Les versions HTML et PDF du texte du Journal des débats ont été produites à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères. La version HTML ne contient pas de table des matières. La version officielle demeure l'édition imprimée.
(Onze heures quarante minutes)
Le Président (M. Théorêt): La commission de
l'économie et du travail se réunit pour procéder à
la vérification des engagements financiers du ministère de
l'Industrie et du Commerce pour les mois d'octobre 1986 à septembre
1987. Est-ce qu'il y a des remplacements, M. le secrétaire?
Le Secrétaire: Non, M. le Président il n'y a aucun
remplacement pour cette séance.
Le Président (M. Théorêt): Tout le monde a eu
l'ordre du jour. Est-ce que l'ordre du jour est adopté?
Réponses déposées
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Théorêt): Adopté.
Merci. Nous déposons également les réponses qui avaient
été demandées pour les engagements financiers de janvier
1986. Tout le monde a eu copie des réponses et elles sont maintenant
déposées. Est-ce qu'il y a des remarques
préliminaires?
Remarques préliminaires
M. Johnson: Pour ma part, M. le Président, je voudrais
souhaiter la bienvenue au député de Roberval à cette
commission à titre de critique et porte-parole de sa formation politique
en matière d'industrie et de commerce. Je souligne donc par ces mots de
bienvenue que c'est la première fois qu'il agit à ce titre.
J'ajoute que c'est peut-être la dernière.
Le Président (M. Théorêt): M. le critique de
l'Opposition.
M. Gauthier: M. le Président, je ferais remarquer que ce
n'est pas moi qui ai commencé. Je voudrais simplement assurer le
ministre que nous allons faire un travail des plus sérieux. Quant
à la procédure, j'ai tout simplement l'intention... Je sais qu'on
a pas mal de temps de prévu pour les engagements financiers, mais
peut-être que nous ne l'utiliserons pas au complet.
Nous allons adopter un à un les engagements. Je sais qu'il y a
différentes modalités de travail possibles, mais si le ministre
convient, nous allons adopter les engagements financiers un à un. Si,
d'aventure, nous débordions sur un sujet, ce sera l'occasion
d'étude d'un engagement et il ne devrait pas y avoir de
problème.
Le Président (M. Théorêt): Je vous remercie.
Avant de procéder à l'appel des engage- ments, M. le ministre,
est-ce que, pour les fins d'enregistrement, d'une part, vous voudriez nous
présenter ceux qui vous accompagnent?
M. Johnson: Oui, à ma droite immédiate, le
sous-minlstre en titre, M. Charles Beaulieu; à sa droite, M. Michel
Gagnon, qu'on appelle communément le directeur de l'administration;
à ma gauche, M. Yvon Marcil, vice-président exécutif de la
SDI; à sa gauche, M. Gaston Carrière, de la Société
de développement industriel comme le sait le député de La
Peltrie.
Sur les banquettes arrière, M. le Président... Je ne
connais pas tout le monde! Si vous y tenez, il n'y a pas de problème! M.
Pierre Dellsle, sous-ministre adjoint à la Direction
générale des services aux entreprises, Mme Francine Dumont,
directrice de l'aide à l'implantation industrielle; M. Marcel Pelletier,
vice-président de l'administration, mon sous-ministre adjoint de
l'administration; M. André Dorr, ministre associé, notamment
responsable de la Direction chimie, métallurgie, grands projets,
politiques d'achat, quoique cela n'existe plus. Le libre-échange, vous
savez! M. Michel Chevrier, de la Direction des biens de consommation; M.
Jean-Claude Lafleur, de fa SDI, et M. Michel Leguerrier, responsable des
relations avec les sociétés d'Etat, notamment.
Engagements de 1986 Octobre
Le Président (M. Théorêt): Je vous remercie.
J'appelle maintenant les engagements du mois d'octobre 1986. L'engagement 19.
M. le critique officiel et député de Roberval.
M. Gauthier: On a là un contrat pour l'achat d'un
système de bureautique Wang VS-65. C'est un contrat qui a
été négocié. J'aimerais que le ministre,
d'entrée de jeu, nous explique pour quelle raison il s'agit d'un contrat
négocié dans ce cas particulier plutôt que d'un appel
d'offres.
M. Johnson: Disons tout de suite qu'il est fort possible que la
SDI et ses représentants en ajoutent à ce que je dirai. Vous
risquez de recevoir et vous auriez vu, dans d'autres réunions qu'on a
eues dans le même cadre, que la SDI s'est dotée de
l'équipement de marque Wang, il y a déjà trois ans et
qu'afin de compléter de façon intégrée tout son
système, les postes de travail, etc., on continue à faire affaire
avec la société Wang dont on trouve un peu moins sur le
marché des équivalents compatibles avec le système
déjà en place.
C'est une décision qui remonte à quelques années
quand même et c'est à la suite du monde,
la suite des choses qui se déroulent, si vous voulez. Je vous
annonce tout de suite, M. le député de Roberval, que vous allez
avoir d'autres engagements financiers de la même nature, provenant de la
SDI, pour l'achat de systèmes de Wang Canada Itée.
M. Gauthier: Comme question additionnelle, effectivement j'ai
remarqué, M. le ministre, qu'il y avait un certain nombre d'engagements
financiers. On en a totalisé - en tout cas ce que J'ai vu, dans une
lecture rapide - pour quelque 430 000 $. Cela m'apparaît une somme
importante. Est-ce que vous voulez nous indiquer que Wang Canada limitée
est le seul fournisseur en mesure de fournir ce matériel, compte tenu de
l'incompatibilité du système avec les autres?
M. Johnson: C'est la raison technique de base. D'abord, quant au
montant, je dirai tout de suite qu'il faut voir qu'il y a quand même
presque 200 personnes qui travaillent à la SOI et qu'elle s'est
engagée dans un système d'informatisation de ses activités
pour une accessibilité la plus facile possible à des fins
d'analyse des bases de données, d'une part, et, d'autre part, d'analyse
et de suivi des dossiers. Elle s'est donc engagée dans un programme
d'acquisition d'équipements considérable. Je répète
que la décision initiale, approuvée à l'époque par
le Conseil du trésor et tous ces gens, de faire appel à un
système conçu par Wang, fait en sorte qu'aujourd'hui... Je ne
dirais pas qu'on est enfermés avec ce fournisseur, mais je dirais que,
pour plus d'efficacité de l'utilisation des fonds publics et afin de
donner suite au programme d'informatisation de la SDI, il a été
jugé préférable de continuer avec le même
fournisseur. À moins que M. Marcil ne veuille ajouter quelque chose...
Je vous en prie.
M. Marcil (Yvon): Je voudrais peut-être ajouter que l'une
des principales caractéristiques du système repose sur
l'intégration complète de la bureautique à l'informatique.
Donc, tous les postes de travail, presque dans tous les bureaux, autant chez
les secrétaires que chez le personnel professionnel et les cadres, ont
accès à un terminal et sont tous reliés. Même nos
bureaux régionaux, un peu partout dans le Québec, sont
reliés au reste du système. C'est quelque chose d'assez
avancé en termes de bureautique.
M. Johnson: Et cela travaille presque aussi vite que quand le
député de La Peltrie faisait cela à la mitaine.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Gauthier: J'ai une dernière question sur les
engagements 19 et 20 que vous ne manquerez pas d'appeler, M. le
Président II s'agit du même fournisseur, donc, on les traite
globalement. M. le ministre est-ce que ce programme d'informa- tisation et de
robotisation est en voie de se compléter de façon
définitive avec tes engagements qu'on étudie aujourd'hui ou si,
sur un certain nombre d'années, on peut prévoir encore des achats
dans ce domaine?
M. Johnson: Je vais demander à M. Marcil.
M. Gauthier En gros, j'aimerais connaître l'ordre des
montants en jeu
M. Marcil (Yvon): On est sur le point de compléter
l'ensemble. Jusqu'à récemment, tes cadres n'étaient pas
intégrés dans tout le système. Maintenant les cadres de la
société vont avoir leur propre terminai. Cela achève; on
est presque rendu à la fin.
M. Gauthier: À l'époque, c'était un
programme d'Information de trois ans, j'imagine?
M. Marcil (Yvon): Oui. Évidemment, on ne peut pas mettre
sur pied un programme comme celui-là de façon Instantanée.
Il y a toute une période de rodage et aussi d'entraînement du
personnel qui suit cela. Donc, cela s'intègre de façon graduelle
et on est presque rendu à la fin.
M. Gauthier: M. le Président, cela va pour les engagements
19 et 20.
Le Président (M. Théorêt): Les engagements 19
et 20. J'appelle maintenant l'engagement 21.
M. Gauthier: "Renouvellement du contrat de services pour
procéder à l'élaboration et au suivi des mesures
nécessaires à la mise en oeuvre du plan de redressement de SIDBEC
et des nouvelles orientations du gouvernement à l'égard de cette
société, pour une période de douze mois" Est-ce que le
ministre peut m'indiquer depuis quand ce plan est engagé?
M. Johnson: Le plan de redressement est antérieur à
l'élection du 2 décembre 1985. C'est au milieu de l'année
1985, je crois, que le conseil d'administration avait été saisi
d'un plan de redressement élaboré conjointement d'ailleurs avec
la direction, les travailleurs et, à l'époque, avec le soutien du
ministère qui est encore là, encore présent et qui
participe encore au redressement de SIDBEC, comme on le voit au titre de cet
engagement.
M. Gauthier: J'imagine qu'il y a une date de fin de contrat avec
M. Camirand.
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Est-ce qu'on peut connaître cette date?
M. Johnson: Si je me fie aux explications que j'ai devant moi,
c'est un contrat de douze
mois à partir du 30 septembre 1986. Donc, techniquement, cela se
terminerait le 29 septembre 1987...
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
M. Johnson: ...1988, pardon! Je m'excuse! Non, c'est 1986,
à compter 30 septembre 1986...
Le Président (M. Théorêt): J'appelle
l'engagement 22.
M. Johnson: Je m'excuse, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): Oui, M. le
ministre.
M. Johnson: Juste pour que ce soit complet et clair.
Prolongement, pour une période de douze mois à compter du 30
septembre 1986 alors il se terminait le 29 septembre 1987. Cela est dans
l'engagement d'octobre 1986. Peut-être qu'on va en avoir un autre qui
implique la même personne, dans douze mois. Là, on est en train de
traiter les engagements d'il y a treize mois, n'est-ce pas?
M. Gauthier: Oui, c'est pour cette raison que cela fait un peu
bizarre de parier de tout cela. La seule chose, M. le ministre, que je voudrais
savoir: Est-ce que, dans le temps... Vous dites: Peut-être, on va en voir
un autre. C'est dans les engagements d'aujourd'hui, j'imagine?
M. Johnson: D'octobre 1987, peut-être qu'on va
frapper...
M. Gauthier: Est-ce qu'il y a quand même une... J'imagine
qu'il y a une fin de prévue. J'imagine qu'on ne sera pas lié par
contrat avec M. Camirand pour quinze ans.
M. Johnson: M. Camirand est un ex-fonctionnaire du
ministère. Il a une excellente connaissance du dossier. C'était
à l'époque où - cela existe toujours - il y avait une
direction qui s'occupait des relations avec les sociétés
d'État. M. Camirand en faisait partie. Il s'est littéralement
surspécialisé je dirais dans le cas Sidbec et il fait cela
à temps plein. Essentiellement, il le faisait comme fonctionnaire et
nous avons décidé de le retenir sur la base que vous voyez
déjà depuis un moment, cela va faire bientôt trois ans que
M. Camirand a été retenu à ce titre-là.
M. Gauthier: Si je comprends bien le ministre, il s'agit
plutôt d'un fonctionnaire qu'on engage maintenant à contrat et
qu'on renouvelle au besoin.
M. Johnson: À cause de la connaissance qu'il avait du
dossier, il l'avait acquise lorsqu'il était fonctionnaire. Entre les
deux, il a été dans l'entreprise privée chez Laval
Benoît, de mémoire, et le ministère a fait appel à
lui à un moment donné en 1985, lorsque le plan de redressement a
été mis en marche, si vous voulez, et il a repris du service,
mais sur la même base qu'un consultant de l'extérieur, de
façon régulière.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président, pour cet
engagement
Le Président (M. Théorêt): J'avais
déjà appelé l'engagement 22. M. le député de
Rober-val.
M. Gauthier: On voit une subvention au Centre infodesign
Bonaventure, Montréal, pour la réalisation de kiosques permanents
présentant de nouveaux produits et des nouveautés dans le cadre
du programme de soutien aux événements promotionnels du design.
Le montant de l'engagement est de 43 900 $. Est-ce que le ministre pourrait
nous expliquer de quoi il s'agit exactement?
M. Johnson: Comme on le souligne ici, nous avons un programme
régulier, programme de soutien aux événements
promotionnels qui, incidemment, a été reconduit pour les trois
prochaines années, à peu près 500 000 $ dont 300 000 $
incidemment, comme je l'ai indiqué récemment à
Montréal, dans le cadre du programme Accès design dont je
pourrais entretenir le député plus longuement s'il le
désire. Le projet ici était relié à une exposition
spécifique qui s'appelait "Design d'ici à demain", commandite
pour un espace de huit kiosques afin de présenter et lancer des produits
et prototypes, voir à financer des tests de marché pour des
produits innovateurs, il y avait également, comme partie
intégrante de tout cela, une promotion d'un concours en design
industriel. Cette exposition quasi permanente est
réaménagée à tous les trois mois avec des nouveaux
produits par le biais d'un comité de sélection dont le
ministère de l'Industrie et du commerce fait partie. Alors, la
durée du projet était d'un an, de septembre 1986 à
septembre 1987, et nous participons pour 43 900 $ dans le coût d'un
projet évalué à près de 300 000 $. On me souligne
que le MEER fédéral a également contribué par une
somme de 43 900 $ comme nous.
M. Gauthier: Merci, cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): J'appelle donc
l'engagement 23.
M. Gauthier: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
24?
M. Gauthier: Est-ce que le ministre pourrait - je déborde
un peu de l'engagement financier - nous faire le point succinctement, dans ie
dossier des négociations avec Interprovincial Pipe Une et Soligaz. J'ai
l'habitude de mettre mes énergies à poser des questions sur ces
dossiers. Je ne veux pas embêter le ministre, j'aimerais savoir s'il est
en mesure...
M. Johnson: Cela ne m'embête pas du tout de vous dire que
cela ne me regarde pas. À cet égard, vos questions devraient
être adressées à mon collègue de l'Énergie et
des Ressources. Vous savez, par ailleurs, que nous participons, si on veut,
indirectement, au ministère de l'Industrie et du Commerce, dans la
mesure où je suis le ministre de tutelle de Pétromont dont nous
sommes actionnaires et que Pétromont fait partie du groupe qui
réclame une décision favorable à l'égard du
pipeline qui pourrait acheminer des liquides de gaz naturel vers
Montréal.
Dans ce sens, c'est relié à l'engagement 24 qui fait
état de subventions qui ont pour but de combler les pertes
d'exploitation tous les trimestres. Cela va revenir tous les trois mois dans le
cahier que vous avez devant vous, juqu'au moment où - pour reprendre
l'actualité - on constatera que Pétromont, grâce à
des investissements qui ont été effectués depuis un peu
plus d'un an, a atteint aujourd'hui un seuil de rentabilité de sorte
qu'il n'y aura plus de notions de pertes d'exploitation à combler.
Théoriquement, il y aura des remboursements de certains des prêts
et des subventions qu'on peut avoir consentis.
C'est de cette façon que je continuerai à évoquer
la question du député, afin d'assurer la meilleure
rentabilité possible de ces investissements qui visaient à rendre
Pétromont le plus flexible possible, afin de se prévaloir des
meilleurs prix disponibles des différents Intrants qui sont
nécessaires, dans son procédé, à produire certains
biens, que ces investissements sont vraiment rentabilisés lorsque seront
disponibles à Montréal des liquides de gaz naturel au prix
où on pourrait les acheminer par pipeline. C'est pour cela qu'on
continue à réclamer que la décision se prenne dans le sens
que nous souhaitons.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président, engagement 24,
adopté.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 25?
M. Gauthier: Dans l'engagement 25, on fait
référence au programme d'aide au développement
touristique. Il y a plusieurs engagements, d'ailleurs, dans ceux qu'on va
traiter au cours des prochaines minutes qui font référence
à ce programme. Sauf erreur, c'est un programme que le ministre a aboli.
Est-ce que le ministre pourrait nous Indiquer s'il a prévu une forme de
substitution, un programme de remplacement ou est-ce que les entreprises qui
ont profité de ce programme et celles qui auraient pu
éventuellement en profiter devront faire leur deuil
définitivement de cette aide de l'État?
M. Johnson: Dans le cadre des réaménagements des
Interventions en matière d'aide financière de la
Société de développement industriel, le
député se rappelle qu'à l'égard des industries
manufacturières, nous avons mis sur pied un programme de prêts
participatifs. Nous avons mis fin à la formule traditionnelle
générale et universelle de subvention qui existait dans le cadre
de différents programmes. Nous avons plutôt retenu une
mécanique qui s'applique à tous les secteurs industriels,
plutôt que d'avoir différents programmes par secteur industriel,
par exemple. (12 heures)
À ce titre-là, nous avons également, en
coopération avec le ministère du Tourisme, remanié
l'intervention gouvernementale dans ce domaine
récréo-touristique. Il y a déjà, et on le verra
avec le temps, de cas concrets que nous pourrons examiner, des Interventions
qui s'apparentent au prêt participatif dans la domaine
récréotouristique. Nous avons donc changé, oui, la
conception des programmes et nous n'avons pas mis fin, loin de là,
à notre appui à l'Industrie du tourisme.
Le Président (M. Théorêt): Cela va. Les
engagements du mois d'octobre 1986 sont-ils adoptés?
M. Gauthier: Adopté.
Novembre
Le Président (M. Théorêt): J'appelle les
engagements du mois de novembre 1986 qui contiennent un seul engagement,
l'engagement 75.
M. Johnson: Tel que prédit, M. le Président, Wang
Canada Itée: contrat pour l'achat d'équipements,
Société de développement industriel.
M. Gauthier: M. le Président, considérez
l'engagement 75 comme adopté.
Décembre
Le Président (M. Théorêt): Adopté.
J'appelle les engagements du mois de décembre 1986. L'engagement 91?
M. Gauthier: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
92?
M. Gauthier: Une question sur l'engagement 92. Je vois que c'est
une aide financière au restaurant Pasta Pier Itée. de Rawdon,
sous
forme de prise en charge d'intérêts sur un emprunt
contracté... Je vous fais grâce de la lecture. Je me demandais,
à titre de curiosité, je ne sais pas si le ministre
possède l'information... C'est inscrit: nombre d'emplois prévus:
15 dont 7 à temps partiel, dans ce dossier spécifique. La
question pourrait être posée dans d'autres dossiers, mais je la
pose dans celui-ci. Quelle forme de contrôle, la SDI établit-elle
quand un projet prévoit comme cela l'engagement de 15 personnes dont 7
à temps partiel? Y a-t-il une forme de contrôle sur le
résultat, après l'aide financière?
M. Johnson: La Société de développement
Industriel, si on la distingue de ce que PECEC peut faire, ne relie pas son
aide à la création d'emplois. Le mandat qui lui est confié
par la loi prévoit que nous aidons le développement
économique du Québec, notamment en matière de
création d'emplois, comme on se souvient du libellé, mais ce
n'est pas une condition d'aide financière. Cela fait donc partie des
renseignements que nous soumet l'entreprise. Nous en évaluons le
sérieux et ia crédibilité ainsi que pour tous les autres
renseignements qu'une entreprise peut nous fournir. Dans ce sens-là,
cela entre dans la grille de décision, mais de façon plus
informelle, je dirais. Mais comme tel, dans la mesure où ce n'est pas
une condition d'aide financière, il n'y a pas de raison d'aller voir si
c'est vrai, si cela s'est réalisé. Mais nos analystes, lorsqu'on
regarde un projet, lorsqu'on regarde les aménagements prévus,
savent en ces matières, par exemple, s'il y a tant de chambres et un bar
de tant de pieds carrés, un restaurant qui est aménagé
pour recevoir tant de convives, que cela fait appel, pour la cuisine, pour
l'entretien et tout ce que vous voulez, à tant d'emplois dont certains
à temps partiel, c'est inévitable dans cette Industrie. Tant que
cela a l'air normal, je dirais, cela n'éveille pas de
soupçon.
Quoique j'ajoute, pour une meilleure compréhension - et on me le
glisse à l'oreille - qu'il est entendu que si l'entreprise cessait ses
activités, donc que les emplois tombaient à zéro, par
ailleurs, en raison de la cessation des activités, on ne verserait
évidemment pas notre contribution financière, car elle
s'échelonne en général dans le temps, sur quelques
années. Evidemment, il y a longtemps que la SDI ne verse pas de
subventions à des entreprises qui ne fonctionnent pas. On va même
chercher des remboursements à l'occasion, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): J'aurais une
question. Quel est le programme qui permet à la SDI de prendre en charge
les Intérêts et qui donne une subvention finalement à des
commerces de restauration?
M. Marcil (Yvon): Vous allez remarquer ici que ce n'est pas...
Cela s'appelle restaurant..
Le Président (M. Théorêt): C'est un
restaurant
M. Marcil (Yvon): ...mais le projet lui-même, c'est un
projet d'hébergement parce qu'il consistait à construire un
certain nombre d'unités d'hébergement pour faire du restaurant
une auberge. C'est ce en quoi ie projet consistait. C'est en vertu de la Loi
sur l'aide au développement touristique, ce n'est pas en vertu de la Loi
sur la SDI. La SDI administre une partie de cette loi-là, mais c'est en
vertu d'une autre loi.
Le Président (M. Théorêt): Je comprends que
c'est surtout en vertu du développement touristique.
M. Johnson: Je n'ai pas fourni les bonnes explications sur le
nombre d'emplois. On aurait pu aider un restaurant, comme tel. On l'a
déjà fait
M. Marcil (Yvon): Un restaurant seul, sans hébergement,
n'est pas admissible.
M. Johnson: Voyez-vous. Vous avez la preuve que ce n'est pas le
ministre de l'Industrie et du Commerce qui s'occupe de ces choses-là.
C'est le ministre du Tourisme, mais c'est administré par la SDI.
Le Président (M. Théorêt): D'accord. M. le
député de Roberval.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président pour l'engagement
92.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
92?
M. Gauthier: L'engagement 93.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 93?
Pardon.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement... Il
n'y a pas de 94? L'engagememt 94, effectivement, bon d'accord.
M. Johnson: II faut regarder toutes les pages, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): Et les versos.
M. Johnson: Verso, recto.
M. Gauthier: J'aurais peut-être une question qui est
d'ordre général sur l'engagement 94, M. te Président.
Est-ce qu'il serait possible, je veux cela de façon succincte... Quand
parle-t-on d'abord, parce que là on parle d'une prise en charge
d'intérêts... Qu'est-ce qui fait la diffé-
rence à ta SDI? De quelle manière orientait-on - parce
qu'il y a là-dedans des programmes qui ont disparu - les entreprises
pour leur suggérer une prise en charge d'Intérêts ou
plutôt une subvention? Comme on vient de le voir à l'engagement
92, il s'agissait d'une prise en charge d'intérêts
également. Est-ce qu'il y a des critères particuliers qui
permettent cela ou est-ce que cela dépend de l'application que fait
l'entreprise? J'avoue que c'est une question de curiosité que je me
pose. Comment faites-vous? Quelle était la manière de caser,
autrement dit, les entreprises à la suite des demandes qu'elles
faisaient?
M. Marcil (Yvon): Pour toute la liste des engagements qu'on voit
ici, c'est le programme de prêt de capitalisation. Or, le montant qui
apparaît comme montant de subvention, c'est la prise en charge
d'intérêts sur le prêt de capitalisation. Le prêt de
capitalisation, c'est un montant qu'on garantit à 100 % auprès
d'une institution financière pour financer un projet d'implantation ou
d'expansion dans le domaine industriel, par exemple, ou dans le domaine
touristique. Et, par exemple, si on prend Industries Pyrox, on a garanti un
prêt de 450 000 $, d'accord.
M. Johnson: Oui, il ne faut pas vous laisser mêler par
l'en-tête: "Coût du projet".
M. Marcil (Yvon): C'est cela.
M. Johnson: En fait, c'est: Montant de l'emprunt qu'il faudrait
lire.
M. Marcil (Yvon): C'est cela. On a garanti un emprunt de 450 000
$ et avec cela, une des caratéristiques du prêt de capitalisation,
c'est que les deux premières années, il y a une prise en charge
d'intérêts pour 100 % du montant des intérêts et, les
trois années suivantes, pour 50 % des intérêts sur le
prêt Alors, c'est un programme qui existait à cette
époque-là, mais qui est terminé maintenant et qui nous
permettait de favoriser des projets d'expansion de cette manière. Alors,
le montant de l'engagement, 236 000 $, c'est le montant maximum de nos
engagements dans la pire des hypothèses, advenant que les
intérêts montent à 15 %. En pratique, le montant va
être beaucoup moindre que cela parce que les intérêts sont
de l'ordre de 10 % à 11 %. Les taux préférentiels des
banques sont de l'ordre de 10 % présentement
M. Gauthier: Dans le même ordre, si vous permettez, M. le
Président, je reviendrais sur un engagement antérieur, mais pour
l'ouvrir seulement pour fins d'explication. À l'engagement 92, tout
à l'heure on avait un montant de l'engagement: 63 000 $ au restaurant
Pasta Pier. Ces 63 000 $, est-ce que c'est ce que vous anticipez comme
coût maximum des intérêts à être assumés
par la SDI ou est-ce que c'est le montant du prêt?
M. Marcil (Yvon): À ce moment-là, ce n'était
pas le programme de prêt de capitalisation. C'était en vertu de la
Loi sur l'aide au développement touristique...
M. Gauthier: Ah, c'était la prise en charge
d'intérêts. D'accord.
M. Marcil (Yvon): ...qui nous permet d'accorder des subventions
sous forme de prise en charge des intérêts sur le financement du
projet. Donc, on verse, sur une période qui varie entre trois et cinq
ans, en réduction des intérêts que l'entreprise pale pour
les emprunts à long terme qui servent à financer son projet
C'était sur quatre ans dans le cas précis du restaurant Pasta
Pier. Il y avait quatre versements prévus de 15 750 $ pour donner un
total de 63 000 $; alors, quatre versements annuels.
M. Gauthier: D'accord. Dans le cas de l'engagement 94 que nous
sommes en train d'étudier, je vois 3 341 309 $.
M. Johnson: C'est toute la liste complète ici.
M. Gauthier :C'est le total des... M. Johnson: II y en a
peut-être 25.
M. Gauthier: ...montants ventilés qu'on a sur la
liste.
M. Mardi (Yvon): Sur des prêts de capitalisation.
M. Gauthier: D'accord. Ce montant, c'est la totalité des
montants maximums de subvention prévus. Cela donne 3 341 309 $.
M. Mardi (Yvon): C'est cela, sur les prêts de
capitalisation...
M. Gauthier: D'accord.
M. Mardi (Yvon): ...qu'on a par ailleurs garantis.
M. Gauthier: En réalité, le déboursé
gouvernemental sera bien moindre. En tout cas, on peut anticiper que 3 341 309
$...
M. Marcil (Yvon): Si tout se fait tel que prévu, ce sera
à peu près deux tiers du montant, si les intérêts
restent égaux sur une période de cinq ans.
M. Gauthier: Ce sont des prêts garantis, est-ce qu'il y a
une provision de faite pour mauvaise créance qui est incluse dans le
montant
qui est là?
M. Marcil (Yvon): Non, ici, c'est simplement le
déboursé prévu pour fins de subvention. La provision pour
mauvaise créance se fait dans les états financiers annuels de la
SDI.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président, en ce qui me
concerne pour l'engagement 94.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 95?
M. Gauthier: Je vais essayer de le trouver quelque part
M. Johnson: Regardez donc cela! C'est au Lac-Saint-Jean, M. le
député.
M. Gauthier: C'est beau, M. le Président Des voix:
Ha, ha, ha!
Le Président (M. Théorêt): Engagement 96?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 97? M.
le député de La Peltrie.
M. Cannon: Seulement pour fins d'information, ma question
s'adresserait à M. Mardi. Dans le cas des engagements 95 et 96, c'est
dans le cadre du programme d'aide à l'investissement pour les
entreprises à technologie moderne. Quels sont les critères qui
déterminent qu'une entreprise appartient à la classification
d'entreprise à technologie moderne?
M. Marcil (Yvon): C'est un programme qui n'existe plus, mais qui,
évidemment, existait à l'époque où l'aide a
été autorisée. Les critères pour qualifier un
projet en vertu de ce programme étaient les suivants.
Premièrement, il faut que la productivité prévue par le
projet de l'entreprise soit supérieure à l'ensemble du secteur
manufacturier au Québec. Donc, cela prend une technologie qui est plus
avancée que la moyenne. Deuxièmement, on devait prévoir
des ventes hors Québec d'au moins 20 % de la production, à la
suite de la réalisation du projet, ce qui était le cas dans ce
qui nous intéresse ici. Si je me souviens bien, j'ai cela de
mémoire, les salaires payés à fa production devaient aussi
être supérieurs à la moyenne du secteur manufacturier. En
gros, c'étaient les principaux critères pour juger de
l'admissibilité d'un projet en vertu de ce programme.
M. Cannon: D'accord. Seulement dans le cas de l'engagement 95:
Transformation de la tourbe afin d'obtenir des rouleaux d'absorbant"
M. Marcil (Yvon): Oui, cela prenait un marché en
expansion, aussi, un marché de croissance supérieure à la
moyenne. " Donc, Ici, on faisait affaire à un nouveau produit,
complètement nouveau, pour remplacer un produit existant. C'est une
tourbe qui va être séchée et blanchie pour remplacer des
tissus absorbants dans des serviettes sanitaires et ce genre de produits.
M. Cannon: D'accord.
M. Marcil (Yvon): C'est un produit complètement nouveau
pour remplacer des rayonnes et d'autres produits textiles.
Le Président (M. Théorêt): Nous revenons
à l'engagement 97, M. le député de Rober-val.
M. Gauthier: Une question d'information. Quand on voit un montant
d'engagement de 999 000 $ avec une imputation budgétaire sur trois
années, la question qui me vient à l'esprit est la suivante. Les
prêts sans intérêt, au moment où ils existaient,
étaient remboursables sur quelle période de temps? (12 h 15)
M. Marcil (Yvon): Quinze ans.
M. Gauthier: C'était sur quinze ans.
M. Marcil (Yvon): Alors, on peut avoir une aide, par exemple, de
500 000 $ payable en cinq versements annuels de 100 000 $. Chaque montant de
100 000 $ devient un prêt sans intérêts remboursable au bout
de quinze ans.
M. Gauthier: D'accord. Cela va pour l'engagement 97.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 98?
M. Gauthier: Cela va, c'est beau, M. te Président.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 99? M.
le ministre.
M. Johnson: Je pense d'ailleurs, de mémoire, M. le
Président, que ces gens ont gagné un prix au Salon de la PME,
Corporation Margo, il me semble. J'ai toujours trouvé - j'ajoute cela en
aparté anecdotal - lorsque les candidats aux Mercuriades, au Salon de la
PME, au Gala du tourisme même, commencent à voir leur nom dans les
journaux, je m'aperçois, comme ministre de l'Industrie et du Commerce,
la SDI s'en aperçoit, mon collègue du Tourisme s'en
aperçoit, qu'on s'est associés en général à
des gens extrêmement performants et que, chaque fois, on devrait avoir un
morceau du trophée.
Des voix: Ha, ha!
M. Gauthier: Étant donné que vous avez
aboli le programme, peut-être que vous ne serez pas tellement
associés au succès de cette entreprise-là, M. le
ministre.
M. Johnson: C'est encore drôle. On sera actionnaires
à cause du prêt participatif.
M. Gauthier: J'aurais peut-être une question à poser
au représentant de ta SDI. Dans le cadre du programme d'aide aux
entreprises dynamiques, tantôt, on vous a posé fa question quant
aux critères pour une entreprise à technologie moderne. Quels
sont les critères pour une entreprise dynamique?
M. Marcil (Yvon): Pour l'entreprise dynamique, il y avait trois
critères principaux. Le premier critère concerne la croissance
des ventes: la croissance passée, au cours des trois dernières
années...
M. Gauthier: Croissance des ventes.
M. Marcil (Yvon): ...doit être supérieure à
son propre secteur. C'était le premier critère.
Il fallait aussi que la rentabilité passée soit positive,
non pas supérieure à la moyenne dans ce cas-là, mais
positive, il y en avait un troisième dont je ne me souviens plus. C'est
un programme avec lequel on ne joue plus au jour le jour parce qu'il n'existe
plus.
M. Gauthier: Bien oui, il a été aboli. On le
disait tantôt.
M. Johnson: II est remplacé, M. le
député.
M. Marcil (Yvon): En gros, c'était la rentabilité
et la croissance des ventes. Je pense que ce sont les deux critères les
plus importants.
M. Gauthier: Je vous remercie. Adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
100?
M. Gauthier: On était à 99. D'accord, cela va. Pas
de problème, c'est beau, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
101?
M. Gauthier: Cela va. Le Président (M.
Théorêt): Les engagements du mois de décembre 1986
sont adoptés.
M. Gauthier: Adopté, M. le Président.
Engagements de 1987 Janvier
Le Président (M. Théorêt): Engagements du
mots de janvier 1987, engagement 23?
M. Gauthier: Ce ne sera pas long, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): D'accord.
M. Gauthier: Dans l'engagement 23, on parie d'une subvention
à la ville de Saint-Hyacinthe pour lu! permettre de fournir des services
municipaux adéquats au Centre de recherche intégré en
alimentation, dans le cadre de l'Entente auxiliaire Canada-Québec sur
les infrastructures industrielles. Quand on parle d'Entente auxiliaire
Canada-Québec, il y en a eu un certain nombre dans l'histoire,
j'aimerais savoir à quelle entente on fait référence et
à quel moment cette entente a été signée, d'une
part. De quelle entente il s'agit, de quelle période? En tout cas, si le
ministre peut me situer, même s'il n'a pas la date exacte, cela ne me
traumatisera pas.
Une deuxième question et on laissera le ministre consulter ses
gens...
M. Johnson: Oui, ce sont des ententes
fédérales-provinciales de développement Industriel, dans
ce cas-là, qui sont décomposées en volet 1:
infrastructures, en volet 2: Investissements, et en volet 3:
faisabilité. On remonte à 1974, de mémoire, pour la
première entente; ensuite, à 1979,1984...
M. Gauthier: Ce sont des ententes renouvelées.
M. Johnson: Qui ont été renouvelées tous les
cinq ans. Celle-ci, de mémoire, a été signée le 1er
janvier 1985, il me semble. Elle couvre une période de cinq ans, elle
aussi. Elle a été dotée d'une enveloppe conjointe de 350
000 000 $ dont 50 000 000 $ pour les infrastructures et 300 000 000 $ pour
l'aide à des projets industriels.
Ici, c'est un cas concret où ils sont admissibles à une
aide dans le cadre de l'entente. Les travaux d'infrastructures sont
effectués par des municipalités afin de desservir des projets
d'au moins 1 000 000 $ qui s'implantent dans les limites de la
municipalité. Dans ce cas-ci, la portion des coûts admissibles
faisait en sorte que le montant de subvention était de 947 574,64 $. On
voit qu'ici, l'engagement touche une tranche d'environ 130 000 $ qui est
arrivée après le gros déboursé d'un peu plus de 800
000 $. Finalement, quand toutes les factures entrent, quand tous les
ajustements sont faits, etc. - il y a toujours des ajustements qui sont
nécessaires - te gouvernement, à raison, je pense, paie à
un rythme de déboursés qui fait qu'on complète au fur et
à
mesure que les factures entrent plutôt que de payer un gros prix
et de courir après des remboursements.
M. Gauthier: Le montant de l'engagement de 130 318 $, s'agit-il
de l'engagement global incluant la part du fédéral et la part du
provincial ou s'il s'agit seulement de la part du gouvernement du
Quéfbec?
M. Johnson: Non, c'est le montant global qui est porté
dans nos crédits du ministère. Par ailleurs, au point de vue
fédéral-provincial, c'est versé directement au fonds
consolidé.
M. Gauthier: D'accord, cela va, M. le Président
M. Johnson: Au ministère, cela sort, mais cela n'entre
pas.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 24?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 25?
M. Johnson: M. le Président, à l'engagement 24, je
dirais que le gagnant de l'entreprise technologique extraordinaire, dans le
cadre de Transtech est une société de Vaudreuil, à ma
grande surprise. Je ne siégeais pas au jury, rien de cela. Ce sont des
gens dont les installations, par ailleurs, sont au Lac-Saint-Jean sous le nom
de Microspray. Le siège social est à Vaudreuil et les
installations au Lac-Saint-Jean. Alors, tout le monde autour de la table est
content.
M. Gauthier: Vous voyez, M. le Président, quand on joint
nos efforts, ce qu'on réussit à faire! Je remercie le ministre
d'avoir souligné ce fait Cet engagement est adopté, M. le
Président
Le Président (M. Théorêt): Engagement 25?
M. Johnson: Pendant que te député scrute sa liste,
on ajoute ici la troisième condition - pour les fins du Journal des
débats - d'admissibiité au programme d'aide aux entreprises
dynamiques. On a parlé de la croissance des ventes, depuis trois ans,
supérieure à son secteur Industriel, de la rentabilité
positive et, troisièmement, j'ajoute le contrôle
québécois à plus de 50 % du capital-actions.
M. Gauthier: Je remercie le ministre et j'adopte l'engagement 25,
M. le Président
Le Président (M. Théorêt): Engagement 26?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): Engagement 27?
M. Gauthier: Tout en soulignant qu'à l'engagement 27, il
s'agit encore là d'un projet dynamique auquel nous avions
travaillé avant les événements malheureux que nous avons
connus en 1985.
M. Johnson: ...au Lac-Saint-Jean, c'est bien le seul endroit
où la terre n'a pas tremblé.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Gauthier: M. te Président, je soulignerai simplement au
ministre que nous étions heureux qu'il s'associe, au moment où il
a eu l'occasion de le faire, à ce projet auquel nous avions
été associés dès ses balbutiements. L'engagement 27
est évidemment adopté, pour notre part, avec beaucoup de
plaisir.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 28?
M. Gauthier: J'aurai des questions, mais elles s'adresseront au
ministre qui pourra y répondre. Alors, on va l'adopter.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 29?
M. Johnson: Pour le Journal des débats, on se
réfère sans doute au ministre de l'Énergie.
M. Gauthier: Certainement. Je faisais référence,
M. le Président, à ia réponse que le ministre m'a
donnée tout à l'heure selon laquelle les dossiers du secteur
énergétique ne sont pas nécessairement portés
à sa connaissance et qu'il se contente d'en être te ministre de
tutelle.
M. Johnson: J'ajoute que, quand on parle de pétrochimie,
c'est très clairement dans les cordes du ministère de l'Industrie
et du Commerce. Nous travaillons en collaboration avec le ministère de
l'Énergie dans certains cas. Je dirai, à l'égard de
Kemtec, que, oui, nous l'avons analysé, nous administrons l'aide
financière, mais dans ce cas ad hoc, le ministre de l'Énergie
pourrait compléter la connaissance que voudrait acquérir ie
député.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président Cela va. Où
est-ce que J'en étais rendu?
Le Président (M. Théorêt): À
l'engagement 29.
M. Gauthier: À l'engagement 29, j'aimerais peut-être
avoir une explication du ministre, Je vois: Engagement représentant une
aide financière à l'hôtel Le Chanteclerc inc., de
Sainte-Adèle, sous forme d'acquisition d'actions d'une classe
particulière pour lui permettre de réaliser son projet d'achat
d'équipement S'agit-il là de la nouvelle forme de programme de
prise de participation au capital de l'entreprise?
J'aimerais que le ministre me fasse ses distinctions,
M. Johnson: C'était déjà prévu dans
ta loi sur la SD1. Ce l'est toujours.
Une voix: Non.
M. Johnson: Non, ce ne l'est plus. Ce sont les anciens
programmes, le prêt participatif se rapprochant d'une prise d'action
éventuelle. C'était carrément dans la loi parmi les
pouvoirs de la SDI d'acheter... je devrais plutôt dire d'offrir à
l'entreprise un choix quant à la forme d'aide financière. Pour
des raisons fiscales la plupart du temps, les entreprises pouvaient
émettre des actions privilégiées que la SDI achetait, donc
financement du projet de cette façon plutôt que de recevoir une
subvention ou un prêt obligataire normal. C'était un choix qu'on
offrait è l'entreprise qui, pour des raisons qui tenaient à sa
situation fiscale, pouvait décider de s'en prévaloir.
M. Gauthier: Est-ce que le ministre. pourrait m'indlquer, avec
ces nouveaux programmes qui remplacent, comme il le dit si bien lui-même,
les anciens programmes, si les entreprises ont toujours des choix ou s'il n'y a
maintenant qu'une façon de procéder pour les entreprises qui
veulent obtenir de l'aide de la SDI?
M. Johnson: Je dirais que les entreprises ont un choix dans la
mesure où un processus de négociation intervient maintenant entre
la SDI et les entreprises, notamment au titre de la caractéristique
d'équité ou de quasi équité Implicite dans le
prêt participatif. Je m'explique. À l'égard, par exemple,
d'un prêt qu'une société voudrait contracter auprès
de la SDI, de l'ordre de 1 000 000 $, la Société de
développement industriel prévoit que 10 % de ce montant de 1 000
000 $, soit 100 000 $, lui permettraient d'acheter un certain nombre d'actions
de la société emprunteuse. C'est à ce niveau qu'on
retrouve l'effet de la prime au succès que nous avons
décidé d'Instaurer. Il s'agit de négocier le nombre
d'actions avec l'entreprise, donc, cette portion de son capital-actions dont
nous pourrions devenir propriétaires si nous exercions cette option. Je
dois dire que, de cette façon-là, cela s'apparente - je ne veux
pas exagérer et prétendre que ce soit identique - à des
relations d'actionnaires à sociétés, à entreprises
qui sont évidemment implicites dans le cadre de la souscription
d'actions d'une classe particulière. Je dirais que cela s'apparente
seulement par extension.
M. Gauthier Le ministre voudrait-il nous indiquer? Je vois:
nombre d'emplois prévus, 220. Tout en gardant en mémoire les
explications qu'on a eues tantôt quant au nombre d'emplois, que
c'était à titre indicatif seulement, que c'était inclus
dans nos documents, j'aimerais savoir cependant quel était le coût
de l'investissement pour Chanteclerc.
M. Marcil (Yvon): 8 000 000 $.
M. Johnson: Oui. (12 h 30)
M. Gauthier: C'était 8 000 000 $?
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): M. le
député de La Peitrie.
M. Cannon: Seulement pour continuer un peu là-dessus au
sujet de la partie des imputations budgétaires, quelles sont les
conditions qui sont reliées au déboursement sur une base
annuelle? Je vois 186 400 $.
M. Marcil (Yvon): Dans le cas de Chante-clerc?
M. Cannon: Oui.
M. Marcil (Yvon): II y avait deux conditions. Évidemment,
pour le premier versement, il fallait que le projet soit entièrement
réalisé et, pour les autres versements, l'entreprise devait
démontrer, à l'aide de pièces justificatives
appropriées, qu'elle avait dépensé au moins 25 % de son
budget de publicité et de promotion à l'extérieur de la
province de Québec. Étant entendu que notre aide était en
partie justifiée par le fait que l'entreprise pouvait attirer des
touristes de l'extérieur du Québec. En effet, cette station est
devenue assez internationale.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
30?
M. Johnson: Elle a gagné le prix au gala du tourisme de
développement, l'an dernier, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
30?
M. Gauthier: M. le Président, à l'engagement 30,
j'aimerais avoir une explication. Toujours dans le programme d'aide aux
entreprises dynamiques, l'Imprimerie transcontinentale Inc., de Ville
Saint-Laurent, a reçu une aide sous forme de prêt sans
Intérêt. On est dans les engagements de janvier 1987 et
l'imputation budgétaire se fait seulement à compter de 1988. Je
ne sais pas si c'est une technicité qui veut qu'on impute les
engagements au moment où la décision est prise ou, si cela ne
doit pas être un peu lié avec le début des versements ou
des
dépenses qui sont faits dans ce progamme. Si je comprends bien,
j'ai, pour l'imputation de 1988-1989, 378 900 $.
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Comment se fait-il qu'on l'a en janvier 1987? Il y a
probablement une explication à cela.
M. Johnson: Oui, mais on s'était engagé... Enfin,
la mécanique, l'administration, ta responsabilité parlementaire,
je dirais, veut qu'on fasse état tout de suite des engagements comme
tels, il faut savoir que cela ne veut pas dire qu'au point de vue concret,
c'est déboursé alors qu'on s'engage. On transige avec une
entreprise, elle nous soumet un projet et on dit oui. Nous, en l'occurrence,
nous embarquons pour 1 136 700 $. C'est un projet incidemment de 22 000 000 $
qui, comme le chiffre le laisse soupçonner, va prendre un certain temps
à se réaliser. La condition préalable au premier
déboursé qui doit être fait, c'est que le projet soit
entièrement réalisé et l'entreprise envisageait de
terminer le projet dans notre année financière 1988-1989, auquel
cas on peut prévoir qu'on le déboursera. Donc, on l'impute pour
ces années-là et deux versements suivants...
M. Gauthier: Ce que je comprends de ce que le ministre me dit, et
finalement c'est la signature du ministre, au moment où le ministre a
approuvé en dernier...
M. Johnson: Oui, l'autorisation est un engagement.
Une voix: II y a eu un décret dans ce cas-là.
M. Johnson: II y a eu même un décret à cause
du montant, oui, plus de 500 000 $.
M. Gauthier: Cela va pour l'engagement 30, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
31?
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Théorêt): Les engagements du
mois de janvier 1987 sont vérifiés.
M. Gauthier: Oui, adopté, M. le Président.
Février
Le Président (M. Théorêt): J'appelle les
engagements du mois de février 1987. L'engagement 8?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
9?
M. Gauthier: Encore la même chose, cela va, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
10?
M. Gauthier: J'aimerais avoir du ministre, un renseignement sur
la subvention à CAMCO pour une étude de faisabilité
technico-économique pour la fabrication et l'introduction sur le
marché nord-américain d'une lessiveuse à contrôles
électroniques au lieu des contrôles conventionnels du type
électromécanique. J'aimerais savoir si, dans des cas comme
ceux-là, cela se fait en collaboration avec le Centre de recherche
industrielle du Québec. Y a-t-il une collaboration entre... Est-ce un
critère que les entreprises doivent collaborer avec le CRIQ pour...?
M. Johnson: Pas nécessairement. II y a des dossiers. Cela
peut être de petites entreprises, de beaucoup plus grosses comme celle-ci
qu'on voit travailler avec te Centre de recherche industrielle du
Québec. En l'occurrence, ce n'est pas le cas. Ils confient
présumément à une maison de consultation, à un
groupe mixte, dans d'autres cas, d'ingénieurs et de spécialistes
de l'intérieur de la société; il faut recourir aussi
à des gens de l'extérieur, ils confient donc l'étude
à l'interne, si vous voulez, ou à contrat.
M. Gauthier: Au moment où l'on se parle, est-ce que
l'étude est faite, est-ce que les délais prévoient qu'elle
soit terminée...
M. Johnson: À l'origine, on pensait terminer le 31 octobre
de cette année. On a réalisé dans te cours de
l'étude, nous dit-on, de la part de CAMCO. que le projet est beaucoup
plus complexe et d'une beaucoup plus grande envergure que ce que l'on croyait
au début et on nous a demandé de prolonger jusqu'au 31
décembre 1988, la durée du projet.
M. Gauthier: Est-ce que cela risque de faire varier les
coûts? Le montant de l'engagement est de 114 500 $, est-ce que cette
complexité plus grande que prévu initialement risque de faire
varier cet engagement ou du moins risque d'amener un engagement
supplémentaire?
M. Johnson: Vraisemblablement, à sa face même, nous
sommes en train de discuter avec l'entreprise et ce n'est pas du tout
déterminé à ce moment-ci.
M. Gauthier: Est-ce qu'il s'agit bien, quand on a un montant
comme cela, d'un pourcentage du coût réel de l'étude?
Est-ce cela? Quand le ministre signe...
M. Johnson: L'étude est de 458 000 $ et
c'est pris en charge pour la moitié par l'aide du gouvernement
dans le cadre de l'entente fédérale-provinciale sur des
études de faisabilité, dans le cadre de l'entente auxiliaire du
développement industriel, dans le volet faisabilité et nous y
allons pour 114 500 $, te gouvernement fédérai aussi, et CAMCO
pour 29 000 $, donc un total de 458 000 $.
Comme dans tous les cas où les projets débouchent, s'ils
se font, nous sommes remboursés, à condition qu'il se fassent au
Québec.
M. Gauthier: SI je comprends bien l'explication du ministre, il
s'agit vraiment d'un pourcentage du coût de l'étude. À ce
moment-là, si l'étude coûte plus cher parce que plus
complexe à mener, plus longue dans le temps aussi, on imagine que cela
amène automatiquement des coûts supplémentaires, à
ce moment-là que le...
M. Johnson: Ce n'est pas automatique, cela doit être
traité. Nous autorisons un montant correspondant en
général aux gouvernements à 50 % de l'étude. Si
l'entreprise nous revient par la suite et nous dit: il faut faire d'autres
études, il faut continuer. On va le regarder de novo, à
nouveau.
On me souligne, enfin d'expérience, la mémoire du
ministère me dit qu'en général, c'est plafonné au
montant originalement consenti.
M. Gauthier: Sauf qu'il y a une ouverture possible avec les
événements nouveaux...
M. Johnson: Ah oui, toujours. On est parlables.
M. Gauthier: Est-ce que le ministre peut me dire - il a
parlé d'un remboursement éventuel de ces sommes-là - ce
qu'est la mécanique? Il se produit quoi? Si le projet débouche et
cela se réalise au Québec comme il l'a dit, cela veut dire que
CAMCO peut être amené - non seulement peut, mais va être
amené à rembourser 114 500 $ au gouvernement du Québec.
À ce moment-là les modalités sont-elles
négociées à ta pièce, cas par cas, où s'il y
a une procédure généralement reconnue qui a cours?
M. Johnson: Non. C'est une des conditions générales
de la subvention au cas où le projet se fait, etc., vous remboursez.
Quand le projet se fait, les gens remboursent. C'est une matière
à négociations concrètes pour
l'échéancier.
M. Gauthier: Par cas?
M. Johnson: Ah oui, ouit Absolument.
M. Gauthier: Cela va pour l'engagement 10.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
11?
M. Gauthier: Subvention à la Bourse régionale de la
PME à Laval représentant la contribution du ministère,
à titre d'expérience pilote, pour la mise sur pied et le
démarrage d'une Bourse régionale de la PME. Est-ce que le
ministre pourrait - il semble très enthousiaste de cette initiative -
nous indiquer où en est ce projet à ce moment-ci?
M. Johnson: Oui. D'abord, on m'indique qu'il ne porte plus le
même nom qui apparaît ici dans l'engagement. Cet organisme est
plutôt maintenant connu et désigné, comme le veut
l'appellation, sous le nom de Centre financier de la PME. La petite histoire
retiendra que la Bourse de Montréal a manifesté des
Inquiétudes, sinon des réticences, à l'utilisation du mot
"bourse" dans le contexte de ce Centre financier de la PME. L'idée de
base était de créer un carrefour des offres de financement et des
occasions d'Investissements pour la région de Laval notamment, mais cela
a débordé, si je comprends bien, l'île de Laval comme
territoire d'application. Il s'agissait de participer au financement pour la
première année, pour le démarrage de cet organisme dont
les activités ont été, évidemment, l'embauche d'un
directeur général, d'une secrétaire, l'aménagement
d'un bureau dans les locaux de la Chambre de commerce de Laval, d'ailleurs,
consciencieux de livrer au recrutement et à l'accréditation de
douze grandes sociétés de capital de risque susceptibles de
fournir cette source de capital pour les projets qui pourraient atterrir sur ce
carrefour ou ce centre financier. Une entente de collaboration a
été conclue avec ta Bourse de Montréal à l'effet de
changer te nom, comme je l'ai dit. Cela ne fait pas partie des
activités, mais cela fait partie de l'histoire maintenant.
Dans un deuxième temps, le centre financier s'est associé
à la Chambre de commerce du Québec et à d'autres
organismes pour offrir ses services, organiser des activités
d'information telles que des colloques, etc., éventuellement dans toutes
les régions du Québec. Un certain nombre d'activités
d'information telles des colloques d'une demi-journée chacun sur le
financement par capital-action public ou privé ont eu lieu à
Québec, en Beauce et à Chicoutimi, un Colloque sur les SPEQ
organisé à Laval en collaboration avec la SOI, une participation
au Carrefour de la sous-traitance et le Sommet des industries de haute
technologie de Laval, par la présentation d'un mini colloque et
l'animation d'un kiosque pendant trois jours, participation active au Salon de
la PME, rencontres promotionnelles multiples, évidemment, dans le cours
normal des affaires du directeur général et de ses gens. À
ce moment-ci, on traite, me dit-on, une centaine de dossiers de recherche de
capitaux, en traitant de très nombreuses demandes d'information, en
donnant de l'assistance dans l'élaboration des dossiers,
évidemment en procédant à l'évaluation et au
tamisage des demandes,
en réorientant les dossiers, c'est-à-dire qu'il y a
peut-être une activité de répartition vers d'autres sources
de financement plus traditionnelles sans doute, de même que . dans le
montage et la présentation des demandes aux sociétés de
capital de risque qui sont accréditées auprès du centre
financier.
M. Gauthier :Cela va. M. te Président
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
12?
M. Gauthier: Cela va, M. te Président
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
13?
M. Gauthier: Pour 12 et 13, dans te fond, c'est le même
type d'engagement, si je comprends bien. Est-ce que cela existe depuis
longtemps, ce type d'aide, de subvention aux municipalités pour apporter
des services à des entreprises?
M. Johnson: Depuis 1974.
M. Gauthier: C'est basé...
M. Johnson: L'entente auxiliaire.
M. Gauthier: D'accord. C'est à partir d'une entente
auxiliaire Canada-Québec. D'accord. Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): Donc, tes
engagements du mois de février sont vérifiés.
M. Gauthier: C'est-à-dire qu'il reste un engagement, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): Ah. bon!
M. Gauthier: Sauf erreur. {12 h 45)
Le Président (M. Théorêt): Je m'excuse.
J'avais oublié d'aller au Commerce. Je m'excuse. L'engagement 14?
M. Gauthier: Adopté, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 15?
Il restait quand même deux autres. L'engagement 15?
M. Gauthier: Attendez un peu. Il faut que je me retrouve dans ces
feuilles-là. Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
16?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
16?
M. Johnson: Est-ce qu'on peut nous dire quels sont les...
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 15,
c'est les vêtements Peerless Inc. sous forme de prêt sans
intérêt
M. Gauthier: De prêt sans Intérêt.
Le Président (M. Théorêt): Voici, M. le
ministre.
M. Johnson: Très bien. Ah oui, la compagnie
Américaine de fer et métaux, l'engagement 16. D'accord.
Le Président (M. Théorêt): Cela va. M.
Gauthier: Cela marche.
Le Président (M. Théorêt): Est-ce que les
engements du mois de février 1987 sont adoptés?
M. Gauthier: Ils sont tous adoptés, M. le
Président
Mars
Le Président (M. Théorêt): Les engagements de
mars 1987, l'engagement 26? Wang encore.
M. Gauthier: Je remarque que l'engagement 26, c'est la même
chose que le premier engagement sur lequel nous avons questionné. C'est
l'équipement informatique. Alors, cela va, M. le Président. Cela
ne pose pas de problème.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
27?
M. Gauthier: Engagement 27: "Renouvellement du contrat pour la
fourniture de services de surveillance et d'entretien à la cale
sèche Les Méchins pour une période d'un an. Fournisseur:
Verreault navigation Inc." Est-ce que ce genre de contrat, quand on voit
"renouvellement du contrat", comme cela, c'est parce qu'il y a une clause qui
prévoit qu'à moins d'être dénoncé, le contrat
se renouvelle automatiquement? Comment se fait-il qu'on ne va pas en appel
d'offres pour une chose comme celle-là?
M. Johnson: II y a deux questions là-dedans. La
deuxième est intéressante et donnerait lieu à une
réponse Intéressante. La première, c'est que c'est
annuellement qu'on doit aller au Conseil du trésor, afin d'autoriser des
prolongations d'année en année des contrats de gérance, de
surveillance, etc. d'entretien qui peuvent être intervenus dans ce cas
précis.
Donc, ce n'est pas une clause de renouvel-
lement. Contractuellement, il y a probablement une clause de
renouvellement, mais de toute façon, elle doit être
autorisée spécifiquement par le Conseil du trésor chaque
fois qu'on renouvelle. Alors, cela répond sans doute à la
première question.
La deuxième. On ne va pas en appel d'offres pour la bonne et
simple raison que les raisons géographiques et historiques... Le
ministère de l'Industrie et du Commerce et le gouvernement du
Quéfbec sont propriétaires des lieux. Imaginez-vous! C'est
Verreault navigation qui est intaltée là. Je vous invite à
aller à Les Méchins pour voir de quoi cela a l'air. II y a une
grosse installation de cale sèche, de réparation de navires, de
chalutiers, etc. Aller en appel d'offres et demander à quelqu'un d'autre
que Verreault de commencer à s'en occuper...
Je cherche un exemple. C'est un peu comme si on était
propriétaire du sot en dessous de l'hôtel Le Concorde et que,
d'année en année, on allait en demande de soumissions pour savoir
qui est-ce qui veut se construire là,
M. Gauthier: M. le Président, Je comprends bien la
réponse du ministre. C'est une question d'information tout à fait
légitime, même si son jugement de valeur de départ sur la
qualité des questions, je m'en dispense facilement
M. Johnson: Ah non! Pas du tout Je veux qu'on se comprenne. Le
député l'a seulement appris après moi, à cause des
fonctions qu'il occupe, avec la même surprise que moi probablement.
Comment cela se fait-il qu'on donne des contrats de services pour entretenir
quelque chose à Verreault navigation à Les Méchins? On
dit: Pourquoi eux? Là, on m'a montré une photo et un dessin et on
a dit: Voyez-vous, nous sommes les heureux propriétaires de je ne sais
pas combien de centaines de milliers de pieds carrés et Verreault
navigation est Installée chez nous depuis des temps immémoriaux
ou à peu près, à compter de notre âge, M. le
député.
À ce titre, c'est comme ça que j'ai annoncé que je
vous répondrais d'une façon intéressante. J'ai toujours
trouvé cela intéressant, tes relations qu'on entretenait avec
Verreault navigation. Ils sont Installés chez nous. On leur demande de
surveiller notre terrain. La cale sèche nous appartient. Elle a
été construite pour le MIC, me dit-on, il y a longtemps?
Une voix: Oans le temps des Pêcheries. C'était pour
les pêcheurs.
M. Johnson: Alors que les Pêcheries étaient
logées au MIC, comme le Commerce extérieur, comme l'OQCE,
comme...
M. Gauthier: Si je comprends bien la réponse du
ministre... Je vous avoue que ce n'est pas vraiment clair. Peut-être que
le ministre pourrait poursuivre un peu plus ses explications dans le sens
suivant: SI je comprends les explications qu'il vient de me donner, on est
propriétaire d'un terrain...
M. Johnson: Une cale sèche.
M. Gauthier: ...de certaines installations et il y a quelqu'un
qui exploite ces lieux-là. On le paie pour surveiller les lieux qu'il
exploite.
M. Johnson: L'entretenir surtout.
M. Gauthier: Service de surveillance et d'entretien, d'accord...
Il m'apparaît quant à la surveillance... Quant à
l'entretien, je peux comprendre qu'on débourse 72 000 $ pour cela. Quant
à la surveillance, Je me demande quel serait l'Intérêt du
gouvernement - pour reprendre l'exemple du ministre - si on était
propriétaire du terrain sous le Hilton. Je ne crois pas qu'on ait
à payer le Hilton pour surveiller le terrain. C'est cela que j'ai de la
difficulté à comprendre. La dimension entretien, cela va...
M. Johnson: Bien surveillance, entretien enfin. En termes de tous
les jours, je dirais, cela m'apparaît lié l'un à l'autre.
Enfin, pour entretenir quelque chose, pour le réparer, faire des petites
réparations locatives, il faut le surveiller pour voir quand cela
arrive.
M. Gauthier: Surveillance au sens large du tenue.
M. Johnson: M. le sous-ministre peut compléter avec son
expérience...
M. Beaulieu (Charles): II faut visiter l'endroit. En fait, c'est
une cale sèche qui a été construite à
proximité du quai de Les Méchins et sur un terrain qui appartient
au gouvernement du Québec, mais le voisin, c'est Verreault navigation,
ils ont eu des bateaux, ils en ont encore, je crois, et ils
s'intéressent à la réparation des bateaux aussi. Il y a
des équipements, des grues mécaniques, des grues mobiles, des
vannes, des pompes, il y a tout l'équipement mécanique et on ne
peut pas le laisser sans surveillance parce qu'il y a d'abord un danger de
briser tes équipements puis il y a aussi un danger en termes de
responsabilité civile. Alors, Verreault s'occupe de surveiller les
équipements, de les entretenir et les utilise aussi. On charge un droit
à Verreault pour les utiliser. Ce qu'on a ici, c'est un coût net
et non pas le coût total de ce que cela représenterait d'avoir
quelqu'un parce que c'est quand même une cale sèche importante qui
prend des bateaux assez importants. Cela fait trois cents pieds de long et ils
ont même des projets pour l'agrandir. Il faut dire qu'on engage dans le
coin - ce qui n'est pas négligeable - une cinquantaine de personnes. Ce
qui est une industrie importante à Les Méchins.
M. Gauthier: D'accord, M. le Président. Je ferai remarquer
que la clarté des dernières explications témoigne de la
connaissance du dossier du sous-ministre. Alors, nous adoptons cet
engagement
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
28?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
29?
M. Johnson: Je vous invite à reposer des questions sur
l'engagement 29.
M. Gauthier: M. le Président, je remarque l'enthousiasme
du ministre et cela m'inquiète.
M. Johnson:...
M. Gauthier: Pardon? Je voudrais savoir si l'enthousiasme du
ministre est dû au fait que, là, il y a une réponse
à cet engagement, c'est pour ceta qu'il souhaite que je le
questionne.
M. Johnson: Ce n'est pas un enthousiasme, c'est une invitation
que je faisais afin de bien m'assurer que, comme dans tout le reste de ce qu'on
fait au ministère, la personne qui m'a promis une fiche comportant les
explications que le député pourrait avoir n'a pas
travaillé pour rien.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Gauthier: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
30?
M. Gauthier: M. le Président.
M. Johnson: Vous allez dire que je fais travailler mes
fonctionnaires pour rien.
Le Président (M. Théorêt): M. le
député de Roberval.
M. Gauthier: M. le Président, blague à part, on
pourrait peut-être faire plaisir au ministre ou à ses
fonctionnaires en lui demandant de déposer ses fiches.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Gauthier: Non, cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 30
est appelé.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): J'avais une
question. Est-ce qu'il y a eu des résultats de productivité de
cette entreprise-là?
M. Johnson: Centre québécois de productivité
du meuble et du bois ouvré, plus communément connu sur le nom de
Centre québécois de productivité MBO.
Le Président (M. Théorêt): On dit que
l'objectif vise à augmenter la capacité concurrentielle, est-ce
qu'il y a eu des développements?
M. Johnson: Non, c'est.. C'est un centre qui vise à faire
venir un organisme dont les activités sont vouées à
l'augmentation - comme on le voit - capacité concurrentielle des
entreprises - notamment en les encourageant à concevoir des produits
distinctifs. Le Centre MBO, comme on l'appelle, a déjà
suscité plusieurs projets spécifiques que j'ai déjà
visités d'ailleurs, comme le Chapiteau du meuble, dans le cadre du Salon
du meuble de Montréal, et la réalisation et ta vente d'une
étude de tendances afin de la rendre disponible à l'industrie
pour qu'elle puisse planifier sa stratégie de façon plus
éclairée.
Un peu comme à l'égard d'autres centres destinés
à soutenir le secteur industriel, il m'apparart - je vais le dire tout
de suite - assez important que l'Industrie manifeste son Intérêt
en appuyant l'organisme financièrement On le fait déjà;
dans la plupart des cas, les industries souscrivent, elles deviennent membres
ou contribuent financièrement à ces centres de
productivité. Il y en a dans différents secteurs. Je les ai
incités, il y a déjà plus d'un an, à viser
l'autofinancement à terme des activités d'une telle nature dans
l'intérêt du secteur Industriel, d'y donner suite, de se
renseigner et de se pencher sur le design, la conception du produit distinctif,
l'exploration de nouveaux marchés, etc. Cela m'apparaît aller de
soi, en termes économiques, pour l'industrie en cause, qu'il n'est pas
déraisonnable de lui demander de s'autofinancer à terme. On est
toujours là, on est toujours présents et on leur donne - et c'est
cela surtout qu'elles exigeaient, avec raison - l'indication, à plus
long terme possible, de notre implication financière, sachant qu'elle
décroîtra. C'est un objectif qu'on visait, mais on avait la
responsabilité - ce qu'on a fait - d'indiquer à ces groupements,
à ces centres, à quel rythme on se désengagerait et
comment on pourrait les aider à s'autofinancer.
Le Président (M. Théorêt): Merci.
L'engagement 30?
M. Gauthier: Vérifié.
Le Président (M. Théorêt): 31?
M. Gauthier: Vérifié.
Le Président (M. Théorêt): 32? M.
Gauthier: Vérifié.
Le Président (M. Théorêt): Les engagements du
mois de mars 1987 sont-ils vérifiés?
M. Johnson: ...33, 34, 35, 36, 37, 38, 39 et j'en passe. Je
continue Jusqu'à 44, SDI.
M. Gauthier: Ah oui! Regardez donc ça. L'engagement 33,
vérifié, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): 34?
M. Gauthier: Vérifié.
Le Président (M. Théorêt): 35?
M. Gauthier: On peut voir, à l'engagement 35, un montant
assez Impressionnant. J'aimerais savoir de la part du ministre quelle est -
Est-ce une aide financière? - la pari, l'Investissement total que fera
la compagnie.
M. Johnson: C'est un tiers, un tiers, un tiers. C'est un
programme de 125 000 000 $ de dépollution dont un tiers a
été pris en charge par le Québec, un tiers par le
gouvernement fédérai et un tiers par Noranda, donc chacun 41 666
666 $, etc., pour ta construction d'une usine d'acide sulfurique pour la
récupération, comme vous le savez, des émanations de
l'usine de Noranda, à Rouyn-Noranda.
M. Gauthier: Le ministre pourrait-il nous Indiquer... On lit:
"sous forme de contribution conditionnellement remboursable à Noranda
inc." Quelle est l'explication de "conditionnellement"?
M. Johnson: Des éléments de réponses ont
déjà été fournis par mon collègue de
l'Environnement qui porte le dossier, à la suite de questions qu'un des
collègues du député avait posées à
l'Assemblée nationale. Alors, je le référerais, d'une
part, auJournal des débats ou à la période de
questions subséquente à compter d'aujourd'hui auprès du
ministre de l'Environnement. De mémoire, il s'agit de contributions,
d'engagements financiers qui s'apparentent à un prêt plutôt
qu'à une subvention, je dirais. C'est ce qu'a déjà
évoqué, je pense, mon collègue de l'environnement à
l'Assemblée nationale.
M. Gauthier: Je veux bien, M. le Président, faire
confiance au ministre, mais il me parlait..
M. Johnson: Faire confiance au Journal des débats,
là.
M. Gauthier: II a vanté, tout à l'heure, le travail
de ses fonctionnaires qui lui préparent de belles fiches de
réponses. Est-ce que je pourrais me permettre de lui demander pour
quelle raison il n'a pas de réponse à ce sujet?
M. Johnson: C'est te ministère de l'Environnement qui est
porteur du dossier. Ce sont MM, McMillan, du fédéral, et mon
collègue, M. Lincoln, du gouvernement du Québec, qui ont
présidé t'annonce de cette contribution.
M. Gauthier: Si je comprends bien, ces questions devront
être posées lorsque nous étudierons les engagements
financiers du ministère de l'Environnement.
M. Johnson: Non, parce que vous ne le verrez pas là, pour
la bonne et simple raison que c'est la Société de
développement Industriel qui administre l'aide financière, mais
c'est - entre guillemets - une commande du gouvernement du Québec dans
le cadre de son programme de contribution à la protection de
l'environnement et à l'assainissement de l'environnement au
Québec.
M. Gauthier: M. le Président, je veux bien comprendre le
ministre, mais iI y a comme un problème qui se pose dans la façon
de procéder. Si on pose la question aux engagements financiers du
ministère de l'Industrie et du Commerce, il n'y a pas de réponse
parce que c'est au ministère de l'Environnement qu'on a la
réponse, où l'engagement n'est pas inclus. Donc, il n'y a aucune
chance qu'il y ait des questions.
M. Johnson: M. te Président, on a déjà
noté, je l'ai évoqué, le ministre de l'Environnement est
député de Nelligan, donc siège à l'Assemblée
nationale et il peut être l'objet de questions orales des
députés pendant la période des affaires courantes.
M. Gauthier: M. le Président, je n'ai pas besoin du
ministre pour me dire cela.
M. Johnson: Votre collègue d'Ungava a déjà
pistonné pas mal le ministre là-dessus à
l'Assemblée nationale.
M. Gauthier: M. le Président, je fais simplement remarquer
qu'au-delà du fait que le ministre de l'Environnement possède les
réponses, je trouve cela bien gentil de me faire dire cela par le
ministre de l'Industrie et du Commerce. J'espère que quelqu'un a la
réponse aux 41 000 000 $.
M. Johnson: Le ministre de l'Environnement, il n'y a pas de
problème.
M. Gauthier: La seule chose...
M. Johnson: Moi aussi. Incidemment, mais il ne m'appartient pas
de la donner.
M. Gauthier: M. le Président, sauf erreur,
je n'interrompts jamais le ministre.
Le Président (M. Théorêt): Vous avez la
parole, M. le député de Roberval.
M. Gauthier: Je veux simplement dire que je trouve très
anormal qu'on soit susceptible de se présenter ici en étudiant
tous et chacun des engagements financiers. Le ministre est susceptible
d'être en mesure de donner des réponses à tous et chacun
des engagements financiers. Il fait sa "job". Il m'a
référé une couple de fois au ministre de l'Énergie.
Cela va mieux parce que je m'occupe aussi de son collègue de
l'Énergie comme vis-à-vis, mais je vous avoue que je trouve cela
plutôt moche d'avoir à penser que, pour les engagements financiers
du ministère de l'Industrie et du Commerce, je devrais, au
préalable, me promener avec ma liste de feuilles et courir l'ensemble
des ministres du gouvernement pour avoir des réponses. Alors, je
souhaite que le ministre de l'Industrie et du Commerce demande simplement
à ses fonctionnaires de continuer la préparation qu'ils lui ont
faite pour certaines questions que je lui ai posées
antérieurement ou, à tout le moins, qu'il puisse communiquer avec
son collègue, s'ils se patient de temps en temps, pour être
capable de répondre aux engagements financiers qui relèvent de
lui.
Ceci dit, M. le Président, je vais probablement vous demander de
suspendre l'engagement 35. Je prendrai les informations et on l'adoptera quand
j'aurai les informations.
Le Président (M. Théorêt): M. le ministre de
l'Industrie et du Commerce.
M. Johnson: Non. C'est recevable, je présume, M. le
Président. Je ne veux pas décider à votre place, c'est
toujours recevable, ces choses-là. Je veux être bien clair avec le
député de Roberval. La Société de
développement industriel est le bras d'administration financière
de divers programmes, d'une part, ou d'interventions ponctuelles du
gouvernement du Québec auprès des entreprises du Québec.
On peut le retrouver dans l'agro-alimentaire. On peut le retrouver dans
l'énergie. On le retrouve dans les pêches et il y en a qui vont
passer, je vous l'annonce tout de suite au titre d'aide à l'industrie
des pêches. Nous administrons l'aide financière et cela se fait
dans le cadre de notre compétence pour faire de l'administration
financière, mais également dans le cadre de la poursuite
d'objectifs sectoriels d'autres ministères, auquel cas la justification
pour une intervention appartient au ministre responsable du secteur où
nous intervenons comme administrateurs de l'aide financière.
L'étendue, la nature, le nombre et tout ce que vous voulez des
divulgations et des réponses que nous pouvons apporter, doivent tenir
compte des objectifs poursuivis par chaque ministère. Je m'explique. Il
y a énormément de cas. C'est inévitable en matière
d'aide financière auprès du secteur privé où des
considérations qui tiennent à la confidentialité dans le
marché de ces renseignements, dans l'intérêt des
sociétés privées en cause, nous amènent à
faire preuve d'un peu plus de discrétion que le souhaiterait
peut-être l'Opposition, mais, lorsque cette formation politique
était au pouvoir, elle devait également le faire, j'en suis
convaincu, je l'ai déjà entendu et j'ai déjà eu des
questions qui sont demeurées sans réponse partielle, parce qu'il
faut faire preuve de discrétion lorsqu'on traite avec des entreprises
privées qui sont dans un marché libre de concurrence, etc.
Quant aux objectifs poursuivis par le gouvernement dans ce dossier, tout
à fait naturellement et, je dirais, obligatoirement, je
réfère le député au ministre de l'Environnement.
Cela ne peut pas, au point de vue comptable, apparaître dans les
engagements financiers du ministère de l'Environnement parce que c'est
une commande gouvernementale d'administration d'aide financière
administrée par la Société de développement
industriel, ergot, on le retrouve ici, aujourd'hui.
Le Président (M. Théorêt): Cela dit.
étant donné l'heure, je vais suspendre les travaux jusqu'à
15 heures cet après-midi. On reviendra à 15 heures.
(Suspension de la séance à 13 h 7)
(Reprise à 15 h 13)
Le Président (M. Théorêt): A l'ordre, s'il
vous plaît!
La commission de l'économie et du travail reprend ses travaux sur
la vérification des engagements financiers du ministère de
l'industrie et du Commerce. Nous étions rendus aux engagements du mois
de mars 1987, à l'engagement 35. M. le député de Roberval,
est-ce que vous voulez reposer ou reformuler vos questions ou votre
question?
M. Gauthier: Dans l'engagement financier, on lit: "contribution
conditionnellement remboursable*. Je voulais tout simplement savoir ce que cela
voulait dire et quelles étaient ces conditions. Le ministre m'indiquait,
au moment où l'on s'est quittés, que c'était à
l'Environnement qu'il faudrait que je pose ces questions-là, alors
j'avais un problème puisque je ne suis pas aux engagements financiers de
l'Environnement. Si le ministre n'a pas de réponse, je pense qu'à
ce moment-là, on pourrait peut-être charger le secrétaire
de la commission de communiquer avec le ministère de l'Environnement
pour nous obtenir cette réponse. C'est peut-être la façon
la plus pratique de procéder.
Le Président (M. Théorêt): M. le
ministre.
M. Johnson: J'en ai profité, pendant notre pause
santé, pour communiquer avec mon collègue de l'Environnement afin
de voir si j'errais, quant aux politiques poursuivies par son ministère,
en pratiquant beaucoup de discrétion dans ce dossier-là. Il m'a
confirmé que, de fait - Je l'ai évoqué déjà
- dans un contexte de concurrence, à titre d'exempte, c'est pour la
construction d'une usine d'acide sulfurique, il arrive un moment donné
où l'entreprise sera en demande de soumissions auprès de ses
fournisseurs, des contracteurs, pour la construction d'une usine de 125 000 000
$. Il ne m'apparaît pas opportun, chose certaine, d'étaler sur ta
place publique les conditions, pour reprendre les termes qu'on retrouve dans
l'engagement, auxquelles Noranda a eu accès à une contribution
remboursable, Je le répète, c'est important, alors qu'elle est en
processus de soumissions. Je ne vois pas pourquoi on permettrait à qui
que ce soft de savoir quelles sont les conditions, je dirais
financières, attribuables à la structure d'une contribution
gouvernementale. Je ne vois pas qu'on doive mettre cela sur la place publique,
parce que ce sont des parties privées qui vont en
bénéficier peut-être indûment C'est dans cet
esprit-là tout simplement qu'on exerce à ce moment-ci beaucoup de
discrétion. Il n'est pas dit que ce sera pour la nuit des temps.
Il arrive souvent - le député le sait peut-être de
son séjour au gouvernement - que certaines décisions
gouvernementales doivent - et le gouvernement décide ainsi - être
retardées. Encore une fois, ce n'est pas pour l'éternité,
mais elles doivent être retardées pour des raisons de concurrence
à laquelle les entreprises ont à faire face. On retarde la
publication, on retarde la diffusion d'une décision gouvernementale,
mais on doit un jour être jugés sur nos décisions. C'est
pour cela que tout le système prévoit qu'il y a divulgation
à un moment donné ou à un autre où le gouvernement
devra répondre de ses gestes. En l'occurrence, on est disposés
à répondre du fait qu'au point de vue des politiques
gouvernementales, il était opportun de contribuer pour un tiers à
la mise sur pied d'une usine d'acide sulfurique. Il était
également opportun que ce soit de ce montant. Il demeure opportun que
nous soyons relativement discrets quant aux conditions financières qui
ont été faites à une entreprise qui
bénéficie d'une contribution remboursable. Je le
répète: elle est remboursable.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président. Je me rends aux
aurguments du ministre.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
36?
M. Gauthier: J'aimerais savoir... It s'agit ici d'un prêt
sans intérêt pour permettre à Plasti-béton Inc de
réaliser un projet d'achat de machinerie et d'équipement et de
construction d'une nouvelle usine. Il y a deux questions que je me pose
là-dessus. J'imagine qu'il y a une proportion de
déterminée pour la construction d'une nouvelle usine et
l'équipement Quelle peut être la proportion?
M. Johnson: Le projet total est de 7 600 000 $, dont le tiers, je
dirais, est attribuable à la construction de l'usine de 55 000 pieds
carrés et presque le solde, les deux tiers, pour l'achat de machinerie
et d'équipement excluant évidemment des frais capitalisables
d'installation et des frais d'ingénierie et d'architecture.
M. Gauthier: Le prêt sans intérêt s'applique
à l'ensemble du projet? Ce n'est pas spécifique pour la
construction?
M. Johnson: Les dépenses admissibles sont à
l'égard de tout le projet
M. Gauthier: Est-ce que, dans ce genre de programme - et la
question que Je pose est d'ordre général - il y a une
règle précise comme dans d'autres programmes? Comme vous l'avez
dit précédemment, M. le ministre. Est-ce qu'il y a une
règle précise qui détermine la part que doit assumer
l'entreprise ou bien si c'est sujet aussi à des négociations et
que cela peut être variable?
M. Johnson: C'est variable. Il faut tenir compte du secteur
d'activité, regarder quels sont les ratios de structure
financière habituels selon les secteurs, dans ce secteur par opposition
aux technologies, à la pharmacologie, par opposition à d'autres
genres de services ou d'activités. Par exemple, dans le domaine
récréotouristique, ce n'est pas du tout la même structure
financière, ce ne sont pas les mêmes ratios de dettes et de mises
de fonds propres des actionnaires. Alors, on regarde la solidité de la
structure financière selon les critères d'appréciation qui
y sont pertinents, considérant le secteur industriel, après
subvention. Alors, on regarde ce que cela apporte, quel est l'apport qu'on
souhaite de notre part. On Insère cela dans la structure
financière. Cela nous permet de juger de la solidité - c'est ce
qui nous préoccupe - de la structure financière
considérant te projet et le risque qui est associé. Plus c'est
risqué, plus on insiste. Évidemment, plus c'est risqué...
Cela marche par secteur Industriel parce que, dans un secteur, toutes les
entreprises ont affaire plus ou moins au même marché.
Il y a les règles de l'art, si on veut, dans ces domaines,
qui nous guident quant aux ratios de dettes, par exemple, considérant le
passif et les risques qui doivent être observés. Alors, on se
laisse guider par ces choses. C'est ce que nos analystes de la SDI font.
M. Gauthier: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement37?
M. Gauthier: À l'engagement 37, j'aimerais avoir
l'information suivante de la part du ministre. On parie d'un prêt. C'est
un engagement représentant une aide financière sous forme de
prêt pour permettre de réaliser un projet de système de
déchargeur à copeaux. De quel type de prêt s'agit-il?
Est-ce que c'est une garantie de prêt ou si c'est un prêt à
taux réduit?
M. Johnson: C'est un prêt dans le cadre de l'aide aux
activités de recherche et d'innovation. Il y a possibilité, comme
dans ce cas, de moratoire sur l'intérêt de prise en charge, donc
de l'Intérêt - une prise en charge, c'est la même chose
qu'un prêt sans Intérêt - pendant la période de
développement. Après quoi, il y a le taux de 10 % en capital et
intérêts capitalisés, remboursés trimestriellement,
après le développement, par des redevances...
M. Gauthier: D'accord.
M. Johnson: ...calculées sur un pourcentage des ventes
effectuées.
M. Gauthier: C'est un projet de combien, au total? Je vols que
l'engagement est de 1 000 000 $...
M. Johnson: 2 200 000 $.
M. Gauthier: Le projet est de 2 200 000 $. Le prêt est
de...
M. Johnson: 1 000 000 $.
M. Gauthier: ...1 000 000 $, d'accord.
M. Johnson: On va jusqu'à 50 % dans l'aide à la
recherche et l'innovation.
M. Gauthier: D'accord, cela va pour l'engagement 37, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 38?
M. Gauthier: C'est beau!
Le Président (M. Théorêt): Engagement 39?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): Engagement 40?
M. Gauthier: À l'engagement 40, cela va, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 41?
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 42?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M, Théorêt): Engagement 43?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): Engagement 44?
M. Gauthier: Avant d'aller plus loin, j'aimerais simplement
demander au ministre... Ce programme d'aide au développement touristique
a été modifié, a été remplacé par
autre chose. Des engagements financiers relatifs à ces programmes, on
risque d'en avoir encore pour une période...
M. Johnson: Quant aux engagements, oui. Mais quant à de
nouveaux engagements?
M. Gauthier: Des nouveaux engagements... M. Johnson: Quant
à l'imputation, oui.
M. Gauthier: ...il n'y en a plus, j'imagine.
M. Johnson: Non.
M. Gauthier: II n'y en a plus depuis...
M. Johnson: Attendez un peu.
M. Marcil (Yvon): Oui, il peut y en avoir.
M. Johnson: Ce qui était dans la machine avant la mise en
place, en septembre, du prêt participatif.
M. Marcil (Yvon): La règle qui a été
appliquée, c'est qu'au 30 septembre, on ne prenait plus de nouvelles
demandes pour les anciens programmes, sauf qu'on continue encore à
traiter les dossiers des demandes qui étaient déjà dans le
"picking".
M. Gauthier: Je vais poser ma question différemment, si
vous voulez, pour compléter. Cette période de traitement des
dossiers qui étaient dans la machine, l'inévitable période
de transition entre tes programmes, est-ce qu'elle est complètement
terminée?
M. Marcil (Yvon): Non.
M. Gauthier: Ce n'est pas fini encore?
M. Marcil (Yvon): Ce sera terminé vers ie mois de mars, en
principe.
M. Gauthier: D'accord. Cela veut dire que... M. Marcil
(Yvon): Qu'il y en a encore.
M. Gauthier: ...jusqu'en mars, il est possible qu'on retrouve de
nouveaux engagements...
M. Marcil (Yvon): C'est exact, en mars 1988,
M. Gauthier: ...de la part de la SDI. M. Marcil (Yvon):
Oui.
M. Gauthier: Cela va pour l'engagement 43, M. le
Président
Le Président {M. Théorêt): Engagement 44?
M. Gauthier: Cela va, j'Imagine. Je comprends que c'est le
même type d'engagement de l'un à l'autre. Cela va
Le Président (M. Théorêt): Les engagements
financiers du mois de mars 1987 sont-ils adoptés?
M. Gauthier: Adopté.
Le Président (M. Théorêt): Avec votre
permission, je vais maintenant céder ta présidence au
député de La Peltrie.
Une voix: Vous nous quittez, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): Malheureusement,
pour un autre engagement financier...
Une voix:...
Le Président (M. Théorêt): J'ai un autre
engagement financier au troisième.
M. Gauthier: On s'attache à nos vieilles choses. On
commençait à s'attacher à vous, M. te Président
Le Président (M. Théorêt): Ha, ha, ha!
Avril
Le Président (M. Cannon): J'appelle les engagements du
mois d'avril. Engagement 12?
M. Johnson: Avril 1987?
Le Président (M. Cannon): Avril 1987. Engagement 12, M. le
député de Roberval?
M. Gauthier: Un instant! D'accord, c'est le contrat
négocié pour l'achat d'équipements informatiques.
J'aimerais savoir si, pour ce contrat, c'est ta même chose que ce matin,
s'il y a impossibilité d'aller en appel d'offres ou
nécessité de négocier pour...
M. Johnson: Le Service des achats du ministère des
Approvisionnements et Services est allé, me dit-on, en appel d'offres
pour ce contrat.
M. Gauthier: Je m'excuse. Ces équipements, c'est
pour...
M. Johnson: Le ministère de l'Industrie et du Commerce
comme tel. C'est pour le ministère.
M. Gauthier: Le ministère lui-même. D'accord. C'est
parce que je trouvais un peu...
M. Johnson: Non, ce n'était pas du Wang.
M. Gauthier: Là, Je commençais à trouver que
cela...
M. Johnson: AES est spécialisé en traitement de
textes, pour certains postes de travail, etc., dans l'édifice au 710,
d'Youvilie, sauf erreur.
M. Gauthier: Je te connais. Cela va pour l'engagement 12, M. le
Président.
Le Président (M. Cannon): Merci pour l'engagement 12.
J'appelle l'engagement 13.
M. Gauthier: À l'engagement 13, est-ce que cette campagne
est bien celle qui était sous la responsabilité du ministre
délégué à je ne sais pas quoi, aux PME ou quelque
chose comme cela?
M. Johnson: Oui, précisément.
M. Gauthier: J'imagine que vous avez fait une certaine recherche
pour attribuer ce contrat. Prisme communications Itée, qui est le
concepteur et celui qui a eu à élaborer cette campagne, a
été choisi de quelle manière?
M. Johnson: Deux commentaires à cet égard.
J'attendais les premiers mots du député. S'il avait dit:
Adopté, on n'en parlerait plus. J'attendais donc sa réaction,
mais, maintenant qu'il me pose des questions, je lui ferai remarquer que, par
ordre de décision du Conseil exécutif, c'est, de fait, mon
collègue, le député de Crémazle et ministre
délégué aux PME, qui est le ministre responsable du
placement étudiant. Donc, pour des questions nombreuses et
détaillées quant à la responsabilité
ministérielle, si vous avez des questions à poser à ce
sujet, mon collègue se fera un plaisir d'être ici à la fin
de nos travaux, en fin d'après-midi, à votre demande, M. le
député de Roberval.
Quant aux questions de nature technique que vous avez posées, on
m'indique que c'est le fichier central des fournisseurs du gouvernement,
Rosalie, qui a transmis au ministère des Communications huit noms
d'agences de publicité et il y
a donc eu appel, conformément au concours habituel
d'évaluation sur pointage, etc., par des membres de jury auprès
d'agences qui ont été retenues dans le fichier central.
M. Gauthier: Est-ce qu'on peut savoir de la part du ministre...
Là, on a Prisme communications, montant de l'engagement: 100 000 $.
Comme je comprends l'engagement Ici, un premier contrat de 300 000 $ avait
déjà été accordé pour la campagne de
publicité et on voulait une hausse à 400 000 $. C'est..
M. Johnson: C'est cela, précisément.
M. Gauthier: Donc, dans ce cas précis, le contrat a
été adjugé à la firme qui avait Initialement fait
ia campagne.
M. Johnson: Oui, c'est cela. M. Gauthier :C'est cela?
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Donc, ce que vous me disiez tout à l'heure
n'était pas tout à fait exact, quand vous me disiez 'que... Ce
choix avait été fait initialement au début,
probablement
M. Johnson: Oui, le fichier...
M. Gauthier: Ce choix n'a pas dû être fait
pour...
M. Johnson: Oui, le fichier a envoyé huit noms ou un peu
plus d'une demi-douzaine et le comité de sélection dont la
démarche est ratifiée par le sous-ministre des Communications a
retenu cinq des huit firmes, certaines à leur face même, au point
de vue technique, ne se seraient vraisemblablement pas qualifiées et un
jury comme celui qui est prévu a été mis en place afin
d'évaluer de façon plus pointue, je dirais, ceux qui restaient en
liste à partir du fichier. (15 h 30)
Dans ce jury, on retrouvait le directeur de la publicité au
ministère des Communications, comme président du comité,
le directeur des communications du MIC, un agent d'information à cette
direction du MIC, le chef du Service de l'expertise en publicité au
ministère des Communications, le D.G. de la Société
d'Investissement Jeunesse, étant donné la nature de la
clientèle visée par ce programme, soit l'emploi étudiant,
l'été dernier, et finalement une secrétaire, la ou le
secrétaire étant une femme en l'occurrence, du comité de
sélection, qui était un membre du personnel du ministère
des Communications. C'est sur la foi des recommandations du jury qu'on a
retenu, parmi le groupe de cinq, trois firmes qui se qualifiaient bien
au-dessus des autres et un autre processus de sélection du fury a
dû évaluer les propositions soumises par les trois qui
étaient retenus. De l'évaluation technique, on passe à une
évaluation de proposition précise de plan de communication. La
firme Prisme communications a été retenue.
M. Gauthier: Est-ce qu'on peut connaître les deux autres
firmes qui sont allées en dernière sélection?
M. Johnson: Non, on s'engagerait dans un jugement de valeur -
à tort ou à raison - sur la compétence de telle ou telle
firme de répondre à cet appel d'offres. On peut ne pas se
qualifier, vu les objectifs du programme, dans un appel d'offres ou une
évaluation avec un jury constitué de fonctionnaires exclusivement
qui évalue cela. Les autres peuvent revenir avec d'autres propositions
dans d'autres cas, et on a d'autres occasions. Je suis un peu hésitant
à dire que la compagnie ABC n'a pas eu...
Les cinq qui ont été retenues sont Publicité
Martin...
M. Gauthier: Quand j'ai posé ma question tout à
l'heure, j'ai dit les trois. Je pensais que trois avaient été
retenues. Il y en a cinq qui ont été retenues.
M. Johnson: Non, il y en a huit qui viennent du fichier. À
l'évaluation technique sur les données de ces entreprises, il y
en a cinq de retenues, le jury siège et en retient trois, H siège
à nouveau, cette fois-là, en regardant les propositions de plan
de communication soumis par les firmes. C'est parmi ces trois dernières
qu'une des firmes a été retenue. Les cinq qui avaient
été retenues à l'origine sont Publicité Martin,
Bourboinau JPBM, Publi-média, Prisme et André Moreau inc. Prisme
s'est retrouvée en finale.
M. Gauthier: Est-ce que le ministre peut m'indiquer si le
coût, de ta campagne avait été fixé au
préalable ou si c'est après la proposition qui a
été faite?
M. Johnson: Cela a été budgétisé
lorsque le ministre a hérité, entre guillemets, s'est vu confier
cette responsabilité. Un budget a été arrêté
préalablement à tout appel d'offres.
M. Gauthier: D'accord. Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): Cela va pour l'engagement 13.
J'appelle l'engagement 14.
M. Gauthier: À l'engagement 14, j'aimerais avoir quelques
explications du ministre. Engagement représentant le remboursement
à HydroQuébec des frais de service et d'intérêts des
frais encourus pour l'alimentation en électricité de la ville de
Gagnon pour ta période de juillet à octobre. Comment se fait-il
que cela se retrouve au ministère de l'Industrie et du Commerce?
M. Johnson: C'est à la suite de la fermeture du nord des
opérations minières de SIDBEC. M. Beautieu qui est le
sous-ministre - métallurgiste, incidemment, de son état - peut
compléter.
M. Beaulieu: Non, il y avait eu une entente à savoir
qu'Hydro-Québec cesserait de fournir l'électricité
à la ville à telle date. Il y a eu des retards dans la fermeture
de la ville et il a fallu assurer l'électricité à ceux qui
demeuraient là après la date prescrite, telle que
déterminée par le ministre à ce moment-là, Jean-Guy
Rodrigue, par une lettre venant de Guy Coulombe. C'est pour assurer
l'électricité que le ministère a dû assumer ces
frais de fourniture à la ville et aux résidents de la ville de
Gagnon.
M. Gauthier: C'est tout à fait particulier dans ce
cas-là.
M. Beaulieu: Oui. C'est une exception.
M. Gauthier: Cela va pour l'engagement 14, M. le
Président.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 15.
M. Gauthier: Cet engagement est intéressant, M. le
Président J'ai eu d'ailleurs l'occasion d'assister, dans la salle,
à la demande du ministre, à l'annonce de ce projet auquel j'avais
eu l'occasion de travailler. J'aimerais savoir... Le ministre avait
annoncé à l'époque, une aide financière par
l'entremise de plusieurs programmes de son ministère, il y en avait une
qui était relative aux coopératives de travailleurs, etc. Bref,
plusieurs programmes. Est-ce que le montant de l'engagement ici totalise
l'ensemble des programmes auxquels le ministre faisait référence
à ce moment-là?
M. Johnson: Non, c'est le seul engagement de la SDI.
M. Gauthier: Le seul engagement de la SDI. cela veut dire...
M. Johnson: Un prêts sans intérêt. C'est
l'engagement sous forme de prêt sans intérêt, un prêt
de 6 000 000 $ sans intérêt. Quinze ans cela aussi?
Une voix: Oui, c'est cela.
M. Johnson: Quinze ans, remboursable dans quinze ans.
Je rappelle au député qu'il y avait eu par ailleurs une
garantie de prêt de 5 000 000 S, emprunt contracté par la
société auprès d'une Institution financière qui a
demandé une Intervention sous forme de garantie de ce prêt
jusqu'à concurrence de 5 000 000 $, 80 % de 5 000 000 $,
Une voix: 80 % de 5 000 000 $.
M. Johnson: Donc, 4 000 000 $, de fait, de la part de la SDI.
Une voix: Avec honoraires.
M. Johnson: Avec honoraires de gestion. C'est cela.
Troisièmement garantie de prêt et prise en charge
d'intérêts à 100 % pour la première année et
50 % pour les deux années subséquentes. De mémoire, il
s'agit de la coopérative forestière centrale, ta plus grosse qui
était là, la Fédération des coopératives
forestières du Saguenay-Lac-Saint-Jean, producteurs de bois, - le
montant m'échappe, II me semble que c'est 1 700 000 $ - auquel, on peut
ajouter un total de l'ordre de 1 200 000 $ ou de 1 300 000 $ à plusieurs
coopératives forestières.
M. Gauthier: Est-ce que dans tous les cas...
M. Johnson: La Coopérative des travailleurs, je me
reprends, la Coopérative des travailleurs c'est 1 300 000 $.
M. Gauthier: Par la SDC? M. Johnson: Par la SDC. M.
Gauthier: Est-ce que dans tous les cas...
M. Johnson: Et ensuite des coopératives forestières
qui ont chacune...
M. Gauthier: Est-ce que dans tous les cas, M. le ministre, fi
s'agissait de prêts?
M. Johnson: Ce sont des garanties de prêt dans chaque cas
mais des prises en charge d'intérêts qui varient dont
l'échéance, enfin, la longueur de temps varie.
M. Gauthier: Adopté, M. le Président.
Le Vice-Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement
16.
M. Gauthier: Adopté, M. le Président
Le Vice-Président (M. Cannon): L'engagement 17?
M. Gauthier: Adopté.
Le Vice-Président (M. Cannon): L'engagement 18?
M. Gauthier: Dans le cas de l'engagement 18, j'aimerais avoir des
informations du ministre... Est-ce qu'il y a toujours le fameux nombre
d'emplois prévus: Comme il s'agit d'un achat de machineries,
d'équipements et d'une bâtisse à Montréal, cela
laisse supposer que c'est un déplacement d'entreprise d'un lieu
géographique à un autre?
M. Johnson: Non, précisément, il y avait fermeture,
carrément fermeture de Dominion Lock, de mémoire, une filiale
d'une compagnie américaine, llco Unican a repris ces
opérations-là, a relancé l'usine littéralement,
alors c'est plus que de l'emploi maintenu. C'était fermé, llco
l'a reiancé et je dois dire qu'elle va très bien.
On voyait dans les journaux de ce matin d'ailleurs qu'Unican investit
davantage ces temps-ci dans d'autres lignes de fabrication de serrures et de
quincaillerie pour meubles. Cela va très bien, je suis sûr qu'il y
a au moins 66 emplois; au moins.
M. Gauthier: Non, c'est juste parce que je voulais
vérifier si cela ne s'agissait pas... De la manière dont
c'était présenté, j'avais l'Impression qu'il s'agissait
d'un déménagement Je comprends que l'entreprise était
fermée.
M. Johnson: Non, excusez-moi, on me souligne que oui. Tout ce que
j'ai dit était vrai mais pas à l'égard du chiffre qui
apparaît devant vous.
Une voix: II y a eu une autre offre.
M. Johnson: Cela s'était déjà
réalisé. C'est l'expansion d'un autre lieu existant sur la rue De
Gaspé à Montréal.
M. Gauthier: C'est cela.
M. Johnson: Un agrandissement de 12 000 pieds carrés pour
relier les bâtiments. Alors, c'est cela, ils ont acheté un vieil
immeuble voisin et...
M. Gauthier: Un bâtiment voisin...
M. Johnson: ...ils ont occupé chez le voisin.
M. Gauthier: Ils ont agrandi.
M. Johnson: II n'y avait rien et là il y a 66 emplois.
M. Gauthier: Une augmentation de capacité importante.
Adopté.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 18 est
accepté.
J'appelle l'engagement 19.
M. Gauthier: Est-ce que le ministre peut m'indiquer - je vois
là un prêt dans le programme d'aide aux activités de
recherches et d'innovations - quel sort ce programme a eu? Est-ce que ce
programme a été refondu en même temps que les autres ou
est-ce qu'il existe encore de façon spécifique à la
SDI?
M. Johnson: Le dépliant de la SDI fait état de
notre aide financière, toujours dans le cadre des nouvelles formules de
prêts participatifs. Je dirais que le programme de recherche et
d'innovation est quand même enrichi dans la mesure où il peut y
avoir prise en charge d'intérêts, moratoires du remboursement
jusqu'à, un maximum de 36 mois, possibilité d'exemption
d'intérêts au cours de la période de recherches, ce qu'on
appelle le développement dans l'autre programme. C'est un peu...
M. Gauthier: Le créneau existe encore. M. Johnson:
Oui, oui, absolument.
M. Gauthier: Le créneau recherche-innovation.
M. Johnson: Cela se ressemble passablement sauf que la formule
parapluie devient celle du prêt participatif. Il y a un
préjugé favorable qui s'exerce à l'endroit de ces
activités, dans la mesure où une enveloppe
réservée, fermée peut nous permettre de prendre en charge
les intérêts pendant une période de
développement
M. Gauthier: Adopté.
Le Président (M. Cannon): Alors, les engagements
financiers pour le mois d'avril 1987 sont donc adoptés.
Mai
J'appelle les engagements pour le mois de mai 1987, notamment
l'engagement 109.
M. Gauthier: J'aurais quelques questions, M. le Président
il s'agit ici d'un contrat de services négocié pour agir à
titre de consultant dans le cadre de la réalisation d'une étude
sur l'industrie éiectronique/micro-électronique dont l'objectif
est de permettre de définir les grandes orientations de l'industrie
québécoise de la microélectronique.
Je voudrais savoir si cette étude, pour laquelle il y a un
engagement de 38 000 $, est complétée?
M. Johnson: Est-ce qu'elle est complétée?
M. Gauthier: Est-ce que cette étude est
complétée?
M. Johnson: En principe, cela devait être une
période d'environ 6 mois, à compter du milieu de juillet. On
indique juillet à décembre 1987.
M. Gauthier:...
M. Johnson: Elle est en voie d'être
complétée. On me fait signe que oui On arrive.
M. Gauthier: Est-ce que ce genre d'étude ne peut pas
être réalisé à l'interne par des équipes du
ministère?
M. Johnson: ...extrêmement spécialisé et
ciblé, je dirais, comme programme, il nous est apparu... D'abord, on
n'avait pas à l'interne... C'est la première question que j'aiposée, M. le député, lorsque le projet de CT a atterri
sur mon bureau.
On a beau connaître nos 620 personnes, dont la moitié sont
des professionnels, on souhaite toujours que l'on trouve à
l'intérieur du gouvernement les ressources pour faire à peu
près tous les travaux qui sont de notre ressort
Ce sont des domaines au ministère de l'Industrie et du Commerce
qui doivent néanmoins faire souvent appel à des gens
extrêmement spécialisés. Dans l'optique de
développer une politique d'intervention auprès du secteur de la
micro-électronique, nous n'avions pas, à l'interne, les
ressources aussi spécialisées que ce qu'on pouvait désirer
pour donner suite à une formulation d'une politique de
développement de cette industrie. Alors, nous sommes allés
littéralement à l'extérieur.
Il y a deux façons d'aller à l'extérieur. Il y a la
consultation du fichier, évidemment Le fichier, par ailleurs, est ainsi
construit que nous sortir, sous la classification "Administration et
recherches", la personne spécialisée qu'on cherche, c'est plus
qu'aléatoire. À partir de ce moment-là, nos gens, quand
même assez spécialisés pour connaître les
surspécialisés de leur domaine, ont commencé à
faire une battue sur le terrain pour Identifier une firme qui avait des
états de service, notamment un consultant à l'intérieur de
cette firme qui avait des états de service et une expérience qui
le rendaient habile à nous donner un coup de main, à nous guider,
à nous éclairer dans ce dossier.
C'est pour cette raison que nous avons procédé de cette
façon-là, par contrat de services avec un consultant externe. (15
h 45)
M. Gauthier: Voici la question suivante. Compte tenu du fait que
vous avez... Vous parlez du caractère très
spécialisé d'études qui ne peuvent être faites au
ministère, études qui prennent 6 mois à faire et qui font
appel à de véritables spécialistes. Ordinairement,
lorsqu'on regarde les engagements financiers des ministères et qu'on
parle d'études dans tes mêmes termes que ceux que vous avez
utilisés, les montants sont, en général, assez
impressionnants. Je vous avoue que j'ai de la misère à concilier,
je ne veux pas vous faire le reproche d'avoir été économe,
M. le ministre, mais j'ai de la misère à concilier, dans une
certaine mesure, la durée que vous me donnez, la spécialisation
des ressources que vous me donnez, la nature même du sujet qui, a priori,
fait état d'une certaine spécialisation pour celui qui ta fait et
le montant de l'engagement qui est relativement modeste, compte tenu du type
d'étude, du moins, à ce que je crois comprendre...
M. Johnson: Le budget détaillé tient compte dans le
nombre de jours du temps que te consultant lui-même doit consacrer
à faire sa recherche donc, son rapport, ensuite il y a le temps de
rédaction de ce rapport-là et des présentations qui sont
faites à notre personnel spécialisé. À cela, il
faut ajouter des frais de secrétariat, des dépenses de transport,
voyage, photocopies, études, etc. Si on prend le consultant
lui-même, on peut penser qu'il a été à temps pleins.
On a un sous-total ici, quand on a le rapport d'étape. 67 Jours
ouvrables...
M. Gauthier: D'accord. Six mois à ce moment-là,
étant la date de la remise du rapport...
M. Johnson: C'est sur une période de six mois. ouf.
M. Gauthier: Ce n'est pas une étude qui s'étale sur
six mois.
M. Johnson: Ce n'est pas six mois à plein, 3 à 10
heures par jour, etc. On parle de 67 jours ouvrables sur une période de
six mois.
M. Gauthier: Adopté.
Le Président (M. Cannon): Cela va. Alors, l'engagement 109
est adopté et l'engagement du mois de mai est adopté
également.
M. Gauthier: Adopté.
Juin
Le Président (M. Cannon): J'appelle les engagements du
mois de juin 1987. L'engagement 137,
M. Gauthier: Adopté.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 138?
M. Gauthier: C'est vrai, il y en a quelques-uns.
M. Johnson: L'engagement 137... On peut peut-être regretter
de ne pas le souligner.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 137, il s'agissait
d'une subvention à Pétromont, société en commandite
au montant de 5 341 427 $.
M. Gauthier: M. le ministre, dans fa liste des dossiers qui nous
sont fournis avec cet engagement financier, on a fait un petit calcul à
partir du tableau que vous nous avez soumis. On obtient.. Si on prend le
montant de la subvention par rapport au montant de l'emprunt avec le nombre
d'années sur lequel il est imputé, je ne sais pas si notre calcul
est exact, on obtiendrait un taux d'intérêt de 10,5 % pour
l'ensemble des dossiers. Est-ce qu'on peut le calculer de cette
façon-là?
M. Johnson: II faut savoir que ce sont des capitalisations en
générai.
M. Gauthier: Oui.
M. Johnson: Donc, un prêt capitalisation où nous
prenions en charge 100 %...
M. Gauthier: I00 % les deux premières années et 50
% les trois suivantes. C'est exact
M. Johnson: Ce qui fait que le chiffre qui apparaît
là représente 350 % des intérêts annuels, si on
divise par 3,5... La constante est de 68...
M. Gauthier: Je pourrais vous indiquer celui qui m'étonne,
peut-être. Cela faciliterait votre affaire.
M. Johnson: Oui, je vous en prie. Allez-y.
M. Gauthier: C'est celui sur deux ans, le seul qui est sur deux
ans, Plastiques Prospect de Windsor...
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Je regarde le taux de subvention par rapport au
montant de l'emprunt. À moins que mes chiffres... Mes chiffres sont un
peu difficiles à situer. C'est 39 375 $...
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: ...le montant de la subvention sur un montant
d'emprunt de 75 000 $.
M. Johnson: C'est 75 000 $, donc 52,5 % de cela, c'est 39 375 $
variable avec un ratio... Où cela est-il marqué? On va le
trouver. On va se satisfaire nous aussi.
On me signale qu'en toute probabilité, c'est sur cinq ans. On va
présumer pour l'Instant que le chiffre 2 sur l'annexe devrait être
5. Les capitalisations, c'est toujours cinq ans. Cela a toujours
été cela.
C'est 100 % la première et la deuxième année...
M. Gauthier: Ce serait une erreur. Les deux ans seraient une
erreur?
M. Johnson: Oui, carrément
M. Gauthier: C'est cinq ans. D'accord. Je vous avoue qu'on ne
comprenait plus rien compte tenu de la proportion, en tout cas, peu importe
comment on la calcule. On tient pour acquis qu'il y avait erreur dans le
chiffre, c'est cela.
M. Johnson: Oui, c'est ce qu'on m'Indique. Tous les contrats sont
semblables. Ils ont tous la même formule. On les prévoit tous les
cinq ans, 100 %, 100 %. 50 %, 50 %, 50 % des Intérêts sur le
montant calculés sur une base de 15 % maximum.
M. Gauthier: D'accord. Cela va pour cela.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 138 est
accepté.
J'appelle l'engagement 139.
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 140?
M. Gauthier: Ici, sauf un problème d'attention, J'ai
l'impression que c'est la première fois qu'on indique subvention non
remboursable dans l'ensemble des dossiers qu'on a vus depuis te début.
Je veux simplement demander au ministre s'il aurait l'amabilité de
m'expliquer quelle est ta différence? Programme d'aide à
l'investissement pour les entreprises à technologie moderne, on en a
déjà vu et je pense que c'est la première fois qu'on a ce
libellé, sauf erreur.
M. Johnson: C'est un des cas où la demande de projet est
traitée dans le cadre de l'entente fédérale-provinciale.
De façon particulière, du point de vue technique, l'entente
prévoit une subvention "non remboursable", entre guillemets. On reprend
tout bonnement la formule qui apparaît telle qu'elle est prévue
dans le cadre de l'entente fédérale-provinciale.
M. Gauthier: II n'y a rien de particulier dans ce dossier?
M. Johnson: Non, pas du tout.
M. Gauthier: C'est simplement une question de libellé.
M. Johnson: C'est cela.
M. Gauthier: Cela va pour l'engagement 140, M. le
Président.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 141?
M. Gauthier: Je vois, dans l'engagement 141, nombre d'emplois
prévus, qu'on inscrit: "maintien
de 16 emplois." Est-ce qu'on peut supposer qu'il y avait une menace sur
ces emplois n'eût été de cette subvention, de ce prêt
sans intérêt?
M. Johnson: La société était en voie de...
Elle considérait, è ce moment-là, différentes
options d'investissement, notamment aux États-Unis et sur la côte
est, etc. Alors, afin d'assurer qu'une modernisation puisse se faire parce que
l'alternative très réelle, c'était que cette
société, qui a des implantations un peu partout en
Amérique du Nord, réalise des investissements ailleurs qu'au
Québec avec la fermeture éventuelle de l'installation de
Buckingham. Cela explique, d'une part, notre Implication et, d'autre part, le
résultat qui est le maintien des emplois existants.
M. Gauthier: Adopté, M. le Président
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 142.
M. Gauthier: Rien de particulier Cela va, M. le
Président
Le Président (M. Cannon): Merci. M. le
député. Les engagements du mois de juin 1987 sont donc
vérifiés.
Juillet
J'appelle les engagements du mois de juillet 1987. avec l'engagement
16.
M. Johnson: À la surprise générale, M. le
Président, si je peux m'exprimer ainsi, nous avons devant nous, pour ce
mois de juillet 1987. une pile considérable, toutes proportions
gardées, d'engagements financiers. À la suite d'une demande du
Conseil exécutif, tous les ministères devaient scruter et
Inventorier tous leurs papiers depuis longtemps pour voir si, au point de vue
administratif, il n'y a pas eu des échappées dans les copies
d'engagements financiers devant être transmis à la commission
parlementaire dont relève le ministère de l'Industrie et du
Commerce afin de les scruter. Peut-être que, même pour
l'Opposition, c'est déjà de l'histoire ancienne.
On se souvient que l'été dernier il y a eu des
divulgations quant au caractère un peu Incomplet de la transmission aux
commissions parlementaires de différents engagements financiers,
notamment pour des services professionnels entre 25 000 $ et 75 000 $, qui
avaient échappé littéralement à la
mécanique.
Le Conseil exécutif a fait état publiquement des
résultats de sa demande. L'effet pratique, on t'a devant nous
aujourd'hui. En date de juillet 1987, on a inscrit tout ce qui n'a pas
été ramassé au ministère de janvier 1985 à
juillet 1987. Il y a deux ans et demi d'engagements. Il n'y en a pas beaucoup
qui ont échappé à la commission, finalement. Je dis qu'il
n'y en a pas beaucoup, mais j'ai un tas d'explications, de contrats et de CV
ici; cela prend beaucoup de place, mais...
Une voix: On avait déposé...
M. Johnson: Oui, évidemment, comme tout le monde,
d'ailleurs. Tous les autres ministères, eux aussi... Il faut dire que
ces engagements avaient été déposés en liasse,
disons, à la commission, à l'Assemblée nationale ou
à qui que ce soit - à quelqu'un quelque part - à
l'occasion du dépôt et de l'étude des crédits pour
les années en cause.
Maintenant, au point de vue mécanique, on est censé
scruter cela ici. Il nous fera plaisir de nous livrer à cet exercice
historique. Je dirai tout de suite qu'il y a une raison très pratique
dans le cas du ministère de l'Industrie et du Commerce.
Il n'y a pas de complot, il n'y a pas de conspiration; cela remonte
à janvier 1985, je le rappelle, pour les fins de la discussion.
"L'arrêt dans la transmission... Je cite une lettre de mon sous-ministre
au secrétaire général du Conseil exécutif, en date
du 21 juillet dernier: "Cet arrêt dans la transmission des formules
d'engagements budgétaires est consécutif au transfert
d'employés et d'employées du ministère de l'Industrie et
du Commerce au ministère du Tourisme nouvellement créé -
à l'époque - au début de 1985: les tâches de
l'employée chargée - en l'occurrence, c'est une femme, mais ce
n'est absolument pas pertinent - de l'application de l'article 5 ont
été ajoutées à celles d'une autre employée.
Celle-ci - donc, cette dernière - a consciencieusement respecté,
jusqu'à ce Jour - 21 juillet 1987, et c'est encore vrai - la partie de
la directive relative au repérage des formules d'engagements
budgétaires, leur identification par des numéros
séquentiels et l'estampe appropriée, mais ces documents, par
inadvertance, n'ont pas été transmis au greffe du Conseil du
trésor depuis janvier 1985 tel que mentionné." Fin de la
citation. (16 heures)
La citation est un peu plus longue que ce qui apparaît sur la
lettre à cause de mes incidentes. En clair, il y avait un M.
Tranchemontagne qui était au MIC depuis des années et qui faisait
avec diligence la transmission des engagements aux adresses et cases postales
appropriées. Donc ça passait ici, devant nous, aux engagements
financiers. Cette dite personne... Lorsque le ministère du Tourisme a
été créé, lors d'un retour fracassant mais bien
passager de M. Marcel Léger en politique active au sein du gouvernement
précédent et qui s'est traduit par son accession au Conseil
exécutif comme ministre du Tourisme - donc le ministère du
Tourisme a été détaché du ministère de
l'Industrie et du Commerce - il y a eu un transfert d'employés y compris
celui du monsieur diligent et consciencieux qui était là depuis
des années.
Une personne diligente et consciencieuse assume une partie de ses
fonctions au ministère y compris celles de repérer, inventorier
et estamper les engagements. C'était nouveau... apparemment, personne ne
lui a dit, à cette personne, qu'il fallait également mettre
ça dans le courrier interne destiné au distingué
secrétaire de notre commission ou, plutôt au distingué
Conseil du trésor qui lui-même les transmet au distingué
secrétaire de notre commission pour fins d'une scrutation
éventuelle par les membres de la commission. C'est tout ce qui est en
cause. Une négligence Involontaire qu'a reconnue l'administration et
à laquelle, dès que nous avons été alertés,
évidemment, nous avons pu apporter des correctifs qui font en sorte que,
promis, juré, ça ne se reproduira plus Jamais.
Une voix: Jusqu'à ce qu'on change de personnel.
M. Johnson: Maintenant, c'est même fait à toutes les
semaines, me dit-on. Comme je le disais tout à l'heure, tout ça
était transmis, de toute façon, à l'occasion de
l'étude des crédits. Or, c'est un petit peu comme si les
élus regardaient aujourd'hui une deuxième fois, prenaient
connaissance aujourd'hui, une deuxième fois, de ces engagements. Ceux
qu'on transmettait d'ailleurs à l'occasion de l'étude des
crédits étaient encore plus complets que ceux qui sont requis par
la directive 4.60, article 5, du Conseil du trésor qui est la directive
à laquelle la plupart - et j'ai bien compris - des ministères ont
négligé de se conformer avec une rigueur autrement
proverbiale.
Toutes les commissions ont été prises, ces derniers temps,
à scruter des engagements de 1984, 1985, 1986, à la suite de cet
inventaire de documents qui n'avaient pas été transmis. Et
voilà!
Le Président (M. Cannon): M. le député de
Roberval.
M. Gauthier: Oui, à cet égard, M. le
Président, on m'indiquait que c'est pour l'ensemble des
ministères qu'on a fait une espèce de rattrapage de ces
engagements-là qui avaient pu échapper - dans bien des cas,
involontairement, il faut bien le dire...
M. Johnson: Dans tous les cas, M. le Président.
M. Gauthier: ...dans tous les cas. En tout cas... Peut-être
que dans le cas du ministre...
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Peut-être dans les autres dossiers... Je ne
les ai pas étudiés. Je voulais simplement dire qu'à la
suite d'une entente, on m'a informé qu'il y avait eu des discussions
préalables et qu'il était d'usage qu'on passe de façon
assez rapide sur ces engagements-là. Semble-t-il que dans les autres
ministères, on a procédé assez rapidement. Les
recherchistes ont scruté la liste qui était fournie. Comme,
effectivement, ça ne semble pas poser de problèmes majeurs, je ne
suis pas opposé à utiliser le même procédé
Ici, à cette commission. Après avoir parcouru la liste des
engagements financiers qui sont ainsi touchés, je n'ai pas de questions
particulières à ce moment-ci, entre autres pour l'engagement
financier portant le numéro 16 et regroupant la liste qui suit
Je suis prêt à proposer l'adoption de cet engagement M. le
Président.
Le Président (M. Cannon): Peut-être, si vous me
permettez, M. le député, avant de procéder à
l'approbation et à la vérification de l'engagement 16
apparaissant dans votre document, séquence numéro 24,
Communauté économique régionale Chapais-Chibougamau...
Une voix: Est-ce le 17?
Le Président (M. Cannon): Non, ce n'est pas le 17.
Le Secrétaire: Regardez ici.
Le Président (M. Cannon): Ah! D'accord, je m'excuse. Le
secrétaire me corrige.
Le Secrétaire: C'est l'engagement 17.
Le Président (M. Cannon): D'accord. On y reviendra. Cela
va pour l'engagement 16. Nous tombons maintenant...
M. Johnson: Des contrats de service ont été
accordés au cours de l'exercice 1984-1985, on se comprend?
Le Président (M. Cannon): C'est cela. M. Johnson:
Dont la liste est annexée.
Le Président (M. Cannon): Alors, on s'en va à
17.
M. Johnson: D'accord.
M. Gauthier: L'engagement 17. Subventions accordées dans
le cadre de divers programmes au cours de 1984-1985. Cela va également,
M. le Président. Je n'ai pas de...
M. Johnson: II y en a exactement 25 et elles sont toutes... Si le
député y jette un coup d'oeil, il verra qu'il y a
énormément de...
M. Gauthier: II n'y a pas de problème.
M. Johnson: Non, des programmes réguliers,
normes, infrastructures, subventions à l'entreprise, etc.
Le Président (M. Cannon): Je pourrais peut-être
poser ma question, M. le député?
M. Gauthier: Bien...
M. Johnson: Les commissaires industriels... De
Chapais-Chibougamau, en février 1985, Je crois que c'est notre
collègue d'Ungava qui était le commissaire industriel à
l'époque. C'était son salaire.
M. Gauthier: Non, il n'a jamais été commissaire
industriel.
M. Johnson: Non? Il n'a jamais été commissaire
industriel? Il était maire. Je pensais qu'il était gérant
de la ville et commissaire industriel en plus. D'accord.
Le Président (M. Cannon): C'est cela. J'aimerais...
M. Gauthier: Ah! C'est possible, écoutez... C'est une
maudite bonne question. Là, si vous voulez, on peut changer de bord.
C'était quoi?
M. Johnson: Comme la Trinité, trois personnes en une
seule.
Le Président (M. Cannon): Le député
d'Ungava?
Une voix: Et un représentant de la Baie James.
M. Johnson: C'était le député d'Ungava, oui,
M. Claveau.
Une voix: Et un représentant de la Baie James.
M. Johnson: Quoi qu'il en soit, il était M. le maire,
chose certaine.
Le Président (M. Cannon): Non, blague à part. Ici,
dans l'engagement, notamment, à communauté économique, de
quoi s'agissait ce montant de 40 000 $?
M. Johnson: Commissaire industriel.
Le Président (M. Cannon): C'est le salaire...
M. Johnson: Aide au Commissariat industriel, aide aux
corporations de développement
Le Président (M. Cannon): D'accord. C'est une subvention
de fonctionnement
M. Johnson: Programme norme de fonctionnement, contribution au
fonctionnement des commissaires Industriels.
Le Président (M. Cannon): D'accord.
M. Johnson: Dollar pour dollar avec ta communauté
locate.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président
Vérifié.
Le Président (M. Cannon): Vérifié. J'appelle
l'engagement 18.
M. Gauthier: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 19,
numéros de séquence 33 à 104.
M. Johnson: La même chose, il y a encore plus de
commissaires industriels. On approchait, comme vous voyez tes dates, le milieu
de l'année: mars, avril, mai et juin, ou à peu près. Il y
a beaucoup de chèques entre 40 000 $ et 50 000 $ qui se promènent
Même chose pour les coops, etc.
M. Gauthier: J'aurais peut-être une question à poser
au ministre. Ce qui me surprend un petit peu - mes yeux sont tombés
là-dessus - Commission scolaire de la baie des Chaleurs, c'est dans le
cadre de quel type de programme? Si le ministre voulait me donner le
renseignement. C'est le numéro 43. C'est assez inusité, je
pense.
Le Président (M. Cannon): 43.
M. Johnson: Votre oeil de lynx a fait en sorte, M. le
député, que vous avez réussi à choisir l'exemple,
parmi 10 000, où il semble que la machine à reprographie ait fait
défaut.
Une voix: II est comme son frère, du Parti
québécois.
M. Johnson: Ha, ha, ha! Au ministère du Tourisme, il est
parti avec.
M. Gauthier: M. le ministre, peut-être de
mémoire...
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Tout à l'heure, je voyais que votre
sous-ministre avait des Indications. C'est simplement..
M. Johnson: Au programme d'aide aux coopératives
régionales, probablement.
M. Beaulieu: Au programme d'aide aux coopératives, il y
avait des groupes, en fait, qui servaient comme groupes de gérance.
M. Gauthier: Ah! de la commission scolaire.
C'est pour cela que la subvention est...
M. Beaulieu: Dans les endroits en périphérie, on a
eu de la difficulté à trouver des groupes supports et on s'est
replié sur des organismes qui existaient On a demandé à la
coopérative de gérer le budget au lieu de laisser cela à
des individus qui n'étaient pas structurés. On a demandé
à la commission scolaire locale de gérer les budgets. On a
déposé l'argent à leur nom pour qu'ils le gèrent au
nom des coopéra-teurs qui n'étaient pas structurés et
organisés, donc, à une organisation responsable de faire des
chèques et de faire des états de compte et des choses comme
cela
M. Gauthier: D'accord. Cela va très bien. C'est juste
parce que je me demandais un peu...
M. Beaulieu: Mais on doit l'avoir là-dedans. Je crois
qu'on a la réponse.
M. Johnson: Précisément, c'est dans le cadre de
l'aide financière qui a été accordée par la
commission scolaire en vertu du programme d'aide à la création de
coopératives de jeunes travailleurs. C'est un protocole d'entente entre
le MIC et la commission scolaire de la Baie-des-Chaleurs dans le cadre de ce
programme. Comme le soulignait le sous-ministre, c'est..
M. Gauthier: Votre sous-ministre a une excellente
mémoire.
M. Johnson: Oui. C'est cela. C'est l'expérience.
M. Gauthier: Cela va. M. Beaulieu: Merci.
M. Gauthier Cela va venir pour vous aussi, M. le ministre. Ne
désespérez pas. Alors, cela va pour l'engagement 19, M. le
Président
Le Président (M. Cannon): Le ministre ne m'apparaît
pas comme étant très désespéré aujourd'hui.
J'appelle l'engagement 20.
M. Johnson: M. le Président, vous n'avez pas le droit de
participer au débat
Le Président (M. Cannon): Non, vous avez raison.
M. Gauthier: Ni à nos ébats.
M. Johnson: Surtout que de mémoire, le 10 juin 1985, ce
n'est pas moi qui étais ministre de l'Industrie et du Commerce.
M. Gauthier: Non. Mais, sauf erreur, comme on étudie ces
engagements-ci maintenant, M. le ministre, c'est à vous que je dois
poser les questions.
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Vous n'en convenez pas?
M. Johnson: Pas de problème.
M. Gauthier: Engagement 20, cela va, M. le Président
Le Président (M. Cannon): Merci. L'engagement 21?
M. Gauthier: Je voudrais simplement souligner au ministre que je
me réjouissais de voir la créativité dont on avait fait
preuve en utilisant un organisme nouveau, dans un programme du
ministère, pour donner un coup de main en région
périphérique. Alors, effectivement, quand le ministre nous dit
que ce n'est pas lui qui était là, à ce moment-là,
ce n'est pas à son avantage parce que c'est innovateur. J'imagine que le
ministère va continuer à faire preuve d'imagination comme
cela.
Le Président (M. Cannon): C'est quasiment du
développement technologique.
M. Gauthier: Je n'ai pas de question sur l'engagement 21, M. le
Président.
Le Président {M. Cannon): L'engagement 22?
M. Gauthier: De peur de retomber sur un autre 10 000e cas, M. le
Président.
M. Johnson: ...comme vous voyez là. Il travaille pour la
SDI, c'est comme rien.
M. Gauthier: D'accord. Il n'y a pas de problème. Cela
va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 22 est
vérifié. L'engagement 23?
M. Gauthier: Pour l'engagement 23, c'est la même chose, M.
le Président
Le Président (M. Cannon): L'engagement 23 est
adopté. L'engagement 24?
M. Gauthier: Sur l'engagement 24, j'aurai peut-être
quelques questions. Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): Engagement 25?
M. Gauthier: Oui, c'est à la suite de la liste.
M. Johnson: Est-ce que l'engagement 24 est
vérifié?
M, Gauthier:J'ai dit adopté.
Le Président (M. Cannon): Engagement 25.
M. Gauthier: II y a peut-être... Dans le bas, il y a une
explication sur laquelle j'aimerais avoir quelques détails
supplémentaires pour m'aider à comprendre. On parle de prix
pondéré et de prix soumis. À quoi cela fait-il
référence?
M. Johnson: C'est le ministère de l'Approvisionnement et
Services, Service des achats, qui utilise des grilles. Les prix
pondérés sont à la baisse...
M. Gauthier: Oui, par rapport aux coûts soumis.
M. Johnson: Ils ont peut-être demandé des
soumissions pour 16 000 et ils ont réglé pour 15 000 pour tout le
monde. À cause du volume, Us ont peut-être redressé tout le
monde à la baisse, lis ont changé les spécifications. Ils
les ont changées pour tout ie monde. Ils ont ajusté les prix pour
tout le monde.
M. Gauthier: Oui, d'accord. Le prix pondéré, c'est
lorsque les spécifications...
M. Johnson: Ce peut-être cela, mais c'est sous toute
réserve. Il n'y a pas de... C'est ce que cela a l'air.
M. Gauthier: La proportion semble être la même.
M. Johnson: La réduction a l'air de 10 % partout.
M. Gauthier: La proportion semble être ta même
partout.
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président, pour l'engagement
25.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 25 est
vérifié. J'appelle l'engagement 26.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président
Le Président (M. Cannon): L'engagement 27?
M. Johnson: II y a des activités dans la région, M.
le Président, vous avez vu? L'aide aux régions.
Le Président (M. Cannon): Oui, oui. (16 h 15)
M. Gauthier: Oui. M. le ministre. À l'engagement 27, on
dit: Une subvention à la Société de gestion et analyse de
l'information, SOGAIN, pour fins de conception, d'élaboration et
d'édition d'un annuaire des acheteurs des secteurs public et parapublic
du Québec. De quoi s'agit-il exactement et pourquoi le fait-on?
M. Johnson: Le libellé de l'engagement fait état de
la conception, de l'élaboration et de l'édition d'un annuaire des
acheteurs des secteurs public et parapublic du Québec, pour fins de
distribution éventuelle auprès des entreprises
québécoises- afin qu'elles y découvrent des clients
éventuels. C'est en cours à ce moment-ci, dans le cadre de notre
promotion de l'achat et de l'approvisionnement au Québec, donc de
soutien aux entreprises du Québec. C'est un outil de travail, un outil
de développement pour ces entreprises. Il consiste à savoir quels
sont les clients potentiels des secteurs public et parapublic. Nous entendons
distribuer 5000 et 7000 exemplaires, ce dernier chiffre correspondant au nombre
d'entreprises manufacturières au Québec, d'ailleurs. Nous
comptons donc en distribuer 5000 nous-mêmes à 70 % de notre groupe
cible d'entreprises. Je cite la présentation que j'ai dû faire au
Conseil du trésor à cet effet: "...afin de sensibiliser les
entreprises de l'existence de l'annuaire et ainsi stimuler la vente de produits
fabriqués au Québec. Par ailleurs - j'ajoute - ta vente par
SOGAIN de 2000 exemplaires à 20 $ pièce, principalement aux
entreprises de services et aux commerces devrait lui permettre d'autofinancer
tes éditions subséquentes."
On vise, là aussi, l'autofinancement. On a maintenu cette ligne,
dans ce cas, de la même façon. J'ajouterais même que le
protocole d'entente prévoit, tel que le suggérait le Conseil du
trésor - c'est écrit - "que, si la société
privée SOGAIN réussit, lors de la première édition,
à vendre un nombre substantiel d'exemplaires, de l'avis du
ministère, celle-ci - la société - s'engage à
mettre à jour l'annuaire et à en assurer la production et la
distribution au cours des prochains exercices, sur une base d'autofinancement.
On va voir le succès que cette édition représente. Si
c'est quelque chose qui ouvre des perspectives d'autofinancement, tant mieux!
On aura mis en marche quelque chose qui va se soutenir par lui-même dans
l'avenir.
M. Gauthier: Est-ce que je peux vous demander...
M. Johnson: Une précision. On me souligne que c'est une
société sans but lucratif. C'est une société
privée, mais sans but lucratif.
M. Gauthier: Est-ce que c'est une initiative de la
Société de gestion et d'analyse d'information, SOGAIN, cet
annuaire, ou si c'est le ministère qui...
M. Johnson: Non. C'est notre direction responsable de la
promotion des achats au Québec...
M. Gauthier: Qui a préparé cela? M. Johnson:
Oui, absolument
M. Gauthier: Et on a approché SOGAIN. D'accord, cela va,
M. le Président
M. Johnson: C'est nous, M. le Président!
Le Président (M. Cannon): L'engagement 27 est
vérifié. J'appelle l'engagement 28.
M. Gauthier: On est rendu à l'engagement 28, M. le
Président?
Le Président (M. Cannon): C'est exactement cela, M. le
député.
M. Johnson: Programme d'aide aux commissariats industriels, comme
on le connaît, habituellement Appellation habituelle.
M. Gauthier: C'est bien beau!
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 29.
M. Gauthier: Peut-être, si le ministre le permet, avant
de...
Le Président (M. Cannon): Je reviens à l'engagement
28?
M. Gauthier: Oui, si vous me le permettez... Je voudrais
simplement savoir si, encore maintenant, il y a de nouveaux commissariats
industriels qui s'inscrivent dans la liste des commissariats
subventionnables.
M. Johnson: L'année 1987-1988 a vu le renouvellement de
ceux qui existaient en 1986-1987. Il n'y a pas eu de nouveau en 1987-1988.
M. Gauthier: II n'y a pas eu de nouveau. Est-ce que vous pouvez
m'indiquer si c'est parce que vous avez décidé que c'était
assez ou parce que les demandes sont moins pressantes? Est-ce qu'il y a une
raison particulière? Je sais qu'il y a des...
M. Johnson: Le Québec est largement couvert et
quadrillé de corporations de développement économique. La
seule nouvelle, en 1987-1988, est celle des Jardins de Napierville, à
l'occasion du sommet de la Montérégie, une demande
particulière de cette région. Comme on le fait à
l'occasion des sommets, nous avons répondu de façon ponctuelle,
à cette demande comme on doit le faire dans ces exercices. La même
chose est un peu vraie dans le cas de la région de
Chambly-Saint-Hubert-Richelieu, où il y avait eu une demande d'un
organisme, genre commissariat industriel chapeautant une région
où, déjà, on retrouvait trois commissariats industriels.
Nous encourageons fortement le milieu à contribuer selon les normes
habituelles à la mise sur pied, à même leurs fonds propres,
de cet organisme chapeau, s'ils le veulent bien. En d'autres termes, on n'apas l'intention de doubler notre présence, sous prétexte que
cela recouvre un plus grand territoire. Nous avons agi selon les normes
habituelles, en indiquant qu'on n'avait pas l'intention de défoncer le
plafond que la norme impose, mais que si, dans le milieu, on veut se doter d'un
organisme chapeau et le financer à même ses propres fonds, qu'on y
aille. On y est allés avec 50 000 $, qui n'étaient par ailleurs
pas prévus dans notre programme.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): Alors on revient à
l'engagement 29.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): Merci. Donc les engagements pour
le mois de juillet 1987 sont vérifiés.
Août
J'appelle les engagements du mois d'août 1987. L'engagement 4?
M. Gauthier: Question à laquelle le ministre doit
évidemment s'attendre, le fait que ce soit une firme de Toronto qui
fasse cela, c'est lié, j'imagine, à la nature du mandat qui a
été confié?
M. Johnson: Oui, d'une part, mais surtout, l'identité et
la qualité de la personne en cause, l'associé principal de cette
firme, M. Norm Gibbons, compte de longs états de service dans
l'industrie automobile. Au Canada, il a occupé des postes de haute
direction avec Volvo Canada - de mémoire - GM, déjà, ou
plus récemment avec Hyundai, à titre de vice-président
principal de Gibbons.
M. Gauthier: C'est lié plus à la personne.
M. Johnson: À la personne de M. Gibbons, oui. Je dois
dire, pour être plus complet, avant qu'on se demande comment cela se fait
qu'on ne dépense plus cet argent pour N E. Gibbons et associés,
que la firme s'est désistée. On l'avait approchée dans le
cadre de nos activités de promotion aux investissements et de
prospection dans ce domaine-là. Nous avions voulu faire affaire avec M.
Gibbons. On n'a pas pu s'entendre sur le cadre du mandat, les montants, des
choses comme cela. D'autres occasions d'affaires se sont
présentées pour cette firme. On ne peut donc pas compter sur
celle-ci. Mais, on s'est retourné. On compte bien avoir un
engagement
financier pour une autre firme également versée et
d'expérience dans le secteur de l'automobile et des pièces.
M. Gauthier: SI je comprends bien, cet engagement n'en est pas
un.
M. Johnson: II a été approuvé, mais on ne
lui a pas donné suite.
M. Gauthier: D'accord. Cela va, M. le Président
Le Président (M. Cannon): L'engagement 5.
M. Gauthier: Le fait que l'engagement 5 soit un contrat
négocié, cela tient à quoi? C'est la seule...
M. Johnson: Dun & Bradstreet est la seule firme, qui, depuis
des générations - j'oserais dire - constitue des banques de
données disponibles, pour un prix à négocier chaque fois
avec ses clients sur le risque financier que représentent les
entreprises. On voit souvent surtout les gens en charge des comptes recevables
dans les entreprises être équipés de Dun & Bradstreet
Même chose pour ceux qui font l'évaluation, au service des ventes,
du risque de crédit que représente un client éventuel,
afin de lui faire des conditions. Alors, pour nous, cela permet surtout d'aller
dégager le profil financier, lorsqu'on fait des analyses de la force
d'une entreprise ou d'une autre dans le secteur financier, des besoins
particuliers des entreprises par secteurs, etc. Alors, c'est une source
unique.
M. Gauthier: Est-ce que le montant d'honoraires ou le montant
prévu est variable? J'imagine. Parce que vous n'avez pas toujours besoin
du même...
M. Marcil (Yvon): C'est un montant annuel qui couvre
l'accès à toutes sortes de disquettes contenant de l'information
sur des moyennes pour différents secteurs industriels, il y a toutes
sortes d'informations qui nous permettent de faire des comparaisons entre une
entreprise qui vient nous voir pour une aide financière et la moyenne de
son secteur pour certains ratios financiers. En plus, cela nous permet aussi
d'avoir accès à un certain nombre de rapports précis - on
est limité dans ie nombre - sur des entreprises sur lesquelles on veut
des rapports financiers complets.
Le Président (M. Cannon): Le cas échéant, il
y a une charge supplémentaire.
M. Marcil (Yvon): Si on dépasse le minimum, le montant
auquel on a droit, à ce moment-là, on a une charge
supplémentaire.
M. Gauthier: Oui, c'est cela. C'est une espèce de quota.
Cela va, M. le Président
Le Président (M. Cannon): Alors, l'engagement 5 est
vérifié. J'appelle l'engagement 6.
M. Gauthier: Cela va, M. te Président.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 7?
M. Johnson: Le développement régional, M. le
Président, aide aux régions.
M. Gauthier: C'est bien.
M. Johnson: Merci. Dites-le à vos amis.
M. Gauthier: Bien. Je ne fais que cela, M. le ministre. Cela va,
M. te Président.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 8?
M. Gauthier: Je vois: "Subvention de fonctionnement au Centre de
développement des industries de la mode pour l'année 1987-1988.
550 000 $." Est-ce qu'on peut savoir, quel est le budget total de ce centre
pour une année?
M. Johnson: Le budget de CDIM pour l'année en cours.
M. Gauthier: Comme on donne 550 000 $. J'imagine que cela doit
être proportionnellement à...
M. Johnson: À peu près 1 000 000 $.
M. Gauthier: Comme c'est une subvention de fonctionnement...
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: ...c'est une subvention annuelle, cela?
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Comment se fait-il que...
M. Johnson: C'est dans le cadre de... Écoutez, on va
reculer un petit peu.
M. Gauthier: Oui.
M. Johnson: C'est cela l'objet de votre question, je pense bien.
Il faut remonter à 1982 et 1984, lorsque le gouvernement d'alors avait
mis en place des centres de productivité du vêtement, un centre de
productivité du textile, d'une part, en 1982, et d'autre part, en 1984,
un centre de promotion de la mode. Donc, trois organismes qui étaient
soutenus par le ministère de l'Industrie et du Commerce, dont les
objectifs se recoupaient, lorsqu'on regarde de façon
globale, ce qu'il y a à faire, dans le secteur du textile.
Oui, il y a le vêtement qut est une grosse partie de tout cela.
Peut-être 45 %. Et la mode, donc l'aspect design, l'aspect production,
produits distinctifs, est également un sous-élément, si
l'on veut, du domaine du vêtement, mais dépasse largement le
vêtement. Parce que la mode, c'est également les accessoires, le
cuir, les chaussures, enfin la fourrure et tout cela.
Lorsque j'ai regardé pour la première fols, au
début de l'année 1986, quelles étaient nos interventions
dans ce domaine, nous avons cru bon de réunir les responsables des trois
centres, celui de productivité du vêtement; celui du textile et
celui de la promotion de la mode, afin de voir comment leurs efforts pourraient
être unis et afin de regarder comment nous pourrions utiliser les fonds
disponibles, à partir de 1987-1988. Je n'étais tout de même
pas, en 1986, pour leur annoncer qu'à partir du 1er avril de cette
année-là, on changeait les règles du jeu. (16 h 30)
Nous avons regardé quelles étaient les
disponibilités financières sur les années à venir,
sachant que les engagements initiaux pour 1982, par exemple, pour les deux
premiers centres et, pour 1984, pour le centre de la promotion de la mode,
étaient sur cinq ans. En 1986, il restait encore des fonds, il restait 1
433 000 $ utilisables, selon moi, de 1987-1988 à 1989-1990, donc trois
années financières.
Nous avons incité ces trois centres à se regrouper;
ça s'appelle maintenant le Centre de développement des industries
de la mode. Il unifie les mandats qu'on retrouvait dans trois groupes distincts
autrefois afin de mieux cibler leurs interventions pour diminuer la
duplication, parce qu'il y en avait pas mal, merci! Quant au solde des
crédits, aux fonds disponibles ou engagés à l'égard
desquels il y avait des engagements gouvernementaux que nous avons
respectés, ils ont été orientés, pour les trois
prochaines années, vers ce nouveau centre de développement des
industries de la mode, sans anticiper sur l'engagement suivant, une fois qu'on
avait arrêté notre participation sur trois ans à ce centre.
Nous l'avons incidemment Incité à l'autofinancement, donc,
à aller s'alimenter un peu dans l'industrie dont ce centre fait la
promotion.
Un solde disponible de 75 000 $ a été versé au
Centre de technologie textile, exploité en collaboration avec le
cégep de Saint-Hyacinthe, où on retrouve une concentration dans
ces technologies. C'est un exemple de collaboration, en l'occurrence industrie
et école, si vous voulez, auquel nous avons donné un peu de
viande par voie de soutien financier.
On pourrait prétendre que c'est une queue de programme, une queue
d'engagement, la fin d'un engagement C'est d'autant plus vrai que, si on a
réussi à mettre en place une structure qui permettra
l'autofinancement, soit par des activités, soit par'
l'établissement d'une crédibilité à cet organisme
qu'est le Centre de développement des industries de ta mode, l'industrie
et les entreprises de ce milieu le soutiendront, qu'il pourra avoir comme, je
crois, le Centre de productivité du textile qui avait des contrats du
gouvernement fédéral en matière de recherche sur de
nouvelles utilisations textiles, etc. C'étaient des sources de revenus
pour ces centres. Quand on aura assisté à un regroupement de ces
organismes, on aura une plus grande puissance dans le milieu pour soutenir ces
industries.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président, pour les
engagements 8 et 9 également.
Le Président (M. Cannon): Merci, M. le
député. Donc, les engagements 8 et 9 sont maintenant
vérifiés. J'appelle l'engagement 10.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président Le
Président (M. Cannon): 10... 11?
M. Gauthier: Sauf erreur, ce sont tous les commissaires
Industriels.
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Jusqu'à...
M. Johnson: Jusqu'au 17 inclusivement
M. Gauthier: D'accord. Cela va, M. le Président, pour la
vérification.
M. Johnson: 18 est différent et on recommence à
19.
Le Président (M. Cannon): Donc, les engagements 10
à 17 inclusivement sont maintenant vérifiés. J'appelle
l'engagement 18.
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 19.
M. Gauthier: 19, cela va aussi.
M. Johnson: Commissaire industriel.
Le Président (M. Cannon): 20?
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): D'accord. L'engagement 21?
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 22?
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 23?
M. Gauthier: L'engagement 23: Aide financière à
SPAR aérospatiale Itée, dans le cadre d'un mandat exprès
confié à la société par le gouvernement. C'est un
libellé Inhabituel. Est-ce que le ministre pourrait nous éclairer
un peu là-dessus?
M. Johnson: C'est ce qu'on appelle, dans notre Jargon, au
ministère et à la Société de développement
industriel, l'article 7 de la loi sur la Société de
développement industriel du Québec, qui est une clause
attrape-tout lorsque le gouvernement trouve qu'il serait opportun de soutenir
financièrement un projet de quelque nature que ce soit dans quelque
secteur que ce soit Donc, iI n'y a pas de programme normé à cet
effet, il n'y a pas de crédit d'identifié à titre
d'exemple quelque part dans tes livres, il existe toujours un recours au point
de vue de l'administration de l'aide financière à la loi, la SDI,
via l'article 7, qui prévoit que la société peut, sur
demande du gouvernement - Je paraphrase - apporter tout soutien, toute aide
financière, par exemple, etc., et c'est par décret,
évidemment, à ce moment-là, quel que soit le montant, que
c'est fait. En l'occurrence, c'est à l'égard de la construction
d'un nouveau centre d'antenne spatiale à Sainte-Anne-de-Bellevue, SPAR
bien connue notamment, par sa participation au programme de l'espace
américain - le bras canadien - mais ils sont surtout actifs dans les
stations terrestres, notamment une nouvelle génération de
transmission de données par satellite, etc. C'est dans le cadre de ce
développement que nous avons participé à un projet
spécifique.
Le Président (M. Cannon): C'est un autre
élément qui ajoute du poids à la demande du Québec
d'avoir à Montréal le centre spatial.
M. Johnson: Le centre spatial, très bien. Je suis
entièrement d'accord avec vous, monsieur l'adjoint parlementaire au
Commerce extérieur.
Le Président (M. Cannon): Alors, cet engagement-là
est donc vérifié. Les engagements du mois d'août 1987 sont
vérifiés.
M. Gauthier: Vérifié.
Septembre
Le Président (M. Cannon): J'appelle les engagements du
mois de septembre 1987.
M. Gauthier: À l'engagement 21, on parle d'un contrat de
services pour la réalisation d'un document audiovisuel intitulé:
Choisir le Québec. C'est un document, j'imagine, que le ministre envoie
aux délégués commerciaux. Quelle est l'utilisation de ce
document-là?
M. Johnson: Vous le retrouvez dans tes délégations
générales du Québec à l'étranger pour fins
de présentation du Québec devant les publics choisis,
là-bas, pour fins de promotion d'investissement. On peut le retrouver
dans les valises des ministres, très peu nombreux d'ailleurs, qui
voyagent très peu. un peu partout. On peut te retrouver dans les valises
de nos hauts fonctionnaires qui sont également appelés à
se déplacer dans le cadre normal de leurs fonctions afin de
débusquer tes occasions d'affaires à l'étranger,
d'établir des partenariats à l'étranger. Les six langues
en cause sont l'anglais, le français, l'italien, l'espagnol, l'allemand
et le japonais. J'ai indiqué que des cassettes - ce sont des cassettes
VHS, Je présume; je n'en sais rien. Oui, on me fait signe que oui - vont
se retrouver également au Québec dans nos centres d'accueil pour
les Investisseurs - je ne parle pas des centres d'accueil et
d'hébergement
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Johnson: Je parle de nos bureaux d'accueil à
l'Investisseur, dans le bureau du sous-mlnistre.
Le Président (M. Cannon): Alors l'engagement 21 est
vérifié.
M. Gauthier: Vérifié.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 22?
M. Johnson: Je donne l'exemple de coopération MCEDT - MIC
d'ailleurs, je le souligne.
M. Gauthier: Engagement 22... "Subvention à quatre
organismes à titre d'aide financière pour la réalisation
de projets issus de la Conférence socio-économique de la
Montérégie." Est-ce qu'on peut avoir la liste...
M. Johnson: Oui, il y en a deux que j'ai mentionnés tout
à l'heure, soit la Corporation de développement économique
des Jardins de Napierville comme nouveau commissariat industriel, 50 000 $, le
plafond du programme normé; deuxièmement l'organisme
intermunicipal de développement économique de l'axe des routes
10, 30, 112 et 116 que j'ai mentionné tout à l'heure: Chambly,
Saint-Hubert, Saint-Hilaire, etc., Cari-gnan - je ne sais trop de
mémoire - un autre montant de 50 000 $ auquel on doit ajouter deux
autres Interventions, Centre de la sous-traitance industrielle du
Québec, plus connu sous le nom de CSTIQ, dont le siège social,
entre guillemets, est à Boucherville, si je me souviens. C'est
l'initiative du milieu là-bas, qui vise à mettre sur pied un
centre de données des occasions d'affaires pour les petites et
moyennes
entreprises susceptibles de se livrer à la sous-traitance pour
les grands donneurs d'ordres.
On peut comprendre que cela a été mis de l'avant dans ce
milieu, sachant qu'il y a de très nombreux donneurs d'ordres sur la rive
sud, notamment en aéronautique; on pense à Pratt & Whitney
tout de suite et à toutes les entreprises situées entre Sorel et
Saint-Jean et en allant vers l'intérieur des terres dans la
Montérégie. À ta limite, on pourrait inclure Bromont, avec
IBM et tout ce monde. On peut déborder vers Val-court avec Bombardier.
Il y a une concentration de grands donneurs d'ordres qui a amené les
gens de la région à mettre sur pied, enfin à proposer - je
vais donner une forme concrète - un centre de renseignements
sophistiqués auquel pourraient avoir accès les PME du
Québec qui cherchent des clients.
M. Gauthier: Est-ce que c'est une banque de données?
M. Johnson: Essentiellement, oui. Je dirais que c'est un
carrefour de renseignements. C'est une autre expression de ce que le
député de Vimont a soutenu à Laval. C'est une autre
expression de ce que SOGAIN représente. Enfin, c'est un annuaire des
acheteurs du secteur public qu'on distribue à 7000 exemplaires aux
entreprises manufacturières du Québec, un centre de
sous-traitance industrielle. C'est une façon assez large,
sophistiquée, informatisée, plus rapide; enfin, regardez cela
comme vous vouiez. C'est là une autre façon de faire de la
promotion.
M. Gauthier: Je vois qu'il y a des engagements prévus
jusqu'en 1989-1990. Est-ce que l'idée de ce projet c'est un peu comme
dans le cas des commissariats industriels? Est-ce que c'est une aide
continuelle qui est prévue pour ces projets ou si on vise
l'autofinancement?
M. Johnson: Nous nous sommes engagés pour trois ou cinq
ans à ce moment-ci. C'est un programme de trois ans où nous
sommes engagés pour une somme de 100 000 $ à partir de
l'année courante, 1987-1988, par année pour trois ans. De son
côté, le gouvernement fédéral y est pour un total de
550 000 $ pour ces trois années. Quant à nous et quant au
gouvernement fédéral, je présume qu'on a bien
indiqué qu'on s'attend que cet organisme s'autofinance à compter
de la quatrième année, ils s'arrangeront comme ils le voudront,
mais ils chargeront, par exemple, des honoraires d'accès à leur
système d'information aux entreprises. Je pense bien que cela est
très rentable en soi. Une entreprise a intérêt à
payer pour aller voir si elle ne veut pas avoir des clients chez les grands
donneurs d'ordres. Je présume qu'on dit des "donneurs de commandes", peu
importe. Oui? Je m'excuse.
M. Gauthier: Je comprends. Concernant le dernier projet, Centre
international d'exposition.
M. Johnson: À Saint-Hubert, autour de l'aéroport,
le milieu a commencé à manifester, depuis près de deux ans
je dirais de façon plus active, le désir de se prévaloir
des avantages que pourrait représenter un parc aéroportuaire
comme celui-là. On tente de définir des vocations plus
précises pour cet espace... C'est un des aéroports les plus
occupés au Canada mais c'est un aéroport de troisième
niveau. Il y a des espaces industriels; on parie d'incubateurs, on parie de
haute technologie, bon enfin. On parie d'un centre où pourraient se
dérouler des activités variées, mais importantes quand
même. Nous contribuons à une étude de faisabilité
qui, selon nous, pourrait coûter 85 000 $ et à laquelle nous
participons quant au tiers ou à peu près, soit 25 000 $ sur 85
000 $.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président, pour l'engagement
22.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 22 est
vérifié. J'appelle l'engagement 23.
M. Gauthier: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Cannon): Engagement 24? Peut-être
23?
M. Gauthier: Je m'excuse, j'aimerais revenir à
l'engagement 23.
Le Président (M. Cannon): Nous revenons. (16 h 45)
M. Gauthier: Concernant l'aide aux organismes qui s'occupent de
jeunes entrepreneurs, est-ce que le ministre... Je sais qu'à un moment
donné, pour avoir rencontré certaines personnes s'occupant d'aide
aux jeunes entrepreneurs qui sont eux-mêmes des jeunes - d'ailleurs, ils
manifestaient une certaine inquiétude à savoir que leur statut
n'était pas tellement bien défini - il ne semblait pas y avoir de
garantie pour eux quant à l'avenir. Ils réapparaissaient
très inquiets quant aux intentions du ministre. Est-ce que le ministre a
eu l'occasion de les rassurer? Moi, je fais état de rencontres qui ont
eu lieu aux environs du mois de septembre?
M. Johnson: Oui. La réponse est oui. J'ai eu l'occasion de
les rassurer. Le député les a rencontrés. C'est au domaine
Saint-Laurent, à Compton, le 23 septembre, que j'ai annoncé au
Groupe de soutien aux initiatives-jeunesse que leur programme qui était
transféré du ministère de la Main-d'Oeuvre et de la
Sécurité du revenu au MICQ, en date du 1er septembre, 1er
août... Une voix: 1er octobre.
M. Johnson: Le 1er octobre. Merci. Évidemment, je l'ai
annoncé le 23 septembre. Ça devait être le 1er août,
mais cela a accroché dans la machine. Depuis le 1er octobre, le
ministère de
l'Industrie et du Commerce administre donc les programmes d'aide aux
Groupes de soutien aux initiatives-jeunesse. Nous avons essentiellement
reconduit les budgets, les critères, etc., qui prévalaient
lorsque le ministère de la Main-d'Oeuvre et de ta Sécurité
du revenu s'occupait de ce programme de même que du programme Jeunes
Promoteurs, qui est, si vous voulez, le bras financier relié au projet
spécifique de création d'emplois , par une entreprise où
tes jeunes sont actifs. Je dis que c'est le bras financier par opposition au
Programme de soutien aux initiatives-jeunesse, où nous subventionnons le
fonctionnement des groupes qui assistent les jeunes à trouver et
définir des occasions d'affaires, dresser leurs plans d'affaires, les
encadrer, quoi, et assurer le suivi éventuellement pour maintenir une
bonne qualité de gestion dans ces petites entreprises formées par
des Jeunes.
Enfin, la réaction que j'ai eue depuis ce temps, c'est que cela a
été très bien reçu. Les jeunes sont contents - je
vous le dis bien sincèrement - d'être dans le giron de l'Industrie
et du Commerce, où on a vraiment une préoccupation
économique, où on a déjà de l'expertise dans nos
bureaux régionaux, etc., qui peut venir s'ajouter à la leur,
lorsqu'ils définissent des projets d'entreprises. Nous avons
d'excellentes relations avec les responsables des groupes de soutien
qu'essentiellement on a maintenues.
Pour être complet, je dirais que je n'ai jamais promis - et ils le
savent - que ce sont nécessairement les 84 Groupes de soutien aux
initiatives-jeunesse qui vont, pour l'éternité, être
soutenus au même rythme, etc. Nous avons plutôt
décidé de regarder dans chaque région quel est le groupe
le plus susceptible de véritablement s'associer à des jeunes, de
les trouver, de les encadrer, de les inciter à lancer des entreprises,
à assurer le suivi. Ça peut être les GSIJ existants,
ça peut être d'autres groupes. Ça peut être d'autres
regroupements, ça peut être la Chambre de commerce avec un
représentant du commissariat industriel plus les éléments
les plus dynamiques d'un Groupe de soutien aux initiatives-jeunesse, etc.
Les règles ce sont les mêmes pour tout le monde et nous
entendons privilégier ceux qui auront démontré qu'ils sont
capables de performer, donc, d'inciter, de susciter - je devrais plutôt
dire - la formation d'entreprises par des jeunes dans tous les milieux
lorsqu'on sait que cela est très actif dans les régions. Quant
à savoir s'ils ont été rassurés par mes propos,
autrement que par le fait que les réactions sont positives, disons qu'on
a été applaudi à tout rompre, M. le Président,
à Saint-Laurent de Compton.
Le Président (M. Cannon): Ça va pour l'engagement
23? Il est vérifié. Engagement 24?
M. Gauthier: Ça va.
Le Président (M. Cannon): Engagement 25? M. Gauthier:
Ça va.
Le Président (M. Cannon): Engagement 26? M. Gauthier:
Ça va.
Le Président (M. Cannon): Quant à moi, j'ai une
question sur l'engagement 26, M. le ministre. Est-ce que c'est à
l'intérieur des programmes de la SOI que vous avez pu...
M. Johnson: C'est l'entente?
Le Président (M. Cannon): C'est le volet 1...
Une voix: Engagement 26?
Le Président (M. Cannon): Oui.
Une voix: C'est le volet 1 de l'entente
fédérale-provinciale sur les infrastructures.
M. Johnson: Cela n'a rien à faire avec des produits
pharmaceutiques ou médicaux.
Le Président (M. Cannon): D'accord. Engagement 27?
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Cannon): Moi, j'aurais peut-être
juste une question.
M. Gauthier: On a peut-être la même. Le
Président (M. Cannon): Oui.
M. Gauthier: C'est l'explication à savoir pourquoi c'est
en dollars US.
Le Président (M. Cannon): Oui.
M. Gauthier: C'est la question que j'ai déjà
posée dans une autre commission. Alors, je vous laisse aller.
Le Président (M. Cannon): Cela va.
M. Gauthier: L'engagement 27 est inscrit en dollars US.
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Je veux tout simplement connaître la
raison.
M. Johnson: C'est le contrat d'emprunt qui prévoit cela.
C'est un emprunt qui a été contracté en Suisse, mais qui
est libellé en dollars US.
M. Gauthier: Non, je comprends bien que
cela doit être cela, mais je veux dire le fait que, dans
l'engagement financier - c'est plus à titre de curiosité - on le
libelle comme cela.
M. Johnson: Ce sont les termes et conditions qui sont
prévus avec le prêteur. L'emprunt était de 150 000 000 de
francs suisses, ci-annexé à une convention d'échange de
devises avec la banque Norinchukin dont je n'ai jamais entendu parier de ma
vie. Les paiements annuels sont de 6 400 000 $ libellés en dollars
américains. Nous continuerons jusqu'en 1994 avec un paiement final de 90
900 000 $ US, en 1995. Évidemment, c'est toujours négocié
par le ministère des Finances; cela fait partie des grands engagements
et emprunts considérables pour toutes sortes de fins, en l'occurrence
pour l'organisation minière de SIDBEC, qui est du ressort du
ministère des Finances...
M. Gauthier: D'accord.
M. Johnson: ...et qui apparaît dans nos crédits
à nous, au ministère, à cause du fait que c'est SIDBEC qui
est en cause.
M. Gauthier: D'accord. Dans le même ordre d'Idées,
pour l'engagement 28, est-ce qu'il s'agit aussi de dollars US?
M. Johnson: Ce n'est pas inscrit, mais je dirais non. Pourtant,
c'est un emprunt à terme de 18 500 000 $ en monnaie des
États-Unis contracté dans le cadre du refinancement d'une partie
de sa dette en cours, mais on doit convertir en dollars canadiens lors du
paiement, conformément au décret avec la Nippon Bank.
M. Gauthier: En avez-vous entendu parler de celle-là?
M. Johnson: Elle est japonaise. Celle-là, oui. M.
Gauthier: Ah, c'est bien.
M. Johnson: J'ai visité le pays nippon, mais non pas le
pays Norinchukin. Je serais curieux de savoir où c'est Norinchukin Bank.
Je n'ai jamais entendu parler de cela. C'est un nom qui semble japonais,
mais...
M. Gauthier: Cela va, M. le Président, pour les
engagements 27 et 28.
Le Président (M. Cannon): D'accord. Juste une question
concernant l'engagement 27 pour qu'on puisse bien se comprendre. D'après
ce que je peux voir, au mois de septembre 1987, le Conseil du trésor
autorise une dépense de 6 400 000 $ US, qui est payable le 29 octobre
1987. Au moment de ce paiement - évidemment, il s'agit de dollars US -
il y a, entre la réception ou l'expédition du chèque et la
réception et l'encaissement de ce chèque, une période qui
s'écoule. Compte tenu de la fluctuation du dollar sur les marchés
de change, est-ce qu'on est en mesure de quantifier cette fluctuation, M. le
ministre?
M. Johnson: Je dirais, d'abord, pour reprendre votre
énoncé, qu'on me souligne que c'est le Conseil des ministres qui
approuve ce déboursé dans le cadre de la convention d'emprunt;
c'est un point technique que j'ai appris en même temps que vous.
Deuxièmement, dans l'état des institutions
financières et la façon dont elles sont équipées,
je me demande si le temps qui s'écoule entre le moment où on fait
le chèque et le moment où il est déposé ne se
mesure pas en micro-secondes plutôt qu'en jours. Mais il y a des dates
auxquelles on arrête le taux de change des devises en cours, probablement
sans avoir tout lu. C'est un emprunt en francs suisses remboursable à
tant de francs suisses par année avec conversion à telle date
à telle heure - à l'ouverture du marché de Londres, par
exemple, et cela permet de libeller en dollars US à partir de ce point
nommé. Là, c'est payé dans le cours normal des affaires,
je présume.
Le Président (M. Cannon): À votre connaissance, M.
le ministre, savez-vous si le gouvernement du Québec, en termes de marge
de crédit ou de marge d'opération que nous avons pour rencontrer
nos exigences à court terme, les montants qui doivent être
payés, a une marge de crédit réservée en dollars
US? À votre connaissance, je sais que cela ne s'inscrit pas...
M. Johnson: Je vous réfère au ministère des
Finances.
Le Président (M. Cannon): Ah! D'accord.
M. Johnson: Probablement. On le verra dans les états
financiers du gouvernement. C'est divulgué dans les états
financiers, dans toutes les notes sur les emprunts. Cela fait largement
état de tous les emprunts en cours, les marges de crédits en
cours à l'égard desquelles, à telle date, on a
déjà fait un "take down". J'ignore le terme technique
français d'usage en Europe francophone, mais en Amérique, tout le
monde dit "take down". Je dirais oui, mais je suis incapable de vous dire quel
est le montant.
Le Président (M. Cannon): D'accord. Alors, les engagements
27 et 28 sont vérifiés.
M. Gauthier: Vérifié.
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 29.
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Cannon): Vérifié. J'appelle
l'engagement 30.
M. Gauthier: Cela va
Le Président (M. Cannon): 31?
M. Gauthier: Cela va
Le Président (M. Cannon): 32?
M. Gauthier: Cela va, M. te Président
Le Président (M. Cannon): 32 est vérifié.
J'appelle l'engagement 33.
M. Gauthier :Cela va.
Le Président (M. Cannon): Cela va, monsieur?
M. Gauthier: Oui, oui, cela va
Le Président (M. Cannon): J'appelle l'engagement 34.
M. Gauthier: Là-dessus, le ministre a Indiqué qu'il
était possible que la société Mon-tupet s'Installe dans la
région de Vaudreuil, sauf erreur.
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Sauf erreur, je ne crois pas qu'une décision
définitive ait été prise dans ce dossier-là.
À ce moment-là, que fait dans le décor l'engagement qu'on
étudie relativement au fait que l'entreprise n'a pas encore
décidé de ses projets d'avenir de façon
définitive?
M. Johnson: À la rigueur, je dirais aujourd'hui que
l'entreprise n'a pas trouvé de site idéal, qu'elle ne s'est pas
arrêtée, n'a pas atterri de façon définitive
à un endroit X plutôt qu'Y. Mais, quant à la
définition du projet, quant au marché exploité, quant
à la structure financière qu'elle doit mettre sur pied et, enfin,
aux travaux auxquels elle doit procéder, je dirais que c'est
passablement arrêté, suffisamment pour que, comme gouvernement,
nous ayons consenti à lui exprimer notre intérêt de la
façon dont on le voit ici.
M. Gauthier: C'est, dans le fond, le résultat des
négociations que vous avez eues avec ces gens-là qu'on a ici.
M. Johnson: Pardon? Je m'excuse.
M. Gauthier: C'est le résultat des négociations que
vous avez eues avec la société Mon-tupet.
M. Johnson: Oui.
M. Gauthier: Oui. (17 heures)
M. Johnson: C'est l'ordre de grandeur, c'est le projet pas mal
arrêté d'offres que nous sommes susceptibles de faire et que la
société pourrait accepter, mais à condition qu'elle
choisisse, évidemment, qu'elle s'arrête sur un site à un
moment donné. De toute façon, on ne déboursera rien, au
minimum, on parle de 1988-1989 pour la première imputation
budgétaire. Ce n'est même pas cette année. À
l'occasion, lorsqu'il va y avoir uns réalisation, lorsque la
construction va être en train, la réalisation du projet, la
création d'emplois et tout ce que vous voulez, c'est un engagement
à leur endroit dans le sens de dire: écoutez, si vous venez au
Québec, c'est évident, nous sommes disposés, si le projet
que vous nous avez exposé est celui auquel vous donnez suite, à
participer sous forme de subvention remboursable dans te cadre de l'entente
auxiliaire Canada-Québec, à vous consentir...
M. Gauthier: Est-ce qu'il y a des limites de temps? J'imagine
qu'il y en a une, ne serait-ce que par la logique des choses. Est-ce que vous
avez, dans les négociations que vous avez faites avec Montupet,
déterminé cette offre? Elle tient sur la table pour une certaine
période de temps, j'imagine, et qui doit être relativement
limitée. Est-ce que vous pouvez nous donner cette indication? -
M. Johnson: C'est une offre qui est reliée à un
projet. Tant que le projet tient et qu'il est vivant, cette offre tient. Alors,
quel genre d'obstacle technique ou géographique ou d'approvisionnement
ou de ceci ou de cela, raffinement... Il y a toutes sortes de choses qui
peuvent arriver. Mais si le projet, tel qu'il nous est décrit, ne change
pas de façon significative, l'offre tient. Alors, c'est relié
évidemment avant cela. Mais il faut être réaliste. Quand on
regarde l'ampleur éventuelle de ce projet, vous pouvez juger
d'après l'ampleur de la participation financière
éventuelle, on n'est pas pour donner six mois ou huit mois de
délais. C'est quelque chose de... Ce n'est pas attaché, sauf
qu'on aimerait bien... On dit d'habitude... que cela soit réalisé
dans cinq ans, je ne sais trop, une espèce de condition
générale, on n'est pas pour rester dans tes limbes
indéfiniment. Mais, à mon sens, cela n'est pas dans les limbes.
C'est un dossier actif.
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 34 est
vérifié. Engagement 35?
M. Gauthier: À 35, on parle du fameux prêt
participatif. Il s'agit, si je comprends bien... Le prêt que vous faites
est à taux d'intérêt réduit...
M. Johnson: Ou marché. M. Gauthier: Du
marché.
M. Johnson: En gros, c'est le taux auquel la SDI emprunte plus 2
%.
M. Gauthier: Mais, vous l'appelez prêt participatif. Il
vous permet d'acquérir une participation dans l'entreprise.
M. Johnson: Oui, c'est cela. Dans le cas précis, nous
pouvons exercer jusqu'à concurrence de 250 000 $, soit 10 % des 2 500
000 $, l'achat d'un certain nombre d'actions de la société
Aviation Technair liée. Cela nous permet de pouvoir exercer une option
d'achat qui est rachetable par l'entreprise. L'entreprise peut dire non, on ne
vous vendra pas des actions, mais on va vous racheter votre option. Donc, vous
ne l'exercerez pas. Cela nous permet d'aller chercher une prime au
succès. Lorsque vient le moment, un peu plus tard, d'exercer l'option,
si les actions valent plus à leur face même que la valeur nominale
qu'on est disposé à payer aujourd'hui, c'est parce que
l'entreprise sera en train de faire un beau succès. Notre option vaudra
plus* qu'un quart de million parce qu'on va pouvoir acheter pour un quart de
million des actions qui vaudront plus que cela. Si l'entreprise n'est pas
Intéressée à nous avoir comme actionnaire, elle aura
simplement à nous les racheter à un prix qui est un prix de
marché. Alors, théoriquement, cela va très très
bien. On peut revendre 500 000 $ ou 600 000 $ une option qui vaut 250 000 $ en
réalité. Alors, si cela ne va pas bien, c'est le risque que court
quelqu'un qui prend des actions ou prend un droit d'acheter des actions. C'est
un prêt participatif. On participe autant aux risques d'insuccès
qu'aux chances de succès.
M. Gauthier: Dans tous ies cas, cela sera limité à
10 % du montant
M. Johnson: Oui, c'est la norme qu'on s'est... Enfin, c'est la
mécanique qu'on a adoptée. C'est un montant de 250 000 $ qu'on
est disposé à payer tout de suite. C'est une option d'achat, mais
on la paie.
Une voix: C'est-à-dire qu'au moment où on l'exerce,
on la paie. Pour autant que le prêt n'est pas remboursé, on peut
exercer notre option.
Une voix: Généralement, dans cinq ans.
Une voix: Tant que le prêt n'est pas remboursé.
M. Gauthier: La contrepartie de faire le prêt, c'est
d'avoir la possibilité d'acheter.
M. Johnson: Oui, c'est cela. Un certain nombre d'actions mais
évidemment, lorsqu'on regarde la valeur nominale des actions dans la
structure financière, 250 000 $ n'achètent pas toujours la
même... Dans une petite compagnie on peut en acheter pas mal, mais dans
une plus grosse on ne peut en acheter beaucoup. Mais ce n'est pas tellement le
pourcentage du capital-actions qu'on peut acheter qui est en cause, c'est la
valeur des actions sous-jacentes qu'on est susceptible d'avoir le droit
d'acheter avec cette option-là qui nous permet d'aller réaliser
une partie, pour notre bénéfice, du succès de l'entreprise
qu'on a aidée.
Le Président (M. Cannon): Advenant le cas où
l'entreprise ne peut pas rembourser dans les délais prévus,
est-ce que vous pouvez exercer votre option? Et ce choix-là
permettrait-il de déduire un montant de 250 000 $ du montant initial de
l'emprunt? Non?
M. Marcil (Yvon): Non, c'est complètement à part
L'option, c'est complètement à part du remboursement du
prêt, ce sont deux choses séparées.
Le Président (M. Cannon): Ah, ce sont vraiment des
liquidités qui sont injectées dans la compagnie.
M. Marcil (Yvon): C'est cela, de nouveaux fonds. Peut-être
seulement ajouter que le prêt de 2 500 000 $, comme dans le cas de
Technair, c'est un prêt sans garantie, c'est vraiment du capital de
risque et après la période de moratoire, c'est remboursable en
fonction des résultats de l'entreprise, en fonction de son "cash
flow".
Le Président (M. Cannon): D'accord.
M. Marcil (Yvon): Donc, c'est vraiment type capital de risque, ce
n'est pas un prêt garanti, type prêt bancaire....
Le Président (M, Cannon): Ah, d'accord.
M. Marcil (Yvon): ...c'est vraiment une sorte de capital de
risque. C'est vraiment de l'équité pour l'entreprise. C'est dans
ce sens-là que c'est intéressant pour eux.
M. Johnson: Cela fait l'affaire de l'entreprise.
M. Gauthier: J'en étais à me demander ce
qu'était t'avantage de l'entreprise dans votre affaire, parce que...
M. Johnson: C'est cela, oui. On ne demande pas de garantie.
M. Gauthier: Oui, d'accord.
M. Johnson: En contrepartie de quoi on dit: Bien, on va se donner
le droit d'acheter des actions.
M. Gauthier: Je vais avoir la possibilité d'acheter.
M. Marcil {Yvon): Et te remboursement variable en fonction, c'est
important aussi, en fonction...
M. Johnson: C'est cela, excellente rentabilité.
M. Gauthier: Est-ce que c'est à la valeur nominale, votre
option d'achat?
M. Marcil (Yvon): Au moment où on consent le
prêt
Le Président (M. Cannon): II n'y a pas de garantie sur
les actifs, il y a quand même, j'imagine, des cautions, etc.
M. Marcil (Yvon): Sur une compagnie-mère, cela peut
arriver, mais règle générale, il n'y a même pas de
garantie comme telle, c'est une créance ordinaire.
M. Gauthier: C'est ce que j'essaie de comprendre, si l'entreprise
est obligée de fournir toutes les garanties, il n'y a aucun avantage
à aller chez vous et vous consentir une option d'achat, alors qu'elle
pourrait aller dans n'importe quelle banque ou à peu près.
M. Johnson: Cela devient un levier, en l'occurrence, il y a 2 500
000 $ injectés dans la structure du capital de l'entreprise. Cela va
être remboursé si c'est profitable, etc. il y a un
élément de risque qu'on court. II y a un élément de
succès dont on peut, enfin, on peut bénéficier du
succès de l'entreprise par le mécanisme d'achat d'actions. Cela
fonctionne un peu comme un levier. On met 2 500 000 $ dans l'entreprise. Il n'y
a pas de garantie. Ses actifs sont encore libres de toute charge. Et là,
ils peuvent se retourner et aller chez un prêteur traditionnel qui, lui,
va exiger des garanties, etc. Alors, c'est une espèce de capitalisation,
sur les bords, presque un prêt de capitalisation parce qu'on
libère... enfin, c'est cela. On met de l'argent mais les actifs sont
toujours libres pour être mis en garantie ailleurs pour que l'entreprise
contracte des emprunts aussi, pour compléter sa structure de
capital.
M. Gauthier: Cela va en ce qui me concerne.
M. Johnson: C'est génial, M. le Président.
C'est ce que les entreprises nous ont dit lors d'une consultation, c'est
ce qu'elles nous ont suggéré.
M. Gauthier: Ne péchez pas par modestie, M. le
ministre.
M. Johnson: Ah, non, non.
M. Gauthier: Vous ne péchez pas par modestie?
M. Johnson: Je veux donner le mérite à qui il
appartient. La Société de développement industriel a
consulté très largement les groupes représentatifs des
entreprises québécoises, des groupements québécois,
des commissions industrielles, des maisons et des sociétés de
comptables, des chambres de commerce, tout ce monde-là, pour
définir la formule qui répondait le mieux à leurs besoins.
Le mérite que je m'attribue, M. le Président, c'est d'avoir mis
cela en marche.
Le Président (M. Cannon): Est-ce qu'à
l'intérieur, de l'offre qui est faite aux industriels, il y a toujours
moyen de négocier sur le taux d'intérêt ou est-ce que ce
sont là des choses qui sont fixes et cimentées dans le
béton?
M. Marcil (Yvon): En fait, les principes ne sont pas
négociables, les modalités le sont toujours, comme le prix
d'acquisition, le prix d'option aussi. Il peut arriver certains cas où
la valeur aux livres n'est pas représentative, parce qu'il y a eu
beaucoup d'amortissement et cela ne représente pas la vraie valeur: on
peut négocier des prix, dans certains cas, des choses comme
celles-là.
Une voix: Taux d'intérêt.
M. Marcil (Yvon): Bien, taux d'intérêt, c'est en
fonction de notre coût des fonds, sauf que maintenant on offre un taux
variable dans une période où les taux fixes ont tendance à
être plus élevés. Dans le contexte actuel, en offrant le
taux variable, cela donne un coût d'emprunt moins élevé.
Présentement, ce sont 11 3/4 % versus 13 1/4 % pour un taux fixe. Donc,
la plupart des entreprises choisissent un taux variable. Mais là, Ils
pourront fixer le taux, une fois le prêt complètement
déboursé. Une fois dans la vie du prêt. Fixer le taux une
fois.
Le Président (M. Cannon): D'accord. Et en ce qui touche le
capital-actions, est-ce que vous vous trouvez à obtenir un siège
sur le conseil d'administration de ces entreprises?
M. Marcil (Yvon): Non, pas du tout.
Le Président (M. Cannon): Bien. Cela ne fait pas partie
des conditions.
M. Marcil (Yvon): Non, absolument pas.
M. Johnson: En pratique, ce n'est pas une
grosse participation en pourcentage.
M. Marcil (Yvon): Non.
M. Johnson: Là, on ne donnera pas d'exemples,
nommément, parce qu'on se trouve à divulguer des valeurs aux
livres d'actions de sociétés privées. Mais, j'ai vu un cas
où cela représentait 1,28 %. un autre c'est 7,69 %, un autre,
c'est 4,20 % et quelque. Ce n'est pas assez pour exiger un siège au
conseil, je pense bien.
Le Président (M. Cannon): En moyenne, on peut dire 5
%.
M. Johnson: 5 % en moyenne.
Le Président (M. Cannon): Est-ce que c'est un
capital-actions privilégié ou ordinaire, finalement?
M. Marcil (Yvon): Des actions participantes.
Le Président (M. Cannon): Participantes.
M. Marcil (Yvon): Oui, ordinaires participantes. Il peut y avoir
parfois, des privilégiées participantes, alors, ce sont des
actions qui sont susceptibles d'avoir une appréciation.
Le Président (M. Cannon): Mais, étant donné
que vous n'êtes pas quotidiennement impliqué dans l'entreprise,
c'est ce que vous calculez comme la partie du risque qui vous revient.
M. Gauthier: Cela va pour 35? Nous avons 36. M. le
Président
Le Président (M. Cannon): Cela va pour 37. 38?
M. Gauthier: Adopté.
Le Président (M. Cannon): Cela va. 39?
M. Gauthier: Adopté.
Le Président (M. Cannon): Cela va. 40?
M. Gauthier: Adopté.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 40, Héroux.
Est-ce que c'est une entreprise qui s'est Inscrite à la Bourse, il n'y a
pas longtemps?
M. Gauthier: Oui. Dans le REA. Cela a été
très payant, d'ailleurs, un bout de temps.
Le Président (M. Cannon): Oui. Vous parlez
d'expérience. L'engagement 41?
M. Gauthier: Cela va.
Le Président (M. Cannon): L'engagement 42? M. Gauthier:
Cela va.
Le Président (M. Cannon): Cela, c'est un excellent projet,
d'ailleurs, l'engagement 42. Alors, les engagements du mois de septembre 1987
sont donc vérifiés.
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Cannon): M. le secrétaire,
étant donné que le mandat qui nous avait été
confié est maintenant rempli, nous ajournons tes travaux de la
commission sine die.
(Fin de la séance à 17 h 13)