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(Dix heures trois minutes)
Le Président (M. Farrah): Attention, s'il vous
plaît! Je voudrais souhaiter à chacun et chacune des
collègues la plus cordiale des bienvenues et, dans un premier temps,
j'aimerais rappeler le mandat de la commission qui est de procéder
à la vérification des engagements financiers du ministère
de l'Énergie et des Ressources, secteur forêts, pour le mois
d'août 1988 et pour les mois de janvier à novembre 1989.
M. le secrétaire, dans un premier temps, est-ce que vous avez des
remplacements à annoncer?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. Il y a un
remplacement. M. Bélanger (Laval-des-Rapides) est remplacé par M.
Farrah (Îles-de-la-Madeleine).
Le Président (M. Farrah): Ah oui? Bon, je ne savais pas
ça!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): Merci, M. le secrétaire,
je ne savais pas ça. Je n'étais pas au courant.
M. Jolivet: Vous n'avez pas besoin de votre salaire, vous aviez
oublié. M. le Président, avant qu'on ne débute nos
travaux, est-ce que je pourrais faire une correction à un
événement qui s'est passé hier? Je me ferais un
très grand plaisir de le faire.
Le Président (M. Farrah: Allez-y, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Je vais vous dire que, comme vous le savez, nous
sommes en retard sur l'ensemble des engagements financiers. En vertu du
règlement, normalement, on devrait se revoir tous les trois mois, ce qui
veut dire environ quatre fois par année. Je sais que, hier, il y a du
monde qui a été surpris de ma façon dont j'ai
terminé la session de cette commission. Je ne m'en excuse pas, mais je
vais peut-être donner les raisons pour lesquelles, à un certain
moment donné, il faut peut-être prendre le taureau par les cornes
puis faire comprendre à du monde qu'on peut travailler convenablement
dans une commission parlementaire, mais on peut aussi travailler
difficilement.
Toute personne qui est membre de la commission a droit de parole, a
droit d'émettre ses opinions, a même droit de voter en vertu des
règlements. Or, durant la journée d'hier, nous avons vécu
un phénomène qui fait qu'un ministre qui ne semble pas aimer
participer à un devoir qu'il a de nous renseigner sur les engagements
financiers arrive ici et fait en sorte, finalement, que c'est un peu comme si
on le dérangeait dans son travail. Sauf que, lui, il a une obligation en
vertu de la loi que nous avons nous autres aussi, comme membres de
l'Opposition, c'est-à-dire de questionner les engagements qui sont pris
par un gouvernement et par un ministère donné.
Alors, à partir de ça, ce qui s'est produit, c'est que
nous avions 105 engagements à vérifier. Nous avons fait - le
comité directeur qui est M. le député de Laval-des-Rapides
et moi-même, ainsi que le secrétaire - une entente à
l'époque à l'effet de commencer l'étude des engagements
financiers puis de déblayer le passé. Vu qu'on est dans les
forêts, on appelle ça le "back-log" ou l'arrière, les
arrérages. Alors, c'est pour vous dire qu'on a des arrérages.
Alors, on s'était dit: On va tout mettre l'affiche complète nous
permettant, à ce moment-là, de dire: De tel mois à tel
mois incluant le mois de novembre 1989, on essaie le plus possible, dans une
tendance tout à fait normale, de régler ça dans un laps de
temps voulu x.
Alors, je prends la question des mines en vous disant que s'il y a des
gens qui n'avaient pas bonne mine hier, c'est arrivé effectivement qu'on
n'a pas pu terminer les travaux pour différentes raisons. Alors, dans ce
contexte-là, ce qu'on s'était dit, le président, moi et le
secrétaire, et le secrétaire peut en témoigner, lors de
notre rencontre du comité directeur, c'est qu'on essayerait de faire le
plus honnêtement possible le travail, ne pas s'empêcher de tout
voir puis, en fait, ne pas bloquer les engagements financiers.
Vous voyez, quant à moi, comme critique, j'avais demandé
deux journées à M. le ministre. La secrétaire a fait des
contacts auprès du cabinet. On nous a dit que c'était possible
aujourd'hui, mais on nous avait dit que c'était impossible hier ou que
c'est impossible demain compte tenu de certaines circonstances, des travaux que
le ministre a à faire ailleurs. Alors, on s'est dit: On va en faire une
journée, on va essayer de déblayer le plus possible, vider
l'arrérage, et on verra à la fin de la réunion à
prévoir peut-être une autre rencontre d'une autre journée,
si c'est nécessaire, pour regarder ce qui restera. C'est dans ce
sens-là que je vous dis que c'est peut-être une connaissance que
les gens n'ont pas de mon côté primesautier, parce que, hier,
m'ayant fait dire par un ministre, qui ne connaissait vraiment pas le
règlement ou qui feignait de ne pas le connaître, qu'il
était
surpris de voir, d'abord, que j'intervenais et, deuxièmement,
qu'il était surpris même de la teneur de mes questions... Je pense
que je suis le seul responsable de la teneur de mes questions. SI lui est
responsable de la teneur de ses réponses, je dois vous dire - et je
prends à témoins les membres de la commission sur une question en
particulier où je n'avais aucune mauvaise intention - que le but
était de me donner les moyens de pouvoir dire à d'autres
personnes: Voici comment ça procède. Ça a pris presque
trois quarts d'heure pour obtenir, finalement, de la part d'un employé
du ministère une réponse à ma première question et
si je l'avais eue dès le départ, il n'y aurait plus eu d'autres
questions parce qu'on m'aurait dft: Voici la façon dont on
procède: on va dans des universités, on rencontre les gens du
doctorat et de la maîtrise et on leur dit qu'il y a un programme qui leur
permettrait, s'ils sont dans l'optique de développement des mines du
ministère, de pouvoir accéder à ces programmes-là
et de recevoir de l'aide pour faire des études géologiques et
autres. Il y a des ministres qui agissent très bien. On en a l'exemple
au niveau de la voirie, Transports, où ça fonctionne très
bien et on a 1000 engagements et plus en arrérages. Ici, on en a presque
900 en arrérages. Vous allez voir par la façon dont je vais
procéder ce matin qu'effectivement, nous aurons l'occasion d'en
déblayer pas mai.
Donc, notre but n'est pas de bloquer du tout. Notre but n'est pas de
s'amuser. Il est simplement de faire notre travail le plus correctement
possible. Donc, c'était pour hier que je faisais cette
intervention-là et j'en aurais une autre tout à l'heure dans les
remarques préliminaires pour le début de cette commission, mais
je ne m'excuse pas de l'attitude que j'ai eue hier. Je dis simplement qu'il
faut qu'un ministre comprenne que s'il a le droit de dépenser de
l'argent en vertu des crédits qui lui ont été
donnés par la loi adoptée au niveau des crédits
budgétaires, comme on l'a dans nos règlements qui font qu'au mois
de juin, le ministre est habilité à le faire, et même avant
en vertu des lois qu'on adopte pour dépenser l'argent avant que le
budget soit finalement adopté, nous, on a le droit de questionner et
notre devoir comme membres de l'Opposition est de faire en sorte que l'argent
soit dépensé pour le mieux-être de l'ensemble de la
population, que ça coûte le moins cher possible et qu'on ait les
meilleurs services possible.
Alors, dans ce sens-là, M. le Président, tout ce que je
vous dis, c'est que, compte tenu de ça, il me semble tout à fait
normal qu'on reporte au comité directeur le soin de regarder avec le
critique, le ministre et les leaders comment on réglerait ce qui
restera. Si on dit: Tout a été vu et tout est fini, on n'en
parlera plus. Si on dit: II nous manquera peut-être une heure ou deux ou
trois heures, on pourra déterminer à ce moment- là. Je
pense que ce serait la logique dans le cas.
Le Président (M. Farrah): Merci, M. le
député de Laviolette. J'apprécie votre collaboration. Vous
semblez être très ouvert à ce que les travaux se
déroulent de façon efficace et de façon
adéquate.
M. Jolivet: Vous allez voir tout à l'heure.
Le Président (M. Farrah): Alors, je vous remercie.
N'étant pas présent hier, je n'ai pas à présumer de
rien. Je présume de votre bonne foi pour aujourd'hui. C'est ça
qui est important. Alors, je vais passer la parole au député de
Beauce-Nord qui l'a demandée.
M. Audet: Merci, M. le Président. Je veux simplement
apporter quelques éléments aux propos que vient de tenir le
député de Ter-rebonne, non pasTerrebonne...
M. Jolivet: Laviolette.
M. Audet: Laviolette. Excusez-moi!
M. Jolivet: Ne vous trompez pas, vous, là.
M. Audet: ...le député de Laviolette, pour ce qui
s'est passé hier soir, justement. Comme l'a mentionné M. le
député de Laviolette, effectivement, ce n'est pas une attitude
qu'on voit souvent de la part du député de Laviolette, parce que,
habituellement, il va collaborer et même on va faire les exercices dans
la jovialité. Je pense que les collègues ont peut-être
été un peu surpris aussi de la façon dont la commission a
clos ses travaux. Il en a discuté. Alors, on est prêts. Il dit
qu'il ne s'excuse pas, mais on est prêts peut-être pas à
l'excuser, mais à lui pardonner cet écart de conduite.
Voici ce que je voulais faire hier, à la fin de la commission, M.
le Président, à la fin de cette séance-là. Vers 17
h 55, cinq minutes avant la fin des travaux, je rappelais au président
qu'il nous restait encore environ 80 engagements à étudier,
puisque l'enveloppe qui avait été convenue entre les partis, avec
l'accord du comité directeur, comme l'a mentionné tantôt le
député de Laviolette, était de trois heures. Je voulais,
là-dessus, référer à une décision qui avait
été rendue en 1988 par notre collègue, Jean-Guy Lemieux et
député de Vanier, à la commission du budget et de
l'administration et cette décision, justement, disait: Lorsqu'une
enveloppe de temps avait été convenue entre les partis, lorsque
l'enveloppe de temps était écoulée, les engagements
financiers devenaient, par le fait même, vérifiés.
Alors, pour ce qui est de nous, enfin, je fais confiance au
comité directeur de la commission pour statuer là-dessus. Mais je
vous rappellerai aussi qu'en vertu de notre règlement, il y a
un article, soit l'article 28 ou 29, qui permet à un
député, lorsqu'il a des questions additionnelles à poser
sur un engagement financier, d'y revenir. Alors, vous conviendrez avec moi que,
sur une période de trois heures où nous devions vérifier
105 engagements, 17 engagements seulement ont été
vérifiés. Alors, il en reste encore au-delà de 80. C'est
seulement ce point que je voulais discuter hier, en fin de journée, et
si le député de Laviolette est honnête, il pourra convenir
avec moi, autant de sa part que de la mienne, que j'ai toujours
collaboré dans la plus grande jovialité, comme il l'est. Je pense
qu'on a un peu tous les deux des traits de caractère semblables. On aime
bien rire, s'amuser et tout ça, mais je pense que, quand c'est le temps
d'être sérieux, II faut quand même faire fi de toute
partlsanerie et collaborer afin que les travaux des commissions puissent
être ajournés dans l'intérêt des membres de la
commission et de la commission.
Le Président (M. Farrah): Merci, M. le
député de Beauce-Nord.
M. Jolivet: Je veux juste ajouter une chose, M. le
Président. Je ne prendrai pas à témoin un employé
du secrétariat, mais je sais qu'il le sait très bien, comme moi,
et on pourra demander au président qui, avec moi, forme le comité
directeur, ce que nous avions convenu, et je donne un exemple bien typique. Je
vais revenir tout de suite à ce matin, tant qu'à y être. Ce
matin, on a mis à l'ordre du jour août 1988 jusqu'en novembre
1989. Quand on a mis ça, on savait très bien qu'on avait 863
engagements, sauf qu'on s'était dit: Dans ce cas-là, on aura une
première journée et on réévaluera à la
suivante pour le reste; si ça va bien, on pourra dire qu'on a juste une
demi-journée à faire ou une journée entière; si
c'est plus lent, on pourra dire qu'on en a peut-être encore pour une
journée de plus ou deux. C'est dans ce sens-là. Dans le cas des
mines, c'est la même chose parce qu'on savait qu'on avait des
arrérages. Mais on veut déblayer ça et, après, on
veut commencer à tous les trois mois à avoir un rythme plus
normal. Là, je comprends qu'il y a eu des élections. Il y a eu
toutes sortes de choses qui ont fait en sorte qu'on n'a pas pu le faire. C'est
tout simplement ça et je pense qu'on est capables de s'entendre. On fera
une recommandation. Les leaders regarderont ça et si on s'entend, on
s'entendra.
Une voix: D'accord. Ça va.
Le Président (M. Farrah): O.K. Ça va. De toute
façon, je pense que tous mes commentaires vont dans le même sens.
Alors, on va laisser le soin au comité directeur de traiter de la
question.
M. Jolivet: Parfait.
Le Président (M. Farrah): À la lumière, je
pense, du début de ces travaux-ci, je pense que les forêts vont
avoir bonne mine.
Alors, au niveau des remarques préliminaires, je laisserais le
soin à M. le ministre, s'il en a, de procéder.
Remarques préliminaires
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, M. le
Président, très brièvement, je voudrais saluer tous les
membres de cette commission de façon particulière et je suis
convaincu d'avance de la collaboration de chacun. Je ne voudrais pas qu'on mine
le temps qu'on a à faire sur les forêts, comme on est en train de
le faire, parce qu'on a une grosse journée devant nous, mais, quand on
regarde tout le travail qu'on a à faire aujourd'hui, je voudrais rendre
un hommage tout particulier aux fonctionnaires du ministère, secteur
forêts, les sous-ministres Paillé, Harvey, Jean-Renaud Poirier,
Rémy Girard et toute leur équipe pour le travail formidable
qu'ils font. Vous regardez ici seulement une partie du travail qui se fait au
ministère. Il y a, en plus, toutes les négociations concernant
les contrats d'aménagement et d'approvisionnement forestiers du
Québec et un contrat d'aménagement et d'approvisionnement nous
oblige à faire au ministère une somme de travail un peu
extraordinaire, des calculs de régression et tous les calculs, et quand
on mesure la somme de travail seulement pour un contrat, ce sont des milliers
et des milliers de calculs qu'on fait au ministère et toute cette
équipe-là, que ce soit l'administration, que ce soit du
côté des contrats, fait un travail formidable. Je tiens à
leur rendre un hommage tout particulier et je ne voudrais pas retarder
davantage les travaux de la commission sur les engagements financiers. M. le
Président, je suis prêt à répondre aux questions
qu'on voudra me poser, soit du côté de mes collègues du
parti, du gouvernement, soit du côté de l'Opposition.
Le Président (M. Farrah): Merci, M. le ministre. Si vous
me le permettez, M. le député de Laviolette, tantôt j'ai
souhaité la bienvenue à tout le monde, aux collègues.
J'aimerais aussi souhaiter la bienvenue aux gens du ministère qui
accompagnent le ministre. Évidemment, comme le ministre l'a
mentionné, je pense que ce sont des gens qui sont importants. Alors, je
ne sais pas, en réplique ou remarques préliminaires, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Oui. J'en aurais quelques-unes, M. le
Président. D'abord, bienvenue à tout le monde. Bonne
année, bonne santé surtout. En forêt, on a besoin que nos
plants soient en bonne santé si on veut qu'ils produisent et je pense
qu'il faut que les gens qui les plantent et ceux qui s'occupent aussi de les
faire planter
soient en bonne santé, tous ceux qui doivent travailler au
ministère. Maintenant, je dois vous dire qu'au premier abord, nous
allons au moins se parler d'une chose. Je m'excuse auprès du ministre,
je pense que les fonctionnaires du ministère ont fait un bon travail,
mais il faudrait que les membres de la commission disent encore une fois, au
niveau du Conseil du trésor, que n'a pas de bon sens, la façon
dont i! tripote - je ne devrais pas dire ça qu'il amène ici
à cette table les documents que le ministère transmet. Nous
avons, vous vous en souvenez, M. le Président, d'abord reçu au
mois d'août 1988 une liste B et cette liste B, si vous la regardez,
ça prend des bonnes lunettes pour ceux qui sont comme moi maintenant,
presbytes. Donc, ça n'a pas de bon sens. Il a fallu que les
fonctionnaires la refassent et voici ce que ça a donné. Ça
a donné 385 engagements pour un seul mois, le mois d'août, sauf
que, même dans ça, il y a des erreurs. Les gens du
ministère ont été obligés de nous envoyer une
feuille à part, par le secrétariat, nous donnant les erreurs qui
étaient dans le document encore présenté par le Conseil du
trésor. Je sais qu'il y a des efforts pour arriver à nous
présenter des projets beaucoup plus complets. Je sais qu'il y a eu,
à la suite de mes interventions auprès du ministre, lors des
engagements précédents, un effort soutenu de la part des
fonctionnaires du ministère de l'Énergie et des Ressources,
secteur forêts, pour nous donner des documents plus complets, ce qui nous
aide beaucoup dans notre travail, mais il va falloir que le Conseil du
trésor comprenne que, quand il complique la tâche, il ne la
complique pas juste à nous autres, mais il fait dépenser de
l'argent et de l'énergie à des gens qui ont de l'argent et de
l'énergie à mettre ailleurs, c'est-à-dire les
employés du ministre délégué aux Forêts.
Alors, dans ce sens-là, c'est ma première intervention.
Comme j'ai eu l'occasion de donner un préavis à M. le
ministre en le rencontrant ce matin, j'aimerais, si vous le permettez, M. le
Président - parce que, quand on fait des engagements, on a toujours des
petits cas à apporter et des questions à poser... J'ai averti le
ministre que j'aimerais commencer par des petits cas comme ceux-là et
ça nous permettrait, après ça, de déblayer
l'ensemble des sujets, parce que, quand on va arriver sur une soumission
publique, il est évident que je ne poserai pas de question, M. le
Président, vous allez le voir en cours de route, si la soumission
publique répond au critère qu'on a toujours, le plus bas
soumissionnaire, à moins qu'il y ait des questions qui nous viennent
parce qu'il y a telle et telle chose qui nous inquiète.
Deuxièmement, quand on arrivera sur des programmes normes, je
prends tout l'exemple du crédit forestier donné par le
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
dans le programme de l'Office, c'est évident qu'on n'aura pas de
questions à poser, c'est normal, ce sont des choses qui vont de soi.
Quand on arrivera sur des programmes normes, c'est la même chose, si on
respecte... Donc, vous allez voir qu'en cours de route on va déblayer
rapidement, mais si on me permettait quelques questions sur certains sujets, je
pense que ça nous permettrait d'avancer rapidement ce matin.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette, je n'ai aucune objection, pour autant qu'il y ait
consentement...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je suis
entièrement d'accord, M. le Président, pour autant que ça
ne retarde pas les...
M. Jolivet: II y a des sujets, d'ailleurs, qui vont
intéresser mes collègues de la rive sud de...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça va
probablement aussi, comme le signalait le député de Laviolette,
accélérer nos travaux et je suis entièrement d'accord pour
répondre aux questions.
Réponses déposées
Le Président (M. Farrah): O. K. Parfait. Alors, si je
comprends bien, l'étape des remarques préliminaires est
terminée. Je vais procéder maintenant au dépôt de la
liste des réponses qui étaient en suspens...
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah):... lors des derniers engagements
financiers. Je pense que chacun des membres de la commission avait reçu
ces réponses du secrétaire de la commission. Alors, je les
dépose. Maintenant, on va débuter avec les engagements
d'août 1988.
M. Jolivet: Mais en commençant par des petites
préliminaires.
Le Président (M. Farrah): Pardon? Période de
questions
M. Jolivet: Ce que je vais faire, c'est que je vais poser quatre,
cinq questions au ministre sur certains sujets brûlants, ce qui va nous
permettre de fonctionner en cours de route.
Le Président (M. Farrah): Et non pas nécessairement
reliées aux engagements financiers d'août 1988, si je comprends
bien?
M. Jolivet: Pas nécessairement reliées à
1988. Ce sera relié à l'ensemble.
Le Président (M. Farrah): Ça va.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça va.
Le Président (M. Farrah): Alors, O.K., M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Une première question, M. le ministre, qui
pose beaucoup de questions actuellement, c'est toute la question de
désencrage au Québec, des récupérations. Le
ministre a fait des interventions à ce sujet. J'aimerais qu'il nous
fasse le point dans la mesure où, actuellement, on sait très bien
- puis le journal Les Affaires l'indique qu'on n'aura pas 46 usines de
désencrage au Québec. Quand on aura trois au maximum, on sera
peut-être rendu au maximum maximum, selon le principe qu'on avait chez
les frères, dans le temps, où on nous disait: Rarement un, jamais
deux, toujours trois. C'est peut-être quelque chose comme ça qui
pourrait exister: peut-être deux, peut-être trois. Mais on sait
très bien que, dans notre région à nous, il y a une
discussion qui a été faite au sommet économique - le
ministre y a participé, d'ailleurs - sur la demande de Drummondville
pour une usine de désencrage.
Comme on est régionalistes, c'est évident que je pourrais,
comme député de Laviolette, dire: Ça devrait être
à Grand-Mère. Mais je sais que ça ne sert à rien de
penser comme ça. Il faut aller chercher le marché, d'abord, des
rebus, de les transformer en pâte vierge qui est envoyée ensuite
aux usines qui fabriquent le papier. Alors, c'est la région de la
Mauricie et nous croyons, et nous sommes d'accord, que Drummondville devrait
être le pôle.
Dans ce sens, j'aimerais que le ministre nous fasse mention des
démarches qui sont actuellement en cours. Je sais que le groupe Lemaire,
Cascades est dans le dossier. Je sais que Montréal-Est est en course. Je
sais aussi que, dans le bout de East Angus, on est dans la course. En fait, il
y a beaucoup de gens qui parlent d'usines de désencrage. Nous, on croit
que ça devrait être Drummondville qui devrait avoir cette usine,
parce qu'elle est plus centrale, dans le centre du Québec. C'est
vraiment le centre du Québec.
Dans ce sens, il y a Consol qui étudie le dossier, Kruger qui
étudie le dossier et je pense que, fort probablement, on devrait arriver
à une forme de - excuser le mot anglais, c'est parce qu'on est
habitué à dire ça - "joint-venture", de groupes qui se
réunissent entre eux autres. J'aurai l'occasion, la semaine prochaine,
d'aller au congrès de l'industrie forestière du Québec et
j'ai l'intention d'en parler avec des gens et de leur dire que peut-être
qu'au lieu de faire chacun leur étude de part et d'autre, ils devraient
se rassembler et voir à quelle place devrait être cette usine de
désencrage.
Alors, j'aimerais que le ministre nous fasse un peu le point sur le
désencrage au Québec.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, je remercie le député de Laviolette pour...
C'est une question plantée pour le député de Drummond,
évidemment.
Des voix: Ha, ha, hal
M. Côté (Rivière-du-Loup): Mais le
désencrage au Québec a pris un peu de popularité depuis
que certains États américains imposent une partie de papier
recyclé dans le papier journal que nous expédierons aux
États-Unis. Actuellement, au ministère, il y a trois projets de
déposés, le projet d'Orford dont on parte, le projet de Kruger
déposé depuis le mois de juin, mai-juin et le projet de Gelly
dans l'est de Montréal.
Comme le mentionnait le député de Laviolette, c'est
évident qu'on ne pourra pas, au Québec, à moins d'importer
entièrement du papier à recycler des États-Unis, avoir
plus de deux, trois ou quatre usines dépendant de la grosseur de ces
usines de désencrage.
Suite au sommet économique dont parlait le député
de Laviolette et suite aussi à la table ronde de l'économie et de
l'environnement qui était présidée, à
l'époque, par Mme Bacon, la ministre de l'Environnement, j'ai
demandé à REXFOR de s'impliquer avec Orford dans ce dossier,
parce que je sentais qu'il fallait qu'on fasse quelque chose au Québec
pour récupérer le papier et le recycler. REXFOR s'est
impliquée avec Orford. Le rapport est déposé. J'ai
mentionné que l'étude de Kruger est déposée
également. Il y en a quelques-uns qui ne sont pas déposés,
comme le projet de Cascades: M. Bernard Lemaire m'a remis une lettre
mentionnant l'aide financière qu'il s'attendait d'avoir pour un projet
d'environ 70 000 000 $.
Il y a eu l'annonce de Canadien Pacifique dans les journaux pour un
investissement à 175 000 000 $, soit à Gatineau et à
Thunder Bay, sans déposer de rapport, d'étude ou de demande, ni
chez nous, ni au ministère de l'Environnement. Évidement,
ça va prendre ces autorisations.
Consol a annoncé - elle l'avait déjà fait, il y a
quelques années - qu'elle s'intéressait à un projet de
désencrage, également.
M. Jolivet: Juste une minute, M. le ministre, pour dire que celui
qui prônait ça, à l'époque, à
Consol, il est rendu à Kruger qui l'a présenté.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II est rendu chez
Kruger, c'est ça. Il est rendu chez Kruger. Mais lorsqu'il l'a
présenté, lorsqu'il en a parlé, dans le temps, il
était vice-président de Consol et Donohue avait également
un projet qui a été mis de côté suite à cette
annonce. Ça fait que c'est ie jeu de la concurrence. Tout le monde le
voit.
Le dossier est en gestation actuellement. Ça
fait plusieurs mémoires que je révise avec mes
collègues et nous devrions avoir, d'ici quelque temps, une rencontre
ensemble pour déposer un mémoire au Conseil des ministres pour en
arriver à une politique, une proposition à tout ce
monde-là qui a des projets de désencrage, vers la
mi-février. La possibilité, en tonnage, de faire du
désencrage au Québec s'évalue à environ 300 000
tonnes. Si on dit 50 % de papier américain et 50 % de papier de journaux
et de magazines québécois, c'est notre intention de supporter -
c'est ma recommandation - les entreprises qui vont recycler du papier de chez
nous, du Québec, parce que nous aussi, nous avons des problèmes
de gestion des déchets et, évidemment, il faut s'aider
soi-même. Quand nous aurons deux, trois ou quatre projets,
dépendamment de l'ampleur, c'est tout ce que nous aurons.
Donc, nous espérons en arriver à une proposition vers la
mi-février. Le mémoire est actuellement écrit; il reste
à organiser une rencontre entre le ministre de l'Industrie, du Commerce
et de la Technologie, qui sera impliqué, probablement via la SDI, le
ministre de l'Environnement, qui est impliqué dans la gestion des
déchets, le ministre de l'Énergie et des Ressources et
moi-même. Dès que nous serons d'accord, nous soumettrons au
Conseil des ministres un mémoire à cet effet pour en arriver
à une proposition à la mi-février.
M. Jolivet: Le ministre n'est pas sans être au courant de
la fermeture de la cartonnerie de Consol, à Grand-Mère,
après le feu du 13 décembre dernier, ce qui a des effets
épouvantables dans notre région, compte tenu d'autres facteurs
qui sont arrivés dernièrement. Alors, c'est dans ce
sens-là que j'interviens auprès du ministre, parce que notre
région, au sommet économique - le député de
Drummond pourra peut-être ajouter un mot là-dessus - avait fait
mention de problèmes environnementaux quant au nettoyage des eaux
usées. Il est évident que la compagnie devra avoir son propre
système d'épuration d'eau: une fois qu'elles seront
épurées à un tel pourcentage, elles s'en vont ensuite dans
le réseau municipal, lequel doit absorber ça dans certains cas,
ça dépend des places. Mais une chose certaine, c'est qu'il est
question de déterminer si c'est la municipalité qui doit, par
l'intermédiaire des aides gouvernementales dans la Société
québécoise d'assainissement des eaux, augmenter le volume de
réception de ces eaux usées ou si c'est la compagnie
elle-même qui doit y voir seule. Donc, cette partie de la discussion se
fait et a fait l'objet de discussions au sommet économique. Alors, c'est
dans ce sens-là, et le député de Drummond pourra
peut-être ajouter... Mais, ce qui m'intéresse, c'est de savoir si
notre région est encore dans la course. Nous autres, on l'espère
et on veut forcer la note pour qu'elle soit dans la course.
M. Côté (Rivière-du-Loup): J'aimerais
ajouter, M...
Le Président (M. Farrah): Le député de
Drummond m'a demandé la parole. M. le ministre, vous pourrez intervenir
après.
M. Saint-Roch: Alors, peut-être juste pour une
clarification suite aux commentaires de M. le député de
Laviolette. Dans les plans, c'est un vieux projet qui remonte à 1988 et
la compagnie de recyclage Orford elle-même avait entrepris des travaux
beaucoup plus avant ça dans le temps. Alors, je ne reviendrai pas sur
tout ce qui a été élaboré. La région 04
aussi, dans son grand ensemble, est peut-être la région qui a
instauré le recyclage au Québec; on a des forces vives et
dynamiques dans le milieu. Dans un premier temps, avant de compléter vos
commentaires, moi, je tiens à remercier M. le ministre pour l'ouverture
qu'il a montrée dans le dossier. On a eu de nombreuses rencontres et il
y a un climat de travail fantastique qui a régné avec les portes
qui ont été ouvertes par M. le ministre, avec REXFOR aussi, et je
pense qu'en tant que député de Drummond, je suis satisfait de la
manière dont le dossier évolue. (10 h 30)
En ce qui concerne ie point spécifique qui avait
été relevé par les autorités de la ville de
Drummondville lors de la tenue du sommet économique de victoriaville,
les craintes ne sont tout simplement pas fondées, parce que la direction
de la compagnie a décidé d'y aller avec un traitement
d'assainissement qui fera en sorte que l'eau va être recyclée et
que ce qui sera mis dans le réseau d'égout pourra être
remis même dans une rivière, rencontrera toutes les normes. Il
faut se rappeler aussi que le projet a évolué dans le temps,
parce que le projet qui avait été déposé lors du
sommet économique comprenait une machine à papier et, lorsqu'on a
avancé dans le dossier, on s'est aperçu qu'on n'avait pas besoin
de machine à papier pour faire le papier journal. En enlevant aussi
cette partie-là du projet, ça fait en sorte que ce qui a à
être recyclé au niveau des boues ou des encres restantes peut
être disposé d'une façon sécuritaire qui n'affectera
en aucune façon, à l'heure actuelle, ce qu'on connaît du
dossier sur le traitement des eaux de la ville de Drummondville.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre, avez-vous des
commentaires?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, je voudrais
juste ajouter que vous comprendrez, M. le Président, que plusieurs
municipalités tiennent à avoir une usine de désencrage:
soit Brompton, East-Angus, Clermont ou Montréal-Est, mais c'est
évident qu'il n'y en aura pas pour tout le monde, parce que c'est
très limité comme volume II n'est pas dit. par exemple qu'une
usine n'im
portera pas entièrement du papier américain pour le
recycler, le désencrer chez nous. Ça peut arriver étant
donné les lois américaines qui vont forcer nos compagnies
à inclure de la pâte recyclée dans leur papier journal.
C'est un peu l'intérêt du projet Orford. Avec le projet Orford une
usine pourrait non seulement produire de la pâte mais la vendre à
plusieurs entreprises qui pourraient, par la suite, répondre aux
exigences des clients. Évidemment, j'espère bien que cette
annonce-là, vers la mi-février, pourra permettre à chacun
des intéressés de répondre au gouvernement.
M. Jolivet: J'aimerais simplement ajouter en terminant, M. le
Président, sur ce sujet-là, qu'on sait très bien que le
recyclage a une fin aussi et que ça ne se recycle pas continuellement.
On parle d'une utilisation de la même pâte environ cinq fois
recyclée, à peu près, dans les normes actuelles, en tout
cas, parce que c'est l'extensibilité et la fragilité du papier
qui seraient mises en cause à ce moment-là. Le deuxième
sujet...
Le Président (M. Farrah): Alors, on considère ce
sujet comme clos.
M. Jolivet: Clos.
Le Président (M. Farrah): Ça va
M. Jolivet: Le deuxième sujet a trait à deux
organismes, toujours des syndicats de producteurs de bois de l'UPA, l'un de la
Mauricie et l'autre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais qui équivalent
à peu près à la même chose. Ils se posent des
questions sur le rapport de notre collègue d'en face, le
député de Beauce-Nord, le rapport Audet, pour ne pas le citer
encore une fois. J'aimerais savoir où le ministre en est rendu au niveau
des services techniques de l'aide individuelle parce qu'il a été
question, à un moment donné, d'aller à la formule du libre
choix pour les propriétaires non regroupés qui désirent
profiter du programme d'aide à l'aménagement. On sait qu'il y a
des organismes comme le syndicat des producteurs de bois, chez nous, qui sont
en train de s'informatiser et qui auront une teneur assez forte au niveau de la
capacité de répondre au ministère, à savoir
où est rendu l'ensemble de la forêt privée dans notre
milieu, où est-ce qu'on s'en va, qu'est-ce qu'on doit faire comme
action. Alors, ils nous disent: Actuellement, on sait très bien qu'il y
a une augmentation très forte de propriétaires qui ont
été impliqués dans l'aménagement. On donne des
exemples: en 1985, on a eu 600 000 $ pour 350 propriétaires et en 1989,
on est rendu à 1 500 000 $ pour 1400 propriétaires. Donc, il y a
une forte augmentation. Mais on se pose des questions, semble-t-il, sur des
velléités que le ministère aurait dans notre région
d'instaurer la formule du libre choix pour les propriétaires non
regroupés. Et ça touche beaucoup les gens de l'Est rie, en
particulier, qui sont dans le secteur de Drummond parce que la forêt
privée est plus là que dans notre région, chez nous, mais
ça les inquiète encore. Ils disent: Pourquoi n'irions-nous pas,
comme le disait le rapport Audet dans sa recommandation 26, qui demande
d'inciter les syndicats à dispenser eux-mêmes les programmes
d'aide individuelle... D'ailleurs, ils disent: Suite à une vaste
consultation des propriétaires du Québec, le comité Audet,
à la page 51, mentionnait ceci: Cependant, le libre choix
n'apparaît pas au comité comme une formule durable à long
terme, compte tenu que les propriétaires ne font pas partie prenante des
décisions d'aménagement et ne contrôlent pas ces
instruments. Alors, les gens du syndicat chez nous disent: Nous comprenons mal
que le libre choix puisse améliorer l'application du programme actuel,
compte tenu que le syndicat a réalisé, depuis trois ans, plus de
650 plans simples de gestion et qu'il est incapable de répondre à
la demande actuelle, faute de budgets suffisants.
Alors, ce qu'ils disent au ministre: Nous souhaiterions, pour les
années à venir, disposer d'une enveloppe budgétaire
équitable entre les catégories regroupées et non
regroupées, compte tenu que le nombre de propriétaires non
regroupés est supérieur et que, présentement, nous
disposons de la moitié des budgets des organismes de gestion en commun.
Donc, la question qui est posée au ministre, c'est: Qu'est-ce qu'il
projette pour l'année en cours dans les volets intégrés
d'exploitation et d'aménagement afin de permettre un meilleur suivi des
forêts? Ça, c'est la demande du Syndicat des producteurs de bois
de la Mauricie.
Quant à la Fédération de l'UPA du
Saguenay-Lac-Saint-Jean, elle parle du plan de développement de la
forêt privée au Saguenay. Il y avait un plan qui était en
marche. Je sais qu'il y avait de l'argent disponible. M. Germain Simard, le
président, a rencontré des gens de notre groupement lors des
dernières élections. On a fait mention de problèmes qui
existaient entre le provincial et le fédéral quant à
l'argent qui est disponible et M. Simard a dit: Votre intervention nous semble
absolument nécessaire pour faire débloquer ce dossier, li a dit:
Selon nos contacts avec les représentants du fédéral,
l'argent est disponible de la part du fédéral. C'est donc dire
que le plan a franchi les étapes des acceptations au niveau de l'entente
fédérale-provinciale et ce qui empêchait l'application du
plan serait la "disponibilisation" de l'argent nécessaire du
côté du gouvernement provincial. Alors, il y a deux questions de
la part des syndicats. La première: Est-ce que c'est vrai que le
ministre a l'intention d'opter pour le libre choix quant à
l'aménagement des forêts privées? Et dans le cas du
Saguenay-Lac-Saint-Jean, où en est rendu le plan de développement
de la
forêt privée?
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, la question du libre choix, c'est une question sur laquelle
je ne suis pas fixé actuellement pour les régions
mentionnées par le député de Laviolette. Justement, j'en
parlais ce matin avec le député de Beauce-Nord, étant
donné qu'il est l'auteur du rapport et qu'il est directement
concerné, et je ne suis pas fixé. Mais je me dis une chose, c'est
que le libre choix, c'est un peu une liberté qu'on se donne et c'est
intéressant, ça. Ceux qui donnent les services actuellement, les
services techniques dans les régions concernées, s'ils rendent
tellement de services, s'ils sont tellement bons, s'ils sont tellement fiables
et tout ça, ils ne devraient pas craindre la compétition, parce
que si les clients sont satisfaits, ils vont retourner voir les mêmes
donneurs de services. Mais ma réflexion n'est pas terminée
là-dessus. Évidemment, il faut que j'en discute avec les
ministères un peu partout et avec les députés, dont vous,
évidemment.
M. Jolivet: Le député de Beauce-Nord, lors de ses
rencontres avec les gens, a été mis au courant du problème
que ça donnerait pour les organismes déjà en place qui
donnent de très bons services, qui n'ont pas les budgets suffisants,
cependant - vous le savez très bien - et qui disent: Le risque que nous
avons, c'est peut-être d'inciter les gens à tout laisser tomber et
à aller vers quelque chose qui serait pour eux tellement bon, mais
qu'ils se retrouvent le bec à l'eau à un moment donné. Ce
que le rapport Audet disait, c'est qu'il ne fallait pas aller vers
ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup): S'ils donnent de
bons services, ils ne devraient pas perdre de clients. C'est un peu...
M. Jolivet: En tout cas, je vous incite à y
réfléchir encore et à ne pas prendre de décision
finale...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Encore, oui. Quant
à l'autre question concernant l'entente
fédérale-provinciale, vous savez que l'entente
fédérale-provinciale se termine le 1er avril de cette
année. Il n'y a pas d'entente de négociée actuellement et
les négociations avec le fédéral sont assez difficiles
concernant la rallonge des 150 000 000 $ dans l'EDER. Le gouvernement
fédéral voudrait qu'on mette beaucoup d'argent dans le Vieux-Port
de Montréal, soit à peu près 73 000 000 $ ou 75 000 000 $,
et, nous, on a d'autres priorités. Ça fait que ça bloque
tout ça.
J'aimerais actuellement vous dire que même s'il n'y a pas
d'entente fédérale-provinciale de négociée au 1er
avril, nous devrions être capables de maintenir notre activité
économique en forêt privée comme par le passé.
Ça sécurise un peu tous les propriétaires privés.
Mais c'est un gros effort du gouvernement du Québec sans la contribution
du fédéral qui devrait être là. Et je ne vois pas
pourquoi - nous en parlions cette semaine avec les ministres du CMPDE - nous
n'aurions pas une entente d'un montant correspondant à peu près
à celui qu'on a déjà eu en 1984. Si on l'indexe un peu, ce
serait une entente de 1 000 000 000 $ plutôt qu'une entente de 700 000
000 $ comme nous avions déjà eue.
M. Jolivet: Parce que vous savez que dans le
Saguenay-Lac-Saint-Jean, par rapport à la forêt publique, la
forêt privée a du chemin à faire et c'est plus difficile
que quand on se trouve en Estrie, où c'est 90 % de la forêt qui
est privée. Or, dans ce contexte, ils ont besoin de plus d'aide
gouvernementale et c'est le cri d'alarme qu'ils vous lancent en disant que le
Québec ne nous oublie pas en "disponibilisant" les sommes d'argent
nécessaires pour nous permettre justement de développer un plan
de développement de la forêt privée qui était pour
eux une nécessité très importante et qui n'est plus
à démontrer.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce que j'aime
moins. M. le Président, dans les remarques qui nous proviennent du
Lac-Saint-Jean concernant le développement et la mise en valeur de la
forêt privée, c'est qu'on dise: S'il n'y a pas d'entente, on va se
diriger vers un plan de l'Est. Je ferai remarquer que la forêt, c'est de
juridiction provinciale. Je n'apprécie pas tellement les interventions
du fédéral dans le plan de l'Est et je ne les apprécierai
pas davantage au Lac-Saint-Jean si on passe outre à ces obligations.
Le Président (M. Farrah): Mme la députée de
Chicoutimi.
Mme Blackburn: Merci, M. le Président. J'aimerais demander
au ministre de façon claire, de façon aussi à rassurer un
peu les producteurs de bois de chez nous, les propriétaires de
boisés privés... Je suis allée les rencontrer en
août-septembre en même temps que nous avons rencontré l'UPA.
Il y a le problème que soulevait le député de Laviolette.
Ce que je veux savoir, c'est: Quel est l'état des négociations
par rapport aux ententes fédérales-provinciales là-dessus
et est-ce que les gens de chez nous peuvent s'attendre à ce que
ça trouve une solution dans les prochaines semaines, voire dans les
prochains mois? Parce que c'est ça qu'ils demandent. Il ne faut pas
s'étonner qu'à un moment donné, ils aient le goût de
regarder ailleurs. Il faut juste comprendre, M. le ministre, que les
négociations avec Ottawa et Québec semblent extrêmement
difficiles. Ce n'est pas exclusif aux ententes qui touchent la région du
Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais je dirais que c'est un peu particulier chez
nous. Qu'il s'agisse de la construction de routes, qu'il s'agisse de la
réalisation des engagements qui ont été pris à la
biennale, au sommet économique, on a des problèmes. On a des
problèmes en raison de l'absence de déblocage dans certains
dossiers. Alors, si ça doit prendre la même allure par rapport aux
forêts privées, il faut comprendre un peu les gens de chez
nous.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. J'ai
mentionné au tout début, M. le Président, que les
négociations sont assez difficiles, parce que dans le prolongement, dans
la rallonge de CEDER, on met ça comme condition sine qua non pour
continuer à négocier d'autres choses dans le Vieux-Port de
Montréal. Vous savez, on bloque là-dessus, le
fédéral bloque là-dessus, et l'entente
fédérale-provinciale sur le développement régional
est également bloquée pour des raisons différentes. Le
fédéral a regroupé différents programmes et les a
mis dans l'entente, et nous, on devrait faire pareil et dire: Notre entente est
là. Après, seulement après, on pourra parler d'une
nouvelle entente correspondant à celle de l'EDER de 1984, et le
fédéral nous offre, con-ditionnellement à ce qu'on
s'entende sur le Vieux-Port de Montréal, et qu'on s'entende ailleurs,
243 000 000 $ comme total pour les cinq prochaines années,
débutant seulement en 1993, ce qui est encore plus difficile... Alors,
vous comprendrez que les discussions sont difficiles pour M. Rémillard
de ce côté-là. Nous, on voudrait le faire
immédiatement, mais quand on met des conditions que nous ne pouvons pas
accepter, mettre 73 000 000 $ ou 76 000 000 $ sur une rallonge de 150 000 000 $
dans le Vieux-Port de Montréal, on veut également faire voir nos
priorités.
Mme Blackburn: Ce que vous dites, c'est que vous n'avez pas le
choix. Le gouvernement fédéral, dans les négociations,
impose une double entente qui touche à la fois les forêts et le
Vieux-Port de Montréal. Ils sont reliés.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Mme Blackburn: D'accord. Et vous dites que cette nouvelle entente
n'aurait cours - est-ce que j'ai bien compris? - qu'à partir de
1993?
M. Côté (Rivière-du-Loup): En 1993, oui.
Mme Blackburn: D'ici là, quelle est la situation...
M. Côté (Rivière-du-Loup): D'ici là,
on a des difficultés et c'est pourquoi je vous dis que c'est très
difficile, sauf que, pour rassurer les producteurs de votre région, Mme
la députée de Chicoutimi, on dit que, cette année, on
devrait maintenir sensiblement la même activité économique
que l'an dernier. Mais ce n'est pas une raison pour empiéter sur des
domaines de juridiction provinciale. On ne se trouve pas de prétexte,
nous, pour empiéter sur le domaine de la défense nationale.
Ça va?
Mme Blackburn:
M. le ministre, vous me voyez
réjouie. J'espère que vous aurez toujours cette fermeté
lorsqu'il s'agit des ingérences du fédéral.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Mme Blackburn: Là-dessus, je partage assez votre avis.
Pourriez-vous nous traduire ce que veut dire "sensiblement le même niveau
d'activité", en chiffres?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien, les
crédits ne sont pas votés, actuellement; nous attendons que les
crédits soient votés.
Mme Blackburn: Parce que c'est ça qui nous...
M. Jolivet: Qui va nous Inquiéter. On vérifiera
ça aux crédits.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
M. Jolivet: Troisième question, M. le
Président.
Le Président (M. Farrah): Alors, le deuxième sujet
est clos.
M. Jolivet: Oui, le deuxième sujet est clos.
Le Président (M. Farrah): Troisième, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Le troisième, qui a trait à des
organismes qui sont des syndicats de producteurs de bois - le
député de Beauce-Nord en sera fort réjoui, j'en suis
assuré - ça touche des gens qui m'ont écrit: M. Antonio
Dallalre, président du Syndicat des producteurs de bois du Saguenay-Lac
Saint-Jean, M. Marius Blais, du Syndicat des producteurs de bois de l'Estrie,
ou encore M. André Trépanier du Syndicat des producteurs de bois
de la Mauricie. En fait, ce sont des gens qui se posent une question simple,
c'est que, depuis plusieurs années, les producteurs de bois ont
réclamé du Gouvernement du Québec que le bois des
forêts privées, au même titre que les autres récoltes
du secteur agricole, ne soit pas considéré comme un immeuble pour
fins d'évaluation des taxes foncières. Cette demande reposait
d'une part sur le principe que le gouvernement du Québec favorise le
développement de la forêt privée par le biais du programme
d'aide financière et technique et que, d'autre part, il le
défavorise par sa Loi sur la fiscalité municipale qui, elle,
pénalise le propriétaire forestier en le
taxant annuellement sur sa production provenant de sa
propriété. Ça, ce sont les principes qui sont devant nous.
(10 h 45)
Avec l'adoption de la nouvelle loi 150, en 1986, on avait un
mécanisme de crédit de taxes foncières qui était
d'une complexité quand même assez difficile pour le
propriétaire forestier reconnu, de telle sorte que le gouvernement a
décidé de corriger, par cette loi, cette situation inacceptable.
Je pense que, si on fait le bilan du passé... Mais, à la suite de
l'adoption, il y a eu d'autres modifications qui ont été
apportées - le ministre en est conscient - à la Loi sur les
forêts et aux conditions d'admissibilité pour le remboursement de
taxes sur les propriétés forestières et le gouvernement
vient de limiter de façon très considérable l'accès
à ce remboursement. Alors, on avait déjà une distorsion
qui était importante, compte tenu que 35 % des propriétaires
forestiers sont en même temps propriétaires agricoles et qu'eux
bénéficient d'une remise automatique de 85 % de la taxe
foncière. Ce qu'on demande au ministre, compte tenu de ces modifications
qui ont été apportées, est-ce qu'il a l'intention
d'apporter de nouveaux aménagements qui vont permettre que le
mécanisme de remboursement de taxes rejoigne l'ensemble des
propriétaires forestiers reconnus et qu'il s'applique de la même
façon pour tout le monde? En fait, est-on capable de clarifier, par un
amendement qui viendrait à la prochaine session, la distorsion qui
existe actuellement?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, M. le
Président, j'ai l'intention de proposer des amendements à la loi
des forêts pour corriger cette situation-là. Dans un des cas, il y
a eu une décision de rendue disant que la loi des forêts
n'affectait pas l'évaluation précédente parce que la loi
des forêts ne spécifiait pas que ça annulait cette
question-là, et dans l'autre cas, il y a la question des travaux
prioritaires et j'ai l'intention... Les travaux prioritaires embêtaient
beaucoup les producteurs forestiers. Il est rendu que ces travaux
prioritaires-là, c'est une proposition que je ferai. En autant que ces
travaux-là soient recommandés par un ingénieur forestier,
je pense qu'on devrait enlever le mot "prioritaires" Je ne sais pas si
ça répond à votre question, M. le
député?
M. Jolivet: En fait, la seule question que je poserais c'est que
le ministre, devant la demande qui est faite, parce que moi, j'ai donné
trois exemples de gens, là, il y en a d'autres qui ont écrit -
j'ai donné ces exemples-là parce que ça regroupe pas mal
l'ensemble des organismes qui sont dans le secteur privé - le ministre
a-t-il l'Intention d'apporter un correctif qui permettra d'avoir une
équité pour l'ensemble de tous les propriétaires dit
reconnus en vertu de la loi?
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, c'est ce que nous examinons actuellement avec les avocats
pour essayer de rendre ça plus équitable.
M. Jolivet: Donc, on verra, à ce moment-là, lorsque
la loi sera devant nous, si ça répond aux questions.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Et encore une fois
je solliciterai votre collaboration.
M. Jolivet: Vous l'avez toujours, vous savez, quand c'est
bon.
Le Président (M. Farrah): Alors, si je comprends bien, le
troisième sujet est également clos.
M. Jolivet: Et un dernier.
Le Président (M. Farrah): Le quatrième.
M. Jolivet: Pour le moment. On aura d'autres questions en cours
de route parce qu'on demandera où sont rendus les 250 000 000 $ mais, en
tout cas, ce seront d'autres questions plus tard, quand on y reviendra au fur
et à mesure. Mais celui-là touche l'ensemble des
pépinières gouvernementales et aussi des pépinières
privées qui ont des contrats. J'aimerais savoir de la part du ministre
où en est rendu le comité qu'il avait mis sur pied de directeurs
régionaux et de son sous-ministre, M. Harvey, sur la question des
pépinières gouvernementales, en particulier sur la question des
45 cavités, des 67 cavités, East-Angus versus Grandes-PHes et
versus d'autres. Je pense que les demandes ont été faites pour
avoir une activité convenable pour le plus d'emplois possible. Je sais -
je prends l'exemple de Grandes-Piles - qu'il est aménagé sur 45
cavités, ce qui veut dire des tunnels ouverts, tandis que East-Angus,
c'est à 67 cavités, tunnel fermé et chauffé, etc.
Je les connais parce que je les ai visités. Pour vous dire finalement
que la demande des industriels est beaucoup plus vers les 67 cavités que
les 45 et ça a des effets sur ta pépinière de
Grandes-Plies. Le ministre a été saisi de ma part à ce
niveau-là. Je sais qu'on est en train d'examiner la possibilité
de transférer du transfert technologique. Je sais que ce n'est pas
facile au niveau du feuillu, en particulier. J'aimerais savoir de la part du
ministre quelles sont ses intentions, comment il prévoit assurer
à Grandes-Piles, en particulier, une activité convenable. Je ne
parlerai pas de Saint-Modeste et autres, pour le moment. Le ministre va
être capable d'en f>arler de lul-mêmo
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Je lui pose la question pour Grandes-Piles et
là, je deviens un peu régionalis-te.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Merci, M. le
Président. Tellement modeste que je vous dirai, M. le
député, que le comité qui avait été
formé pour examiner les problèmes dans les
pépinières gouvernementales, puisqu'on parle seulement de
celles-ci, m'a remis la semaine dernière un rapport qui est à peu
près d'un pouce à un pouce et demi d'épaisseur...
M. Jolivet: Est-ce qu'on peut l'avoir?
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...que j'ai lu.
Non, c'est un rapport interne...
M. Jolivet: Ah bon!
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...pour l'instant
et que nous allons analyser. Mais, rapidement, ce qui se dégage de ce
rapport-là, ce sont des recommandations qui vont nous sortir de
certaines cavités.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Est-ce que j'ai compris que vous allez sortir des 67
cavités?
M. Côté (Rivière-du-Loup): De certaines
cavités parce que ce qu'on envisage un peu dans le rapport, il faudra
l'évaluer parce que ça va impliquer, évidemment, des
budgets supplémentaires, de l'argent supplémentaire où il
faudra faire le bilan correctement. Mais, ce qu'on envisage dans ce
rapport-là et qu'on recommande, c'est de spécialiser les
pépinières gouvernementales, mais c'est de les étudier
également à plein rendement, sauf que si on fait ça,
évidemment, on va dépasser le nombre de plants dont nous avons
besoin en forêt.
M. Jolivet: Bien, si vous accordez suffisamment d'argent pour
préparer les terrains à la plantation, vous n'avez pas de
problème à augmenter à 300 000 000 $, vous le savez.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Laissez-moi
terminer. Les 300 000 000 $ là...
Le Président (M. Farrah): M. le ministre, la parole est
à vous.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Dans le cadre de
la protection des forêts, vous savez, on utilise des pesticides, et pour
éviter d'en utiliser et essayer de diminuer tout ça, on
recommande aussi d'éviter de produire des plants, peut-être, de
reboiser avec des plants plus gros pour éviter la
végétation concurrente, et si on se dirige dans cette avenue,
c'est évident que les 67 cavités vont peut-être devenir des
20 cavités et puis on évitera peut-être des frais
d'entretien. On évitera probablement et certainement, c'est l'objectif
poursuivi, l'utilisation des pesticides en forêt et des phytocides pour
éliminer la végétation concurrente. C'est tout ça
qu'il faut analyser et, évidemment, c'est une proposition
intéressante qu'il faudra évaluer correctement avant de modifier
un peu, beaucoup, les vocations de chacune des pépinières
gouvernementales dans le but de les utiliser également à plein
régime.
M. Jolivet: Pour vous dire aussi que dans le cas de
Grandes-Piles, on est dans une région totalement forestière. Le
député de Saint-Maurice peut vous le confirmer. C'est un milieu
qui mérite qu'on l'utilise au maximum. Je sais que les plants qui sont
produits par East-Angus, c'est pour notre région, en particulier, parce
que le principe même que vous connaissez et que tout le monde devrait
connaître parce qu'ils sont membres de la commissions, c'est que la
graine qui est récoltée dans la petite cocotte de La Tuque est
envoyée à Berthier, transformée et gardée en
réserve, envoyée à East-Angus, remise en plant et
replantée à La Tuque. C'est la façon dont ça se
produit. Bon, tout le monde le sait. On se demande pourquoi ça ne serait
pas plutôt Grandes-Piles que East-Angus. On sait que les compagnies
demandent beaucoup plus pour les besoins de la solidité du plant, les 67
cavités que les 45. On sait que ça a évolué dans le
temps, sauf que Grandes-Piles mange le coup pendant ce temps-là,
étant en pleine région forestière, en plein milieu qui a
besoin de se reperpétuer lui-même. On s'aperçoit que CIP
fait ses plants dans ses plantations à elle, qui sont dans le bout de
Hull, je cherche le nom, Hawkesbury, et ensuite, parce qu'il y a un autre nom
aussi et l'autre c'est dans le cas de Consol, c'est East-Angus. Finalement, on
dit: Notre région à nous devrait avoir ça dans un contexte
de fermeture d'emplois actuels. Le ministre le sait très bien. Dans sa
propre région, il est très heureux de Saint-Modeste. Dans ce
contexte-là, nous, on voudrait être très heureux de
Grandes-Plies et c'est dans ce sens-là que j'interviens auprès du
ministre. Quand II prendra ses décisions, II serait bon de ne pas
oublier Grandes-Piles, de la spécialiser, s'il le faut, dans les
feuillus en particulier, ou d'autres. Je sais qu'il a des discussions à
ce niveau-là. J'ai eu des contacts qui me permettent de savoir un peu
où on s'en va.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Je n'ai peut-être pas de documents entres les
mains, mais J'en sais pas mal, et c'est pour ça que je dis au ministre,
j'espère qu'il n'oubliera pas et je suis appuyé dans ce
sens-là par le député de Saint-Maurice, que Grandes-Piles
sera un milieu très florissant dans les années à
venir.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est un discours
régional que j'aime bien, que je tiens également dans ma
région, M. le député.
M. Jolivet:... on ne vous en tient pas rigueur.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Et je vous invite
à venir voir à Saint-Modeste parce qu'à Saint-Modeste, on
a mis sur pied un centre de bouturage qui est unique et qui est prometteur
également, et avec des plants plus bouturés, on prévoit
avoir un accroissement; ce n'est pas encore une certitude, mais on
prévoit avoir un accroissement de 63 % sur le volume des arbres, d'ici
2002, et si on peut augmenter la croissance des arbres de ce
pourcentage-là, ça sera très intéressant pour tout
le Québec également.
M. Jolivet: Peut-être que la compagnie que je cherche
toujours, c'est Harrington.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Harrington.
M. Jolivet: Parce que le texte, reboisement Mauricie-Bois-Franc,
des commandes à la pépinière de East-Angus au
détriment de celle de Grandes-Piles. Il faut exclure au monde, ce n'est
pas peut-être tout à fait ça, mais il faudrait s'assurer
que dans ce qu'on appelle le microbouturage, on a un sommet économique
qui a eu lieu dans notre région qui nous a amenés du
micro-bouturage au niveau des fleurs à La Tuque, un comité qui
est en marche actuellement. Alors, il ne faudrait pas oublier que le
micro-bouturage se fait aussi pour la question des plants en feuillus, en
particulier.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est le
résineux dont je vous parlais, mais je rappellerais au
député de Laviolette que je ne peux réécrire
l'histoire parce qu'il était prévu qu'il y avait 100 000 000 de
plants qui étaient produits par l'industrie, 100 000 000 par le
privé et 100 000 000 par le gouvernement et tout ça, il y a eu
des ajustements en cours de route pour être capable de rencontrer les
objectifs prévus dans le reboisement.
M. Jolivet: Si on avait été à 100-100-100,
on n'aurait pas eu de problèmes à Grandes-Piles.
Le Président (M. Farrah): J'ai une sugges-tion à
vous faire, M. le ministre.
M. Jolivet: On a fini.
Le Président (M. Farrah): Avec tous les contacts que
possède le député de Laviolette, il ferait un bon
attaché politique pour vous, je pense. Alors, je vais passer la parole
au député de Drummond.
M. Jolivet: Je ne sais pas si le ministre voudrait m'avoir en sa
présence...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je n'ai pas le
budget, je ne peux pas le payer.
Une voix:... mieux de le donner gratuitement.
Le Président (M. Farrah): On va mettre l'argent sur le
terrain.
Une voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Drummond.
M. Saint-Roch: M. le ministre, étant nouveau à la
Commission de l'économie et du travail, et ayant un intérêt
sentimental envers la forêt, pourriez-vous, brièvement, dans les
300 000 plants, pour mon éducation, m'indiquer combien sont
dirigés vers les conifères versus les feuillus et versus aussi
les plantations possibles d'arbres nobles tels que le chêne ou ces
choses-là, pour essayer d'aider à reboiser, surtout dans notre
région...
Une voix: Les Bois-Francs.
M. Saint-Roch:... les boisés privés ou, à ce
que je pense, s'il y a un intérêt vers ces bois
nobles-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. M. le
député de Drummond, antérieurement à ma venue, on
avait décidé de ne pas s'occuper des feuillus, de ne pas
s'occuper du reboisement en feuillus, parce qu'on liquidait tout simplement la
forêt feuillue. À mon arrivée, j'ai infléchi cette
orientation et l'objectif est de produire 10 000 000 de plants feuillus pour le
reboisement. Actuellement, nous sommes à un niveau de 2 000 000. Vous
savez que les plants feuillus sont plus compliqués pour la cueillette
des semences, la conservation des semences et il y a d'autres façons
aussi de s'assurer que la régénération des feuillus se
fera correctement au moyen de coupe de jardinage ou d'éclaircies qui
sont préférables au reboisement, mais, une dizaine de millions,
c'est l'objectif total sur 250 000 000 de plants.
Engagements Août 1988
Le Président (M. Farrah): Je vous remercie, M. le
ministre. On va passer maintenant à la vérification des
engagements financiers du ministère de l'Énergie et des
Ressources, secteur de la forêt, pour le mois d'août 1988.
Maintenant, M. le député de Laviolette, est-ce que
vous avez une suggestion par rapport à la vérification ou
s'il faut que j'appelle les engagements un par un?
M. Jolivet: Bien, je pense que vous êtes obligé de
les appeler et je vous le dirai au fur et à mesure. En fait, la seule
chose que je peux vous dire, M. le Président...
Le Président (M. Farrah): Non, pour le mois d'août,
c'est dans ce sens-là.
M. Jolivet: Oui, pour le... Ce que je vous dis, c'est que, quand
c'est une soumission publique, à moins que je ne vous indique que je
veux poser une question, vous le considériez comme ayant
été vérifié. Quant aux programmes normes, vous les
considériez - à moins que je ne vous pose une question - comme
vérifiés, et ceux qui sont du ministère de l'Agriculture,
ils sont vérifiés d'office parce que c'est la normalité
des choses.
Le Président (M. Farrah): Cela va. Alors, je vais appeler
les engagements un après l'autre et vous m'arrêterez lorsque vous
décidrez que...
M. Jolivet: C'est ça.
Le Président (M. Farrah): ...ou n'importe lequel
collègue qui voudra intervenir sur un engagement n'aura qu'à le
mentionner. Alors, j'appelle l'engagement numéro 7.
M. Jolivet: L'engagement numéro 7, M. le ministre. Est-ce
que c'est une erreur? C'est marqué: Soumission sur invitation - parce
qu'on en a eu quelques-unes hier concernant les mines - c'est marqué:
Une soumission demandée et une soumission reçue, ou si c'est la
réalité des choses?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, j'ai
posé la même question hier, chez nous. La firme Conifair aviation
est la seule, au Québec, qui peut faire ce genre de travail et c'est
pour ça que c'est allé là. La firme Conifair est la seule
au Québec qui a des quadrimoteurs pour faire ce genre de travail...
M. Jolivet: La seule question que je vous pose: À ce
moment-là, pourquoi ne pas aller par contrat négocié?
Parce que pour un contrat sur invitation, vous êtes obligé de
prendre la soumission et pour un contrat négocié, vous
négociez au plus bas prix.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On n'est pas tenu
de prendre la plus basse soumission ou de prendre l'autre soumission.
M. Jolivet: Mais, comme il y en a juste une...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça revient
à un contrat négocié. Je pense qu'on aurait dû
négocier directement avec cette compagnie-là, étant
donné qu'elle est la seule. Mais il faut toujours s'en remettre aux
règles du ministère des Transports, via le service aérien,
pour engager des aéronefs. Nous, on ne contrôle pas ça, M.
le député...
M. Jolivet: O.K.
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...c'est le
ministère des Transports, via le service aérien.
M. Jolivet: Alors, une des questions qu'il faudrait
peut-être poser à ce moment-là, c'est de nous faire
parvenir le nom des membres de Conifair aviation inc., tous ceux qui sont -
comme on le demande ordinairement - au conseil d'administration, et tout.
Est-ce que c'est...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je ne les connais
pas.
M. Jolivet: Non, mais c'est ça, je ne suis pas pour
ça, mais comme ce n'est pas vous qui l'avez demandé, que c'est le
ministère des Transports...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui...
M. Jolivet: ...peut-être qu'on aurait quelques questions
additionnelles à poser plus tard.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet: Alors, nous faire parvenir ça.
Le Président (M. Farrah): Alors, M. le ministre, vous
allez faire parvenir l'information au secrétaire de la commission...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Les membres du
conseil d'administration de Conifair...
M. Jolivet: Oui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Le Président (M. Farrah): M. le secrétaire, vous
les ferez parvenir aux membres de la commission. Alors, l'engagement
numéro 7 est vérifié, j'appelle l'engagement 8.
M. Jolivet: M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est disponible
aux Institutions financières. Si M. le député veut les
avoir là, il peut les avoir (à aussi.
M. Jolivet: Oui, je le sais, mais comme vous êtes capable
de les demander rapidement, ça va aller plus vite.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, mais...
M. Jolivet: À moins que vous me disiez que ce n'est pas
vite fait.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, je ne les
connais pas.
M. Jolivet: C'est que, ce qui arrive, c'est qu'on avait
déjà dit ça, de nous les fournir.
M. Côté (Rivière-du-Loup): O. K.
Le Président (M. Farrah): Cela va? L'engagement 7 est
vérifié, j'appelle l'engagement 8, août 1988.
M. Jolivet: Est-ce que le ministre a des choses à dire?
Non? Je vais à la question. La seule question, c'est ceci, c'est parce
que ça va revenir pour d'autres. On dit, comme remarque, que le
comité de sélection a recommandé que le contrat soit
accordé à la firme ayant obtenu le pointage le plus
élevé, soit Blais, McNeil, etc. (11 heures)
Est-ce que le ministre peut m'indiquer comment ça fonctionne,
quels sont les points qui sont accordés pour telle ou telle partie?
Est-ce qu'on peut nous donner ça? Parce que ça nous
intéresserait de le savoir.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, on pourrait faire parvenir au député de
Lavio-lette ou à la commission la grille d'évaluation. Ça
va répondre à la question de...
Le Président (M. Farrah): O. K.
M. Jolivet: Parce que, regardez, vous dites: Autres
soumissionnaires: Groupe Poulin, 74 points, FOR International, 72 points. Mais
on ne nous dit pas combien de points a eus... Ah, 87, excusez-moi, je ne
l'avais pas vu. Alors, c'est simplement comment...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ah oui. Alors, ils
sont mieux préparés que l'autre fois. Vous avez plus
d'information.
M. Jolivet: Oui. Je vous l'ai dit, d'ailleurs, que vous
étiez...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Mais je peux faire
parvenir la grille à la commission, la grille d'évaluation qui
sert aux membres du jury.
Le Président (M. Farrah): Le système de
pointage.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que ça va, M. le
député de Laviolette?
M. Jolivet: Oui, juste un instant. O. K.
Le Président (M. Farrah): M. le secrétaire, prenez
bonne note de la faire parvenir aux membres.
M. Jolivet: II y a juste une question. Regardez, c'est
marqué: Soumission, 25 000 $ de Blais, McNeil. Les autres, est-ce que
vous êtes capable de me dire, le groupe Poulin, Thériault, s'il y
a eu 74 points, c'était de combien, FOR International, c'était de
combien?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous aurez votre
réponse, M. le Président, sur la grille d'évaluation
concernant tout ça.
Le Président (M. Farrah): Ça va, M. le
député de Laviolette?
M. Jolivet: Parfait. Donc, on saura tout ça en même
temps.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 8 est
vérifié. J'appelle l'engagement 17.
M. Jolivet: Vous dites: Soumission sur invitation. On dit. Autres
soumissionnaires. OMR puis LGS. On dit que LGS a été
rejetée car elle ne rencontrait pas une exigence de base concernant
l'expérience du chargé de projet. Puis la firme DMR a
présenté une soumission assortie de conditions. Puis, finalement,
celle qu'on voit, c'est Bourassa qui la reçoit à 48 000 $. On n'a
pas les montants de chacune des deux autres firmes. Est-ce que vous les
avez?
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, je demanderais au sous-ministre de répondre à
cette question-là pour clarifier ce point-là.
Le Président (M. Farrah): Je demanderais peut-être
à M. le sous-ministre de s'identifier, s'il vous plaît, comme le
veut la règle.
M. Harvey (Bernard): Bernard Harvey. M. le Président, je
pense qu'il est important, pour accélérer le déroulement
de la commission, de bien faire remarquer à M. le député
qu'en fait il y a deux sortes de soumissions. Il y a des soumissions où
on peut juger à partir du prix. Par exemple, une soumission de
construction où on a des plans et devis et on demande une soumission sur
plans et devis. Donc, le critère est le seul qu'on utilise dans ce
cas-là. C'est le moindre coût. On donne la soumission, à
moins que la soumission ne soit pas conforme et qu'il y ait des
désistements, au plus bas soumissionnaire. Dans certains cas, par
exemple tous les travaux d'inventaire, les travaux de nolisement d'avions,
les travaux de photographie ou, comme dans ce cas-ci, dans les travaux
de simulation sur micro-ordinateur, il y a des prix forfaitaires, si on veut,
ou des prix, par exemple, dans le cas de nolisements pour aéronefs,
c'est tant de l'heure suivant le type d'avion. Donc, on ne peut pas juger sur
un critère de prix.
C'est pour ça que, dans ces cas-là, il y a des
comités de sélection qui ont une grille d'analyse qu'on va
fournir à la commission. Et le prix, en soi, n'a pas de redevances dans
ces soumissions-là. Ce sont plus les critères. Quand on dit, par
exemple, ici, 48 782 $, probablement que chacun a dit: Voici, on vous demande
un contrat pour tant d'argent. Comment vous allez l'exécuter? Par
exemple, quelle va être l'expérience de votre chargé de
projet? Nous, on avait peut-être une exigence d'un minimum de deux ans.
Et si la soumission disait: Mon chargé de projet a un an et demi
d'expérience, on la rejetait automatiquement.
Donc, ce genre de soumission-là est jugé sur des
critères qui sont autres que les prix. C'est ce pourquoi on ne fournit
pas les coûts ici, parce qu'au fond les coûts, en
général, sont toujours les mêmes.
Si on revient, par exemple, aux questions des aéronefs, pour
louer un deux-moteurs, c'est peut-être 300 $ de l'heure ou je ne sais pas
quoi. Toutes les firmes, et il y a des normes, là-dessus, du
ministère des Transports, toutes les firmes demandent 300 $ de l'heure.
Donc, il faut trouver d'autres critères pour les juger. Dans le cas des
aéronefs, c'est le ministère des Transports qui, avec sa liste,
répond à notre demande. Nous, on soumet une demande disant: On a
besoin d'un aéronef de tel type. Eux nous disent: Voici celui que nous
avons sélectionné pour vous. Dans le cas, par exemple, de
contrats d'inventaire, on a un tarif au ministère. On dit que c'est tant
de dollars pour tant d'hectares pour faire de l'inventaire. Donc, on a d'autres
critères pour juger de la pertinence de donner un contrat à une
firme ou à une autre.
M. Jolivet: Vous savez, j'ai un petit problème. Je vais
vous donner un exemple bien typique de ce qui pourrait arriver. J'ai besoin
d'une bâtisse de X pieds carrés, disons 42 000 pieds
carrés. Je lui dis: J'ai besoin de ça à un
kilomètre de tel lieu. Je fais un kilomètre d'un bord, un
kilomètre de l'autre bord, un kilomètre là et un autre
là. Je m'aperçois qu'il y a juste une bâtisse qui peut
faire 42 000 pieds carrés. Donc, j'ai orchestré mon affaire pour
qu'il soit le seul soumissionnaire. Alors, vous m'arrivez ici. Seul
soumissionnaire. Je comprends qu'il est le seul soumissionnaire, il n'y en a
pas d'autres parce qu'il n'y en a pas d'autres qui avaient 42 000 pieds
carrés. Tu sais, j'exagère peut-être un peu mais je vous
pose simplement la question parce que moi, comme critique, je regarde... Vous
me dites: 48 000 $, selon ce que je vous dis, M.
Jolivet, prenez ça en note, c'est ça le prix. Tous les
autres ont certainement coté plus haut ou ils n'avaient pas
l'expérience pour le faire, mais fiez-vous à moi. Alors, je vous
dis simplement: Si vous avez demandé des soumissions sur invitation...
et là, je vais les regarder. Prenez le 18 après, on est à
17, puis 18. On a une autre réalisation au programme... le 19, le 20, le
21 et le 22. Pourquoi n'allez-vous pas, à ce moment-là, en
soumissions publiques d'abord? Pourquoi allez-vous en soumissions sur
invitation? Parce qu'on remarque que les autres vont être tous dedans. On
regarde le 19: Blais McNeil; Consultants Forestiers; Fortin, Walsh; Groupe
Poulin Thé-riault. On s'en va à 20: Consultants Forestiers DGR;
Poulin; Fortier, Walsh. On s'en va dans l'autre, à 21: Couillard,
Samson. Vous savez, je vous pose la question: Pourquoi, à ce moment,
vous dites: Nous autres, on y va sur invitation et on invite tant de firmes et
on les voit venir l'une après l'autre? Ce sont les critères du
fichier, c'est quoi?
Le Président (M. Farrah): M. Harvey.
M. Harvey: En fait, oui, M. le député, nous
utilisons les critères du fichier gouvernemental où on dit que,
selon le type de contrats et selon les montants budgétaires
prévus, on peut aller, soit en soumissions publiques, soit sur
invitation, soit sur... et on donne également le nombre de
soumissionnaires qu'on doit inviter dans le cas des soumissions sur invitation.
Alors, nous suivons les critères établis par le gouvernement dans
ce domaine-là.
M. Jolivet: Donc, si on y va par le fait même, on pourrait
vous dire: Est-ce que vous êtes capable de nous donner... Là, vous
nous dites fort probablement, disons pour LGS là, que c'est parce que le
gars ou la fille, je ne sais pas qui, le chargé de projet n'avait pas
l'expérience voulue. Donc, il a été
écarté.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II a
été mis de côté.
M. Harvey: C'est ça.
M. Jolivet: L'autre a mis une condition qui n'était pas
dans le devis, donc il a été écarté. Il reste le
seul à 48 000 $.
M. Harvey: C'est ça. Et là, on a toujours le choix
d'accepter ou de ne pas accepter le seul soumissionnaire.
M. Jolivet: Et si vous l'acceptez, c'est parce que vous croyez
qu'il répond au devis.
M. Harvey: Qu'on considérait qu'il répondait au
devis et que les montants budgétaires qu'on devait investir
là-dedans correspondaient à nos
estimations à nous. On a toujours une estimation, on a une
certaine expérience. Si vous prenez le cas des placettes
d'échantillon, toute la question de l'inventaire, ça fait de
nombreuses années que le ministère fait de l'inventaire, alors il
est évident que si un soumissionnaire nous demandait des sommes
réellement exagérées par rapport au coût qu'on
connaît, on pourrait toujours refuser. Même lorsqu'il y a un seul
soumissionnaire d'invité, le ministère peut toujours refuser sa
soumission.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Lavlolette, ça va?
M. Harvey: J'espère que ça clarifie plus.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 17 est
vérifié?
M. Jolivet: Oui mais, en fait, la seule chose, c'est qu'on nous
dit qu'on nous enverra la grille qui était donnée. Dans
ça, on devrait reconnaître, à ce moment-là, les
montants qu'ils proposaient. Là, je comprends qu'il y a des conditions
qui font qu'ils ont été mis de côté, pour le moment,
mais je reviens à d'autres qui vont être pareils.
M. Côté (Rivière-du-Loup):
C'est-à-dire, M. le Président, qu'on parle d'une grille
générale qui permet l'analyse aux membres du jury.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 17 est
vérifié. J'appelle l'engagement 18. C'est la même
chose.
M. Jolivet: C'est la même discussion.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 19.
M. Jolivet: C'est la même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 20.
M. Jolivet: O. K. Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 21.
M. Jolivet: Ça va. Ce sont les mêmes questions,
alors ça ne sert à rien de...
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 22. Vérifié. J'appelle l'engagement 23.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 24.
M. Jolivet: Ça va. C'est toujours la même chose,
c'est le programme d'inventaire forestier.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 25.
M. Jolivet: Juste une minute. Le Président (M. Farrah):
Allez-y.
M. Jolivet: Juste une petite seconde. Je vais y revenir. J'ai
quelque chose à vérifier avant.
Le Président (M. Farrah): C'est pour ça,
tantôt, que je vous ai fait part... Si vous aviez une formule
peut-être pour accélérer... Par contre allez-y comme bon
vous semblera.
M. Jolivet: Ça va. Allez-y.
Le Président (M. Farrah): Bon, engagement 25,
vérifié. Engagement 26, vérifié. 27,
vérifié également. Engagement 28, vérifié.
29, vérifié.
M. Jolivet: Tout le programme d'inventaire forestier.
Le Président (M. Farrah): 30, vérifié. 31,
vérifié. 32, vérifié. 33, vérifié.
34, vérifié. 35, vérifié. 36 également. 37,
vérifié. 38, vérifié. 39, vérifié.
40, vérifié.
M. Jolivet: Non. 39, j'arrêterais là pour le
moment.
Le Président (M. Farrah): Alors, on revient sur 39. M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Oui, c'est pour ça que je ne voulais pas aller
trop vite non plus.
Le Président (M. Farrah): Ça va. Engagement 39.
M. Jolivet: Engagement 39, je veux juste vérifier, parce
qu'il y avait une erreur d'apport qui nous a été soumise par le
ministère lui-même, disant que - et j'aimerais bien
vérifier - il passe de 27 259 $ la première année à
293 205, 50 $, montant de la soumission qui est réparti sur deux
années budgétaires. L'engagement 39, c'est: "Coût de
l'organisation actuelle; immeubles et terrains". Alors...
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça,
la balance en haut du 27 259 $ sera payée au cours de l'exercice
1990-1991.
Une voix: Bien non, 1989-1990.
M. Côté (Rivière-du-Loup): 1989-1990? Il a
été payé. C'est parce qu'on est en 88.
M. Jolivet: C'est ça. Une voix: C'est août
1988.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça a
été payé en 1989-1990 plutôt qu'en 1990-1991.
M. Jolivet: Sur deux années budgétaires? M.
Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet: La question, c'est: Pourquoi? J'ai une remarque mais
je veux quand môme avoir davantage d'information.
Le Président (M. Farrah): Allez-y, M. le
député.
M. Jolivet: Le plus bas soumissionnaire, c'est Gervais
Dubé inc., 245 884, 80 $. Le deuxième plus bas soumissionnaire,
c'est Les entreprises RE HU CA inc. pour 293 000 $. On dit: On l'a donné
au deuxième plus bas soumissionnaire parce qu'une étude
exhaustive du bordereau de prix du plus bas soumissionnaire a permis de
déceler des lacunes d'interprétation pour différents items
dans la section terrassement. Donc, est-ce que Gervais Dubé a
accepté cette interprétation du comité, pas du
comité mais de la soumission publique qui a été
acceptée? Est-ce qu'il était d'accord avec ce qu'il est dit
à ce moment-ci, à l'effet que c'était au plus bas
soumissionnaire qui refusait la soumission?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, M. le
Président, Gervais Dubé s'est aperçu, à l'examen de
la proposition, qu'il s'était trompé. H nous a transmis une
lettre. Il n'a pas protesté, au contraire. Il nous a transmis une lettre
qui dit: Nous vous confirmons, par la présente, ne pouvoir
exécuter les travaux ci-haut mentionnés sur ce projet au prix
soumis, soit 245 884, 80 $. Nous nous désistons et nous vous demandons
de nous remettre notre cautionnement.
M. Jolivet: C'est rare, quand quelqu'un est le plus bas
soumissionnaire...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, mais
plutôt que de faire une perte, il était mieux de se
désister, M. le député.
M. Jolivet: II s'est désisté avant la
décision ou après?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Après, il
s'est désisté le 20 juillet.
M. Jolivet: Donc, quand il a su qu'il était choisi, il a
vérifié et a vu qu'il y avait une erreur. Là, il a dit: Je
me désiste et je demande mon cautionnement.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça.
C'est quelqu'un de mon comté également, de Trois-Pistoles. Donc,
ça n'a pas changé de comté.
M. Jolivet: Non, mais, dans ce cas-là, est-ce que le
ministre peut nous transmettre une copie de la lettre?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): Cela va? Est-ce que l'engagement
39 est vérifié? L'engagement 40, maintenant.
M. Jolivet: La même chose pour l'engagement 40. Il y a un
désistement, M. le ministre. Est-ce qu'on peut avoir la raison du
désistement de la Construction R. et V. Boucher inc. ? Et s'il y a une
lettre, est-ce qu'on peut l'avoir?
M. Harvey: Vous permettez, M. le Président?
Le Président (M. Farrah): Oui, M. Harvey.
M. Harvey: Je voudrais apporter une précision pour M. le
député. En fait, lorsque les soumissions sont ouvertes, en
public, face à tous les soumissionnaires - en tous cas, ils peuvent
être présents à ça - les chiffres sont
donnés. Nous, par après, on fait l'analyse de la soumission.
Lorsque, par exemple, on a besoin de plus de précision, on a besoin de
renseignements, on rencontre le soumissionnaire. C'est probablement ce qui est
arrivé dans le cas précédent, où il y a eu une
rencontre avec le soumissionnaire. On a dit: Écoutez, vous nous demandez
tant de dollars du mètre cube, mais on trouve que c'est un peu bas. Et
là, lui a réalisé qu'il s'était trompé et
s'est désisté. Donc, le désistement, au fond, est venu
avant la décision du ministère. Il retirait sa soumission.
M. Jolivet: O. K.
Une voix:... donc, le deuxième devenait le plus bas
soumissionnaire. (11 h 15)
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je pourrais, M. le
Président, déposer une lettre expliquant le désistement de
M. Boucher. Je peux vous la lire.
M. Jolivet: Oui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): "Construction R.
et V. Boucher maintient qu'il y a une erreur quant au prix global soumis sur la
formule de soumission. Étant donné que la correction de cette
erreur entraînerait l'augmentation du prix soumis, nous n'avons pas
d'autre alternative que
de rejeter la soumission de votre cliente. " On écrit à Me
Louis Huot, qui représentait M. Boucher, et Me Louis Huot
reconnaît avoir reçu l'original de cette lettre.
M. Jolivet: Alors, vous allez...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je peux
déposer cette lettre.
M. Jolivet: Parfait.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 40 est-il
vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): J'appelle l'engagement 41.
M. Jolivet: Plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 42.
M. Jolivet: Plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 43.
M. Jolivet: Qu'est-ce qu'on entend, à l'engagement 43, par
"Boni non inclus", parce qu'on a une remarque, on dit: Le contrat a
été accordé au plus bas soumissionnaire, 2) Boni non
inclus. "
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Jolivet: Est-ce que c'est le fait que, s'il va mieux que
prévu dans..., s'il fait ça dans un meilleur temps que
prévu ou à un coût moindre, il y a un boni?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le boni, M. le
Président, représente la qualité du travail. Après,
sur les travaux de reboisement, il y a une vérification des travaux
faits et, s'ils rencontrent certaines normes, il est admissible pour un
boni.
M. Jolivet: Bon, justement, si je peux me permettre quelques
questions, le ministre va certainement me voir venir, parce qu'il y a une
vérification visuelle, une vérification
téléobjective, par photo aérienne, qui peut être
faite des travaux qui sont faits. Le boni, vous le savez, je le connais pour
des gens qui, dans certains cas, ont vu des travaux du ministère
être faits par vérification visuelle sur des petits points de
repère, ce qui fait que finalement on dit: Dans ce point de
repère-là, le reboisement a été correct, il a
été plus fort que prévu, on en a planté plus ou
moins, le travail est plus ou moins bien fait. Alors, finalement, on a des
soustrac- tions ou des additions. Une photo aérienne prise après
la fin des travaux, au mois d'octobre, nous permet aussi d'avoir une bonne vue
d'ensemble des travaux. Il y a des gens qui disent: Quand c'est fait
visuellement par des points de repère, des fois on est gagnants, des
fois on est perdants. Quand c'est fait par photo aérienne, c'est
beaucoup mieux puis, même là, on est souvent mieux traités
parce qu'on a de meilleurs rendements. Et, finalement, on en arrive à
l'autre phénomène où on prend la photo trop tard, de telle
sorte que, déjà, la concurrente est arrivée et finalement
on n'a pas un bon aperçu du travail fait, aussi bien par la plantation
que par l'autre qui a les travaux de préparation de terrain. Alors, les
gens disent: Des fois, on est sous-traitant pour un autre et on n'a rien
à voir avec le ministère. Et le ministère, lui, dit: On
n'a rien à voir avec vous autres, allez voir votre traitant. Et le
traitant dit: Moi, j'ai déjà signé avec le
ministère comme quoi j'acceptais les travaux, il y a des pertes qui sont
encourues pour des sous-traitants. Alors, c'est un phénomène qui
est dû à un manque de personnel pour surveiller le travail qui est
fait, qu'on nous dit, et un des moyens de le corriger, c'était par la
photo aérienne, mais quand la photo aérienne est prise trop tard,
ça ne rend pas service à ceux qui ont fait des travaux. Alors,
est-ce que le ministre peut m'expliquer toute la question des bonis, aussi bien
dans le reboisement que dans la préparation de terrain en
particulier?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, je devrais rappeler au député de Laviolette
que, là, on parte de reboisement...
M. Jolivet: Oui.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... et, dans le
reboisement, lorsqu'on fait la vérification des travaux, c'est toujours
au moyen de placettes d'échantillon, et il n'est pas question de
photographie aérienne, dans ces cas, parce que les arbres sont ça
de haut, hein! Dans le cas de la préparation de terrain, il n'y a pas de
boni.
M. Jolivet: II n'y a pas de quoi?
M. Côté (Rivière-du-Loup): II n'y a pas de
boni, il n'y a pas de boni pour la qualité du travail. Ce dont vous
parlez, c'est un cas très compliqué, c'est un cas de comté
dont vous m'avez déjà parlé et, prochainement, on devrait
vous faire parvenir la réponse et les détails concernant le
dossier dont vous me pariez. C'est une vérification où ce sont
des photographies qui ont été prises plus tard et qui font en
sorte que les superficies traitées ne correspondent pas à la
superficie contractée, etc. Ça, nous allons l'analyser, mais
c'est complètement différent.
M. Jolivet: O.K.
M. Côté (Rivière-du-Loup):
Complètement différent du reboisement.
M. Jolivet: O.K. Donc, ici, ce que vous dites, c'est que c'est
par placettes d'échantillon qui nous permettent de vérifier si on
arrive dans le rendement de 85 %, de 90 % de qualité de travail.
M. Côté (Rivière-du-Loup): La qualité
du travail. Si les arbres sont plantés tout croches, s'ils sont
enterrés, les racines... et s'ils sont là, également.
M. Jolivet: Oui. O.K. Donc, c'est plus sûr, à ce
moment-là. Si le travail est mieux fait, il a des chances d'être
bonifié. S'il est mal fait, il a des chances d'être
"malifié".
M. Côté (Rivière-du-Loup): Exactement! Ha,
ha, ha!
M. Jolivet: O.K. Dans ce cas-ci, le boni non inclus, ça
veut dire qu'il l'aurait été pour chacun des autres
soumissionnaires et que celui qui l'a fait a eu un boni additionnel
prévu par l'entente.
M. Harvey: M. le Président, si vous le permettez, parce
que c'est très... La dernière fois, on avait eu beaucoup de
problèmes là-dessus. C'est qu'il y a deux façons de
procéder. L'engagement, c'est qu'on engage une somme budgétaire.
Nécessairement, on n'est pas obligés de la dépenser.
Alors, il y avait certains cas ici où l'engagement qu'on faisait,
autrement dit, l'argent qu'on réservait incluait la possibilité
de boni. Alors, c'est le cas ici où le plus bas soumissionnaire nous a
soumissionné 77 990 $ et le suivant est à 78 000 $. On l'a donc
donné à lui. Sauf que, dans nos budgets, on avait engagé
85 000 $. Ça ne veut pas dire nécessairement qu'on a payé
à cette persnnne 85 000 $. Mais le jugement était porté
sur les 77 000 $. On a engagé 85 000 $.
On va voir certains autres cas où l'engagement est égal au
cas du contrat. Tout ceci nous avait été souligné par le
député, lors de la dernière réunion. Je peux vous
dire, pour votre information, qu'on a maintenant standardisé la chose au
niveau du ministère. Nous n'engageons que le montant du contrat. S'il
arrive qu'on doive payer des bonis par après qui dépassent, par
exemple, dans ce cas-ci la somme de 77 000 $, nous faisons un nouvel engagement
pour la somme différente. Si c'est 2000 $ ou 3000 $ de plus, on fait un
autre engagement de 2000 $ ou 3000 $. C'est possible, ça.
Mais, maintenant, à la suite de la dernière commission
parlementaire au ministère, l'engagement est identique au coût du
contrat. Mal- heureusement, dans le cas d'août 1988, c'est pour ça
que des fois, ça existe et, des fois, ça n'existe pas et on a
tenu à le préciser dans les documents.
Le Président (M. Farrah): Merci, M. Harvey. Juste pour ma
compréhension, si vous me le permettez, M. le député.
Est-ce que cela veut dire que le boni, comme tel, lorsqu'il est versé,
au niveau des prochains engagements financiers, on le retrouve comme un
engagement individuel?
M. Côté (Rivière-du-Loup): On le
retrouvera.
Le Président (M. Farrah): Le boni seul.
M. Harvey: C'est ça, s'il y en a un et s'il dépasse
le seuil nécessaire pour...
Le Président (M. Farrah): Ça devient un nouvel
engagement de 2000 $ ou 3000 $.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce sera un
avenant. Ce sera plus explicite quand on aura quelqu'un à qui on a
donné un boni.
M. Jolivet: Vous voyez, M. le Président, pour les besoins
des membres de la commission, les raisons pour lesquelles, hier, on disait:
Quand on collabore de cette façon, si on amène des choses
positives, ça aide les gens du ministère. C'est dans ce
sens-là qu'on veut travailler.
Le Président (M. Farrah): Tout à fait d'accord, M.
le député. L'engagement 43 est-il vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 44.
M. Jolivet: C'est la soumission publique, M. le
Président.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 45?
M. Jolivet: C'est la même chose. Ce sont toujours les
mêmes principes.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 46?
M. Jolivet: Même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 47.
M. Jolivet: O.K. Ce sont les contrats prévus en vertu du
50-50.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Le Président (M. Farrah): Vérifié J'appelle
l'engagement 48.
M. Jolivet: Même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 49?
M. Jolivet: Même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 50, vérifié?
M. Jolivet: Juste une chose. Correct, ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 51, août 1988. Vérifié. L'engagement 52?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 53?
M. Jolivet: SER, c'est...
M. Côté (Rivière-du-Loup):
Société d'exploitation des ressources.
M. Jolivet: C'est l'équivalent des
coopératives.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Exactement,
oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 54?
M. Jolivet: O. K. Question.
Le Président (M. Farrah): Engagement 54, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Ici, on est avec une soumission publique, on a une
seule soumission reçue, puis c'est lui qui l'a. Pourquoi? Est-ce que
ça arrive souvent, une situation comme ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça arrive
de temps à autre, M. le député. Évidemment, quand
il est question de transport, c'est évident que ça
n'intéresse pas les transporteurs de Montréal à aller
transporter des plants à partir de Kamouraska-Témiscouata.
Ça fait que c'est la compagnie de transport locale qui soumissionne.
M. Jolivet: Parce que le problème que j'ai...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien, on n'est
pas obligé de leur accorder et si ça dépasse nos normes,
on ne l'accorde pas, on recommence ou on va le négocier.
M. Jolivet: Est-ce que ça vous arrive souvent de
renégocier à plus bas ou si ça vous arrive de rester au
même prix demandé? Quelles sont les proportions? Autrement dit, on
dit 60 790 $, est-ce que c'est sa soumission ou si c'est plus bas que sa
soumission? Parce que si vous n'êtes pas obligé d'accepter, vous
êtes capable de la négocier. C'est ça que je veux savoir,
si c'est la même.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Dans ce
cas-là, c'est sa soumission à lui, à Théberge
Transport, de Rimouski, mais si ça dépasse nos normes parce qu'on
a des prix de référence pour le transport, des plans, et si
ça dépasse toutes les normes, on la refusera ou on
négociera.
Le Président (M. Farrah): Ça va, M. le
député de Laviolette? Alors, l'engagement 54 est
vérifié. Engagement 55.
M. Jolivet: C'est la même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 56.
M. Jolivet: O. K. J'ai une question, je vais la poser parce qu'il
y a du monde nouveau ici qui l'apprend. C'est qu'il y a une soumission publique
et celle qui est demandée, il y a une coopérative qui a le droit
de soumissionner au même titre que les autres, au-delà du 50\50.
Ça veut dire que si elle est le plus bas soumissionnaire, elle pourrait
avoir un deuxième contrat. Si elle n'est pas la plus haute, à ce
moment-là, elle n'a pas de... Autrement dit, aussitôt qu'elle a
atteint le pourcentage auquel elle a droit de contrats négociés,
elle ne peut pas aller plus haut que ça dans les contrats
négociés. Elle n'a pas d'autre prérogative. Elle n'est pas
obligée d'aller jusque-là. Le ministère n'est pas
obligé d'aller jusque-là. Dans tous les autres cas, elle doit
aller en soumission.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre. M. Jolivet:
C'est bien ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, les coopératives ont toujours le droit de
soumissionner, même si on négocie, en vertu du décret 580
de 1985, des contrats avec elles jusqu'à concurrence de 50 %. Mais les
coopératives ont toujours le droit de soumissionner, ce qui fait
qu'elles ont acquis une expérience, une expertise qui est capable de
compétionner les autres contracteurs maintenant, et c'est heureux. C'est
bien ici, je pense bien.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que l'engagement 56 est
vérifié, M. le député?
M. Jolivet: C'est parce que je suis en train
de regarder des notes.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 56 est
vérifié. J'appelle l'engagement 57.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 58?
M. Jolivet: C'est la même chose, à l'engagement 58,
une seule soumission. Quelles sont les raisons? On dit: reboisement. Pourquoi
il n'y en a pas eu d'autres qui ont soumissionné? Quelles sont les
raisons? Et c'est encore la même question: Est-ce que c'est encore la
plus basse? Je veux dire: Est-ce que la soumission est égale au montant
qui est là ou si ça a été négocié au
plus bas?
M. Côté (Rivière-du-Loup): II est difficile
pour moi de répondre, M. le Président, à une question
semblable parce que je ne vois pas pourquoi les autres n'ont pas
soumissionné. Probablement qu'ils étaient déjà
occupés à d'autres travaux et que ce n'était pas
intéressant pour eux, dépendant de la région ou de
l'endroit et ça a intéressé seulement Foramec. C'est
difficile de répondre pour des...
Le Président (M. Farrah): Si je comprends bien,
d'ailleurs, c'est que lorsque vous avez un seul soumissionnaire, vous
connaissez à peu près les prix.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): Alors, si la soumission respecte
les estimés du ministère, vous ne négociez pas, à
ce moment-là.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Si ça
détonne un peu trop, on la refuse tout simplement.
Le Président (M. Farrah): C'est ça, c'est
exact.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Et on a des
références sur les prix pour le reboisement, on connaît les
conditions. Et les demandes de soumissions sont publiées dans Le
Soleil, dans Le Devoir et dans les hebdos locaux. Donc, s'il y a
seulement un soumissionnaire, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse?
M. Jolivet: Je vais vous dire pourquoi ça me surprend.
Revenez en arrière, à la page 42. Une soumission publique, il y
en a trois qui soumissionnent. C'est Foramec inc., Québec qui l'a. Vous
me dites que peut-être les autres, parce qu'elles étaient
occupées ailleurs, ne l'ont pas prise. C'est simplement pour vous dire
ça. Simplement pourquoi lui a le temps et les autres ne l'ont pas? Tu
sais, ça m'inquiète. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: De plus, il ne vient même pas du coin. Prenez
les engagements 56 et 57 et vous arrivez à l'engagement 58 et il est le
seul. Ça veut dire que les autres ont considéré que
ça ne valait pas la peine de soumissionner, c'étaient eux qui
l'avaient.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je ne suis pas
capable de répondre à ça. Je ne peux pas me mettre
à la place de Foramec, et des autres.
M. Jolivet: Pour mes petits besoins personnels, envoyez-moi donc
les membres du conseil d'administration de Foramec s'il vous plaît.
Le Président (M. Farrah): Bien sûr. Vous pourriez
peut-être demander ça à votre collègue
d'Abitibi-Ouest.
M. Jolivet: À qui?
Le Président (M. Farrah): À votre collègue
d'Abitibi-Ouest.
M. Jolivet: Foramec? (11 h 30)
Le Président (M. Farrah): Oui.
M. Jolivet: De Taschereau?
Le Président (M. Farrah): Bien oui. Vous les connaissez.
Si je comprends bien, votre question reste toujours là. O.K. M. le
secrétaire en a pris note.
M. Jolivet: C'est parce que moi, je peux bien le demander
à mon ami d'Abitibi-Ouest. Je n'ai jamais su que Taschereau était
le comté d'Abitibi-Ouest, mais en tout cas, si c'est la
municipalité... Non, mais, jusqu'à maintenant, on m'indique
toujours le comté.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le comté de
Taschereau, excusez-moi, je pensais à la ville de Taschereau.
M. Jolivet: Ah! Une voix: Ha, ha, ha!
Mme Blackburn: II n'y a pas beaucoup d'arbres dans
Taschereau.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 58 est
vérifié.
M. Jolivet: J'ai bien vu qu'il y avait un quiproquo quelque
part.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 58 est
vérifié. J'appelle maintenant l'engagement 59.
M. Jolivet: Soumission publique.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 60.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
rengagement 61.
M. Jolivet: Encore Foramec, je ne sais pas pourquoi,
là.
Le Président (M. Farrah): Bien là, on va avoir
l'information. Vérifié. Engagement 62.
M. Jolivet: Je sais qu'il est le plus bas soumissionnaire, mais
c'est parce que je trouve qu'il a pas mal de temps pour ailleurs.
Le Président (M. Farrah): Engagement 62.
M. Jolivet: En tout cas, il y en a eu dans Rimouski, cette
année-là.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 62 est
vérifié. Engagement 63.
M. Jolivet: Là, la seule question que je me pose, la SER
de La Neigette inc., qui est la société d'exploitation de La
Neigette, est le seul soumissionnaire, si je comprends bien, et ce n'est pas en
vertu du plan 50-50, à moins qu'il n'y ait erreur. On me
l'indique...
M. Côté (Rivière-du-Loup): II y a
effectivement une erreur, c'est un contrat négocié...
M. Jolivet: Bon, O. K.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... en vertu du
décret 580.
M. Jolivet: Donc, c'est la même chose pour 50...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le 64 suivant
aussi.
M. Jolivet: C'est exactement ce que je pense.
Le Président (M. Farrah): Un instant. Engagement 63,
vérifié. Engagement 64, vérifié
également.
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): J'appelle maintenant
l'engagement 65.
M. Jolivet: Le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 66.
M. Jolivet: O. K., le plus bas soumissionnaire, au moment
où il était avant le boni.
Le Président (M. Farrah): C'est ça. Alors,
l'engagement 66 est vérifié. Engagement 67.
M. Jolivet: Ça va, contrat négocié avec la
Coopérative.
Le Président (M. Farrah): Vérifié Engagement
68.
M. Jolivet: La Coopérative.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 69.
M. Jolivet: C'est la même chose et c'est probablement une
erreur qui est là, c'est contrat négocié. Parfait.
Le Président (M. Farrah): 50-50, négocié.
Engagement 69, vérifié. Maintenant, l'engagement 70.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Celui-là,
c'est le contraire, l'erreur; c'est une soumission publique.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 70, c'est une
soumission publique?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet: C'est marqué comme ça, nous autres.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Mais le
décret, le décret à côté. C'est marqué
"Décret 580" et c'est là qu'est l'erreur.
M. Jolivet: Ah! O. K.
M. Côté (Rivière-du-Loup): À
gauche.
M. Jolivet: O. K., c'est correct.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 70 est
vérifié. J'appelle l'engagement 71.
M. Jolivet: L'engagement 71, c'est probablement contrat
négocié?
Une voix: Oui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Au
décret.
M. Jolivet: C'est marqué "soumission publi-
que".
Le Président (M. Farrah): Décret 580. M.
Jolivet: Ah! le fameux Conseil du trésor.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 72.
M. Jolivet: C'est la même chose, 73, même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 73,
vérifié; 74, vérifié; 75, vérifié;
76, vérifié; 77, vérifié; 78,
vérifié; 79, M. le député...
M. Jolivet: Engagement 79, soumissions publiques, une seul.
Ça, c'est vraiment pas, là, une négociation. Donc, c'est
vraiment une soumission. Alors, si on pouvait me faire parvenir le nom des
membres du conseil d'administration parce que ça m'inquiète un
peu. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, j'ai l'impression qu'il y a plus d'une
compagnie qui est capable de faire ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ha, ha, ha! On
vous fera parvenir la liste des membres du conseil d'administration...
M. Jolivet: Oui. En même temps, faites-moi donc...
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...le
détail Taïga Sylviculture.
Le Président (M. Farrah): On se croirait à la
Commission du budget et de l'administration.
M. Jolivet: Faites-moi donc parvenir en même temps le
contrat, la soumission, ce qui a été demandé en
soumission, pour qu'on puisse avoir un... la soumission publique,
là...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, l'appel
d'offres, oui.
M. Jolivet: ...le devis.
M. Côté (Rivière-du-Loup): L'appel
d'offres?
M. Jolivet: L'appel d'offres.
Le Président (M. Farrah): M. le secrétaire, vous
avez pris bonne note?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Farrah): Merci. Alors, l'engagement 79
est vérifié. J'appelle l'engagement 80.
M. Jolivet: Continuez.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 81, vérifié. Engagement 82.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 83.
M. Jolivet: Tiens! Voyez, regardez, quand il va en soumission,
c'est Chicoutimi qui l'a.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Je parle toujours de Taïga Sylviculture.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Très
très heureux, très heureux.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 83 est
vérifié. J'appelle l'engagement 84.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 84 est
vérifié. J'appelle l'engagement 85.
M. Jolivet: Oui, la même chose pour 85, c'est encore
Chicoutimi.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. Pas
besoin d'être au pouvoir pour avoir quelque chose.
Une voix: ...Rimouski. M. Jolivet: Erreur à 86.
Le Président (M. Farrah): Engagement 86,
vérifié.
M. Jolivet: Erreur, par exemple, n'est-ce pas?
Le Président (M. Farrah): II y a une erreur?
M. Jolivet: II y a une erreur: ce n'est pas une soumission, c'est
une...
Le Président (M. Farrah): C'est encore le décret,
ça?
M. Jolivet: C'est encore le décret, oui. Le
Président (M. Farrah): Le décret 580. M. Jolivet:
J'espère. Non?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une coop qui
a gagné la soumission, ce coup-là.
M. Jolivet: Ah! c'est une coop qui a gagné la soumission,
celle-là. C'est la seule?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, oui.
Le Président (M. Farrah): Préjugé favorable
aux coop.
M. Jolivet: Non, non, je n'ai pas de préjugé
favorable, mais je demande quand même l'appel d'offres.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous voulez avoir
l'appel d'offres?
M. Jolivet: Appel d'offres.
M. Côté (Rivière-du-Loup): O.K.
Le Président (M. Farrah): Ce n'est pas une méchante
chose, M. le député de Laviolette.
M. Jolivet: Non, non, au contraire.
Le Président (M. Farrah): Engagement 86,
vérifié. 87?
M. Jolivet: C'est dans quel projet? Parce que la compagnie
Price... C'est dans les contrats négociés avec les compagnies?
Est-ce que vous avez du 50-50 avec les compagnies?
M. Côté (Rivière-du-Loup): II y a un CT qui
porte le numéro 160 et 175-755 qui nous permet de négocier avec
des compagnies dans des contrats d'arréragé, en attendant que des
contrats d'aménagement et d'approvisionnement soient
négociés. Dorénavant, on a l'intention - et Rexfor a
déjà commencé - de confier tous ces travaux-là
à Rexfor.
M. Jolivet: Est-ce que ça a des effets sur tout le
phénomène des coopératives? Est-ce que ça aurait,
dans vos contrats négociés avec des compagnies, des effets de
non-atteinte du 50-50 pour les coopératives ou les groupements?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, les
coopératives ne se plaignent pas actuellement. Elles ont du travail
suffisamment. Évidemment, Rexfor adoptera probablement une attitude
favorable envers les coopératives pour négocier des contrats
parce qu'ils ont comme objectif de faire faire plutôt que de tout faire.
Mais ça, ça fait partie de l'arrérage.
Le Président (M. Farrah): Cela va, M. le
député?
M. Jolivet: Non, non, non, ça ne va pas.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Souvent, M. le
député, c'est dans leur territoire adjacent à leurs
opérations forestières. C'est parce que les compagnies sont sur
place et qu'on peut négocier des taux avantageux.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Je vous pose la question parce que je sais que mes
collègues qui sont dans le secteur forestier vont se la poser aussi.
Vous avez fait mention de Rexfor, vous avez le dossier de Rexfor... La
députée de Kamouraska-Témiscouata devrait m'écouter
parce que ça va l'intéresser, ça. Ça devrait
l'intéresser pour les bureaux du ministère de l'Énergie et
des Ressources. Actuellement, Rexfor est en train de faire de
l'arrérage. Le ministre a donné, dans certains contrats qui ont
été anodins à l'époque, à Rexfor la
possibilité d'aller faire du travail et d'aller engager du monde pour le
faire. Est-ce qu'il y a des effets sur les employés du ministère
de l'Énergie et des Ressources qui font qu'actuellement, Rexfor est dans
l'arrérage? Un jour, je ne sais pas, si le ministre nous indique que
c'est dans 60 ans, on verra, mais l'arrérage va être repris. Il
n'en restera plus bien bien, de l'arrérage. Ce qu'on va espérer
maintenant, une fois l'arrérage fait, c'est que les compagnies
forestières qui ont des contrats d'approvisionnement et
d'aménagement forestier fassent les travaux de reboisement et sylvicoles
appropriés. À ce moment-là, l'arrérage sera du
passé. Il va finir un jour. En le donnant à Rexfor, Rexfor, lui,
actuellement attire des gens du ministère pour aller travailler pour eux
autres parce que là, il n'y a plus d'ouvrage pour les gens au
ministère. Il y a un transfert qui est en train de se faire actuellement
dans un secteur connexe au secteur public, qui est Rexfor, mais pas aux
mêmes conditions, même, dans certains cas, me dit-on, à des
salaires plus élevés que ceux de la fonction publique. Alors, ce
qui arrive, c'est qu'on est en train de déplacer du personnel du
ministère de l'Énergie et des Ressources à Rexfor.
Ça, ça inquiète bien du monde.
Je sais, pour avoir connu à l'époque l'intégration
du Syndicat des professeurs de l'État du Québec, on s'en
souvient. Vous n'avez pas connu ça. Moi, j'ai connu ça. En 1972,
le Syndicat des professeurs de l'État du Québec, c'étaient
toutes les écoles techniques autrefois qui ont été
intégrées aux polyvalentes. L'intégration s'est
terminée en 1972. Et on leur a donné des conditions
d'intégration qui faisaient que le prof qui partait de l'école
technique se trouvait une job à la commission scolaire
intégrante, mais s'il n'en trouvait pas, il avait le choix d'aller dans
n'importe quel ministère en "appliquant" aux postes disponibles.
Ça, c'est une formule d'intégration. Ça, j'ai connu
ça.
Mais là, on n'a pas ça actuellement. On dit: Tu vas
travailler. Il est ingénieur forestier, il connaît le dossier. On
l'envoie du ministère à Rexfor, mais on lui donne... Est-ce qu'on
lui donne des conditions de retour à la fonction
publique ou bien si on lui dit: Tu coupes ton lien d'emploi et tu vis
avec ça? Parce qu'on a l'inverse. La personne qui était de Rexfor
et qui venait travailler au ministère, à l'époque des
années 1970, ou des années 1980 n'avait pas de condition de
retour à Rexfor.
Alors, moi, la question m'inquiète beaucoup. Le
député de Saint-Maurice, je suis sûr qu'il est très
inquiet de ça parce qu'il y a des gens de son coin qui sont pris par ce
phénomène-là. Ils se la posent, la question. Ils me la
posent à moi, ils la posent à lui, j'en suis sûr, à
savoir: Qu'est-ce qui va arriver de ma job le jour où l'arrérage
va être terminé? Où est-ce que je me retrouve, moi? Je me
retrouve à Rexfor sans retour, ou bien je me retrouve à la
fonction publique, ou bien je me retrouve dehors? C'est quoi là?
J'aimerais que le ministre me l'indique, parce que, là, il
m'ouvre la porte à ça, compte tenu qu'il envoie même aux
compagnies le soin de le faire, de telle sorte que ce sont les compagnies qui
vont engager les ingénieurs forestiers et le gars qui veut trouver une
job, parce qu'il n'y en a plus au ministère va aller là à
quelles conditions? C'est la question que je pose au ministre: Qu'est-ce qui
arrive du transfert pernicieux du ministère des Forêts au secteur
de Rexfor?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, M. le député me demande une réponse dans
60 ans. On se reverra dans ce temps-là.
Le Président (M. Farrah): Espérons que vous allez
être là, M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien sûr!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Moi, non, parce que je lui souhaite meilleure chance
pour le reste de sa vie.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Dans la même
position.
M. Jolivet: Je lui souhaite meilleure chance pour le reste de sa
vie.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Sauf qu'il y en a
quelques-uns, il n'y en a pas beaucoup, des employés du ministère
qui ont traversé pour aller travailler chez Rexfor. Ils ont
traversé pour des raisons personnelles. C'est leur libre choix et II n'y
a pas d'engagement, pour le futur, de les réintégrer au
ministère. C'a été volontaire. Je vous dirai qu'avec le
contrôle qu'on a à faire, la planification qu'on a à faire,
avec les contrats d'aménagement, la somme de travail a beaucoup
augmenté au ministère et c'est heureux qu'on ait Rexfor pour
s'occuper des travaux dans les arrérages de cette
façon-là. Il n'y a pas d'engagement à reprendre les
employés qui ont quitté volontairement le ministère. C'est
un libre choix.
M. Jolivet: Mais le ministre conviendra avec moi qu'il ne donne
pas grand choix à quelqu'un qui doit décider. Il lui dit: C'est
Rexfor qui va s'occuper de ça. Alors, si à Rexfor, on va
s'occuper de ça dans telle région, je parle de Chibougamau, en
particulier, pour donner un exemple ou dans ma région, chez moi,
qu'est-ce qui va arriver? C'est que le gars va aller où il y a du
travail; il n'est pas plus fou qu'un autre, ou la fille va aller où il y
a du travail; elle n'est pas plus folle qu'une autre. Donc, elle va aller
là, mais en disant: Je prends un risque parce que, demain matin, quelles
sont les intentions du ministre de faire sauter Rexfor? Quelles sont ses
intentions? Le ministre ne nous a pas encore donné ses grandes
orientations de Rexfor.
Est-ce que Rexfor va devenir le grand gestionnaire de tout le "backlog"
au Québec, de tout l'arrérage au Québec? Est-ce que Rexfor
va sortir des compagnies dans lesquelles il se trouve actuellement comme
partenaire? C'est quoi un peu... Je ne veux pas avancer... J'aurai l'occasion
de poser ces questions au ministre lors des crédits budgétaires,
mais si le ministre me donnait quelques pistes d'avenues me permettant
d'orienter la discussion et mes pérégrinations à travers
le réseau, ça me permettrait peut-être de savoir où
il s'en va. Alors, qu'est-ce qu'il fait de Rexfor dans ça? Et si, demain
matin, Rexfor disparaissait, il va remettre ça à des compagnies
privées. Ça fait que, finalement, l'employé qui est
actuellement au ministère, qui n'a pas le choix et qui est obligé
d'aller travailler à Rexfor va se retrouver, finalement, dans le secteur
privé et, peut-être, un jour perdre sa job, parce que la compagnie
ne sera pas intéressée à lui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, l'employé du ministère qui quitte le
ministère pour aller travailler chez Rexfor, c'est parce qu'il fait un
choix très librement. Et s'il préfère passer à
l'exécution que de demeurer dans le contrôle, dans la
planification, c'est un choix qu'il fait. Pour certains... C'était mon
cas, j'aimais mieux l'exécution que le contrôle dans le temps que
je faisais ces travaux-là. Et c'est mon Intention de confier à
Rexfor tous les travaux d'arréragé, M. le député.
Et c'est mon intention de maintenir Rexfor en bonne santé et vigoureuse.
Il n'est pas question de la faire disparaître, comme vous en parlez,
parce que Rexfor a rendu et rend encore de trop grands services à
l'industrie, aux particuliers et également pour trouver des emplois en
région. Vous savez que Rexfor a fait des interventions heureuses. On lui
a confié des mandats très difficiles. Et, dans
l'ensemble, Rexfor a une bonne performance et c'est l'intention de
continuer dans cette voie-là.
Le Président (M. Farrah): Merci, M. le ministre.
Engagement 87, vérifié.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 88.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 89.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Engagement 90.
M. Jolivet: C'est la même chose, contrat
négocié. Ce sont les mêmes...
Le Président (M. Farrah): C'est ça. Engagement 90,
vérifié. Engagement 91.
M. Jolivet: II y en a une erreur dans... C'est la compagnie
Price, O. K.
Le Président (M. Farrah): Engagement 91,
vérifié. Engagement 92.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 93.
M. Jolivet: J'aurais une petite question à l'engagement
92.
Le Président (M. Farrah): Engagement 92, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Sylvi-Plus, ça ne fait pas partie de Ham-Nord,
ça ne fait pas partie de la société écologique
des...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Connais pas, M. le
député. (11 h 45)
Le Président (M. Farrah): Adopté?
Vérifié, je m'ecxuse.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Les membres du
conseil d'administration.
M. Jolivet: Non, non.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 93 est
également vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): J'appelle l'engagement 94.
M. Jolivet: Est-ce que M. Dutil est dedans?
Le Président (M. Farrah): Vous pourrez faire parvenir
l'information par camion, M. le ministre.
M. Jolivet: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): J'appelle l'engagement 94.
M. Jolivet: Le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 95. M. le député.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 96.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 97 ou 88, toujours.
M. Jolivet: On dit que l'engagement est de 244 200 $. On a, dans
les soumissions, le contrat de 732 600 $ comme étant le plus bas
soumissionnaire. J'aimerais savoir comment se décortique les sommes, sur
les trois ans. On était en 1988 à ce moment-là, il reste
donc l'année 1990-1991. si je comprends bien.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le contrat total
est de 732 600 $ et c'était le deuxième versement d'un contrat de
trois ans au plus bas soumissionnaire.
M. Jolivet: O. K. Donc, c'est terminé au moment où
l'on se parle, parce que c'est l'année 1989-1990.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, ça
devrait être terminé cette année, en 1989.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 97 est
vérifié. J'appelle l'engagement 98.
M. Jolivet: Ah! on est rendu dans le comté d'Ungava. C'est
la même question que tout à l'heure.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 99.
M. Jolivet: Correct.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 100.
M. Jolivet: C'est surprenant: Toutes les fois qu'il se trouve en
soumissions publiques et que d'autres soumissionnent, il ne l'a jamais, et
à toutes les fois qu'il est tout seul, il l'a. Je parle toujours de
Taïga.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Alors, on vous
enverra la liste.
M. Jolivet: Oui, oui, j'y compte bien.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 100 est
vérifié. Engagement 101.
M. Jolivet: Non, c'est parce que la question a été
posée tout à l'heure. C'est la même question.
Le Président (M. Farrah): C'est la même compagnie.
Engagement 101.
M. Jolivet: On ne répétera pas deux fois la
même question.
M. Côté (Rivière-du-Loup): L'engagement 101
était dans la soumission 100.
M. Jolivet: Pardon?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Taïga
était en soumission 100.
M. Jolivet: Oui, c'est ça que je vous dis, c'est que
toutes les fois qu'il est en soumission, à 100, là, puis les
autres, à toutes les fois qu'il y en a d'autres qui soumissionnent, il
ne l'a jamais.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II ne l'a
jamais.
M. Jolivet: Puis à toutes les fois qu'il est tout seul, il
l'a.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Rivière-du-Loup): Aie, il n'est pas
chanceux.
M. Jolivet: II a intérêt à être tout
seul, là, lui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Réellement,
il n'est pas chanceux.
Le Président (M. Farrah): II n'est pas chanceux.
L'engagement 101. M. le député de Laviolette. C'est une coop.
M. Jolivet: L'engagement 102, vous dites? Le Président
(M. Farrah): 101.
M. Jolivet: Ah! 101, ça va.
Le Président (M. Farrah): C'est vérifié.
L'engagement 102, comté de Drummond.
M. Saint-Roch: Non, il y a une erreur, M. le Président.
Saint-Cyrille de Wendover, c'est dans le comté de Richmond.
Le Président (M. Farrah): De Richmond? Bon. Il y a un bon
député dans le comté de Richmond, également.
M. Jolivet: Est-ce que le ministre peut me dire d'où
viennent les entreprises Marcel Labrie?
Êtes-vous capable de me dire ça, juste pour mon...
Le Président (M. Farrah): Votre bénéfice
personnel?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est quoi, la
question, M. le député? Je m'excuse.
M. Jolivet: C'est que, à l'engagement 102, il y a un autre
soumissionnaire qui est Entreprises Marcel Labrie. Je voudrais juste savoir
d'où il vient.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je n'ai aucune
idée, je m'informerai.
M. Jolivet: Est-ce que vous l'avez dans les documents? C'est
parce que, en tout cas, la seule question que...
M. Côté (Rivière-du-Loup):...
M. Jolivet: Oui, mais c'est parce que, ce qui m'inquiète,
là... Regardez bien, là. Moi, je suis un gars du
Saguenay-Lac-Saint-Jean, je ne suis pas là, mais je me mets à sa
place, j'essaye...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ha, ha, ha! M.
Jolivet:... je suis un transporteur.
M. Saint-Roch: Pourquoi ne demandez-vous pas à Mme la
députée de Rimouski si elle va vous accepter.
M. Jolivet: Je suis sûr, sûr. Elle, elle vient de la
Gaspésie et elle est rendue à Chicoutimi, ça fait que...
Soumission sur invitation. On demande deux soumissions, il y a deux soumissions
qui sont arrivées. Il y en a une qui vient de Richmond et l'autre, je ne
sais pas d'où, mais il n'y en a pas qui sont demandées au
Saguenay-Lac-Saint-Jean pour des affaires faites au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
C'est juste sur ça que je me questionne: Pourquoi on n'en demande pas au
Saguenay-Lac-Saint-Jean? Pourquoi on ne va
pas en soumissions publiques à la place?
Le Président (M. Farrah): Une bonne question serait
peut-être: D'où proviennent les plants?
M. Jolivet: Si tu me poses ça comme question, mon cher
monsieur, je te dirais qu'ils viennent d'East-Angus et je ne me tromperais pas
de beaucoup.
Le Président (M. Farrah): Parce que si ça vient
d'East-Angus et demandez...
M. Jolivet: Non, mais c'est ça, c'est pour ça que
je te dis... C'est une très bonne intervention que vous faites, M. le
Président. D'ailleurs, Je ne vous en veux pas. Hier, il y a quelqu'un
qui m'en a voulu, mais je ne vous en veux pas.
Le Président (M. Farrah): Le règlement me le
permet, vous le savez très bien.
M. Jolivet: Bien oui, je sais qu'il vous le permet.
Le Président (M. Farrah): C'est ça. M.
Côté (Rivière-du-Loup): C'est beau.
Le Président (M. Farrah): Vous connaissant comme un grand
procédurier, M. le député de Laviolette.
M. Jolivet: Jamais! Moi, je suis un homme très large. En
tout cas, écoutez...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet:... il y a deux questions qui sont posées,
l'une par le président, à laquelle j'acquiesce: D'où
viennent les plants?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Et l'adresse de M.
Labrie.
M. Jolivet: C'est ça. Ça va nous permettre de voir
à peu près ce qu'il en est. Si c'est vraiment ce que dit
l'individu, c'est que rien n'empêcherait de demander au
Saguenay-Lac-Saint-Jean, la personne qui vient chercher les plants... Ça
ne lui empêche pas de descendre autre chose et de remonter parce que
c'est totalement l'inverse qui se fait aussi, parce que l'individu qui part de
Drummond, de Richmond ou d'ailleurs et s'en va là-bas, il y va à
plein, il est intéressé à ne pas revenir à
lège, comme on dit. Donc, il s'organise pour revenir avec autre
chose.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, c'est une remarque dont on devrait tenir compte. C'est une
remarque judicieuse.
M. Jolivet: Bon, merci.
Le Président (M. Farrah): On commence les informations,
l'engagement 102 est vérifié. L'engagement 103.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 104.
M. Jolivet: 500 hectares dans la région de Québec,
c'est à quelle place? Ce n'était pas dans le Bois-de-Boulogne,
non?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est probable-
ment dans le comté de Portneuf ou dans la grande région de
Québec. Ça peut être dans les Laurentides.
M. Jolivet: Si on pouvait l'avoir.
Le Président (M. Farrah): Vous les mettrez dans le camion,
M. le ministre. L'engagement 104 est vérifié avec information
demandée. L'engagement 105 est vérifié également.
L'engagement 106.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 107 toujours le mois d'août 1988.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, l'engagement 104 c'est à Duchesnay que ces travaux se
sont faits.
M. Jolivet: À Duchesnay.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Les 500
hectares.
M. Jolivet: O. K.
Le Président (M. Farrah): Alors, une question de moins.
L'engagement 107 est vérifié, M. le député?
M. Jolivet: Le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Ça va. Alors,
l'engagement 108 maintenant.
M. Jolivet: Ah, Groupements Propriétaires Boisés
Privés de Charlevoix. Juste pour mes besoins personnels, un groupement
de propriétaires de boisés privés, est-ce que c'est
nouveau ou si ça fait partie des syndicats producteurs de bois ou des O.
G. C ou des syndicats SER, les sociétés?
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, c'est nouveau, mais ça ne fait pas partie de
l'ensemble des groupements forestiers ou des sociétés
d'exploitation des ressources.
M. Jolivet: Ça fait partie de votre libre choix.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
considéré comme une compagnie privée.
M. Jolivet: Ah, c'est une compagnie privée.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 108 est
vérifié. J'appelle l'engagement 109.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié
également. J'appelle l'engagement 110.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 111.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 112.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 113.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 113 est
vérifié.
M. Jolivet: Vérifié aussi.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 114 est
vérifié également. J'appelle l'engagement 115.
M. Jolivet: O. K. Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 115 est
vérifié. J'appelle l'engagement 116.
M. Jolivet: Contrat négocié,
coopératives.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 117.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 118.
M. Jolivet: L'entretien des bâtiments forestiers, on sait
que souvent, l'hiver, il y a des activités, durant l'été
aussi parce que |e pense que ce n'est pas seulement durant l'hiver, il y a des
activités de groupes qui vont à la station Duchesnay soit pour
faire du ski de fond ou pour pratiquer des activités de plein air.
Est-ce que le contrat d'entretien... avec les coûts qui sont
chargés aux gens, de quelle façon ça fonctionne? Parce
qu'on a un contrat d'entretien ménager, d'entretien des bâtiments,
c'est-à-dire qu'il y a des places où les gens doivent aller
coucher. Il y a des draps à laver, du linge et des choses comme
ça. C'est quoi? Quel est le contrat qui est là? C'est parce que
vous demandez un prix d'entrée? Quand je vais faire du ski de fond
durant ma semaine de relâche, comme on dit, à Duchesnay, de temps
en temps. C'est que durant la semaine, ça ne coûte rien, mais en
fin de semaine, ça coûte quelque chose. Est-ce que c'est
changé? Non, mais à la station Duchesnay, je le sais parce qu'il
y un pic là-bas, comme on dit. Monter dans la face d'un singe, c'est
vrai.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, en ce qui concerne ces parcs qui administrent maintenant les
pistes de ski de fond à Duchesnay, ces parcs réclament un prix
d'admission comparable à celui du Parc des Laurentides. Ça a
uniformisé un peu les centres de ski de fond.
M. Jolivet: De neige, c'est ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, ça
uniformise un peu le coût d'admission pour le ski de fond à
travers le Québec parce qu'il y avait de la concurrence qui
n'était pas tout à fait correcte. En ce qui concerne l'engagement
118, c'est seulement pour le ménage, le nettoyage, tout ça. S'il
y a des employés ou s'il y a quelqu'un qui couche à Duchesnay,
comme ça arrive dans le cas des agents de conservation, c'est le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche qui s'occupe de
faire laver les lits, changer les lits.
M. Jolivet: Par la SEPAQ?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, le
ministère de la Chasse et de la Pêche pour ses agents de la
conservation.
M. Jolivet: Ah bon.
M. Côté (Rivière-du-Loup): La SEPAQ
opère le centre de ski de fond. Et nous, on opère
l'été.
M. Jolivet: Quand vous avez des activités... Je vous donne
un exemple: Vous avez des activités durant la...
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est un centre
éducatif forestier et on reçoit du monde, évidemment.
M. Jolivet: Donc, ça veut dire que vous faites l'entretien
de ce qui vous concerne, comme
ministère. Le ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche fait l'entretien de ce qui le concerne.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Comme client,
il...
M. Jolivet: La SEPAQ s'occupe de charger le prix.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ou ski de fond.
M. Jolivet: Ah, du ski de fond! Une voix: Et d'entretenir les
pistes. Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): ...vérifié, M. le
député?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): 118, vérifié.
J'appelle 119.
M. Jolivet: Gardiennage, ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 120.
M. Jolivet: C'est quoi ça, contrat de services
alimentaires en forêt dans la région de la Mauricie?
Le Président (M. Farrah): Séance et contrôle
technique.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est parce que ce
sont les employés du ministère qui font du contrôle sur les
contrats. Évidemment, il faut payer pour les services alimentaires qu'on
nous donne. On paie notre pension, autrement dit.
M. Jolivet: C'est parce que vous la payez à la
Médéole. Parce que le restaurant La Traverse... Si je comprends
bien, le restaurant La Traverse, pour connaître le coin, c'est le
restaurant qui est juste en face de la traverse de Mattawin. Le pont qu'on veut
avoir, c'est ça, la traverse. L'autre, il est dans Maskinongé, de
l'autre bord. Ça veut dire que les gens de Mékinac, de la
Mauricie ont raison, de dire qu'on se fait ronger par l'autre bord.
Le Président (M. Farrah): C'est l'autre bord qui mange
l'autre bord.
M. Jolivet: C'est parce que... Autrement dit, il prépare
le lunch pour trois repas. Les gens l'amènent et s'en vont avec. Donc,
en partant de Trois-Rivières ou de je ne sais pas où, ou encore
de Shawinigan, il s'en va... C'est parce que la question est la suivante: Si,
pour avoir ça, ça coûte plus cher que le montant qui est
là... Parce que le gars, il arrive à la traverse et il traverse
l'autre bord. Donc, au restaurant qui est là on dit: Moi, je te charge
tant pour faire les trois repas. Si le gars arrive de Trois-Rivières, il
est sur le trajet pour monter là-bas, en passant à
Saint-Étienne des Grès, à la Médéole, il
prend ce qu'il faut. Sauf que s'il est à Shawinigan ou s'il est à
Saint-Roch, est-ce qu'il retourne à Shawinigan chercher son lunch pour
monter là-bas? C'est quoi? Comment ça marche?
Une voix: Sont-ils livrés? M. Jolivet: Oui, c'est
ça.
Le Président (M. Farrah): Les lunchs sont livrés
sur le site.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est sûr.
On a du monde dans la forêt pour le contrôle. Ils sont...
Évidemment, le plus bas soumissionnaire, la Médéole, les
loge, les nourrit et c'est la facture que nous avons. On a demandé des
soumissions et le restaurant La Traverse a soumissionné plus cher. C'est
aussi simple que ça.
M. Jolivet: C'est parce que la Médéole, c'est quoi
ça, M. le ministre?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
entreprise qui fait du reboisement, qui soumissionne souvent.
M. Jolivet: Oui, mais je ne comprends pas. C'est le service
alimentaire. C'est ça qui m'inquiète, là.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est parce que la
Médéole a une expertise en forêt, pour le campement, etc.
Elle a l'expérience. Évidemment, pour loger notre monde, elle a
soumissionné plus bas.
M. Jolivet: Oui, mais eux autres, là... Parce que c'est le
service alimentaire, cela veut dire déjeuner, dîner, souper.
Déjeuner, dîner, souper, la Médéole, elle, c'est une
compagnie qui reboise, qui fait des plantations. La Médéole
aurait-elle la possibilité maintenant de devenir, comparativement
à La Traverse, qui, lui, est un restaurant... Lui, il ne plante pas, il
ne prépare pas de plants. C'est un restaurant. Autrement dit, la
Médéole, qui est une compagnie qui prépare des plants et
qui va faire de la plantation, des préparations de terrains, est-ce
qu'elle a un permis de restauration? C'est ça que je veux savoir.
Une voix: Elle peut être traiteur.
M. Jolivet: Oui, écoute. Pour être traiteur, il faut
qu'elle soit reconnue. Alors, j'aimerais
bien que vous me donniez des renseignements sur la Médéole
inc. Comment la Médéole peut-elle soumissionner pour faire des
services alimentaires si elle n'a pas le permis de traiteur ou le permis de
restaurateur? Parce qu'elle vient en concurrence déloyale. Et le
député de Saint-Maurice, qui est un homme d'affaires au niveau de
construction de maisons, serait le premier à crier contre les
travailleurs au noir, à moins qu'il en engagerait, mais je suis
sûr qu'il n'en engagerait pas.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On pourrait, M. le
Président, renverser la question parce que je pense que le restaurant La
Traverse... on peut se poser la question s'il peut s'impliquer en forêt,
comme restaurateur. Ou si l'autre, qui est déjà en forêt,
peut s'impliquer pour nourrir le monde. D'où vient la concurrence? Je ne
sais pas. Ils ont soumissionné tous les deux. (12 heures)
M. Jolivet: Non, mais je vais donner un exemple.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Pourquoi le
restaurant La Traverse irait-il soumissionner sur un contrat en forêt
alors qu'il a un permis pour opérer près de Matawin?
M. Jolivet: Non, non. Là, c'est que vous demandez à
quelqu'un de faire des repas, un traiteur. Un restaurateur a le droit de faire
de la vente chez lui, puis de venir porter la pizza dans la forêt. Il n'y
a personne qui l'empêche de faire ça, il a le droit du
ministère du Tourisme et de la restauration. Ce que je veux savoir,
c'est: Est-ce que La Médéole est autorisée, en vertu de la
Loi sur le tourisme et la restauration, d'être traiteur? C'est juste
ça que je veux savoir. Alors, envoyez-moi donc ses coordonnées
avec la soumission, les plans et devis qui vont nous permettre de
vérifier plus loin.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça va
prendre les lettres patentes de La Médéole et vous aurez ce
qu'ils ont le droit de faire ou non. Je crois que La Médéole est
en forêt et on aurait pu procéder autrement, dire à La
Médéole: Vous allez loger nos employés, vous enverrez
votre facture. C'est ça qui serait arrivé.
M. Jolivet: Je vous donne un exemple. Les Rangers du
Québec se trouvent justement entre les deux. Ils ont des chalets qui
sont les anciens bâtiments de Consol, à Matawin, qu'ils appellent,
ils ont le droit de louer des chambres à des gens qui viennent
là, les gens du ministère de l'Énergie et des Ressources
sont souvent là, les gens de Loisir, Chasse et Pêche sont
là. Il y a des contrats qui sont signés comme ça, puis eux
autres, en plus de ça, ils ont leur cuisine et tout, c'est un peu comme
un camp forestier.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est là
que vous prenez vos informations, M. le député?
M. Jolivet: Hein? À Matawin? M. Côté
(Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet: J'y vais une fois par année et j'ai assez
hâte que le député de Saint-Maurice vienne avec moi.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): L'engagement 120 est
vérifié.
M. Jolivet: C'est un gars de chez eux, un de ses meilleurs,
à part ça.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 120,
vérifié avec informations. C'est ça, M. le
député?
M. Jolivet: Bien, en fait d'informations, là, le
ministre...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Sur les lettres
patentes de La Médéole.
M. Jolivet: Et le devis de l'appel d'offres. M.
Côté (Rivière-du-Loup): O. K.
Le Président (M. Farrah): Engagement 121.
Vérifié, M. le député?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 122.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 123.
M. Jolivet: C'est le même principe des contrats
négociés avec une compagnie, mais là, c'est une
scierie.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Une compagnie
forestière.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 124.
M. Jolivet: C'est une soumission publique.
Le Président (M. Farrah): C'est ça.
M. Jolivet: Oui, une soumission publique.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 125. Même chose. Vérifié. Engagement 126.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 127.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 128.
M. Jolivet: J. -M. Saint-Amant, c'est celui de Saint-TIte,
ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui
M. Jolivet: Ou de Sainte-Thècle? Non, c'est surprenant
parce qu'on dit: Elle n'avait pas de cautionnement. Est-ce que ça arrive
souvent, ça, ou si c'est parce qu'il l'a oublié? C'est quoi?
Qu'est-ce qui est arrivé?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien, c'est une
norme essentielle pour soumissionner. Il faut fournir le cautionnement. S'il
n'est pas là, évidemment...
Le Président (M. Farrah): II est disqualifié
automatiquement.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien oui.
M. Jolivet: Non, mais je veux juste savoir. Vous ne savez pas
s'il y a eu une erreur ou encore si c'est simplement... C'est automatique. Je
suis d'accord avec vous...
M. Côté (Rivière-du-Loup): On peut
peut-être s'informer si c'est une erreur ou un oubli, mais c'est assez
rare qu'un soumissionnaire fasse ça.
M. Jolivet: D'une façon ou d'une autre, il n'a pas
contesté, en aucune façon.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non. Une voix:
C'était le plus bas.
M. Jolivet: Oui, je sais que c'était le plus bas, sauf que
si le cautionnement n'était pas donné, c'est automatique.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 128 est
vérifié. Engagement 129.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 129 est
vérifié. Engagement 130.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 130 est
vérifié. Engagement 131.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 132.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II y a beaucoup de
reboisement dans le comté de Laviolette.
Une voix: Oui.
M. Jolivet: Hein?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ha, ha, ha!
Une voix: On vous privilégie.
M. Jolivet: Oui, c'est vrai: en 1988, il a fait du bon travail.
C'est parce qu'il y a un député, là. Il y a tellement
d'automatisme dans ça que je ne me pose même plus cette
question-là.
Le Président (M. Farrah): Donc, ce n'est pas vrai que
ça prend rien que du bon bord pour avoir quelque chose.
M. Jolivet: Hein?
Le Président (M. Farrah): Ce n'est pas vrai qu'il faut
être du bon bord pour avoir quelque chose.
M. Jolivet: C'est à partir de 1989. Je l'ai dit, c'est en
1988.
Le Président (M. Farrah): Ah bien! C'est bon, ça,
je n'ai rien contre ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): Engagement 132,
vérifié.
M. Jolivet: C'est parce que ces années-là, ils
voulaient tellement gagner le comté.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 132 est
vérifié. Engagement 133, M. le député.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: J'ai hâte de voir ce qui va arriver...
Le Président (M. Farrah): L'engagement 133, M. le
député. Vérifié?
M. Jolivet: C'est CIP.
Le Président (M. Farrah): Bravo! Engagement 134.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 135.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 136, soumission publique.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 137.
M. Jolivet: Robervalle.
Le Président (M. Farrah): Même chose.
Vérifié. Engagement 138.
M. Jolivet: Vous êtes allé trop vite.
Le Président (M. Farrah): Je m'excuse, M. le
député. On revient à l'engagement 137.
M. Jolivet: Non, c'est correct. J'étais revenu...
Le Président (M. Farrah): C'est public. Engagement 138, M.
le député.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 139.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 139 est
vérifié, évidemment. Engagement 140.
M. Jolivet: O. K. Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 141. M. le député.
M. Jolivet: Juste un instant. Je reviens à l'engagement
140, contrat négocié. Ce sont les initiales, parce qu'il y a
tellement de groupes forestiers. Ça veut dire quoi COPAF?
Le Président (M. Farrah): Milan, ce n'est pas en
Italie.
M. Jolivet: Milan, ce n'est pas en Italie. Est-ce que c'est
Coopérative d'aménagement forestier?
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, ça s'appelle la Coopérative ouvrière des
produc- tions agro-forestières de mont Mégantic. M. Jolivet:
Coopérative ouvrière.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Des productions
agro-forestières de mont Mégantic. Je comprends qu'on prenne des
initiales avec un nom aussi long. On pourrait peut-être prendre une
compagnie à numéro.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 140 est-il
vérifié, M. le député?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 141.
M. Jolivet: Transport de plants et de récipients à
la pépinière. Est-ce que c'est le retour des récipients
qui ont été nettoyés à Grandes-Piles, selon la
nouvelle technique du monsieur de Shawinigan qui avait inventé comment
nettoyer et stériliser les contenants?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. Le lavage des
récipients se fait ailleurs qu'à East-Angus et on les
ramène à East-Angus. Évidemment, on fait du repiquage chez
East-Angus comme on en fait à Grandes-Piles aussi.
M. Jolivet: Dans l'exposition qu'il y avait eue au Centre des
congrès, à Québec, j'ai vu des recherches, en nouvelle
technologie, en forêt.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le carrefour de la
recherche.
M. Jolivet: C'est ça. Il y avait justement les deux cas,
les gros transporteurs de récipients avec les plants dedans, par
hélicoptère, qui étaient une invention encore des gens du
ministère - je pense que les fonctionnaires sont très productifs
quand on leur donne la chance - et, à Shawinigan, vous avez
inventé...
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est pourquoi, M.
le député, je leur ai rendu un nommage spécial au
début de la journée.
M. Jolivet: Et l'autre, c'était le nettoyage des
récipients. Maintenant, le nettoyage des récipients, est-ce que
ce ne serait pas plus avantageux pour le ministère, au lieu de les
envoyer stériliser, par transport, de le faire directement à la
pépinière elle-même? Il n'y a pas un brevet
là-dessus.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je suis
régional aussi comme vous, M. le député normalement les
récipients devraient être lavés dans chacune des
pépinières qui les utilisent, mais il faut rapporter les plants
quand une pépinière expédie des plants
à l'extérieur, mais il faut rapporter les
récipients.
M. Jolivet: En fait, ce qui arrive, si on résume un peu,
il y a une cocotte qui est prise. Il y a une graine qui est sortie à
Berthier. De là, on l'envoie à East-Angus. D'East-Angus, le
plant, puisqu'il est dans un récipient, on l'envoie en Haute-Mauricie.
En passant à Grandes-Piles, on les lave et on les ramène à
East-Angus.
M. Côté (Rivière-du-Loup): De temps en temps,
oui.
M. Jolivet: De temps en temps. Pas toujours?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non. Je ne le sais
pas.
M. Jolivet: On ne pourrait pas, à ce moment-là,
selon le principe qu'on dit toujours de ne pas déshabiller Paul pour
habiller Pierre, peut-être prévoir quelques tunnels fermés
à Grandes-Piles. Ça réglerait peut-être une partie
de votre problème.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ca s'en vient,
ça s'en vient.
M. Jolivet: Ca s'en vient, bon! Parfait!
Le Président (M. Farrah): 141 est vérifié,
M. le député de Laviolette?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 142.
M. Jolivet: Ca va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 143.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 144, vérifié?
M. Jolivet: Non.
Le Président (M. Farrah): Ah! Je m'excuse. L'engagement
144.
M. Jolivet: Pourquoi Claude Forget, lui, a le droit d'avoir un
contrat négocié? Est-ce une compagnie?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
compagnie d'industriels forestiers. C'est dans son secteur de coupe ou
près de son secteur de coupe. C'est de l'aménagement.
M. Jolivet: C'est quelle compagnie ça? M.
Côté (Rivière-du-Loup): C'est Forget. M. Jolivet:
Elle se trouve à...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Près de
Saint-Jovite, ça.
M. Jolivet: Je ne la connais pas.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 145.
M. Jolivet: Soumissions publiques et il y a juste une soumission
reçue. Ce sont les mêmes réponses qu'on aurait par rapport
au passé...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet:... Aux autres questions? Vous avez
négocié... Ce qui est là, les 211 000 $, est-ce sa
soumission ou bien ce que vous avez négocié?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est sa
soumission.
M. Jolivet: Donc, jusqu'à maintenant, je n'en ai pas vu
beaucoup qui ont été plus bas que la soumission.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On ne le sait pas
parce que ce n'est pas indiqué. Si on la refuse, elle n'est pas
là.
M. Jolivet: Non, mais ce n'est pas ça que je veux
dire.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ca correspond.
M. Jolivet: Tout à l'heure, on m'a dit que, quand il y en
a juste une qui soumissionne, on essaie de vérifier avec elle si elle
nous donne le meilleur prix possible. Donc, on fait une forme de
négociation.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous voulez avoir
la soumission?
M. Jolivet: Oui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): O. K.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 145,
vérifié avec questions. En attente de réponses.
M. Jolivet: Même chose pour l'engagement 146. Ah non,
excusez! L'engagement 146, c'est une entreprise.
Le Président (M. Farrah): Vérifié,
point.
M. Jolivet: Vérifié, oui.
Le Président (M. Farrah): O. K. L'engagement 147.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 148.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 149.
M. Jolivet: C'est le même principe.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 150.
M. Jolivet: C'est le même principe.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 151.
M. Jolivet: Ce ne serait pas Saint-Zénon et non
Saint-Zénar?
Le Président (M. Farrah): Saint-Zénon, c'est
ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup):
Saint-Zénon, oui.
Le Président (M. Farrah): II y a une erreur, c'est
"non".
M. Jolivet: Ils ne sont pas encore... Pourtant, je pensais qu'au
Conseil du trésor, c'étaient les plus informatisés qu'on
n'avait pas. Parce que je regarde, ce sont des erreurs de typographie quasiment
inacceptables.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 151 est
vérifié M. le député de Laviolette? En notant que
c'est Saint-Zénon, évidemment.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 152.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 153.
M. Jolivet: C'est toujours le même principe.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 154.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 155.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 156.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 157.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 158.
M. Jolivet: On pourrait demander la même chose,
étant donné qu'il est le seul soumissionnaire, soit le montant de
sa soumission, pour qu'on fasse le calcul entre les deux, la comparaison.
Le Président (M. Farrah): Vérifié avec
questions. L'engagement 159.
M. Jolivet: C'est la même chose. Tiens, regarde donc
ça! Quand il ne revient pas tout seul, lui, il est encore passable.
Le Président (M. Farrah): II n'est pas chanceux.
M. Jolivet: II est chanceux tout seul.
Le Président (M. Farrah): II est fort tout seul. Tout
seul, il est bien fort.
M. Jolivet: II est plus fort tout seul. Alors, le montant de sa
soumission pour faire la comparaison.
Le Président (M. Farrah): O. K. Vérifié avec
questions. L'engagement 160.
M. Jolivet: Tiens, il a réussi à passer
là.
Le Président (M. Farrah): II s'en vient fort. L'engagement
160, vérifié. L'engagement 161.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 162.
M. Jolivet: Est-ce qu'on peut m'expliquer, ça c'est
peut-être une petite question qui revient de temps en temps
là...
Le Président (M. Farrah): On vous le permet, M. le
député.
M. Jolivet: Pour des travaux de préparation de 71
hectares, on a une entreprise forestière qui dit 42 000 $. Elle vient de
Wakefield, Pon-tiac. À côté de ça, on en a deux
autres: 70 000 $ et 144 000 $. La coopérative habituellement, elle
devrait être concurrentielle. Est-ce qu'on est en train de me dire
qu'elle est tellement peu concurrentielle qu'elle demande 100 000 $ de plus
pour le même travail? Est-ce qu'on est capable de m'expliquer comment il
se fait qu'on arrive à des chiffres comme ça? Est-ce que la
soumission a été mal comprise? (12 h 15)
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, c'est impossible pour moi de me mettre à la place d'un
soumissionnaire qui a fait une évaluation. Même s'il se trompe de
beaucoup là, je ne suis pas capable de prendre sa place. Je ne suis pas
capable de l'expliquer, c'est évident que je ne peux pas expliquer
ça. C'est une différence formidable, comme le signale le
député de Laviolette. On peut se poser des questions sur
l'évaluation qui a été faite dans ce cas-ià, mais
je ne suis pas capable de répondre à cette question.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): D'ailleurs, c'est la raison pour
laquelle on fait un appel de soumissions publiques.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une des
raisons, ce n'est pas la solution...
Le Président (M. Farrah): Non, ce n'est pas la seule, mais
une des raisons.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce n'est pas la
solution à tous les maux, la soumission publique.
M. Jolivet: Oui, mais je vous pose juste une question, mon cher
président. Ce n'est pas soumission publique, là, c'est soumission
sur invitation. Alors, étant donné qu'on a demandé
à trois soumissionnaires, la question que je me pose, qui est
peut-être crochue, là - on va me le dire, ça fait que
j'aime autant le dire moi-même - c'est: Comment se fait-il qu'on demande
des soumissionnaires en sachant que quelqu'un ne sera pas capable de
soumissionner, pour permettre à un autre de l'avoir?
Le Président (M. Farrah): Bien, moi, je pourrais vous
répondre qu'on était sur un autre fichier, là, mais ce
n'est pas à moi...
M. Jolivet: Non, mais...
Le Président (M. Farrah): Nous, on est bon copains...
M. Jolivet: Non, c'est juste pour savoir.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On n'avait pas
comme arrière-pensée que la Coopérative forestière
de Pontiac n'était pas en mesure de bien évaluer sa soumission.
Écoutez, on ne peut pas lui prêter...
M. Jolivet: De mauvaises intentions. M. Côté
(Rivière-du-Loup): Non... Oui. M. Jolivet: O. K.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 162 est
vérifié. J'appelle l'engagement 163.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 164.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 165.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 166.
M. Jolivet: Juste une minute, mon chef monsieur.
Le Président (M. Farrah): Pas de problème, M. le
député de Laviolette. Vous travaillez tellement bien...
M. Jolivet: Coopérative, ça va, parce que je
pensais à autre chose. L'engagement 167, ça va.
Le Président (M. Farrah): Un instant! L'engagement 166 est
vérifié; 167 est vérifié.
M. Jolivet: 168.
Le Président (M. Farrah): Engagement 168,
vérifié également. On est toujours en août 1988,
pour le bénéfice du Journal des débats.
M. Jolivet: L'engagement 169...
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le
député.
M. Jolivet:... même question que pour tous les autres:
Étant donné qu'une seule a soumissionné, j'aimerais savoir
si on confirme la règle que, quand c'est une seule soumission, c'est
à la fois la plus haute et la plus basse, qu'il n'y a jamais eu d'autres
négociants que celle-là, en tout cas.
Le Président (M. Farrah): Est-ce qu'il y a
eu négociation ou pas, c'est ça que vous voulez
savoir?
M. Jolivet: Bien, en sachant quel est le prix de sa soumission on
saura si c'est ça. Alors, même question que pour les autres,
là, vous me donnerez le montant de sa soumission.
Le Président (M. Farrah): O. K. Alors, l'engagement 169
est vérifié avec questions. J'appelle l'engagement 170.
M. Jolivet: Juste une question. C'est marqué: "Soumission
sur invitation", et on marque: "Soumission reçue". J'aurais bien
aimé savoir combien on en a invité. En a-t-on invité juste
un?
Le Président (M. Farrah): Ce n'est pas deux, entre
parenthèses, M. le député?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non.
M. Jolivet: Ça peut être ça, moi, je ne le
sais pas.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, non, c'est
ça que ça veut dire deux. Non, M. le Président, c'est le
seul qui a la technique, qui a une technique spéciale pour faire des
cartes-synthèse...
M. Jolivet: Bien, pourquoi, à ce moment-là, on ne
parle pas de contrat négocié, je comprendrais?
M. Côté (Rivière-du-Loup):... qui
répondent à nos spécifications. On pourrait aussi faire
appel à d'autres, mais ils se sont retirés. On a fait appel
à M. V. Mercier & Associés et à Cartech. Étant
donné qu'ils n'avaient pas la technique spéciale qui
répond à nos exigences, ils se sont tout simplement
retirés.
M. Jolivet: Ah! vous avez fait... O. K. M. Côté
(Rivière-du-Loup): À trois. M. Jolivet: C'est parce
qu'on ne l'a pas.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, mais je vous
le dis, là, c'est parce qu'ils ne sont pas indiqués.
M. Jolivet: O. K. Bien, c'est ça. Ma question, c'est parce
que, moi, s'il n'y en avait eu rien qu'un, j'aurais sursauté en disant:
Allez-y donc sur des contrats négociés. Mais, si vous me dites:
il y en a trois de demandés; il n'y en a rien qu'un qui a
été soumis...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. C'est une
erreur, ça, M. le député.
M. Jolivet: Ah bien! Parfait.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II y a M. V.
Mercier et Cartech inc., qui ne répondaient pas à nos
exigences.
Le Président (M. Farrah): Très bien. L'engagement
170 est vérifié. J'appelle l'engagement 171.
M. Jolivet: Pourquoi, tout à l'heure, a-t-on vu
soumission, et là c'est marqué: Contrat négocié?
Hein, on a eu ça tout à l'heure?
Le Président (M. Farrah): Oui. La même
compagnie?
M. Jolivet: Bien, là, on a eu une soumission publique tout
à l'heure.
Le Président (M. Farrah): La soumission était
peut-être plus élevée - c'est peut-être pour
ça - que les estimés.
M. Jolivet: Puis après ça, on en a un autre
après: 172, c'est la même chose.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre, pour
accélérer: 171 et 172, c'est la même chose.
M. Jolivet: Pendant que vous êtes en recherche: 169,
soumission publique, 172 000 $; 171, contrat négocié, 400 000 $.
Hein, 391...
M. Saint-Roch: 172, 71 000. M. Jolivet:... 391.
Une voix: Est-ce que c'est la même distance?
Le Président (M. Farrah): L'autre, c'est dans le
comté d'Ungava.
M. Jolivet: Oui, je le sais.
Le Président (M. Farrah): La question est pertinente, M.
le député. C'est bon. La question est pertinente.
M. Jolivet: J'espère. Elles sont toutes pertinentes.
Le Président (M. Farrah): Quelqu'un peut être
vigilant et collaborer.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président.
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): L'explication
plausible et logique également, c'est que dans ce cas-là,
il y avait seulement un transporteur et on a négocié avec lui.
Ça répond un peu à votre question des soumissions
publiques, vu qu'il y en a juste un, et il y a une directive du Conseil du
trésor qui nous permet de négocier des contrats de marchandises
à l'exception de contrats de déménagement ou de
messagerie. Dans ce cas-là, on s'est prévalu de la directive du
Conseil du trésor. Il y avait probablement seulement un soumissionnaire
ou seulement un transporteur intéressé et on a
décidé de négocier plutôt que de faire un appel
d'offres public.
M. Jolivet: Pour éviter des dépenses d'argent pour
rien.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien oui, parce
que ça coûte de l'argent les appels d'offres publics et ça
prend du temps également.
Le Président (M. Farrah): Et toujours en
référant à vos estimations au ministère, vous savez
à peu près combien ça vous coûte.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Et on est soumis
aux directives du ministère des Transports là-dessus. Il y a des
normes, des coûts et c'est pour cette raison-là. Quand on demande
des soumissions publiques et qu'on sait qu'il y en a seulement un qui est
intéressé, c'est de l'argent gaspillé.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que l'information...
M. Jolivet: La directive du Conseil du trésor dont vous
faites mention, c'est 778, article 4c. C'est ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
M. Jolivet: Est-ce qu'on peut avoir copie de cette directive?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que vous l'avez en main?
Non?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, on l'a en
main, mais on la fera parvenir au secrétariat, si vous le voulez.
M. Jolivet: C'est parfait.
Le Président (M. Farrah): II n'y a aucun problème,
M. le ministre. D'accord.
M. Jolivet: Ce sera la même question pour l'engagement
172.
Le Présidant (M. Farrah): L'engagement 171 est
vérifié. L'engagement 172 est vérifié. Ça
va? Alors, l'engagement 173.
M. Jolivet: O. K. C'est un versement par rapport à la
soumission globale.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 174.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 175.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 175 est
vérifié également. L'engagement 176.
M. Jolivet: Attendez une petite seconde. Le décret permet
aussi tous les travaux d'entretien des aires
régénérées pour les coopératives de la
même façon que pour tous les travaux possibles.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Tous les travaux
sylvicoles du ministère.
M. Jolivet: C'est parce qu'on en a moins actuellement. C'est
nouveau. De plus en plus, on va en avoir, mais avant, on était
plutôt dans le domaine de la plantation. Mais, de plus en plus, vous
allez aller dans des travaux d'entretien.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, avec la venue
du nouveau régime forestier, les compagnies forestières, de temps
à autre, ont souvent recours aux coopératives qui ont
développé une expertise dans ces travaux-là, les travaux
d'aménagement.
M. Jolivet: C'est correct.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 176 est donc
vérifié. L'engagement 177.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 178.
M. Jolivet: C'est un versement, le deuxième versement d'un
contrat de trois ans au plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 178 est
vérifié. L'engagement 179.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 180.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 181.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 181 est
vérifié. L'engagement 182.
M. Jolivet: C'est probablement ce qui arrive ici, c'est qu'il y a
eu un boni versé là, probablement. Non? On dit que l'engagement,
c'est 131 000 $. La soumission était de 105 000 $.
Le Président (M. Farrah): C'est un versement.
M. Jolivet: II n'y a pas une erreur? Ce n'est pas 31 000 $?
Le Président (M. Farrah): Ça aurait plus
d'allure.
M. Jolivet: Pour moi, c'est 31 000 $. Il y a là une
erreur, parce que la soumission est de 105 000 $ sur trois ans.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, si vous le voulez, M. Harvey va vous fournir la
réponse.
Le Président (M. Farrah): Allez-y, M. Harvey.
M. Harvey. M. le Président, dans ce cas-ci, comme il
s'agit d'un contrat pour des travaux de préparation de terrain, il n'y
avait pas de boni de prévu au contrat.
M. Jolivet: Je le savais, c'est parce que je me suis posé
une question.
M. Harvey: C'est ça. Toutefois, votre question est
toujours pertinente. Effectivement, l'engagement a été fait sur
l'estimation que le ministère avait faite avant les appels d'offres,
mais le contrat signé est un contrat de 105 000 $. Il y a eu un
engagement de 131 000 $. Il faut toujours faire la différence entre le
geste d'engager des fonds, c'est-à-dire de réserver des fonds, et
la signature du contrat.
Le Président (M. Farrah): II n'est pas
dépensé.
M. Harvey: C'est ça, et fort probablement que le montant
entre 105 000 $ et 131 000 $ n'a pas été dépensé,
il a été désengagé et réalloué
à d'autres activités. L'important, lorsque l'on signe un contrat,
c'est de s'assurer que l'engagement budgétaire est au moins égal
ou supérieur au contrat.
Le Président (M. Farrah): Pour être sûr de le
faire.
M. Harvey: C'est ça. Après ça, ça
devient des techniques comptables, on désengage ou non.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que vous me permettez, M.
le député?
M. Jolivet: Oui, oui.
Le Président (M. Farrah): Ça veut dire que
l'estimation du ministère devait être de 131 000 $. C'est
ça? À peu près.
M. Harvey: C'est ça. L'estimation du ministère, en
lançant le contrat de 131 000 $, le gestionnaire a tout de suite
engagé son argent pour être sûr de le réserver. Le
contrat était de 105 000 $; donc, probablement qu'après ça
il y a eu un désengagement, mais qui n'apparaît pas
là-dedans.
Le Président (M. Farrah): Ça va. M. Jolivet:
Ouais!
M. Harvey: Ça répond à vos questions, M. le
député?
M. Jolivet: Ça répond à mes questions, comme
vous dites, mais ça m'en pose d'autres.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): Allez-y, M. le
député.
M. Jolivet: Là, je reviens à ce que je vous disais
tout à l'heure, et le ministre va me répondre. C'est un dossier
dans mon coin, mais c'est parce que je suis sûr que ce n'est pas le seul.
Il y a une entente, disons, - là, c'est une soumission - en vertu du
50-50 avec une coopérative. La coopérative n'a peut-être
pas tous les moyens de le faire, elle le fait faire en sous-traitance. Celui
qui mange le coup, si jamais elle ne fait pas le travail comme elle doit le
faire, c'est le sous-traitant parce que lui, il subit le contrecoup de la
décision qui va être prise entre la coopérative et le
ministère sur les travaux effectués réellement ou sur la
qualité des travaux faits. Alors, l'autre en bas ne peut plus
négocier parce que ce n'est pas lui qui négocie. Lui, il
négocie avec la coopérative, mais si la coopérative signe
l'entente avec le ministère comme quoi c'est ça qu'elle va avoir,
l'autre mange le coup pareil même s'il sait que ce n'est pas vrai,
admettons. Alors, je dis: Ici, vous avez un engagement que vous avez
prévu à 131 000 $, la personne le fait à 105 000 $. Si
cela avait été l'inverse, si la plus basse soumission
était sortie à 141 000 $, votre engagement aurait
été de
141 000 $?
M. Harvey: II aurait fallu réengager la somme...
M. Jolivet: Additionnelle.
M. Harvey:... nécessaire pour signer le contrat.
M. Jolivet: Donc, dans ce contrat-là, vous avez
été plus généreux dans vos estimations...
M. Harvey: C'est ça.
M. Jolivet:... que ce que coûtait réellement le
contrat qui a été fait par soumission. Mais est-ce que ç'a
eu des effets de bonne ou de mauvaise qualité de travaux ou des...
M. Harvey: Absolument aucun. Je veux dire...
M. Jolivet: Donc, il a effectué le travail, que vous aviez
évalué à 131 000 $, pour 105 000 $ de la qualité
que vous désiriez.
M. Harvey: Oui, c'est ça. C'est-à-dire que
ça n'empêche pas de faire la surveillance des travaux et d'exiger
une certaine qualité. Le contrat qu'on a signé avec Les
Entreprises Scartech est un contrat de 105 000 $. Si cette compagnie a des
sous-contractants, la responsabilité, c'est entre le sous-contractant et
le contractant. Le ministère...
M. Jolivet: Ce que je cherche dans les travaux qui sont faits
dans les aires non régénérées ou dans les aires du
passé, le "backlog", les arrérages, comme vous, ce que tout le
monde souhaite, c'est que les travaux soient de qualité au meilleur prix
possible.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
M. Jolivet: Vos vérifications nous indiquent que quand ils
étaient à 105 000 $, ils étaient dans la qualité
demandée et ç'a coûté moins cher que vos
prévisions.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, mais je
pourrais ajouter que l'inverse se produit. Lorsqu'on sous-évalue notre
engagement, il faut retourner pour se faire autoriser la somme
supplémentaire.
M. Jolivet: O. K.
Le Président (M. Farrah): Des fois, c'est une question de
conjoncture aussi, les gens n'ont pas de travail; alors, ils vont forcer plus
pour soumissionner plus bas pour l'avoir.
M. Jolivet: C'est pour ça que durant la crise qu'on
connaît, M. le Président, on devrait faire des chemins, Injecter
de l'argent additionnel. J'aide le ministre délégué aux
Transports et je vous aide en même temps, j'aide tous les
députés de notre région et du Québec, en disant
qu'il y a des chances que, compte tenu de la crise, les gens soumissionnent
à meilleur prix et fassent des bons travaux pareil, mais, là,
ça n'a pas l'air à ça.
Le Président (M. Farrah): Et diminuer
l'intérêt sur la dette. Alors, l'engagement 182 est
vérifié. L'engagement 183, M. le député.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 184.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 185.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 186.
M. Jolivet: Ça va. Sylvi-Plus a toujours de la
misère.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 187.
M. Jolivet: Ça va
(12 h 30)
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 188.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 189.
M. Jolivet: L'engagement 189, c'est la même question qu'on
pose ordinairement. La soumission reçue, une seule; le montant par
rapport à l'engagement.
Le Président (M. Farrah): La même question. Alors,
vérifié avec question. L'engagement 190.
M. Jolivet: Juste une question, parce que là, elle revient
deux fois. Ce n'est pas la seule qui pourrait soumissionner? Donc, ce n'est pas
une compagnie...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, mais c'est la
seule qui est intéressée.
M. Jolivet: C'est la seule qui a soumissionné mais ce
n'est pas la seule qui le pouvait.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. M.
Jolivet: Alors, même question.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 190 est
vérifié avec question. L'engagement 191.
M. Jolivet: Tiens, regarde donc ça, toi! Correct.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 192.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 193.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 194.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 195.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 196.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 197.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 198.
M. Jolivet: L'engagement 198, plus bas soumissionnaire. Ça
va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 199.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 200.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 201.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 202.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 203.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 204.
M. Jolivet: Çava.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 205.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 204 est
vérifié. L'engagement 205 est vérifié. L'engagement
206 est vérifié.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 207.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 208. L'engagement
207 est vérifié.
M. Jolivet: L'engagement 208, ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 209.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 210.
Une voix:...
M. Jolivet: Vous avez la même réflexion que moi, M.
le député de Saint-Maurice?
M. Lemire: J'aimerais ça, moi, connaître les
propriétaires...
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Saint-Maurice.
M. Lemire:... avoir les noms des membres du conseil
d'administration de La Médéole, moi aussi, en même temps
que le député de Laviolet-te.
Le Président (M. Farrah): Mais vous allez l'avoir.
M. Jolivet: On va l'avoir, M. le député. Le
secrétaire va le recevoir et va vous le transmettre.
M. Lemire: Merci beaucoup.
Le Président (M. Farrah): Êtes-vous
intéressé à investir avec eux autres, M. le
député de Saint-Maurice? Alors, l'engagement 210 est
vérifié. L'engagement 211.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 211 est
vérifié. L'engagement 212.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 213.
M. Jolivet: La même question que les autres, le montant de
la soumission.
Le Président (M. Farrah): Le montant de la soumission.
Alors, l'engagement 213 est vérifié avec question. L'engagement
214.
M. Jolivet: Ce sont des travaux qui ont été
effectués pendant combien d'années? Parce qu'on dit: C'est le
plus bas soumissionnaire à 423 000 $ et on voit un engagement de 135 000
$. C'est sur combien d'années? Est-ce que ce serait l'inverse,
ça? Est-ce que je suis en train de me faire dire qu'il va falloir qu'on
retrouve quelque part un autre engagement additionnel, parce que, là,
vous aviez évalué de 135 000 $ et ç'a coûté
423 000 $? Non?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est un contrat
de trois ans, ça.
M. Jolivet: Ah bon! C'est parce que ce n'était pas
marqué.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce n'est pas
marqué.
M. Jolivet: Ça va mieux.
Le Président (M. Farrah): C'est un contrat de trois ans;
donc, le premier versement. L'engagement 214 est vérifié.
J'appelle l'engagement 215.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 216.
M. Jolivet: La Coopérative, ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 217.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 227. Moi, je saute à l'engagement 227.
M. Jolivet: C'est bien ça que j'ai.
Le Président (M. Farrah): C'est bien ça? Alors,
l'engagement 217 est vérifié. J'appelle l'engagement 227.
M. Jolivet: Ça, c'est la même question qu'on avait
posée tout à l'heure au départ. Rosaire Després
Itée a eu 73 points et celui qui a eu le contrat, c'est Blais, McNeil et
Associés avec 75 points. Donc, on sait que ç'a coûté
25 000 $, selon l'engagement. Est-ce qu'on peut connaître, malgré
les points, les montants des autres soumissions? Est-ce que c'est la même
réponse que tout à l'heure? Vous n'en avez pas?
M. Côté (Rivière-du-Loup): On vous fera
parvenir la grille.
M. Jolivet: Oui, la grille, mais...
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est la grille
qui va répondre à tout ça. Ce sont des contrats
professionnels. Ils disent: On fonctionne à tant l'heure et on
évalue le nombre d'heures.
M. Jolivet: Comme j'ai compris tout à l'heure, tout le
monde charge... Vous donnez le même prix l'heure et s'il y a tant
d'heures...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, ce n'est pas
que ça.
M. Jolivet: Autrement dit, je vais essayer de bien me comprendre
avec vous autres. Quand on a la grille, la grille nous indique pourquoi ils ont
73 points, pourquoi ils ont 75 points, pourquoi ils ont ci, pourquoi ils ont
ça. Ça, c'est la première des choses. Après
ça, le contrat d'engagement, c'est 40 heures, admettons, à 5 $
l'heure; ça fait bien 200 $. La personne va recevoir 200 $. Si Rosaire
Després, ce n'est pas 73 points qu'il avait eus, mais 80 points qu'il
aurait eus, à ce moment-là c'est toujours 25 000 $ qu'il aurait
eus.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Dans la grille, M.
le député, vous allez voir qu'on tient compte des contrats
antérieurs qui ont été accordés. S'il y en a eu
beaucoup, on alloue des points. S'il n'y en a pas eu beaucoup, c'est d'autres
points. Il y a la proximité des lieux, l'expérience du
chargé de projet, à part ça, les taux horaires qu'ils nous
réclament, et tout ça. C'est ça qui fait qu'on
évalue. Avec un système de points, on arrive à des
chiffres comme vous avez la, 75, 73,
68 et 61 points. Avec la grille, vous allez avoir les réponses
que vous demandez.
M. Jolivet: Là, je vais parier comme un ancien
président du syndicat des enseignants. Un prof qui a 19 ans de
scolarité, 15 ans d'expérience, au maximum de l'échelle,
est payé plus cher qu'un jeune qui commence avec 15 ans de
scolarité et un an d'expérience. Est-ce que ça marche?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. M.
Jolivet: Donc...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Dans ce
cas-là, ça marche, mais on ne peut pas transposer ça
là.
M. Jolivet: Non, mais ce que je veux dire, c'est que vous dites:
On tient compte de l'expérience du chargé de projet, de
l'expérience de la compagnie, etc. Quand vous faites ça, je crois
comprendre que, là, ça lui donne des points en plus ou en moins,
mais est-ce que ça pourrait arriver qu'en lui donnant plus de points
parce qu'il a plus d'expérience, ça vous coûte plus cher et
que vous ayez le même service si la personne était payée
moins cher et avec moins d'expérience, mais une même
qualité de services?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça se
trouve à être...
M. Jolivet: Balancé.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... balancé
ou compensé par d'autres critères comme la proximité des
lieux, les contrats qu'il a obtenus. C'est compensé tout ça.
C'est un système de points qui date depuis plusieurs années. On
ne l'a pas touché. C'est Rosalie qui fait...
M. Jolivet: C'est parce que moi, j'ai compris que dans les
contrats professionnels, on cotait la compagnie en vertu de ce que vous me
donnez comme critères.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Plusieurs
critères.
M. Jolivet: O. K. Une fois que je l'ai cotée, je lui dis:
Je t'offre le contrat; le contrat, je te l'offre selon ce qu'on dit, il va nous
coûter 25 000 $ parce qu'il y a tant d'heures à tant l'heure et
c'est toi qui vas l'avoir; mais si ç'avait été l'autre qui
avait eu plus de points, il aurait eu 25 000 $ aussi pour le même
contrat. C'est ce que je comprends, moi. Si vous me dites que c'est ça,
je ne pose plus de questions. Mais si vous me dites que ce n'est pas ça,
je vais en poser.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On me dit que
c'est ça, M. le Président.
M. Jolivet: Bon, je suis bien content.
Le Président (M. Farrah): Bon, plus de questions.
M. Jolivet: Ce que je comprends donc, c'est que la cotation par
les points, ç'a des effets pour dire qui va avoir le contrat et,
après ça, je lui dis: Là, le contrat que je te donne,
c'est 25 000 $.
Une voix: C'est ça.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 227 est
vérifié. J'appelle l'engagement 228.
M. Jolivet: Donc, c'est la grille qui va être importante,
M. le Président, à ce moment-là.
Le Président (M. Farrah): Oui, et on va nous la faire
parvenir, M. le député. L'engagement 228, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: C'est la même chose, sauf que c'est surprenant
qu'on fasse ça là. Ce sont des soumissions sur invitation et on
donne des points. Là, je suis un peu surpris, par exemple. Eh mon Dieu!
On dit: Le comité a accordé le contrat à la firme ayant
obtenu le pointage le plus élevé, soit Urbanitek inc., 63 points.
Elle a eu 63 points et elle a eu un contrat de 106 000 $. Mais ce n'est pas sa
soumission à elle. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas quelque part
là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est basé
sur le nombre de placettes-échantillons, le travail à
exécuter.
M. Jolivet: Oui, j'ai compris. Et là vous allez me dire:
Le terrain est plus montagneux, moins montagneux, plus "swampeux", moins
"swampeux".
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, mais
ça l'était pour tous les soumissionnaires...
M. Jolivet: C'est ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... qui
étaient invités à soumissionner.
M. Jolivet: Oui, mais moi, je suis soumissionnaire. Je m'appelle
la Société générale forestière Sylvico inc.,
et je soumissionne. Est-ce que je pourrais savoir quel montant il a
soumissionné?
M. Harvey: Vous permettez, M. le Président?
Le Président (M. Farrah): M. Harvey, allez y-
M. Harvey: Comme vous le disiez tout à l'heure, M. le
député, ce sont des contrats de services professionnels. Le choix
du contractant se fait en ne tenant pas compte en général du
coût comme tel. Ce n'est pas le critère, c'est, comme le disait M.
le ministre tout à l'heure, la grille. Une fois qu'on a choisi le
soumissionnaire - prenons ce cas-ci où on demande d'établir 507
placettes-échantillons on a des tarifs. Par exemple, si ce sont des
ingénieurs forestiers, les tarifs journaliers sont établis par
l'Ordre des ingénieurs forestiers. Donc, tous les ingénieurs
forestiers de telle et telle expérience ont le même tarif. Donc,
le choix de la personne à qui on offre le contrat se fait en tenant
compte des critères de la grille qu'on va vous faire parvenir. Une fols
qu'on a choisi cette firme-là et, là, on a le tarif journalier
qui est établi par l'Ordre des ingénieurs forestiers, on a du
travail: par exemple, établir 507 placettes-échantillons,
ça prend X jours et le contrat est établi à X jours
multipliés par le tarif fixé par l'Ordre des ingénieurs
forestiers.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Qu'on
négocie à la baisse.
M. Harvey: Et on essaie toujours d'avoir le meilleur prix
possible face à ça.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Là, ma question arrive. Moi, j'étais
habitué de négocier. C'est pour ça que je suis
habitué à ça. Vous me dites: Selon les critères des
ingénieurs forestiers. Il y a, dans la fonction publique, des
critères pour payer quelqu'un qui a plus ou moins d'expérience,
qui a un diplôme plus élevé ou moins élevé.
Selon qu'il a un doctorat, une maîtrise ou un bac, c'est
différent; ça donne des points. S'il a, à
côté de ça, plus d'expérience, 10 ans, 5 ans ou 3
ans, plus ou moins de points. Ça sert, dans la grille, à
déterminer le nombre de points qu'ils ont. Ça veut dire que plus
la personne est diplômée, plus elle est
expérimentée, en termes d'années d'expérience, plus
elle devrait normalement coûter plus cher. Sauf que, là, vous
allez me dire que ça se contrebalance dans d'autres critères qui
sont mis là de telle sorte que, finalement, quand je dis: Au bout de la
course, c'est telle compagnie qui est choisie, à elle, je dis
maintenant: J'applique les critères de paiement: tant l'heure, tant de
jours, ça me donne un contrat de tant.
M. Harvey: C'est ça. L'expérience n'est pas
toujours un critère retenu, M. le député, ou selon que la
personne a un doctorat ou pas. Par exemple, les travaux ici qui sont des
travaux d'établissement de placettes-échantillons, on ne
demandera pas, dans nos critères, que la personne ait un doctorat en
foresterie.
M. Jolivet: Non, je le sais. Mais ce que je veux dire, c'est que,
lorsque vous allez...
M. Harvey: Mais si c'est quelqu'un qui a un doctorat, on va dire:
Nous, ça ne nous dérange pas de prendre quelqu'un qui a un
doctorat, sauf qu'on va le payer au tarif normal d'un ingénieur
forestier parce que ce n'était pas une exigence qu'on avait. Tout
à l'heure, on regardait un contrat, par exemple...
M. Jolivet: Oui, mais l'ingénieur forestier, selon l'Ordre
des ingénieurs, il doit y avoir une grille pour le payer.
M. Harvey: Oui, oui.
M. Jolivet: Cette grille dort certainement tenir compte de
l'expérience et de la scolarité.
M. Harvey: Oui.
M. Jolivet: Je l'imagine parce que je suis habitué
à ça.
M. Harvey: Ça dépend. Si le ministère a une
exigence sur l'expérience - j'étais rendu là - par
exemple, pour des travaux d'ordre informatique, on peut avoir une exigence
disant que ça prend au moins deux ans d'expérience, c'est
évident que, pour nous, ça devient un critère
d'acceptation ou de rejet, mais, dans le cas de travaux réguliers, on ne
peut...
M. Jolivet: Mais j'ai compris ça, monsieur. J'ai
très bien compris ça. Là, H y a deux choses qui se
produisent. Il y a d'abord ce qui sert à pointer, à mettre le
nombre de points. Une fois que j'ai ça, je me replace de l'autre
côté et je dis: Maintenant, c'est toi; compte tenu du fait que tu
réponds au critère de deux ans d'expérience, tu l'as;
compte tenu du fait que tu possèdes un diplôme, disons, un
diplôme d'ingénieur, le minimum, qui est un bac, qu'on demande, tu
l'as. Jusque-là, ça va.
M. Harvey: C'est ça.
M. Jolivet: Donc, II est coté et, là, il arrive au
bout de la course à un numéro: 64 points. Quand il est rendu
à 64, c'est le plus haut coté. Comme il est le plus haut
coté, on dit: Maintenant, il faut te payer; je te paie en vertu des
critères de paiement de l'Ordre des ingénieurs, du nombre
d'heures et selon la grille de paiement des ingénieurs forestiers.
J'imagine que les ingénieurs forestiers, dans leur grille, disent:
Écoute, on t'a offert un gars qui est diplômé, avec
un bac; tu arrives au minimum demandé, pas de problème, et il a
juste deux ans d'expérience au minimum, pas de problème. Mais,
l'autre en haut, si je comprends bien, et je vais plus loin, la personne a un
doctorat, elle devrait être payée plus dans sa grille; elle a
quinze ans d'expérience et elle devrait être payée plus.
Mais vous dites: Je ne te paierai pas plus que le minimum que j'ai
demandé. C'est ce que je comprends?
M. Harvey: C'est ça. C'est que la grille de l'Ordre des
ingénieurs forestiers établit un maximum. Si nous, par exemple,
dans notre grille, on demande quelqu'un qui a deux ans d'expérience, si
la personne satisfait à ça, elle va avoir - mettons que c'est dix
points pour deux ans - ses dix points. (12 h 45)
M. Côté (Rivière-du-Loup): Même si elle
est docteur, elle n'en aura pas plus.
M. Harvey: C'est ça. Si elle a 25 ans d'expérience,
elle va avoir quand même dix points. Et lorsqu'on va arriver pour
exécutez le coût du contrat, là on va le payer comme notre
exigence de deux ans d'expérience. Si eux veulent faire faire ça
par quelqu'un de 25 ans d'expérience, c'est leur choix.
M. Jolivet: Ce que vous dites, là, dans le fond, c'est que
vous dites: Nous autres, on a évalué que le travail qu'on a
à faire dans le milieu, il coûte 100 000 $.
M. Harvey: C'est ça.
M. Jolivet: Une fois qu'il coûte 100 000 $, vous dites:
Maintenant, tous ceux qui veulent coter pour ça, cotez. Vous ne dites
pas "cotez", mais: Tous ceux qui veulent soumissionner sur invitation par
rapport aux demandes, soumissionnez. Ils soumissionnent mais la façon de
les choisir, c'est selon les critères qui sont établis, puis on
leur dit: Une fois que c'est ça, toi, peu importe le personnel que tu
vas me donner, t'es coté de même, je te donne le contrat, mais le
contrat est à 105 000 $ et tu n'auras pas plus, pas moins.
M. Harvey: C'est-à-dire que nous, on paye pour le
personnel dont on a besoin. Si on a besoin de quelqu'un de deux ans
d'expérience, on va payer le tarif de quelqu'un de deux ans
d'expérience. Si eux veulent nous donner quelqu'un de 25 ans
d'expérience, bon bien, tant mieux pour nous, mais on va payer le tarif
de ce dont on a besoin. C'est là justement que vient la deuxième
phase de négociations.
Le Président (M. Farrah): C'est le minimum qu'il faut
respecter.
M. Harvey: C'est ça.
Le Président (M. Farrah): S'ils en donnent plus,
bien...
M. Harvey: C'est ça. S'ils nous donnent un gars avec un
doctorat, bien, tant mieux pour nous autres.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je pense, M. le
Président, qu'il faudrait faire parvenir un cas complet au
député ou à la commission pour vous permettre de
comprendre le processus au complet en évaluation, ce qui se passe.
M. Jolivet: En fait, c'est ça. L'appel d'offres...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Parce que
là, on en a plusieurs, on en a une vingtaine de suite.
M. Jolivet: Oui, c'est ça. On a l'appel d'offres, on a la
façon dont ça a été fait. On peut avoir...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien, ça
vient du fichier et les gens sont invités à soumissionner. Ils
soumissionnent, après ça, il y a une évaluation de la
grille, après ça, il y a une négociation pour le contrat
total.
M. Jolivet: Bien, moi, je pense qu'il n'y a pas de
négociation. Je vais vous dire pourquoi il ne peut pas y avoir de
négociation. Si vous me dites: Dans le secteur donné, ça
va coûter tant l'heure pour faire ça parce qu'if est montagneux,
"swampeux", etc., bon, ça va coûter tant l'heure, vous dites: Nous
autres, c'est ça. O.K.? Puis là, votre négociation, ce
n'est pas sur le montant, c'est sur les personnes qu'on va vous donner. C'est
bien plus sur ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Mais je reviens au
cas au complet. Parce qu'au début, il n'y a pas de coût, hein? On
invite les gens à soumissionner, à se présenter puis
à essayer de se montrer intéressés, puis ils nous
déterminent de quelle façon ils vont exécuter le
contrat.
M. Jolivet: Bien là...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je suggère
de vous envoyer, pour le bénéfice de la commission...
M. Jolivet: On y reviendra la prochaine fois, parce que...
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...un cas concret,
au total, comment on procède, puis ça va éclairer... Parce
qu'il y en a plusieurs de ces
contrats-là, hein?
M. Jolivet: Depuis tout à l'heure, j'essaie de comprendre,
puis ce que je comprenais, c'est que ça coûtait 105 000 $,
admettons, pour faire la chose et on a dit: On te donne ça. Là,
le problème n'est plus là. Ça n'a plus l'air d'être
comme ça. Ça a l'air que ça peut fluctuer selon les gens
qui vont soumissionner.
M. Harvey: C'est-à-dire que nous, M. le ministre...
Pardon, M. le député.
M. Jolivet: Merci.
M. Harvey: M. le député, on a une estimation du
coût. Par exemple, si on prend l'engagement 228 pour 507
placettes-échantillons on sait approximativement comment ça va
coûter. Mais la demande qu'on fait, c'est la demande pour exécuter
ces travaux-là et on nous donne, suivant notre grille, quel est le
personnel qu'on va mettre là-dessus, dans combien de temps ils vont
faire ça, s'ils sont disponibles, quelle est leur expérience et
on juge d'après ça. Après, dans une autre phase quand on a
choisi celui-là qui avait le plus de points, on négocie avec lui
comment il va réaliser ça. S'il nous offre, par exemple, un
technicien puis il dit: Moi, les techniciens, je les paie 100 $ l'heure, puis
nous, notre grille, c'est 50 $ l'heure, on va dire: Nous, on te paie 50 $
l'heure.
M. Jolivet: En fait, ce qui arrive, c'est que ce qu'on va avoir,
c'est un exemple, un appel d'offres. On va donner l'évaluation que le
ministère en avait faite avant, dans son opinion à lui, ce que
ça coûterait, qui a été choisi selon les
critères, puis ça a coûté quoi au bout de la
course.
On donne un exemple. Le ministère avait évalué
l'engagement 228 à, disons, 115 000 $. Après discussion avec les
gens qui ont été choisis, ça tombait à 106 000 $;
ou, encore, lo ministère avait évalué ça à
104 000 $ mais, après discussion, ça montait à 106 000 $.
C'est ça que je comprends?
Alors, pour les engagements 228 à 241 compris...
Le Président (M. Farrah): Juste un instant, M. le
député de Laviolette. C'est qu'il y a notre collègue, M.
le député d'Acadie, qui m'a demandé la parole sur
l'engagement 228.
M. Jolivet: Avant, juste pour vous dire, c'est que je dis au
ministre, dès le départ, que de 228 à 241, ce serait par
l'exemple qu'on aurait que je passerais à travers tout ça comme
étant vu.
Le Président (M. Farrah): Alors, on va les
vérifier.
M. Jolivet: Oui, oui.
Le Président (M. Farrah): On va tes vérifier
aujourd'hui et la suggestion, c'est lorsque vous aurez le cas concret du
ministre...
M. Jolivet: On y reviendra.
Le Président (M. Farrah): ...à une commission
ultérieure, vous pourrez en discuter davantage.
M. Jolivet: On va avoir d'autres cas comme ça.
Le Président (M. Farrah): Ça va. Pas de
problème. Je passe la parole à M. le député
d'Acadie, sur l'engagement 228.
M. Bordeleau: Oui, M. le Président. En fait, c'est
seulement une information que j'aimerais avoir. Quand on regarde l'engagement
228 et qu'on regarde le pointage qui y est attribué, sur ce point je
voulais juste savoir quelle est la politique du ministère concernant les
minimums au niveau du pointage, c'est-à-dire à quel moment
donné refusez-vous toutes les soumissions parce que le pointage est trop
faible. Est-ce qu'il y a une espèce de règle, ou de politique? En
fait, le seuil...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je ne le vois pas.
C'est que, M. le député d'Acadie, les gens qui sont
invités à soumissioner, sont déterminés par
Rosalie, par l'ordinateur, et ces gens sont déjà inscrits au
fichier. Et lorsqu'ils sont inscrits au fichier, ils ont démontré
qu'ils avaient la compétence pour exécuter certains types de
travaux. Il n'y a pas de minimum parce que quelqu'un qui y est inscrit, a
démontré sa compétence et prouvé qu'il pouvait
exécuter ces travaux. Le fichier nous impose de faire appel à lui
de temps à autre.
M. Bordeleau: Alors, il n'y a aucun minimum.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II n'y a aucun
minimum.
M. Bordeleau: Étant donné que la compétence
est reconnue par l'inscription au fichier.
M. Côté (Rivière-du-Loup):
Antérieurement. M. Bordeleau: Ça va, merci.
M. Jolivet: Juste pour finir ce dossier...
Le Président (M. Farrah): Une dernière question, M.
le député.
M. Jolivet: La suggestion qui serait intéressante de faire
serait la suivante et c'est le député d'Acadie qui m'y ouvre la
porte. Vous dites: Comme ils sont inscrits au fichier, ils sont
nécessairement, supposément compétents.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ils ont
démontré leur compétence.
M. Jolivet: La question c'est que le ministère versus la
compétence et versus ce qu'il va avoir comme qualité de
service... Est-ce qu'il n'y aurait pas quelque chose à regarder en
disant: Une fois qu'on a fait l'ensemble de toute l'addition des facettes de
cette grille, on dit: Nous autres, on prend ceux qui sont en haut de tel niveau
- disons, 55 %, 55 points plus - et là, il y en a trois, admettons, et
on négocie avec ces trois pour avoir le meilleur prix. Est-ce qu'il
serait possible de penser ça ou bien... En tout cas, pensez-y, je vous
la pose comme question. Réfléchissez-y. Ne répondez pas
immédiatement, prenez le temps d'y regarder. On y reviendra. On a le
temps. Il y a quelques engagements d'ici à la fin.
Le Président (M. Farrah): Approvisionnements et Services
aussi, je suppose, il faut respecter Rosalie, le fichier.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, oui.
Le Président (M. Farrah): Donc, les engagements financiers
de 228 à 241 inclusivement sont vérifiés. Est-ce que c'est
exact, M. le député de Laviolette?
M. Jolivet: C'est bien ça.
Le Président (M. Farrah): Alors, j'appelle maintenant
l'engagement no 242.
M. Jolivet: Engagement 242, 177 inclut le boni, ou bien est-ce un
approximatif et le coût total a été de 161.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça.
Le boni non inclus. 177 inclut le boni. La soumission la plus basse 161 000 $
ne l'incluait pas.
Le Président (M. Farrah): Ça va, M. le
député? Alors, l'engagement 242 est vérifié.
J'appelle l'engagement 243.
M. Jolivet: C'est la même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 244.
M. Jolivet: C'est la même chose.
Le Président (M. Farrah): Engagement 244
vérifié. Engagement 245.
M. Jolivet: J'espère. C'est ça. Je dis la
même chose.
M. Côté (Rivière-du-Loup): La même
chose.
Le Président (M. Farrah): Engagement 245. M. le
député.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Engagement 245,
vérifié. Engagement 246.
M. Jolivet: La même question que de coutume. Ce n'est pas
une compagnie Roboitech enr.
Le Président (M. Farrah): Enregistrée. M.
Jolivet: Allez-y. Ce n'est pas.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
compagnie privée.
M. Jolivet: Oui, je le sais, mais je veux dire: Ce n'est pas une
scierie.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non. Ce n'est pas
une scierie. C'est un entrepreneur.
M. Jolivet: "Never mind". Donc, vous me donnez le montant de sa
soumission.
Le Président (M. Farrah): Engagement 246
vérifié. Engagement 247.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 248.
M. Jolivet: Où prends-tu ça,
débroussaille-ment. On dit toujours le débroussaillage.
Le Président (M. Farrah): Engagement 248,
vérifié. Engagement 249.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 250.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 251.
M. Jolivet: Même question. C'est sa soumission. Il est tout
seul. Il est bon.
Le Président (M. Farrah): Engagement 251
vérifié. Engagement 252.
M. Jolivet: Ce n'est pas grave. Ce n'est pas le comté qui
m'intéresse. Ça va.
Le Président (M. Farrah): Engagement 252,
vérifié. Engagement 253.
M. Jolivet: Et ce n'est pas fini.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 254.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 255, toujours en août 1988.
M. Jolivet: Là, ce serait l'inverse, mais vu que ce sont
des... Ah non! c'est reboisement. O. K. 156, qui était le contrat et
171, ça veut dire qu'on avait prévu que ce serait le 171 000, 00
$ et que ça a coûté 156 000, 00 $?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 256.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 264.
M. Jolivet: II n'y en a pas d'autres qu'eux autres?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, c'est
justement, c'est le seul. Ils ont fourni les appareils à
l'intérieur des..., puis, évidemment, pour les entretenir et les
réparer, on retourne voir le même...
M. Jolivet: Ça, c'était pour les avions de...
M. Côté (Rivière-du-Loup):... pour effectuer
les arrosages, pour le système de guidage, les systèmes de
navigation.
M. Jolivet: II n'y en a pas d'autres.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 265.
M. Jolivet: L'informatique.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Même chose,
j'imagine.
M. Jolivet: Ça, c'est un contrat qui avait
déjà été... et c'est la compagnie qui offrait...
C'est quoi, c'est quelle sorte d'appareil, c'est quoi?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est l'entretien
de l'équipement qu'ils ont déjà fourni, ça...
Une voix: Digital.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... comme... M.
Jolivet: IBM puis...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, comme IBM et
les autres.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 265 est
vérifié. J'appelle l'engagement 266.
M. Jolivet: Bien ça, c'est la même chose, ce sont
toutes les mêmes questions qu'on se posait tout à l'heure au sujet
des soumissionnaires.
Le Président (M. Farrah): Vérifié J'appelle
l'engagement 267.
M. Jolivet: Même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 268.
M. Jolivet: C'est la même affaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 269.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 270.
M. Jolivet: Mêmes questions que pour les autres.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'article 271.
M. Jolivet: Mêmes questions.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 272.
M. Jolivet: Pourquoi dit-on: Une seule soumission
demandée? C'est sûr qu'on va avoir une seule soumission
reçue, mais pourquoi n'en demandait-on qu'une sur invitation? Est-ce une
erreur?
Une voix: Même compagnie qui a fait les phases I et II?
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. ie
Président.
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Dans le cas de
l'engagement 272, c'est une firme spécialisée
dans ce domaine et le fichier, c'est-à-dire Rosalie, nous en a
fourni seulement un, un nom. Il n'y a pas d'autres firmes
spécialisées dans ce domaine.
M. Jolivet: Alors, vous nous donnerez le montant de la soumission
parce qu'on me dit toujours que, dans le cas où il n'y en a qu'une, on
essaie de négocier au plus bas, si c'est possible.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Parfait.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 272...
M. Jolivet: Parce qu'elle doit le savoir, qu'elle est la seule
dans ça, elle, oui?
M. Côté (Rivière-du-Loup):
Vérifié. M. Jolivet: Hein, j'imagine?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est justement,
ça nous entraîne peut-être à des négociations,
dans ce temps-là.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 272,
vérifié avec des questions. L'engagement 273.
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 274.
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 275.
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 276.
M. Jolivet: Oui, arrêt.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
M. Jolivet: Arrêt.
Le Président (M. Farrah): Alors, compte tenu de l'heure,
je vous remercie de votre bonne collaboration de ce matin et je suspends les
travaux jusqu'à 15 heures cet après-midi, à la même
salle.
(Suspension de la séance à 13 heures)
(Reprise à 15 h 4)
Le Président (M. Farrah): À l'ordre, s'il vous
plaît!
MM. les députés, j'aimerais peut-être rappeler le
mandat de la commission qui est de procéder à la
vérification des engagements financiers du ministère de
l'Énergie et des Ressources pour le mois d'août 1988 et pour les
mois de janvier 1989 à novembre 1989. Alors, nous en sommes encore,
malheureusement, au mois d'août 1988. Quoique notre travail ait quand
même été très efficace. Alors, dans un premier
temps, je vais appeler l'engagement 277.
M. Jolivet: En vous rappelant, M. le Président, que nous
avions 385 engagements au mois d'août et nous en avions 478 pour les
autres mois. Ça veut dire qu'on est pas mal efficaces, vous avez
raison.
Le Président (M. Farrah): J'en suis conscient et
j'espère que ça va aller ainsi. Alors, l'engagement 277. M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: M. le Président, il est adopté... cette
soumission étant la plus basse.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 277 est
adopté. Non pas adopté mais vérifié. J'appelle
l'engagement 278.
M. Jolivet: Vérifié. Vous avez raison.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 278.
M. Jolivet: II est vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 279.
M. Jolivet: II est vérifié.
Le Président (M. Farrah): II est vérifié.
L'engagement 280.
M. Jolivet: II est vérifié.
Le Président (M. Farrah): II est vérifié.
L'engagement 281.
M. Jolivet: J'aurais une question à poser au ministre sur
les travaux de pulvérisation, justement. Où en est rendu le
comité formé de certaines personnes du ministère de
l'Énergie et des Ressources, secteur forêts, concernant
l'environnement avec des gens d'autres ministères, en ce qui regarde une
annonce qui vous a été faite pendant l'intersession de Noël?
Je ne parle pas d'intersession parce qu'on n'a pas débuté la
session de l'Assemblée nationale au niveau de l'Assemblée
nationale, on l'a débutée au niveau des commissions
parlementaires. On a entendu parler d'un certain projet, d'une rencontre qui se
fait à travers le Québec avec une personne avec qui j'ai eu le
bonheur de travail-
ler - à un moment donné - un nommé Robert
Defrasnes. J'ai entendu parler de ça entre les branches. Dans notre
région, ça a commencé par une région plus à
l'est que la mienne, cette commission qui a eu à travailler, je ne sais
pas.
M. Coté (Rivière-du-Loup): Je ne sais pas si, M. le
député, vous mentionnez le comité de protection des
forêts que nous avons formé avec l'Industrie...
M. Jolivet:... avec M. Robert Defrasnes pour le ministère
qu'il y a dessus.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II a pris la
succession de Claude Godbout qui a été nommé doyen
à l'université, au comité de protection qui devait... Ce
comité de protection devra nous faire des recommandations concernant
l'environnement pour donner suite à des audiences publiques sur la
protection des forêts ayant pour objectif évidemment de
réduire, de mimiser l'usage des pesticides en forêt pour
protéger l'environnement. C'est l'objectif principal. Évidemment,
le comité de protection devra nous soumettre son rapport dans le courant
du printemps ou à l'été et nous aurons des audiences
publiques sur cette question-là.
M. Jolivet: Est-ce qu'ils vont faire mention des travaux de
pulvérisation, à moment-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est
l'objectif principal.
M. Jolivet: Est-ce que cela fait suite à la commission
parlementaire où vous aviez eu des divergences d'opinions avec le
ministre de l'Environnement quant à l'utilisation de...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ca fait suite
à une commission parlementaire à laquelle le ministre de
l'Environnement assistait mais j'ai... Évidemment, je ne peux pas
commenter ce que vous dites.
M. Jolivet: Est-ce que dans le contrat que nous avons comme
soumission publique respecte les normes du ministère de l'Environnement
prévues? Quelle sorte de pulvérisation a été
faite?
M. Côté (Rivière-du-Loup): La plupart du
temps, c'est de l'arrosage terrestre, ce qui fait qu'il respecte les directives
du ministère de l'Environnement, et on utilise du glyphosate et des
phytocides pour éliminer la végétation concurrente. Mais
c'est conforme aux directives du ministère de l'Environnement.
M. Jolivet: Est-ce que ce contrat a été
donné de façon à respecter les nonnes et s'il avait
été fractionné... Non, ce n'est pas un contrat
fractionné pour respecter les normes, non?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, non.
M. Jolivet: On ne peut pas en trouver deux d'affilée en
l'espace de quelques mois qui...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, non. Les
arrosages terrestres n'ont pas de limite; les arrosages aériens, il y a
une limite de 800 hectares, je crois. 600 ou 800, mais il y a une limite, mais
les arrosages terrestres n'ont pas de limite. Ca c'est un arrosage terrestre
hein?
M. Jolivet: II est terrestre celui-là, mais c'est que
j'allais plus loin dans ma question, c'est pour ça que je vous disais
que celui-là est terrestre, il correspond aux normes.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. La plupart
sont terrestres, on n'a pratiquement pas d'arrosage aérien. Quoique vous
connaissez mon opinion, dans certains cas, l'arrosage aérien est plus
sécuritaire pour la santé que l'arrosage terrestre. J'avais dit
ça lors de la commission dont vous avez fait allusion.
M. Jolivet: Ce qui arrive, c'est que vous avez eu des MRC, dans
mon milieu en particulier, qui commencent à redemander à d'autres
qu'au ministère dont vous êtes responsable,
qu'Hydro-Québec, certains arrosages... On a vu, je pense, que c'est
Beauce-Sud qui a commencé une pétition dans ce sens-là.
Des résolutions municipales demandant d'arrêter l'utilisation de
défoliè-res le long des routes pour les tours de transmission
d'Hdro-Québec et autres parce qu'à un moment donné
ça se reproduit. Alors, ça a eu des effets sur des gens qui
disaient: oui mais le ministère de l'Énergie et des Ressources,
secteur forêts, en fait encore dans certains cas, et je voulais juste
savoir si, à ce moment-là, vous aviez eu des gens qui se sont
plaints.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien, ici et
là, ça arrive qu'on reçoive des commentaires sur les
arrosages, mais pas tellement souvent. Je vous dirai que c'est quasiment un
choix de société, à savoir que si on élimine tout
ça et qu'on accepte d'autres choses, on accepte les conséquences
de ne pas pulvériser nulle part parce que les conséquences, dans
certains cas, peuvent être dramatiques, beaucoup plus dramatiques que si
on prend des précautions, on suit les directives, les prescriptions et
on le fait correctement, en somme.
M. Jolivet: O. K.
Le Président (M. Farrah): Engagement 281,
vérifié.
J'aimerais souligner la présence de l'honora-
ble député d'Ungava. Il n'était pas avec nous ce
matin, alors je lui souhaite la plus cordiale bienvenue.
M. Claveau: Merci, M. le Président. M. Jolivet:
Pour les besoins du journal. Le Président (M. Farrah):
Engagement 282. M. Jolivet: Pas de question, M. le
Président.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 283.
M. Jolivet: Contrat négocié avec une
coopérative.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 284.
M. Jolivet: Plus basse soumission.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 285.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 286.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 287.
M. Jolivet: C'est toujours pour une pulvérisation
terrestre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, et vous
remarquerez, M. le Président...
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...que, de temps
à autre, on fait beaucoup de dégagement terrestre
mécaniquement, de façon mécanique. Ça coûte
beaucoup plus cher et ça nous enlève aussi des moyens pour faire
d'autres travaux en forêt. C'est un choix qu'on a à faire parce
qu'évidemment, les budgets ne sont pas illimités.
Le Président (M. Farrah): Est-ce vérifié, M.
le député? Alors l'engagement 287 est vérifié.
J'appelle l'engagement 288.
M. Jolivet: II y a une erreur.
Le Président (M. Farrah): Laquelle?
M. Jolivet: Ce n'est pas Beauce-Nord, c'est Laviolette. Je
m'excuse pour le député de Beau- ce-Nord, mais
Saint-Séverin, c'est encore chez nous, surtout de Proulxville.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ah! non, il y a un
Saint-Séverin en Beauce également.
Le Président (M. Farrah): C'est qu'il y a un
Saint-Séverin en Beauce aussi.
M. Jolivet: Non, mais de Proulxville.
M. Côté (Rivière-du-Loup): De Proulxville,
c'est chez vous.
M. Jolivet: C'est ça.
Le Président (M. Farrah): Alors, je comprends bien qu'il
est vérifié.
M. Jolivet: Non, non, ce n'est pas parce qu'il est chez nous...
C'est parce que je veux savoir, de la part du ministre, si c'est ce dont on a
parié ce matin. C'est une scierie, donc, est-ce que ce sont des contrats
avec des compagnies forestières?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
compagnie qui exécute des travaux, comme ce matin, oui.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement financier 289.
M. Jolivet: Plus basse soumission.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 290.
M. Jolivet: Plus basse soumission.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 291.
M. Jolivet: Plus basse soumission.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 292.
M. Jolivet: Je vais en profiter, j'avais d'ailleurs averti le
ministre, à ce moment-ci, pour lui poser quelques questions sur le
programme de reboisement. On sait qu'il y a une hypothèse qui nous a
été lancée durant la campagne électorale de 250 000
000 d'arbres par année. Ma première intervention a
été la suivante. Parce qu'au moment où ça a
été annoncé - le dimanche - j'étais, le lundi,
à faire du porte-à-porte dans la ville de La Tuque et ça a
adonné que, cette journée-là, mon porte-à-porte
portait, sans que ça ait été dessiné parce que je
ne savais pas, quand on l'a préparé, que le ministre
annoncerait quoi que ce soft, sur le service forestier de Produits
Forestiers CP inc., donc l'ancienne CIP devenue Produits Forestiers CP, et, en
même temps, aussi au ministère même parce que je me permets
d'aller voir les fonctionnaires durant ma campagne électorale, là
où ils se trouvent eux autres aussi. Alors, la réflexion que tout
le monde a eue était aussi la mienne. C'était: À quoi
ça sert de lancer un programme de 250 000 000 d'arbres à
préparer pour être mis en terre, si on n'a pas suffisamment
d'argent pour d'abord préparer le terrain devant les recevoir. On sait
que le ministre a une responsabilité, en vertu de la loi qu'il a
lui-même passée, sur les arrérages. Il sait, en même
temps, qu'au niveau des propriétaires de boisés privés, on
trouve qu'actuellement, on ne fait pas suffisamment de préparation de
terrains pour recevoir les arbres qu'on est en train de préparer. Compte
tenu de ça, bien, le ministre est un peu pris entre la promesse de 250
000 000 et la capacité de la remplir. Parce que ça ne sert
à rien de monter à 250 000 000 d'arbres annuellement, si on n'a
pas le terrain nécessaire pour les recevoir. Or, cette année, il
ne semble pas qu'on ait beaucoup d'aide à la préparation de
terrains de prévue. Je ne sais pas ce que ça va donner dans le
prochain budget. J'espère que ça va augmenter au point de nous
dire: Oui, dans deux ans, ils vont être prêts à recevoir les
plants. Il va y avoir l'argent nécessaire pour le faire. J'aimerais que
le ministre fasse, compte tenu qu'on parle de préparation de terrains,
le point sur, justement, l'argent qu'il a mis cette année et qu'il a
l'intention de mettre l'an prochain sur la préparation de terrains, et
sur la façon dont il pourra atteindre, et dans quel délai,
l'objectif de 250 000 000, qui est encore en deçà du 300 000 000
qu'on prévoyait à l'époque et des besoins qui seraient
plus élevés, mais à condition de préparer les
terrains. Alors, j'aimerais que le ministre nous fasse le point.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, on en a
parlé longuement; ce n'est pas la première fois qu'on parle des
300 000 000 de plants qui avaient été annoncés. J'ai
expliqué à cette commission que ça avait été
réduit à 250 000 000 pour tenir compte de l'effet de
possibilités dans chacune des régions. Nous n'avions pas besoin
de 300 000 000 de plants, M. le député, pour maintenir nos coupes
sur les forêts publiques à 26 000 000 de mètres cubes,
comme on l'a calculé. Nous avons préparé tous les terrains
nécessaires pour recevoir 258 000 000 de plants cette année. Je
ne peux pas vous parler de l'an prochain ou de dans deux ans parce que, ce
matin, on a dit: Écoutez, on parlera des crédits lorsqu'ils
seront connus et annoncés par le président du Conseil du
trésor. Mais, actuellement, les terrains sont
préparés.
Nous avons assisté au sommet de la Chau-dière-Appalaches
où un organisme de gestion en commun, une MRC, la MRC Les Etchemins
demandait une addition, au budget, de 11 000 000 $, répartie sur quatre
ans avec une contribution de 2 000 000 $. On nous demandait 8 000 000 $ de
plus. C'est une MRC qui, à elle seule, à cause de son
habileté, à cause de son implication dans le milieu aussi, prend
19 % du budget de Beauce-Appalaches alors qu'il y a sept ou huit MRC dans cette
région-là. Beauce-Appalaches prend 25 % du budget en forât
privée tellement les gens sont convaincus qu'il faut faire de
l'aménagement sur la forêt privée. J'ai mentionné
aux gens du sommet économique: Cette année, nous allons tenter de
maintenir notre niveau d'intervention en forêt privée au niveau
qu'il était, même si on n'a pas encore d'entente avec le
gouvernement fédéral sur cette question. C'est évident
que, si on ne réussit pas à négocier une entente
fédérale, disons, généreuse sur le sujet, on aura
des problèmes dans deux ou trois ans pour maintenir le niveau
d'activités, parce qu'il faudra vivre seulement selon notre
capacité de payer. Ça vous va?
M. Jolivet: Écoutez, c'est parce que je regarde des
coupures de presse que l'on avait. On disait: Le programme de reboisement
déçoit. Est-ce que la promesse de poursuivre le programme de
reboisement nécessitera l'injection de sommes additionnelles et dans
quelle mesure? Quelle est la répartition des plants entre la forêt
privée et la forêt publique? Dans un contexte où Ion
s'engage à maintenir l'objectif de reboisement à un milliard de
plants pour les quatre prochaines années, comment expliquer la
diminution de l'entretien des plantations dans différentes
régions du Québec?
Je ne suis pas le seul à dire ça. Le ministre semble dire
qu'on a tout préparé pour 250 000 000 de plants. Selon ce que
j'ai comme information, aussi bien dans le secteur privé que public, ce
n'est pas vrai. Le ministre n'a pas les terrains voulus. Si on fait un objectif
de 250 000 000 et que, dans quatre ans, on n'a pas les terrains voulus pour les
planter, est-ce qu'on va devoir jeter des plants? Est-ce qu'on va avoir
dépensé de l'argent pour rien?
Je suis sûr que le ministre ne dit pas ça et ne voudrait
pas ça. Mais on dit: M. Robert Bourassa et son
délégué aux Forêts, le ministre Albert
Côté, ont impressionné la galerie lorsqu'ils ont
annoncé ce programme lors de la conférence de presse
donnée le jour du Travail, dans le décor majestueux de
Val-Jalbert. Mais l'initiative prend plutôt la forme d'un éclat
publicitaire Ça, ce ne sont pas des choses qui ont été
dites par Jean-Pierre Jolivet. Ce sont des gens qui ont écrit ça
dans des articles de journaux. On dit: Le reboisement, ça va mais... Et
là, on dit: Mais quoi? Il ne fournit pas de date précise. Il ne
nous indique pas de quelle façon on va faire la
regénération. On dit: Le Québec mésestime la
forêt privée. C'est un emploi stable, rentable
dans la mesure où on lui donne de l'aide. Ce sont des emplois
à sauvegarder. On dit: Notre forêt passe aux soins intensifs. On
se croirait quasiment avec le grand Côté plutôt qu'avec le
petit Côté. Québec refuse d'accélérer le
processus de reboisement parce qu'il ne donne pas d'argent au niveau de la
préparation de terrains. C'est l'inquiétude que tout le monde a.
Le ministre nous parle d'un beau programme. C'est un peu, comme on dit, c'est
bien beau, votre programme, merci pour votre beau programme. Sauf que le
programme est là, mais on n'a pas les moyens de l'accomplir. D'abord, on
ne sait pas comment ça va s'échelonner dans le temps pour monter
à 250 000 000, parce que ce n'est pas ça que vous allez planter
cette année.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Écoutez, M.
le Président, on a reboisé, 250 000 000, en 1989. On va reboiser
258 000 000 cette année. Dans le temps, c'est pas mal précis,
ça. Et les terrains sont préparés pour ça. Si j'ai
parlé de la MRC des Etchemins, c'est pour vous démontrer que les
gens qui sont impliqués en demandent toujours plus, évidemment.
Et puis, évidemment, on ne pourra pas répondre à toute
cette demande-là parce que c'est quasiment... Malgré que ce
soient de beaux programmes et que c'est l'avenir qu'on protège et qu'on
prépare, on ne pourra pas répondre à toutes les demandes
de producteurs privés parce qu'ils en demandent beaucoup plus. Je vous
ai donné l'exemple de la MRC des Etchemins qui demande 11 000 000 $ de
plus sur quatre ans, alors qu'actuellement elle prend déjà 19 %
du budget de la région Chaudières-Appalaches. Ça fait que
toutes les régions, tous les syndicats, tous les organismes de gestion
en commun vont en demander davantage, c'est sûr.
M. Jolivet: En tout cas, je répète au ministre
que...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Mais je... pour le
programme, M. le Président.
M. Jolivet: Je verrai, lorsqu'on arrivera, à ce
moment-là, aux crédits...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Aux
crédits.
M. Jolivet: ...budgétaires si, vraiment, ce que le
ministre me dit va se refléter dans la réalité des budgets
à venir, parce que ce n'est pas ça qu'on a actuellement comme
impression.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je devrais
ajouter, M. le Président, que le programme de reboisement n'est pas
imputé exclusivement au ministère des Forêts comme tel,
parce que les industriels devront soumettre, dans leurs plans quinquennaux,
leurs programmes de reboisement. Et lorsque nous aurons négocié
tous les contrats d'aménagement et d'approvisionnement au Québec
et qu'on aura étudié et accepté les plans quinquennaux de
chacun des industriels, on fera le total des besoins actuels pour la
forêt publique. Évidemment, il y a le "backlog". Comme le disait
le député de Laviolette, ce matin, ça ne durera pas 50
ans, le "backlog". Après ça, il y a la forêt
privée.
Le Président (M. Farrah): Je voudrais peut-être
juste vous rappeler qu'on avait débordé un peu, et j'en conviens,
parce que vous vous étiez entendus. Étant donné qu'on a eu
une bonne collaboration, je n'ai pas voulu m'interposer dans le débat.
Mais je pense, comme vous l'avez bien mentionné, M. le
député de Laviolette, qu'il y aura peut-être lieu de
revenir aux crédits du ministère, en avril ou en mai et,
peut-être, qu'à ce moment-là, vous pourrez en discuter
davantage. M. le député d'Ungava.
M. Claveau: Juste une question. Je m'excuse de n'avoir pu
être présent ce matin. Peut-être qu'on en a traité,
mais je voudrais, puisque le ministre vient de faire référence,
justement, au "backlog" et que ça fait partie de toute la politique de
reboisement, évidemment, c'est une nécessité... Est-ce
qu'il est vrai que le ministère envisage de remettre la gestion globale
du reboisement, enfin, la regénérescence du "backlog" entre les
mains de REXFOR?
M. Jolivet: Ça a été posé comme
question.
Le Président (M. Farrah): Ça a été
posé, effectivement, ce matin. Peut-être rapidement, M. le
ministre...
Une voix: Vous n'avez qu'à repasser vos galées.
M. Claveau: Non, bien c'est...
Le Président (M. Farrah): Peut-être que le ministre,
rapidement, s'il a quelque chose à dire, mais je voudrais revenir, quand
même, aux engagements.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est l'intention
du ministère de confier les travaux de "backlog" du ministère
à REXFOR, à la grandeur du Québec. Actuellement, ça
se fait dans quatre régions.
M. Claveau: Avec le transfert de fonctionnaires qui va avec.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non. On a
expliqué, ce matin...
Le Président (M. Farrah): Ça a été
discuté.
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...que les
fonctionnaires, s'ils étaient invités et s'ils
désiraient aller travailler à REXFOR, c'était libre
à eux, c'était à leurs risques. Parce qu'on disait: Bien,
est-ce que vous leur donnez une assurance de retour? Non, on ne la donne pas,
l'assurance de retour; c'est un libre choix.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 292 est
vérifié, si je comprends bien.
M. Jolivet: Oui. C'est juste pour dire au ministre... Mes
questions sont justement venues lors de ma visite à Chibougamau, Chapais
et... Ça vient de ça.
Le Président (M. Farrah): Non, c'était
très
M. Jolivet: Mais, simplement, la raison pour laquelle le
député le demande, c'est qu'on était présents lors
de la rencontre, avec des gens, dans le milieu.
Le Président (M. Farrah): Oui. C'était très
pertinent. Engagement 292, vérifié. Engagement 293?
M. Jolivet: Vérifié, avec la même question
que de coutume. J'aimerais savoir le montant de la soumission.
Le Président (M. Farrah): Engagement 293. M.Jolivet: C'est ça, l'engagement 293.
Le Président (M. Farrah): Engagement 293,
vérifié, avec question. Engagement 294?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 295.
M. Jolivet: Société sylvicole Arthabaska-Drummond,
est-ce que c'est aggloméré à une coopérative?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui
M. Jolivet: Oui?
Le Président (M. Farrah): Engagement 295.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est un groupe
ment forestier...
Le Président (M. Farrah):... vérifié.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président.
M. Jolivet: Un groupement forestier? M. Côté
(Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): Engagement 296,
vérifié. J'appelle l'engagement 296.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engage-ment 297.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 298?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 299?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 300?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 301?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 302?
M. Jolivet: L'article 5. 2 des instructions aux soumissionnaires,
qui rendait non conforme la soumission de Nantel qui était la plus basse
soumission, il est de quel ordre, cet article-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Nous
vérifions, M. le Président.
Le Président (M. Farrah): Alors, nous sommes toujours
à l'engagement 302.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Alors, on vous
fournira la réponse par écrit, M. le député.
M. Jolivet: Parfait.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 302,
vérifié et vous attendez la réponse par écrit.
J'appelle l'engagement 303.
M. Jolivet: J'aurais juste une question à poser à
l'engagement 303. On parle d'un montant servant à payer un contrat pour
des fins d'inventaire de regénération pour fins sylvicoles, puis
on parle de placettes-échantillons. Pourquoi, dans ce cas-là, on
va en soumissions publiques puis, dans d'autres cas, on est allé, comme
ce matin, sur des cotations?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
l'inventaire
de regénération et l'administration régionale a
choisi d'aller en soumissions publiques parce que c'était du travail qui
était généralement fait en régie par le
ministère, à cause des difficultés de recrutement de
techniciens forestiers pour de courtes périodes.
M. Jolivet: Pour les techniciens forestiers qui allaient à
Rexfor, vous dites? Non, non! C'est parce que je me suis posé une
question en le regardant, celui-là, parce que 55 000 $, c'est la
soumission, puis je vois La Sylve de la Haute Harricana inc., 267 000 $. Je me
suis dit: II y a une erreur quelque part, il y a quelqu'un qui s'est
trompé dans la soumission. Non? En fait, c'est la plus basse soumission;
moi, je n'ai pas d'autre objection. Mon collègue a peut-être une
question à poser.
Le Président (M. Farrah): Je reconnais le
député d'Ungava, oui, effectivement, qui m'avait demandé
la parole.
M. Claveau: Oui. À titre d'information, pourriez-vous me
dire qui est le député du comté
d'Abitibi-Témiscamingue?
M. Jolivet: Ah oui, c'est vrai!
M. Claveau: II y a quatre comtés en
Abiti-bi-Témiscamingue.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'étaient
MM. Gendron et Baril, à l'époque.
M. Claveau: II n'y a pas de comté
d'Abitibi-Témiscamingue au Québec.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce sont des
travaux qui ont été faits dans le comté d'Abitibi-Est,
puis c'est la Coopérative de Guyenne qui est dans le comté
d'Abitibi-Ouest qui a eu le contrat.
M. Jolivet: Ce n'est pas grave, dans l'autre, le suivant,
l'engagement 304, on voit que la Guyenne est dans
l'Abitibi-Témiscamingue. Alors, ça fera partie des
recommandations de correction de la personne qui fait le montage de ces...
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 303 est
vérifié. J'appelle l'engagement 304.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 309?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 480?
M. Jolivet: Mais il reste quand même que c'est drôle,
hein? On demande onze soumissions, on n'en a rien qu'une qui y
répond.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet: C'est bien ça? À l'engagement 309, il y
a onze soumissions demandées puis une soumission reçue.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 309,
vérifié. J'appelle l'engagement 480. Vous prêchez par
l'exemple, M. le député, vous êtes efficace.
M. Jolivet: Qu'est-ce que tu dis?
Le Président (M. Farrah): L'engagement 480.
M. Jolivet: Ah! O. K.
Le Président (M. Farrah): Ça va?
M. Jolivet: Non, non, ça ne va pas. Il y a Environcycle,
39 000 $, non conforme, qu'on dit. C'est en quoi qu'elle était non
conforme, pour la rendre non acceptable au point de prendre le deuxième
plus bas soumissionnaire?
M. Côté (Rivière-du-Loup): La soumission de
l'Environcycle a été refusée parce que non conforme et non
acceptée par le ministère de l'Environnement.
M. Jolivet: Ah! C'est le ministère de
l'Environnement...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet:... qui n'avait pas donné de permission...
M. Côté (Rivière-du-Loup): II ne lui a pas
donné de permis.
M. Jolivet: O. K. Donc, n'ayant pas de permis, il n'avait pas le
droit d'agir.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Le Président (M. Farrah): Pourtant, il avait un nom
prédestiné.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Bien, des noms, on
peut s'en dire des noms, c'est évident.
Le Président (M. Farrah): Je passerais la parole,
maintenant, au député de Drummond qui veut intervenir.
M. Saint-Roch: M. le ministre, est-ce que c'était un cas
particulier ou s'il y a encore des insecticides ou des pesticides
d'entreposés,
comme ça, un peu partout, ou si c'est un cas particulier dans ce
cas-là? (15 h 30)
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, il en reste
encore un peu. Il en reste parce que ce sont des résidus, des arrosages
aériens que nous avons déjà faits et on essaie de les
éliminer au fur et à mesure qu'on a l'occasion de le faire.
M. Saint-Roch: Ces résidus-là, j'imagine que ce
sont des produits qu'on ne peut plus utiliser à cause des normes
environnementales?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Le Président (M. Farrah): Toujours à l'engagement
480, je reconnais le député d'Un-gava.
M. Claveau: Le député m'a presque enlevé les
mots de la bouche. Est-ce qu'on peut avoir la liste des endroits où il
reste encore de ces résidus-là entreposés?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, on peut vous
fournir la liste. On vous la fournira par écrit si vous...
M. Claveau: Avec la nature des produits, évidemment.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. M.
Jolivet: Maintenant...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Et je peux vous
indiquer immédiatement les aéroports à partir desquels on
a fait des arrosages et les pépinières.
M. Claveau: Mais il serait peut-être bon, enfin, que les
gens sachent qu'il y a des produits entreprosés.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous voulez qu'on
fasse un inventaire de tout ça? Oui. On vous le fournira par
écrit. Ce sont des quantités assez négligeables, mais
elles sont là pareil. Il faut s'en occuper et en prendre soin
correctement.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette, est-ce que vous voulez intervenir?
M. Jolivet: Oui, c'est parce qu'il y avait une faute de
français que j'aimerais corriger. "Maintenance" ce n'est pas
français, c'est "service et entretien". Tant qu'à y
être...
Le Président (M. Farrah): Alors, je comprends bien que
l'engagement est vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): J'appelle l'engagement 481.
Engagement 481?
M. Jolivet: Je crois comprendre que cet entretien-là,
c'est l'entretien de l'équipement que
Digital équipement vous a donné, vous a loué ou
vous a vendu. Je ne sais pas quoi. Correct.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 481 est
vérifié, j'appelle l'engagement 482. Vérifié, M. le
député?
M. Jolivet: C'est la même chose. Ce sont les points, le
nombre de points. C'est toujours la même question qui revient, comme on
l'a eue pour les autres.
Le Président
(M. Farrah): Alors, on va avoir
l'éclaircissement, comme demandé ce matin.
L'engagement 482 est vérifié. J'appelle l'engagement
483.
M. Jolivet: C'est la même affaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 484?
M. Jolivet: C'est la même affaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. Quand on
dit la même chose", c'est recevoir le montant de la soumission,
l'information concernant le montant de la soumission?
M. Jolivet: Non, non.
Le Président (M. Farrah): Non, c'est la
procédure...
M. Jolivet: C'est la procédure qu'on nous a
donnée.
Le Président (M. Farrah):.. la grille. Ça marche.
On s'entend bien. L'engagement 485 est vérifié.
M. Jolivet: Oui, l'engagement 485.
Le Président (M. Farrah): J'appelle l'engagement 486. Je
m'excuse, M. le député d'Unga-va.
M. Claveau: Encore une fois, peut-être que la question a
été posée...
Le Président (M. Farrah): Par rapport à quel
engagement?
M. Claveau: Par rapport... Allons-y dans l'engagement 486.
Le Président (M. Farrah): Oui.
M. Claveau: C'est le même problème. En tout cas...
Est-ce que le pointage est plus important que le montant de la soumission?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je vais essayer de
revenir là-dessus. Vous avez manqué une partie de l'avant-midi.
C'est à partir d'une grille sur laquelle on fait des pointages. Il y a
différents aspects. la proximité des travaux, l'expertise, la
disponibilité, etc. En réalité, c'est une offre de
service. Et, à partir de cette offre de service-là, on
évalue la firme qui pourrait faire le contrat et, par la suite, on
négocie avec cette firme-là à partir des taux qui nous
sont indiqués par Approvisionnements et Services et d'autres, à
la baisse.
M. Claveau: ...soumission.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Comprenez-vous,
si... Pardon?
M. Claveau: Ce n'est pas vraiment une soumission.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce sont des offres
de service plutôt que des soumissions publiques comme telles.
Le Président (M. Farrah): M. le député, pour
votre information, on en a parié longuement, ce matin, et le ministre va
faire parvenir aux membres de la commission toute la procédure. Et s'il
y a des problèmes, on en discutera de nouveau à une
éventuelle commission. Alors, l'engagement 486 est
vérifié. J'appelle l'engagement 487. L'engagement 487, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: C'est parce que je suis en train de faire une
vérification, M. le Président, parce qu'on s'en va jusqu'à
l'engagement 501 sans avoir... Si ce sont les mêmes questions, on va
virer de bord.
Le Président (M. Farrah): Alors, les engagements
financiers de 487 jusqu'à 501 inclusivement sont vérifiés.
C'est ça? J'appelle l'engagement 502.
M. Jolivet: C'est la même chose que les autres. On veut
avoir le montant de la soumission.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 502 est
vérifié, avec question. L'engagement 503.
M. Jolivet: L'engagement 503, Raoul Guéret-te, c'est en
vertu de l'entente.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. L'article
505.
M. Jolivet: Oui, même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'article... non pas l'article, l'engagement 506, je m'excuse. Alors, c'est
l'engagement 505 qui est vérifié.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 506 est
vérifié. L'engagement 507.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 508?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 509?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 510?
M. Jolivet: C'est selon l'entente.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 511?
M. Jolivet: C'est la même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 512?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 513?
M. Jolivet: Oup! Oui, c'est...
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 515?
M. Jolivet: Groupement forestier, ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 517?
M. Jolivet: Ah! Ah! C'est lui qui s'occupe de l'entretien du ski
de fond. Là, on va poser une petite question. Tout à l'heure, on
a dit que la SEPAQ s'occupait de recueillir l'argent et c'est vous qui
entretenez.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je vous
rappellerai que c'est en 1988. La SEPAQ a pris la relève en 1989.
M. Jolivet: Ah! Donc, c'est 6 $ le kilomètre-jour. Vous
avez dit 36 000 $. Ça veut dire qu'il y a combien de kilomètres?
Je ne vous le demanderai pas, je ne vous le demanderai pas.
Une voix: 600.
M. Jolivet: 600? Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): L'engagement...
M. Jolivet: Mais je trouve qu'il y a de belles pistes, à
Duchesnay.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 517 d'août
1988 est vérifié.
M. Jolivet: Je fais de la publicité pour ceux qui veulent
y aller.
Le Président (M. Farrah): Engagement 518?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié 519?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié 520?
M. Jolivet: Ah! Regarde donc ça. Il y en a deux qui sont
au même prix et il y en a un qui s'est désisté. Peut-on
avoir la raison pour laquelle Victor est parti?
Une voix: Une autre crise cardiaque. M. Harvey: Ils ont
tiré ça à pile ou face.
M. Jolivet: C'est bon pareil. C'est la première fois que
ça m'arrive depuis treize ans. C'est vrai, par exemple, le tirage au
sort.
M. Claveau: Ils étaient tous les deux au même
montant.
M. Harvey: C'est comme Remington. Il a acheté la
compagnie.
M. Jolivet: II venait d'où, Victor Durocher?
C'était ça la question, je pense. Il venait d'où, Victor
Durocher?
Le Président (M. Farrah): Nous sommes toujours à
l'engagement 520.
M. Jolivet: C'est ça. Non, c'est ça. Au Bois-Franc
mauricien. La tempête est là.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, Victor Durocher vient de Trois-Rivières. Il nous a
écrit une lettre, le 16 juillet, en nous disant: "Par la
présente, je désire vous informer que j'accepte de me
désister de la réalisation de ce projet pour les raisons
suivantes. Nous sommes deux soumissionnaires à avoir le même prix
- ça, on savait ça - Le délai avant le début des
opérations avance rapidement et me laisse peu de temps pour mettre en
place une organisation adéquate, compte tenu qu'il y a
déjà une semaine de passée depuis l'ouverture des
soumissions et que le contrat n'est pas encore alloué par le
ministère. Tel que mentionné au bureau de Shawinigan, une
période de trois semaines minimum devait s'écouler entre l'octroi
du contrat et le début des opérations pour m'équiper
adéquatement. Tel que convenu, ma garantie de soumission me sera remise
en totalité et ce désistement ne me créera aucun
préjudice pour les soumissions à venir.
M. Côté (Rivière-du-Loup): O. K.
Le Président (M. Farrah): Ça va, M. le ministre.
Alors, 520 est vérifié. 521?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 522?
M. Jolivet: Ce sont toujours des compagnies.
Le Président (M. Farrah): Vérifié 523?
M. Jolivet: Des compagnies.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 524?
M. Jolivet: Des compagnies.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 525?
M. Jolivet: Des compagnies.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 528?
M. Jolivet: C'est une coopérative.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 529?
M. Jolivet: Coopérative.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 530?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié 531?
M. Jolivet: Ce sont les industries. O. K.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 532?
M. Jolivet: Mon dieu! C'est en juillet 1987.
Le Président (M. Farrah): II y a eu une élection
depuis ce temps-là. Ça fait longtemps.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 533?
M. Jolivet: Plus bas soumissionnaire. Le Président (M.
Farrah): Vérifié. 534?
M. Jolivet: Plus bas soumissionnaire, Le Président (M.
Farrah): Vérifié. 535?
M. Jolivet: Filrfor, c'est l'ancienne scierie de Landrienne,
ça?
Une voix: Oui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Une compagnie qui
a été incorporée de votre temps, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: C'est ça, dans un souci de rationalisation du
Nord-Ouest québécois, malgré les difficultés que
ça a amené.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Malgré les
grandes difficultés. Mais c'est Filrfor, scierie de Landrienne qui a
formé une filiale.
M. Jolivet: Donc...
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 536?
M. Jolivet: Un seul soumissionnaire. J'aimerais connaître
sa soumission.
Le Président (M. Farrah): 536 vérifié avec
question. 537?
M. Jolivet: À moins que vous l'ayez. Non?
Le Président (M. Farrah): 536 vérifié et
faire connaître la soumission. C'est ça? Alors, l'engagement 536
est vérifié. Engagement 537, M. le député
d'Ungava?
M. Claveau: Si vous le permettez, à l'engagement 536,
très rapidement, je veux bien croire que les engagements financiers vous
obligent à identifier le comté, normalement, mais pas plus. Sauf
que dans le cas du comté d'Ungava, étant donné que la
superficie de forêt doit être d'à peu près 300 000
kilomètres carrés où on peut intervenir en forêt,
est-ce qu'il n'y aurait pas moyen aussi de savoir dans quelle
municipalité ça se passe? C'est très difficile de savoir
si c'est à Matagami, à Chibougamau, à
Lebel-sur-Quévil-lon, au nord de LaSarre, enfin. Le comté
d'Ungava, ça ne veut absolument rien dire quand vous identifiez
ça comme ça pour les fins des engagements financiers.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On sera capable de
le préciser, la prochaine fois, parce que, actuellement...
M. Claveau: Si c'était possible.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Si c'était
possible, oui. Par unité de gestion, ça vous conviendrait?
M. Claveau: Par unité de gestion, encore, oui, ça
pourrait aller.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Claveau: II y en a quand même deux ou trois, trois ou
quatre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça.
On essaiera de faire ça, M. le député.
Le Président (M. Farrah): Si on se comprend bien, c'est
pour les prochains engagements financiers, vous allez les situer davantage,
c'est ça? Les identifier.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est seulement
pour le comté d'Ungava. C'est tellement grand qu'on s'y perd, hein?
Le Président (M. Farrah): Parfait. OK. Concernant le
comté d'Ungava.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est encore
heureux qu'on retrouve notre député.
M. Claveau: On voudrait mieux s'y retrouver
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 536 est
vérifié. 537?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 538?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 539?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 562?
M. Jolivet: Le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 562 est
vérifié. Engagement 563?
M. Jolivet: Même question Seul soumissionnaire, donc, le
montant de la soumission.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 563 est
vérifié, avec question. 564?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 565?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 566?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 567?
M. Jolivet: Les Entreprises agricoles et forestières de la
péninsule, est-ce que c'est un groupement coopératif?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est un organisme
de gestion en commun.
M. Jolivet: Un OGC?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 567 est
vérifié. J'appelle l'engagement 568.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 569?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 570?
M. Jolivet: C'est selon ce qu'on a dit. Cependant...
Le Président (M. Farrah): Selon ce qu'on a dit, vous
voulez dire la grille?
M. Jolivet: Oui. Avec une compagnie. Non, ce n'est pas avec le
montant.
Le Président (M. Farrah): Ce n'est pas la grille.
M. Jolivet: Non, non. C'est parce que c'est un dégagement
chimique terrestre. Oui, c'est ce qu'on a posé comme... J'avais une
question et je l'ai posée tout à l'heure.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 570 est
vérifié. Engagement 571?
M. Jolivet: C'est une société d'exploitation.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. 572?
M. Jolivet: C'est un groupement forestier. Le Président (M.
Farrah): Vérifié. 573? M. Jolivet: C'est un groupement
forestier. Le Président (M. Farrah): Vérifié. 574?
M. Jolivet: Groupement forestier. Le Président (M. Farrah):
Vérifié. 575?
M. Jolivet: C'est une compagnie. Le Président (M.
Farrah): Vérifié. 576? M. Jolivet: Plus bas
soumissionnaire. Le Président (M. Farrah): Vérifié.
577? M. Jolivet: Plus bas soumissionnaire. Le Président (M.
Farrah): Vérifié. 578? M. Jolivet:
Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 579? Vérifié. Engagement 580? Vérifié.
Engagement 581? Vérifié.
M. Jolivet: Ça va bien, hein?
Le Président (M. Farrah): Engagement 583?
M. Jolivet: Oup! Lorenzo Simard, c'est bien son prénom?
Oui? Est-ce que c'est une compagnie?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
compagnie forestière.
M. Jolivet: Quand vous parlez, c'est parce que vous partez de
compagnie forestière. Voulez-vous me donner une distinction, pour les
besoins des gens qui ne sont pas habitués? Quand on parle de produits
forestiers, CIP Inc., on comprend, Domtar, Kruegher. Quand on parle de
scieries, il y en a tellement. Est-ce que c'est une scierie? Est-ce que
c'est... Quelle sorte de...
Le Président (M. Farrah): M. le ministre. M. Jolivet:
Un contreplaqué, un...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça peut
être comme entrepreneur, c'est-à-dire non pas comme entrepreneur
mais comme industrie, ça peut être une entreprise de pâtes
et papiers, ça peut être une scierie, ça peut être un
entrepreneur de bois de chauffage qui a un permis, une usine de bois de
chauffage, c'est tout ça.
M. Jolivet: Si je prends Lorenzo Simard, ça ne me dit
rien.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non. C'est que
pour le bois de chauffage, ça nous arrive assez souvent de donner des
contrats... Ceux qui ont des contrats de bois de chauffage, leur donner des
contrats d'élimination de tiges résiduelles en forêt parce
qu'ils sont sur les lieux, c'est dans leur secteur. C'est pour épargner
de l'argent également. (15 h 45)
M. Jolivet: Oui, bien, c'est ça, c'est parce que... Je
vais vous la reposer, la question. On a dans certains milieux des gens qui
disent: Comme on va aller chercher une densité moins forte par hectare,
on va obliger les compagnies à aller chercher le plus de bois
disponible, donc à aller chercher dans les creux, dans les montagnes.
À ce moment-là, il y a des gens qui disent que, quand ils ont
fait le gros du travail, il reste des tiges résiduelles et c'est trop
dispendieux pour des compagnies avec syndicats pour ramasser ça, ils
donnent ça à sous-contrat à des gens qui peuvent
être des petits... nos anciens "jobbers" autrefois. Puis il y en a
même qui veulent retourner aux chevaux dans certains secteurs de coupe.
On parle d'utiliser au maximum la fibre.
Est-ce que le M. Lorenzo Simard, c'est quelqu'un comme ça? Est-ce
que c'est un vendeur de bois dans le village de Dubuc? Je ne le connais
pas.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. Simard est
titulaire d'un permis d'usine. Ça peut être une usine de bois de
sciage, ça peut être une usine de bois de chauffage à ce
que je vois, là. Il est titulaire d'un permis, il a un contrat.
M. Jolivet: Mais il n'a pas un CAAF.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est en vue de
préparer le terrain. On parlait de préparation de terrain, tout
à l'heure, pour le reboisement. On enlève les tiges
résiduelles pour éliminer les déchets.
M. Jolivet: Oui, mais c'est parce que là, je vais vous
poser la question. C'est que, dans un milieu donné, il y a
peut-être trois, quatre personnes qui seraient intéressées.
Pourquoi c'est lui? Je prends un exemple, là. Je ne le sais pas du tout.
Je ne le connais pas. Pourquoi c'est Lorenzo Simard et que ce ne serait pas
Yvon Lemire? Yvon Lemire serait peut-être intéressé.
Une voix: S'il n'est pas capable? M. Jolivet: II serait
peut-être intéressé. Une voix: S'il n'est pas
capable. Une voix: II a mal dans le dos.
M. Jolivet: II serait peut-être intéressé
à ramasser ça, mais s'il ne sait pas, lui, qu'il a à
ramasser ça, pourquoi on ne va pas en demande publique?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est M. Simard,
parce que M. Simard détient un permis d'usine, et puis il reste dans ce
secteur-là puis on voulait que les industriels...
M. Jolivet: C'est parce que si vous me dites qu'il a un commerce
de bois de chauffage, je vous comprendrais. Mais il n'a certainement pas une
usine de bois de chauffage.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Dans la loi on
prévoit les usines de bois de chauffage. Il y a des CAAF
d'accordés. Il y a des gens producteurs de bois de chauffage qui passent
après. Ils ont des territoires communs avec d'autres industriels et ils
passent après pour ramasser le bois de chauffage.
M. Jolivet: Oui, mais disons qu'autrefois il y avait la
façon suivante. Moi, je suis un gars qui a un chalet puis qui voudrait
bien ramasser son bois. J'ai un foyer à la maison. J'allais au
ministère puis le ministère, pour un contrat de 5 $, me donnait
un territoire et j'allais couper dedans. Si j'étais dans un territoire
de la CIP ou de la Consol, eux autres me donnaient la même
capacité. Alors, quand sont arrivés les CAAF en vertu de la
nouvelle loi, là plus personne n'avait ça. Il fallait qu'ils
passent par le ministère pour avoir droit à une usine, comme vous
le dites, de bois de chauffage. Je ne sais pas si c'est ça que vous
êtes en train de me dire.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Pour votre chalet,
c'est un permis pour fins domestiques.
M. Jolivet: Oui, oui. À la maison, chez nous.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, oui. C'est un
permis pour fins domestiques. Les permis pour fins domestiques existent
encore.
M. Jolivet: Oui, oui, mais sur quoi?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Sur des terrains
qui sont désignés par le ministère, dans une
période désignée également. Et c'est souvent dans
les territoires où il y a eu des opérations forestières et
on fait le bois de chauffage à partir de ce qui reste sur le terrain qui
n'a pas été utilisé, comme du bouleau ou d'autres essences
de même, dans certains cas. L'endroit est désigné par le
ministère, dans une période déterminée.
M. Jolivet: En tout cas, moi, je sais que chez moi, ce qu'on
donnait à des gens, pour des offres comme celles-là, aussi bien
pour la maison parce qu'il y a de plus en plus de foyers que pour le chalet,
aux fins domestiques, le ministère, avec les territoires donnés
aux grosses compagnies, en était rendu à envoyer les gens
tellement loin que ça leur coûtait plus cher. Ce qui est
arrivé, c'est qu'on a dit: Allez sur les terrains des compagnies
forestières - qui étaient les concessions de l'époque -
allez demander la permission. Le ministère accordait la permission, etc.
Sauf qu'eux autres, ils étaient tannés de
voir du monde dans le bois. Ils ont dit: On donne ça à des
compagnies, à des gens qui font un commerce du bois de chauffage. Et
puis là, eux autres faisaient de l'argent en le revendant, donc,
à d'autres personnes.
Alors, c'est ça que je vous dis. Actuellement, en vertu des
contrats d'approvisionnement et d'aménagement forestier, il va y avoir
quelqu'un qui va avoir une propriété de bois debout, qui est le
ministère, mais qui va être transféré jusqu'à
ce que ce soit coupé à une compagnie. Il va rester, dans ces
territoires-là, du bois. Qui va donner le permis de ramassage de ce
bois-là? C'est le ministère ou c'est la compagnie
forestière qui a le contrat d'approvisionnement et d'aménagement
forestier?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est le
ministère, M. le député.
M. Jolivet: Qui garde toujours ce droit-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est le
ministère.
M. Jolivet: Là, quand vous dites...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le type que vous
décrivez actuellement n'est pas propriétaire de tous les bois. Il
a une vocation bien particulière. On lui dit: Vous êtes
propriétaire, vous avez droit de couper x mètres cubes de bois de
sciage dans les épinettes, sapins et pins gris. Les autres essences
peuvent être attribuées à quelqu'un d'autre sur le
même territoire. Le bois de chauffage peut être attribué
à quelqu'un d'autre sur le même territoire et, s'il n'est pas
attribué, c'est le ministère qui l'attribue pour des permis
à des fins domestiques dont on parle.
M. Jolivet: La seule chose, c'est que la compagnie qui en fait
plus que n'en demande le contrat d'approvisionnement et d'aménagement
forestier, non seulement a le droit de couper tel bols, mais elle est
propriétaire en droit du bois debout, ce qui est nouveau en vertu de
votre loi.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
désigné au contrat.
M. Jolivet: Oui, ce qui est en plus, c'est-à-dire... En
tout cas, il va y avoir des imbroglios quelque part.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ah! ce n'est
pas...
M. Jolivet: Parce que le gars va couper un arbre et la compagnie
va dire: Un instant, c'était mon arbre, ça fait partie du surplus
que j'ai pu occasionner par mes travaux. Alors, à ce moment-là,
il va y avoir des petites chicanes quelque part.
Le Président (M. Farrah): Je vais reconnaître M. le
député d'Ungava.
M. Jolivet: Mais le ministre n'a pas répondu.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Mais tant que le
bois est debout...
M. Claveau: II faut que le ministre réponde à
ça; c'est important comme question.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Tant que le bois
est debout, il appartient au gouvernement.
M. Jolivet: Un instant. En vertu de votre loi, si vous vous
souvenez, on avait fait une discussion là-dessus, en vertu de votre loi,
vous avez des objectifs à atteindre. Dans tel territoire, il devrait y
avoir 60 mètres cubes de régénération. Par les
travaux que la compagnie fait, elle en fait 65 mètres cubes, elle est
propriétaire des 5 mètres cubes.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On lui
émettra un permis pour 65 mètres cubes et les 5 mètres
cubes qu'elle aura gagnés en sus des travaux projetés lui seront
accordés gratuitement.
M. Jolivet: C'est ça. Donc, quand moi je dis qu'on me les
accorde gratuitement, c'est que ça m'appartient. Je suis
propriétaire, c'est le bois bancaire dont on pariait dans la loi
150.
M. Côté (Rivière-du-Loup):
C'est-à-dire qu'il appartient... C'est la gratuité des
redevances qu'elle aura sur ce volume-là.
M. Jolivet: Bien oui, je sais bien, c'est le bois bancaire
pareil.
Le Président (M. Farrah): Je vais reconnaître M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: Oui, dans la même ligne de pensée, si le
ministère octroie des permis comme ça pour aller chercher du bois
résiduel sur des territoires, étant donné que ça
augmente la matière ligneuse qui va être enlevée sur le
territoire en question, sur le parterre de coupe qui a déjà
été octroyé par le biais d'un CAAF à une compagnie,
est-ce que ça veut dire que la compagnie devra faire plus de reboisement
en conséquence pour garder son niveau de matières ligneuses?
Est-ce que ça représente la charge de reboisement des
compagnies?
M. Côté (Rivière-du-Loup): La qualité
de bois qu'on aura autorisée de cette façon-là, il faut
que les détenteurs de contrats s'entendent entre eux pour faire les
travaux d'aménagement Ça prend un plan quinquennal conjoint, si
vous voulez. Il faut nécessairement qu'il y ait entente.
Mais quand il s'agit de bois de chauffage, comme dans le cas actuel,
c'est un service, je pense bien, que le détenteur de contrat va
apprécier parce que ça l'aide à préparer le terrain
pour le reboisement et, dans certains cas, ça va faciliter aussi la
régénération naturelle.
M. Claveau: Dans un autre ordre d'idées, par rapport au
bois de poêle comme on l'appelle, le bois de chauffage, je vous pose une
question qui n'est pas hypothétique, mais je veux savoir si c'est
légal, si on répond à la loi. La loi permet de couper, si
je ne m'abuse, l'équivalent d'à peu près quinze cordes de
bois par permis pour utilisation à des fins de chauffage domestique.
Est-ce que c'est ça? Il me semble que c'est ça dont on avait
discuté. Je me souviens, on avait fait un débat là-dessus;
il y avait dix cordes et on n'était pas d'accord.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça fait une
dizaine de mètres cubes ou quinze mètres cubes. Ce ne sont pas
des cordes...
M. Claveau: C'est en mètres cubes, O.K.
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...parce qu'on ne
parle plus de cordes, là.
M. Claveau: Lorsqu'un individu qui n'a pas de permis d'usinage,
qui n'est pas supposé commercialiser du bois de poêle, propose
à sa clientèle qu'elle se procure un permis pour le bois de
poêle et que, lui, se charge de le couper et, en fait, de le revendre
à un prix qui est équivalent à ses opérations... Ce
qui peut faire que quelqu'un qui n'a pas de permis, par exemple, peut aller
bûcher 500 cordes de bois durant l'hiver, les entreposer chez lui et,
supposément, ses clients qui sont détenteurs individuels d'un
permis vont chercher dans sa cour, au besoin, le bois à mesure qu'ils en
veulent. Est-ce conforme à la loi, oui ou non?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le
détenteur d'un permis à des fins domestiques peut fort bien
déléguer quelqu'un pour couper le bois à sa place, mais il
ne peut pas en faire le commerce.
M. Claveau: Ça veut dire que quelqu'un peut très
bien se bâtir une "business" là-dessus dans la mesure où il
a 200 clients qui sont eux-mêmes détenteurs d'un permis et il peut
vivre de ça, comme si c'était une vraie entreprise,
finalement.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II faut,
évidemment, que le bois soit dirigé chez les détenteurs de
permis, par exemple. Il peut bien déléguer quelqu'un pour couper
le bois à sa place. Ce qui compte, c'est que le bois soit utilisé
pour fins domestiques.
M. Claveau: Pour le déléguer, enfin, pour aller le
bûcher, le fendre et l'entreposer sur ses terrains.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
M. Claveau: À ce moment-là, le propriétaire
du permis...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça va
être au ministère de vérifier la destination de ces
bois-là. Et probablement que le détenteur du permis pour fins
domestiques va payer pour le travail que l'autre aura exécuté
à sa place.
M. Claveau: Oui. Ce que je veux savoir, c'est: Est-ce
légal de développer une entreprise sur cette base-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, ça
peut se faire.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que l'engagement 581 est
vérifié?
M. Jolivet: Non, parce que ma dernière question va
être la suivante, M. le ministre. Je reviens, parce que je suis
sérieux dans la question que je pose. Actuellement, vous avez un contrat
négocié avec quelqu'un qui s'appelle Lorenzo Simard. Moi, mon
problème dans un cas comme celui-là, ce que j'aimerais savoir
c'est, disons dans le cas du bois de chauffage, étant donné que
ça se peut qu'ils soient quatre, cinq intéressés, que
ça se peut qu'il y ait des compagnies qui veuillent le faire, pourquoi,
à ce moment-là, on n'y va pas par soumission au lieu de contrat
négocié? Quelles sont les raisons qui vous amènent
à faire un contrat négocié? C'est parce que c'est lui qui
se trouve sur le parterre de coupe à ce moment-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est lui qui
est le plus près. C'est lui qui occupe le terrain. C'est pour
épargner de l'argent, parce que c'est le seul qui peut...
M. Jolivet: Oui, mais par soumission, vous allez en sauver s'il y
en a un autre qui soumissionne plus bas que lui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Les tiges
résiduelles, c'est du bois non marchand. Il faut éliminer
ça en vue de préparer le terrain pour le reboisement.
M. Jolivet: Je sais ça. Non, c'est juste parce que je me
dis...
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est la
même chose que Guérette, que Crête ou d'autres.
M. Jolivet: Oui, mais c'est parce que c'est au même titre
qu'une usine mais lui... Parce que
moi, je ne le dis pas parce que je ne connais pas Lorenzo Simard. Mais
si vous me disiez... Parce que si vous me parlez de la compagnie Crête ou
Guérette, ce sont des scieurs. Ça, ils sont dans le terrain,
ça va, c'est correct. Moi, si vous me dites Simard...
Une voix: C'est un scieur.
M. Jolivet: C'est un scieur? Bon, c'est ça que je voulais
savoir depuis tout à l'heure. C'est ça que je voulais savoir tout
à l'heure.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est un
scieur.
M. Jolivet: Parce que moi, je pensais que c'était un gars
de bois de chauffage.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, c'est un
scieur.
M. Jolivet: C'est pour ça que je vous disais: Si c'est un
gars de bois de chauffage, à ce moment-là, il peut y en avoir
trois ou quatre qui seraient intéressés.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II détient
un permis d'usine.
M. Jolivet: Là, ça va mieux.
Le Président (M. Farrah): Vous avez une question, M. le
député d'Ungava?
M. Claveau: Oui, si c'était possible.
Le Président (M. Farrah): Sur l'engagement 581 encore?
M. Claveau: Sur le problème général.
Le Président (M. Farrah): Parce que tantôt, tu as
débordé un peu quand même. J'ai toléré parce
qu'il y a une très bonne collaboration mais il ne faudrait pas, non
plus, abuser, compte tenu de ce qu'on a en avant. C'est à quel sujet
exactement?
M. Claveau: C'est au sujet, justement, de fa façon de
devenir un petit scieur indépendant du genre de M. Simard.
M. Jolivet: Non, lui ce n'est pas un scieur indépendant,
finalement. C'est un...
M. Claveau: C'est un scieur.
M. Jolivet: Excuse-moi, j'étais dans la lune. Je pensais
à un gars qui coupe du bois pour le chauffage.
Le Président (M. Farrah): En tout cas, si vous voulez
poser une question au ministre, peut-être une dernière.
M. Claveau: Je veux savoir, dans le cadre de l'application de la
loi là-dessus, entre autres sur la récupération de tiges
résiduelles, que ce soit dans l'industrie forestière comme telle,
comme dans l'industrie liée, par exemple, à l'exploration
minière ou au nettoyage des lignes de transport d'Hydro-Québec et
tout ça, partout où il y a de la tige résiduelle,
finalement, qui pourrait être récupérée par un
individu soit pour en faire du bois de chauffage, des piquets de clôture,
tout ce que vous voulez ou, éventuellement même, de la planche,
alors si un individu peut s'acheter un petit équipement de sciage, un
"carnage" comme on appelait dans le temps, un petit équipement de sciage
portatif comme il y en a beaucoup sur les terres, pour traiter, d'une
façon résiduelle, ce bois-là, en l'achetant des compagnies
et en le transformant pour ses propres besoins, par exemple. Est-ce que c'est
possible, dans le cadre de l'application de la loi?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, parce que
lorsqu'il y a du bois marchand à récupérer, disons dans un
ancien secteur de coupe ou dans les lignes de transmission, c'est le
ministère qui dirige, qui destine le bois. Dans ces cas-là, c'est
du bois qui est non marchand. Il n'est pas utilisé, ni pour le bois de
chauffage, ni pour rien. Il est seulement abattu pour faciliter le reboisement.
Mais, lorsqu'il y a du bois marchand, le bois est destiné par le
ministère et si c'est du bois de sciage, on va le destiner. On va dire:
Livrez ce bois à la scierie, à tel endroit.
M. Jolivet: S'ils font de la préparation de terrain en
enlevant les tiges résiduelles.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est tout.
Ce n'est pas du bois marchand.
M. Claveau: C'est du bois qui n'a aucune valeur marchande.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II n'a aucune
valeur marchande.
M. Claveau: Des saint-Michels, comme on appelle, de l'embarras,
des chicots.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est un
chicot de bouleau qui traîne ici et là.
M. Claveau: Bon
M. Jolivet: Ces arbres-là sont mis en andains, s'il y en a
plusieurs, ou brûlés.
M. Côté (Rivière-du-Loup): De temps en temps,
il y a des andains et ça diminue. C'est ça.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 581 est
vérifié. J'appelle l'engagement 583.
M. Jolivet: Cela va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 584?
M. Jolivet: Même question que pour les autres: la
soumission.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 584 est
vérifié avec question. L'engagement 585?
M. Jolivet: Cela va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 586?
M. Jolivet: Même demande: soumission.
Le Président (M. Farrah): Vérifié avec
question. L'engagement 587?
M. Jolivet: Cela va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 588?
M. Jolivet: Plus basse soumission. Toutes les deux de
Grand-Mère, d'ailleurs.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 589?
M. Jolivet: Ce serait probablement parce que Beaupré
serait le seul dans le coin...
Une voix: Comme l'autre jour.
M. Jolivet:... à être capable de faire ça ou
si c'est...
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
réponse que je vous ai donnée ce matin. C'est le seul qui
possède la technique spéciale pour faire ces
travaux-là.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 589 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 590.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 591?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 592?
M. Jolivet: Ça va.
(16 heures)
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 595?
M. Jolivet: C'est le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 596?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 598?
M. Jolivet: Bien, ce sont les points. C'est la même
question.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 600?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 601 -A?
M. Jolivet: Même question.
Le Président (M. Farrah): Vérifié, avec
question. Engagement 602?
M. Jolivet: Bien, ça, c'est négocié avec
REXFOR, alors...
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 603?
M. Jolivet: Engagement 603. Pourquoi faites-vous un pont avec un
tronçon de route, deux ponts pour l'exploration minière? C'est
marqué: "Activité: Exploration minière". On va
peut-être avoir plus de réponses que le ministre d'hier.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
député, lorsque que vous avez eu le malheur de créer le
ministère de l'Énergie et des Ressources, il y a eu fusion entre
la voirie forestière et la voirie minière et on a confié
les travaux de voirie minière au secteur forêt parce que le
secteur était plus important, plus gros. C'est une fusion pour...
M. Jolivet: Le service est tout là. M.
Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça.
M. Jolivet: Mais ce n'est pas un malheur, c'est un bienfait.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ha, ha, ha! M.
Jolivet: On a protégé... Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): Donc, l'engagement 603
est...
M. Jolivet: Non, je ne le savais pas, je vous dis...
Le Président (M. Farrah):... vérifié.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous ne saviez pas
que vous faisiez un malheur.
M. Jolivet: Non, parce que, moi, je vous aurais dit... M. le
ministre, si le député de Saint-Maurice était ici, avec
moi, il demanderait d'en mettre davantage pour le pont, sur la rivière
Saint-Maurice, à la hauteur de Matawin. Hein?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, mais
ça nous prend une justification forestière pour le faire.
M. Jolivet: Bien, je le sais. Mais, là, je viens de
découvrir qu'on peut en avoir une minière.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ha, ha, ha! Des
voix: Ha, ha. ha!
M. Jolivet: Alors, ça me donne un argument pour parler
avec M. Jean-Marc Bard.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Si le budget des
mines est là, on n'a pas de problème à s'en occuper.
M. Jolivet: Mais, je vais revenir. Je vais en parler avec le chef
de cabinet de Mme Bacon, M.
Godbout. On va lui parler de ça. Il ne le savait pas lui non
plus, je suis sûr.
Le Président (M. Farrah): C'est votre collègue
d'Ungava qui s'occupe des mines.
M. Claveau: M. le Président...
Le Préskient (M. Farrah): Je reconnais M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: Bien que ce soit rare, je dois dire que, dans le cas
présent, je me réjouis que l'on ait pu enfin construire ce
pont-là. Mais ce qu'on doit comprendre aussi, c'est que c'est un pont
qui relie, d'une part, un secteur minier, avec des routes minières,
à un secteur forestier, la route de Barrette-Sud qui est une route
forestière. En plus, c'est un pont qui devient très important
pour les activités de construction de lignes d'Hydro-Québec, pour
faciliter des raccourcis entre ces deux secteurs-là. Donc, c'est...
M. Jolivet:... la route du Nord...
M. Claveau: Peu importe. Il aurait pu être payé par
Hydro-Québec, il aurait pu être payé par les mines;
l'Important, c'est qu'il soit là.
Le Président (M. Farrah): L'important, c'est qu'il soit
payé et que vous en acceptiez le paiement Alors, l'engagement 603 est
vérifié. J'appelle l'engagement 604.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 605?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 611?
M. Jolivet: Bois de précision Auvergne, c'est quoi,
ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une usine de
bois de sciage dans le comté de Port-neuf. Et puis, c'est le CT qui nous
permet de négocier...
M. Jolivet: Dans le comté de Portneuf. C'est La Peltrie,
Sainte-Foy, La Peltrie.
Le Président (M. Farrah): C'est le siège
social.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est le
siège social. L'usine est située dans le comté de
Portneuf.
Le Président (M. Farrah): Engagement 611,
vérifié. Engagement 612?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 613?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 614?
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 617.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagement 618?
M. Jolivet: Même affaire, on soumissionne: le montant.
Le Président (M. Farrah): Alors, engagement 618, avec
question. On tombe à l'engagement 6.
M. Jolivet: Engagement 6, Les Laboratoires Rhizotec. J'aimerais
savoir, au niveau de la recherche et du développement - c'est une des
choses que je n'ai jamais été capable de régler les
initiales, au ministère, quand j'étais là, le R et D,
recherche et développement - si le ministre pourrait nous faire un petit
tableau, à peu près, de l'évolution des budgets pour le
ministère, secteur forêts, en recherche et en
développement, dans ce sens-là.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, rapidement.
Au ministère, quand on regroupe toute la recherche qui se fait, soit
à la division de la recherche et du développement et dans les
autres services également, on constate que le ministère fait
entre 12 000 000 $ et 14 000 000 $ en recherche et développement sur un
budget de 325 000 000 $ à 330 000 000 $, ce qui est un pourcentage
supérieur à la moyenne du Québec et à la moyenne
canadienne. On fait beaucoup d'efforts de ce côté-là et,
évidemment, encore là on voudrait avoir plus d'argent, mais je
crois que l'effort que nous faisons est valable. C'a débouché sur
des réalisations qui nous ont été rentables, si on veut
les compter de cette façon-là. Je vous dirai qu'on parlait de la
bouture, de Boutu-rathèque de Saint-Modeste, ce matin, c'est grâce
à la recherche et au développement si, aujourd'hui, on est
capable de bouturer des plants résineux sur une base Industrielle, de
façon à faire des gains, des gains de production, des gains en
volume sur les arbres qu'on plantera. Et c'est de 12 000 000 $ à 14 000
000 $ qu'on fait de recherche, au ministère.
M. Jolivet: Hier, on a parié et c'a fait l'objet d'une
longue discussion qui a amené pas mal de questions et de réponses
concernant justement l'utilisation - je pense que le député
d'Acadie serait d'accord avec moi sur ça - des secteurs universitaires.
Vous avez la chance d'avoir eu un de vos anciens employés et le mien,
par le fait même, à l'époque, qui est devenu responsable de
la section forestière de l'Université Laval. Est-ce que vos
contacts avec le milieu universitaire vous amènent à demander des
contrats par négociation avec les universités? Est-ce que
ça aurait des effets qui permettraient peut-être
d'accélérer le processus de transfert technologique dans nos
pépinières gouvernementales, en particulier Grandes-Piles, juste
pour la nommer, puisque d'ailleurs j'ai communiqué avec pour lui
demander ça? Alors, je vous demande ce que vous en pensez. Est-ce
que...
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est un fait, on
collabore beaucoup avec l'Université Laval et l'Université du
Québec soit à Trois-Rivières, soit à Rimouski ou
à Chicoutimi pour la recherche. On a des subventions pour ces
cas-là, soit du côté de la production de plants, du
côté de l'aménagement forestier, et on en fait
également du côté des pâtes et papiers avec
l'Université du Québec à Trois-Rivières. C'est
ainsi qu'on a développé avec Staketech la pâte à
explosion. Il est question d'un projet d'usine soit à Mont-Joli, soit
dans un autre endroit au Québec, à partir de cette
recherche-là... Non? Pas sur la Côte-Nord? En tout cas, ça
me reviendra.
Une voix: Bien, pas à Rivière-du-Loup.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça, c'est
le résultat des recherches. On collabore également avec
Féric et Forintek. Féric fait de la recherche sur la machinerie
lourde, sur la machinerie légère. La machinerie
légère, ça intéresse beaucoup les
propriétaires privés, la machinerie lourde intéresse les
industriels. Forintek fait de la recherche sur l'aménagement
également. C'est avec tous ces groupements-là, des institutions
de recherche, qu'on fait ces travaux-là, en plus d'avoir chez nous un
bon groupe de recherche et de développement.
Le Président (M. Farrah): Toujours à l'engagement
6, je vais reconnaître le député d'Acadie.
M. Bordeleau: Sur le même sujet, M. le ministre. Est-ce que
ce serait possible d'avoir une idée du pourcentage, à peu
près, du budget de recherche et de développement, que vous situez
à 12 000 000 $ ou 14 000 000 $, qui va dans le réseau
universitaire?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, on pourrait
vous fournir la liste, M. le député, sur les subventions.
D'ailleurs, vous allez le voir dans les prochains engagements, de temps en
temps on va en avoir, des subventions à différentes
universités pour de la recherche. Là, on est en 1988, mais
souvent c'est un engagement qui va durer trois ans, c'est sur une
période de trois ans ou cinq ans et c'est tant par année, comme
on l'a fait avec Féric et Forintek. Et Forintek s'était
engagée, en collaboration avec l'Université Laval, à avoir
un groupe de chercheurs à Laval, et Forintek retarde un petit peu, ce
qui m'ennuie. J'insiste beaucoup pour que Forintek rattrape le temps perdu
à l'Université Laval.
M. Bordeleau: Si c'était possible d'avoir une idée,
à peu près, du pourcentage, je l'apprécierais.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): Alors, si je
comprends bien, vous allez fournir à la commission le montant de
la recherche qui a été engagé pour les
universités.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On me dit que sur
12 000 000 $ à 14 000 000 $, on a donné 2 500 000 $ ou 2 200 000
$ aux universités.
Le Président (M. Farrah): Ça va, M. le
député d'Acadie?
M. Bordeleau: Oui. Merci.
Le Président (M. Farrah): Je reconnais maintenant le
député d'Ungava.
M. Claveau: Oui, M. le Président. On a vu, hier, aux
engagements financiers du MER-mines qu'il y a beaucoup de recherche, enfin de
relations entre la recherche minière en termes de géologie, de
cartographie, tout ce que vous voulez, qui se fait avec les centres
universitaires ou des organismes qui sont connexes au milieu universitaire. Je
me souviens, d'ailleurs, que le député d'Acadie a profité
de l'occasion pour féliciter le ministère sur cette
orientation-là. Il ne tarissait pas d'éloges envers le
ministère pour tout l'effort qu'il mettait à lier les efforts du
gouvernement avec le réseau universitaire. On a même eu l'occasion
de discuter aussi des modalités d'embauché d'étudiants au
niveau de la maîtrise et du doctorat, en géologie, en génie
minier pour réaliser des travaux de recherche au ministère afin
de leur ouvrir des perspectives d'avenir, de faciliter leurs travaux et, en
même temps, permettre d'améliorer les connaissances du
ministère. Donc, une intégration de plus en plus grande entre les
facultés de géologie et de génie minier des
universités et le ministère de l'Énergie et des
Ressources, secteur mines. Est-ce que cette même approche-là se
développe ou fait partie des priorités du ministère de
l'Energie et des Ressources, secteur forêts?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, on fait du
recrutement à l'intérieur du ministère parce qu'on a un
secteur de recherche et de développement, chez nous. Et c'est
évident qu'on fait appel, pour des emplois saisonniers, à des
gens qui sont dans le milieu. Mais on collabore aussi beaucoup avec les
universités, à savoir qu'on leur verse des subventions. Et, dans
ces cas-là, c'est l'université elle-même ou les
institutions de recherche, soit Paprican, Forintek ou Féric qui font
leur recrutement. Mais, chez nous, c'est ça. De temps en temps, on a de
l'ouvrage à donner pour des futurs chercheurs et on donne des
subventions directement à des chercheurs qui engagent leur monde
aussi.
M. Claveau: Est-ce que vous avez des politiques spéciales
d'embauché ou d'octroi de contrats à des chercheurs au niveau de
la maîtrise et du doctorat en génie forestier ou un truc
semblable, comme ça existe au niveau des mines? Et est-ce que vous
faites aussi des symposiums, kiosques dans les universités pour
expliquer les différents programmes, ce sur quoi, par exemple, vous
penseriez qu'il devrait être intéressant pour un chercheur
québécois dans le domaine de s'orienter, ce qui pourrait aider le
ministère à développer des politiques plus
adéquates? Enfin, ce qu'on nous a expliqué qui existait à
Énergie et Ressources, mines, est-ce que vous avez une approche
semblable à Énergie et Ressources, forêts?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Depuis quelques
années, on organise le Carrefour de la recherche forestière et je
vous invite à aller... Votre collègue y a fait le tour des
kiosques, l'an dernier. Il a pu discuter avec les chercheurs. Et on a une
politique semblable sauf que, lorsqu'on subventionne une université pour
faire de la recherche, c'est évident qu'on a recours à quelqu'un
qui a un doctorat ou qui a une maîtrise, mais c'est l'université
qui choisit sur un projet bien particulier.
Le Président (M. Farrah): Toujours à l'engagement
6, Mme la députée de Chicoutimi voulait Intervenir.
Mme Blackburn: Oui, M. le Président. Brièvement,
parce qu'on s'est écarté passablement du sujet. Le laboratoire de
recherche au ministère des Terres et Forêts est beaucoup plus
important que dans d'autres ministères, toutes proportions
gardées, c'est-à-dire la recherche qui se fait dans le
ministère comparativement à ce qui se fait dans les institutions.
J'ai eu connaissance, il y a deux ou trois ans certainement, au début du
premier mandat, que l'Université Laval, faute de budget, avait dû
fermer le laboratoire de recherche de la forêt Montmorency. Depuis,
comment est-ce que le ministère... Parce qu'il y avait plusieurs
activités qui étaient réalisées par
l'Université Laval, à la forêt Montmorency, et ils ont
finalement presque quitté les lieux. Comment est-ce que ça se
passe par rapport à votre ministère?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Nous continuons
à supporter la forêt Montmorency par des subventions pour les
stages des étudiants. Mais je ne pense pas que la forêt
Montmorency ait été si... Ça a été
questionné un bout de temps et l'Université Laval nous a
proposé un plan d'organisation pour opérer la forêt
Montmorency de façon plus acceptable, parce qu'à la forêt
Montmorency, les problèmes financiers qu'on y décelait,
c'étaient des problèmes d'hôtellerie, principalement, et
autres. Ce n'étaient pas des problèmes de support de travaux de
recherche.
Et les travaux de recherche se continuent. Le fédéral fait
des travaux de recherche à la forêt Montmorency comme nous, on en
fait via l'Université Laval.
Mme Blackburn: Quel est le pourcentage du budget de recherche du
fédéral dans les contrats de recherche en matière de
forêt, transformation, ainsi de suite, qui sont octroyés aux
chercheurs québécois?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je ne saurais vous
répondre. Il faudrait que je fasse des recherches à ce
sujet-là.
Mme Blackburn: Vous pourriez nous faire ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Mais le
fédéral a un laboratoire de recherche ici, à
Sainte-Foy.
Mais il faudrait que je fasse des recherches pour vous répondre
à ce sujet-là.
Mme Blackburn: II y a un laboratoire, mais les principaux centres
ne sont pas au Québec.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II y a un
laboratoire à Sainte-Foy, oui. (16 h 15)
Mme Blackburn: Oui. Est-ce que...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Et c'était
mon intention d'amener Féric et Forintek, de les stabiliser avec
l'Université Laval. C'est pourquoi, avec le ministre de
l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, nous avons
subventionné l'Université Laval, chacun 500 000 $, pour
être capable d'accueillir les chercheurs de Forintek à Laval parce
qu'ils n'avaient pas d'espace pour le faire, dans le pavillon de foresterie et
de géodésie.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que l'engagement 6 est
vérifié? On s'écarte un peu du sujet, peut-être.
Mme Blackburn: Oui, mais je voulais juste m'assurer que le
ministre pourrait nous communiquer ces informations-là en ce qui a trait
aux contrats de recherche qui ont été accordés à
des chercheurs québécois des institutions...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Dans le secteur
forêts.
Mme Blackburn:... au cours de la dernière année,
dans le secteur forêts.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On fera les
recherches et on transmettra les informations à la commission.
Mme Blackburn: En cette matière, est-ce que vous... Vous
me le permettez, M. le Président...
Le Président (M. Farrah): Allez-y.
Mme Blackburn:... est-ce que vous avez aussi des rapports avec
les collèges qui dispensent les techniques forestières?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, on a des
relations avec les différents collèges et CERFO regroupe
plusieurs cégeps, au Québec. CERFO collabore avec tous ces
collèges-là et je dirais que c'est la centrale des
collèges. On a collaboré avec le cégep de Causapscal, si
vous voulez, en lui octroyant un secteur forestier de recherche et
d'enseignement, et c'est en train de se développer à la suite du
sommet économique de la Gaspésie.
Mme Blackburn: Et le programme de productivité
végétale, un projet qui est en cours de préparation
à l'Université du Québec à Chicouti-mi et pour
lequel on demande...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Que vous avez chez
vous, oui.
Mme Blackburn: Oui, oui. Quelle est la collaboration du
ministère là-dedans et est-ce qu'il est pensable que vous
puissiez intervenir auprès de certaines grandes papetières pour
s'assurer qu'elles collaborent aussi au projet?
M. Côté (Rivière-du-Loup): On subventionne
l'Université du Québec à Chicoutimi.
Mme Blackburn: Les papetières ou les scieries?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est un chiffre
qu'on pourrait vous faire parvenir.
Mme Blackburn: D'accord.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Les
papetières, dans certains programmes, collaborent. Lorsque nous avons
formé le Comité de protection des forêts, les
papetières, les grandes compagnies, ont accepté de
déléguer des personnes à plein temps pour élaborer
une stratégie de protection des forêts et nous proposer
également les meilleurs moyens environnementaux pour avoir une
forêt productive.
Mme Blackburn: Est-ce qu'on peut penser que le gouvernement
pourra, un jour, envisager les mêmes mesures d'incitation qu'il est en
train d'envisager pour les alumineries, où on ira chercher 2 $ la tonne
de production pour faire de la recherche?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Nous avons
formé, Mme la députée de Chicoutimi, tout
dernièrement, le Conseil de la recherche forestière au
Québec afin de coordonner toutes les recherches qui se font dans le
secteur forestier et le secteur industriel relié à la
forêt. Ce Conseil de la recherche est payé et soutenu par les
membres, dont des industriels, et ils collaborent à tout ça. Avec
l'Inventaire des recherches qui se font au Québec, évidemment, on
peut mieux coordonner nos efforts dans cette direction. Le Conseil de la
recherche est en opération depuis environ un an et demi et les
industries collaborent très bien.
Mme Blackburn: Et iI est composé de? Des industries, du
gouvernement...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Des industries,
des universités, du gouvernement, mais c'est l'industrie qui est
majoritaire dans ce Conseil de la recherche forestière.
Mme Blackburn: C'est l'industrie qui détermine les axes de
recherche, par exemple, le créneau.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ah! Ça se
fait en collégialité, c'est tout le monde.
Mme Blackburn: C'est toujours un peu inquiétant,
ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est
ça.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 6 est
vérifié, sujet à ce que certaines informations soient
acheminées aux membres de la commission.
M. Jolivet: Non, non. J'ai quelques petites questions
additionnelles.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: L'inoculation mycorhizienne, pour quelqu'un qui n'est
pas du milieu, c'est quoi? Est-ce la seule compagnie, en termes de laboratoire,
qui fait ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Rhizotec? Oui,
c'est la seule.
M. Jolivet: Et ça...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça aussi,
ça découle des contrats de recherche qu'on a donnés
à l'Université Lavai. C'est Rhizotec qui les exécutait. Le
programme de recherche en aluminerie est basé sur le programme de
recherche en forêt. C'est sensiblement ça.
M. Jolivet: Et l'inoculation mycorhizienne, c'est...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce sont des
champignons.
M. Jolivet: Sur les graines de semence? M. Côté
(Rivière-du-Loup): Sur les racines. M. Jolivet: Sur les
racines.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Sur les racines,
pour les développer. Et si les racines sont développées,
l'arbre va pousser plus vite.
M. Jolivet: O. K. Je voulais juste peut-être dire à
ceux qui sont moins habitués - il y a des nouveaux à la
commission - je partais un peu de gens qui demandaient: Combien de graines
est-ce que ça prend pour faire un arbre résineux? Est-ce que j'ai
raison quand je dis que, pour réussir à faire un arbre qui
réussit à pousser en forêt, ça prend au moins trois
graines pour un? Ça veut dire que ça prendrait, si
c'étaient 300 000 000 de plants, ce seraient 900 000 000 de graines?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça
dépend du taux de germination de chacune des graines, ça
dépend de quelle façon on les a conservées, etc.
M. Jolivet: Mais la moyenne, c'est ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je vous dirai, M.
le député, qu'il y a 125 000 graines de pin gris à la
livre.
M. Jolivet: Pardon? Il y a 125 000 graines de?
M. Côté (Rivière-du-Loup): De pin gris dans
une livre.
M. Jolivet: Dans une livre, oui.
Le Préaident (M. Farrah): Alors, l'engagement 6 est
vérifié, sujet à certaines informations que le ministre
fera parvenir à la commission. J'appelle maintenant l'engagement 7.
M. Jolivet: C'est la même question, toujours, sur le
pointage avec le fait que ce sont des photos aériennes.
Le Président (M. Farrah): Parfait. Alors, c'est
vérifié. Engagement 8?
M. Claveau: M. le Président.
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le député
d'Ungava.
M. Claveau: La question du pointage encore. Est-ce que ça
existe juste aux meilleures forêts?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non. C'est la
technique qui a été mise de l'avant, il y a plusieurs
années, à la suite de soumissions sur invitation ou d'appels
d'offres de service pour des services professionnels. Tous les
ministères fonctionnent de cette façon depuis X
années.
M. Claveau: Je n'ai jamais vu ce mode d'évaluation aux
meilleures mines.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce matin, j'ai
mentionné qu'on vous enverrait un cas type complet avec tout le
processus, et vous pourrez évaluer comment ça se passe.
Le Président
(M. Farrah): Et revenir
ultérieurement, s'il le faut, avec des questions.
L'engagement 7 est vérifié. J'appelle l'engagement 8.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 9.
M. Jolivet: Ça va, toujours avec la même
question.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
l'engagement 10.
M. Jolivet: Toujours la même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié, avec
question. J'appelle l'engagement 11.
M. Jolivet: C'est toujours la même question.
Le Président (M. Farrah): Vérifié, avec
question. Engagement 12?
M. Jolivet: Ah! Là, une question additionnelle.
Le Président (M. Farrah): Allez-y, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Oui, parce que je vois toujours "Contrat par
soumission sur invitation" jusqu'à ce qu'on me parle de photos
aériennes. Mais là: "Montant servant à payer une
étude pour établir un prix de revient sur la production de plants
en pépinière." Là, je me pose une question. Pourquoi
est-ce que vous avez procédé de cette façon? Pourquoi
est-ce que vous n'êtes pas allés en soumission publique?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'était un
service professionnel de l'appel d'offres. Évidemment, il fallait
s'adresser à des comptables qui étaient capables d'établir
des prix de revient.
M. Jolivet: Est-ce que c'était en pépinière
gouvernementale ou en pépinière privée? C'est pour faire
vos comparaisons?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'était en
pépinière gouvernementale.
M. Jolivet: Vous n'aviez pas confiance en vos fonctionnaires?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, non, ce n'est
pas ça. C'est que c'était...
M. Jolivet: Ah! Vous n'aviez pas assez de fonctionnaires?
M. Côté (Rivière-du-Loup): On n'avait pas
assez de fonctionnaires. Au ministère, on n'a pas les
spécialistes pour faire ça.
M. Jolivet: Bien, écoutez. Je ne sais pas, quand on
négociait avec les syndicats de producteurs de bois sur certains prix de
travaux forestiers, certains prix de préparation de plants, ces
affaires-là, il me semble que les spécialistes étaient
autour de moi, dans ce temps-là.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On établit
le système de prix de revient, hein? Ce n'est pas d'établir le
prix de revient comme tel, c'est le système.
M. Jolivet: Ah!
Le Président (M. Farrah): On a calculé plus
tard.
M. Jolivet: Ah!
Le Président (M. Farrah): Je reconnais maintenant le
député d'Ungava.
M. Claveau: Est-ce que les firmes de comptables sont
pointées sur la base des mêmes critères que vous utilisez
pour les firmes spécialisées en questions forestières?
M. Côté (Rivière-du-Loup): On fait appel au
fichier. Ceux qui sont inscrits au fichier ont démontré leur
compétence dans certaines fonctions, dans certains domaines et le
fichier nous sort ces noms.
M. Claveau: Mais le pointage, c'est vous qui le faites.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. Sensiblement
la même chose que pour les contrats
forestiers.
Le Président (M. Farrah): Dont vous recevrez copie... la
grille.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
M. Claveau: Ça veut dire que... Je vais vous dire...
Le Président (M. Farrah): M. le député
d'Ungava, allez-y. Pas de problème.
M. Claveau: On a des contrats tout à fait du môme
genre au niveau minier, par exemple, et ce pointage, je ne l'ai jamais vu nulle
part. On a des prix, on a des montants de soumission. Est-ce que vous
êtes capables de pointer sur votre grille en question n'importe quel
genre d'entreprise, à partir de la même grille? Ce n'est quand
même pas quelque chose qui est vraiment...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, non. Ce sont
des services professionnels. Il ne faudrait pas miner la commission des
engagements financiers sur la forêt.
M. Jolivet: Mais elle a été minée hier, en
tout cas.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Drummond faisait allusion tantôt au fait que le ministère des
Transports utilise une grille semblable également.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, oui.
M. Jolivet: En fait, ce qu'on va devoir faire, M. le
député d'Ungava, c'est convaincre le ministre des Mines
d'être aussi collaborateur que le ministre des Forêts quand il
s'agit des questions et des réponses. Si on a ça, on va
être corrects.
M. Claveau: Là-dessus, vous avez raison, M. le
député de Laviolette.
Le Président (M. Farrah): Alors, si je comprends bien,
l'engagement 12 est vérifié.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): J'appelle l'engagement 13.
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
M. Jolivet: Toujours la grille, toujours la grille.
Le Président (M. Farrah): Engagement 14?
M. Jolivet: Plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié. Et,
enfin, l'engagement 15?
M. Jolivet: Le trois cent quatre-vingt cinquième.
Le Président (M. Farrah): Exactement. Ça
démontre votre collaboration exceptionnelle.
M. Jolivet: M. le ministre, ce sont tous vos bureaux
régionaux, c'est votre ministère à Québec. C'est
quoi ça les locations de la Société immobilière?
Est-ce que c'est pour l'année entière?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est l'ensemble,
au Québec et en régions. C'est l'ensemble des locaux qu'on occupe
à Québec et en régions.
M. Jolivet: Donc, c'est 1 046 000 $ par mois.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est annuel.
M. Jolivet: C'est ce que je pensais, mais comme on m'a dit, dans
le texte, que c'était pour le mois de mars 1988, je ne le croyais
pas.
Le Président (M. Farrah): II y a une erreur? C'est le
paiement annuel des locaux...
M. Jolivet: Le paiement annuel du mois de mars.
Le Président (M. Farrah): C'est-à-dire que le
paiement annuel se fait au mois de mars. C'est vérifié?
M. Jolivet: On prend un petit deux minutes, jusqu'à 16 h
30?
Le Président (M. Farrah): Juste en terminant, M. le
député, si vous le permettez, peut-être pour
vérifier globalement: Est-ce que l'ensemble des engagements du mois
d'août 1988 ont été vérifiés?
M. Jolivet: Ont été vérifiés avec les
questions.
Le Président (M. Farrah): Eu égard aussi à
ce que les réponses soient acheminées par le ministre. Ils sont
vérifiés.
M. Jolivet: C'est bien ça.
Le Président (M. Farrah): Ils sont vérifiés.
On suspend cinq minutes.
(Suspension de la séance à 16 h 27)
(Reprise à 16 h 34)
Le Président (M. Farrah): A l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission reprend ses travaux. Ayant vérifié les
engagements financiers du mois d'août 1988, j'appelle maintenant les
engagements financiers de janvier 1989. Dans un premier temps, on pourrait
appeler les engagements de janvier 1989 eu égard à l'Office du
crédit agricole.
Janvier 1989
M. Jolivet: M. le Président, pour ne pas qu'on se trompe,
quand on parle de janvier 1989, on parle du cahier qu'on a reçu en
janvier, qui est la liste de janvier 1989, mais qui, en réalité,
touche le mois de décembre 1988.
Le Président (M. Farrah): Oui. C'est effectivement le cas.
Alors, à l'Office du crédit agricole, il y avait un engagement
financier. Si je comprends bien, c'est vérifié, M. le
député de Laviolette?
M. Jolivet: C'est ça. C'est la contribution de 5 % sur les
prêts forestiers. Donc, c'est automatique et c'est
vérifié.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 1, Office du
crédit agricole, est vérifié. Maintenant, j'appelle
l'engagement 1.
M. Jolivet: Oui. C'est un dépassement de contrat, M. le
Président. Quelles sont les raisons qui ont amené un
dépassement de contrat pour les productions de plants de l'année
1988?
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, dans les contrats de production de plants, il y a une marge
de manoeuvre, parce qu'on ne peut pas arriver exactement aux chiffres qui sont
prévus, de plus ou moins 10 %.
M. Jolivet: Donc, il entre dans la "bra-quette'du plus ou moins
10 %.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça entre
dans la "braquette" des 10 %.
M. Jolivet: O. K.
Le Président (M. Farrah): Donc, l'engagement 1 est
vérifié, M. le député?
M. Jolivet: Ça va.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je voudrais passer
une remarque immédiatement, M. le Président.
Le Président (M. Farrah): Allez-y, M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une mauvaise
appellation, ce sont des subventions normées, ce sont des contrats de
construction de chemin de la voirie forestière discutés et
négociés avec les industriels, dans le programme de la voirie
forestière.
M. Jolivet: Mais là, vous allez nous le dire chaque...
M. Côté (Rivière-du-Loup): On a appelé
ça "dépassement de contrat", mais c'est une subvention
normée, le deuxième.
M. Jolivet: Alors, vous nous le dites chaque fois.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 1 est
vérifié. Est-ce que l'engagement 2 est vérifié
également, M. le député?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Subvention
normée.
Le Président (M. Farrah): Subvention normée.
M. Jolivet: II y a juste une question, là: Quand on dit
"subvention normée", on parle de contrôle de l'application des
protocoles d'entente, et vous me dites... Cette subvention normée, elle
a servi à quoi?
M. Côté (Rivière-du-Loup): À la
construction de routes dans les secteurs forestiers de Boisaco.
M. Jolivet: Donc, c'est le programme des routes, 50-50.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est le programme
des routes, c'est ça, 50-50, et ça varie également selon
les distances, jusqu'à quelque 80 %.
M. Jolivet: Pourquoi il y a un dépassement de contrat?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ce n'est pas un
dépassement de contrat...
M. Jolivet: Ah non!
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
subvention.
M. Jolivet: Merci. Correct.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est mal
intitulé.
M. Jolivet: Subvention normée, contrat; parfait.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 2 est donc
vérifié, M. le député?
M. Jolivet: Parfait.
Le Président (M. Farrah): J'appelle l'engagement 3.
M. Côté (Rivière-du-Loup): L'engagement 3,
c'est pareil.
M. Jolivet: Les chemins ont été faits à
quelle place, dans le cas du contrat numéro 3?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est dans le
territoire d'Abitibi Price, possiblement au
Lac-Saint-Jean, dans son ancien secteur de coupe.
M. Jolivet: Est-ce que ça touche des ponts, aussi, est-ce
que c'est indiqué à ce moment-là, ou...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est
indiqué quand c'est un pont.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 3 est
vérifié. J'appelle l'engagement 4.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Même chose,
M. le Président.
M. Jolivet: Ça va.
Le Président (M. Farrah): Vérifié, M. le
député?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Domtar, ça
a été fait en Abitibi.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 5.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Même chose,
M. le Président.
M. Jolivet: C'est en Abitibi? M. Côté
(Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié,
l'engagement 5. J'appelle l'engagement 6.
M. Côté (Rivière-du-Loup): L'engagement 6 est
une subvention normée en Gaspésie.
M. Jolivet: Vous voyez, M. le ministre, le problème qu'on
a quand on disait, tout à l'heure, avec le Conseil du trésor,
là...
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça.
là, on revient à ça.
M. Jolivet: Ça, ce sont des gros problèmes pour
nous autres, parce que, là, on se demandait ce que c'était. On
avait préparé des questions, mais là, si vous nous dites
que ce sont des programmes normes, des ponts puis des routes, bien, là,
il n'y a pas de problème, c'est normal.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
M. Jolivet: Ça veut dire qu'il reste encore de l'argent
dans ce programme-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Suivant le
CT-160687.
M. Jolivet: Puis ça veut dire que ça prend, de la
part de la compagnie, un O. K. pour qu'elle paie son 50-50, sinon on n'est pas
capable de faire le pont sur la rivière Saint-Maurice à Matawin,
si je comprends bien.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est pas tout
à fait ça, M. le député.
M. Jolivet: C'est pas tout à fait ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est pas tout
à fart de même.
M. Jolivet: Est-ce que vous pourriez nous donner de l'argent,
même si la compagnie forestière ne veut pas?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, je vous dis
que ça prend une justification forestière et j'avais convenu avec
le ministre responsable du développement régional, si on avait
une justification forestière pour contribuer au pont de la Matawin,
qu'on le ferait avec plaisir.
M. Jolivet: Hé! "my de my" !
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Je vais y revenir, parce que, en réunion qu'on
va avoir avec M. Bard, sous-ministre des Transports, et votre responsable,
Geoffrion, on va parler de ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui.
Le Président (M. Farrah): Engagement 6,
vérifié. J'appelle l'engagement 7.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est la
même chose. Subvention normée dans le... Possiblement au sud du
comté d'Ungava.
Le Président (M. Farrah): Engagement 7,
vérifié, M. le député. Engagement 8?
M. Côté (Rivière-du-Loup): La même
chose, M. le Président.
M. Jolivet: Là, ce n'est pas à Québec. C'est
vraiment Taschereau en Abitibi.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Là, c'est
en Abitibi-Ouest.
Le Président (M. Farrah): Engagement 8,
vérifié. J'appelle l'engagement 9.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Même chose,
M. le Président.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
M. Jolivet: J'aurais peut-être une question, avant d'aller
plus loin.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Lavlolette.
M. Jolivet: Vu qu'on est dans Saint-Félicien, Roberval,
Chicoutimi, je sais que ma collègue, la députée de
Chicoutimi, avait une question à poser au ministre justement parce que,
si on fait des routes pour transporter le bois à La Tuque, ça lui
cause quelques problèmes. Alors...
Le Président (M. Farrah): Mme la députée de
Chicoutimi.
M. Jolivet: Le ministre m'a donné le O.K. Mme
Blackburn: M. le Président...
Le Président (M. Farrah): Je ne suis pas au courant de vos
ententes.
Mme Blackburn: ...dans la région chez nous comme dans
toutes les régions qui, finalement, ont un important stock de
forêts, elles ne sont pas encore tout à fait en rupture de stocks
comme en certaines régions - je pense à la vôtre, en
particulier - ça pose quand même un problème parce que
l'essentiel de nos ressources sortent de la région pour être
transformées à l'extérieur. Ça, c'est vrai quand on
fait de la pâte et qu'on l'envoie dans les autres papetières,
quand ce n'est pas à l'étranger carrément. Et ça,
ça pénalise lourdement les régions qu'on appelle les
"régions ressources". Je sais qu'un journaliste, Bertrand Tremblay,
avait essayé, le printemps dernier, d'avoir des informations relatives
à la distribution des mètres cubes de bois coupé dans nos
forêts, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, et que ça lui avait
été refusé.
Est-ce qu'on peut me dire pourquoi distribuer à toutes les
papetières, aux grandes usines là? Et ce que je lis ici, c'est
que les informations relatives à sa distribution... Il voulait
connaître la quantité de bois en mètres cubes que chaque
papetière cueille dans notre région, et cette information lui a
été refusée. Est-ce qu'on peut me dire en vertu de quel
principe on peut refuser à la population le droit de connaître des
informations touchant ses propres propriétés? Parce que lorsqu'on
parle de forêts du domaine public, ça nous appartient. Il me
semble qu'il est légitime et normal que ces informations soient
disponibles. Je vois qu'il y en a qui ont l'air d'accord. Il me semble que
ça coule tellement de source que ça ne se pose pas, une question
comme ça. Je voudrais savoir pourquoi est-ce qu'on ne peut pas obtenir
ce type d'information?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
possiblement, M. le Président, que le journaliste, M. Tremblay,
anticipait un peu sur les calculs des contrats qui seraient proposés aux
différents industriels du Saguenay-Lac-Saint-Jean. À cette date,
nous ne les connaissions pas exactement. Aujourd'hui, on peut dire quelles ont
été les propositions faites à chaque industriel de la
région 2 et, évidemment, on peut également fournir la
distribution des bois. On peut également fournir tous ces
renseignements. Je pense que la question, dans le temps, était
prématurée, comme la plupart des industriels veulent
connaître d'avance ce que le ministère va leur proposer comme
contrat. On peut le faire seulement une fois que tous les calculs des tables de
régression et tout ça, en fait, ça fait des milliers de
calculs pour chacun des contrats. On peut le faire seulement à cette
date.
Aujourd'hui, on peut le dire, ce qu'on propose à chacun des
industriels, on peut donner aussi un état du mouvement des bois comme
dans votre région, comme dans Abitibi-Témiscamingue, le volume de
bois qui est expédié à l'extérieur. L'Abitibi nous
dit: Écoutez, chez nous, il sort 600 000 mètres cubes de bois qui
vont à La Tuque. Ça se dirige toujours vers La Tuque, Mme la
députée.
Mme Blackburn: C'est ça, notre problème.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça,
notre problème. Évidemment, vous savez, on ne peut pas refaire
l'histoire. Les usines sont établies le long du Saint-Laurent. Elles
sont établies à certains endroits stratégiques et qui,
dans le temps, étaient basés sur le transport du bois par cours
d'eau, sur le flottage du bois qu'on veut diminuer le plus possible. On y
arrivera. On vient de proposer une étude pour le Saint-Maurice, dans
votre région également, pour diminuer tout ça. Mais dans
le temps, les industries s'étaient installées dans ces points
stratégiques. Par contre, l'information que vous me demandez, on
peut vous la fournir. À chaque industriel...
Mme Blackburn: À chaque industriel.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... le mouvement
des bois, ce qui est utilisé chez vous et ce qui sort.
Mme Blackburn: D'accord. Je serais ravie. Est-ce qu'on peut me
dire également, parce que là, on parle beaucoup du transport via
La Tuque et, de plus en plus, j'en rencontre aussi, du bois non traité,
je ne parle pas du bois d'oeuvre, le bois non traité, sur ce qu'on
appelle, nous, le boulevard Talbot, mais qui est une "trail", en fait, mais sur
la route qui relie Québec à Chi-coutimi...
M. Jolivet: Le Parc des Laurentides.
Mme Blackburn: Le Parc des Laurentides, alors.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous avez
Daishowa, anciennement... (16 h 45)
Mme Blackburn: On rencontre de plus en plus de ces camoins.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... la scierie
Leduc qui fait des opérations forestières dans le Parc des
Laurentides. La scierie Leduc, évidemment, transporte son bois de la
scierie qui est ici, à Neufchatel.
Mme Blackburn: Non, non, ça monte plus haut que Leduc
parce que, habituellement, on pense a la scierie Leduc. Je connais bien le
parc, mais là ça vient de la région. C'est comme si
c'était coupé sur le parc, mais pas mal plus haut, tout
près de Chicoutimi, peut-être à une trentaine de
kilomètres, à l'entrée du parc.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je ne peux pas
identifier l'industriel qui fait ça, mais on peut peut-être...
Mme Blackburn: J'ai été étonnée parce
que ce n'était pas courant.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça me
surprend également.
Mme Blackburn: Je vous donnerai les coordonnées.
M. Côté (Rivière-du-Loup): O. K.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que l'engagement 9 est
vérifié? M. le député d'Un-gava, toujours en
référence à l'engagement 9.
M. Claveau: Une question très pertinente, d'après
ce que le ministre vient de dire.
Le Président (M. Farrah): Allez-y, M. le
député d'Ungava!
M. Claveau: Merci, M. le Président. M. le ministre, quand
vous dites que vous êtes capable de nous identifier le déplacement
des bois entre les différentes régions, enfin, de la
matière ligneuse sous quelque forme qu'elle soit, je suppose, est-ce que
les contrats de vente de copeaux de scieries à des entreprises
papetières sont des contrats dont les copies, enfin, ou les informations
existent au ministère et sont compilés de façon à
ce que l'on puisse savoir, sur une base annuelle, par exemple, ce qu'une
scierie, en particulier, a vendu, à qui elle les a vendus, à quel
prix, etc. ?
M. Côté (Rivière-du-Loup): On n'a pas les
copies de contrats entre chacun de ces industriels, mais souvent, en vertu de
la Loi sur les forêts de 1986, l'industriel des pâtes et papiers
nous signifie qu'il a signé un contrat, disons, de 30 000 tonnes avec la
scierie Y pour un an ou deux ans. Pour ça, on a des compilations. On est
pas mal à jour sur le mouvement des bois. On peut vous le dire pas
mal.
M. Claveau: Quand vous parlez de mouvement des bois, ça
sous-entend le mouvement des copeaux aussi.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, oui
M. Claveau: Bon! Ça veut dire que cette information,
même si elle n'est peut-être pas tout à fait
complète, comme vous dites, elle est disponible. Moi, je peux savoir,
par exemple, par rapport à un secteur donné, où les
copeaux ont été acheminés...
M. Côté (Rivière-du-Loup): On peut vous
dire...
M. Claveau:... quel volume, etc.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je ne sais pas si
on va vous indiquer, vous identifier l'acheteur de copeaux comme tel, mais on
peut vous indiquer qu'il y a X mille tonnes de copeaux qui ont sorti de la
région pour aller dans une autre région.
M. Claveau: C'est très intéressant comme
information.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que l'engagement
numéro 9 est vérifié?
M. Jolivet: Vérifié.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
J'appelle
l'engagement numéro 10, toujours pour janvier 1989.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est la
même chose, M. le Président.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Toujours dans le même district du
Saguenay-Une voix: Subvention normée.
Le Président (M. Farrah): Alors, c'est
vérifié. J'appelle maintenant l'engagement 11.
M. Jolivet: Même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 12?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Même
chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 13?
M. Jolivet: Engagement 13, même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
M. Jolivet: Engagement 14, même chose.
Le Président (M. Farrah): Engagement 14,
vérifié.
M. Jolivet: Engagement 15...
Le Président (M. Farrah): Engagement 15,
vérifié.
M. Jolivet:... 16...
Le Président (M. Farrah): Engagement 16,
vérifié.
M. Jolivet:... 17...
Le Président (M. Farrah): Engagement 17,
vérifié.
M. Jolivet:... 18...
Le Président (M. Farrah): Engagement 18,
vérifié.
M. Jolivet:... 19, 20...
Le Président (M. Farrah): Engagement 19,
vérifié et engagement 20, vérifié. Engagement 21,
vérifié.
M. Jolivet: Engagement 22.
Le Président (M. Farrah): Engagement 22,
vérifié.
M. Côté (Rivière-du-Loup): À
l'engagement 23, vous voyez 200 000 $ à l'Université du
Québec à Chicoutimi dont on parlait tout à
l'heure.
M. Jolivet: C'est ça.
Le Président (M. Farrah): Engagement 23,
vérifié.
M. Jolivet: Recherche et développement. Peut-être
que la députée de Chicoutimi a des questions à poser.
Le Président (M. Farrah): Mme la députée de
Chicoutimi.
Mme Blackburn: C'est la subvention qui a été
accordée dans le cadre des projets de la productivité
végétale.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
Mme Blackburn: Ça a combien de tranches?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est 200 000 $ la
première tranche et 100 000 $ l'autre tranche. C'est 300 000 $ en
tout.
Mme Blackburn: 300 000 $.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 23 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 24.
M. Jolivet: À l'engagement 24, M. le ministre, "Achat de
stands d'exposition", et c'est un contrat négocié. Les raisons
pour lesquelles ce sont les laboratoires Prisma, est-ce qu'il y en a? Pourquoi
est-ce que ce n'est pas une soumission?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous avez en note
"SAG", ça veut dire que ça a été
négocié par le Service général des achats.
M. Jolivet: Oui, j'ai vu ça, mais pourquoi?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Nous avons fait la
demande au Service général des achats. Ils ont
décidé de négocier plutôt que d'aller en appel
d'offres.
M. Jolivet: Alors, vous allez me donner des renseignements sur
les membres composant les laboratoires Prisma inc., ainsi que les raisons pour
lesquelles...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Du c. a.,
conseil
d'administration?
M. Jolivet: En fait, dans un contrat négocié
d'achat de stands de marque Contour, ça veut dire que c'est ça
que je veux et il y a peut-être juste lui qui en fait, mais ça
aurait pu être n'importe quelle sorte de stand d'exposition puis
ça aurait fait pareil. Ça aurait peut-être
coûté moins cher, je ne le sais pas. Pourquoi est-ce le stand de
marque Contour?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Nous, on a
établi les normes, les devis de ce dont on avait besoin et le Service
général des achats, pour y donner suite, a fait ça. C'est
un système qui se déplace, qui se démonte et qui peut
servir pour des expositions en régions aussi.
M. Jolivet: II n'y a pas juste un système qu'on retrouve.
J'en ai vu de toutes les sortes, de toutes les manières. En tout cas,
moi j'aimerais bien savoir les raisons pour lesquelles c'était d'abord
un contrat négocié. Pourquoi ce n'était pas d'autre chose?
Parce que là, c'est à peu près comme si je disais: II y en
a un seul qui fait ça et c'est rien que ça que je vais demander.
Ce que je vous expliquais ce matin, à partir de telle rue, à un
kilomètre à gauche, à droite, en avant, en arrière,
vous vous retrouvez avec une soumission disant: Dans ce contour-là, je
veux une bâtisse de 14 000 pieds carrés. Vous savez qu'il n'y en a
qu'une, ça ne sera pas difficile de savoir qui va soumissionner.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que vous présumez
que c'est ça?
M. Jolivet: Je présume tout. Je n'ai pas de
réponse.
Le Président (M. Farrah): Alors, M. le ministre, est-ce
que vous avez d'autres informations concernant cet engagement ou pouvez-vous
les fournir par écrit à la commission et aux membres?
M. Jolivet: Pas celle-là certain.
Le Président (M. Farrah): Service général
des achats, est-ce du ministère ou Approvisionnements et Services?
M. Jolivet: Alors, on aimerait bien avoir le contrat d'abord.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On fournira la
réponse, la raison pour laquelle le Service des achats a choisi les
laboratoires Prisma, de Beauport, et avec les informations sur le conseil
d'administration que vous demandez.
M. Jolivet: Puis il devrait y avoir, normale- ment, une annonce
disant... Un devis...
Une voix: L'appel d'offres.
M. Jolivet: L'appel d'offres, je ne peux pas parler de l'appel
d'offres, il n'y a pas de soumission. Mais il y a un devis quelconque qui a
été fait. Ce devis, est-ce qu'on peut avoir une
disponibilité pour savoir pourquoi on a choisi ça? J'ai besoin de
savoir ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
M. Jolivet: Vous allez me donner le devis, les raisons pour
lesquelles...
M. Côté (Rivière-du-Loup): On va vous donner
notre requête, la requête que nous avons faite au Service des
achats.
M. Jolivet: O. K.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Et après,
ça a été une décision du Service des achats qui
vous dira pourquoi.
M. Jolivet: Les raisons... Ils n'en ont demandé qu'un, on
l'a négocié et, ensuite, les membres du conseil. O. K.
Le Président (M. Farrah): O. K.
M. Jolivet: Parce que là, on arrive à la même
chose avec les deux autres, 25 et 37.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 24,
vérifié, sous réserve des informations qui vont vous
être fournies ultérieurement. L'engagement 25?
M. Jolivet: Pourquoi est-ce un contrat négocié, les
dix micro-ordinateurs?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Jolivet: C'est parce que, madame, si vous regardez bien... Un
dans la région 1 et l'autre dans la région 8. C'est le même
micro-ordinateur portatif de terrain et ils valent plus cher.
Mme Dionne: C'est où, la région 8?
M. Jolivet: Ah! bien là, la région 1, c'est
Québec. La région 8, ça doit être...
Une voix: La région 1, ce n'est pas Québec, c'est
3.
Mme Dionne: La région 1, ce n'est pas Québec.
M. Claveau: Abitibi 1, c'est la Côte-Nord, puis 8, c'est
l'Abitibi-Témiscamingue.
M. Jolivet: Je m'excuse, mol je pariais du ministère. Ne
mêlez pas les affaires, vous autres.
M. Claveau: 1, je pense que c'est la Gaspésie.
M. Jolivet: 1, c'est quoi?
M. Harvey: Maintenant, c'est le Bas-Saint-Laurent; 11, c'est la
Gaspésie-Les îles.
Le Président (M. Farrah): C'est effectivement le cas, M.
Harvey.
M. Jolivet: Puis le 8?
M. Harvey: 8, c'est l'Abitibi-Témiscamingue.
M. Jolivet: Donc, pourquoi le même microordinateur
coûte-t-il 600 $ plus cher...
Une voix: Transport.
M. Jolivet: Bien non, ça ne coûte pas 600 $ de
transport pour aller en Abitibi.
Mme Dionne: Ce n'est pas 600, c'est...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Parce que la
réquisition...
Mme Dionne: 6000.
M. Jolivet: On ne finira pas, là.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... qui concerne la
région 8, les dix micro-ordinateurs sont additionnés de quatre
imprimantes, ce qui n'est pas indiqué sur la note qu'il y a
là.
M. Jolivet: Ah bien...
Le Président (M. Farrah): Alors, il faut ajouter quatre
imprimantes à l'engagement 37, c'est ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): À
l'engagement 37, oui.
Le Président (M. Farrah): Bon, ça va.
M. Jolivet: Et pourquoi est-ce un contrat négocié?
Parce que c'est le seul qui peut vous fournir ce micro-ordinateur,
d'après ce que j'ai comme renseignement.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est parce que
c'est une addition à l'équipement qu'on a déjà
aujourd'hui...
M. Jolivet: C'est ça.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... et qu'il y
avait des micros de terrain qui venaient de cette firme-là.
M. Jolivet: Vous êtes en train d'équiper nos gars
dans le bois de moyens...
Le Président (M. Farrah): Modernes. M. Jolivet:...
modernes. M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça. M. Jolivet: Et par satellite.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 25 est donc
vérifié et l'engagement 37 est vérifié
également.
M. Jolivet: Ce qui fait que l'individu, au lieu de rentrer au
bureau le soir pour finir son travail, il le fait au fur et à
mesure.
Le Président (M. Farrah): J'appelle l'engagement 26.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Sans erreur. M.
Jolivet: Ouais!
Le Président (M. Farrah): Vérifié,
l'engagement 26, M. le député de Laviolette?
M. Jolivet: Bon, 83 027 $, "ce montant tient compte d'un
supplément" et l'autre, c'est 171 688 $. C'était basé sur
quoi, les prix? C'est une soumission?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, oui. C'est
une soumission sur invitation d'après le fichier. Le fichier nous a
donné trois soumissionnaires dont Héli-Max,
Hélicoptères Viking et Héli-Transport.
M. Jolivet: C'est le plus bas soumissionnaire, mais il y a une
mosus de différence, pareil. C'est le double. Et il tient compte d'un
supplément, à part ça. Les autres, est-ce qu'ils tenaient
compte d'un supplément, à 171 et 188?
Une voix:...
M. Jolivet: C'est ça, je suis mêlé. C'est 17
000 $ et 18 000 $ et l'autre, c'est 83 000 $.
C'est bien ça? Qu'est-ce qui se passe, donc?
C'est le plus haut. Là, je suis en train de me mêler-Une
voix: Nous sommes en engagements...
M. Claveau: Il y avait un dépassement. Il y a eu un
léger dépassement.
Une voix: Les hélicoptères, c'est de même.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): Alors, M. le ministre,
engagement 26.
M. Côté (Rivière-du-Loup): L'analyse
comparative des soumissions me donne ce qui suit: Hélicoptères
Vicking, à l'exception du prix du carburant, nous donne un montant de 17
122, 50 $ pour le même nombre d'heures. Évidemment, comme on le
mentionne ici, c'est le nombre d'heures qui compte beaucoup. Sur la même
base, Héli-Max, si on tient compte de tous les autres, des tarifs
horaires, le lubrifiant et le positionnement, le maximum, le total de
Héli-Max est de 16 661, 46 $. Héli-Transport, le total serait de
18 831, 25 $. Évidemment, c'est le nombre d'heures qui fait la... Mais
basé sur la proposition, c'est Héli-Max qui était le plus
bas soumissionnaire, à 16 000 $...
Le Président (M. Farrah): Le taux horaire est moindre.
Est-ce que c'est ça?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le taux horaire,
dans le cas de... Le positionnement et dépositionnement est meilleur
marché du côté d'Héli-Max que
d'Héli-Transport que de Vicking, ce qui fait qu'il est à 16 000
$, quand on compare les mêmes choses avec les mêmes choses, des
oranges avec des oranges.
M. Jolivet: Expliquez-moi donc pourquoi il est monté
à 83 000 $, maintenant.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est parce qu'il
y a eu plus d'heures. Mais sur la base horaire, sur la même proposition,
il était meilleur marché.
M. Jolivet: Je comprends ça, mais mon problème est
le suivant. Vous faites une demande de soumission. Vous dites: On a besoin
d'hélicoptères pour faire telle chose, pendant tant d'heures. Il
y a un dépassement de plus ou moins 10 %. Mais là, ce n'est plus
plus ou moins 10 %. Alors, je vous dis ceci. Ce que vous êtes en train de
me dire, si les autres avaient soumissionné, comme tout ce qui concerne
les avions ou les hélicoptères, ça marche au taux horaire,
ils auraient probablement monté, eux autres aussi, à 84 000 $, 85
000 $. Est-ce que c'est ça que je comprends?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ils auraient
monté plus cher.
M. Jolivet: Moi, je donnais un chiffre plus haut que 83 000
$.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui,
évidemment. Vous auriez environ...
M. Jolivet: Peu importe ce qui arrive...
M. Côté (Rivière-du-Loup):... 5 %, 10 % de
chaque.
M. Jolivet:... c'est qu'avec le nombre d'heures qu'ils ont fait,
lui, comparativement à la demande initiale, était le plus bas.
Vous êtes restés avec pour faire le reste.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est
ça.
M. Jolivet: Et si vous aviez gardé un des autres, vous
auriez été toujours en dépassement, pareil.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On aurait
été en dépassement tout le temps. Ça se serait
multiplié.
M. Jolivet: Mais pourquoi, à ce moment-là,
allez-vous en soumission pour un contrat qui est évalué à
16 000 $, 17 000 $ et 18 000 $ et vous en faites faire pour 83 000 $? Quelles
sont les raisons qui vous ont amenés à en faire pour 83 000 $?
Pourquoi n'avez-vous pas demandé le taux...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Cela a
été la surveillance et la reconnaissance qu'on a faites sur les
territoires, surtout dans le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la
Côte-Nord, à cause de l'augmentation, de la recrudescence de
l'épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. On
avait l'avion le meilleur marché, sur la base comparable et on a
continué avec celui-là.
Le Président (M. Farrah): Je reconnais maintenant M. le
député d'Ungava. (17 heures)
M. Claveau: M. le Président, il y a quelque chose qui me
chicote dans ce genre de contrat-là. Si on donne une soumission sur un
montant fixe, ça veut dire qu'on a prévu un certain nombre
d'heures, je ne sais pas, moi, en tout cas, je le sais parce que je connais un
petit peu ce qui se passe en haut, par chez nous, un hélicoptère,
ça fonctionne à peu près à 800 $ l'heure ou quelque
chose comme ça, ça veut dire que si on a un contrat de 16 000 $,
on calcule une vingtaine d'heures de travail d'hélicoptère. Bon!
Mais quand on est rendu à 83 000 $, ça veut dire qu'on n'est pas
loin d'une centaine d'heures, sinon plus, de travail. Si on sait que ça
va prendre à peu près vingt heures, comme on l'évalue
comme ça, on fait soumissionner sur vingt heures ou à peu
près, on ne fait pas soumissionner sur une base de cent heures. Ou bien,
si on ne sait pas combien ça va prendre de temps, on fait soumissionner
sur une base horaire. C'est tant l'heure. Je ne sais pas combien on peut te
garantir d'heures, ça peut être entre 20 et 100. Parce que les
autres
compagnies auraient peut-être modifié leurs prix aussi,
ayant su que c'était cinq fois plus que ce qui était
prévu.
Là, ce n'est pas évident. Dans une structure de
soumission, il y a tout le temps une question d'économie
d'échelle, il y a des compagnies qui, peut-être, pour un petit
nombre d'heures, ne sont pas intéressées ou, du moins, vont aller
plus haut; mais si le nombre d'heures est plus important, elles pourraient
baisser leurs prix d'une façon intéressante. C'est une
façon de faire qui me semble un peu difficile à comprendre, de
dire: On te fait soumissionner pour vingt heures et, une fois que ta soumission
est partie, on en rajoute quatre-vingt de plus. Je dis ça, ce n'est
peut-être pas tout à fait les chiffres exacts, mais ça me
semble être assez bizarre comme procédé. Peut-être
que les autres auraient aimé ça soumissionner pour les soixante
ou les quatre-vingts heures de différence, elles auraient
peut-être eu des prix plus intéressants, mais on n'est pas revenu.
C'est comme dire... À ce compte-là, on peut dire: Je te fais
soumissionner pour vingt heures et, comme sur une base comparative, tu es le
plus bas, tu vas avoir des contrats à l'année, ça finit
là. On va te faire faire 5000 heures. On peut étendre la logique
à l'infini, selon ce que vous nous expliquez là, M. le
ministre.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre
délégué aux Forêts.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, les trois soumissionnaires ont soumissionné sur une
base horaire, sur la même base, mais on ne pouvait pas prévoir la
recrudescence de l'épidémie dans le
Bas-Saint-Laurent-Gaspésie. C'est ça qui nous a amenés
à faire plus d'heures. Quand on regarde - je pourrais vous donner une
copie de la liste comparative des soumissions - seulement la base horaire,
Vicking a soumissionné à 625 $, Héli-Max à 625 $ et
Héll-Transport à 600 $, donc il n'y avait pas de
différences énormes là. Sauf que quand on regarde le
positionnement et le dépositionnement de ces appareiis-là, il y a
une grosse différence. Héli-Max est à 500 $, environ
499,48 $, à chaque demande de Trois-Rivières, et
Héli-Transport est à 1900 $ à chaque demande. Donc, c'est
le positionnement qui a fait la différence entre les 16 000 $ et les 18
000 $ dont on parle, principalement.
M. Jolivet: En fait, il faut comprendre...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le carburant, dans
un cas, il était à 105 $ l'heure, dans l'autre cas, il
était à 119 $ l'heure et, dans l'autre, à 90 $
l'heure.
M. Jolivet: II serait plus simple, à ce moment-là,
de nous fournir la liste comparative.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette avait demandé la parole ou...
M. Jolivet: Oui. Le ministre pourrait nous fournir la liste
comparative qui...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, c'est
ça.
M. Jolivet: ...nous permettrait de faire le détail. Il est
évident que ce que l'on sait des avions.... En tout cas, à
plusieurs occasions, hélicoptères et avions, c'est à peu
près le même système qui perdure. C'est que lorsqu'ils ont
soumissionné à tant l'heure, on sait que ce sera toujours la
même chose, tout le temps.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui. Il y a le
carburant qui entre en ligne de compte, le positionnement, le lubrifiant et les
dépenses d'équipage, etc. C'est l'analyse de tout ça qui
fait que ce n'est pas aussi simple que de dire: C'est un tarif horaire. Par
contre, je dois vous dire qu'on s'en remet au Service aérien du
Québec pour faire ces analyses-là, ce n'est pas nous qui les
faisons, au ministère, suivant une directive gouvernementale.
Le Président (M. Farrah): Maintenant, M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: M. le ministre, justement, ce n'est pas aussi simple
que ça en a l'air. Parce que... Probablement que ceux qui ont
donné des prix plus élevés en fonction de leur
positionnement, s'ils avaient su que c'était pour cinq fois plus que ce
qui était prévu au départ, ils auraient modifié
leur positionnement; ils auraient peut-être affecté un appareil
beaucoup plus proche en faisant des prix pas mal plus intéressants, ce
que vous n'avez pas donné l'opportunité de faire.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, mais je vous
répète qu'on ne savait pas que l'épidémie prendrait
de l'ampleur. Mais, évidemment...
M. Claveau: À ce moment-là, vous faites comme dans
les municipalités...
M. Côté (Rivière-du-Loup): ...il a
fallu...
M. Claveau: ...vous retournez en soumissions.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est comme un
feu... Non, non, non! Il va être trop tard. C'est comme un feu, si le feu
prend, il faut le combattre. Et, dans ce cas-là, il fallait faire de la
reconnaissance pour essayer d'évaluer les dommages prévisibles
pour l'épidémie.
Le Président (M. Farrah): O.K. Alors,
l'engagement 26 est donc vérifié.
M. Jolivet: Avec les documents qui nous seront
envoyés.
Le Président (M. Farrah): II y a eu une demande de
documents pour...
M. Jolivet: Oui
Le Président (M. Farrah):... l'engagement 26? Avec
documents. L'engagement 27?
M. Jolivet: L'engagement 27, mêmes questions que de
coutume.
Le Président (M. Farrah): Mêmes questions, comme de
coutume. Vérifié.
M. Jolivet: Janvier.
Le Président (M. Farrah): Toujours dans janvier.
Là, c'est effectivement en janvier. Engagement 1. C'est qu'il y avait
des engagements de décembre en janvier, M. le député de
Beauce-Nord.
M. Audet: Merci, M. le Président. Le Président
(M. Farrah): Bienvenue.
M. Jolivet: Quand on a "Soumission sur invitation", on dit:
"Comité de sélection". Est-ce que c'est en termes de points
celui-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Exactement. C'est
la même chose que ce matin, M. le député.
M. Jolivet: Même question.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 1 est donc
vérifié.
M. Jolivet: C'est la même chose pour le suivant.
Le Président (M. Farrah): Engagement 2. Une voix:
Vérifié.
M. Jolivet: C'est la même chose pour le suivant.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
Engagements.
M. Jolivet: Bien là, il n'y en a qu'une. On aurait besoin
de la soumission? Les trois prochains, c'est de nous envoyer la soumission.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 3 est
vérifié. L'engagement 4 est vérifié, M. le
député de Lavlolette?
M. Jolivet: Avec tes mêmes questions.
Le Président (M. Farrah): Mêmes questions.
L'engagement 5 est vérifié.
M. Jolivet: Mêmes questions.
Le Président (M. Farrah): Mêmes questions. Ceci
termine les engagements financiers...
M. Jolivet: Non, non, janvier, on en a encore.
Le Président (M. Farrah):... pour janvier. Moi, je n'en ai
plus, M. le député de Laviolet-te.
Une voix: Non, c'est dans la liste de février, M.
Jolivet.
Le Président (M. Farrah): Donc, est-ce que les engagements
financiers...
M. Jolivet: L'engagement 14, vous n'avez pas ça vous?
Le Président (M. Farrah): Moi, je n'ai pas ça,
malheureusement, M... Secteur terres.
M. Jolivet: Ah, c'est moi qui ai mal... Ah!
Le Président (M. Farrah): Secteur terres, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Vous avez raison à part ça.
Le Président (M. Farrah): On revient sur terre.
M. Jolivet: Et j'étais même rendu dans les
mines.
Le Président (M. Farrah): Les mines, c'est votre
collègue.
Une voix: M. Claveau.
Le Président (M. Farrah): Donc, les engagements de janvier
1989 sont vérifiés?
M. Jolivet: Oui, monsieur. Février
Le Président (M. Farrah): Vérifié. J'appelle
donc les engagements de février. L'engagement 1 de février
1989.
M. Jolivet: Un instant. Le temps de sortir mes petites
paperasses.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre, oui.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Le Conseil du
trésor est rendu dans les papiers du député de Laviolette.
Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Hein? C'est parce que là, on va être
contents, la prochaine fois, parce qu'ils vont les envoyer ministère par
ministère. Mais là, c'est quand j'ai sorti mes papiers, j'ai
encore accroché les autres.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Non, mais c'est parce que vous, vous êtes
content comme ministre. Nous autres, quand on reçoit ça par piles
épaisses comme ça, et là ils sont mélangés,
Tourisme, Énergie et Ressources, etc., c'est pas un cadeau.
Le Président (M. Farrah): Nous, on pensait que, suite aux
événements d'hier...
M. Jolivet: Ça va être réglé.
Le Président (M. Farrah):... maintenant, vous aviez le
dossier des mines. C'est pour ça.
M. Jolivet: Ha! Minons-nous pas l'esprit à soir.
Le Président (M. Farrah): Engagement 1, février
1989.
M. Jolivet: La question suivante c'est: À quoi servaient
ces camionnettes? J'aimerais savoir leur utilité.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est pour aller
faire des contrôles en forêt et ça nous prenait des
camionnettes 4X2 pour véhiculer les ingénieurs, les techniciens
forestiers, pour vérifier les travaux qui se font en forêt
également.
M. Jolivet: Si je regarde la soumission publique, on dit: Drapeau
automobiles, 25 000 $ pour les deux camionnettes et, au prix unitaire, les
autres sont plus dispendieuses. Non! Pourtant, Pointe-Claire...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Elles sont plus
élevées. C'est le plus bas soumissionnaire, M. le
député.
M. Jolivet: Oui, mais c'est parce que là, il y a
Pointe-Claire Chrysler, 12 015 $ par rapport à 25 000 $. Si c'est
unitaire, c'est moins cher. Est-ce que je me trompe?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, vous ne vous
trompez pas.
M. Jolivet: Pourquoi c'est pas Pointe-Claire?
Pourquoi est-ce Drapeau?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre. C'est qu'il y en
a un dont le réservoir d'essence...
M. Jolivet: Ça va être la même question pour
les autres.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, c'était un achat régional. C'était pour
usage dans la région de Baie-Comeau, me dit-on.
Le Président (M. Farrah): Moi, étant dans les
régions, je n'ai aucune objection à cela.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Évidemment,
il faut tenir compte du service après, et pour les gens de la
région de la Côte-Nord, le service était meilleur si on
achetait là.
M. Jolivet: Je vous pose une question, d'abord.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Si c'est ça, les raisons pour lesquelles vous
allez en soumission publique d'abord à travers le Québec, parce
que mon collègue, Cascades Ford ce doit être Shawinigan? Cascades
Chevrolet... Bon.
Une voix: Qu'est-ce que vous avez contre ça, vous?
M. Jolivet: Je n'ai rien à chialer, mais c'est parce que
ce n'est pas lui qui a eu la soumission.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: Cascades Ford, il n'y en a pas une à
Montréal?
M. Jolivet: II faut être à l'heure. Attends une
minute.
Une voix: II est tellement bon marché.
M. Jolivet: Regardez, je vais aller en bas. Je vais allez au
deuxième, au numéro 2.
Le Président (M. Farrah): On peut discuter de l'ensemble.
Pas de problème.
M. Jolivet: Oui, c'est ça, parce que c'est tout pareil. Le
numéro 2 est le plus dispendieux de tous ceux qui sont là.
Cascades Ford en bas, 14 000 $, ça fait 28 000 $. Vous avez 32 000 $. On
ne dit pas pour où. Et, après ça...
M. Claveau: Fortier, 13 800 $.
M. Jolivet: Vous avez: "Soumission publique", numéro 3, 32
000 $ et, d'après moi, Maisonneuve Autos, c'est 15 000 $; c'est un peu
plus bas, et Concordia Ford, mais on ne dit pas à quelle place
c'est.
Une voix: Oui, mais Cascades Ford, ce n'est pas nous autres.
Le Président (M. Farrah): II y en a un à
Montréal, un Cascades Ford.
Une voix: Ce n'est pas Shawinigan, Cascades Ford. Qu'est-ce que
tu fais là, toi?
M. Jolivet: Je le sais, c'est Cascades Chevrolet.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Si vous le
permettez, M. Harvey va vous donner une raison, parce que c'est un achat global
qui est redistribué par la suite dans les régions, dans les plus
bas soumissionnaires.
Ml. Harvey: Merci, M. le Président. En fait, l'appel
d'offres public a été fait pour 289 voitures, véhicules,
par le Service général des achats, dans l'ensemble du
Québec. Ça regroupait les besoins du ministère de
l'Énergie et des Ressources et probablement les besoins d'autres
ministères. Une fois ceci fait, ça a été
adressé aux différents concessionnaires de l'ensemble du
Québec. Après ça, ils ont choisi, région par
région, en partant des besoins, le plus bas soumissionnaire
régional. Comme vous le voyez, ce sont deux véhicules pour la
région de la Côte-Nord et même si Pointe-Claire, dans
l'ensemble, était moins cher, ils ont choisi celui de la Côte-Nord
pour des raisons de transport et d'entretien après vente.
M. Jolivet: Le numéro 2, c'est à quelle place?
À Québec?
M. Harvey: Le numéro 2, c'est ça. Québec.
M. Jolivet: Et le troisième, c'est à Québec. Une
voix: Oui. M. Harvey: Oui.
M. Jolivet: C'est surprenant. Ce que vous me dites, c'est que
vous êtes parti d'une demande globale du gouvernement pour tous les
ministères et organismes pour lesquels il fait la demande de soumission.
Une fois qu'il a fait ça, il redistribue ça, région par
région, au plus bas soumissionnaire de la région. Je vous dis
bien honnêtement...
Le Président (M. Farrah): Je me demande s'il n'y a pas un
rapport aussi avec la nouvelle politique d'achat du gouvernement qu'on a voulu
mettre de l'avant pour favoriser les achats dans les régions. La
première étape, c'était les services et la
deuxième, c'était les achats de biens. C'est juste une question
que je soulève. Vous ne pouvez pas être contre, M. le
député, non plus, de favoriser l'achat dans les régions
lorsque c'est le bureau de la région concernée qui a besoin de
service ou de véhicules.
M. Jolivet: Je vais vous poser une question. Le
Président (M. Farrah): Oui. allez-y
M. Jolivet: Si vous avez un achat à faire et que l'Ontario
est plus bas que Québec, où allez-vous acheter?
Le Président (M. Farrah): Ça dépend.
M. Jolivet: Ah! Ah oui! On va voir si c'est vrai.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: Non, mais c'est vrai. C'est une région du
Canada. Il paraît parce qu'un dénommé Chrétien a dit
qu'il était Québécois du Canada et Canadien du
Québec. J'ai regardé ça, hier.
Le Président (M. Farrah): Mais Chrétien, c'est un
gars de par chez vous.
M. Jolivet: Oui. Il ne vient plus de ma région.
Des voix: Ha, ha, ha! Le Président (M. Farrah):... M.
Jolivet: Non, mais écoutez... Une voix: Je pense qu'il...
M. Jolivet: Ce que je crois comprendre, c'est que, dans
l'ensemble ici...
Le Président (M. Farrah): II faut que le président
prêche par l'exemple.
M. Jolivet: Dans le fond, il y a des gens qui soumissionnent pour
tout. Il est le plus bas soumissionnaire dans tout le Québec; il
pourrait fournir tout le monde, mais il y aurait juste un concessionnaire qui
le ferait, alors ils disent: Pour éviter que ce soit un seul
concessionnaire, on le répartit sur le plus bas soumissionnaire
régional.
M. Harvey: Je vous ferais remarquer, M. le député,
que le ministère de l'Énergie et des Ressources là-dedans,
au fond, ne fait que faire connaître ses besoins au Service
général des
achats, au ministère des Approvisionnements et Services, qui fait
l'appel d'offres et qui redistribue les commandes. Je pense que ce que vous
dites, c'est un petit peu ça la base, c'est de s'assurer que la
retombée économique des achats du gouvernement ne se retrouve pas
uniquement dans la même région.
M. Jolivet: C'est parce que là, dans le fond, vous
subissez la décision du Service des achats du gouvernement du
Québec.
M. Harvey: Je n'emploierais peut-être pas le mot subir.
M. Jolivet: Donc, normalement, on vous le demande à vous
et vous nous donnez la réponse, mais, en réalité, on
devrait demander ça au ministre responsable des achats.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Des
Approvisionnements et Services, oui. Sa politique...
M. Jolivet: On va garder la question pour ailleurs.
M. Côté (Rivière-du-Loup):... d'achat
concernant ça. (17 h 15)
M. Harvey: Sauf que ce sont nos engagements à nous.
Le Président (M. Farrah): Alors l'engagement 1 est
vérifié, l'engagement 2 est vérifié et l'engagement
3 est vérifié, pour février 1989. Est-ce que les
engagements de février 1989 sont vérifiés?
Vérifié.
Mars
Engagements de mars 1989. Nous allons débuter par l'engagement
concernant l'Office du crédit agricole, l'engagement 1. C'est le seul
d'ailleurs. Alors, est-ce que c'est vérifié, M. le
député de Laviolette? L'engagement 1 de l'Office du crédit
agricole est donc vérifié. J'appelle maintenant l'engagement 1,
mars 1989.
M. Jolivet: On en a mêlé un dans ça. Mars et
avril, hein?
Le Président (M. Farrah): Neuf en mars, M. le
député.
M. Jolivet: Oui, mais il y en a vingt... Oui.
Le Président (M. Farrah): Avec avril, 21? Ça se
peut.
M. Jolivet: Je les ai démêlés, mais je me
suis remêlé avec ça.
Le Président (M. Farrah): Alors, nous en sommes à
l'engagement 1 de mars 1989.
M. Jolivet: C'est la même chose. Qu'on me donne le montant
de la soumission.
Le Président (M. Farrah): Alors, vérifié.
Engagement 2?
M. Claveau: C'est le même problème...
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le député
d'Ungava.
M. Claveau: Oui. Dans l'engagement 1, M. le Président, on
a eu le même problème hier. On dit: Soumission demandée:
une. Pourquoi est-ce qu'on est allés en soumission si on a fait une
seule demande de soumission?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre. M.
Côté (Rivière-du-Loup): C'est une erreur. M.
Jolivet: Ah! C'est ça. M. Côté
(Rivière-du-Loup): C'est une erreur. M. Claveau: Du
Trésor.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, non. C'est
une erreur.
M. Jolivet: C'est un contrat négocié.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
soumission publique, mais il y en a seulement un qui a soumissionné.
C'est ça que ça veut dire.
M. Jolivet: Mais il y en a combien qui ont été
demandées?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est une
soumission publique. Tout le monde... Ceux qui voulaient...
M. Claveau: Ah! Il n'y a pas eu de...
Le Président (M. Farrah): Appel d'offres public dans les
journaux.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça.
M. Jolivet: Ah! C'est correct.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça a
été publié dans Le Soleil, dans Le Devoir et
dans les journaux.
Le Président (M. Farrah): Alors, engagement 1,
vérifié.
M. Jolivet: Excusez donc.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ça a
été publié dans Le Soleil.
M. Jolivet: Êtes-vous sûr?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ce qu'on me
dit.
M. Jolivet: OK.Le Soleil et Le Devoir? Ah! C'est
parce qu'il y a bien des choses, d'après une directive du Conseil des
ministres, qui ne sont que dans Le Devoir. Alors, c'est pour ça
que je me pose la question. On est en train de subventionner Le Devoir.
Alors, je me demandais si c'était ça.
Je vais vous donner un exemple. Le député de Saint-Maurice
est bien au courant de ça.
Une voix:... ensemble, vous autres.
M. Jolivet: Non, mais tout ce qui arrive dans notre coin avec la
compagnie Waise Management. Il a fait paraître ces changements de taux
juste dans Le Devoir parce qu'en vertu de la décision du Conseil
des ministres, il peut ne mettre que ça là. Ce qui est
arrivé, c'est que personne ne l'a vu et ces taux sont devenus officiels.
Les gens du transport, c'est la même chose. Unocar chez vous, puis chez
nous.
Des voix: Est-ce qu'on doit en conclure que les gens de
Saint-Maurice ne lisent pas Le Devoir?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Je pense que l'objectif de la
commission est de vérifier les engagements financiers. Donc, je
présume que l'engagement 1 est vérifié?
M. Jolivet: C'est parce que je m'assurais que ça n'avait
pas été fait juste dans Le Devoir.
Le Président (M. Farrah): Le ministre a dit que ça
a été publié dans Le Soleil. Alors, l'engagement 1 est
vérifié. Engagement 2?
M. Jolivet: C'est le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 3?
M. Jolivet: C'est parce que c'est le seul, à Edmonton,
Alberta, M. le...
M. Côté (Charlesbourg): C'est le seul qui fait ce
type de récipients.
M. Jolivet: Ah bon!
Le Président (M. Farrah): C'est la raison pour laquelle je
vous disais tantôt que ça dépend. Vérifié.
Engagement 4? Oh! Je m'excuse, M. le député d'Ungava.
M. Claveau: M. le Président, encore là, c'est
quelque chose qui me chicote. C'est certain que, s'il y a un seul fournisseur
qui fait ces récipients et qu'il est en Alberta, on va le voir et on lui
dit: Vends-nous-en, et on ne donne de possibilité à personne de
développer ça au Québec. Mais, est-ce qu'il n'y aurait pas
avantage à aller en soumission publique en territoire
québécois, d'une part, pour permettre peut-être à
des entreprises intéressées de développer cette
technologie de devenir concurrentielles et peut-être même d'en
vendre en Alberta d'ici quelque temps, plutôt que d'aller directement en
Alberta et de dire. Vous en faites, bien on vous en achète?
Je me dis que tant et aussi longtemps - et on a eu une discussion
semblable dans d'autres ministères - qu'on ne fait pas connaître
à des industriels, à des PME ou à une entreprise
québécoise la possibilité d'avoir des contrats dans tel
secteur, qu'on ne leur permet pas de soumissionner, eh bien, c'est certain
qu'il ne s'en fera pas chez nous.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, dans ce cas, j'ai posé la même question, parce
que je n'aime pas ça acheter en dehors quand il y a moyen, au directeur
de la pépinière de Berthierville et la réponse qu'il m'a
faite c'est que c'est le seul qui en fabrique mais que c'est sur une base
expérimentale. On cherche encore quels vont être les meilleurs
récipients pour la production de feuillus. Suite à des visites
dans d'autres pays, comme en France ou ailleurs, où on est plus
avancés que nous sur la culture des feuillus, c'est la recommandation
qui nous a été faite, mais c'est sur une base
expérimentale. Si jamais on détermine que c'est le genre de
récipients qu'il nous faut pour la culture des feuillus, soit l'orme,
l'érable à sucre, le chêne, etc., on fera connaître
nos besoins aux producteurs québécois pour qu'ils en fabriquent
chez nous. Mais c'est sur une base expérimentale.
Le Président (M. Farrah): Très bien. L'engagement 3
est donc vérifié. J'appelle l'engagement 4, toujours en mars
1989.
M. Jolivet: Même chose. Ce n'est probablement pas
"soumissions demandées". C'est "soumissions reçues",
j'imagine.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II faut enlever
"soumissions demandées", parce que c'est une erreur.
M. Jolivet: C'est le plus bas.
Le Président (M. Farrah): O. K. Donc, l'engagement 4 est
vérifié. J'appelle l'engage-
ment 5.
M. Jolivet: Donc, le "bacillus thuringiensis", c'est le seul qui
en fabrique.
Une voix: Oui.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 5 est donc
vérifié. L'engagement 6.
M. Jolivet: Pour quels besoins vos micro-ordinateurs? Vous avez
l'engagement 6, l'engagement 7 et l'autre, achat à tempérament,
l'engagement 8.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On dit que c'est
pour compléter ce qu'on a déjà en place au
ministère. Il faut que ce soit compatible avec...
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le député
d'Ungava.
M. Claveau: M. le Président...
M. Côté (Rivière-du-Loup): II y en a deux qui
vont à la recherche, les engagements 7 et 8. Je n'ai pas d'autres
informations.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre, vous avez
terminé?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je n'ai pas
d'autres informations.
Le Président (M. Farrah): M. le député
d'Ungava.
M. Claveau: Dans l'engagement, on a vu tout à l'heure
qu'on avait acheté des microordinateurs portatifs pour les gens qui sont
en forêt, et tout ça. Je suppose que ce sont des systèmes
aussi qui sont compatibles avec les systèmes du gouvernement, au
ministère. Alors, ce ne sont pas des Philips, si je ne m'abuse, ce sont
des Ogivar, j'ai cru comprendre, en tout cas, par rapport aux fournisseurs.
Comment se fait-il que dans d'autres cas il faut absolument que ce soit
Philips? Pour autant que ce soit compatible PC, on peut aller à
n'importe quelle compagnie, à mon avis. Moi, j'ai un ordinateur
personnel, un Bond Well, qui est tout à fait compatible avec tout ce
qu'on a d'Ogivar au gouvernement du Québec ou autres.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ils sont
compatibles. Les autres sont compatibles avec ceux-là aussi, ceux qu'on
a achetés.
M. Claveau: Oui, mais comment se fait-il que, dans ce
cas-là, on achète strictement du Philips sur la base d'un contrat
négocié, finalement, parce qu'on ne peut acheter rien d'autre,
alors que dans d'autres cas, d'autres sont compatibles?
M. Côté (Rivière-du-Loup): On a acheté
une autre marque, précédemment, et ils sont compatibles tous les
deux. C'était une autre marque. On arrive sur Philips pour la
première fois aujourd'hui.
M. Claveau: Ce que j'aimerais comprendre, c'est. Pourquoi vous
nous dites que, là, vous avez dû nécessairement acheter du
P3202 de Philips-Une voix: C'est marqué, là: "addition
à l'environnement Philips".
M. Claveau: Oui, mais tu peux additionner dans n'importe quelle
autre compagnie pour autant que ce soit compatible. Si c'est du compatible PC,
ce n'est pas nécessirement du Philips.
M. Jolivet: Pour répondre à ça, M. le
député, il faudrait que le ministre accepte notre invitation, que
le député Gobé - je cherche son nom de comté-Une
voix: Lafontaine.
M. Jolivet:... Lafontaine - et moi demandons depuis fort
longtemps, même le député qui est maintenant
vice-président de l'Assemblée nationale était du
même avis que moi. Il faut absolument qu'on se parle de ça parce
que ça n'a plus de bon sens. On est un peu otages des compagnies et on
n'est pas capables de développer chez nous des choses qu'on pourrait
développer. Je vais vous donner juste un exemple des trois engagements,
6, 7 et 8. Huit micro-ordinateurs P3205-45 et accessoires; ç'a l'air
être la même chose que quatre micro-ordinateurs Philips P3202-45 et
accessoires et ça doit être la même chose que l'achat
à tempérament de quatre micro-ordinateurs Philips P3202-45 et
accessoires. J'ai l'impression, là, si je ne me trompe pas, que je lis
la même chose partout et ils ne coûtent pas le même prix.
Qu'est-ce qui ne va pas, là? Il y en a huit à 49 000 $, je les
divise; quatre à 26 000 $, je les divise; et quatre à 32 000 $,
je les divise, et ça ne donne pas le même prix chacun.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Les accessoires,
il faut les déterminer aussi. Tout à l'heure, on avait
ajouté quatre imprimantes et c'est pourquoi le prix était
différent.
M. Jolivet: Oui, mais on ne l'a pas, là. Moi, je regarde:
"et accessoires", c'est quoi?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous n'avez pas la
liste des accessoires. J'en ai une liste ici.
M. Jolivet: Vous les avez, mais, moi, je ne les ai pas. Vous les
avez, mais nous autres, on ne les a pas.
Le Président (M. Farrah): On pourrait peut-être la
déposer.
Une voix: Pour chaque cas, c'est différent.
M. Jolivet: Alors, déposez-la-nous pour chacun.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Pour chaque cas,
déposer la demande de biens qu'on a chez nous.
M. Jolivet: Oui, ce que vous avez demandé et ce que vous
avez reçu pour le prix.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est ça.
O. K. C'est cette feuille-là qu'on va vous déposer.
Le Président (M. Farrah): Aux engagements 6, 7 et 8, vous
allez faire parvenir la liste des équipements achetés.
L'engagement 6 est vérifié. L'engagement 7 est
vérifié. L'engagement 8 est vérifié. J'appelle
l'engagement 9, mars 1989.
Une voix: Vérifié.
M. Jolivet: Excusez-moi, j'ai oublié une question.
Le Président (M. Farrah): Allez-y. M. le
député.
M. Jolivet: Dans le dernier cas, M. le ministre, à
l'engagement 8, pourquoi avez-vous choisi de faire ça à
tempérament?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est parce qu'on
était pauvres, M. le député, puis ça nous les
prenait. Ça a réparti la dépense sur deux budgets.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 9, M. le
député de Laviolette.
M. Jolivet: Vous avez absolument besoins des "Brake", des
pièces "Brake".
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Jolivet: C'était pour quoi, ça, pièces
de rechange pour scarificateurs et attaches de marque "Brake"? Il n'y en a pas
d'autres que celles-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est pour
préparer le terrain pour...
M. Jolivet: Oui, mais il n'y en a pas d'autres que
celles-là?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, il y a en a
d'autres, mais celles-là appartiennent au ministère.
M. Jolivet: Ah bon!
M. Côté (Rivière-du-Loup): II faut les
entretenir. Il y en a sept.
M. Jolivet: C'est de l'entretien.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Cinq "Brake" et
deux "TTS".
Le Président (M. Farrah): Je reconnais maintenant le
député d'Ungava.
M. Claveau: M. le Président, je voudrais revenir
rapidement à l'engagement 8, si vous me le permettez, parce qu'il me
semble y avoir quelque chose. Le ministre a dit: Bon, il nous le fallait et on
l'a réparti sur deux budgets. Mais on a acheté pour 32 000 $
d'ordinateurs sur des paiements de 36 mois. Ça ne fait même pas
1000 $ par mois, puts, c'est sur trois budgets au lieu de deux, d'après
ce que je peux voir, pour le gouvernement. Est-ce que c'est une nouvelle
politique gouvernementale d'acheter à crédit sur trois ans ou
quatre ans pour des montants de 32 000 $?
Une voix: Ce n'est pas plutôt un bail de location?
M. Claveau: Ah bien, là, ce n'est pas ça...
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, ce n'est pas
une politique gouvernementale.
Le Président (M. Farrah): C'est une question de
pragmatisme.
M. Jolivet: Ce n'est pas de pragmatisme; il manquait de l'argent.
Ce n'est pas pareil, ça.
M. Claveau: Ils auraient pu le mettre dans...
Le Président (M. Farrah): L'engagement 9 est
vérifié.
Une voix: Vérifié.
Avril
Le Président (M. Farrah): Les engagements de mars 1989 du
secteur forêts sont vérifiés. J'appelle maintenant les
engagements d'avril 1989. Je vais débuter avec l'engagement 1 de
l'Office du crédit agricole. Est-ce qu'il est vérifié, M.
le député de Laviolette?
M. Jolivet: Vérifié
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 1 de
l'Office du crédit agricole est vérifié. Nous passons
maintenant à l'engagement 1 du mois d'avril 1989.
M. Jolivet: Le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 1 est
vérifié. L'engagement 2.
M. Jolivet: Le plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 3.
M. Jolivet: II y a juste une choso, par exemple.
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le
député.
M. Jolivet: C'est le plus bas soumissionnaire, oui. Mais
plantation manuelle de plants à racines nues, pourrait-on nous dire le
nombre de plants qui étaient...
Le Président (M. Farrah): Vous parlez de l'engagement 3,
M. le député?
M. Jolivet: L'engagement 2.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 2, le nombre de
plants?
M. Jolivet: La même chose pour l'engagement 3 et la
même chose pour l'engagement 4, je pense. Les engagements 2, 3 et 4,
c'est la même chose. Est-ce qu'il y a moyen de connaître le nombre
de plants qui ont été plantés?
M. Côté (Rivière-du-Loup): On le fournira.
M. Jolivet: Pour les engagements 2, 3 et 4.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 2 est
vérifié...
M. Jolivet: Avec la question. L'engagement 3, avec la
question.
Le Président (M. Farrah): ...avec réponse à
la question. L'engagement 3 est vérifié avec réponse
également.
M. Jolivet: Et l'engagement 4.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 4 est
vérifié avec réponse également. L'engagement 5.
M. Jolivet: Soumissions reçues, même question, avec
le montant de la soumission.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 5 est
vérifié avec réponse.
M. Jolivet: Non, puis le nombre de plants.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Vous l'avez le
nombre de plants, ce coup-là.
Une voix: 325 000.
M. Jolivet: Ah oui, c'est vrai. Excusez-moi.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 6, soumission
publique.
M. Jolivet: Regardez! À l'engagement 6, on ne l'a pas;
à l'engagement 7, on ne l'a pas; à l'engagement 8, on ne l'a pas.
À l'engagement 9, on l'a.
Le Président (M. Farrah): À l'engagement 9, vous
l'avez.
M. Jolivet: À l'engagement 10, on l'a; à
l'engagement 11, on l'a.
Le Président (M. Farrah): Mais il faut les passer
individuellement quand même. À moins qu'on les accepte à la
fin?
M. Jolivet: Puis, à l'engagement 12, on l'a. Non, c'est
parce que la question va être la même pour tout le monde. Il est
donné au plus bas soumissionnaire.
Le Président (M. Farrah): Ça, ça va.
M. Jolivet: On a, dans certains cas, le nombre de plants et, dans
d'autres, on ne l'a pas. Donc, on aimerait l'avoir.
Le Président (M. Farrah): Vous le demandez.
M. Jolivet: L'autre chose, le prix unitaire des plants varie d'un
engagement à l'autre.
Comment ça se discute pour arriver à ces
prix-là?
Le Président (M. Farrah): M. le ministre. (17 h 30)
M. Côté (Rivière-du-Loup): Les contrats de
plantation varient en fonction de la topographie. Ils varient également
en fonction de la grosseur des plants qu'on reboise et des essences. Et si vous
reboisez des plants à partir de récipients de 67 cavités,
ce n'est pas le même prix que les 45 cavités; ce n'est pas le
même prix à racines nues et tout dépend des essences. Plus
les plants sont gros, la topographie, l'éloignement du contrat fait en
sorte que les prix varient.
M. Jolivet: Ce sont tous des résineux?
M. Côté (Rivière-du-Loup): II y a des
résineux et ça varie, le prix minimum, de 0,09 $ à
0,132 $ en 1988, en récipient.
M. Jolivet: Donc, la question qui sera posée, c'est
d'avoir, pour chacune des régions le nombre de plants.
Le Président (M. Farrah): Le nombre de plants. M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: II y a quelque chose, moi, qui me surprend dans
toutes les soumissions qu'on a par rapport à ça, les autres qui
viennent aussi. Il y a quelques cas d'exception mais, dans l'ensemble, on
dirait qu'il y a comme une espèce de mécanique
générale qui veut que, s'il y a cinq soumissionnaires, il y en a
un qui est très, très bas puis les quatre autres sont ben hauts.
Hé, on a des différences de l'ordre de 50 %, 60 % puis 80 % entre
le plus bas soumissionnaire et le deuxième. Ça donne quasiment
l'impression qu'on se concerterait pour dire: Toi, tu vas prendre ce
contrat-là, nous autres, on va soumissionner assez haut pour être
sûrs que tu l'aies, puis les autres aussi. Il me semble que ça
fait bizarre comme démarche. En règle générale,
à quelques exceptions près, les autres soumissionnaires sont tous
bien hauts, puis il y en a un qui est à terre, il est beaucoup en bas
des autres. Lui, il a le contrat dans ce cas-là. Puis ailleurs, c'est un
autre, puis ailleurs, c'est un autre. Mais c'est comme si on s'était un
petit peu entendus à l'avance. Je ne veux pas dire que c'est ça
qui est arrivé, mais ça donne une drôle d'impression,
à la lecture de ces montants-là, vous savez.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
député d'Ungava, c'est déjà arrivé, quand on
a connaissance qu'il y a concertation, qu'on refuse les contrats. Mais c'est
comme vous dites, on trouve ça curieux, des fois, qu'il y ait des
différences aussi marquées. Mais les différences peuvent
s'expliquer des fois par l'éloignement de celui qui soumissionne pour
aller faire les travaux de reboisement dans une autre région de la
province. Ça peut s'expliquer un peu. Mais quand on s'aperçoit
qu'il y a concertation, c'est évident qu'on arrête tout
ça.
M. Claveau: Regardez, par exemple, dans le 8. 168 000 $, le
contrat. Les autres, ça se tient: 235 000 $, 237 000 $, 262 000 $, 265
000 $. Ça se tient, il y en a un à 138 000 $. Pouf! il est
"drette" en en bas des autres. Si je regarde, par exemple, dans le 4: 117 000
$. Les deux autres se tiennent: 171 000 $, 184 000 $. Il y en a un qui est
à 117 000 $. Comme je vous dis, ce n'est pas une règle qui
complète mais... Dans le 9, 95 000 $. Les autres, 145 000 $, 153 000 $,
170 000 $, pouf! il y en a un à 95 000 $. Dans le 10, bon, il y a 99 000
$ puis 127 000 $. Il y en a juste deux mais... Bon, dans le 11, il y en a deux
qui sont en en bas, vous me direz, mais encore, la différence est
énorme entre les deux, elle est quand même importante. Les autres,
c'est 132 000 $, 138 000 $, 150 000 $. Le contrat a été
donné à 80 000 $.
Moi, je vous assure que, en tout cas, ça me chicote. Puis ce que
je vous dis là, ça existe au niveau des transports. J'ai
regardé avec des contracteurs, il y avait exactement le même
problème. Les autres sont hauts, tout d'un coup il y en a un qui est
à terre. Ça existe à peu près à tous les
niveaux, comme si on s'entendait entre soumissionnaires avant, pour s'assurer
que chacun ait son petit contrat un peu partout, puisque les autres soient
assez hauts pour être certains de ne pas déranger celui qui va
avoir le contrat.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): On a
également une bonne idée des coûts, dépendant de la
topographie, si c'est du reboisement à racines nues ou en
récipients 67, 45 cavités. Je vous le répète:
Lorsqu'on s'aperçoit qu'il y a concertation, on refuse tout ça.
Mais lorsque les prix correspondent à nos évaluations, c'est le
plus bas soumissionnaire. Ce matin, on disait que la demande de soumission
publique, ce n'est pas la solution à tous les maux non plus, à
cause des dangers que...
M. Claveau: Mais vous ne vous cautionnez pas, M. le ministre.
Vous dites: Bon, quand on s'aperçoit que le prix correspond à nos
normes, ça va. Le plus bas soumissionnaire est là-dedans. Mais
ça ne vous amène pas à vous questionner par rapport aux
soumissions des autres qui sont une fois et demie, une fois et trois quarts,
deux fois au-dessus de la valeur de vos évaluations?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Oui, oui.
M. Claveau: Par contre, le même soumissionnaire, ailleurs,
il va être juste dans le même coût, tandis que c'est les
autres qui vont être hauts. Puis dans un troisième cas, il y en a
un qui, deux fois d'avant, a soumissionné à deux fois ce que
ça valait puis tout d'un coup, la troisième fois, woup! il est
juste dans vos normes, puis c'est lui qui l'a, puis il est en bas de tous les
autres.
M. Jolivet: En fait, la seule chose qu'on sait quant aux plants,
c'est qu'on sait à peu près l'équivalent de ce que
ça va coûter dans tel terrain. Je pense qu'on a une vue assez
juste du coût unitaire du plant, d'après ce que j'ai comme
renseignement, ce qui nous permet de dire qu'il est pas mal dans les normes. Ce
sont peut-être les autres qui veulent avoir un peu plus. Ça arrive
souvent, au niveau des soumissions de plantations, en tout cas, que des gens
essaient d'avoir un peu plus. Il y a toujours quelqu'un qui
est capable de soumissionner à peu près, je m'en allais
dire "l'average", mais ce n'est pas "l'avera-ge" que je veux dire, mais le
taux...
Une voix: À la base.
M. Jolivet: À la base, mais le taux approximatif que le
ministère peut charger.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Mais ça
varie beaucoup. Les plans de reboisement, ça varie, du 1000 plants, de
124 $ à 395 $ pour la plantation à racines nues et de 110 $
à 270 $ pour la plantation en récipients, en 1989. Ça fait
qu'il y a beaucoup de variations et la moyenne, évidemment, quand le
type soumissionne à peu près dans la moyenne, bien là, on
sait qu'on ne fait pas trop d'erreurs.
Le Président (M. Farrah): Alors, est-ce que l'engagement 6
est vérifié? M. le député d'Un-gava, avez-vous
d'autres commentaires?
M. Claveau: Moi, ce qui me chicote, M. le Président - et
en tout cas je sais bien que le ministre, enfin, peut-être qu'il n'est
pas habilité à me répondre, non plus, là-dessus,
que la question pourrait être posée à un autre niveau -
mais, ce qui me chicote, c'est qu'il y a plein de gens qui, tout à coup,
on dirait qu'ils ne sont pas capables d'évaluer et puis tout à
coup, sur un contrat précis, ils ont la bonne évaluation. Dans
l'ensemble des autres contrats où ils soumissionnent, ils n'ont jamais
la bonne évaluation et ça adonne tout le temps qu'il y en a un,
à un moment donné, qui a toujours, lui, la bonne
évaluation et elle est toujours à peu près deux fois en
bas de la moyenne des autres. Je dis toujours, écoutez on s'entend,
mettons dans 60 % ou 80 % des cas. Si ça arrivait une fois de temps en
temps, je me dirais que, probablement, ce que le député de
Laviolette dit c'est peut-être vrai, mais comment est-ce que ça se
fait que dans 80 % des contrats il y en a un... Non, mais c'est vrai...
Le Président (M. Farrah): M. Harvey, je pense, avait
quelque chose à ajouter. Peut-être qu'il pourrait éclairer
tout le monde.
M. Claveau: Je comprends son point de vue, mais je trouve que
c'est quand même un peu trop souvent que ça arrive.
Le Président (M. Farrah): M. Harvey, je pense, a quelque
chose...
M. Harvey: Si vous me permettez, M. le Président...
Le Président (M. Farrah): Allez-y!
M. Harvey: ...pour répondre au député
d'Ungava, moi ça fait, je pense, 25 ans que je suis dans le domaine du
génie et j'ai vu souvent des appels d'offres publics ou sur invitation
et tout ça. On est impressionnés, souvent, par la variation des
coûts, mais je pense qu'il faut tenir compte d'un tas de facteurs. Si on
regarde, par exemple, l'engagement 8 que vous donniez comme exemple tout
à l'heure, où l'on a Les industries Piekouagamie qui sont
à 168 000 $ et tous les autres sont au-dessus de 200 000 $. Il faut
tenir compte, d'abord, que c'est un contrat qui se tenait dans le district de
Roberval, donc tout près de Pointe-Bleue, que Les industries
Pekoua-gamie, c'est une industrie autochtone. Ils ont peut-être
décidé, eux, pour assurer l'occupation de l'argent, de faire
ça à moindre coût, que tous les autres venaient de
l'extérieur de la région. Il y a un tas de facteurs comme
ça. Je pense qu'il faut aussi tenir compte du fait que répondre
à une soumission, ça coûte de l'argent aux compagnies. Je
ne pense pas - il y a une, deux, trois, quatre, cinq, six qui ont
dépensé la somme que ça prend pour faire la soumission et
avoir un ingénieur forestier qui fait les plans et devis et tout
ça - qu'il y ait nécessairement toujours concertation entre eux,
je pense que chacun essaie de donner la meilleure estimation et il y a des
variations. Ça se peut aussi que dans certains cas des gens
possèdent des équipements que d'autres n'ont pas. Ils sont
obligés de les louer, il y a de l'entretien. Il y a un tas de variables
là-dedans. C'est très difficile de juger a priori et de dire
qu'il y a concertation entre tout le monde pour que, de temps en temps,
ça soit l'un et que ça soit l'autre. Je pense que c'est aussi un
monde compétitif. Si c'était ça, il n'y aurait plus de
compétition.
Le Président (M. Farrah): O.K. Alors...
M. Claveau: J'aurais peut-être une petite réflexion
en terminant.
Une voix: Parlez-nous de la soumission aussi...
Une voix: Vous allez voir que les différences sont moins
fortes.
Le Président (M. Farrah): En conclusion, M. le
député d'Ungava.
M. Claveau: Oui, si vous me le permettez. Je comprends
très bien ce que vous me dites et probablement que c'est ce qui se
passe, mais je peux vous dire, par expérience et par ce que je vois, par
exemple, dans mon petit coin de pays chez nous, que la proximité n'a
rien à voir. Je pourrais donner en exemple une entreprise de
Rivière-du-Loup qui est venue chercher un contrat de chemins à
Hydro-Québec en soumissionnant à des prix terriblement plus bas
que ce que les contracteurs du milieu même prévoyaient.
Évidemment, il y a laissé sa chemise, mais, en tout cas,
il a eu le contrat pareil. Mais comment est-ce que ça se fait que...
Dans certains secteurs, on se rend compte, vraiment, qu'il y a tout le temps
quelqu'un qui soumissionne vraiment plus bas que les autres alors que le
même individu, dans une autre place, il est deux fois plus haut que les
autres. Moi, ça me fatigue ça, d'une façon globale. Je ne
vous dis pas par rapport à un contrat en particulier, mais d'une
façon globale, ça me semble être une espèce de
règle générale dans tout ce qui s'appelle contrat avec le
gouvernement. Ça me fatigue.
Le Président (M. Farrah): Merci, M. le
député d'Ungava. Alors, est-ce que l'engagement 6 est
vérifié, M. le député de Laviolette? Parce que
là, on a parlé de quatre, cinq engagements en môme temps.
On a dévié un peu. Alors, l'engagement 6 est
vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 6 est
vérifié avec réponse pour le nombre de plants.
L'engagement 7?
M. Jolivet: L'engagement 7, même chose. L'engagement 8,
même chose.
Le Président (M. Farrah): Vérifié avec le
nombre de plants. L'engagement 8, vérifié aussi avec la
réponse sur le nombre de plants. L'engagement 9?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 10?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 11?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 12?
M. Jolivet: L'engagement 12, seul soumissionnaire, alors j'aurais
besoin du montant.
Le Président (M. Farrah): Vérifié avec le
montant du soumissionnaire.
M. Jolivet: C'est ça.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 13?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié L'engage
ment 14 vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 15
vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 16
vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 17
vérifié?
M. Jolivet: Non. Ha, ha, ha!
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette, l'engagement 17.
M. Jolivet: C'est parce que là, on a trois soumissions.
C'est parce qu'en bas, on dit: Les autres soumissionnaires, Boisjoli Transport
inc., Transport Papineau inc., n'ont pas de soumission. Cela veut dire qu'il
n'y en aurait qu'un qui aurait soumissionné, c'est-à-dire c'est
Transport Gaston Nadeau inc. Alors, j'aimerais avoir sa soumission.
M. Claveau: M. le Président.
Le Président (M. Farrah): M. le député
d'Ungava concernant l'engagement 17.
M. Claveau: Certains engagements... C'est une question de
"chiffrage", encore. J'aimerais que quand on nous donne des informations, je ne
sais pas d'où les erreurs viennent, mais qu'on essaie de nous donner les
informations les plus précises possible. Je regarde à
l'engagement 12, par exemple. On nous dit: 177 500 plants pour 118 507$.
Ça fait 1 $ le plant, - ça, ou presque. À l'engagement 13,
on nous dit: 1000 plants pour 180 000 $. Je suppose que ce n'est pas ça,
les vrais chiffres, mais qu'on nous donne les vrais chiffres s'il vous
plaît.
M. Audet: M. le Président, question de règlement.
Je veux juste...
Le Président (M. Farrah): Question de règlement. M.
le député de Beauce-Nord, sur une question de
règlement.
M. Audet: Je voudrais juste éclaircir une chose. Ça
fait deux, trois, quatre fois qu'on... Je veux bien que le député
d'Ungava collabore bien. Le député de Laviolette a
été un exemple, je pense, depuis ce matin, comme il l'est
toujours, d'ailleurs. Mais quand un engagement est vérifié,
est-ce qu'on pourrait passer au suivant?
Parce que là, ça fait quatre fois qu'on vérifie les
engagements et puis oup! deux pages plus tard, on revient. Au niveau du
règlement, lorsque l'engagement est vérifié, on
continue.
M. Jolivet: C'est parce qu'il y a une erreur, d'après ce
que je peux voir...
Le Président (M. Farrah): Un instant! Juste la question de
règlement, c'est que M. le député de Beauce-Nord, vous
avez tout à fait raison.
M. Côté (Rivière-du-Loup): L'engagement 12,
là.
Le Président (M. Farrah): Cela va.
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est 177 500
plants à racines nues et 545 500 plants en récipients. L'autre...
La soumission suivante...
Le Président (M. Farrah): Un instant, juste une chose
à la fois! C'est juste sur la question de règlement du
député de Beauce-Nord. Vous avez raison, M. le
député de Beauce-Nord, mais ayant vous-même
présidé des commissions, je pense que quand ça se
déroule dans un climat assez serein et efficace, il y a une certaine
tolérance, je pense, qui va de pair.
Une voix: On revient à l'engagement 12.
Le Président (M. Farrah): C'est la raison pour laquelle
j'ai dérogé un peu. Cependant, j'aimerais quand même que le
tout se déroule à la faveur du règlement
également.
M. Jolivet: Alors, on corrige les engagements 12 et 13,
là.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ouais.
L'engagement 13, c'est 1 000 000 de plants.
M. Jolivet: 1 000 000 de plants, c'est ça.
Le Président (M. Farrah): Est-ce que l'engagement 17 est
vérifié?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 18?
M. Jolivet: Avec la question, parce qu'il y a une seule
soumission.
Le Président (M. Farrah): L'engagement 18? M. Jolivet:
Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 19?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 20?
M. Jolivet: Même question que tout ça.
Le Président (M. Farrah): Vérifié.
L'engagement 21?
M. Jolivet: Des manchons forestiers résistant aux rayons
ultraviolets. Ces manchons-là servent à quoi, pour les besoins
de... ?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est sur une base
expérimentale et le seul fabricant est en Angleterre,
malheureusement.
M. Jolivet: Mais ils servent à quoi, les manchons? C'est
pour protéger l'arbre?
M. Côté (Rivière-du-Loup): C'est pour
éviter que les rongeurs, les mulots mangent l'écorce et fassent
mourir l'arbre. C'est un protecteur.
M. Jolivet: Ce qu'on a contre les fourmis, avec du goudron?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Ouais, c'est une
autre sorte de protection, mais c'est bon.
M. Jolivet: C'est pas dommageable à l'environnement?
M. Côté (Rivière-du-Loup): Non, non.
Le Président (M. Farrah): Alors, l'engagement 21 est
vérifié? Vérifié. Est-ce que l'ensemble des
engagements du mois d'avril 89 sont vérifiés?
Vérifiés.
Mai
Alors, j'appelle l'engagement de mai 89, qui est le seul, d'ailleurs.
C'est un engagement concernant l'Office du crédit agricole. Est-ce qu'un
engagement de l'Office du crédit agricole, pour mai 89, est
adopté?
M. Jolivet: Oui.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): M. le
Président, le député de Laviolette m'avait demandé
si on pouvait terminer à 17 h 30. Je m'aperçois qu'on a
passé tout droit, ce n'est pas volontaire.
M. Jolivet: Non, mais on était d'accord pour aller plus
loin.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Si on veut
aller
plus loin, on va continuer parce qu'on a beaucoup de travail.
M. Jolivet: Juste une question, compte tenu qu'il reste 15
minutes et qu'on aura pas le temps de commencer le mois de juin. M. le
ministre. On pourrait à ce moment-là ajourner à une autre
séance. D'une façon ou d'une autre, on prendra le temps qu'il
faudra à ce moment-là, pendant une autre journée. Est-ce
que vous avez des dates potentielles? On pourrait regarder tout de suite.
M. Audet: M. le Président?
Le Président (M. Farrah): Oui, M. le député
de Beauce-Nord.
M. Audet: II avait été convenu qu'on finissait
à 18 heures ce soir-là et que, toutefois, si on devait
dépasser, ce serait référé au comité
directeur de la commission. Au niveau de la forêt, oui. J'avais l'avis
que l'enveloppe de temps se terminait à 18 heures ce soir pour ces
engagements financiers. Il y a une entente qui avait été
prise.
M. Jolivet: Non, mais vous n'avez pas écouté ce que
j'ai dit ce matin.
M. Audet: Oui, j'ai écouté attentivement.
M. Jolivet: Ce que j'ai dit ce matin, ce n'est pas ça du
tout. Ce que j'ai dit, c'est que l'entente qu'on avait avec le comité
directeur, c'était deux jours. C'était hier et aujourd'hui, ou
aujourd'hui et demain. Mais le ministre ne pouvait ni hier, ni demain,
d'après les renseignements que nous avions. Donc, ce qu'on avait
convenu, c'est de faire cette journée et de prévoir une autre
journée ensuite, dans le cas des forêts, parce que ça n'a
pas de bon sens. C'est ça qui était entendu.
Le Président (M. Farrah): M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): II faut dire
aussi, M. le Président, qu'on a ajouté le mois d'août 1988
qui contenait 385 engagements à la première négociation,
à la première entente sur la tenue de la commission.
M. Audet: Est-ce qu'on peut suspendre une ou deux minutes pour
ajuster ça.
M. Jolivet: II y a toujours moyen.
Le Président (M. Farrah): ...pour quelques minutes pour
revenir et décider si, effectivement, on s'entend pour une date
éventuelle concernant les forêts. On suspend pour deux
minutes?
M. Audet: C'est ça, deux, trois minutes. Le
Président (M. Farrah): Ça va.
(Suspension de la séance à 17 h 45)
(Reprise à 17 h 48)
Le Président (M. Farrah): Alors, M. le
député de Beauce-Nord, vous aviez...
M. Audet: Oui, M. le Président. Le Président (M.
Farrah): Oui.
M. Audet: Merci. Alors, on disait tantôt, que ce soit
référé au comité directeur pour qu'il y ait entente
avec le cabinet du ministre pour la journée et l'enveloppe qui pourrait
être disponible à ce moment-là.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Laviolette.
M. Jolivet: Pour que le ministre puisse regarder et nous aussi.
Comme le secrétaire et moi sommes deux membres sur les trois du
comité directeur, et que nous savons qu'il y a d'autres activités
à venir le 14, le 15, etc., il nous resterait comme possibilité
à revérifier le 6 et le 8 février. Puisque le 7, on est
ici pour une autre activité, on pourrait venir pour deux jours, le 6 et
le 8. Alors, regardez vos horaires.
Une voix: Combien d'heures? M. Jolivet: Ce serait la
journée encore. Une voix: C'est une entente de deux jours. M.
Jolivet: C'est une entente de deux jours.
Le Président (M. Farrah): C'est ça. Donc,
là, on a fait une journée. Oui, M. le ministre.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Je peux regarder
mon horaire, mon agenda et communiquer dès demain avec le
secrétaire de la commission, pour le 6 ou le 8.
Le Président (M. Farrah): Oui. À l'ordre, s'il vous
plaît! O.K., un instant. Alors, si je comprends bien, je m'excuse, c'est
que M. le ministre va contacter le Secrétaire de la commission.
M. Jolivet: Non, c'est le secrétaire de la commission qui
va s'occuper de vérifier...
Le Président (M. Farrah): En tout cas.
M. Côté (Rivière-du-Loup): Demain matin.
Le Président (M. Farrah): Pour le 6, ça ne va pas.
Ça serait le 8 qui serait susceptible. Pour le 6, ça ne
fonctionne pas.
M. Jolivet: O. K.
Le Président (M. Farrah): M. le député de
Beauce-Nord, ça va?
M. Audet: Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Farrah): Alors, sur ce, j'ajourne sine
die.
(Fin de la séance à 17 h 50)