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(Dix heures six minutes)
Le Président (M. Charbonneau): La commission permanente de
l'économie et du travail entreprend ce matin une séance de
vérification des engagements financiers du ministère du Commerce
extérieur et du Développement technologique. Le secrétaire
de la commission m'indique qu'il n'y a pas de remplacement. Nous allons
maintenant passer à l'étude des engagements financiers pour le
mois de janvier 1986 puisqu'en décembre 1985 il n'y a pas d'engagement
à vérifier.
Janvier
Pour le mois de janvier 1986, nous avons d'abord un renouvellement du
contrat pour la fourniture d'un service d'information de la banque
d'information industrielle du ministère. Le fournisseur est le Centre de
recherche industrielle du Québec. Le montant est de 25 000 $. Y a-t-il
des questions sur cet engagement?
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président. Est-ce que ce
renouvellement de contrat est du même ordre qu'il l'était dans lea
années antérieures?
M. MacDonald: Oui. M. le Président, si vous me permettiez
une... Premièrement,, parmi ces engagements, il y en a plusieurs qui
dépendent du ministère de l'Enseignement supérieur et de
la Science. Je vous les indiquerai à mesure. En deuxième lieu,
comme vous pouvez vous en apercevoir, je n'ai pas la meilleure voix
aujourd'hui. Si vous me le permettez, à l'occasion, je demanderai
à mes collègues de bien vouloir répondre aux questions, si
cela vous satisfait.
Le Président (M. Charbonneau): Pas de problème.
M. MacDonald: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que vous avez assez
d'eau?
M. MacDonald: Je ne sais pas si l'eau va m'aider. Merci.
M. Parent (Bertrand): C'est un ministère qui est dur, M.
le ministre?
M. MacDonald: Ah! si c'est le ministère...
M. Pruneau (Roger): La réponse à votre question, M.
Parent, c'est oui. C'est la reconduction d'une procédure qui existait
auparavant, dans les mêmes mesures.
M. Parent (Bertrand): Je n'ai pas d'autres questions sur
l'engagement 1, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): S'il n'y a pas d'autres
questions, on va considérer cet engagement comme
vérifié.
À l'engagement 2, est-ce qu'il y a des questions?
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président. Le contrat que
l'on a avec Dun & Bradstreet, c'est un contrat qui nous permet d'aller
vérifier le crédit des différentes entreprises, autant au
Canada qu'à l'étranger. Est-ce que ce contrat, quant aux
territoires qu'il dessert, est illimité? Au nombre de demandes que l'on
peut faire pour 30 890 $ est-ce qu'on est limité en termes de
nombre?
M. MacDonald: Pour un montant de 30 890 $, quant au nombre,
à cette date-ci, c'est-à-dire au 20 novembre 1986, on a
effectué 468 demandes sur la partie du contrat que l'on appelle "Canada
et États-Unis" et 59 demandes internationales. Les limites sont celles
du fichier de Dun & Bradstreet qui est assez étendu et qui couvre -
je n'ai pas un pourcentage - je dirais la très grande majorité
des entreprises qui peuvent se permettre de porter ce nom au Canada et aux
États-Unis. C'est un peu plus restreint à l'échelle
internationale, mais, généralement, on obtient des informations
sur la majorité des entreprises qui nous intéressent et pour
lesquelles on demande un rapport.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le contrat est sensiblement du
même ordre que celui que l'on avait donné l'année
dernière?
M. MacDonald: Exactement, oui.
M. Parent (Bertrand): Exactement, d'accord. Pas d'autres
questions, M. le Président. Engagement 2, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 2,
vérifié. Engagement 3.
M. Parent (Bertrand): Oui, il s'agit, M. le Président,
d'une subvention pour une étude de préfaisabilité.
J'aimerais savoir, d'abord, si cette étude de
préfaisabilité pour une usine de compost à Bogota est
complétée et si cela doit déboucher sur quelque chose de
concret.
M. MacDonald: Elle est terminée et on a tout espoir
qu'effectivement cela va se traduire par un contrat d'environ 30 000 000 $.
M. Parent (Bertrand): Je m'excuse, je n'ai pas compris. Un
contrat de?
M. MacDonald: Allez-y donc, monsieuri Excusez-moi.
M. Pruneau: M. le député, ma voix est un peu
meilleure, mais, comme vous le voyez, pas beaucoup plus. Effectivement,
l'étude de préfaisabilité est terminée. Elle a
été présentée à la ville de Bogota et on
espère qu'elle va donner lieu à un contrat de l'ordre de 30 000
000 $ dans les semaines ou les mois qui vont venir, mais elle est
terminée.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que vous pourriez
vous identifier pour les fins du Journal des débats?
M. Pruneau: Oui, excusez-moi, M. le Président, Roger
Pruneau, sous-ministre, ministère du Commerce extérieur et du
Développement technologique.
Le Président (M. Charbonneau): II y a des membres de la
commission qui me demandent, M. le ministre, si les autres collaborateurs qui
sont à la table avec vous pourraient s'identifier également.
M. MacDonald: Certainement, s'il vous plaît!
M. Price (Toby): Toby Price, chef de cabinet du ministre.
M. Brulotte (Raynald): Raynald Brulotte, directeur
général de l'administration.
M. MacDonald: Si vous me permettez, parce que je peux faire appel
à eux: le Dr Coulombe, qui est le sous-ministre adjoint, responsable en
particulier de la technologie; M. Brind'Amour, M. Paradis, le secrétaire
du ministère, et des collègues du cabinet, et l'homme de
piastres.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur l'engagement 3?
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président. M. le ministre
nous mentionne qu'il pourrait y avoir une suite avec un investissement de
l'ordre de 30 000 000 $. Est-ce qu'à ce moment-là la
société SNC, qui a été impliquée dans
l'étude de faisabilité, pourrait être partie prenante, un
des partenaires, ou si elle va s'en tenir... En tant que firme
d'ingénieurs-conseils, souvent, elle s'implique dans les projets
à l'étranger. Alors, j'aimerais savoir si SNC, selon les
informations que vous avez, sera impliquée dans le projet qui verra le
jour, semble-t-il, et qui pourrait être intéressant.
M. MacDonald: À notre connaissance, la SNC se propose
d'être l'entrepreneur général, c'est-à-dire de faire
l'ensemble des travaux, engineering, approvisionnement et construction.
Le Président (M. Charbonneau): Dans le cadre de quel
programme ces subventions sont-elles accordées?
M. Pruneau: M. le Président, il s'aqit du volet 5 des
règlements de la SDI qui permet au gouvernement et en particulier au
ministre responsable du Commerce extérieur de soumettre au gouvernement
des projets ad hoc, à la demande d'une société, pour
l'aider à obtenir un contrat à l'étranger.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Est-ce qu'il y a
d'autres questions?
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président. L'autre
montant de 60 000 $ de l'étude, qui l'a défrayé, puisque
le montant total était de 95 000 $?
M. Pruneau: L'ACDI a été responsable de la
moitié des 60 000 $ et la SNC de l'autre moitié.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M, le Président, pour
l'engagement 3 et pour le mois de janvier.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va, l'engagement 3 est
donc vérifié. Cela complète la liste des engagements pour
le mois de janvier 1986.
Février
Février 1986 maintenant. Subvention au Fonds FCAR.
M. MacDonald: C'est justement un des dossiers du MESS, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Je pense que cela sera
déféré à la commission
de l'éducation. Donc, à l'autre page, le deuxième
engagement, c'est un contrat de services pour effectuer les travaux
informatiques reliés à l'implantation au ministère de la
base de données du Bureau de la statistique du Québec sur le
commerce international du Québec. Fournisseur: L'Industrielle services
techniques Inc., de Sainte-Foy. Montant: 199 400 $. Est-ce qu'il y a des
questions sur cet engagement?
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président, le contrat
donné à IST est un contrat négocié. Pour quelle
raison ne sommes-nous pas allés en soumissions pour un montant
semblable?
M. Pruneau: M. le Président, il s'agît d'un monopole
qu'a eu IST. Ce fournisseur est responsable, avec le gouvernement du Canada, de
la gestion de la banque de données du gouvernement du Canada. C'est donc
le seul serveur possible.
M. Parent (Bertrand): Et la somme de 84 000 $ pour les
années suivantes, j'imagine que c'est pour l'année suivante,
1986-1987?
M. Pruneau: C'était la fin de la mise en place du
système intégré, et il y a évidemment un contrat
d'entretien de la banque de données comme telle. Par ailleurs, ici,
c'est l'engagement; la dépense a été selon
l'échéancier qui est un peu différent. Dans la
première année, 1985-1986, il s'est dépensé un
montant de 24 000 $. En 1986-1987, selon nos estimations actuelles, il y a
présentement 123 000 $ de dépensés. Tel que prévu,
1987-1988 devrait voir la fin de cette entente pour 42 000 $. Bref, le contrat
a démarré plus tard que prévu.
M. Parent (Bertrand): L'Industrielle services techniques est
celle qui possède, j'imagine, toute la banque de données
reliée à Statistique Canada, le BSQ et tout cela.
M. Pruneau: Exactement. Elle est la banque fédérale
qui a été alimentée par la banque du BSQ qui fournit des
données plus désagrégées dans certains secteurs au
Québec, on lui a donc donné la banque québécoise et
c'était la seule qui avait la banque fédérale.
M. Parent (Bertrand): Cela complète ma question, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur cet engagement? L'engagement est donc
vérifié. À l'engagement suivant: "Subvention à
SABEX à titre d'aide financière pour la réalisation d'une
étude de faisabilité pour la construction d'un laboratoire de
fabrication de génériques et la mise en place d'un réseau
de distribution de produits pharmaceutiques au Cameroun. Montant de
l'engagement: 44 740 $."
M. Parent (Bertrand): M. le Président, d'abord, de
façon générale, j'aimerais savoir de la part du ministre
comment cela va chez SABEX, puisqu'il y avait des remises en question à
un moment donné. Est-ce qu'on pourrait faire le point rapidement sur
SABEX?
M. MacDonald: Oui, M. le député. M. le
Président, je ne sais pas du tout comment ça va chez SABEX. Une
des très bonnes raisons est que le dossier a été
abandonné. Il n'y a eu aucun déboursé de fait. Depuis ce
temps-là, je n'ai aucun renseignement sur la compagnie.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce à dire qu'il
n'y a pas eu déboursé des 44 000 $?
M. MacDonald: II n'y a eu aucun déboursé.
M. Parent (Bertrand): Aucun déboursé. Engagement
terminé.
Le Président (M. Charbonneau): Cela règle le
problème, si je comprends bien.
M. Théorêt: Juste une question d'information, M. le
Président, le sous-ministre pourra me répondre. Dans quelle
région est située SABEX?
M. MacDonald: Sur la rive sud, à Longueuil.
M. Théorêt: Merci.
Mars
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? Est-ce qu'il y a
d'autres questions? Alors, nous allons passer aux engagements de mars 1986,
Enseignement supérieur et Science. Je présume que c'est au
ministère de l'Éducation. C'est la première page, en tout
cas.
M. MacOonald: Si vous voulez parler du Centre
québécois de valorisation de la biomasse, c'est un dossier du
MESS.
Le Président (M. Charbonneau): Les deux autres
également, si je comprends bien.
M. MacDonald: Non. La Corporation de l'Institut national
d'optique est sous la responsabilité de notre ministère.
Le Président (M. Charbonneau): Ah bon! Donc...
M. MacDonald: Par contre, la Société de la maison
des sciences et des techniques est une responsabilité du MESS.
Le Président (M. Charbonneau): On va faire le
deuxième. La Corporation de l'Institut national d'optique pour
l'année financière 1985-1986, 150 000 $.
M. Parent (Bertrand): Je m'excuse, je n'ai pas celui-là.
C'est le no 27, c'est bien cela, celui qui relève... Parce qu'on n'avait
gardé que ceux qui relevaient du Commerce extérieur. Si je
comprends bien, celui-ci relève aussi du ministère. La subvention
à la Corporation de l'Institut national d'optique est tout simplement
dans le même cadre de renouvellement de subventions année
après année dans le cas des 150 000 $ ou est-ce une nouvelle
subvention?
M. MacDonald: C'est un dossier nouveau. C'est un institut
national dont la construction n'est d'ailleurs pas commencée. On en est
encore aux plans et je demanderais au Dr Coulombe de préciser et de
répondre à vos questions.
M. Coulombe (Pierre): M. le Président, vous me demandiez
si ces 150 000 $ faisaient partie d'une subvention récurrente et
annuelle que nous versons à la corporation?
M. Parent (Bertrand): Est-ce une nouvelle subvention?
M. Coulombe: L'Institut national d'optique est un centre de
recherche qui a été créé dans le cadre de l'entente
Canada-Québec sur le développement scientifique et technologique.
C'est un des deux centres de recherche qui font partie de cette entente,
l'autre centre étant le laboratoire d'électrochimie
d'Hydro-Québec. Les 150 000 $ qui ont été versés
à la corporation représentent 50 % de son budget de
fonctionnement pour l'année précédente, pour
l'année 1985-1986, les autres 150 000 $ ayant été
versés à la corporation par le gouvernement canadien puisque,
dans le cadre de cette entente, les deux gouvernements défraient
moitié-moitié les coûts de fonctionnement de l'Institut
national d'optique. Il s'agissait pour la corporation d'un budget de
démarrage pour lui permettre d'amorcer ses activités de location
d'espace, d'engagement de personnel, de mise en place de structures juridiques
et administratives. Effectivement, les budgets qui sont prévus pour
cette année sont plus importants que les 300 000 $ qui ont
été versés l'an dernier à la corporation. Le budget
qui est prévu cette année, en 1986-1987, est de 1 000 000 $. Les
deux gouvernements, tant le gouvernement canadien que le gouverne- ment
québécois, se sont engagés, dans le cadre de l'entente
auxiliaire, à financer pour cinq ans les opérations de cette
corporation publique.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que l'engagement va en termes de
pourcentage de la masse du fonctionnement ou si c'est un montant fixe?
M. Coulombe: Les deux gouvernements se sont engagés, au
cours des cinq prochaines années, à financer la Corporation de
l'Institut national d'optique. Le gouvernement canadien défraie pour 16
000 000 $ les coûts de construction de cet institut, qui sera
situé à Québec et dont la construction devrait commencer
au début du mais de décembre. Le fonctionnement est assuré
par les deux gouvernements à raison de 9 000 000 $ chacun pour les cinq
prochaines années. Ces 150 000 $ qui ont été versés
par le Québec constituent le premier versement fait à cette
corporation. Effectivement, au cours des prochaines années, au fur et
à mesure que l'institut va démarrer ses activités de
recherche, va emménager et va acheter de l'équipement, il est
clair que le fonctionnement va être appelé à augmenter,
mais pas plus que dans les limites qui sont prévues dans l'entente
auxiliaire Canada-Québec.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que l'institut va être le seul
centre canadien ou s'il ne va desservir que le Québec?
M. Coulombe: L'Institut national d'optique est un institut qui
dessert l'ensemble du Canada et qui a pour mandat de répondre aux
besoins de recherche et de développement des industries canadiennes du
secteur de l'optique. Son conseil d'administration traduit cette
réalité puisqu'il y a maintenant au conseil des
représentants de toutes les provinces canadiennes, donc des
représentants du milieu industriel de l'optique qui proviennent à
la fois de l'Ontario, de la Colombie britannique, de la Nouvelle-Écosse
et du Québec.
M. Parent (Bertrand): Merci, cela répond à ma
question, M. le Président, pour l'engagement 27 de mars 1986.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur cet engagement? Cet engagement est considéré comme
vérifié. Par la suite, on a un contrat pour l'achat de huit
micro-ordinateurs avec équipements périphériques, Comterm
Inc.; montant de l'engagement: 48 618,36 $. Est-ce qu'il y a des questions sur
cet engagement?
M. Parent (Bertrand): Rapidement. Il
s'agit tout simplement d'un ajout de micro-ordinateurs. La raison pour
laquelle on transige avec Comterm, c'est que l'on a déjà de
l'équipement compatible, j'imagine. Est-ce que c'est...
M. MacDonald: Oui.
M. Pruneau: M. le Président, si vous me le
permettez...
Le Président (M. Charbonneau): Oui.
M. Pruneau: Tout l'équipement que nous avons au
ministère, nous tentons de le rendre compatible avec IBM. Cet
équipement est essentiellement versatile dans un premier temps, sert
d'équipement de bureautique, mais est également à la base
des micro-ordinateurs compatibles avec IBM. On cherche à standardiser
l'équipement que l'on a au ministère et c'est dans ce but que cet
équipement a été retenu. Par ailleurs, il apparaît
sur la liste des équipements que le Service des achats du gouvernement
permet au ministère d'acquérir. C'est donc un équipement
qui est produit au Québec.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question
pour l'engagement 1, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? Y a-t-il d'autres
questions sur cet engagement? Cet engagement est considéré comme
vérifié. Nous allons passer maintenant à l'engagement
suivant de soumissions publiques: "Contrat pour l'achat d'un miniordinateur
avec équipements périphériques. Plus bas soumissionnaire
conforme: Ordinateurs Irisco, Sainte-Foy. Montant de l'engagement 304 188,48
$." Est-ce qu'il y a des questions?
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on pourrait donner un peu
d'explications quant au plus bas soumissionnaire jugé non conforme et
son rejet par rapport à ce qu'on a appelé la configuration
proposée, qui ne répondait pas aux besoins du ministère.
259 000 $, c'est inférieur à tout près de 50 000 $.
Qu'est-ce qui a fait qu'on a dû le rejeter?
M. MacDonald: Je demanderais à M. Brulotte, directeur
général à l'administration, de répondre à
votre question.
M. Brulotte: Oui, merci. M. le député, voici. La
soumission de Univers du micro Ltée a été jugée non
conforme, bien que s'établissant à 259 655,44 $, tout simplement
parce que la configuration que Univers du micro Ltée proposait au
ministère n'était pas conforme à l'appel d'offres du
ministère. Nous voulions fonctionner avec un mini ordinateur, avec une
soixantaine de terminaux répartis dans tout le ministère, ce que
ne pouvait nous offrir Univers du micro. C'est pour cela qu'elle a
été qualifiée de non conforme.
M. Parent (Bertrand): La compagnie d'Ordinateurs Irisco de
Sainte-Foy, qui a obtenu le contrat, existe depuis combien de temps? Est-ce une
firme bien établie?
M. Brulotte: Oui, c'est une firme bien établie. Je ne
saurais pas répondre à la question très
précisément à savoir depuis combien de temps elle existe,
mais c'est effectivement une firme bien établie.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'il serait possible, M. !e
secrétaire ou M. le Président, qu'on obtienne
ultérieurement ces renseignements concernant la feuille de route de
cette entreprise?
M. Pruneau: M. le Président, on prend la question en note
et nous allons soumettre la réponse dans les délais.
Le Président (M. Charbonneau): Allez-vous faire parvenir
les informations au Secrétariat des commissions?
M. Pruneau: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Très bien.
M. Parent (Bertrand): Cela va pour l'engagement 2, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur cet engagement? Cet engagement est
considéré comme vérifié. J'appelle l'engagement
suivant: "Subvention au salon Le monde des affaires SM Inc.,
représentant la participation financière du ministère
à ce salon qui se tiendra à la Place Bonaventure,
Montréal. . Montant de l'engagement: 50 000 $." Est-ce qu'il y a des
questions?
M. Parent (Bertrand): S'agit-il d'abord d'une participation
à deux salons sur deux années, soit l'année
dernière 30 000 $ et cette année 20 000 $, ou si c'est
plutôt une participation à un salon pour 50 000 $?
M. MacDonald: C'est la participation à deux salons. Vous
avez raison et j'ai raison, c'est-à-dire qu'un versement a
été fait au cours de l'exercice financier 1985-1986 et l'autre
montant pour l'exercice 1986-1987. Nous avons participé à deux
salons, c'est-à-dire celui de Montréal et celui de Québec,
mais organisés par le même organisateur, le salon Le monde des
affaires SM Inc.
M. Parent (Bertrand): Qu'est-ce qui fait que vous octroyiez cette
subvention au monde des affaires et que vous ne le fassiez pas
nécessairement dans le cadre d'autres salons similaires; je pense
particulièrement à l'autre salon qui est un peu son rival, le
salon de la PME?
M. MacDonald: II est normal que les ministères
n'interviennent pas tous dans les mêmes salons. Quant à celui que
vous avez mentionné, l'intervention est faite par le MIC. Dans le cas du
salon Le monde des affaires Inc., cette année, le thème
était les exportations et il se rattachait très bien à
notre salon. L'emphase était mise sur ce sujet et sur la technologie
dans l'ensemble du salon. Cela s'apparentait très bien à notre
intervention et on s'y est associé.
M. Parent (Bertrand): Cela ne veut pas dire, à ce
moment-là, M. le ministre, que Le monde des affaires Inc. aura
automatiquement sa subvention de 50 000 $ chaque année?
M. MacDonald: Ce n'est pas automatique.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce qu'il y a d'autres
questions concernant cet engagement? Cet engagement est donc
vérifié.
Nous passons à l'engagement 4: "Subvention à Ja
Société Sigid import/export S.C.C., Montréal, à
titre d'aide financière pour lui permettre de s'implanter au Venezuela
et de développer ses exportations de vaches laitières du
Québec sur le marché du Venezuela. Montant de l'engagement: 45
000 $."
M. Parent (Bertrand): S'agit-il d'une étude de
faisabilité? À 45 000 $, cela ne doit pas être une
étude pour l'implantation. Est-ce qu'on pourrait avoir un peu
d'explications concernant cet engagement? (10 h 30)
M. MacDonald: Cette aide était plutôt
orientée vers le programme APEX Marketing, c'est-à-dire la mise
en place des ressources humaines et physiques nécessaires pour faire le
marketing. En fait, cette histoire est une des histoires à succès
du ministère dans ces programmes APEX Marketing parce que, de cet
investissement-là, a découlé une vente de
précisément 1570 têtes vendues en douze mois à un
prix moyen de 2100 $ canadiens pour un total de vente de 3 315 636 $. Cette
société s'est également acquise à ce
moment-là une expertise dans le choix et la sélection du
bétail, de concert avec Air Canada et une autre firme dont je ne me
rappelle pas le nom, le transport et la livraison de tout ceci. Les
perspectives de vente de bétail québécois ailleurs qu'au
Venezuela, mais également au Venezuela par cette firme sont
excellentes.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que c'est la seule somme d'argent
que le ministère, par son programme volet APEX Marketing, a
subventionné pour...
Une voix: Sigid.
M. Parent (Bertrand): Oui.
M. MacDonald: À ma connaissance, Je crois que oui. Je peux
vérifier, mais à ma connaissance, c'est cela.
M. Pruneau: Effectivement, M. le député.
M. Parent (Bertrand): Vous êtes en train de perdre la voix
vous aussi.
M. Pruneau: Moi aussi, je suis en train de perdre la voix.
Une voix: Cela travaille chez nous. M. Parent (Bertrand):
Cela m'inquiète.
M. Pruneau: Ou les vases communicants, je ne sais pas. La
Société Sigid import/export S.C.C. n'était pas
présentement admissible au programme APEX Marketing - pas dans le sens
que vous l'entendez, M. le ministre - parce que cela ne faisait pas
suffisamment longtemps qu'elle était en affaires. C'est donc pour cela
qu'on a été obligé de donner une aide ad hoc par
opposition au programme APEX Marketing. Donc, la réponse est
forcément que c'est le seul engagement qu'il y a eu pour Sigid
puisqu'elle n'était pas admissible au programme APEX Marketing.
Une voix: Dans ce contexte-là, il a le même
genre.
M. Pruneau: C'est cela. C'était donc la façon de
permettre à une entreprise qui avait beaucoup de potentiel, mais qui ne
répondait pas aux critères assez restrictifs d'APEX Marketing
d'avoir une aide du ministère.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que Sigid import/export S.C.C. est
une société qui regroupe, qui est un consortium de personnes? Il
semble que ce soit une nouvelle société.
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): Pour connaître
assez rapidement un tel succès, il serait intéressant de
connaître un peu qui est Sigid et de quelle façon elle est
formée.
M. MacDonald: Je vais prendre avis de votre question, si vous le
permettez, M. le Président, et je vais vous donner rapidement
l'historique de cette compagnie et ses perspectives d'avenir.
M. Pruneau: Peut-être peut-on vous répondre
immédiatement.
M. MacDonald: Je peux vous lire une partie des renseignements,
mais si vous voulez épargner ma voix et en savoir plus long, je pourrai
vous faire parvenir les renseignements. Est-ce que cela serait satisfaisant
pour vous?
M. Pruneau: Pour répondre à votre question, c'est
une société qui existe - ce n'est pas un consortium, c'est une
société...
M. Parent (Bertrand): ...qui est nouvellement
incorporée.
M. Pruneau: En janvier 1985.
M. Parent (Bertrand): En janvier 1985. J'aimerais avoir les
documents pour éventuellement pouvoir scruter un peu plus de ce
côté.
M. MacDonald: Certainement.
M. Pruneau: M. le député, est-ce que je peux vous
demander quels documents vous aimeriez avoir?
M. Parent (Bertrand): Essentiellement, ce que j'aurais voulu
savoir, c'est qui formait cette compagnie et un peu leur feuille de route
à ce jour, si cela fait un an qu'ils sont incorporés, et quelles
sont leurs perspectives. On nous parle déjà de transactions de
l'ordre d'environ 3 000 000 $.
M. Pruneau: La transaction est faite pour 3 000 000 $. Les
perspectives de la société, M. le député, c'est une
donnée qui est confidentielle à l'entreprise. Je pense que vous
allez devoir l'obtenir d'elle. Nous ne pouvons pas la retransmettre.
M. Parent (Bertrand): Vous me transférerez ce que vous
avez.
M. Pruneau: Je peux vous donner le nom et l'adresse.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va, M. le
vice-président?
M. Théorêt: Est-ce qu'à votre connaissance il
y a d'autres compagnies ou d'autres sociétés qui exportent du
bétail dans d'autres pays?
M. MacDonald: À ma connaissance, oui. Mais ne me demadez
pas les noms, je ne m'en rappelle pas.
M. Théorêt: Ce n'est pas une première?
M. MacDonald: Non. Le Canada, et le Québec
particulièrement, est reconnu pour l'excellence de son
bétail.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Y a-t-il d'autres
questions concernant cet engagement? Alors, nous allons passer à
l'engagement suivant: "Subvention au Conseil de l'industrie de
l'hydrogène, représentant la participation du ministère
à la réalisation d'une enquête internationale sur
l'industrie de l'hydrogène, Tâche VIII (Analyses techniques et
économiques d'applications des technologies de l'hydrogène).
Montant de l'engagement: 66 250 $." Y a-t-il des questions?
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président. Cette
subvention de la part du ministère, est-ce qu'elle se joint à
d'autres subventions au Conseil de l'industrie de l'hydrogène? Quels
sont les résultats de l'enquête? Sont-ils connus à ce
jour?
M. MacDonald: La première réponse: Au niveau
provincial, cette subvention est doublée d'une subvention
équivalente du ministère de l'Énergie et des Ressources.
Le Conseil de l'industrie de l'hydrogène se finance également
à même les contributions de ses membres qui sont les grandes
industries impliquées directement ou indirectement dans le domaine de
l'hydrogène. Ils ont également, à ma connaissance, des
sommes d'argent du gouvernement fédéral.
Quant à l'étude elle-même, nous n'avons pas encore
reçu les résultats de cette étude, car je crois que ce
n'est pas encore terminé. Ils se sont vu octroyer le contrat et ils le
font pour l'Agence internationale de l'énergie.
M. Parent (Bertrand): Alors, cela va pour cet engagement, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Y a-t-il d'autres
questions? Donc, l'engagement 5 est vérifié.
Engagement 6: "Subvention à l'Entreprise John Meunier Inc.,
à titre d'aide financière pour fins d'envoi en Colombie, en vue
de sa commercialisation, d'une usine de traitement de l'eau, adaptable à
tout terrain et la fourniture de l'encadrement technique nécessaire
à la mise en marche de l'usine.
Le montant de l'engagement; 45 000 $."
M. Parent (Bertrand): Sur quel volet a-t-on aidé John
Meunier?
M. Pruneau: M. le Président, c'est sur le volet 5 de la
réglementation de la loi sur la SOI.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on a des retombées ou des
résultats concrets par rapport à cette commercialisation d'une
usine de traitement de l'eau?
M. Pruneau: Les pourparlers ont encore lieu avec les parties
intéressées. Il y a un potentiel non négligeable à
ce moment-ci, mais l'entente finale n'est pas signée.
M. Parent (Bertrand): Est-ce la première expérience
du genre auprès du ministère vis-à-vis de cette entreprise
ou d'autres entreprises dans le domaine des usines de traitement de l'eau?
M. Pruneau: Celle dont on parle présentement, c'est
effectivement dans le cadre de la construction de maisons modulaires
adaptées au climat et à la population de l'Amérique
latine. Ce n'est pas le traitement de l'eau.
M. Parent (Bertrand): On nous parle de la commercialisation d'une
usine de traitement de l'eau. Il ne s'agit pas de maisons modulaires, on parle
davantage de la commercialisation d'une usine de traitement de l'eau adaptable
à tout terrain.
M. Pruneau: Effectivement, il y a deux parties à
l'engagement. Vous avez raison, je m'excuse. La partie de l'engagement de 45
000 $ est pour l'usine de traitement de l'eau et, pour la fabrication de
maisons, il y a 5000 $ additionnels.
La réponse concernant l'usine de traitement de l'eau: non il y a
beaucoup d'autres contrats qui sont en négociation dans beaucoup
d'autres régions du monde, dont particulièrement en Afrique
où des sociétés québécoises essaient
d'obtenir le traitement de Peau de grandes villes. Mais ces contrats sont
très longs à obtenir. D'une part, le financement international du
type banque mondiale doit être obtenu généralement et ce
sont des contrats qui prennent plusieurs années.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président, sur l'engagement 6.
Avril
Le Président (M. Charbonneau): S'il n'y a pas d'autres
questions, cet engagement est considéré comme
vérifié. Nous passons maintenant aux engagements du mois d'avril.
L'engagement 22, j'imagine que c'est le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Science. Donc, on va aller à l'autre
engagement, soumissions sur invitation: "Contrat pour l'impression de 30 000
pochettes "Québec", 10 000 avec ruban et 20 000 sans ruban. Plus bas
soumissionnaire: Imprimerie Bourguignon Ltée, Saint-Laurent. Montant de
la soumission: 51 652,92 $.
M. Parent (Bertrand): M. le Président, est-ce que ces
pochettes sont entièrement en anglais ou entièrement en
français? II s'agit de celles-ci.
M. MacDonald: Multilingue. C'est le contenu. Sur la pochette
elle-même il n'y a que l'inscription "Québec".
M. Parent (Bertrand): Et on a les volumes "Le savoir-faire
québécois" dans les autres engagements, d'accord.
M. MacDonald: C'est cela, multilingue. Une voix:
Québec avec un accent. Une voix: Sans W. Une voix:
Sans W.
Une voix: Vous autres, vous l'écrivez
"Qwuébec"?
Une voix: Oui.
Une voix: C'est vous autres qui avez initié cela.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va?
Une voix: Cela va pour l'engagement 1.
Le Président (M. Charbonneau): Y a-t-il d'autres questions
sur l'engagement? S'il n'y en a pas d'autres, nous allons passer à
l'engagement suivant, considérant que celui-ci est
vérifié. L'autre c'est: "Soumissions publiques, contrat pour
l'impression de 10 000 volumes de "Le savoir-faire québécois" et
10 000 volumes de "Choisir le Québec". Le plus bas soumissionnaire
conforme: Métropole Litho Inc., Anjou. Montant de l'engagement: 49
486,00 $."
M. Parent (Bertrand): La seule question que j'aurais
là-dessus c'est que, regardant le plus bas soumissionnaire - on
mentionne qu'il n'a pas fourni son cautionnement l'Imprimerie Jacques-Cartier
est habituée à faire des soumissions et je ne comprends pas ce
qui a pu se passer; il n'y avait pas d'explication.
M. Pruneau: Malheureusement, M. le Président, nous n'avons
pas d'explication, et la soumission a dû être rejetée pour
vice de forme.
M. Parent (Bertrand): Alors, j'imagine que tout le travail est
complété et que vous avez reçu vos pochettes au
ministère?
M. Pruneau: Oui, M. le Président.
M. Parent (Bertrand): Je vais pouvoir faire d'autres demandes,
c'est parce que j'avais fait des demandes et on m'avait dit qu'il n'y en avait
plus.
M. Pruneau: Cela me fait toujours plaisir, M. le
Président, de fournir à tous les membres de la commission ces
outils de promotion du Québec.
M. Parent (Bertrand): C'est un outil qui est très bien
fait, d'ailleurs. Je n'ai rien dit.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, est-ce que
l'engagement est considéré comme vérifié? Y a-t-il
d'autres questions? Non. Alors, cet engagement est vérifié. Cela
complète les engagements du mois d'avril.
Mai
Nous allons passer au mois de mai 1986. Le premier engagement, je le
présume, va à l'Enseignement supérieur et à la
Science, ce qui nous amènerait à l'engagement suivant.
"Renouvellement des contrats de services pour agir à titre
d'attachés commerciaux dans les diverses délégations du
Québec à l'extérieur de la province, pour une
période d'un an." Et c'est 1 845 541,13 $ avec les noms des personnes
suivantes qui sont annexés.
M. Parent (Bertrand): Alors, M. le Président, est-ce qu'il
s'agit là des attachés politiques que l'on entend comme personnel
régulier?
M. MacDonald: Ce ne sont pas des attachés politiques, ce
sont des attachés commerciaux...
M. Parent (Bertrand): Excusez, attachés commerciaux.
M. MacDonald: ...des attachés commerciaux contractuels
dans les délégations à l'extérieur de la
province.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que ce sont des gens
du Québec qu'on envoie là-bas ou des gens de ces pays-là
qui sont engagés sur place.
M. MacDonald: Ce seraient, générale- ment des gens
engagés sur place.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que c'est du personnel
considéré comme régulier?
M. MacDonald: Non. Je pourrais vous demander votre
définition du mot "régulier". Allez-y donc, M. le
sous-ministre.
M. Pruneau: M. le Président, il s'agit de contractuels
à l'emploi du gouvernement pour des contrats généralement
d'un an, renouvelables bien sûr.
M. Parent (Bertrand): Alors, c'est cela, ma question
était: Est-ce que ce sont des réguliers par rapport aux
contractuels? Il s'agit de...
M. Pruneau: Contractuels.
M. Parent (Bertrand): ...contractuels et probablement des 32 qui
étaient prévus dans les documents de départ.
Une voix: Tout à fait.
Le Président (M. Charbonneau): Juste une petite question
qui se poserait, généralement, sans doute plus lors de
l'étude des crédits. Ces personnes qui sont des gens vivant dans
ces pays, mais qui se mettent au service du Québec,
reçoivent-elles une formation de base pour exercer leurs actions de
représentation dans la mesure où, je présume, elles ne
connaissent pas très bien le Québec. Si elles ont à le
représenter...
M. Pruneau: Oui, M. le Président, effectivement, ces
gens-là, d'une part, sont encadrés par un Québécois
qui est en poste à l'étranger. Ils reçoivent
également une formation ici au Québec. Nous les mettons en
contact avec les services du ministère, les autres ministères qui
oeuvrent en économie au niveau international et les principales
sociétés qui sont présentes sur les territoires où
ils sont en poste. (10 h 45)
Le Président (M. Charbonneau): Quels sont les
critères de sélection de ces gens?
M. Pruneau: Ce sont essentiellement les mêmes
critères de sélection que nous utilisons pour obtenir des
conseillers économiques que nous envoyons à l'étranger.
Bien sûr, une bonne connaissance du territoire s'impose dans leur cas
à eux, ainsi qu'une formation qui est reliée au monde des
affaires, soit en économie, en administration ou en ingénierie,
dans ces domaines qui sont économiques, et également de
posséder un bon réseau d'information dans les pays en
question.
M. Parent (Bertrand): De quelle façon,
M. le Président, établit-on ou négocie-t-on les
salaires, puisque salaires, avantages sociaux, frais de déplacements et
de représentation varient d'un endroit à l'autre? De quelle
façon s'y prend-on pour négocier, finalement, d'un pays à
l'autre?
M. Pruneau: Essentiellement, M. le Président, lorsque nous
faisons un appel de demande d'affectation dans les journaux locaux du pays,
nous publions une échelle salariale et nous déterminons avec
l'intéressé le salaire à l'intérieur de ces
balises, selon son expérience et selon sa scolarité. Il va sans
dire que notre principal concurrent à l'étranger, c'est, dans un
premier temps, l'ambassade canadienne qui est sur place et également les
autres gouvernements à l'étranger qui cherchent à avoir ce
même genre de personne. Donc, il faut demeurer concurrentiel, mais tout
en ayant les moyens un peu plus faibles, nous tâchons de recruter des
gens avec beaucoup de potentiel, mais, peut-être, avec une feuille de
route moins bien garnie, ce qui fait qu'on les paie généralement
un peu en deçà des barèmes internationaux.
M. Parent (Bertrand): Alors, est-ce que ce sont des contrats d'un
an que vous renégociez à chaque année?
M. Pruneau; Ils sont renouvelables à chaque année.
La négociation salariale n'est pas nécessairement faite à
chaque année dans la mesure où, l'échelle des salaires
étant là, elle prévoit des augmentations, bien entendu
selon l'évaluation de la performance, qui permettent à l'individu
de progresser dans l'échelle salariale.
M. Parent (Bertrand): Actuellement, dans le cadre des
visées dont le ministre nous a déjà parlé lors de
l'étude des crédits, est-ce que le nombre de ces contractuels, au
cours de la prochaine année, sera augmenté ou s'il restera
stable?
M. MacDonald: Avec les contraintes budgétaires que nous
avons, je dois conclure que nous allons terminer l'année en restant
stables et que nous n'aurons pas la facilité de rajouter le nombre que
nous aimerions.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de La Peltrie.
M. Cannon: Je voudrais, M. le Président, peut-être
exprimer un voeu. Possiblement, à l'avenir, si les autorités du
ministère pouvaient, dans le tableau qu'elles nous présentent,
indiquer les lieux d'affectation ou les pays d'affectation et aussi la
durée du mandat. J'imagine que, selon les critères qui sont ici,
il y a des gens qui sont engagés à titre contractuel pour une
période de quatre, six, huit mois et un an, puisqu'il y a une variation
concernant les salaires. Alors, j'exprimerais ce voeu, M. le
Président.
M. Pruneau: M. le Président, si M. le secrétaire
veut la recevoir, nous avons déjà la liste ici avec le nom des
personnes et leur lieu d'affectation. Maintenant, la durée de
l'affectation est variable - je ne l'ai pas ici avec moi - mais nous pourrions
vous soumettre le nombre d'années pendant lesquelles ces personnes ont
été à l'emploi du gouvernement du Québec, si la
commission veut bien la recevoir.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Vimont.
M. Théorêt: Est-ce qu'on a des attachés
commerciaux dans tous nos bureaux à l'extérieur du Québec?
Ma deuxième question est: Est-ce qu'il y a de ces attachés
commerciaux... Non, je vais attendre la réponse à ma
première question.
M. MacDonald: Non. L'exemple qui me vient rapidement à
l'esprit, ce sont Caracas et Mexico où, pour le moment, nous n'avons pas
d'attaché commercial.
M. Théorêt: Je puis comprendre de votre
dernière réponse qu'à cause des compressions
budgétaires il n'est pas dans votre intention d'en ajouter là non
plus.
M. MacDonald: Pour le moment. Il est de notre intention, mais il
n'est pas de notre capacité.
M. Parent (Bertrand): ...votre capacité de répondre
aux intentions.
M. MacDonald: J'ose espérer, monsieur.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur cet...
M. Parent (Bertrand): Cela va pour cet engagement de mai 1986, M.
le Président.
Juin
Le Président (M. Charbonneau): Ce qui va d'ailleurs
compléter, puisqu'on le reconnaît comme vérifié, le
travail pour le mois de mai 1986. On va passer au mois de juin 1986.
Soumissions publiques: "Contrat pour l'impression de 155 000 exemplaires du
périodique Québec économique international
répartis en quatre numéros se subdivisant en cinq langues.
Plus bas soumissionnaire: Baribeau & Fils Inc., division Laflamme &
Charrier, Sainte-Foy. Montant de l'engagement: 56 173,95 $."
M. Parent (Bertrand): Est-ce que ces documents sont
envoyés sur demande ou s'il y a une diffusion spécifique
concernant...
M. Pruneau: M. le Président, le périodique
Québec économique international est disponible dans toutes
les délégations du Québec à l'étranger et,
dans chacune des délégations, des listes d'envoi sont
préparées et envoyées à cette source. Bien
sûr, il est disponible également pour toute personne qui en fait
la demande. Il est également distribué dans le réseau des
ambassades canadiennes où nous ne sommes pas
représentés.
M. Parent (Bertrand): On parle de cinq langues. Est-ce qu'on
pourrait nous dire en quelles langues il est publié?
M. Pruneau: II y a évidemment le français,
l'anglais, l'espagnol, l'allemand et le japonais.
M. Parent (Bertrand): Cela complète, M. le
Président, pour cet engagement.
Juillet
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur cet engagement? L'engagement est vérifié.
Nous allons passer aux engagements du mois de juillet 1986. Est-ce que les deux
premiers sont pour l'Enseignement supérieur?
M. MacDonald: C'est cela.
Le Président (M. Charbonneau): Donc, on va aux contrats
négociés: "Contrat de services pour la réalisation d'une
étude sur les moyens d'accroître les courants d'affaires entre la
Wallonie et le Québec dans six secteurs industriels, pour une
période de six mois. Fournisseur: Raymond, Chabot International Inc.;
montant de l'engagement: 30 000 $."
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on pourrait savoir qui de cette
firme RCMP a été affecté à cette étude?
M. MacDonald: En attendant, je peux vous dire que l'entente a
été négociée avec M. Jacques Gilbert, qui est
président de Raymond, Chabot International. À ma connaissance,
c'est lui qui devait conduire cette recherche. Vous savez probablement que
Raymond, Chabot a un associé belge également et qu'elle
fonctionne en Belgique sous le nom Rahier, Raymond, Chabot Inc.
M. Parent (Bertrand): La personne-ressource impliquée
serait M. Gilbert?
M. MacDonald: Et les gens travaillant avec lui.
M. Parent (Bertrand): En fait, c'est en cours parce que cela a
été fait au cours de l'été, j'imagine que le
travail qui est amorcé concernant les courants d'affaires qui pourraient
s'établir entre le Québec et la Wallonie fait partie d'un plan
stratégique parce que, si on décide de faire faire une
étude de ce côté, j'aimerais savoir s'il y aura d'autres
volets couvrant cette percée qu'on veut tenter de faire et si cela fait
partie d'un plan stratégique.
M. MacDonald: En suivant l'avis de mes fonctionnaires, dès
le départ, on a privilégié les relations avec la Belgique
sur la base qu'on pouvait développer avec ces gens, plus rapidement
qu'avec d'autres, des projets qui se concrétiseraient par des
propositions d'affaires et des entreprises. Cela s'est
révélé vrai. C'est dans ce contexte également qu'en
discussion avec le président-ministre de la Wallonie, M. Wathelet, nous
avons identifié au départ six grands créneaux
d'activité qui pourraient faire le sujet de l'étude de Raymond,
Chabot, mais, depuis, nous avons décidé de restreindre encore
ceci et de nous concentrer sur deux secteurs en particulier, soit
l'agro-alimentaire et les biotechnologies, secteurs dans lesquels,
déjà, avant même que l'étude soit terminée ou
soit allée en profondeur, nous avons des ententes qui se sont traduites
par des ventes de plusieurs millions de dollars dans le cas, par exemple, d'une
entente de l'Institut Armand-Frappier avec la compagnie Smith Kline Ritt.
L'étude de Raymond, Chabot va vouloir nous identifier - on
espère continuer dans la même veine - des entreprises et des
secteurs où la jonction d'une entreprise québécoise et
d'une entreprise belge peut se faire rapidement et donner des résultats
concrets rapidement. Toute comparaison est odieuse, mais je vous dirais que
dans l'espace d'un an, à toutes fins utiles - mon collègue, M.
Brind'Amour, pourra vous donner plus de détails parce qu'il s'est
occupé de l'administration d'une entente on a probablement couvert
beaucoup plus de terrain avec beaucoup plus de résultats que d'autres
pays francophones avec lesquels on entretient de bonnes relations, mais dont
nous n'avons pas nécessairement obtenu de résultats concrets.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question
concernant cet engagement, M. le Président.
Août
Le Président (M. Théorêt): Les engagements
financiers du mois de juillet sont vérifiés. Nous appelons les
engagements du
mois d'août. L'engagement 1 est un contrat négocié
pour l'achat de huit micro-ordinateurs. M. le député de
Bertrand.
M. MacOonald: Vous avez remarqué que la subvention au
Centre québécois de valorisation de Is biomasse, au mois
d'août, dépend du MESS. On passe donc aux microordinateurs
où, M. le Président, vous voyez une continuation d'un
équipement graduel et ordonné des postes de travail du
ministère avec cet équipement JYL-700.
M. Parent (Bertrand): M. le Président, on a
déjà passé, en mars dernier, un engagement financier pour
huit micro-ordinateurs du même type, exactement la même chose, avec
équipements périphériques. Alors, il s'agit de huit autres
et non pas d'un dédoublement. Ma première question est à
savoir combien d'autres sont prévus comme implantation.
M. MacDonald: Selon ce que j'en sais, il y en a dix autres dans
une prochaine commande. La totalité pourrait être une vingtaine
d'autres. Comme on vous l'a mentionné, dans cette demande de
soumissions... Non, je vais reculer parce que c'est séparé. Vous
avez le même "frame" ou l'unité centrale qu'on a achetée de
la firme Irisco avec ses terminaux; ceux-ci sont branchés dessus
également et agissent comme terminaux. Nous avons le même "frame"
qui a été acheté sur cette soumission à laquelle
vous avez posé des questions auparavant pour environ 300 000 $ avec le
support. Ce sont des terminaux qui vont s'y rattacher et qui ont de multiples
usages en plus d'être rattachés à l'unité centrale
et qui peuvent servir autant pour le traitement de texte que pour un travail
individuel en poste.
Nous avons insisté, basé sur l'expérience, pour ne
pas se retrouver du jour au lendemain avec 50 ou 40 terminaux et faire une
introduction progressive des postes de travail, entraîner le personnel et
s'assurer d'une efficacité d'emploi dès la rentrée de
l'équipement. C'est pourquoi vous allez voir ces
équipements-là être commandés, vous l'avez vu, huit
par huit.
M. Parent (Bertrand): Alors, les modèles JYL-700 et 640K,
il y en a seize de rentrés à ce jour, et il y en aurait environ
dix autres à venir pour compléter?
M. MacOonald: Et une autre commande ensuite pour probablement un
total de 20 autres.
M. Parent (Bertrand): Donc, c'est 30 autres.
M. MacDonald: Oui, c'est cela.
M. Parent (Bertrand): À quelques mois de différence
avec COMTERM, il me semble qu'il y a un écart dans !e prix. On avait
payé les huit premiers 48 000 $ et ceux-ci, on les paie 43 000 $. Est-ce
qu'il y a une explication?
M. Brulotte: Oui, je peux répondre, M. le
député. L'écart entre les deux, c'est tout simplement que,
dans la première commande, il y avait huit micro-ordinateurs et huit
imprimantes; dans la deuxième, il y avait un peu moins d'imprimantes
tout simplement parce qu'au fur et à mesure qu'on en acquiert on peut se
permettre de partager les équipements périphériques. Cela
coûte moins cher. (11 heures)
M. Parent (Bertrand): Cela me va.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur cet engagement? Donc, cet engagement est vérifié.
Cela est complet pour le mois de juillet. Pour le mois d'août, contrats
négociés: Contrat pour l'achat de huit micro-ordinateurs...
M. Parent (Bertrand): M. le Président, nous étions
rendus à l'engagement 2.
Le Président (M. Charbonneau): Je m'excuse, c'est parce
que j'avais passé la barre au vice-président pour quelques
instants. J'étais rendu donc à: "Subvention à Digim Inc.,
Montréal, représentant le paiement d'une partie des coûts
de formation encourus dans le cadre de la réalisation d'un projet de
télédétection spatiale dans la gestion et l'exploitation
des richesses naturelles en Thaïlande - en espérant que ce ne soit
pas le pavot dans le Triangle D'Or -100 000 $."
M. Parent (Bertrand): Une question sur cet engagement. Est-ce
qu'on pourra avoir un peu plus d'information concernant cette subvention
à Digim Inc.?
M. Coulombe: M. le Président, comme vous le savez, Digim
Inc. est une entreprise déjà bien impliquée dans ta
télédétection. C'est un secteur où le Québec
détient sur les provinces canadiennes un avantage certain, notamment en
raison des travaux qui sont réalisés ici par le ministère
de l'Énergie et des Ressources. La subvention qui a été
accordée à la compagnie Digim Inc. faisait suite à un
appel d'offres lancé par l'ACDI en septembre 1984 pour des services
d'assistance sollicités par la Thaïlande pour l'intégration
de son réseau de télédétection, la gestion et
l'exploitation de ses richesses naturelles. Il s'agissait d'un contrat
évalué à 1 500 000 $ et qui constituait, selon nos
analyses, le plus important contrat jamais accordé au Canada pour des
services de télédétection. Encore
une fois, je pense que cela traduisait le fait que le Canada et surtout
le Québec sont des leaders mondiaux en matière de
télédétection.
M. Parent (Bertrand): Je m'excuse, je n'ai pas compris le montant
du contrat. Est-ce 1 500 000 $?
M. Coulombe: Le montant du contrat accordé par l'ACDI est
de 1 500 000 $ et cela représentait le plus important contrat en
matière de télédétection jamais offert au Canada.
Cela traduisait, je pense, le fait que le Canada, le Québec et une
entreprise comme Digim Inc. soient considérés à
l'échelle nationale comme des leaders en matière de
télédétection et d'exploitation des richesses naturelles,
par le biais de satellites d'exploitation.
Évidemment, je crois que cette subvention a été
accordée aussi dans le cadre du volet 5 de la SDI. Il y avait dans ce
contrat un écart entre la soumission que Digim Inc. avait
présentée et celle d'une entreprise d'une autre province. Cet
écart important nécessitait l'intervention du gouvernement du
Québec. Encore une fois, c'est en vertu du volet 5, le projet de Digim
Inc. présentant des possibilités importantes de
développement économique au Québec, que la subvention a
été accordée.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on sait s'il y a d'autres projets
dans l'air, à part celui-ci?
M. Coulombe: Je ne pourrais pas répondre à cette
question, M. le député. Je ne sais pas s'il y a d'autres projets
dans l'air. Il est certain que la télédétection est
maintenant considérée comme un outil très important dans
l'exploitation des richesses naturelles. Il y a plusieurs pays en voie de
développement qui commencent à utiliser des satellites
d'exploration des richesses naturelles pour mieux connaître leur bassin
de ressources naturelles. Évidemment, dans le cas de la
télédétection, on sait très bien que les satellites
sont déjà en place, il y en a plusieurs: il y a le satellite
Spot, il y a Landsat qui font cela. Le travail consiste à analyser les
images numériques transmises par le satellite. Ce que Digim Inc. fait et
que le Québec a développé, c'est l'expertise dans le
développement de ces logiciels qui traitent les données
numériques transmises par les satellites à des stations
terrestres qui emmagasinent ces images numériques. Les logiciels
transforment ces images numériques pour avoir une image qui permet de
déterminer la teneur des ressources naturelles de ces pays. Alors, la
télédétection est une technologie qui s'implante de plus
en plus dans la gestion des ressources naturelles. Je peux soupçonner
que plusieurs autres pays, notamment les pays en voie de développement,
vont tenter par le biais des agences internationales de financement d'avoir
accès à cette technologie pour la gestion de leurs ressources. Je
ne pourrais pas vous indiquer s'il y a des demandes d'autres pays. Nous
pourrions faire une recherche à cet effet.
M. Parent (Bertrand): À votre connaissance, est-ce que
Digim Inc. est la seule firme ayant cette expertise ici au Québec?
M. Coulombe: Je ne pourrais pas dire que Digim soit la seule,
mais elle est certainement l'une des principales entreprises au Québec
qui travaille avec le ministère de l'Énergie et des Ressources,
avec le Centre canadien de télédétection, et qui a
développé au cours des années une expertise certaine; mais
je ne crois pas que ce soit la seule.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Y a-t-il d'autres
questions?
M. Parent (Bertrand): Pas sur l'engagement 2.
Le Président (M. Charbonneau): Pas d'autre question, donc
cet engagement est considéré comme vérifié. L'autre
engagement: "Subvention au Festival des films du monde, Montréal,
représentant le remboursement des frais encourus pour le transport des
acheteurs étrangers, 50 000 $."
M. Parent (Bertrand): Cette subvention est-elle une
première?
M. MacDonald: Non, ce n'était pas une première,
mais je pense que ce sera une dernière, pour autant que notre
ministère soît concerné, à savoir que s'il y a
d'autres subventions versées par le gouvernement du Québec il est
prévu que ce soit à l'avenir par le ministère des Affaires
culturelles.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président, et cela complète les engagements du mois
d'août 1986.
Septembre
Le Président (M. Charbonneau): Cela va. Pas de question
sur cet engagement, il est donc considéré comme
vérifié. On va passer au mois de septembre 1986. Les deux
engagements sont-ils pour le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Science?
M. MacDonald: Le premier, M. le Président, mais le
deuxième, c'est pour nous. .
Le Président (M. Charbonneau): Le deuxième, c'est
pour le ministère du
Commerce extérieur et du Développement technologique?
M. MacDonald: C'est bien cela.
Le Président (M. Charbonneau): Donc: "Subvention de
fonctionnement à l'Agence québécoise de valorisation
industrielle de la recherche (AQVIR), pour l'année financière
1986-1987. Le montant de l'engagement: 520 000 $."
M. Parent (Bertrand): Comment se compare le montant de 520 000 $
par rapport à celui de l'an dernier?
M. MacDonald: Pierre, s'il vous plaît.
M. Coulombe: M. le Président, l'AQVIR dispose d'un budget
annuel de fonctionnement de 1 041 000 $ et 520 000 $ représentent la
moitié de sa subvention de fonctionnement qui lui a été
versée dans le cadre de cet engagement financier.
La seconde partie sera versée è la fin de l'année
lorsque l'AQVIR aura présenté ses états financiers.
îl faut dire que l'AQVIR a accumulé au cours des 18 derniers mois
un certain surplus dans son compte de fonctionnement. L'AQVIR utilise
actuellement et a utilisé en début d'année
financière ses surplus. Les 520 000 $ qui lui ont été
versés représentent la moitié de son budget de
fonctionnement évalué au livre des crédits à 1 041
000 $. L'ajout des surplus et la soustraction avec les 1 041 000 $ devraient
nous permettre de déterminer la deuxième tranche de la subvention
au titre du budget de fonctionnement de cette agence.
M. Parent (Bertrand): J'aimerais savoir de la part de ministre
s'il y a un volet entente avec le gouvernement fédéral pour
certaines subventions que vous faites conjointement. Je fais allusion
particulièrement au projet de Pétrosun où l'AQVIR a
autorisé une subvention d'environ 300 000 $. On me disait
récemment qu'il y avait une entente fédérale-provinciale
à laquelle le gouvernement fédéral allait aussi
participer. Puis-je avoir des explications concernant le fonctionnement de ce
volet à l'AQVIR?
M. Coulombe: M. le Président, l'AQVIR a différents
programmes d'aide, mais la façon de verser l'aide financière est
presque toujours la même en ce sens que l'AQVIR consent un prêt
à redevances aux entreprises qu'elle soutient. Dans la définition
de l'aide admissible pour un projet proposé à l'AQVIR, l'agence
tient compte dans le montant de l'aide qu'elle apporte, d'une part, des
contributions d'autres ministères québécois ou d'autres
ministères fédéraux, et elle tient compte aussi, dans son
analyse du montant d'aide financière qu'elle accorde à un projet,
des crédits d'impôt que l'entreprise pourrait obtenir à
suite de la mise en place d'un programme de recherche et de
développement, lequel programme fait l'objet des dépenses que
l'AQVIR accorde aux entreprises. C'est donc dire que l'AQVIR, avant d'accorder
une aide financière à une entreprise, prend en
considération les différents programmes d'aide qui existent tant
au gouvernement du Québec qu'au gouvernement canadien. Non seulement
prend-elle en considération ces programmes ou la participation que ces
programmes peuvent apporter à la réalisation du projet, mais elle
tient aussi compte, lorsque c'est possible, des crédits d'impôt
que l'entreprise peut recevoir. Au titre de la recherche et du
développement, les entreprises ont droit à des crédits
d'impôt. Ce sont donc tous ces facteurs que l'AQVIR prend en
considération lorsqu'elle détermine le montant d'aide
financière qu'elle doit accorder à une entreprise pour la
réalisation de son projet.
M. Parent (Bertrand): L'AQVIR a-t-elle toujours un conseil
d'administration, M. le ministre?
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que ce serait possible de nous faire
parvenir une liste des membres actuels du conseil d'administration de
l'AQVIR?
M. MacDonald: Certainement.
M. Parent (Bertrand): Alors, cela complète mes questions,
M. le Président, concernant cet engagement financier du mois de
septembre et l'ensemble des engagements financiers.
Le Président (M. Charbonneau): Cela va? Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement? Cet engagement est donc
considéré comme vérifié, ce qui complète les
engagements financiers que nous avions à vérifier ce matin. Je
vous remercie, M. le ministre, ainsi que vos collaborateurs de vous être
prêtés à cet exercice. M. le vice-président,
aviez-vous quelque chose à ajouter?
M. Théorêt: Oui, je voulais d'abord remercier M. le
ministre et tous ses collaborateurs ainsi que mes collègues de la
commission de l'économie et du travail, tout en leur rappelant de
demeurer ici étant donné que nous avons une autre séance
de travail immédiatement.
Le Président (M. Charbonneau): C'est cela. Alors, M. le
ministre et M. le député
de Bertrand.
M. Parent (Bertrand); Moi aussi je voudrais remercier le ministre
de même que ses principaux collaborateurs pour l'ensemble des
réponses qui nous ont été fournies et les documents qui
nous seront fournis subséquemment.
M. MacDonald: Merci, messieurs.
Le Président (M. Charbonneau): M. le ministre, vous
êtes libéré. Quant aux membres de la commission, je vais
suspendre nos travaux pour cinq minutes, le temps que certains de nos
collègues se joignent à nous pour que nous puissions commencer
une séance de travail.
(Fin de la séance à 11 h 10)