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(Onze heures cinquante minutes)
Le Président (M. Gagnon): À l'ordre, s'il vous
plaît!
M. Verreault: M. le Président, est-ce qu'on a quorum?
Le Président (M. Gagnon): Oui, on a quorum. Cela en prend
sept et...
M. Verreault: J'espère qu'on ne compte pas les
fonctionnaires.
Le Président (M. Gagnon): Si vous voulez, on va commencer.
Je constate qu'on a effectivement quorum: un, deux, trois, quatre, cinq, six et
sept. On a le quorum avec le président. Si vous voulez, on va essayer de
travailler le plus sérieusement possible pour être capable d'au
moins commencer et y aller le plus rapidement possible.
M. Verreault: Je voulais m'assurer qu'il y avait quorum
avant.
Le Président (M. Gagnon): Vous avez l'assurance maintenant
qu'il y a quorum.
M. Verreault: Merci, M. le Président.
Le Président (M. Gagnon): La commission des engagements
financiers se réunit aujourd'hui aux fins d'étudier les
engagements financiers du mois de septembre 1980. On commence par septembre. Au
tout début, je pense que je vais demander à la commission la
permission de déroger à la convocation parce que la convocation
avait été faite pour hier, je pense, et on siège
aujourd'hui. Vous êtes d'accord? On m'a dit aussi qu'il y avait eu
certaines rencontres au niveau des partis politiques pour qu'on puisse accepter
d'étudier aussi le mois d'octobre.
M. Verreault: Consentement.
Le Président (M. Gagnon): Les membres de la commission
sont: M. Baril (Arthabaska), M. Bordeleau (Abitibi-Est), M. Cordeau
(Saint-Hyacinthe), M. Guay (Taschereau); Mme LeBlanc-Bantey
(Îles-de-la-Madeleine) remplacée par M. Laplante (Bourassa); M.
Marchand (Laurier), M. Marcoux (Rimouski), M. Mercier (Berthier), M. Ouellette
(Beauce-Nord), M. Paradis (Brome-Missisquoi), M. Picard (Johnson), M. Proulx
(Saint-Jean) et M. Vaugeois (Trois-Rivières).
M. Verreault: Pourrais-je remplacer le député de
Laurier?
Le Président (M. Gagnon): Oui.
M. Verreault: Le plus beau député de Shefford.
Le Président (M. Gagnon): M. le député de
Shefford remplace le député de Laurier, M. Marchand.
M. Vaugeois: Je ne sais pas si on gagne au change.
M. Cordeau: Peut-être que oui.
Le Président (M. Gagnon): C'est à la commission de
décider.
Une voix: Pour vous, oui.
Une voix: II est malade, il ne peut pas venir.
M. Verreault: Les propos blessants du député de
Bourassa, je n'en ferai aucun commentaire, M. le Président.
Une voix: Ils ont été retirés. Il s'excuse
d'ailleurs.
M. Verreault: Non, d'ailleurs, j'ai même
évité de les entendre...
Le Président (M. Gagnon): Nous allons commencer...
M. Verreault: ...en espérant qu'ils n'ont pas
été enregistrés.
Le Président (M. Gagnon): ...si vous le permettez.
M. Vaugeois: Vous avez le même nom que le chanteur
d'opéra, M. le député.
M. Verreault: Oui, et je vous promets qu'à votre
enterrement je n'irai pas.
Le Président (M. Gagnon): Voulez-vous l'inscrire?
M. Vaugeois: Je voudrais bien mourir après vous.
Le Président (M. Gagnon): C'est M. Verreault (Shefford) en
remplacement de M. Marchand (Laurier). Premièrement, je voudrais vous
demander d'accepter le procès-verbal de la réunion du 2 octobre
1980. Est-ce que le procès-verbal est accepté? Est-ce qu'on a des
questions à poser sur ce procès-verbal?
M. Verreault: M. le Président, mon nouveau
collègue, le député de Brome-Missisquoi, a d'excellents et
pertinents commentaires à formuler sur les réponses que nous
avons reçues et qui n'étaient pas complètes.
Le Président (M. Gagnon): Alors, si vous le voulez, on va
lui laisser la parole. M. le député de Brome-Missisquoi.
M. Paradis: M. le Président, à l'engagement 101 du
mois de mars 1980 du ministère de l'Environnement concernant des
contrats de services pour effectuer des études
spécialisées nécessaires à la réalisation du
programme d'assainissement des eaux pour une période de 24 mois, on a
demandé, à l'époque, copie de la lettre du ministre Marcel
Léger, datée du 11 février 1980 et justifiant l'engagement
d'individus plutôt que de firmes. Réponse non
déposée. On demanderait, en conséquence, que cet
engagement soit réinscrit au procès-verbal.
M. Vaugeois: D'accord, M. le Président.
Le Président (M. Gagnon): M. le ministre, avez-vous une
réponse à donner?
M. Vaugeois: Non.
Le Président (M. Gagnon): Non, d'accord.
M. Vaugeois: Je n'ai pas d'explication à fournir, sauf que
j'admire la vigilance du député de Brome-Missisquoi, qui est un
très beau comté avec une belle population. J'ai été
y chercher ma femme, d'ailleurs, M. le Président. J'ai soustrait un
vote.
Une voix: Libéral, libéral. Il a une femme
très intelligente.
M. Verreault: M. le Président, ce que le ministre ne sait
pas, c'est qu'il y en a un paquet de belles femmes aussi encore.
Une voix: Non, laisse faire.
M. Vaugeois: J'ai choisi, M. le député.
M. Cordeau: C'est dans la lettre?
M. Vaugeois: Elle m'a choisi aussi.
Le Président (M. Gagnon): Pas seulement là, M. le
député.
Est-ce qu'il y a d'autres remarques sur le procès-verbal?
M. Cordeau: Cela fait partie du contenu de la lettre
demandée?
Le Président (M. Gagnon): À l'ordre, s'il vous
plaît! D'autres remarques sur le procès-verbal ou d'autres
questions?
M. Paradis: Concernant les engagements financiers du mois de juin
1980 du ministère des Communications, l'engagement 201 concernant un
contrat pour la location et l'entretien de deux tourne-disques, 8350-B2, pour
une période de 60 mois à compter du 1er octobre 1980, on a
demandé une copie du contrat. La réponse obtenue fut la suivante:
"Contrat négocié par le service général des achats,
disponible au ministère des Travaux publics et de l'Approvisionnement
via le service général des achats." On demanderait au
ministère des Communications de faire les recherches nécessaires
pour que ce contrat soit déposé devant cette commission. Je pense
que ce genre de réponse ne fait pas tellement sérieux. On ne
reproche pas, disons, au gouvernement...
M. Vaugeois: C'était probablement pour faire des
économies, parce qu'on a comprimé les effectifs pendant mon
passage au ministère des Communications, mais on va faire la recherche
pour M. le député.
M. Paradis: M. le ministre, vous nous obligez. Engagement 201 de
juin 1980.
Le Président (M. Gagnon): M. le député de
Brome-Missisquoi.
M. Vaugeois: Voulez-vous savoir quel genre de disques on met
dessus?
M. Paradis: Non. On posera les questions appropriées en
temps et lieu sur les disques qui vont dessus, selon la réponse qu'on
obtiendra finalement.
Engagements financiers du mois de juillet 1980. Cela s'adressait au
ministère des Affaires culturelles.
M. Vaugeois: Quel mois êtes-vous?
M. Paradis: Juillet 1980.
M. Vaugeois: C'est cette année, cela.
M. Paradis: C'est cela.
M. Vaugeois: Mais non. Il me semble
que durant l'été on n'a rien fait. En tout cas, allez
toujours.
M. Paradis: C'est sur le peu que vous avez fait qu'on a besoin de
réponses.
Engagement 204 concernant une "subvention spéciale à Les
Distributions Diskade Inc., à titre d'aide financière pour la
réalisation d'une campagne de promotion de la chanson et du disque
québécois." On a demandé copie du protocole d'entente ou
du document qui en tient lieu et on a demandé le nom des membres du
conseil d'administration des Distributions Diskade Inc. Comme première
réponse, on a obtenu: Aucun protocole d'entente n'a encore
été signé avec Les Distributions Diskade Inc." Comme
deuxième réponse, le nom des membres du conseil d'administration
des Distributions Diskade Inc., on a eu "M. Gilles Talbot, président, M.
Pierre Boivin, vice-président et secrétaire." On aurait des
questions supplémentaires qui découlent de cette question. La
première est: Quand y aura-t-il signature? Deuxièmement, le
dépôt de l'entente.
M. Vaugeois: Je vais essayer d'apporter les documents dès
cet après-midi; j'en ajouterai même. Je sais qu'en même
temps que le ministère donnait cette aide aux Distributions Diskade
Inc., il y avait également une intervention de la Société
de développement des industries culturelles au démarrage de cette
entreprise de promotion du disque québécois. Je pense que, pour
avoir un bon éclairage sur l'intervention gouvernementale, il faudrait
même aller au-delà de la question du député. Cet
après-midi, si possible, vers 3 heures, j'apporterai ce
complément de réponse et on pourra évaluer la
portée de l'intervention gouvernementale parce que c'est un geste dont
on est assez fier; alors, aussi bien faire le plus de lumière
possible.
M. Paradis: Étant donné le manque
d'éclairage qu'on a connu en Chambre hier, on accepte l'éclairage
additionnel qui nous est offert aujourd'hui.
M. Verreault: ...les bons sentiments du ministre soient
maintenus.
Le Président (M. Gagnon): La parole était au
député de Brome-Missisquoi.
M. Verreault: Ce n'était qu'un petit commentaire.
Le Président (M. Gagnon): Vous n'aurez qu'à
demander la parole.
M. Paradis: Concernant les engagements financiers de juillet 1980
du ministère des Affaires culturelles, sur l'engagement 406 relatif
à une subvention aux Placements RDP Inc., Québec pour fins de
rénovation et de recyclage d'un ensemble de bâtiments
situés dans l'arrondissement historique du Vieux Québec, on avait
demandé à l'époque copie du protocole d'entente, ainsi que
le nom des membres du conseil d'administration des Placements RDP Inc.
Réponse obtenue: "Aucun protocole n'a encore été
signé avec Les Placements RDP Inc. Deuxièmement, les membres du
conseil d'administration sont: Gérard Paris, président, Hughes
Roberge, vice-président, Jacques DeBlois,
secrétaire-trésorier. On aurait à ces articles des
questions supplémentaires. Quand y aura-t-il signature et
dépôt de l'entente?
M. Vaugeois: Quel est le montant?
M. Paradis: Le montant n'est pas indiqué.
M. Vaugeois: Là aussi, j'aimerais faire le point cet
après-midi parce que c'est un autre dossier assez important pour nous.
Il est possible qu'il n'y ait pas de protocole d'entente comme tel parce que la
demande de RDP s'inscrit dans le cadre d'un programme qui existe
déjà d'aide à la rénovation, sauf que dans le cas
de RDP, comme ils sont contigus à la Place Royale et que leur
intervention est particulièrement significative, je sais que le
programme prévoit divers niveaux de subventions qui pourront se promener
entre 25% et 40% du coût des travaux. Je pense que, dans le cas de RDP,
on a essayé de faire le maximum compte tenu de l'impact de leur projet
sur nos propres interventions à Place Royale. J'essaierai d'apporter ces
précisions cet après-midi aussi, si possible. Je ne pense pas
qu'il y ait d'autres noms à ajouter à RDP; ce sont les trois
personnes que vous avez mentionnées qui composent cette entreprise.
M. le Président, peut-être que M. le député,
avant de revenir en commission parlementaire, pourrait aller prendre son
déjeuner dans ce coin et marcher rue du Petit-Champlain. Il serait assez
impressionné de par les travaux de RDP dans ce coin. Ils
réalisent des choses absolument extraordinaires. C'est bon de voir
l'entreprise privée s'impliquer comme ça dans la revitalisation
d'arrondissements historiques. (12 heures)
M. Paradis: Le petit déjeuner est déjà pris,
mais si c'est une invitation personnelle du ministre pour un dîner,
ça m'intéresse!
Les engagements financiers du mois de juillet 1980, ministère des
Affaires intergouvernementales. Concernant l'engagement no 402, qui est relatif
à un "contrat de services pour la préparation d'une copie de la
version intégrale, quinze copies sur vidéocassettes et 22 copies
de la version simplifiée du document "Québec par
quatre chemins" pour fins de distribution sur le territoire des
États-Unis dans le but de mieux faire connaître le Québec",
on demandait, à l'époque, copie du contrat de services.
M. Vaugeois: Avec quelle firme déjà?
M. Paradis: Avec Les Productions Vidéodio Inc. La
réponse qu'on avait obtenue concernant un contrat de services avec Les
Productions Vidéodio Inc., c'était: "La facture 1487, du 31
janvier 1980, fait foi de contrat". C'est la réponse obtenue à
l'époque. Ce qu'on demande, en question supplémentaire, c'est le
dépôt de cette facture. Est-ce possible pour cet
après-midi?
M. Vaugeois: Pour les Affaires intergouvernementales, je ne
promets rien.
M. Paradis: Vous promettez de la déposer, quand
même?
M. Vaugeois: Oui. C'est-à-dire je promets; nous allons
faire l'impossible pour donner satisfaction à cette demande absolument
légitime à première vue.
M. Verreault: M. le Président, j'aimerais quand même
faire remarquer que les trois premières questions posées par le
député de Brome-Missisquoi étaient relatives au
ministère que le ministre lui-même représentait.
J'espère que, dorénavant, il sera conscient que des
réponses complètes seraient appréciées par
l'Opposition.
M. Vaugeois: C'est un commentaire absolument ravissant, M. le
Président. Ce n'est pas étonnant qu'il y ait autant
d'intérêt de la part de l'Opposition vis-à-vis des Affaires
culturelles; on connaît bien sa faiblesse pour les affaires culturelles!
Également, il faut dire aussi que ce ministère est tellement
actif qu'ils ne sont pas capables de le suivre.
M. Paradis: M. le Président, je ferai tout simplement
remarquer au ministre que c'est de la faiblesse du Parti libéral qu'est
venue la création de son ministère.
M. Vaugeois: C'est vrai, c'est un de leurs bons points,
ça. C'était dans le temps!
Le Président (M. Gagnon): Est-ce qu'il y a d'autres
questions sur le procès-verbal de la réunion du 2 octobre?
M. Vaugeois: Rien dans Trois-Rivières, non?
Le Président (M. Gagnon): Adopté? M. Paradis:
Adopté.
Le Président (M. Gagnon): II faudrait maintenant passer
à l'adoption des règles de pratique auxquelles on a
dérogé tantôt en demandant la permission à la
commission. C'est adopté aussi?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): On commence l'étude du
mois d'octobre 1980, les Affaires culturelles.
M. Cordeau: Ce ne serait pas plutôt du mois de septembre?
Je lisais dans les journaux, ce matin, que vous aviez distribué je ne
sais plus combien de millions pour les bibliothèques municipales.
Serait-il possible d'avoir la liste des subventions accordées aux
bibliothèques?
M. Paradis: Est-ce qu'il vous en reste? M. Vaugeois: De
l'argent?
M. Paradis: Oui, pour les bibliothèques municipales.
M. Vaugeois: Bien sûr. Vous savez, il nous en reste! On en
a au fur et à mesure où qu'on en a besoin.
M. Cordeau: C'est qu'on a annoncé qu'au-delà de
$4,000,000 venaient d'être accordés aux bibliothèques
municipales.
M. Vaugeois: Je pense que le mieux, ce serait de vous amener la
batterie de communiqués de presse qui ont été émis
à cette occasion et le reste viendra au fur et à mesure dans les
engagements financiers. Mais je vais essayer, pour cet après-midi, de
vous faire réunir la totalité des subventions octroyées
aux bibliothèques publiques.
M. Cordeau: Est-ce que Saint-Hyacinthe est compris
là-dedans?
M. Vaugeois: Oui, sauf que, dans le cas de Saint-Hyacinthe, vous
avez des projets d'agrandissement, n'est-ce pas?
M. Cordeau: Oui, des améliorations.
M. Vaugeois: Là, je pourrais voir où c'est
rendu.
M. Cordeau: Est-ce que le CT est passé?
M. Vaugeois: Je ne pense pas que ce soit passé.
M. Cordeau: C'est que la ville attend après ça.
M. Vaugeois: Tant mieux! Nous, on est
prêt à marcher. Alors, on va vérifier pour
Saint-Hyacinthe.
Affaires culturelles
Le Président (M. Gagnon): Alors, je me reprends: septembre
1980, Affaires culturelles, engagement 100?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement 101?
M. Vaugeois: Voyez-vous, il y en a deux cette fois-ci:
Boucherville et Limoilou.
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement 102?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement 103?
M. Paradis: II s'agit d'un contrat de services pour la
réalisation de fouilles archéologiques sur le cite des casernes
de Blairfindie-Saint-Luc de la municipalité de Saint-Luc d'Iberville,
comté de Saint-Jean. Le seul soumissionnaire Ethnoscop Enr.,
Saint-André-de- Kamouraska, comté de
Kamouraska-Témiscouata. Premièrement,
Saint-Luc d'Iberville, je pense que c'est dans Saint-Jean. La question
serait la suivante: Est-ce que le ministre pourrait nous fournir le nom des
autres soumissionnaires qui ont été invités? C'est un
engagement de $60,000, M. le ministre.
M. Vaugeois: Vous voudriez avoir le nom de l'autre
soumissionnaire?
M. Paradis: Non, des autres soumissionnaires.
M. Vaugeois: Je vois ici Les Entreprises Archéotec, de la
rue Cherrier à Montréal.
M. Paradis: Le montant?
M. Vaugeois: On me dit qu'Archéotec n'a finalement pas
soumissionné.
M. Paradis: Mais elle a été invitée.
M. Vaugeois: II y a seulement Ethnoscop qui a
soumissionné, finalement, pour le montant que vous avez
évoqué.
M. Paradis: Est-ce que c'est le fait que Rosalie a strictement
sorti deux noms à inviter?
M. Vaugeois: C'est ce qu'on me dit. Remarquez, par
expérience je peux vous dire que c'est assez difficile, c'est assez
nouveau, une intervention des archéologues sur cette base. Avant, il y
avait des contrats de professionnels et c'était un peu au cas par cas,
tandis qu'on a invité les archéologues à s'organiser sur
une base d'entreprise, sauf que c'est très difficile pour une entreprise
de faire une soumission d'intervention sur un site archéologique. Il y a
tellement d'inconnues. Dans le cas, par exemple, du site qui nous concerne,
c'est un ancien campement militaire de la guerre d'invasion américaine
de 1812. Pour Archéotec qui est assez jeune, mais qui est très
prise, probablement que ces gens étaient déjà
occupés ailleurs et que le site était trop difficile à
évaluer pour eux. En tout cas, ce que le dossier me révèle
ici, c'est que finalement il y a seulement l'autre entreprise qui a
présenté une offre. On a demandé au fichier cinq
fournisseurs; le fichier a donné deux noms d'entreprises et une seule
entreprise a fourni les prix.
M. Paradis: Est-ce que le ministre pourrait nous déposer
le contrat d'engagement?
M. Vaugeois: J'imagine que oui. On va essayer de faire cela cet
après-midi. C'est parce que ce sont les Affaires culturelles et les
Affaires culturelles sont efficaces. On va essayer, sinon, vous l'aurez dans le
procès-verbal.
Le Président (M. Gagnon): Engagement 104?
Une voix: Adopté.
M. Vaugeois: Quand je vois l'Opposition s'intéresser
à l'archéologie historique, je suis tellement ravi.
Le Président (M. Gagnon): Affaires culturelles, engagement
200?
M. Paradis: Le no 200 concerne une "subvention à la
Société historique de Cabano Inc., Cabano, comté de
Kamouraska-Témiscouata, pour la gestion et le fonctionnement du Fort
Ingall, pour l'année financière 1980-1981. Montant de
l'engagement: $40,000." Est-ce qu'il s'agit d'une subvention pour 1979-1980,
premièrement?
M. Vaugeois: C'est pour 1980-1981.
M. Paradis: 1980-1981. Est-ce qu'on pourrait avoir l'engagement
financier en 1979-1980?
M. Vaugeois: De mémoire, je peux vous dire que oui. Cela a
changé drôlement parce
que les interventions majeures sur le site sont terminées. Cette
fois-ci, la subvention de $40,000 correspond aux éléments
suivants: le salaire d'un régisseur incluant des frais marginaux pour
$22,000, une secrétaire à temps partiel pour $3000. Il y a encore
des frais d'immobilisations, mais légers, pour compléter
l'installation d'un restaurant dans un bâtiment existant et qui a
été restauré, $10,000. On a $2000 d'administration et de
secrétariat et $3000 d'entretien des équipements. Cela fait un
total de $40,000. Le Fort Ingall est devenu maintenant un site très
important dans la région, il est très fréquenté et
on vise, là comme ailleurs, à l'autofinancement. Il faut quand
même être raisonnable parce qu'au départ il y a eu des
interventions majeures qui se situent d'ailleurs dans le cadre d'ententes avec
Ottawa. Ce n'est pas notre choix, au départ. C'est dans le cadre des
ententes sur le Bas-Saint-Laurent. Il y a eu une restauration très
importante. C'est une route d'invasion, ça aussi. C'est comme dans le
Saint-Jean; il y a eu trois grandes routes d'invasion, si vous voulez que je
vous conte ça. Une autre fois?
M. Paradis: Vous me le raconterez une prochaine fois.
Le Président (M. Gagnon): Le député de
Bourassa.
M. Laplante: Sur le même numéro, ça ne
paraît pas tellement $40,000. J'ai visité le site, je le connais
très bien et il y a des aménagements nouveaux qui devraient
être faits à l'intérieur de ça.
M. Vaugeois: Oui, c'est vrai.
M. Laplante: On parle des cuisines, et il n'y a même pas de
toilettes; après ça, il y a l'entretien du fort, il faudrait
qu'ils aient les deniers. Lorsque vous dites affluence de touristes, c'est
vrai. Même avec la température maussade qu'il y a eu cet
été, il y a eu tout près de 10,000 visiteurs à cet
endroit. Avez-vous l'intention de continuer, de pousser plus loin encore Fort
Ingall pour qu'il devienne réellement rentable, avec des
commodités à l'intérieur?
M. Vaugeois: Je pense qu'une fois qu'on a commencé une
intervention comme celle-là on ne l'arrêtera pas avant d'avoir
atteint un niveau satisfaisant, mais je ne pourrais pas vous dire quelles
seront les possibilités à court terme. Je suis d'accord avec la
remarque du député, M. le Président; on en est un peu au
minimum en termes de contribution. D'un autre côté, on demande au
milieu de faire sa part et de trouver, dans toute la mesure du possible, un
minimum de financement local, mais ce n'est pas facile et il faut y mettre le
temps. Alors, on donne un petit coup de pouce au moins pour animer les lieux
et, normalement, on devrait faire d'autres interventions sur le site.
M. Laplante: Je dois tout de même vous féliciter, et
même féliciter l'autre gouvernement qui a entrepris ça
aussi et je ne crois pas qu'on doive les laisser tomber à une phase
où ça deviendrait rentable...
M. Vaugeois: Je sais bien.
M. Laplante: ...pour le tourisme.
M. Paradis: M. le ministre, est-ce qu'il y a une participation au
niveau du fédéral?
M. Vaugeois: Pas pour cette subvention, ça vient du
ministère des Affaires culturelles, strictement.
M. Paradis: Est-ce que le fédéral...
M. Vaugeois: Pour les immobilisations de départ, c'est
dans le cadre d'une entente fédérale-provinciale.
M. Cordeau: Est-ce que ces ententes sont en vigueur?
M. Vaugeois: Oui.
M. Cordeau: Avec le fédéral, le programme...
Une voix: L'OPDQ.
M. Vaugeois: Oui, généralement, c'est par le fonds
de développement régional de l'OPDQ ou encore par PAEC. Par
exemple, pour les bibliothèques, il y a du financement par PAEC. Mais
c'est au niveau des immobilisations, ce n'est pas au niveau du fonctionnement.
Je pense aussi que le fédéral a fait, de son côté,
une série de brochures à caractère historique pour le site
de la région de Saint-Jean et également, pour Fort Ingall, ils
ont fait une recherche historique assez poussée qui a permis des travaux
de restauration.
Le Président (M. Gagnon): Engagements 200, 201?
M. Paradis: Concernant l'engagement 201, "subvention
additionnelle à l'École supérieure des Grands Ballets
canadiens, Montréal, représentant la deuxième et
dernière tranche de la subvention totale de fonctionnement de $210,000
pour l'année financière 1980-1981." Le montant de l'engagement
est de $119,250. Est-ce qu'il y avait une subvention en 1979-1980 et de quel
montant?
M. Vaugeois: Oui, je vais vous dire ça.
Je vais vous les donner. Cette année, on est à $210,000,
l'année dernière, on était... Est-ce qu'il y en a deux?
Oui, il y a eu deux subventions l'année dernière; la subvention
régulière était de $181,500 et il y a eu une subvention
spéciale de $50,000. L'année d'avant, en 1978-1979,
c'était également une subvention régulière de
$181,500 et, l'autre année avant, en 1977-1978, on avait une subvention
de $165,000 pour les Grands Ballets. Ce que vous voyez ici, c'est un premier
versement. C'est une politique qu'on a développée depuis une
couple d'années de faire des avances à ces grandes compagnies
pour qu'elles n'aient pas à emprunter en début d'exercice.
Finalement, on se rendait compte qu'une partie de nos subventions arrivaient
assez tard, une fois qu'on avait étudié leurs états
financiers, ce qui faisait qu'elles avaient emprunté à la banque
et, au taux où sont les intérêts, il y a une partie de la
subvention qui servait à payer les intérêts.
Alors, là, on fait une avance sur la base de l'exercice
précédent, mais on complète la subvention une fois qu'on a
pu faire l'étude attentive des états financiers. Je vous signale
que, dans le cas des Grands Ballets, c'est la compagnie de danse la plus
subventionnée par le gouvernement du Québec; le gouvernement
fédéral, également, contribue par le Conseil des arts.
M. Paradis: Je vous félicite, même si ça
s'appelle les Grands Ballets canadiens.
M. Vaugeois: Vous savez qu'on n'est pas chauvins.
M. Paradis: J'ai cru remarquer.
Le Président (M. Gagnon): Engagement 202?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement 203?
M. Paradis: Adopté.
M. Cordeau: A l'engagement 203, l'année suivante,
pendant...
M. Vaugeois: Si je peux me permettre de porter à
l'attention de cette commission des engagements financiers, qui, je me rends
compte, a plus que des considérations bassement matérielles, que
la fondatrice des Grands Ballets canadiens a eu, cette année, le prix
Denise-Pelletier, Mme Chiriaeff. Je peux vous dire également qu'au
début de 1981 on va inaugurer la maison de la danse qui va permettre un
regroupement des différentes activités des Grands Ballets
canadiens.
(12 h 15)
M. Cordeau: À quel endroit?
M. Vaugeois: A Montréal, sur la rue Cherrier. C'est un
recyclage d'un ancien garage qui vient, d'ailleurs, de la famille Trudeau, pour
vous montrer que, là non plus, on n'est pas chauvins.
M. Cordeau: À l'engagement 203, M. le
Président...
Le Président (M. Gagnon): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: ... on dit que le contrat a été
accordé au plus bas soumissionnaire.
M. Vaugeois: On ne pose pas de questions sur 202? Vous le faites
exprès, je m'étais préparé pour l'engagement 202.
D'accord, 203. C'est sérieux, vous n'avez pas de questions sur
l'engagement 202?
M. Cordeau: À part l'engagement présent, est-ce que
vous prévoyez d'autres subventions pour la maison Hertel?
M. Verreault: J'espère que vous serez aussi
compréhensif quand vous serez dans l'Opposition.
M. Cordeau: Mais j'ai posé une question.
M. Vaugeois: Voulez-vous, on va parler de l'engagement 202?
M. Cordeau: Oui, j'ai posé une question. À part
cette subvention-là, prévoyez-vous d'autres subventions pour
cette maison-là?
M. Vaugeois: Aussi bien profiter de nos rencontres pour
s'échanger de l'information utile au sujet de l'engagement 202. Vous
êtes député comme moi.
M. Cordeau: On va vous donner une chance.
M. Vaugeois: Ce qui arrive, c'est que la ville se porte
acquéreur d'une maison historique pour laquelle on trouve une fonction
nouvelle. De plus en plus, nos interventions sur les maisons historiques sont
basées sur ce genre d'approche là. On essaie de dégager
une fonction qui va permettre aux bâtiments d'être recyclés
ou d'être restaurés et de gagner leur vie, de telle façon
que sur une période de dix ans, dans ce cas-ci, la ville se remboursera
complètement par le loyer payé par la SAQ.
Vous avez, dans chacun de vos comtés, des maisons anciennes comme
ça pour lesquelles vous êtes sollicités; on vient vous
voir, on vous dit: II faut protéger cette maison, il faut la classer. Le
modèle qu'on
cherche à développer, c'est d'amener les gens à
trouver une fonction, à nous proposer une fonction qui, à moyen
terme, pourrait s'avérer assez rentable pour permettre aux
bâtiments de devenir rentables. Je voulais donner ce cas-là en
exemple.
M. Verreault: Je souhaite, M. le ministre, que Cyr ne mette pas
le nez dans ce dossier-là.
M. Laplante: C'est la deuxième fois qu'on demande
ça.
M. Vaugeois: Oui.
M. Cordeau: Engagement 203.
Le Président (M. Gagnon): 203. M. le député
de Saint-Hyacinthe avait une question.
M. Vaugeois: Oui.
M. Cordeau: L'imputation budgétaire cette année,
1980-1981, est de $300,000; les années suivantes, $597,000. Pendant
combien d'années ces subventions vont-elles être
payées?
M. Vaugeois: Ce ne sont pas des subventions...
M. Cordeau: Non, mais...
M. Vaugeois: ... c'est la reprise des travaux à la Place
Royale. Autrefois, comme vous le savez sans doute, les travaux étaient
basés sur une approche de restauration exemplaire, c'est-à-dire
qu'on prenait un bâtiment et on le remettait dans un état qui
correspondait à une époque choisie à l'origine du projet
de Place Royale. Les interventions qu'on a recommencées maintenant sont
des interventions de restauration qui respectent le bâtiment dans son
évolution et c'est une remise en état du bâtiment. On
respecte l'évolution architecturale du bâtiment.
Vous avez maintenant toute une nouvelle série de contrats qui
vont être donnés. Vous en avez en septembre, vous allez en avoir
d'autres en octobre et, actuellement, on a même des appels d'offres, il y
en a eu de publiés en novembre, le 5 novembre en particulier, et on
offre même à l'entreprise privée de s'impliquer et de
procéder elle-même à la restauration d'un certain paquet de
maisons. C'est le cas de RDP, c'est le cas de l'appel d'offres qui est en cours
actuellement pour T.J.Moore. Dans le cas présent, ce sont des contrats
précis à des entrepreneurs pour faire la rénovation des
maisons qui sont mentionnées ici: Jérémie, Rivet, Rageot.
Il y en a d'autres qui suivent, on les verra dans les engagements financiers
d'octobre et de novembre. Autrement dit, ça redémarre
à
Place Royale, mais vous voyez qu'avec $897,000 on va restaurer trois
maisons, alors que sur l'ancien modèle, pour le même montant, on
ne réussissait pas à restaurer une maison. Cela va être
beaucoup plus fonctionnel et ça va être, d'après moi, aussi
beau.
M. Cordeau: Le type sera payé pour les années
suivantes au prorata de ses travaux, concernant la rénovation.
M. Vaugeois: Les travaux sont échelonnés sur deux
ans et, après ça, c'est fini.
M. Cordeau: D'accord.
Le Président (M. Gagnon): Affaires culturelles, engagement
400?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): 401?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): 402?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): 403?
Une voix: Adopté.
M. Vaugeois: ... du côté des
bibliothèques.
Le Président (M. Gagnon): 404?
M. Verreault: 404, c'est une subvention au Festival de la chanson
de Granby, $41,500. Le ministre aurait probablement pu être un peu plus
généreux considérant que c'est un des plus importants
festivals de la chanson au Québec et au Canada.
M. Vaugeois: J'encaisse le reproche.
M. Verreault: Alors, message transmis, M. le
Président.
M. Vaugeois: On ne demanderait pas mieux que de faire mieux.
Le Président (M. Gagnon): 404, 405?
M. Paradis: 405, "subvention à la ville de Chicoutimi pour
la poursuite des travaux de restauration et d'aménagement de la Vieille
Pulperie de Chicoutimi. Montant de l'engagement: $280,000". Première
question, M. le ministre: Chicoutimi a-t-elle reçu d'autres subventions
pour ce projet?
M. Vaugeois: $280,000, ce n'est pas
seulement des Affaires culturelles, il y a de l'argent de l'OPDQ
là-dedans. Ce que vous voulez savoir, c'est s'il y a eu d'autres
montants avant ou dans la même année?
M. Paradis: Avant.
M. Vaugeois: Avant. En 1978-1979, l'OPDQ et le MAC se sont
impliqués financièrement dans ce projet pour respectivement
$128,000 et $40,000 pour des travaux de restauration et d'aménagement
d'un atrium, c'est-à-dire un jardin des vestiges, et d'un
théâtre d'été sur ce site historique. C'était
pour 1978-1979. Si vous voulez savoir s'il y en a eu encore avant, je ne le
crois pas, parce qu'on commence nos interventions sur le site de la Vieille
Pulperie.
M. Paradis: Combien a été investi jusqu'à
maintenant dans ce projet?
M. Vaugeois: II y a donc ce que je viens de vous mentionner pour
1978-1979.
M. Paradis: $168,000.
M. Vaugeois: Pour 1979-1980, est-ce qu'il y en a eu? Je regarde
mes papiers. Je n'en vois pas. Pour cette année, $280,000, c'est pour
les interventions de la ville, mais il y a eu des subventions aussi pour la
tenue d'un symposium de la sculpture sur le site de la Vieille Pulperie. Je ne
me souviens plus par coeur combien on a donné. Après cela, je
dois dire que la tenue de ce symposium a amené la ville à faire
des dépenses plus importantes que celles qui avaient été
prévues dans la subvention de $280,000, de telle façon que la
ville de Chicoutimi, actuellement, nous demande de venir à son aide pour
permettre d'accélérer le financement de ce projet qui est
probablement le plus important pour la région du
Saguenay-Lac-Saint-Jean. Pour les Affaires culturelles, c'est un des plus
importants aussi que nous ayons.
M. Paradis: Le ministre a-t-il une idée ou une projection
du coût total de la restauration et de l'aménagement de cette
Vieille Pulperie?
M. Vaugeois: Oui. Des études préliminaires, parce
que c'est très difficile d'avoir une idée précise en
partant.
M. Paradis: L'estimation?
M. Vaugeois: C'est $5,600,000.
Le Président (M. Gagnon): Affaires culturelles, engagement
500?
M. Paradis: II s'agit d'une "subvention à la ville de
Québec représentant la participation du ministère aux
coûts de divers travaux de restauration dans l'arrondissement historique
du Vieux Québec." Le montant de l'engagement est de $249,900, le
coût total, $1,031,000. De quel genre de travaux s'agit-il?
M. Vaugeois: II y en a à l'église St. Matthew's. Il
y en a sur la toiture de l'hôtel de ville. Il y en eu sur un monument de
Monseigneur de Laval. Il y en a une générale pour aider à
préciser une programme d'intervention sur les monuments et sites
historiques, etc. C'est toute une série d'interventions de la ville. Nos
contributions sont prévues dans nos programmes. C'est 25% du montant
total.
M. Paradis: Y a-t-il une participation d'autres ministères
là-dedans?
M. Vaugeois: Quand on contribue pour 25%, s'il y avait de l'aide
d'autres ministères, normalement, on en tiendrait compte dans nos
25%.
M. Paradis: Par qui maintenant...
M. Vaugeois: Je ne pense pas que pour les cas que je vous ai
donnés il y en ait d'autres ministères, mais il y a d'autres
ministères impliqués dans l'arrondissement historique. Par
exemple, pour aider la ville de Québec à démolir de vieux
hangars, il y a eu un programme spécial.
M. Paradis: Par qui ces travaux sont-ils effectués?
M. Vaugeois: Le maître d'oeuvre, c'est la ville de
Québec.
M. Paradis: La ville de Québec est le maître
d'oeuvre.
M. Vaugeois: Ou bien c'est de la régie interne ou bien ce
sont des contrats qu'elle donne.
Le Président (M. Gagnon): M. le député de
Bourassa.
M. Laplante: Ah! vous participez aussi à la
bibliothèque qu'il y aura à l'intérieur?
M. Vaugeois: Oui. C'est assez beau, n'est-ce pas?
M. Laplante: Je ne l'ai pas visitée encore, mais le
monument est beau.
M. Vaugeois: II faut la voir.
M. Laplante: Le cimetière autour de cela...
M. Vaugeois: Oui.
M. Laplante: ... qu'est-ce qu'on en fait? Est-ce vrai, la rumeur
qu'on place de la pelouse partout là-dessus et qu'on enlève tous
les monuments qu'il y a là? Je trouverais cela regrettable que tous les
Anglais qui sont là qui nous rappellent...
M. Vaugeois: Les Anglais qui...
M. Laplante: Non, le cimetière anglais qui est là
nous rappelle les débuts de la ville de Québec. Il fut un temps
où il y avait beaucoup d'anglophones à Québec.
M. Vaugeois: D'après moi - je prends note de la question -
l'église est classée et l'arrondissement autour est
protégé. On ne déménage pas des cimetières.
On les aménage plutôt.
M. Laplante: II y a des rumeurs, en tout cas, que toutes les
pierres tombales qui sont là disparaissent.
M. Vaugeois: Non, je ne le pense pas.
Une voix: II y en a qui sont zonés "vert", des
cimetières.
M. Paradis: Les morts ont des droits acquis. Le ministre l'a
dit.
M. Laplante: Je trouverais cela regrettable, en tout cas, si cela
se faisait.
Une voix: Les morts vont se plaindre à la commission.
M. Vaugeois: Non, je ne le pense pas. Mais en dehors des travaux
de cette commission, M. le Président, j'essaierai de rassurer le
député de Bourassa.
Le Président (M. Gagnon): Affaires culturelles, engagement
no 600?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 601?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 602?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 603?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 604?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 605?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Affaires culturelles, engagement
no 606?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 607?
M. Paradis: M. le ministre, concernant l'engagement no 607, il
s'agit de "subventions de fonctionnement pour l'année financière
1980-1981 aux organismes suivants: Musée ferroviaire canadien de
Saint-Constant, comté de Châteauguay, $71,588; Musée des
arts décoratifs, Château Dufresne, Montréal, $93,282.
Montant de l'engagement: $164,870." Y avait-il des subventions concernant ces
endroits en 1979-1980?
M. Vaugeois: En 1979-1980, pour le Château Dufresne, il y
avait $88,840 et, pour le Musée ferroviaire canadien de Saint-Constant,
il y avait $85,880. Donc, sa subvention a baissé.
M. Paradis: Elle a baissé dans un cas.
M. Vaugeois: Maintenant, je vous signale - parce que c'est un
programme normalisé comme vous l'indiquent les chiffres 600, vous avez
dû apprendre cela en même temps que moi - que le Musée
ferroviaire est dans la catégorie 1 et là c'est très
normalisé. C'est même au pied carré qu'est calculée
la subvention. Le Musée Dufresne est également dans la
catégorie 1. C'est une subvention qui est absolument
normalisée.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 608?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 609?
M. Paradis: La maison Paradis? Cela va.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 610?
M. Verreault: À l'engagement no 609, M. le
Président, y a-t-il un conflit d'intérêts pour le
député de Brome-Missisquoi?
Le Président (M. Gagnon): Pardon?
M. Verreault: À l'engagement no 609, M. le
Président, je demandais simplement s'il y avait un conflit
d'intérêts en ce qui concerne le député de
Brome-Missisquoi.
M. Laplante: On enverra Lalonde pour enquêter
là-dessus.
M. Vaugeois: Attends un peu! Ah! La maison Paradis. Tiens! En
allant dîner à la Place Royale, arrêtez-vous sur le site de
la maison Paradis. La maison Paradis est une des rares maisons de la Place
Royale qui vont faire l'objet d'une restauration authentique, compte tenu de ce
que je vous ai dit tout à l'heure. Ce sont des Paradis. On n'y
échappe pas.
M. Paradis: Je vous remercie. C'est authentique également
dans Brome-Missisquoi.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 611?
M. Vaugeois: Là-dessus, j'ai entendu dire que cela
pourrait être plus dur à la prochaine élection qu'à
la dernière dans Brome-Missisquoi.
Une voix: Oh, non!
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 612? Engagement no
613?
M. Paradis: C'est parce que vous ne viendrez pas?
Le Président (M. Gagnon): À l'ordre! À
l'ordre, s'il vous plaît! Engagement no 613?
M. Paradis: Excusez. À l'engagement no 613, M. le
ministre, du ministère des Affaires culturelles, on dit: "soumissions
sur invitation (répertoire). Contrat de services pour travaux de
reconnaissance archéologiques dans la baie du Grand Pabos pour
l'évaluation des dégâts causés par l'enterrement
d'une baleine en 1977 sur le site classé de Pabos en Gaspésie.
Seul soumissionnaire: Ethnoscop Enr., Saint-André-de-Kamouraska,
comté de Kamouraska-Témiscouata. Montant de l'engagement:
$37,270". Y a-t-il eu d'autres soumissionnaires d'invités?
M. Vaugeois: On en a demandé cinq. J'ai l'habitude, je
peux lire plus vite. Il y en a deux qui se sont présentés,
l'autre étant, encore une fois, les Entreprises Archéotec.
Dois-je comprendre qu'il n'y en a qu'un qui a fait des prix cette
fois-là? Même chose: II y a seulement Ethnoscop qui a
présenté des prix...
M. Paradis: Même réponse qu'à l'engagement no
103.
M. Vaugeois: ...qui ont été jugés
raisonnables compte tenu du travail à faire. Les journaux avaient
beaucoup parlé de cette baleine.
M. Verreault: C'est un gros poisson.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 800?
M. Paradis: M. le ministre, concernant l'engagement no 800, il
s'agit de...
M. Vaugeois: C'est peut-être le poisson dont le
député de Gaspé disait que le ministre de l'Agriculture
l'avait noyé, je ne sais trop. Celui-là s'était
échoué. (12 h 30)
M. Paradis: II avait noyé le poisson et calé le
bateau à ce moment-là. "Versement à M. Jean-Claude La
Haye, ex-président de la Commission des biens culturels du
Québec, d'un montant forfaitaire à titre de dédommagement
découlant de la terminaison avant terme de son mandat le 15 août
1980. Montant de l'engagement: $50,000".
Dans un premier temps, M. le ministre, on aimerait savoir pourquoi on a
remercié M. La Haye de ses services.
M. Vaugeois: On ne l'a pas tout à fait remercié de
ses services. C'est moi qui avais proposé au Conseil des ministres,
à l'époque, comme nouveau président de la Commission des
biens culturels. J'avais personnellement beaucoup d'admiration pour les travaux
de M. La Haye, ses mérites au niveau de l'aménagement et de
l'urbanisme. Je l'avais convaincu d'accepter la présidence de cette
commission. Dès sa nomination, il y a certains milieux qui ont
commencé à s'agiter, Jean-Claude La Haye étant
considéré comme un type qui a eu à faire des compromis
dans sa carrière d'urbaniste. Par exemple, ici-même, à
côté du parlement, on lui reproche encore aujourd'hui l'ouverture
du boulevard Saint-Cyrille tel qu'on le connaît aujourd'hui, ce qui a
impliqué beaucoup de démolitions. Donc, dès la
conférence de presse où on l'avait présenté comme
nouveau président, il y avait eu un certain remous. Dans les premiers
mois, on lui a fait la vie assez dure dans les milieux de protection du
patrimoine. M. La Haye a passé au travers. Ce n'était pas la
première fois dans sa vie qu'il rencontrait certaines
difficultés. C'est un homme très engagé, très
énergique, qui a des idées très intéressantes.
Mais, après un an d'expérience à la Commission des biens
culturels, il a préféré retourner à son
activité d'urbaniste, d'autant plus que la loi 125, que vous connaissez
bien, signifie pour les urbanistes des projets importants et des interventions
nouvelles. Les bureaux d'urbanistes ont recommencé à
bourdonner
d'activité.
Jean-Claude La Haye, pour des raisons très diverses et
probablement aussi parce qu'il voyait l'occasion pour son bureau de se
réorganiser, et reprendre du poil de la bête, et compte tenu
surtout des difficultés qu'il éprouvait à la Commission
des biens culturels et avec certains milieux de protection du patrimoine, a
manifesté le désir de réviser le contrat de cinq ans qu'il
avait avec le gouvernement. Et c'est au niveau du secrétariat du Conseil
exécutif que tout s'est négocié. Probablement que c'est
votre deuxième ou votre troisième question.
Je ne m'en suis pas mêlé. J'ai demandé aux services
de M. Pierre Martin, qui est le secrétaire général
associé qui s'occupe de la classification des hauts fonctionnaires, des
contrats, et de tout cela, de négocier avec M. La Haye des conditions de
départ qui seraient acceptables par M. La Haye et raisonnables pour le
gouvernement, compte tenu de ce qu'on avait demandé à M. La Haye.
Vous connaissez les exigences en termes d'éthique et de conflit
d'intérêts. On avait demandé à M. La Haye des choses
très importantes financièrement pour lui, au moment de sa
nomination. Il fallait quand même qu'il réorganise son bureau.
Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain, qu'il mette fin à un
contrat important. C'était un contrat de cinq ans, renouvelable. Au
départ, c'était $50,000 par année, mais
déjà, au moment où il y a mis fin, il y avait des
augmentations possibles pour lui. Tout cela a été
négocié au niveau du secrétariat général. M.
La Haye a accepté ces conditions et a mis fin à son contrat,
à sa nomination comme président de la Commission des biens
culturels.
M. Paradis; II lui restait combien de temps à faire dans
ce contrat renouvelable?
M. Vaugeois: II lui restait à peu près trois ans,
quand tout cela s'est fait.
Puisque vous avez joué avec le mot "remercier", je peux vous dire
que, personnellement, je continue d'avoir beaucoup d'admiration et d'estime
pour M. Jean-Claude La Haye.
M. Paradis: C'est pour cela qu'on a utilisé le terme
"remercier".
M. Vaugeois: J'admire son courage et je partage la plupart de ses
idées. Mais je reconnais qu'il a eu des difficultés à la
présidence de cette commission. J'étais d'accord pour le
remplacer, mais cela n'enlève rien à l'admiration que je lui
porte.
M. Paradis: Est-ce que le ministre pourrait déposer les
décrets qui l'ont nommé à ce poste, ainsi que le
décret qui l'a remercié, sans le prendre dans un terme
péjoratif? Nous aimerions également avoir le dépôt
de l'entente entre les parties qui ont mis fin au contrat. Il a dû
intervenir une entente entre les parties pour mettre fin à ce contrat de
cinq ans?
M. Vaugeois: Je les ai sous les yeux. Comme cela regarde un
individu, j'aimerais quand même demander à M. La Haye s'il est
d'accord pour que je dépose ces documents.
Une voix: C'est public.
M. Vaugeois: C'est public? Moi, cela ne me gêne pas. Vous
aimeriez avoir le décret qui l'a nommé et le décret qui a
mis fin à son contrat.
M. Paradis: Oui, ainsi que l'entente qui est intervenue entre les
parties, qui a eu pour résultat de mettre fin à son contrat.
M. Vaugeois: D'accord, je vais vous donner les documents qui
existent à cet égard, mais je pense qu'il n'y a pas
d'entente.
Le Président (M. Gagnon): M. le député de
Shefford.
M. Verreault: À titre d'information plus personnelle, M.
le Président, j'aimerais savoir par qui a été
remplacé M. La Haye.
M. Vaugeois: C'est l'ancien vice-président qui a
été vice-président avec M. La Haye qui, a
été le conseiller spécial de l'autre président
avant, qui était M. Georges-Émile Lapalme. Auparavant, ce
monsieur a été directeur général du patrimoine. Il
s'agit de Marcel Junius. Alors, vous voyez que la nomination s'est faite de
façon assez normale. Donc, Junius était vice-président,
était l'ancien conseiller du précédent président,
M. Lapalme, et, dans sa carrière, auparavant, il avait été
directeur général du patrimoine, sous le gouvernement de M.
Bourassa.
M. Verreault: II n'a pas les mêmes difficultés que
l'ancien président l'an passé?
M. Vaugeois: II est également urbaniste et architecte.
Mais cela fait assez longtemps qu'il est dans le milieu du patrimoine. Il a
été directeur général. Il a été
conseiller de M. Lapalme. Je pense qu'il était tout à fait
préparé à prendre la présidence.
M. Verreault: II savait à quoi s'attendre.
M. Vaugeois: II savait à quoi s'attendre. Affaires
intergouvernementales
Le Président (M. Gagnon): Affaires intergouvernementales,
engagement 100.
M. Paradis: M. le ministre, concernant les Affaires
intergouvernementales, pour les engagements - si cela va au président -
100, 101, 102 et 300, est-ce qu'il serait possible d'avoir le montant des
contrats antérieurs concernant chacun de ces engagements? Il s'agit,
dans chacun des cas, de renouvellement de contrats.
M. Vaugeois: On va les demander pour Dubuc, Philippe Jean, Yves
Masson. Voulez-vous les prendre en note aussi?
Une voix: Pomerleau.
M. Vaugeois: Pomerleau, Tokyo, Japon.
M. Paradis: Parce qu'il s'agit, dans chacun des cas, de contrats
négociés.
M. Vaugeois: On les a ici, il me semble. Pomerleau... Je pense
qu'on les a.
Le Président (M. Gagnon): Est-ce que vous posez des
questions sur 100, actuellement?
M. Paradis: Avec votre permission, M. le Président, 100,
101, 102 et 300, c'est la même question.
Le Président (M. Gagnon): D'accord. Je discutais et je
n'avais pas suivi.
M. Paradis: Question d'accélérer le
débat.
Une voix: C'est quoi, la question?
M. Paradis: La question, c'est le montant des contrats
antérieurs concernant ces personnes, parce qu'il s'agit de
renouvellements de contrats négociés.
M. Verreault: On veut connaître le pourcentage
d'indexation.
M. Paradis: Ils nous paraissent... Tokyo, Japon, à
$39,507. Yves Masson, Laval, à $98,162. Il y a certainement des... Il
est au Bénin, excusez. À CÔte-d'Ivoire, $73,200 et l'autre
est au Bénin à $49,328. On veut simplement comprendre les
différences qui existent entre les deux Bénin, pour commencer,
à $98,000 et à $49,000.
M. Verreault: Ce n'est pas meilleur marché de les envoyer
au Japon.
M. Paradis: $39,000 au Japon. Ce sont des différences
substantielles. Cela varie entre $98,000 et $39,000; alors, ce sont des
montants importants.
M. Vaugeois: Remarquez que, pour avoir été
fonctionnaire dans ce ministère pendant quelques années, je vous
dirai, à première vue, qu'il y a deux grands facteurs qui peuvent
expliquer ces différences. Ce n'est pas tellement le salaire que les
allocations qui sont attachées. Alors, les allocations sont
fondées sur les indices du coût de la vie. Une des villes
où le coût de la vie est le plus cher du monde, c'est Abidjan.
Deuxièmement, il y a le statut familial de la personne. Si la personne
est mariée avec une grosse famille, cela peut être le double par
rapport à un célibataire. Il faut permettre à quelqu'un
qui a une famille de vivre.
M. Paradis: Je suis prêt à prendre vos arguments en
considération, M. le ministre, mais à Tokyo...
M. Vaugeois: On donnera quand même réponse à
votre question.
M. Paradis: ...au Japon, le coût de la vie n'est pas trop
bas, non plus.
M. Vaugeois: Non, il est très élevé
également.
Affaires municipales
Le Président (M. Gagnon): Affaires municipales. Engagement
no 100?
M. Paradis: II s'agit d'un contrat négocié avec la
Société d'habitation du Québec. "Contrat pour les services
d'étudiants pour la réalisation d'une étude de
faisabilité sur environ huit projets de recyclage d'édifices
à logements que la SHQ envisage de réaliser". Le fournisseur est
l'Université de Montréal et le montant de l'engagement est de
$40,000. Combien d'étudiants participent à ce projet, M. le
ministre? Il s'agit de huit projets de recyclage d'édifices à la
SHQ. Ils feraient peut-être de bons ministres plus tard. On les forme
jeunes, aujourd'hui.
M. Vaugeois: Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a deux
professeurs responsables du projet, MM. Jules Auger et Pierre Morissette.
Maintenant, on va vérifier le nombre d'étudiants qui ont
été associés à ce projet. Mais j'aimerais ajouter
comme éclairage à cette question que c'est une des grandes
préoccupations que nous avons d'amener d'abord la société
à arrêter de démolir pour reconstruire, souvent, loin du
monde; deuxièmement, on veut aussi que les étudiants, surtout en
architecture ou en aménagement ou en urbanisme, développent ce
genre de préoccupation d'intervention sur le bâti et à
travers le bâti.
Il devait y avoir rencontre d'objectifs entre les professeurs
préoccupés de donner
ce complément de formation et la SHQ, qui trouverait là
l'occasion d'avoir des travaux pratiques et utiles. On va vous donner le nombre
d'étudiants qui ont été impliqués.
M. Paradis: Qui ont été impliqués et un peu
de détails, si c'est possible, sur les édifices qui sont
touchés par ce programme.
M. Vaugeois: Cela s'est fait à Québec aussi, mais
cela s'appelait l'opération éléphant blanc. Si vous
voulez, on peut...
M. Paradis: Simplement se restreindre au cas de
Montréal.
Le Président (M. Gagnon): Affaires municipales, engagement
no 200?
M. Paradis: Le détail sur les édifices comme
tels.
M. Vaugeois: On va travailler avec ce que l'université va
nous donner, parce que c'est l'université qui était maître
d'oeuvre de l'exercice.
M. Paradis: Oui, c'est un engagement de $40,000, on veut voir ce
qui a été fait avec.
Le Président (M. Gagnon): 200, 201, 202?
M. Paradis: Adopté.
M. Laplante: M. le Président, 200, 201, est-ce l'entente
qui est intervenue pour la fourniture de l'eau de Varennes à
Sainte-Julie? Il y a eu, à un moment donné, des chicanes de
clocher autour de cela, parce que Varennes ne voulait pas fournir d'eau
à Sainte-Julie et chacune voulait avoir sa propre usine de pompage.
M. Vaugeois: La nature des travaux qui sont envisagés
à cet engagement, il s'agit de l'implantation d'une conduite
maîtresse d'aqueduc de 16 pouces de diamètre...
M. Laplante: C'est cela, d'accord.
M. Vaugeois: ...dans la montée Sainte-Julie, sur une
distance de 1600 pieds dans la ville de Sainte-Julie et de 25,800 pieds dans la
ville de Varennes.
M. Laplante: C'est pour rejoindre les deux, d'accord.
Le Président (M. Gagnon): Affaires municipales, engagement
no 300? Engagement no 400?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Affaires municipales, engagement
no 401?
M. Paradis: Concernant 401, M. le ministre, "contrat
négocié pour les services de M. Guildard Lévesque, de
Sillery, pour l'élaboration de deux programmes de formation à
l'intention des élus et des fonctionnaires municipaux dans le but de les
informer sur les structures et le mode de fonctionnement des
municipalités pour une période de neuf mois. Le fournisseur est
la Commission scolaire régionale de Tilly, de Sainte-Foy. Le montant de
l'engagement est de $36,029.87". Est-ce qu'il serait possible au ministre de
déposer le curriculum vitae de M. Guildard Lévesque?
M. Vaugeois: Oui, monsieur. M. Paradis: Merci.
Le Président (M. Gagnon): 402? Affaires municipales,
engagement no 500?
Engagements nos 600, 601?
M. Paradis: Concernant l'engagement no 601, M. le ministre,
"subventions à diverses municipalités à titre d'aide
financière concernant les paiements de transfert minimum couvrant 80% du
montant à être versé au cours de l'année
financière 1980-1981. Montant de l'engagement $9,440,386". Il y a une
note là: "Les paiements de transfert minimum sont versés aux
corporations qui, par suite de l'application de la Loi sur la fiscalité
municipale, ne bénéficient pas d'un transfert de ressources
fiscales d'au moins $10 par habitant".
Est-ce qu'on pourrait avoir la liste de ces municipalités, M. le
ministre?
M. Vaugeois: Subventions à diverses municipalités
à titre d'aide financière.
M. Paradis: C'est à la suite de la réforme
fiscale.
M. Vaugeois:J'essaie de comprendre. Vous voulez une liste. Elle a
67 pages, on va vous faire cela.
M. Paradis: D'accord.
M. Laplante: Cela découle de la loi 57. (12 h 45)
M. Vaugeois: Avez-vous des intérêts dans une
entreprise de papier, non?
M. Paradis: Non, c'est tout simplement une question importante,
cette réforme fiscale, qui touche toutes les municipalités du
Québec et je pense qu'il y a eu...
M. Vaugeois: Moi, j'ai des intérêts, parce que plus
on prend de papier, plus ça
tourne à Trois-Rivières, ...et au Cap-de-la-Madeleine.
M. Paradis: Ce n'est pas pour 67 pages de papier, M. le ministre,
qu'on ne peut pas vérifier quelles sont les incidences de la
réforme sur plusieurs municipalités, en particulier les
municipalités rurales , au Québec qui ne toucheront pas, selon
certaines prétentions entendues en Chambre, ces $10
supplémentaires, etc. C'est pour vérifier l'application de la loi
très strictement pour voir si elle a les avantages que le ministre nous
a annoncés.
Le Président (M. Gagnon): Affaires municipales,
engagements nos 600, 601? Excusez-moi.
M. Vaugeois: On est rendu à l'engagement 602.
Le Président (M. Gagnon): Engagements 602, 603? Je
m'excuse, c'est Affaires municipales, engagement 800.
M. Paradis: Engagement 800. Farnham, oui. "Subvention à la
ville de Farnham, comté d'Iberville, à titre d'aide
financière pour fins de construction d'une prise d'eau et d'une conduite
d'amenée, payable en dix versements égaux et consécutifs
dans le cadre du programme Liquidation. Montant de l'engagement: $1,396,500;
coût des travaux: $1,680,000". Est-ce qu'on pourrait savoir de la part du
ministre quel projet a été retenu, celui avancé par la
population de Farnham ou celui avancé par le ministre, dans un premier
temps?
Le Président (M. Gagnon): M. le député de
Bourassa.
M. Laplante: Le projet avancé par le bureau de Me Paradis,
de Farnham.
M. Paradis: Référendum dans la population. Si le
député tient à avoir les résultats, je ne voulais
pas les mentionner: référendum municipal 76% de la population ont
voté et 87% de la population étaient en faveur du projet qui
avait été soumis, si je me souviens bien, par la Chambre de
commerce de la ville de Farnham, appuyé par la Chambre de commerce de la
ville de Cowansville, dans mon comté. On menace de prendre le
contrôle du barrage de la ville de Cowansville. Je voudrais savoir - je
pense que la question est pertinente - quel projet a été retenu;
celui avancé par la Chambre de commerce et appuyé par la
population ou celui avancé par le ministre? Je pense qu'on peut
répondre clairement.
M. Vaugeois: Clairement, quand on connaît le dossier sur le
bout de ses doigts.
M. Paradis: Exactement. Quand on ne le connaît pas, on dit:
On répondra plus tard, mais on ne s'avance pas comme le
député vient de le faire.
M. Vaugeois: Puisque le député que j'ai en face de
moi connaît bien le dossier et le connaît de façon
passionnée, peut-être qu'il pourrait répondre à sa
propre question avec l'information suivante: la solution qui a
été retenue implique la construction d'une nouvelle prise d'eau
dans le bras sud de la rivière Yamaska et la construction d'une conduite
d'amenée jusqu'à l'usine de filtration. Est-ce qu'avec ça.
vous pouvez répondre à votre propre question?
M. Paradis: Cela va. Ce n'est pas le projet de la population,
c'est celui du ministre qui a été retenu. Maintenant, est-ce
qu'il y a des implications budgétaires qui sont prévues dans ce
même programme pour l'achat du barrage qui appartient présentement
à la municipalité de Cowansville et qui contrôle le niveau
d'eau dans cette branche-là?
M. Vaugeois: Je ne vois rien visant le barrage dont vous
parlez.
M. Paradis: Est-ce que vous pouvez vous renseigner à
savoir s'il y a quelque chose, effectivement, parce qu'il en est question dans
le milieu?
M. Vaugeois: Oui, je pense bien que cette intervention ne
réglera pas tous les problèmes que vous avez eus dans votre
région, mais je crois que ça réglait quand même le
problème qui était posé à la satisfaction des gens
de Farnham parce que ça permettait une intervention dans le cadre de
programmes existants de financement des travaux. Il faut quand même tenir
compte de ça. Les millions ne sont pas accrochés en l'air au cas
où il y aurait des problèmes d'approvisionnement en eau.
L'intervention du ministère, j'aimerais dire là-dessus que c'est
plus celle du ministère et des programmes existants qu'un caprice du
ministre.
M. Paradis: Vous avez raison dans une partie au niveau des
programmes existants pour ce qui concernait 50%...
M. Vaugeois: C'est cela.
M. Paradis: ...du montant des travaux. Le ministre, pour pousser
sa proposition à lui, pas en vertu des programmes existants, a
décrété une autre subvention spéciale de 25%
par-dessus pour que l'eau passe mieux.
M. Vaugeois: Est-ce que cela a été
considéré comme acceptable par la population?
M. Paradis: Après avoir pris connaissance des 25%
additionnels - c'est là que le référendum a eu lieu - 76%
de la population ont voté et 86% ont dit non au ministre.
M. Laplante: Ils auraient préféré attendre
deux ans.
M. Vaugeois: Est-ce qu'il y a des choses additionnelles? Vous
voulez savoir s'il y a des prévisions pour le barrage de
Cowansville.
M. Paradis: Pour l'achat du barrage de Cowansville.
M. Vaugeois: C'est cela, qui est régulateur pour ce bras
de la rivière Yamaska.
M. Paradis: Exact.
M. Vaugeois: D'accord. J'espère qu'on n'aura pas à
le classer monument historique.
M. Paradis: Le barrage? Non, il est en très bonne
condition.
Le Président (M. Gagnon): Le barrage de Cowansville sur la
rivière Yamaska.
M. Vaugeois: D'accord. À ce compte-là, on aimerait
le classer.
M. Paradis: J'en ai un autre.
Le Président (M. Gagnon): Le no 801?
M. Paradis: Adopté.
Affaires sociales
Le Président (M. Gagnon): Affaires sociales, no 200?
M. Paradis: Concernant le no 200, M. le ministre, "subvention de
fonctionnement au centre de travail adapté, Les Ateliers R-10 Inc.,
Québec, pour l'année financière 1980-1981. Montant de
l'engagement: $354,578". Est-ce qu'il serait possible pour le ministre de
déposer le nom des administrateurs des Ateliers R-10 Inc.?
M. Vaugeois: D'accord.
Le Président (M. Gagnon): L'engagement 201? Affaires
sociales, engagement no 500?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Engagement no 501?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): Affaires sociales, engagement no
600?
M. Paradis: Concernant l'engagement no 600, M. le ministre, il
s'agit de "subventions à divers établissements du réseau
des affaires sociales pour le paiement des dépenses d'exploitation
couvrant l'année financière 1980-1981. Montant de l'engagement,
$3,105,112,197". Est-ce qu'il y avait un budget de prévu à cet
effet aux crédits du ministère et quel était-il?
M. Vaugeois: On m'explique que le montant de $3,105,000...
M. Paradis: Milliards.
M. Vaugeois: De trois milliards. Mon Dieu, moi, ce sont les
Affaires culturelles, hein! Je n'avais jamais vu des chiffres comme
ceux-là. C'est pour cela que je réclame depuis tout à
l'heure mes lunettes. Apparemment, c'est très long de faire venir une
paire de lunettes. Ce montant est fondé sur les dépenses de
l'année précédente; c'est ce qui est
budgétisé et c'est susceptible d'être révisé
à la hausse après étude des états financiers de
chacun des établissements et compte tenu de leurs nouveaux besoins,
j'imagine.
M. Paradis: La question plus spécifiquement...
M. Vaugeois: Oui.
M. Paradis: ...était: Quel était le budget
prévu à cet poste aux crédits du ministère?
M. Vaugeois: C'était cela.
M. Paradis: C'était ce montant-là.
M. Vaugeois: D'après ce qu'on me dit, le montant qui est
inscrit au budget du ministère sera plus élevé parce qu'il
est établi de la façon suivante: le montant de l'année
précédente avec une augmentation prévisible que mon
conseiller, ici, évalue à peut-être 10%. Après coup,
on peut se rendre compte si c'était trop, mais cela a des chances de ne
pas être assez.
M. Paradis: Mais on est quand même...
M. Vaugeois: Mais en cours d'année, c'est
ajusté.
M. Paradis: ...en cours d'année. On est rendu au mois de
décembre. Est-ce qu'on prévoit avoir des demandes
additionnelles?
Le Président (M. Gagnon): On est en septembre
officiellement.
M. Paradis: Non, mais on est rendu en décembre. Ce sera
Noël bientôt. Généralement, c'est le 25
décembre.
Le Président (M. Gagnon): C'est parce qu'on étudie
septembre.
Une voix: C'est la vie.
M. Paradis: Bon. Je vais la poser en deux phases. Quel
était le budget qui était prévu à cet effet aux
crédits du ministère pour l'année en cours? Est-ce qu'on
s'attend, pour cette année - parce qu'on m'a répondu que
c'était ajusté en cours d'année et on est rendu en
décembre sur l'année financière du gouvernement qui
débute le premier avril - à avoir des demandes de crédits
supplémentaires à ce poste budgétaire?
M. Vaugeois: Je vais prendre avis de la question parce qu'il faut
faire un calcul. J'ai les engagements budgétaires de fonctionnement au
30 juin 1980. J'ai une note qui me dit que les engagements du 30 juin 1980 sont
tirés de la reconduction des sommes budgétaires de l'exercice
1979-1980 et, après cela, j'ai toute une série de petits postes
budgétaires que je devrais additionner pour m'approcher d'une bonne
réponse à la question.
M. Paradis: Étant donné que vous êtes au
ministère des Affaires culturelles, faites-les additionner, M. le
ministre.
M. Vaugeois: Ne vous inquiétez pas là-dessus. Je
suis par accident au ministère des Affaires culturelles. J'ai
apporté au ministère des Affaires culturelles une dimension
économique.
Le Président (M. Gagnon): La parole était au
député de Brome-Missisquoi. Engagements 601, 602?
M. Paradis: Excusez. À l'engagement 601, "subventions
à divers établissements du réseau des Affaires sociales
pour le paiement de dépenses d'exploitation couvrant l'année
financière 1980-1981, soit $177,879,232, les deux mêmes questions
s'appliqueraient, M. le ministre.
M. Vaugeois: Très bien. La prochaine fois, je vais
être meilleur.
Le Président (M. Gagnon): Engagement 602?
M. Paradis: Engagement 602, il s'agit de soumissions sur
invitation. "Contrat de services pour la réalisation d'une étude
sur les conditions de vie des assistés sociaux handicapés ou
âgés afin de recommander des améliorations au programme
d'aide sociale.
Le soumissionnaire choisi: IQOP Inc., Québec. Le montant de
l'engagement $43,875. Les soumissions demandées, 3; les soumissions
reçues, 2". Est-ce qu'on pourrait avoir le nom des membres qui
siégeaient au comité de sélection?
M. Vaugeois: Quel numéro?
M. Paradis: Engagement 602. Et, à l'engagement 603, les
mêmes questions s'appliqueraient pour accélérer le
débat.
M. Vaugeois: Je vais vous donner le nom des membres du
comité.
M. Paradis: Oui.
M. Vaugeois: Louis-Marie Asselin, Louison Pronovost et Marcel
Giner. C'était pour le contrat qui a choisi la firme IQOP. Maintenant,
vous voulez la même information pour l'autre?
M. Paradis: C'est cela.
M. Vaugeois: Engagement 603. Ce ne sera pas long.
M. Paradis: Est-ce qu'on pourrait simplement en profiter pour
faire une petite suggestion au ministre? Je pense que chaque fois qu'il y a des
comités de sélection la même question revient. Dans le but
d'accélérer les prochains travaux, si jamais il n'y a pas
d'élections dans un bref délai, est-ce qu'on pourrait...
M. Vaugeois: Et même s'il y en a.
M. Paradis: À ce moment-là, on s'empressera de vous
les fournir. On prendra nos responsabilités. Est-ce qu'on pourrait
demander de les inscrire, de nous donner ces informations? Cela
éviterait ces questions en commission.
M. Vaugeois: Voulez-vous les noms de l'autre comité? Jean
Clavet, Claude Brousseau, Claude Tremblay et apparemment il y avait aussi
Louise Bourgeois. Il y a un autre nom que je ne suis pas capable de lire. C'est
Claude encore? Il y avait Clavet, Brousseau, Bourgeois et Tremblay.
M. Verreault: Ce sont toutes des personnes qui ont
été sélectionnées au ministère des Affaires
sociales ou dans différents ministères?
M. Vaugeois: Le choix des membres de jury, c'est au niveau
administratif que cela se fait. Normalement, c'est le sous-ministre ou
quelqu'un qui le fait à la demande du sous-ministre.
M. Paradis: Dans tous les ministères ou...
M. Vaugeois: Non. Il y a toujours un équilibre dans ces
jurys. Si vous voulez en savoir plus sur les membres du jury, on peut...
M. Verreault: Ce serait intéressant.
M. Vaugeois: Ce cas vous intéresse en particulier.
Voulez-vous des photos?
M. Verreault: Nous ne faisons que vérifier.
M. Vaugeois: D'accord. C'est un cas. C'est bon cela.
C'est dommage, c'est une expérience qui ne pourra pas nous servir
à nous, mais qui pourra vous être utile encore plusieurs
années. (13 heures)
Le Président (M. Gagnon): No 800?
M. Verreault: M. le Président, je vous fais remarquer
qu'il est 13 heures.
Le Président (M. Gagnon): Oui, je me préparais
à terminer les travaux.
M. Vaugeois: On pourrait finir ce cahier, ce serait
encourageant.
Le Président (M. Gagnon): Comme il ne reste que le no 800
pour finir les Affaires sociales, j'ai pensé les terminer.
M. Vaugeois: Cela va? Une voix: Adopté.
Le Président (M. Gagnon): La commission suspend ses
travaux jusqu'à 15 heures.
M. Vaugeois: Est-ce qu'on recommence à 15 heures pile?
Une voix: Pile!
M. Vaugeois: D'accord, je vais essayer d'avoir les
réponses aux questions que vous m'avez déjà
posées.
M. Cordeau: Est-ce qu'on va dîner? Des voix: Ah, ah,
ah!
Le Président (M. Gagnon): La commission suspend ses
travaux jusqu'à 15 heures.
(Suspension de la séance à 13 h 2)
(Reprise de la séance à 15 h 12)
Le Président (M. Bordeleau): À l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission parlementaire des engagements financiers reprend ses
travaux suspendus ce matin et, même si ce n'est pas moi qui
présidais à ce moment, il semblerait - à moins qu'on ne
m'indique le contraire -qu'on serait rendu à Agriculture,
Pêcheries et Alimentation, engagement 100.
M. Paradis: Le ministre...
Le Président (M. Bordeleau): Oui, M. le
député de Brome-Missisquoi.
M. Paradis: ...devait tenter de récupérer des
documents sur l'heure du midi. Est-ce que ça a été
possible?
Le Président (M. Bordeleau): M. le ministre.
M. Vaugeois: Je remarque que le député de
Saint-Hyacinthe n'est pas là, j'en avais pour lui; mais je ne doute pas
de l'intérêt des deux députés de l'Opposition
officielle pour le développement des bibliothèques publiques au
Québec, d'autant plus que, dans vos comtés respectifs, il y a des
projets intéressants en marche. Alors, je dépose toute une
série de communiqués qui font état des dernières
subventions; également, un autre qui présente le plan de
développement des bibliothèques publiques. Je souhaiterais que
vous regardiez ces documents avec soin, parce que c'est le genre
d'opérations qui se situe vraiment au-dessus de la démarche de
partis, c'est un objectif de société. Je remets ça au
président et, selon la tradition, ce sera remis à chacune des
formations.
Vous me posiez également des questions sur RDP. On me confirme
qu'il n'y a pas de protocole, parce qu'il s'agit là d'un programme de
contribution à partir de travaux réalisés, notre
contribution se situant à 40% du coût des travaux. Il y a trois
niveaux de contribution pour les restaurations de maisons classées ou de
maisons dans des arrondissements historiques; ça peut être 100% si
c'est un édifice public ou un édifice qui est ouvert au public.
Si on restaure une église, par exemple, on pourra aller à 100%.
Si c'est une maison privée, généralement on reste à
25%. Entre les deux, il y a 40% possible, quand l'édifice est
privé, mais est ouvert au public au moins 120 jours par année.
Dans le cas de RDP, ils interviennent sur la rue du Petit-Champlain; dans la
plupart des maisons qui leur appartiennent et qui font l'objet de recyclage ou
de restauration, il y a de l'espace commercial au rez-de-chaussée, ce
qui fait qu'on a cru pouvoir appliquer 40% pour les encourager à
soutenir un bon rythme de restauration. Ce
qui fait que, sur pièces, nous contribuons pour 40% des travaux
exécutés.
Vous me posiez également des questions sur Diskade. On me dit
qu'il n'y a que deux membres au conseil d'administration, ce qui voudrait
probablement dire qu'ils ont une charte fédérale. Il s'agit de
Gilles Talbot et Pierre Boivin; maintenant, je ne sais pas si Pierre Boivin est
le frère de Jean-Roch Boivin. (15 h 15)
II n'y a pas de protocole d'entente, parce qu'il s'agissait d'une
opération ponctuelle et la seule condition qui était mise par les
services, c'était la possibilité de faire une vérification
à partir des états financiers de Diskade. C'était donc une
opération de promotion pour démarrer Diskade et cela venait
s'ajouter à un prêt important de la Société de
développement des industries culturelles - c'est ce que je vous disais
ce matin - la SODIC. On l'appelle comme cela; moi, je l'appelle la SDIC parce
qu'il y a une autre SODIC du côté des courses. Alors, la SODIC a
consenti un prêt de $250,000 sur cinq ans à Diskade. C'est
généralement au meilleur taux du marché,
c'est-à-dire au meilleur taux que la banque consent à ses
meilleurs clients. C'est un peu la raison d'être de la SDIC. Étant
donné que c'est une société d'État, si vous
insistiez pour avoir le document échangé entre Diskade et la
SDIC, je le demanderais au président de la SDIC. C'est pour vous montrer
que c'est une opération menée de front par la SDIC et le
ministère, la SDIC disant: Nous, on va lui consentir un prêt et,
pour bien décoller, il serait utile qu'ils aient en outre une
subvention. Ils ont eu une subvention qui n'est pas récurrente.
Je pense que cela fait le tour, M. le Président, des questions
qui ont été abordées ce matin. Il y en a encore une autre,
c'est un cas des Affaires intergouvernementales. Là, vous vous
intéressiez à un contrat qui a été donné
à Vidéodio pour des documents intitulés Québec par
quatre chemins, quinze copies sur vidéocassette, vingt-deux copies, etc.
Vous vouliez la facture. Je vais vous donner la facture. Montrez donc le
document pour voir si cela satisfait nos amis.
M. Paradis: II n'y a pas de signature, il n'y a rien. C'est fait
sur du papier...
M. Vaugeois: Écoutez, je n'essaie pas de jouer au plus fin
avec vous autres. Maintenant que je vous ai montré le document, je dois
vous dire que le contrat va être repris parce que, apparemment, il n'y a
pas eu entente entre l'entreprise qui avait eu le contrat et les Affaires
intergouvernementales. On ne s'est pas entendu sur la façon
d'exécuter la commande. Il y a des discussions avec l'entreprise pour
éventuellement avoir un autre support, pour la publicité en
cause, que la vidéocassette. Donc, cette facture que je vous montre,
c'est ce que vous m'aviez demandé. Je vous la montre, mais je vous dis
en même temps que c'est à reprendre parce que cela ne sera pas
exécuté selon ce qui a été prévu. Il n'y a
pas eu entente entre le fournisseur et le ministère client.
M. Paradis: Est-ce que cette facture se trouve annulée
présentement pour fins de comptabilité?
M. Vaugeois: On m'informe même que cela a été
payé à l'entreprise. La négociation est ouverte avec
l'entreprise. Ou bien l'entreprise va remettre l'argent s'ils ne s'entendent
pas ou encore ils vont s'entendre sur une façon d'exécuter la
commande avec un autre support que la vidéocassette.
M. Paradis: Est-ce qu'on peut s'attendre que, dans
l'éventualité où il y aurait nouvelle entente, cette
entente sera déposée?
M. Vaugeois: Bien sûr. On va prendre note de cela, n'est-ce
pas?
Le Président (M. Bordeleau): Est-ce que cela va pour les
demandes de ce matin? On peut continuer avec Agriculture, Pêcheries,
Alimentation.
M. Vaugeois: M. le Président...
Le Président (M. Bordeleau): Oui, M. le ministre.
M. Vaugeois: Je pense que je ne ferai pas long feu aux
engagements financiers parce que je suis le grand défenseur de tout ce
qui s'appelle l'accessibilité à l'information gouvernementale.
C'est un problème pour moi.
Une voix: On n'accepte pas votre démission.
Agriculture, Pêcheries et Alimentation
Le Président (M. Bordeleau): Agriculture, engagement
100?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau): Engagement 101?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau): Engagement 102?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau):
Engagement 300?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau): Engagement 400? Oui, M. le
député de Brome-Missisquoi.
M. Paradis: Engagement 400, oui. "Soumissions sur invitation.
Contrat de services pour l'étude des possibilités et des
contraintes au développement du Marché central
métropolitain. Fournisseur choisi: Robert Sylvestre Marketing,
Montréal. Contrat, $54,200, sondages, $10,000. Montant de l'engagement:
$64,200. Soumissions demandées: 5; soumissions reçues:4. Autres
soumissionnaires: Sorès Inc., $36,650." Celui qui a été
retenu, Maheu, Noiseux et Cie, $64,000. Il y avait aussi Lamb Guay Inc.,
$76,000. Celui qui a été retenu est à $64,200, il y a une
différence de plus de $17,550. Est-ce qu'il y a une explication?
M. Vaugeois: Oui, il y a une explication, il y a toujours une
explication. D'abord, je vais vous donner la composition du jury:
Léo-Jacques Marquis, Yves Proulx et Jeff Asnong.
M. Paradis: Le deuxième, s'il vous plaît, M. le
ministre? Léo-Jacques Marquis, le premier, Jeff Asnong, le
troisième et...
M. Vaugeois: Yves Proulx.
M. Paradis: ...Yves Proulx, le deuxième.
M. Vaugeois: La recommandation faite au Conseil du trésor
portait la note suivante: "Conformément à la procédure
prévue à la directive 478, une table de décision appels
d'offres a été complétée et le comité de
sélection recommande l'octroi du contrat à la firme Robert
Sylvestre Marketing Ltée, laquelle a obtenu le plus haut pointage."
Apparemment, il était prévu que ce n'était pas
nécessairement le plus bas soumissionnaire, mais le soumissionnaire qui
offrait les meilleures garanties sur le plan professionnel. C'est le jury qui a
recommandé de prendre le deuxième plus bas soumissionnaire,
compte tenu des points qu'on lui a accordés pour d'autres
considérations que les strictes considérations
monétaires.
M. Paradis: M. le ministre, à ce moment-là, est-ce
qu'il serait possible d'avoir la date d'incorporation de la compagnie Robert
Sylvestre Marketing Ltée?
M. Vaugeois: Cela me paraît absolument raisonnable comme
demande.
M. Paradis: Ainsi que les noms des administrateurs et
actionnaires.
M. Vaugeois: Bien sûr. Un esprit soupçonneux, mais
tout de même. Les membres du conseil d'administration.
M. Paradis: Les membres du conseil d'administration...
M. Vaugeois: D'accord.
M. Paradis: ...ainsi que le tableau qui a été
préparé par le comité de sélection, avec les
chiffres.
M. Vaugeois: Cela, je pense que c'est confidentiel.
L'évaluation faite par le jury est un document confidentiel, à la
demande des entreprises, d'ailleurs. Cela comporte de l'information qui
pourrait porter préjudice aux entreprises.
M. Paradis: Question supplémentaire alors.
M. Vaugeois: Excusez, M. le Président, on pourrait
déposer la grille en blanc.
M. Paradis: Non, merci.
M. Vaugeois: Ce serait intéressant.
M. Paradis: On l'a déjà.
M. Vaugeois: Ah!
M. Paradis: Au niveau du comité de sélection, pour
y revenir, est-ce qu'il y a possibilité de savoir si les individus
impliqués sont tous dans le même ministère?
M. Vaugeois: Ils sont tous du ministère. M. Paradis:
C'est ce que je pensais.
M. Vaugeois: C'est l'information que j'ai ici. À votre
place, je serais plus prudent encore, je demanderais le nom de l'actionnaire
principal, parce qu'on peut avoir au conseil d'administration des gens qui
n'ont pas d'intérêt réel dans l'entreprise.
M. Paradis: C'est pour ça que j'avais demandé, au
début, le nom des administrateurs et des actionnaires.
M. Vaugeois: On va vous donner la liste des actionnaires
principaux, ceux qui sont sur le rapport annuel de l'entreprise au
ministère des Institutions financières.
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Bordeleau): Cela va, engagement 400.
Engagement 500?
M. Paradis: Engagement 500.
Le Président (M. Bordeleau): M. le député de
Brome-Missisquoi.
M. Paradis: "Contrat pour travaux de drainage dans diverses
branches de la rivière à Pat, comté Richmond. Plus bas
soumissionnaire conforme, Sablière de Warwick Ltée, Warwick,
comté d'Arthabaska. Montant de l'engagement: $61,998.88." Est-ce qu'il y
aurait possibilité de savoir de combien de temps dispose cette compagnie
pour réaliser les travaux?
M; Vaugeois: Écoutez, pour être plus sûr, on
va le demander, parce que seulement en interprétant le CT que j'ai sous
les yeux je vois que l'imputation est sur deux ans. Cela suggère que les
travaux dépassent un an, mais cela ne veut rien dire de plus que
ça.
M. Paradis: Exactement.
M. Vaugeois: On pourra le vérifier, si vous voulez.
M. Paradis: Oui, parce que ce sont des engagements financiers
à long terme et lorsque le ministre nous donne des statistiques en
Chambre et il dit: On réalise tant, etc., je pense qu'on est en droit de
demander des précisions.
Le Président (M. Bordeleau): Est-ce que ça va
500?
M. Paradis: Cela va.
M. Vaugeois: M. le Président...
Le Président (M. Bordeleau): Oui, M. le ministre.
M. Vaugeois: ... le député de Saint-Hyacinthe vient
d'arriver. Je lui signale que nous avons déposé toute une
série de documents sur la question des bibliothèques. Je l'invite
fortement à regarder tout ça et je me tiens à sa
disposition pour toute information supplémentaire.
Le Président (M. Bordeleau):
Agriculture, engagement 600?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau): 601?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau): 602?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau): 603?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau): 604?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Bordeleau): 605?
M. Paradis: Adopté jusqu'à 615. A moins que le
député de Saint-Hyacinthe...
Le Président (M. Bordeleau): Jusqu'à 615
inclusivement?
M. Cordeau: Un instant:
Le Président (M. Bordeleau): Oui, M. le
député de Saint-Hyacinthe. 606?
M. Cordeau: S'il vous plaît!
Le Président (M. Bordeleau): D'accord à 606.
M. Cordeau: "Subvention à la Ferme du Marin Inc.,
Saint-Laurent, I.O., comté de Montmorency, à titre d'aide
financière dans le cadre du programme d'implantation de lignes de
conditionnement et de calibrage qui innovent dans la mise en marché des
légumes." Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du programme?
M. Vaugeois: C'est noté, M. le député, ce
sera fait.
M. Cordeau: S'il vous plaît!
Le Président (M. Bordeleau): D'accord, 606. 607, on a dit
que ça allait.
M. Verreault: 607, j'aimerais savoir du ministre...
Le Président (M. Bordeleau): Oui, M. le
député de Shefford.
M. Verreault: ... si la Fédération des producteurs
de lait du Québec a reçu d'autres subventions semblables pour de
la publicité durant l'année 1980. Je n'ai pas l'impression que
c'est la première fois qu'on voit un engagement de quelques centaines de
milliers de dollars.
M. Vaugeois: Je vais vous donner la recommandation qui a
été faite et acceptée dans ce cas-là. On
recommandait d'accorder une subvention de 50% des coûts de promotion
reconnus comme admissibles pour un montant ne dépassant pas $150,000.
Cette subvention sera accordée aux conditions inscrites au programme
mentionné précédemment et un rapport de
vérification devra être produit préalablement au versement
de la subvention. Vous demandez
quand même s'il y a eu d'autres subventions au même
organisme.
M. Verreault: C'est probablement d'autres programmes.
M. Vaugeois: Pour d'autres programmes. C'est ça, vous
aimeriez savoir s'il y a eu d'autres subventions à quelque titre que ce
soit de la part du gouvernement du Québec à cette
fédération dans l'année en cours.
M. Verreault: J'ai compris tout à l'heure que, pour
l'engagement 603, l'imputation gouvernementale, vous allez la remettre en
dépôt plus tard.
M. Vaugeois: On n'est pas là-dessus.
M. Verreault: J'aurais aimé savoir -c'est une suggestion
de M. Veilleux - si une des conditions du ministère de l'Agriculture ne
serait pas, étant donné qu'il participe à 50% des frais,
grosso modo...
M. Vaugeois: Oui.
M. Verreault: ... que ce soit dit au moment de la
publicité. Une partie de cette publicité-là est en
collaboration avec le gouvernement du Québec.
M. Vaugeois: Voulez-vous répéter votre question
s'il vous plaît?
M. Verreault: En deux mots, je veux savoir si ça fait
partie des conditions de l'engagement que, quant au montant de $150,000 que le
gouvernement donne on exigerait de la part de la Fédération des
producteurs de lait qu'elle mentionne...
M. Vaugeois: La contribution du gouvernement du Québec? La
réponse, c'est oui. On me dit que la publicité fait état
que la campagne de promotion est soutenue financièrement, est
conjointe.
M. Verreault: Oui, si ce n'est pas trop de recherche, c'est par
simple curiosité.
M. Vaugeois: S'il y a eu d'autres subventions.
M. Verreault: Je n'insiste pas plus.
M. Vaugeois: Si vous n'y tenez pas, au salaire que coûtent
les fonctionnaires.
M. Verreault: Non, j'insiste, d'abord.
Le Président (M. Bordeleau): Cela va pour 607? 608''
Une voix: Cela va.
Le Président (M. Bordeleau): 609? Une voix: Cela
va. Le Président (M. Bordeleau): 610? Une voix: Cela
va.
Le Président (M. Bordeleau): 611? On avait dit
jusqu'à 615. (15 h 30)
Une voix: Oui.
Le Président (M. Bordeleau): Jusqu'à l'engagement
615 inclusivement?
Une voix: Non.
Le Président (M. Bordeleau): On arrête à
l'engagement 615. Engagement 615, M. le député de
Brome-Missisquoi.
M. Paradis: "Soumissions sur invitation. Contrat de services pour
la location de temps d'ordinateur de type APL pour l'exécution de
travaux à caractère scientifique, pour une période de
trois ans. Le plus bas soumissionnaire: Analyste-conseil système
informatique ACSI Ltée, $30,030. Soumissions demandées: 12.
Soumissions reçues: 3. Autres soumissionnaires:
L'Industrielle services techniques Inc." Le montant n'est pas
indiqué. Il y a aussi l'Université Laval, Centre de traitement de
l'information. Le montant n'est pas indiqué.
M. Vaugeois: Vous voulez les avoir?
M. Paradis: Oui.
M. Vaugeois: D'accord, je ne les ai pas.
M. Paradis: Vous ne les avez pas, vous allez les fournir?
M. Vaugeois: Attendez un peu. On me dit que le comité de
sélection a obtenu l'offre de ACSI Ltée quand les deux autres
firmes n'ont pu satisfaire certains besoins exprimés dans le cahier de
charges. Vous voulez quand même les montants?
M. Paradis: On veut les montants.
M. Vaugeois: Vous voulez les montants. Si jamais elles ne sont
pas qualifiées, on ajoutera cette note-là, on dira pourquoi.
M. Paradis: Juste à titre de suggestion, c'est inscrit
"plus bas soumissionnaire conforme", cela aurait peut-être dû
être inscrit "seul soumissionnaire conforme".
M. Vaugeois: C'est vrai.
M. Paradis: Si c'est le cas, cela veut
dire qu'il y a place à des questions.
M. Vaugeois: M. le Président, on vous souhaite la
bienvenue. Je voulais noter que le député de Brome-Missisquoi
apprend vite.
M. Paradis: Doucement, lentement.
M. Vaugeois: Je le dirai à mes beaux-parents.
À quel endroit sommes-nous?
Le Président (M. Boucher): Engagement 615.
Une voix: Engagement 616.
Le Président (M. Boucher): Engagement 616?
M. Vaugeois: Pour l'engagement 615, on s'est entendu, on va
essayer de trouver les montants, s'il y en avait.
M. Paradis: Et les raisons de non-conformité.
M. Vaugeois: Engagement 616.
Le Président (M. Boucher): Engagement 616?
M. Paradis: Dans le cas des engagements 616 à 222, il
s'agit de travaux de drainage.
M. Vaugeois: Oui.
M. Paradis: On remarque que les imputations budgétaires
dans chacun des cas, c'est un montant qui représente un faible
pourcentage pour l'année 1980-1981 et que c'est un fort pourcentage pour
1981-1982. Dans chacun des cas, les questions seraient les mêmes. Quand
les demandes ont-elles été formulées au ministère
pour ces travaux-là?
M. Vaugeois: Était-ce à l'initiative du
ministère?
M. Paradis: Non, non. C'était à l'initiative du
demandeur. Quand les contrats ont-ils été signés?
M. Vaugeois: Le contrat avec l'entreprise?
M. Paradis: C'est cela, avec l'entreprise. Et quels sont les
délais de réalisation de ces travaux?
M. Vaugeois: La première question, cela pourrait
être le "quand" et le "qui".
M. Paradis: Le qui, non.
M. Vaugeois: C'est la municipalité, normalement?
M. Paradis: Le conseil de comté.
M. Vaugeois: Avez-vous le petit Grevisse avec vous? On pourrait
prendre les questions de Grevisse: qui, quand, comment et pourquoi? Cela
simplifierait nos travaux.
M. Paradis: C'est pour cette raison qu'on l'a limitée,
lorsqu'on l'a posée, M. le ministre, à quand et qu'on ne vous a
pas demandé à qui. C'est vous qui semblez être en
possession de ce petit lexique.
M. Verreault: A l'engagement 618, M. le Président - cela
ne figure pas, ce que j'ai à demander au ministre, mais peut-être
que le ministre le sait - quand le Conseil du trésor va-t-il
décider du contrat pour le cours d'eau Castagne, de la
municipalité de Saint-Joachim? C'est à l'étude chez vous
depuis le mois d'août, apparemment.
M. Vaugeois: Au trésor?
M. Verreault: D'accord, ce n'est pas dans un engagement.
M. Vaugeois: Vous pouvez demander cela en Chambre.
M. Verreault: Non, écoute, je ne pose pas ces
questions-là en Chambre. Les fonctionnaires pourraient peut-être
me le dire.
M. Vaugeois: Oui. Par courtoisie, je peux vérifier ce
genre d'information. Je me mets dans la peau d'un député, y
compris un député de l'Opposition.
M. Verreault: Qui attend. Cela fait trois ans qu'on attend.
M. Vaugeois: Comment cela fait-il de temps?
M. Verreault: Trois ans. M. Vaugeois: Trois ans.
M. Verreault: C'est chez vous à l'étude, et le
ministère de l'Agriculture renvoie la balle chez vous.
M. Vaugeois: Vous êtes sûr que cela ne fait pas plus
que quatre ans? Comment?
M. Verreault: Le ministère de l'Agriculture renvoie la
balle chez vous. Il dit: Ce sont eux qui sont lents.
M. Vaugeois: Ah! Cela m'étonnerait.
M. Verreault: Je ne peux pas accepter une chose semblable...
M. Vaugeois: Moi non plus.
M. Verreault: ...à votre égard.
M. Vaugeois: Merci. D'accord. Cela ne regarde pas la commission.
C'est une demande personnelle qui m'est formulée et avec ma courtoisie
habituelle... Le cours d'eau, c'est...
M. Verreault: Castagne.
M. Vaugeois: Castagne. C'est bien connu à
Saint-Joachim.
M. Verreault: Très célèbre.
M. Vaugeois: D'ailleurs, tout le monde connaît aussi
Saint-Joachim. J'espère que ces temps-ci, on n'a pas...
Une voix: II y a en a plusieurs.
M. Verreault: Je l'espère. C'est de Shefford. Il ne faut
pas faire de mélange. Saint-Joachim.
M. Vaugeois: Oui, Saint-Joachim-de-Shefford. C'est le
beau-père. Ce n'est pas le même que Josaphat...
M. Verreault: Non, non. Je l'espère.
M. Vaugeois: ...Lapalme. Oui, y a-t-il autre chose? Agriculture,
complétée? Non?
Des voix: Non.
M. Paradis: Je n'ai plus de questions jusqu'à l'engagement
632, mais de 632 à 634, ce sont les mêmes questions qu'on vient de
poser dans les cas de 616 à 622.
Le Président (M. Boucher): Engagements 632 à
634.
M. Paradis: Oui, engagements 632 à 634.
M. Cordeau: M. le Président, j'aurais peut-être
une...
Le Président (M. Boucher): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: À 628, est-ce bien une subvention à M.
Roger Rousseau, de Sainte-Monique?
M. Vaugeois: J'espère que ce n'est pas un
péquiste.
M. Cordeau: Celui que je connais est mort depuis deux ans.
M. Vaugeois: On pourrait peut-être s'attendre à ce
qu'il vote libéral la prochaine fois.
M. Cordeau: C'est peut-être la succession. Je ne le sais
pas.
M. Vaugeois: II va voter encore. Y a-t-il une question, M. le
député?
M. Cordeau: Seulement une. C'était pour savoir si
réellement c'est la succession ou lui.
M. Vaugeois: Ce doit être à la succession, si cela
prend trois ans à traiter ces demandes, c'est bien normal qu'un gars se
tanne d'attendre.
Le Président (M. Boucher): On peut aller à
l'article 628?
M. Verreault: Cela change d'avec l'ancien ministre.
M. Cordeau: II vient de s'apercevoir que l'embrayage n'est pas
très rapide.
M. Verreault: On aurait dû avoir le ministre bien
avant.
M. Vaugeois: II était tellement temps qu'on s'occupe de
l'agriculture au Québec.
M. Paradis: Exactement.
M. Vaugeois: Mais là, on s'en occupe, par exemple.
M. Paradis: Pour l'année 1982, 1983 et 1984.
M. Vaugeois: Pour rester dans le même sujet, à
l'engagement 631, Ferme Rousseau et Frères, chez nous, cela nous
garderait dans le même sujet. C'est un compétiteur de mon
adversaire libéral à la prochaine élection. C'est un
thanatologue.
Le Président (M. Boucher): Cela va, l'engagement 628, M.
le député de Saint-Hyacinthe?
M. Cordeau: Oui.
Le Président (M. Boucher): On était rendu aux
engagements 634 et 635. On tombe à l'engagement 800.
M. Verreault: À l'engagement 800, le bateau patrouilleur,
M. le Président, est-ce que c'est pour surveiller les baleines qui
montent dans le fleuve? À quoi cela va-t-il servir au ministère
de l'Agriculture?
M. Vaugeois: Ce n'est pas nouveau, il y a toute une flotte
déjà. Qu'est-ce que vous voulez savoir au juste?
M. Cordeau: On m'a toujours dit que Québec n'avait pas de
flotte.
M. Vaugeois: On n'a pas de flotte, mais on a quelques petits
bateaux. Chaque gouvernement monte une couple de bateaux, quoi!
M. Verreault: C'est peut-être un des bateaux que le
ministre a coulés.
M. Vaugeois: On est comme les autres. M. Cordeau: Vous
avez appris!
M. Vaugeois: Sauf qu'avec le ministre actuel, ils sont un peu
plus gros.
M. Paradis: Est-ce que cela fait partie de la marine marchande de
l'amiral de Belleval?
M. Vaugeois: Je pense qu'il n'y a plus de question
là-dessus.
Le Président (M. Boucher): Ce sera la fin de la
récréation.
M. Verreault: M. le Président, il y a un bateau qui
coûte $1,300,000. J'aurais aimé quand même avoir une
idée à quoi va servir précisément ce bateau, si ce
n'est pas trop compliqué.
M. Vaugeois: C'est un bateau-patrouilleur qui servira au
contrôle de la pêche, aux vérifications de permis, etc. Si
vous voulez une description de l'usage, j'en ai un peu ici. Une entente
intervenue en 1922 entre le Canada et le Québec rend le gouvernement du
Québec responsable de l'administration des règlements
adoptés en vertu de la Loi sur les pêcheries, Statuts refondus du
Canada 1970. Vous savez que l'agriculture est une responsabilité
partagée entre le fédéral et le provincial. Donc, dans le
cadre d'une entente qui remonte à 1922, on a demandé au
gouvernement du Québec de se porter responsable de l'administration de
certains règlements. Pour veiller à l'application de ces
règlements, nous disposons de quelques embarcations qui ont un certain
âge - j'espère qu'elles ne datent pas toutes de 1922 - et il
était temps d'ajouter un bateau-patrouilleur. Cela a été
longuement évalué, j'en ai eu connaissance. Finalement, la
demande a été jugée pertinente, d'autant plus que pour les
travailleurs de Davie Brothers, cela arrive au bon moment.
M. Verreault: Ce que je voulais plutôt savoir, c'est si le
ministère de l'Agriculture lui-même va prendre la
responsabilité de ce bateau ou si c'est un autre ministère, comme
le ministère des Transports.
M. Vaugeois: C'est le service des pêcheries, qui,
maintenant, relève du ministère de l'Agriculture.
M. Baril: Est-ce qu'il y a une participation
fédérale dans le coût?
M. Verreault: Excellente question. M. Paradis: Très
bonne question.
M. Baril: Mais oui. Quand vous savez qu'il n'y en a pas, vous ne
le demandez pas.
M. Paradis: On n'a pas osé la poser sur sol-plus
tantôt.
M. Baril: Posez-en, Seigneur! On peut retourner en
arrière.
M. Paradis: 60%, sol-plus?
M. Vaugeois: Je ne pense pas que...
M. Baril: Le fédéral ne participe pas
là-dedans. Qu'est-ce que c'est ça? Il ne participe pas dans tout.
Lorsque ce sont des ententes avec l'OPDQ, d'accord, mais lorsque c'est avec le
ministère de l'Agriculture...
M. Vaugeois: Sol-plus.
M. Verreault: Le port d'attache de ce bateau-patrouilleur va
être à quel endroit?
M. Proulx: À Trois-Rivières.
M. Vaugeois: Si vous voulez vraiment le savoir, on va le demander
au ministère.
M. Verreault: D'accord.
M. Paradis: Concernant le même engagement, M. le
ministre...
M. Vaugeois: Le port d'attache du bateau - patrouilleur. En
même temps, on pourrait demander son nom. J'espère que c'est le
nom d'une femme. S'il vient à Trois-Rivières, cela va être
pour le petit poisson des chenaux.
M. Paradis: Dans le même engagement 800, il y a des frais
de surveillance au Bureau Véritas...
M. Vaugeois: Cela, c'est pour tout savoir, pour la
vérité.
M. Paradis: ... de Montréal au coût de $30,000. De
quelle façon le Bureau Véritas
a-t-il été choisi? (15 h 45)
M. Vaugeois: Je pense que c'est une firme qui est unique, mais on
va le vérifier.
M. Paradis: Le nom des administrateurs et la date d'incorporation
aussi.
M. Vaugeois: De Véritas? M. Paradis: De
Véritas.
M. Vaugeois: Je ne suis pas sûr que ce soient les
mêmes que Fides. Je vais vérifier.
M. Paradis: M. le Président, Agriculture,
adopté.
M. Vaugeois: Pour cette fois-ci, cela va.
M. Paradis: On s'en va aux Communications?
M. Vaugeois: Oui, bien sûr.
M. Baril: Oui, je m'excuse de vous déranger, M. le
Président. Cela va?
Communications
Le Président (M. Boucher): Oui, cela va. Communications,
engagement 100?
M. Baril: Je m'excusais de déranger M. le
Président.
Le Président (M. Boucher): Est-ce qu'il y a des
questions?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Boucher): Adopté. Engagement
300?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Boucher): Engagement 500?
M. Paradis: Engagement 500, c'est Trois-Rivières.
Adopté.
Conseil exécutif
Le Président (M. Boucher): Conseil exécutif,
engagement 100?
M. Vaugeois: II ne faut pas aller trop vite quand c'est
Trois-Rivières.
M. Paradis: Engagement 100, Conseil exécutif. "Contrats
négociés. Contrat de services pour agir à titre de
responsable de l'animation et de la coordination de la consultation du public
dans le cadre de la
Commission d'étude sur la formation professionnelle et
socioculturelle des adultes. Fournisseur: André Gagnon, responsable de
l'animation Mont-Joli, dans la Matapédia, $47,675; Fernand Hivon,
coordonnateur, Sainte-Cécile de Milton, comté de Shefford,
$46,100. Montant de l'engagement: $93,775". Est-ce qu'on pourrait avoir le
curriculum vitae des deux fournisseurs?
M. Vaugeois: Vous voulez savoir quoi au juste? Tout?
M. Paradis: Leur curriculum vitae et qui a choisi ces deux
messieurs.
M. Vaugeois: Je peux vous dire que M. Gagnon est marié
à Paule Nadeau. D'accord, on va vous donner les deux curriculums.
M. Paradis: Et qui les a choisis également. Vous pouvez
peut-être le demander à M. Boivin.
M. Vaugeois: D'accord.
M. Cordeau: II les a choisis sur la recommandation de qui?
Le Président (M. Boucher): Engagement 400, cela va?
M. Cordeau: Engagement 400, contrats négociés.
"Contrat de services pour la conception et la production de neuf dossiers de
recherche". Quels sont ces dossiers?
M. Vaugeois: Voulez-vous que je vous les énumère?
Formation professionnelle des adultes; congés éducation
payés; enjeux du maintien et du développement d'un secteur public
non intégré d'éducation des adultes; quatre,
l'analphabétisme; cinq, remise en question de pédagogie et simple
transmission du savoir de façon à permettre un apprentissage
autonomisant et créateur; six, éducation populaire autonome,
légitimité et financement; sept, support à la promotion
collective (services à la collectivité); huit, contribution des
média à l'éducation des adultes; neuf,
accessibilité ou la discrimination socio-économique, sexuelle,
etc., à réduction formelle des adultes. Voilà les neuf
sujets proposés à l'institut.
M. Verreault: Quel est l'échéancier de cet
engagement?
M. Vaugeois: C'est pour être fait dans l'année.
M. Verreault: Ils ont un an pour rendre leur rapport.
Le Président (M. Boucher): Cela va?
M. Vaugeois: Cela devrait être fait pour mars 1981.
Le Président (M. Boucher): Engagement 500?
M. Vaugeois: Tout cela, c'est dans le cadre de la commission
d'étude.
M. Paradis: Engagement 500, "subvention additionnelle au
Comité organisateur des rencontres francophones de Québec Inc.
Québec, pour porter à $400,000 la participation du
ministère à l'organisation des rencontres qui ont eu lieu
à Québec cet été. Montant de l'engagement: $50,000?
Est-ce qu'on pourrait avoir le dépôt des prévisions
budgétaires et le bilan du comité?
M. Vaugeois: Oui, monsieur. D'accord.
Le Président (M. Boucher): Engagement 501? Engagement 600?
Engagement 601?
M. Verreault: M. le Président, à l'engagement 501,
l'an passé, le ministère du Travail n'avait-il pas fait faire une
enquête similaire à celle-ci, avant de commencer le programme PUE?
J'aimerais connaître la teneur de cet engagement. On peut passer
par-dessus, on pourrait peut-être le fournir ultérieurement.
M. Vaugeois: Non, je ne vous dis pas que c'est la première
fois que cela se fait parce qu'on me signale ici que l'étude a
été jugée nécessaire pour compléter
l'information actuelle sur les valeurs et tendances socio-économiques
des jeunes face au travail. Je suis certain que c'est ce genre de recherche
permanente qui se fait un peu partout au gouvernement et, entre autres, au
ministère du Travail et qu'effectivement il aurait dû y avoir
pareille enquête avant de mettre au point PUE. On ajoute ici que
l'enquête servira, d'une part, d'assise à la tenue d'une
conférence socio-économique sur les jeunes qui fait partie du
programme d'action du secrétariat des conférences 1980-1981 et,
d'autre part, d'intrant dans le cadre de la mise sur pied d'une mission
gouvernementale chargée de formuler les politiques des programmes pour
les jeunes.
M. Cordeau: Cette enquête peut vous fournir tous les
renseignements que vous...
M. Vaugeois: Non, probablement pas, mais on n'en sait jamais
trop. On me dit que les résultats de cette recherche seront rendus
publics.
M. Verreault: Cette enquête est faite sous forme de
sondage, quoi?
M. Vaugeois: Oui, il va y avoir sondage et analyse des
sondages.
M. Verreault: Est-ce que vous avez un échéancier?
Avez-vous répondu tout à l'heure?
M. Vaugeois: La durée de l'enquête, du 8 septembre
1980 au 1er décembre 1980. D'ailleurs, c'est payable en trois tranches,
la dernière tranche une fois que le travail a été
exécuté à la fin du mandat.
M. Verreault: L'échéance était du 31...
M. Vaugeois: 1er décembre 1980 pour l'enquête.
Après cela il y a l'analyse mais ils sont fortement incités
à la finir, parce que le troisième tiers du montant est
versé à la fin.
M. Verreault: D'accord.
Le Président (M. Boucher): 600. 601.
M. Vaugeois: Les chandelles, cela vous intéresse?
M. Cordeau: Quand il manque d'électricité, oui.
M. Paradis: De 600 à 614, est-ce qu'on pourrait obtenir le
dépôt du formulaire de demande de ces subventions?
M. Vaugeois: Vous nous demandez...
M. Paradis: Le dépôt du formulaire de demande. Si
ces subventions ont été versées, c'est parce qu'il y a eu
une demande, à un moment donné.
M. Vaugeois: II y a eu quelque chose de convenu au niveau de
cette commission pour déposer le document synthèse. Cela va.
M. Paradis: C'est cela.
M. Vaugeois: On va le déposer.
Le Président (M. Boucher): 614, cela va?
M. Paradis: Non, 608.
Le Président (M. Boucher): 608.
M. Paradis: Subvention à Alu Graphiques International
Inc., Montréal, dans le cadre du programme de stimulation de
l'économie et de soutien de l'emploi, 185 emplois permanents. Montant de
l'engagement, $225,000. Nature du projet, expansion sur le marché
européen de cette entreprise de reproduction d'art et de
sérigraphie.
Est-ce qu'on pourrait avoir des détails
qui concernent les 185 emplois permanents?
M. Vaugeois: C'est beaucoup, c'est un bon placement.
M. Verreault: ...ce serait déjà satisfaisant.
M. Paradis: Oui, combien cette compagnie-là avait-elle
d'employés avant de bénéficier de ces $225,000? Combien en
a-t-elle maintenant?
M. Vaugeois: Vos questions sont enregistrées. Je regarde
le dossier, c'est assez impressionnant, mais ça ne me permet pas de
répondre séance tenante à vos questions. On fait
état ici de la façon que le recrutement va se faire et on dit
que, normalement, ça devrait aller chercher la moitié chez des
chômeurs, la moitié chez des assistés sociaux, que le tout
devrait susciter du financement extérieur de plus de $1,000,000
provenant de diverses sources, mais, tout de même, ça ne
répond pas à vos questions comme telles. Alors, elles sont
notées.
Le Président (M. Boucher): Cela va pour les engagements
608 à 614?
M. Vaugeois: Si ça peut vous intéresser, les gens
qui sont venus présenter ça s'appelaient M. et Mme Serge Ollu, M.
Roger Boies et M. André Saicans. Alors, on va essayer de répondre
à vos questions.
Le Président (M. Boucher): Alors, cela va jusqu'à
614?
M. Paradis: Engagement 613.
Le Président (M. Boucher): Engagement 613.
M. Paradis: Subvention au groupe PCMM Ltée,
Thetford-Mines, comté de Frontenac, dans le cadre du programme de
stimulation de l'économie et de soutien de l'emploi: 52 emplois
permanents; montant de l'engagement: $760,000; nature du projet:
rationalisation de la production, du layout, de la distribution, de
l'administration et du développement de nouveaux produits pour cette
entreprise de fabrication et de distribution de pneus et autres produits en
caoutchouc. Est-ce qu'il y a un lien entre cette entreprise et l'entreprise
Métivier qui, dans la région de Thetford-Mines, avait un commerce
de pneus, qui vient de faire faillite?
M. Vaugeois: Je ne le sais pas, mais ce qu'on porte à mon
attention, c'est que ladite entreprise n'a pu respecter les conditions de
l'offre qui lui avait été faite. En conséquence, les
démarches nécessaires ont été entreprises afin de
désengager le montant de cette subvention auprès des
services...
M. Paradis: Est-ce qu'il a été versé?
M. Vaugeois: Non, parce que c'était engagé et il
n'avait pas été versé puisqu'on entreprend les
procédures pour désengager.
M. Paradis: La question était pertinente.
M. Vaugeois: Le président et directeur
général du groupe PCMM Ltée, c'était un M.
Métivier.
Le Président (M. Boucher): Cela va, engagement 614?
M. Verreault: Moins 52 ou plus 52 emplois de perdus.
M. Paradis: Est-ce qu'on pourrait avoir la réponse:
Combien d'emplois de perdus dans ce cas-là?
M. Verreault: 52 emplois de promis. M. Paradis: Pas non
créés, perdus. M. Vaugeois: Non créés. M.
Paradis: Non créés?
M. Vaugeois: J'imagine que la proposition était de leur
permettre d'en créer 52. Comme ça n'a pas pu marcher, ils ne les
ont pas créés.
M. Paradis: Vous pensez qu'il n'y avait rien, ils n'oeuvraient
pas au départ.
M. Verreault: C'est-à-dire de déduire ça sur
son nombre. Est-ce que le ministre l'a déduit sur son nombre?
M. Vaugeois: Je vais attirer l'attention du ministre
là-dessus.
M. Paradis: D'après certaines informations, cette
compagnie avait déjà des employés. Est-ce qu'on pourrait
savoir combien de pertes d'emploi cela a occasionné, ce
non-fonctionnement de ce projet?
M. Vaugeois: On pourra vérifier ça. Cela n'a plus
tellement à voir avec les engagements financiers.
M. Paradis: C'est directement...
M. Vaugeois: II n'y a plus d'engagement.
M. Verreault: Ce n'est pas inscrit.
M. Vaugeois: Dans mon cas, c'est un désengagement
financier. Si vous voulez qu'on traite aussi des désengagements...
M. Paradis: M. le ministre, si on n'avait pas posé la
question, on approuvait un engagement financier de...
M. Vaugeois: Je vous l'aurais dit. M. Paradis: Vous
l'auriez dit?
M. Vaugeois: Je vous attendais à l'engagement 613.
M. Paradis: Est-ce qu'il y en a d'autres parmi les quatorze
où on vient de passer rapidement?
M. Vaugeois: Chaque chose en son temps.
M. Paradis: Non, ceux qu'on a déjà
passés?
M. Vaugeois: Non.
Le Président (M. Boucher): Alors, engagement 614. Cela
va?
Conseil du trésor
Conseil du trésor, engagement 300? (16 heures)
Une voix: Ah, mon Dieu!
Le Président (M. Boucher): Cela va?
M. Paradis: À l'engagement 300, il s'agit d'un
supplément pour porter à $67,600 le coût des honoraires
pour agir à titre de conseiller spécial en relations de travail
et de représentant de la partie patronale dans certaines
activités reliées aux négociations collectives dans les
secteurs public, parapublic et des organismes gouvernementaux pour la
période du 1er avril 1980 au 31 mars 1981; fournisseur, Lucien Bouchard,
avocat. Est-ce qu'on pourrait connaître le taux horaire?
M. Vaugeois: Oui. Le taux horaire, c'est $10 l'heure... $80.
M. Paradis: Lucien Bouchard, $10 l'heure? Il ne sera pas...
M. Vaugeois: Je suis content de votre réaction, M. le
député. Je sais comme vous qu'il vaut beaucoup plus que ce qu'on
le paie.
M. Paradis: C'est tout simplement qu'à $10 l'heure, M. le
ministre, vous conviendrez que... Si vous aviez réussi à
négocier pour ce taux, nous vous aurions transmis nos
félicitations, chose qu'on n'aura pas à faire.
M. Vaugeois: Je suis parti de notre propre taux horaire.
M. Paradis: Celui des députés, voulez-vous
dire.
M. Vaugeois: Voilà.
M. Paradis: Cela va.
Consommateurs, Coopératives et Institutions
financières
Le Président (M. Boucher): Consommateurs,
Coopératives et Institutions financières, engagement 300.
M. Verreault: J'aimerais avoir le curriculum vitae de
Christine-Louise Johnson.
M. Vaugeois: On l'a.
M. Verreault: Si on avait la copie de l'engagement, ce serait
intéressant. J'imagine qu'elle était la seule capable de faire
cette besogne. Il n'y a aucun lien de parenté avec le ministre.
M. Vaugeois: Je vais vous donner le curriculum; vous allez voir
qu'il est assez impressionnant.
M. Verreault: Je n'en doute pas; ça a l'air d'un
sous-ministre.
M. Vaugeois: Qu'est-ce que vous pensez? Je n'ose pas commencer
cela, parce qu'on pourrait y passer l'après-midi.
M. Verreault: Vous pourriez le déposer, on gagnerait du
temps...
M. Vaugeois: On va le déposer.
M. Verreault: ... si on veut finir avant six heures.
M. Vaugeois: II n'y a rien qui nous presse.
M. Verreault: Non, non, c'est vrai. On a toute la vie devant
nous; du moins, jusqu'aux prochaines élections.
M. Vaugeois: Je dépose le curriculum de Mme Johnson. Cela
va?
M. Verreault: Oui.
M. Paradis: Qui l'a recommandée?
M. Vaugeois: On peut vous dire cela aussi.
M. Paradis: D'accord. Éducation
Le Président (M. Boucher): Éducation, engagement
100? 101? 102?
Une voix: On a changé de cahier?
Le Président (M. Boucher): Oui, Éducation.
M. Verreault: Cela va vite!
Le Président (M. Boucher): Engagement 200?
M. le député de Brome-Missisquoi.
M. Paradis: Soumissions sur invitation. Contrat pour les services
d'un analyste-programmeur afin de compléter la réalisation
technique des modifications à apporter au système collectif de
rémunération informatisé du personnel des commissions
scolaires. Fournisseur choisi, Mathema Inc., Montréal. Montant de
l'engagement: $70,000.
Soumissions demandées, 5; soumissions reçues, 2. Autre
soumissionnaire: Quaciar Inc., $50,000.
Il y a une différence de $20,000 entre le fournisseur retenu et
l'autre soumissionnaire. Est-ce qu'on pourrait savoir pourquoi?
M. Vaugeois: ... ce que vous venez de dire là.
J'ai ici le rapport du jury, et il y a une vraie différence de
points dans les qualifications des membres proposés pour
l'exécution du mandat.
M. Verreault: Les critères, est-ce qu'on peut les
avoir?
M. Vaugeois: Les points?
M. Verreault: Les critères de qualification.
M. Vaugeois: Ça doit être l'expérience et la
formation pertinentes. C'est assez important.
M. Cordeau: Peut-on aussi connaître les noms des membres du
comité de sélection?
M. Vaugeois: Je vais vous dire cela. Denis Tesson, Michel Aznar,
Claude Isabel. C'est cela. C'est signé par le secrétaire
permanent qui s'appelle Laurier Houle.
M. Cordeau: Ces personnes travaillent-elles au ministère
de l'Éducation?
M. Vaugeois: Pas toutes nécessairement. Voulez-vous,
sérieusement, en savoir plus?
M. Paradis: Oui. On aimerait obtenir le nom... On mentionne cinq
soumissions demandées. Est-ce qu'on pourrait avoir le nom des trois
autres soumissionnaires qui ont été invités''
M. Vaugeois: Oui, je l'ai. Je vais vous donner... Il y a eu
Laliberté, Lanctôt, Morin. En fait, ils n'ont pas
soumissionné. Après cela, il y a ACSI, analystes-conseils en
systèmes informatiques, qui n'a pas soumissionné finalement.
Quaciar, on en a parlé, il y a des points. Charrette, Fortier, Hawey et
Associés n'ont pas répondu finalement. Il y a Mathema Inc., on a
des points. Quand on compare les points de Mathema et de Quaciar, on voit que
c'est à l'avantage de Mathema au niveau des points octroyés par
le jury. Les points portaient sur les sujets suivants: bien sûr, le
montant d'argent, mais aussi les qualifications des membres,
l'expérience et le degré de connaissance dans la discipline
concernée, la qualité du travail, la collaboration et la
performance manifestée dans le passé, la méthodologie
préconisée - c'est égal, je peux bien vous le dire, mais
je ne devrais pas vous le dire - la connaissance des normes et du
fonctionnement du ministère et de l'organisme - il y a une
différence - la disponibilité du personnel, le temps
estimé pour réaliser le mandat. Voilà les critères
qui ont joué.
M. Paradis: Est-ce que M. le ministre peut nous dire, sans
considérer la question du montant comme tel, s'il y a une grosse
différence aux résultats dans le pointage, sans nous dire
laquelle?
M. Vaugeois: Oui, pas énorme, mais il y en a une.
M. Paradis: Pas énorme. Dans ce cas, est-ce qu'on pourrait
avoir la date d'incorporation de Mathema Inc., ainsi que le nom des
administrateurs et principaux actionnaires?
M. Vaugeois: D'accord. C'est noté.
M. Paradis: Est-ce que, de l'avis du ministre, il y avait pour
$20,000 de points de différence?
M. Vaugeois: Je ne suis pas payé pour donner des avis de
cette nature.
M. Paradis: Je pensais que vous le feriez à titre
gratuit.
Le Président (M. Boucher): 400? 401?
M. Paradis; À 401, contrats pour les services de M.
Fernand Laplante, de Lauzon, comté de Lévis, pour agir à
titre de personne - ressource auprès des spécialistes du GIPEX,
groupe interministériel des programmes et examens, pour une
période de neuf mois. Le fournisseur, la Commission des écoles
catholiques de Québec, montant de l'engagement, $32,575. Est-ce qu'il
serait possible d'obtenir le curriculum vitae de M. Fernand Laplante?
M. Vaugeois: C'est cela. On va vous le donner.
M. Paradis: Merci.
Le Président (M. Boucher): 500? 501?
M. Paradis: Adopté.
M. Vaugeois: Cela a été recommandé par M.
Fernand Paradis, cette affaire.
M. Paradis: Ce doit être une bonne recommandation, il a un
bon nom.
Le Président (M. Boucher): 502?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Boucher): 503?
M. Paradis: Adopté.
M. Verreault: À 504, on dit que le nom de la commission
scolaire n'est pas désigné encore, à cette époque;
le ministre pourrait-il nous informer maintenant?
M. Vaugeois: D'accord. Vous voudriez avoir le nom de la
commission scolaire qui a été choisie finalement.
Le Président (M. Boucher): 505?
M. Verreault: M. le Président, en surplus, comme
complément, le nom du professionnel qui va être
désigné pour le travail.
Le Président (M. Boucher): Cela va? 505?
M. Verreault: Cela va.
Le Président (M. Boucher): 506?
M. Verreault: À 506, la soumission publique, d'accord,
mais c'est pour une présence et surtout pour des activités et des
relations publiques. Est-ce qu'on pourrait avoir plus de détails pour
connaître de quelle manière les $100,000 ont été
répartis? C'est un gros montant d'argent.
M. Vaugeois: Vous voulez savoir...
M. Verreault: De quelle manière cela a été
réparti, ce montant de $100,000. En somme, c'est pour un contrat de
services pour la conception et l'aménagement de kiosques.
M. Vaugeois: D'abord, vous avez comme moi une information quant
aux taux horaires qui sont en cause. Les coûts sont reliés aux
expositions, aménagement de kiosques, frais de transport du
matériel d'équipement, fonctionnement des kiosques - cela
comprend les salaires des personnes-ressources, des hôtesses, etc., qui
sont engagées pour la durée de l'exposition - location de
matériel dans certains cas, entretien et réparation du
matériel des équipements utilisés lors des expositions.
Or, le ministère de l'Éducation participe à un nombre sans
cesse croissant d'expositions, de congrès, d'autres activités de
relations publiques. Celles-ci se déroulent dans plusieurs
régions administratives du Québec, dans des régions aussi
éloignées que Rouyn-Noranda, Chandler, Chibougamau, nous dit le
document, et ainsi de suite. Je pense que cela nous renseigne assez sur la
nature du travail. À la suite de l'exposition, le fournisseur facturera
le ministère et joindra l'ensemble des pièces justificatives
identifiant les coûts encourus. Le service général des
communications recommandera l'émission d'un chèque au
fournisseur. C'est un contrat de services.
M. Verreault: Si on prévoit déjà un
engagement de $100,000, c'est qu'on s'attend que cela va coûter cela. On
peut s'attendre aussi à voir une augmentation.
M. Vaugeois: La soumission porte sur les taux horaires.
Là, il y a une provision, compte tenu des expositions
prévues.
M. Verreault: Je pense que cela va.
Le Président (M- Boucher): Cela va? 600? 601?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Boucher): 602?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Boucher): 603?
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Boucher): 604?
M. Paradis: Adopté.
M. Vaugeois: 605?
Le Président (M. Boucher): 605?
M. Paradis: Contrat de services pour la réalisation d'une
campagne de publicité sur l'enseignement collégial
destinée à inciter les employeurs québécois
à engager des finissants du CEGEP. Fournisseur choisi, Publicité
Payeur Inc. Québec, $50,000, cinq soumissions demandées, cinq
reçues. Cela a été choisi par un comité de
sélection. Est-ce qu'on pourrait avoir le nom des membres dudit
comité de sélection?
M. Vaugeois: Cela fait combien de temps que vous êtes dans
le Parti libéral, M. le député?
M. Paradis: Je reconnais les noms.
M. Vaugeois: D'accord. Vous voulez avoir les noms des membres du
comité de sélection. Est-ce qu'on les a? Voulez-vous avoir les
noms du personnel de Publicité Payeur? D'accord, on va vous trouver
cela.
Le Président (M. Boucher): 606?
M. Cordeau: Sur le même sujet, il y a quatre autres
propositions reçues. Pourrait-on connaître les montants des
soumissions des quatre autres?
Le Président (M. Boucher): 606?
M. Paradis: 606, je trouve cela intéressant, contrats de
services pour la réalisation d'une campagne de publicité pour les
prêts et bourses, phase 1, afin d'inciter les étudiants à
retourner le plus rapidement possible leur formulaire de
prêts-bourses.
M. Verreault: Cela ne doit pas être tellement
difficile.
M. Paradis: Cela doit prendre une compétence assez
exceptionnelle pour réaliser ce contrat. Cela a été
donné à Publi-Conseil Ltée, un montant de $25,000, cinq
soumissions demandées, cinq reçues. Est-ce qu'on pourrait avoir
le nom des membres du comité de sélection encore une fois?
M. Verreault: Le ministre a-t-il pensé à une
campagne pour demander aux fonctionnaires d'agir plus vite dans la remise des
bourses?
M. Vaugeois: Attendez un peu! Pour le cas
précédent, j'ai les noms des gens qui ont évalué
les propositions reçues. Il y avait une observatrice, Mme
Hélène Bellerose. Il y avait un secrétaire nommé
par le ministère des Communications, M. Pierre Murray. Il y avait un
autre fonctionnaire du ministère des Communications, du secteur de la
publicité et de l'information, Claude Lecavalier. Il y avait, du
même ministère des
Communications, toujours dans le même secteur de la
publicité et de l'information gouvernementale, Jacques Brunelle. Il y
avait, du ministère de l'Éducation, André Pardoen. (16 h
15)
Maintenant, si on s'en va dans l'autre cas que vous avez demandé,
pour l'engagement 606, il se pourrait que j'aie aussi ces informations. Non, ce
sont les autres soumissionnaires. Encore une fois, Brunelle et Lecavalier.
Encore Mlle Bellerose et M. Murray à nouveau.
M. Verreault: Dans ce cas-là, elle est officielle. Elle
n'est pas observatrice.
M. Vaugeois: Cette fois-ci, on ne la qualifie pas
d'observatrice.
M. Paradis: Elle a pris sa compétence sur le
précédent.
À ce niveau-là, est-ce qu'on pourrait avoir la date
d'incorporation de Publi-Conseil Ltée ainsi que les noms des membres du
conseil d'administration et des principaux actionnaires?
M. Vaugeois: Mon dieu seigneur! Pour $25,000.
M. Paradis: M. le ministre.
M. Vaugeois: Non, cela va.
M. Paradis: C'est $25,000.
Une voix: II y a combien de phases?
M. Paradis: C'est la phase I d'un programme et je me rappelle
très bien avoir eu recours au service de prêts et bourses aux
étudiants du temps que j'étais à l'école. J'avais
beaucoup d'amis qui avaient recours à cela aussi. C'est tout simplement
un contrat de services pour la réalisation d'une campagne de
publicité pour les prêts et bourses, phase I, afin d'inciter les
étudiants à retourner le plus rapidement possible leur formulaire
de prêts-bourses. Je vous jure que...
M. Verreault: II aurait pu faire 25 bourses de $1000 avec cette
publicité-là.
M. Vaugeois: Le président de Publi-Conseil, c'est Pierre
Mendel.
M. Paradis: Pierre?
M. Vaugeois: Mendel. Est-ce que vous
avez remboursé vos bourses?
M. Paradis: Je les rembourse à raison de $67 et quelques
cents par mois, M. le ministre.
M. Vaugeois: Vous pourriez y aller plus vite que cela compte tenu
de votre situation de fortune.
M. Paradis: Je ne suis pas ministre, moi; je suis
député.
M. Vaugeois: D'accord. Alors, vous voulez encore savoir quand
même la date d'incorporation.
M. Paradis: C'est cela. M. Vaugeois: ...
Énergie et Ressources
Le Président (M. Gagnon): Énergie et Ressources,
engagement 100? Engagement 101?
M. Paradis: Engagement 101.
M. Vaugeois: Cela me dit quelque chose, 101.
M. Paradis: Contrat de services pour procéder au
recrutement d'un président-directeur général de la
Société québécoise d'initiatives
pétrolières, SOQUIP. Fournisseur: Rourke, Bourbonnais et
Associés, cabinet-conseil en gestion de ressources humaines,
Montréal. Montant de l'engagement, $29,000.
M. Verreault: Juste un instant. Je suis certain que, si le
ministre nous avait consultés, il aurait épargné
$29,000.
M. Paradis: Est-ce que...
Une voix: Auriez-vous pu faire une recommandation?
M. Vaugeois: En plus, vous auriez pu faire de l'argent.
M. Paradis: Ce qu'on veut savoir finalement...
M. Vaugeois: On est au courant.
M. Paradis: ...c'est: Est-ce qu'il s'agit d'une nouvelle
politique du gouvernement dans le recrutement des présidents de
sociétés? Est-ce qu'on met M. Boivin au rancart et on
procède avec une nouvelle politique?
M. Vaugeois: Je sais que Paul Desrochers a été mis
au rancart.
M. Paradis: Mais on me dit...
M. Vaugeois: Paul Desrochers et les autres ont été
mis au rancart.
M. Paradis: ...M. le ministre, qu'il s'agit d'une nouvelle
procédure. C'est quand même un montant de $29,000 pour trouver
quelqu'un. En fin de compte, est-ce qu'il manque tellement de gens
qualifiés pour remplir ces fonctions-là?
M. Vaugeois: M. le Président, je reprends les remarques du
député comme étant presque un éloge du
sérieux avec lequel on procède au recrutement. Ces
firmes-là existent d'abord pour rendre ce genre de service. Il doit
quand même y avoir quelqu'un qui les utilise. Les gouvernements n'ont pas
eu l'habitude, par le passé, de recourir à ces firmes pour
recruter leurs cadres supérieurs. Il y avait toutes sortes de
façons bien connues d'y arriver. Vous avez vu, dans les journaux
récemment, par exemple, un ministère annoncer un poste de
sous-ministre adjoint et inviter des gens à offrir leurs services. Dans
ce cas-ci, le ministre responsable de la société a voulu bien
explorer des possibilités de recrutement du meilleur candidat possible
et, pour être certain de ne rien négliger à cet
égard, a demandé à une firme spécialisée de
l'assister. Je trouve que cela manifeste le sérieux avec lequel le
gouvernement envisage ce genre de recrutement dans une société
dont le rôle, à ce moment-ci, est fondamental. Je n'ai pas de
démonstration à faire sur les espoirs que nous fondons tous sur
l'activité de SOQUIP. Quand on recrute un président, on prend le
maximum de précautions et $29,000 pour trouver le meilleur homme, c'est
certainement un bon placement.
M. Paradis: M. le ministre, je vous remercie de votre discours,
mais quand même, hier soir, on débattait un projet de loi
où la RIO était impliquée. C'est M. Lucien Saulnier qui a
été choisi et il semble qu'il n'a pas été choisi
par ce processus. Je pense que cela a bien fonctionné quand même;
personne, de quelque formation politique que ce soit à
l'Assemblée nationale, ne s'est opposé au choix de M. Lucien
Saulnier. Dans ce cas-ci, comme c'est une nouvelle procédure qui semble
s'appliquer dans des cas particuliers, comme vous le mentionnez, ce n'est pas
toujours utilisé, ce n'est pas généralisé, c'est
nouveau, combien de noms cette firme - pour fins d'administration future, cela
peut nous arriver - ces gens vous ont-ils soumis et quels étaient les
noms des autres personnes proposées? Qui a été choisi?
M. Vaugeois: On peut essayer de
répondre à cela. Je peux vous dire que c'est exceptionnel
d'avoir eu recours à cette firme. Quand on a à recruter au niveau
des cadres supérieurs, soit au niveau des sous-ministres ou des
présidents de sociétés d'État, les candidats qui
nous viennent de divers endroits font maintenant l'objet d'une démarche
d'évaluation qui est de plus en plus exigeante: batterie de tests,
vérification d'aptitudes, vérification très attentive de
l'expérience passée et de la préparation à la
fonction projetée. Je pense qu'il y a un progrès à cet
égard. Cette fois-ci, le ministre a décidé de prendre ce
moyen. Vous voulez savoir ce que cela a donné concrètement? On va
essayer de voir si cette information est disponible.
M. Paradis: Mais étant donné qu'il s'agit...
M. Vaugeois: Je suis certain que cela a un caractère
hautement confidentiel. C'est certain que les gens qui sont approchés
par cette firme ont des postes déjà très importants et on
ne réussira certainement pas à savoir de qui il s'agit, cela va
de soi.
M. Paradis: Dans ce cas, il s'agit d'un contrat
négocié avec cette firme.
M. Vaugeois: Rourke.
M. Paradis: C'est Rourke ou Bourke?
M. Vaugeois: C'est écrit Rourke, en tout cas.
M. Paradis: Rourke, Bourbonnais et Associés. Est-ce qu'on
peut savoir de quelle façon ils ont été choisis, d'abord?
Cela, c'est moins confidentiel.
M. Vaugeois: Apparemment, il n'y a pas eu d'autre démarche
qu'une expérience déjà faite avec la même firme qui
avait été jugée satisfaisante. On a eu recours à
cette firme compte tenu du fait qu'elle avait déjà
travaillé à la satisfaction du ministère.
M. Paradis: En fin de compte, on déplace un peu le
problème. Le choix personnel du ministre devient la firme qui va engager
plutôt que la personne engagée.
M. Vaugeois: Vous avez raison là-dessus. M. Paradis:
Et on dépense $29,000.
M. Vaugeois: C'était la proposition du ministre. C'est au
Conseil exécutif que cela s'est fait. C'est venu de façon tout
à fait conforme au Conseil du trésor, c'est une demande de
dérogation au règlement concernant les contrats de services du
gouvernement. On demandait, en dérogation, d'engager le cabinet-conseil
en gestion des ressources humaines Rourke, Bourbonnais et Associés. On
faisait valoir que la complexité du poste à combler, la
difficulté d'utiliser les procédés habituels de
recrutement des cadres supérieurs faisaient en sorte qu'on demandait
d'avoir recours à une firme spécialisée. Dans un autre
temps, on faisait référence à des travaux
déjà exécutés par cette firme, des travaux du
même ordre, avec des résultats à la satisfaction du
ministère. Je trouve cela absolument normal. Ce n'est pas caché,
il y a eu une demande de dérogation.
Le but de l'exercice n'était pas de favoriser un cabinet-conseil
en gestion de ressources humaines; c'était d'aller chercher la perle
rare pour s'occuper de SOQUIP.
M. Paradis: Oui, on comprend tout cela. L'argument qui nous est
donné est qu'on veut procéder de façon
indépendante, impartiale, etc., et on se retrouve - ce qui peut se
retrouver dans l'engagement de la personne déplacée à un
niveau différent - avec $29,000 de plus; c'est pour cela qu'on pose la
question.
M. Vaugeois: Je vous suggérerais de ne pas lâcher ce
cas-là.
M. Verreault: Comique!
M. Vaugeois: Je pense que vous avez un bon cas, vous allez entrer
dans la "gang" à Lalonde!
Le Président (M. Boucher): No 200, d'accord? No 500. No
600.
M. Vaugeois: M. le Président, maintenant que c'est
passé, je voudrais demander au député s'il était
vraiment sérieux.
M. Paradis: Je suis toujours sérieux, M. le ministre,
c'est $29,000, j'en représente peut-être strictement un cent
dixième, parce que je représente un comté, mais M.
Parizeau serait agréablement surpris de voir qu'on l'aide à
équilibrer son budget qui s'en vient.
M. Vaugeois: Êtes-vous d'accord aussi que ça vaut la
peine, quand il s'agit de nommer à une société
d'État quelqu'un comme ça, de prendre toutes les mesures
possibles, le temps qu'il faut et...
M. Paradis: M. le ministre, on n'aurait pas l'argumentation, si
c'était une procédure établie pour tous les
présidents de sociétés d'État, mais ça fait
strictement trois semaines que je suis en Chambre et j'entends dire, dans
certains cas, qu'on donne une promotion à quelqu'un, dans d'autres cas
on
procède différemment, dans d'autres cas on procède
encore différemment; moi, j'essaie de trouver de la logique
là-dedans, c'est tout.
M. Vaugeois: D'accord; voulez-vous, pour compléter les
choses, il y a peut-être quelqu'un qui le sait de mémoire ici,
mais je pense qu'il n'y a pas à Rosalie de firme de gestion en
ressources humaines. C'est tellement exceptionnel comme mesure que c'est un cas
où on n'aurait pas pu aller au fichier.
Mais, si le gouvernement commençait à recruter ses cadres
supérieurs de cette façon, c'est évident qu'on demanderait
aux firmes-conseils de s'inscrire au fichier.
M. Paradis: Qui est président de SOQUIP
présentement?
M. Vaugeois: Je pense qu'il n'y en a pas.
M. Paradis: C'est un intérim. Est-ce que le gouvernement
s'est engagé à retenir le nom qui va lui être
suggéré par cette firme?
M. Vaugeois: Je pense que ça va être pris
très au sérieux, tout ça n'est pas fait pour rien.
M. Verreault: Si ça cadre bien.
M. Vaugeois: Franchement! Je m'excuse, M. le Président,
d'être revenu en arrière, parce que je suis vraiment revenu en
arrière. Cela s'appelle reculer, au sens propre.
Le Président (M. Boucher): Engagement 601.
M. Paradis: Adopté.
M. Verreault: Non, mais il va y avoir une série de
nominations d'ici la fin de l'année. Si vous êtes pour adapter
ça à toutes les prochaines régies, je n'ai aucun reproche
à faire.
Le Président (M. Boucher): Engagement 602.
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): Engagement 603. Engagement 604.
Engagement 605. Engagement 606.
M. Paradis: M. le Président, dans le cas de 606, 607, 609,
612 à 615, 617 à 620, 622, 624, 625, 632, 633, 641, 642, 657, on
est intéressé à savoir s'il s'agit d'une nouvelle
politique du gouvernement, ces contrats négociés avec...
M. Verreault: Comme à 614, je ne peux pas croire qu'on
confie à une firme d'ingénieurs de Saint-Hyacinthe le soin de
faire le travail sur place.
M. Paradis: On aimerait savoir du ministre s'il y a eu des
comités de sélection dans chacun de ces cas?
M. Vaugeois: C'est ce qui est écrit d'habitude, choisi par
un comité de sélection.
M. Paradis: D'accord. Est-ce qu'on pourrait avoir le nom des
personnes qui siégeaient aux comités de sélection?
M. Vaugeois: On va vous les fournir par écrit, sans
ça on en aurait pour...
M. Paradis: Cela va. Et le nom des autres firmes qui ont
été invitées dans chacun des cas...
M. Vaugeois: Qui sont mentionnés là? M. Paradis:
C'est ça, pour ces numéros.
M. Vaugeois: C'est noté et ce sera fait. Où en
sommes-nous rendus?
Le Président (M. Boucher): Est-ce qu'il y a d'autres
questions?
M. Paradis: Non, pour autant que nous sommes
concernés.
Environnement
Le Président (M. Boucher): Alors, on sauterait à
l'Environnement, engagement 200.
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): Engagement 300. Engagement
301.
M. Paradis: Cela va, merci.
Le Président (M. Boucher): Engagement 400. Engagement
401.
M. Paradis: Adopté.
Le Président (M. Boucher): Engagement 402.
M. Paradis: Aux engagements 402 et 403, il s'agirait de la
même question: le nom des membres des comités de sélection,
ainsi que le nom des autres firmes invitées.
Le Président (M. Boucher): Engagement 404.
M. Paradis: Cela va. (16 h 30)
Le Président (M. Boucher): Fonction publique, 500?
Une voix: Cela va.
Le Président (M. Boucher): Immigration, 300?
Une voix: Cela va.
Industrie, Commerce et Tourisme
Le Président (M. Boucher): Industrie, Commerce et
Tourisme, 100?
M. Paradis: "Subvention de fonctionnement à
différents organismes oeuvrant dans le domaine de la promotion
touristique pour l'année financière 1980-1981. Montant de
l'engagement: $835,800". Est-ce qu'on pourrait obtenir du ministre les
critères de base qui ont servi pour donner de telles subventions?
M. Vaugeois: Vous voulez les critères de base.
D'accord.
M. Paradis: Prenez un exemple, le Grand prix de
Trois-Rivières.
M. Vaugeois: Là, c'est l'allégeance politique. Ce
sont tous des libéraux. C'est, d'ailleurs, le président du
comité du non qui a fondé le Grand prix avec ses
frères.
M. Paradis: Ces gens ont de l'initiative.
M. Vaugeois: Nous autres, on est un peu naïfs.
M. Paradis: Vous n'étiez pas dans la course.
Le Président (M. Boucher): Cela va pour 100? 200?
M. Vaugeois: Pour le point précédent, on va essayer
de vous réunir les critères. Je vous dis tout de suite qu'il y a
de tout là-dedans. Il y a des bureaux de renseignements touristiques qui
ont des subventions annuelles qui sont récurrentes. C'est le cas du
Grand prix de Trois-Rivières qui a des subventions chaque année
depuis des années. Il y a des événements touristiques
comme le Carnaval de Québec qui figurent là-dedans. Vous n'avez
pas de critères uniformes pour tout le monde, mais, pour certains
groupes, il existe des critères qu'on pourra vous donner.
M. Paradis: Le but, M. le ministre - je pense que vous le
saisissez - c'est que les députés, chacun dans leur
région, ont des organismes qui pourraient se qualifier s'il y a des
critères d'établis et, à ce moment, cela donnerait la
chance à tout le monde.
M. Vaugeois: Mieux que des critères, c'est du budget qu'il
faut pour ce genre de choses.
M. Paradis: Oui, je comprends que le budget est un
critère. Il s'agit que tout le monde le sache.
Le Président (M. Boucher): Engagement 200? 300? 301?
M. Paradis: Engagement 301, contrats négociés.
"Contrat de services afin de recommander au ministère les moyens
à prendre et de matérialiser ceux retenus -301, M. le ministre -
pour obtenir le maximum d'avantages économiques au Québec
relativement aux projets fédéraux de subventions relatives
à l'implantation de deux lignes de démonstration de
système de transport urbain au Canada et de création d'une
société pancanadienne d'exportation de systèmes de
transport urbain". Le monsieur qui a été retenu est un M.
Jean-Louis Denis. Est-ce qu'il y aurait possibilité d'avoir le
curriculum vitae de M. Denis?
M. Vaugeois: Je suis bien content que vous me le demandiez parce
que je l'ai trouvé moi-même très impressionnant. Cela va
vous édifier, M. le député.
M. Paradis: On aime ça être impressionné, M.
le ministre.
M. Vaugeois: On a sa photo à part cela. C'est un homme en
excellente santé, qui pèse 85 kilos et qui mesure 1 mètre
85. Vous allez voir, c'est quelqu'un de bien. Il détient un record
mondial aérien sur le parcours Tokyo-Londres. Il a réalisé
cela en 1957 et c'est homologué par la Fédération
aéronautique internationale de Paris.
M. Paradis: Est-ce que c'est dans le "Guinness Book of
Records"?
M. Vaugeois: On fera un spécial, on fera plusieurs copies
pour les gens de l'Opposition pour qu'ils puissent constater ce que c'est un
bon curriculum.
Le Président (M. Boucher): Engagement 302? 400? 401? 402?
500? 600?
M. Verreault: À l'engagement 600, est-ce qu'il y a un
petit montant prévu pour permettre à la compagnie en question de
ce franciser?
M. Vaugeois: Natale. Vous êtes contre l'italien, vous? M.
le Président, le député de Shefford est contre les
Italiens.
M. Verreault: Je vais le dire à M. Ryan.
M. Cordeau: À l'engagement 500, M. le Président,
Industrie, Commerce...
Le Président (M. Boucher): M. le député de
Saint-Hyacinthe, engagement 500.
M. Cordeau: Subvention à la Société
d'aménagement de l'Outaouais à titre d'aide financière
pour l'organisation de sa campagne d'incitation d'achats
québécois; quel est l'apport de la Société
d'aménagement de l'Outaouais dans cette campagne?
M. Vaugeois: L'apport est de $50,000, les municipalités
mettent $50,000 et le ministère, $25,000. Donc, $50,000 sur $125,000,
ça fait combien, les vite, les forts en calcul? En tout cas, la SAO met
$50,000 sur $125,000. C'est la seule subvention du gouvernement du
Québec. Est-ce que ça va?
M. Cordeau: Oui, oui. C'était pour connaître la
proportion.
M. Vaugeois: Les deux tiers, non pas les deux tiers, les deux
cinquièmes, cela a du bon sens. Exactement les deux cinquièmes,
cinq fois 25.
M. Paradis: Très belle histoire.
Le Président (M. Boucher): Cela va, M. le
député de Saint-Hyacinthe? Engagement 601.
M. Verreault: Est-ce que la liste est complète à
l'engagement 601? Je ne vois rien pour chez moi.
M. Vaugeois: Regardez comme il faut.
M. Verreault: C'est ce que je viens de faire.
M. Vaugeois: Je vais regarder s'il y a quelque chose pour
Trois-Rivières.
Une voix: Vous venez d'avoir...
M. Cordeau: Je cherche Saint-Hyacinthe.
M. Verreault: On a pensé à Jacques Veilleux,
mais...
M. Vaugeois: Ce serait pour où, votre... M. Verreault:
Comté de Shefford.
M. Vaugeois: Ce n'est pas dans des organisations de comté,
d'habitude, c'est municipal.
M. Verreault: Granby.
M. Vaugeois: Granby; je l'ai trouvé,
Granby, moi. Je l'ai vue.
M. Verreault: On a pensé à Jacques Veilleux, mais
on n'a pas pensé au député de Shefford.
M. Vaugeois: Granby, page 2, monsieur, voyons donc, 4e.
Commission industrielle de la ville de Granby. Vous êtes en train de
faire une biographie de son précédent maire.
M. Verreault: C'est vrai? M. Vaugeois: C'est vrai.
M. Verreault: Combien a-t-on donné? Seulement $45,000.
100%.
Le Président (M. Boucher): Cela va? Engagement 800.
Engagement 801.
M. Paradis: M. le Président, de l'engagement 801 à
l'engagement 806, est-ce qu'on pourrait avoir l'investissement total dans
chacun des cas et, dans un deuxième temps, le dépôt du
programme?
M. Vaugeois: C'est noté.
Le Président (M. Boucher): Cela va? L'engagement 806 est
compris.
M. Vaugeois: Oui.
Le Président (M. Boucher): Engagements 807, 808.
Justice
Justice. Engagement 200. Engagements 400, 401.
M. Paradis: 400.
Le Président (M. Boucher): Engagement 400.
M. Paradis: "Contrat de services pour la confection de
microfiches à partir de rubans magnétiques, dans le cadre du
système mécanisé des bureaux d'enregistrement de
Montréal et de Laval, les systèmes MICR Ltée, $34,797.22.
Au niveau de la note, le présent engagement annule le contrat
accordé antérieurement à Computrex Center Ltd. pour un
montant de $30,358.71, à la suite de soumissions sur invitation. Devant
les difficultés qu'ont éprouvées les usagers du service
quant à la qualité et à la livraison des microfiches
produites par ce dernier, le ministère a décidé d'annuler
le contrat avec Computrex Center Ltd. et de l'accorder au deuxième plus
bas soumissionnaire".
Est-ce que, sur le contrat initial, il y a eu des versements faits et
combien?
M. Vaugeois: C'est noté.
M. Verreault: Est-ce qu'il y a eu un comité de
sélection à ce moment-là?
M. Vaugeois: Je pense bien parce que... M. Verreault: On
va laisser tomber.
M. Vaugeois: On va le demander. J'ai ici la liste des soumissions
et je me rends compte que Les Systèmes MICR Ltée., c'était
le deuxième soumissionnaire à l'époque. Comme ça
n'a pas marché avec le premier, on se rabat sur le deuxième, mais
la question posée est quand même pertinente: Est-ce qu'il y a eu
de l'argent versé au premier? J'imagine, ils ont livré de la
marchandise, alors ils ont dû commencer à toucher de l'argent.
Cela n'a pas marché, alors on passe au deuxième soumissionnaire.
Je peux vous dire qu'il y en a un autre, il y a NCR, qui était un peu
plus haute. Entre Les Systèmes MICR et NCR il y avait Cogena.
Le Président (M. Boucher): 401. M. Cordeau:
401.
Le Président (M. Boucher): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: Contrat pour l'achat de postes récepteurs de
radio-communication. Seul soumissionnaire: Motorola d'Electronique du Canada.
Combien de postes récepteurs ont été achetés?
M. Vaugeois: D'abord vous aurez noté qu'il y a cinq
fournisseurs qui ont demandé les documents et un seul a soumis des prix.
C'était pour sept récepteurs 100 watts vhf, au coût de
$4959, cinq récepteurs 45 watts vhf encore, $5858, et trois
récepteurs 12 watts, $5806, pour un total de $81,421. Ensuite il y a une
taxe de 31% et un facteur de pondération de 6,9. On arrive au total de
$87,039.05. J'espère que c'est le montant. C'est ça.
M. Cordeau: ...
M. Vaugeois: Alors là, il y a un problème. $87,934
et on était ici à $87,039. Il manque une ligne que je ne suis pas
capable de lire. Elle est pognée dans...
M. Cordeau: II n'y a pas de problème. Ça va.
Loisir, Chasse et pêche
Le Président (M. Boucher): Ça va pour 401? Loisir,
Chasse et Pêche.
M. Vaugeois: Est-ce que ça va? Handfield est le seul
ingénieur spécialiste des remontées mécaniques au
Québec.
Le Président (M. Boucher): 200.
M. Vaugeois: 200 ça va.
Le Président (M. Boucher): 500. 501.
M. Vaugeois: Bombardier. 501.
Le Président (M. Boucher): 800.
M. Verreault: $8,000,000 seront donnés en subventions par
l'OPDQ à Mont-Tremblant Lodge, sur la première phase, j'imagine,
A, de $10,000,000? C'est ça que ça veut dire?
M. Vaugeois: Ça doit. Attendez un peu, je vais
vérifier quand même.
M. Verreault: Est-ce pour les deux phases? Est-ce qu'on peut
déduire que les coûts des travaux seront de $26,000,000?
M. Vaugeois: On me précise que c'est $8,000,000 de
subvention sur la phase A, comme c'est écrit là d'ailleurs.
M. Verreault: Une subvention est prévisible pour la phase
B?
M. Vaugeois: Je ne réponds ni oui ni non. Vous allez
trouver plus d'informations dans les journaux que chez moi
là-dessus.
M. Paradis: II y a 60% du fédéral, là
aussi?
M. Vaugeois: Oui. Est-ce que ça va? M. Verreault:
Ça va. Revenu Le Président (M. Boucher): Revenu,
600.
M. Verreault: II y a eu cinq soumissions demandées
à l'engagement 600. Est-ce qu'on peut connaître... Est-ce qu'ils
ont répondu premièrement? (16 h 45)
M. Vaugeois: Oui, il y a cinq fournisseurs requis, cinq sont
pointés.
M. Verreault: On dit: Seul soumissionnaire, Raymond, Chabot,
Martin, Paré et Associés.
M. Vaugeois: Quelle serait votre question?
M. Verreault: Je vois ici qu'il y a cinq soumissions
demandées.
M. Vaugeois: J'ai cinq noms de fournisseurs
identifiés.
M. Verreault: On dit: Seul soumissionnaire. C'est une soumission
sur invitation. Ils ont été invités, mais ils n'ont pas
répondu à l'invitation.
M. Vaugeois: Ce serait à vérifier. Vous voulez
qu'on vérifie cela?
M. Verreault: S'il vous plaît. J'aimerais aussi savoir leur
échéancier. J'imagine qu'ils ont dû fournir le travail,
parce que c'est un contrat de services pour la conception simplement. J'imagine
que le travail est terminé présentement. D'accord.
M. Vaugeois: La description du projet dit bien "Concevoir..."
Qu'est-ce que vous avez vous autres?
M. Paradis: La conception, la réalisation et
l'implantation...
M. Vaugeois: C'est cela.
M. Paradis: ...d'un système de contrôle a
posteriori...
M. Vaugeois: En plus...
M. Paradis: Comme la Société d'habitation du
Québec, a posteriori.
M. Vaugeois: Vous voulez savoir s'ils ont effectivement
soumissionné?
M. Verreault: C'est cela.
M. Vaugeois: Vous voulez savoir aussi...
M. Verreault: Les montants.
M. Vaugeois: ... et le calendrier d'exécution du contrat.
D'accord. Il y a un petit code que je ne comprenais pas. Il y a Olivier,
Ouellette et Morin. Finalement, cette firme n'a pas soumissionné.
Chabot, Martin, Paré, elle, a soumissionné. Gaston
Beauséjour, l'ancien sous-ministre aux Communications, n'a pas
soumissionné. Le Service régional d'admission du Montréal
métropolitain, SRAM, n'a pas soumissionné. Infochec - tu parles
d'un nom pour aller travailler au Revenu -
M. Verreault: Un faux chèque! M. Vaugeois: ... Inc.
a...
M. Paradis: II dit: Je ne ferai pas la grande passe.
M. Vaugeois: Cela s'écrit Infochec. C'est mal
imprimé. Peut-être que je lis mal.
C'est peut-être Infochoc, mais c'est incorporé en tout
cas.
Une voix: II faut voir à travers... M. Vaugeois:
Pardon? Une voix:... les lunettes.
Le Président (M. Boucher): Cela va, au Revenu?
M. Vaugeois: II reste quand même des questions. Là,
il n'y a plus de questions, n'est-ce pas?
Transports
Le Président (M. Boucher): Pour les Transports, je vais
les appeler en bloc. Si vous avez des questions, vous mentionnerez
l'engagement. De 100 à 810?
M. Vaugeois: Cela va.
M. Paradis: C'est un gros bloc. Engagement 203.
Le Président (M. Boucher): Engagement 203.
M. Paradis: Soumissions publiques, contrat de services pour la
réalisation d'une étude sur l'implantation possible du taxi
collectif dans la région pilote de Québec.
M. Vaugeois: Ça, c'est bon.
M. Paradis: Soumissionnaire choisi: Deluc Consultant,
Montréal. Montant de l'engagement: $66,000. On a reçu neuf
soumissions. Il y avait parmi les autres soumissionnaires Cogesult.
$42,000;
Beauchemin, Beaton, Lapointe Inc., $68,750, et Charette, Fortier, Harvey
et Associés, $72,000. Le tout a été choisi par un
comité de sélection. Il y a une différence entre la
soumission retenue et le plus bas soumissionnaire de $24,000, en plus.
Pourrait-on savoir les raisons?
M. Vaugeois: Cela a été fait drôlement
sérieusement par MM. Loïs Lachapelle, Pierre Fontaine, Gaston
Magnan et J.-René Simard. Il y avait présent à part cela
un nommé Guillemette. Cela a été une grosse affaire, une
évaluation très poussée, avec des remarques et tout. Les
membres du comité ont déterminé les facteurs de la table
de décision ci-annexée après avoir consulté une
table de décision, et patati et patata. On est dans les hautes
affaires.
M. Paradis: On pourrait peut-être être un peu plus
précis. Y avait-il une différence de 24,000 points dans le
résultat?
M. Vaugeois: Dans les résultats, cela varie. Je ne vous
donnerai pas les noms...
M. Paradis: Non.
M. Vaugeois: ...mais les extrêmes, il y a une firme qui va
avoir 42 points et, à l'autre extrême, l'autre a 22 points; 22-42
sont les extrêmes. Le plus proche qui suit 42 c'est quand même
assez loin, c'est 36. Il y en avait deux à 36. Dans les facteurs, il y
avait, bien sûr, le montant des honoraires demandés,
l'expérience de la firme en transport terrestre et la connaissance du
milieu, les qualifications et la répartition des effectifs, la
méthodologie proposée et la compréhension du mandat,
l'échéancier et la progression de l'étude. Ce qui recevait
le plus de points, c'était la méthodologie proposée et la
compréhension du mandat. C'est toute une affaire. C'est
intéressant, cela, le taxi collectif. C'est très répandu
dans certains pays. Cela coûte moins cher que les autobus.
M. Paradis: On va savoir à quoi s'en tenir quand on aura
le résultat de l'étude.
M. Vaugeois: Ou encore vous pouvez aller faire un tour en
Amérique latine. Cela existe à peu près partout
là-bas. Vous pourriez nous faire un petit rapport après.
M. Paradis: Je vous emmènerai, M. le ministre, et vous me
paierez le dîner.
M. Vaugeois: Cela va pour l'engagement 203?
M. Cordeau: M. le Président, j'ai une question
générale. Lorsqu'il y a un comité de sélection,
c'est le comité de sélection qui détermine les normes?
M. Vaugeois: Oui, qui met les points et la demande au Conseil du
trésor se base sur le rapport du comité de sélection. Si
ce n'était pas le cas, il y a une demande de dérogation, etc.
M. Cordeau: Les demandes des soumissionnaires lui sont-elles
soumises avant qu'il établisse ses normes ou après?
M. Vaugeois: Répétez donc votre question.
M. Cordeau: Les normes de sélection sont-elles
établies avant de remettre les projets soumis au comité ou
après ou s'il lit les projets soumis et, ensuite, il établit ses
normes?
M. Vaugeois: Non, non. Les normes existent.
M. Cordeau: Ah! les normes de sélection existent.
M. Vaugeois: Oui. Continuez donc.
M. Cordeau: Tantôt, il me semble que vous avez dit que le
comité de sélection avait établi les normes.
M. Vaugeois: Je m'excuse. Si j'ai dit cela, ce n'était pas
correct.
M. Cordeau: Ah, bon! Les normes sont connues avant de voir les
projets.
M. Vaugeois: Oui, oui, bien sûr.
Autrement, quelqu'un ne peut pas soumissionner. Dans des cas comme
ça, il ne s'agit pas seulement de mettre un prix.
M Cordeau: Non, non.
M. Vaugeois: II s'agit de répondre aussi à
plusieurs propositions.
M. Cordeau: Mais les comités de sélection doivent
suivre ensuite des normes établies auparavant.
M. Vaugeois: Ils mettent des points.
M. Cordeau: D'après les normes établies
précédemment.
M. Vaugeois: Dans ce cas, même pour chacun des facteurs
établis à l'avance, il y a une note maximale a accorder et envoie
donc!
M. Cordeau: Non, c'est une question générale, pas
sur ce cas en particulier.
M. Vaugeois: Si vous voulez mon avis, le système est
fondé sur la méfiance, quoi!
Ce sont les grands progrès de la société.
M. Paradis: M. le Président dans le cas des engagements
financiers du ministère des Transports nos 301, 402, 403, 604 à
641, 654 à 657, 659 à 661, 663, 665, 666, 668 à 707, 709,
710, 803 à 808, est-il possible de savoir quand ces contrats seront
signés? Quand les contrats vont-ils être signés?
M. Vaugeois: Voulez-vous la date de signature du contrat pour
chacun?
M. Paradis: Oui. C'est tout simplement parce que ce sont des
engagements au sujet desquels on se demande si...
M. Vaugeois: Cela ne vous tenterait pas de prendre un abonnement
au journal à la place?
M. Paradis: C'est parce que j'ai la crainte d'être
obligé de m'abonner après les prochaines élections pour
voir la réalisation.
M. Vaugeois: Non, mais...
M. Paradis: Quand les travaux débuteront-ils?
M. Vaugeois: Sapristi!
M. Paradis: C'est tout, pas d'autre chose.
M. Vaugeois: C'est cela. On va s'essayer à l'exercice et
on va vous faire une réponse. Si vous n'êtes pas content, on en
reparlera.
M. Paradis: M. le ministre, donnez-nous-les et...
M. Vaugeois: Je pense qu'il y a plusieurs travaux qui sont
déjà faits, remarquez.
M. Verreault: C'est ce qu'on veut savoir.
M. Paradis: Si c'est déjà fait, marquez-nous
"faits". On ne veut pas jouer aux fous avec cela. Marquez-nous "faits". Ne
cherchez pas à compléter.
M. Vaugeois: D'accord. On se comprend. Cela marche.
Le Président (M. Boucher): La date de signature des
contrats et...
M. Vaugeois: Vous voulez surtout le savoir pour ce qui n'est pas
fait. Si les contrats sont signés et les travaux réalisés,
c'est correct; si les contrats ne sont pas signés, on lui dit quand les
contrats doivent être signés et, si les travaux ne sont pas faits,
quand ils doivent être commencés et finis.
M. Paradis: C'est exact, c'est cela.
M. Vaugeois: Je me comporte comme un vrai député de
l'Opposition, quoi!
M. Verreault: C'est bien, cela. Ça va venir.
M. Cordeau: II faut toujours que quelqu'un se prépare.
M. Vaugeois: Transports, c'est fait?
Le Président (M. Boucher): Est-ce qu'il y a d'autres
questions concernant les Transports?
M. Verreault: À l'engagement 500, M. le
Président.
Le Président (M. Boucher): M. le député de
Shefford, à l'engagement 500.
M. Cordeau: Si vous me permettez de...
M. Verreault: C'est un contrat négocié qui a
été donné à Transurb pour diverses études
d'avant-projets.
M. Vaugeois: D'accord.
M. Verreault: J'aimerais savoir de quel genre d'études
d'avant-projets il s'agit.
M. Vaugeois: L'engagement 501?
Le Président (M. Boucher):
L'engagement 500.
M. Cordeau: L'engagement 500.
M. Vaugeois: 500? J'aime mieux cela, finalement.
M. Cordeau: Est-ce qu'il y a quelque chose à cacher
à l'engagement 501?
M. Vaugeois: Non, mais c'est compliqué. Qu'est-ce que vous
voulez savoir?
M. Verreault: Quelles sont les diverses études
d'avant-projets qui ont été demandées.
M. Vaugeois: Sapristi! Des études de transports à
Montréal.
M. Verreault: Est-ce qu'on peut en connaître le sujet?
M. Vaugeois: Oui, particulièrement les dossiers suivants:
le carrefour des transports au centre-ville de Montréal; le projet de
tarification intermodal et interzonal; l'étude du réseau de
transport pour la rive sud de Montréal; le projet de covoiturage.
M. Verreault: Cela, c'est...
M. Cordeau: À quelle date ces projets devront-ils
être réalisés, et les rapports remis?
M. Vaugeois: C'est fait, je pense. M. Cordeau: C'est
fait?
M. Verreault: Oui, parce que le ministre des Transports a
laissé de côté le covoiturage.
M. Cordeau: C'est parce qu'il y a $100,000 au budget de
1981-1982.
M. Vaugeois: L'an prochain, oui. J'ai répondu un peu vite;
il y en a beaucoup de fait, mais ça ne doit pas être
terminé. Ne bougez pas.
Ce que je peux ajouter, c'est qu'il existait déjà un
contrat semblable avec une firme qui s'appelle Canatrans. Le Conseil du
trésor avait souhaité qu'on répartisse plusieurs contrats
entre d'autres firmes. Or, depuis, il s'est formé une nouvelle firme du
nom de Transurb Inc. qui regroupe des experts du domaine des transports de
plusieurs firmes dont Beauchemin-Beaton-Lapointe; Asselin, Benoît,
Boucher,
Ducharme, Lapointe Inc. On a pensé à retenir les services
de Transurb aux mêmes conditions contractuelles que celles de la firme
Canatrans pour s'occuper plus particulièrement des dossiers que j'ai
mentionnés tout à l'heure. D'accord?
Le Président (M. Boucher): Est-ce qu'il y a d'autres
questions pour les Transports?
M. Paradis: L'engagement 801. M. Vaugeois: D'accord.
M. Verreault: À l'engagement 646, avant. C'est
marqué: Contrat de services pour identifier les problèmes et les
faiblesses, s'il y a lieu, du système de gestion du ministère des
Transports et apporter les solutions nécessaires. Est-ce que cela a
été demandé par M. de Belleval à la suite du
départ de M. Lessard?
M. Vaugeois: Non.
M. Verreault: Non? D'accord, ça répond à ma
question.
Le Président (M. Boucher): II y a autre chose à
l'engagement 801?
M. Paradis: À l'engagement 801, subvention additionnelle
à la compagnie Métropolitain provincial (1967) Inc.,
Montréal, pour porter à $3,000,000 la subvention totale pour le
paiement du déficit d'exploitation couvrant la période du 1er
janvier au 31 décembre 1980.
M. Vaugeois: Excusez-moi, M. le député. Quel
numéro avez-vous?
M. Paradis: 801, celui que j'ai appelé tout de suite.
M. Vaugeois: Mon Dieu! C'est bon, cela, on va pouvoir attaquer le
mois d'octobre.
M. Paradis: Montant de l'engagement, $1,144,000,000. Étant
donné que c'est pour combler un déficit, est-ce qu'on pourrait
avoir le montant total du déficit?
M. Vaugeois: Je ne me hasarde pas, on va vous donner cela par
écrit, c'est compliqué.
M. Verreault: À l'engagement 802, j'aimerais avoir toute
la documentation pertinente.
M. Vaugeois: À l'engagement 802, attendez, je vais
regarder cela.
M. Cordeau: J'aurais certaines questions spécifiques
à l'engagement 802.
M. Vaugeois: Attendez un peu. À l'engagement 801, c'est
réglé.
M. Paradis: C'est réglé avec le dépôt
de...
M. Vaugeois: Cela va. Qu'est-ce que vous voulez savoir, à
l'engagement 802?
M. Verreault: Les notes de l'engagement. Ce n'est pas
nécessaire de les lire, peut-être seulement les déposer
ultérieurement. Le contrat, si vous voulez.
M. Vaugeois: Vous voulez le contrat?
M. Verreault: Oui. (17 heures)
M. Vaugeois: Cela a été négocié. Ce
n'est plus $15. Cela a été négocié. En tout cas, on
va vous donner... Est-ce que ça marche?
M. Verreault: Ça va.
Le Président (M. Boucher): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: À l'engagement 802, quel pourcentage d'actions
le Québec détient-il dans Nordair, avec l'acquisition de 240,900
actions?
M. Vaugeois: C'est en septembre. La situation a
évolué depuis.
M. Cordeau: Mais est-ce qu'ils ont émis de nouvelles
actions sur le marché?
M. Vaugeois: Non.
M. Cordeau: Ou si c'est le Québec qui en achète et
qui en vend?
M. Vaugeois: On fera le point. Je n'ai pas les dates assez en
tête. On fera le point pour septembre. C'est ce que vous voulez
savoir?
M. Cordeau: Oui, parce qu'on a les crédits de septembre.
Je pense que ce n'est pas le moment de poser des questions
concernant les politiques futures du gouvernement. Il faut s'attarder
aux chiffres...
M. Vaugeois: Hélas, parce que le ministre qui est ici ne
serait pas très compétent.
Le Président (M. Boucher): La question du
député de Saint-Hyacinthe est celle-ci: Quelle pourcentage
d'actions le gouvernement possédait-il au moment de l'engagement, au 15
septembre?
M. Vaugeois: On se trouvait à racheter tout le stock de la
Fédération des caisses. On va répondre à cela.
M. Paradis: 810, M. le Président.
Le Président (M. Boucher): Engagement 810, M. le
député de Brome-Missisquoi.
M. Paradis: Dans Transports. "Divers: Frais de participation du
gouvernement à la réalisation du projet de regroupement de deux
des principaux transporteurs de la région du Nord-Ouest en une
même entreprise, La Sarre Air Service Limitée, sous la forme
suivante:
Souscrire et verser, jusqu'à concurrence d'une somme de
$3,000,000, des actions privilégiées de La Sarre Air Service
Limitée.
Verser à La Sarre Air Service Limitée une subvention de
$350,000 pour lui permettre d'acheter les actifs de Québec Aviation
Limitée se rapportant à ses opérations dans le
Nord-Ouest.
Et combler, relativement auxdites opérations du Nord-Ouest, le
déficit encouru par La Sarre Air Service Limitée jusqu'à
concurrence de $150,000 pour chacune des trois premières années
d'opération, pour un maximum de $450,000. Montant total de l'engagement,
$3,800,000."
Est-ce qu'on peut avoir le nom des administrateurs des deux principaux
transporteurs?
M. Vaugeois: La Sarre Air Service et Air Fecteau?
M. Paradis: Je pense que ce sont eux, ils sont nommés.
Excusez. Québec Aviation Limitée et La Sarre Air Service
Limitée. Les deux compagnies.
Le Président (M. Boucher): Quelle est la question
exactement?
M. Vaugeois: Je crois que cela a été
négocié.
M. Paradis: Le nom des administrateurs des deux compagnies
d'aviation auxquelles on fait référence.
M. Vaugeois: Vous l'avez demandé pour Air Fecteau et
Québec Aviation?
M. Cordeau: Moi, je le demande pour les nouveaux administrateurs
de la nouvelle compagnie.
M. Vaugeois: Au fond, c'est plus important de le demander pour La
Sarre Air Service et Air Fecteau. Ce sont ces deux compagnies qui regroupent
leurs services.
Je peux au moins vous dire ceci.
M. Paradis: Québec Aviation. Air Fecteau, je ne le vois
pas. Vous me l'apprenez. C'est quoi, Air Fecteau?
M. Vaugeois: Non, c'est vrai. C'est Québécair qui
est l'actionnaire unique d'Air Fecteau. Cela règle un
problème.
Après cela, vous avez Emilien, Jean et Louis Pronovost, qui sont
actionnaires majoritaires de La Sarre Air Service.
M. Paradis: Emilien, Jean et Louis Pronovost?
M. Vaugeois: Oui. Pour que les Pronovost, de la compagnie La
Sarre Air Service, se regroupent avec Air Fecteau, il y avait la participation
financière du gouvernement qui était demandée. Cela
correspondait à la Loi sur le ministère des Transports que
d'améliorer le transport aérien dans le nord.
M. Paradis: M. le ministre, est-ce que Québec Aviation
Limitée, c'est Air Fecteau?
M. Vaugeois: Non. Je me demande si ce n'est pas la compagnie des
Cris. Je vous avoue... Je pense que je vais prendre note de votre question. Je
pense que c'est la compagnie des Cris.
M. Paradis: J'ai le nom des administrateurs de La Sarre Air
Service. Le ministre me l'a donné. Dans le cas de Québec Aviation
Limitée, on ne l'a pas. À déposer, M. le ministre.
M. Vaugeois: Sapristi, je n'aime pas être ignorant de
même! Je serais censé savoir cela.
M. Paradis: Moi aussi. C'est la raison pour laquelle je vous pose
les questions.
Le Président (M. Boucher): ...les administrateurs de
Québec Aviation...
M. Paradis: Québec Aviation Limitée.
Le Président (M. Boucher): C'est cela.
M. Vaugeois: Une minute. Je ne suis pas à veille
d'avoir... Cela va?
Le Président (M. Boucher): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Vaugeois: On va vous donner les actionnaires de Québec
Aviation.
M. Cordeau: S'il y a eu regroupement...
M. Vaugeois: Oui, vous voulez savoir cela aussi.
M. Cordeau: Les questions que je veux poser sont les suivantes:
Quels sont les nouveaux administrateurs? Est-ce que le Québec est
représenté au conseil d'administration? Quel pourcentage
d'actions privilégiées cela représente-t-il de la nouvelle
compagnie pour le Québec? Quels est le montant des actifs de la nouvelle
compagnie?
M. Vaugeois: D'accord, on va...
Une voix: ... et quel est le prix du...
M. Vaugeois: C'est enregistré. Vous allez l'avoir,
non?
Le Président (M. Boucher): Cela peut prendre plusieurs
jours. Pourriez-vous répéter tranquillement pas vite?
M. Cordeau: Oui. S'il y a eu regroupement, quel est le nom des
nouveaux administrateurs? Le Québec est-il représenté au
conseil d'administration? Le nom de son représentant ou de ses
représentants? Quel pourcentage d'actions privilégiées de
la nouvelle compagnie cela représente-t-il, la participation du
Québec? Quels sont les actifs de la nouvelle compagnie?
M. Vaugeois: Next.
Le Président (M. Boucher): Parfait. D'autres questions aux
Transports?
M. Paradis: Transports, réglé.
Travail et Main-d'Oeuvre
Le Président (M. Boucher): Transports,
réglé. Travail et Main-d'Oeuvre, engagement 600. Engagement 601.
Engagement 602.
M. Paradis: Engagement 602. Subventions aux Constructions Huro
Inc., Barraute, comté d'Abitibi-Ouest, dans le cadre du programme
d'intégration des jeunes à l'emploi, PIJE, six personnes pendant
52 semaines. Montant de l'engagement, $39,000.
Est-ce qu'on pourrait avoir des détails sur la nature du projet
et de la subvention de $39,000? Six personnes pendant 52 semaines.
M. Vaugeois: Répétez votre question, parce qu'on va
la poser.
M. Paradis: On veut avoir des détails sur la nature du
projet et de la subvention de $39,000. On a une note sur la nature du projet:
Achaat de quatre camions neufs, une niveleuse et un tracteur. Là, on a
six personnes pendant 52 semaines.
M. Vaugeois: Cela fait une par véhicule.
M. Paradis: Ou bien c'est de l'équipement
d'été ou bien c'est de l'équipement d'hiver. Est-ce que
c'est de l'équipement polyvalent?
M. Vaugeois: Je peux vous dire que ce sont tous des BAS.
M. Paradis: Des quoi?
M. Vaugeois: Des bénéficiaires d'assistance
sociale.
M. Paradis: Cela va, mais...
M. Vaugeois: Je pense que j'ai répondu à la
question.
M. Cordeau: Est-ce que c'est de chauffeurs que la compagnie a
besoin?
M. Vaugeois: Moi, je le prends comme vous autres. On est
sûr de créer six emplois quand on achète six affaires qui
ont besoin de conducteurs. Cela ne rate pas son coup. Ces affaires ne marchent
pas toutes seules.
M. Cordeau: Elles sont peut-être parquées.
M. Vaugeois: J'ai déjà vu cela au
Sénégal.
M. Paradis: Pas dans votre comté.
M. Vaugeois: Voulez-vous encore savoir quelque chose, ce qu'on
fait avec la niveleuse? On nivelle.
M. Cordeau: Est-ce que les camions, la niveleuse et le tracteur
sont en état d'opérer?
M. Vaugeois: Oui, monsieur. C'est du matériel neuf, les
camions sont neufs. C'est écrit.
M. Cordeau: On peut acheter des camions usagés.
M. Vaugeois: C'est marqué quatre camions neufs.
M. Paradis: Strictement des détails sur la nature de ce
projet. Comme vous le mentionnez, c'est beau d'avoir des PUE et de la
création d'emplois, mais si on fait des "spot checks"...
Le Président (M. Boucher): 603? M. Paradis:
Adopté.
Le Président (M. Boucher): 604, 605, 606?
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): 607?
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): 608?
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): 609?
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): 610?
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): 611?
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): 612?
M. Paradis: Cela va.
Le Président (M. Boucher): 613?
M. Paradis: 613.
Le Président (M. Boucher): M. le député de
Brome-Missisquoi.
M. Paradis: "Contrat de services pour la réalisation d'une
étude concernant l'implantation et l'utilisation d'une base de
données et recommander le logiciel approprié pour la
réalisation et l'opération des systèmes informatiques du
ministère. Fournisseur choisi: Gagné, Vaillancourt &
Associés, à Montréal. Montant de l'engagement: $26,000.
Soumissions demandées, 5; soumissions reçues, 3. Autres
soumissionnaires: Conseillers en gestion et informatique CGI Inc., $24,900 et
Les Ressources informatiques Quantum Limitée, $44,362.50. Choisi par un
comité de sélection."
Comment le ministre explique-t-il la différence de plus de $1100
et le fait que ce soit au plus haut soumissionnaire qu'on ait attribué
le contrat?
M. Vaugeois: D'accord. Il y a des différences de points
très appréciables; c'est du double entre la première et la
troisième.
M. Paradis: Ce sont Les Ressources informatiques Quantum
Limitée qui ont eu les meilleurs points?
M. Vaugeois: C'est Gagné, Vaillancourt &
Associés.
M. Paradis: Qui ont eu le meilleur pointage?
M. Vaugeois: Oui.
M. Paradis: D'accord. À ce moment, est-ce que le ministre
pourrait nous donner les noms des membres du comité de
sélection?
M. Vaugeois: Je peux lire: Jacques Lortie, ici, un nommé
Francoeur - je pense que c'est Bibiane - et l'autre, Michel Leblanc.
M. Paradis: Michel Leblanc.
M. Vaugeois: D'accord?
M. Paradis: Oui, M. le ministre.
Travaux publics et Approvisionnement
Le Président (M. Boucher): Alors, Travaux publics et
Approvisionnement, 100, 200, 201, 202, 300, 301, 400, 500, 501?
M. Paradis: 501, "indemnité payable à La Paix,
compagnie d'assurances générales du Canada à titre de
règlement dans le cas de la faillite de Alftar Construction Inc., dans
le cadre des projets de construction et de réfection des édifices
destinés à loger la direction des pêches maritimes à
Grande-Rivière et à Gaspé. Montant de l'engagement:
$100,000." Est-ce que le ministre pourrait nous donner les raisons du versement
d'une indemnité de $100,000?
Le Président (M. Boucher): On m'informe qu'il y a un vote
en Chambre.
M. Paradis: On pourrait avoir la réponse et on pourrait
finir septembre. (17 h 15)
M. Vaugeois: C'est à la suite de pourparlers qu'il y a eu
avec la Compagnie d'assurances générales du Canada et le
ministère; une entente conclue le 14 septembre 1980 en vertu de
laquelle, contre une indemnité de $100,000, La Paix,
compagnie d'assurances, a consenti à tenir indemne le
ministère et à renoncer à toute réclamation envers
le ministère pour tout préjudice subi résultant, le cas
échéant, de tout événement, action, omission ou
délai connu sur chacun des chantiers et en regard des cautionnements
d'obligation de l'entrepreneur pour gages, matériaux et services.
Également, à tenir indemne le ministère et à
renoncer à toute réclamation résultant, le cas
échéant, de tout délai couru entre le 6 juin 1980 et le 14
septembre 1980 sur les deux chantiers relativement au cautionnement
d'exécution des travaux.
La Paix, compagnie d'assurances générales du Canada, avait
agi comme caution pour l'exécution des travaux et pour les obligations
de l'entrepreneur Alftar Construction Inc. dans le cadre des projets de
décentralisation des pêches maritimes à
Grande-Rivière et du couvent des Ursulines à Gaspé. Il y a
eu faillite de l'entrepreneur. La caution exigeait $350,000 à titre de
dédommagement pour le règlement d'un litige au sujet de la
fermeture des chantiers. Le dossier a été soumis au Conseil du
trésor à sa séance du 5 août 1980. Les solutions
étaient alors d'autoriser le MTPA à rouvrir les chantiers et
à continuer les travaux, de même qu'à payer les
réclamations des sous-traitants et fournisseurs. C'est alors qu'est
intervenue cette entente avec la compagnie.
M. Paradis: Le gouvernement a acheté La Paix.
M. Vaugeois: On va voter et on revient?
Le Président (M. Boucher): On peut suspendre la
séance et revenir. Les engagements du mois de septembre ont
été étudiés. Il reste le mois d'octobre et le mois
de novembre. Est-ce que les membres sont d'accord pour revenir après le
vote?
M. Vaugeois: Je serais d'accord.
M. Paradis: Si le ministre est d'accord, on est d'accord.
Le Président (M. Boucher): II y aura à
décider d'une date possible, au cours du mois de janvier, pour
réunir la commission.
M. Vaugeois: On va voter et on revient. (Suspension de la
séance à 17 h 18}
(Reprise de la séance à 17 h 35)
Le Président (M. Boucher): À l'ordre, s'il vous
plaît!
Nous avions terminé les engagements financiers du mois de
septembre. Avant d'entreprendre ceux du mois d'octobre, on m'a demandé
de m'informer auprès des membres, si, dans dernière semaine de
janvier, il y a une date qui leur conviendrait plus que le jeudi. C'est le
jeudi, normalement, le dernier jeudi du mois.
M. Paradis: Le dernier jeudi du mois, ça va.
M. Vaugeois: Cela va être quelle date, le dernier jeudi du
mois?
Le Président (M. Boucher): Je n'ai pas de calendrier,
moi.
M. Vaugeois: Vous ne pouvez pas le faire par exprès?
Est-ce qu'on convient, à ce moment-là, d'essayer de rattraper un
peu ce qu'on... Voyez-vous, on est en retard pas mal. On pourrait venir deux
jours, quant à y être.
M. Paradis: Jeudi et vendredi. M. Vaugeois: Jeudi et
vendredi.
Le Président (M. Boucher):
Normalement, les séances commencent à 9 h 30 et peuvent
ajourner à 6 heures le soir.
M. Vaugeois: On pourrait faire un spécial et commencer
à 10 heures.
M. Cordeau: On peut commencer le jeudi à 10 heures et
aller un peu plus tard.
M. Vaugeois: Si ça vous convient.
Le Président (M. Boucher):
Normalement, c'est 9 h 30.
M. Vaugeois: C'est ça.
M. Cordeau: C'est correct, on va être ici à 9 h
30.
M. Paradis: 9 h 30, pas de problème.
M. Vaugeois: Non, 9 h 30, d'accord et on va essayer de vous
préparer les documents pour - là, vous les avez pour octobre -
novembre, on serait correct. On aura même décembre.
M. Cordeau: Ce serait parfait.
M. Vaugeois: Écoutez, si c'est comme ça, le
vendredi - ça ne me fait rien, mais c'est moins drôle quand
même - on pourrait venir mercredi, jeudi et, si c'est nécessaire,
déborder sur le vendredi.
M. Paradis: Pour retourner dans nos comtés vendredi, en
prévision des élections
au mois de février.
M. Vaugeois: Une minute, le mercredi, il va y avoir le Conseil
des ministres. Mettons ça à jeudi et vendredi. Au rythme
où on a travaillé aujourd'hui, on devrait être capables de
faire au moins deux mois, peut-être trois mois.
M. Cordeau: Sommes-nous tenus de travailler le soir?
M. Vaugeois: Le plus tard possible. C'est très bon de
travailler tard le soir.
Le Président (M. Boucher): Alors, on prévoirait
donc deux jours: jeudi et vendredi.
M. Paradis: As-tu des sorties en vue, Cordeau?
M. Cordeau: Cela dépend, si on a du temps de libre, on
peut s'organiser.
M. Vaugeois: De la fin de janvier, est-ce que ça vous
convient?
Le Président (M. Boucher): De janvier, les avant-midi et
les après-midi?
M. Cordeau: ...
M. Vaugeois: On se fera un petit party, les gars, le vendredi
soir.
Le Président (M. Boucher): Alors, la commission...
M. Vaugeois: Le vendredi soir, Verreault va nous inviter au
restaurant, quoique Paradis lui aidera à payer la note.
Le Président (M. Boucher): S'il vous plaît, M. le
ministre, c'est...
M. Vaugeois: On est enregistré?
Le Président (M. Boucher): Vous demandiez la date, M. le
ministre, j'ai ici un calendrier.
M. Vaugeois: Est-ce que vous voulez retirer ces paroles?
Le Président (M. Boucher): Ce sera les 29 et 30.
M. Vaugeois: Cela va devenir des engagements financiers qu'on
étudiera au mois de mars.
Le Président (M. Boucher): Alors, les 29 et 30 janvier
1981...
M. Vaugeois: Parfait, ça; les 29 et 30 janvier.
Le Président (M. Boucher): ...à partir de 9 h 30
jusqu'à 13 heures et de 15 heures à 18 heures.
M. Vaugeois: On va apporter le dictionnaire biographique du
Canada. Cela nous dispensera de fournir quelques curriculums.
Une voix: Au zoo.
Une voix: Vous déposerez le document.
M. Vaugeois: On va venir en camion, quoi?
Le Président (M. Boucher): Est-ce que vous... Pour
examiner les mois d'octobre, novembre et décembre.
M. Vaugeois: Est-ce qu'on se décerne, pour chaque mois, un
prix? On devrait se décerner un prix. Moi, aujourd'hui, je propose que
le prix citron, ce soit: quatre tracteurs, une niveleuse et... Pour moi, c'est
le plus beau cas.
M. Paradis: Quatre camions, une niveleuse, un tracteur.
Le Président (M. Boucher): Avant qu'il soit trop tard, la
commission ajourne ses travaux sine die.
M. Vaugeois: Merci, M. le Président.
(Fin de la séance à 17 h 39)