Les versions HTML et PDF du texte du Journal des débats ont été produites à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères. La version HTML ne contient pas de table des matières. La version officielle demeure l'édition imprimée.
(Neuf heures quarante minutes)
Le Président (M. Audet): Je déclare la
séance de la commission de l'économie et du travail ouverte. Je
vous rappelle le mandat de la commission qui est de procéder à la
vérification des engagements financiers du ministère de
l'Énergie et des Ressources, secteur mines.
M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Houde
(Berthier) remplacera M. Bélanger (Laval-des-Rapides) et M. Forget
(Prévost) remplacera M. Lemire (Saint-Maurice).
Réponses déposées
Le Président (M. Audet): Alors, ça va pour
l'adoption de l'ordre du jour. Je pense qu'on doit déposer une liste de
réponses qui ont été obtenues suite à des questions
qui avaient été laissées en suspens lors de la
séance du 23 janvier 1990. Alors, elles sont déposées.
Puisqu'on part d'août 1989 à décembre 1990, avant de
débuter, Mme la ministre, je pense que vous auriez peut-être eu un
mot à...
Remarques préliminaires Mme Lise Bacon
Mme Bacon: Juste quelques remarques, M. le Président, si
vous me le permettez. Nous avons le programme 10 où il y a trois
éléments d'engagement: l'exploration, l'industrie minérale
et la gestion des lois, le Centre de recherches minérales. En ce qui a
trait à l'exploration, les engagements financiers relèvent,
évidemment, du mandat de la Direction générale de
l'exploration géologique et minérale. C'est une direction
générale qui est chargée d'établir, de traiter, de
diffuser la connaissance géoscientifique du territoire afin de
promouvoir l'exploration minière et le développement
minéral du Québec. Elle a aussi comme mandat de concevoir et
d'administrer des programmes d'assistance financière à la
prospection, à l'exploration minière dans certaines
régions du Québec. Elle en administre présentement trois,
soit dans le Bas-Saint-Laurent-Gaspésie, en Estrie-Beauce et à
Chibougamau-Chapais et collabore de plus à la gestion de celui de la
Côte-Nord. Alors, pour réaliser ces mandats, cette direction
générale fait des travaux en règle en régie interne
et confie d'autres contrats à des établissements universitaires,
à des firmes privées aussi et à des bureaux-conseils.
Alors, les engagements des éléments du programme 10-01 du
ministère se regroupent en quatre principaux types de contrats et on
peut peut-être tout de suite les énumérer, M. le
Président. Ça répondra peut-être d'avance à
des questions qui pourraient être posées. Des contrats aux
organismes universitaires qui sont des levés et des études
géoscientifiques, des activités de recherche et
développement qui nécessitent, dans la plupart des cas, une
expertise, des équipements, des laboratoires permanents qui ne sont pas
disponibles au Québec dans certains organismes universitaires. Alors,
pour réaliser ces activités, nous accordons des contrats de
recherche à des universités et instituts de recherche
québécois conformément à une directive du Conseil
du trésor.
Quant aux contrats privés, pour tout contrat pouvant être
réalisé convenablement par des firmes privées
québécoises, le ministère de l'Énergie et des
Ressources procède par appel d'offres public lorsque le montant est
supérieur à 200 000 $. On fait appel au fichier du
ministère des Approvisionnements et Services pour des montants entre 10
000 $ et 200 000 $. C'est le cas des contrats qui sont accordés pour les
levés géophysiques, les campagnes de prélèvement
d'échantillons pour étude géochimique, le transport par
aéronef, l'achat des services, que ce soient l'édition, dessins,
impression de rapports de cartes, l'achat d'équipement, soit des
véhicules ou des équipements d'informatique.
Il y a des contrats d'embauché de géologues contractuels
aussi qui se font. Alors, une partie de ces travaux géoscientifiques du
ministère est faite par nos géologues permanents et nos
géologues occasionnels. Il y a une autre partie qui est confiée
à contrat aux organismes universitaires, comme on vient de le dire, et
une troisième partie est réalisée par des géologues
contractuels qui sont des étudiants gradués
québécois inscrits à un programme de maîtrise ou de
doctorat à plein temps en science de la terre. Alors, on autorise le
ministère, par le Conseil du trésor, à embaucher, sur une
base contractuelle, des géologues, en procédant par un appel de
candidatures dans toutes les universités québécoises ayant
un département de géologie et à octroyer le contrat au
candidat qui est jugé le plus apte à répondre à ces
besoins.
Il y a aussi des subventions qui sont accordées dans le cadre des
programmes d'assistance financière. Alors, ces subventions sont
accordées à l'Association des prospecteurs gaspésiens
inc., à l'Assemblée de concertation pour le développement
de l'Estrie, au Fonds d'exploration minière du Nouveau-Québec et
à
des compagnies d'exploration et à des prospecteurs.
Dans d'autres engagements financiers, ça concerne, notamment, les
contrats d'évaluation de programmes d'assistance, les contrats de
services en vue de la réalisation du plan directeur des systèmes
d'information du secteur mines, dont le système d'information
géominière et les contrats qui visent aussi à assurer le
repérage et la documentation.
Il y a aussi un programme qu'on appelle Gestion et développement
de l'industrie minérale, à l'élément 2, Industrie
minérale et gestion des lois. Alors, les engagements financiers de
l'élément 2 du programme 10 relèvent du mandat de la
Direction générale de l'industrie minérale. C'est une
direction qui est chargée d'administrer les lois minières, de
tenir à jour aussi les connaissances relatives au contexte fiscal, au
contexte économique et réglementaire dans lequel évolue le
secteur minéral et de favoriser la mise en valeur, l'exploitation, la
transformation primaire, la mise en marché des ressources
minérales du Québec dans une perspective de développement
durable. C'est une direction qui administre quatre programmes. Je vais les
énumérer rapidement. On pourra y revenir, peut-être, au
cours des discussions. Il y a l'infrastructure de développement
minéral, les études technico-économiques et travaux
d'expérimentation, recherche et promotion de l'usage sécuritaire
de l'amiante et la protection-restauration du milieu minier. Il y a,
évidemment, d'autres engagements financiers dont on pourra discuter le
contenu aujourd'hui.
Il y a aussi le Centre de recherches minérales qui, pour assurer
la réalisation de projets de recherche et développement,
fonctionnement de ses laboratoires d'analyse et d'essai, doit, d'une part,
contracter des services avec des firmes spécialisées ou des
équipes de recherche universitaires, verser aussi quelques subventions
dans le cadre de programmes qui sont des programmes normes et, d'autre part,
faire l'achat de fourniture, l'acquisition d'équipements divers et,
là aussi, on pourra peut-être élaborer sur les contrats,
sur les achats et les subventions qui sont données par ce Centre de
recherches minérales.
Alors, c'est à peu près les remarques que j'avais à
faire ce matin, M. le Président. On pourra peut-être
élaborer davantage au cours de la discussion là-dessus.
Le Président (M. Audet): Merci, Mme la ministre. Avant
d'aller plus loin, je veux rappeler simplement les règles de
procédure de la vérification des engagements financiers où
on dit que chaque membre de la commission dispose d'un temps de parole de 20
minutes qu'il peut utiliser en une ou plusieurs interventions. Ce temps de
parole vaut pour chaque engagement financier. Je le rappelle parce que, depuis
quelques séances, il y a une tendance qui se dessine à l'effet
qu'on fait un peu le même exercice qu'aux crédits financiers. Aux
crédits financiers, habituellement, le débat peut porter, par
exemple, sur les orientations générales du ministère, les
objectifs de développement et tout ça. Alors, ça peut
être très large, contrairement aux engagements financiers
où on doit s'en tenir spécifiquement aux engagements que nous
devons étudier. Alors, je le rappelle à titre tout à fait
indicatif parce que ça créé, dans d'autres commissions,
certains problèmes. Lorsqu'on a des problèmes de
procédure, à ce moment-là, c'est plus difficile. Je sais,
connaissant la bonne collaboration de tous les membres de la commission, qu'on
n'aura pas de problème avec ça ce matin. Alors, j'appelle le mois
d'août 1989.
M. Claveau:...
Le Président (M. Audet): Oui, une petite.. Si ça
porte sur les engagements financiers, M. le député.
M. Claveau: Parce que, normalement, on a tout le temps...
Le Président (M. Audet): Ça ne permet pas... Non,
le règlement ne permet pas ça. C'est une tendance qui se dessine.
Mais, normalement, on ne devrait pas faire ça.
M. Claveau: Ah bon!
Le Président (M. Audet): Étant donné que
j'ai permis une déclaration d'ouverture à Mme la ministre, je
vais vous accorder la même chose, M. le député. Vous pouvez
y aller.
M. Christian Claveau
M. Claveau: Merci, M. le Président. Juste un petit mot,
d'abord, pour saluer Mme la ministre qui, si je ne m'abuse, en est à ses
premiers engagements financiers au niveau mines. Je suis certain que ça
va être un exercice des plus révélateurs pour elle afin
d'améliorer, éventuellement, certaines façons ou certaines
approches qui se sont développées auprès du
ministère dans la mesure où, à mon avis, il y a des
modifications, des changements qui devront se faire dans l'approche que le
gouvernement a envers l'industrie minière qui, comme on le sait, a
certains problèmes. On aura sûrement l'occasion d'en discuter au
moment de l'étude des crédits, dans les semaines qui viennent,
comme y faisait référence notre président, il y a quelques
secondes.
Je voudrais juste dire, pour ceux qui sont intéressés, en
tout cas, qu'il y a dans le rapport de la dernière assemblée
générale annuelle de l'Association minière du
Québec, de juin 1990, une intervention d'un monsieur qui semble s'y
connaître dans le domaine, qui s'appelle Carmine Mappi, qui
décrit très bien la situation minière au Québec
actuellement, avec tous ses aléas, ses hauts et ses bas, question de
marché, question de production, de niveau de main-d'oeuvre,
évolution à peu près de tous les paramètres de
l'industrie minière depuis 1974. Et je crois qu'il s'agit là d'un
résumé que tous les parlementaires devraient lire pour se donner
une bonne image de l'industrie minière québécoise. Entre
autres, lorsque l'on parle de l'apport de l'industrie minière dans le
produit intérieur brut du Québec, quand on calcule en dollars
courants, c'est bien évident que ça semble être
intéressant, et on dit qu'on est rendus à 2 800 000 000 $, comme
apport global dans l'industrie minière dans notre économie
québécoise, et que ça représente une augmentation
de 4,4 % annuellement depuis 1974 ou entre 1974 et 1989.
Or, quand on ramène ça en dollars constants de 1981, on se
rend compte qu'il s'agit plutôt d'une diminution constante de 2 % par
année depuis 1974. Alors qu'on aurait, en dollars 1981, 2 500 000 000 $
d'apport dans l'économie en 1974, on n'en a plus, en 1988, toujours en
dollars de 1981, que 2 014 000 000 $. Alors, ce n'est pas évident que
l'industrie minière, malgré les chiffres qui peuvent sembler
appuyer la thèse de l'entreprise ou du secteur économique qui
performe bien, ce n'est pas évident que ce soit le cas. Quand on regarde
le niveau des courbes d'emploi aussi, quand on regarde la situation
économique de certaines régions minières, on constate que
c'est loin d'être rose et que la situation est plutôt morose dans
plusieurs des régions minières du Québec,
actuellement.
Or, j'entends bien, malgré ce que notre président vient de
nous dire, profiter de certains engagements financiers qui ont
été pris, et qu'on aura à discuter, puisqu'il faut quand
même dire que ça fait tout près de deux ans... Enfin, on
s'en est parlé en janvier 1990, donc, ça fait un an et deux mois,
presque jour pour jour; on n'a pas eu beaucoup l'occasion d'en discuter et
j'aimerais bien profiter de l'occasion pour questionner sur certains sujets un
peu plus globaux, qui ont été relevés, d'ailleurs, par
l'ex-ministre délégué aux Mines, M. Savoie, toujours dans
son discours à l'Association minière du Québec, de juin
1990, où il donne toute une série d'analyses,
d'hypothèses, de pistes de travail. Et je crois qu'il serait de bon
augure, ou intéressant pour le moins, de savoir vers où s'oriente
le ministère dans ces pistes-là, qui avaient été
décelées par le ministre qui a précédé Mme
la ministre, et ce, à travers des engagements financiers qui ont
été pris par le gouvernement depuis 1989, toujours en respectant
les différents programmes ou le programme 10, qui est le programme qui
gère l'industrie minière au niveau du ministre de
l'Énergie et des Ressources du Québec.
Engagements financiers Août 1989
Le Président (M. Audet): Ça va? Merci. Alors,
j'appelle le mois d'août 1989 de la liste des engagements financiers.
C'est le mois de juillet 1989, finalement, dans la liste du ministère,
là. Alors, l'engagement 1. Mme la ministre, est-ce que vous pouvez nous
faire...
Mme Bacon: C'est une subvention normée, M. le
Président, dans le cadre du volet 3 du programme d'assistance
financière à la prospection du Bas-Saint-Laurent et de la
Gaspésie. L'activité qui est en cause, c'est l'assistance
à l'exploration minérale, prospection minière,
Bas-Saint-Laurent-Gaspésie, comme je disais tantôt, dans les
contrats qu'on peut donner. C'est une entente qui octroyait cette subvention de
49 140 $, qui a été signée avec le gouvernement du
Québec et la compagnie Explorateurs-innovateurs de Québec inc.,
pour la réalisation des travaux de prospection dans le cadre du volet 3
du programme d'assistance financière à la prospection du
Bas-Saint-Laurent-Gaspésie. C'est des travaux qui visent l'engagement de
six prospecteurs autonomes du programme de prospection, ce qu'on appelle
travaux de prospection au marteau, de décapage, de dynamitage,
d'analyses géophysiques qui seront réalisées en
Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent. Je peux peut-être nommer
les cantons: Duquesne, Ché-nier, Bédard, Laroche, Varin,
Biencourt, Lemieux, Richard, Dunière, Baldwin et Deville. Alors c'est un
programme de prospection du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie qui vise
la croissance de l'effort de prospection par les prospecteurs autonomes et
aussi, évidemment, une plus grande implication des
sociétés minières dans ces régions.
Le Président (M. Audet): D'accord. Est-ce que c'est
vérifié ou s'il y a des questions?
M. Claveau: J'aurais une couple de petites questions, M. le
Président. D'abord j'aimerais savoir dans le cadre de quel volet du
programme, parce que c'est un programme en plusieurs volets, cet
argent-là a été dépensé. Est-ce qu'il y a,
dans le programme, des volets qui sont plus prisés ou qui sont plus
appréciés que d'autres? Je sais, par exemple, que ça va
finalement de l'aide très pratique sur le terrain, au niveau des petits
équipements, jusqu'à l'aide à travers des
équipements peut-être un peu plus lourds, dynamitage de surface,
décapage mécanique, etc., et aussi ça se rend
jusqu'à l'assistance technique par le biais de toutes sortes de services
professionnels. Alors, j'aimerais savoir quels sont les éléments
qui sont les plus utilisés dans ce programme-là par les
prospecteurs de la Gaspésie.
Mme Bacon: Le volet III, M. le Président, qui est
l'assistance financière versée aux compagnies et aux
sociétés minières pour l'embauche de prospecteurs, qui est
un des volets les plus populaires... C'est des compagnies, des
sociétés d'exploration qui embauchent un ou des
prospecteurs - dans ce cas-ci il y en a eu plusieurs - qui ont de
l'expérience reconnue, et qui ont déjà suivi des cours de
prospection qui sont approuvés par le ministère de
l'Énergie et Ressources pour réaliser des travaux de prospection
de base dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, et qui peuvent obtenir
un remboursement partiel du salaire de ces prospecteurs pour les
dépenses qui sont encourues par ces prospecteurs-là et, ensuite,
pour effectuer certains travaux de prospection qui sont admissibles. C'est
ça, le volet 3 du programme.
L'assistance financière qui est accordée se chiffre
à 75 % du salaire et des bénéfices marginaux versés
à chaque prospecteur eligible qui est embauché, avec un maximum
de 1800 $ par mois ou 10 800 $ par année, par prospecteur, et 75 % des
coûts réels des travaux de décapage, dynamitage,
échantillonnage, forage à l'aide d'une foreuse portative, et
analyses. L'assistance maximum est de 7000 $ par année, par prospecteur,
à condition, évidemment, que ces travaux-là aient
été réalisés dans le cadre du projet pour lequel le
ou les prospecteurs ont été embauches.
Il nous semble que ce volet III, comme assistance financière, est
un volet qui est populaire auprès du milieu.
M. Claveau: J'aurais peut-être une ou deux autres questions
qui nous permettraient de régler tout de suite ce cas-là pour les
autres engagements financiers qui vont venir par après.
Le Président (M. Audet): Pas de problème.
M. Claveau: Pour 1989-1990, puisqu'on est en juillet 1989
là, et 1990-1991, si possible - on pourrait régler ça d'un
coup - quelles sont les sommes qui ont été engagées dans
le programme et quel est le pourcentage d'utlisation des sommes disponibles en
début d'exercice?
Mme Bacon: En fait, c'est de l'ordre de 1 300 000 $, et 100 % des
sommes disponibles ont été mises à la disposition du volet
III et dépensées.
M. Claveau: Donc, s'il y avait eu plus d'argent, il y aurait eu
plus de demandes.
Mme Bacon: Bien, habituellement, c'est le cas.
M. Claveau: Je me souviens que lors des derniers engagements
financiers, avec l'actuel ministre du Revenu, cet
élément-là ou ce projet-là avait fait l'objet d'une
discussion même houleuse à l'occasion. Et on parlait de
l'expansion du programme en Estrie et dans le secteur de Chibougamau. Est-ce
que ça a donné quelque chose, le suivi là-dessus? Je sais
que c'a été annoncé, que certains éléments
du programme ont été annoncés en ce qui concerne le
secteur de Chibougamau dans le cadre du projet de relance de 4 000 000 $. Dans
l'Estrie, j'aimerais savoir si ça a été mis en place
aussi.
Mme Bacon: Pour l'Estrie, au 31 mars 1991, il y a 800 000
$...
M. Claveau: ...qui ont été
dépensés.
Mme Bacon: L'exercice sur 1990-1991, oui Chibougamau, on a fait
des annonces, pour Chibougamau. On pourait peut-être... On sait que le
ministère a obtenu 4 000 000 $ pour les deux prochaines années,
qui vont être consacrés à faciliter la réalisation
des projets créateurs d'emploi dans la région de
Chibougamau-Chapais-Desmaraisville. Et on a invité, évidemment,
comme doit le savoir le député de l'Ungava, les partenaires
miniers à faire parvenir des projets. Il faut quand même avoir des
projets d'investissement et plusieurs projets miniers ont été
soumis au ministère et font présentement l'objet d'analyses.
Ces projets-là consistent surtout en des aménagements
miniers, des évaluations souterraines, des explorations de surface,
aussi. Il y avait quatre sociétés, j'avais fait connaître,
en décembre, le nom de quatre sociétés à qui nous
avions offert des assistances financières. Il y avait Rivière
Eastmain, de Ressources MSV, 1 700 000 $, Troïus-Frotet, de Minnova, et
Baie Corner, de Ressources Corner, et Cedar Bay, de Mines Camchib. Alors, il y
a des ententes qui sont sur le point d'être conclues avec deux de ces
sociétés-là. On reçoit encore des projets, au
ministère, qui vont nous être soumis dans le cadre d'un programme
spécial d'aide à la région
Chibougamau-Chapais-Desmaraisviile.
M. Claveau: Mais plus spécifiquement, dans le cadre de
l'assistance à l'exploration minière, aux prospecteurs, je sais
que tous les prospecteurs de la région ont été
invités à présenter des formules de demande d'aide.
J'aimerais savoir combien vous en avez reçu et quels sont ceux qui ont
été aidés ou bien quel est le nombre de ceux qui ont
été aidés, jusqu'à maintenant.
Mme Bacon: On n'a pas les noms, ici, mais on pourra
peut-être, si le député tient absolument à les
avoir, lui faire parvenir... Il y en a une dizaine, pour 30 000 $.
M. Claveau: J'aimerais que ce soit déposé devant la
commission. Alors M. le Président, c'est noté? (10 heures)
Mme Bacon: Oui, on prend avis, M. le Président.
Le Président (M. Audet): Ça va? Excusez-moi, je ne
vous écoutais pas. Alors se serait vérifié, ça?
M. Claveau: Ce serait vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 1 est
vérifié. Étant donné que les engagements 2 et 3,
c'est sensiblement la même chose, ça va là-dessus?
M. Claveau: Ca va dans le même... Il y a peut-être...
Aux engagements 2 et 3, j'aurais juste...
Le Président (M. Audet): Oui.
M. Claveau: C'est SOQUEM qui est la bénéficiaire.
Alors je sais qu'on considère SOQUEM au même titre que toutes les
compagnies privées d'exploration pour l'accessibilité aux
programmes d'aide, dans le cadre des politiques gouvernementales, mais
j'aimerais savoir si le fart de rendre SOQUEM accessible à ces
programmes-là ne pourrait pas s'avérer une entrave... Enfin,
c'est un moins pour les autres compagnies qui pourraient y avoir
accès.
Mme Bacon: C'est une question d'opinion, M. le Président.
Ça ne nous semble pas le cas, mais on pourrait peut-être en
discuter davantage, du rôle de SOQUEM, lors des crédits, et
explorer davantage. Mais ça ne nous semble pas être le cas pour le
moment.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va?
M. Claveau: Mme la ministre est en pleine forme ce matin.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Les engagements 1, 2 et 3,
vérifiés. L'engagement 4, est-ce que ça va ou s'il y a
des...
M. Claveau: Les engagements 1, 2 et 3. 4, c'est... C'est encore
la question de la cartographie. Ça va.
Mme Bacon: Cet engagement-là devrait se lire... Il y a une
correction, je pense, à apporter, M. le Président. Ça
devrait se lire de la façon suivante: Fournisseur, Martin Doyon, un
montant de 27 057,68 $. Et les montants prévus pour les autres
fournisseurs sont inférieurs à 25 000 $. On pourrait donner leur
nom. Il y a Luc Cor-riveau, à 19 881,92 $, et Claude Oalpé,
à 23 881,92 $, pour un total de 43 763,84 $. Alors au lieu d'un seul
montant, je pense qu'il faut vous mentionner les trois montants. On avait mis
dans l'engagement, si vous avez votre information, un seul montant avec les
trois noms. Oui. Là, je vous ai donné les montants pour
chacun.
M. Claveau: En fait, les trois ont été
engagés sur le même projet?
Mme Bacon: C'est ça, avec des montants différents.
Si on fait l'addition des trois montants, on arrive à 70 821,52 $.
M. Claveau: Pourquoi en êtes-vous arrivé à
cette façon-là d'octroyer le contrat?
Mme Bacon: M. Roy va vous répondre.
Le Président (M. Audet): M. Roy, si vous voulez vous
identifier.
M. Roy (O'Neil): O'Neil Roy, sous-ministre associé aux
mines. Il s'agit, en fait, de projets de même nature mais non pas du
même projet. Il s'agit des chefs d'équipe qu'utilise le
ministère dans ses campagnes d'été et qui sont
recrutés normalement dans les universités, au niveau de la
maîtrise ou du doctorat et qui se voient affectés à des
travaux dans diverses régions. C'est simplement pour fins de
commodité d'engagement budgétaire que ça a
été fait globalement. Mais, dans les faits, il y en a un seul qui
aura dû être soumis comme tel, puisqu'il y en a un seul qui
excède 25 000 $, et c'est celui de Martin Doyon qui est de 27 000 $.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va?
M. Claveau: Alors, ça, ça va. Puis c'est la
même chose pour les autres aussi?
M. Roy: C'est ça. M. Claveau: Donc...
Le Président (M. Audet): Alors, les engagements 4 et 5
sont vérifiés?
M. Claveau: Les engagements 4 et 5 sont vérifiés.
On pourrait peut-être juste demander qu'on nous dépose les
montants de...
Le Président (M. Audet): Par individu.
M. Claveau: ...qui correspondent à chacun des...
Mme Bacon: On peut vous donner les montants, je les ai ici avec
moi, M. le Président. À l'engagement 5, ça se lit comme
suit: Robert Marquis, 27 171,24 $. Alors les deux autres montants sont
inférieurs à 25 000 $: Éric Lemieux, 15 798,32 $ et Serge
Perreault, 24 712,40 $. Alors, ça vous donne un total global
de 67 681, 96 $.
M. Claveau: O. K.
Le Président (M. Audet): Ça va Vous permettez? Je
devrais suspendre les travaux, une dizaine de minutes, pour permettre à
notre collègue d'Ungava d'aller intervenir en Chambre.
M. Claveau: On me demande d'aller faire une intervention de 10
minutes en Chambre. Les cloches sonnent depuis longtemps et, semble-t-il, il y
a des problèmes en haut.
Mme Bacon: Pourvu que vous ne terminiez pas à 12 h 40!
Le Président (M. Audet): La commission suspend ses travaux
environ une dizaine de minutes et on vous attend avec impatience, M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: Je reviens de ce pas. (Suspension de la séance
à 10 h 8)
(Reprise à 10 h 22)
Le Président (M. Audet): À l'ordre, s'il vous
plaît. La commission reprend ses travaux. Les engagements 4 et 5 avaient
été vérifiés. Ça va, ça?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): On en est à l'engagement
6. Sensiblement la même chose. Est-ce qu'il y a des questions?
M. Claveau: C'est toujours juste la décor-tication du
montant
Mme Bacon: C'est la même chose. Je vais vous donner les
montants, M. le Président, pour votre information. Alain-B. Tremblay, 25
493, 48 $. Les autres sont inférieurs à 25 000 $. Eric Ramsay, 19
125, 52 $ et Isabelle Thivierge, le même montant, pour 38 251, 04 $, ce
qui fait un total de 63 744, 52 $.
Le Président (M. Audet): Merci. L'engagement 6 est-il
vérifié?
M. Claveau: Oui
Le Président (M. Audet): L'engagement 7 Sensiblement la
même chose.
M. Claveau: Là, c'est donné à une
entreprise...
Le Président (M. Audet): C'est ça.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va. L'engagement 7 est
vérifié. L'engagement 8.
M. Claveau: Réalisation des travaux d'exploration
minière dans le cadre du volet III.
Mme Bacon: Peut-être des informations, M. le
Président, si le député d'Ungava en a besoin.
M. Claveau: Comment vous dites?
Mme Bacon: C'est une entente qui a été
signée entre le gouvernement et la firme Exploration Noranda
Itée, dans le cadre du volet II du programme d'assistance
financière à la prospection minière en Estrie et Beauce.
C'est une entente qui prévoyait le versement à Noranda d'une
subvention maximum de 50 850 $ pour la réalisation de travaux
d'exploration minière qui comprennent une cartographie
géologique, des levés géophysiques, géochimiques,
des travaux de décapage et les travaux sont destinés dans le
canton d'Ascot, au sud-ouest de Sherbrooke. C'est un programme d'assistance
financière qui vise à accroître, évidemment, les
travaux d'exploration minière par les prospecteurs autonomes et les
sociétés minières dans la région de l'Estrie et de
la Beauce.
M. Claveau: On parle bien du même engagement,
là.
Mme Bacon: L'engagement 8.
Le Président (M. Audet): L'engagement 8.
M. Claveau: O. K. Les 50 850 $ dont il est question, vous avez
dit que c'était une subvention maximale. Donc, ça veut
dire...
Mme Bacon: La subvention maximum.
M. Claveau: C'est le maximum. C'est le montant qui a
été versé au total.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Au moment où on se parle. O. K.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 8
est-il vérifié?
M. Claveau: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 9. Sensiblement la
même chose.
M. Claveau: Des études technico-économi-ques dans
le comté de Duplessis.
Mme Bacon: L'engagement g, c'est...
M. Claveau: C'est encore... En fait, c'est toujours des...
Mme Bacon: Oui, Compagnie minière Québec-Cartier.
C'est une étude et des travaux de développement en trois phases
dans le but de développer un système mécanisé qui
est destiné à augmenter la productivité, les conditions de
travail au concentrateur de Mont-Wright. C'est un projet qui est en cours de
réalisation. Les travaux sont un petit peu plus longs que prévu,
l'échéancier va être reporté au 31 décembre
1991. On avait prévu des échéanciers un peu plus tôt
dans l'année 1991, mais ils sont un petit peu plus longs que
prévu.
M. Claveau: Mais là on parle d'un engagement de juillet
1989, c'est-à-dire qu'on va retrouver ça sur deux exercices
financiers?
Mme Bacon: Oui, parce qu'en fait il y a des premiers
déboursements qui ont été effectués et il y en aura
probablement d'autres pour compléter le montant. Ce n'est pas
terminé.
M. Claveau: Mais le montant total, c'est toujours le
même.
Mme Bacon: Oui, 87 500 $.
M. Claveau: Mais si ce montant a été...
Mme Bacon: En fait, c'est parce qu'on met le montant total qui
est là mais ce n'est pas tout le montant qui a été
déboursé. Alors, il y a un premier déboursement de 17
760,70 $, qui a été effectué en novembre 1989. On avait
prévu la fin des travaux pour mars 1991. C'est plus long que
prévu, c'est en cours de réalisation, mais on pense que ce sera
terminé en décembre 1991. Il y aura sûrement en cours... On
verra, dans d'autres engagements financiers, les montants.
M. Claveau: Ça veut dire... On va retrouver les 85 500 $
répartis sur trois années financières.
Mme Bacon: II faut dire qu'on est en juillet. Quand on regarde
ça, on est en juillet 1989. Alors, on va retrouver d'autres montants en
cours de route.
M. Claveau: O.K. Mais sur trois années financières
différentes, finalement.
Mme Bacon: Oui, oui. L'engagement est fait une fois et il y a des
déboursements qui se font par la suite.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va. L'engage- ment 9
est vérifié. L'engagement 10. Sensiblement la même
chose.
M. Claveau: ...technico-économiques dans le comté
de Duplessis. Oui, c'est la...
Mme Bacon: Oui, c'est une étude spécifique de
marché de l'agrégat de la Côte-Est des États-Unis et
des centres urbains le long du Saint-Laurent. C'est une étude de
faisabilité d'un projet de production de pierre concassée
à Pointe-Noire. Un premier paiement de 8793,60 $ a été
fait le 10 août 1989 et un deuxième, de 8831,40 $, le 12
décembre 1989. Il y a une demande de prolongation qui a
été ajoutée à l'entente, du 30 septembre 1989 au 30
avril 1990. Évidemment, c'est une activité qui est inscrite dans
le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec sur le
développement minéral.
M. Claveau: Est-ce qu'il se pourrait, Mme la ministre, que ce
projet-là soit lié à la construction de l'aluminerie
Alouette?
Mme Bacon: Non. Pas à ce que je sache.
M. Claveau: C'est à la même place.
Mme Bacon: Non.
M. Claveau: C'est le même secteur.
Mme Bacon: Non. Je le disais tantôt, c'est une étude
du marché de l'agrégat de la Côte-Est des
États-Unis.
M. Claveau: Oui.
Mme Bacon: Une étude de faisabilité d'un projet de
production de pierre concassée à Pointe-Noire.
M. Claveau:... Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 10 est
vérifié. L'engagement 11.
M. Claveau: Des études technico-économiques dans
les comtés de Montmorency...
Mme Bacon: L'engagement 11 est une étude, M. le
Président, aussi qui visait à trouver une nouvelle source
d'approvisionnement en schiste argileux pour l'usine de Beauport de Briques
Citadelle. Cette étude-là devait prendre fin le 31 mars 1991.
Alors, il n'y a aucun déboursement qui a encore été fait.
L'activité est inscrite dans l'entente auxiliaire Canada-Québec
sur le développement minéral. Évidemment, il y a une
nouvelle source de schiste argileux qui a été
trouvée et c'est une activité qui doit prendre fin
à la date qu'on avait prévue.
M. Claveau: Ils ont trouvé la nouvelle source.
Mme Bacon: Oui. Elle a été trouvée.
M. Claveau: II y a combien d'employés qui seront
rattachés à une entreprise comme ça? Est-ce que vous le
savez?
Mme Bacon: II faudrait que je vérifie, M. le
Président.
M. Claveau: Parce que je suppose que c'était une question
de vie ou de mort pour l'entreprise, là?
Mme Bacon: Ça devait sûrement être très
important qu'elle ait cette étude-là. On pourrait vérifier
le nombre d'employés. Je ne l'ai pas avec moi.
M. Claveau: Mais est-ce qu'il est généralisé
qu'une entreprise comme celle-là puisse bénéficier de
subventions lorsqu'elle a à renouveller ses approvisionnements ou
à se trouver de nouveaux approvisionnements? Parce que si c'est vrai
pour Briques Citadelle, c'est probablement vrai pour toutes les compagnies de
briques, c'est probablement vrai pour toutes les compagnies de ciment, pour
tous ceux, enfin, qui sont dans le domaine des matériaux de
construction.
Mme Bacon: M. Roy peut peut-être répondre à
ça, ce qui a été fait à l'époque.
M. Roy: Le programme des études
technico-économiques est un programme norme qui offre à toutes
les entreprises du secteur minéral de supporter ou de soutenir à
50 % des coûts les études de nature technico-économique,
soit pour trouver des nouveaux débouchés, des nouveaux
marchés, ou pour régler des problèmes techniques que subit
l'entreprise. Alors, à ce moment-là, effectivement, toutes les
entreprises du secteur qui satisfont aux normes et qui ont ce genre de
problèmes peuvent s'adresser au ministère et
bénéficier d'une aide financière qui est
équivalente à 50 % des coûts pour des études de
cette nature-là qui visent souvent à protéger les emplois
ou à permettre la croissance de l'entreprise et, donc, à
créer des emplois.
M. Claveau: Alors, si on parle de permettre la croissance de
l'entreprise, on parle donc de la rendre plus concurrentielle et,
éventuellement, de lui permettre de concurrencer ou de faire
disparaître un concurrent sur le marché. Est-ce qu'il n'y a pas
là un genre de dilemme? Vous subventionnez une entreprise qui pourrait
développer un nouveau produit ou de nouvelles sources
d'approvisionnement, de façon à faire disparaître un
concurrent.
M. Roy: À titre d'exemple, le support qui a
été apporté dans le cadre de ce programme-là pour
le projet Magnola qui visait à extraire du magnésium des
résidus d'amiante, bien, c'est vraiment ce qui est visé. C'est la
création de nouveaux emplois et, généralement, toute
l'aide qu'on apporte dans le cadre de ces programmes-la est faite en tenant
compte de la situation des autres producteurs et, bien sûr, c'est
autorisé lorsque jugé opportun.
M. Claveau: Alors, quand vous avez, par exemple, donné une
subvention à Briques Citadelle de Beauport, c'était en
considérant que ça ne pouvait pas lui permettre d'empiéter
sur le marché des autres ou que ça ne nuirait pas, que ça
ne viendrait pas fausser les données de la libre entreprise ou du
marché de la libre entreprise.
M. Roy: Puisque c'était pour l'aider à rester en
vie, pour continuer à opérer, pour avoir des sources
d'approvisionnement pour continuer à opérer, ça ne
changeait rien à la situation relative des producteurs de briques, mais
ça permettait à celle-là de continuer à maintenir
les emplois dont elle était responsable, parce que ça prend du
schiste argileux pour produire des briques.
M. Claveau: On aura l'occasion de discuter des principes au
niveau des crédits, M. le Président.
Le Président (M. Audet): Vous avez raison, M. le
député.
M. Claveau: Est-ce que l'argent a tout été
versé?
M. Roy: Vraisemblablement.
Mme Bacon: Ça va être terminé le 31 mars.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement financier 11
est vérifié? L'engagement 12. Sensiblement la même
chose.
Mme Bacon: C'est une étude, à l'engagement 12, M.
le Président, qui visait la mise au point d'une miniforeuse hydraulique
adaptée à l'abattage... C'est des travaux qui sont
complétés, les résultats sont positifs et il y a de
nouveaux équipements qui seront construits. C'est aussi dans l'entente
auxiliaire Canada-Québec.
M. Claveau:...
Mme Bacon: Des études technico-économi-ques dans le
comté d'Abitibi-Est.
M. Claveau: Vous dites que ça, c'a été
payé dans le cadre de l'entente auxiliaire?
Mme Bacon: Oui, Canada-Québec sur le développement
minéral.
M. Claveau: Peut-être qu'on pourrait faire une petite
parenthèse pour savoir où on en est rendu dans cette
entente-là. On sait qu'il y a eu un prolongement d'un an, jusqu'en 1991,
mais sans ajouter, pour autant, d'argent.
Mme Bacon: J'espère que, quand on fera les crédits,
on aura une réponse finale. Là, on négocie encore le
renouvellement.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement financier 12,
vérifié?
M. Claveau: On s'en reparlera au moment des crédits.
Mme Bacon: C'est ça.
Le Président (M. Audet): L'engagement 12 est
vérifié?
M. Claveau: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Engagement 13.
M. Claveau: ...technico-économiques dans le comté
de Taschereau. Tiens, tiens. Un comté minier.
Mme Bacon: C'est un projet, M. le Président, qui consiste
aussi en des études qui concernent la faisabilité de mise en
valeur d'un important dépôt de minerai de graphite au Lac Knife
dans la région de Fermont. Ces études-là sont
terminées depuis décembre 1989. Le déboursement final
attendait la présentation de pièces justificatives
nécessaires. C'est un projet minier qui est en phase d'analyse par
Cambior et c'est aussi une activité inscrite dans le cadre de l'entente
auxiliaire Canada-Québec sur le développement minéral.
M. Claveau: J'aimerais juste savoir pourquoi on identifie
l'étude technico-économique comme étant dans le
comté de Taschereau alors que c'est dans le comté de Duplessis,
finalement.
Mme Bacon: C'est peut-être parce que la
Société minière Mazarin a ses locaux dans le comté
de Taschereau. Et au fond, c'est pour le minerai de graphite au Lac Knife, dans
la région de Fermont.
M. Claveau: Oui. Et l'étude a été
complétée, vous avez dit?
Mme Bacon: Oui. C'est l'activité
complétée.
M. Claveau: C'est fait?
Mme Bacon: Oui, et le projet est en phase d'analyse par
Cambior.
M. Claveau: Par Cambior? Alors maintenant, Mazarin s'associerait
avec Cambior pour réaliser le projet.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Si c'est réalisable.
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: Et les montants ont tous été
versés, les 125 000 $?
Mme Bacon: Oui, bien, on attendait les. pièces
justificatives et je pense qu'on les a eues. Oui, c'est fait, c'est
versé.
M. Claveau: Merci.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 13 est
vérifié. L'engagement 14. Sensiblement la même chose.
Mme Bacon: Ça aussi, ce sont des travaux
d'expérimentation de diverses méthodes d'extraction de la tourbe
qui est destinée à alimenter l'usine de ce qu'on appelle Les
produits Desbiens. Et il y a un addenda qui a été ajouté
à l'entente relativement à des modifications aux travaux
prévus. Ces travaux-là sont complétés et
l'activité est terminée. L'étude a permis de
développer une nouvelle méthode de travail pour extraire la
tourbe aux fins de cette usine. Et c'est une activité qui est aussi
inscrite dans le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec sur le
développement minéral.
M. Claveau: Donc, est-ce que vous êtes en train de me dire
que c'est une usine à Saint-Guillaume d'Upton? C'est ça?
Mme Bacon: Le fournisseur est Fafard & Frères,
Saint-Guillaume d'Upton, Nicolet, mais c'est Les produits Desbiens... C'est
pour alimenter l'usine Les produits Desbiens.
M. Claveau: Qui se trouve à Desbiens.
Mme Bacon: C'est dans le comté de Lac-Saint-Jean.
M. Claveau: O.K. Donc, qui se trouve à Desbiens, au
Lac-Saint-Jean.
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: C'est parce que ce n'est pas traité de la
même façon que tout à l'heure.
Mme Bacon: C'est parce qu'on n'a pas les mêmes adresses. Le
fournisseur n'est pas nécessairement de la région.
M. Claveau: Bien, c'est ça, parce que tout à
l'heure, on avait donné le comté de Taschereau comme étant
le site de l'étude, parce que le fournisseur était dans
Taschereau...
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: ...et là, on a un fournisseur dans Nicolet et
on donne le comté de Lac-Saint-Jean.
Mme Bacon: C'est dans le comté de Lac-Saint-Jean.
M. Claveau: Alors, l'information n'est pas toute traitée
avec les mêmes critères, disons, d'un engagement à
l'autre.
Mme Bacon: C'est parce que ça dépend du
siège social. Comme le siège social est à Saint-Guillaume
d'Upton, c'est le comté de Nicolet.
M. Claveau: Mais, dans le fond, c'est que dans ce cas-là,
c'est...
Mme Bacon: Dans ce cas-là, c'est comme vous le voulez.
M. Claveau: Est-ce que Fafard & Frères sont les
propriétaires de l'usine de Desbiens ou si c'est un contrat qu'ils
ont?
Mme Bacon: Non, c'est un fournisseur pour ce qui sert aux
études, là.
M. Claveau: Mais c'est un contrat Mme Bacon: Oui. Le
Président (M. Audet): Ça va? M. Claveau: Ça
va
Le Président (M. Audet): L'engagement 14 est
vérifié. L'engagement 15, maintenant.
Mme Bacon: Là, c'est vraiment dans le comté de
Taschereau, c'est inscrit. Alors, je vais donner quand même plus
d'information, M- le Président. C'est une étude sur le
marché du granite qui est façonné sous toutes ses formes,
au Québec, au Canada et aux États-Unis, et une étude des
capacités de production installées et utilisées sur le
granite, en Amérique du Nord. Il y a eu amendement à l'entente de
façon à reporter la date de la fin de l'étude au 31 mars
1990. Il y a eu un premier déboursement de 6728,81 $ qui a
été effectué le 22 septembre 1989. Cette
étude-là n'est pas encore complétée.
C'est une étude qui est en révision parce qu'elle a
été jugée insatisfaisante et il y a encore un montant de
20 500 $ qui n'est pas encore versé. Évidemment, l'APGQ, vous
savez que c'est l'Association des producteurs de granite du Québec. Et
on inscrit l'adresse: Taschereau. Ils sont à Québec
même.
M. Claveau: O.K. Mais là, vous dites que l'étude
n'est pas satisfaisante pour eux?
Mme Bacon: Elle n'était pas satisfaisante et elle a
été révisée. C'est pour ça qu'il y a encore
un versement de 20 500 $ qui n'a pas été fait.
M. Claveau: O.K. mais pas satisfaisante pour vous.
Mme Bacon: Elle n'est pas satisfaisante pour nous.
M. Claveau: Pour vous, pour le gouverne ment, et non pas pour
l'APGQ.
Mme Bacon: C'est ça. Non.
M. Claveau: Vous trouviez que c'était peut-être un
peu...
Mme Bacon: Ce n'était pas suffisant. M. Claveau:
...flou au niveau des critères.
Mme Bacon: Oui. Je pense que c'est le gouvernement qui demande
des études, aussi, qui subventionne les études, je veux dire. Si
on subventionne les études, il y a des devis qui doivent être
acceptables et il faut que les gens se plient à ces
exigences-là.
M. Claveau: Mais ça, c'est toujours dans le cadre de
50-50, là?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Ça veut dire que l'APGQ a fourni 40 000 $, eux
autres aussi, ou à peu près.
Mme Bacon: C'est ça. Oui.
Le Président (M. Audet): Ça va, pour ça?
L'engagement 15 est vérifié. L'engagement 16, maintenant.
Mme Bacon: L'Institut de l'amiante. C'est une subvention annuelle
du Québec au fonctionnement de l'Institut de l'amiante. C'est une
activité qui est inscrite au programme de l'entente auxiliaire sur le
développement minéral. Ottawa verse une somme équivalente
aussi, à l'Institut de l'amiante... Les producteurs aussi. En trois,
c'est un tiers, un tiers, un tiers.
M. Claveau: Est-ce que vous savez où en est rendu le
processus devant la Cour américaine, pour essayer de faire casser la
décision de l'EPA?
Mme Bacon: Oui. Je vais vous donner ça, ce ne sera pas
long. On peut peut-être revenir en juillet 1989. L'EPA des
États-Unis a déposé son règlement final, qui
interdisait progressivement, comme vous le savez, la fabrication, l'importation
et l'utilisation de presque tous les produits à base d'amiante, d'ici
1996. En septembre 1989, il y a sept regroupements ou organismes qui
contestaient la réglementation de l'EPA, afin de la faire invalider, en
tout, ou peut-être aussi l'invalider en partie. Alors, les gouvernements
du Québec et du Canada se sont joints à ce mouvement-là,
et ils ont déposé un bref d'amicus curiae. Le 5 février
dernier, la Cour d'appel du 5e district des États-Unis, en
Nouvelle-Orléans, a entendu la requête d'annulation. Les juges ont
semblé retenir la position de l'EPA, selon laquelle les produits de
friction présentent suffisamment de danger pour les travailleurs
affectés au remplacement des freins, par exemple, et que de
décréter leur bannissement pour les pièces d'origine
n'apparaissait pas excessif. Par contre, les coûts engendrés par
le bannissement des produits en amiante-ciment ont paru exagéré,
aux mêmes juges, compte tenu des avantages minimes à leurs yeux.
Alors, la décision finale n'est pas encore rendue; elle devrait
être rendue en septembre prochain. Nous avons suivi de près, par
une présence, ce dossier-là, et on continue à le suivre.
On travaille très étroitement en collaboration avec l'Institut de
l'amiante là-dessus. Mais on ne sait pas ce que sera la décision
finale qui sera rendue en septembre prochain.
M. Claveau: Je vous remercie pour ça. Juste une autre
information sur l'Institut de l'amiante, là. Il y a certains produits
dont on a parié au cours des ans, genre...
Mme Bacon: Amiante-béton? M. Claveau:
L'asphalte-amiante... Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: ...et, bon, des produits de construction dans
lesquels on utiliserait l'amiante à toutes sortes de fins. Est-ce que,
pour ces nouveaux produits, ça avance un peu, la mise en marché,
ou enfin le développement technologique de ces produits-là?
Mme Bacon: On travaille encore là-dessus. J'en ai
discuté justement, avec le président de l'Institut de l'amiante,
et c'est évident que les producteurs d'amiante sont très
intéressés à faire davantage là-dessus. Je pense
qu'il faut continuer les recherches dans ce sens-là, mais ça se
fait encore, les recherches, là-dessus. Moi, je pense qu'on va arriver,
peut-être, à démystifier certains... Avec les discussions
que j'ai eues, soit avec mes fonctionnaires, soit avec le président de
l'Institut de l'amiante, on pourrait peut-être voir davantage
l'utilité de l'amiante dans ces domaines-là. Il y a des tests
routiers qui ont été faits l'été dernier, pour
l'amiante-asphalte, mais je garde encore de l'espoir, moi, qu'on soit capables
de l'utiliser. Mais, c'est pour ça que quand les juges ont
regardé... Ils veulent bien décréter un bannissement, mais
quand ils regardent aussi les coûts qui sont énormes, et pour eux,
ça leur a paru exagéré... Je pense qu'ils seront
peut-être arrivés... Je ne peux pas prédire ce que les
juges vont décider, on va arriver, peut-être, à des
décisions qui ne sont pas aussi dramatiques ou excessives ou
extrêmes qu'on l'avait prévu au départ.
M. Claveau: Parce qu'on dit continuellement, là, que les
trois sortes de fibres, l'amiante chrysotile, celle qu'on a au
Québec...
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: ...n'est à peu près pas nocive...
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: Mais, quand on dit ça, est-ce que c'est d'une
façon absolue qu'elle n'est à peu près pas nocive ou si
elle n'est à peu près pas nocive comparativement à la
crocidolite et à l'amosite qui sont les deux sortes de fibre?
Mme Bacon: Bien, quand on la compare à d'autres qui sont
plus nocives mais, en même temps, je pense qu'il faut regarder aussi
qu'est-ce qu'on peut en faire, comment on peut l'utiliser, quand on parle de
nocif.
M. Claveau: La neutraliser, finalement.
Mme Bacon: C'est ça. Moi, je dois dire que le
président de l'Institut de l'amiante était fort confiant dans les
discussions que j'ai eues avec lui. Je ne voudrais pas lui mettre des mots dans
la bouche; je pense qu'il pourrait répondre lui-même si jamais
vous avez besoin d'information, mais il ne me semblait pas négatif quant
à l'avenir.
M. Claveau: Parce qu'il y a trois ou quatre ans aussi, je crois
que c'est l'Institut de l'amiante, avec le ministère, qui avait produit
un film où on montrait des façons de neutraliser les petits
crochets de l'amiante pour les empêcher d'être nocifs par un
certain procédé chimique. Est-ce que ça aussi ça
avance sur le plan de la recherche? (10 h 45)
Mme Bacon: Peut-être que M. Roy peut vous dire ce qui a
été fait.
M. Roy: Les recherches auxquelles vous faites allusion
étaient menées par CERAM-SNA et celles-là n'ont pas
débouché, elles ont été abandonnées et ce
n'est plus une avenue qui est poursuivie.
M. Claveau: Parce que non rentables ou illusoires?
M. Roy: Je pense que les causes peuvent être nombreuses.
Les coûts de production... Techniquement, ça fonctionnait, mais
effectivement les coûts à ce moment-là de transformation de
la fibre étaient tellement importants que l'avantage que peut comporter
l'amiante par rapport à d'autres produits dans des utilisations
normales, comme dans l'amiante-ciment, n'y était plus, de sorte que
ça s'avère une fausse piste.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Ça va, pour le moment, oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 16 est
vérifié. L'engagement 17.
M. Claveau: Est-ce qu'on pourrait avoir un peu de
précisions sur le nolisement?
Mme Bacon: Oui, ç'a été une erreur, je
pense, ce dossier-là, parce qu'il y a trois montants inférieurs
à 25 000 $. Un montant de 18 475 $, l'autre montant aussi de 18 475 $ et
un montant de 3000 $. Alors, ça ne devait même pas
apparaître dans le livre, là.
M. Claveau: Mais c'était un contrat de 39 950 $?
Mme Bacon: Oui, oui. C'est trois contrats. C'est parce que
ça n'a pas été inscrit comme ça aurait dû
l'être. Si ça avait été inscrit à 18 000 $,
18 000 $, 3000 $, on n'aurait pas eu besoin de le mettre dans le livre.
M. Claveau: Là, il se trouve qu'on l'a.
Mme Bacon: Peut-être vous donner les détails pour
vous rendre nerveux, M. le député d'Ungava. M. le
Président, on pourrait peut-être dire que les besoins auxquels
répondait ce contrat-là... c'est trois engagements, encore une
fois, de moins de 25 000 $. C'est un seul appel d'offres qui regroupait les
besoins en aéronefs sur trois projets différents de levés
géoscientifiques qui sont localisées dans la région de
Fermont. La soumission a été scindée en trois contrats
pour que les dépenses pour services soient imputées,
évidemment, au bon poste budgétaire. Ces contrats-là se
sont terminés à la fin d'août. Les services rendus
correspondent aux attentes qui étaient anticipées. C'est le
service aérien qui reçoit nos demandes d'affrètement
d'aéronefs qui a la responsabilité d'effectuer les appels
d'offres, de procéder aussi à l'analyse des soumissions, puis de
nous référer, en fait, les soumissionnaires qui sont choisis.
M. Claveau: Ça, c'est pour les besoins du
ministère?
Mme Bacon: Oui, mais c'est le service aérien qui
reçoit nos commandes.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 17 est
vérifié. L'engagement 18.
M. Claveau: Mon Dieu! C'est plutôt technique!
Mme Bacon: C'est des activités de recherche; le programme
a été accordé au niveau de la gestion du
développement de l'industrie minérale, encore une fois. Les
besoins auxquels répondait ce contrat-là, c'était de
raffiner notre connaissance géologique d'un territoire dans lequel
plusieurs indices aurifères ont été découverts.
Ça nous permettait aussi de préciser les contrôles ayant
agi sur l'emplacement de minéralisation et identifier des zones à
potentiel minéral élevé et favoriser, évidemment,
la découverte de nouveaux indices minéralisés. Les travaux
préparatoires, les travaux sur le terrain sont complétés;
un rapport bref sur les travaux a été reçu,
accepté; un compte rendu, qui comprenait aussi une carte
géologique préliminaire et un texte, a été remis.
Il y avait des rapports intérimaires qui comprenaient aussi des cartes
géologiques intérimaires. Ç'a été remis en
1990. Les raisons qui avaient motivé notre choix, c'est qu'on voulait
continuer un projet qui a été amorcé en 1987 et qui devait
se poursuivre en 1990. C'est un appel d'offres sur invitation. Un seul
fournisseur a été invité à soumissionner, soit
celui qui a fourni les mêmes services en 1987 et en 1988, pour maximiser
l'efficacité et l'efficience des travaux.
M. Claveau: Ça, c'est le 100 % des coûts, 390 000
$?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Donc, c'est une commande du ministère?
Mme Bacon: En fait, il y a l'imputabilité au niveau
budgétaire, 1989-1990: 234 000 $; 1990-1991, 156 000 $, pour le total de
390 000 $.
M. Claveau: Lu complexe d'Ashuanipi, c'est quoi ça?
Pouvez-vous m'expliquer un peu,
rapidement?
Mme Bacon: Je vais demander au Dr Lamar-che, peut-être, de
vous répondre là-dessus.
M. Lamarche (Robert): Ça, le complexe...
Le Président (M. Audet): Si vous vouiez venir à la
barre et vous identifier, s'il vous plaît, monsieur.
M. Lamarche: Robert Lamarche. Le complexe Ashuanipi, c'est tout
simplement un terme géologique, c'est un complexe de roches intrusives
qui a apporté certaines transformations dans les roches environnantes et
il y a certains types de minéralisation qui ont pu, dans certains cas,
à certains endroits, accompagner ce magma-tisme, ces
événements géologiques. Durant l'été 1986,
il y a une des nos équipes géologiques qui a découvert des
indices aurifères dans cette région-là, ce qui a
suscité une activité en exploration minière et c'est
à la suite de ces découvertes qu'on a décidé de
démarrer un projet géologique dans cette région-là
afin de mieux établir, connaître la connaissance géologique
dans ce territoire-là.
M. Claveau: En fait, c'est un territoire qui a des anomalies un
peu particulières. Ma question était plutôt à savoir
où est-ce que ça se trouve. C'est dans la fosse du Labrador, je
suppose?
M. Lamarche: C'est au nord-ouest de Schefferville.
M. Claveau: En allant vers les Torngat? Enfin, c'est parce que
j'essaie de visualiser l'endroit où ça se trouve au
Québec.
M. Lamarche: Une vingtaine de kilomètres à l'ouest
de Schefferville.
M. Claveau: À l'ouest? O.K. M. Lamarche: Oui.
M. Claveau: Dans la petite pointe du Labrador qui entoure
Schefferville.
M. Lamarche: Oui. Parce que les Torngat, c'est beaucoup plus
loin...
M. Claveau: C'est beaucoup plus haut. Quand vous me disiez...
M. Lamarche: ...c'est à l'extrémité
nord-est. C'est à l'est de la Baie d'Ungava.
M. Claveau: Non, mais... Ça va. Donc, ça pourrait
être une anomalie qui pourrait s'étendre du côté du
Labrador aussi.
M. Lamarche: Oui, dans la mesure où c'est tout près
de la frontière avec le Labrador, il est possible qu'il y ait des
indices intéressants également du côté du
Labrador.
M. Claveau: À date, est-ce qu'il y a quelque chose qui
permet de croire que ça risque de devenir une nouvelle zone
aurifère d'importance?
M. Lamarche: Nos travaux ont permis d'établir des choses
très intéressantes au niveau de la connaissance
géologique. Il y a des compagnies qui ont fait des travaux plus
poussés sur les indices aurifères et qui se sont retirées
depuis puisque la quantité et la teneur de la minéralisation en
or ne justifiaient pas nécessairement la poursuite de leurs travaux.
M. Claveau: Est-ce qu'il y a du polymétalli-que?
M. Lamarche: Non. À notre connaissance, il n'y a pas
d'autres indices intéressants que ceux pour l'or.
M. Claveau: Évidemment, ça veut dire qu'il faut une
teneur suffisante et du volume. Je vous remercie.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 18,
vérifié?
M. Claveau: Juste là-dessus, peut-être. Est-ce qu'il
risque d'y avoir une nouvelle phase de travaux dans trois, quatre ans?
M. Lamarche: Nous, nos travaux se terminent cette année et
c'était un programme de plusieurs années. Après la fin de
ce programme-là, on aura établi le niveau de connaissances qu'on
souhaitait avoir et qui est suffisant pour l'instant, à moins qu'il y
ait une découverte exceptionnelle qui soit faite dans un avenir
rapproché.
M. Claveau: Ça veut dire que c'est des données qui
deviennent accessibles pour un prospecteur qui voudrait claimer le secteur.
M. Lamarche: Oui, absolument. À chaque année, les
rapports préliminaires et intérimaires sont rendus publics avant
la poursuite des troisième, quatrième et cinquième phases
du projet.
M. Claveau: Est-ce qu'il y a déjà des daims qui ont
été enregistrés dans ce secteur-là?
M. Lamarche: Oui, il y a des propriétés qui ont
été prises par des compagnies minières...
M. Claveau: Donc, ça reste...
M. Lamarche: ...et qui avaient été prises tout de
suite après la découverte qu'on avait faite en 1986 à la
suite d'une étude géochimique à la suite d'un
prélèvement d'échantillons de sédiments de fonds de
lacs. C'est dans ces échantillons de fonds de lacs là qu'on avait
trouvé des teneurs qui étaient anormalement élevées
en or.
M. Claveau: Des échantillons qui ont été
faits par du forage ou juste par du prélèvement?
M. Lamarche: Non, seulement du prélèvement. C'est
un hélicoptère qui se pose sur le lac et qui va prélever
un échantillon dans les sédiments qui se sont accumulés au
fond des lacs et qui ramène ça, qui met ça dans des
contenants et qui envoie ça à un laboratoire où les
analyses sont faites.
M. Claveau: Vous êtes en train de nous parler d'un nouveau
Klondike.
Mme Bacon: On ne sait jamais. M. Claveau: Merci.
Le Président (M. Audet): L'engagement 18 est
vérifié. L'engagement 19.
Mme Bacon: L'élément 19, ça va
intéresser sûrement le député d'Ungava. C'est dans
la partie nord de la fosse du Labrador, dans le comté d'Ungava. Alors,
c'est un programme, c'est une étude qui faisait en sorte de raffiner
notre connaissance géologique dans un territoire dans lequel des indices
aurifères ont été récemment découverts;
préciser aussi des contrôles ayant agi sur l'emplacement des
minéralisations et identifier des zones à potentiel
minéral; favoriser la découverte de nouveaux indices
minéralisés. Les travaux sont aussi un ajout aux projets de
synthèse métallogénique qui sont dus au résultat de
la campagne de 1988 et aux nouvelles découvertes d'indices d'or. Ces
travaux préparatoires, les travaux sur le terrain sont
complétés. On a reçu des résultats. L'appel
d'offres a été fait sur invitation. Évidemment, il y a un
seul fournisseur qui a été invité à soumissionner,
soit celui qui avait fourni les mêmes services en 1986, 1987 et 1988
parce qu'on voulait maximiser l'efficacité et l'efficience des travaux.
On sait que et l'INRS et l'IREM sont des organismes universitaires. Alors ce
sont des organismes qui sont capables de faire ce genre d'étude
là.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Moi, j'aurais juste un commentaire sur ce genre
d'étude, finalement, et il y en a d'autres qui s'en viennent,
là.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: C'est que bien que ça puisse
m'intéresser, comme dit la ministre, parce que c'est dans le
comté d'Ungava, il reste que ça commence à être loin
du monde. Je me demande jusqu'à quel point ces études-là
sont vraiment intéressantes au-delà de la connaissance purement
intellectuelle ou technique du territoire. Dans la mesure où on
trouverait quelque chose dans ces coins-là et avec les prix des
métaux qu'on connaît aujourd'hui et tout ça, je ne sais pas
jusqu'à quel point il y a vraiment une entreprise qui serait
intéressée d'aller s'établir dans ces coins-là
où il n'y a pas de routes, il n'y a aucune possibilité
d'accès. Dans le fond, est-ce que ces sommes-là ne seraient pas
mieux utilisées si, dans le contexte que l'on connaît, on les
investissait dans des recherches plus approfondies dans des secteurs plus
près des populations existantes?
Mme Bacon: Peut-être, mais je ne suis pas tout à
fait d'accord avec le député d'Ungava, M. le Président. Je
pense qu'il y a des perspectives à long terme aussi qu'il faut
envisager. Ça fait partie des perspectives à long terme. Si on ne
fait pas ce genre d'études, on ne pourra pas, je pense, avoir toutes les
données dont on aurait besoin dans l'avenir. Je pense qu'il faut quand
même qu'on continue à investir dans ce genre d'études, ne
serait-ce que pour préparer le long terme. On ne peut pas être
juste à court terme et à moyen terme.
M. Claveau: Oui, mais il y a peut-être des choix de
moments, de conjonctures qui devraient être considérés
aussi. En tout cas, c'est juste une réflexion. On pourra en reparler au
moment des crédits.
Mme Bacon: Mais on pourrait peut-être donner juste un
exemple, le projet de Raglan, dans le coin du député aussi, en
Ungava. On a réussi quand même à trouver de grandes
possibilités et un investissement de 7 000 000 $ qui a été
fait l'été dernier en exploration. Alors, c'étaient des
études qui avaient été faites, ça aussi.
M. Claveau: Comment vous l'appelez? Mme Bacon: Raglan.
Oui, Falconbridge. M. Claveau: Oui, mais... Mme Bacon: Puis le
projet de nickel.
M. Claveau: Oui, mais... (11 heures)
Mme Bacon: Si on n'avait pas investi dans les études,
peut-être qu'on n'aurait pas trouvé. Il faut investir, je pense,
dans des études. Il faut continuer, quel que soit l'endroit, et à
mesure, par la suite, on peut trouver. Il y a quand même
ta possibilité de taire des investissements plus tard aussi, et
de trouver, de faire des découvertes.
M. Claveau: J'en conviens, sauf qu'une fois qu'on a...
Mme Bacon: Je suis certaine que M. Lamar-che et M. Roy ne seront
pas d'accord avec vous.
M. Claveau: Mais une fois qu'on a fait ces
découvertes-là... Par exemple, je regarde le projet Eastmain, le
projet Frotet, actuellement, qui sont des projets sur lesquels on discute,
là, qui risquent de devenir des projets intéressants, mais les
coûts d'infrastructures d'accès, de routes, les coûts
d'exploration qui sont reliés à tout ça, finalement,
d'échantillonnages, sont tellement élevés que, si vous
voulez intéresser une entreprise privée, il faudrait au moins que
le gouvernement ait le courage de construire des routes pour s'y rendre.
Mme Bacon: Mais, Mme la Présidente, si on avait fait ce
que nous dit le député d'Ungava, il y a 30 ans, on n'aurait pas
eu Chibougamau. Il a fallu des études...
M. Claveau: Ce n'est pas le gouvernement qui a
développé Chibougamau...
Mme Bacon: Non, mais il a fallu des études. Il y a eu des
études qui ont été faites.
M. Claveau: C'est parce que, vous savez, tous les affleurements
de surface intéressants, qui étaient faciles à voir
à vue de nez, sont aujourd'hui devenus des sites miniers importants.
Mais...
Mme Bacon: Mais le député d'Ungava va être
d'accord avec moi qu'on ne peut pas faire que des choses à court terme,
ou même à moyen terme, il faut aller à long terme. Je pense
qu'il faut regarder, dans des perspectives d'avenir, des découvertes qui
pourraient être faites. Pour ça il faut étudier, faire des
études.
M. Claveau: Je suis tout à fait d'accord avec la ministre
que l'on doit avoir du long terme, mais on doit aussi s'assurer de sauvegarder
les acquis actuels. Et ça, c'est quelque chose qu'il ne faut pas
oublier.
Mme Bacon: Oui, mais ce n'est pas en surface qu'on peut tout
trouver. Il faut aller chercher, souvent très profondément, ce
qui peut exister dans les sous-sols. Louvicourt, c'est un autre exemple qu'on
peut vous donner, et ce n'est pas en surface, Louvicourt, c'est une
découverte importante.
M. Claveau: Laquelle?
Mme Bacon: Louvicourt.
M. Claveau: Oui, bien, vous voyez, c'est la preuve que...
Mme Bacon: Ce n'est pas en surface, ça.
M. Claveau: Non mais là vous parlez du projet de
Louvicourt, c'est exactement dans le sens de ce que je veux dire, c'est la
preuve qu'en intensifiant du forage dans des zones qui sont déjà
forées depuis au-delà de 50 ans on trouve encore des "body",
comme on dit, de très grande importance. Alors, le long terme peut
être aussi d'intensifier le forage à l'exploration dans des zones
où il y a déjà des populations, ou des zones qui sont
déjà explorées et qui peuvent permettre de maintenir des
assises solides pour ces populations-là pour encore un siècle en
avant de nous autres.
Mme Bacon: Oui, mais il faut dire que la majeure partie de nos
investissements, même dans des études, sont faits dans des
régions minières. On ne va pas dans des régions qui ne
sont pas minières, au fond, dans des régions où on risque
surtout de les trouver là. Et c'est des risques calculés, je
pourrais dire.
M. Claveau: Non, mais quand vous dites qu'on est rendu dans le
secteur nord de la fosse du Labrador et puis tout ça là, moi, que
le gouvernement me dise qu'il a quelques centaines de millions à mettre
pour faire des routes pour permettre aux prospecteurs d'aller travailler dans
le coin là-bas, au-delà de la connaissance théorique,
ça n'a pas beaucoup d'applications pratiques possibles à court
terme, il faut en convenir. À moins que vous me disiez que c'est... On
pourrait toujours trouver un nouveau Ansil ou un nouvel Hemlo, mais ce n'est
pas évident que, située là-bas, dans le Nord, ça
deviendrait une mine de l'importance de celle qu'on...
Mme Bacon: Dans le cas de Raglan, c'est au bord de l'eau. On n'a
pas besoin de route, on peut y aller par l'eau.
M. Claveau: Oui, mais c'est un cas, ce n'est pas encore une
mine.
Mme Bacon: Mais je vous en donne un. M. Claveau: Ce n'est
pas encore une mine.
Mme Bacon: Je pense qu'il ne faut pas cesser d'investir dans des
études. Ça fait partie d'un tout. Je suis certaine que le
député est d'accord avec ça.
M. Claveau: C'est une question que je posais. Je ne veux pas
entrer dans un débat qui va finir la journée là-dessus.
Sauf que je pense
que dans certaines situations de contexte difficile au niveau de
l'industrie minière et puis tout ça... C'est certain que quand
vous avez de l'argent en masse, et puis que les produits se vendent bien, si
l'or est à 600 $ ou à 700 $ l'once, qu'on aille en chercher dans
le nord de la fosse de l'Ungava, bien, on dit: Éventuellement ça
peut avoir de l'allure. Mais quand les mines déjà existantes dans
les milieux très rapprochés des populations sont à peine
capables de survivre, avec l'or à 350 $ l'once, d'aller prendre de
l'argent pour essayer de trouver des mines là où on sait, de
toute façon, que personne ne va les exploiter, je ne sais pas si cet
argent-là ne serait pas utilisé à meilleur escient, dans
le contexte actuel, en l'investissant près des populations ou des zones
qui sont déjà peuplées et où l'industrie
minière vit de sérieux problèmes.
Mme Bacon: Je pense qu'il faut... Mme la Présidente, juste
une dernière remarque. Il faut penser en termes de ressources
nécessaires pour assurer les générations futures. Je pense
qu'on a aussi une responsabilité là-dessus et il ne faut pas
être pris de court si on a un potentiel important. Il n'y a pas un pays
qui va arrêter de continuer d'étudier, je ne pense pas. On
prépare aussi les générations futures. On regarde
tan-giblement, là, la Eastmain, à 300 kilomètres au nord
de Chibougamau, c'est un projet qui va de l'avant en association avec une
entreprise majeure de la région de Chibougamau. On ne néglige pas
des régions. On a des projets avec des régions et des projets
d'études et des projets à plus long terme.
M. Claveau: Un projet qui a besoin...
Mme Bacon: À court, moyen et long terme. On ne peut pas
faire que du court terme. Et les ressources nécessaires pour assurer nos
générations futures de possibilités importantes, c'est
aussi notre responsabilité.
La Présidente (Mme Dionne): Est-ce que l'engagement 19 est
adopté? Vérifié, pardon.
M. Claveau: Vérifié.
La Présidente (Mme Dionne): Vérifié? On
passe à l'engagement 20.
Mme Bacon: On va avoir les mêmes remarques, Mme la
Présidente. C'est encore un projet de vérification et
synthèse dans la fosse d'Un-gava. C'est une synthèse des
processus magmatiques caractéristiques de la fosse d'Ungava. C'est une
étude du rôle, aussi, de ces processus-là dans le cadre de
l'évolution géotectonique de la fosse. Ces travaux-là sont
complétés. On a obtenu des résultats, je pense qu'ils sont
importants.
On dit que la compréhension des processus magmatiques de la
portion sud est satisfaisante. Le magmatisme de la portion nord est plus
complexe; il pourra être défini davantage. Ça a
été un appel d'offres sur invitation. Quand on considère
la nature du projet et le court laps de temps qui était prévu
pour sa conclusion, je pense qu'il y avait seul IREM qui possédait les
compétences nécessaires pour compléter l'étude.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député
d'Ungava?
M. Claveau: Ça va.
La Présidente (Mme Dionne): Ça va?
Vérifié?
M. Claveau: C'est pour les générations futures,
laissons crever les présentes.
La Présidente (Mme Dionne): Vérifié? O.K. On
passe à l'engagement 21.
M. Claveau: À ma connaissance, il n'y a jamais personne
qui a fait de l'argent dans la fosse d'Ungava, jusqu'à date, en tout
cas.
Mme Bacon: Mais non, c'est parce qu'il faut... L'engagement 21,
c'était...
M. Claveau: C'est...
Mme Bacon: ...un engagement de crédits budgétaires
pour l'étude structurale et métal-logénique de la faille
Grand-Pabos-Restigouche dans le comté de Bonaventure. C'est l'INRS,
Sainte-Foy, qui a eu le dossier.
M. Claveau: Ça, ça a du bon sens, il y a du monde
qui a besoin d'ouvrage dans ce coin-là. Là, je suis d'accord.
La Présidente (Mme Dionne): Vérifié? Mors
c'est vérifié, M. le député d'Ungava?
M. Claveau: Vérifié
La Présidente (Mme Dionne): L'engagement 22. Mme la
ministre.
Mme Bacon: L'engagement 22, ça devrait se lire: contrat
par soumissions publiques, Mme la Présidente. C'est un contrat au
montant de 200 000 $ qui a été accordé à la
société Groupe-Conseil Géorex suite à un appel
d'offres qui a été publié dans les journaux.
Géorex, après avoir réalisé une partie du contrat,
a demandé au ministère l'autorisation de mettre fin à son
contrat et ça évoquait que sa poursuite l'exposerait
peut-être à une faillite. Alors, plutôt que de risquer de
mettre en faillite une petite PME québécoise, on a
préféré demander un deuxième
plus bas soumissionnaire qui s'appelle Consor. Consor a
complété les travaux d'échantillonnage et,
conformément aux règles du ministère des
Approvisionnements et Services, un contrat a été accordé
à Consor pour compléter cet échantillonnage-là. La
société Géorex, en accord avec le service des contrats, a
été payée au coût unitaire et il n'y aucun lien
entre Géorex et Consor, c'étaient deux compagnies
différentes.
M. Claveau: Si j'ai bien compris, vous avez dit que vous l'avez
accordé au deuxième plus bas soumissionnaire?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Comment ça se fait qu'on nous dit qu'il y a
une soumission demandée et il y a eu une seule soumission
reçue?
Mme Bacon: Non, non, c'était une erreur, ça. C'est
pour ça que j'ai dit au départ que ça devait se lire:
contrat par soumissions publiques.
M. Claveau: Ah oui, mais...
Mme Bacon: C'est des soumissions publiques qui ont
été faites.
M. Claveau: Et il y a eu combien de soumissions qui ont
été...
Mme Bacon: Quatre. Il y en a une à 79 055 $. L'autre,
à 63 079 $ qui est Groupe-Conseil Géorex, qui a eu le contrat.
Foramex à 75 093 $ et Consor à 75 010 $, qui a eu le
deuxième contrat, qui était le deuxième plus bas
soumissionnaire. Il y a eu quatre soumissions. C'est parce que vous n'aviez pas
la bonne information. C'était marqué: soumissions
demandées: 1. Soumissions reçues: 1. C'est 4.
M. Claveau: Ah bon! Mme Bacon: II faut corriger votre
livre. La Présidente (Mme Dionne): Vérifié? M.
Claveau: Corriger avant publication.
La Présidente (Mme Dionne): Vous avez une question,
monsieur...
M. Claveau: Ça va.
La Présidente (Mme Dionne): Ça va? On passe
à l'engagement 23. Mme la ministre.
Mme Bacon: Ici, Mme la Présidente, ça devrait se
lire: Contrat par soumission sur invitation. C'est un contrat qui a
été attribué par le service aérien du
ministère des transports au plus bas soumissionnaire,
Essor-Hélicoptères.
L'hélicoptère nolisé a été
utilisé par deux équipes de terrain distinctes qui
dépendaient, l'une du service géochimique et géophysique
et l'autre, du service géologique de Québec. Le montant du
contrat a été divisé en deux engagements: un de 40 952 $
et l'autre, de 60 048 $ pour la CGQ.
La Présidente (Mme Dionne): M. le député
d'Ungava.
Mme Bacon: Alors...
La Présidente (Mme Dionne): Pardon, madame.
Mme Bacon: ...il y a eu des soumissions qui ont été
demandées et trois soumissions ont été reçues.
M. Claveau: Et le montant des autres soumissions, s'il vous
plaît? Parce que là on en avait encore une, nous autres. Selon
l'information qu'on avait, il n'y avait qu'une seule soumission.
Mme Bacon: Non, non. Ce n'est pas bien inscrit dans votre
livre.
M. Claveau: Mais comment ça se fait que ça arrive
comme ça?
Mme Bacon: Je vous donne les corrections, là.
M. Claveau: Est-ce qu'on a vraiment les données qui sont
dans le grand livre du ministère avec ça ou bien si ce sont des
copies qui sont faites?
Mme Bacon: il y a peut-être quelques coquilles que vous
avez dans vos... Peut-être que M. Roy, le sous-ministre, peut vous
répondre à ça.
M. Roy: À ce moment-là, en 1989, les engagements
étaient inscrits directement par le Conseil du trésor à
partir des fiches d'engagement préparées au ministère, et
souvent par des agents de bureau. Alors, il se glissait effectivement certaines
erreurs et, maintenant qu'on s'est rendu compte de ça, en fait, depuis
déjà, je dirais, un an, on demande que nous soit retourné
ce qui va être imprimé sur les fiches qui viennent à la
commission pour vérification avant qu'elles ne vous parviennent, de
sorte que ces erreurs-là n'existent plus dans les engagements
récents. Mais on doit reconnaître qu'il y a des coquilles qui se
sont glissées.
M. Claveau: C'était quasiment tout un banc
d'huîtres.
Mme Bacon: II y a eu trois soumissions
reçues... Pardon?
M. Claveau: J'ai dit: Ce n'est pas une coquille, c'est quasiment
tout un banc d'huîtres.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: C'est le deuxième! Il n'y a pas de perle,
encore.
M. Claveau: Mais elle s'en vient.
Mme Bacon: Alors, vous avez Essor-Hélicoptères, 101
000 $, Hélicop-Viking, 109 854 $ et Hélimax Itée, 120 996
$. Alors, ça avait été accordé à 101 000 $,
le plus bas soumissionnaire.
M. Claveau: 101 000 $, vous avez dit? Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Contre 40 000 $ pour le plus bas.
Mme Bacon: Non, non. Vous avez deux contrats... Ça a
été scindé. Votre 101 000 $ a été
scindé. Un contrat, deux engagements. 40 952 $ et 60 048 $.
M. Claveau: 60 048 $. Donc, ça nous met à 101 000
$.
Mme Bacon: Vous ne m'écoutez pas, M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: Pardon?
Mme Bacon: C'est parce que vous ne m'écoutez pas.
Ça fait 101 000 $.
M. Claveau: O. K. Mais là où on le retrouve,
l'autre... Il n'a pas été dépensé?
Mme Bacon: Non. Ils sont dépensés tous les deux, le
40 000 $ et le 60 000 $.
M. Claveau: Où est ce qu'il est, le contrat de 60 000
$?
Mme Bacon: C'est ça qu'on va retrouver. Peut-être un
peu plus loin j'ai l'impression qu'on va le retrouver parce que...
M. Claveau: Peut-être dans un autre mois.
Mme Bacon: Oui. Sinon, je vous le ferai parvenir. On va prendre
une note pour ça.
M. Claveau: Ça, c'est les services aériens qui font
ça encore, ces...
Mme Bacon: Oui. Le ministère des Transports.
M. Claveau: Est-ce que c'est une coutume d'aller sur invitation
pour des locations d'hélicoptères?
Mme Bacon: Oui. C'est ce qui se fait régulièrement.
Il y a 14 invitations qui ont été faites. Il y en a trois qui ont
soumis. Je pense que c'était assez varié.
M. Claveau: O. K. Vous avez invité tout le monde,
là.
Mme Bacon: C'est ça, 14, c'est pas mal de monde.
M. Claveau: Oui. Surtout avec les acquisitions qui ont
été faites par Viking sur plusieurs; 14, il ne dort plus en
rester gros qui traînent dans le décor.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Ça va.
(11 h 15)
Le Président (M. Audet): L'engagement 23 est
vérifié. L'engagement 24, maintenant.
M. Claveau: L'engagement 24. Nolisement d'aéronefs pour le
projet d'Urban-Barry..
Mme Bacon: Oui, au sud de Chibougamau, dans le comté
d'Ungava. Alors, ce sont des levés géologiques. Le transport par
aéronefs était la seule façon, pour l'équipe
géologique oeuvrant dans la région, d'accéder à
certains sites de travaux. L'équipe était établie dans un
milieu plutôt isolé, là, dans un campement temporaire. Et,
évidemment, les accès routiers sont totalement inexistants, le
député va être d'accord avec moi, il l'a dit tantôt.
La totalité des services a été rendue entre le 29 juin et
le 2 août 1989 et, évidemment, ça aussi, les
modalités d'adjudication de ces contrats-là sont définies
par le service aérien du ministère des Transports. Il y a eu
aussi 14 soumissions demandées et il y a eu une soumission reçue
dans ce cas-là.
M. Claveau: Ça veut dire, ça, que les entreprises
d'hélicoptères basées à Chibougamau
n'étaient pas intéressées par un contrat à
Chibougamau.
Mme Bacon: C'est surprenant parce qu'il y en a une seule qui a
été reçue.
M. Claveau: Aïe! Il va falloir s'informer comme il faut. De
ce temps-ci, ils n'ont pas trop de contrats, personne. Ça me surprend.
Ah! c'est vrai qu'on parle de juillet 1989, là.
Mme Bacon: Oui. M. Claveau: Oui.
Mme Bacon: Peut-être que ce n'était pas la
même situation, là.
M. Claveau: Ils étaient peut-être tous
occupés. Vous avez peut-être raison.
Mme Bacon: C'est ça. C'est une période... Du 29
juin au 2 août, là, il y a pas mal d'occupation.
M. Claveau: 1989...
Mme Bacon: C'est la période qui est la plus
achalandée.
M. Claveau: Oui, c'est possible.
Mme Bacon: Non, il y en a vraiment 14 qui ont été
demandées et une seule a été reçue.
M. Claveau: Et c'est la même que tout à l'heure.
Mme Bacon: Essor-Hélicoptères. M. Claveau:
Essor-Hélicoptères. Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: Et ça, c'est une entreprise qui est
basée à Charlesbourg.
Mme Bacon: Oui, c'est l'adresse que j'ai. M. Claveau:
Essor-Hélicoptères...
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va pour
l'engagement 24?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 25, maintenant.
M. Claveau: On va être obligé de l'utiliser tant que
le gouvernement ne construira pas de route pour se rendre là.
Mme Bacon: Vous ne voulez pas qu'on aille loin, M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: Pardon?
Mme Bacon: Vous ne voulez pas qu'on aille trop loin.
M. Claveau: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Quand on y va, il faut prendre
l'hélicoptère.
M. Claveau: Ça fait vivre les compagnies
d'hélicoptères, j'en conviens.
Le Président (M. Audet): L'engagement 25.
M. Claveau: C'est une façon de créer de l'emploi,
de ne pas construire de route.
Mme Bacon: L'engagement 25, c'est aussi une soumission sur
invitation. Évidemment, il y en a une qui peut le faire. Il y en a une
qui a été reçue. Ce sont des levés
détaillés dans les districts miniers potentiels ou existants, des
levés géologiques. C'est une cinquième année de
projet qui a été commencé en 1985 et qui s'est poursuivi
en 1986, 1987, 1988 et 1989. Ça a été confié
à l'expertise universitaire plutôt qu'à l'industrie
privée parce qu'il implique une variété de disciplines,
d'équipements et seulement l'université peut fournir cette
expertise. C'est un groupe d'étude qui est choisi et qui possède
une expertise unique des problèmes locaux et régionaux de la
région de Chibougamau-Chapais. C'est pourquoi elle a été
le seul organisme à être sollicite, au départ. Et comme
cette situation n'a pas changé depuis 1985, les travaux ayant
été jugés très satisfaisants jusqu'à
maintenant, seulement l'Université du Québec à Chicoutimi
a été invitée à soumissionner sur ce
projet-là.
M. Claveau: Est-ce qu'il s'agit du groupe de Guy Archambault?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Dans le fond, lui, il fait ça aussi dans le
cadre de la formation de ses élèves. Ça fait partie de son
programme de cours.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Ça va. C'est d'autant plus intéressant,
d'ailleurs, que ça, c'est un projet qui est très proche des zones
habitées.
Mme Bacon: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié. L'engagement 26, maintenant.
Mme Bacon: L'engagement 26. L'activité, ce sont des
études géologiques. Il y a eu deux soumissions demandées,
une reçue, l'UQAM. C'est un contrat qui concerne la première
phase d'un projet que nous prévoyons d'une durée de trois ans et
il y a seulement deux universités qui disposent des équipements
et de l'expertise nécessaires à la datation des roches du
bouclier. Les deux universités sont l'UQAM et l'Université de
Montréal - l'IREM - qui ont été invitées à
soumissionner mais une seule soumission a été reçue, soit
celle de l'UQAM. Et elle a été analysée par deux
professionnels et un cadre et acceptée suite à quelques petites
modifications
mineures.
M. Claveau: Ça, c'est pour connaître l'âge des
roches?
Mme Bacon: Ça me semble ça, oui. M. Lamarche est
peut-être mieux placé pour vous...
M. Claveau: Est-ce que ça ne relève pas
plutôt d'activités de recherches universitaires comme telles,
là, plutôt qu'une activité de ministère qui devrait
aller vers la mise en production ou l'utilisation des matières
premières?
M. Lamarche: Oui, effectivement, c'est une étude qui est
très académique, mais dont on a un besoin absolu, si on veut bien
connaître la disposition de... Ce qui est important en géologie,
c'est de connaître la disposition des roches dans le temps. Parce que si
on ne connaît pas exactement lesquelles roches sont les plus anciennes,
et les plus jeunes, on n'arrive pas à réaliser une étude
intelligente, sensée, de cette région-là. C'est une des
façons de déterminer l'âge des roches, par radiodatation,
et au Québec il y a seulement deux laboratoires qui font ça.
C'est dans le cadre de nos études de terrain qu'on fait faire ces
études de datation là.
M. Claveau: Je vais vous poser une question qui sort
peut-être un peu de ça, mais on va sûrement me permettre une
parenthèse. Les techniques que les Russes sont venus
expérimenter, l'année passée, dans le nord de l'Ontario,
qui devaient révolutionner l'exploration minière, est-ce que vous
êtes au courant de ça? Est-ce que ça a donné quelque
chose? Une équipe de Soviétiques était venue s'installer
quelque part dans le nord de l'Ontario, là, dans la région de
Kirkland Lake ou quelque part par là. Et entendre parler que ça
allait tout chambarder l'exploration minière dans le monde, ça,
là!
Mme Bacon: Vous ne parlez pas de l'équipe de hockey,
là?
M. Claveau: Non. Ce n'était pas... Ils n'étaient
pas sur la liste de repêchage.
M. Lamarche: M. Caty me dit qu'à sa connaissance il n'y a
aucun de ces résultats-là qui a été publié
à date. Les Russes n'étant pas particulièrement connus
pour leur grande ouverture à la suite des résultats de certains
travaux, à notre connaissance, ils n'ont pas diffusé
l'information encore.
M. Claveau: Mais ce devrait l'être un jour ou l'autre?
Normalement, ce devrait être un programme conjoint entre les
gouvernements et tout ça, et...
M. Lamarche: Effectivement, si c'est un programme conjoint, on
devrait en être informés. M. Caty me dit que c'est un programme
conjoint entre les Soviétiques et une compagnie minière.
M. Claveau: Ah! C'est une compagnie qui a décidé de
faire...
M. Lamarche: Là, à savoir s'ils vont divul guer
l'information, je ne saurais vous le dire.
M. Claveau: En tout cas, si ça risque d'être aussi
bon que ce qu'on en pariait l'été dernier, on n'aura plus besoin
de dater rien, ça va se faire tout seul!
Mme Bacon: Si vous voulez avoir le nom des Russes qui
étaient là...
M. Claveau: Non. Ha, ha, ha! Si vous voulez me les
épeler.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Claveau: Non, mais c'est un projet dont on a parlé
très sérieusement, là, dans l'exploration minière
l'été dernier. En tout cas, moi, j'en ai entendu parler
très souvent, et semble-t-il que c'est une technique tout à fait
neuve et révolutionnaire qu'on ne connaît pas du tout ici, et qui
devrait permettre de faire de l'exploration de façon très
intensive et à très bas prix, de ce que j'en sais, là,
mais...
M. Lamarche: Malheureusement, on n'a pas les
résultats.
M. Claveau: J'ai l'air d'en savoir plus que vous, ça me
surprend. Ha, ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Vous avez des amis en Union soviétique ou
en...
M. Claveau: Hein? Mme Bacon: ...Ontario?
M. Claveau: Ça a été fart dans le nord de
l'Ontario. Bien oui.
Mme Bacon: C'est parce que vous dites que vous en savez plus que
nous. Vous avez des amis dans le nord de l'Ontario, ou en Union
soviétique?
M. Claveau: J'ai des amis dans le domaine minier.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engage-
ment 26 est vérifié? L'engagement 27, maintenant.
Mme Bacon: Alors, l'engagement 27, c'est une soumission sur
invitation, et il y a une correction qui doit être faite. Ce n'est pas
Témiscouata, c'est Témiscamingue. L'engagement des crédits
budgétaires pour la gîtologie du gisement McWatters dans le
comté de Rouyn-Noranda-Témiscamingue. Il y a six soumissions qui
ont été demandées, il y en deux qui ont été
reçues, celle de l'UQAM et de l'IREM, et le contrat a été
accordé à l'UQAM. C'est une recherche et développement,
là, sur les études de gîtes. C'est un contrat d'une
durée d'un an, ça a été confié à une
université plutôt qu'à une firme, parce qu'il implique
encore là une variété de disciplines et
d'équipements que seule l'université peut nous offrir. Les
universités québécoises disposant de ces
ressources-là, il y en a six en tout qui ont été
invitées à soumissionner, comme je le disais tantôt; deux
soumissions ont été reçues et le projet de l'UQAM a
été retenu. C'est le seul à obtenir une cote de passage
qui était fixée à 60 % dans ce cas-là.
M. Claveau: 11 y a des universités qui ne passent
même pas!
Mme Bacon: Ça dépend des chargés de projet
ou de leur expérience. Peut-être qu'il y a des chargés de
projet qui sont plus nouveaux.
M. Claveau: Ça c'est complété ces
études-là?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Évidemment, le contrat a été
donné en 1989, alors... Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 27 est
vérifié? L'engagement 28.
Mme Bacon: L'engagement 28, là aussi il y a eu une
soumission sur invitation; une demandée, une reçue. C'est de la
recherche et du développement encore, des études de gîtes.
C'est un contrat qui concerne la phase 3 d'un projet d'une durée de
trois ans. Encore une fois, l'UQAC a été la seule à
disposer de l'expertise nécessaire à la réalisation des
travaux proposés. Alors, c'est pour ça que c'est la seule
à qui on a demandé de faire une soumission. Ça concerne la
métallogénie des secteurs Chibex-Lac Shortt de la bande
Caopatina-Quévillon dans le comté d'Ungava.
M. Claveau: Est-ce qu'on pourrait me parier un peu de la
méthodologie de ces études? Parce que, quand on parle du secteur
Chibex-Lac Shortt, on parle d'une bande de terrain d'à peu près
100 milles de long par 20 milles de large; 134 000 $ pour échantillonner
là-dedans, je ne sais pas trop...
Mme Bacon: M. Lamarche va...
M. Claveau: Ça me semble être une contribution
plutôt faible pour faire un travail d'ensemble sur cette
bande-là.
M. Lamarche: C'est une étude qui couvre un vaste
territoire mais les points plus ciblés de cette étude-là
représentent des superficies qui sont quand même assez
restreintes. Les études sont focalisées surtout sur les
gîtes qui sont déjà connus. On a fait une étude
exhaustive pour essayer de déterminer comment la minéralisation a
pu être formée en espérant qu'avec une meilleure
connaissance de tout ce qui entoure la minéralisation ça puisse
nous permettre de déceler des cibles qui sont plus grosses et, au centre
de ces cibles-là, ça peut permettre à des compagnies de
faire des travaux plus poussés, dont les travaux de forage qui peuvent,
nous l'espérons, leur permettre de trouver des nouveaux gisements.
M. Claveau: Est-ce que c'est des méthodes semblables qui
ont permis, par exemple, d'identifier la nouvelle mine Meston sur le site de
l'ancienne mine Chibex où la minéralisation avait
été perdue, il y a à peu près 15 ans, et puis tout
à coup on a redécouvert la base, le minerai? Est-ce que ça
a été fait à partir de méthodes semblables ou
si...
M. Lamarche: C'est une des composantes de ces études
géologiques et métallogéniques parce que, comme vous le
savez, les composantes sont multiples et souvent tout aussi compliquées
les unes que les autres. Dans certaines mines, par exemple, ils peuvent
exploiter un filon, une veine minéralisée, et arriver à un
moment donné où la minéralisation disparaît
complètement et ça peut être dû à plusieurs
choses: à des plissements dans les roches, ça peut être
dû à des failles. Puis, toutes ces composantes qu'on appelle
structurales, tectoniques, quand on les connaît mieux, ça peut
permettre, dans certains cas, à certaines compagnies minières,
compagnies d'exploration, soit de trouver de nouveaux gisements en plus grande
profondeur, ou bien à réussir à repérer la
poursuite, le prolongement d'un gisement qui aurait pu être
déphasé le long de certains déplacements, le long de
failles.
M. Claveau: Ce secteur-là est un secteur potentiellement
très intéressant, on retrouve aussi les mines de Desmaraisville
là-dedans, etc., et éventuellement le nouveau
développement minier dans le secteur de Quévillon qui est encore
quand même à 50 à 60 milles plus au sud-ouest. Donc, pour
la région de Chibougamau comme telle, c'est un secteur de très
grande
importance pour l'avenir de toute la région Chibougamau-Chapais,
Lebel-sur-Quévillon, Des-maraisville, etc. Est-ce qu'il est vrai,
finalement, de dire, comme le veut la rumeur populaire, que si on y mettait le
paquet on a des chances de trouver des mines à peu près n'importe
où dans ce secteur-là, comme c'est le cas autour de Val-d'Or, par
exemple? (11 h 30)
M. Lamarche: Ce n'est pas impossible. C'est une bande qu'on
connaissait relativement peu à aller jusqu'à if y a quelques
années, et il y a des compagnies qui ont fait des travaux et qui ont
trouvé des gisements et, si vous avez deux gisements qui sont
séparés par plusieurs kilomètres, plusieurs dizaines de
kilomètres, il est toujours possible, le long de cette... Si ces
gisements-là sont situés le long d'un horizon géologique
qui est très favorable, il est toujours possible qu'il existe d'autres
gisements entre les kilomètres ou les dizaines de kilomètres qui
séparent ces deux gisements-là. C'est la raison pour laquelle on
fait nos études géologiques de base qui alimentent les compagnies
en information et qui permettent, ces travaux-là, aux compagnies de
mieux dépenser leur argent. Parce que, si les compagnies avaient
à dépenser les mômes montants d'argent que nous, on
dépense déjà, chacune des compagnies aurait
peut-être à dépenser les mêmes montants d'argent.
Nous, si on dépense 200 000 $, on fait cette dépense, toute
l'information est rendue publique à toutes les compagnies, leur est
accessible, alors que, si ce sont les compagnies qui font ces mêmes
travaux, ça va leur coûter à peu près le même
prix et elles ne partageront fort probablement pas l'information avec leurs
compétiteurs. Alors, si le compétiteur veut la même
information, il va être obligé de la faire.
Je pense que c'est rentable que l'État fasse ces
travaux-là et, vous avez raison, c'est un camp qui offre un très
grand potentiel. C'est pour ça qu'on continue à y travailler
activement.
M. Claveau: Je vous remercie.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 28 est
vérifié?
Une voix: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 29.
Mme Bacon: À 29, c'est une soumission sur invitation, M.
le Président, une soumission demandée et une reçue. C'est
l'IREM, Montréal. C'est un contrat qui concerne la troisième
phase d'un projet de cinq ans qui a été commencée en 1987.
Ça a été confié à une université
plutôt qu'à une firme. Encore une fois, la variété
de disciplines et d'équipements. L'IREM a été choisi en
1987 parce que c'est lui qui a imaginé, d'abord, le projet et parce
qu'il dispose aussi d'une expertise unique dans ce genre d'études. Il a
satisfait aux exigences du contrat et il s'est donc vu confier la
réalisation des phases subséquentes. l'IREM regroupe
l'École polytechnique, l'Université de Montréal et aussi
l'Université McGill. Un autre discours?
M. Claveau: Excusez-moi, Mme la ministre?
Mme Bacon: Non, ça va. Je craignais qu'on vous envoie
faire un autre discours.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Claveau: Ça va. J'avais juste envie d'un
café.
Mme Bacon: Ah! C'est parfait! C'est parfait! Je comprends.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
29?
M. Claveau: Ça va. C'est vérifié, ça.
Il n'y a pas de problème.
Mme Bacon: C'est ça.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 30, maintenant.
Mme Bacon: L'engagement 30, c'est aussi la même chose, une
soumission demandée et une soumission reçue. C'est des
études et inventaires des métaux de haute technologie en
Abitibi-Témiscamingue, dans une phase 2, dans le comté
d'Abitibi-Est. C'est un contrat, comme je le disais tantôt, de trois ans,
ça aussi, qui a été amorcé en 1987 et on a choisi
l'IREM, encore une fois, parce que l'équipe de chercheurs
réunissait les plus grands spécialistes dans le domaine. L'IREM a
satisfait aux exigences du contrat concernant la première phase, donc il
s'est vu confier la réalisation de la deuxième.
M. Claveau: C'est des études de terrain, ça, de
recherche de métaux de haute technologie?
Mme Bacon: Une étude de gîtes, peut-être, M.
Lamarche?
M. Lamarche: Oui, c'est une étude gîtologi-que qui
est orientée vers les métaux de haute technologie. Les
métaux de haute technologie, il y en a plusieurs; le lithium, c'en est
un, le bérylium, le niobium, le tantale, le zirconium et tout ce qu'on
appelle aussi les éléments du groupe des terres rares dont font
partie l'yt-trium, le lanthane et bien d'autres. Ce sont des
éléments, habituellement, sauf peut-être pour le niobium
dont le volume d'utilisation mondiale est beaucoup plus élevé
qu'il ne l'était il y a quelques années. Les autres, ce sont des
métaux
qui ont une haute valeur unitaire, mais dont le volume d'exploitation ou
la consommation mondiale est très limité. Dans certains cas,
ça peut être quelques centaines de tonnes par année, la
consommation mondiale, mais ce sont des métaux qui entrent dans la
fabrication d'objets, d'instruments, d'appareils de très haute
technologie.
M. Claveau: Moi, j'entends souvent parler des prospecteurs qui
disent qu'ils ont des indices de lithium, de tungstène et toutes sortes
de métaux rares comme ça dans leurs analyses. Mais est-ce qu'on
peut imaginer que l'on puisse, au Québec, axer une politique
d'intervention peut-être un petit peu plus musclée
là-dessus, pour développer vraiment un marché pour ce...
Est-ce qu'on a, d'abord, des indices suffisants pour permettre d'exploiter ces
métaux-là? Il y en a un petit peu partout qui traînent dans
le décor. Quand on reçoit les analyses du ministère, des
échantillons, souvent, on fait faire 22, 25 analyses, bon, bien, tu
retrouves 17, 18 métaux différents là-dedans, mais c'est
tout le temps juste des traces puis des traces puis des traces. Est-ce qu'on a
trouvé des sites de minéralisation intensive de métaux
rares?
M. Lamarche: Oui. Il y en a plusieurs qui sont connus au
Québec. Il y a le gîte du lac Brisson qui est juste à la
frontière avec le Labrador. Il y a le gisement qui appartient à
SOQUEM - je pense qu'elle l'a encore - de Crevier, et il y en a plusieurs
autres également. Ces minéralisations-là sont à peu
près toujours associées à des mêmes types de roches.
On les retrouve dans un même contexte géologique. D'abord, je
pense qu'il y avait deux composantes à votre question. D'une part, ces
gîtes-là, est-ce qu'il y en a au Québec? Oui. Et notre
intention, c'est d'essayer de bien les connaître, mais on ne se fait pas
d'illusions. Ce n'est pas ce qui va permettre au Québec d'augmenter de
beaucoup, même s'il y en avait qui étaient mises en production au
cours des prochaines années, sa production minérale à
cause du petit marché que représentent ces
produits-là.
Il y a des pays comme la Chine, par exemple, pour les
éléments du groupe des terres rares. On appelle ça terres
rares, mais ce sont des terres ou des éléments qui ne sont pas
rares en Chine. La Chine fait toutes sortes de dumpings sur le marché et
réussit à vendre certains de ces éléments-là
à des prix qui n'ont absolument rien à faire souvent avec le
véritable coût, le coût réel de production alors que
nous, dans nos pays d'économie de marché, on ne peut pas se
permettre ça parce que les compagnies seraient obligées de fermer
leurs portes, elles ne seraient pas soutenues par l'État comme ces
pays-là.
La deuxième composante de votre question, c'était ce qu'on
retrouve dans les analyses. Ça, vous avez tout à fait raison. Je
pense qu'il y a bien des gens qui font do la prospection et qui ne se sont pas
suffisamment renseignés quant à la signification de ce que
veulent dire les résultats d'analyse. On en retrouve toujours, et vous
l'avez bien dit, en traces. C'est important de le dire. Souvent, ça n'en
prend pas beaucoup pour que ce soit économiquement important, mais quand
on en retrouve quelques parties par million, dans certains cas, l'or, par
exemple, ça peut être très important, cinq parties par
million, bien, c'est presque du minerai pour l'or, cinq ou six parties par
million. Mais, pour d'autres éléments, ce n'est rien du tout. Et,
si on fait analyser un bout de pavé quelque part, on peut, dans certains
cas, trouver certaines traces. Le prospecteur qui fait faire ces analyses n'est
pas toujours conscient que c'est juste à la limite de la
détection. On peut envoyer un échantillon où il n'y en a
à peu près pas et puis on va dire qu'il est possible qu'il y en
ait des traces, mais ça ne veut pas dire que c'est
intéressant.
M. Claveau: Vous avez parié du niobium. Il y a une couple
d'années, on nous chauffait les oreilles avec une supposée
nouvelle découverte de niobium dans le nord du Lac-Saint-Jean. Et, tout
à coup, on n'entend plus parler de rien. Est-ce qu'il y a vraiment eu
une découverte intéressante là, dans le secteur de Girard
ville?
M. Lamarche: Ça fait partie du gisement de Crevier dont je
vous pariais tantôt et M. Caty me dit que c'est surtout du tantale, qui
est un autre métal, et il y a également du niobium qui est
associé, mais c'est surtout riche en tantale. Mais ce sont des gisements
qui sont extrêmement complexes à exploiter. C'est l'aspect
métallurgique qui est le gros mal de tête pour les exploitants.
Et, d'arriver à trouver deux ou trois ou quatre éléments
qui peuvent être extraits de façon économique, ce n'est pas
facile.
M. Claveau: À Saint-Honoré, je pense qu'il faut 17
traitements ou quelque chose de semblable avant de réussir à
sortir le niobium. Évidemment, ce n'est pas évident du tout. Je
vous remercie.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
30?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 31.
Mme Bacon: L'engagement 31, M. le Président, c'est une
soumission sur invitation. Il y en a six qui ont été
demandées. Deux soumissions ont été reçues. C'est
un engagement de crédits budgétaires pour la gîtologie du
gisement Elder, dans le comté de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, pas
Témiscouata. C'est un contrat qui concerne
aussi un nouveau projet d'une durée d'un an. C'a
été confié à l'université plutôt
qu'à une firme à cause justement, encore une fois, de la
variété des disciplines, d'équipements que
l'université peut fournir.
Toutes les universités québécoises, dans ce
cas-là, qui disposaient des ressources nécessaires - là,
il y en avait six - ont été invitées à
soumissionner et deux soumissions ont été reçues,
évaluées à partir d'une grille qui était
préétablie par trois professionnels en présence du chef de
service, et le projet a été octroyé à l'IREM de
Montréal. Encore là, c'est le seul qui avait réussi
à obtenir la cote de passage qui était fixée à 60
%.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 32 maintenant.
Mme Bacon: À 32, la même chose. Six
demandées, une reçue. C'est le même principe.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié?
Mme Bacon: Donné à IREM. Encore là, il
faudrait corriger Témiscouata pour Témiscamingue.
M. Claveau: Bien oui. Là il y a un géographe qui
manque au ministère.
Mme Bacon: Message reçu.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 32 est
vérifié. L'engagement 33.
Mme Bacon: À 33, c'était...
M. Claveau: Atlas des tourbières.
Mme Bacon: ...soumission sur invitation. Il y en a trois qui ont
été demandées, une seule a été reçue.
C'est l'impression de 300 exemplaires de l'ensemble des cartes "Atlas des
tourbières du Québec méridional". C'est un contrat qui est
négocié par le Service des achats.
M. Claveau: Quand vous parlez de "méridional", ça
commence où, ça?
Mme Bacon: Méridional?
M. Claveau: Parce qu'il y a un septentrional aussi, je suppose,
qui s'additionne à ça.
M. Lamarche: Effectivement, il y a des tourbières qu'on
retrouve assez loin au Nord, et on appelle, dans le cas des tourbières,
le Québec septentrional ce qu'il y a juste dans les Appalaches et puis
sur les portions de la Côte-Nord qui sont immédiatement en bordure
du fleuve. Si on va beaucoup plus loin au Nord, ça ne fait plus partie
du Québec septentrional. Je ne pourrais pas vous dire, là, le
parallèle qu'on utilise pour cette subdivision-là.
M. Claveau: Comme les tourbières du secteur de Matagami,
les tourbières de NBR, par exemple.
M. Lamarche: Ça, ça n'en fait pas partie, je pense,
du Québec septentrional.
M. Claveau: Ce serait dans le Québec septentrional, le
Québec du Nord.
M. Lamarche: C'est qu'on en a d'autres publications sur les
tourbières de l'Abitibi et les tourbières qui sont comprises dans
la région du Nouveau-Québec, et je pense que ça ne fait
pas partie de cette publication-là.
M. Claveau: O.K. C'était juste pour savoir un peu,
là, c'était quoi, la limite du méridional parce que
ça change d'un ministère à l'autre. Il n'y a personne qui
se comprend par où commence le Nord du Québec.
Mme Bacon: Je pourrais peut-être faire un cadeau au
député d'Ungava, M. le Président, et lui envoyer I'"Atlas
des tourbières...
M. Claveau: Le catalogue, oui.
Mme Bacon: ...du Québec méridional".
M. Claveau: Ça m'intéresserait. C'est
peut-être là, d'ailleurs, qu'on s'est trompé entre le
Témiscouata et le Témiscamingue.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
33, M. le député?
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
33? Alors l'engagement 33 est vérifié?
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 34.
Mme Bacon: À 34, c'est une soumission sur invitation. Il y
a eu 12 soumissions qui ont été demandées et 5
reçues. C'est la réalisation d'un guide des techniques
d'évaluation des gisements d'or. C'est des travaux qui sont
complétés en 1990. Le guide a été publié en
décembre dernier.
M. Claveau: Un gisement d'or dans le comté de
Louis-Hébert, ça, c'est la dent du député,
quoi?
Mme Bacon: Non, j'ai plutôt l'impression que c'est le
consortium qui habite dans le comté de Louis-Hébert.
M. Claveau: Parce que ça me surprendrait, là.
Mme Bacon: On n'en a pas beaucoup dans ce coin-là.
M. Claveau: On parle du Cap Diamant, mais...
Mme Bacon: C'est vrai qu'on n'aurait pas besoin de route, M. le
député. On peut même s'y rendre à pied.
M. Claveau: Non, mais en fait ça s'adresse à
l'ensemble du territoire québécois, quoi? J'essaie de voir,
là. (11 h 45)
Mme Bacon: Oui, ça nous donne les outils appropriés
et standardisés d'évaluation des réserves, pour
établir aussi des définitions des réserves plus
cohérentes et mieux adaptées à la réalité.
On voulait répondre aussi à un besoin général des
intervenants du milieu, les professionnels, la Bourse, la Corporation des
valeurs mobilières du Québec, l'Association des prospecteurs,
l'Association minière. Je pense que c'était important et
ça a été publié en décembre dernier.
M. Claveau: Ça va. Ça, ça a
été payé à 100 % par le ministère?
Mme Bacon: Oui. Attendez un petit peu! Je ne pense pas. Les
organismes, les intervenants du milieu que j'ai mentionnés tantôt,
ils ont une petite contribution. On a donné le rôle, c'est presque
symbolique, mais ils ont une participation.
M. Claveau: Roche est vraiment spécialisé dans
tout.
Mme Bacon: Dans beaucoup de choses. C'est un groupe important du
Québec, quand même.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 35.
Mme Bacon: À l'engagement 35, c'est aussi des soumissions
sur invitation. Alors, il y en a une qui a été demandée et
une qui a été accordée. C'est un engagement qui
défrayait le coût de 550 échantillons géochimiques
irradiés à l'extérieur du Québec pour une analyse
minérale interne. Ça a été accordé pour
irradier des échantillons devant, par la suite, être
analysés au Centre de recherches minérales pour satisfaire aux
demandes d'analyses qui provenaient de notre Direction générale
de l'exploration géologique et minérale. Aucun laboratoire
commercial du Québec n'était en mesure de nous rendre le service
demandé. Parmi les universités, il y avait seulement
l'Université McMaster qui pouvait effectuer un contrat selon les termes
du devis que nous avions. C'en est un contrat de moins de 50 000 $ avec
l'Université et, conformément aux règles émises par
le Conseil du trésor, le contrat a donc été passé
directement avec l'Université, d'autant plus que c'était le seul
fournisseur. Il n'y en avait pas d'autres.
M. Claveau: Échantillons géochimiques. On parle
d'échantillons géochimiques. Le Centre de recherches
minérales donne un service d'échantillons aux prospecteurs,
d'analyses d'échantillons par radioactivité. Je sais que c'est
aussi traité à l'extérieur. Est-ce que ça fait
partie de ça?
Mme Bacon: Oui, c'est ça.
M. Claveau: Donc, ces échantillons ne sont pas
nécessairement des échantillons qui appartiennent au
ministère. Ça peut être des échantillons que le
ministère traite pour des compagnies, des prospecteurs ou des
juniors.
Mme Bacon: Peut-être que vous pourriez élaborer, M.
Roy.
M. Roy: II s'agit de l'ensemble des échantillons qui ont
besoin d'être analysés selon cette technique-là. Alors,
tous les échantillons, d'où qu'ils proviennent, s'ils doivent
être analysés par cette technique doivent être
irradiés et envoyés à l'Université McMaster
à cette fin.
M. Claveau: O. K. Ça se fait toujours avec elle.
M. Roy: Ça se fait toujours avec elle depuis plusieurs
années. C'est le seul réacteur qui a la capacité de
remplir ces exigences dans des délais raisonnables. Alors, depuis
plusieurs années, c'est avec elle qu'on traite.
M. Claveau: On m'a déjà expliqué ça
au Centre de recherches minérales, mais je voulais savoir si
c'était vraiment les mêmes échantillons que ceux qu'on
retrouve sur la grande roulette, dans des petits tubes.
M. Roy: C'est ça.
Le Président (M. Audet): Ça va. C'est
vérifié. L'engagement 36, maintenant.
M. Claveau: Mon expression n'est peut-être pas très
technique, mais, en tout cas, je sais que ça ressemble à
ça, la machine.
Mme Bacon: À 36, il y a eu 15 soumissions
demandées, 3 ont été reçues. Ces travaux-là
sont justifiés par le manque d'espaces à bureaux, d'une salle de
conférence adéquate à l'usine-pilote. C'est un
réaménagement d'un laboratoire désaffecté qui a
servi à ces fins. Le fichier des fournisseurs du gouvernement nous a
fourni une liste de 15 noms. Tous ont été invités à
venir chercher les plans et devis. Il y en a six qui l'ont fait et il y en a
trois qui ont fourni des soumissions. Un contrat au montant de 63 500 $ a
été octroyé à Michel Gagnon qui était le
plus bas soumissionnaire. Les deux autres soumissions reçues
s'élevaient à 70 600 $ et 105 800 $.
M. Claveau: Est-ce qu'il y a eu des ajouts au contrat?
Mme Bacon: Deux avenants de 500 $ chacun ont été
ajoutés pour un total de 64 500 $ pour le contrat...
M. Claveau: Donc, ça reste toujours le plus bas.
Mme Bacon: ...mais il était encore le plus bas
soumissionnaire par rapport aux deux autres qu'on avait. Il y avait quand
même une marge de manoeuvre de 5000 $ avec le deuxième plus bas
soumissionnaire.
M. Claveau: J'aimerais savoir, c'est parce que c'est rare qu'on
voit passer des coûts relatifs à des réaménagements
à l'usine-pilote. Or, on sait que l'usine-pilote est en perpétuel
mouvement. C'est une espèce d'amibe qui se transforme selon les besoins.
Les coûts qui sont reliés à l'installation de concasseurs,
de toutes sortes d'affaires, est-ce qu'ils sont chargés quelque part
dans les frais du gouvernement ou si ça passe à la facturation
d'entreprise?
Mme Bacon: M. Roy va vous répondre.
M. Roy: Les dépenses auxquelles vous faites allusion sont
souvent des dépenses courantes. Ce n'est pas nécessairement
immobilisé, ça peut être des engagements qui, à ce
moment-là, sont de quelques milliers de dollars et c'est la raison pour
laquelle vous ne les voyez pas ici. Mais, dans le cas de l'usine-pilote, le
ministère est propriétaire de la bâtisse, contrairement
à la majorité des autres immeubles gouvernementaux qui sont
propriété de la Société immobilière. Il
s'agit d'un actif très spécialisé qui répond aux
besoins spécifiques du ministère et c'est pour ça que vous
voyez apparaître des dépenses relatives à
l'usine-pilote.
M. Claveau: O.K. Je pense que c'est une des premières fois
qu'on en voit des dépenses spécifiquement liées à
l'usine-pilote.
M. Roy: II y a quelques années, il y avait eu des
rénovations majeures. Je dirais, il y a quatre ans, à
l'usine-pilote, il y a même eu quelques millions de dollars d'investis
dans une réfection complète de modification d'équipements.
À ce moment-là, vous aviez vu de gros engagements financiers,
mais ça fait plusieurs années de ça.
M. Claveau: Je vous remercie. Le Président (M. Audet):
Vérifié? M. Claveau: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 37, maintenant.
M. Claveau: II va être facile à vérifier.
Le Président (M. Audet): Excusez-moi. Alors, on est
rendu...
M. Claveau: À août 1989. Mme Bacon: Au mois
d'août.
Le Président (M. Audet): La deuxième liste,
août 1989. C'est ça, la liste. On est en août 1989. Alors,
l'engagement 67.
Mme Bacon: C'est une subvention normée, M. le
Président, à la Société nationale de l'amiante.
Ça sert à payer l'aide financière à la
Société pour lui permettre de rencontrer ses obligations
financières, celles de ses filiales pour l'exercice financier de
1989-1990. Comme vous savez, le gouvernement doit suppléer annuellement
aux obligations financières de la SNA, de même que celles de ses
filiales et le programme de désinvestissement et de rationalisation des
activités minières et manufacturières est terminé.
Les obligations financières de la SNA et de ses filiales sont
reliées à la liquidation de leurs exploitations
antérieures, notamment le service de la dette, le
capital-intérêts qui représente à lui seul plus de
57 000 000 $. La SNA révisait à la baisse son budget original
pour l'année en cours.
M. Claveau: Dans les crédits 1990-1991, on avait une
diminution substantielle des crédits du ministère de
l'Énergie et des Ressources alloués à ce chapitre. Est-ce
que ça veut dire que ça tire sur la fin?
Mme Bacon: Ils avaient révisé à la baisse
C'est 4 000 000 $, son budget original. Ils s'étaient départis de
certaines activités en cours de route et c'est pour ça qu'il y a
une baisse.
M. Claveau: Ça va. On aura peut-être l'occasion d'en
reparler au moment des crédits,
parce que ça va réapparaître. L'année
passée on avait une diminution de l'ordre de 27 000 000 $, si je ne
m'abuse, de l'ensemble des opérations du secteur mines au
ministère, puis le ministre d'alors nous disait que c'était
relié à la diminution de la facture de la SNA en particulier, qui
était un des éléments les plus importants de cette
baisse-là.
Mme Bacon: Entre autres.
M. Claveau: Là, c'est l'année 1989. Alors,
évidemment...
Le Président (M. Audet): Vérifié. Mme
Bacon: On payait encore.
Le Président (M. Audet): L'engagement 68, maintenant.
Mme Bacon: À 68, c'est une subvention normée. Il y
a une entente qui octroyait une subvention de 64 440 $ qui a été
signée entre le gouvernement et la compagnie Barytine de Saint-Fabien
pour la réalisation de travaux de prospection dans le cadre du volet III
du programme d'assistance financière à la prospection du
Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Ces travaux visaient à
l'engagement de 12 prospecteurs autonomes du programme de prospection. C'est
des travaux de prospection au marteau, décapage et analyses qui sont
réalisés dans le Bas-Saint-Laurent, ce qu'on appelle la
Seigneurie Nicolas-Rioux, pour la mise en valeur d'indices de barytine et de
plomb dans le comté de Rimouski.
C'est un programme de prospection qui vise la croissance de l'effort de
prospection par les prospecteurs autonomes, puis, en même temps, une plus
grande implication des sociétés minières dans les
régions.
M. Claveau: Ça va. C'est le même programme que
j'avais tout à l'heure...
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: ...et c'est la même chose pour l'engagement 69
aussi?
Mme Bacon: Oui. C'est des subventions normées.
M. Claveau: C'est la même compagnie? Mme Bacon:
C'est ça.
M. Claveau: Ce n'est pas le même projet, je suppose. C'est
la même compagnie, puis c'est...
Mme Bacon: Non, non, ce n'est pas tout à fait la
même chose, mais c'est la même compagnie. Oui. L'autre
c'était III et celui-là c'est le volet IV.
M. Claveau: O.K. Puis l'engagement 70, c'est la même chose
aussi, donc on passe là-dessus. Il y en a plusieurs.
Le Président (M. Audet): Vous êtes rendu à
quel engagement, M. le député?
Mme Bacon: Engagement 71.
M. Claveau: Engagement 70. Bien, l'engagement 70, c'est la...
Mme Bacon: C'est la même chose.
Le Président (M. Audet): Les engagements 68, 69, 70.
M. Claveau: II y aurait peut-être juste... Quand on dit
plusieurs bénéficiaires, c'est combien?
Mme Bacon: Une centaine, qu'on me dit. M. Claveau: Une
centaine.
Mme Bacon: Oui. Ça a été
réalisé dans les comtés de Gaspé, Matane,
Bonaventure, Matapé-dia, Rimouski, Rivière-du-Loup, Kamouraska,
Témiscouata.
M. Claveau: Dans les 11 comtés du Bas-Saint-Laurent et de
fa Gaspésie.
Mme Bacon: C'est ça. Oui. J'ai l'impression que j'ai tout
énuméré.
M. Claveau: Îles-de-la-Madeleine. Il en reste 10.
Mme Bacon: On peut vous fournir la liste des
bénéficiaires, si vous en avez besoin.
M. Claveau: Non, c'est... Mme Bacon: Ça va?
M. Claveau: On va se fier sur les chiffres qu'on a là.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 70 est
vérifié. L'engagement 71.
M. Claveau: Ça n'arrive pas souvent mais ça nous
arrive.
Mme Bacon: J'espère! À 71, c'est un contrat
négocié, M. le Président. C'est la firme Les
Relevés géophysiques inc. C'est la seule firme au Québec
à exécuter ce type de levés. C'est des levés
géophysiques aériens. Le Conseil du trésor a
stipulé un coût unitaire de 44 $ par kilomètre
de ligne de vol et ça requérait 5900 kilomètres de
ligne de vol. Alors cet engagement-là correspond à la portion du
contrat qui est réalisée durant l'année budgétaire
en cours.
M. Claveau: Ça, c'est l'espèce de spoutnik,
là?
Mme Bacon: Oui.
Une voix: Le scud!
M. Claveau: Le scud. Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Ça prend des patriotes!
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Est-ce qu'il y en a encore des... Bien, on parle de
1989 encore. Je n'ai rien dit. Ça va.
Mme Bacon: Oui. Il y en a encore.
Le Président (M. Audet): L'engagement 71 est
vérifié. L'engagement 72.
Mme Bacon: À 72, c'est une soumission publique. On a
reçu deux soumissions. Ça servait à payer le
prélèvement et le traitement des échantillons de
sédiments de lacs dans la région de Blanc-Sablon, comté de
Duplessis. Ça a été attribué à la
société Sial compagnie internationale, suite à un appel
d'offres publié dans les journaux. Alors, comme je le disais
tantôt, il y a deux soumissions qui ont été retenues et
Sial était la plus basse, soit 64,55 $, et l'autre était de 89,96
$, la deuxième, l'unité.
M. Claveau: Par unité, ça, c'est par
échantillon.
Mme Bacon: Oui. C'est ça.
M. Claveau: À 64 $ par échantillon, il en ont fait
pour 206 000 $?
Mme Bacon: Oui. Ça en prend beaucoup... M. Claveau:
Qui c'est qui a analysé tout ça? Mme Bacon: Qui a...
M. Claveau: Qui a analysé tout ça?
Mme Bacon: C'est le Centre de recherches minérales.
M. Claveau: Vous avez bloqué le système d'analyse
pendant plusieurs semaines. Ça fait combien d'échantillons,
ça?
Mme Bacon: On me dit que c'est 24 heures par jour, 7 jours par
semaine.
M. Claveau: Non, mais ce n'est pas un échantillonnage
ordinaire, ça, c'est à partir de...
Mme Bacon: On ne le sait pas; on n'a pas le nombre. On peut vous
le fournir. À peu près 3000.
M. Claveau: Puis ça a donné des résultats,
oui?
Mme Bacon: Une meilleure connaissance, M. le
député.
M. Claveau: Mais une meilleure connaissance, ça peut
vouloir dire en avoir moins que prévu.
Mme Bacon: De grandes possibilités.
M. Claveau: Ça peut vouloir dire en avoir moins que
prévu ou en avoir plus que prévu.
Mme Bacon: Mais ça peut vouloir dire de grandes
possibilités, aussi.
M. Claveau: Oui, mais est-ce que ça veut dire de grandes
possibilités? Voilà le sens de ma question.
Mme Bacon: On va vous dire ça aux crédits.
M. Claveau: On se garde des petites surprises pour les
crédits.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): L'engagement 72 est
vérifié?
M. Claveau: C'est noté. On le requestionnera aux
crédits.
Le Président (M. Audet): L'engagement 73.
Mme Bacon: À 73, c'est aussi soumission sur invitation. Il
y en a une qui a été demandée, une reçue. Ça
servait à payer pour l'extraction sélective et
détermination de la nature des éléments des groupes
platine dans l'environnement secondaire. C'est 48 000 $ qui a été
attribué à l'institut IREM-MERI, suite à des
négociations avec cet organisme universitaire. Il y a une ventilation
budgétaire des coûts impliqués, qui était
basée sur des normes et des directives du Conseil du trésor, qui
a été appliquée. C'est la phase II d'un projet de
recherche qui a commencé en 1988-1989 et qui comportait ce qu'on appelle
une décision "go no-go". L'objectif exact de la recherche est de
déterminer la mobilité des éléments des groupes
platine dans l'environnement secondaire de façon à optimiser
les applications de levés géochimiques en exploration
minière. (12 heures)
M. Claveau: De la recherche théorique. Non, mais ça
va.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Si ça peut servir à quelque chose,
oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 73 est
vérifié. L'engagement 74.
Mme Bacon: Le contexte théorique et pratique devient
complet.
M. Claveau: Vous pensez? En tout cas, quand on parle de
déterminer la nature des éléments des groupes platine dans
l'environnement secondaire, ce n'est pas évident que ça donne une
mine, ça, au bout.
Mme Bacon: Peut-être que M. Lamarche peut vous en dire
davantage là-dessus.
M. Claveau: Non, je comprends ce que ça veut dire.
M. Lamarche: Oui.
M. Claveau: Si vous voulez, oui, il n'y a pas de
problème.
M. Lamarche: Quand on parle de l'environnement secondaire...
L'environnement primaire, c'est la diffusion de certains éléments
- là, dans ce cas-là, du groupe du platine - dans les roches
lorsque ces roches-là se sont formées. Dans l'environnement
secondaire, c'est lorsque ces roches-là sont arrivées en surface
après l'érosion. Il y a eu une diffusion de ces
éléments en surface à cause des eaux de pluie, tout
ça, et de l'érosion et c'est l'étude dans cette... C'est
ce qu'on appelle l'environnement secondaire. Alors, une meilleure
compréhension de la répartition de ces
éléments-là dans l'environnement secondaire à la
suite de la glaciation, de l'érosion, tout ça, ce qui nous permet
de mieux comprendre la disposition de ces éléments-là
lorsqu'on a fait des analyses.
M. Claveau: Mais ça, dans quelle région ça
se fait? Il doit y avoir de l'échantillonnage. Enfin, il y a un travail
de terrain très précis qui doit se faire pour ça.
M. Lamarche: C'était surtout dans la région de
l'Abitibi.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 73 est
vérifié. L'engagement 74, maintenant.
Mme Bacon: L'engagement 74, c'est une soumission publique. Il y
en a trois qui ont été reçues. C'est un projet
d'échantillonnage du Till de base dans la région de
Louvicourt-Marrias, dans le comté d'Abitibi-Est. C'est un contrat au
montant de 124 000 $ qui a été attribué à la
société Sial Géosciences inc., et on a eu recours au
fichier central des fournisseurs. Nous avions donné le nom de cinq
firmes et on avait demandé des soumissions. Deux des firmes se sont
désistées et les trois autres nous ont envoyé des
soumissions. C'a été attribué à la firme qui avait
le meilleur rapport qualité-coût, selon les directives
d'attribution de contrat présentement en vigueur. On donne à peu
près 75 % sur le montant de soumission, mais 25 % à la
qualité-coût.
M. Claveau: On a déjà discuté de ce
principe-là ailleurs. Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va. L'engagement 74 est
vérifié. L'engagement 75.
Mme Bacon: L'engagement 75, c'est aussi une soumission publique
qui servait à payer le contrat de traitement et compilation des
données géophysiques digitales des levés
aéroportés. C'est dans le comté d'Ungava. C'a
été attribué à la société Sial
Géosciences suite à l'appel d'offres dans les journaux.
M. Claveau: Et c'est la seule qui s'est montrée
intéressée.
Mme Bacon: Non, on devrait lire... Je pense que vous avez, vous,
soumissions reçues: 1. Vous devriez corriger pour 2.
M. Claveau: Ah!
Mme Bacon: II y a eu un autre soumissionnaire, Géophysique
GPR international.
M. Claveau: II ne s'est pas classé.
Mme Bacon: Non, sa soumission n'a pas été ouverte
parce qu'il n'avait pas 60 %.
M. Claveau: Sial Géosciences, quelle sorte de compagnie
que c'est ça?
Mme Bacon: M. Lamarche peut commenter, je ne saurais vous le
dire.
M. Lamarche: Sial Géosciences, c'est un contracteur en
géophysique au Québec, un des rares, et Sial Géosciences
représente un groupement de deux ou trois compagnies dont on en voyait
une tantôt dans un des engagements, les Relevés
géophysiques. C'est scindé avec ACSI
Géosciences et avec une autre compagnie aussi. Ils se sont
regroupés et c'est ce qui a formé la compagnie que l'on voit ici
et qui a obtenu ce contrat qui s'appelle SIAL Géosciences. C'est donc un
regroupement de ce qui était autrefois trois compagnies qui faisaient
à peu près le même travail.
M. Claveau: O.K. Donc ils vont être de plus en plus
présents dans l'avenir. Leur nom va apparaître de plus en plus
souvent.
M. Lamarche: C'est ça. Absolument Et ça leur permet
d'être plus compétitifs.
M. Claveau: II n'y a presque plus de concurrence.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Lamarche: De réduire leurs coûts
d'opération.
Le Président (M. Audet): Ça va, M. le
député?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié?
L'engagement 76.
Mme Bacon: À 76 c'est une soumission publique et là
aussi ça devrait se lire: Soumissions reçues: 4, au lieu de 1
comme vous devez l'avoir. C'est un contrat qui servait à payer des
travaux de levés de minéraux lourds dans la région de la
Mauricie-Ouest et dans Portneuf et aussi dans le comté de
Maskinongé.
M. Claveau: Les soumissionnaires sont à peu près
dans les mêmes prix?
Mme Bacon: Je vais vous les donner. M. Claveau: S'il vous
plaît.
Mme Bacon: On avait Géorex, 63,79 $. On avait SIAL pour
79,55 $. Foramex, 75,93 $ et Consor 75,10 $. Encore là, après
avoir réalisé une partie du contrat, la société
Géorex s'est désistée et le contrat a été
accordé à Consor pour compléter le projet
d'échantillonnage. L'engagement de 133 003 $, ça correspond
à la partie du contrat qui est réalisée par la
société. On l'a vu tantôt, ça. C'est le
même.
M. Claveau: O.K.
Mme Bacon: On a eu un engagement sur Géorex,
tantôt.
M. Claveau: Oui. C'est parce qu'on est en train de regarder...
C'est ça. Ils se sont désistés.
Ils n'avaient pas...
Mme Bacon: C'est Géorex qui s'est désistée.
C'est...
M. Claveau: Ils se sont rendu compte qu'ils n'avaient pas
soumissionné assez haut.
Mme Bacon: Je pense que ça arrive souvent. Le
Président (M. Audet): Ça va? M. Claveau: Ça
va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 77, maintenant.
Mme Bacon: À 77, c'est une soumission publique. Une seule
soumission a été reçue. Ça servait à payer
des travaux de levés électromagnétiques dans la
région de Opasatica, dans le comté de
Rouyn-Noranda-Témiscamingue. C'est bien écrit
Témiscamingue. Levés géophysiques aériens. C'est un
contrat qui était au montant de 587 405 $ qui avait été
attribué à la compagnie SIAL Géosciences suite à un
appel d'offres publié dans les journaux. Ce prix est basé sur un
coût unitaire de 64,55 $ par kilomètre de ligne de vol. Et
ça été soumis... Ce prix-là a été
accepté étant donné qu'on pouvait le comparer
avantageusement aux tarifs exercés ailleurs au Canada par des services
équivalents. L'engagement de 170 000 $ qu'on a devant nous, ça
correspond à la portion du contrat qui était prévu
spécifiquement pour ce projet pour l'année budgétaire en
cours.
M. Claveau: Ils ont eu 71 %. C'est bien.
Le Président (M. Audet): Vérifié?
M. Claveau: Vérifié
Le Président (M. Audet): L'engagement 78.
M. Claveau: Levés électromagnétiques dans la
région... Ça c'est la même chose.
Mme Bacon: À 78, ça fait partie des quelque 540 000
$ qu'on a dit tantôt.
M. Claveau: O.K.
Mme Bacon: 587 000 $.
M. Claveau: O.K. c'est tout le même contrat, dans le
fond.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Dans des régions différentes.
Parce que je suis en train de me demander s'il n'y avait plus rien que
SIAL qui était intéressée aux relevés...
Mme Bacon: C'est le seul qui a été reçu.
M. Claveau: ...électromagnétiques. Bien oui, il y a
juste eux autres qui apparaissent. Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié? M.
Claveau: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 79, maintenant.
Mme Bacon: Ça dépend aussi des
disponibilités dans les périodes... C'est parce qu'on me dit que
son compétiteur qui fart la même chose, son avion s'est
écrasé cette année-là. Alors il n'en restait qu'un
seul. On comprend qu'il n'en reste qu'un seul.
M. Claveau: II a éliminé la concurrence. Mme
Bacon: Ha, ha, ha! Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): L'engagement 79, maintenant.
Mme Bacon: À 79, c'est une soumission sur invitation.
Alors, une a été demandée, une reçue. Ce sont des
travaux de levés géologiques et des synthèses du Blake
River-Ouest dans le comté de Rouyn-Noranda-Témiscamingue. C'est
la recherche et développement, faire une synthèse
géologique. Ce montant-là couvre 60 % des coûts de la phase
III. Évidemment, ceux qui se rapportaient à l'année
budgétaire 1989-1990. La phase I avait été amorcée,
comme dans d'autres cas qu'on a vus tout à l'heure, en 1987. Les travaux
réalisés ayant été jugés satisfaisants de
même que les cartes et les rapports qui ont été produits,
un second contrat et un troisième ont été octroyés
comme prévu. Le projet a été confié à un
centre universitaire et, encore une fois, parce qu'il implique une
variété de disciplines, d'équipements qu'on retrouve
seulement dans un centre universitaire. L'Université du Québec,
en Abitibi-Témiscamingue, a été invitée à
soumissionner parce qu'elle est située, évidemment, en plein
coeur de la région étudiée parce qu'elle possède
aussi une expertise unique des problèmes géologiques de cette
région-là.
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
M. Claveau: ...servir à quelque chose.
Le Président (M. Audet): L'engagement 80, le dernier
engagement de l'année 1989.
Mme Bacon: L'engagement 80, c'est un contrat
négocié. C'est le support informatique et logiciel
d'opération pour un spectromètre d'émission atomique au
plasma. C'est une analyse minérale interne. Cette compagnie-là,
c'est la seule ayant un système qui peut répondre à
l'ensemble des besoins de la direction de l'analyse minérale. Thermo
Jarrel Ash (Canada) Mississauga, Ontario. On a fait une étude exhaustive
des systèmes disponibles actuellement sur le marché. Le seul
système qui pouvait répondre à l'ensemble des besoins,
c'est celui qui est vendu par cette compagnie ontarienne et qui est fabricant,
d'ailleurs, du spectromètre d'émission atomique au plasma de
base. Ça a fait l'objet d'un achat spécifique qui a
été négocié.
M. Claveau: 30 000 $, ça, c'est le logiciel? Mme Bacon:
Oui.
M. Claveau: C'est juste la disquette, il n'y a pas
d'équipement avec ça.
Mme Bacon: Non, il n'y a pas d'autre chose. Non.
M. Claveau: Un logiciel compliqué.
Mme Bacon: C'est spécialisé, c'est pour ça
qu'il n'y en a pas tellement au Canada.
M. Claveau: Non, hein? C'est certain que s'ils en vendent juste
une copie par année... Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
80, vérifié. Le mois d'août 1989 est vérifié.
Étant donné qu'il n'y a pas d'engagement dans septembre 1989,
nous allons passer à octobre 1989.
Octobre
M. Claveau: Ça va faire du bien, changer de mois de temps
en temps.
Le Président (M. Audet): J'appelle l'engagement 87 de
septembre 1989.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 88.
M. Claveau:...
Mme Bacon: C'est l'Institut de l'amiante, M. le
Président.
M. Claveau: C'est ce qu'on a discuté tout à l'heure
sur l'Institut de l'amiante.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Ça va encore dans la même ligne de
pensée.
Mme Bacon: Les contributions aux fonds de recherche et
développement de l'Institut.
M. Claveau: C'est quoi, le budget total qui a été
versé en 1989-1990, l'Institut de l'amiante?
Mme Bacon: C'est 2 250 000 $. M. Claveau: 2 250 000 $.
Mme Bacon: C'est ça. 1 000 000 $ pour la recherche et 1
250 000 $ pour les activités de base.
M. Claveau: O.K. Et là on commence à voir poindre
à l'horizon des possibilités, ce que vous nous disiez tout
à l'heure...
Mme Bacon: ...en matière de recherche. On cherche.
M. Claveau: Un jour ou l'autre, on va avoir des conclusions.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié?
M. Claveau: C'est vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 89.
M. Claveau: Subvention dans le cadre d'un projet en assistance
financière... Lab Chrysotile. On est encore dans l'amiante.
Mme Bacon: Oui. M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 90.
M. Claveau: ...à la réalisation de travaux
d'exploration minière.
Mme Bacon: C'est une subvention normée, M. le
Président. C'est un montant qui sert à payer une subvention dans
le cadre du programme d'assistance financière à la
réalisation des travaux d'exploration minière en Estrie-Beauce.
Mais ils n'ont pas levé les fonds nécessaires à
l'élaboration des travaux préconisés. Alors, la compagnie
nous a informés, en septembre 1989, qu'elle pourrait ne pas donner suite
au projet envisagé en Estrie-Beauce. On n'avait pas encore signé
d'entente, alors le montant de 100 000 $ avait été
désengagé par la suite.
M. Claveau: II n'y a eu...
Mme Bacon: Non, il a été désengagé
par la suite parce qu'ils n'avaient pas réussi à lever les fonds
nécessaires pour les travaux.
M. Claveau: Ah bon. Donc, ce n'est plus un engagement, on n'a pas
besoin de le vérifier.
Mme Bacon: Non, au fond. (12 h 15)
Le Président (M. Audet): Étant donné qu'il
est dans la liste, il faut le vérifier quand même.
M. Claveau: Disons qu'on vérifie.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 91.
Mme Bacon: C'est la même chose pour 91. Il n'y a pas eu de
suite.
M. Claveau: Bon! C'est retourné au fonds
consolidé.
Mme Bacon: Dans nos fonds, ça, parce qu'on ne l'a pas
donné.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié.
M. Claveau: II ne faudrait pas que le président du Conseil
du trésor sache ça, il viendrait le chercher.
Mme Bacon: Je vous le dis seulement à vous, là!
M. Claveau: On ne le diffusera pas.
Le Président (M. Audet): L'engagement 92.
Mme Bacon: À 92, c'est un soutien financier. C'est le
programme d'assistance financière à la réalisation de
travaux d'exploration minière en Estrie-Beauce. Une entente avec SOQUEM
permet à la compagnie de réaliser des levés
géochimiques de minéraux lourds, sédiments des ruisseaux,
des travaux de cartographie géologiques et elle s'engage, cette
compagnie-là, à verser un montant égal à celui qui
est octroyé par le gouvernement.
M. Claveau: Ça s'appelle SOQUEM. Mme Bacon: C'est
ça.
M. Claveau: Donc, elle a mis son 40 000 $ elle aussi. Ils
cherchent de l'or, quoi? Qu'est-ce qu'on peut chercher à part de l'or
dans ce coin-la, Brome-Missisquoi? On parle du programme d'assistance à
la réalisation de travaux d'exploration minière. On explore
pourquoi?
M. Lamarche: Dans cette région-là, c'est
une région où il y a déjà eu des mines de
cuivre, plomb, zinc, avec un peu d'argent et un peu d'or. On continue à
espérer ou on entrevoit des possibilités pour d'autres
minéralisations qui n'auraient pas, à date, encore
été découvertes.
M. Claveau: C'est en pleine zone habitée, ça,
ça a du bon sens. Merci.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Même si c'est dans le comté du ministre
de l'Environnement. Il fera attention au bassin de sédimentation.
Mme Bacon: Pour faire les études d'impact.
Le Président (M. Audet): Alors, 92 est
vérifié. L'engagement 93.
Mme Bacon: A 93, c'est un montant qui servait à payer une
subvention dans le cadre du programme d'assistance financière encore,
des programmes normés. C'est versé à part égale par
les gouvernements du Canada et du Québec et ça permet à la
compagnie Noranda de réaliser dans le comté de Brome-Missisquoi
des levés géologiques et géochimiques à
l'intérieur d'un programme d'exploration minière. On veut
évaluer le potentiel aurifère qui est associé au volcanite
et au serpentinite qui sont situées dans les cantons de Sutton, Bolton,
Portland et Brome au sud-ouest de la ville de Magog.
M. Claveau: Quand vous écrivez, dans les fournisseurs et
bénéficiaires: Exploration Noranda, ça va, Matagami
ça veut dire que c'est la division Noranda à Matagami qui
reçoit la subvention...
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau:... pour aller faire les travaux?
Mme Bacon: Vous voyez là.
M. Claveau: S'ils trouvent quelque chose après ça,
ils créent une nouvelle division?
Mme Bacon: Oui, ça se peut.
M. Claveau: C'était pour savoir et pour être bien
certain c'est...
Mme Bacon: C'est bien Matagami, Ungava.
M. Claveau: C'est la division locale qui reçoit la
subvention.
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Juste une petite question de
détail. Comment ça se fait que c'est marqué Estrie-Beauce
tout le temps et qu'on parle de recherche par exemple a Magog ou Sutton? C'est
loin de la Beauce, ça.
Mme Bacon:... de la Beauce.
Le Président (M. Audet): C'est quoi? C'est parce qu'au
niveau des programmes c'est les régions? L'Estrie c'est une
région, la Beauce...
Mme Bacon: L'Estrie, la Beauce, ce n'est pas tout à fait
pareil.
Le Président (M. Audet): Ah, pas du tout, madame!
Mme Bacon: La Beauce, c'est Chaudière-Appalaches, j'ai
bien appris ça.
Le Président (M. Audet): C'est ça.
Mme Bacon: Je ne le comprends pas non plus.
M. Claveau:... à plein temps, au ministère.
Le Président (M. Audet): Une vieille habitude ou...
Mme Bacon: Ça ne va pas tout à fait en Beauce,
c'est vraiment l'Estrie. Ça couvrait les deux régions, mais
probablement qu'il y en a une seule qui a été couverte.
Le Président (M. Audet): O. K. Ça va, merci. Alors,
l'engagement 93 est vérifié. L'engagement 94.
Mme Bacon: À 94, c'est une autre subvention.
L'activité c'est l'infrastructure de développement minéral
encore une fois. C'est pour la réalisation d'infrastructures
routières et électriques dans le cadre d'un investissement total
de 2 000 000 $. Dans ce cas-ci on a 400 000 $. C'est dans le cadre d'un
développement de trois carrières de granite qui sont
situées dans Portneuf, dans l'Abitibi et le Lac-Saint-Jean. Ces projets
sont complétés. Le déboursé total est de 290 000 $
pour l'assistance financière. Le 400 000 $ n'a pas été
dépensé au complet.
M. Claveau: Ça, c'est dans le granit.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: O. K.
Le Président (M. Audet): Ça va?
Vérifié.
M. Claveau: C'est dans le cadre de l'entente auxiliaire?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Merci.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 94 est
vérifié. L'engagement 95.
Mme Bacon: À 95, c'est aussi une subvention qui est un
projet inscrit aussi dans le cadre de l'entente auxiliaire. Le fonds de la
première année, 1988-1989, a déjà été
versé. Ils ont été engagés à même les
budgets existants du ministère. Les fonds de la deuxième
année et de la troisième année seront
prélevés dans les sommes disponibles. Ces versements sont
déjà faits. Ça sert à payer une aide
financière au Centre canadien d'automatisation et de robotique. Il y a
une entente entre le MICT, le MER, le MESS, l'Université McGill, la
Corporation de l'École polytechnique de Montréal. C'est une aide
au démarrage d'une unité de recherche.
M. Claveau: Est-ce qu'ils travaillent sur les outils
vibrants?
Mme Bacon: Oui, mais on prévoit quand même un
autofinancement de ce centre-là en 1991-1992.
M. Claveau: Oui, mais quand on parle d'automatisation et de
robotique, est-ce qu'il y a des mandats qui sont donnés, je ne le sais
pas, par le gouvernement, le ministère, la CSST ou, enfin, d'autres
intervenants au niveau de la sécurité et santé au travail,
etc.
Mme Bacon: M. Roy va vous répondre.
M. Claveau: ...pour faire des recherches spécifiques sur
certains équipements? Les outils vibrants, ce n'est pas une farce que je
fais, c'est un gros problème.
M. Roy: Dans ce cadre précis, c'est effectivement des
contrats sur des équipements, mais des contrats qui sont surtout
accordés par des entreprises minières ou des regroupements
d'entreprises minières et qui visent surtout des objectifs
d'efficacité et de productivité. C'est pour ça que c'est
un centre qui est axé essentiellement sur l'automatisation et la
robotique. Mais le problème auquel vous faites allusion, il a
reçu effectivement un support financier, et on le verra peut-être
dans des engagements plus loin, à moins que ce soit dans des engagements
pas encore couverts par les présents, mais il y a eu, effectivement, une
subvention donnée dans le cadre de l'entente auxiliaire pour une
étude sur la question des mains blanches, les outils vibrants,
conjointement avec le centre de recherche de la CSST. On le verra
peut-être dans les engagements, mais, de mémoire, il me semble que
c'est 40 000 $ qui a été accordé pour ce problème
spécifique auquel vous faites allusion.
M. Claveau: Dans la recherche d'alternatives.
M. Roy: C'est ça. C'est-à-dire d'alternatives ou de
façons de rendre moins dommageable pour la santé l'utilisation de
ces équipements-là. Je ne sais pas si on envisage des
amortisseurs ou je ne sais quoi, mais je sais qu'H y a une recherche qui se
fait spécifiquement là-dessus, mais pas par le Centre
d'automatisation et de robotique. C'est un autre problème.
M. Claveau: Les outHs, ils existent, mais les compagnies ne
veulent pas les acheter parce que ça coûte trop cher. Les mines
européennes, il y a bien des mines qui ont des outils...
M. Roy: Si vous le souhaitez, on pourrait vous faire parvenir une
copie du devis de l'étude en question. Je ne l'ai pas suffisamment en
mémoire pour vous dire exactement sur quoi porte l'étude, mais je
sais qu'il y a des...
M. Claveau: J'aimerais ça, si c'était possible.
M. Roy: O.K. On va vous faire parvenir ça.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
95?
M. Claveau: C'est pour dépôt à la
commission?
Le Président (M. Audet): Oui, c'est ça.
Vérifié sous réserve des réponses, des documents
qui seront fournis. Ça va?
M. Claveau: Merci.
Le Président (M. Audet): L'engagement 96.
Mme Bacon: C'est aussi une autre subvention qui sert à
payer une assistance financière dans le cadre du programme des
infrastructures de l'entente auxiliaire Canada-Québec sur le
développement minéral. C'est pour l'implantation d'un
concentrateur à la mine Mobrun, dans le comté de
Rouyn-Noranda-Témiscamingue. C'est...
M. Claveau: 2 000 000 $?
Mme Bacon: Les investissements de la compagnie
nécessitaient quand même des investissements de 25 000 000 $.
Cette mine-là est présentement en opération. C'est quand
même plusieurs emplois; il faut penser aux emplois, 140.
M. Claveau: Combien, vous dites? Mme Bacon: 140 emplois.
M. Claveau: 140?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: C'est une mine qui est largement robotisée ou
bien donc ce n'est pas une grosse mine. 140 emplois, là...
Mme Bacon: Une partie, une moyenne. On me dit que c'est une
moyenne. Pouvez-vous expliciter?
M. Roy: En fait, moi, je ne l'ai pas visitée. Je sais que
le concentrateur est effectivement très automatisé et qu'il y a
très peu de personnel. C'est non pas une très grosse mine
effectivement, c'est une mine moyenne, mais le chiffre de 140 emplois, j'ai
tout lieu de croire qu'il est très très près de la
vérité, à quelques emplois près.
M. Claveau: Parce que ça représente, je ne sais
pas, mais ça peut être une mine de la grosseur de Shortt ou
quelque chose comme ça.
M. Roy: Sous terre, est-ce que vous savez combien il y a
de...
M. Lamarche: La très grande majorité de ces
emplois-là, ce sont des emplois ailleurs que dans l'usine de traitement.
Alors, je dirais que l'usine de traitement par quart d'emplois, c'est seulement
quelques employés qui sont nécessaires pour la maintenir en
marche. Alors, c'est presque...
M. Claveau: Si on prend l'ensemble de la mine.
M. Lamarche: C'est ça.
M. Claveau: Oui. Mais les réserves, à Mobrun,
est-ce que c'est supposément bon pour longtemps?
M. Lamarche: Oui. Effectivement, les réserves de cette
mine-là viennent d'être augmentées considérablement
à la suite de la découverte de la lentille 1100 et, par la suite,
plus récemment, il y a eu la découverte d'autres lentilles qui
ont fait augmenter considérablement les réserves de cette
mine-là.
M. Claveau: Ça veut dire que c'est un investissement qui
devra opérer normalement pendant plusieurs années.
M. Lamarche: Oui, effectivement. C'est une des belles
découvertes au Québec des dernières années.
M. Claveau: Bien, on en entend parler, là, sauf
qu'effectivement l'information, en tout cas à moi, ne m'est jamais
arrivée d'une façon complète sur cette mine-là.
Probablement qu'au ministère vous l'avez, les réserves et
tout.
M. Lamarche: Les réserves, je dirais que c'est autour de
15 000 000 de tonnes et plus en tout.
M. Claveau: Et le concentrateur peut traiter combien de... 1 000
000, 2 000 000, 3 000 000? La grosseur du concentrateur?
M. Lamarche: Je dirais entre 1500 et 2000 tonnes par jour.
Mme Bacon: On peut fournir, M. le Président, de
l'information au député d'Ungava s'il est intéressé
à en recevoir.
M. Claveau: Oui. C'est un concentrateur de 750 000 à 800
000 tonnes par année.
Mme Bacon: On va vérifier nos chiffres et peut-être
fournir l'information en commission.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 96 est
vérifié?
M. Claveau: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 97.
Mme Bacon: C'est un montant... Encore là, c'est une
subvention. Ça paie une assistance financière aux entreprises Lab
Chrysotile et JM Asbestos pour la réalisation d'une étude qui
concernait l'évaluation stratégique des options de gestion de
rejets, des rejets d'amiante, évidemment, incluant la faisabilité
de leur potentiel économique et aussi la nécessité
d'atténuer les répercussions environnementales et le
problème de gestion des terres dans le comté de Frontenac.
Cette étude-là est complétée et est à
la disposition des entreprises. C'est versé dans le cadre du programme
d'assistance à la réalisation des études
technico-économiques et des travaux d'expérimentation faisant
partie de l'entente auxiliaire Canada-Québec.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié.
L'engagement 98.
Mme Bacon: À 98, c'est aussi une autre subvention qui sert
à payer une contribution financière pour effectuer la
réfection de la route d'accès à la mine Chimo du canton de
Vauquelin en Abitibi, dans le comté d'Abitibi-Est, et c'est dans le
cadre d'un projet d'investissement de plus de 12 ooo 000 $ pour le
développement des nouvelles réserves à la mine. C'est
complété et l'essentiel du projet minier est également
complété. Le nombre d'emplois est d'environ 90.
C'est dans le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec.
M. Claveau: Vous dites 90. C'était en 1989 ou si c'est
aujourd'hui?
Mme Bacon: En 1989. L'information d'alors.
M. Claveau: Et c'est combien, actuellement, Chimo?
Mme Bacon: On me dit que c'est à peu près la
même chose. Ça appartient à...
M. Claveau: À Louvem?
Mme Bacon: À Cambior.
M. Claveau: À Cambior.
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Alors, ça va?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 98 est
vérifié.
M. Claveau: Ça veut dire qu'on peut trouver de l'argent
pour les routes d'accès pour les mines. Ça me fait plaisir de le
savoir.
Le Président (M. Audet): Compte tenu de l'heure, la
commission va suspendre ses travaux jusqu'à 15 h 30, soit après
la fin des affaires courantes.
(Suspension de la séance à 12 h 30)
(Reprise à 15 h 30)
Le Président (M. Audet): À l'ordre, s'il vous
plaît! La commission de l'économie et du travail reprend ses
travaux. Je rappelle le mandat de notre commission qui est de procéder
à la vérification des engagements financiers du ministère
de l'Énergie et des Ressources, secteur mines.
Alors, nous en étions rendus aux engagements de septembre 1989,
dans la liste du ministère, et c'était l'engagement 99 qui devait
être appelé pour étude. Alors, j'appelle l'engagement
99.
Mme Bacon: À 99, M. le Président, c'est un montant
qui servait à payer une contribution financière pour la
réalisation d'infrastructures nécessaires dans le cadre d'un
projet d'investissement dans le comté de Saguenay. C'était un
total de 5 000 000 $, le projet d'investissement. Cette assistance
financière là a été versée dans le cadre du
Programme des infrastructures de développement minéral, qui est
indiqué dans l'entente auxiliaire. Cette usine est maintenant en
opération. Ça nécessitait une force ouvrière de 30
personnes, l'usine. C'est l'implantation d'une usine de tuiles de granite
à Grandes-Bergeronnes.
M. Claveau: C'est dans le granite. C'est ça. O. K.
Mme Bacon: Oui, granite.
M. Claveau: L'investissement total est de 5 000 000 $?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Est-ce que vous avez dit combien d'emplois?
Mme Bacon: Ça nécessite une trentaine de
personnes.
M. Claveau: Une trentaine.
Mme Bacon: Les emplois coûtent de plus en plus cher.
M. Claveau: Hélas! Ce granite-là, est-ce que c'est
tout dans les mêmes qualités de granite? On a vu plusieurs projets
de granite déjà, je sais qu'il y en a de toutes sortes de
catégories, de couleurs, dépendamment des modes; enfin, il y a
toutes sortes de choses dans le granite. Est-ce que ça s'adresse
à différentes clientèles, les différents projets de
granite qu'on a vus depuis ce matin?
Mme Bacon: M. Roy va vous répondre.
M. Roy: L'intérêt de ça, évidemment,
c'est d'avoir autant de teintes et de... En fait, c'est surtout les teintes qui
varient. Ce qui est recherché dans les divers marchés, c'est des
coloris rares qui n'existent pas ailleurs. Alors, dans le cas de ce
projet-là, je ne saurais pas vous dire quelles étaient les
teintes. Je pense qu'il y avait un granite noir dans celui-là, un
granite qui est très recherché.
On me passe l'information, tuiles de granite... Oui, c'est ça. En
fait, ce sont des exportations essentiellement américaines, parce qu'il
y a beaucoup de ce granite-là qui est exporté. On en utilise,
bien sûr, au Canada aussi pour des monuments funéraires, mais la
grosse tendance est plutôt sur des plaques de granite minces qui servent
au recouvrement d'édifices.
Quand on s'implique comme ça dans un nouveau projet, c'est parce
que des promoteurs ont trouvé un dépôt vraiment
intéressant dont la commercialisation nous apparaît prometteuse.
Généralement, ce qu'on tente de faire, c'est
d'avoir des teintes complémentaires à la gamme de coloris
qui existe déjà.
Mme Bacon: On n'a qu'à regarder à New York, les
nouvelles constructions, on retrouve beaucoup de ce genre de granite. Dans les
nouveaux édifices ça se fait beaucoup.
M. Claveau: J'ai envie de vous poser une question à savoir
s'il y a un projet de développement des granites qui a été
présenté à votre ministère en provenance de
Chapais. Et, si oui, où en est rendu le projet?
M. Roy: Je n'ai pas l'information là-dessus.
Mme Bacon: On ne l'a pas. Il faudrait revérifier.
M. Claveau: On voit dans les listes de relance économique
de Chapais un projet de granite qui serait extrait dans certains sites de la
mine Minnova actuelle.
Mme Bacon: Minnova? M. Claveau: Oui.
Mme Bacon: C'est du cuivre, ce n'est pas du granite, Minnova.
M. Claveau: Oui, d'accord, mais c'est parce qu'il y a des
sections sous terre, il y a des endroits où on retrouve du granite
d'intérêt. Parce que, quand on est dans une mine, on n'est pas
uniquement dans le filon, là. Ça arrive à l'occasion qu'on
passe à côté.
Mme Bacon: Je vais prendre l'information et je vais vous la
donner.
M. Claveau: On me dit qu'il est supposé y avoir un projet
dans ce sens-là au ministère.
Mme Bacon: II faudra regarder. Il faudrait que j'informe, M. le
Président, le député d'Un-gava là-dessus. Je ne
l'ai pas ici avec moi, là.
M. Claveau: En tout cas, si jamais vous avez l'occasion,
ça me ferait plaisir que vous puissiez me transmettre l'information
làndessus.
Mme Bacon: Avec grand plaisir. M. Claveau: Merci.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié?
Alors, l'engagement 99 est vérifié. L'engagement 100.
Mme Bacon: À 100, c'est un contrat négocié,
M. le Président, qui sert "à payer un contrat de recherche en
géomatique". Il n'y a qu'un seul soumissionnaire. Les services requis
étant évidemment très spécialisés, on a eu
recours à l'Université Laval pour l'inventaire des
opérations d'analyse spatiale effectuées en exploration
minière, ce qu'on appelle la géomatique. Ça a
été accordé conformément aux directives sur les
contrats avec les universités, comme on le mentionnait ce matin.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 100,
vérifié. L'engagement 101, maintenant.
M. Claveau: Un pulvérisateur-broyeur planétaire.
Ça sert à...
Mme Bacon: C'est un "achat d'un pulvérisateur-broyeur
planétaire et accessoires". L'activité, c'est de
l'exploration.
M. Claveau: C'est un genre Patriot.
Mme Bacon: L'achat a été fait par la Direction
générale des approvisionnements suite à un appel d'offres.
Il y a eu 10 soumissions demandées; il y en a 4 qui ont
été reçues. La commande a été donnée
au plus bas soumissionnaire. L'appareil acheté va nous permettre de
broyer les minéraux lourds pour analyse, avec une contamination
minimale, et de produire aussi des standards d'analyse géochimique qui
ont...
M. Claveau: Je croyais que c'était la description
technique d'un missile antimissile.
Mme Bacon: ...c'est ça, 200 à 400 mèches,
qui ont une finesse de 200 à 400 mèches.
M. Claveau: Une finesse de 200 à 400, vous dites?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Est-ce que vous pouvez nous expliquer la
signification de cette donnée de grande importance?
Mme Bacon: Je serais bien mai prise pour vous expliquer
ça, M. le député.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Je vais demander à un de mes fonctionnaires de
le faire.
M. Claveau: Je croyais que c'était le nom scientifique
d'un missile antimissile.
Mme Bacon: Non, je ne pense pas. Est-ce que vous voulez expliquer
ça?
M. Roy: Tout simplement, c'est du broyage
très fin. Mots, quand on parie de mèches, c'est la finesse
des tamis à travers lesquels le matériel broyé passerait.
Quand on dit de 200 à 400 mèches, c'est tout simplement un
matériel qui est très, très fin.
M. Claveau: O.K. Donc, c'est de l'ordre de ce que l'on retrouve
dans les moulins de mine ou quelque chose de semblable?
M. Roy: Oh! J'ai l'impression que c'est nettement plus fin que
ça. C'est de la poussière. J'ai l'impression que ça doit
ressembler à de la poudre de bébé.
M. Claveau: Parce qu'après la flottation, quand vous
sortez le concentré du tambour, là...
M. Roy: Je ne sais pas si quelqu'un peut me dire combien de
mèches ça a après la flottation.
M. Claveau: C'est plutôt fin, aussi. En tout cas.
M. Roy: Ah, bien, c'est ça. C'est peut-être de
même nature.
M. Claveau: On va en rester là-dessus, en termes de
considérations techniques.
M. Roy: Mais c'est fin, fin, fin.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié?
M. Claveau: C'est vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 102.
Mme Bacon: À 102, c'est un contrat négocié,
M. le Président, qui a été accordé pour remplacer
deux spectromètres d'absorption atomique désuets, qui dataient de
plus d'une douzaine d'années, en raison du vieillissement de leurs
composantes optiques et électroniques qui entraînaient une
détérioration irréversible de leur performance analytique.
Seize modèles de cinq fabricants différents ont été
considérés et, après une étude exhaustive de ces
instruments, il y en a trois de ceux-ci qui ont fait l'objet d'essais dans nos
laboratoires. Lors de ces essais-là, différents tests ont
été réalisés pour mettre en évidence la
performance de chacun.
En considérant cette évaluation basée sur nos
besoins, l'achat du modèle Spectr AA-20 de Varian Canada inc. a
été recommandé et ce contrat-là faisait l'objet
d'un achat spécifique qui a été négocié avec
Varian Canada inc., seul représentant canadien du manufacturier.
M. Claveau: Est ce quo c'est manufacturé à
Saint-Laurent?
Mme Bacon: C'est américain ou allemand. Je pense que ce
n'est pas... C'est importé, ça.
M. Claveau: S'il n'y en a pas d'autres, alors ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
102. L'engagement 103. Oh non!
Excusez, il n'y en a pas Alors, là, on retombe à
l'engagement 53.
Mme Bacon: L'engagement 53.
Le Président (M. Audet): L'engagement 53.
Mme Bacon: À 53, M. le Président, c'est un contrat
négocié qui servait "à payer un versement d'un contrat de
services de quatre ans pour la réalisation d'une étude
géoscientifique dans la partie septentrionale de la fosse du Labrador,
dans le comté d'Ungava". Il y a un seul fournisseur qui a
été invité à soumissionner, soit celui qui a fourni
les mêmes services en 1986-1987, encore une fois pour maximiser
l'efficacité et l'efficience des travaux.
Les besoins auxquels répondait ce contrat-là,
c'était de raffiner notre connaissance géologique d'un territoire
dans lequel des indices aurifères ont été
découverts récemment et qui offre un bon potentiel pour les
éléments platinoid es.
On voulait aussi préciser les contrôles qui ont agi sur la
mise en place des minéralisations. On veut identifier des zones à
potentiel minéral élevé et favoriser la découverte
de nouveaux indices minéralisés. Alors, c'est l'Institut de
recherche en exploration minérale, l'IREM, qui est un organisme
universitaire, qui a reçu le contrat.
M. Claveau: Un beau projet, mais c'est un peu loin. Il faudrait
peut-être penser de rallonger la route à partir de Caniapiscau,
hein!
Mme Bacon: Ha, ha, ha!
M. Claveau: On n'est pas tellement loin, finalement, rendus
à Caniapiscau. C'est adopté.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Alors,
l'engagement 54.
Mme Bacon: À 54, c'est aussi un contrat
négocié, M. le Président. Le montant de 138 005 $,
là, ça nous sert "à payer un contrat pour la
réalisation de travaux visant à raffiner la connaissance
géologique du territoire et à identifier des zones à
potentiel minéral élevé" dans la région de
Rouyn-Noranda. C'est un montant qui correspond au versement final du contrat
signé en 1988 C'est un second contrat octroyé à
l'Université du Quebec en Abltibi Témiscamingue et c'est un
projet de plusieurs
années qui a été confié en 1987 à ce
centre universitaire qui a les équipements, qui a les experts pour le
fournir. C'est pour ça qu'on a invité cette université
à avoir le contrat.
M. Claveau: Ce projet est complété, oui? Mme Bacon:
Ce projet... M. Claveau: On avait un total de 48 000 $. Mme
Bacon: Oui.
M. Claveau: C'était donc la deuxième phase du
projet.
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: Est-ce que ça a donné des
résultats probants?
Mme Bacon: Comme le dit mon sous-ministre adjoint, c'est
l'enrichissement de nos connaissances, M. le député, puis il faut
le payer.
M. Claveau: Ça, c'est comme l'archéologie. Mme
Bacon: II faut fouiller longtemps. Le Président (M. Audet):
Ça va?
M. Claveau: On me dit que jusqu'à 61 c'est tous des
contrats qui sont là pour enrichir nos connaissances.
Mme Bacon: Oui. C'est des contrats négociés,
à peu près de la même chose.
M. Claveau: C'est des contrats, oui, de type universitaire,
hein?
Mme Bacon: Oui. L'Institut national de recherche.
M. Claveau: Bon, bien, si vous n'avez pas d'objection, on peut
adopter tout ça en bloc, dans la mesure où on sera sûrement
beaucoup plus riches en connaissances une fois que ce sera
réalisé.
Mme Bacon: Ma, ha, ha! C'est ça.
Le Président (M. Audet): Alors, les engagements 54
à 61 inclusivement sont vérifiés.
Mme Bacon: C'est ça.
Le Président (M. Audet): L'engagement 62.
Mme Bacon: À 62, c'est une subvention normée. C'est
"une subvention pour la réalisation d'études
technico-économiques et de travaux d'expérimentation, dans le
comté de Rouyn-
Noranda-Témiscamingue". C'est des travaux
d'expérimentation pour la récupération de métaux
qui sont contenus dans les résidus miniers de l'ancienne mine Aldermac
par lixiviation bactérienne. Ces travaux-là ont dû
être complétés. C'est une activité qui était
inscrite dans le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec sur le
développement minéral. C'est des résultats, je pense, qui
ne sont que partiellement utilisables, qu'on me dit.
M. Claveau: Vous avez bien parlé de recyclage de
résidus miniers? Est-ce que j'ai bien compris?
Mme Bacon: C'est les travaux d'expérimentation pour la
récupération de métaux qui sont contenus dans les
résidus miniers, oui, de l'ancienne mine Aldermac.
M. Claveau: Oui. On a des contracteurs chez nous qui ont perdu de
l'argent dans ces histoires-là. Il n'y a pas des gens qui sont
allés un peu vite, là, dans des investissements pour
récupérer des résidus miniers et qui se sont vu acculer
à la faillite sans être capables de payer les contracteurs
régionaux qui ont travaillé pour eux?
Mme Bacon: II ne semble pas que ça soit le cas dans
celui-là. Je vais vérifier.
M. Claveau: Je parle du cas de lac Meston.
Mme Bacon: Dans ceux-là, ce sont juste des travaux
expérimentaux, qu'on me dit. Il n'y a pas eu d'autres travaux qui ont
été faits.
M. Claveau: II y a un groupe qui s'était formé
l'année dernière, là, qui avait décidé de
faire de la récupération de résidus de l'or dans les
résidus miniers. Entre autres, il avait commencé un projet au lac
Meston de, je ne sais pas, 300 000 tonnes.
Mme Bacon: Ce n'est pas le cas qu'on a devant nous, là. Ce
n'est pas la même chose.
M. Claveau: Non, mais c'est peut-être pour dire qu'on
devrait être un peu plus circonscrit, je pense, dans ce genre de projets
là, peut-être un peu plus suspect quant à la teneur des
projets et à l'intérêt des promoteurs. (15 h 45)
Mme Bacon: Dans ceux-là, c'est des travaux de recherche,
au fond. Quand on veut que les métaux soient moins polluants, il faut
essayer de faire des recherches pour qu'on arrive à faire du
développement durable, à rejoindre l'économique et
l'environnement. Je pense que c'est un peu dans ce but-là qu'on fait ce
genre d'étude.
M. Claveau: Mais normalement pour débou-
cher sur des activités précises.
Mme Bacon: Oui, oui. Normalement, c'est pour ça.
M. Claveau: Éventuellement, des investissements.
Mme Bacon: Oui. Mais on ne peut pas empêcher les gens qui
veulent investir.
M. Claveau: Je soulève le cas parce que j'ai un dossier de
comté là-dessus qui risque d'arriver à votre bureau dans
les semaines qui viennent, si on ne trouve pas de solution favorable. Il y a
plusieurs contracteurs, deux ou trois du moins, de mon coin qui se sont fait
avoir royalement par une entreprise bien intentionnée qui voulait faire
de la récupération de résidus miniers.
Mme Bacon: Est-ce que le ministère est au dossier ou si
c'est seulement une entreprise privée qui décide d'investir?
M. Claveau: Je pense que c'est une entreprise privée.
Maintenant, quelle était sa structure de financement, je ne le sais
pas.
Mme Bacon: O.K. Ça me surprendrait qu'on soit dans le
dossier. On ne peut pas empêcher des investisseurs privés
d'investir, c'est assez difficile. Si on n'est pas au dossier, on ne peut pas
empêcher des gens d'investir.
M. Claveau: Ah! je comprends!
Mme Bacon: Vous êtes d'accord avec moi?
M. Claveau: Je comprends, sauf que c'est encore tout le temps le
petit contracteur régional qui a besoin de contrats qui paie pour
l'entreprise extérieure qui s'en lave les mains par après.
Mme Bacon: Oui. Quand on arrivera à la défense des
crédits, on pourra peut-être regarder pour avoir davantage
d'informations sur l'impact plus immédiat des travaux
géoscientifiques. On pourra peut-être développer ça
davantage lors des crédits.
M. Claveau: Oui. Peut-être qu'à ce moment-là,
aussi, j'aurai plus d'informations sur le dossier précis en
question.
Mme Bacon: C'est ça. M. Claveau: Merci.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
62? Vérifié?
M. Claveau: 62, adopté. Juste une petite seconde.
Le Président (M. Audet): Excusez.
M. Claveau: O.K.
Le Président (M. Audet): Vérifié?
M. Claveau: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 63.
Mme Bacon: À 63, c'est aussi une subvention normée.
C'est une étude qui a été abandonnée par la
société, donc il n'y a aucun déboursement qui aura lieu.
Au départ, ça devait être une subvention normée,
mais ça a été abandonné.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 64.
Mme Bacon: À 64, c'est une étude de
faisabilité pour un développement souterrain de la mine d'amiante
Jeffrey. L'étude est terminée. L'activité est inscrite
dans le cadre de l'Entente auxiliaire Canada-Québec sur le
développement minéral. L'expansion de la mine va se faire
à ciel ouvert. C'est parce qu'à ce moment-là, c'est
ça, c'était pour l'opportunité d'aller en souterrain. Ils
ont décidé de faire l'expansion de la mine à ciel
ouvert.
M. Claveau: J'ai peut-être une petite question. Puisqu'on
parle d'amiante, tout à l'heure à la période de questions,
le ministre de l'Industrie et du Commerce a fait allusion à 700 emplois
dans le secteur de l'amiante. Je n'ai pas très bien saisi l'allusion
qu'il a voulu faire. Est-ce qu'il s'agit de préserver des emplois qui
vont être perdus ou de créer des nouveaux emplois?
Mme Bacon: C'est du côté de J M Asbestos.
M. Claveau: Vous dites?
Mme Bacon: Du côté de J M Asbestos.
M. Claveau: Oui...
Mme Bacon: On veut éviter la fermeture.
M. Claveau: O.K. Mais c'est par rapport à une
possibilité de fermeture complète.
Mme Bacon: II y avait des possibilités de fermeture, puis
on veut éviter ça, surtout la continuer, la prolonger.
M. Claveau: Puis ça va bien de ce
côté-là?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Tant mieux.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
Mme Bacon: II faut qu'il y ait des choses qui aillent bien, M. le
député.
M. Claveau: II faut bien avoir une bonne nouvelle à
l'occasion.
Mme Bacon: Oui, oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 64,
vérifié. Alors, les engagements financiers d'octobre 1989 sont
vérifiés, sous réserve de l'engagement 99 où il y
aura des réponses à fournir ultérieurement.
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): On poursuit. Étant
donné qu'en novembre il n'y a pas d'engagement non plus on poursuit avec
décembre 1989. Alors, décembre 1989. J'appelle l'engagement
53.
Décembre
Mme Bacon: Alors, à 53, M. le Président, c'est un
contrat de services. C'est une soumission sur invitation. Il y a eu trois
demandes, on a reçu une soumission. C'est un contrat de services qui a
été donné à la firme Labo SM inc. qui est la seule
firme qui a répondu à l'appel d'offres. Ce contrat-là a
été signé en octobre 1989. Les travaux se sont
déroulés normalement. C'étaient des "relevés
topographiques du parc à résidus Solbec-Cupra servait à
définir les caractéristiques géotechniques et les
coûts reliés aux travaux d'inondation du parc, dans le
comté de Mégantic-Compton".
M. Claveau: Quelle sorte de résidus on trouvait dans ce
parc-là?
Mme Bacon: Acides. M. Claveau: Acides? Mme Bacon:
Acides. M. Claveau: Et maintenant c'est réglé,
là.
Mme Bacon: Oui, c'est complété. Les travaux de
recherche sont complétés.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
53?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié. L'engage-
ment 54.
Mme Bacon: À 54, c'est une soumission sur invitation. Il y
en a trois qui ont été demandées, il y a deux soumissions
reçues. C'est le développement d'une banque de données
géophysiques. Alors, ça servait "à payer pour la
réalisation de codage de données numériques et la
création de logiciels pour l'exploitation d'une banque de données
géophysiques, dans le comté"... Ah non! Ce n'est pas dans le
comté de Louis-Hébert, ce n'est pas ça.
Une voix: C'est l'entreprise qui est dans le comté.
M. Claveau: À quoi ça va servir, cette nouvelle
banque là?
Mme Bacon: C'est... Allez-y donc.
M. Roy: En fait, c'est le codage de l'information. C'est le
codage numérique de l'information aux fins de l'insérer dans les
banques informatiques pour pouvoir traiter cette information sur
informatique.
M. Claveau: De l'information qui n'était donc pas
codée. C'est de la vieille information, quoi, qu'on...
M. Roy: C'est ça. C'est de l'information
géoscientifique qui, pour l'instant, est disponible sous forme papier et
qu'on veut transformer aux fins du système d'information
géominière qui va permettre d'exploiter cette
information-là en référence spatiale par des
procédés et par des méthodes informatiques qui sont
beaucoup plus efficaces et qui vont rendre l'utilisation de cette
information-là plus facile, plus accessible. Toute cette
information-là doit être codée aux fins informatiques, et
ça, c'est un contrat qui visait cette...
M. Claveau: Là, le contrat, c'est le logiciel, ce n'est
pas la saisie de données.
M. Roy: En fait, c'est le codage des données
numériques. C'est de la saisie de données.
M. Claveau: Ah! O.K.
M. Lamarche: Ce n'est pas de l'acquisition de nouvelles
données...
M. Roy: Non, non. M. Claveau: C'est tout de la saisie.
M. Lamarche: ...c'est le traitement. M. Roy: C'est de la
saisie.
M. Lamarche: Oui, de la saisie informatique.
M. Roy: C'est ça.
M. Claveau: Est-ce que vous me donnez deux secondes? Il y a
quelqu'un, semble-t-il, qui veut me... Deux secondes.
Le Président (M. Audet): Alors, on va suspendre les
travaux deux secondes, pour permettre à M. Claveau de...
(Suspension de la séance à 15 h 53)
(Reprise à 15 h 54)
Le Président (M. St-Roch): À l'ordre, s'il vous
plaît! La commission reprend ses travaux. M. le député
d'Ungava.
M. Claveau: Non, ça va pour 54.
Mme Bacon: Ça va?
M. Claveau: Oui, oui, ça va.
Le Président (M. St-Roch): L'engagement 54 est
adopté. L'engagement 54 étant vérifié, j'appelle
l'engagement 55.
M. Claveau: Allez-y, M. le Président.
Mme Bacon: Alors à 55, c'est une soumission sur
invitation. Il y a eu 13 soumissions demandées, on en a reçu 5.
C'est un contrat qui a été accordé pour permettre la
réalisation de projets en minéralogie appliquée au
bénéfice des intervenants du secteur minéral
québécois. La commande a été octroyée
à la compagnie Leco Instruments Ltd., le plus bas soumissionnaire qui
était conforme. C'est "l'achat d'un photomicroscope
pétrographique et métallographique". C'est de la recherche
minéralogique.
M. Claveau: J'aimerais comprendre, Mme la ministre, à
moins que vous me disiez qu'il y ait une erreur dans la saisie de
données. On voit dans la liste des autres soumissionnaires Leco
Instruments Ltd., 45 000 $, non conforme.
Mme Bacon: Oui, bien, la compagnie a fait deux soumissions.
M. Claveau: Hein!
Mme Bacon: En tout cas, je vous dis ce que j'ai devant moi. Deux
soumissions dont l'une a été jugée non conforme. Alors, il
y en a une conforme et l'autre non conforme.
M. Claveau: Est-ce que la même compagnie vous a offert deux
équipements différents, quoi?
Mme Bacon: C'était sur des appareils différents, je
pense, oui.
M. Roy: C'est ça. C'est des appareils qui font le
même type de travail, mais c'est un peu comme une voiture bien
équipée et une voiture moins bien équipée. Des
caractéristiques de l'appareil peuvent être plus ou moins
perfectionnées, et ils ont décidé de faire deux
soumissions, peut-être parce que l'appel de soumissions les laissait un
peu sceptiques. Mais, quoi qu'il en soit, ils ont présenté deux
soumissions et celle qui était vraiment conforme au devis a
été retenue, et c'est celle-là. Mais ils avaient
effectivement deux soumissions.
M. Claveau: Mais je regarde... Tout le monde est à peu
près non conforme. Est-ce que c'est parce qu'il y avait une question de
mauvaise compréhension du contenu du cahier de charges, quoi?
M. Roy: II y en avait à tout le moins trois qui
étaient conformes. Il est possible qu'il y ait eu... Dans des appels de
soumissions aussi techniques, là, il n'est pas impossible qu'il y ait eu
certaines difficultés de compréhension, mais...
M. Claveau: Si je comprends bien aussi, il y en a d'autres que
Leco qui ont fait deux soumissions. Il y a Zeiss qui en a fait deux aussi.
M. Roy: Effectivement.
Mme Bacon: Oui. Il y en a une qui était non conforme
aussi.
M. Claveau: Bon.
Mme Bacon: C'est peut-être suivant les...
M. Claveau: En autant que ça vous soit utile, oui.
Mme Bacon: C'est supposé.
M. Roy: C'est la grâce que je nous souhaite.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. St-Roch): L'engagement 55...
M. Claveau: II n'est pas déjà en panne? Non?
Mme Bacon: Ha, ha, ha!
Le Président (M. St-Roch): L'engagement 55 est
vérifié?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Vérifié.
Le Président (M. St-Roch): Vérifié.
J'appelle l'engagement 56.
Mme Bacon: À 56, c'est une subvention normée, M. le
Président, qui est un soutien financier qui est versé à
parts égales par les gouvernements du Canada et du Québec, dans
le cadre de l'entente auxiliaire. La compagnie Noranda doit effectuer une
campagne de forage pour la vérification et l'évaluation du
potentiel économique de cibles aurifères dans le canton d'Ascot,
au sud de Sherbrooke. La compagnie s'est engagée à verser un
montant égal à celui qui était octroyé par le
gouvernement. Alors, c'est un programme d'assistance financière à
la réalisation des travaux.
M. Claveau: Exploration Noranda. Ça va. Le
Président (M. Audet): C'est vérifié? M. Claveau:
Oui. 57, c'est le même... Mme Bacon: C'est la même
chose. M. Claveau: ...principe? Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Un peu plus coûteux, mais même
principe.
Mme Bacon: C'est ça.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 57 est
vérifié?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 58.
Mme Bacon: À 58, c'est un contrat par soumission sur
invitation. Il y a eu trois soumissions demandées. Il y en a eu trois
reçues. Ça sert à payer l'assistance à
l'exploration minérale, les publications géologiques. C'est un
contrat qui a servi à réaliser deux rapports, un de la
région du lac Bolduc et un autre du lac Bilson dans la fosse d'Ungava.
Alors, il a été octroyé au plus bas soumissionnaire.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va. L'engagement
59.
Mme Bacon: À 59, ça devrait se lire "soumission
publique" et non "contrat négocié", et le montant... C'est un
montant qui devait être... L'engagement initial était de... Il y a
une erreur là-dessus.
M. Claveau: On avait 17 000 $ au début, 420 000 $... Mon
Dieu!
Mme Bacon: On l'a déjà vu, ça, sur un
autre... C'est SIAL Géosciences. Normalement, il ne devrait pas
être là, parce que c'est le seul montant qui a été
payé; c'est 170 000 $.
M. Claveau: Ah! ce n'est pas... Mme Bacon: Ce n'est pas
250 000 $.
M. Claveau: ...le montant qu'on cherchait tout à l'heure,
là?
Mme Bacon: Qu'on a eu tantôt, oui. Ça faisait partie
des 587 000 $, là.
M. Claveau: Oui, oui, oui, il nous manquait quelques centaines de
mille piastres.
Mme Bacon: 587 405 $, oui, c'est celui-là. Mais les 250
000 $ qui sont inscrits, ça devrait se lire 170 000 $.
M. Claveau: O. K., ce qui a été réellement
payé.
Mme Bacon: C'est la portion du contrat qui est prévue pour
ce projet pour l'année budgétaire en cours.
M. Claveau: Mais vous nous avez dit au début qu'il y avait
eu combien de soumissionnaires? 17?
Mme Bacon: Non. Au début, là, c'était
marqué "contrat négocié".
M. Claveau: Oui, mais là vous nous avez dit que
c'était une soumission publique.
Mme Bacon: J'ai dit que ça devrait être "soumission
publique". Celui-là, son compétiteur s'était
écrasé, il y avait eu un écrasement d'avion. C'est
celui-là, ce contrat-là.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 59 est
vérifié.
M. Claveau: On va supposer qu'ils ne s'écraseront pas, eux
autres aussi. Ça va aller mal.
Le Président (M. Audet): L'engagement 60.
Mme Bacon: À 60, c'est un montant qui sert "à payer
les frais d'électricité de l'usine-pilote, dans le comté
de Taschereau". C'est une usine qui abrite l'usine-pilote qui appartient au
ministère de l'Énergie et des Ressources. C'est les
coûts de l'électricité qui sont payés
à même les budgets de l'usine-pilote.
Le Président (M. Audet): Ça va pour ça?
M. Claveau: Ça vous a coûté pas mal plus
cher, avec les dernières augmentations, hein?
Mme Bacon: On va voir au prochain numéro.
M. Claveau: Quelle tarification a l'usine-pilote, juste pour
notre information?
Mme Bacon: Ah! Ça doit être...
Une voix: Ça doit être le tarif en puissance.
Mme Bacon: Oui, le tarif en puissance habituellement.
M. Claveau: C'est grande puissance. Le Président (M.
Audet): Ça va?
M. Claveau: Ça va. On va voir les prochains engagements
financiers là-dessus.
Le Président (M. Audet): C'est ça, ça sera
l'année prochaine. L'engagement 61.
M. Claveau: "Le traitement des données
spectrométriques au nord-ouest de Schefferville." Ah mon Dieu! Ah, c'est
encore le même...
Mme Bacon: C'est un contrat qui a été
attribué suite à une demande au fichier central des fournisseurs.
Il y a eu trois soumissions demandées et deux ont été
reçues. Il y a la firme Sagaz Géophysique qui s'est
désistée; les deux autres firmes se sont classées. Le plus
bas soumissionnaire était Sial Géosciences, qui a
été choisi. L'autre était Géophysique GPR inc., qui
était à 70 000 $. Il y a quand même une bonne
différence entre les deux.
Le Président (M. Audet): L'engagement 61 est
vérifié. L'engagement 62.
Mme Bacon: À 62, c'est un projet qui a été
amorcé en 1988 et qui devait se terminer en 1989. Le coût total du
contrat en 1988 avait été fixé à 40 690 $, et en
1988 une somme de 12 190 $ a été défrayée,
d'où un solde pour 1989 de 28 500 $. C'est un projet qui a
été confié, encore une fois, à un centre
universitaire qui a l'expertise et l'équipement. Seule
l'Université du Québec à Chicoutimi a été
invitée à soumissionner; une soumission demandée, une
soumission reçue.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 62 est
vérifié. L'engagement 63.
Mme Bacon: À 63, c'est un montant qui sert "à payer
53 000 séries de 4 plaques métalliques". Il est nécessaire
d'assurer un inventaire suffisant de plaques de jalonnement pour
répondre aux obligations de la Loi sur les mines, d'avoir à
fournir ce matériel aux intervenants de l'industrie minière sur
demande. Le délai entre la demande de biens et la livraison peut
être de 90 à 120 jours et même davantage.
Alors, il y a une seule soumission qui a été reçue
sur les 10 qui étaient demandées et le soumissionnaire avait
déjà en main les estampes servant à embosser les plaques,
puisqu'il avait été retenu lors d'une demande antérieure.
Selon notre compréhension, ça l'aurait peut-être
avantagé sur ses compétiteurs; il n'avait pas à
prévoir lui-même le coût de l'estampe. Je pense qu'il est
possible que ça l'ait avantagé.
M. Claveau: Si je regarde ça, ça veut dire que
ça revient à peu près à 0,50 $ la plaque?
Mme Bacon: À peu près, oui.
M. Claveau: Quand les prospecteurs vont chercher leur droit,
là, l'enregistrement, est-ce que ces plaques-là leur sont vendues
ou si ça fait partie du droit annuel qu'ils paient?
Mme Bacon: C'est 1 $ pour un set de quatre. Mais là
ça va être augmenté à 4 $.
M. Claveau: 4 $?
Mme Bacon: Oui, mais c'était 1 $ avant... M. Claveau:
Oui, mais ça vous coûte 2 $. Mme Bacon: ...pour
quatre.
M. Claveau: Ça veut dire que pour chaque claim ça
va être 4 $ de plaques?
Mme Bacon: Ça va être 4 $, oui.
M. Claveau: Quelqu'un qui va se chercher un bloc de 20
daims...
Mme Bacon: II ne peut pas être en faillite pour 4 $. Je ne
pense pas.
M. Claveau: Ils ne vivent pas riches, nos prospecteurs!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
63?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Alors, les engagements financiers
de décembre 1989 sont vérifiés. Janvier, il n'y en
pas.
On poursuit avec février 1990. J'appelle l'engagement 50.
Février 1990
M. Claveau: L'engagement 50.
Mme Bacon: C'est un montant qui sert "à payer une
assistance financière pour la réalisation d'études de
faisabilité du projet Magnola, dans le comté de Frontenac". C'est
une subvention qui est normée. Vous savez que ce projet-là, c'est
l'implantation d'une usine de fabrication de magnésium métal,
à partir de résidus d'amiante, dans la région d'East
Broughton. Ces études-là se poursuivaient normalement à
l'époque et sont maintenant complétées. Le résultat
est fort positif. Il y a une recherche de partenaires en ce moment.
M. Claveau: Ça veut dire que Minéraux Noranda ne
veut pas y aller toute seule?
Mme Bacon: C'est ça. Oui. Il y a des partenaires qui sont
recherchés.
M. Claveau: Ils n'ont pas les reins assez solides?
Mme Bacon: Bien, l'expertise en magnésium, ils en ont
moins. Alors, je pense qu'à ce moment-là c'est...
Le Président (M. Audet): Je pourrais peut-être
ajouter un petit mot, parce que ce matin je disais qu'on voyait souvent Estrie
et Beauce, maintenant Frontenac. L'usine va être implantée dans le
beau comté de Beauce-Nord. On prend l'ancien site de la mine Carey. Il y
a une partie de l'approvisionnement qui vient du comté de Frontenac.
Est-ce que Noranda, en tout cas selon les informations que j'ai, et vous me
corrigerez, Mme la ministre, si je me trompe, est-ce que Noranda est à
la recherche d'un associé, mais qui serait client aussi pour s'assurer
une garantie de demande au niveau du magnésium? Ça fait que c'est
pour ça, là, que ça... C'est ça.
Mme Bacon: C'est la raison.
Le Président (M. Audet): Apparemment, comme vous l'avez
mentionné, ça va très bien.
M. Claveau: Ça va faire du lait de magnésie.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: C'est vraiment une recherche de partenaires.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Drummond.
M. St-Roch: Oui, M. le Président. Est-ce que vous pourriez
nous identifier le nom du député de Beauce-Nord?
Le Président (M. Audet): Ah!
M. Claveau: Ce n'est sûrement pas lui qui a
négocié le contrat. Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Faites attention, M. Claveau. Il
est assis au bout de la table. Est-ce que l'engagement 50 est
vérifié?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: J'aimerais savoir, le coût total de
l'étude, c'était quoi?
Mme Bacon: C'est une étude de 9 000 000 $. Le
fédéral est impliqué aussi, chacun le même
montant.
M. Claveau: Ça veut dire 2 000 000 $... Mme Bacon:
2 250 000 $.
M. Claveau: 4 500 000 $ qui ont été
subventionnés, 50 %.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Bon. Et c'est ce que ça a coûté
effectivement?
Mme Bacon: Bien, c'est plutôt 11 000 000 $ que 9 000 000
$.
M. Claveau: La différence, c'est Minéraux Noranda
qui l'a absorbée.
Mme Bacon: Oui, c'est ça.
M. Claveau: Ça créerait combien d'emplois, cette
usine-là...
Mme Bacon: Au-delà de 500.
M. Claveau: ...dans le beau comté de Beauce-Nord?
Mme Bacon: Entre 400 et 500.
Le Président (M. Audet): Entre 400 et 500 emplois, M.
Claveau.
Mme Bacon: II y en a 400 directs et des indirects. On peut dire
presque 500.
M. Claveau: C'est à souhaiter que ça se
réalise.
Le Président (M. Audet): J'aurais une autre question qui
touche un peu le même dossier. C'est parce qu'est rattachée
à ça la traversée fluviale ou sous-fluviale de Gaz
Métro. Est-ce que vous pourriez nous donner des indications
là-dessus ou si... Parce qu'ils auront besoin du gaz naturel, eux, pour
leur production et tout ça.
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Comment ça va?
Mme Bacon: C'est: un va avec l'autre...
Le Président (M. Audet): Oui? O. K. Alors, je pense que si
Magnola...
Mme Bacon:... et un ne peut y aller sans l'autre.
Le Président (M. Audet): C'est ça, hein? O. K.
Ça va. Merci beaucoup.
M. Claveau: Ils devraient prendre Gaz Métropolitain comme
associée.
Le Président (M. Audet): Comme fournisseur
peut-être, mais comme client je ne suis pas sûr que ça va
être bon.
Mme Bacon: Comme fournisseur, sûrement.
Le Président (M. Audet): C'est ça. Alors,
l'engagement 50 est vérifié. L'engagement 51.
Mme Bacon: À 51, c'est un engagement qui avait
déjà été étudié en commission
parlementaire. Ça devrait se lire 2266, 60 $ et pas 27 000 $. Il y a un
problème d'impression ici.
M. Claveau: Ils se sont trompés d'un zéro. 2700
$?
Mme Bacon: 2266, 60 $ qui représentent un paiement final
pour l'exercice de 1989-1990.
M. Claveau: C'est le rapport final de quoi, ça,
là?
Mme Bacon: C'est un rapport qui avait été
demandé... C'est ça? Des honoraires...
M. Claveau: Dépôt du rapport final.
M. Roy: II s'agit tout simplement du solde qui était
payable sur les honoraires qui étaient dus à un chef
d'équipe utilisé sur une campagne d'exploration géologique
en 1986, et ce solde-là a été retenu jusqu'à ce
qu'il ait produit le rapport final. Ça a pris un certain temps,
effectivement, mais le fait d'avoir retenu l'argent a permis d'obtenir ce
rapport-là. Ce monsieur-là est un Français qui
était à l'époque en stage au Québec, de sorte qu'il
y a eu une erreur dans la transmission des données. C'est 2266 $ qui lui
étaient dus et ça lui a été payé sur
réception du rapport.
M. Claveau: Un stagiaire français qui est retourné
chez lui. C'est ça?
M. Roy: Oui. Qui devait être à ce moment-là
en études doctorales, je présume, au Québec, dans le cadre
des échanges France-Québec, me dit-on.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 51 est
vérifié. L'engagement 52.
M. Claveau: L'échange était bon.
Mme Bacon: À 52, c'est un montant qui sert "à payer
pour effectuer la réfection de la route d'accès à la mine
Franc?ur". Une partie des travaux a été
réalisée en cours de l'exercice 1989-1990 et il y a une
assistance financière qui a été de 100 000 $. Il y aura un
versement de 300 000 $ au 31 mars 1991 et les autres 300 000 $ étaient
conditionnels au renouvellement de l'entente auxiliaire, là, ce qui
n'est pas encore réglé.
M. Claveau: Donc, il y a 300 000 $ qui vont...
Mme Bacon: C'est inscrit dans l'entente auxiliaire des mines.
M. Claveau: II y a 300 000 $ qui vont être versés
prochainement?
Mme Bacon: Le 31 mars.
M. Claveau: Les travaux sont faits.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Et les autres, bien, ça va aller après
la négociation.
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: Ça va. Ça n'a pas l'air d'être
parti pour que ça se termine rapidement.
Mme Bacon: Ça achève.
M. Claveau: Oui? On va avoir des bonnes nouvelles.
Le Président (M. Audet): Ça va, c'est
vérifié?
M. Claveau: Ça va pour la vérification...
Le Président (M. Audet): Excusez-moi, M. le
député.
M. Claveau:... du bout de chemin.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 53.
Mme Bacon: À 53, c'est une soumission publique. Il y a eu
15 soumissions demandées, 3 reçues. Ça sert "à
payer l'engagement des crédits budgétaires pour le nolisement
d'aéronefs dans le comté de Duplessis". Je m'excuse, c'est un
contrat par soumission sur invitation. Il faudrait changer "soumission
publique" que vous avez.
M. Claveau: Sur invitation?
Mme Bacon: Oui, parce qu'on en a demandé 15. Il y en a 3
qui ont été reçues. Ça permettait le
déplacement de trois équipes sur le terrain. Les travaux du
terrain sont terminés, tel qu'ils ont été
planifiés. Le coût total du contrat a excédé le
montant original de la soumission de 19 115 $, parce que le coût de
carburant devait être originalement assumé par le
ministère. Donc, un addendum de 21 856 $ du 14 juin 1989 a
transféré la responsabilité de l'achat du carburant au
fournisseur.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 53 est
vérifié. L'engagement 54 maintenant.
Mme Bacon: À 54, c'est des soumissions sur invitation. Il
y en a une qui a été demandée et une reçue. C'est
un montant qui sert "à payer pour effectuer différents essais et
analyses sur des échantillons d'agrégats prélevés
par le personnel de la Direction de l'exploration géologique et
minérale du ministère". Ça nous a permis la
caractérisation des ressources en granulat, le sable et le gravier, sur
un territoire englobant trois feuillets topographiques. Les essais et analyses
demandés permettent une meilleure caractérisation de ressources
en granulat et les services demandés sont des tests standard. Ils sont
utilisés par l'industrie et le ministère des Transports.
M. Claveau: II y a juste une invitation qui a été
faite.
Mme Bacon: Soumission demandée, une, oui. Puis,
évidemment...
M. Claveau: Quand on met "fichier" entre parenthèses,
ça veut dire qu'il y aurait seulement une entreprise inscrite au fichier
qui se...
Mme Bacon: Dans ce temps-là, c'est parce qu'il n'y en a
pas d'autres. C'est moins de 50 000 $, hein? On suit les règles,
à ce moment-là.
M. Claveau: Êtes-vous en train de me dire qu'en haut de 50
000 $ il n'y a plus de règle? Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Non. Il y a d'autres règles.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
54?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 55.
Mme Bacon: Juste pour terminer, M. le Président, de 10 000
$ à 200 000 $, comme je disais ce matin, c'est l'invitation par le
ministère de trois fournisseurs au moins. Mais il faut qu'il y en ait
trois. Quand il n'y en a pas trois...
M. Claveau: Ça veut dire qu'il n'y en a pas trois. C'est
ça?
Mme Bacon: Non.
M. Claveau: Ça va. C'est parce qu'on ne doit pas faire
suffisamment d'études d'agrégat.
Le Président (M. Audet): L'engagement 54 est
vérifié?
M. Claveau: C'est vérifié, M. le Président.
On y va pour 55. (16 h 15)
Le Président (M. Audet): L'engagement 55 maintenant.
Mme Bacon: À 55, c'est un contrat qui a été
accordé suite à une demande au fichier central des fournisseurs.
Il y a trois soumissions qui ont été demandées et
reçues. Tous les soumissionnaires se sont qualifiés et le
contrat, attribué au plus bas soumissionnaire. Il a été
réalisé, complété, sans aucun ajout et à la
satisfaction du ministère.
M. Claveau: J'aimerais comprendre. C'est le plus bas
soumissionnaire qui l'a eu, mais avec le supplément de 35 000 $
ça devient le plus haut. On nous parle ici d'un supplément de 35
000 $ accordé pour ce contrat en 1989. Il passe de 95 000 $ à 130
000 $ pour le contrat.
Mme Bacon: II ne semble pas qu'il y ait de supplément dans
ça. Le total est 95 000 $ et vous voyez les autres soumissionnaires, 119
000 $ et 118 000 $.
M. Claveau: Oui.
Mme Bacon: Donc, à 95 000 $ c'est encore
le plus bas.
M. Claveau: Moi, j'ai une note sur mon papier, c'est
marqué: "Un supplément de 35 000 $ a été
accordé pour ce contrat en 1989. "
Mme Bacon: Non, c'était le solde du contrat de 1989. Vous
aviez: 1988, 60 000 $, 1989, 35 000 $, pour un total de 95 000 $.
M. Claveau: Ah, O. K., ça s'additionnait à ce qui
s'était fait avant.
Mme Bacon: Ça, c'est parce qu'on dit: Le présent
engagement financier est de 35 000 $; l'autre, en 1988, était de 60 000
$.
M. Claveau: Ça va. J'ai compris. Ça a
sûrement fait des belles cartes couleurs du comté d'Ungava.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 55 est
vérifié. On est rendus à l'engagement 56.
Mme Bacon: À 56, c'est une soumission sur invitation.
M. Claveau: C'est déjà vérifié, qu'on
nous indique ici.
Mme Bacon: Oui, il me semble qu'on l'a fait ce matin,
ça.
M. Claveau: Oui, il y avait 60 000 $ qui se divisaient
encore...
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau:... en deux, ou trois segments.
Mme Bacon: Oui, on l'a fait, ça.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 57 maintenant.
Mme Bacon: À 57, c'est une activité
géomatique. En 1989-1990, il y a un montant de 50 000 $ qui était
prévu au contrat. Ce contrat-là a été
accordé au plus bas des deux soumissionnaires dont la soumission a
reçu du comité de sélection un pointage supérieur
à 60 %, le tout conforme aux directives du Service général
des achats. Les deux autres soumissions ont été jugées non
conformes parce qu'elles n'ont pas obtenu la note de passage de 60 %.
M. Claveau: Mais quand vous dites ça, là, est-ce
qu'on pourrait savoir, par exemple, le coût, le montant qui avait
été donné par les deux autres firmes, IST et Gespro?
Mme Bacon: On n'ouvre pas les enveloppes, à ce
moment-là, quand ils n'obtiennent pas la note de passage.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 57 est
vérifié?
M. Claveau: Si vous me dites que les enveloppes n'ont pas
été ouvertes... C'est quand même assez serré, hein?
C'est assez rare. 138 357 $ contre 149 000 $... Ah non! Ça va. J'avais
mal lu.
Mme Bacon: Pas tout à fait serré.
Le Président (M. Audet): II y a encore du lousse.
M. Claveau: Non. J'avais vu 139 400 $ sur l'autre, là. Je
trouvais que... Mais, à 149 000 $, ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 58, maintenant.
Mme Bacon: À 58, c'est une soumission sur invitation.
Alors, il y en a sept qui ont été demandées, il y en a
deux qui ont été reçues et ces travaux-là ont
été réalisés entre le 1er novembre et le 29
novembre 1989. Ça nous a permis de sécuriser 12 trous de mines
répartis sur 8 anciens sites miniers distincts qui étaient
localisés dans la municipalité de Val-des-Monts, comté de
Papineau. Les trous de mine ont été sort remblayés, soit
recouverts de dalles de béton armé, et le ministère a
inspecté les travaux, qui ont été jugés conformes
au devis. La facture, évidemment, a été mise en paiement
le 30 novembre 1989.
M. Claveau: Ça va. C'est le ministère qui doit
absorber 100 % des coûts de ça? C'est des mines
désaffectées, quoi, ou des compagnies qui n'existent plus?
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 58 est
vérifié. L'engagement 59, c'est sensiblement la même
chose.
M. Claveau: Trois soumissions.
Mme Bacon: C'est une soumission sur invitation. Il y en a cinq
qui ont été demandées, il y en a trois reçues. Ces
travaux-là ont été réalisés entre le 28
novembre et le 15 décembre 1989. Ça nous a permis de
sécuriser 14 trous de mine qui étaient répartis sur 4
anciens sites miniers. Ils ont été remblayés, recouverts
de dalles de béton armé. Les travaux ont été
jugés
conformes au devis.
Alors, il y a deux autres soumissionnaires. Ça, c'était
à 26 275 $. Il y en avait un autre à 50 493 $, Robinson Trucking,
et Excavation Gagémi, 29 600 $.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 59 est
vérifié. L'engagement 59a.
Mme Bacon: C'est un contrat négocié, ça, M.
le Président, qui...
M. Claveau: C'est un contrat négocié avec le
ministère des Communications?
Mme Bacon: C'est ça. Je pense que c'est un engagement qui
avait déjà été commenté à notre
commission parlementaire, le 15 novembre 1990...
M. Claveau: Oui, bien, il y avait...
Mme Bacon: ...ou par le secteur administration.
M. Claveau: Ce serait pour l'ensemble du ministère de
l'Énergie et des Ressources, hein?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Ça va aller.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 59a est
vérifié. Ça complète l'étude de la
vérification des engagements financiers de...
M. Claveau: Pardon!
Le Président (M. Audet): Oh! Non! Excusez!
M. Claveau: Non, juste le 59a. Est-ce que ça,
c'était dans le cadre des déménagements du bureau à
Charlesbourg?
Mme Bacon: Non. C'est le système informatique,
ça.
M. Claveau: Mais on parle d'implantation d'un réseau de
télécommunications au ministère. Bien oui! C'est
marqué "déménagement du ministère à
l'Atrium". C'est écrit.
Mme Bacon: C'est juste 85 200 $. C'est une partie...
M. Claveau: C'est énergie.
Mme Bacon: ...sur les 2 000 000 $.
M. Claveau: Hum!
Mme Bacon: C'est juste 85 000 $.
M. Claveau: Non, non. Je m'excuse, mais c'est pour la section
énergie du ministère que vous avez facturé 85 000 $.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Mines, 740 000 $.
Mme Bacon: Le réseau de télécommunications,
c'est pour le ministère des Forêts. C'est tout le ministère
qui le payait, à ce moment-là.
M. Claveau: Non. Il me semble que ça devait être
global pour tout le monde, mais vous l'avez réparti selon l'utilisation
de chacun des...
Mme Bacon: Oui. Nous, on a la gestion des titres miniers.
M. Claveau: En tout cas. De toute façon...
Mme Bacon: C'est l'administration qui gère ça.
M. Claveau: Ça fait que le ministère des
Forêts a dû vous rembourser sa part, maintenant qu'il vous a
quittés.
Mme Bacon: Non, mais on ne fait pas trop de rétroactif,
là; je ne pense pas.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 59a est
vérifié. Ça complète la vérification des
engagements financiers de février 1990. Mars, il n'y a aucun engagement
à vérifier.
Avril 1990, j'appelle l'engagement 29.
Avril
Mme Bacon: Alors, à l'engagement 29, c'est une subvention
normée, ça, M. le Président. C'est des travaux
financés par le Fonds d'exploration minière. À l'automne
1988, l'OPDQ avait présenté, dans un C.T. de programmation, les
projets auxquels serait accordée une aide financière dans le
cadre de la Conférence socio-économique de la Côte-Nord.
Parmi ces projets-là, on a retrouvé la subvention de 400 000 $ au
Fonds de Fermont pour que celui-ci participe au financement de travaux
d'exploration devant être effectués par la compagnie d'exploration
Mazarin, sur sa propriété du lac Knife.
C'est une subvention qui a été divisée en deux
tranches: une première tranche de 200 000 $ qui fait l'objet du
présent engagement, une deuxième tranche de 200 000 $ qui sera
versée plus tard en 1990-1991.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Est-ce que ça, c'est complémentaire
à ce qu'on a déjà vu, là, comme étude sur
l'implantation de l'usine de graphite?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Est-ce que vous savez si cet argent-là est
affecté, actuellement, par le Fonds?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: En souhaitant des résultats, c'est
adopté.
Le Président (M. Audet): L'engagement 29 est
vérifié?
M. Claveau: C'est vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 30.
Mme Bacon: À 30, c'est une étude qui va permettre
de concevoir ou d'améliorer des méthodes, des équipements
pour le minage de nombreux dépôts filoniens au Québec. On
pourra ainsi diminuer le coût d'exploitation puis améliorer la
productivité. La phase I, établissement de la
problématique, est complétée. La phase II est en cours
avec la recherche de solutions.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 30 est
vérifié. L'engagement 31.
Mme Bacon: Ah oui. C'est "l'achat de deux camionnettes tout
terrain". Il y a eu 214 candidatures demandées; il y a eu 3 candidatures
reçues. Accordé à 17 912 $ l'unité. Les autres
candidatures étaient Automobiles A. Gosselin à 20 632 $ et
Concordia Auto Itée à 20 027 $ l'unité.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 32.
Mme Bacon: À 32, l'équipement informatique est
destiné au Bureau régional de Chibougamau pour la production de
cartes de compilation géoscientifique à l'intention de la
clientèle minière. C'est un achat qui est négocié
par le Service général des achats auprès du seul
partenaire économique qui pouvait fournir cet
équipement-là, qui est un équipement quand même
spécialisé.
M. Claveau: Très belle machine, d'ailleurs. Mme Bacon:
Tant mieux.
Le Président (M. Audet): Alors, c'est
vérifié?
M. Claveau: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 33.
Mme Bacon: À 33, c'est un contrat de recherche qui est
octroyé au Groupe de recherche sur les applications de l'informatique
à l'industrie minérale de l'Université Laval et ça
vise à développer, par des techniques de modélisation et
de simulation, les applications d'informatique aux opérations de
traitement des minerais d'or en vue d'améliorer la performance de ces
usines. Le Québec compte une vingtaine d'usines de traitement des
minerais d'or et la valeur des métaux précieux produits
représente plus de 500 000 000 $ par année. Mine Doyon et Mine
Yvan Vézina, de Cambior, participent au financement de ce
projet-là avec le CRM pour une proportion de 35 % des coûts. On
nous assure que les travaux effectués sont pertinents à leurs
problèmes. Le projet se déroule normalement; les résultats
sont prometteurs.
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. Audet): L'engagement 33 est
vérifié. Alors, ça complète les engagements
financiers d'avril 1990 du ministère.
Nous en sommes maintenant à mai 1990. J'appelle l'engagement
25.
Mai
Mme Bacon: C'est une subvention normée, M. le
Président. Le soutien financier qui est versé à parts
égales par les gouvernements du Canada et du Québec en vertu du
programme d'assistance à l'exploration minière en... Bien,
là, on dit encore en Estrie-Beauce. C'est le programme qui s'appelle
comme ça, Estrie-Beauce, qu'on me dit. Alors, l'ACDE coordonne avec
l'aide financière du programme la stratégie d'implication du
milieu dans le domaine de la prospection, de l'exploration minière.
Il y a un géologue et un technicien qui ont été
embauchés par l'ACDE afin de permettre la gestion d'une structure
d'encadrement. Cet encadrement comprend les coûts d'initiation à
la prospection et d'initiation à la géologie appliquée,
des visites de terrain, l'évaluation de propriétés
minières, la sélection de cibles, l'orientation des travaux de
prospection et une campagne de sensibilisation du milieu aux activités
reliées à la prospection et à l'exploration
minière.
M. Claveau: Ça va. C'est toujours le même programme,
là.
Mme Bacon: C'est norme, de toute façon.
Le Président (M. Audet): Ça va? L'engagement 25 est
vérifié?
M. Claveau: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 26.
Mme Bacon: C'est un montant qui sert "à payer l'impression
de 21 documents couleurs de la région de la fosse du Labrador". Ensuite,
le commentaire est à l'effet que les cartes de gîtes
minéraux à l'échelle 1:250 000... Ces documents
constituent la synthèse des travaux de cartographique géologique
et géologique entrepris dans le cadre du plan quinquennal des fosses du
Labrador et de l'Ungava.
M. Claveau: Elle doit commencer à être connue pas
mal, la fosse du Labrador.
Mme Bacon: On en parle beaucoup aujourd'hui, en tout cas.
M. Claveau: Bien oui, c'est sa journée.
Mme Bacon: C'était dans le plan quinquennal. Je pense que
c'est pas mal terminé, là. (16 h 30)
M. Claveau: Pardon?
Mme Bacon: Ça faisait partie du plan quinquennal qui est
pas mal terminé, aussi.
M. Claveau: Donc, on peut supposer que maintenant on dispose au
ministère d'à peu près toutes les données
pertinentes sur la fosse du Labrador.
Mme Bacon: On est supposés en avoir pas mal, hein? Oui, on
en a quand même pas mal.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 26 est
vérifié. L'engagement 27.
Mme Bacon: À 27, c'est des équipements qui sont
requis à Val-d'Or pour la réalisation d'un projet-pilote
initié dans le cadre du projet de développement d'un
système d'information géoscientifique à
référence spatiale qui est prévu dans le plan directeur de
la DGEGM, là, notre Direction générale. On a parlé
des mêmes équipements à Chibougamau tantôt. C'est la
même chose.
M. Claveau: Puis là vous en avez un autre après,
à 28.
Mme Bacon: Probablement, oui.
M. Claveau: C'est presque à la même place et au
même prix. Ça a été négocié ensemble,
je suppose?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Le 28e, il va où, lui, là?
Mme Bacon: Rouyn, si ma mémoire est fidèle. C'est
ça, Rouyn-Noranda.
M. Claveau: Un à Val-d'Or, un à Rouyn et un
à Chibougamau, jusqu'à date. Ça va. On va dessiner des
cartes.
Le Président (M. Audet): Alors, on peut dire que les
engagements financiers 27 et 28 sont vérifiés?
M. Claveau: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 29.
Mme Bacon: À 29, c'est un appel d'offres sur invitation.
On en a demandé 17, on en a reçu 6. Air Liquide, c'est de
l'alimentation de fours rotatifs, de simulateurs de cuisson de boulettes de
fer. La livraison se fait sur demande et selon les besoins qui découlent
des projets à réaliser pour le bénéfice d'une autre
clientèle. Le montant de 30 000 $ est basé sur les données
antérieures d'utilisation.
M. Claveau: J'aimerais savoir comment on fait pour se tromper sur
l'évaluation d'un gaz de laboratoire quand on s'appelle Union Carbide.
C'est marqué: La soumission d'Union Carbide est non conforme. En quoi
est-ce qu'elle est non conforme?
M. Roy: Ça peut être dans les modalités de
livraison. Je vous avoue que, là, je spécule, mais ce n'est
sûrement pas sur la nature des gaz. Mais il y a d'autres choses dans le
devis et ça peut être dans les modalités de livraison, dans
la rapidité avec laquelle ils peuvent répondre aux besoins.
Possiblement que le devis technique demandait qu'à quelques heures
d'avis, ou je ne sais quoi, ils soient en mesure de livrer les gaz. Mais, si
vous souhaitez avoir cette précision-là, on peut vous
l'obtenir.
M. Claveau: Non, ça me va. On va spéculer avec
vous.
M. Roy: On me dit que c'est la teneur en monoxyde de carbone dans
le gaz qui n'était pas conforme à la spécification.
M. Claveau: Ah oui? Ils voulaient vous refiler du monoxyde de
carbone. Ha, ha, ha!
M. Roy: J'ai l'impression qu'il y en a dans tous, mais le
degré de pureté n'était pas le même.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 29 est
vérifié?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 30 maintenant.
Mme Bacon: À 30, c'est un développement de
systèmes. C'est pour poursuivre le plan d'équipement en
technologie de l'information qui est utilisée pour la gestion des titres
miniers, utilisée aussi pour le traitement d'informations statistiques
minières afin de traiter adéquatement les données
numériques et graphiques.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'engagement 30 est
vérifié?
M. Claveau: Ça va. C'est toujours les mêmes
problématiques dont on a discuté dans la microinformatique.
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 31 est sensiblement
la même chose. Est-ce qu'on peut dire que c'est vérifié
aussi?
M. Claveau: C'est vérifié. Le mois est
vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, les engagements de mai
1990 sont vérifiés, sous réserve de la spéculation
de M. le député, tantôt.
M. Claveau: De toute évidence. Des voix: Ha, ha,
ha!
Le Président (M. Audet): Juin, il n'y a pas d'engagement
à vérifier. On poursuit avec juillet 1990. J'appelle l'engagement
1.
Juillet
Mme Bacon: À l'engagement 1, c'est un contrat qui a
été accordé pour permettre l'analyse de substances
minérales au bénéfice de la recherche géologique du
ministère ainsi qu'à celui de la clientèle du secteur
minéral, par le biais de projets commandités et
réalisés par la Direction de la recherche métallurgique du
Centre de recherches minérales.
Les différents instruments qui étaient disponibles sur le
marché ont été évalués par les
spécialistes du CRM dans ses propres laboratoires et dans ceux d'autres
organismes. Après une étude complète des différents
systèmes et suite aux essais réalisés, l'achat du
modèle Zeeman de Perkin Elmer a été recommandé.
C'est un contrat qui faisait l'objet d'un achat spécifique. Ce
contrat-là a été négocié avec Perkin Elmer
Canada, qui est un manufacturier de produits.
M. Claveau: J'ose croire que les 0,66 $, c'est une erreur de
frappe.
Mme Bacon: Lequel, ça? M. Claveau: 80 000,66 $.
Mme Bacon: Non. Ça ne me semble pas, en tout cas.
Ça ne m'a pas été mentionné.
M. Claveau: C'est la taxe?
Mme Bacon: Non. Ça semble être le montant exact.
M. Claveau: Ça, est-ce que c'est des équipements
qui s'ajoutent sur les microscopes atomiques, quoi, ou si c'est
complètement indépendant?
Mme Bacon: L'utilité du spectromètre d'absorption,
ça provient du fait que c'est une technique qui permet la
détermination de plusieurs éléments à
l'étude d'ultratraces, c'est-à-dire au niveau de pp.m., parties
par million. La première application de cet instrument est le dosage du
platine, et éventuellement des autres éléments
précieux dans les roches et sédiments de ruisseaux. C'est un
instrument qui sera appelé à jouer un rôle important dans
le secteur de l'environnement, environnement minier surtout.
M. Claveau: Vous en connaissez, des choses! J'admire la
rapidité avec laquelle vous avez pris le contrôle du
ministère. Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Merci beaucoup.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 1 est
vérifié?
Mme Bacon: J'espère qu'on l'était
déjà, en contrôle!
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Bacon: Numéro 2. C'est des équipements qui
serviront à la mise en réseau de services informatiques au Centre
de recherches minérales. Cet achat-là a été
négocié par le ministère des Approvisionnements et
Services en accord avec les directives existantes, et le plus bas
soumissionnaire a été retenu. Il y a 10 soumissions qui ont
été demandés, il y en a eu 4 qui ont été
reçues et le plus bas soumissionnaire a été choisi.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va?
Vérifié?
M. Claveau: C'est des équipements encore, là.
Le Président (M. Audet): L'engagement 3.
Mme Bacon: Le 3, c'est l'impression de quatre cartes
géologiques produites par le ministère et qui étaient
aussi destinées à la clientèle minière. Il y a
seulement deux fournisseurs au Québec qui possédaient le format
de presse requis. Un seul a soumissionné. On a demandé deux
soumissions, on en a reçu une, et le ministère des
Approvisionnements et Services a jugé le prix de ce fournisseur comme
étant acceptable.
M. Claveau: Ça, c'étaient des cartes
déjà existantes qu'on refaisait, quoi, ou des nouvelles
cartes?
Mme Bacon: C'est des nouvelles. Ça me semble des
nouvelles, ça, parce que c'est une impression de cartes.
M. Claveau: Oui, mais on aurait pu partir de...
Mme Bacon: Ça peut être une réimpression
aussi, là.
C'est des nouvelles. C'est ça.
M. Claveau: Des nouvelles cartes.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. Audet): Vérifié. Alors,
j'appelle l'engagement 4. Oups! excusez.
Mme Bacon: II n'y en a pas, de 4.
Le Président (M. Audet): C'est ça, l'engagement
4.
M. Claveau: Non, non, c'est le même mois. Ça va.
C'est de l'exploration encore? Comté de Gaspé. C'est relié
à...
Mme Bacon: Cette subvention-là va servir à couvrir
les dépenses 1990-1991 d'exploration Noranda, dans le cadre d'une
entente de quatre ans qui fait partie de l'entente auxiliaire. La subvention
totale de 2 400 000 $ représente 50 % du coût d'un programme
d'exploration qui avait été entrepris en septembre 1989 sur le
site de Mines Gaspé et dans la péninsule gaspésienne.
C'est un programme qui a pour but aussi de mettre en valeur des indices
minéralisés déjà connus, de découvrir des
nouveaux indices qui permettent de maintenir l'espoir d'un approvisionnement
local en minerai.
La compagnie a obtenu des résultats très encourageants
dans chacun des cinq projets d'exploration compris dans l'entente que nous
avions.
M. Claveau: On en est rendu où dans les approvisionnements
prouvés de Mines Gaspé? Mme Bacon: Sept ans de
réserve.
M. Claveau: Ça fait combien de millions de tonnes,
ça?
Mme Bacon: Ah! ça, par exemple... 4 000 000 à 5 000
000 de tonnes. On parle de 3 % de cuivre.
M. Claveau: Ça veut dire que pour les sept prochaines
années on ne devrait pas réentendre parler de fermeture à
Mines Gaspé?
Mme Bacon: C'est ça. M. Claveau: Tant mieux.
Le Président (M. Audet): L'engagement 4 est
vérifié?
M. Claveau: Merci.
Le Président (M. Audet): L'engagement 5.
M. Claveau: C'est l'Institut de l'amiante; ça va.
Mme Bacon: Ça va?
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement 5?
L'engagement 6.
M. Claveau: C'est le même principe, toujours.
Mme Bacon: À 6, c'est une subvention normée, M. le
Président. C'est un soutien financier qui est versé à
parts égales par les gouvernements du Canada et du Québec en
vertu du programme d'assistance à l'exploration minière.
Ça permet à la compagnie RESA Ressources inc. d'évaluer le
potentiel minéral en métaux précieux et métaux de
base de sa propriété de Bellechasse qui est située dans la
région de Sainte-Justine. C'est une subvention qui représente 50
% du coût total des travaux.
M. Claveau: Les prochains engagements aussi, je pense qu'ils sont
tous reliés au programme d'assistance à l'exploration.
Mme Bacon: À l'exploration minière, oui.
M. Claveau: Alors, moi, je n'aurais pas d'objection à
prendre tout ça en bloc; jusqu'à 10, je crois.
Mme Bacon: Je pense que...
Le Président (M. Audet): Alors, les engagements 6, 7, 8,
9,10 inclus?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: 9. Non. Le 10...
Mme Bacon: Non, 10 n'est pas dans le même groupe.
Le Président (M. Audet): O.K. Alors, les engagements 6
à 9 inclusivement sont vérifiés.
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Audet): J'appelle l'engagement 10.
Mme Bacon: À 10, c'est des études tech
nico-économiques. Alors, c'est le solde d'une assistance
financière totale de 125 000 $ dans le cadre d'un projet d'études
et d'essais sur la récupération des métaux contenus dans
des résidus miniers à l'aide de principes de la microbiologie.
C'est un projet qui est inscrit dans l'entente auxiliaire et ce
projet-là se terminait dans le cours de l'exercice où il a
été payé. C'est la récupération; on en a
parlé, tantôt, de ça.
M. Claveau: On a affaire à une compagnie de Toronto?
Mme Bacon: C'est le solde. C'est le site
Aldermac dont on parlait tantôt, en Abrtibi. C'est pour le site
minier Aldermac. On en a parlé tantôt.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
10. L'engagement 11.
Mme Bacon: C'est la conception et la mise à l'essai d'une
plate-forme de travail sécuritaire pour les chantiers ouverts et
à faible pendage. Ça représentait 50 % du coût total
des travaux. C'est une étude qui sera complétée au cours
du prochain exercice budgétaire si elle n'est pas terminée.
M. Claveau: Vous avez dit...
Mme Bacon: C'est une subvention normée, ça
aussi.
M. Claveau: ...une plate-forme de sécurité
ou...
Mme Bacon: Oui. La mise à l'essai d'une plate-forme de
sécurité de travail.
M. Claveau: Est-ce que c'était à la suite d'une
entente avec la CSST, quoi, ou de...
Mme Bacon: Non. C'est l'entreprise qui l'a demandé.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 11 est
vérifié. L'engagement 12.
Mme Bacon: À 12, c'est aussi une subvention normée,
M. le Président. C'est une campagne de promotion qui est financée
par les producteurs canadiens, les provinces productrices et le gouvernement
fédéral. La contribution du Québec est égale aux
contributions des producteurs de tourbe du Québec. C'est la subvention,
là, pour "la réalisation d'une campagne de promotion pour l'usage
de la mousse de sphaigne canadienne aux États-Unis".
M. Claveau: C'est une campagne nationale qui est menée par
une firme de l'Alberta?
Mme Bacon: Pardon?
M. Claveau: C'est une firme de l'Alberta qui a la
responsabilité de la campagne, quoi?
Mme Bacon: Bien, l'Association a son siège social en
Alberta. Mais les producteurs québécois sont membres aussi.
Allez-y donc, monsieur...
M. Roy: II s'agit d'une campagne nationale, effectivement. Les
représentations ont été faites au ministère par
l'Association québécoise des producteurs de mousse de sphaigne et
l'assistance financière qui leur a été consentie est
conditionnelle à une mise de fonds proportionnelle de la part des
producteurs dans cette campagne-là.
C'est une campagne qui au total excède le million de dollars, et
les producteurs de toutes les provinces de même que le gouvernement
fédéral et certaines autres provinces y contribuent. Ça
vise un petit peu à ouvrir des marchés aux États-Unis,
parce que cette industrie-là traverse un certain marasme actuellement.
Donc, c'est sur les représentations de l'Association
québécoise et pour appuyer les producteurs
québécois qu'on s'est inscrits là-dedans. Il
s'avère cependant que l'Association a présentement son
siège social en Alberta.
M. Claveau: Ça fait presque un an de ça; est-ce
qu'il y a déjà des résultats ou... (16 h 45)
M. Roy: C'est la première année de la campagne en
question; elle va se poursuivre sur plusieurs années. Je pense qu'il est
un peu difficile de mettre le doigt maintenant sur l'impact. Je n'ai pas eu de
rapport de l'impact de la campagne à ce jour. Mais vous allez voir
revenir cet engagement budgétaire là, puisque la campagne se
poursuit, et on veillera à vous procurer des informations sur l'impact
de ces travaux-là.
M. Claveau: La mousse de sphaigne, ça sert à quoi
exactement?
M. Roy: Ça sert à de nombreux usages, dont la
tourbe horticole, bien sûr, et notamment dans tous les centres paysagers
et tous les centres... Ce qu'on vise, c'est à faire en sorte que le
propriétaire individuel en utilise davantage dans ses plates-bandes et
dans son jardin pour alléger un peu la terre, et c'est un des usages qui
est visé particulièrement.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié.
L'engagement 13 maintenant.
Mme Bacon: 13.
M. Claveau: Travaux de prospection dans le
Bas-Saint-Laurent-Gaspésie.
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: La même chose à 14.
Le Président (M. Audet): L'engagement 15.
Mme Bacon: Oui, une subvention normée.
M. Claveau: 15...
Le Président (M. Audet): Jusqu'à l'engagement 17,
je crois.
M. Claveau: ...16, 17. On accepte tout ça en bloc.
Le Président (M. Audet): Alors les engagements 13 à
17 inclusivement sont vérifiés.
Mme Bacon: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 18.
Mme Bacon: À 18, c'est un contrat négocié
pour "la réalisation d'un projet sur la datation des roches du
territoire abitibien, dans le comté de
Rouyn-Noranda-Témiscamingue". Ce projet qui a été
amorcé en 1989 doit se poursuivre jusqu'en 1992 le montant engagé
correspond à 70 % du coût total du contrat; 1990-1991, c'est la
phase II, laquelle a été fixée à 88 374 $. La somme
résiduelle figurera au budget de 1991-1992. Le projet a
été confié à l'université, encore une fois,
à cause de l'expertise, à cause des équipements que
l'université peut fournir. L'UQAM est la seule institution
québécoise en mesure de réaliser ces
travaux-là.
En 1989, lorsque le projet a été initié, l'Institut
de recherche en exploration minérale, l'IREM, a été
invité à soumissionner, mais il n'a pas été en
mesure de répondre à l'invitation à ce
moment-là.
M. Claveau: Je remarque aussi que 19, c'est exactement la
même description de projet.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Alors, c'est complémentaire, tout
ça?
Mme Bacon: C'est ça.
M. Claveau: C'est un ajout à notre connaissance
collective. Ça va.
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: L'engagement 20. Ce n'est pas donné... C'est
à l'Institut de recherche en exploration minérale, dans ce cas
là.
Le Président (M. Audet): Oui.
M. Claveau: Mais tout ça va dans le même sens. C'est
ça.
Mme Bacon: L'engagement 19, c'est le versement final; l'autre,
c'était le versement initial. Un coût total de 86 531 $.
M. Claveau: Mais là ça donne 95 400 $, en gros.
Mme Bacon: Non, 86 531 $.
M. Claveau: Mais 61 000 $ plus 34 000 $, ça fait 95 000
$plus...
Mme Bacon: Non, c'est deux contrats, ça. Attendez un petit
peu. Un, c'est sur les roches, l'autre aussi. Oh! Il y a quelque chose qui ne
marche pas, là.
Ah! O.K. On me dit que c'est deux contrats sur deux ans.
M. Claveau: O.K. Il y en a un...
Mme Bacon: Ils se font en parallèle, oui.
M. Claveau: Mais probablement pas sur les mêmes sites.
Mme Bacon: Non.
Le Président (M. Audet): Ça va? Alors...
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): ...les engagements 18 et 19 sont
vérifiés. L'engagement 20.
M. Claveau: À 20, on parle...
Mme Bacon: C'est un autre contrat négocié avec
l'Institut de recherche en exploration minérale. C'est l'acquisition de
données géophysiques. Ça couvre les dépenses
prévues en 1990 à l'intérieur du même contrat. H y a
une somme de 20 000 $ qui est prévue pour l'année 1991-1992 pour
le parachèvement des travaux. Ça vous fera un total, quand on
aura terminé, de 100 000 $. C'est un projet pancanadien sous
l'égide du Conseil de recherches en sciences naturelles et en
génie du Canada qui va y consacrer, au cours des trois prochaines
années, plus de 13 000 000 $.
Alors, la participation des gouvernements provinciaux et des compagnies
a été sollicitée et le ministère de
l'Énergie et des Ressources a prévu une participation
financière pour la réalisation des travaux supplémentaires
en Abitibi. La supervision des travaux a été placée sous
la responsabilité de M. John Ludden, de l'Institut de recherche en
exploration minérale, lequel est responsable des activités
lithoprobes réalisées en Abitibi.
M. Claveau: Ça sert è quoi, ça, cet
investissement-là?
Mme Bacon: M. Lamarche, je pense, va vous expliquer
ça.
M. Lamarche: M. Claveau va sans doute se souvenir qu'à une
dernière commission parlementaire je lui avais expliqué
qu'à l'aide des techniques qui ont été
développées dans l'exploration pour le pétrole on avait
mis à contribution ces techniques sismiques, par sondages sismiques; des
gros camions que vous avez peut-être vu passer dans votre comté
font des géotraverses qui permettent de déterminer les grandes
lignes géologiques jusqu'à de très grandes profondeurs de
plusieurs dizaines de kilomètres, et ça nous permet de mieux
comprendre dans les grandes lignes la structure géologique de la
croûte terrestre. C'est ça, des. .
M. Claveau: C'est ça que vous appelez la réflexion
sismique.
M. Lamarche: Des supervibrateurs, que me dit M. Roy.
M. Claveau: Vous faites "shaker" la planète?
M. Lamarche: C'est ça. Effectivement, si quelqu'un est
juste au côté de ces camions-là, ça donne exactement
le même effei qu'un tremblement de terre. Ça peut être par
vibration ou par explosion, mais habituellement c'est par vibration et
ça permet de délimiter les contacts entre les différentes
couches géologiques.
M. Claveau: Ah bon! Puis ça, ça va nous servir
éventuellement pour (aire de l'exploration minière?
M. Lamarche: Ça nous permet de mieux comprendre les
grandes structures géologiques; mais ça ne permet pas
d'identifier des gîtes à grande profondeur.
M. Claveau: Est-ce que ça vous permet de trouver des zones
de cisaillement ou des trucs semblables qui ne sont pas apparents à la
surface?
M. Lamarche: Oui. C'est ça, des zones majeures de
cisaillement ou des contacts entre deux types de roches qui ont un comportement
sismique différent. Parce que ça, la sismique, c'est la
différence de vitesse à laquelle voyagent ces
vibrations-là dans les roches. C'est réfléchi au contact
entre différentes couches rocheuses en surface et c'est ce qu'on
enregistre, et à l'aide d'ordinateurs on arrive à recréer
l'image de ces couches-là.
M. Claveau: Puis là, je suppose que, quand vous suspectez
quelque chose d'intéressant, bien, il y a quelqu'un qui peut aller faire
un trou de forage, un forage au diamant.
M. Lamarche: C'est ça.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
20?
M. Claveau: C'est une idée. Ça va.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): L'engagement 21.
M. Claveau: C'est peut-être ça que les Russes
faisaient en Ontario.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Roy: Ils brassaient le pommier.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Claveau: "La réalisation d'un projet pour Blake River
3." On a déjà entendu parler de ce projet-là, je pense,
antérieurement. Non?
Mme Bacon: Black River. C'est un paiement final, c'est un
versement final. Il s'agit du troisième et dernier contrat qui a
été octroyé à l'Université du Québec
en Abitibi-Témiscamingue. Ça avait été
confié, en premier, en 1987 - on en a déjà parlé,
je pense, de ce contrat-là - au...
M. Claveau: Probablement, oui.
Mme Bacon: centre universitaire C'est une connaissance
approfondie et unique des
problèmes géologiques de cette région. M.
Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Ça va. L'engagement
22.
M. Claveau: Levé dans la région de Caopatina.
Mme Bacon: C'est un contrat négocié, à 22.
"Levé géologique dans la région de Caopatina au sud de
Chibougamau, dans le comté d'Ungava. "
M. Claveau: Caopatina? Ça va.
Le Président (M. Audet): C'est vérifié.
L'engagement 23. C'est la même chose.
M. Claveau: Ah bon.
Mme Bacon: C'est aussi pour des levés géologiques,
M. le Président, un contrat négocié avec
l'Université du Québec à Chicoutimi.
M. Claveau: O. K. C'est phases V et VI.
Mme Bacon: C'est ça. C'est la cinquième
étape.
M. Claveau: O. K. Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 23 est
vérifié. L'engagement 24.
Mme Bacon: À 24, c'est un contrat négocié
aussi qui sert "à payer la réalisation de l'étude des
gîtes de métaux usuels, dans le comté de
Rouyn-Noranda-Témiscamingue". C'est la phase IV. Ça avait
été amorcé en 1987, ça aussi. Le montant
engagé couvre les trois premiers versements, soit 70 % du coût
total de contrat.
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. Audet): L'engagement 25.
Mme Bacon: À 25, c'est un contrat, aussi, qui couvre la
troisième phase d'un projet qui avait été amorcé en
1987. Le montant engagé couvre les deux premiers versements du contrat,
soit 40 % du coût. Ça avait été confié au
centre universitaire, encore une fois, parce que l'équipe de chercheurs
et les équipements qui sont disponibles en milieu universitaire sont
importants. C'est l'IREM qui a été choisi parce qu'il a la
meilleure expertise dans le domaine.
Le Président (M. Audet): Ça va?
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié. L'engage-
ment 26.
Mme Bacon: À 26, c'est encore une étude de
gîtes. C'est la seconde de trois phases d'un projet amorcé en 1988
et ça couvre les deux derniers des cinq versements prévus au
contrat, soit 40 % du coût total.
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 27.
Mme Bacon: À 27, c'est encore une étude de
gîtes. C'est deux phases de travaux et le montant engagé couvre
les deux derniers versements prévus du contrat de la phase I. Ça
a été confié à l'Université du Québec
à Chicoutimi. Il y a sept universités ou instituts
québécois qui ont été invités à
soumissionner, mais l'Institut de recherche en exploration minérale et
l'Université du Québec ont répondu à l'appel et
seule la proposition de l'Université du Québec a
été acceptée techniquement.
M. Claveau: Est-ce qu'il y a une mine dans ce coin-là?
Mme Bacon: Dans quel coin? M. Claveau: À
McWatters?
Mme Bacon: C'est le site de l'ancienne mine. C'est ça.
M. Claveau: C'est une ancienne mine qui... Mme Bacon:
Oui.
M. Claveau: Actuellement, il n'y a pas de réouverture de
mine en vue, là. Non? Des études?
Mme Bacon: Non, je ne pense pas.
M. Claveau: Oui?
Mme Bacon: C'est arrêté?
M. Roy: C'est arrêté.
Mme Bacon: Oui.
M. Roy: Ah! c'est Muscocho, ça.
Mme Bacon: Ce n'est pas ça?
M. Roy: Oui, c'est le site de Muscocho.
M. Lamarche: Une autre compagnie minière.
Mme Bacon: Bien, allez-y donc, M. Lamarche.
M. Lamarche: Je n'ai pas tellement plus de détails. C'est
une mine qui a déjà été en exploitation, et on fait
une étude de gîtes. Même si dans cette mine-là les
réserves économiquement rentables ont été
épuisées, ça vaut quand même la peine de
l'étudier afin de mieux la comprendre et, par extension, de pouvoir en
retrouver d'autres qui se sont formées dans des conditions
semblables.
M. Claveau: Ça signifie qu'il y aurait une
hypothèse de travail à l'effet de trouver d'autres mines autour,
dans le fond.
M. Lamarche: Oui, parce que souvent ce qui est malheureux, c'est
que ces mines-là n'ont pas toutes une longueur de vie de 10, 15 ou 20
ans, et il est arrivé dans le passé qu'une mine ait
été mise en opération et que 2, 3 ou 4 ans après
elle ait été fermée et qu'on n'ait pas eu l'occasion de
bien l'étudier.
M. Claveau: O.K.
Le Président (M. Audet): L'engagement 27 est
vérifié?
M. Claveau: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 28
Mme Bacon: À 28, c'est aussi une étude de
gîtes, M. le Président. C'est une seule phase de travaux, donc le
montant engagé couvre les deux derniers versements prévus au
contrat, et ça a été confié à l'Institut de
recherche en exploration minérale. Il y a sept universités ou
instituts québécois qui ont été invités
à soumissionner; l'IREM et l'Institut national de la recherche
scientifique ont répondu à l'appel, mais seule la proposition de
l'IREM a été acceptée techniquement. L'autre aussi,
évidemment, a été rejetée sur le plan
technique.
Le Président (M. Audet): Ça va? M. Claveau:
Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 28 est
vérifié. L'engagement 29.
Mme Bacon: À 29 aussi, c'est des études de
gîtes. C'est une seule phase de travaux. Ça couvre les deux
derniers versements, comme l'engagement précédent, et l'IREM a
été choisi parce qu'il est le seul parmi les sept
soumissionnaires invités à soumettre une proposition. Ça a
été évidemment évalué et jugé
conforme en respectant les prévisions budgétaires
établies.
M. Claveau: J'aimerais savoir d'une façon peut-être
un peu plus générale, là. Est-ce que c'est les demandes du
privé qui sont acheminées au ministère ou si c'est le
ministère qui décide d'étudier certains sites en
particulier, de sa propre initiative? Et, si oui, est-ce que ça se fait
sur des propriétés qui sont déjà
enregistrées"? (17 heures)
M. Lamarche: La plupart de ces études-là, ce sont
des études qui font partie de la programmation quinquennale de notre
ministère et dans de rares cas, dans des cas exceptionnels, ce sont des
propositions qu'on appelle spontanées, qui nous sont faites par des
universités, qui nous semblent une excellente idée, qui cadrent
bien et qu'on réussit à embarquer dans notre programmation. Quant
aux territoires qui sont couverts, nécessairement, si c'est dans une
région minière, la plupart des terrains sont déjà
jalonnés ou font partie de concessions qui appartiennet
déjà à des compagnies minières. Alors, il serait
à peu près impossible de faire des travaux. Mais ce n'est pas
limité à une propriété d'un individu ou d'une
compagnie, ça couvre des territoires qui sont généralement
beaucoup plus vastes que ça et dont, nécessairement, la
propriété pour les droits miniers appartient à des
compagnies ou des individus.
M. Claveau: Mais je suppose que, quand vous faites
l'étude, par exemple, sur le site aurifère de Beileterre, bon,
c'est probablement sur une propriété qui est déjà
enregistrée comme telle au ministère. Ça représente
des travaux supplémentaires pour le prospecteur ou la compagnie qui a
cette propriété-là, dans le fond.
M. Lamarche: Oui, effectivement.
M. Claveau: Elle a accès à l'information, disons,
presque uniquement pour elle.
M. Lamarche: Bien, il est évident que cette
compagnie-là peut bénéficier des conclusions auxquelles va
arriver notre étude, mais ce ne sont pas des études qui sont
destinées à lui permettre d'exploiter avec un plus grand
degré de rentabilité son gisement. Ce n'est pas ça qui est
l'objet de nos études, mais ça peut lui donner un meilleur
portrait de l'ensemble géologique et de mieux comprendre... À la
suite de ça, ça peut lui permettre d'arriver à
découvrir une extension à son gisement. On le souhaite, du
moins.
M. Claveau: C'est parce que j'essaie de voir comment ça
peut se situer dans le contexte. Je prends ce cas-là, ça peut
être n'importe quel autre cas. Si des travaux sont réalisés
sur une propriété, normalement en tout cas l'essentiel des
informations qui sortent sur une propriété appartient au
prospecteur ou à la compagnie qui détient cette
propriété-là. S'il y a des informa-
tions qui s'avèrent intéressantes, eh bien, ça la
met dans une situation privilégiée pour claimer tout ce qu'il y a
autour.
M. Lamarche: Non. Pas pour jalonner tout ce qu'il y a autour,
parce que, si ça déborde les terrains qui appartiennent
déjà à la compagnie, elle n'a pas accès à
cette information-là avant toute autre compagnie qui pourrait souhaiter
jalonner sur les terrains autour. Si on donne un accès
privilégié à une compagnie avant les autres, c'est parce
que cette compagnie-là a les terrains; et, si cette
information-là lui permettait de faire une extrapolation pour aller
jalonner des nouveaux terrains, on ne lui donne pas accès. Le cas est
déjà arrivé et on ne leur a pas donné accès
à ces informations-là qui pourraient leur permettre de
s'approprier les terrains voisins au détriment des compétiteurs
qui n'auraient pas accès à cette information-là.
Mais c'est un échange, c'est une collaboration parce que, nous,
on ne pourrait pas faire notre étude si on n'avait pas la collaboration
et accès à l'information, qui est souvent confidentielle, de la
compagnie. Dans la mesure où cette compagnie-là nous y donne
accès, je pense que, nous, on a à gagner de cette
collaboration-là et elle également.
M. Claveau: Les travaux que vous réalisez là-dessus
ne peuvent pas être comptabilisés comme travaux statutaires par la
compagnie?
M. Lamarche: Non, absolument pas.
M. Claveau: Mais par contre... En tout cas, c'est évident
que ça peut faciliter le travail pour certaines compagnies ou certains
prospecteurs.
M. Lamarche: Absolument. C'est ce qu'on veut, que nos travaux
leur soient utiles, et à toute la communauté minière.
M. Claveau: Maintenant, vous dites que ces demandes-là
sont acheminées, dans le fond, par les universités et les
instituts de recherche, non?
M. Lamarche: Dans la plupart des cas, ce sont des projets qui
sont initiés par notre personnel. On va chercher la collaboration, la
participation de l'université que l'on juge comme étant la plus
en mesure de répondre à ce besoin-là. Souvent, il y a un
étudiant gradué, par exemple, à la maîtrise ou au
doctorat, qui a travaillé quelques années dans cette
région-là, qui est devenu un expert de cette
région-là et qui devient beaucoup plus fonctionnel, beaucoup plus
efficace dans ses études que celui qui aurait travaillé dans une
autre région et qui y serait pour la première année.
M. Claveau: Est-ce qu'une compagnie ou un prospecteur
indépendant pourrait faire des arrangements au niveau local avec le
personnel du ministère pour faire en sorte qu'une demande soit
acheminée pour des travaux sur sa propriété?
M. Lamarche: Je ne pense pas que ça se produise. De toute
façon, je pense qu'on n'a aucune raison de ne pas croire en
l'honnêteté et l'intégrité de nos employés.
On leur a toujours donné un préjugé très favorable
et je pense que c'est à juste titre, parce qu'on n'a jamais eu ce genre
de cas. Mais on surveille, c'est quelque chose qu'on surveille de
près.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
29?
M. Claveau: Oui, ça va. Non, c'est parce que...
Le Président (M. Audet): Vérifié.
M. Claveau:... c'est une démarche qui...
Le Président (M. Audet): Oui. L'engagement 30,
maintenant.
Mme Bacon: C'est dans le même style que les autres, M. le
Président. C'est un contrat négocié pour des études
de gîtes. Celui-ci couvre la troisième et dernière phase
d'un projet qui avait été amorcé en 1988, et le montant
qui est engagé couvre les trois premiers des cinq versements
prévus au contrat, soit 70 % du coût. Ça aussi, ça a
été confié à l'Institut de recherche en exploration
minérale. Ça a été choisi parce que l'équipe
disposait de l'expertise nécessaire.
M. Claveau: Ça va. C'est la même
problématique que tout à l'heure.
Le Président (M. Audet): Vérifié? M.
Claveau: Vérifié.
Le Président (M. Audet): Alors, les engagements de juillet
1990 sont vérifiés. On poursuit maintenant avec août 1990.
J'appelle l'engagement 147.
Août
Mme Bacon: À 147, c'est un montant qui sert à payer
la subvention étalée sur quatre exercices financiers, de 1989
à 1993, à l'Institut de l'amiante. C'est inscrit dans le cadre de
l'entente auxiliaire. Le gouvernement fédéral accorde
également à l'Institut le même montant, de même que
l'autre tiers. C'est un tiers, un tiers, un tiers, le dernier tiers
étant payé par les producteurs.
M. Claveau: J'essaie de me rappeler. Ce matin, je vous avais
demandé le montant global du fonctionnement de l'Institut de
l'amiante.
Mme Bacon: On a dit: 1 250 000 $ pour l'Institut et 1 000 000 $
de recherche. 1 250 000 $ pour le fonctionnement, et 1 000 000 $ pour la
recherche.
M. Claveau: Déjà on en a vu passer pas mal,
là. Ça commence à faire des montants assez importants,
tout ce qu'on a vu passer depuis ce matin sur l'Institut de l'amiante.
Mme Bacon: Oui, mais on est en 1989, là; 1989-1990.
L'autre, c'était 1989; là, c'est 1990. C'est chaque
année.
M. Claveau: Le dernier qu'on a vu, c'était donc sur la
recherche? On avait...
Mme Bacon: Non. Je pense que, si ma mémoire est
fidèle, c'était sur le fonctionnement, 1 250 000 $.
M. Claveau: C'était la même chose, hein?
Mme Bacon: Là, c'est 1990-1991 que vous avez devant vous.
Et il y en aura un autre, 1991-1992, 1 250 000 $.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. Audet): L'engagement 147 est
vérifié. Je rappelle seulement aux membres de la commission qu'il
nous reste 23 minutes dans l'enveloppe prévue à cette fin et
qu'il nous reste 5 mois à vérifier. Alors, on en est à
l'engagement 148 d'août 1990
Mme Bacon: C'est un contrat négocié, M. le
Président, qui nous amène un engagement d'un géologue
contractuel qui a été requis pour revoir et compléter des
travaux réalisés de 1987 à 1989 à
l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamin-gue pour le
compte du ministère de l'Énergie et des Ressources. Il y a un
appel de candidatures qui a été préparé,
envoyé pour affichage dans toutes les universités
québécoises, pour combler ce poste-là et deux autres
semblables. Il y a 13 géologues qui ont répondu à l'appel
et, parmi ceux-ci, 11 qui répondaient aux conditions
d'admissibilité du Conseil du trésor, du C.T. qui régit
l'embauche des contractuels.
Les dossiers qui ont été évalués l'ont
été par un comité selon la grille présentée
qui était en annexe du C.T. Les trois postes de contractuel ont
été offerts aux trois candidats ayant obtenu la meilleure
cote.
M. Claveau: C'était un contrat de combien de temps,
ça?
Mme Bacon: De 1987 à 1989
Ah non! C'était requis pour revoir et compléter les
travaux réalisés de 1987 à 1989 par l'Université du
Québec en Abitibi-Témiscamingue. Le temps, je n'ai pas de
question de temps devant moi.
M. Claveau: J'aimerais me faire une idée, là, de la
base salariale. On a 26 000 $, à toutes fins pratiques, de salaire?
Mme Bacon: Oui. C'est ça, une demi-année, presque.
Cinq mois de salaire. Le rapport a été remis ensuite.
M. Claveau: C'est ça. Mais, quand vous engagez un
contractuel comme ça, est-ce qu'il y a une grille salariale fixe
à laquelle vous devez vous...
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: ...ajuster ou si vous pouvez négocier son
salaire?
Mme Bacon: Non. C'est évalué par un comité
selon une grille qui est présentée. Je pense qu'on l'a ici.
Est-ce qu'on l'a?
M. Roy: En fait, je les ai ici, les honoraires des contractuels.
C'est conforme aux conventions collectives en vigueur pour les professionnels
de la fonction publique dans les mêmes catégories d'emploi. Alors,
selon le nombre d'années d'expérience qui va de un à
treize, le tarif ou le salaire annuel varie de 31 000 $ à 55 000 $ et
c'est ramené sur la base d'un tarif journalier ou d'un tarif
hebdomadaire selon ce qui est établi. Pour ces personnes-là,
généralement c'est un tarif journalier. C'est une simple
opération mathématique qui amène le montant global de
l'engagement ou du salaire à verser à la personne.
M. Claveau: Ça veut dire qu'un employé permanent
qui aurait fait le travail aurait eu exactement le même salaire?
M. Roy: Oui, sauf que, en fait, celui des spécialistes en
sciences physiques a été augmenté de 20 % pour tenir
compte des congés et des avantages sociaux, parce que ces gens-là
étant engagés sur une base occasionnelle... En fait, c'est
toujours le cas. Tous les occasionnels qui ne bénéficient pas des
avantages sociaux voient majorer le traitement de base pour tenir compte des
avantages sociaux dont ils ne bénéficient pas.
M. Claveau: Est-ce que le président du Conseil du
trésor est au courant de ça?
M. Roy: Assurément, parce que tout ça est
approuvé par le Conseil du trésor.
Le Président (M. Audet): Alors l'engagement 148 est
vérifié?
M. Claveau: Ça va.
Mme Bacon: On ne se permettrait jamais rien qui ne serait pas
approuvé par le Conseil du trésor. Il y a d'autres budgets qui
s'en viennent et il y a d'autres crédits dont on a besoin.
M. Claveau: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): L'engagement 149, maintenant.
Mme Bacon: À 149, c'est "un contrat pour la
réalisation et l'exploitation, sur le système Minisis, de la
banque de données EXAMINE et la production du bulletin
signalétique Repère". C'est dans l'activité de
l'assistance à l'exploration minière: diffusion de l'information.
C'est un contrat négocié. La firme SDM a été
choisie parce que c'est une corporation sans but lucratif qui est liée
au ministère de l'Éducation en vertu d'un contrat de services
approuvé par le Conseil des ministres. Elle est aussi le seul organisme
au Québec à offrir des services de gestion documentaire complets
sur le logiciel Minisis et sur lequel repose la banque de données
bibliographiques EXAMINE et le mensuel Repère.
On doit lire sur la première ligne, à la suite de "contrat
négocié", 325 000 $ au lieu de 226 600 $. Alors, c'est un montant
total de 325 000 $. On pourrait voir: 1989-1990, 98 400 $; 1990-1991, 108 200$;
et 1991-1992, 118 400$ pour un total de 325 000 $.
M. Claveau: EXAMINE, est-ce que ça donne les
résulats souhaités, ça, en termes d'assistance, d'aide
au...
Mme Bacon: M. Lamarche peut vous dire ça.
M. Lamarche: Oui. C'est un système documentaire qui
fonctionne très bien, qui est très apprécié par
notre clientèle et auquel notre clientèle a accès
directement dans nos bureaux régionaux également.
M. Claveau: C'est maintenant dans tous les bureaux
régionaux?
M. Lamarche: Oui.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
149?
M. Claveau: Oui.
Le Président (M. Audet): L'engagement 150.
Mme Bacon: C'est des contrats avec trois organismes distincts qui
sont les seuls fournisseurs des services demandés. Il y a le
collège de l'Abitibi-Témiscamingue, l'École polytechnique
de Montréal et l'Atelier de pétrographie du Saguenay. Chacun de
ces contrats est d'une durée de trois ans et est proportionnel à
la capacité du fournisseur de répondre à la demande. Les
analyses pétrographiques sont les compléments indispensables
à l'identification et à l'interprétation des
différentes lithologies qui sont rencontrées lors de levés
du terrain. Alors, de 1989 à 1990, c'est 42 000 $; 1991-1992, 51 000; et
1992-1993, c'est 60 000 $ pour un total de 153 000 $. (17 h 15)
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. St-Roch): L'engagement 150est
vérifié. L'engagement 151.
Mme Bacon: À 151, c'est le coût total de la route
qui a été de l'ordre de 750 000 $. C'est une intervention qui est
inscrite dans le cadre de l'entente auxiliaire. C'est un "virement de
crédits du Fonds de développement régional de l'OPDQ pour
payer en partie une route d'accès temporaire au dépôt de
graphite du lac Knife, dans le comté de Duplessis". Cette
intervention-là est inscrite dans le cadre de l'entente auxiliaire, mais
on doit dire ici que le gouvernement fédéral n'a pas
participé à ce projet.
M. Claveau: Ça, est-ce que c'est une route qui relie le
lac Knife à Fermont, quoi, ou à la route de...
Mme Bacon: Oui.
M. Roy: C'est celle-là? Je ne suis pas certain que ce soit
celle-là. Oui?
Mme Bacon: Oui, il me semble que c'est ça.
M. Roy: Oui. Exact.
Mme Bacon: C'est un accès temporaire.
M. Claveau: C'est de combien, la distance?
Mme Bacon: 32 kilomètres.
M. Claveau: Ça va.
Le Président (M. St-Roch): L'engagement 151 est
vérifié. L'engagement 152.
Mme Bacon: À 152, c'est "l'achat de deux imprimantes au
laser de haute vitesse". Alors, c'est des imprimantes couleur pour la
production des rapports et cartes géoscientifiques destinées
à la clientèle minière. Dans le cas d'acquisition de biens
informatiques, comme ces deux
imprimantes laser couleur, c'est le ministère des
Approvisionnements et Services qui effectue l'achat, selon les règles
qui sont en vigueur. Seule la firme QMS Canada inc. a fourni un prix pour les
deux imprimantes, lequel prix était raisonnable.
M. Claveau: Elles sont localisées où, ces
imprimantes-là?
Mme Bacon: Au Québec. C'est ça. À
Québec, à nos bureaux.
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. St-Roch): L'engagement 152 est
vérifié. L'engagement 153.
Mme Bacon: À 153, c'est un contrat qui a été
accordé pour permettre de doser le soufre dans différentes
substances minérales au bénéfice de la clientèle
industrielle, par le biais de projets commandités et
réalisés par la Direction de la recherche métallurgique du
Centre de recherches minérales. Cet analyseur va seconder et remplacera
éventuellement un appareil de même type qui datait de plus de sept
ans. Le seul produit rencontrant les besoins du ministère s'est
avéré celui vendu par la compagnie Leco Instruments. Ce contrat,
faisant l'objet d'un achat spécifique, a été
négocié avec Leco Instruments Itée qui est manufacturier
et unique source d'approvisionnement pour ce produit.
M. Claveau: Pourquoi est-ce qu'on devait remplacer celui qui
existait déjà?
Mme Bacon: Parce qu'il date de plus de sept ans.
M. Claveau: Bien, il n'est plus bon?
Mme Bacon: C'est des appareils qui vieillissent rapidement.
M. Roy: L'analyseur de soufre en question permet le dosage de cet
élément à des teneurs variant entre 0,1 % et 60 %. C'est
essentiel pour la détermination dans les minerais sulfurés. La
technologie évoluant rapidement dans tous ces appareils-là, cet
appareil est plus précis et plus rapide que le précédent.
Il a une vie utile normale. C'est pour ça qu'on dit que celui-ci va
remplacer éventuellement l'autre. Plutôt que d'attendre qu'il
tombe en panne et de se retrouver incapable de réaliser les analyses,
compte tenu de l'âge de l'appareil on a décidé de le
doubler et, éventuellement, on va retirer le plus vieux de
l'utilisation.
M. Claveau: Celui-là est-il plus résistant que
l'autre, quoi? Est-ce qu'il va falloir le rechanger dans cinq ans?
M. Roy: Bien, c'est un fait que la vie moyenne de ces
équipements-là varie n'importe où entre 5 et 10 ans. Ce
n'est pas anormal: un peu comme on change sa voiture, il faut également
changer ses équipements de laboratoire, parce qu'à un moment
donné il devient plus dispendieux de les faire réparer, dans
certains cas, que de les remplacer.
M. Claveau: J'essaie de voir quelles sont les pièces,
enfin, c'est quoi qui peut user autant dans un équipement pareil.
M. Roy: On utilise depuis plus de sept ans l'analyseur de soufre
à conduction de la compagnie Leco. Cet instrument est continuellement en
opération, ce qui entraîne inévitablement une
détérioration des composantes mécaniques et
électroniques. De plus, le fait de ne posséder qu'un seul
analyseur de soufre occasionne souvent des problèmes, lorsque les
échéanciers sont courts ou lors de bris d'instrument. Alors, ce
nouvel instrument qui est complètement informatisé est capable
d'opérer avec un passeur automatique. Pour ces raisons, on a
décidé de l'acquérir. C'est l'information dont je
dispose.
M. Claveau: Je vous en remercie, en souhaitant que
celui-là ait une vie plus longue.
M. Roy: Vous pourriez venir nous rendre visite, encore une fois,
au CRM; on pourrait vous expliquer ça en plus de détail sur
place.
M. Claveau: Voir c'est quoi, cette machine-là.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engage ment 153 est
vérifié?
M. Claveau: Vérifié.
Le Président (M. Audet): L'engagement 154.
Mme Bacon: De 154 à 158, M. le Président, c'est des
équipements en informatique. Je ne sais pas si on veut les voir un
à un, là... Ils font partie d'un bloc.
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. Audet): Ça va. Alors, les
engagements 154 à 158 inclus sont vérifiés. L'engagement
159.
Mme Bacon: À 159, c'est un contrat négocié.
Ça va?
Le Président (M. Audet): L'engagement 159, ça
va?
M. Claveau: C'est moi qui n'étais pas rendu là.
Le Président (M. Audet): Ah! O. K., excusez.
Mme Bacon: Ah bon. C'est l'étude sur "la
métallogénie de l'or dans le complexe d'Ashuani-pi. " On a
discuté tantôt de ça, je pense. Oui.
M. Claveau: Oui, ça, c'est dans la fosse. C'est beau.
Mme Bacon: Ça va?
M. Claveau: C'est ce que je trouvais loin, tout à
l'heure.
Le Président (M. Audet): L'engagement 159 est
vérifié. L'engagement 160.
Mme Bacon: 160.
M. Claveau: C'est encore dans le nord de la fosse du
Labrador?
Mme Bacon: Oui, encore dans la fosse. M. Claveau: C'est
beau.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 161.
Mme Bacon: À 161, c'est encore un montant qui sert
"à payer une étude structurale et métallogénique de
la faille du Grand-Pabos-Ris-tigouche". On l'a vu tantôt, ça
aussi, je pense; les études de gîtes, là.
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 162.
Mme Bacon: À 162, c'est le développement d'une
banque de données géophysiques. Dans celui-là, au lieu
d'un contrat négocié on devrait lire "appel de soumissions" et
"cartes couleur" au lieu de "cartes de couleur". Ce projet qui était
issu des demandes de l'industrie minérale nous permet d'augmenter et
d'uniformiser la qualité des levés existants. Ça a fait
l'objet d'un appel d'offres public auquel deux soumissionnaires ont
répondu. Lors de l'évaluation des soumissions par le
comité formé par cette fin, il y a un seul soumissionnaire qui
s'est qualifié. L'enveloppe contenant le prix de l'autre soumission n'a
donc pas été ouverte, conformément aux règles
établies par le MAS. On l'a vu, ça aussi, déjà.
C'est Sial Géosciences.
M. Claveau: Ça, là, ça veut dire que dans le
secteur de Matagami vous avez fait pour 379 000 $ de cartes?
Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: C'est bien ça.
Mme Bacon: Total. Pour 1989-1990, 200 000 $; 1990-1991, 179 000
$.
M. Claveau: Qui est-ce qui va se servir de ces
cartes-là?
Mme Bacon: Bien, c'est un projet, aussi, d'épuration des
données géophysiques, hein! Ce n'est pas juste de la
préparation de cartes, là.
À qui ça va servir?
M. Claveau: Bien oui, à qui? J'essaie de voir à qui
ça va servir, moi, là.
M. Lamarche: Ce sont les compagnies d'exploration qui utilisent
ces cartes-là pour orienter leurs travaux. C'est une opération
qui a été faite dans d'autres provinces dont l'Ontario, qui a
donné un grand niveau de satisfaction à des compagnies et qui
fait ressortir beaucoup les anomalies avec un nouveau traitement des
données. On ne refait pas les vols, on ne fait que retraiter
l'information pour éliminer un paquet de bruits de fond qui masquent les
anomalies.
M. Claveau: C'est pratiquement une subvention à Noranda
Exploration, ça. Ils contrôlent à peu près tout ce
qu'il y a de propriétés dans ce coin-là.
M. Lamarche: Ça couvre tout le terrain de Matagami
jusqu'à la frontière avec l'Ontario. Alors, c'est beaucoup plus
vaste que les terrains qui sont couverts par une compagnie ou par une autre
compagnie.
M. Claveau: Moi, quand on me dit la région de Matagami,
j'essaie de voir géographiquement. Ça comprend, de même,
tout le secteur...
M. Lamarche: Jusqu'à la frontière avec
l'Ontario.
M. Claveau:... de Selbaie. M. Lamarche: Oui. M.
Claveau: O. K.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
162? Vérifié. L'engagement 163.
Mme Bacon: À 163, ç'a déjà fait
l'objet d'engagements préalablement soumis. C'est 587 400 $ à
Sial Géosciences. On l'a discuté ce matin. C'est la
dernière tranche, je pense, celle-là. Parce qu'on avait dit:
1989-1990, 345 000 $; 1990-1991, 92 400 $ et 150 000 $ pour un total de 587 400
$. Ça va?
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. Audet): L'engagement 163 est
vérifié. L'engagement 164.
Mme Bacon: À 164, c'est le transport par aéronef
qui était la seule façon pour l'équipe géologique
qui oeuvrait dans la région d'accéder à certains sites de
travaux. L'équipe était établie en milieu
semi-isolé, où les accès routiers sont restreints. La
totalité des services a été rendue entre le 1er juin et le
31 août 1989 et les modalités d'adjudication sont définies
par le service aérien qui procède à l'appel d'offres et
à l'analyse de soumissions. Il y a eu trois soumissions
demandées. On a reçu trois soumissions et Les
Hélicoptères Transit Itée étaient les plus bas
soumissionnaires. Les autres s'élevaient à 34 810 $ et 40 150
$.
M. Claveau: C'est beau.
Le Président (M. Audet): L'engagement 164 est
vérifié. L'engagement 165.
Mme Bacon: À 165, c'est encore l'affrètement
d'aéronefs pour un travail effectué à
Lebel-sur-Quévillon, dans le comté de... Ce n'est pas le
comté d'Ungava, Lebel-sur-Quévillon?
M. Claveau: Oui! Bien sûr! 51 % du territoire du
Québec, comté d'Ungava, Mme la ministre.
Mme Bacon: Ce n'était pas l'Abitibi? M. Claveau:
Ha, ha, ha!
Le Président (M. Audet): Est-ce que ça va
pour...
Mme Bacon: Transport par aéronef. C'est une compagnie qui
a été choisie et qui a été plus performante.
M. Claveau: J'aimerais savoir comment vous avez tiré
à la courte paille entre Hélicoptères Transit et
Hélicoptères Abitibi pour départir la gagnante.
Mme Bacon: Non, les deux compagnies ont présenté un
même plus bas prix, et la compagnie qui a été choisie
offrait un aéronef qui était plus performant et qui
répondait mieux aux besoins de notre personnel.
M. Claveau: Mais ce n'était pas dans le devis.
Mme Bacon: Non, ce n'est pas une question de devis. Je pense que
c'est une question de performance des deux.
Le Président (M. Audet): Ça va? M. Claveau:
Vérifié. C'est beau.
Le Président (M. Audet): L'engagement 165 est
vérifié?
Mme Bacon: C'est ça.
Le Président (M. Audet): L'engagement 166.
Une voix: Vérifié.
M. Claveau: 166.
Mme Bacon: C'est l'ENAP. C'est un montant qui sert "à
payer un contrat de services pour la préparation d'un cadre
d'évaluation des différents programmes d'aide et la
réalisation d'une étude d'évaluation portant sur le
programme d'assistance financière à la prospection minière
du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie"
M. Claveau: Est-ce que cette étude-là est
publique?
Mme Bacon: C'est un contrat négocié. M. Claveau:
C'est public, cette étude-là? Mme Bacon: Oui.
M. Claveau: Est-ce qu'on peut en avoir copie?
Mme Bacon: Oui, oui.
M. Claveau: Ça m'intéresserait beaucoup.
Le Président (M. Audet): Ça va pour l'engagement
166?
M. Claveau: Merci Oui, ça va.
Le Président (M. Audet): Vérifié.
L'engagement 167
Mme Bacon: À 167, c'est un rapport de géologie de
la région de Weedon et un rapport de géologie de la région
du lac Mina dans le territoire du Nouveau-Québec. C'est un appel de
soumissions. Il y en a eu trois demandées, il y en a trois reçues
et ça a été donné au plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Audet): Ça va pour ça?
M. Claveau: Ça a l'air d'être correct.
Le Président (M. Audet): L'engagement 167 est
vérifié. L'engagement 168.
Mme Bacon: À 168, c'est l'édifice qui abrite
l'usine-pilote qui appartient au ministère de l'Énergie et
des Ressources. Je pense qu'on en a déjà parlé. On est
rendus au chauffage.
M. Claveau: On avait l'électricité, tout
à...
Mme Bacon: Le système de chauffage utilise la vapeur. Le
seul fournisseur de vapeur dans le centre industriel Saint-Malo est Chauffage
Saint-Malo, qui fournit la vapeur à plusieurs édifices et
industries du secteur. À moins de changer le système de
chauffage, l'achat de vapeur demeure la seule solution. Il n'y a qu'un seul
fournisseur de vapeur, alors on a pris le Chauffage Saint-Malo.
Le Président (M. Audet): Ça va? M. Claveau:
De la cogénération.
Le Président (M. Audet): Alors, l'engagement 168 est
vérifié? Alors, le mois d'août 1990 est
vérifié sous réserve d'une réponse ou d'un rapport
qui sera fourni ultérieurement.
Septembre à décembre
Alors, en vertu du mandat de la commission et de l'enveloppe de temps
qui nous était allouée en vertu de notre règlement, je
dois déclarer que les engagements financiers de septembre, octobre,
novembre et décembre 1990 sont vérifiés. Alors, je
déclare que la vérification des engagements financiers du
ministère de l'Énergie et des Ressources, secteur mines, pour la
période d'août 1989 à décembre 1990, est
terminée sous réserve de l'obtention des réponses aux
questions qui ont été prises en note. Les réponses seront
fournies ultérieurement.
Je remercie Mme la ministre ainsi que les gens qui l'accompagnaient, les
membres de la commission, et j'ajourne les travaux sine die.
(Fin de la séance à 17 h 30)