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(Quinze heures six minutes)
Le Président (M. Bélanger): À l'ordre, s'il
vous plaît! La commission de l'économie et du travail se
réunit afin de procéder à la vérification des
engagements financiers du tourisme de août 1988 à novembre 1989.
M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, je vois M. Lafrenière
(Gatineau) par M. MacMillan (Papineau) et..
Le Président (M. Bélanger): Mme Bleau. Le
Secrétaire: Qui va remplacer...
Le Président (M. Bélanger): Qui remplace? En tout
cas, qui remplace quelqu'un.
Le Secrétaire: Qui remplace M. Leclerc (Taschereau).
Le Président (M. Bélanger): M. Leclerc
(Taschereau). Pour l'essentiel, vous êtes là et ça c'est...
Bien, est-ce qu'il y a des remplacements de votre côté, M. le
député de Laviolette, notre vice-président?
Organisation des travaux
Bien! Alors, avant de passer aux déclarations d'ouverture... Nous
avons une période de trois heures de dévolue pour les 180
engagements que nous avons, dont plusieurs sont semblables, ce sont des ATR, il
y en a 18, donc, tu parles d'un, tu parles des 18. Alors, est-ce qu'on s'entend
pour qu'à la fin de cette période les engagements qui n'auront
pas été vus seront considérés comme
vérifiés?
M. Jolivet: M. le Président, je ne pense pas qu'on puisse
dès l'abord - parce que je pense que ça va dépendre de la
façon dont vont se dérouler les discussions. Je pense bien qu'on
a démontré jusqu'à maintenant que notre tendance
était justement de faire le plus possible, de nettoyer davantage, mais
si vous me posez la question dès le départ et que je vous dis
oui, et que de part et d'autres on s'amusait à faire en sorte qu'on en
fasse juste deux, on aurait l'air fou. Je pense qu'on est mieux, à la
fin de tout, de vérifier et de dire si on a fait un bon travail, oui, et
que des réponses ont été données à nos
questions, mais...
Le Président (M. Bélanger): Êtes-vous
d'accord, M. le député de Laviolette, si, au moment où il
nous restera une heure, je pose la question: Écoutez, il nous reste une
heure, il y a tant d'engagements, est-ce qu'on peut aller à ceux qui
sont prioritaires pour faire en sorte de liquider le dossier aujourd'hui?
M. Jolivet: Bien, je vais demander à ma collègue,
la députée de Verchères, qui est responsable. C'est elle,
je pense, qui a la responsabilité. Moi, j'ai parié au point de
vue strictement de la façon de marcher, mais c'est elle qui a la
responsabilité.
Le Président (M. Bélanger): Or, c'est Mme la
députée de Verchères, si j'ai bonne mémoire. Oui,
bonjour!
Mme Dupuis: Bon, ça dépend comment ça va se
dérouler. Bien sûr que si on passe deux heures sur les dix
premiers items et que... Là, je ne peux pas me prononcer sur ça.
Peut-être, vers la fin, on pourra voir, s'il en reste,
accélérer pour finir...
Le Président (M. Bélanger): Alors, vous êtes
d'accord?
Mme Dupuis: Mais pas, en bloc, dire on finit...
Le Président (M. Bélanger): O.K. Je pose la
question parce que c'est de coutume courante. Très souvent on s'entend
à l'avance qu'on va considérer comme tout vérifié
et on établit l'ordre des priorités qu'on veut voir
là-dedans parce qu'il y a des engagements où il n'y a rien, ii y
en a d'autres qui sont plus importants. Mais c'est votre privilège de
questionner comme c'est le privilège de tous les
députés.
Mme Dupuis: C'est ça, je ne sais pas, puisque c'est la
première...
Le Président (M. Bélanger): Votre première
expérience.
Mme Dupuis: ...les premiers engagements financiers que je fais
avec M. Vallerand, c'est ma première expérience. Je ne peux pas
vous dire ça tout de suite, comme ça.
Réponses déposées
Le Président (M. Bélanger): O.K. À la
dernière heure, je nous ferai un rappel et on conviendra... Excellent.
Je vous remercie. Alors, avant de commencer les déclarations
d'ouverture, j'avais une liste de questions et une liste des réponses
obtenues du ministère du Tourisme, qui
étaient laissées en suspens la dernière fois qu'il
y avait eu des engagements financiers. Cette liste vous est
déposée. C'est un document qui est daté du... les
engagements financiers d'octobre 1987. Il y avait un certain nombre de
questions et les réponses sont là. D'accord? Donc, on fait
dépôt du document simplement.
Peut-être pour expliquer c'est quoi la nature du document, c'est
qu'à la dernière session où il y avait eu des
vérifications d'engagements financiers il y avait des questions qui
avaient été posées au ministre d'alors et, comme il
n'avait pas les réponses, ces réponses-là ont
été produites par la suite et nous sont données par
écrit. Ça a été distribué le 18 octobre
effectivement. Donc, on dépose officiellement le document. Si vous n'en
avez pas eu copie, on va vous faire parvenir une copie, il n'y a pas de
problème. Ça répond à ces questions-là
d'alors. M. le ministre, la rondelle est à vous pour 20 minutes.
M. Vallerand: Comme déclaration d'ouverture?
Le Président (M. Bélanger): C'est ça.
Remarques préliminaires
M. Vallerand: M. le Président, si vous me permettez,
d'abord j'aimerais présenter les gens qui m'accompagnent, saluer ma
vis-à-vis de l'Opposition.
Le Président (M. Bélanger): M. le ministre, si vous
permettez. Lorsque des gens de votre équipe auront à fournir des
réponses, je leur demanderais de bien s'identifier auparavant, ceci pour
les fins de transcription au Journaldes
débats. Ils ne sont pas familiers avec vos voix, alors ils
vont chercher.
M. Vallerand: O.K. C'est dans ce but-là, d'ailleurs, que
je voulais vous les présenter, pour vous dire qu'à l'occasion,
possiblement, ils auront à intervenir, dépendant des questions de
l'Opposition. D'abord, M. Michel Roy, qui est le sous-ministre en titre au
ministère, M Cécil Kilfoil, qui est le directeur
général de l'administration; M. Pierre Thibaudeau et Mme Dionne,
qui est son adjointe, directeur des ressources financières du
ministère; M. Michel Carpentier, directeur général de la
division marketing; M. Henri Chapdelaine, directeur général de la
division planification du ministère; Nicole Jean, qui est
secrétaire du ministère; également, M. Lambert, directeur
des projets; M. Jean Moussette, directeur des crédits touristiques, et,
finalement, François Boissonnault, qui est mon attaché politique
responsable de ces dossiers à mon cabinet.
Très très brièvement, M. le Président, et je
ne pense pas vous surprendre ni surprendre ma collègue de l'Opposition
en vous disant que j'aimerais mieux réserver, si c'est ça qu'on
veut également, le temps consacré, désigné pour
l'ouverture de cette séance à passer aux analyses des
différents crédits de mon ministère. La raison principale
pour laquelle nous sommes ici, d'ailleurs, c'est de regarder les engagements
financiers du ministère depuis, comme on la dit, avril 88 à, si
je ne me trompe, octobre 89. Je pense que c'est l'essentiel de l'exercice.
L'exercice vise également à étaler le plus largement la
gestion de cet argent-là, compte tenu de la fonction du ministère
qui est celui du Tourisme, donc, je me limiterais, dans ma déclaration
d'ouverture, à tout simplement dire que nous sommes tout à fait
disposés à répondre à toutes les questions,
interrogations, remarques que l'Opposition pourra bien nous faire sur ces
engagements financiers, à l'intérieur du calendrier que l'on
vient de mentionner, de sorte à épargner du temps et s'assurer,
ce faisant, qu'on puisse faire un exercice exhaustif de ces mêmes
engagements financiers.
Le Président (M. Bélanger): Je vous remercie, M. le
ministre. Mme la députée de Ver-chères.
Mme Dupuis: Je vais être brève moi aussi pour ne pas
prendre beaucoup de temps, parce que j'ai l'impression que trois heures pour
passer toute l'étude ce n'est pas trop. Alors, c'est dans le même
esprit que je questionnerai M. le ministre sur les engagements qui ont
été effectués, dans le but d'une limpidité, d'avoir
plus d'informations. Étant à mon premier mandat aussi, il y a
sûrement des questions qui vont m'apporter des éclaircissements
pertinents.
Le Président (M. Bélanger): M le
député de Laviolette. (15 h 15)
M. Jolivet: Tout simplement pour m'excuser, d'abord, parce que
j'ai une autre commission parlementaire sur l'éducation où je
dois assister, mais j'aurais une question à poser au ministre et je vais
vous demander la permission de la poser comme telle, immédiatement
Ça a trait à une remarque qui m'a été faite par
quelqu'un, et je voulais juste savoir quelles étaient les
possibilités de pouvoir régler ce petit
problème-là. Ce n'est pas quelque chose de dispendieux, d'une
façon ou d'une autre, mais quelqu'un a besoin d'un permis
d'hôtellerie. C'est 100 $, je pense, le permis. C'est fin avril, je
pense, au début mai. Cela veut dire que l'année, c'est
jusqu'à la fin d'avril et le premier mai, c'est une autre année
qui commence. Je vous donne un exemple, quelqu'un au milieu d'avril demande un
permis. Il l'obtient, ça lui coûte 100 $, et le premier mai, le
lendemain matin, on lui charge un autre 100 $ pour l'année qui vient. On
a des permis de
conduire qu'on a à tel niveau durant l'année, c'est selon
la date de naissance. Ils nous en chargent une partie au lieu de charger le
montant entier. Alors, quelqu'un m'a fait mention de ça. Est-ce que
c'est possible que le ministère regarde une portion de l'année
écoulée plutôt que de charger les 100 $ au complet? Ce qui
fait que des gens retardent peut-être d'un mois, le montant... Je ne sais
pas là, j'aimerais savoir. Ça date de fort longtemps,
possiblement, mais c'est la première fois que la question m'est
posée, alors je la pose au ministre.
Le Président (M. Bélanger): Alors, M. le
ministre.
M. Vallerand: Oui, M. le Président. J'aimerais
répondre au député de Laviolette que c'est une excellente
question. On vient de me dire... Parce que vous n'êtes pas sans savoir
que le ministère va procéder à un nouveau règlement
visant le contrôle de la réglementation des hôtels en
particulier, durant cette session-ci et c'est pris en compte dans le nouveau
règlement de sorte à éliminer cette double imposition,
compte tenu des dates de calendrier. C'est une des réserves qu'on veut
proposer outre les autres réserves vis-à-vis la
réglementation des hôteliers du Québec.
M. Jolivet: Parce qu'en fait la personne me disait:
Écoute, on en tient compte, d'une façon ou d'une autre. Quand
j'avais appelé pour savoir si c'était réel ou pas, on m'a
dit: On tient compte de ça. C'est évident que, s'il arrive quinze
jours avant la fin, on ne fera pas les niaiseux, on ne lui chargera pas 100 $.
Sauf que dans l'année, au bout de la course, il y a quand même une
portion qui pourrait être regardée. Alors, si vous me dites qu'il
va y avoir un changement, ça répond à ma question.
À ce moment-là, je dirai à celui qui m'a posé cette
question-là que quelque chose s'en vient. Merci. Alors, bon
après-midi!
M. Vallerand: Et dans le changement apporté dans la
réglementation, on disait: C'est à la suite d'une question
soulevée aux engagements financiers par le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Bien, ça, ça va lui être
envoyé d'une façon ou d'une autre. Aussitôt que je vais
avoir les galées, je vais lui envoyer.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Vallerand: Vous ne prenez pas de chance, hein?
M. Jolivet: C'est de même faire de la politique.
M. Vallerand: Oui, oui.
Engagements financiers Août 1988
Le Président (M. Bélanger): Alors, je vous
remercie. Donc, est-ce qu'on est prêt à procéder au premier
engagement? Il s'agit de ceux du mois d'août 1988. Soumissions sur
invitation. "Contrat pour l'impression de 60 000 brochures - 24 pages plus
couverture - en quatre versions". Plus bas soumissionnaire: Imprimerie
L'éclaireur, division du groupe Québécor inc., au montant
de 70 696,80 $. Des questions là-dessus?
Mme Dupuis: Oui. J'aurais une question à savoir pourquoi
un des soumissionnaires, Inter-web, s'est désisté? Est-ce qu'il y
a eu une lettre à cet effet? Est-ce qu'il y a eu un avis du
contentieux?
Une voix: II s'est peut-être aperçu qu'il
était trop bas.
M. Vallerand: A ce qu'on me dit, c'est que l'organisme qui est
responsable d'examiner le prix des plus bas soumissionnaires, c'est un
organisme du ministère des Approvisionnements et Services. Nous, on nous
communique la décision. Ce qu'on peut faire, par ailleurs, si ça
peut vous éclairer davantage, c'est demader à l'organisme du
ministère des Approvisionnements et Services de nous faire part de leur
processus de décision et de vous communiquer l'information. Mais on ne
connaît pas la raison, nous, pour laquelle Inter-web s'est
désistée.
Le Président (M. Bélanger): Donc, nous recevrons la
réponse par écrit dans les meilleurs délais.
M. Vallerand: Voilà.
Le Président (M. Bélanger): Je vous remercie.
Mme Dupuîs: II semblerait qu'il y aurait eu une entente
avec les whips que c'était le ministère concerné, donc le
ministère du Tourisme, qui devait répondre aux questions ici.
Sinon, on serait toujours référé aux Approvisionnements et
Services.
Le Président (M. Bélanger): Mais je pense... M. le
ministre vous a dit qu'il allait chercher la réponse et nous la
communiquerait par écrit, dans le même style que ces
réponses qu'on a reçues tout à l'heure sur des
engagements.
Mme Dupuis: Donc, ce serait à venir.
M. Vallerand: Oui, à venir, il est évident, Mme la
députée, qu'il y a des questions que vous pouvez me poser, et la
réponse dépend véritable-
ment d'une décision du ministère. Mais, dans ce
cas-là, c'est un organisme intermédiaire, qui est
Approvisionnement et Services, qui prend les décisions.
Mme Dupuis: Puisque vous répondrez à l'avenir,
peut-être ajouter aussi le fait qu'il y a une marge tout de même
assez importante entre les deux, est-ce que tout était bien
indiqué dans ce contrat-là? Disons, les détails
nécessaires.
M. Vallerand: Correct.
Le Président (M. Bélanger): Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur cet engagement? Sous réserve de la réponse
à recevoir par écrit, est-ce que cet engagement est
considéré vérifié?
Une voix: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié?
Donc, sous réserve de la réponse qu'on obtiendra, est-ce que
l'engagement est considéré comme vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié
J'appelle le deuxième engagement. Si vous me permettez, je ne les lirai
pas tous parce que ça va devenir fastidieux.
Mme Dupuis: Non, on va y aller par numéro?
Le Président (M. Bélanger): C'est ça. Les
associations touristiques régionales de la Gaspésie et des
Îles-de-la-Madeleine; sur cet engagement, est-ce qu'il y a des
questions?
Mme Dupuis: Est-ce que ce serait possible de savoir le montant
total de chacune des ATR?
M. Vallerand: Oui.
Mme Dupuis: Ou peut-être...
M. Vallerand: Oui, c'est ce qu'on suggère...
Mme Dupuis: Oui.
M. Vallerand: Si je vous déposais le document au lieu d'en
faire la lecture...
Mme Dupuis: Voilà.
M. Vallerand: ...parce qu'on va passer les 18 ATR
automatiquement. O.K.?
Mme Dupuis: Exactement.
M. Vallerand: Ça vous convient?
Mme Dupuis: Ça convient M. Vallerand: Ça
marche.
Le Président (M. Bélanger): Donc on convient que le
ministre dépose le document sur les budgets des 18 ATR.
M. Vallerand: C'est ça
Mme Dupuis: J'ai une autre question. Comment les budgets sont
répartis aux ATR et en vertu de quels critères?
M. Vallerand: D'abord il y a un critère
d'éligibilité, une association touristique régionale doit
être un organisme reconnu par le ministère conformément au
décret du Conseil des ministres de 1979. L'ATR doit nous saisir d'une
demande une fois qu'elle a été accréditée par le
ministère et cette demande-là doit comporter certaines exigences,
notamment l'intention de dépenses budgétaires de l'association en
question, doit comporter une programmation annuelle de ses activités,
doit comporter également l'exigence de rapports trimestriels, de
rapports budgétaires tout aussi trimestriels et d'un rapport annuel. Ce
sont, en gros, les critères de qualification et les exigences au niveau
du ministère une fois saisi de la demande de l'association.
Par la suite, les critères d'attribution ou de soutien financier
sont les mêmes pour l'ensemble des ATR, c'est-à-dire qu'il y a un
budget de fonctionnement de 90 000 $, une base, et ce budget est bon/fié
à partir de deux critères. Le premier c'est le membership,
c'est-à-dire qu'il y a un montant additionnel de 150 000 $ pour chacune
des ATR dépendant du nombre de membres que chacune des ATR
possède. Ce montant de 150 000 $ est donné en fonction d'un
objectif de membership parce qu'on vise à avoir une meilleure
représentation possible dans les régions touristiques et
également, si jamais le membership ne permet pas d'atteindre la
subvention de 150 000 $, il y a un appariement entre le ministère et le
milieu au sujet des cotisations, excusez, le tiers, un tiers, deux tiers,
ça s'applique aux programmes de participation du milieu pour des
programmes de promotion coopérative et de publicité
coopérative.
Mme Dupuis: À ce moment-là, s'ils ont beaucoup de
projets, par exemple, un nombre plus nombreux selon les ATR, est-ce que
ça peut dépasser les 150 000 $? Oui?
M. Vallerand: Non
Mme Dupuis: Non? Ça c'est le maximum? M. Vallerand:
C'est le plafond, 150 000 $. Mme Dupuis: D'accord.
M. Vallerand: Si ça peut vous être utile, M. le
Président, je proposerais à Mme la députée de
déposer le document qui contient ces informations au niveau des
critères de qualification, l'éligibilité puis la
distribution des supports financiers.
Une voix: II était annexé, M. le
Président.
Mme Dupuis: II est annexé à l'autre.
Le Président (M. Bélanger): II est à la
photocopie, on l'aura dans quelques instants. Je vous remercie Sur cet
engagement financier, est-ce qu'il y a d'autres questions?
Mme Dupuis: Non
Le Président (M. Bélanger): Alors il est
vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle la subvention à l'Association touristique régionale des
Laurentides. Selon la logique du dépôt du document de tout
à l'heure, est-ce qu'on le considère vérifié? Vous
avez des questions?
Mme Dupuis: Oui, c'était simplement un petit détail
au sujet...
Le Président (M. Bélanger): Je vous en prie
Mme Dupuis: ...au sujet des guides touristiques...
Le Président (M. Bélanger): Allez-y.
Mme Dupuis: ...régionaux, 115 000 $. Dans l'ensemble, je
voyais que ça revient souvent, les guides touristiques régionaux.
Là, je trouvais ça peut-être un petit peu
élevé, 115 000 $. Comment se fait-il que, celui-là,
ça a coûté 115 000 $? Est-ce que l'enquête a
été plus longue?
Une voix:...
Le Président (M. Bélanger): Mme la
députée de Groulx, vous êtes en conflit
d'intérêts.
M. Vallerand: On me dit que la différence dépend du
tirage par région. Il y a des régions qui, vous le savez...
Après la publication, il y a le coût de publication qui est
incorporé, plus le coût du tirage, et les régions
rachètent une partie des guides qui sont demandés, compte tenu de
la popularité de la destination, et c'est le cas de cette destination,
comme la députée de la région vient de vous le dire
très objectivement. Mais encore, si vous voulez, comme dans le cas de la
distribution des subventions aux ATR, on peut déposer la liste du
coût de chacun des guides touristiques de toutes les régions
touristiques, si ça peut vous être utile, et vous pourrez faire
les comparaisons entre les différentes régions.
Mme Dupuis: Oui. M. Vallerand: Oui.
Le Président (M. Bélanger): Bien, alors, il y aura
dépôt de documents là-dessus, donc, si je comprends bien.
D'accord. Est-ce que cet engagement est vérifié?
Mme Dupuis: Oui, vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Alors, j'appelle
l'engagement: Subvention à la ville de Québec à titre
d'aide financière pour, etc. Sur cet engagement, y a-t-il des
questions?
Mme Dupuis: Oui, c'était pour la publication d'un rapport.
Est-ce que le rapport est disponible, de un?
M. Vallerand: Oui, il a été rendu public.
Mme Dupuis: II a été rendu public, bon. Ensuite, le
coût total de l'étude, est-ce que 37 500 $, c'était pour le
coût total?
M. Vallerand: M. le Président, il y a deux questions
importantes de la part de Mme la députée. Un, l'étude a
été rendue publique par la ville, vous savez que c'est une
étude qui était commandée par la ville, alors, en vous
adressant à la ville ou, peut-être, en tout cas, par mon
ministère, on en a sûrement des copies, on pourra vous les
envoyer.
Mme Dupuis: On pourra avoir une copie.
M. Vallerand: Le coût de l'étude est en
dépassement du montant prévu de 37 500 $, le coût total a
été de 43 500 $. C'est la contribution du total, mais la
différence provient d'un amendement à l'entente de 6000 $ pour
compléter l'étude.
Une voix: Notre contribution était de 50 % du coût
total.
M. Vallerand: Ah! oui, oui, il y a un autre 50 % par la ville,
c'est-à-dire au total. C'est parce que l'engagement que vous avez, vous,
c'est de 37 500 $, je crois.
Mme Dupuis: 37 500 $, là, qui a...
M. Vallerand: Et le coût a été de 43 500 $.
On a rajouté 6000 $ pour compléter l'étude.
Mme Oupuis: Donc, finalement, c'était de 43 000 $.
M. Vallerand: 43 500 $. Ils ont fait un sondage et ils nous ont
demandé de financer le sondage.
Mme Dupuis: On devrait le retrouver... L'étude devrait
avoir coûté le double.
M. Vallerand: Ah! c'est le double. Le double. La contribution de
la ville a été de...
Mme Dupuis: L'autre partenaire, c'était la ville.
M. Vallerand: L'autre partenaire, c'était la ville.
Le Président (M. Bélanger): Cet engagement est-il
considéré vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
78, subvention aux Jeux mondiaux de la médecine. Ça joue, la
médecine?
Mme Dupuis: C'est ça. Là, c'est qu'il y a des
congrès des médecins. Mais les Jeux mondiaux, j'aimerais savoir
c'est quoi exactement. Les Jeux mondiaux de la médecine.
M. Vallerand: Les Jeux mondiaux de la médecine, comme les
congrès de la médecine, comme tous les autres congrès,
sont supportés par une aide qui s'appelle l'aide à la
sollicitation des congrès pour des villes qui attirent des
congrès de 500 membres et plus. C'est à partir de ce programme
d'aide que les Jeux mondiaux de la médecine ont obtenu 38 500 $.
Le Président (M. Bélanger): Mais ils jouent
à quoi?
Mme Dupuis: Mais pourquoi ça s'appelle "les jeux"?
Le Président (M. Bélanger): Je pense que
c'était la question de madame.
Mme Dupuis: Cost ça. Pourquoi "les jeux"?
Le Président (M. Bélanger): Ils jouent à
quoi?
M. Vallerand: Oui, c'est-à-dire que, quand on vous dit
qu'il existe des programmes d'aide à la sollicitation
d'événements importants, pour nous du ministère du
Tourisme, la nature de l'événement est secondaire, ce qui est
important, c'est l'événement en lui-même qui attire,
à Montréal, 2200 congressistes Vous savez, comme retombées
économiques touristiques, c'est considérable. La raison pour
laquelle ce programme d'aide existe, c'est de permettre aux intervenants
touristiques de la région de Montréal de pouvoir concurrencer
d'autres destinations qui sollicitent également la venue de ce genre de
congrès Je pense qu'il a été tout à fait pertinent,
à même l'aide de sollicitation, de consacrer 38 000 $ pour leur
permettre d'obtenir ce congrès qui a eu lieu, d'ailleurs, entre le 15 et
le 23 juillet 89 et qui a attiré 2200 congressistes à
Montréal.
Mme Dupuis: C'est un congrès.
M. Vallerand: C'est un congrès, absolument, oui. Et l'aide
à la sollicitation du ministère c'est pour soutenir, justement,
la venue de congrès, parce que vous savez qu'ils sont très
concurrencés d'une région à l'autre. D'ailleurs, on me dit
que 93 % des médecins congressistes venaient de l'extérieur du
Québec. Donc, c'est une retombée économique touristique
encore plus grande. Me dit-on, 3 500 000 $ de retombées directes. (15 h
30)
Le Président (M. Bélanger): Est-ce que cet
engagement est vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger):
Vérifié.
M. Vallerand: Est-ce que Mme la députée, M. le
Président, aimerait avoir le dépliant des Xe Jeux mondiaux de la
médecine? Je le dépose.
Mme Dupuis: Peut-être parce que, ne connaissant pas ces
jeux, je peux être en mesure de les publiciser à mon tour.
Le Président (M. Bélanger): J'ai peut-être
l'air arriéré... Je me rappelle avoir lu quelque chose dans les
journaux à l'époque mais ils jouent à quoi?
M. Vallerand: C'est toute la médecine appliquée aux
sports. Ce sont des médecins spécialisés dans la
médecine sportive.
Le Président (M. Bélanger): Ont-ils une
équipe de hockey, eux autres?
M. Vallerand: Apparemment qu'elle est assez bonne et qu'elle
pourrait même battre celle des députés, me dit-on.
Le Président (M. Bélanger): Ils ont besoin
d'être bons. On n'en fera pas de photocopie, des jeux de... Étant
de Québec, ils nous ont offert de remplacer les Nordiques d'ici à
la fin de la saison. Ha, ha, ha!
J'appelle donc l'engagement 79. C'est une subvention représentant
la premioro irancho do
la contribution du ministère à la réalisation de
divers projets de promotion aux associations touristiques
régionales.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'ap pelle l'engagement 80.
Mme Dupuis: Est-ce que je peux permettre à M. le
Président... Ce n'est peut-être pas nécessaire de tout
lire. On peut dire le chiffre et quand je vous dis: vérifié, on
le passe.
M. Vallerand: Excellent, parce que ça va se
répéter à peu près 26 fois dans ce
cas-là.
Mme Dupuis: Voilà.
Le Président (M. Bélanger): Si je le
répète, c'est pour les fins du Journal des débats.
C'est toujours plus facile de le lire après et de se retrouver.
C'est juste ça. Je donne la première ligne. C'est parce que
là je ne savais plus où arrêter.
Mme Dupuis: D'accord.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 80,
paiement au fonds renouvelable en publicité du ministère des
Communications.
Mme Dupuis: Les questions que j'adresse à M. le ministre:
est-ce que cette somme est pour un événement annuel? Est-ce que
cette somme revient tous les ans?
M. Vallerand: C'est un événement annuel qui a...
C'est la bourse, maintenant. C'était anciennement le Salon
Vacances-Québec et, vous l'avez probablement constaté l'an
dernier, on a changé l'événement et on s'est tourné
du côté de la bourse Bienvenue Québec qui, en somme, est un
grand rendez-vous de vente de produits touristiques québécois,
avec des acheteurs de différentes régions du Canada et des
États-Unis. Cette activité, Mme la députée, est
récurrente à chaque année. On veut bien qu'elle le soit
parce que ça a été un outil extrêmement utile pour
les principaux intervenants touristiques, pour l'entreprise touristique, l'an
dernier. En totalité, nous disent-ils, ils veulent qu'on
répète la même chose. On me souligne que le coût est
beaucoup moindre que par les années passées. La bourse Bienvenue
Québec nous a coûté 50 000 $ l'an dernier, comparativement
à des sommes qui allaient de 90 000 $ à 100 000 $ avec le Salon
Vacances-Québec.
Le Président (M. Bélanger): Alors,
vérifié. J'appelle donc l'engagement 81, paiement au fonds du
Bureau de la statistique du Québec.
Mme Dupuis: M. le ministre, quel genre de données sont
demandées?
M. Vallerand: Le nombre de chambres d'hôtels disponibles,
par exemple, le nombre de chambres louées par rapport au nombre de
chambres disponibles, pour faire des taux d'occupation moyens avec certains
coefficients de variation, nombre moyen de personnes par chambre
occupée. Ça sert principalement l'industrie
hôtelière.
Mme Dupuis: Maintenant, est-ce que ce sont des données qui
n'existent pas autrement dans les compilations?
M. Vallerand: Ce ne sont pas des statistiques officielles. Elles
sont fournies sous forme d'agrégats, il faut les ventiler, il faut les
rassembler et c'est un peu ce que Statistique Canada fait pour nous. Elles
existent par exemple... On peut les retrouver dans les rapports financiers des
hôtels mais elles ne sont pas regroupées, par exemple, par taux
d'occupation moyen. On me dit, oui, ce qui est important, c'est que le BSQ,
notre bureau, s'est avéré le plus bas soumissionnaire quand on a
sollicité des compétences pour nous permettre de regrouper ces
statistiques-là pour des fins...
Mme Dupuis: Lorsque le ministère les a regroupées,
est-ce que vous en faites la publication?
M. Vallerand: Ah oui, dans le Baromètre touristique du
Québec, qui est la publication du...
Mme Dupuis: On le retrouve dans le Baromètre.
M. Vallerand: Ces chiffres servent à confectionner le
Baromètre. Il y a 800 organismes qui sont abonnés au
Baromètre.
Mme Dupuis: Vous avez dit tantôt que c'était par
soumissions publiques. On ne les retrouve pas...
M. Vallerand: Non. C'est qu'on a... Par rapport au coût, on
a fait une évaluation, je crois, de ce qui aurait pu en coûter si
on l'avait fait à l'interne ou autrement et le BSQ s'avérait
l'outil le moins onéreux pour faire la compilation de ces
données.
Mme Dupuis: C'est ça. Ça devient une
vérification interne.
M. Vallerand: C'est la raison pour laquelle vous ne voyez pas
ça dans les engagements financiers.
Le Président (M. Bélanger): D'autres
questions sur l'engagement 81 ? Mme Dupuis: Non. Le
Président (M. Bélanger): Vérifié? Mme
Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Est-ce que les
engagements d'août 1988, sous réserve d'une réponse
écrite à l'engagement 1, sont vérifiés?
Mme Dupuis: Vérifié
Septembre
Le Président (M. Bélanger): Bien. J'appelle les
engagements de septembre 1988. L'engagement 1a, si le numéro est bon.
C'est donc l'engagement 1a. Je ne sais pas pourquoi il y a un a.
Mme Dupuis: Ah oui! C'est ça. Dans les faits, c'est celui
du mois d'août.
Le Président (M. Bélanger): Septembre. J'appelle
l'engagement 6b. Oup! Il a changé de nom ici. Subvention à
l'association...
Une voix: Non, non.
Le Président (M. Bélanger): Excusez-moi.
M. Vallerand: Vous commencez par le dernier.
Le Président (M. Bélanger): Ah! J'avais raison
tantôt. Il y a deux séries. O. K. C'est pour ça que je ne
comprenais pas le a et le b. Je viens de comprendre. Alors 1a, il y aura 1b
tout à l'heure ou les engagements b. 1a, qui est dans le programme 1,
l'élément 2, aide à la Corporation du Carnaval de
Québec en vertu de l'activité Attractions touristiques.
Mme Dupuis: Cette subvention de 200 000 $, est-ce que c'est une
subvention annuelle également?
M. Vallerand: Oui, statutaire. Elle est même de 350 000 $
année pour trois ans et le protocole d'entente se termine l'année
prochaine, ce qui n'était pas le cas avant avec le carnaval. Vous allez
voir, avec d'autres événements de cette nature-là, que le
ministère a convenu avec les organismes visés de s'entendre sur
un protocole d'une durée de trois ans, d'une part pour assurer les
organismes d'un financement stable et, dans le même protocole, on exige
des organismes aussi un minimum de retombées économiques dans les
milieux où se tient l'événement. Également, achat
de l'expertise québécoise là où se produit
l'événement. La promotion à l'étranger, on s'assure
également, puisque c'est une activité touristique, qu'ils fassent
la promotion à l'extérieur du Québec pour attirer du
tourisme au Québec.
Mme Dupuis: Maintenant, puisque nous sommes à la
Corporation du Carnaval, est-ce que M. le ministre serait en mesure de me dire
la contribution totale du ministère au Carnaval de Québec?
M. Vallerand: 350 000 $ année.
Mme Dupuis: C'est ça, c'est parce que, on va le voir
ultérieurement, on voit tout à coup un autre 35 000 $, un
autre...
M. Vallerand: Oui
Mme Dupuis: Donc ça devrait totaliser...
M. Vallerand: 350 000 $
Mme Dupuis:... 350 000 $ pour l'année
M. Vallerand: C'est ça
Mme Dupuis: Pour l'événement, annuellement.
Une voix: Ça va totaliser 350 000 $ pour l'année
1988-1989 dont 200 000 $ étaient versés à même cet
engagement-ci.
M. Vallerand: Puisqu'on examine les engagements financiers par
période, vous retrouvez la somme de montants qui sont allés pour
la période, soit en publicité, soit des programmes d'attraction
touristique qu'on a subventionnés, etc., mais la somme totale, c'est 350
000 $ année.
Mme Dupuis: Sans me faire prêter d'intentions parce que je
suis de la région de Montréal, est-ce que vous seriez en mesure
de me dire si, au Festival de la neige de Montréal, c'est similaire, si
ce sont deux événements qui arrivent à peu près au
même moment et est-ce qu'on donne des sommes similaires aussi?
M. Vallerand: Parce que vous êtes une très bonne
collaboratrice et je sais très bien que vous n'avez pas, comme
députée du Québec, de préjugé d'une
région à l'autre et que vous voulez vous informer entre une
activité dans une région et l'autre pour savoir s'il y a eu
équité, je vais vous répondre. Il n'y a pas d'engagement
financier, je pense, qui touche la fête des neiges à
Montréal. Non, les montants ne sont pas du même ordre du tout
d'autant plus que le festival des neiges à Montréal est un
événement très local...
Une voix: Municipal.
M. Vallerand: il attire très peu de touristes, sinon pas
du tout, à la rigueur, des gens des régions immédiates,
tandis que le Carnaval de Québec est accrédité dans ses
réalisations; il est accrédité au niveau également
du nombre de touristes américains, de l'Ontario et du reste du Canada
qui viennent et est l'événement, je dirais, carnavalesque par
excellence au Québec, compte tenu également de son passé,
du nombre d'années que cet événement se
répète.
Mme Dupuis: À Montréal, oui. On devrait le
retrouver, mais là ça m'échappe.
M. Vallerand: Pas dans ces engagements financiers-ci. On pourrait
vous le donner. Je sais que votre intention, c'est de voir... mais ce n'est pas
dans les engagements actuels. Je pense que, de mémoire... On donne un
montant, mais c'est très marginal.
Une voix:...
M. Vallerand: Ah oui! C'est l'Office des congrès et du
tourisme du Grand Montréal, d'ailleurs, qui soutient
l'événement à travers ses budgets qui sont remis par le
ministère.
Mme Dupuis: C'est à l'intérieur de...
M. Vallerand: C'est ça. C'est l'ATR de Montréal qui
est l'Office des congrès et du tourisme du Grand Montréal.
Mme Dupuis: Pour quel montant, environ?
M. Vallerand: Je ne le sais pas Honnêtement, je ne le sais
pas. Mais c'est marginal par rapport au Carnaval de Québec, pour
répondre à votre question.
Mme Dupuis: Est-ce que ce serait difficile pour vous de nous
fournir plus tard le montant attribué au Festival de la neige?
M. Vallerand: Oui. M. le Président, moi, ça me
ferait plaisir, comme je le disais, à cause de votre collaboration et je
suis sûr qu'il n'y a pas d'arrière-pensée. Sauf que je ne
voudrais que ça devienne une pratique à l'intérieur de
l'étude de nos engagements financiers parce que ce n'est pas un
engagement financier. Je vais vous le donner...
Mme Dupuis: D'accord.
M. Vallerand:... par le biais des montants d'argent
comptabilisés à l'Office des congrès et du tourisme du
Grand Montréal, si on en donne. Mais je ne voudrais pas que ça
devienne une pratique dans l'exercice d'aujourd'hui parce que ce ne sont pas
des engagements financiers. Une voix:...
M. Vallerand: Pour 1989? Bon. Vous voyez, quand vous avez des
collaborateurs efficaces. On m'a dit que ça a été 100 000
$ provincial, 100 000 $ fédéral, 200 000 $.
Mme Dupuis: Donc, ils ont eu 200 000 $.
M. Vallerand: 200 000 $ au total, mais 100 000 $ du
Québec, par exemple.
Mme Dupuis: 100 000 $ du Québec.
Le Président (M. Bélanger): Sur cet
engagement...
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Sur cet engagement, M.
le député d'Acadie avait une question.
M. Bordeleau: Oui, M. le ministre, j'aimerais savoir à
combien sont évaluées les retombées économiques du
Carnaval de Québec, à peu près.
M. Vallerand: On estimait, l'an dernier, que le Carnaval de
Québec attirait à peu près 30 000 000 $ de
retombées économiques.
M. Bordefeau: Est-ce que c'est en croissance ou..
M. Vallerand: Entre 28 000 000 $ et 30 000 000 $.
M. Bordeleau: Est-ce que c'est en croissance ou si c'est quelque
chose qui...
M. Vallerand: Non. Les retombées économiques sont
en croissance parce que, d'année en année, le carnaval attire
beaucoup de touristes de l'extérieur du Québec. Donc, la valeur
ajoutée de la dépense touristique est plus élevée
en termes de nuitées, restaurants, achats locaux, etc.
M. Bordeleau: 30 000 000 $ de retombées
économiques, à peu près, par année.
M. Vallerand: 30 000 000 $ de retombées
économiques, dans la région de Québec, pour une
durée d'une semaine, c'est considérable.
M. Bordeleau: Parfait! Merci.
Le Président (M. Bélanger): Alors, cet engagement
est-il vérifié?
Des voix: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 2a du programme 1, élément 3, financement de
l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec.
Mme Dupuis: Est-ce qu'on pourrait savoir comment la contribution
du ministère est fixée...
M. Vallerand: Elle est fixée...
Mme Dupuis:... à l'Institut de tourisme et de
l'hôtellerie? 4 508 000 $...
M. Vallerand: L'Institut dépose son budget auprès
du Conseil du trésor et le Conseil du trésor sanctionne les
demandes de l'Institut à partir de ce dépôt
budgétaire.
Le Président (M. Bélanger): Un peu sur le
modèle...
M. Vallerand: Mécaniquement...
Le Président (M. Bélanger):... pour les
institutions du réseau de la santé, par exemple, les
hôpitaux ou centres d'accueil.
M. Vallerand: C'est le même principe, exactement. Pour tous
les réseaux, le système de réseaux, ce sont des budgets
déposés par le réseau auprès du Conseil du
trésor et sanctionnés par le Conseil du trésor.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Une question, M. le
député de Drummond.
M. Saint-Roch: M. le ministre, est-ce que l'Institut
d'hôtellerie est la seule institution donnant de la formation au niveau
de l'hôtellerie, entre guillemets, à être
subventionnée par votre ministère ou s'il y a d'autres...
Une voix: Fort-Prével?
M. Vallerand: Non, il y a d'autres institutions. Il y a notamment
certains cégeps, d'ailleurs...
Des voix:...
M. Vallerand: C'est le seul à être
subventionné par nous autres, directement, par le ministère.
M. Saint-Roch: Par le ministère?
M. Vallerand: Oui, par le ministère. Oui, mais ce n'est
pas la seule institution de formation touristique subventionnée par le
gouvernement.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 3a, programme 1, élément 2, Associations
touristiques régionales du Bas Saint-Laurent et du Coeur-du
-Québec.
Mme Dupuis: Vérifié.
M. Vallerand: Si vous dites le montant, Mme la
députée va dire accepté.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L' engagement 4a, subvention normée, programme 1, élément
2, dans le cadre de l'activité Construction de maisons
régionales.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Engagement 5a, subvention normée, promotion du 150e anniversaire du
Saguenay-Lac-Saint Jean.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): C'est une belle
promotion pour ma région.
M. Vallerand: Le Saguenay-Lac-Saint Jean?
Le Président (M. Bélanger): Je suis natif de
Chicoutimi, moi. Engagement 6a, participation financière à la
campagne promotionnelle des événements internationaux
intitulée Montréal en fête. Des questions là-dessus?
( 15 h 45)
Mme Dupuis: Ce n'est pas une question comme telle, j'aurais
simplement voulu demander à M. le ministre, s'il est bien disposé
à répondre à cette question, son point de vue au sujet de
la déclaration du président, M. Lapointe, concernant la taxe de 3
%.
M. Vallerand: M. le Président, vous ne savez pas combien
il me ferait plaisir de pouvoir amorcer une tentative de réponse avec ma
collègue du comté de Verchères, mais on prendrait
tellement de temps précieux de cette commission, ce qui nous
empêcherait peut-être, étant donné qu'il faudrait
approfondir la question pendant longtemps, de consacrer d'autre temps pour
l'étude de nos engagements financiers. Donc, il me fera plaisir, Mme la
députée, en dehors de cette assise, de discuter de la pertinence
de trouver du financement pour la commercialisation de produits touristiques
à partir d'une taxe sur l'hébergement, telle que proposée
par M. Lapointe, soutenue par la Chambre de commerce de Montréal, par
les différentes chambres de commerce de la rive sud, également,
où se trouve le beau comté de Mme la députée, et
d'autres organismes qui soutiennent cette initiative-là Mais je pense
que le cadre de notre travail, aujourd'hui, ne se prête pas tellement
bien à ce genre de discussion, non
pas parce qu'elle n'est pas pertinente, mais parce qu'on prendrait trop
de temps pour autre chose que l'étude de nos crédits.
Mme Dupuis: Comme M. le ministre dit que ça lui ferait
plaisir d'en discuter, je retiens votre invitation si c'en est une et
j'espère que, dans les plus brefs délais, nous aurons l'occasion
d'en discuter.
Le Président (M. Bélanger): Alors,
suspension...
M. Vallerand: II ne faut pas m'interpréter, Mme la
députée, mais, si c'est une invitation à aller
dîner, très rapidement, il me fera plaisir.
Le Président (M. Bélanger): À l'ajournement
des travaux, vous sortirez vos agendas! Alors, est-ce que cet engagement est
vérifié? Alors, l'autre engagement de M. le ministre, ça,
on ne peut pas le vérifier.
J'appelle l'engagement 7a qui est le premier versement pour 1988-1989
aux associations touristiques régionales.
Mme Dupuis: Vérifié
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 8a qui est la participation aux coûts de promotion
du Festival d'été de Lanau-dière.
M. Vallerand: C'est un beau festival, ça. Le
Président (M. Bélanger): Oui.
Mme Dupuis: À cet engagement, est-ce que M. le ministre
exige que les sommes soient utilisées uniquement pour la promotion,
puisque c'est dans le cadre du programme Promotion d'événements
touristiques?
M. Vallerand: C'est... Est-ce que c'est une condition? Oui, c'est
une condition, mais on définit la promotion: frais de conception, frais
d'édition, publication, autre matériel promotionnel et
journalistes invités; ça entre dans la définition de notre
exigence de promotion, tous les efforts de promotion.
Mme Dupuis: C'est ça. Donc, ça veut dire que
l'organisme doit utiliser l'argent uniquement pour la promotion.
M. Vallerand: Les fins de promotion Mme Dupuis: Les fins
de promotion.
M. Vallerand: Très juste. Et, pour s'en assurer, on me dit
qu'on verse sur présentation de factures.
Mme Dupuis: Sur présentation de factures.
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement 8a
est vérifié? Vérifié. J'appelle l'engagement 9a,
participation aux coûts de placements média faits à
l'extérieur du Québec.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Donc, on en a encore d'autres, excusez-moi, on continue toujours en septembre
1988, l'engagement 6b, subvention à l'Association touristique
régionale de l'Outaouais.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 7b, subvention représentant la première tranche de
la contribution du ministère dans le cadre du volet programmation du
programme Attractions touristiques régionales.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 8b, subvention à l'ATRAQ, associations
touristiques régionales associées du Québec. C'est quoi,
ça?
M. Vallerand: C'est la Fédération des associations
touristiques régionales associées du Québec. C'est le
regroupement...
Le Président (M. Bélanger): O.K.
M. Vallerand: ...des 18 AIR.
Le Président (M. Bélanger): C'est l'AHQ des
ATR.
Mme Dupuis: La somme de 27 000 $ était pour une
étude, M. le ministre.
M. Vallerand: Oui.
Mme Dupuis: Est-ce que l'étude est terminée?
M. Vallerand: L'étude a été
déposée il y a quelques semaines, je crois.
Mme Dupuis: Est-ce qu'on peut en avoir copie...
M. Vallerand: Avec plaisir, Mme la députée.
Mme Dupuis: ...ce sont des copies publiques, ça,
j'aimerais avoir une copie. Quelle firme? Est-ce que c'est possible de savoir
quelle firme, quoique, dans la copie, je vais voir quelle est la firme? Est-ce
que vous seriez en mesure de me dire quelle firme a fait l'étude?
M. Vallerand: Zins, Beauchesne & associés, qui est une
boîte de Québec. De Québec; ils ont un bureau à
Montréal. Zins, Beauchesne & associés, oui.
Mme Dupuis: Une firme de la ville de Québec.
M. Vallerand: De la ville de Québec, oui.
Mme Dupuis: Le coût total de cette étude, 27 000 $,
est-ce que c'est le coût total ou si c'est...
M. Vallerand: Le coût total de la participation du
gouvernement du Québec ou...
Mme Dupuis: Non, mais pour l'étude. M. Vallerand:
Pour l'étude totale... Mme Dupuis: De l'étude.
M. Vallerand: Pour l'étude totale, 54 000 $, c'est
ça qu'on me dit, 27 000 $, Québec. Ah, 60 000 $. Total? 27 000 $,
fédéral, 27 000 $, provincial, 6000 $, les associations
touristiques régionales.
Mme Dupuis: 6000 $, les associations? Le Président (M.
Bélanger): Vérifié? Mme Dupuis:
Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Est-ce que les
engagements du mois de septembre 1988 sont vérifiés?
Une voix: Vérifié.
Octobre
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Bien, j'appelle les engagements du mois d'octobre 1988, de un à dix,
divers engagements pris par... Excusez. On va les prendre un par un.
Engagement 1, premier versement pour 1988-1989 correspondant au volet
programmation du programme Associations touristiques régionales.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'enga-gement 2, aide financière dans le cadre du programme Organismes
sectoriels.
Mme Dupuis: On est toujours à 2, c'est Kéroul?
Une voix: Kéroul.
Le Président (M. Bélanger): C'est ça.
Mme Dupuis: Est-ce que les 60 000 $ c'est chaque année
qu'ils sont accordés à cet organisme?
M. Vallerand: II y a une entente pour trois ans, 60 000 $
année.
Mme Dupuis: 60 000 $ année. M. Vallerand: Pour
trois ans.
Mme Dupuis: Est-ce que vous prévoyez dans l'avenir en
donner un petit peu plus à cet organisme?
M. Vallerand: Vous rejoignez, je pense, la préoccupation
de tout le monde de tenter de leur donner un peu plus de moyens pour accomplir
la mission importante que Kéroul s'est fixée. On le regarde au
ministère. On a cette même sympathie. Évidemment, on a les
contraintes que vous connaissez. Et on examine aussi la possibilité avec
eux autres d'ajouter à leurs efforts, notamment par une
complicité avec le milieu hôtelier, pour amener les hôtels
de Montréal à ouvrir davantage, à rendre plus accessible
leur emplacement aux personnes handicapées du Québec. On me
souligne d'ailleurs qu'au cours... Depuis 1986 à aujourd'hui, il y a eu
une progression substantielle. Première année: 38 000 $, en 1986;
19 000 $ en 1987; 60 000 $ en 1988-1989 et 60 000 $ pour les prochaines
années. Donc, depuis... Au cours des dernières années il y
a eu une progression de l'aide substantielle mais on essaye aussi, autrement
que par des subventions, de leur donner un coup de main. Notamment, comme je le
disais, en les mettant en rapport avec des associations sectorielles comme les
hôteliers Ils nous proposent - et je suis très réceptif...
On va probablement, dans les grands prix touristiques, rajouter un grand prix
pour l'hôtel qui a fait le plus d'efforts pour ouvrir ses espaces aux
personnes handicapées.
Mme Dupuis: Les adapter. M. Vallerand: C'est ça
Mme Dupuis: ...aux personnes handicapées
Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): M le
député de Drummond.
M. Saint-Roch: Est-ce que c'est la seule association, M. le
ministre, qui est subventionnée? Ça regroupe l'ensemble des
associations au Québec ou..
M. Vallerand: On me dit les associations touristiques et eux,
Kéroul
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 3, Aide financière dans le cadre du programme
"Organisme sectoriels".
Mme Dupuis: Est-ce que M. le ministre pourrait me donner des
informations sur l'organisme sectoriel? Ça consiste en quoi?
M. Vallerand: C'est une capacité d'intendance ou de
secrétariat que les différentes associations touristiques
régionales se sont donnée pour coordonner l'action de l'ensemble
des associations touristiques. Est-ce qu'on parle bien du 3?
Mme Dupuis: Non, si on prend le 3, c'est le programme "Organismes
sectoriels". Dans le cadre du programme "Organismes sectoriels".
M. Vallerand: Oui. Mais c'est ce programme-là qui permet
à l'ATRAQ, l'association, de se doter d'un secrétariat, justement
pour coordonner l'action avec les 18 ATR. C'est à travers ce
programme-là. C'est une participation financière qui est
reliée aux dépenses annuelles de l'organisation.
Mme Dupuis: Là vous me dites que c'est pour permettre
à l'ATRAQ d'avoir un secrétariat. Mais s'il y a un programme
ça suppose qu'il y a plusieurs organismes.
M. Vallerand: On me dit qu'il y a deux autres associations
Kéroul qui font l'objet de ce programme-là et l'Association des
pourvoiries du Québec. Il pourrait y en avoir d'autres,
évidemment. Évidemment, ça dépend des organismes
qui le demandent.
Mme Dupuis: il y en aurait deux ou trois...
M. Vallerand: Trois au total.
Mme Dupuis: ...qui en bénéficient.
M. Vallerand: C'est 40 000 $, c'est pas...
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 3 est-il
vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Sous réserve de correction de la faute de français? "Organisme
sectoriels"; s'il y en a juste un, il n'est pas sectoriel au pluriel.
C'était une petite remarque en passant, c'est parce que je suis bien
sensible à ça.
L'engagement 4, aide financière pour les frais de conception et
de parution d'une campagne publicitaire.
M. Vallerand: Ça a été annulé.
Mme Dupuis: À l'engagement 4, M. le Président?
Le Président (M. Bélanger): Oui. M. Vallerand:
Ça a été annulé.
Mme Dupuis: Pourquoi? Est-ce que vous pouvez savoir... Je n'avais
pas de question de prévue, mais là j'en ai une.
M. Vallerand: Je n'aurais pas voulu vous faire approuver une
dépense qui ne s'est pas réalisée non plus, alors, j'aime
mieux vous dire que ça ne s'est pas réalisé. L'Office du
tourisme du Grand Montréal, je crois...
Le Président (M. Bélanger): Communauté
urbaine de Québec.
M. Vallerand: ...a convenu que ce moyen-là n'était
pas un moyen rentable. Québec, c'est-à-dire, pas
Montréal.
Mme Dupuis: Donc, le montant n'a pas été
versé, il n'a pas eu à être
récupéré.
M. Vallerand: Non. C'est à leur demande, me dit-on,
également. Ils se sont désistés.
Mme Dupuis: Ce n'est pas un engagement.
M. Vallerand: Ce n'est pas un engagement.
Le Président (M. Bélanger): C'est ça.
L'engagement 4 n'étant pas un engagement, j'appelle donc l'engagement
5.
Mme Dupuis: À l'engagement 5, on voit que c'est la
réalisation d'une étude en cours. Est-ce que l'étude est
terminée, est-ce qu'il y a eu un rapport à la suite de cette
étude?
M. Vallerand: On me dit, sous toute réserve, que,
évidemment, c'est complété, mais que ça visait la
restructuration administrative de l'Office. Donc, ça n'a jamais
été rendu public comme tel.
Mme Dupuis: Donc, l'étude n'a pas été rendue
publique.
M. Vallerand: Non, c'était de l'argent pour financer une
restructuration administrative de l'Office du tourisme et des congrès du
Grand Montréal. Sous réserve que ce soit disponible... On ne
penserait pas, après vérification, que ce soit disponible pour
utilisation publique.
Le Président (M. Bélanger): Ce n'est pas
d'intérêt public.
M. Vallerand: Non, c'est une réforme administrative.
Mme Dupuis: Est-ce qu'on peut savoir qui a fait
l'étude?
M. Vallerand: On a donné le montant et l'Office a
choisi...
Mme Dupuis: Quel est le coût total de cette étude?
Est-ce que ça a dépassé 40 000 $?
M. Vallerand: Ça a été une subvention de 40
000 $, qui correspondait à 80 % des coûts. 40 000 $ au total.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié?
J'appelle donc l'engagement 6.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Aide financière
pour les frais de conception... Vérifié? L'engage ment 7.
Mme Dupuis: À l'engagement 7, je vois qu'au mois
d'août il y a eu 38 000 $ versés, à ce moment-là. Au
mois d'août, c'est le no 78. Est-ce que c'est le même montant ou si
c'est un ajout?
M. Vallerand: On me dit que le premier montant dont on a
discuté tout à l'heure, c'était pour les démarches
qui ont été faites auprès de l'Association pour attirer le
congrès à Montréal, et ce montant-ci, une fois acquis,
c'était pour en faire la promotion.
Mme Dupuis: Donc, en fait, on a versé...
Le Président (M. Bélanger): C'est ça. Pour
des retombées de 3 000 000 $, qu'on disait de taille.
M. Vallerand: Directement, qu'on a évalués
directement. Je pense, M. le Président, que Mme la députée
avait compris en disant que c'était sous deux programmes
différents: aide à la sollicitation et, l'autre, aide à la
promotion.
Mme Dupuis: Vérifié
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle donc l'engagement 8, aide financière à la construction
de la Maison du tourisme de Laterrière. Oh! C'est une beau petit
village, ça!
Mme Dupuis: Vérifié. (16 heures)
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 9, "subvention qui représente la seconde tranche à
verser en fonction des besoins de trésorerie de la
société". Sacrifice, toute une trésorerie là,
hein!
Une voix: 10 000 000 $. C'est bien 10 000 000 $ que je vois.
Mme Dupuis: C'est 10 000 000 $, oui.
M. Vallerand: 10 000 000 $, oui, sur une subvention totale
annuelle de 17 600 000 $.
Le Président (M. Bélanger): Bien.
Mme Dupuis: Bon. Vous répondez à ma deuxième
question. 17 600 000 $.
M. Vallerand: Au total.
Mme Dupuis: Et elle est versée en plusieurs versements?
Comment est-elle versée, cette subvention de 17 000 000 $, finalement,
sur un...
M. Vallerand: Selon l'évolution des besoins de
trésorerie de la société.
Le Président (M. Bélanger): Est-ce que je comprends
qu'elle marche à bar ouvert? Ou si...
M. Vallerand: Non, au contraire. Elle est obligée de
justifier les besoins de trésorerie et on fait les avances au fur et
à mesure.
Mme Dupuis: Est-ce que c'est..
M. Vallerand: Ah oui! Il y a une enveloppe fixe dès le
début de l'année qui.
Le Président (M. Bélanger): Je demanderais au
comité parallèle, s'il vous plaît, de se faire plus
discret.
M. Vallerand: Très bien, M. le Président.
Le Président (M. Bélanger): Merci, je
l'apprécie.
M. Vallerand: On se demandait ici si on les
dérangeait.
Le Président (M. Bélanger): Ha, ha, ha!
Mme Dupuis: Est ce que M. le ministre peut me dire si c'est une
subvention statutaire?
M. Vallerand: Oui
Le Président (M. Bélanger): Bien. Est-ce que
l'engagement 9 est vérifié?
Mme Dupuis: Un instant!
Le Président (M. Bélanger): Je vous en prie.
Mme Dupuis: Oui, vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié
II y avait une question du député de Drummond, je m'excuse.
M. Saint-Roch: M. le ministre, ici, on parle du Palais des
congrès de Montréal. Est-ce que celui de Québec est
subventionné aussi?
Une voix: Quel Palais des congrès? M. Saint-Roch: Le
Centre des congrès.
M. Vallerand: Le Centre des congrès? Non. C'est une
entreprise privée. Ça appartient au Hilton.
M. Saint-Roch: Ah! Le Palais des congrès est le seul
organisme de cette nature à être subventionné dans des
proportions semblables.
M. Vallerand: Oui
M. Saint-Roch: Merci, M. le ministre.
Le Président (M. Bélanger): Bien. Alors
vérifié. L'engagement 10, pour autoriser le ministère du
Tourisme à procéder à la sélection d'une agence de
publicité.
Mme Dupuis: Je vois "firme en sélection", mais je remarque
que c'est en septembre 1988. Combien y a-t-il eu de firmes? Est ce la firme est
sélectionnée maintenant?
M. Vallerand: Oui, il y a eu trois entreprises, en tout cas,
Cossette Communication, BCP Stratégie et Everest. C'est Everest qui a
été choisie par le comité de sélection du choix des
agences selon les critères que le comité s'était
fixés, selon le cahier de charges qui a été
déposé.
Mme Dupuis: Ce pourquoi on a fonctionné de cette
manière, les prix des soumissions, est-ce qu'on n'a pas de
détails, nous?
Une voix: ...Sainte-Foy, Québec.
Mme Dupuis: Est-ce que ça a été
accordé au plus bas soumissionnaire?
M. Vallerand: C'est-à-dire que le cahier de charges
précise le concept, les modalités et le comité des
candidatures procède selon ce cahier des charges à l'adjudication
du contrat auprès des firmes en question. Ça relève
exactement... Ce que j'allais dire, c'est que la mise sur pied du comité
de sélection, la confection du cahier de charges relèvent de la
responsabilité du ministère des Communications Nous, on adresse
notre demande de publicité et il confectionne le cahier de charges
conformément aux besoins du ministère. Il fait l'appel d'offres
public dans les journaux et il dépose le cahier de charges auprès
du Conseil du trésor qui ratifie. Le cahier de charges est
ratifié par le Conseil du trésor. On suit la
réglementation gouvernementale par la suite.
Mme Dupuis: Est-ce normal qu'on fixe le montant avant d'aller en
soumissions? C'est "soumissions publiques" et là on voit le montant
déjà fixé, avant que le contrat soit accordé.
M. Vallerand: C'est l'habitude au sein du ministère,
conformément au budget dont on dispose pour la publicité intra
Québec. Ce n'est pas le cas dans la publicité hors Québec,
par exemple. C'est aussi la même chose? Le budget disponible est
publicise pour l'appel d'offres.
Le Président (M. Bélanger): C'est la
quantité de services qui va revenir en retour de ça...
M. Vallerand: C'est ça.
Le Président (M. Bélanger): ...c'est
déterminant plus que le montant d'argent.
M. Vallerand: Que le montant.
Le Président (M. Bélanger): D'accord.
Une voix: La qualité surtout.
Le Président (M. Bélanger): La qualité, oui,
évidemment.
M. Vallerand: Et ce sont les critères que vous retrouvez
à l'intérieur du cahier de charges.
Mme Dupuis: Donc les critères sont bien
établis.
M. Vallerand: Ah! Absolument.
Mme Dupuis: Qu'est-ce que vous faites si, je ne le sais pas, le
plus bas soumissionnaire arrive à 1 500 000 $, par exemple?
M. Vallerand: C'est que le critère du plus bas
soumissionnaire n'est pas le principal critère de décision du
choix de la firme en question. C'est plus un ensemble de critères au
niveau de la qualité des prestations de communication qui nous sont
données vis-à-vis de l'objectif qu'on s'est fixé.
Mme Dupuis: Finalement, c'est en soumission publique, mais c'est
choisi par un comité de sélection.
M. Vallerand: Oui, absolument.
Mme Dupuis: Et les critères sont établis
dans...
M. Vallerand: Les critères sont dans le cahier de
charges.
Une voix: C'est comme le choix des professionnels de la
construction.
M. Vallerand: C'est un exemple, mais c'est... Une voix: Ce
n'est pas nécessairement...
M. Vallerand: Exactement. À ce titre-là, c'est la
même chose.
Mme Dupuis: Est-ce qu'on pourrait avoir les prix des... Vous nous
avez nommé les soumissionnaires. Est-ce qu'on pourrait avoir les
prix?
M. Vallerand: M. le sous-ministre, M. Roy, aimerait ça
ajouter quelques commentaires là-dessus.
M. Roy (Michel): Dans le cas des agences de publicité, le
critère qui nous permet de départager le choix d'une agence
plutôt que d'une autre n'est pas le critère du prix des services
qui sont rendus. Parce que c'est la même forme de
rémunération. C'est le même taux de
rémunération dans le cas de n'importe quelle agence. Or, la
compétition ne se fait pas sur le coût des services. La
compétition se fait sur la qualité des services que l'agence est
en mesure d'offrir et la pertinence des services qu'elle est en mesure d'offrir
par rapport aux besoins du ministère. C'est comme ça que l'on
procède partout au gouvernement du Québec pour le choix des
agences de publicité, pour n'importe quel ministère.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Donc, ça termine les engagements d'octobre 1988. Est-ce que les
engagements d'octobre 1988 sont considérés comme tous
vérifiés?
Mme Dupuis: Vérifié.
Novembre
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle ceux de novembre 1988, l'engagement 1, le versement à diverses
ATR pour 1988 1989.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié
L'engagement 2, une aide financière sera accordée à la
ville de Magog...
M. Vallerand:... annulé, M. le Président.
Le Président (M. Bélanger): Pardon?
M. Vallerand: Cet engagement là est annulé.
Le Président (M. Bélanger): II est annulé?
Alors, l'engagement 2 étant annulé, donc, il n'y a pas eu de
versement.
M. Vallerand: Non.
Le Président (M. Bélanger): Engagement 3, contrat
négocié, achat d'un serveur de fichier, six postes de travail,
une imprimante, etc.
Mme Dupuis: M. le ministre, à cet engagement de contrat
négocié, on n'est pas allé en soumission. Pourquoi le
ministère n'est pas allé en soumission?
M. Vallerand: Le directeur des services financiers du
ministère va répondre à votre question. Allez-y, M.
Thibaudeau.
Le Président (M. Bélanger): Alors, c'est
monsieur...
M. Thibaudeau (Pierre): Pierre Thibaudeau Le Président
(M. Bélanger): M. Thibaudeau
M. Thibaudeau: Alors, cette fois-ci, le choix de la firme s'est
négocié par le service des achats du gouvernement qui
relève du ministère des Approvisionnements et Services. Ça
rejoint le premier engagement de tout, du début de la séance
où on vous disait que le service des achats du gouvernement
négociait dans ces cas-là. Bien sûr, ils sont allés
par soumission. Sauf que la plupart du temps, dans ces cas-ci, ils ont des
commandes ouvertes. Ils ont déjà négocié de tels
types d'équipement, de façon générale, pour
l'ensemble du Québec, pour l'ensemble des besoins du gouvernement du
Québec Alors, ce sont eux qui choisissent la firme, selon des
critères que, nous, on fixe dans notre demande de biens.
Mme Dupuis: Quels sont, à ce moment-là, puisque
c'est négocié, les critères qui font que vous choisissez
telle firme, Comterm plutôt qu'une autre firme?
M. Thibaudeau: Ce n'est pas nous qui choisissons Comterm. Nous,
on définit nos besoins selon des paramètres qui existent.
Après ça, on transmet notre demande au SAG, au service des achats
du gouvernement, qui, lui, en fonction des critères qu'on a transmis,
peut nous déterminer le choix du fournisseur. S'il est
déjà dans des commandes ouvertes, si nos besoins sont
comblés par un fournisseur qui a déjà été
sélectionné par le service des achats du gouvernement, si c'est
Comterm, c'est Comterm, si
c'est un autre, c'est un autre. Ce sont eux qui décident du choix
du fournisseur à partir des critères, à partir des besoins
qu'on a élaborés.
Mme Dupuis: Quand vous parlez d'un contrat ouvert, est-ce que
vous pourriez...
M. Thibaudeau: Oui. Ce sont des commandes ouvertes. Le
gouvernement du Québec demande au ministère des
Approvisionnements et Services et plus précisément au service des
achats du gouvernement de négocier, pour des besoins qui sont
généraux pour l'ensemble des ministères, pour une
durée, une prescription de temps d'un an, de deux ans ou de trois ans,
avec certains fournisseurs. Dans ce cas-ci, le service des achats du
gouvernement nous a recommandé Comterm étant donné que nos
besoins étaient comblés par le produit qu'offrait Comterm. Pour
la négociation et le choix du fournisseur, on s'en remet
carrément au SAG, au service des achats du gouvernement.
M. Vallerand: Les commandes ouvertes permettent, justement,
à plusieurs entreprises du Québec d'avoir accès au pouvoir
d'achat du gouvernement qui te donne des prix pour un an; ces prix-là
sont ouverts et le service des achats magasine à l'intérieur de
ces prix-là. Il prend soit les prix les plus bas ou les prix les plus
bas qui conjuguent la meilleure technologie, selon le besoin du
ministère. C'a été créé, de sorte à
permettre justement aux fournisseurs de produits informatiques du Québec
d'avoir accès davantage aux achats gouvernementaux.
Le Président (M. Bélanger): Alors,
vérifié? Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
4.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Alors, ça complète donc les engagements du mois de novembre 1988,
ils sont tous vérifiés. Vérifié.
Alors, j'appelle ceux du mois de janvier.
M. Vallerand: II me semble que j'en avais d'autres... Ah!
Séquentiel 1, c'est un autre mois, ça? C'est une autre
série, en novembre. Octobre, on est en novembre, à moins que je
ne me trompe, il en reste encore. Novembre, il reste une nouvelle
séquence en novembre.
Le Président (M. Bélanger): Excusez. On a fait une
partie de novembre...
Mme Dupuis: Oui, on continue.
Le Président (M. Bélanger): Bien, il me manque un
document, je m'excuse. S'il vous plaît! Ah, attendez un petit peu, c'est
moi qui n'avais pas compté mes pages parce que j'avais marqué
quatre engagements, au départ, et j'étais parti avec
ça.
M. Vallerand: Ah!
Le Président (M. Bélanger): II y en a effectivement
douze autres. Alors, je m'excuse, j'appelle donc l'engagement 1 de la
deuxième séquence d'octobre. Alors, cet engagement-là, qui
dit: Impression de 140 000 enveloppes 9 x 12.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 2. Des questions?
Mme Dupuis: Oui.
Le Président (M. Bélanger): Oui.
Mme Dupuis: J'aimerais avoir quelques petits renseignements dans
le cadre des activités Bourses de voyages, Centre des expositions,
quelques petits renseignements sur ceci qu'on voulait. Ce n'est pas une
question précise, mais simplement avoir un petit peu d'informations dans
les activités Bourses de voyages.
M. Vallerand: C'est une bourse qui vise à aider les
vendeurs de produits touristiques québécois à rencontrer
des professionnels en tourisme de plusieurs pays et d'établir avec ces
derniers des liens qui permettraient ou qui permettent de faire la promotion du
Québec comme destination touristique. Il y a une contribution de
Tourisme Canada, je pense, c'est 50 %, dans cette bourse-là, soit un
montant de 27 720 $.
Mme Dupuis: Donc, sur le 76 000 $, ce serait divisé en
deux.
M. Vallerand: Oui.
Mme Dupuis: La moitié par...
M. Vallerand: Non, ça c'est l'engagement Québec, 76
000 $.
Mme Dupuis: Ça, c'est Québec.
M. Vallerand: Tourisme Canada paie la moitié de la...
Mme Dupuis: Du kiosque.
M. Vallerand: ...location du kiosque...
Le Président (M. Bélanger): Qui coûte
152 000 $, si je me fie à ce que vous dites. M. Vallerand:
Exact.
Le Président (M. Bélanger): D'autres questions
à l'engagement 2?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 3.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 4, l'OCTGM.
M. Vallerand: Office des Congrès et du tourisme du Grand
Montréal.
Mme Oupuis: Pour la campagne publicitaire "Vivre Montréal
en hiver", est-ce que ce serait possible que je puisse avoir les
retombées qu'ont apportées ces 100 000 $?
M. Vallerand: lis visaient 35 000 nuitées, je pense, dans
cette promotion-là, je ne sais pas combien ils en ont atteint.
Une voix: 26 000.
M. Vallerand: 26 000. Ils se fixaient un objectif de 35 000
nuitées par cette publicité, ils ont atteint, on me dit, 26
000...
Une voix: 26 000 nuitées.
M. Vallerand:... nuitées sur 35 000, c'est un
résultat qui est...
Mme Dupuis: Est-ce qu'il y a eu...
M. Vallerand: Ah! O. K., c'est important, quand vous m'avez
posé la question sur le festival des neiges, 100 000 $ qu'on a
donnés, c'était pour Montréal en fête, donc c'est
ditférent. Ce n'est pas le festival Parce que le festival des neiges de
Montréal, la fête des neiges, c'est-à-dire, c'est une
espèce de carnaval. Alors, la question, vous, c'était de savoir
ce que le gouvernement finançait, on a dit: 100 000 $, mais ce
n'était pas pour... C'est Montréal en fête, les 100 000 $,
ici, via l'Office des congrès et du tourisme du Grand Montréal,
mais ça corrige quand même l'information. Je n'ai pas donné
la bonne information, tout à l'heure. (16 h 15)
Mme Dupuis: Est-ce qu'il y a des partenaires aussi dans ces 100
000 $? Non. Ça répond un petit peu.
M. Vallerand: Oui, il y a American Express...
Mme Dupuis: D'accord.
M. Vallerand:.. qu'on me dit, Air Canada, Esso, Via Rail -
peut-être un peu moins les années prochaines - les hôteliers
aussi.
Le Président (M. Bélanger): Est ce qu'il y a
d'autres questions?
Mme Dupuis: Non. Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 5.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
6.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L engagement 7.
Mme Dupuis: Au sujet de cet engagement, je vois Flying...
Une voix: Fling Vacations....
Mme Dupuis: Voilà.
M. Vallerand: C est Fling.
Mme Dupuis: Fling. Comment se fait-il que...
M. Vallerand: It's a flying event.
Mme Dupuis:... soient versés 35 000 $ à une
compagnie de la Pennsylvanie? Qui est cette compagnie? Un organisme
américain. Moi, j'aimerais avoir quelques renseignements à ce
sujet.
M. Vallerand: La raison c'est que, premièrement, ce qu'on
vise c'est ce marché des forfaits, pour la vente de forfaits de ski pour
la région de Québec. Donc, pour y arriver on se sert de
grossistes de ces régions-là pour qu'ils puissent tenter de
vendre des forfaits auprès de ces clientèles-là. Ils
deviennent intermédiaires, si vous voulez, du ministère en vue
d'attirer chez nous des clientèles de cette région-là.
Parce qu'on sait que la région de Baltimore, de Washington, Philadelphie
est une région qui attire beaucoup de skieurs au Québec dans la
période d'hiver. Quand on parle du marché américain au
Québec, une partie importante vient de ces régions-là. Il
y a un potentiel dans ces régions-là.
Mme Dupuis: On voit ici que c'est une subvention normée.
Est-ce que ce sont eux qui approchent le ministère ou si c'est le
ministère qui approche la firme? Comment ça se...
M. Vallerand: C'est le ministère via les ATH, via un
comité Produits de ski et c'est un programme, comme on l'a
mentionné tout à l'heure, de promotion coopérative. C'est
un programme qui a permis 125 000 $ de publicité pour 35 000 $ par le
ministère. Le milieu a mis la différence.
Mme Dupuis: Je m'excuse, M. le ministre... M. Vallerand:
Le grossiste, c'est-à-dire
Mme Dupuis: ...ce n'est pas un reproche mais ça me
distrait un peu.
M. Vallerand: Oui, moi aussi. M. le Président...
Mme Dupuis: Mes collègues sont un peu
indisciplinés.
M. Vallerand: ..ma collègue du comté de
Verchères me soulignait, fort à propos, qu'on est à
discuter, messieurs dames, d'engagements financiers importants pour l'avenir
touristique du Québec et qu'on avait un peu de difficulté
à se comprendre dans l'échange...
Le Président (M. Bélanger): Alors je plaide
coupable avec explication.
M. Vallerand: ...de l'information.
Le Président (M. Bélanger): Mais on va voir
à ce que ça se..
M. Vallerand: Non, je mets ça sur le compte de
l'enthousiasme des membres du comité, vis-à-vis la discussion sur
les engagements financiers du Tourisme. Je m'en réjouis. Mais
peut-être un peu moins d'enthousiasme pour qu'on se comprenne mieux.
Mme Dupuis: Au sujet de cette question-là, M. le ministre,
simplement une petite remarque. Je ne suis pas contre, en principe. C'est que
je m'intéresse aux retombées. Vous semblez dire que ça
peut apporter des retombées intéressantes. Et, à moins que
j'aie mal compris, vous dites que ça peut devenir, cette
région-là, des compétiteurs pour le Québec? C'est
une région de ski ou...
M. Vallerand: De clientèle de ski pour venir au
Québec. Ça s'est traduit par la vente de 3200 forfaits de ski au
Québec, cette campagne avec ce grossiste-là. Le ministère
a mis 35 000 $, le grossiste a mis la différence pour un total de 125
000 $ et ça a amené au Québec... Ils ont vendu 3200
forfaits de ski pour la région de Québec dans ces
régions-là de Baltimore, de Washington, Philadelphie. Très
important. C'est un naturel. C'est notre marché primaire, premier
marché en importance pour nos clientèles de ski au
Québec.
Mme Dupuis: Donc, c'est dans cet esprit. Ce n'est pas dans une
attitude négative du tout...
M. Vallerand: Ah non, pas du tout.
Mme Dupuis: C'était simplement pour voir les
retombées et...
M. Vallerand: Je comprends la justesse et l'à-propos de
votre question, chère madame.
Mme Dupuis: On le revoit un petit peu plus loin aussi. On n'a
quasiment pas le choix, il faut fonctionner avec des publicistes des lieux.
M. Vallerand: Ce n'est pas un publiciste. Mme Dupuis: Pas
un publiciste... M. Vallerand: C'est un grossiste.
Mme Dupuis: ...mais un grossiste des lieux pour...
M. Vallerand: Ce sont les vendeurs dans le milieu. On ne peut pas
implanter en 24 heures des vendeurs québécois. Si on pouvait le
faire dans le milieu et passer par des agences québécoises, on le
ferait, mais on n'atteindrait pas ces populations-là, ces
clientèles-là. D'ailleurs, les retombées
économiques touristiques de ces opérations-là au
Québec ont été entre 2 000 000 $et3 000 000 $.
Mme Dupuis: II y aurait peut-être un petit
éclaircissement. Puisque ce sont des subventions normées, qui
approche qui? Est-ce qu'il y a des demandes, est-ce qu'il y a plusieurs
organismes ou compagnies publicitaires qui approchent le gouvernement, le
ministère ou si c'est... Comment ça se passe dans les faits,
puisque c'est norme?
M. Vallerand: Est-ce vous permettez que le sous-ministre
complète ma réponse, Mme la députée?
M. Roy: Je voudrais apporter un éclairage sur le
fonctionnement et la mise en marché des produits touristiques, en autant
que le travail des grossistes et des agents de voyages est concerné. Le
grossiste à l'étranger, par exemple, comme le grossiste au
Québec - il y en a aussi - a des brochures qui comportent un certain
nombre de voyages à forfait. Il peut y avoir des forfaits,
là-dedans, à destination du Québec, il peut y en avoir
à destination de l'Ontario, il peut y en avoir à destination des
Antilles, etc. Donc, ce que nous essayons de faire par le travail de nos
conseillers en tourisme, en particulier, à l'étranger, c'est de
convaincre des grossistes d'une
région donnée - en l'occurrence, ici, c'est la
région de Pennsylvanie - d'inscrire dans leurs brochures des voyages
à forfait qui présentent le Québec comme destination. Une
fois qu'on a réussi à convaincre le grossiste d'avoir dans sa
brochure des forfaits à destination du Québec, le travail du
grossiste, c'est de vendre sa brochure aux agents de voyages. Vous comprenez?
Donc, le grossiste va encourir des frais de promotion et de publicité
pour convaincre les agences de voyages détaillantes, cette
fois-là, de mettre sur leurs tablettes et de proposer à leur
clientèle - parce que les détaillants travaillent directement
avec la clientèle; par exemple, vous allez voir un agent de voyages
à Québec, pour faire un voyage...
Mme Dupuis: Oui, oui.
M. Roy: Ils encourent donc des frais publicitaires, des frais de
publicité pour convaincre les agences de voyages détaillantes de
vendre leurs produits. En l'occurrence, le grossiste en question, Fling
Vacations, a lancé un programme de 125 000 $ de publicité
auprès des agences de voyages détaillantes et auprès des
consommateurs en général pour promouvoir les produits de sa
brochure dans laquelle il y avait des forfaits à destination du
Québec. Ensuite, les clients qui se présentent à l'agence
de voyages ont la chance qu'on leur propose des voyages à destination du
Québec dans toute la panoplie des destinations qui leur sont offertes
par les agences de voyages.
Donc, Fling, ce n'est pas un publicitaire, c'est un grossiste en
voyages, et c'est vraiment lui qui sert d'intermédiaire, si vous voulez,
entre un Québécois qui a un produit à offrir et un
étranger qui cherche des occasions de voyage.
Mme Dupuis: C'est proposé par vos
représentants...
M. Roy: Ça peut aller dans un sens comme dans l'autre.
Quand on veut développer un marché, ce sont nos
représentants, par exemple, à l'étranger qui vont
approcher des grossistes pour essayer de les convaincre d'avoir dans leurs
brochures des voyages à destination du Québec, et, dans certains
autres cas, il est possible que ce soient les grossistes qui nous approchent,
mais, dans un cas comme dans l'autre, on applique les critères du
programme de promotion coopérative.
M. Vallerand: Ça dépend évidemment, aussi,
des moyens du grossiste. Dans ce cas-ci, on me dit que le grossiste avait une
capacité de noliser lui-même ses vols sur des destinations au
Québec, ce qui est important.
Le Président (M. Bélanger): Bien. Cet engagement
est-il vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 8.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 9.
Mme Dupuis: À l'engagement 9, on voit que c'est un
remboursement au fournisseur. Est-ce qu'on pourrait connaître le nom de
ce fournisseur? Remboursement au fournisseur via la Délégation du
Québec à Paris.
M. Vallerand: Nous, on a payé le coût qui a
été défrayé par la Délégation du
Québec. On a remboursé la Délégation du
Québec. Alors, on ne sait pas quel fournisseur la
Délégation du Québec a retenu, à moins qu'on vienne
de l'obtenir. On me dit que le fournisseur était Atelier Canada, pour la
location des espaces pour la promotion des produits touristiques dans les
kiosques à l'intérieur de cet atelier-là.
M. Roy: Atelier Canada loue un espace dans une foire et ensuite
revend aux provinces les espaces qu'elles veulent acheter pour permettre
à leurs intervenants de se faire valoir.
Mme Dupuis: Comme dans toutes les foires de cette
façon.
M. Vallerand: C'est ça.
Mme Dupuis: Donc c'était Atelier Canada.
Le Président (M. Bélanger): 10 000 visiteurs.
M. Vallerand: On avait 12 ATR sur 18 qui étaient
présentes. Ça a été un succès
considérable.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 10.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié L
engagement 11.
Mme Dupuis: Vérifié également.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 12.
Mme Dupuis: Vérifié aussi.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Donc cette fois-ci, les engagements de novembre 1988 sont
considérés vérifiés.
Janvier 1989
J'appelle les engagements de Janvier 1989. II n'y en avait pas en
décembre. C'était déjà congé pour Noël?
L'engagement 1 de janvier 1989.
Mme Dupuis: Tout simplement une petite information pour mon
bénéfice. Les rapports des corporations touristiques avec les
ATR.
M. Vallerand: On me corrigera, mais le seul rapport qui existe
c'est qu'elles sont membres des ATR au même titre que les autres
intervenants.
Mme Dupuis: Donc ce sont des corporations à
l'intérieur des ATR.
M. Vallerand: Comme membres des ATR. Mme Dupuis: Comme
membres des ATR.
M. Vallerand: Elles font partie d'une des intervenantes comme les
autres intervenants qui sont membres des associations touristiques
régionales.
Mme Dupuis: Je vois aussi pour l'implantation d'un
géocentre.
M. Vallerand: C'est quoi?
Mme Dupuis: C'est quoi, un géocentre?
M. Vallerand: Ha, ha, ha!
Un géocentre, Mme la députée, c'est un centre
d'interprétation des phénomènes naturels reliés
à la géologie et à la géomorphologie qui
caractérisent la grande et belle région de Charlevoix.
Le Président (M. Bélanger): Ah! Comment sont faites
les montagnes?
r
M. Vallerand: Voilà! Mme Dupuis: Je suis..
M. Vallerand: D'ailleurs, pour nous qui ne sommes pas de la
région, ça peut nous échapper, mais c'est une
caractéristique de la région et c'est un projet qui a
été identifié par l'ATR dans son plan de
développement touristique, d'ailleurs, en 1987.
Mme Dupuis: Je dois vous dire, M. le ministre, que je suis
très heureuse de voir que vous les reconnaissez parce que j'en connais
d'autres et ils vont être très heureux d'apprendre ça. On a
des centres de la nature très importants, reconnus internationalement,
et qui ont des difficultés financières énormes, je pense
au Centre de conservation de la nature de Mont-
Saint-Hilaire...
Le Président (M. Bélanger): Est-ce qu'ils sont
membres de leur ATR?
Mme Dupuis:... dont les subventions seront coupées en
1990. Il a de la difficulté à respirer et là je vois que,
par cette voie, ce serait peut-être possible de lui sauver la vie ou, du
moins, de lui donner un peu d'oxygène.
M. Vallerand: Si vous y regardez bien, c'est un engagement de 27
000 $pour...
Mme Dupuis: Pour une étude.
M. Vallerand:... une étude d'implantation d'un centre, et
là vous me parlez d'un centre déjà implanté qui
aurait des besoins de financement au-delà des besoins qui avaient
été anticipés lors de la création du centre, qui
est en dépassement.
Mme Dupuis: Oui, mais si...
M. Vallerand: Ils ont fait des demandes de subvention pour les
aider.
Mme Dupuis: Si on donne des fonds pour étudier, pour en
implanter de nouveaux, je trouverais normal qu'on essaie au moins de conserver
ceux qui sont déjà reconnus par l'UNESCO comme étant des
centres internationaux.
M. Vallerand: Ça semble, à sa face même,
d'une logique très limpide, mais la réalité, vous le
comprendrez, peut être tout autre. On peut soutenir des études
pour réaliser des centres de cette nature à cause des
caractéristiques morphologiques du milieu pour que ça devienne un
point d'attraction touristique, dans ce sens qu'on passe au moins une
nuitée dans la région. Ça peut se traduire par des
investissements privés qui vont faire que le centre va être
rentable. Dans d'autres cas, il y a des centres qui existent déjà
et qui ne sont pas rentables et qui sont déjà soutenus par
d'autres formes de subventions qui ne viennent pas nécessairement du
ministère du Tourisme, qui ne sont pas nécessairement des centres
d'attraction touristique. Souvent ce sont des centres de la nature pour des
activités de loisir locales et régionales, pour des raisons
pédagogiques, éducatives, etc. Moi je m'inscris dans le
créneau touristique à caractère économique rentable
au niveau de ses retombées, de sa réalisation.
Le Président (M. Bélanger): Bon, alors l'engagement
1 est-il vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié. (16 h 30)
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 2.
Mme Dupuis: Au sujet de l'engagement 2, ce sont des contrats par
soumissions sur invitation. Excluant les frais de déplacement; lorsque
ces soumissions-là sont arrivées, est-ce que c'était bien
mentionné et quel montant a été alloué pour les
frais de déplacement? Parce qu'il y a une compagnie, que je ne connais
pas d'ailleurs, Gilles Gauthier, excluant les déplacements. Alors,
est-ce qu'on pourrait savoir, les frais de déplacement, ça
totalisait combien?
M. Vallerand: M. le directeur des services financiers. On va les
regarder. On va examiner les...
Mme Dupuis: Parce que c'était le plus bas, mais il avait
exclu les frais de déplacement. Alors, en connaissant les frais de
déplacement, là, on peut voir. Pendant que monsieur cherche en
même temps...
M. Vallerand: Thibaudeau, oui.
Mme Dupuis: ...M. Thibaudeau, je demanderais à M. le
ministre... Est-ce que c'était bien indiqué dans l'appel
d'offres, dans cette soumission-là, qu'on devait inclure les frais de
déplacement?
M. Vallerand: Je vais vous répondre la même
réponse que le directeur des services financiers va vous faire tout
à l'heure. Il faudra regarder, comme il dit, le cahier de charges.
Le Président (M. Bélanger): Est-ce que,
habituellement, dans une soumission du genre... J'ai déjà eu une
firme de consultants, les frais de déplacement sont compris; c'est toi
qui précises si tu les acceptes ou pas comme soumissionnaire. À
ce moment-là, ça veut dire que tu les factures à part,
selon une entente à faire, ce qui fait grossir considérablement
le...
M. Vallerand: On va vérifier On me dit que, normalement,
le montant est forfaitaire.
Le Président (M. Bélanger): C'est ça, il est
forfaitaire. Bien, alors l'engagement 2, sous réserve d'informations
à venir...
M. Vallerand: D'informations à venir.
Le Président (M. Bélanger): ..est
vérifié. M le député de Drummond, oui.
M. Saint-Roch: Une brève question. Est-ce que c'est
récurrent, M. le ministre, ou si c'est juste ponctuel pour une
période...
M. Vallerand: C'est pour la corporation, mais ce n'est pas
récurrent. C'est un montant uniquement pour vérifier
l'intégrité et la conformité des transactions
financières. Une fois que c'est fait, c'est terminé.
M. Saint-Roch: Merci, M. le ministre.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 3.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 4.
Mme Dupuis: Au sujet du carnaval... Le total pour le carnaval, je
pense que ça, on a déjà passé.
M. Vallerand: 321 000 $ plus 29 350 $, donc 350 000 $.
Mme Dupuis: Voilà!
M. Vallerand: C'est le même montant.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 5.
Mme Dupuis: Vérifié
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 6
Mme Dupuis: Vérifié également.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
7.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 8.
M. Vallerand: C'est le protocole.
Mme Dupuis: On a déjà parlé du Carnaval de
Québec, on a déjà donné les montants. Maintenant,
est-ce que ces montants, pour l'avenir, sont indexés? Donc, ça
devient une baisse, en termes de dollars constants.
M. Vallerand: Vous êtes généreuse pour l'aide
gouvernementale. Ça peut se traduire comme ça. Ça peut
être vu comme ça. Mais c'est que le Carnaval de Québec est
une activité qui, maintenant, se tient très bien
financièrement Donc, on préfère peut-être examiner
nos ressources limitées, comme vous le savez, pour aider d'autres
activités. Ils ne s'en plaignent pas, d'ailleurs, Ils ont signé
le protocole. Ils sont bien contents.
Mme Dupuis: Ils sont contents?
Une voix: Je serais content aussi...
Des voix:
Mme Dupuis: Vérifié.
M. Vallerand: Je sens qu'il y a des régions qui vont m'en
demander. Ha, ha, ha!
Mme Dupuis: Vérifié
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
9.
Mme Dupuis: C'est au sujet du Carnaval souvenir de Chicoutimi.
Est-ce que c'est la seule contribution pour le Carnaval souvenir de Chicoutimi
ou s'il y a eu d'autres contributions?
M. Vallerand: Pour le ministère, c'est la seule.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Cela termine les engagements du mois de janvier 1989.
Alors, les engagements de janvier 1989 sont considérés
comme tous vérifiés.
Février
J'appelle donc le mois de février 1989. L'engagement 1.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 2.
Mme Dupuis: Au sujet de l'engagement 2, Coupe du monde des
maîtres en ski de fond, est-ce que le ministère tient compte des
produits choisis? Le ministère a une liste de produits touristiques et,
lorsqu'il accorde ses subventions, est-ce qu'il tient compte de ces
choix-là, lorsqu'il accorde d'autres subventions, genre Coupe du monde
de ski de fond?
M. Vallerand: Oui. Mais on tient compte des retombées
économiques, je pense, qui sont importantes, mais on tient compte des
produits. Évidemment, vous le savez, on a convenu avec l'entreprise de
se rabattre sur la promotion de neuf produits touristiques et c'est à
travers cette grille de produits, dépendant de la saison,
évidemment, et de la pertinence au niveau des retombées
économiques. Ce sont les critères de base.
Mme Dupuis: Votre choix a porté sur neuf...
M. Vallerand: 29 000 $ pour des retombées de 4 000 000
$...
Mme Dupuis: Vous avez donc choisi... Je déborde,
peut-être...
M. Vallerand: Oui.
Mme Dupuis: ...mais comme on est ici pour s'informer et, tous les
deux...
M. Vallerand: Oui, oui, allez, débordez,
débordez.
Mme Dupuis: ...tous ensemble, je pense qu'on veut le bien du
tourisme... Samson, Bélair, dans son rapport, je pense qu'il y avait
onze produits. Vous en avez...
M. Vallerand: Ils en avaient huit, on a ajouté l'aventure,
9, en tout cas, 9 ou 11.
Mme Dupuis: Ça dépend comment on le divise, si on
met ski de randonnée...
M. Vallerand: Oui, oui, ski... Mme Dupuis: ...ou ski de
fond...
M. Vallerand: ...oui, voyage motivation qu'on me dit, etc.
Mme Dupuis: ...tout ça, finalement, même en en
regroupant deux, j'arrivais à onze. Donc...
M. Vallerand: Ce sont les mêmes.
Mme Dupuis: ...c'est la même liste, on parle de la
même chose.
M. Vallerand: Oui. Ce sont ces neuf-là dont je parlais,
qui sont les onze pour vous.
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement 2
est-il vérifié?
Mme Dupuis: Quoique j'aurais une autre petite question, les
produits qui n'apparaissent pas dans le rapport Samson, Bélair. Je
pense, entre autres, aux régions historiques qui peuvent être un
apport intéressant du côté tourisme, qui n'apparaissent
pas; est-ce que ça suppose qu'ils seront négligés dans
l'avenir ou...
M. Vallerand: Bien au contraire, Mme la députée,
ça fait partie d'un produit important qu'on identifie sous l'appellation
de produits Circuit dans notre gamme de neuf ou onze produits.
Mme Dupuis: C'est intégré au circuit.
M. Vallerand: Absolument. Absolument, c'est une des richesses de
nos circuits, d'ailleurs, en termes de destination, outre
l'hébergement-res-
tauration, sites plus activités, événements ou
lieux à visiter.
Mme Dupuis: Qui est...
M. Vallerand: II y en a dans les grandes villes, oui.
Mme Dupuis: Des visites où on joint l'utile à
l'agréable, dans ce sens qu'on se distrait en s'instruisant.
M. Vallerand: Voilà.
Mme Dupuis: Et en faisant connaître notre
Québec.
M. Vallerand: Par ce fait-même. Mme Dupuis:
Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 3.
Mme Dupuis: À l'engagement 3, je vois qu'on a comme
fournisseur l'Association Festival Bal de Neige, à Ottawa. Est-ce que
c'est similaire au contrat accordé en Pennsylvanie ou... Non, c'est
autre chose complètement?
Une voix: C'est un événement. M. Vallerand:
C'est un...
Mme Dupuis: Alors là, je m'interroge sur le lieu.
M. Vallerand: Oh! C'est parce que les retombées de
ça sont à Hull, Gatineau, Aylmer et la pêche du
côté du territoire québécois. Le Québec, sur
les 35 000 000 $ de retombées économiques, accapare une part
importante du côté de l'Outaouais, des régions que j'ai
mentionnées tout à l'heure, c'est-à-dire Hull, Gatineau et
Aylmer.
M. Claveau: C'est quoi, la part importante en pourcentage?
M. Vallerand: C'est assez difficile à mesurer exactement,
mais sur 35 000 000 $, à partir de Hull, quand on regarde où sont
situés Aylmer, Hull, Gatineau et les autres régions, on pout
s'imaginer qu'une partie importante des retombées, en hébergement
entre autres... C'est une des parties des retombées,
l'hébergement, la restauration, une partie importante.
Une voix: Les gens vont veiller à Hull.
Une voix:.. le fun.
Mme Dupuis: Oui, mais dépendamment des retombées,
M. le ministre...
Le Président (M. Bélanger): M. le
député de Papineau.
M. Vallerand: Excusez.
M. MacMillan: Je veux juste mentionner qu'il y a beaucoup de gens
qui vont au Bal de Neige à Ottawa et il y en a une bonne partie de
ça qui viennent du Québec et qui demeurent dans les hôtels
de la région. On vous invite à venir l'an prochain, madame. Vous
allez voir qu'il y a beaucoup de monde.
Mme Dupuis:... des retombées... Une voix: Coopers,
Lybrand..
Mme Dupuis: Est-ce que c'est organisé à Ottawa?
M. Vallerand: C'est la région de la capitale
nationale.
Mme Dupuis: Par Ottawa?
M. Vallerand: C'est la région de la capitale nationale.
C'est organisé...
Mme Dupuis: À la capitale nationale? À Ottawa.
M. Vallerand: On me dit qu'il y a des organisations
régionales. Donc, il y a des manifestations des deux côtés,
tant du côté d'Ottawa que du côté.
Une voix: II y a des activités sur les deux
côtés.
M. Vallerand: Coopers, Lybrand dit dans son rapport qu'il y a des
retombées économiques mesurées par l'hébergement,
de 18 % à 20 % au Québec, des 35 000 000 $. Pour 30 000 $ c'est
substantiel.
Mme Dupuis: Moi j'aimerais connaître la part... Je
comprends que les retombées sont peut-être intéressantes
mais est-ce que l'Ontario paie une part puisque que ça se passe
mi-Ottawa, mi-Québec? Parce que je ne crois pas qu'Ottawa nous aide et
que l'Ontario nous aide à subventionner notre Carnaval de
Québec.
Le Président (M. Bélanger): Parce qu' il n'est pas
sur la frontière.
M. Vallerand: Pas plus qu'on en subventionne de l'Ontario quand
ils ne sont pas en bordure de la frontière. On le fait quand il y a des
intérêts économiques évidents des deux
côtés parce qu'on est sur la frontière.
Mme Dupuis: Donc, ça c'est la partie du Québec,
mais je suppose...
M. Vallerand: Ah oui du côté d'Ottawa, j'imagine
qu'ils mettent de l'argent eux aussi.
Mme Dupuis: ...qu'Ottawa en donne. Est-ce que vous êtes en
mesure...
M. Vallerand: On me dit qu'Ottawa a même... Plus que nous
autres, d'ailleurs.
Mme Dupuis: Est-ce que vous êtes en mesure de me dire les
proportions?
M. Claveau: Qui finance ça? Globalement, c'est quoi le
budget et qui finance?
M. Vallerand: On pourra vous obtenir l'information, ces
chiffres-là. On ne les a pas ici. Je ne pense pas à moins qu'on
puisse... Mais les retombées économiques de ça, Mme la
députée, sont évidentes pour le Québec pour les 30
000 $ qu'on y met. Manifestement.
Le Président (M. Bélanger): Mme la
députée de Groulx.
Mme Bleau: Mais quand on parle de la région de la capitale
nationale, ça comprend la région de Hull
Une voix: C'est ça.
Mme Bleau: ...parce que ce n'est pas juste Ottawa, c'est Hull
aussi. Parce que beaucoup de bureaux gouvernementaux sont situés dans
Hull. Les événements se passent sur les deux côtés
de la rivière.
M. Claveau: On a exproprié passablement grand, d'ailleurs.
Le fédéral a eu la patte pesante à Hull.
Le Président (M. Bélanger): C'est non per tinent au
débat. Alors l'engagement 3 est-il vérifié?
Des voix: Vérifié
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
4.
M. Claveau: Vous allez nous déposer la liste de la
structure de financement de ça, là.
M. Vallerand: Le budget total. C'est possible ça, Michel?
On peut l'obtenir.
M. Claveau: Le festival avec les subventions de tout le monde qui
participe et qui...
M. Vallerand: C'est parce qu'il y a une partie,
évidemment, de l'Ontario. Je ne sais pas si on peut l'obtenir. La
capitale nationale. Donc, à ce moment-là, pas de
problème.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 4? Mme
Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 5.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 6.
Mme Dupuis: Au sujet de l'engagement 6, le fournisseur ou
bénéficiaire, Tourisme Canada et Délégation du
Québec. Combien a été reçu par la
Délégation du Québec? Et combien a été
reçu par Tourisme Canada?
M. Vallerand: Au sujet de la ventilation de l'engagement de 51
300 $ pour la bourse de voyage, participation du ministère à la
Foire internationale de Berlin, c'est ça? La contribution du
ministère est de 46 300 $ payable à Tourisme Canada. Et le bureau
du tourisme... 5000 $ payables à la Délégation du
Québec sur f> I 300 $ Cost ça. Sur 46 300 $.
Mme Dupuis: Ce n'est pas clair. Ils parlent et ils me
dérangent.
M. Vallerand: Je pense que vous aviez compris que c'est de
l'administration sur le même principe que Paris tout à l'heure,
Atelier Canada. On loue de l'espace pour les participants pour exposer leurs
produits et on paie une partie du plancher.
Le Président (M. Bélanger): M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: Justement...
Mme Dupuis: Vous avez sûrement un protocole d'entente?
M. Vallerand: Avec?
Mme Dupuis: Ou des ententes avec le Canada à ce sujet?
M. Vallerand: Je pense que les ententes sont... Cette
négociation-là qui ne fait pas partie d'un protocole d'entente
sur plusieurs années est faite a la pièce entre les provinces et
Tourisme Canada à chaque année en prenant en compte les
différents comptoirs touristiques internationaux dans le cours de
l'année, avec les coûts de location. C'est exactement le
même modèle qu'Atelier Québec-Canada à Paris dont on
a
discuté tout à l'heure.
Mme Dupuis: Les autres foires. C'est ça. M. Vallerand:
Mais celui-là est pour Berlin.
Mme Dupuis: Alors on loue un kiosque et on paie pour
l'espace...
M. Vallerand: Qu'on occupe.
Mme Dupuis: ...que vous occupez. (16 h 45)
M. Vallerand: Ce sont les coûts administratifs
reliés à la location de ces espaces.
M. Roy: C'est beaucoup plus facile pour Tourisme Canada de
réserver un espace vaste à un moment donné que d'avoir
sept ou huit provinces qui négocieraient chacune de leur
côté avec les promoteurs de l'événement pour louer
leur propre espace. Tourisme Canada négocie un prix pour l'ensemble de
l'espace qu'il loue et, ensuite, revend ou reloue aux provinces la partie
qu'elles veulent occuper à l'intérieur de la foire.
Mme Dupuis: En fonction des pieds carrés... M.
Vallerand: Des pieds carrés, c'est ça.
Mme Dupuis: Maintenant, ça dure combien de temps, cette
foire-là, généralement?
M. Vallerand: Berlin, c'est trois jours? Cinq jours.
Mme Dupuis: Cinq jours
M. Vallerand: Et d'ailleurs, à Berlin, il y a uniquement
les pays qui peuvent participer. C'est pour ça que c'était une
accommodation, pour nous autres, de louer par le biais de Tourisme Canada les
espaces parce qu'on ne pourrait pas, autrement.
M. Claveau: Est-ce que vous savez à combien le
fédéral loue des espaces, au départ, globalement?
M. Vallerand: Je soupçonne que le coût des espaces
est le prix qui nous est chargé. Ils ne prennent pas de profit
là-dessus...
M. Claveau: Vous soupçonnez.
M. Vallerand: ...c'est juste une accommodation entre les
provinces et le gouvernement du Canada pour s'assurer qu'on a une
présence..
M. Claveau: On ne paie pas les frais du fédéral
là-dedans.
M. Vallerand: C'est le coût des espaces tel que payé
par Tourisme Canada.
M. Claveau: Dans la cenne. Voulez-vous bien me dire, M. le
ministre, ce qu'on va exposer à Berlin? J'aimerais ça le savoir,
ça pourrait nous intéresser.
M. Vallerand: Premièrement, c'est la plus grosse foire
commerciale, touristiquement parlant, au monde. Plusieurs de nos produits
touristiques proviennent de nos belles régions touristiques que vous
connaissez très bien, qu'on délimite à 18. Plusieurs sont
présents et vendent dans ces comptoirs internationaux des destinations
du Québec, comme le fait Atelier Canada-Québec où il y a
plus de 10 000 visiteurs, d'autant plus qu'à Berlin, non seulement c'est
la foire commerciale la plus importante au monde, mais on retrouve à peu
près tous les acheteurs de produits touristiques à travers le
monde. C'est important pour le Québec d'être présent.
M. Claveau: Ça, c'est toutes sortes de produits
touristiques, ce que vous me dites, c'est un...
M. Vallerand: C'est un "trade" de... Retenons que l'Allemagne a
une dépense touristique per capita la plus élevée au
monde.
M. Claveau: C'est un 5-10-15 de produits touristiques.
M. Vallerand: Vous savez qu'on vend des destinations nordiques,
maintenant, au Québec - le député d'Ungava va être
content - de plus en plus à cause de notre participation à
Atelier Canada Paris où les "tours operators" français ont
découvert les destinations québécoises en termes de
produits touristiques québécois, et on bat la Scandanavie en
termes de prix actuellement. La destination était la Scandinavie.
M. Claveau: On sait aussi, M. le ministre, au moment où on
se parie, que le nom du comté est dans tous les kiosques à
journaux d'Europe, ou de France, pour le moins, avec le rallye Harricana qui
s'en vient.
M. Vallerand: Le rallye international d'Har-ricana qui
publicise...
M. Claveau: Ça, c'est vrai. Cela étant dit, quand
on parle de...
Le Président (M. Bélanger): Est-ce que ça se
passe dans son comté?
M. Claveau: Ça part de Québec, le départ est
de Québec.
M. Vallerand: Ils font un tour de piste de l'île
Notre-Dame, avant. Ils partent de Québec jusqu'à...
M. Claveau: Jusqu'à Montréal.
M. Vallerand: De Montréal jusqu'à Québec, de
Québec jusqu'à Roberval, de Roberval jusqu'à Radisson.
M. Claveau: Ils passent à Chibougamau la semaine
prochaine. Vous pouvez venir, je vous invite à Chibougamau, la semaine
prochaine, pour le rallye international de motoneige, en même temps,
c'est la 24e édition, et Harricana va participer.
M. Vallerand: Merci, M. le député, de l'invitation.
Je vais regarder mon agenda, si mon agenda me le permet, ça me fera
plaisir d'y être.
M. Claveau: Ça me ferait plaisir qu'on fasse le
départ ensemble de la 24e édition. On sonne le départ
samedi matin.
Le Président (M. Bélanger): Est-ce qu'on pourrait
revenir à l'engagement...
M. Claveau: Comment sont choisis les participants, ceux qui ont
des produits à aller vendre? C'est vous qui les invitez, ce sont eux qui
se manifestent?
M. Vallerand: Ce sont surtout des représentants
d'entreprises touristiques du Québec qui sont sur les marchés
internationaux. Ils ne sont pas nombreux. On les encourage d'année en
année, et ça commence à faire école parce que les
autres se rendent compte qu'en étant présents dans ces
marchés-là ils vendent des destinations au Québec, mais,
pour le moment, il n'y a pas de bousculade aux portes, la sélection...
Ils s'inscrivent eux-mêmes à ce genre d'atelier.
M. Claveau: C'est eux qui défraient toutes leurs
dépenses pour promouvoir leur produit. Vous ne vous occupez que de
l'espace.
M. Vallerand: Que de l'espace
Le Président (M. Bélanger): À l'engagement
6, est-ce qu'il y a d'autres questions? Vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
8.
Mme Dupuis: Vérifié également.
Le Président (M. Bélanger): Les engagements de
février 1989 sont tous vérifiés. J'appelle les engagements
de mars 1989 Avant de commencer ces engagements-là, je vous ferais
remarquer qu'on aurait la moitié des engagements de
vérifiés et il nous reste une heure. Est-ce qu'on s'entend sur
une façon de procéder différente?
Une voix: S'il nous en reste, on reviendra.
Mme Dupuis: Non, moi, je pense que le rythme est bon, à
moins qu'il n'y ait des...
Le Président (M. Bélanger): J'entends dire par un
des vôtres: On reviendra. Il y a une entente entre les leaders et c'est
le temps qui est dévolu. Je ne suis pas sûr qu'il va y avoir
d'autre temps de donné. Je veux juste vous mentionner ça.
Une voix: II n'y a pas d'entente entre les leaders,
là-dessus.
Le Président (M. Bélanger): Bien oui, sur les
enveloppes de temps, voyons! Il faudrait sortir un peu pour savoir ce qui se
passe. Ce sont les leaders qui décident des enveloppes de temps; ce
n'est pas moi, voyons!
Mme Dupuis: II semblerait qu'il n'y ait pas d'entente entre les
leaders. Le temps prévu était de trois heures; donc, ça
devrait...
Le Président (M. Bélanger): Alors, il faut passer
au travers. Les leaders s'en parleront. Après ces trois
heures-là, je n'en ai pas d'autres de prévues avant un joyeux
bail. C'est ça que je veux mentionner.
Donc, nous sommes en mars.
Mme Dupuis: Ça veut dire que, dans les faits concrets, M.
le Président, si on n'a pas terminé, le reste ne se fera pas.
Le Président (M. Bélanger): Bien, ils vont se faire
un jour, c'est évident, parce que c'est la responsabilité de la
commission, mais quel jour? Je ne peux pas vous le dire. En tout cas, ça
m'étonnerait dans cette session-ci, parce que, si vous regardez l'agenda
de la commission, jusqu'à la mi-juin, à moins de venir les fins
de semaine, il n'y en aura pas de place, c'est évident.
M. Audet: M. le Président...
Le Président (M. Bélanger): Oui, M. le
député.
M. Audet: ...j'ai eu l'occasion d'intervenir à quelques
reprises dans cette commission concernant les enveloppes de temps,
effectivement. Je voudrais vous référer à une
décision qui a été rendue par le président de la
commission du budget et de l'administration, M. Jean-Guy Lemieux, le 3 novembre
1988, à l'effet que,
lorsque l'enveloppe de temps est écoulée, les engagements
qui n'ont pas été étudiés sont automatiquement
reconnus comme ayant été vérifiés.
Mme Bleau: C'est ça M. Audet: Page 293.
Le Président (M. Bélanger): Écoutez, on va
continuer à en faire au lieu d'essayer de faire de la
procédure.
Mme Dupuis: C'est ça.
M. Vallerand: Je pense que c'est ça.
Mme Dupuis: C'est ça, voilà.
M. Vallerand: Alors, regardons ce qu'on peut faire dans l'heure
qui nous reste.
Le Président (M. Bélanger): On ne fera pas de
guerre de procédure. Il nous reste une heure et on en a la moitié
de faits; alors, si on pouvait faire diligence.
Mme Dupuis: Voilà
M. Vallerand: Je soupçonne qu'il y a beaucoup
d'engagements financiers au niveau des ATR qui vont aller très
rapidement
Le Président (M. Bélanger): D'accord. Alors,
j'appelle donc l'engagement...
M. Audet: Mais, M. le Président, je m'excuse, j'aimerais
quand même que vous fassiez un commentaire sur ce que je viens de
soulever comme point de règlement
Le Président (M. Bélanger): Lorsque le
problème va se poser, je rendrai une décision. Je vais lire la
chose entre-temps.
Mme Dupuis: Moi, je vais simplement... M. Claveau:
J'aurais une...
Le Président (M. Bélanger): À 17 h 50, vous
interviendrez.
Mme Dupuis: Je vais simplement faire un bref commentaire parce
que...
Le Président (M. Bélanger): Allez-y, je vous en
prie.
Mme Dupuis: Si on voit les rapports, si chacun des membres et des
députés qui siègent à cette table posait autant de
questions que la critique officielle, on passerait peut-être cinq ou six
engagements. Ça veut dire que je n'aurais aucun moyen de vérifier
les engagements. M. Claveau: Là-dessus.
Mme Bleau: C'est pour ça qu'on est ici. C'est exactement
pour ça.
Le Président (M. Bélanger): Écoutez,
là, on perd du temps. Je ne voudrais pas de chicane de procédure.
À 17 h 50, on regardera la rivière face au pont où on sera
rendu, d'accord? D'ici ce temps-là, on continue. J'appelle donc
l'engagement 1 du mois de mars 1989. L'engagement 1 de mars 1989.
Mars Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié
L'engagement 2.
M. Claveau: Juste sur l'engagement 1, est-ce que vous avez un
rapport là-dessus?
Une voix: Est-ce que l'étude de faisabilité est
déposée?
M. Claveau: C'est une étude qui a été
financée
Une voix: Est ce qu'elle a été
déposée?
M. Vallerand: On ne le sait pas, M. le député, mais
vous pourriez vous enquérir auprès de la Société de
développement économique de
Rouyn-Noranda, que vous devez connaître, qui a commandé
l'étude.
M. Claveau: Vous leur avez donné 65 000 $ et ils ne vous
ont pas fait de rapport.
M. Vallerand: Oui, il y a un rapport, sauf qu'on ne peut pas
prendre d'engagement au nom de la corporation.
M. Claveau: On ne peut pas prendre rengagement de rendre
ça public?
M. Vallerand: Non, de voir avec eux autres où ils sont
rendus dans l'étude, s'ils veulent qu'une partie de l'étude soit
remise publiquement. On n'a payé que 57 % des coûts. Il y a
d'autres partenaires là-dedans On peut le vérifier et vous le
dire.
M. Claveau: Oui, j'aimerais ça que vous le
vérifiiez parce que, éventuellement, il y a quelque chose de
nouveau là-dedans.
M. Vallerand: Ah! Les mines! Les mines!
M. Claveau: Y a-t-il quelque chose de
nouveau là-dedans? Est-ce qu'il y a d'autre chose que des
champignons dans les mines abandonnées.
M. Vallerand: Ce que le député demande, s'il peut
avoir une espèce d'état de la situation au niveau de
l'étude de faisabilité, on va le regarder.
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement
2.
Mme Dupuis: Au sujet de l'engagement 2, le Comité de mise
en valeur de la Vallée du Richelieu, 98 000 $, dont 49 000 $
versés par l'OPDQ. De cette étude, est-ce que le rapport est
sorti? Est-ce qu'il est publié?
Le Président (M. Bélanger): M. le ministre
M. Vallerand: Est-ce que cette étude-là est connue
sur la vallée de la rivière Richelieu? Le ministère a
versé 49 000 $, l'OPDQ 49 000 $, pour un montant... Ce qu'on me dit,
c'est que l'étude n'est pas publique, mais on est en voie de la rendre
publique prochainement, ceux qui l'ont subventionnée. Ça a
été discuté dans le cadre du sommet, d'ailleurs.
Mme Dupuis: C'est ça, mais, moi, les informations que
j'ai, c'est que le rapport n'est pas publié et que, pour le publier, il
y aurait peut-être besoin de fonds additionnels. Je pense que c'est au
niveau de la publication, mais le rapport est fait. Est-ce que ce serait
possible que je puisse en avoir une copie?
M. Vallerand: C'est sur le même modèle que les
études de la motoneige ou du centre des congrès. Du moment qu'il
sera rendu public, on...
Mme Dupuis: Mais je réitère... Parce que,
là, il est sorti, le rapport.
M. Vallerand: II est public, selon vous?
Mme Dupuis: Non, le rapport est sorti, mais il n'est pas public.
Le rapport est terminé. Il y a une copie au Conseil. Est-ce que ce
serait possible que j'en aie une copie pour voir l'excellent travail qui se
fait dans ma région?
M. Vallerand: Mme la députée, on va voir ce qu'on
peut faire pour que vous ayez une copie de ce rapport, s'il est
déjà déposé.
Mme Dupuis: Parce que je pense que toute étude commande un
rapport, hein? Ça va avec.
M. Vallerand: Oui. On ne met pas ça en question ici. On
cherche à savoir si l'étude est complétée, si
ça a été rendu public. Et votre question, c'est de savoir:
si c'est déposé, est-ce que je peux en avoir une copie? Je pense
que c'est ça, le sens de votre question.
Mme Dupuis: Voilà!
M. Vallerand: Alors, on va vérifier pour voir où en
est l'étude. Si, comme vous le dites, elle est déjà
déposée, on va voir avec les intervenants quelle est leur
intention de la rendre publique et voir de quelle façon la
députée de cette belle région pourra en avoir une
copie.
Mme Dupuis: Merci, M. le ministre.
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement 2
est-il vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
3.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 4.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 5.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 6.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 7.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 8.
Mme Dupuis: Au sujet de l'engagement 8, j'aimerais savoir si
c'est dans les coutumes et depuis quand on engage du personnel par soumission
publique et pourquoi.
M. Vallerand: II n'y a pas eu de...
Mme Dupuis: "Contrat par soumission publique."
M. Vallerand: Non. C'est un contrat, mais pas par soumission
publique.
Mme Dupuis: Donc, c'est une erreur. M. Vallerand: C'est
ça. Ce n'est pas par...
Mme Dupuis: Je suis désolée de mettre en
évidence les erreurs. Ha, ha, ha!
M. Vallerand: Oui. Mais, quand on en fait, on les corrige aussi
publiquement. Elles sont rendues publiques. Mais c'est selon les
critères d'embauche de la fonction publique et non pas par...
Mme Dupuis: C'est là que je m'interrogeais. J'ai dit:
Là, si c'est le plus bas soumissionnaire...
M. Vallerand: Où sont les autres? Ha, ha, ha!
Mme Dupuis:... on n'aura pas forcément le plus
compétent.
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement
8.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 9.
Mme Dupuis: Vérifié également.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Donc, les engagements de mars 1989 sont vérifiés.
J'appelle les engagements d'avril 1989. Premier engagement.
Avril
Mme Dupuis: C'est l'engagement 4? M. Vallerand: C'est
l'engagement 4, oui. Mme Dupuis: Le Carnaval de Québec, ça
va. M. Vallerand: On l'a déjà vu, ça. Mme
Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 5.
M. Vallerand: La même chose pour l'engage ment 5.
Mme Dupuis: Même chose à l'engagement 5.
Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 6. Mme
Dupuis: Vérifié également.
Le Président (M. Bélanger): II y a une autre page
là-dedans. (17 heures)
Mme Dupuis: Moi, je n'en ai pas. Le Carnaval de
Québec?
Le Président (M. Bélanger): Plus loin dans ma
liste, j'ai l'engagement 1, 2, 3, j'en ai jusqu'à 7. L'engagement 1.
Mme Dupuis: Là, on m'a distraite un peu. Là, on est
à la page.. Le troisième mois de 1989.
Le Président (M. Bélanger): C'est ça. Mme
Dupuis: Engagement 1. Le Président (M. Bélanger):
C'est ça. Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 2.
Mme Dupuis: Au sujet des soumissions, "contrat par soumission sur
invitation", est-ce qu'on pourrait savoir les montants, à quel prix les
soumissionnaires ont soumissionné, justement? Et a-t-on choisi le plus
bas?
M. Vallerand: Vous ne les avez pas? Mme Dupuis: On n'a pas
les prix.
M. Vallerand: Enveloppe Innova, Saint-Laurent et...
Le Président (M. Bélanger): C'est ça. Et
Enveloppe Suprême.
M. Vallerand: Enveloppe Suprême.
Le Président (M. Bélanger): On n'a pas les
montants.
M. Vallerand: O. K. 71 085, 44 $ et 73 823, 52 $.
Mme Dupuis: Un instant! Qui va avec...
M. Vallerand: Enveloppe Innova. 71 085, 44 $
Mme Dupuis: 71 000 $
M. Vallerand: 71 085, 44 $ Mme Dupuis: Oui.
M. Vallerand: Enveloppe Suprême inc., 73 823, 52 $...
Mme Dupuis: Oui. Donc, DRG devient..
M. Vallerand:... et DRG à 63 847, 84 $ étant le
plus bas.
Mme Dupuis: le plus bas.
Le Président (M. Bélanger): M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: II doit s'agir d'enveloppes très
spéciales, je suppose. Généralement, on ne va pas passer
des achats d'enveloppes dans les engagements financiers des
ministères.
Mme Dupuis: C'est 200 000 enveloppes. M. Thibaudeau: II
s'agit, évidemment...
M. Vallerand: M. Thibaudeau, directeur des services
financiers.
M. Thibaudeau: Merci, M. le ministre. Il s'agit, d'abord, de la
quantité qui est assez importante, 200 000 enveloppes;
déjà là, c'est une quantité. Et puis, il y a la
qualité aussi des enveloppes qui est importante si on veut que
l'information se rende au destinataire étant donné que, parfois,
on va avoir plusieurs informations à mettre dans la même enveloppe
pour acheminer cet envoi-là, entre autres, hors du pays, puisque c'est
destiné à des touristes potentiels. Alors, il y a une
qualité minimum qui doit être assurée et c'est cette
qualité qu'on est allé chercher. C'est encore une fois le service
des achats du gouvernement qui a négocié au niveau du fournisseur
et au niveau de la qualité obtenue.
M. Claveau: Vous me voyez surpris parce que, jusqu'à
maintenant, je n'ai jamais vu de contrat d'achat d'enveloppes dans les
engagements financiers, à moins que les autres ministères nous en
cachent.
M. Thibaudeau: Non. C'est que, la plupart du temps, ce sont des
enveloppes destinées au courrier, comme nous, nous avons. Effectivement,
à ce niveau-là, ça ne rejoint pas la commission des
engagements financiers. Mais, étant donné que ce type d'enveloppe
là est conçu spécifiquement pour l'envoi de brochures
touristiques, ça demande une qualité qui est hors normes, qui est
hors des contextes de commandes ouvertes déjà
négociées par le service des achats du gouvernement.
M. Claveau: Mais ça vous revient quand même à
au-dessus de 0,30 $ l'enveloppe, d'après ce que je peux voir.
M. Vallerand: II y a plusieurs brochures.
M. Claveau: C'est une enveloppe 8 1/2 X 11,8 1/2 X 14?
M. Thibaudeau: De 9 X 12. Neuf pouces par douze pouces, papier
Tyvek. J'ai une description très technique, évidemment.
Le Président (M. Bélanger): Alors, cet engagement 2
est-il considéré vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
J'appelle l'engagement 3.
Mme Oupuis: Au sujet de l'engagement 3, "contrat par soumission
sur invitation", là où j'aimerais avoir une réponse: 30
fournisseurs appelés et seulement 6 soumissions reçues.
Première question: Pourquoi tant d'appelés et si peu
d'élus? Deuxième question: Quel était le prix des autres
soumissionnaires, les montants des soumissions?
M. Vallerand: Ah! Ils ne sont pas venus et, pour ceux qui sont
venus ici, je peux vous donner les montants, oui. Vous avez Interlab,
Boucherville - ce n'est pas loin de Verchères, ça - 419 598 $. Si
on déposait cette information-là vous pourriez la regarder.
M. Claveau: Normalement, on devrait l'avoir au moment de...
Ça irait plus vite. On n'aurait même pas...
M. Vallerand: Je proposerais, parce qu'il y en a plusieurs, au
lieu d'énumérer ça, comme le temps nous manque, de les
déposer. Vérifiez-les et...
Le Président (M. Bélanger): D'accord. Document
déposé par M. le ministre.
Mme Dupuis: Oui, qu'on les dépose. Mais, d'habitude, ces
informations-là apparaissent au rapport. Alors, là, on aurait pu
"sauver" du temps.
M. Thibaudeau: Je pense que là il y a un problème
au niveau du secrétariat de la commission, peut-être. Ce sont des
informations que nous...
Le Président (M. Bélanger): Non, c'est le Conseil
du trésor qui fait parvenir ça.
M. Thibaudeau: O.K.
M. Vallerand: On va vous les déposer.
M. Saint-Roch: M. le Président, est-ce qu'on ne pourrait
pas demander à notre secrétaire de demander au Conseil du
trésor de nous mettre ces montants-ià à l'avenir?
Le Président (M. Bélanger): Oui.
M. Saint-Roch: Je pense que ça rendrait la tâche de
tous les membres de la commission beaucoup plus facile.
Le Président (M. Bélanger): Oui, je vais faire
cheminer la demande, il n'y a pas de
problème. Moi aussi, je trouve ça irritant qu'on ne l'ait
pas.
Mme Dupuis: Donc, c'est à recevoir.
Le Président (M. Bélanger): Engagement 3?
Mme Dupuis: Non, j'ai une autre question. Est-ce qu'il n'y aurait
pas quelques petites améliorations à apporter lors des
soumissions, est-ce qu'elles apparaissent trop tard? Trente versus six
soumissionnaires, je trouve ça un peu disproportionné. C'est tout
de même un contrat intéressant, 405 880 $. Je trouve ça
étonnant que nos firmes ne soient pas plus intéressées
à soumissionner.
M. Vallerand: Vous savez, je pense que ce sont encore
elles-mêmes, ces firmes-là, qui peuvent le mieux arbitrer
ça. Plusieurs peuvent poser leur candidature pour la soumission et se
désistent ou ne sont pas intéressées une fois qu'elles
connaissent la nature de l'ouvrage; elles n'ont pas les capacités, elles
n'ont pas les équipements. C'est normal dans des soumissions de ce
prix-là.
Mme Dupuis: Des proportions comme ça, ce sont des
proportions normales?
M. Vallerand: Oui, très souvent. Les gens viennent voir
c'est quoi, ils vont chercher le cahier des charges, les conditions de la
soumission et décident de ne pas soumissionner parce qu'ils n'ont pas
les équipements, parce que...
Le Président (M. Bélanger): Ou les délais de
livraison. Souvent, c'est le problème des délais de
livraison.
M. Vallerand: Les délais de livraison sont d'autres
facteurs, également. C'est normal. Vous avez plusieurs facteurs. On peut
le constater, mais ce qu'on peut dire, c'est que l'entreprise l'arbitre
elle-même, en fait.
M. Claveau: Deux questions, en ce qui me concerne. Pourquoi, dans
ce genre de contrat là, ne pas aller tout simplement en soumissions
publiques par publication d'un avis d'appel d'offres?
M. Thibaudeau: II s'agit, encore une fois, des normes du
ministère des Approvisionnements et Services, du service des achats du
gouvernement. Ils suivent la réglementation gouvernementale en cette
matière au niveau des montants. À partir d'un tel barème,
d'un tel montant, la réglementation gouvernementale permet d'y aller
selon des invitations. À ce moment-là, ils procèdent par
invitation.
M. Claveau: Là, tous ceux qui sont dans le fichier et qui
correspondent aux normes sont invités.
M. Thibaudeau: Oui.
M. Claveau: Dans ce cas-là, il y en a une trentaine.
Est-ce que vous utilisez un système de pointage au mérite?
M. Thibaudeau: II y a des grilles de pondération qui
existent. Ce n'est pas nous qui les établissons, c'est connu à
travers une réglementation pour l'ensemble des ministères du
gouvernement du Québec. Alors, il y a des grilles de pondération
selon la qualité, la capacité de l'entreprise de réaliser
le travail.
M. Claveau: Vous autres aussi, vous êtes
là-dedans.
M. Thibaudeau: Oui.
M. Claveau: Ça veut dire que ce n'est pas
nécessairement le plus bas soumissionnaire qui va avoir la
soumission.
M. Thibaudeau: Ce n'est pas nécessairement le plus bas,
mais c'est souvent le plus bas puisque ceux qui ont été
présélectionnés par le fichier ont déjà
répondu aux critères.
M. Vallerand: Dans ce cas-là, d'ailleurs, c'est le plus
bas.
M. Claveau: Dans ce cas-là, aussi, comme on en a fait la
demande à d'autres ministères, il serait intéressant
d'avoir le pointage avec la soumission publique. Parce que, là-dessus,
on ne se comprend pas tout à fart. On a eu des interprétations
très différentes selon qu'on est à énergie et
Ressources, qu'on passe de Mines à Forêts; on ne s'entend pas sur
l'interprétation du pointage. J'aimerais savoir de quelle façon
vous autres, au ministère, vous appliquez le pointage et savoir si ces
soumissions-là passent par des comités de sélection avant
d'être octroyées.
M. Vallerand: On n'a pas de pointage au ministère.
M. Claveau: Et, si tel est le cas, la composition des
comités de sélection.
M. Vallerand: C'est le ministère des Approvisionnements et
Services qui se sert de ses grilles de pondération, selon sa
réglementation, pour faire l'évaluation des soumissions. Ce n'est
pas le ministère du Tourisme On spécifie nos besoins, point
final, et c'est eux qui procèdent, selon des seuils, soit par
invitation, soit en appel d'offres public. Ils ont leurs grilles
d'évaluation et de normalisation, et ils nous revien-
nentavec...
M. Claveau: Vous êtes en train de me dire, M. le ministre,
qu'après soumissions vous ne faites pas l'évaluation, vous n'avez
personne qui participe à l'évaluation des firmes en fonction du
produit que vous avez demandé.
M. Vallerand: II y a un représentant au comité de
sélection.
M. Claveau: Ah oui, vous avez quelqu'un du ministère qui
fait partie du comité d'évaluation.
M. Vallerand: Mais l'évaluation est faite selon la
réglementation des Approvisionnements et Services et la grille de
pondération du même ministère.
M. Claveau: Est-ce qu'on peut avoir une copie de cette grille de
pondération? Ça doit être un document public,
ça?
M. Vallerand: C'est la réglementation d'achat du
gouvernement.
M. Claveau: Vous vous engagez à nous en déposer
une?
M. Vallerand: On va regarder. Je présume que cette
réglementation-là, cette pondération-là est
disponible.
M. Claveau: Ainsi que, dans le cas présent qui nous
concerne, les membres du comité de sélection qui ont
participé au choix de celui qui a eu le contrat.
M. Vallerand: On va examiner la recevabilité de votre
demande et on vous avisera.
M. Claveau: Les autres ministères l'ont reçue
jusqu'à maintenant, M. le ministre.
M. Vallerand: Oui? Bon, alors, si c'est bon pour les autres
ministères, c'est bon pour le nôtre.
Le Président (M. Bélanger): Est-ce que l'engagement
est considéré comme vérifié? Vérifié.
J'appelle l'engagement 4.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
5.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 6.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 7.
Mme Dupuis: Au sujet de cet engagement, "correction de
l'enveloppe prévue", l'enveloppe était de combien puisqu'il y a
eu correction?
M. Vallerand: C'est une tranche de 1 235 500 $ sur l'enveloppe
totale de 17 000 000 $ et quelque chose de tout à l'heure. C'est la
même enveloppe.
Mme Dupuis: Non, mais on indique: "Versement d'une subvention
additionnelle (...) et d'une correction de l'enveloppe prévue". Donc, on
avait prévu combien à cette enveloppe?
M. Vallerand: Je ne pense pas que ce soit l'enveloppe totale;
c'est l'enveloppe pour le loyer uniquement qui est incluse dans les 17 000 000
$.
M. Claveau: Pouvez-vous nous expliquer le pourquoi du
dépassement?
Mme Dupuis: C'est ça, combien était prévu
sur le...
Une voix: Pierre a la réponse.
M. Vallerand: Oui? M. Thibaudeau va vous donner ça.
M. Thibaudeau: II s'agit cette fois-ci d'une enveloppe qui est
prévue pour les loyers payables à la Société
immobilière du Québec, donc pour les espaces occupés par
la corporation. C'est une révision qui se fait de façon annuelle
et cette révision se fait après la détermination par le
Conseil du trésor de l'enveloppe globale pour les subventions
d'équilibre. La Société immobilière du
Québec fart donc connaître ses besoins en termes de location
d'espace et, par la suite, le Conseil du trésor autorise une enveloppe
pour correspondre, justement, aux loyers utilisés. Et c'est une
enveloppe ferme, c'est-à-dire qu'elle ne peut servir à autre
chose. L'institut peut se servir de cette enveloppe uniquement pour payer ses
loyers à la Société immobilière du Québec.
C'est de nature courante pour la plupart des sociétés, des
corporations ou des...
Mme Dupuis: Puisqu'il y a eu correction, qu'est-ce qui
était prévu au niveau des loyers comme enveloppe?
M. Claveau: On ne sait même pas si c'était une
correction positive ou négative là.
M. Vallerand: Là, c'est positif.
M. Claveau: Ah! O.K. Ce sont des subventions additionnelles.
Pardon, je n'ai rien dit.
Le Président (M. Bélanger): Cet engagement
est-il vérifié?
Mme Dupuis: Je n'ai pas de réponse à ma
question.
M. Thibaudeau: Non, c'est ça. La réponse à
votre question pourra être fournie suite à l'analyse du
dépôt de la demande au Conseil du trésor. On n'a pas
été impliqués directement dans cette approche puisque
c'est l'Institut comme corporation qui a transigé directement avec le
secrétariat du Conseil du trésor. On peut vérifier
exactement quel était le montant prévu pour les loyers payables
à la SIQ. Je peux vous dire que, maintenant, avec cet ajout, ils sont de
l'ordre de 2 500 000 $. On peut présumer, d'ores et déjà,
que c'était une augmentation qui était équivalente
à peu près à la moitié de l'espace.
M. Claveau: Vous me voyez surpris, M. le Président.
J'essaie de comprendre. Là, vous me dites que, sur les budgets, les
crédits qui sont octroyés au ministère pour son
fonctionnement, à un moment donné, on vous réclame un
surplus sur quelque chose qui a été entendu de 1 235 000 $ et
vous ne vous questionnez pas à savoir comment il se fait qu'il y a eu un
dépassement.
M. Thibaudeau: Nous, on ne réclame pas
nécessairement. C'est la Société immobilière du
Québec qui fait connaître ses tarifs et, en fonction des baux
d'occupation qui peuvent varier dépendamment des occupations de la
Société, elle fait connaître une révision de ses
tarifs et aussi de ses occupations d'espaces et elle achemine la demande
directement au Conseil du trésor. Le Conseil du trésor, à
ce moment-là, nous demande techniquement de préparer une demande
pour faire majorer ou diminuer cette enveloppe. C'est une enveloppe ferme
à l'inté rieur d'une enveloppe globale de subventions
d'équilibre. Cette enveloppe-là ne peut être
utilisée à d'autres fins. Donc, on paie ce qu'on occupe. Les
révisions des baux de location se font dans le contexte normalement du
mois de juillet, sont connues à partir du mois de juillet, tandis que,
étant donné l'année financière du gouvernement,
l'établissement de la subvention d'équilibre se fait plutôt
aux alentours des mois de février et mars. (17 h 15)
M. Claveau: II n'y a pas eu de nouveaux locaux occupés par
l'Institut de tourisme.
M. Thibaudeau: C'est-à-dire que, dans l'ensemble, non,
mais, par contre, il y a certainement eu - parce que la bâtisse majeure,
c'est l'école et l'hôtel - d'autres locaux qui se sont
additionnés par rapport à cette bâtisse principale, mais il
y en a d'autres aussi qui se sont retranchés. Alors, le jeu qui se fait
à l'intérieur de ça fait que ça peut varier de
façon positive ou de façon négative. Et là, pour
connaître exactement quelle a été la mobilité de
l'espace occupé, il faudrait vérifier.
M. Vallerand: Connaître le jeu de ces superficies et on
sait que, dans d'autres temps, des superficies nouvelles ont des tarifs
peut-être plus élevés, ce qui fait la
différence.
Mme Dupuis: Là, vous n'êtes pas en mesure de me dire
si c'étaient les locaux de l'an passé et tout ça.
Maintenant, est-ce qu'on peut me donner la réponse à cette
question éventuellement?
M. Thibaudeau: Oui.
M. Vallerand: II faudrait vérifier auprès de
l'Institut.
M. Claveau: Le restaurant L'Étape, qui est dans le Parc
des Laurentides, qui est fermé depuis trois ans, est-ce que ça
appartient à la SIQ ou si ça appartient à l'Institut
d'hôtellerie?
M. Vallerand: Ça n'appartient pas à l'Institut
d'hôtellerie.
M. Claveau: On sait que ça servait de
restaurant-école aussi, à un moment donné.
M. Vallerand: Je ne sais pas à qui est la
propriété, mais ce n'est pas au ministère du Tourisme, ni
à l'Institut d'hôtellerie.
M. Claveau: Mais ça servait de restaurant-école
à l'Institut d'hôtellerie? Dans le Parc des Laurentides, tout
près...
M. Vallerand: Du chemin. L'Étape M. Claveau: Au lac
Jacques-Cartier.
M. Vallerand: Non, ça n'a jamais été,
à nous.
M. Claveau: Ça appartient au ministère du
Tourisme?
M. Vallerand: Non, pas du tout. M. Claveau: À qui
ça appartient?
M. Vallerand: Ça n'a jamais appartenu au ministère
du Tourisme.
M. Claveau: Au ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche?
M. Vallerand: C'est peut-être à la SEPAQ,
Société des établissements de plein air du
Québec
M. Claveau: En tout cas, c'était un
restaurant-école, à un moment donné.
M. Vallerand: Qui ne relevait pas du MT.
Mme Dupuis: On attendra la réponse à ce sujet parce
qu'il y a tout de même une marge assez importante de 1 000 000 $ et
quelques.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 7 est-il
considéré vérifié?
Mme Oupuis: Sous réserve de la réponse.
Le Président (M. Bélanger): Sous réserve des
réponses à obtenir. Bien.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Les engagements d'avril
1989 sont vérifiés. J'appelle les engagements de mai 1989.
Engagement 1.
Mai
Mme Dupuis: La subvention 1, c'est dans le cadre de l'entente
Québec-Ontario. Est-ce qu'on pourrait avoir copie de cette entente?
Quelles sont ces ententes entre le Québec et l'Ontario?
M. Vallerand: On peut déposer copie de l'entente. Vous
voulez connaître les modalités de l'entente?
Mme Dupuis: Les modalités de l'entente, oui.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement est
vérifié?
Mme Dupuis: Un instant, pas tout à fait. Est-ce que
l'Ontario donne aussi à cette...
M. Vallerand: C'est 50-50. Vous allez le voir dans les
modalités de l'entente, 50-50.
Mme Dupuis: 50-50. Maintenant, c'est attribué à une
firme de Grande-Bretagne; c'est sur le même principe, je suppose?
M. Vallerand: C'est l'explication pour Philadelphie-Washington,
c'est de même nature.
Mme Dupuis: C'est pour une campagne publicitaire.
M. Vallerand: C'est un grossiste qui inclut ces forfaits pour la
destination du Québec dans ses publications pour la vente de forfaits
auprès des détaillants.
Le Président (M. Bélanger): Alors,
vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié, sous réserve de
copie.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 2.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 3.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 4.
Une voix: II a été retiré, l'engagement
3.
Mme Dupuis: L'engagement 3 a été retiré?
Le Président (M. Bélanger): Ah oui? Donc, il n'y a
pas d'engagement 3. J'appelle l'engagement 4.
Mme Dupuis: Un instant. Donc, à l'engagement 3, il n'y a
pas eu de versement.
M. Vallerand: C'est bien ça, madame. Il ne fait pas
l'objet d'une discussion au titre des engagements financiers, ça n'a pas
été versé.
Le Président (M. Bélanger): O.K. Alors, j'appelle
l'engagement 4.
Mme Dupuis: Est-ce qu'on pourrait savoir, pour le contrat
négocié, le prix au pied carré?
M. Vallerand: De l'engagement 4?
Mme Dupuis: Oui. "Défrayer le coût de location
d'espace au Centre infotouriste de Montréal".
M. Vallerand: Voulez-vous que je vous dépose
l'information? Je l'ai en frais d'opération, le plancher en pied
carré...
Mme Dupuis: Oui.
M. Vallerand: ...les coûts d'électricité;
pour une autre période encore, la location en frais d'opération,
etc. Je pourrais vous le déposer; ça éviterait de prendre
trop de temps pour les autres engagements.
Mme Dupuis: Très bien. Ça va.
Le Président (M. Bélanger): Alors,
vérifié sous réserve du dépôt de documents
par M. le ministre. J'appelle l'engagement 5.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 6.
Mme Dupuis: Vérifié également.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 7
Mme Dupuis: Là, c'est un petit peu comme l'autre question
que j'ai posée tantôt: 13 et 2. Je m'interroge à savoir:
Est-ce que ce ne serait pas envoyé trop tard? Ce sont toutes des firmes
qui devaient avoir la compétence, à ce qu'on m'a dit
tantôt, puisque c'était des firmes qui étaient au fichier.
Alors, est-ce qu'il n'y aurait pas là des petits problèmes de
laps de temps? La firme n'a pas le temps, finalement, de présenter sa
soumission, ce qui fait qu'on en a onze d'éliminées de ce
fait.
M. Vallerand: Écoutez, on peut...
Le Président (M. Bélanger): J'ajouterais une
question complémentaire à ça. Est-ce que le
ministère est un bon payeur? Est-ce qu'on paie dans les 30 jours, les
120 jours? Parce que, des fois, si on traîne le compte longtemps, le gars
ne veut plus soumissionner.
Une voix: C'est comme Hydro-Québec.
M. Vallerand: Moi, comme payeur public, au nom du
ministère, je vais vous répondre, M. le Président, que
oui. Pour répondre à la question de Mme la députée,
je pense que c'est un résultat normal. Quand on procède à
des appels d'offres publics pour des montants semblables, très souvent
on a un très grand nombre de soumissionnaires qui viennent
s'enquérir du devis de la soumission, mais qui ne déposent pas de
soumission comme telle, pour différentes raisons. On peut
spéculer sur les raisons; ça peut être des délais de
temps, ce qui me surprendrait, parce que, règle générale,
on les publicise largement à l'avance. Plus souvent qu'autrement, c'est,
à mon avis, les possibilités que ces entreprises-là ont de
souscrire aux différents critères qui sont mis de l'avant pour ce
genre de contrats là.
Mme Dupuis: Comme on y va sur des peut-être, moi, je ne
peux pas dire que je suis...
M. Vallerand: Bien oui, comme votre question est très
hypothétique également.
Mme Dupuis: C'est ça. Bon, comme on y va sur des
hypothèses...
M. Vallerand: Voilà
Mme Dupuis: ...moi, je ne peux pas dire que je suis très
satisfaite. Je continue à maintenir que c'est un petit peu... Les
proportions sont... Il y a un déséquilibre, là, je
trouve.
M. Claveau: Écoutez, il y a peut-être un moyen de
dénouer l'impasse. Est-ce que vous vous engagez, M. le ministre,
à déposer la date où les soumissions ont été
demandées, puis la date où les travaux devaient être
réalisés; enfin, la date de la demande de soumissions, et la date
finale pour...
M. Vallerand: Je veux bien, mais c'est parce que je ne veux pas,
M. le Président, me perdre dans le jardin des suppositions par rapport
aux raisons. Je pense qu'on sait que, normalement, dans la pratique d'une
demande de soumissions publiques, un très grand nombre d'entreprises,
pour des raisons ou d'autres, se qualifient très, très peu. Les
questions de délais, si c'était le cas, on aurait des plaintes
considérables, vous en seriez au courant dans vos comtés, un peu
partout. Je ne pense pas que ça soit le cas non plus. Ça peut
arriver à la pièce, à l'occasion, mais je ne pense pas que
ça soit la règle comme telle. Je ne pense pas qu'en
déposant les dates pour autant on puisse faire la démonstration
du pourquoi; sinon qu'il y a plusieurs entreprises qui sont
intéressées, puis, à un certain moment, elles se
désistent. Ça peut être un critère, trois
critères, quatre critères, cinquante critères. Ça
peut...
M. Claveau: Ça pourrait au moins répondre à
une interrogation.
Le Président (M. Bélanger): M. le ministre, la
nature même du système aussi, le fait d'être inscrit au
fichier... Beaucoup de "contracteurs" vont faire en sorte de vérifier ou
de demander un cahier des charges de temps en temps, ne serait-ce que pour
garder leur nom dans le fichier, mais ils ne sont pas nécessairement
intéressés à ce type de contrat là. Ça
aussi, c'est une chose qui arrive très souvent.
M. Vallerand: C'est très souvent ce qui arrive. Et quand
ils voient la nature même aussi, très souvent, ils...
Le Président (M. Bélanger): Mais ils veulent rester
dans le fichier; ça fait que la seule façon, c'est de demander
les cahiers des charges.
M. Vallerand: C'est le jeu de l'offre et de la demande. Parce
qu'on me dit, si vous voulez examiner les dates, qu'il y a un, deux, trois,
quatre, cinq, six, sept ministères qui ont fait les mêmes demandes
aux mêmes dates pour le même produit. Alors, on ne peut pas
être tous en retard. Il n'y a pas seulement le ministre du Tourisme qui
serait en retard, je pense qu'il y en aurait... Je ne pense pas qu'il y en ait
six qui soient en retard non plus. Je pense que ça tient beaucoup plus
au fait qu'il y a plusieurs entreprises qui viennent voir
l'intérêt qu'elles pourraient avoir à soumissionner. Elles
le demandent, mais ne remettent pas de soumission comme telle.
M. Claveau: Si vous nous dites ça, M. le ministre,
ça veut dire que la date, vous l'avez. Est-ce qu'on pourrait
l'avoir?
Mme Dupuis: La date, oui.
M. Vallerand: Dans ce cas-là, oui. Mais ce ne serait pas
honnête, parce que vous la posez pour quatre ou cinq autres situations.
Je ne pense pas que ce soit ça qui fasse la démonstration. Ils
peuvent être à temps et peut-être que les trois autres ne
l'étaient pas. On peut faire la démonstration par un, mais on ne
fait pas la démonstration pour les quatre autres.
Une voix: C'est régi par le service général
des achats.
M. Vallerand: On respecte les délais. C'est pour ça
que je ne veux pas m'embarquer là-dedans en disant...
M. Claveau: Vous allez nous déposer les délais qui
sont exigés par le service général des achats.
M. Vallerand: Oui, ça on peut le faire, absolument.
Le Président (M. Bélanger): Alors, à
l'engagement 7, d'autres questions?
Mme Dupuis: Vérifié sous réserve du
dépôt des délais.
M. Vallerand: Les délais qui sont demandés par le
service des achats.
M. Claveau: C'est ça.
Mme Dupuis: Et peut-être, par la même occasion, la
lettre d'invitation, la lettre de départ.
M. Vallerand: Bien, moi, c'est ce que je veux éviter de
faire.
Mme Dupuis: Les délais.
M. Vallerand: Parce qu'on peut répéter ça
pour 1000 situations différentes où vous allez voir... Et ce
n'est rien. J'étais aux Approvisionnements et Services avant et on a des
demandes de soumissions plus considérables que ça. Vous devriez
voir le nombre de personnes qui viennent chercher le renseignement,
l'information et qui ne déposent pas de soumission. C'est classique.
Parce qu'il y a une opportunité d'affaires, on va voir de quelle
façon ça nous intéresse ou non, puis, pour
différentes raisons, soit que nos bons de commande sont trop
considérables déjà, soit que ça nous obligerait
à acheter du nouvel équipement, on décide de ne pas
remettre de soumission.
Mme Dupuis: Alors, on s'entend pour dire le dépôt
des délais.
M. Vallerand: Des délais.
Mme Dupuis: Vérifié sous réserve du
dépôt des délais.
M. Vallerand: Voilà.
Le Président (M. Bélanger): Bien. Alors, juin 1989,
l'engagement 1 ?
Juin
Mme Dupuis: À l'engagement 1, ça concerne
exactement quels édifices?
M. Vallerand: Si vous le permettez, M. le Président, je
vais déposer l'information. Vous avez une, deux, trois, quatre, cinq,
six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize,
dix-sept, dix-huit places d'affaires pour les 2 534 000 $. Ah, O.K. Faire
suivre l'information. On n'a pas tous les chiffres, d'ailleurs, de toute
façon. O.K.?
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement 1
vérifié sous réserve...
M. Vallerand: De faire suivre l'information.
Le Président (M. Bélanger): ...de faire suivre
l'information.
M. Vallerand: Pour éviter... Je regarde le temps et il
nous reste plusieurs engagements à vérifier.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 2. Mme
Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 3.
Mme Dupuis: Ça va, vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 4.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 5.
Mme Dupuis: Simplement un petit détail, une petite
question. Le salaire de 79 000 $, est-ce que ça comprend les avantages
et les allocations de déplacement?
M. Vallerand: Oui, frais de séjour, de déplacement
et frais de représentation et de
réception.
Mme Dupuis: C'est pour les 79 000 $. M. Vallerand: Un
montant de 79 525 $.
M. Claveau: Est-ce que c'est la même chose dans le cas de
l'engagement 3 aussi?
M. Vallerand: Oui. M. Claveau: Oui.
Le Président (M. Bélanger): Bien. Alors,
l'engagement 5.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 6.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 7.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 8.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 9.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 10.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 11.
Mme Dupuis: Vérifié.
M. Vallerand: II est annulé. Vous n'avez pas à vous
prononcer.
Mme Dupuis: Il est annulé?
M. Vallerand: L'engagement Ilest annulé.
Mme Dupuis: Donc, il n'y a pas eu de versement.
M. Vallerand: II n'y a pas eu de versement; donc, il ne fait pas
l'objet de nos engagements financiers.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 12.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 13.
Mme Dupuis: Un instant, M. le Président.
Le Président (M. Bélanger): Oui, l'engagement 13,
on est rendu là.
Mme Dupuis: Le chiffre 13 me ralentit. Vérifié.
M. Vallerand: Je m'en doutais.
Le Président (M. Bélanger): II ne faut pas avoir
peur du 13. L'engagement 14.
Mme Dupuis: On semble insinuer que j'aurais un
préjugé favorable puisque je ne questionne pas.
M. Vallerand: Non, parce que...
Mme Dupuis: II ne faudrait pas me prêter des intentions de
ce genre.
M. Vallerand: Bien au contraire. C'est parce qu'on
soupçonne que vous connaissez très bien vos dossiers.
Mme Dupuis: L'engagement 14, vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 15.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Alors, les engagements
de juin 1989 sont vérifiés. Les engagements de juillet 1989.
M. Claveau: Est-ce que ça veut dire, M. le ministre, en
contrepartie, que lorsqu'on questionne, c'est parce qu'on ne connaît pas
le dossier?
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 1
M. Vallerand: Non, vous voulez perfectionner. Vous êtes des
perfectionnistes.
Juillet
Le Président (M. Bélanger): On vous dira ça
à la fin. L'engagement 1.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 2.
M. Vallerand: Ça a été retiré,
l'engagement 1?Oui.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 1
retiré.
Mme Dupuis: Donc, les sommes n'ont pas été
versées.
Le Président (M. Bélanger): C'est ça.
L'engagement 2.
Mme Dupuis: J'aimerais savoir les retombées. Est-ce que le
ministère a une évaluation des retombées
économiques des 6500 $ à Intra-Québec pour l'exercice
1989-1990 en publicité?
Une voix: C'est 650 000 $.
Mme Dupuis: Oui, 650 000 $. J'avais dit quoi?
M. Claveau: 6500 $. Vous aviez oublié les
zéros.
M. Vallerand: On me dit que ces campagnes de publicité ont
entraîné des augmentations de touristes dans les régions
variant entre 5 % et 20 %. L'écart est grand, mais 5 % davantage dans
les régions urbaines et, dans les régions ressources, les
régions éloignées, dont la Gaspésie, on va
jusqu'à 20 % d'augmentation de touristes imputables à cette
action de promotion.
Mme Dupuis: On parle de 5 %, à 10 %, à 20 %... (17
h 30)
M. Vallerand: À 20 % d'augmentation.
Mme Dupuis:.. selon...
M. Vallerand: Selon la région.
Mme Dupuis: Selon la région.
M. Vallerand: On me donne l'exemple du Bas-Saint-Laurent, tout
près de 20 % d'augmentation.
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement
2?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 3?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 4?
Mme Dupuis: Au sujet de l'engagement 4 pour les Glissades d'eau
Saint-Félicien, en quoi le projet consistait et la nature des travaux
effectués?
M. Vallerand: C'est à l'intérieur du zoo de
Saint-Félicien ou dans le périmètre du zoo de
Saint-Félicien, ça, les glissades d'eau qui ont été
construites. L'engagement, le montant total était de 90 000 $ et la
prise en charge de l'intérêt est de 30 000 $ pour trois ans, c'est
ça?
Mme Dupuis: Si je comprends bien, M. le ministre, c'était
pour construire des glissades d'eau.
M. Vallerand: Un projet de 750 000 $, pour ajouter aux
activités d'attraction touristique dans le périmètre du
zoo de Saint-Félicien.
Mme Dupuis: M. le ministre, est-ce que le ministère...
Le Président (M. Bélanger): C'est la SDI qui a
financé ça?
M. Vallerand: C'est ça. Le prêt participatif, et il
y a une prise en charge d'intérêts pour un montant de 90 000 $, 30
000 $ par année pendant trois ans, pour faciliter la réalisation
du projet.
Mme Dupuis: Est-ce que le ministère du Tourisme a des
exigences de sécurité, puisque M. le ministre du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche a refusé de participer a un projet semblable
au sommet socio-économique Chaudière-Appalaches, sous
prétexte que c'était dangereux?
M. Vallerand: Écoutez, moi, je pense bien qu'on tente le
plus possible de financer des projets qui sont sécuritaires. J'imagine
que c'est le cas dans les glissades de Saint-Félicien. Je ne
voudrais pas, devant cette commission, en jurer de par Dieu ou autrement,
là, mais c'est évident que la majorité de nos projets
comportent certaines conditions, dont celle de la sécurité,
surtout dans des projets comme ceux-là, j'imagine. Il y a des permis
à obtenir qui sont émis pour autant que la sécurité
est assurée par la municipalité.
Mme Dupuis: Donc, il semblerait qu'il n'y a pas de politique
générale sur la sécurité, puisqu'un ministre dit
que ça n'est pas sécuritaire...
M. Vallerand: Oui, oui, il y en a comme dans les centres de ski.
Il y en a comme dans...
Mme Dupuis:... et l'autre dit que c'est sécuritaire et
accorde des subventions.
M. Vallerand: Je ne connais pas la référence que
vous faites, Mme la députée, mais est-ce que c'est sur ce
projet-là?
Mme Dupuis: Non, un projet semblable.
Le Président (M. Bélanger): M. le
député de Beauce-Nord.
M. Vallerand: Le ministère du Travail en fait aussi la
vérification.
Mme Dupuis: C'est que le ministre Blackburn a dit, lors du sommet
socio-économique Chaudière-Appalaches, que son ministère
n'intervenait pas dans ce genre de projet pour des normes de
sécurité. Donc, il n'a pas dit: Les plans n'étaient pas
adéquats ou ne répondaient pas aux normes. On a carrément
refusé parce que ce genre de projet n'était pas suffisamment
sécuritaire.
M. Vallerand: Mme la députée, ce qu'il faudrait
savoir, c'est: Est-ce que le ministère du ministre Blackburn en question
dit: On n'intervient pas dans ce genre de projet ou on n'intervient pas dans
des projets qui ne nous assurent pas un minimum de sécurité?
C'est bien différent. Je pense que ces projets-là... On en voit
ailleurs, des glissades d'eau, dans tout le Québec. S'ils
n'étaient pas sécuritaires, je ne pense pas qu'on les aurait
financés. On leur a même permis d'"opérer". Ça prend
un permis de la municipalité, un permis du ministère du Travail.
Il y a des inspections qui sont faites. Donc, je ne pense pas qu'on puisse
conclure que tous les projets de glissades d'eau ne sont pas
sécuritaires. Nous, on finance, évidemment, ceux qui le sont.
Le Président (M. Bélanger): M. le
député de Beauce-Nord.
M. Audet: M. le Président, sur la question de la
collègue de Verchères, étant président de la
région Chaudière-Appalaches et député en même
temps, je voudrais juste ajouter un élément d'information. C'est
que la station Multi-Air de Frampton, c'est un projet à trois volets. Il
y avait une construction de chalet, l'agrandissement de la cuisine et les
glissades d'eau qui s'ajoutaient à ça. Le ministère a
jugé bon de ne pas intervenir pour l'instant dans ce dossier-là,
compte tenu que c'était strictement de la clientèle locale.
Alors, l'achalandage actuel ne justifie pas une infrastructure comme
celle-là. Ça n'a aucun rapport avec le danger ou tout ça.
J'étais là.
Mme Oupuis: Oui, mais là, on ne fait pas
référence au même projet. Une construction de chalet, vous
ne faites pas référence au même projet.
M. Audet: Vous n'avez pas parlé des glissades d'eau?
Mme Dupuis: Des glissades d'eau.
M. Audet: Oui, bien, c'est ça. Ce projet-là, c'est
un projet à trois volets: chalet, cuisine et glissades d'eau. Il a
été refusé à cause de l'achalandage.
M. Vallerand: À Frampton, ça?
M. Audet: C'est à cause de ça. Oui, c'est
ça. Il n'est pas question de sécurité. Il en a
peut-être eu un autre ailleurs, mais je n'ai jamais entendu ça et
j'ai assisté à toutes les...
Mme Dupuis: C'est un autre projet. Ce n'est pas celui-là.
Et si M. le député a raison, qu'on ne donne pas le
prétexte que c'est à cause de la sécurité, de un.
Et de deux, ce qui me semble, à moi, étrange, c'est que le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche ne finance pas
des projets et ce n'est pas pour le même endroit, mais ils peuvent se
retourner et venir chercher des fonds au Tourisme sous le couvert de...
M. Vallerand: Non, il faut bien comprendre, Mme la
députée, là...
Le Président (M. Bélanger): Les fonds viennent de
la SDI. C'est le ministère de l'Industrie et du Commerce. Eux, ils
n'assument que les intérêts du prêt, mais c'est la SDI, qui
est la prêteuse, qui a décidé, ce n'est pas eux autres.
M. Vallerand: Non, mais ce qui est plus important, c'est que
c'est un projet qui a été jugé d'attraction touristique.
Le zoo de Saint-Félicien est une attraction touristique qui attire des
touristes de toutes les régions du Québec et de
l'extérieur du Québec. Y implanter des glissades d'eau, ça
a été évalué par le ministère comme
étant une attraction additionnelle pour attirer davantage de
clientèle touristique extérieure au Québec. Donc, on
définit le touriste comme étant quelqu'un qui vient passer au
moins une nuitée, ce qui est le cas de ce projet-là, dans ce
parc-là.
Mme Dupuis: Ce que je ne mets pas en doute, M. le ministre.
M. Vallerand: C'est bien différent. C'est parce que, dans
l'autre cas, c'est du loisir.
Mme Dupuis: Mais, si les glissades d'eau attirent, justement, les
touristes, je ne vois pas pourquoi le ministère du Loisir, de la Chasse
et de la Pêche se donne comme prétexte que c'est trop dangereux.
Ça pourrait amener du tourisme.
Le Président (M. Bélanger): II faudrait poser la
question au ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche.
M. Vallerand: Ça, c'est un autre volet de la question. Je
ne pense pas qu'on soit ici pour juger. S'il a été
accepté, on prend pour acquis que c'était sécuritaire.
Moi, je ne porterai pas de
jugement de valeur, sur la base d'un projet hypothétique qui ne
s'est pas réalisé sous peine qu'il n'était pas
sécuritaire, que celui-là ne l'était pas.
Le Président (M. Bélanger): De toute façon,
M. le ministre, ce n'est pas pertinent ici. C'est un autre ministère qui
est concerné, je veux dire. Les décisions d'un autre
ministère n'ont pas à être questionnées ou
commentées aux engagements financiers du ministère du Tourisme.
Alors, sur l'engagement...
Mme Dupuis: C'était au niveau de la politique...
M. Claveau: II y a quand même des politiques globales qui
sont définies par le gouvernement et que les ministères devraient
appliquer.
Le Président (M. Bélanger): Oui, mais,
écoutez, on discute les engagements financiers du ministère du
Tourisme. Si vous voulez discuter ceux de Loisir, Chasse et Pêche, on ira
à Loisir, Chasse et Pêche.
M. Claveau: D'abord, il y a une chose que je trouve vraiment
extraordinaire dans le dossier, c'est justement dans le comté du
ministre du Loisir, de la Chasse et de la Pêche que c'est financé,
ce projet-là. Je trouve ça quand même assez
intéressant, drôle de coïncidence.
M. Vallerand: Ce n'est pas dans l'Ungava.
M. Claveau: Mais c'est aux portes de l'Ungava. Ça s'adonne
qu'il faut que je passe devant toutes les fois que je m'en viens ici, à
moins de passer par un petit rang, par en arrière, le rang Double qu'on
appelle. Sinon, si je suis la grand-route, je passe juste devant les glissades
d'eau. Les glissades d'eau ont été bâties juste à
côté d'un musée de l'automobile. Je veux bien croire qu'il
y a un jardin zoologique là qui a de l'importance, qui a de la valeur et
qui, d'ailleurs, a besoin de financement. Je vais en profiter pour annoncer au
ministre du Tourisme que le zoo de Saint-Félicien comme tel a besoin de
financement pour sa survie. Ce serait peut-être plus intéressant
que des glissades d'eau, pour l'aspect strictement touristique.
M. Vallerand: Est-ce que ce serait sécuritaire, M. le
député?
Le Président (M. Bélanger): S'il vous
plaît!
M. Claveau: Vous êtes sûrement au courant du
problème du dossier du financement du zoo de Saint-Félicien. On
espère une réponse là-dedans, au niveau régional,
avant longtemps.
M. Vallerand: Demandez-le aux promoteurs du zoo de
Saint-Félicien, ils sont bien contents des glissades.
M. Claveau: Tant mieux.
Le Président (M. Bélanger): Là, je voudrais
qu'on s'entende bien. On discute sur le fait que le ministère du
Tourisme supporte pendant trois ans les intérêts d'un prêt
qui a été fait par la SDI.
M. Claveau: C'est ça.
Le Président (M. Bélanger): C'est ça qu'on
vérifie présentement. Je ne voudrais pas qu'on sorte du sujet,
s'il vous plaît.
M. Claveau: Moi, je dis: Tant mieux, M. le Président, si
ça peut aider le zoo de Saint-Félicien à survivre et si
les promoteurs en sont contents, les propriétaires du zoo. C'est bien
tant mieux, sauf que c'est une activité qui n'est pas
nécessairement connexe à une activité du jardin
zoologique, d'une part. D'un autre côté, moi, je me demande si, au
ministère du Tourisme, il existe un programme dans ce genre-là
où n'importe quel projet d'ordre touristique pourrait s'adresser pour
faire greffer quelque autre activité que ce soit, qui ne soit pas une
activité spécifiquement connexe à son activité de
base. Est-ce que ça existe ou est-ce que c'est vraiment un hors normes
qui a été décidé comme ça, parce que
c'était dans le comté d'un ministre?
M. Vallerand: Non, non. C'est parce que vous n'avez pas une bonne
connaissance de ce qu'on définit comme étant un produit d'attrait
touristique. En partant du fait que vous dites que les glissades d'eau ne sont
pas complémentaires au zoo de Saint-Félicien, vous concluez que
c'est hors normes. Le ministère du Tourisme, par le prêt
participatif, le crédit d'aide au développement touristique et la
prise en charge d'intérêts, va soutenir des projets qui viennent
compléter un produit touristique dans une région.
Dans ce cas-ci, c'était un complément à
l'activité touristique déjà bien connue, qui est non
seulement nationale, qui est également continentale et internationale,
qui est le zoo de Saint-Félicien que vous connaissez très bien.
On a rajouté une clientèle familiale. On a rajouté un
attrait important demandé par le milieu parce qu'il était
complémentaire à l'activité du zoo. Nos crédits
touristiques nous ont permis de soutenir ça par, entre autres, la prise
en charge des intérêts.
M. Claveau: Je reviens sur ma question, M. le ministre. Est-ce
qu'il existe un programme norme, connu de la part de l'ensemble des promoteurs,
au ministère du Tourisme, qui fait que, lorsque vous avez une
activité touristique
quelconque, vous pouvez vous adresser à ce programme pour le
compléter par n'importe quelle autre activité, même si
ça ne fait pas partie de l'activité de base?
M. Vallerand: Oui, c'est une activité
complémentaire. Dans nos programmes d'aide touristique, il y a un volet
pour les projets touristiques et les événements de cette nature.
Ça se qualifie au titre du programme d'aide...
M. Claveau: Je suis surpris que ça n'ait pas
été amené au sommet économique. Il y a plein
d'affaires de ce genre-là qui vont dans les sommets économiques
par les temps qui courent.
M. Vallerand: Pour autant, M. le député, que ce
soit touristique. Le programme d'aide à l'activité touristique,
l'outil financier, c'est pour soutenir des projets qui attirent
l'activité touristique.
M. Claveau: Pourquoi, par exemple, que...
M. Vallerand: Je n'étais pas là, au sommet
Chaudière-Appalaches; j'avais dû passer, comme ministre du
Tourisme, en premier le matin. Probablement que c'était un projet qui
était plus local, moins touristique.
M. Claveau: Pourquoi un projet touristique...
M. Vallerand: C'est la raison pour laquelle le MLCP n'a pas les
moyens de faire ça; c'est le ministère du Tourisme qui le
fait.
Le Président (M. Bélanger): M. le ministre, je ne
voudrais pas qu'on s'embarque. On discute de la prise en charge des
intérêts, c'est ça qu'on vérifie. Ce que les autres
ministères ont fait, je m'en fous et je m'en contrefous, ça n'a
rien à voir là-dedans. On n'a pas à répondre
à ça. Cet engagement 4, est-ce qu'il est vérifié,
oui ou non?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié
J'ap-pelle l'engagement 5.
Mme Dupuis: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 6.
Mme Dupuis: Oh, je viens de faire une petite erreur.
Le Président (M. Bélanger): On revient à
l'engagement 5.
Mme Dupuis: Je m'excuse.
M. Vallerand: II a été retiré.
Le Président (M. Bélanger): il a été
retiré, bon
Mme Dupuis: Est-ce qu'on peut savoir pourquoi?
M. Vallerand: On dit strictement retiré ici.
Mme Dupuis: II y avait deux demandes à ce projet. Est-ce
que l'autre est retiré aussi?
M. Vallerand: Lequel, l'engagement 6?
Mme Dupuis: Parce qu'il y avait deux demandes, aux engagements 5
et 6, par la même entreprise.
M. Vallerand: L'engagement 6 n'est pas retiré, non.
Mme Dupuis: Donc, à l'engagement 5, l'argent n'a pas
été déposé.
M. Vallerand: N'a pas été
dépensé.
Mme Dupuis: II n'a pas été dépensé.
Sur l'engagement 6, j'avais une question. Ça va. Je me demandais:
Pourquoi deux demandes? Puisqu'il y en a une de retirée, ma question
tombe.
M. Vallerand: Vous la retrouvez à l'engagement 6. C'est la
prise en charge d'intérêts sur trois ans.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 6 est-il
vérifié?
Une voix: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié
J'appelle l'engagement 7.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 8.
Mme Dupuis: Au sujet de l'engagement 8, j'aimerais
connaître la nature des travaux. Il semblerait que ce serait pour un
terrain de golf, Golf ADR Esse inc. La nature des travaux?
M. Vallerand: En gros, c'est que ça permet au
Mont-Sainte-Anne... C'est un ajout dans les équipements pour être
reconnu comme destination quatre-saisons. C'est une politique du
ministère d'encourager les régions qui développent des
produits quatre-saisons, parce qu'elles ont plus d'attraits touristiques que
les autres régions. Et aussi, l'aide au financement du terrain de golf
se justifie de par le critère qu'on veut qu'il y ait
un minimum de Québécois qui puissent y participer, ce qui
est le cas d'entre 10 % et 14 %, en 1987, dans la région du
Mont-Sainte-Anne.
Mme Dupuis: Est-ce que M. le ministre croit que le golf seraft
susceptible d'amener des touristes ou plutôt, comme moi, je serais
portée à le croire, qu'il distrairait nos touristes après
qu'ils sont ici, lorsqu'ils sont sur place?
M. Vallerand: Non, c'est un gros vendeur touristique
actuellement, notamment du côté des États-Unis. Vous savez
qu'au Québec on n'a pas suffisamment de terrains de golf. On n'est pas
capables de vendre de forfaits de golf parce que tous nos terrains sont
utilisés quasiment à leur pleine capacité pendant la
saison estivale. Il y a un besoin de développement de ce produit pour
l'attrait touristique. Les Américains sont... Il y a une croissance du
nombre de golfeurs aux États-Unis qui se compare depuis deux ans
à la croissance qu'on a connue il y a quelques années avec les
skieurs en Amérique du Nord et au Québec.
Mme Dupuis: Alors, M. le ministre, vous êtes convaincu que
les touristes viennent uniquement pour le golf? Ils sont attirés par le
golf.
M. Vallerand: Non, pas pour le golf. C'est un complément.
Ils viennent surtout dans les circuits quatre-saisons où on retrouve un
ensemble de produits d'hébergement, de restauration, d'accès
à des plans d'eau, etc., dont le golf pendant la période
estivale. (17 h 45)
Mme Dupuis: En partie, vous répondez un peu à ma
question. Ils viennent pour autre chose et ça devient un
élément de distraction.
M. Vallerand: D'intérêt.
Mme Dupuis: D'intérêt, mais ils ne viennent pas
expressément pour le golf.
M. Vallerand: Non, parce que Québec n'est pas reconnue
comme une destination, une capitale du golf comme certains États
américains, mais les régions du Québec peuvent être
concurrencées par des régions de l'Ontario, notamment, et des
régions du nord-est et du centre-est des États-Unis, parce qu'on
retrouve durant l'été des régions touristiques dans ces
États-là qui ont cette gamme de produits. Et c'est un produit de
consommation touristique en croissance.
Le Président (M. Bélanger): Bien. Alors, est-ce
qu'il y a d'autres questions?
M. Claveau: Oui, s'il vous plaît. Est-ce que cet
engagement-là a été pris dans le même programme que
l'engagement 4, dont on parlait tout à l'heure, sur les glissades d'eau
à Saint-Félicien?
M. Vallerand: Oui, oui. C'est une prise en charge des
intérêts à partir du crédit à l'aide
touristique.
M. Claveau: C'est le même programme? M. Vallerand:
Oui.
M. Claveau: Bon. O.K. Et de un. Et de deux, je voudrais juste
vous faire une remarque, M. le ministre. Dans la colonne où on les
identifie - dans ce cas-là, c'est le Golf ADR, etc. - c'est bien
marqué, dans l'en-tête de la colonne: "fournisseur ou
bénéficiaire, municipalité, comté".
Généralement, dans les autres ministères qui font affaire
avec la commission de l'économie et du travail sur laquelle je
siège, on identifie la municipalité, ainsi que le comté
qui bénéficient de l'aide en question. Dans le cas
présent, jusqu'à maintenant, je n'ai vu aucune identification du
genre depuis le début. Est-ce que vous pourriez demander que, dans le
cas de vos engagements financiers, à l'avenir, quand c'est
préparé au Trésor...
M. Vallerand: Ah! Vous voulez voir qui, quel comté...
M. Claveau: ...ils identifient le nom de la municipalité,
ainsi que du comté bénéficiaire du projet?
Le Président (M. Bélanger): Je peux vous dire qu'il
y a des directives qui ont été données au Conseil du
trésor afin que, dans les prochaines listes, ces
données-là soient fournies.
M. Claveau: O.K. Dans les autres ministères qui font
affaire avec la commission, généralement, on les a.
Le Président (M. Bélanger): Mais ça va se
généraliser dans toutes les commissions. Cette information va
être fournie.
Une voix: Vérifié
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement 8
est vérifié. L'engagement 9?
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 10.
Mme Dupuis: Est-ce que je pourrais dire que les engagements 10,
11, 12, 13 et 14 sont vérifiés?
Le Président (M. Bélanger): Oui. Alors,
l'engagement 15.
Mme Dupuis: À l'engagement 15, j'aimerais connaître
le prix.
M. Vallerand: 70 525 $.
Mme Dupuis: Les critères de sélection?
M. Vallerand: Ah oui! Ce n'est pas des soumissionnaires; c'est la
même erreur que tout à l'heure.
Mme Dupuis: Ah oui! C'est ça, c'est la même erreur
que tantôt.
M. Vallerand: Selon les critères d'embauché de la
fonction publique.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 16.
Mme Dupuis: Les engagements 16 et 17, vérifiés.
Le Président (M. Bélanger): Les engagements 16 et
17, vérifiés. L'engagement 18.
Mme Dupuis: J'avais une question, elle déborde du sujet,
on est en retard. C'était à savoir que le Musée
international de la caricature inc. demandait à M. le ministre s'il ne
croirait pas que ce budget pourrait peut-être venir de la culture.
J'aimerais connaître son avis.
M. Vallerand: C'est maintenant la conviction du ministre, compte
tenu du résultat que - il ne faut pas en faire une caricature - ce.
musée a connu. Évidemment, il ne faut pas être
éteignoir non plus. Au début, les promoteurs pensaient en faire
une attraction touristique de grande envergure. Ça ne s'est pas
avéré le cas et je pense que vous avez raison. À l'avenir,
si jamais on veut soutenir ce musée-là, on devra se tourner du
côté des Affaires culturelles, mais pas du côté du
tourisme.
Mme Dupuis: Croyez-moi bien, je n'ai rien contre la culture et
contre la caricature, loin de là.
Le Président (M. Bélanger): Bien, alors,
vérifié. Les engagements de juillet 1989 sont
vérifiés. J'appelle ceux d'août 1989. Engagement 1.
Août
Mme Dupuis: Les engagements 1 et 2, vérifiés.
Le Président (M. Bélanger): Engagements 1 et 2,
vérifiés. J'appelle l'engagement 3.
Mme Dupuis: À l'engagement 3, au sujet de ces prêts,
pourquoi faut-il procéder par décret, M. le ministre?
M. Vallerand: Parce que ce n'est pas dans les pouvoirs du
ministre de faire des prêts, par la foi du ministère. Donc, il
faut faire un décret pour les octroyer. Je n'ai pas le pouvoir de faire
des prêts comme ministre du Tourisme. Dans la Loi sur le ministère
du Tourisme, le ministre n'est pas habilité à faire des
prêts. Donc, quand il en fait, il doit passer par décret
ministériel.
M. Claveau: Ça, c'est de l'argent du ministère,
c'est de l'argent du gouvernement qui est prêté; ce n'est pas par
le biais d'une institution bancaire.
M. Vallerand: C'est par le biais de la SDI.
M. Claveau: La SDI. Il n'y a aucun intérêt qui est
"chargé" par la SDI.
M. Vallerand: Est-ce qu'il y a une prise en charge
d'intérêts? Sous forme d'un prêt sans intérêt
d'une durée de 15 ans.
M. Claveau: Ce n'est pas une prise en charge
d'intérêts de la part du ministère.
M. Vallerand: Ce sont des prêts sans intérêt
pour 15 ans.
M. Claveau: Ce sont des prêts sans intérêt.
M. Vallerand: Un prêt sans intérêt.
Mme Dupuis: C'est un prêt sans intérêt; c'est
pour ça que...
Une voix: Tantôt, c'était une prise en charge...
Mme Dupuis: O.K.
M. Vallerand: Je m'excuse, je voudrais corriger une information
que je vous ai donnée,
M. le député. Ce n'est pas la SDI, c'est le
ministère lui-même qui fait ces prêts-là.
M. Claveau: Ce sont des fonds du ministère qui sont
prévus. Il y a un poste budgétaire prévu au
ministère pour faire des prêts sans intérêt aux
entreprises.
M. Vallerand: Voilà. Ils doivent être
autorisés par décret étant donné que la loi ne
permet pas au ministère de faire des prêts comme ça
M. Claveau: Est-ce que ça s'adresse à toute
catégorie d'entreprises dans le domaine touristique ou s'il y a
des catégories spécifiques d'entreprises?
M. Vallerand: Dans la mission du ministère, des projets
qui doivent nécessairement nous assurer de...
Une voix: Ce sont des pourvoiries.
M. Vallerand: Des pourvoiries. C'est un projet-pilote dans ce
cas-là, mais ce prêt-là, en principe, est utilisé
pour des projets de développement touristique et non pas de loisir. Dans
ce cas-là, c'est un projet-pilote au niveau des pourvoiries.
M. Claveau: Mais là, il y a différents projets,
d'après ce que je peux voir, parce que les Croisières du grand
fleuve et Safari Anticos-ti, ce n'est pas à la même place tout
à fait.
M. Vallerand: Au niveau des pourvoiries, c'est un projet-pilote,
mais au niveau des autres, c'est une forme d'aide financière pour
encourager le développement de produits touristiques.
M. Claveau: Mais ça, par exemple...
M. Vallerand: C'est dans l'entente, c'est sous-entendu, c'est
bien dit, c'est dans la périphérie du fjord du Saguenay.
M. Claveau: C'est dans l'entente fédérale du parc
Saguenay. Ça fait partie, donc, de la partie que le gouvernement va
subventionner suite à ce qu'on aura vu comme réaménagement
du mont Edouard?
M. Vallerand: Non, ça date d'avant, d'août 1989;
c'est bien avant la décision du mont Edouard.
M. Claveau: Est-ce qu'il y a une contribution
fédérale aussi, dans ces projets-là?
M. Vallerand: C'est la contribution provinciale, mais elle est
complétée par la même chose. Vous avez là le montant
provincial, doublé par la participation... C'est 50-50 dans
l'entente?
Une voix: C'est ça.
M. Claveau: Dans ce cas-là, c'est 50-50 de participation
sur chacun des projets.
M. Vallerand: Chacun des projets qui sont là.
M. Claveau: Tel que c'était prévu au
départ.
Le Président (M. Bélanger): Alors, cet engagement
est-il vérifié?
Mme Dupuis: Les engagements 3, 4 et 5,
vérifiés.
Le Président (M. Bélanger): Les engagements 3, 4 et
5, vérifiés. Je vous remercie. J'appelle l'engagement 6.
Mme Dupuis: Au sujet de l'engagement 6, est-ce le même
engagement pour Kéroul que l'engagement que nous avons vu
précédemment, les 60 000 $?
M. Vallerand: Oui, c'est pour l'année suivante,
l'année qui suivait l'engagement qu'on a approuvé tout à
l'heure.
Mme Dupuis: L'autre année financière.
Le Président (M. Bélanger): C'était 1988,
tout à l'heure.
Mme Dupuis: C'est pour ça que je m'informe. Donc, les
engagements 6, 7 et 8, vérifiés.
Le Président (M. Bélanger): Vérifiés.
Alors, j'appelle l'engagement 9.
Mme Dupuis: Majoration de la subvention afin de tenir compte du
transfert de responsabilité, 80 000 $. Est-ce qu'on peut connaître
quel prix, antérieurement? En sous-question, pourquoi, maintenant,
est-ce le ministre du Tourisme qui doit payer la note alors que,
précédemment, c'était le ministère des
Approvisionnements et Services?
M. Vallerand: C'est parce que c'est dans le montant de la
subvention d'équilibre annuelle de 17 000 000 $ dont on parlait tout
à l'heure. C'est compris à l'intérieur de cette
subvention. Cette subvention est donnée par le gouvernement et,
étant donné que l'ITHQ relève du ministère du
Tourisme, c'est le ministère du Tourisme qui doit l'autoriser au niveau
de l'augmentation de stabilisation, mais à l'intérieur de la
masse.
M. Thibaudeau: On a un complément de réponse.
M. Vallerand: Oui.
M. Thibaudeau: Également, étant donné que
l'Institut a été nouvellement incorporé, auparavant,
c'était le ministère des Approvisionnements et Services qui
défrayait le coût de l'affranchissement, alors que, maintenant, la
corporation doit assumer ce coût-là. Étant donné que
c'est une corporation, elle n'a plus accès aux budgets du
ministère des Approvisionnements et Services pour l'affranchissement.
Alors, le Conseil du trésor lui transfère les budgets qui
étaient à Approvisionnements et Services, de l'ordre de
80 000 $, qui correspondaient à ses besoins. C'est un transfert
d'enveloppe.
M. Vallerand: Avant qu'il ne devienne une corporation, l'ITHQ
était une direction générale du ministère.
Maintenant que c'est une corporation à part, on compense...
Mme Dupuis: Ça va.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 9 est
vérifié. L'engagement 10?
Mme Oupuis: Au sujet de l'engagement 10, la ville de Magog,
est-ce que c'est un projet qui fait partie de l'entente-cadre?
M. Vallerand: Dans le cadre des travaux d'infrastructures
touristiques, est-ce que c'est l'entente-cadre? Oui, il y a une participation
50-50: 2 590 000 $, MTO; le ministère fédéral, le
même montant, 2 594 000 $; l'OPDQ, 3 000 000 $; la ville de Magog, 450
000 $, pour une enveloppe de 8 638 000 $. Donc, le montant de notre engagement
de 3 000 000 $ ou de 2 594 000 $ est complété par un montant
équivalent par le gouvernement fédéral dans l'entente
auxiliaire Canada-Québec.
Mme Dupuis: Donc, le coût total du projet est de 8 000 000
$?
M. Vallerand: 8 638 000 $.
M. Claveau: Là, il ne s'agit pas d'une entente
spécifique...
Mme Dupuis: Non.
M. Claveau:... pour le lac Memphrémagog?
M. Vallerand: C'est pour la tête du lac
Memphrémagog, pour le développement...
M. Claveau: Mais ce n'est pas une entente spécifique comme
dans le cas du parc Saguenay?
M. Vallerand: Non.
Mme Dupuis: II y a sûrement un protocole d'entente, M. le
ministre, avec la ville de Magog.
M. Vallerand: Si
Mme Dupuis: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du protocole
d'entente?
M. Vallerand: J'imagine, mais le protocole d'entente, je ne sais
pas s'il y en a un. Je sais que la ville s'engage à mettre 450 000 $
pour son développement.
Mme Dupuis: Mais puisque ça fait partie du projet de
l'entente-cadre, il y a sûrement un protocole d'entente.
M. Vallerand: Sur le tourisme, oui. Mais est-ce qu'elle ventille
ça de cette façon-là? Je veux dire qu'il faudrait rajouter
cette ventilation-là pour comprendre, interpréter l'entente au
niveau des contributions.
Une voix: II y a un protocole pour ça.
M. Vallerand: O. K. il n'y a pas un protocole pour la ville?
Une voix: La ville continue à...
M. Vallerand: Est-ce qu'on peut leur remettre ça?
Une voix: Oui, pas de problème. M. Vallerand: Pas
de problème.
Le Président (M. Bélanger): Alors, l'engagement
10... Orford... M. le député d'Ungava.
M. Vallerand: C'est Orford Ce n'était pas Shefford?
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Bélanger): Non, Shefford, c'est
plus haut.
M. Vallerand: On n'en voit pas souvent.
M. Claveau: Shefford, je ne sais pas pourquoi, mais il n'y a
jamais rien qui va là qui ne devrait pas. Voulez-vous
répéter, M. le Président, pour les fins du Journal
desdébats?
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 10 est-il
vérifié?
Mme Dupuis: Vérifié.
M. Vallerand: M. le député, on me dit que les
engagements ont commencé dans votre temps.
M. Claveau: C'est sûrement un très bon projet, dans
ce cas-là.
M. Vallerand: Ha, ha, ha! C'est un bon projet!
M. Claveau: Et il doit y avoir un bon protocole d'entente.
M. Vallerand: Ah, sûrement! Ha, ha, ha!
Une voix: Si vous voulez donner le consentement.
Le Président (M. Bélanger): il nous resterait 23
engagements. Est-ce qu'on aurait le consentement pour déborder 18 heures
et finir les engagements ce soir?
M. Vallerand: Moi, je n'ai pas de problème. Mais, si on y
allait rapidement, ce sont toutes des ententes ATR avec lesquelles ils sont
d'accord. Alors, on peut aller très rapidement là-dessus.
Mme Dupuis: Ça peut prendre combien de temps?
Le Président (M. Bélanger): Oui, mais est-ce qu'il
y a consentement pour prolonger de quelques minutes?
M. Vallerand: Ah oui.
M. Audet: Oui, M. le Président. Étant donné
que la députée de Verchères a été un exemple
de collaboration, de clarté et de pertinence dans ses questions et tout
ça, ce qui fait qu'on a déjà plus de 120 engagements de
vérifiés après un peu moins de trois heures de
débats, alors, c'est excellent, son collègue d'Ungava aurait
avantage à prendre exemple sur elle, parce qu'à toutes les fois
on a dépassé...
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Bélanger): Votre remarque est non
recevable. Continuez donc cet accord. M. le député d'Ungava, je
vous prierais de vous abstenir...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Claveau: Je vous ferais remarquer, M. le Président,
que, si le député de Beauce-Nord n'avait pas parlé, il y a
longtemps qu'on aurait fini.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Bélanger): J'appelle les
engagements de septembre 1989. Engagement 1.
Septembre
Mme Dupuis: Pour accéler, je me prive de commenter.
Le Président (M. Bélanger): Bon. C'est très
gracieux de votre part. Alors, l'engagement 1.
Mme Dupuis: Les engagements 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9...
Une voix: Ça va vite pas mal! Mme Dupuis:
...vérifiés.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
10.
Mme Dupuis: À l'engagement 10, je pense que je vais dire
vérifié, puisque c'est une question qui revient encore, le 30 et
le 7. Alors, on en a discuté. Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 11.
Mme Dupuis: Au sujet des subventions normées de 1 500 000
$, est-ce que je pourrais savoir si c'est pour un an ou pour cinq ans? C'est
une subvention annuelle ou... (18 heures)
M. Vallerand: Cinq ans. 300 000 $ par année pendant cinq
ans, pour 1 500 000 $.
M. Claveau: Mais là, vous ne l'avez pas toute payée
d'une claque. Normalement, on aurait dû voir un engagement de 300 000 $
cette année.
M. Vallerand: Oui, et à venir, qui n'est pas
payé.
M. Claveau: Vous ne balancerez pas dans vos budgets.
M. Vallerand: Bien là, on balance. Une voix: Ha,
ha, ha! Mme Dupuis: Est-ce que...
Le Président (M. Bélanger): II ne nous donnera pas
ce qu'il va dépenser, mais on sait qu'il va y avoir 300 000 $ de
donnés.
M. Vallerand: C'est ça.
Mme Dupuis: Est-ce que M. le ministre peut me donner aussi, il
les connaît sûrement, les retombées, une évaluation
des retombées touristiques de ces 1 500 000 $?
M. Vallerand: On prétend qu'avec environ 60 000
spectateurs dont 45 % viennent de l'extérieur du Québec, le Grand
Prix Labatt, en 1985, entre autres, a généré à peu
près 19 000 000 $ de retombées économiques. Alors, on
assure ou on croit qu'avec la nouvelle organisation de 1988 on a attiré,
et ça se vérifie, plus de 130 000 spectateurs. On a doublé
le nombre de spectateurs. Et on évalue les retombées
économiques à près de 150 000 000 $...
Mme Dupuis: Donc, c'est...
M. Vallerand: ...selon des prévisions conservatrices.
Mme Dupuis: Mais c'est hypothétique.
M. Claveau: Pour les cinq?
M. Vallerand: Sur l'ensemble.
Mme Oupuis: Sur l'ensemble des cinq.
M. Vallerand: Oui. Mais on parle d'une réalisation de 20
000 000 $, avec 60 000. Depuis qu'on l'a réorganisée, je pense
que ce sont des hypothèses qui sont très près de la
réalité.
Mme Dupuis: Réalistes? M. Vallerand: Oui.
Le Président (M. Bélanger): J'espère que
ça ne se fait plus en juin pour qu'on ne gèle pas.
M. Claveau: Est-ce que vous avez une...
M. Vallerand: II y a la diffusion qu'il faudrait ajouter, je
pense. C'est 47 pays et 75 000 000 de téléspectateurs, le Grand
Prix, comme publicité pour Montréal et le Québec.
M. Claveau: Pour Montréal, c'est extraordinaire, c'est
vrai. Mais est-ce que vous avez une garantie que ça va fonctionner
pendant les cinq prochaines années? Est-ce que c'est une entente ferme
sur cinq ans ou bien si ça peut "flopper" dans deux ans ou trois ans? On
a déjà eu des problèmes.
M. Vallerand: Si ça ne fonctionne pas sur les autres
années, on ne paie pas, tout simplement.
Mme Dupuis: Donc, ce n'est pas un engagement ferme.
M. Vallerand: Non, non.
Mme Dupuis: Si les résultats ne sont pas probants...
M. Vallerand: Si le Grand Prix est reconduit au cours des cinq
prochaines années, notre participation sera de 300 000 $ pour chacune
des cinq années.
M. Claveau: Est-ce que vous pouvez nous donner - vous devez
l'avoir, je suppose - la structure du financement du Grand Prix? Ils vous ont
fait la demande. Quand vous avez négocié la subvention, il a
dû y avoir une structure globale de financement qui était sur la
table.
M. Vallerand: La subvention du Québec sert à faire
la promotion du produit. Donc, on ne s'insère pas dans la structure de
financement de l'opération du Grand Prix, comme tel, mais...
M. Claveau: Ah! Vous, c'est la publicité. M. Vallerand:
...uniquement la publicité.
M. Claveau: Est-ce qu'il se fait de la publicité dans les
kiosques touristiques à travers le monde et tout ça? Est-ce que
vous en profitez pour mettre de la publicité sur le Grand Prix
là-dedans?
M. Vallerand: Dans quel réseau... Comment est publicise le
Grand Prix à travers nos kiosques touristiques et ailleurs, dans les
ateliers internationaux?
M. Claveau: On a parlé de Berlin, tout à l'heure,
de Paris, de tout ce que vous voulez.
M. Vallerand: II y en a dans nos brochures de positionnement des
différents produits québécois, d'une part, et, d'autre
part, il y a des ententes avec les organisateurs du Grand Prix au niveau de la
diffusion et de la promotion. Ils s'engagent, eux, à nous assurer d'un
minimum d'exposition, de distribution et de promotion, dans l'entente.
M. Claveau: Ma question, plus précisément, c'est:
Est-ce que vous vous servez des différents kiosques touristiques que
vous faites à travers le monde pour publiciser le Grand Prix?
M. Vallerand: Oui. Dans les brochures de positionnement qu'on
retrouve dans nos kiosques.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 11.
Mme Dupuis: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Donc, ceci termine les
engagements de septembre 1989 qui sont vérifiés. J'appelle ceux
d'octobre 1969. L'engagement 1.
Octobre
Mme Dupuis: Dans le cadre de l'activité Promotion
coopérative, Commission de la capitale nationale, est-ce qu'on pourrait
connaître combien le fédéral donne, combien les autres
provinces, pas toutes les autres, mais l'Ontario donne à ce
programme?
M. Vallerand: On va vous obtenir l'information Mme la
députée. On va vous la faire connaître. On ne l'a pas
ici.
M. Roy: Le coût total du programme est de l'ordre de 3 000
000 $, à peu près.
Mme Dupuis: Un programme de 3 000 000 $,
vous me dites?
M. Vallerand: Le coût total en 1989 était de 2 272
000 $. La municipalité régionale de l'Ou-taouais-Carleton, 50 000
$. C'est un document public, on peut le leur donner. Vous avez la ventilation.
Au lieu de vous donner ça chiffre par chiffre, pour "sauver" du temps,
on va vous le donner, O.K.?
Le Président (M. Bélanger): Alors, document
déposé.
Mme Dupuis: Est-ce que vous pouvez le déposer tout de
suite? Est-ce que ce serait possible qu'on le dépose tout de suite?
M. Vallerand: C'est parce qu'on n'en a qu'une copie. On va vous
en faire une copie pour vous la donner. Une copie de la ventilation de...
Mme Dupuis: Puisque vous l'avez en main.
Le Président (M. Bélanger): Est-ce qu'on peut avoir
une photocopie, s'il vous plaît?
Une voix: Demandez-lui en donc trois.
Le Président (M. Bélanger): Trois copies. Bien,
j'appelle l'engagement 2.
M. Claveau: Sur l'engagement 2, M. le Président...
Le Président (M. Bélanger): Oui.
M. Claveau: ...j'aimerais savoir quelle est la participation
d'Hydro-Québec dans ce projet-là, le Centre
d'interprétation de l'hydroélectricité sur le site
d'Outardes I.
M. Vallerand: Quelle est la participation d'Hydro-Québec?
Moi, ce que j'avais compris, c'est qu'on développait le projet ou le
milieu concevait le projet et, après ça, si le projet
était réalisable, allait voir Hydro-Québec pour une
participation.
M. Claveau: C'est un projet qui émane du milieu de
Baie-Comeau.
M. Vallerand: Du sommet de la Côte-Nord. Ils
réalisent la conception par cette subvention et, après ça,
ils vont chercher des commanditaires, dont Hydro-Québec, si jamais la
conception, à partir de l'étude qui est faite, se traduit par un
projet qui serait réalisable, qui serait opérationnel.
M. Claveau: Donc, Hydro-Québec n'est pas associée
au projet à la base.
M. Vallerand: Pas au niveau de la conception, mais elle sera
associée tantôt dans sa réalisation, si jamais ils
décident d'aller de l'avant avec la réalisation.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 2 est-il
vérifié?
Une voix: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle l'engagement
3.
Mme Dupuis: Vérifié. Les engagements 4, 5...
Le Président (M. Bélanger): Les engagements 4 et 5
sont vérifiés.
Mme Dupuis: L'engagement 4 est vérifié. Le
Président (M. Bélanger): O.K.
Mme Dupuis: À l'engagement 5, j'aurais une petite
question.
Le Président (M. Bélanger): J'appelle donc
l'engagement 5.
Mme Dupuis: À l'engagement 5, on manque un peu
d'information. Je ferai remarquer que, si parfois on en avait plus, on pourrait
peut-être raccourcir notre temps de travail. Quelques informations au
sujet des investissements touristiques de l'activité qui a
été fournie par Sotel-mont. C'est quoi, le projet, en fait?
M. Vallerand: C'est la construction d'un bâtiment servant
de chalet de ski et de centre de congrès relié à
l'hôtel Château Mont-Sainte-Anne, une bâtisse de 4 350 000 $
et des équipements de 400 000 $, donc pour un montant total de 4 750 000
$.
Mme Dupuis: Là, je comprends mal.
M. Vallerand: C'est un prêt participatif de la SDI et on
prend en charge les intérêts pour un montant de 320 000 $.
Mme Dupuis: On n'aurait pas eu avantage, dans ce cas-ci, à
attendre que les politiques du ski soient connues?
M. Vallerand: C'est un investissement privé qui vient
compléter un centre de ski qui était déjà reconnu
comme un centre récréo-touristique, le Mont-Sainte-Anne.
M. Claveau: Est-ce que le ministère avait l'habitude de
participer dans ce genre d'investissements, privés dans tous les centres
de ski, dans les Laurentides?
M. Vallerand: Ce que le ministère favorise, c'est une aide
soit par un prêt participatif et/ou prise en charge
d'intérêts, pour autant que ça complète, ça
consolide les centres de ski et que ça développe un produit
récréo-touristique. C'est la politique du ministère du
Tourisme actuellement.
M. Claveau: Est-ce qu'il y a une liste des centres de ski qui
sont déjà identifiés comme pouvant participer à ce
genre de programme là ou si tous les centres de ski au Québec
sont admissibles?
M. Vallerand: Non, il n'y a pas de liste. L'évaluation est
faite à la demande. Mais les critères sont que ce soit un centre
de ski déjà en opération et à compléter au
niveau des investissements périphériques: hébergement,
restauration, des trucs semblables, ou des activités touristiques de
récréation d'une nature ou d'une autre, ça peut être
des golfs.
Une voix: Je présume qu'il doit y avoir un potentiel
touristique acceptable aussi.
M. Vallerand: II faut nécessairement que...
Une voix: Le mont Laval, avec ses trois poteaux...
M. Vallerand: II ne se qualifierait pas parce qu'il faut que ce
soit touristique chaque fois.
M. Claveau: Mais ce que vous me dites là, M. le ministre,
est-ce que ce ne serait pas définitivement des critères qui
devraient apparaître dans une politique du ski au Québec?
M. Vallerand: M. le député, je suis en attente, moi
aussi, du dépôt de la politique du ski du Québec. Une fois
qu'elle sera déposée, on pourra en discuter.
M. Claveau: Qui la fait?
M. Vallerand: On me dit qu'elle doit être faite... C'est le
MLCP qui est responsable de la politique du ski.
M. Claveau: C'est le MLCP qui est responsable de ça.
M. Vallerand: Oui, ils doivent déposer leur politique du
ski prochainement.
M. Claveau: Ils vont attendre que tous les monts soient
bûches avant de la déposer.
Mme Dupuis: Précisément, dans l'attente de cette
politique en matière de ski, il y a sûrement... Il y a d'autres
centres qui se sont fait refuser des subventions, qui étaient des
centres connus aussi. En vertu de quoi, pour ce projet-là...
M. Vallerand: Si vous me donniez un exemple d'un centre qui s'est
vu refuser une demande comme ça, ça me permettrait de...
Mme Dupuis: Tous les centres, par exemple, dans le comté
de la Chaudière se sont fait refuser.
M. Vallerand: C'est un projet privé dans un centre de ski
déjà existant qui s'appelle le Mont-Saint-Anne, au niveau d'un
chalet. Prise en charge d'intérêts. C'est un prêt
participatif, ce n'est pas une subvention. C'est un prêt participatif. On
prend une partie des intérêts.
Mme Dupuis: Oui, je pense que, justement, il y a un manque de
concertation, selon moi, entre le ministère du Loisir et le
ministère du Tourisme.
M. Vallerand: D'ailleurs, on me fait remarquer avec
à-propos, comme je l'ai dit, que c'est accordé à
l'hôtel Château Mont-Sainte-Anne et non pas au centre de ski. Ce
sont les propriétaires de l'hôtel Château Mont-Sainte-Anne
qui y vont de ce développement-là et non pas...
Mme Dupuis: La société Sotelmont, c'est qui, cette
société-là?
M. Vallerand: Comment?
Mme Dupuis: La société Sotelmont, c'est qui, cette
société-là?
M. Vallerand: C'est la compagnie privée qui est
propriétaire de l'hôtel Château Mont-Sainte-Anne.
Mme Dupuis: Qui sont les actionnaires de cette...
M. Roy: En complément d'information, le programme d'aide
à l'investissement touristique, ce n'est pas un programme qui est
orienté vers le ski. Ça n'a rien à voir avec la politique
du ski. C'est un programme qui est à la disposition des entrepreneurs
privés qui ont des projets à soumettre au gouvernement, qui sont
générateurs de retombées touristiques. Il s'avère
que, dans ce cas-là, les équipements du promoteur sont dans la
périphérie du centre de ski, mais ça n'a rien à
voir avec le ski comme tel.
M. Vallerand: La question qui était posée visait
à savoir quel est le réflexe du ministère vis-à-vis
des demandes de ski. Nous, on sait très bien que l'entente auxiliaire
Canada-Québec est terminée au niveau du développement des
infrastructures de base. Le ministère a comme
politique actuellement, dans son aide, si on regarde le ski, de
consolider les centres de ski et non pas de créer de nouveaux centres de
ski, compte tenu d'un plafonnement un peu de la demande et d'une
surcapacité de l'offre au
Québec. Et à caractère touristique... Mais
là, c'est un projet, comme le sous-ministre l'a expliqué, de
développement qui est plus large que le centre de ski.
Mme Dupuis: Est-ce que ce serait possible de connaître les
actionnaires de Sotelmont?
M. Vallerand: Les?
Mme Dupuis: Les actionnaires de Sotelmont.
M. Vallerand: C'est une transaction privée. Je veux faire
attention sur le dévoilement de l'information. Ce sont des programmes
qui sont normes. On va vérifier pour voir si c'est possible. C'est un
prêt, c'est une transaction privée. Il faut faire attention
à l'explication.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 5 est-il
vérifié? Sur l'engagement 5, y a-t-il d'autres questions?
Mme Dupuis: Un instant, sur l'engagement 5, est ce qu'on va nous
donner, nous fournir des réponses?
M. Vallerand: Sous réserve que cette information peut
être rendue publique. C'est une transaction privée. Souvent - il y
a la loi d'accès à l'information - on révèle des
informations très pertinentes sur la structure de financement de
l'entreprise, qui peuvent servir aussi à des concurrents. Donc, il faut
être très prudents sur la divulgation de ce genre
d'information.
M. Claveau: On peut toujours avoir les noms des signataires de la
charte: ça, c'est public.
Mme Dupuis: Oui, parce que, tout de même, il y en a 320 000
$. Ce sont des fonds publics, tout de même. Il faut savoir à qui
ça va.
M. Vallerand: Si c'est possible. En vertu de la loi sur
l'accès à l'information, dans ce type de transaction, si c'est
disponible, on va vous le faire parvenir.
M. Claveau: Ils doivent avoir un rapport financier
déposé au ministère tous les ans.
M. Vallerand: C'est que leur rapport financier ne doit pas
être connu de leurs concurrents.
Le Président (M. Bélanger): Alors, sur l'engagement
5, d'autres questions?
Mme Dupuis: Sous réserve de cette possibilité,
ça va. Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
L'engagement 6.
Mme Dupuis: Vérifié
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 7.
Mme Dupuis: Également vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Vérifié.
Donc, ceci termine les engagements financiers.
Une voix: Non. Une autre séquence. Mme Dupuis: Non,
on a encore octobre. M. Vallerand: Les ATR.
Le Président (M. Bélanger): Cinq autres. Ce sont
les ATR. J'appelle donc l'engagement 1.
Mme Dupuis: M. le Président, ça va être
rapide.
Le Président (M. Bélanger): Oui.
Mme Dupuis: Je ne prévois pas de questions à 1, 2,
3, 4, 5. Vous pouvez les considérer comme vérifiés.
Le Président (M. Bélanger): Donc, les engagements
d'octobre 1989 sont vérifiés.
Une voix: À l'engagement 5, il y a eu des
désistements.
Mme Dupuis: Un instant, s'il vous plaît. D'accord, il y a
un petit... La dernière ligne m'a échappé. Je m'excuse, M.
le Président.
Le Président (M. Bélanger): On revient donc
à l'engagement 5.
Mme Dupuis: L'engagement 5, le dernier, dernière
ligne.
Le Président (M. Bélanger): Oui.
Mme Dupuis: On voit qu'il y a eu des lettres de
désistement à deux endroits. Est-ce qu'on pourrait avoir quelques
informations à ce sujet? Donc, est-ce qu'on pourrait avoir copie des
lettres? Ça éviterait...
M. Vallerand: Vous parlez de l'engagement 5, Mme la
députée?
Mme Dupuis: Oui, l'engagement 5, le dernier.
Le Président (M. Bélanger): L'engagement 5
d'octobre 1989.
Mme Dupuis: Oui.
M. Vallerand: Et vous voulez obtenir...
Mme Dupuis: On voit qu'il y a deux compagnies qui se sont
désistées: "lettre de désistement". Est-ce qu'on pourrait
avoir copie de ces lettres?
Le Président (M. Bélanger): Adcolitho et Allard
Photo
M. Thibaudeau: Dans un cas, pour Allard Photo-Litho, il y a eu
désistement lors de l'offre de soumission et il n'y a pas eu de lettre
reçue. Ils se sont désistés verbalement lors de l'offre.
Dans l'autre cas, Adcolitho, il y a une lettre de désistement. On pourra
vérifier auprès du service des achats du gouvernement qui
était le maître d'oeuvre de cette négociation-là si
effectivement on peut obtenir cette lettre-là.
Mme Dupuis: Lorsqu'ils se désistent comme ça,
est-ce qu'ils se désistent après que la soumission...
Une voix: Après les délais.
Mme Dupuis: Après les délais? Comment ça se
passe?
M. Vallerand: Ils décident de ne pas remettre de
soumission, de prix, de ne pas entrer de prix pour l'offre de leur prestation
de services. Alors, ils se désistent tout simplement.
Le Président (M. Bélanger): Ils nous infor ment
qu'ils n'ont pas l'intention de soumissionner.
M. Vallerand: Qu'ils n'ont pas l'intention de soumissionner.
Mme Dupuis: L'autre, c'est un désistement verbal.
Une voix: Verbal. Mais deux lettres...
Mme Dupuis: Mais l'autre, est-ce que ça serait possible
qu'on l'ait?
M. Vallerand: La même réponse. On va regarder.
Mme Dupuis: Ça pourrait éclairer parce que c'est
revenu a quelques reprises au niveau des contrats et le nombre de ceux qui...
Alors, vérifié sous réserve des...
Le Président (M. Bélanger): Vérifié
sous réserve des informations.
Mme Dupuis: ...informations demandées.
Le Président (M. Bélanger): Bien. Donc, ça
complète les engagements d'octobre 1989. Est-ce que l'ensemble des
engagements financiers qui nous ont été présentés
aujourd'hui sont vérifiés?
Des voix: Vérifié.
Le Président (M. Bélanger): Oui. On va juste finir
nos petites procédures. C'est à la fin, maintenant.
M. Claveau: À la fin.
Le Président (M.
Bélanger): À la fin.
O.K.
Donc, cela termine la session des engagements financiers que nous avions
aujourd'hui. Je voudrais remercier tout le monde pour la façon dont on a
fonctionné. C'était efficace, rapide et intéressant.
M. Claveau: Si vous me le permettez, M. le Président,
avant qu'on lève l'assemblée, j'invite tous les membres de la
commission, ainsi que tous ceux qui sont présents ici à
participer dimanche après-midi au départ du rallye Har-ricana qui
se fait devant le Château Frontenac. C'est un outil de promotion
extraordinaire pour le comté d'Ungava. Alors, vous pourriez... Et
ça part de Québec, comme vous pouvez le voir.
M. Vallerand: M. le Président, pour conclure
là-dessus, j'endosserais la proposition de notre collègue
d'Ungava parce que ça publicise largement les destinations du
Québec, surtout en hiver et surtout en France parce que TF1 est un des
gros commanditaires. Aussi, je voudrais vous remercier, M. le Président,
pour la façon dont vous avez conduit les délibérations de
cette commission, les collègues des deux deputations également et
plus particulièrement Mme la députée de Verchères
pour sa façon de faire, son ouverture, sa civilité et la
pertinence de ses questions. Je pense que c'est la meilleure façon de
rendre service à l'argent public qu'on communique la façon dont
il est dépensé.
M. Claveau: Je ne me suis jamais fait traiter comme ça,
moi.
Le Président (M. Bélanger): Cela étant dit,
la commission ajourne ses travaux sine die
(Fin de la séance à 18 h 15)