, et e.s. fox ltd, de welland en ontario.
M. Léonard: Ah bon! Ontariennes, donc.
M. Tremblay (Outremont): C'est deux compagnies de l'Ontario.
M. Léonard: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 3, 48 500 $ à 2439-6236 Québec inc. (Illuvigaq).
M. Léonard: Vérifié. Ça, c'est des
igloos, là.
M. Tremblay (Outremont): Ça pourrait être
interprété comme ça, mais ce n'est sûrement pas
ça.
M. Léonard: Ha, ha, ha! Vérifié.
Le Président (M. Audet): Ça va. Engagement 4, 35
142 $ sur deux ans pour Les Tourbières Premier.
M. Léonard: Ah! Vérifié.
Le Président
(m. audet): comment ça va,
cette affaire-là, m. le ministre, le traitement des eaux usées
des résidences par un biofiltre à base de tourbe?
M. Tremblay (Outremont): L'étude n'est pas terminée
encore.
Le Président (M. Audet): O.K. Ça va. Merci.
Engagement 5, 49 995 $ pour Les Entreprises Georges Hegedus Itée.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
6, 30 000 $ pour les Lainages Victor Itée, dans le beau comté de
Beauce-Nord.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 7, 63 500 $ pour
l'ADICQ, à Laval.
M. Léonard: C'est l'industrie chimique en
général.
Une voix: Oui.
M. Léonard: C'est un vaste programme, là.
Vérifié.
M. Tremblay (Outremont): D'où l'importance de la grappe
industrielle de la pétrochimie.
M. Léonard: Ce n'est pas nécessairement... Ce n'est
pas dit «pétrochimie». C'est dit «chimie»,
point. C'est plus large que ça.
M. Tremblay (Outremont): Oui, oui.
M. Léonard: Je comprends que vous n'ayez que des grappes
industrielles en tête, là, mais ce que je lis, c'est plus gros que
ça.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 8, au momtant de 49
680 $, pour 2813505 Canada inc. Projet Imago.
M. Léonard: Vérifié.
M. Tremblay (Outremont): Ça, en passant, c'est
extraordinaire. C'est extraordinaire. C'est...
M. Léonard: C'est vérifié.
M. Tremblay (Outremont): Non, mais, M. le député de
Labelle...
M. Léonard: Ha, ha, ha!
M. Tremblay (Outremont): ...il faut que je vous dise
ça.
M. Léonard: Bon! Une petite séance
d'auto-gratification!
M. Tremblay (Outremont): Non. Non, non, non! C'est
extraordinaire. C'est des alliages à mémoire de forme.
Essentiellement, on pourrait prendre un matériau, défaire sa
forme et, par un procédé thermique et la chaleur, il reprend
automatiquement sa forme. Alors, pour l'avenir du Québec, à titre
d'exemple, quand on regarde les interrupteurs sur les poteaux
d'Hydro-Québec, si jamais on s'aperçoit que l'interrupteur tombe,
Hydro-Québec est obligée de partir avec ses petits poteaux, puis
de les replacer. Uniquement avec un processus de chaleur, ils vont reprendre
automatiquement leur forme. Dans les camions qui font la livraison dans le
secteur bioalimentaire, on pense que les produits sont toujours maintenus
à une température constante pour la protection des produits,
mais, après avoir mis certains thermomètres de cette compagnie
dans les camions réfrigérés, on s'aperçoit que
parfois il y a des changements de température importants. Et, pour vous
faire sourire un peu, ils vont même faire des skis qui vont performer de
façon différente, dépendamment de la chaleur ou de l'effet
du soleil sur la neige. C'est cinq chercheurs français qui ont choisi le
Québec pour, dans un premier temps, venir faire des choses importantes.
C'est un beau projet d'avenir pour les matériaux à mémoire
de forme. Ça, c'est très bien.
M. Léonard: Je suis très heureux d'entendre
ça.
M. Tremblay (Outremont): C'est beau, beau, beau.
M. St-Roch: C'est ce qui nous a permis depuis des années
d'avoir des chemises lavées sans repassage, M. le ministre.
Le Président (M. Audet): D'accord.
M. Tremblay (Outremont): Là ils vont le faire avec des
métaux.
M. St-Roch: On le faisait autrefois avec le polyester...
M. Tremblay (Outremont): Oui.
M. St-Roch: ...et avec des fibres thermoplastiques.
Le Président (M. Audet): L'engagement g, étude de
faisabilité, au montant de 29 750 $, pour le Conseil des entreprises de
levés cartographiques du Québec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 10, au momtant de 25
000 $, pour les Publications Axel inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 11, étude, au
montant de 49 796 $, pour le Groupe Laperrière et Verreault.
M. Léonard: Oui. Mon collègue critique en
matière de forêts...
M. Jolivet: Une question, M. le Président. On dit:
«Une étude visant à analyser les possibilités de
réorienter et de diversifier les activités de production».
Est-ce que ça a trait à des machines existantes qu'on veut
transformer? C'est quoi, l'étude qui est en train de se faire là?
Si elle est existante, j'aimerais bien en avoir une copie.
M. Tremblay (Outremont): L'étude est non
complétée. C'est pour favoriser la pénétration du
marché dans les équipements et les services
spécialisés requis par cette industrie. Mais, évidemment,
c'est une entreprise confidentielle, c'est une étude qui va être
confidentielle. On ne pourra pas la rendre publique, mais les informations que
nous avons...
M. Jolivet: Mais est-ce que ça a trait, à ce
moment-là, à une entreprise en particulier ou si c'est une
étude générique? C'est quoi? Le Groupe Laperrière
et Verreault la fait-il pour lui-même, comme entreprise, ou s'il le fait
pour une autre entreprise qui est une papetière, ou bien...
M. Tremblay (Outremont): Non, non. Elle le fait pour
elle-même, en partenariat avec le gouvernement. Elle paie 50 % des
coûts de l'étude sur les nouvelles opportunités de
développement dans le secteur des pâtes et papiers. Alors, c'est
l'entreprise qui fait de la prévention pour développer de
nouveaux produits et de nouveaux services spécialisés qui sont
requis ou pourraient être requis par l'industrie.
Le Président (M. Audet): Ça va? M.
Léonard: Ça va.
Le Président (M. Audet): Engagement 12, étude, au
montant de 36 625 $, à La Verrerie Walker Glass. (12 heures)
M. Léonard: On a vu la même chose, hier.
M. St-Roch: Oui, on a vu la même chose, M. le
Président.
M. Jolivet: C'est ça. Regardez, je vais vous le donner,
là. On l'a vu tout à l'heure, à 10/91, dans le document de
novembre 1991. On disait: «Aide financière représentant 75
% des coûts admissibles d'une étude de marché visant
à évaluer la possibilité de vendre aux États-Unis
des miroirs et autres produits en verre travaillé». Et puis, ici,
on dit: «Étude de planification stratégique et plan de mise
en marché sur la possibilité...» Je voulais voir juste les
liens entre les deux: 32 000 $ et 36 000 $ chacun.
M. Tremblay (Outremont): Oui. C'est la phase II de la
première étude. Alors, la première étude a
démontré qu'il y avait intérêt à continuer.
Alors, là, c'est la poursuite du début de la première
étude.
M. Léonard: O.K. Ça va. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
13, étude de faisabilité, au montant de 50 000 $, pour le Centre
de recherche et de formation I.C.C. inc.
M. Léonard: Alors, le domaine chimique, là, c'est
le domaine de la construction. Vérifié.
M. Tremblay (Outremont): Mais l'étude, pour votre
information, n'est pas commencée parce que les partenaires du milieu
n'ont pas encore la moitié du montant pour faire l'étude.
Le Président (M. Audet): Ça va.
Vérifié. 30 000 $, Le Soleil, pour l'organisation du
défilé de mode «Collections Couturiers
québécois».
M. Léonard: Pourquoi c'est donné directement au
Soleil et non pas à l'organisme organisateur?
M. Tremblay (Outremont): C'est l'entente avec le... À ma
connaissance, ça fait trois ans. C'est Le Soleil qui est le
promoteur de cet événement qui est très important pour la
région de Québec dans le secteur de la mode.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 15, 30 000 $ à
l'Université de Montréal, à la Faculté de
l'aménagement.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
16, 2 761 000 $ dans le cadre du programme de soutien aux Services d'aide aux
jeunes entrepreneurs.
M. Léonard: J'ai la liste, M. le Président! Le
Président (M. Audet): D'accord. M. Léonard: Je suis
content de le dire. M. St-Roch: Je l'ai aussi, M. le Président.
M. Tremblay (Outremont): Bravo!
M. Léonard: Le député de Drummond aussi l'a
eue. O.K. Vérifié.
Le Président (m.
audet): alors, c'est
vérifié. engagement 17, une subvention de 8 792 300 $ à la
société du parc industriel de bécancour.
M. Léonard: Tout à l'heure, ce n'était pas
la dernière? C'est celle-là, la dernière?
M. Tremblay (Outremont): Je vous ai mentionné que je vous
le disais sous réserve. Michel Leguerrier devrait arriver et on va
répondre pour Sidbec-Dosco et pour Bécancour, les deux.
M. Léonard: Ça va.
Le Président (M. Audet): Engagement 18, 500 000 $ à
l'Institut de la technologie du magnésium.
M. Léonard: vérifié. mais ces
études-là n'avaient pas été faites auparavant? on
vient juste de les commencer? on est, quoi, en mai 1992?
M. Tremblay (Outremont): Ce n'est pas pour l'implantation de
l'Institut. C'est pour des projets précompétitifs de recherche et
développement.
M. Léonard: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
Engagements, 113 466 $ à Verreault Navigation.
M. Léonard: Vérifié. Ce n'est pas la
même chose que tout à l'heure?
Le Président (M. Audet): Vérifié. 430 000 $,
dans le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec, à la
municipalité de Forestville.
M. Léonard: La Scierie Forestville, ce n'est pas neuf,
ça. Les infrastructures industrielles n'existaient pas auparavant? C'est
les infrastructures industrielles.
M. Tremblay (Outremont): La réponse, c'est non. Les
infrastructures n'étaient pas là. La
scierie n'est pas en opération présentement; donc, il n'y
a pas de montants qui ont été déboursés.
M. Léonard: O.K.
Le Président (M. Audet): Vérifié?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 21, subvention
normée, au montant de 376 954 $, à la municipalité de
Nouvelle.
M. Léonard: Bon! Cette usine-là marche? Elle
fonctionne?
M. Tremblay (Outremont): Oui.
M. Léonard: Ce n'est pas lié, ce n'est pas proche
trop, trop de Pin rouge, de la base du Pin rouge.
M. Tremblay (Outremont): C'est une filiale de Tembec.
M. Léonard: Oui, oui. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
22, 21 744 700 $ au Centre de recherche industrielle du Québec.
M. Léonard: O.K. Ça, c'est les crédits
qu'on... O.K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Ça complète le mois
de juillet 1992.
Août
J'appelle maintenant le mois d'août 1992. L'engagement 1, 87 750 $
au Fonds du Bureau de la statistique du Québec.
M. Léonard: Ça, ça va être
publié par le Bureau de la statistique du Québec?
M. Tremblay (Outremont): Est-ce publié ça, Michel?
Alors, c'est publié à tous les deux ans. Ici, j'ai les
entreprises, édition 1991...
M. Léonard: Ah! C'est ça, on l'a.
M. Tremblay (Outremont): ...et il va y avoir l'édition
1993.
M. Léonard: O.K. Ça va. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
2, 30 000 $ à Journées-mode pour les acheteurs inc.
M. Léonard: Ça produit de bons
résultats?
M. Tremblay (Outremont): Oui. Il y a des améliorations
notées dans le secteur de la mode.
M. Léonard: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
3, 4 204 646 $, Programme d'aide au développement économique
régional; voir la liste annexée.
M. Léonard: Oui.
M. Jolivet: Juste une question.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: dans la liste, je vois que la majorité,
normalement, c'est dans 50 000 $, en moyenne, dans ma région, et le
conseil de développement de la haute-mauricie est à 40 000 $.
quelle est la raison?
M. Tremblay (Outremont): C'est modulé en fonction des
besoins réels des régions et de la richesse... Oui, oui, on a
tout fait ça en partenariat avec les commissaires industriels, ça
a été modulé, et les organismes de soutien aux
initiatives-jeunesse. Même, ça a été bonifié
dans certains cas à cause de la richesse foncière qui
était moindre dans certaines municipalités.
M. Jolivet: Donc, on a toujours le même problème
avec La Tuque qui est considérée comme étant une des
meilleures villes au niveau de la moyenne des salaires industriels par rapport
au Centre-de-la-Mauricie et à Mékinac qui sont
considérées comme des MRC défavorisées.
M. Tremblay (Outremont): Oui.
M. Jolivet: O.K.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Léonard: Juste...
Le Président (M. Audet): Engagement 4...
M. Léonard: J'examine la liste, là.
Le Président (M. Audet): D'accord.
M. Léonard: Juste une question. Il y en a au moins un par
MRC, un commissariat industriel.
M. Tremblay (Outremont): Oui, c'est possible. Non, non, on n'a
pas 96 commissariats industriels. On n'a même pas 96 SAJE; il faudrait
les additionner, mais... Les services d'aide aux jeunes entrepreneurs, SAJE, il
y en a 93. Mais, combien il y a de commissariats industriels? On
n'a pas la même chose pour les commissariats industriels? Je vais
essayer de vous avoir les commissaires industriels, de savoir combien il y en a
en tout. (12 h 10)
M. Léonard: Est-ce que vous attendez les demandes
là-dessus ou bien si c'est un programme qui est fermé? Par
exemple, dans une région où il n'y aurait pas de commissariat
industriel et qui aurait décidé de s'en faire un, de s'en former
un, est-ce que vous êtes ouverts à recevoir ces demandes s'il n'y
en a pas, si l'ensemble du territoire n'est pas couvert?
M. Tremblay (Outremont): II y avait trois volets dont un qui
relevait également de l'OPDQ. Dans ce sens-là, on a tout
regroupé et présentement dans les nouvelles orientations du
gouvernement pour la politique de développement au niveau des
régions, on est en train de repenser ça avec les organismes de
soutien aux initiatives-jeunesse pour décentraliser le processus. Alors,
je douterais fort qu'on puisse admettre de nouveaux commissariats industriels
alors que les ressources sont limitées et qu'on favorise des
regroupements.
M. Léonard: Oui, mais, en même temps, on fait des
superstructures au niveau des grandes régions du Québec, alors
que les commissariats industriels agissent beaucoup plus au ras du sol et ont
une action beaucoup plus concrète que des discussions théoriques,
très souvent, qu'on retrouve au plan, je ne sais pas, des corporations
de développement régional.
M. Tremblay (Outremont): Vous avez raison.
M. Léonard: En termes de développement
économique ou industriel, ou touristique même - parce que j'ai
tendance à assimiler, dépendant des régions, les fonctions
du commissariat industriel et touristiques et industrielles - je trouve que
c'est vraiment une priorité.
M. Tremblay (Outremont): Oui, vous avez raison, mais le
gouvernement ne peut plus, dans un contexte de ressources financières
limitées, 4 200 000 $... Il n'y a jamais eu d'indexation au cours des
trois dernières années. Alors, l'intention, c'est de diviser le
montant par région - il reste à définir exactement ce
qu'est une région - et, à ce moment-là, les
régionaux décideront s'ils veulent investir dans un commissaire
spécialisé, mettons, au niveau des industries, au niveau du
tourisme et au niveau de l'agro-alimentaire. C'est l'objectif visé. On
en discute présentement. L'information qu'on me donne, c'est qu'il y a
95 commissariats industriels.
M. Léonard: 95. C'est pratiquement un par MRC.
M. Tremblay (Outremont): C'est ça.
M. Léonard: Ça ne se recoupe pas
nécessairement, mais...
M. Tremblay (Outremont): II y a 70,9 % des SAJE, les
sociétés d'aide aux jeunes entrepreneurs, qui sont maintenant
intégrées parce qu'on a favorisé une intégration
pour avoir les économies d'échelle, tout en protégeant la
priorité jeunesse. Les résultats sont très positifs, 71 %
sont intégrés. Il y en a d'autres qui ne sont pas
intégrés parce qu'ils ne peuvent pas à cause de la nature
du territoire.
M. Léonard: O.K. Ça va, merci.
Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3 est
vérifié. L'engagement 4, 50 000 $ pour Unigerpro inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 5, 25 000 $ au
Conseil international du bâtiment pour la recherche, l'étude et la
documentation.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): l'engagement 6,
réalisation de diverses activités, au montant de 33 000 $, pour
l'association québécoise de la qualité.
M. Léonard: Le ministre n'avait pas réussi encore.
Alors, il faut qu'il paye du monde pour le faire. Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7.
M. Tremblay (Outremont): C'est le meileur investissement qu'on
aura jamais fait au Québec.
M. Léonard: Non, mais je constatais juste que...
M. Tremblay (Outremont): Je prends votre remarque de façon
très positive.
M. Léonard: Très bien. Bon!
Le Président (M. Audet): 64 730 $ à La
Médiathèque du design.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8, 5 030 900 $
à la Société immobilière du Québec.
M. Léonard: Vérifié. Ça, c'est 5 000
000 $...
Le Président (M. Audet): L'engagement 9, 49 680 $...
M. Léonard: ...pas de contrôle.
Le Président (M. Audet): ...à la compagnie 2813505
Canada inc., projet Imago.
M. Léonard: Juste pour mon information personnelle, des
alliages à mémoire de forme, qu'est-ce que c'est? C'est le projet
dont on a parlé tout à l'heure? O.K.
M. Tremblay (Outremont): Mon petit ressort, là. On peut
prendre un petit ressort; on peut le tirer et il devient droit. Vous mettez une
allumette en dessous et le ressort reprend automatiquement sa forme, ou
l'opposé.
M. Léonard: Ah!
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Léonard: L'engagement 10, 100 000 $ pour le Centre de
communications graphiques d'Ahuntsic.
M. Tremblay (Outremont): Ça, c'est l'étude. C'est
un centre qui a été mentionné, en fin de semaine, au gala
Gutenberg; 14 000 000 $, dont une partie importante sera financée par le
secteur privé. Les présidents, c'est le président de
Québécor et le président du Groupe transcontinental, GTC,
qui sont à la recherche du financement pour cet institut qui fera partie
du collège Ahuntsic.
M. Léonard: C'est en quelque sorte un plan d'affaires que
vous voulez faire.
M. Tremblay (Outremont): Ça, c'est pour l'étude,
oui.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement... Il y en a d'autres un peu plus loin après les
listes.
M. Léonard: On est en juillet.
Le Président (M. Audet): Toujours dans le même mois.
50 000 $ pour le Groupe Drainamar.
M. Léonard: Disons que c'est une technologie qui existe
déjà.
M. Tremblay (Outremont): Le projet a été
annulé.
M. Léonard: Annulé.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2, 39 725 $ pour les
Boiseries Raymond inc.
M. Léonard: Ils sont en bonne situation
financière?
M. Tremblay (Outremont): Le projet est terminé. Le produit
est distribué dans tous les États américains par quatre
grossistes distributeurs. Depuis le début de la mise en marché,
à l'automne 1992, la valeur des ventes effectuées totalise 250
000 $. Le marché américain s'accapare d'environ 80 % des ventes.
À date, Fertek a investi environ 500 000 $ dans ce projet. Les ventes
estimées, de mai 1993 à avril 1994, sont de 3 000 000 $.
M. Jolivet: Là, vous ne parlez pas du bon. C'est
l'engagement 2, ça.
M. St-Roch: L'engagement 3 est vérifié.
M. Tremblay (Outremont): Je viens de faire l'engagement 3,
là.
Une voix: II est vérifié.
Le Président (M. Audet): Là, on vient de faire
l'engagement 3.
M. Léonard: C'est l'engagement 2 maintenant. Est-ce que
ça fonctionne, ce projet-là, les Boiseries Raymond?
M. Tremblay (Outremont): On va vous donner la réponse dans
quelques minutes.
M. Jolivet: Elles font quoi, les Boiseries Raymond? Des
armoires?
M. Tremblay (Outremont): C'est une entreprise qui a
été fondée en 1958.
M. Léonard: Ça a l'air presque d'un plan d'affaires
qu'on est en train de monter pour elle.
M. Tremblay (Outremont): C'est le plus grand distributeur de
produits à valeur ajoutée en bois au Québec. Elle
commercialise des portes intérieures en bois, des escaliers, des rampes
d'escalier, des boiseries de finition, de la quincaillerie.
M. Jolivet: C'est parce qu'elle est dans l'est de Montréal
que vous avez fait ça?
M. Tremblay (Outremont): Elle est sur la 56e Avenue. C'est dans
l'est de Montréal, oui. Je regarde. J'ai ici les résultats des
ventes et des bénéfices. Je douterais fort que cette entreprise
ne soit plus en opération.
M. Léonard: O.K. Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va. M.
Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2 est
vérifié. Maintenant, l'engagement 4, 25 000 $ pour Informatique
Michel Lavoie et Associés inc. (12 h 20)
M. Léonard: Dans tous ces programmes-là, surtout en
ce qui vise l'informatique, on n'est pas placés pour juger de
l'innovation qu'il y a vraiment là-dedans, mais il y en a beaucoup, de
ces projets. Je suppose que les fonctionnaires peuvent en juger de façon
adéquate. On ne nie pas qu'il peut y avoir des aspects innovation, mais
il ne faut pas que ça devienne, non plus, simplement un bassin pour
trouver des sous, pour faire des opérations tout à fait
ordinaires dans une entreprise, et que ça mine les données de la
concurrence.
M. Tremblay (Outremont): Vous avez absolument raison et c'est ce
qu'il y a de plus difficile quand on est approchés par, très
souvent, de petites entreprises qui veulent innover. Mais, en ce qui concerne
Informatique Michel Lavoie et Associés, l'étude et les contrats
établis ont permis à l'entreprise de recevoir des commandes,
jusqu'à ce jour, pour un total de 50 000 $. Il est à
prévoir qu'en 1993 elle vendra pour plus de 500 000 $. Il y a eu la
création de 3 emplois en 1992 et, pour 1993, 5 nouveaux emplois sont
prévus.
M. Léonard: En tout cas! Pour vendre, cette année,
pour 50 000 $, ça a coûté 25 000 $ au gouvernement, mais je
comprends que, l'an prochain, il y a des perspectives. Ça va.
Vérifié.
M. Tremblay (Outremont): On bâtit l'avenir.
Le Président (M. Audet): Ça va. Engagement 5, 72
000 $ pour les Chaussures Henri-Pierre.
M. Léonard: j'entendais le ministre dire ça aussi
en 1989 et 1990. depuis trois ans, on peut dire que ce n'est pas très
reluisant et on espère qu'on va s'en sortir.
Une voix: Qu'est-ce qu'il fait?
M. Léonard: II y en a plus qui ont fermé qu'ouvert.
Bon! Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Audet): L'engagement 5 est
vérifié. L'engagement 6, 72 000 $...
M. Tremblay (Outremont): M. le Président... Le
Président (M. Audet): ...pour Grenico. M. Tremblay (Outremont):
M. le Président...
Le Président (M. Audet): M. le ministre.
M. Tremblay (Outremont): ...on a la meilleure
référence. On a juste à comparer 1981-1982 avec 1990,
1991, 1992, 1993 et la réponse devient évidente.
M. Léonard: Non.
M. Jolivet: Ah bien, câline!
M. Léonard: Là, je pense que oui, parce que la
rapidité avec laquelle l'économie québécoise s'en
est sortie, de la récession de 1981-1982, était bien meilleure
que celle de maintenant. On est encore dedans après trois ans et,
surtout, ça a pris du temps avant que vous le réalisiez.
M. Tremblay (Outremont): Le député de Labelle sait
très bien...
M. Léonard: Alors...
M. Tremblay (Outremont): Non, non, mais le député
de Labelle, M. le Président...
M. Léonard: ...je n'ai pas de problème
là-dessus.
M. Tremblay (Outremont): ...sait très bien qu'en
1981-1982, c'était conjoncturel et, en 1983, 1984, 1985, il y a eu une
moyenne d'accroissement du produit intérieur brut de 7,5 %, alors que,
en 1990, le problème est structurel, n'est pas conjoncturel. Si on
regarde 1990, 1991, 1992, 1993, il n'y a pas eu d'augmentation du produit
intérieur brut.
M. Léonard: On va en parler la semaine prochaine, à
la commission.
M. Tremblay (Outremont): Ça va nous faire plaisir.
Le Président (M. Audet): O.K.!
M. Léonard: Oui, oui, oui.
Le Président (M. Audet): Alors, messieurs!
M. Tremblay (Outremont): Ça va nous faire plaisir.
Le Président (M. Audet): Messieurs, messieurs! Je vous
rappelle...
M. Léonard: On va voir que les discours... Le
Président (M. Audet): Messieurs...
M. Jolivet: Ce n'est pas le gars de la taverne qui dit ça,
certain...
Le Président (M. Audet): ...je vous rappelle que nous
sommes aux engagements financiers...
M. Jolivet: ...s'il n'a pas de job. Allez voir à
Trois-Rivières.
Le Président (M. Audet): ...du mois d'août 1992 du
ministère de l'Industrie et du Commerce. Nous en sommes à
l'engagement 6 qui est une subvention de 72 000 $àGrenico.
M. Léonard: Oui, ça a l'air d'un plan d'affaires.
Enfin! Vérifié.
M. Jolivet: C'est la formule d'informatisation.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié. Engagement 7, 2 024 707 $ sur deux ans à la ville
de Cowansville pour des infrastructures.
M. Léonard: Bon! C'est la même chose, ça, que
Grenico. C'est exactement le même libellé, entre 5 et 6; un, c'est
Chaussures Henri-Pierre, l'autre, Grenico. C'est une subvention qui fait
exactement la même chose.
M. Jolivet: Ils informatisent, ils étudient pour voir
s'ils vont être bons.
M. Léonard: Oui, c'est deux entreprises
différentes, mais elles ont exactement les mêmes
problèmes.
M. Tremblay (Outremont): Mais pas nécessairement...
M. Léonard: Ça a l'air d'un plan d'affaires pour
les fabricants de chaussures, c'est ça.
M. Tremblay (Outremont): Pas nécessairement les
mêmes produits.
M. Léonard: Fabrication de bottes d'hiver.
M. Jolivet: vous savez, les bottes de cowboy boulet, elles se
vendent bien en europe parce que notre chanteur, il les porte, et c'est vrai.
ça ne coûte pas cher à l'état.
Le Président (M. Audet): Quel chanteur? Une voix:
Roch Voisine?
M. Jolivet: Bien oui, imagine-toi! Roch Voisine porte des bottes
Boulet.
Le Président (M. Audet): O.K.
M. Jolivet: Et ça se vend en Europe.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engage- ment 7; j'avais
appelé l'engagement 7 pour la ville de Cowansville, un montant de 2 000
000 $ sur deux ans pour des infrastructures.
M. Léonard: Ville de Cowansville. Quel type
d'infrastructures? Aqueduc et égout dans le parc industriel, un
agrandissement du parc industriel?
M. Tremblay (Outremont): Dans le parc industriel. C'est des
modifications à l'usine de filtration et réservoir. Un projet
d'investissement de l'entreprise de 22 360 000 $.
M. Léonard: O.K., ça va, vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 8, 30 000 $ pour
l'Association pour la promotion des designers de mode du Québec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 9, 80 000 $ pour les
Systèmes d'accès Magik inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 10, 2 900 205 $ pour
la ville de Témiscaming sur deux ans.
M. Léonard: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, ça complète
les engagements du mois d'août 1992. Septembre 1992, il n'y a aucun
engagement. Je vais maintenant appeler octobre 1992.
Octobre
M. Léonard: Le ministère n'a pas travaillé
en septembre?
Le Président (M. Audet): Ils sont inscrits dans la liste
d'octobre.
M. Tremblay (Outremont): C'est parce qu'on en a mis au mois
d'août et on en a mis au mois d'octobre.
Le Président (M. Audet): Alors, j'appelle la liste
d'octobre 1992, l'engagement 1, 41 007 $ pour Gaz Métro.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2, 26 557,50 $ pour
Récupération Florence inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 3, 35 000 $ pour
l'Association des manufacturiers du Québec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 4, 72 900 $ pour Les
Teinturiers Hubbard inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 5, 50 000 $ pour
Mayélectronik inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 6, 48 750 $ pour la
Fédération des producteurs de cultures commerciales du
Québec.
M. Jolivet: C'est le fameux éthanol. M. Léonard:
Oui? C'est l'éthanol?
M. Tremblay (Outremont): C'est Les Alcools de commerce,
là. C'est tous les efforts que nous faisons pour trouver une solution
concrète avec les partenaires pour assurer le démarrage de
l'entreprise. Ça, c'est une étude et, pour votre information,
l'étude est revenue... En tout cas, on a reçu une lettre du
président de l'association qui nous dit: En ce qui concerne les
équipements, nous ne nous servirons jamais des équipements. Donc,
les équipements vont être vendus. Par contre, ils sont
possiblement encore intéressés dans le site, mais le
député de Bertrand est au courant de toute cette
information-là.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 7, 53 337 $ pour Les
Produits Thermo-Concepts.
M. Joiivet: M. le Président, il serait peut-être bon
de demander à cette entreprise de venir voir les abreuvoirs qu'on a
à côté des toilettes dans chacun des corridors. L'eau est
tellement chaude; ce serait peut-être bon, ils la refroidiraient,
là. Quand on va boire à ces buvettes-là, on boit de l'eau
chaude quasiment. Ha, ha, ha! Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
8, 200 000 $ au Centre d'initiative technologique.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement g, 27 937 $ au Conseil
québécois de la domotique.
M. Léonard: Juste une chose. C'est quoi, la domotique?
M. Tremblay (Outremont): Je suis assez content qu'on me pose
cette question-là!
M. Léonard: Je voyais, juste avec le sourire, avant de
partir, qu'il voulait que je la pose.
M. Tremblay (Outremont): Alors, la domotique, c'est la maison
intelligente. 40 % des maisons, d'ici l'an 2000, vont être des maisons
intelligentes où on va contrôler la sécurité. Donc,
lorsqu'on regarde au niveau du coût croissant des services de
santé, si des personnes pouvaient rester davantage à domicile,
c'est une voie pour les aînés et également pour les
personnes handicapées. On va conserver davantage l'énergie; donc,
ça fait partie de la politique d'efficacité
énergétique d'Hydro-Québec. On va informatiser les maisons
pour préparer les personnes qui vont être appelées
davantage à travailler à domicile et également la
société de loisirs. Je prétends et je prône sur
toutes les tribunes que cette sous-grappe de l'habitat, parce que c'est une
sous-grappe, la domotique... (12 h 30)
Nous avons réussi à regrouper HydroQuébec, Bell
Canada, Gaz Métropolitain, Vidéotron, Vidéoway, l'Ordre
des architectes du Québec, l'Ordre des ingénieurs du
Québec, la Société d'habitation du Québec,
l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec et
toutes les PME québécoises pour développer la domotique au
Québec, et nous allons avoir, dans les mois qui viennent, des maisons en
démonstration, tant à Montréal qu'à la ville de
Saint-Laurent, pour démontrer à nos entrepreneurs qu'on construit
présentement 45 000 maisons par année, qui ne sont pas des
maisons intelligentes, qui ne sont pas des maisons de l'avenir, et que nous
avons intérêt, au Québec, à consacrer toutes nos
énergies derrière la domotique, parce que, avec les technologies
de l'information, nous allons pouvoir créer de nombreux, des milliers
d'emplois permanents et de qualité pour nos jeunes.
M. Léonard: Ah, la cassette! La cassette!
Le Président (M. Audet): M. le député de
Labelle.
M. Jolivet: Je comprends bien qu'il a oublié de mettre la
RIO pour avoir le dôme olympique.
M. Tremblay (Outremont): Rira bien qui rira le dernier.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 9 est
vérifié?
M. Léonard: Non, non, le ministre...
Le Président (M. Audet): M. le député de
Labelle.
M. Léonard: M. le Président, je n'accepte pas les
remarques du ministre comme si on ne
s'intéressait pas à la modernisation de la construction
domiciliaire. Je suis le dossier...
M. Tremblay (Outremont): Je n'ai jamais prétendu
ça.
M. Léonard: ...très attentivement, en particulier
de la part du Japon, à l'heure actuelle, parce qu'il y en a, des
innovations, de ce côté-là aussi. Je pense peut-être
même que ça ne va pas assez rapidement, parce que c'est un
engagement de 27 000 $ dans ce domaine-là. Tout ce qu'il a dit pour 27
000 $, j'ai quelques soupçons qu'il y a plus de discours
là-dedans que vraiment de réalisations. Vérifié, M.
le Président.
M. Tremblay (Outremont): M. le Président, je n'ai jamais
pensé que le député de Labelle ou les
députés de la commission se moquaient de la domotique. C'est
important. Je suis allé au Japon et également en Corée.
Les grands de la domotique sont Sony et Samsung. Et, lorsque je suis revenu au
Québec, on s'est aperçu que nous avions au Québec toutes
les ressources humaines et financières nécessaires pour
réussir, et le défi, c'est de bâtir au Québec,
possiblement avec une alliance stratégique avec un grand de la domotique
pour accélérer le processus.
M. Léonard: Est-ce qu'on a une idée du prix de ces
maisons, actuellement? Est-ce qu'il y a des balises qui sont fixées?
M. Tremblay (Outremont): Présentement, le prix pour
informatiser une maison est de l'ordre de 2500 $. Hydro-Québec serait
prête à subventionner 50 % du montant d'une intégration au
niveau de la domotique si le prix des équipements était de 1200
$. Alors, le défi, c'est de regrouper tous les intervenants, de
créer une masse critique, de diminuer le coût de 2500 $ à
1200 $, et nous allons avoir des systèmes intégrés pour
favoriser l'implantation de la domotique au Québec.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: Oui, M. le Président. M. le ministre a
donné un côté de la médaille. Alors, comme toute
médaille a deux faces, je tiendrais aussi à souligner à M.
le ministre que, surtout au niveau de Vidéotron qu'il a
mentionné, il y a des changements technologiques qui pourraient
être mis en place, mais que ça voudra probablement dire aussi la
disparition de beaucoup de petits commerces de location de
vidéocassettes, parce qu'on pourra le faire automatiquement de notre
foyer. Alors, il y a toujours un transfert technologique qui amène une
contre-réaction, là. Peut-être que ce serait une bonne
chose.
Puis, la raison pourquoi je fais cette intervention, M. le ministre: je
pense qu'en regardant l'avenir il y aurait peut-être avantage, au niveau
de l'Industrie et du Commerce, à publiciser davantage et à faire
des mises en garde aux entrepreneurs québécois - règle
générale, dans ces genres de commerces, c'est surtout des jeunes
entrepreneurs qui sont là - à leur dire: Au lieu d'investir vos
sous dans des domaines qui vont peut-être être complètement
dépassés dans un an ou deux, regardez donc quelque chose d'autre
parce que vous allez peut-être investir vos sous et les brûler
complètement inutilement. Je pense que, lorsque je regarde la grande
mosaïque économique du Québec, on a besoin de chacun de nos
sous pour les investir là où ça va être
productif.
Le Président (M. Audet): Vérifié?
M. Tremblay (Outremont): Je pense que la suggestion du
député de Drummond est très positive et vous ne serez pas
déçu dans les mois qui viennent parce que nous allons
répondre de façon très positive à vos
appréhensions de ce côté-là pour aider les jeunes et
les moins jeunes.
M. Jolivet: D'ailleurs, c'était l'objet d'un reportage ce
matin à la télévision sur le transfert au niveau des
maisons dans les télévisions par câble
téléphonique de tout film qu'on pourrait avoir. Alors, le
ministre doit faire attention parce que c'est la disparition de tous les clubs
vidéos si ça arrive.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le
député. L'engagement 9 est vérifié? Alors, on
touche maintenant les subventions normées pour les programmes de soutien
à l'emploi stratégique.
M. Léonard: Engagement 10, vérifié;
engagement 11, vérifié;
Le Président (M. Audet): Engagements 10, 11.
M. Léonard: Engagements 12,13,14,15...
Le Président (M. Audet): L'engagement 16.
M. Léonard: ...16.
Le Président (M. Audet): L'engagement 17.
M. Léonard: Oui, vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 18.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 19.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 20.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 21.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 22.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 23.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 24.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 25.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 26.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 27.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 28.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 29.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 30.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 31.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (m. audet): alors, j'appelle maintenant,
toujours dans la liste d'octobre, l'engagement 1, 50 000 $ pour le centre de
promotion du logiciel québécois.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 2, 50 000 $ pour
l'Association pour la promotion des designers de mode du Québec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3, 25 000 $ pour ISO
Concept France.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4, 50 000 $ pour
l'Association québécoise des fabricants de l'industrie
médicale.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (m. audet): l'engagement 5, 26 743 $ pour la
société pour la promotion de l'innovation et de la recherche en
ameublement enr.
M. Léonard: Disons que je trouve ça un peu cher
pour un catalogue, là. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 6, 25 000 $ pour l'Association canadienne du commerce de la
fourrure.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 7, 30 000 $ pour
l'École de design industriel, Université de Montréal.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8, 100 000 $ pour
Martin International.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 9, 49 670 $ pour
Pharmascience inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 10, 25 000 $ pour le
Centre francophone de recherche en informatisation des organisations.
M. Léonard: Toujours la même remarque que j'ai
déjà faite, M. le Président. Il y a beaucoup de sous qui
vont en informatisation de toute espèce et je pense que c'est le
caractère innovateur de ça qui, il me semble, devrait prendre le
pas. Il n'est pas apparent dans le dossier qu'on nous présente. On est
obligés de faire un acte de foi.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 10 est-il
vérifié?
M. Léonard: Oui, vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 11, 45 000 $ pour le
Comité paritaire du bois ouvré.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 12, 28 005 $ pour la
Société immobilière du Québec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 13, 53 338 $ pour
les Produits Thermo-Concept inc.
M. Léonard: Vérifié.
M. Tremblay (Outremont): C'était un dédoublement
avec l'autre.
M. Léonard: Pardon?
M. Tremblay (Outremont): II était en double avec
l'autre.
M. Léonard: Oui, c'est ça.
M. Tremblay (Outremont): C'est l'autre qui était...
Ça, c'est le bon.
M. Léonard: Bon, ça va. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Ça va. L'engagement 14, 46
913 $ pour Jean et Frères inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 15, 60 000 $ pour
Les Industries Amisco Itée, à L'Islet.
M. Léonard: Moi, j'ai juste une question à poser.
Parfois, vous subventionnez l'engagement d'un spécialiste dans une
entreprise sur le programme PSES, puis, maintenant, c'est AMITECH. Quelle est
la distinction entre les deux? Parce que ça me semble très
réduit comme objet d'analyse et l'entreprise pourrait s'engager
quelqu'un que vous financeriez, tandis que là ça coûte 60
000 $. Ça coûte plus cher par AMITECH que dans l'autre cas.
M. Tremblay (Outremont): Ça dépend de la nature du
projet. Quand c'est le Programme de soutien à l'emploi scientifique,
c'est une ressource humaine qui travaille pour une entreprise, puis on
défraie une partie du salaire. Mais, quand c'est AMITECH, c'est un volet
design où l'entreprise retient les services d'un consultant pour faire
l'analyse. Alors, ce n'est pas toutes les entreprises qui sont prêtes
parce qu'il y a certaines conditions dans le projet PSES où, pendant un
certain nombre d'années, la personne doit demeurer à l'emploi.
Alors, dans ce sens-là, ça, c'est plus ponctuel. C'est une
étude spéciale sous le volet design AMITECH.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Ça va. L'engagement 15
maintenant, 60 000 $ pour Les Industries Amisco Itée.
M. Léonard: Bon, c'est au moins au Québec.
M. Tremblay (Outremont): C'est celui-là qu'on vient de
faire. (12 h 40)
Le Président (M. Audet): Ah, c'est celui qu'on vient de
faire. O. K. Excusez-moi. Engagement 16, 29 350 $ pour Bertec
Médical.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 17, 37 200 $ pour
polymos inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 18, 26 635 $ pour les
Aliments Delisle Itée.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Audet): Engagement 19, 38 500 $ pour les
aliments c. j. d. inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 20, 346 189 $ pour la
Fonderie C. S. F. répartis sur trois ans.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (m. audet): vérifié. alors,
ça complète le mois d'octobre 1992. j'appelle maintenant le mois
de novembre 1992. l'engagement 1, 64 283 $ pour la csst.
Novembre
M. Léonard: Pourquoi le ministère doit-il
rembourser quelqu'un de la CSST alors qu'elle paie déjà ses
cotisations ordinaires? Quel est l'objet?
M. Tremblay (Outremont): C'est un prêt de services. C'est
la CSST qui nous avait prêté les services de M. Yves Gougeon.
Alors, on rembourse à la CSST sa rémunération, comme on a
fait avec Claude Richard à Hydro-Québec.
M. Léonard: O. K. Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
2, 49 250 $ à Glaverbec.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 3, 29 000 $ pour le
Centre de veille technologique sur les technologies de l'information enr.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 4, 29 000 $ pour
Expo-rencontre Contech Itée.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 5, 80 000 $ pour
Nova-Quintech Corporation.
M. Jolivet: Qui a remplacé l'ancienne compagnie
Thibault.
M. Léonard: Vérifié.
M. St-Roch: M. le Président...
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: ...même si ce n'est pas dans ma
circonscription, ça lui touche. Est-ce qu'il y a des démarches
qui ont été entreprises par Nova-Quintech au ministère,
suite aux événements malheureux des entreprises Phoenix qui
étaient les concurrents de Nova-Quintech?
M. Tremblay (Outremont): Plus que des démarches. Le
ministère a joué un rôle très important pour
favoriser le regroupement entre Nova-Quintech et Camion à incendie
Phoenix qui, avec la collaboration du gouvernement, avait réussi
à avoir des contrats importants au Viêt-nam, et maintenant une
entreprise regroupée Nova-Quintech s'est portée acquéreur
des actifs de Camion à incendie Phoenix. J'ai parié, il y a
quelques jours, à l'ancien président de Camion à incendie
Phoenix, qui est très content de la nouvelle relation avec cette
entreprise. Donc, une masse critique au Québec dans le secteur des
camions à incendie.
M. St-Roch: Puis j'espère qu'on va aviser les grandes
municipalités du Québec aussi que ces entreprises
québécoises existent, qu'on peut faire affaire avec elles au lieu
d'aller dans l'Ouest du pays.
M. Tremblay (Outremont): C'est déjà fait. M.
St-Roch: Merci, M. le ministre.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 6
maintenant, 43 600 $ au Groupe Multimédia du Canada.
M. Léonard: Vérifié.
M. Jolivet: Une question, M. le Président, simplement
parce que je fais partie du groupe de l'Assemblée nationale
Québec-Belgique. On avait parlé de l'ensemble du positionnement
en audiovisuel en Europe de l'Est, Roumanie, Bulga- rie - est-ce que ça
va jusque-là dans les ententes? - dans les parties françaises de
l'époque. En tout cas, on peut la laisser, il va nous la donner tout
à l'heure.
Le Président (M. Audet): Alors, ça va?
M. Jolivet: On peut passer aux autres, le temps...
M. Tremblay (Outremont): Bon. Mise en place de bases solides avec
un paramètre européen, meilleure expertise sur les
marchés, bon positionnement vers le marché de l'Europe de l'Est.
Donc, la réponse à votre question, c'est oui.
M. Jolivet: O.K. C'est parce que le groupe Québec-Belgique
travaillait dans ce sens-là; c'est pour ça que je voulais le
savoir.
M. Tremblay (Outremont): Oui, oui. M. Jolivet: O.K.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Engagement
7, 40 673 $ pour Bethune Import-Export Itée.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 8, 70 125 $ pour les
Meubles Carol-Ann.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 9, 50 000 $ sur deux
ans pour la Société pour la promotion de la science et de la
technologie.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 10, 50 000 $ pour la
Société de développement économique de La Baie.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 11, 83 600 000
SpourlaSGF.
M. Léonard: Ça, c'est ce qui va apparaître
aux états financiers, 83 600 000 $, pour 1992, pour la SGF-MIL?
M. Tremblay (Outremont): Oui.
M. Léonard: C'est la perte de l'année, en quelque
sorte, qui est remboursée.
M. Tremblay (Outremont): C'est l'investissement du gouvernement
du Québec dans l'avenir des chantiers maritimes au Québec.
M. Léonard: Oui, c'est un autre dossier, là.
Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié,
l'engagement 11. L'engagement 12, 31 500 $ pour SR Télécom.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 13, 40 000 $ pour
Bestar inc.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 14, 30 000 $ pour
portes unies st-michel.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 15, 27 873, 53 $
pour les Formulaires et systèmes Moore Itée.
M. Léonard: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Alors,
ça termine la vérification des engagements financiers du
ministère de l'Industrie et du Commerce, sous réserve de
l'obtention des réponses aux questions prises en note. Alors, ça
termine...
M. Léonard: M. le Président...
Réponses à des engagements en
suspens
M. Tremblay (Outremont): M. le Président, avec la
permission, je peux peut-être donner certaines...
Le Président (M. Audet): II y avait deux...
M. Tremblay (Outremont):... réponses que j'ai.
Le Président (M. Audet): Oui, excusez-moi. Sur les deux
engagements qui avaient été laissés en suspens
d'août 1991, 8 et 11.
M. Tremblay (Outremont): Sur le premier, à savoir la
nature des câbles, on n'a pas rejoint le promoteur, donc on n'a pas cette
réponse immédiatement.
En ce qui concerne le parc industriel de Bécancour, la dette
à long terme, au 31 décembre 1992, est de 38 400 000 $ et elle
est réduite à raison de 5 000 000 $ par année. On a
vérifié les 5 000 000 $ de l'année
précédente et, en 1993-1994, il y aura un autre 5 000 000 $.
Il y avait une autre question concernant la dette de Sidbec, par le
député de Drummond. Au 31 décembre 1992, la dette est de
145 700 000 $. alors, les remises de capital, les échéances
à venir, c'est avril 1993, 20 000 000 $ canadiens, novembre 1995, 84 500
000 $ en fonds américains et, en août 1997, 29 400 000 $ en
dollars canadiens. Donc, en août 1997, la dette minière serait
entièrement remboursée. Aux engagements financiers, vous allez
retrouver, pour l'année 1993-1994, la somme de 31 000 000 $.
M. Jolivet: C'est en même temps que la dette olympique,
non? Il va y avoir une marge de manoeuvre pas mal, cette
année-là?
M. Tremblay (Outremont): Donc, M. le Président, on a
répondu à toutes les questions, sauf une, mais on n'a pas la
réponse, c'était pour le câble. Et il y avait une question
sur Sani Métal pour la nature, la description du projet. Alors, c'est
l'intégration et l'implantation dans l'entreprise de nouveaux
équipements, ordinateurs et contrôles numériques, et
l'exploitation de nouveaux procédés de fabrication, y compris les
études préalables à la certification et à
l'homologation des produits.
Le Président (M. Audet): D'accord. M. le
député de Labelle.
M. Léonard: Bon! M. le Président, ça termine
l'étude des engagements financiers en ce qui concerne le MICT, ce matin.
Je fais encore la constatation qu'il n'y a pas de fonds du Fonds de
développement technologique qui ont été impliqués
dans les projets que nous avons examinés et vérifiés ce
matin, pas plus qu'il n'y en avait hier dans les engagements financiers de la
SDI.
Discussion générale sur le Fonds de
développement technologique
J'avais indiqué, au début de la commission, que je
reviendrais à la fin pour avoir des renseignements additionnels sur les
projets qui sont actuellement financés, du moins en partie, par le Fonds
de développement technologique. Il y a un certain nombre de grandes
rubriques... (12 h 50)
Le Président (M. Audet): Un instant, un instant, M. le
député de Labelle. Je vais avoir besoin, si je veux respecter le
règlement... Étant donné, comme on l'a mentionné
hier, qu'il n'y a pas d'engagements financiers pour le Fonds de
développement technologique, j'ai besoin du consentement des membres de
la commission. Alors, est-ce qu'il y a consentement des membres de la
commission pour qu'on puisse poursuivre la discussion sur le Fonds de
développement technologique?
Si nous étions aux crédits, le règlement permet aux
crédits des discussions plus larges, mais étant donné que
la vérification des engagements financiers, c'est très
technique...
M. Léonard: On s'est entendus hier. Le
président a dit que je pourrais revenir aujourd'hui...
M. Jolivet: Oui, parce qu'on peut revenir...
Le Président (M. Audet): Sur les engagements qui...
M. Jolivet: ...sur des engagements antérieurs.
M. Léonard: Antérieurs.
Le Président (M. Audet): C'est des engagements financiers
antérieurs ça?
M. Jolivet: Oui.
M. Léonard: Bien oui!
Le Président (M. Audet): O.K. je n'ai pas de
problème. D'accord.
M. Léonard: Le Fonds de développement
technologique. En tout cas, quelle que soit la technique utilisée, le
Fonds de développement technologique est de la responsabilité du
ministre, puis il y a 350 000 000 $ là-dedans. Je comprends que les
ministères puissent dire: Nous allons défendre tel ou tel
engagement qui est financé en partie par le Fonds de
développement technologique, mais nulle part on ne retrouve l'examen des
engagements sous la couleur «développement technologique».
Ça nous apparaît important. Je trouve que c'est un sujet majeur
à l'heure actuelle, dans la conjonture économique
présente. Je voudrais poser des questions au ministre sur les
priorités gouvernementales et les projets mobilisateurs, notamment, au
moins cela. Il nous reste une demi-heure. Oui, parce qu'au début on a
commencée 10 h 20.
Le Président (M. Audet): Oui, vous avez raison. Pour
déroger à l'ordre du jour, j'ai besoin du consentement des
membres de la commission. Étant donné que M. le ministre est
arrivé un peu en retard, on a commencé nos travaux à 10 h
17; alors, ce serait normal qu'on puisse poursuivre à peu près
jusqu'à 13 h 15. Je laisse le choix aux membres de la commission d'en
décider.
M. Marcil: À 13 h 15, il n'y a pas de problème.
M. Jolivet: À 13 h 15.
M. Léonard: Disons qu'en ce qui concerne les projets
mobilisateurs et les priorités gouvernementales, ça me
paraît des grands dossiers dont le cheminement a l'air, à certains
égards, chaotique, mais nous n'avons pas de renseignements
là-dessus. Dans tous ceux que nous avons étudiés hier et
aujourd'hui, depuis le mois d'août 1991 jusqu'au 31 décembre 1992,
il n'y a aucun engagement qui touche le Fonds de développement
technologique ici. Alors, M. le Président...
M. Tremblay (Outremont): En tout cas, moi, je n'ai pas à
vous dire... Mais 15 minutes, on est d'accord.
M. Léonard: ...je voudrais quand même qu'on fasse le
point sur ces...
M. Tremblay (Outremont): Allez y avec une question parce qu'il ne
nous reste pas grand temps.
M. Léonard: J'ai la parole, M. le Président? J'ai
la parole.
M. Tremblay (Outremont): On va la lui donner, c'est parfait.
M. Léonard: Le ministre répondra quand ce sera son
tour de parler. Il se fait poser des questions, il est là pour
ça, alors qu'il attende.
Projet XMX
Où en est, par exemple, le projet XMX dans les priorités
gouvernementales? Là où le fonds de développement a
annoncé 11 500 000 $ d'intentions d'investissement, il y a à ce
moment-ci, 4 ans après le début du Fonds, parce que c'est un
projet qui remonte à 1989, disons 3 500 000 $ de
déboursés. Alors, qu'est-ce qu'il en est?
M. Tremblay (Outremont): Le montant engagé par le Fonds de
développement technologique, c'est 3 238 000 $. La dépense totale
du projet, c'est 9 000 000 $. Suite à la décision du groupe
Unikunz de se retirer, il a été conclu que ce dernier
respecterait son engagement d'un prêt de 1 000 000 $ et que le
gouvernement débourserait au rythme de ce partenaire, et ceci, jusqu'au
31 septembre 1992.
En juillet, une multinationale dans l'imprimerie a indiqué son
intérêt à participer au projet. Son intention ferme a
été confirmée suite à l'évaluation
technologique et commerciale du projet. Des négociations sont en cours
pour finaliser les contrats concernant son entrée dans le projet. Par
ailleurs, CSE-XMX a signé une entente de 22 000 000 $ avec une firme
américaine pour développer deux prototypes à partir de la
technologie développée par CSE. Il s'agit d'un projet de trois
ans qui, s'il est positif, signifiera une commande de 200 machines pour une
valeur de 100 000 000 $. Le projet de recherche de 22 000 000 $
entraînera la mise sur pied à Montréal d'une équipe
de 30 personnes d'ici mai à juin prochain.
M. Léonard: Maintenant, le projet initial
était de 39 000 000 $ si mes renseignements sont exacts, 38 000
000 $ ou 39 000 000 $; ça a été réduit par la suite
à 9 000 000 $. Le gouvernement va débourser 3 200 000 $ et la
subvention prévue, c'était 11 500 000 $. Est-ce qu'on
s'apprête à faire des états financiers rectifiés sur
ce plan-là? On a l'impression que ça évolue; ce n'est plus
le même monde qu'il y a maintenant dans le dossier qu'il y avait au
départ.
M. Tremblay (Outremont): C'est le même projet qui a
été retardé à cause du décès de M.
Rudolph Kunz et de la décision du groupe Kunz, qui est un partenaire
excessivement important au Québec, qui détient des actifs de plus
de 250 000 000 $, de ne pas continuer dans le projet. Alors, des efforts
importants ont été faits pour trouver un nouveau partenaire. Nous
avons réussi à trouver ce nouveau partenaire. Les ententes sont
sur le point d'être finalisées et c'est un projet qui est toujours
de 39 000 000 $. Le gouvernement a mentionné... C'est vrai que ses
subventions, c'est 11 500 000 $ et les subventions sont versées en
fonction de la nature d'un projet. J'ai mentionné, tout à
l'heure, qu'à date nous avons engagé le Fonds pour 3 328 000
$.
M. Léonard: Depuis 1989 que le dossier est sur la planche
à dessin. D'ailleurs, les renseignements qui ont été
livrés par La Presse indiquaient, par exemple, que la SDI avait
arrêté ses paiements, ce que n'avait pas fait le Fonds de
développement technologique qui opérait sur d'autres bases
apparemment, mais il y a comme une inconsistance entre les décisions de
la SDI et le Fonds de développement technologique dans le dossier.
M. Tremblay (Outremont): La SDI a un rôle de prêteur.
La SDI a accepté de faire un prêt participatif sur la base d'un
partenariat avec une entreprise et, à la suite du décès du
Dr Kunz, la SDI, qui avait versé au-delà de 500 000 $, a
décidé de retarder ses paiements jusqu'à temps que le
nouveau partenaire soit présent, parce que c'étaient des
conditions fixées dans la lettre d'intention et dans le contrat
signé entre l'entreprise et la SDI. Le rôle de la SDI, ce n'est
pas de retarder des projets. C'est de s'assurer qu'elle s'associe à des
projets qui présentent de bonnes perspectives de rentabilité.
M. Léonard: Disons que, par rapport aux ambitions du
départ, ça ne va pas vite. Je pense à Radarsat.
M. Tremblay (Outremont): Sur ce point-là, je veux
qualifier ce que le député de Labelle vient de dire. C'est
extraordinaire pour le Québec. C'est un projet aussi avant-gardiste que
le fax. Ça va révolutionner tout le secteur de l'imprimerie. Je
dois dire que, dans ce dossier-là, le Fonds de développement
technologique et la SDI ont fait un travail très, très,
très positif. Si nous avons aujourd'hui des multinationales
américaines qui s'en viennent investir au Québec et commander 200
machines, c'est parce qu'il se passe des choses positives dans le projet
XMX.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Labelle.
M. Léonard: M. le Président, je voulais simplement
signaler que, quand le ministre dit quelque chose, quand le ministre fait un
discours, il faut au moins diviser par deux de ce qu'il dit pour avoir une
appréciation un peu plus exacte. Ça va prendre au moins deux fois
plus de temps à faire le projet que ce qui avait été
prévu à l'origine. C'est ça que j'ai dit. C'est vrai, les
chiffres le démontrent. Sur une subvention prévue de 11 500 000
$, maintenant, il reste encore 8 000 000 $ à verser, ou presque 8 000
000 $.
Radarsat
Sur Radarsat, M. le Président - et là, c'est toujours un
projet de cinq ans; on est à la fin de la quatrième année
du programme de cinq ans - 32 000 000 $ de subvention avaient été
prévus. Il y en a 18 400 000 $ qui ont été versés
antérieurement à cette année, mais 4 000 000 $ seulement
cette année; il reste presque 10 000 000 $ encore à investir tel
que prévu aux mois de septembre, octobre. Alors, est-ce que ce projet va
être réalisé intégralement? Est-ce qu'il
répond aux attentes? Est-ce qu'il y a des problèmes
particuliers?
M. Tremblay (Outremont): Le coût du projet Radarsat,
c'était 495 000 000 $. La participation financière des provinces,
52 900 000 $; la participation financière du gouvernement du
Québec, 32 000 000 $. Les retombées économiques pour les
provinces participantes, 251 400 000 $; les retombées économiques
au Québec, 140 000 000 $. Le total des déboursés
effectués par le Québec au 1er septembre 1992, 22 400 000 $. Le
montant de la subvention qui vient à échéance le 24
octobre 1992, 2 600 000 $. Le solde de la contribution du Québec pour
1993-1994, 4 600 000 $; pour 1994-1995, 2 400 000 $. Le projet va très
bien. Le projet contribue au développement économique du
Québec et nous allons débourser lorsque le fédéral
nous donnera les instructions parce que le montant est versé au
gouvernement fédéral...
M. Léonard: C'est le Fonds de développement
technologique qui paie ça.
M. Tremblay (Outremont): C'est ça.
M. Léonard: Alors, ça éclaire sur la
notion
de ce Fonds. (13 heures)
M. Tremblay (Outremont): Ce n'est pas le Fonds. Le montant va
être transféré au ministère de l'Industrie, du
Commerce et de la Technologie qui va verser le montant.
Centres d'excellence
M. Léonard: Autre question, M. le Président, sur
les centres d'excellence. Il avait été prévu d'y verser 8
646 000 $. Pour les années antérieures à cette
année, il y en a pour 3 773 000 $ versés ou, en tout cas,
transférés, puis cette année, 1992-1993, c'est 0 aux
prévisions. maintenant, après 4 ans, il va rester 4 872 000 $,
c'est-à-dire qu'on aura à peine fait la moitié de ce qu'on
avait prévu. où en est-on sur les centres d'excellence et
pourquoi cette année, en 1992-1993, il n'y a aucune somme
transférée de prévue?
M. Tremblay (Outremont): Les centres d'excellence, ça a
été une initiative du gouvernement fédéral
où le Québec a joué un rôle excessivement important.
Sur 14 centres d'excellence, le Québec, par le biais des centres
universitaires, a réussi à avoir 5 centres d'excellence et on
participe à 12 des 14 centres d'excellence. Le Fonds de
développement technologique attend, pour débourser les sommes
additionnelles, les factures du ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Science et du ministère de la Santé et
des Services sociaux. Il faut dire que les centres d'excellence sont
financés à raison de 250 000 000 $ par le gouvernement
fédéral. Nous avons accepté, le Québec, pour
certains centres qui étaient importants et où certaines
dépenses n'étaient pas couvertes, d'injecter 8 000 000 $.
À date, nous en avons déboursés plus de 3 000 000 $. Les
centres d'excellence vont très bien et, lorsque nous recevrons une
demande du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science
et du ministère de la Santé et des Services sociaux, nous allons
débourser.
M. Léonard: M. le Président, pour revenir à
la question précise que je lui ai posée, est-ce que le ministre
admet que, dans ses prévisions, dans les rapports qu'il donne
lui-même, il n'y a aucune somme de prévue pour 1992-1993? Alors,
pourquoi tout à coup cette brisure dans les fonds destinés aux
centres d'excellence? C'est ça que j'ai dans ses rapports du 16
septembre. C'est ça que j'ai: zéro.
M. Tremblay (Outremont): Mais il n'y a pas de brisure; c'est que
les sommes n'ont pas encore été transférées parce
qu'on n'a pas reçu une demande à cet effet-là des deux
ministères mentionnés.
M. Léonard: II n'y a pas de demande? Alors, je comprends
qu'on ne puisse pas débourser s'il n'y a pas de demande.
M. Tremblay (Outremont): II faut comprendre...
M. Léonard: Mais comment ça se fait qu'il n'y a pas
de demande?
M. Tremblay (Outremont): II faut comprendre que, dans le Fonds de
développement technologique, il y a deux formes d'aide financière
du gouvernement du Québec. Il y a des crédits d'impôt et il
y a une subvention. Les dépenses en amont et en aval qui ne sont pas
admissibles au crédit d'impôt sont subventionnées à
raison de 50 % au maximum par le Fonds de développement technologique.
Les entreprises font au préalable de la recherche et du
développement. Donc, ce sont les crédits d'impôt au
départ qui servent à la recherche et au développement, et
le Fonds de développement technologique, c'est très souvent, pas
uniquement, pour la commercialisation. Alors, dans tous les cas, on va
s'apercevoir que ce sont les crédits d'impôt qui favorisent
initialement la recherche et le développement et, par la suite, le Fonds
de développement technologique, qui s'est engagé à verser
les montants, attend que l'entreprise nous fasse une demande et on paie sur
réception de factures.
M. Léonard: M. le Président, je ne parle pas au
ministre des crédits d'impôt qui sont un autre volet, d'ailleurs,
discutable; je lui parle du Fonds de développement technologique. Il
sait qu'il y a 350 000 000 $ là-dedans et je lui pose des questions sur
les 350 000 000 $.
Institut de recherche en pharmacie industrielle
(IRPI)
Un autre dossier qui est listé: IRPI, 3 500 000 $. Aucune somme
versée dans les années antérieures. Ça roule depuis
1991. Aucune somme en 1992-1993. En fait, il n'y a rien là-dedans. 3 500
000 $. Alors, quelles sont les explications?
M. Tremblay (Outremont): Alors...
M. Léonard: En d'autres termes, nous nous
intéressons à la recherche. Si le gouvernement met 350 000 000 $
là-dedans, nous voudrions que ce soit utilisé, ou bien il s'est
trompé. Alors, qu'est-ce qui arrive?
M. Tremblay (Outremont): L'Institut de recherche en pharmacie
industrielle, grâce à la grappe industrielle des produits
pharmaceutiques, est au Québec. Cet Institut regroupe
l'Université du Nouveau-Brunswick, celles du Manitoba, de la
Saskatchewan, de la Colombie-Britannique et de
l'Ontario. Bravo au Québec d'avoir regroupé toutes les
universités, les facultés spécialisées en pharmacie
au Québec. Le gouvernement provincial a accepté de versé 3
500 000 $, le gouvernement fédéral, 3 500 000 $. Le 21
décembre 1992, nous avons versé 1 159 103 $ et, sur
réception des autres factures, on va verser le solde. Vous ne l'avez pas
parce que ça a été versé le 21 décembre 1992
et, dans les engagements financiers, on a fait juste le mois de novembre
1992.
M. Léonard: Ah, c'est comme ça que maintenant on
est rendus à 68 000 000 $. En tout cas, sur 350 000 000 $, ça
avance. Ça ne va pas vite, mais ça avance.
M. Tremblay (Outremont): Mais, à date, ça va bien,
les réponses.
M. Léonard: Ah! Ça, c'est vous qui le dites,
là.
M. Tremblay (Outremont): Bien oui, mais...
M. Léonard: Parce que, quand on pose des questions
précises, vous allez à côté, vous parlez des
crédits fiscaux, vous parlez de toutes sortes de choses, mais ça
ne change pas la réalité. C'est 68 000 000 $ sur 350 000 000 $
qu'il y a de versés, point. Moi, j'en suis aux chiffres froids. Alors,
les discours, c'est une chose; la réalité, c'est une autre.
Une voix: Implacable! M. Léonard: C'est
ça.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond a demandé la parole.
M. Tremblay (Outremont): Ce n'est pas les chiffres qui sont
implacables, c'est les réponses.
M. Léonard: Ils sont incontournables et implacables;
ça ne bouge pas.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: merci, m. le président. m. le ministre, vous
avez mentionné qu'au niveau des centres d'excellence vous n'aviez
présentement aucune nouvelle demande, autant de la part du
ministère de l'éducation que de l'enseignement supérieur
ou des affaires sociales. j'ai bien compris?
M. Tremblay (Outremont): On n'a pas reçu les factures. En
d'autres mots, le ministère de la Santé et des Services sociaux
ou encore le ministère de l'Enseignement supérieur et de la
Science vont recevoir des différents centres de recherche, des centres
d'excellence une demande.
Lorsque ces demandes-là parviendront au Fonds, le Fonds de
développement technologique va transférer les montants aux
différents ministères.
M. St-Roch: Et dans le cas de nouvelles demandes de nouveaux
centres d'excellence?
SYNERGIE
M. Tremblay (Outremont): Oui. C'est la raison pour laquelle nous
avons pensé au projet SYNERGIE. Le projet SYNERGIE, 32 000 000 $ pour
justement répondre au milieu universitaire qui veut, en partenariat avec
le secteur privé, faire de la recherche et développement
additionnelle. Nous avons fait des représentations au gouvernement
fédéral qui considère la possibilité de faire un
autre grand projet national de centres de recherche pour 200 000 000 $.
M. Léonard: M. le Président...
M. St-Roch: Encore là, vous n'avez eu aucune nouvelle
demande...
Le Président (M. Audet): Laissez terminer, M. le
député de Drummond; là, et je vais vous
reconnaître.
M. St-Roch: Je m'excuse, M. le député de Labelle.
Une dernière question. À ce moment-là, vous n'avez encore
reçu aucune nouvelle demande pour ces nouveaux centres-là de qui
que ce soit?
M. Tremblay (Outremont): Non. SYNERGIE, on a annoncé,
avant décembre...
M. St-Roch: Je parlais toujours en référence avec
le ministère de l'Éducation.
M. Tremblay (Outremont): Oui, mais c'est ça; le
ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science a la
responsabilité du programme SYNERGIE. Alors, dans le programme SYNERGIE,
il y a 32 000 000 $. Nous avons annoncé, avant Noël, je pense, huit
projets. Et, si vous voulez, dans les communiqués de presse, vous avez
l'énumération des projets, vous avez la durée du projet,
le coût des projets, la contribution des entreprises, le financement par
SYNERGIE, 14 000 000 $.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Labelle.
M. Léonard: Justement, M. le Président, j'y
arrivais, à ce programme SYNERGIE. Le ministre fait voler 32 000 000 $,
l'an passé, 18 000 000 $ qu'il a ajoutés au mois de
décembre. Or, les résultats que nous voyons, que nous avons au
rapport, c'est que, des 32 000 000 $ de l'an passé, 31 555 000 $, parce
que c'est ça qu'il y a dans les chiffres qu'il a publiés
lui-même, aucune
somme dépensée en 1991 et, en 1992-1993, 120 000 $. C'est
ça, les chiffres que nous avons. On peut faire valser les millions, ils
ne sont pas utilisés. C'est ça, le problème. On l'a
très bien vu, on vient de finir les engagements du ministère de
l'Industrie, du Commerce et de la Technologie et de la SDI, qui sont
supposés utiliser, de façon presque pas exclusive - hier, il a
laissé entendre que c'était surtout là qu'on l'utilisait -
le Fonds de développement technologique; aucun engagement n'implique des
sommes du Fonds de développement technologique.
Là, on est dans le programme SYNERGIE avec les universités
et les entreprises. Je suis tout à fait d'accord avec au moins
l'idée que les entreprises et les universités doivent fonctionner
ensemble. Mais le résultat, c'est qu'il y a 120 000 $ sur 32 000 000 $,
bon, au rapport du mois de septembre. Puis, entre septembre et maintenant, fin
janvier 1993, la somme totale des montants déboursés au Fonds de
développement technologique - ou transférés, parce que
c'est le mot «transférés» qui est utilisé -
c'est maintenant 68 000 000 $. Le progrès a été de 5 000
000 $ entre les deux rapports, entre le 16 septembre, puis la fin de janvier
1993. Dans l'ensemble, les fonds ne sont pas transférés
même. Dans le programme SYNERGIE, c'est pire, c'est rendu à la fin
de l'année fiscale 1992-1993, donc 31 mars 1993, et ce que le
ministère prévoyait débourser ou transférer, le 16
septembre, c'est 120 000 $ sur les 32 000 000 $ annoncés. C'est
ça! C'est ça, la réalité.
M. Jolivet: Dommage! M. Léonard: Ça ne
fonctionne pas. M. Tremblay (Outremont): Non... M. Léonard:
C'est ça qu'on dit.
M. Tremblay (Outremont): ...ce n'est pas la
réalité.
M. Léonard: Bien!
M. Tremblay (Outremont): C'est parce qu'il ne faut pas regarder
ça en comptable. Il faut regarder ça...
M. Jolivet: En politicien?
M. Tremblay (Outremont): Non!
M. Léonard: C'est vos rapports. Je prends vos
rapports.
M. Tremblay (Outremont): Bien oui, mais...
M. Jolivet: En politicien. (13 h 10)
M. Tremblay (Outremont): Oui, mais le programme SYNERGIE, c'est
pour répondre à une demande des centres de recherche des
universités québécoises.
M. Léonard: Bien oui!
M. Tremblay (Outremont): On a fait un concours pour choisir les
meilleurs projets; on a annoncé ces projets-là avant Noël,
qui totalisent des aides financières du Fonds de 14 000 000 $. Un
deuxième concours est en marche et, sur réception des factures
des entreprises et/ou des centres de recherche, on va débourser des
fonds. Alors, il ne faut pas annoncer la possibilité de financement si
les fonds ne sont pas disponibles. Les fonds sont disponibles, mais il ne faut
pas confondre un engagement et un déboursé. Le
député de Labelle regarde toujours uniquement le
déboursé, alors que le gouvernement s'est engagé et notre
gouvernement respecte ses signatures. Alors, pour nous, un engagement, c'est
l'équivalent d'un déboursé. Alors, on peut faire toutes
les courbettes mathématiques qu'on veut, il reste sensiblement 60 000
000 $ disponibles dans le Fonds de développement technologique. Alors,
au cours des prochaines années, des fonds vont être
déboursés parce qu'ils sont engagés, mais ce n'est pas
à nous de forcer, d'accélérer les projets de recherche et
développement des entreprises; c'est les entreprises et/ou les centres
universitaires qui nous font une demande. Nous attendons les factures.
M. Léonard: M. le Président, je regrette, je
regrette; le ministre fait le même discours depuis 1989 où je suis
revenu à l'Assemblée nationale.
M. Tremblay (Outremont): La cohérence.
M. Léonard: II nous fait des distinctions entre
engagements, transferts, déboursés. Le problème, c'est que
les fonds ne sont pas dépensés, ne sont pas utilisés. Et,
quand il nous dit: II y a des engagements, au fond, il nous reporte à
l'an prochain, dans deux ans, dans trois ans, exactement le discours qu'il
tient depuis trois ans, alors que les fonds ne sont pas utilisés.
Dans le cas du programme SYNERGIE, il y aura 120 000 $ de
déboursés. On en a eu des échos; effectivement, tout
à coup, les gens se sont mis à faire des concours avec des dates
limites impossibles; tout le monde s'est lancé pour essayer de concevoir
des projets de recherche de dernière minute. Les chercheurs
eux-mêmes ont été serrés là-dessus. Mais
est-ce que le ministre n'admettrait pas qu'il a des problèmes de gestion
interne considérables là-dessus, qui font que tout est
excessivement lent et qui proviennent qu'à l'origine il y a eu des
problèmes aussi de conception de l'utilisation du Fonds de
développement technologique? Quand on voit
les transferts ou la façon dont le Fonds lui-même a
évolué, la réalité nous donne raison.
À l'origine, ça a été annoncé comme
un super-fonds finançant des projets mobilisateurs. Aujourd'hui, on est
rendu à cinq volets, et les projets mobilisateurs n'en forment qu'un.
Ça veut dire qu'il y a eu une évolution dans la conception
même du Fonds parce qu'on a mal visé dès le départ.
Il faut qu'il admette que le gouvernement a fait fausse route au départ
et qu'à l'heure actuelle on est en train d'ajuster, mais que ça
prend du temps. Quant à moi, je suis d'accord qu'il faut financer des
projets de SYNERGIE entreprises-universités, tout à fait
d'accord! Mais ça a pris de 1988 à 1991 avant que le gouvernement
le réalise et là il a perdu du temps. On est rendu à 1993
et, au 31 mars 1993, il y aura 120 000 $ de déboursés dans ce
programme-là. C'est ça, la réalité. Ça,
c'est la réalité; ce n'est pas les discours, c'est la
réalité.
M. Tremblay (Outremont): M. le Président, le Fonds de
développement technologique, c'est le résultat du Sommet
technologique de 1988. L'initiative ne vient pas du gouvernement, c'est une
suggestion constructive du secteur privé. Le secteur privé
réalisait que ce secteur devrait se mobiliser. Alors, nous avons
répondu aux demandes légitimes du secteur privé et, en
cours de route - on l'a admis depuis le début - il y a eu certains
ajustements. Certains ajustements, c'est normal. En ce qui concerne SYNERGIE,
je pense que la meilleure personne pour parler, c'est l'attaché
politique du député de Labelle, qui était présent
lors de l'annonce du programme SYNERGIE et des résultats. Et les
entreprises du secteur privé se sont levées et sont venues
témoigner que c'était le meilleur programme que le gouvernement
avait jamais mis en place, depuis un certain nombre d'années, pour
répondre aux attentes légitimes des entreprises.
Une voix: Bon!
Le Président (M. Audet): Merci, M. le ministre. Alors,
compte tenu de l'heure, j'avais le consentement pour jusqu'à 13 h 15, la
vérification des engagements financiers...
M. Léonard: On y reviendra.
Le Président (M. Audet): ...du ministère...
M. Jolivet: II n'y a rien qui a marché.
Le Président (M. Audet): Un instant! À l'ordre!
...de l'Industrie et du Commerce est terminée, sous réserve de
l'obtention des réponses aux questions prises en note. Alors, je
pense...
M. Léonard: On peut remercier les fonctionnaires de leur
collaboration.
Le Président (M. Audet): ...que les réponses ont
été... Alors, je veux remercier, au nom des membres de la
commission, les gens du ministère de l'Industrie et du Commerce, ainsi
que le ministre, et les membres de la commission. Sur ce, j'ajourne les travaux
sine die.
(Fin de la séance à 13 h 15)