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(Douze heures trente-deux minutes)
La Présidente (Mme Hovington): Nous avons quorum, à
la commission de l'éducation, alors je déclare la séance
ouverte. Je vous rappelle que la commission de l'éducation se
réunit ce matin pour procéder à l'étude
détaillée du projet de loi 9, Loi modifiant la Loi sur
l'instruction publique et la Loi sur le Conseil supérieur de
l'éducation. Est-ce qu'il y a des remplaçants, M. le
secrétaire?
Le Secrétaire: Non, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Hovington): J'appelle l'article 43 du
projet de loi 9.
M. Ryan: Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Hovington): M. le ministre.
Modifications aux articles visant la période
transitoire
M. Ryan: L'article 43 apporte quelques légères
modifications. Le libellé du deuxième alinéa de l'article
728 de la loi 107. Il apporte quelques changements aux articles qui
s'appliqueront pendant la période transitoire que nous vivons, qui ne
s'appliqueront qu'aux commissions scolaires confessionnelles ou dissidentes
à des dates ultérieures fixées par le gouvernement. Nous
pourrions peut-être demander à notre conseiller juridique de nous
indiquer la nature exacte des changements qui ont été
apportés à cet alinéa et les motifs.
La Présidente (Mme Hovington): M. le conseiller
juridique.
M. Dupont (Côme): Mme la Présidente, nous avons
modifié l'article 218 de sorte que les commissions scolaires
confessionnelles n'ont plus à faire de demande de reconnaissance
confessionnelle de leurs écoles. Par voie de conséquence, il faut
biffer, à cet alinéa, les références à
l'article 80, à l'article 89 et à l'article 218, parce que les
articles 80 et 89 concernent la consultation obligatoire de la commission
scolaire avant de faire une demande de reconnaissance confessionnelle. De la
même façon, il faut biffer l'article 457, qui concerne le
règlement du ministre, quant à la consultation des parents qui
précède cette reconnaissance confessionnelle. En outre, il y a
ajout du paragraphe 2 de l'article 237, qui est relatif à l'obligation
de suivre les règlements du comité catholique quant au nombre
minimum d'enseignement religieux dans les écoles, toutes ces questions
faisant l'objet d'un référé à la Cour d'appel.
La Présidents (Mme Hovington): Merci M. le porte-parole de
l'Opposition.
M. Gendron: Oui. On comprend les restrictions, mais on ne
comprend pas pourquoi l'ajout du deuxième paragraphe de l'article 237.
Vous avez donné l'explication, mais la question, c'est la suivante:
Pourquoi cet ajout doit-il être inclus dans le
référé à la Cour supérieure?
M. Dupont: D'accord. Ce n'est pas cet ajout qui est Inclus.
M. Gendron: L'appel.
M. Dupont: La question qui est posée à la Cour
d'appel est la suivante: Est-ce que les règlements des comités
confessionnels s'appliquent aux commissions scolaires confessionnelles et
dissidentes? Par conséquent, avant d'obtenir une réponse de la
Cour d'appel, toutes les dispositions de la loi 107 qui font
référence à ce règlement des comités
confessionnels seront suspendues, notamment le deuxième paragraphe de
l'article 237.
M. Gendron: Oui. Est-ce que le temps minimum prescrit pour
l'enseignement moral et religieux n'est pas prescrit par le régime
pédagogique?
M. Dupont: Le régime pédagogique prévoit
trois crédits pour l'enseignement moral et religieux. Mais le temps
d'enseignement devant être consacré à cet enseignement est
prescrit par les règlements du comité catholique. Ce sont les
articles 12 et 13 du règlement du comité catholique qui
prescrivent un minimum de 50 heures par année au secondaire et au
primaire.
M. Gendron: Un instant. Donc, vous dites: Les unités, en
termes de crédit, ça, c'est le régime pédagogique.
Le temps horaire...
M. Dupont: C'est ça.
M. Gendron: ...est déterminé par les comités
catholiques...
M. Ryan: ...à titre obligatoire. M. Gendron:
...à titre obligatoire.
M. Ryan: Dans le régime pédagoqique, il y a des
indications sur la grille horaire, mais ce sont des indications qui ne sont pas
mathématiquement
obligatoires.
M. Gendron: Un instant. C'est-à-dire que le temps minimum
prescrit, en termes d'heures, jusqu'à temps qu'il n'y ait pas de
décision de la Cour d'appel sur le référé, les
confessionnelles ne seraient pas tenues de respecter ce temps-là.
Une voix: Tout le monde, pas juste...
M. Gendron: Tout le monde, oui, c'est vrai, pas juste lea
confessionnelles, tout le monde.
M. Dupont: Seulement les confessionnelles. M. Ryan:
Seulement les confessionnelles.
M. Dupont: Ces articles-là sont tous en vigueur-Une
voix: O. K.Oui, oui.
M. Dupont:... mais pas à l'égard des
confessionnelles et des étudiantes.
M. Gendron: O. K. Mais ça veut dire que
l'interprétation qu'on faisait à la bonne place, juste les
confessionnelles, c'est exact. Elles ne seraient tenues, tant qu'il n'y aurait
pas de décision, de respecter le temps prescrit par le comité
catholique. Et la raison pourquoi vous faites ça...
M. Ryan: Dans le règlement sur l'enseignement catholique
confessionnel, il y a plus que la question du temps minimum, il y a beaucoup
d'autres dispositions.
M. Gendron: On ose l'espérer, mais puisque je ne suis que
sur cette disposition, compte tenu que c'est celle-ci qui est touchée
par l'ajout du deuxième paragraphe de l'article 237, la question que je
pose, pour cette période-là, c'est: pourquoi le
législateur veut-il qu'il n'y ait pas la même obligation en
attendant le jugement de la Cour d'appel sur le
référé?
M. Ryan: La question est en doute. On a dit que ces
questions-là, on ne les tranchait pas de manière
définitive, qu'on les soumettait au jugement des tribunaux. Dans la
mesure où ça a été tranché, on a des
dispositions, des changements qu'on a faits, qui vont appliquer certains
règlements du comité confessionnel maintenant.
M. Gendron: Un instant!
La Présidente (Mme Hovington): M. le ministre.
M. Ryan: Mme la Présidente, pour résumer
peut-être la question de façon au moins "ten-tatoirement" plus
claire. Les commissions scolaires confessionnelles contestent depuis longtemps
le pouvoir des comités confessionnels d'établir et d'approuver
les programmes en matière d'enseignement religieux, d'établir des
normes pour l'enseignement religieux dans les écoles, y compris au point
de vue de la place dans la grille horaire. Le gouvernement ne souscrit pas
à cette prétention, mais afin de clarifier la situation, il a
soumis à la Cour d'appel, parmi les cinq questions qui feront l'objet de
clarification au cours des prochains mois, la question sulvan te: La Loi sur
l'instruction publique et plus particulièrement ses articles 49, 223,
227, 230, 261 et 568, affecte-t-elle de façon préjudiciable les
droits et privilèges protégés du fait qu'elle accorde
compétence au comité catholique et au comité protestant du
Conseil supérieur de l'éducation a, pour établir des
règles relatives au caractère confessionnel des écoles,
des commissions scolaires confessionnelles et dissidentes et b, pour approuver
les programmes d'études pour l'enseignement religieux offert dans de
telles écoles et pour déterminer la qualification des personnes
qui dispensent cet enseignement et de celles qui sont affectées à
l'animation pastorale et religieuse dans de telles écoles?
M. Gendron: Mais vous n'aviez pas mis 237?
M. Ryan: Non, il n'est pas ici, le 237. C'est un oubli qui est
corrigé dans la loi. Mais ça pourrait donner lieu à une
contestation si on l'avait dans la loi actuellement comme devant s'appliquer
tout de suite, et on ne veut pas avoir de ces contestations-là,
étant donné que tout le paquet est maintenant devant la Cour
d'appel. On agit avec prudence, dans ces choses-là. C'est la
démarche qui a caractérisé toutes les mesures prises par
le gouvernement dans ces matières depuis quatre ans et demi.
On va revenir là-dessus. Je n'ai pas d'objection à ce
qu'on le laisse en suspens. On va revenir à la fin, quand on va discuter
des changements aux attributions des comités confessionnels.
Peut-être la situation sera-t-elle plus claire à ce
moment-là... On n'a pas d'objection à ce qu'on le laisse en
suspens, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Hovington): Alors, nous laissons
l'article 43 en suspens?
M. Gendron: Si le ministre n'a pas d'objection, parce que je vous
avoue que quand je fais le lien avec 49, il y a une couple
d'éléments que je voudrais mettre en parallèle.
La Présidente (Mme Hovington): Alors, nous suspendons
l'article 43. J'appelle l'article 44. M. le ministre, sur l'article 44.
M. Ryan: C'est une modification au texte anglais de la loi 107:
"Le texte anglais de l'article 146 modifié par le texte anglais de
l'article 262 du chapitre 36 des lois de 1989 est de nouveau modifié par
l'insertion, dans la 7e ligne du premier alinéa et après les mots
"to elect" des mots "among them"." Vous voyez tout de suite à quoi
ça fait allusion. C'est la composition du conseil d'orientation. Nous
voulons que les membres du personnel autre qu'enseignant soient choisis par les
personnes faisant partie de ce personnel et parmi elles, non pas parmi des
"outsiders".
M. Gendron: Vous voyez que ça ne nous a pas fait
sursauter, même s'il y a encore l'expression du mot anglais. On est
d'accord.
La Présidente (Mme Hovington): Si je comprends bien, c'est
adopté.
M. Gendron: Adopté.
M. Ryan: Je note avec plaisir que l'Opposition accepte l'article
133 de la constitution de 1867. C'est un progrès énorme.
M. Gendron: Non, là, ça va nous faire
sursauter.
La Présidente (Mme Hovington): Alors, j'appelle...
M. Gendron: Ce qu'on accepte, c'est l'article 44...
La Présidente (Mme Hovington): J'appelle l'article 45.
M. Gendron: Ça n'a pas changé le monde.
M. Ryan: No can do.
M. Gendron: 45 is the same thing for us.
La Présidente (Mme Hovington): Adopté. J'appelle
l'article...
M. Ryan: You follow this, Mr. Cameron? O.K.
La Présidente (Mme Hovington): J'appelle l'article 46.
M. Gendron: Same thing.
La Présidente (Mme Hovington): Adopté. J'appelle
l'article 47.
M. Ryan: We should draft all our legislative text in English and
they would say yes automatically.
La Présidente (Mme Hovington): On a la traduction
simultanée. L'article 47?
M. Gendron: J'attends que le ministre m'en parle, 47, ce n'est
pas la même chose.
La Présidente (Mme Hovington): M. le ministre?
Fin de mandat d'un membre du Conseil
supérieur
M. Ryan: Ici, le député d'Abitibi-Ouest a
probablement vécu ce problème au temps où il fut ministre
de l'Éducation. Lorsque arrive l'expiration d'un membre du conseil, il
peut arriver que ça se produise à un moment de perturbations
politiques ou d'instabilité gouvernementale ou a un moment où
toutes sortes de circonstances rendent très difficile le remplacement
immédiat de la personne. Il arrive que ça crée parfois des
perturbations sérieuses dans le fonctionnement du conseil. Dans beaucoup
de cas, les membres d'organismes de cette nature demeurent en fonction, sont
nommés pour un mandat, disons de trois ans, quatre et demeurent en
fonction jusqu'à ce qu'ils soient nommés de nouveau ou
remplacés, de manière à éviter des hiatus qui
rendent le travail même de l'organisme très difficile à
certains moments. Je le dis d'autant plus librement qu'à ce moment-ci,
il n'y a pas de problème de cette nature. Il y a un certain nombre de
vacances à combler au Conseil supérieur. Elles font l'objet d'un
projet de décret qui est acheminé au Conseil exécutif. Il
n'y a pas de retard. Je pense qu'il y a quatre vacances à combler. Je me
souviens, quand nous sommes entrés en fonction, je pense qu'il y avait
plus de la moitié des membres du Conseil dont le mandat était
terminé et qui n'avaient pas été remplacés.
C'était le fonctionnement même de l'organisme qui était
paralysé. Alors, nous tendons à faire ça de plus en
plus.
M. Gendron: Deux choses, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Hovington): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: La première, ici... D'abord, on convient tous
que c'est une modification à la Loi sur le Conseil supérieur de
l'éducation. Est-ce que, lorsque l'évaluation a été
faite, la dernière fois qu'on a touché à la Loi sur le
Conseil supérieur de l'éducation, ce même problème
n'existait pas et est-ce que le Conseil supérieur vous a fait des
représentations? Sur le fond, ce que le ministre vient d'expliquer,
c'est une réalité que je partage. Je pense qu'il a bien
expliqué la problématique, soit qu'il peut arriver des
circonstances exceptionnelles qui font qu'il
n'est pas opportun de poser des gestes de remplacement au niveau des
personnes, mais que le moment ne s'y prête pas et qu'il faut laisser la
fin du mandat, puisque ce sont des mandats terminaux. Est-ce qu'ici le Conseil
supérieur vous a fait des représentations?
M. Ryan: Cela a été discuté souvent avec le
président antérieur du Conseil, M. Lussier, et lui-même
était d'avis qu'il fallait faire quelque chose. Nous avons
consulté le Conseil, par son préaident actuel, M. Blsalllon. qui
m'a remis une note dans laquelle II faisait valoir le pour at le contre des
changements envisagés, et II ne tirait pas de conclusions au nom du
Conseil.
M. Gendron: Est-ce que vous pourriez, très rapidement me
donner... C'est drôle, bien objectivement, je ne croyais pas qu'il y
avait des éléments négatifs à procéder avec
une modification comme celle-là. Vous venez d'indiquer qu'il vous a fait
valoir le pour et le contre sans tirer de conclusions. Quels étalent, en
résumé, en une phrase, ces éléments
négatifs?
M. Ryan: Le pour, en gros, je l'ai exposé
tantôt...
M. Gendron: Le pour, ça va. Ce sont les
éléments négatifs.
M. Ryan: Le contre, ça peut être un certain danger
de complaisance de la part du gouvernement qui, paresseusement, laisse les
choses en état, sans s'empresser de procéder aux nominations
comme le lui imposerait une échéance fixe et ferme. C'est une
question où il y a des arguments pour et des arguments contre.
Dans ce cas-ci, étant donné surtout que le Conseil, depuis
quelques années, s'est engagé dans des travaux de longue haleine,
il entreprend des mandats - il en a peut-être une dizaine qui sont en
marche actuellement dont certains vont s'échelonner sur deux ou trois
ans. À un moment donné, il peut être utile qu'une personne
reste là pendant deux ou trois mois parce qu'elle a été
étroitement associée au fonctionnement d'un des
sous-comités. Et, pour terminer un travail en route, il est bien commode
d'avoir ça. Rien n'empêche le gouvernement de procéder,
dès la date d'expiration du mandat, s'il le juge opportun; rien ne l'en
empêche.
Alors, dans la lettre que le président nous adressait finalement,
le "pondus" comme on dit, le poids inclinait plutôt vers ceci. Mais il ne
tirait pas de conclusion ferme.
M. Gendron: Avec l'explication du ministre, je n'ai pas de
problème avec 47.
La Présidente (Mme Hovington): Adopté. L'article 47
étant adopté, j'appelle l'article 48.
M. Ryan: À l'article 48, c'est la même disposition,
mais applicable aux comités confessionnels.
M. Gendron: Catholique et protestant parce qu'il y en a deux.
M. Ryan: C'est ça.
M. Gendron: Pouvez-vous me rappeler le nombre de membres de ces
comités?
M. Ryan: Je pense que c'est à peu prôs 16 C'est 15
chacun.
M. Gendron: Et c'est pour des... M. Ryan: Dans ce
cas-ci... Pardon?
M. Gendron: Ce sont des mandats de trois ans?
M. Ryan: Oui.
M. Gendron: Parce que là, quand même. Encore
là, je ne pense pas que ce soit majeur, mais, avec des mandats de trois
ans, quinze personnes deux fois - c'est ça, il y en a deux - ça
fait 30 personnes. Je ne sais pas si l'impact signalé par M. Bisaillon
tantôt sur l'espèce de négligence que le gouvernement
pourrait avoir...
M. Ryan: Non, surtout dans...
M. Gendron: ...ne pourrait pas jouer plus fort.
M. Ryan: Non. Il va jouer moins fort dans ce cas-ci parce que le
renouvellement ne dépend pas de l'initiative gouvernementale. C'est le
Conseil supérieur de l'éducation qui fait des recommandations au
gouvernement.
M. Gendron: Vous avez raison. Ça va.
La Présidente (Mme Hovington): L'article 48 est
adopté. J'appelle l'article 49.
M. Gendron: Si vous n'aviez pas d'objection... Juste une
minute.
M. Ryan: Mme la Présidente, le député
d'Abitibi-Ouest avait-il une remarque à formuler?
M. Gendron: Oui, le problème que j'ai, c'est qu'à
partir du moment où j'ai mis en relation l'article 49 avec l'article 43,
étant donné qu'on ne peut pas, pour les raisons que je vous ai
expliquées, terminer aujourd'hui... Il n'y a pas de stratégie
là-dedans, c'est qu'il y a deux ou trois décisions en suspens, il
y a deux articles sur
lesquels il va falloir réfléchir - et je n'ai pas eu le
temps de le faire - sur des éléments que vous nous avez
donnés, et je ne pense pas être en mesure d'aborder
immédiatement l'article 49 pour le régler, je fais juste regarder
si on avait des problèmes avec l'article 50. Ma suggestion aurait
été de discuter de l'article 50 et de s'arrêter là
pour revenir aux articles 49 et 51, les deux ou trois articles en suspens et
également la décision de la présidente concernant le
01.
M. Ryan: Dans ces conditions, il serait peut-être mieux que
vous acceptiez une proposition d'ajournement. S'il n'y avait pas d'objection,
on pourrait reprendre ça à la prochaine séance, parce
qu'on ne peut pas tout finir en cinq minutes. On pourrait, mais il y aurait des
risques d'expédition des questions, ce qui ne serait pas conforme
à l'esprit de responsabilité qui a caractérisé nos
travaux.
La Présidente (Mme Hovington): II y avait une suggestion
pour qu'on adopte l'article 50.
M. Gendron: Non, mais..
M. Ryan: Je pense que c'est mieux d'attendre.
La Présidente (Mme Hovington): On est mieux de le reporter
à lundi, tout simplement.
M. Gendron: Oui.
La Présidente (Mme Hovington): Alors, avec le consentement
de l'Opposition et du gouvernement, les membres de cette commission
parlementaire... M. le ministre.
Dépôt de document
M. Ryan: Juste avant que nous ajournions, Mme la
Présidente, je voudrais, avec votre autorisation, distribuer aux membres
de la commission une copie des questions qui ont été
adressées à la Cour d'appel par le gouvernement dans le
prolongement de la loi 107.
La Présidente (Mme Hovington): D'accord. M. Ryan:
Et une copie pour vous-même.
La Présidente (Mme Hovington): Merci. Le document
étant déposé... Avec le consentement de tous les membres
de cette commission, j'ajourne les travaux au lundi 18 décembre,
à l'heure qui sera définie par ordre de la Chambre. Bon
après-midi en Chambre, bonne fin de semaine et à lundi.
(Fin de la séance à 12 h 53)