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(Quatorze heures douze minutes)
Le Président (M. Doyon): À l'ordre, s'il vous
plaît! Ayant constaté le quorum et priant mes confrères de
bien vouloir prendre place, je déclare la séance ouverte. Le
mandat de la commission, je le rappelle brièvement, est de
procéder à la vérification des engagements financiers du
ministère des Communautés culturelles et de l'Immigration
contenus dans les listes des mois de janvier 1990 à juin 1991. M. le
secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Bradet
(Charlevoix) est remplacé par Mme Bégin (Bellechasse), M.
Charbonneau (Saint-Jean) est remplacé par M. Hamel (Sherbrooke) et Mme
Loiselle (Saint-Henri) est remplacée par M. Tremblay (Rimouski).
Bienvenue à M. Grégoire Mathieu et
remerciements à Mme Marie Tanguay
Le Président (M. Doyon): Merci beaucoup, M. le
secrétaire. Je profite de l'occasion pour souligner l'arrivée,
à la commission, du nouveau secrétaire, M. Grégoire
Mathieu, qui a été assigné à cette commission. On
lui souhaite la bienvenue et, en môme temps, on espère que le
travail que nous allons avoir l'occasion de faire au cours des prochains mois,
des prochaines années, se fera dans l'ambiance qu'on a toujours connue
ici à cette commission de la culture. J'en suis certain. Alors,
bienvenue, M. Mathieu. Très heureux de vous avoir parmi nous.
Je profite aussi de l'occasion pour remercier la secrétaire qui
nous a quittés, Mme Marie Tanguay, qui a été avec nous
pendant plusieurs années. Elle est maintenant au service du
Secrétariat des commissions pour les deux commissions spéciales
qui siègent - ou qui ne siégeront pas, on ne le sait plus... En
tout cas, elle est là. On la remercie beaucoup pour tout ce qu'elle a
fait pour la commission et on lui souhaite bonne chance dans sa nouvelle
assignation.
Je souhaite aussi la bienvenue à Mme la ministre des
Communautés culturelles et de l'Immigration et aussi aux gens qui
l'accompagnent et qu'elle aura l'occasion de nous présenter. Quant
à moi, M. le secrétaire et chers amis de la commission à
qui je souhaite aussi la bienvenue, je dois quitter, étant avec une
délégation de collègues français qui sont
présentement en réunion. Je voulais tout simplement profiter de
l'occasion...
Des voix: Ah!
Le Président (M. Doyon): La "jalouserie" ne vous
mènera nulle part. Ha, ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Doyon): La "jalouserie" ne vous
mènera nulle part, tenez-vous-le pour dit. Donc, les travaux de cette
commission commenceront, selon l'habitude, par peut-être quelques
remarques préliminaires, si Mme la ministre le désire,
après nous avoir présenté les gens qui l'accompagnent, et
peut-être que les représentants de l'Opposition ou le
représentant de l'Opposition voudra faire la même chose. Alors,
bonne séance de travail et je cède, derechef, le siège de
la présidence à mon collègue, le député de
LaFontaine, qui a bien accepté de me remplacer. Alors, comme vous voyez,
vous n'êtes pas perdants au change. Ha, ha, ha!
M- Boulerice: À chacun ses Français. Des voix:
Ha, ha, ha!
M. Boulerice: II s'est rendu ici en passant par La Rochelle.
Le Président (M. Gobé): Exact, M. le
député de Sainte-Marie-Saint-Jacques. En votre compagnie,
d'ailleurs.
M. Boulerice: Je ne sais pas s'il a rencontré trois jolies
demoiselles, mais... Ha, ha, ha!
M. Godin: C'est l'aviron qui le mène. M. Boulerice:
C'est l'aviron qui le mène. Une voix: ...sur le pont
d'Avignon.
Le Président (M. Gobé): Alors, il me fait plaisir
de présider cette séance aujourd'hui. Permettez-moi de vous
adresser, moi aussi, mes salutations et des mots de bienvenue. Sans plus
tarder, nous allons maintenant commencer. Mme la ministre, avez-vous des
remarques préliminaires?
Remarques préliminaires
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, je voudrais juste
vous présenter les personnes qui m'accompagnent. Vous avez, à ma
droite, M. Riddell, qui est sous-ministre, M. Réal Lague, qui est
adjoint à l'administration, de même que Mme Suzanne Masson, qui
est sous-ministre adjointe à l'administration, et, à ma gauche,
bien sûr, mon attaché de presse, Bruno-Serge Boucher. Alors,
je
suis prête à commencer, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): M. le porte-parole de
l'Opposition officielle, avez-vous, vous aussi, quelques remarques?
M. Godin: M. le Président, vous me connaissez. Je voudrais
d'abord saluer les nouveaux partenaires à cette commission. Je souhaite
qu'ils soient aussi respectueux du passé du gouvernement dans le domaine
de l'immigration que l'étaient tous les autres avant eux. Je tiens
à souligner aussi, M. le Président, que la ministre a remis son
plan d'action gouvernemental suite aux séances qu'on a eues ici
même, dans le Parlement, avec les groupes intéressés
à la question. Je tiens à souligner que la ministre a fait
preuve, comme d'habitude, d'une délicatesse, je dirais, sans limites en
sortant des sentiers battus pour venir me déposer en main propre une
copie de ce rapport que j'ai pu lire pendant ma convalescence qui fut longue et
fructueuse, du moins jusqu'à maintenant. L'avenir dira si j'ai encore
toute ma tête à moi.
Donc, nous sommes ici comme d'habitude, M. le Président, pour
travailler dans le respect et honnêtement à vérifier
l'incarnation des propos et des rapports de la ministre dans la
réalité budgétaire à son ministère et dans
son fonctionnement quotidien et mensuel. Nous allons en profiter, M. le
Président, pour sonder les reins et les coeurs - je devrais dire les
reins et le coeur de la ministre...
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Gagnon-Tremblay: Je pourrais en avoir deux; un à
gauche et un à droite.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Godin: ...quant à son plan d'action et surtout à
son incarnation dans les piastres que le ministère dépense au fil
des mois. M. le Président, moi, c'est tout ce que j'ai à dire
pour l'instant. On verra plus tard, à mesure que les sujets passeront
devant nous, à approfondir les questions qui nous
préoccupent.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député de Mercier. Selon votre habitude, c'est toujours
très bien fait. Alors, je vais donc maintenant appeler les
engagements.
Engagements financiers
Pour le mois de janvier 1990, il n'y a pas d'engagement à
vérifier. Nous allons passer au mois de février 1990.
J'appellerai donc l'engagement 1 du mois de février 1990: Subvention
normée, aide à l'accueil...
Pour le mois de janvier, est-ce qu'il y a... Il n'y a pas
d'engagement.
Une voix: Non.
Février 1990
Le Président (M. Gobé): Février. Aide
à l'accueil et à l'adaptation. Engagement 1 Est-ce qu'il y a des
questions, M. le député?
M. Godin: J'ai une question au ministère et à la
ministre. Est-ce qu'on pourrait savoir... Pour la subvention normée,
aide à l'accueil et à l'adaptation, je vois ici: Centre portugais
de référence et de promotion sociale de Montréal. Combien
de groupes du même type ont bénéficié de l'aide du
gouvernement et combien de personnes, grâce à ces subventions, ont
bénéficié de l'accueil dont on parie ici, au total?
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, j'ai les sommes
globales, mais je n'ai malheureusement pas le nombre de groupes et je n'ai pas
tous les détails. Je ne sais pas si le député de Mercier
voudrait qu'on lui fasse parvenir, mais, actuellement, j'ai 1 200 000 $ aux
activités d'accueil et d'adaptation, les subventions qui ont
été données à tous les groupes communautaires, mais
je n'ai malheureusement pas le nombre et Je n'ai pas non plus les noms.
M. Godin: M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Oui, M. le
député de Mercier, je vous en prie.
M. Godin: À la ministre encore une fois. Est-ce que la
ministre, qui nous a déposé un rapport d'action extrêmement
Intéressant, peut nous dire si le ministère a commencé
à réorienter ses programmes en fonction de ce document-là
ou, sinon, quand est-ce que nous allons voir apparaître la
réalité qui découle de ce document-là dans les
programmes et dans les dépenses du ministère?
Mme Gagnon-Tremblay: J'ai fait faire une révision de
l'ensemble des programmes de subventions au ministère. Normalement, ces
programmes devaient être en vigueur cet automne. Mais, comme vous le
savez, nous avons signé l'entente avec le gouvernement
fédéral au mois de février et, à l'Intérieur
de cette entente, II y avait aussi des sommes qui étaient prévues
pour certains programmes de subventions. Donc, nous avons décidé
de réévaluer l'ensemble de ces subventions, celles du
fédéral et celles que nous avions déjà, et nous
serons en mesure, au printemps prochain, de donner toute l'Information,
c'est-à-dire de dire exactement dans quel sens nous allons aller pour
les programmes de subventions, quels sont ceux qu'on créera ou s'il y
aura, par exemple, peut-être une meilleu re - comment pourrals-je dire,
pas une réorientation - coordination entre les différents pro
grammes. C'est au printemps prochain seulement qu'on sera en mesure de
connaître les programmes que le Québec déterminera.
M. Godin: Une dernière, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Oui. Vous avez la parole,
M. le député de...
Mme Gagnon-Tremblay: En somme, ce qu'on veut faire, M. le
Président, c'est qu'on veut réorienter nos programmes en fonction
des objectifs qu'on retrouve dans l'énoncé de politique et
simplifier la procédure. On sait que nous avions de nombreux programmes
et que chaque groupe devait s'Inscrire à chacun de ces programmes pour,
par exemple, du fonctionnement, pour de l'équipement, pour
différentes activités. Or, ce qu'on veut, c'est simplifier
l'administration, que ce soit beaucoup plus simple pour chacun des groupes de
demander des subventions, éviter le plus possible de frais
d'administration, de sorte que l'argent puisse être remis aux groupes
plutôt qu'en frais d'administration et, bien sûr, comme je le
mentionnais, nous voulons réorienter nos programmes en fonction de
l'énoncé de politique.
Le Président (M. Gobé): M. le député
de Mercier.
M. Godin: Une petite dernière là-dessus. Le
Président (M. Gobé): Allez-y. Oui, oui.
M. Godin: M. le Président, ça n'implique pas, quand
je dis une petite dernière, que c'est la dernière de la
journée. N'ayez crainte. J'aimerais savoir si l'idée de confier
l'accueil à des centres portugais pour, j'imagine, l'accueil des
nouveaux Portugais, à des centres pour l'accueil des nouveaux citoyens
grecs, s'il en vient - ce n'est pas très Important en chiffres au moment
où on se parle - si le ministère a pu constater que c'est une
formule qui est bonne pour favoriser et accélérer, je dirais,
l'entrée de ces nouveaux immigrants dans la réalité
québécoise, autant culturelle que linguistique et autres, et sous
d'autres aspects.
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, je me sens
très loin du député de...
M. Godin: Mercier.
Mme Gagnon-Tremblay: Voyons, Mercier. Je ne peux pas saisir, je
ne comprends pas tout. Malheureusement, on est très loin ici, on est
à l'autre bout de la salle, on a de la difficulté.
M. Godin: Je vais hausser le ton, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): On va demander
peut-être aussi... D'ailleurs, moi aussi. D'ailleurs, j'ai fait signe au
monsieur de la technique. Il semble qu'à cause de la grandeur de la
salle...
Mme Gagnon-Tremblay: J'ai de la difficulté à
entendre.
Le Président (M. Gobé): Ce qui n'empêche pas
que le député de Mercier est probablement plus près de
vous que vous ne le pensez. Mais il fuit les choses de très près
en général. Mais c'est vrai qu'au niveau de l'acoustique.
Voilà, je pense que ça va aller mieux maintenant. Est-ce que vous
entendez mieux comme ça?
Mme Gagnon-Tremblay: Là, je vais...
M. Godin: Alors, j'aimerais... Oui, j'aimerais que...
Mme Gagnon-Tremblay: J'entends mieux.
M. Godin: ...les trois témoins me fassent signe,
cabalistique ou autre, pour me prévenir si au moins ma voix se rend
jusqu'à leur cerveau.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Godin: Leurs oreilles, je n'en doute pas, mais leur cerveau,
tout dépend peut-être de ce qui... Alors, faites-nous signe pour
que la technique suive.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est parce que le député de
Mercier, en s'adressant à la présidence, sa voix porte vers la
présidence au lieu de porter vers ici. Alors...
M. Godin: II faudrait peut-être réajuster les
micros...
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça, en conséquence.
M. Godin: ...ou le système de son pour que, tôt ou
tard, ayant fait le tour de la salle, ça arrive là où
ça doit arriver.
Alors, je me posais la question, M. le Président, et je la posais
évidemment également à la ministre: Est-ce que le
ministère a pu vérifier si, en confiant l'accueil et autres
services destinés aux nouveaux arrivants à des centres de
même origine culturelle que les arrivants, ça facilitait
l'atteinte de l'objectif que nous connaissons tous, qui est la rapidité
de l'accueil et de l'intégration complète?
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, nous sommes à même de le
vérifier et nous privilégions justement cette approche.
Généralement, quand on peut référer ces nouveaux
arrivants à une communauté qui est...
M. Godin: Culturelle.
Mme Gagnon-Tremblay: ...leur propre communauté, c'est
beaucoup plus facile d'intégration, beaucoup plus facile
d'adaptation.
M. Godin: Une petite dernière, M. le Président, sur
le même sujet. Est-ce que vous avez pu constater si les Portugais de
Hull, avec les années, s'étaient dotés eux aussi d'un
centre communautaire portugais, ou d'un centre de référence, ou
d'un comité d'accueil, ou de quelque institution portugaise que ce soit
à Hull, qui jouerait le rôle, à la frontière
québéco-ontarienne, que joue, à Montréal, le centre
portugais dont on fait mention dans les engagements financiers?
Mme Gagnon-Tremblay: Je ne pourrais pas répondre
exactement à votre question, M. le Président. Je ne pourrais pas
répondre exactement à la question du député de
Mercier. Je sais, cependant, que la ville de Hull s'est vraiment
impliquée dans l'adaptation et l'accueil aux nouveaux arrivants et je
dois vous dire aussi que la communauté portugaise n'est pas une
communauté qui représente la majorité des nouveaux venus
actuellement. Ces nouveaux venus viennent davantage des pays asiatiques ou
encore, par exemple, du Liban, mais ce n'est pas... On retrouve beaucoup moins
maintenant de membres de la communauté portugaise qui arrivent ici, au
Québec.
M. Godin: M. le Président, j'ai mes réponses.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député de Mercier. Y a-t-il d'autres Intervenants sur cet
engagement? Donc, nous allons considérer l'engagement 1 comme
étant vérifié. Je vais appeler sans plus tarder
l'engagement 2: Divers, projets d'aménagement de moins de 10 000 $,
loyer des édifices du MCCI pour mars 1990, projets d'aménagement
de plus de 10 000 $. Cela porte notre engagement avec la SIQ de 4 755 186 $
à 5 217 611 $ et c'est la Société immobilière du
Québec. Y a-t-il des commentaires ou des questions sur cet engagement
financier? M. le député de Mercier.
M. Godin: Non.
Le Président (M. Gobé): Non.
M. Godin: Pas sur ça.
Le Président (M. Gobé): Y a-t-il de l'autre
côté de... Non? M. le député de
Sainte-Marie-Saint-Jacques.
M. Boulerice: Juste une seule remarque. Mme la ministre
s'était plainte que c'était le ministère le moins
informatisé de tous les ministères. Je vols que les correctifs
s'apportent, alors je vais m'en réjouir.
Mme Gagnon-Tremblay: Oui. Alors, on va voir d'ailleurs tout
à l'heure, dans les engagements financiers, les sommes
dépensées en système Informatique.
M. Godin: Où en sommes-nous dans l'informatisation des
bureaux hors Québec? Je sais que Paris, II n'y a pas longtemps,
était à la tête de votre liste prioritaire par rapport
à l'informatisation. J'aimerais savoir où nous en sommes.
Où en êtes-vous?
Mme Gagnon-Tremblay: En somme, c'est que Paris est le premier
bureau que nous avons informatisé et nous sommes à informatiser
les autres actuellement. Paris est complété actuellement.
M. Godin: Complété, merci beaucoup.
Le Président (M. Gobé): Ceci nous amène
à dire que l'engagement 2 est vérifié. J'appelle
maintenant l'engagement 3: Demande de livraison, achat de micro-ordinateurs, 45
346 $. Le fournisseur est la compagnie Olivetti Canada Itée, Verdun. Y
a-t-il des questions?
M. Godin: Pas pour moi, M. le Président. Je n'ai pas de
questions là-dessus.
Le Président (M. Gobé): Si vous le permettez,
j'aurais peut-être une question, Mme la ministre. Quels sont les autres
fournisseurs? Je vois Olivetti Canada et, dans autres soumissionnaires, on n'en
volt pas. On sait que souvent la question de l'achat de matériel
Informatique dans les ministères revient. Il y a toujours un peu
d'imbroglio. Les ministères disent: Ce n'est pas nous, c'est la
Direction générale des achats. On a vu que quelques
collègues, même, à une autre commission parlementaire,
avalent posé de nombreuses questions là-dessus. Je trouve un peu
spécial qu'on ne voie pas d'autres fournisseurs. Est-ce que c'est parce
qu'on a oublié de les marquer ou est-ce qu'il n'y a pas eu de
soumissions publiques?
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, Mme Masson,
sous-ministre à l'administration, va vous répondre.
Le Président (M. Gobé): Merci, Mme la ministre.
Madame.
Mme Masson (Suzanne): Ce sont des soumissions qui sont
données par le ministère des Approvisionnements et Services.
C'est une commande ouverte qu'on a avec la compagnie. (14 h 30)
Le Président (M. Gobé): Donc, vous passez la
commande. Est-ce que vous avez passé la commande pour un Olivetti ou
pour un type d'ordinateur?
Mme Masson: Pour la compagnie, pour le type d'ordinateur dont on
a besoin.
Le Président (M. Gobé): Donc, vous n'avez pas le
contrôle sur l'engagement financier. Ce sont eux qui décident du
matériel qu'ils vous livrent et du coût auquel ils
l'acquièrent.
Mme Masson: C'est le MAS qui a négocié les
contrats. C'est ce qu'on appelle des commandes ouvertes.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est une formule globale pour l'ensemble du
gouvernement et, par la suite, chacun des ministères doit s'inscrire
dans ce corridor, si vous voulez.
Le Président (M. Gobé): Donc, on ne peut pas savoir
les autres soumissionnaires sur cette liste-là.
Mme Gagnon-Tremblay: Le ministère des Approvisionnements
pourrait vous le dire.
Le Président (M. Gobé): Non, mais je trouve
ça... Il se dépense des centaines de millions de dollars en
informatique, dans les gouvernements, et on ne vérifie pas. Lorsqu'on
fait l'étude du ministère des Approvisionnements et Services, on
ne peut pas avoir les informations d'eux non plus, parce qu'ils disent que ce
sont les ministères qui passent la commande, et ils nous renvoient au
ministère. J'ai déjà reçu une lettre d'un
ministère en particulier qui me disait que, malheureusement,
c'était Approvisionnements et Services. Quand j'ai parlé avec
Approvisionnements et Services, on m'a envoyé une lettre de la
même manière pour me dire que c'était le ministère
concerné.
Alors, quand on sait les centaines de millions que ça Implique,
quelqu'un qui connaît un peu l'informatique... Je crois que plusieurs de
nos collègues s'en inquiètent à chaque vérification
d'engagements et aussi du côté de l'Opposition, dans d'autres
commissions. Je trouve toujours un peu spécial qu'on puisse acheter du
matériel et demander de le vérifier sans voir la
compétition là-dessus.
Mme Gagnon-Tremblay: Probablement, la difficulté, M. le
Président, c'est que vous avez certains contrats qui sont consentis,
justement, par l'entremise du ministère des Approvisionnements et
Services parce qu'ils ont négocié au début d'une
année, par exemple, un ensemble d'achats. Par contre, il y a d'autres
équipements, en informatique, bien sûr, qui sont achetés
directement par notre ministère, naturellement. suivant les voies
normales de soumissions. En ce qui concerne ce contrat très
précis, celui-ci relève du ministère des
Approvisionnements et Services.
Le Président (M. Gobé): Est-ce qu'il ne serait pas
utile, à ce moment-là, lorsque c'est comme ça, de le
mentionner dans les engagements que, si les gens avaient des questions à
poser, ils pourraient s'adresser à Approvisionnements et Services,
à ce moment-là?
Mme Gagnon-Tremblay: Oui.
Le Président (M. Gobé): C'est juste une suggestion
en passant.
Mme Gagnon-Tremblay: D'accord.
Le Président (M. Gobé): Je pense que tout le monde
est conscient ici de Pénormité des dépenses
gouvernementales en informatique. Je pense qu'un contrôle très
strict devrait être imposé de la part des parlementaires dans ces
achats-là, à une période où on connaît des
restrictions budgétaires importantes dans des domaines très
sensibles, au niveau social et autres, entre autres.
Mme Gagnon-Tremblay: II y a peut-être, M. le
Président... Mme Masson apporterait peut-être un complément
de réponse.
Mme Masson: Je ne voudrais pas me prétendre
spécialiste là-dedans, mais vous avez, en dessous du
numéro séquentiel de l'engagement, un préfixe qui a une
signification précise. Le préfixe 16 indique justement une
demande de livraison, donc un contrat négocié par le
ministère des Approvisionnements et Services.
Le Président (M. Gobé): Par le ministère.
D'accord. Je vous remercie, madame. Est-ce qu'il y a d'autres questions? Alors,
l'engagement 3 est maintenant vérifié?
M. Godin: Vérifié.
Le Président (M. Gobé): J'appelle l'engagement 4:
Demande de livraison, location d'un photocopieur Kodak pour la période
du 1er avril 1989 au 1er janvier 1990, 31 110 $, Kodak, Sainte-Foy. C'est le
même cas que précédemment. M. le député de
Mercier.
M. Godin: Une question à Mme la ministre. Je vois location
et j'aimerais savoir pourquoi vous avez opté pour la location
plutôt que pour l'achat ou la location-achat.
Mme Gagnon-Tremblay: Je vais demander à Mme Masson,
sous-ministre, de répondre à votre question.
M. Godin: Je l'écoute attentivement.
Mme Masson: Je serais bien heureuse d'avoir la latitude que vous
pensez qu'on a pour négocier ce genre de contrats. Ce sont aussi des
normes qui sont définies par le ministère des Approvisionnements
et Services et qui dépendent des volumes, des tirages, des prix qu'on
peut obtenir dans les cas d'une location ou d'un achat. Dans le cas d'une
location, souvent l'avantage, c'est que l'entretien est moins dispendieux. Ces
appareils-là finissent par se démoder rapidement, par s'user
rapidement et, quand vous êtes propriétaire, vous devez remplacer
l'appareil au complet tandis que, quand vous avez une location, il y a certains
avantages.
Mais ceci dit, on n'a pas toujours, dans les ministères, toute la
latitude pour décider. Ça aussi, dans ce cas-là, c'est une
commande ouverte négociée par le ministère des
Approvisionnements et Services. Il y a un numéro de commande. Avec ce
numéro-là, on peut vérifier auprès du
ministère des Approvisionnements et Services comment la soumission a
été faite.
Le Président (M. Gobé): M. le député
de Mercier.
M. Godin: Est-ce qu'on ne pourrait pas avoir, nous, les
élus du peuple, un code quelconque qui nous ferait voir que, dans le cas
présent, comme dans le cas précédent, la solution est
entre les mains d'un autre ministère? Donc, on ne poserait pas de
questions.
Mme Masson: Le code 16, que vous retrouvez sous le numéro
séquentiel, indique cela.
M. Godin: Le code 16, ça implique le MAS,
Approvisionnements et Services.
Le Président (M. Gobé): Parce que c'est un peu...
Je partage votre opinion, M. le député de Mercier. Depuis six ans
que je suis ici, presque chaque fois, les questions reviennent comme ça.
On nous demande de vérifier, de dire: Oui, c'est vérifié.
Puis, là, c'est 31 110 $ à Kodak. Peut-être qu'avec
Xérox c'aurait été 29 350 $, je ne sais pas, ou
peut-être 33 000 $. Mais on nous demande de porter un jugement comme
parlementaires sur un engagement qui implique des sommes assez importantes sans
avoir l'information. Je ne mets pas en cause rien du tout de votre cas. Je sais
que c'est la méthode qui se fait au niveau gouvernemental.
Mme Gagnon-Tremblay: Mais je pense, M. le Président, que,
compte tenu des nombreux achats qui s'effectuent comme ça dans tous les
ministères, ça serait peut-être très difficile de
tout vérifier. Cependant, étant donné qu'on a le
numéro, rien n'empêche la commission de faire des
vérifications sur certains contrats, pour répondre, finalement,
à votre préoccupation.
Le Président (M. Gobé): Oui, peut-être
obtenir, à ce moment-là, une liste annexe en disant...
Voilà.
M. Godin: M. le Président, est-ce que je peux me permettre
une suggestion?
Le Président (M. Gobé): Faites, mon cher
monsieur.
M. Godin: C'est que, quand il y a, dans une séance
d'engagements financiers, de nombreux cas où, comme ceux-ci, le
ministère responsable, c'est un autre que celui qui est devant nous,
est-ce que le ministère responsable ne pourrait pas avoir quelqu'un
à vos côtés qui donnerait aux députés les
renseignements dont on a besoin pour voir clairement pourquoi on dirait oui ou
on dirait non à tel engagement? Je ne sais pas si c'est possible, M. le
Président, ou bien donc si c'est tout à fait...
Mme Gagnon-Tremblay: Je pense qu'a ce moment-là, M. le
député, ça supposerait que le ministère des
Approvisionnements et Services apporte, en somme, tous les contrats de tous les
ministères du gouvernement, finalement. Alors, c'est
considérable. Étant donné que ce sont des petites sommes,
vous vous imaginez pour des montants de 31 000 $... Il négocie
peut-être des millions de dollars avec ces entreprises. Alors, quand il
s'agit de contrats de 30 000 $, à ce moment-là, vous pourriez en
avoir... Il faudrait peut-être que le ministère transporte des
piles de documents incroyables.
Je pense que ce qui pourrait peut-être être
préférable et souhaitable, c'est que, si la commission voulait
faire une vérification plus en profondeur, il s'agirait peut-être
de prendre au hasard certains numéros de contrats et lorsque, par
exemple, le ministère des Approvisionnements et Services doit venir...
ou faire une demande par écrit, par exemple, au ministère pour
pouvoir avoir plus de renseignements sur cos con trats.
M. Godin: M. le Président, malgré la réserve
dont la ministre me fait part, ayant été au Trésor pendant
quelques mois avec, madame, votre voisin d'extrême gauche, les piles et
les piles de documents, ça ne me fait pas peur. J'en ai vu d'autres et
puis je maintiens mon point de vue, que le président partage avec moi,
semble-t-il, que nous sommes là pour travailler. Ça implique
aussi que ceux qui nous informent travaillent et qu'ils arrivent ici avec, je
ne sais pas, un conteneur plein de documents juste pour nous donner une
réponse claire et précise et surtout informative. J'in-
sisterais pour que la machine parlementaire - et surtout d'ici - se
préoccupe de ce problème-là et nous propose soit une
solution... pas nécessairement à court terme parce que je sais
qu'une solution à court terme dans un gouvernement, c'est l'exception.
Mais qu'on nous envoie quelqu'un, fût-Il chargé de documents ou
pas, pour nous donner une réponse plus détaillée, plus
précise, afin de faciliter notre compréhension des choses et de
s'assurer que, quand la décision est prise par nous d'endosser un
engagement, on ne le fasse pas les yeux fermés, mais bien en pleine
clarté.
Le Président (M. Gobé): Alors, on pourrait
peut-être déduire de cela... Peut-être parce que, comme pour
procéder aux autres, on n'a pas de réponse aujourd'hui, on
pourrait demander au service du ministère, par l'intermédiaire de
Mme la ministre, que le service qui a passé la commande de ces
appareils, dans son ministère, fasse parvenir à cette commission,
dans un laps de temps raisonnable, les normes qui l'ont amené à
choisir cet apparell-là plutôt que l'autre par l'autre
ministère.
Mme Gagnon-Tremblay: Ça peut être assez
compliqué étant donné, M. le Président, qu'il
s'agit quand même de contrats qui sont négociés par le
ministère des Approvisionnements et Services, selon les normes
gouvernementales, et que comme je vous le disais, il s'agit de milliers et de
milliers de contrats semblables à celui-ci. À ce
moment-là, je suggérerais peut-être - parce que je me rends
compte qu'il y a peut-être un problème pour vous permettre
d'étudier plus en profondeur cette politique - que vous reportiez ou que
vous demandiez à l'Assemblée nationale d'étudier le cas et
de voir, dans les circonstances, quelle solution on pourrait apporter,
puisqu'il ne s'agit pas uniquement du ministère qui me concerne, mais
bien de l'ensemble des ministères du gouvernement. Alors,
peut-être que c'est un point qui pourrait être discuté par
les membres de l'Assemblée nationale afin de voir comment on pourrait
répondre à cette question, au Bureau de l'Assemblée
nationale.
Le Président (M. Gobé): Mais, là, je ne sais
pas si ça va être le Bureau de l'Assemblée nationale. Je
pense que chaque commission est capable de demander les documents qu'elle juge
nécessaires pour son bon fonctionnement. Je crois que, s'il y a une
demande d'un membre quelconque, les ministères, en
général, doivent s'efforcer, dans un délai raisonnable, de
fournir les documents pertinents.
Mme Gagnon-Tremblay: A-ton l'information? C'est qu'on devra
communiquer avec le ministère des Approvisionnements et Services...
Le Président (M. Gobé): C'est ça, oui.
Mme Gagnon-Tremblay: ...pour avoir l'information.
Le Président (M. Gobé): Oui, oui. Ça peut
prendre un peu de temps, ce n'est pas grave. On ne la demande pas tout de
suite, mais c'est pour savoir pourquoi on a pris un Kodak plutôt qu'un
Xérox, par exemple. Est-ce qu'il y a une différence de prix? Il
peut y avoir 10 000 $ dans le prix. Si on multiplie ça par des milliers
de contrats...
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, est-ce que vous les
voulez tous ou si vous voulez ces deux là?
Le Président (M. Gobé): Non, on veut ceux qui sont
de notre responsabilité, pour vérification. Il y en a
peut-être une dizaine d'autres là-dedans, probablement. J'ai
regardé rapidement tout à l'heure.
Mme Gagnon-Tremblay: II va y en avoir sûrement beaucoup
d'autres.
Le Président (M. Gobé): Est-ce que vous me
comprenez? Vous nous demandez de vérifier des engagements alors qu'on
n'a pas l'information complète. On dit: C'est dans l'autre
ministère. Mais l'autre...
Mme Gagnon-Tremblay: II s'agit de vérifier. Dans ce
cas-ci, il s'agit de vérifier si les normes ont été
respectées par le ministère, chez nous. Nous, on fait notre bout
de chemin. Alors, il s'agit de vérifier, cependant - je pense que c'est
là qu'est votre travail aussi - si le contrat qui a été
signé, justement, par la firme et notre ministère est conforme au
contrat qui a déjà été signé par le
ministère des Approvisionnements et Services. Alors, c'est la
conformité, finalement. C'est tout simplement le geste qui est
posé. En autant que le geste qui est posé est conforme, à
ce moment-là, je ne sais pas ce qu'on pourrait demander de plus.
Le Président (M. Gobé): M. le député
de Saint-Hyacinthe, vous avez semblé demander la parole. (14 h 45)
M. Messier: C'est quasiment une question existentielle - pourquoi
on est ici - dans le sens que de vérifier des engagements financiers ou
vérifier des dépenses déjà effectuées... Il
faudrait y aller au préalable. Je veux dire que, là, on est ici
pour faire juste du "rubber-stamp". On devrait autoriser les dépenses au
lieu de dire: O.K., on y va pour ça. Donc, je pense que... Ça
fait six ans qu'on fait les engagements financiers...
Mme Gagnon-Tremblay: Ça se fait aux crédits
ça. Là, c'est les engagements financiers.
M. Messier: Oui, les engagements financiers, donc les engagements
qu'on fait aujourd'hui. Je sais qu'il y a une étude qui est en train de
se faire sur l'opportunité de vérifier encore ce qu'on fait
aujourd'hui parce que c'est vraiment une question existentielle.
Le Président (M. Gobé): M. le député
de...
M. Messier: Pour les informations qu'on a, je veux dire, tu
passes ça à travers et... ou à moins que les
députés de l'Opposition et les députés qui
voudraient faire des demandes précises le fassent par écrit
avant. Après ça, le ministère qui vient ici pourrait avoir
tous les documents, au lieu de faire venir quelqu'un peut-être du
ministère des Approvisionnements et Services avec l'ensemble des
documents. Si on lui pose des questions bien précises par
écrit... On pourrait les avoir au préalable. Les documents qu'on
a, on les reçoit, quoi? trois semaines ou un mois d'avance. On pourrait
peut-être formuler déjà des réponses - pas des
réponses - des demandes précises par écrit.
Le Président (M. Gobé): Des questions par
écrit avant.
M. Messier: On aurait peut-être des réponses la
journée, lorsqu'on fait les engagements. Pas les engagements financiers
mais...
Le Président (M. Gobé): Est-ce que c'est la fin de
votre intervention?
M. Messier: Oui.
Le Président (M. Gobé): M. le député
de Richelieu, vous avez demandé la parole.
M. Khelfa: Oui, dans le môme sens que mon collègue
de Saint-Hyacinthe, effectivement, c'est le ministère des
Approvisionnements et Services qui a donné suite à une commande
venant du ministère des Communautés culturelles et de
l'Immigration. À mon sens, si on voulait avoir une information plus
pointue, on pourrait la demander compte tenu que nous avons les documents
depuis quelque temps. Je trouve que la demande à l'heure actuelle est
pertinente, mais que ce n'est pas le premier objectif de notre travail
d'aujourd'hui.
Le Président (M. Gobé): M. le député
de Sainte-Marie-Saint-Jacques? M. le député de Mercier.
M. Godin: M. le Président, je ne suis pas sûr qu'un
collègue d'en face puisse qualifier nos questions de pertinentes ou non
pertinentes. Ça ne le concerne pas du tout, à moins qu'il puisse
prouver, dans ce cas, qu'elle est tout à fait non pertinente. Mais
là, on n'en finira plus. C'est précisément ce qu'on veut
éviter avec les engagements financiers de ce ministère en
particulier, en ce qui nous concerne. On pose des questions qui sont, en
général, pertinentes par rapport au budget du gouvernement qui
est notre préoccupation première, comme vous le savez, depuis des
années. Les déficits qu'on a faits dans notre temps le prouve; la
préoccupation centrale est de ne pas les avoir trop gros.
En ce qui nous concerne, M. le Président, je pense que la
suggestion du collègue d'en face, de Saint-Hyacinthe, de lire
attentivement tes engagements financiers dès que nous les avons et de
faire tenir à la ministre ou au ministère les questions plus
pointues, pour reprendre l'expression très juste de mon ami de
Richelieu... On les posera par écrit en espérant qu'on aura des
réponses un peu plus rapidement qu'une question par écrit en
Chambre. Mais, comme ça se fait ici en cercle fermé, il y a
peut-être moins de risques pour la ministre de répondre illico en
ayant eu, évidemment, d'avance nos questions pointues. On le fera, M le
Président, en espérant que les résultats vaudront l'effort
que l'on met là-dessus après-midi. C'est terminé, M. le
Président, en ce qui nous concerne.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député de Mercier. Cela clôt les Interventions sur
l'engagement 4. Je déclare donc maintenant les engagements financiers du
ministère de l'Immigration de février 1990 comme étant
vérifiés. Nous allons passer maintenant aux engagements du mois
de mars 1990.
Mars
Nous avons là un engagement qui est: Contrat par soumission sur
Invitation, étude des besoins administratifs à la création
du Centre d'Information et d'assistance, 49 850 $. Le fournisseur
bénéficiaire est le Groupe DMR Inc. de Montréal. Il y
avait 11 soumissions demandées et il y a eu deux soumissions
reçues. L'autre soumissionnaire était Synertech. Y a-t-il des
commentaires ou des questions sur cet engagement? M. le député de
Mercier et, par la suite, M. le député de
Sainte-Marie-Saint-Jacques.
M. Godin: Nous aimerions savoir, de ce côté-ci de la
Chambre, de la part de la ministre, en quoi consistait le travail qui a
été confié à fa maison DMR inc.
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, c'est un contrat de
services aux fins de la réalisation d'une étude de besoins
informatiques liés à la restructuration administrative et
à la création du Centre d'information et d'assistance. La
création de ce centre est considérée comme un
élément critique dans la mise en oeuvre du plan directeur des
système d'information du
ministère.
M. Godin: J'ai ma réponse.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député de Mercier. M. le député de
Sainte-Marie-Saint-Jacques, vous avez demandé la parole, je crois.
M. Boulerlce: Juste une question, M. le Président. Je suis
bien d'accord qu'il faut encourager nos entreprises, mais puisqu'on parle de
coûts, pourquoi le ministère n'a-t-il pas jugé à
propos plutôt de consulter les services Informatiques de
l'Assemblée nationale qui sont à la toute fine pointe de la
technologie et du développement des programmes?
Mme Gagnon-Tremblay: Mme Masson, sous-ministre adjointe, va
répondre, M. le Président.
Mme Masson: Je ne doute pas de la qualité des services de
l'Assemblée nationale. En fait, à ma connaissance, par contre,
peut-être que ce serait difficile pour eux de dégager des
personnes à temps plein pour venir assister un ministère ou
l'autre, tenir compte d'une réorganisation administrative qui est en
cours et développer des services pour tous les ministères.
M. Boulerlce: Est-ce qu'ils pourraient tout au moins être,
M. le Président, consultés, compte tenu que l'informatisation
à l'Assemblée nationale est un dossier qui a
nécessité au moins quatre ans de préparation? Donc, ce
sont eux qui ont probablement la plus grande expertise au niveau de
l'appréciation qualitative de - pour employer une expression un peu
savoureuse - tout ce qui grouille, grenouille, dans le sens positif, au niveau
de l'informatique.
Mme Masson: Oui. Ici, on n'est pas en train, dans le cas de ce
contrat-là, d'acheter des équipements considérables. On
n'est pas vraiment dans ce qui grouille ou grenouille, comme vous le dites. On
est plutôt dans la structuration d'un service, d'une direction
informatique qui était embryonnaire au ministère, comme
l'ensemble des services informatiques, d'ailleurs. Il fallait donc
réorganiser, mettre sur pied, bâtir un centre d'information pour
aider les usagers, leur donner l'information dont ils auraient besoin parce que
l'informatique, ça se fait avec des gens; ça ne peut pas se faire
seulement par une direction informatique. Donc, il faut soutenir les usagers
dans la définition, même dans l'expression de leurs besoins et
leur fournir les renseignements dont ils ont besoin.
Donc, on aurait besoin d'assistance pour mettre sur pied une boîte
qui nous permettrait d'aller ensuite vers un développement informatique
plus Important. Mais ici, il n'est pas question de quincaillerie. En ce
sens-là, Je... En tout cas, ça me fera plaisir de prendre les
renseignements, de vérifier si l'Assemblée nationale peut nous
donner un coup de main pour l'un ou l'autre des projets qu'on pourra avoir
à considérer dans le futur.
Le Président (M. Gobé): Est-ce qu'il y a des...
M. Boulerice: Vérifié.
M. Godin: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Alors, l'engagement du mois
de mars 1990 est maintenant vérifié. J'appelle les engagements du
mois d'avril 1990.
Avril
Nous avons là 19 engagements. Nous allons sans plus tarder
appeler le premier, l'engagement 1, qui est: Subvention non normée,
Programme d'aide aux centres communautaires, programme 1, élément
1, 50 000 $, Centre communautaire des Noirs de Montréal. Y a-t-il des
commentaires sur cet engagement?
M. Godin: M. le Président, nous aimerions savoir de la
ministre, éventuellement - pas illico, mais éventuellement;
peut-être à l'ouverture de la session à la mi-octobre -
combien de personnes fréquentent ou sont membres du Centre communautaire
des Noirs de Montréal, de la Fédération hellénique
des parents et des gardiens de Montréal, ainsi que du Patronat
italo-canadien pour l'assistance aux immigrants et, si possible, M. le
Président, la contribution des membres au fonctionnement de leur
organisme.
Je me souviens que c'était une règle qu'on avait
établie à l'époque que, si nous voulons que nos
subventions non normées, comme celle-ci, portent fruit, produisent des
résultats, il faut qu'il y ait une insertion ou une présence des
groupes qui obtiennent ces subventions-là d'une manière, soit
quant au nombre d'heures de bénévolat qu'ils donnent à
leur centre, soit quant à la quantité de fonds qui proviennent de
la communauté elle-même, ce qui, expérience faite,
démontre l'intérêt des membres pour leur organisme et
garantit sa survie. C'est ma question, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Mme la ministre.
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, dans ce cas-ci, il
ne s'agit pas de subvention de fonctionnement, mais il s'agit d'une subvention
qui a été accordée pour la réparation du Centre
communautaire des Noirs, selon l'engagement qu'on avait déjà pris
dans le passé. Cependant, si le député de Mercier veut
avoir une idée des membres qui composent, finalement, ces
différents organismes, nous serons en mesure un
peu plus tard de lui faire parvenir. On devrait être en mesure,
chez nous, d'avoir... On a déjà ces chiffres dans une banque de
données.
Le Président (M. Gobé): Donc, si je comprends bien,
vous allez faire parvenir aux membres de la commission les informations
demandées par M. le député de Mercier.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est-à-dire le nombre de membres par
groupe communautaire de ces communautés, le nombre de membres pour
chacun de ces groupes.
Le Président (M. Gobé): Est-ce que ça vous
satisfait, M. le député de Mercier?
M. Godin: Si, de plus, on ajoutait la participation sous une
forme ou sous une autre - bénévolat ou campagne de financement -
au sein de la communauté, pour voir si ce mode de fonctionnement de la
part du ministère est fonctionnel et surtout correspond bien aux besoins
de la communauté, ce qui garantirait sa perpétuité.
Mme Gagnon-Tremblay: En somme, ce qu'on pourrait produire
à M. le député de Mercier, M. le Président, ce
serait le rapport annuel de ces différents groupes qui, normalement,
sont obligés de nous le déposer pour obtenir la subvention
année après année. Alors, on pourrait vous faire parvenir
le rapport de ces différentes communautés.
M. Godin: C'est exactement ce que j'avais à l'esprit, M.
le Président.
Le Président (M. Gobé): Alors, très bien. Il
n'y a pas d'autres interventions sur l'engagement 1? J'appelle l'engagement 2:
Subvention normée, Programme des langues ethniques, programme 1,
élément 1, un montant de 38 137 $ alloué à la
Fédération hellénique des parents et des gardiens de
Montréal. M. le député de Mercier, avez-vous quelques
questions?
M. Godin: J'aimerais connaître les intentions de la
ministre ou du ministère quant à l'enseignement des langues
ethniques.
Mme Gagnon-Tremblay: Je vous disais, M. le Président, tout
à l'heure que nous sommes à réévaluer l'ensemble de
nos programmes de subventions. Il n'y a pas de décision de prise
actuellement. Bien sûr que, si on devait à un moment donné
"prioriser", si on devait faire des priorités parmi certains programmes,
la priorité irait à l'enseignement du français, mais si,
cependant, nos moyens nous permettaient en même temps aussi d'avoir des
subventions pour les langues ethniques, nous poursuivrions. Comme je vous le
dis, nous n'avons pas actuellement de décision prise à cet effet.
(15 heures)
M. Godin: Est-ce qu'un lien n'a jamais été fait
entre ce pool, en bon français, c'est à dire cette cohorte de
gens qui parlent une troisième langue qui peut servir à
l'administration québécoise... Supposons qu'on a besoin de
quelqu'un qui parle et français et grec au bureau de Rome pour recevoir
les candidats grecs Immigrants-investisseurs ou simples Immigrants
économiques ou autres, est-ce qu'il est arrivé que la boucle ait
été bouclée et qu'une de ces personnes-là,
préparée en langues ethniques par le ministère, soit
repêchée plus tard, comme fonctionnaire, pour être
affectée à un poste là où sa langue tierce serait
utile au fonctionnement du ministère? Ainsi, on se rendrait compte que
c'est un Investissement qui est payant pour le Québec que de favoriser
l'enseignement ou l'étude de certaines tierces langues?
Mme Gagnon-Tremblay: II faut dire que, dans l'enseignement,
concernant cette subvention, cette subvention s'adresse davantage aux jeunes
enfants des différentes communautés et surtout de deux
communautés, les deux communautés principales,
c'est-à-dire grecque et italienne. Cependant, je dois vous dire que le
ministère a déjà beaucoup de personnes, d'adultes qui sont
polyglottes au ministère, c'est-à-dire qui parlent plusieurs
langues, et je pense que c'est un atout justement pour le ministère et
que c'est un atout pour le gouvernement aussi d'avoir ces personnes qui peuvent
parler cinq ou six langues, parfois. On verra, par exemple, qu'à
l'ouverture de nos prochains bureaux aux aéroports de Dorval et Mirabel,
les personnes qui seront embauchées pour ces postes seront des personnes
qui parleront plusieurs langues.
M. Godin: Ça va, M.le Président.
Le Président (M. Gobé): Merci. M. le
député de Mercier.
M. Godin: Je remercie la ministre et son équipe.
Le Président (M. Gobé): J'appelle maintenant
l'engagement 3: Subvention normée,
Programme des langues ethniques, programme 1, élément 1,
une somme de 71 810 $ allouée au
Patronat Italo-canadien pour l'assistance aux
Immigrants de Montréal. Y a-t-il des commentaires ou des
questions?
M. Godin: Aucun et aucune.
Le Président (M. Gobé): Alors, j'appelle maintenant
l'engagement financier 4: Subvention normée, Fonds d'aide aux
réfugiés, programme 1, élément 3, un montant de 52
000 $ alloué au Comité intergouvernemental des migrations
à
Genève, en Suisse. Y a-t-il des questions ou des
commentaires?
M. Godin: Est-ce qu'on pourrait mettre la main, tôt ou
tard, sur une ventilation de cette somme-là qui est vraiment mineure, M.
le Président?
Le Président (M. Gobé): La demande du
député de Mercier est à savoir si nous pourrions obtenir
une ventilation de l'utilisation de ces fonds-là.
Mme Gagnon-Tremblay:...
Le Président (M. Gobé): Si vous ne l'avez pas
là, vous pourrez la faire parvenir ultérieurement par
courrier.
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, on pourrait produire au
député de Mercier la ventilation.
Le Président (M. Gobé): Oui? Alors, la commission
en prend note. Merci. Est-ce que nous pouvons passer au programme... Non?
M. Godin: Une dernière là-dessus.
Le Président (M. Gobé): Allez-y, M. le
député.
M. Godin: De quelle manière est-ce que le ministère
est informé... Supposons, au Pérou; le ministère, à
ma connaissance, n'a pas de bureau dans cette région-là, si ce
n'est à Mexico, si je me souviens bien. J'aimerais savoir s'il y a,
quelque part dans le ministère, un service qui informe le
ministère de l'urgence de ce débat de corps et âme pour
trouver des fonds, même d'un fonds spécial du premier ministre,
comme à l'époque ancienne, pour que le Québec soit
présent au rang des donateurs et au rang des bienfaiteurs d'un groupe
frappé par le malheur, disons. Je pense au Pérou en particulier
où, à mon avis, le Québec aurait pu être beaucoup
plus présent qu'il ne l'a été, entre autres dans le
domaine de la santé.
Mme Gagnon-Tremblay: En somme, je dois vous dire au départ
que ça relève davantage du ministère des Affaires
Internationales. C'est ce ministère qui s'occupe justement d'aider
d'autres pays, dépendamment des crises ou des incidents.
M. Godin: Dans leur état de catastrophe ou de crise.
Mme Gagnon-Tremblay: Je dois vous dire qu'il s'agit quand
même d'un budget qui est assez minime. Ce n'est pas un gros budget et on
l'utilise davantage pour des réfugiés qui sont déjà
dans des camps, entre autres, par exemple, notre école de
français à Phanat Nikhom...
M. Godin: En Thaïlande.
Mme Gagnon-Tremblay: ...ou dans d'autres camps de
réfugiés, là où on fait de la sélection. Il
est arrivé, à l'occasion, qu'on a donné un coup de main au
ministère des Affaires internationales suite à des demandes de
certains pays, mais je dois vous dire que notre fonds est davantage pour des
personnes, des réfugiés dans d'autres camps que nous
sélectionnons. M. Riddell va apporter un complément de
réponse, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Voulez-vous vous identifier
pour les besoins de l'enregistrement?
M. Godin: Je suis tout ouïe.
M. Riddell (Norman): Parce que le ministère n'est pas
présent partout, le MAI n'est pas présent partout non plus, nous
utilisons des organisations internationales qui ont une représentation
à l'échelle mondiale et c'est pourquoi, dans ce cas-là,
vous voyez que nous travaillons avec le Comité intergouvernemental des
migrations qui est établi à Genève. Ce comité, qui
a des bureaux partout dans le monde, est en mesure de gérer, en notre
nom, un certain nombre de projets. Donc, on n'a pas nécessairement
besoin d'être présent parce qu'on travaille avec les organisations
qui sont présentes. Elles sont en mesure de connaître les besoins
et de nous communiquer ces besoins pour les fins de donner les subventions.
M. Godin: Est-ce que M. le sous-ministre ou la ministre se
souviendrait des fins pour lesquelles a été dépensé
le 52 000 $ mentionné ici, dans l'engagement financier?
Mme Gagnon-Tremblay: Oui. Premièrement, comme je le
mentionnais tout à l'heure, pour l'École du Québec au camp
de Phanat Nikhom en Thaïlande, qui enseigne le français aux
réfugiés qui sont déjà sélectionnés
par le ministère. Ils les préparent, bien sûr, à la
vie du Québec par des cours d'orientation culturelle. Alors, vous savez
qu'il y a tout près d'une dizaine d'années que cette école
est fondée. Il y a aussi l'organisme via le CIC de Bangkok qui supervise
en entier les activités de l'école. Bon alors, finalement... Je
m'excuse, M. le Président, je regarde là. Finalement, le 50 000 $
a été distribué au complet au camp de
réfugiés de la Thaïlande, à Phanat Nikhom. Alors,
soit que c'est pour du matériel pédagogique, ou encore... Lorsque
j'y suis allée, c'était même pour des chandails avec
l'enseigne de l'école de français du Québec, du
matériel. En somme, le 52 000 $ a été entièrement
dépensé pour cette école.
M. Godin: M. le Président, ça répond
à ma question. Adopté, donc.
Le Président (M. Gobé): Nous allons maintenant
passer à l'engagement 5: Contrat négocié, contrat de
recherche sur l'insertion linguistique des immigrants admis au Québec au
cours de la décennie quatre-vingt, programme 1, élément 3.
C'était réparti sur 1989-1990, 25 000 $; 1990-1991, 60 000 $ et
1991-1992, 19 000 $. C'est l'Université du Québec à
Montréal qui en est le bénéficiaire.
M. Godin: Quel est l'état d'avancement des travaux?
Mme Gagnon-Tremblay: En somme, l'objectif qu'on visait par cette
étude, c'était de connaître la pratique linguistique des
immigrants admis au cours des années quatre-vingt, afin de mieux
comprendre le processus d'insertion et d'intégration linguistiques. Or,
l'administration du questionnaire s'est fait auprès de 2500 immigrants;
ça, c'est terminé. L'analyse des résultats est
présentement en cours. Et les résultats sont attendus au cours de
la présente année financière.
M. Godin: Excellent, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Bien. Alors, j'appelle
maintenant l'engagement 6: Subvention non normée, Programme d'aide aux
travaux communautaires, programme 1, élément 1, 43 200 $,
l'Association des immigrants latino-américains de Côte-des-Neiges
à Montréal. Y a-t-il des commentaires?
M. Godin: Pas de commentaires, pas de questions.
Le Président (M. Gobé): O.K. J'appelle maintenant
l'engagement 7: Subvention normée, Programme d'aide à la
francisation des immigrants, programme 1, élément 1, une somme de
27 194 $ à l'Association volontaire de Chinois du Québec à
Montréal. Y a-t-il des commentaires?
M. Godin: Avez-vous le nombre de personnes, M. le sous-ministre
ou Mme la ministre?
Mme Gagnon-Tremblay: C'est un cours de français à
temps partiel qui a été donné à quatre classes
d'adultes et à trois classes d'enfants.
Le Président (M. Gobé): Est-ce que...
M. Godin: Moi, il m'en reste une sur ce point-là. Ce sont
les anciens programmes fédéraux, si je me souviens bien. Non,
c'est nouveau.
Mme Gagnon-Tremblay: Non. Ça, c'est un programme
québécois de francisation qui a été
créé en 1986, qu'on appelle le PAFI.
M. Godin: Ah! le PAFI.
Mme Gagnon-Tremblay: Le PAFI.
M. Godin: Comment ça fonctionne avec le
fédéral, dans la foulée de votre entente avec Mme
McDougall, pour le versement des fonds?
Mme Gagnon-Tremblay: En somme, le fédé rai, au
niveau de la francisation, c'était le PNEF, le Programme national de
l'enseignement du français, le cours qui est donné dans les COFI.
Alors maintenant, étant donné que le gouvernement du
Québec a entièrement repris à sa charge ces cours, ils se
donnent dans les COFI avec allocations. Je dois vous dire aussi que, depuis que
nous avons signé l'entente, nous permettons l'enseignement du
français aussi à des immigrants qui arrivent, qui ne connaissent
que l'anglais et qui se dirigent sur le marché du travail. Auparavant,
si l'immigrant connaissait une des deux langues officielles, il n'était
pas admis au cours de français, alors que maintenant il est admis
automatiquement en arrivant.
Je dois vous dire que, depuis que nous avons signé cette entente
- vous vous en souviendrez, il y avait des listes d'attente de tout près
de 3000 personnes et les gens attendaient de six à sept mois, parfois
plus, pour suivre des cours de français - nous avons réussi
à diminuer cette liste d'attente. Cette liste d'attente est maintenant
réduite à un minimum d'environ 1300 et les délais sont
maintenant de deux mois seulement, chose qui n'est pas arrivée depuis
fort longtemps, compte tenu de l'orientation de la clientèle. On sait
qu'en période de récession les personnes préfèrent
étudier puisqu'il y a une allocation qui est rattachée à
ces études de français. Alors, Ils préfèrent
étudier plutôt que se chercher un emploi, c'est-à-dire
parce qu'ils ne peuvent pas trouver d'emploi. Donc, nous avons réduit
à deux mois le délai d'attente malgré une augmentation de
la clientèle en misant, bien sûr, sur du double horaire. Comme
vous le savez, nous avons convenu, avec des professeurs à temps partiel,
du double horaire et c'est grâce à cette activité que nous
pouvons réduire nos listes d'attente.
M. Godin: Une dernière.
Le Président (M. Gobé): Oui, allez-y, M. le
député.
M. Godin: Est-ce que la ministre peut nous faire comprendre
comment fonctionne la transmission des fonds du gouvernement
fédéral vers Québec? Est-ce que le ministère
québécois soumet une liste de noms?
Mme Gagnon-Tremblay: Lorsque nous avons signé l'entente
avec le gouvernement fédéral, nous avons signé, par
exemple, l'entente sur une période... Il s'agit de 332 000 000 $ sur une
période de quatre ans. Pour cette année, nous
avons négocié une somme de 75 000 000 $. Alors, cette
somme de 75 000 000 $ est envoyée au fonds consolidé et, par la
suite, est prévue, nous, dans notre budget de financement, dans notre
budget annuel de cette année.
M. Godin: Donc, il n'y a pas de friction d'aucune sorte entre le
receveur et le payeur.
Mme Gagnon-Tremblay: Ah! Actuellement, ce qui arrive...
Là, oui, je dois éclaircir quelque chose. Étant
donné que l'entente prenait effet le 1er avril dernier et que nous
n'avions pas encore tous les mécanismes en vigueur pour nous permettre
d'émettre les chèques d'allocations à ces personnes, nous
avons signé un contrat de sous-traitance avec le gouvernement
fédéral. Bien sûr, nous payons les services jusqu'à
l'an prochain avec le gouvernement fédéral et nous sommes
à mettre en vigueur notre propre système d'émission de
chèques.
M. Godin: Qui devrait être en fonctionnement...
Mme Gagnon-Tremblay: Normalement en avril prochain. En avril
1992, tout devrait être rentré dans l'ordre et on devrait
être capable d'administrer notre propre système.
M. Godin: Excellent.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député. Mme la députée de Bellechasse, vous aviez
émis l'intention de poser une question.
Mme Bégin: Oui, M. le Président.
Mme Gagnon-Tremblay: Suite à ça, c'est quand
même très drôle parce que c'est maintenant le gouvernement
fédéral qui travaille sous les ordres du gouvernement du
Québec.
Le Président (M. Gobé): Très bien, madame,
nous en avons pris bonne note. Mme la députée de Bellechasse. (15
h 15)
Mme Bégin: Oui. Tout simplement, Mme la ministre, je
voulais tout de même, parce que je pense... J'avais une question à
vous poser concernant les COFI. Vous avez répondu que le délai,
si j'ai bien compris, avait diminué grandement, passant de neuf mois,
présentement vous êtes rendus à deux mois.
Mme Gagnon-Tremblay: Deux mois de délai.
Mme Bégin: Je tiens à vous féliciter parce
que je pense bien que c'était une des préoccupations - je me
souviens - de l'Opposition, dans le temps, qui le reprochait en Chambre, et,
naturellement, des députés libéraux, de voir à ce
que ce délai-là soit diminué. Je tenais à vous en
féliciter, d'autant plus que vous avez répondu...
Vous avez précédé ma question parce que ma question
portait nécessairement sur les COFI. Je pense que vous avez très
bien répondu.
Mme Gagnon-Tremblay: Nous sommes très contents. Comme je
le disais, nous avons réussi à le faire grâce, justement,
au double horaire.
Mme Bégin: Merci.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Merci,
Mme la députée de Bellechasse. Nous allons maintenant à
l'engagement 8: Subvention normée, Programme d'aide à la
francisation des immigrants, un montant de 26 011 $ au Comité
d'éducation aux adultes de la Petite Bourgogne, à
Montréal, dans le comté de Sainte-Anne. Y a-t-il des
commentaires? Probablement le même questionnement que pour les
Chinois.
Une voix: Vérifié.
Le Président (M. Gobé): Alors, j'appellerai
maintenant l'engagement 9: Demande de livraison - encore - achat de
micro-ordinateurs, programme 1, élément 1, un montant de 33 567
$, Olivetti, à Sainte-Foy. Y a-t-il des questions? Personnellement,
c'est la même question qu'au premier du mois de février, la
même remarque, en tout cas.
M. Godin: Pas de commentaires, pas de questions.
Le Président (M. Gobé): O.K. Alors, nous allons
aller à l'engagement 10: Achat provenant du ministère des
Approvisionnements et Services, mobilier normalisé, programme 1,
élément 3, un montant de 91 000 $. Le Fonds renouvelable des
fournitures et de l'ameublement est le fournisseur. Y a-t-il des
commentaires?
M. Godin: M. le Président.
Le Président (M. Gobé): M. le
député.
M. Godin: Fonds renouvelable, ça veut dire que vous avez
donc des parties de mobilier qui retournent dans le Fonds ou dans la cave, si
vous voulez, et, à un moment donné que vous pigez dans ce
fonds-là, ce qui fait qu'il est renouvelable dans la mesure où
les meubles qui sont là sont en rotation permanente, si on peut
dire.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est un fonds du
MAS pour l'achat de meubles, d'équipements, pour l'ameublement de
l'ensemble des ministères.
C'est un peu sous la même forme, le même type de contrat
dont on discutait tout à l'heure. On est obligé d'acheter,
finalement, là où le ministère a déjà
négocié.
M. Godin: Donc, c'est un fonds monétaire et non pas un
hangar plein de meubles désaffectés.
Mme Gagnon-Tremblay: Ce sont des meubles. Il s'agit de meubles.
Ce n'est pas un fonds monétaire, ce sont des meubles.
M. Godin: Non, je vous demande... C'est précisément
ça qu'est ma question: Est-ce qu'on achète du neuf chaque fois
qu'un sous-ministre bouge dans un ministère ou si...
Mme Gagnon-Tremblay: Alors, M. Riddell va répondre
à votre question, M. le député de Mercier.
Le Président (M. Gobé): Allez-y, monsieur.
M. Riddell: Vous savez que le ministère a ajouté un
certain nombre de postes à son effectif. Chaque fois qu'on ajoute des
postes, on est obligé d'acheter des meubles pour permettre aux gens de
travailler. Il s'agit ici de meubles normalisés, c'est-à-dire de
meubles qui entrent dans les normes de ce que le gouvernement fournit à
chaque fonctionnaire pour travailler. Le MAS achète ces meubles en
grande quantité et le ministère les achète du MAS, et
c'est ce qui s'est produit dans ce cas. Si nous déménageons d'un
édifice à un autre, normalement, nous prenons nos meubles avec
nous. Cette année, nous avons essayé de renouveler une certaine
partie de nos meubles, étant donné que certains meubles qu'on
avait dans les COFI dataient des années quarante.
Le Président (M. Gobé): M. le député,
vous avez terminé? Très bien. Alors, l'élément
suivant, même chose, mais là, c'est pour un achat provenant du
MAS, fournitures de bureau, programme 1, élément 1, un montant de
34 447 $, idem, le même fournisseur. La même chose pour le
numéro 12. À ce moment-là, je pense qu'on peut aussi...
Alors, le 11 et le 12, c'est la même chose. Est-ce qu'il y a des
questions? On parle de 34 447 $ et 36 267 $.
M. Godin: Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Merci, M.
le député. Maintenant, je vais aller à l'engagement 13:
Divers, coûts de reprographie, programme 1, élément 3, pour
un montant de 27 906 $. C'est le Fonds de reprographie gouvernementale,
Québec. C'est écrit "Québec". Probablement que c'est un
service de reprographie du ministère des Communications.
M. Godin: Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Alors,
nous allons maintenant à l'engagement 14: Divers, publicité
gouvernementale, programme 1, élément 3, pour un montant de 37
000 $, Fonds des services de placement médias, ministère des
Communications, à Sainte-Foy. Je pense que...
M. Godin: De quelle campagne s'agissait-il, Mme la ministre?
Mme Gagnon-Tremblay: En somme, c'est pour les prix des
communautés culturelles, entre autres, aux différents... En
somme, ça peut être des messages aussi, à l'exception de la
publicité qui est faite pour la Direction de la formation linguistique
et la Direction des ententes de sécurité sociale. Alors, c'est
tout autre type de communications, entre autres, surtout pour les prix des
communautés culturelles.
Le Président (M. Gobé): Oui, M.le
député.
M. Godin: On se souviendra, M. le Président, que Mme la
ministre avait parlé d'un accent mis sur le recrutement de nouveaux
Québécois dans les pays francophones. Dans cette
perspective-là, M. le Président, est-ce qu'il y a eu de la
publicité placée, comme on dit dans le milieu, dans les journaux
francophones, menons en France, ou en Belgique, ou ailleurs, pour faire
connaître le Québec comme terre d'élection des nouveaux
venus ou si ça n'a pas été jugé utile ou efficace
par le service de placement-publicité du ministère?
Mme Gagnon-Tremblay: Nous sommes à préparer
actuellement une campagne de recrutement spécifiquement, justement, en
France et plus particulièrement à Paris ou dans les villes
avoislnantes comme Lyon, par exemple. Cette somme-là n'a pas
été appliquée à l'objet que vous citez,
c'est-à-dire le recrutement comme tel, sauf qu'actuellement nous sommes
à préparer une campagne de recrutement.
M. Godin: Dans ce cas-ci, quel était le thème de la
campagne en question?
Mme Gagnon-Tremblay: Pour cette somme-ci?
M. Godin: Oui.
Mme Gagnon-Tremblay: II s'agit, comme Je le mentionnais, des prix
des communautés culturelles. Il peut s'agir aussi...
M. Godin: Ah! je comprends. J'ai eu un glissement de
mémoire. Ça répond à ma question, M. le
Président, sur l'engagement 14.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député. Nous allons a l'engagement 15: Catégorie divers,
achats de volumes, programme 1, élément 3, une somme de 25 553 $
et le fournisseur est la Librairie Zone libre de Montréal.
M. Godin: M. le Président, est-ce qu'il y a eu...
Le Président (M. Gobé): M. le député,
vous avez des questions?
M. Godin: Oui, une question. Est-ce qu'il y a eu des appels
d'offres sur cet achat de livres?
Mme Gagnon-Tremblay: II s'agit d'une somme en bas de 500 $. Donc,
dans ce cas-ci, il n'y a pas d'appels d'offres.
Une voix: C'est 25 553 $.
Le Président (M. Gobé): Mme la ministre, j'ai cru
mal saisir votre...
Mme Gagnon-Tremblay: Comme il s'agit d'achats en
deçà de 500 $, parce qu'il s'agit de volumes... C'est l'achat de
volumes, donc, à ce moment-là, ce n'est pas un bloc de volumes,
c'est des volumes que nous achetons au fil de l'année et c'est une
commande de moins de 500 $; il n'y a pas d'appels d'offres ou de
soumissions.
Le Président (M. Gobé): C'est parce qu'on marque un
montant de 25 553 $.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est le total, le cumulatif de chacun des
volumes au cours de l'année.
Le Président (M. Gobé): C'est quoi, ces
volumes-là?
Mme Gagnon-Tremblay: C'est pour le centre de documentation du
ministère. Ça peut être quoi?
M. Riddell: Nous avons, au ministère, un centre de
documentation qui sert le public, le ministère, l'interne du
ministère. Donc, il s'agit d'une bibliothèque de
référence surtout pour la Direction générale des
politiques et programmes, mais c'est un centre qui est considéré
parmi tes meilleurs au Québec en ce qui concerne les flux migratoires et
les questions d'intégration des immigrants. Donc, à ce titre, le
centre documentaire est consulté régulièrement par des
gens qui font de la recherche sur ces questions. Les gens viennent au
ministère et utilisent le matériel que nous avons. C'est une
bibliothèque de référence sur des sujets très
spécifiques, notamment, les flux migratoires et les questions touchant
l'intégration des Immigrants.
Le Président (M. Gobé): Très bien. M. le
député de Mercier.
M. Godin: En fait, donc, si je comprends bien, on peut dire que
c'est une espèce de chèque en blanc qui est dans une petite
caisse au ministère, qui émet des chèques à
quelqu'un qui aurait besoin d'un livre. Il va l'acheter et il dépose la
facture de la Librairie Zone libre à la comptabilité qui lui
émet un chèque couvrant les frais de l'achat du livre. Non?
M. Riddell: Non. Il y a un montant d'argent qui est prévu
dans notre budget chaque année pour l'achat des volumes. C'est
approuvé lors des crédits. Ensuite, les responsables du centre de
documentation prennent les décisions sur tes volumes qui devraient
être achetés et les commandes sont placées au fur et
à mesure. Nous sommes abonnés, par exemple, à un certain
nombre de revues. Il faut les renouveler chaque année pour que la
série soit complète. Nous achetons aussi les monographies qui
touchent spécifiquement les sujets que j'ai mentionnés.
Donc, au fur et à mesure que les volumes sortent, nous les
achetons. Et il est utile pour le ministère d'avoir une relation avec
une librairie qui est assez spécialisée, parce que, comme je vous
ai mentionné, la nature des documents qu'on achète est
très spécialisée. Ce n'est pas la sorte de volumes qu'on
trouve dans toutes les librairies à Montréal, par exemple.
Mme Gagnon-Tremblay: II s'agit aussi, bien sûr, d'un bien
public. Et, comme mon sous-ministre le disait, tout citoyen pourrait aller
consulter ces volumes à ce centre de référence.
Le Président (M. Gobé): À ce
moment-là, est-ce qu'on pourrait demander à vos fonctionnaires de
nous faire parvenir la liste de ces volumes, avec le nom, le titre, à
titre indicatif?
Mme Gagnon-Tremblay: De ceux qui ont été
achetés ou de tous ceux qu'il y a dans la bibliothèque?
Le Président (M. Gobé): Non, là, on parle de
25 000 $. Il doit y avoir des listes. C'est quoi, à titre indicatif, les
titres, les ouvrages de référence, etc.?
M. Riddeil: Oui, si vous voulez bien, on peut vous fournir la
liste des volumes, mais la liste est volumineuse.
M. Godin: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Gobé): Un extrait de la liste.
M. Godin: Est-ce que je dois comprendre,
Mme la ministre, M. le Président, qu'il y a, à
l'intérieur du ministère, une sorte de
mini-bibliothèque...
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça.
M. Godin: ...qui a son budget voté à chaque
adoption des crédits et qui fonctionne avec ce budget-là?
Mme Gagnon-Tremblay: Et qui sont essentiels aussi pour...
Maintenant qu'on a une Direction des politiques et programmes et que nous
faisons beaucoup plus de recherche qu'on en faisait auparavant, ce sont des
volumes de référence qui sont absolument essentiels pour nos
fonctionnaires pour pouvoir faire leur travail en recherche, politiques et
programmes. Donc, je pense que c'est important, et c'est aussi important,
souvent, pour les démographes, entre autres, qui viennent consulter ces
volumes régulièrement; les universités viennent consulter
également nos volumes. Il y a seulement des volumes sur la poésie
qu'on n'a pas, M. le député de Mercier.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Godin: C'est un moindre mal.
Mme Gagnon-Tremblay: On aurait sûrement le vôtre ou
un des vôtres.
M. Godin: On va aller vérifier. Adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien. J'appelle
maintenant l'engagement 16: Messageries internationales, programme 1,
élément 3, un montant de 34 812 $. Le fournisseur est D.H.L
International Express, à Malton en Ontario. Est-ce qu'il y a des
questions sur la nature de cet engagement?
M. Boulerice: D.H.L. signifie quoi, M. le Président?
Le Président (M. Gobé): C'est là votre
première question, M. le député de
Sainte-Marie-Saint-Jacques?
M. Boulerice: Oui.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est une raison sociale de compagnie, mais
je ne sais pas. Je ne pourrais pas vous le dire.
M. Boulerice: II n'y a pas de messageries internationales ayant
une place d'affaires au Québec? (15 h 30)
Mme Gagnon-Tremblay: Oui. Vous avez D.H.L. International Express
à l'aéroport de Dorval. D.H.L. a une succursale à
l'aéroport de Dorval. En somme, il s'agit ici de frais de transport, de
messageries et de taxis pour l'ensemble du ministère aussi bien, par
exemple, pour envoyer tous les documents à l'étranger. Tous nos
documents sont envoyés dans nos 15 bureaux à l'étranger.
Alors, ça peut être par avion et ça peut être
aussi... En majeure partie, c'est par avion.
M. Godin: Alors, je pose la question qui brûle les
lèvres du président. Est-ce qu'il y a eu des appels d'offres pour
ce genre de service, ce qui aurait peut-être permis de voir s'il y a un
proposeur québécois pour rendre les mêmes services?
M. Riddell: La réponse est la même que pour l'achat
des volumes. Chaque fols qu'on expédie un document, il peut s'agir
peut-être de 20 $ ou de 30 $. C'est une série de factures qui
s'ajoutent ensemble, mais, étant donné que chaque facture est en
dessous de 500 $, il n'est pas question de faire un appel d'offres chaque fois.
C'est un service qui expédie les documents à l'étranger.
C'est un peu comme le faisait Purolator au Canada.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le sous-ministre.
Lorsque vous dites que c'est des contrats en bas de 500 $, c'est évident
que, lorsqu'on envoie un pli, ça ne coûte pas 525 $, en
général. Il n'en reste pas moins que c'est une entreprise qui
semble avoir l'exclusivité de ces messageries. Il me semble qu'il n'y
ait pas d'autres compagnies. D.H.L. International Express, Malton, Ontario,
semble être l'entreprise qui assure ce service, comme, ici,
c'était Purolator. Je crois que la question du député de
Mercier était de savoir pourquoi il n'y a pas de soumissions pour une
compagnie en particulier. Il doit y avoir des tarifs, là. Alors, je
pense que l'argument à savoir que c'est moins de 500 $ ne s'appliquerait
peut-être pas forcément dans ce cas-là.
M. Riddell: Peut-être que je pourrais ajouter que nous
utilisons d'autres firmes aussi pour l'expédition des documents, mais
qu'étant donné que l'accumulation des factures avec ces firmes ne
se chiffrent pas à 25 000 $ ou plus, vous ne les avez pas dans les
engagements, parce qu'on traite ici, à cette commission, les engagements
de plus de 25 000 $.
Le Président (M. Gobé): M. le député
de Mercier.
M. Godin: C'est une réponse qui ne me satisfait pas, M. le
Président, Je vous le dis carrément et sans détour, parce
que je suis convaincu, d'expérience, que, si la compagnie D.H.L
apprenait que le ministère, au moins, fait un panoramique sur des
entreprises semblables au Québec, ses prix diminueraient. C'est une
règle universelle dans le commerce.
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, mais comme le sous-ministre le disait
tout à l'heure, nous
utilisons d'autres firmes. Il se peut que l'utilisation de services
d'autres firmes, par exemple, fasse qu'il y a une accumulation, je ne sais pas,
peut-être de 23 000 $. Alors, comme c'est en deçà de 25 000
$, ça n'apparaît pas ici, mais vous pouvez avoir beaucoup d'autres
firmes, à qui on a payé des sommes de 15 000 $, de 18 000 $, de
20 000 $, de 23 000 $ ou de 24 000 $, qui n'apparaissent pas ici, ce qui
signifie que D.H.L. n'est pas la seule entreprise. C'est celle qui a
dépassé 25 000 $ en tout, globalement.
M. Godin: Une autre question, M. le Président, si la
ministre le permet. J'imagine que oui, telle que je la connais, telle que je
commence à la connaître. Ces entreprises que vous mentionnez, sans
donner les noms, est-ce que nous pourrions en avoir une liste tôt ou tard
dans l'année, d'ici Noël, si c'est possible?
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, on peut vous faire parvenir une liste
des firmes avec qui nous faisons affaire en deçà de 25 000 $.
M. Godin: Bien ouil Ce n'est pas un secret d'État. Alors,
ça répond à mes questions, M. le Président, sur ce
point-là.
Le Président (M. Gobé): Alors, nous allons
maintenant appeler l'engagement 16.
M. Godin: L'engagement 17.
Le Président (M. Gobé): Pardon, l'engagement 17, je
m'excuse: Divers, réquisition. C'est des tables de classe, programme 1,
élément 1, un montant de 25 957 $ aux Industries Roy Itée,
à Montmagny. Il y a des soumissions. Soumissions demandées, 9;
soumissions reçues, 6, les autres soumissionnaires étant: TDM
Canada inc., pour 29 414 $; Tables de travail SCS, 29 734 $; Alpha-Vico inc.,
30 764 $; Maison Diormica inc., 33 776 $ et Industries Amisco Itée, 33
877 $. Le plus bas soumissionnaire, comme je le disais, est industries Roy
Itée, Montmagny, 25 957 $.
M. Godin: M. le Président, un commentaire. Voilà un
engagement qui est clair, complet et convaincant.
Le Président (M. Gobé): Nous allons maintenant
passer à l'engagement 18: Divers, réquisition, tables pliantes et
mobiles de cafétéria avec bancs, programme 1,
élément 1, un montant de 28 040 $. Soumissions demandées,
17; soumissions reçues, 2, le plus bas soumissionnaire étant
Alpha-Vico Canada pour 28 040 $ et le deuxième soumissionnaire,
Industries Amisco Itée, pour 28 574 $.
M. Godin: Encore là, ça va.
Le Président (M. Gobé): J'appelle maintenant le
dernier engagement qui est le 19: Contrat entre le gouvernement du
Québec et le gouvernement du Canada relatif à l'achat de tableaux
statistiques concernant l'évolution du revenu des immigrants, programme
1, élément 1, pour un montant de 30 000 $, Statistique Canada,
à Ottawa. Y a-t-il des commentaires?
M. Godin: M. le Président, un exemplaire dudit document...
Est-ce que nous pourrions mettre la main ou obtenir de vous un exemplaire du
document dont on fait état ici?
Mme Gagnon-Tremblay: En réalité, il s'agit de
l'achat de tableaux...
M. Godin: Oui.
Mme Gagnon-Tremblay: ...de tableaux statistiques concernant
l'évolution du revenu des immigrants admis en 1980 et en 1981, en
relation avec leur mobilité interprovinciale et en fonction de leur
secteur d'activité. C'est la première recherche spécifique
qui est faite sur des immigrants à partir des fichiers de Revenu Canada.
Elle a fourni, cette recherche, des indications utiles sur la mobilité
interprovinciale des immigrants après leur admission, sur
l'évolution de leur revenu et sur les secteurs d'activité dans
lesquels ils oeuvrent. Il y a un rapport écrit détaillé,
un rapport synthèse, et une présentation audiovisuelle qui ont
été faits à partir des tableaux commandés à
Statistique Canada et qui pourraient être... Ils devraient
éventuellement être à la portée ou à la
disposition du public.
M. Godin: Est-ce que, M. le Président, ii apparaît,
dans ces données-là, les caractéristiques linguistiques?
Est-ce qu'on peut savoir, par exemple, si...
Mme Gagnon-Tremblay: Concernant ces tableaux que nous avions fait
venir de Revenu Canada, c'était davantage pour connaître le revenu
des immigrants. Alors, nous avons d'autres études qui sont faites sur
les transferts linguistiques ou encore sur les modifications, mais en ce qui
concerne cet achat de Statistique Canada, c'est seulement pour connaître
l'évolution du revenu des immigrants qui ont été admis en
1980 et en 1981, en relation, comme je vous le disais aussi, avec leur
mobilité interprovinciale. Parce qu'il peut s'agir de personnes qui sont
arrivées en Ontario, qui sont déménagées au
Québec ou vice versa.
M. Godin: Je maintiens ma question, M. le Président.
Est-ce qu'il ne serait pas avantageux, pour le ministère, dans le cadre
de la mobilité interprovinciale, de savoir les langues parlées de
ces immigrants-là?
Mme Gagnon-Tremblay: Nous avons aussi d'autres recherches dans ce
sens-là.
M. Godin: Oui, je sais, je sais. Je perfectionne ma question au
fur et à mesure que je la pose. C'est parce que, si nous
découvrions qu'un immigrant chinois, admettons, qui ne parle que chinois
et anglais et un peu de français dans les cours qu'il suit à
Montréal, reste au Québec parce que c'est plus simple pour lui de
ne parler que deux langues, d'être bilingue sino-français, est-ce
que ça n'aurait pas une Influence sur la grille de sélection ou
tout autre instrument de sélection des gens venus d'ailleurs? Comme on
aura bientôt un flot important, un influx important de sino-britanniques
de Hong Kong qui vont venir au Québec, il serait peut-être bon de
savoir, avant de les accepter à notre bureau de Hong Kong - je devrais
dire à votre bureau de Hong Kong - que, s'ils ont une connaissance,
même minimale, du français, il y a des chances qu'ils restent au
Québec. Donc on aura, en les choisissant, fait un choix rentable pour le
Québec.
Alors c'est le sens de ma question, M. le Président, et je
souhaite que Statistique Canada soit avisé par le ministère,
éventuellement, en vue de l'achat d'autres tableaux ou d'autres
statistiques que le ministère acheteur-payeur, donc le ministère
de l'Immigration du Québec, aimerait connaître le profil
linguistique des gens dont il a maintenant l'échelle des revenus.
Ça peut être un facteur utile pour déterminer la fameuse
grille de sélection et pour déterminer aussi l'implantation
d'équipes de sélection légères qui iraient
facilement de Beyrouth à Hong Kong, admettons, pour cueillir au passage
les immigrants qui vont être un acquis pour le Québec et qui, en
plus, à cause de leur connaissance du français, auront plus de
chance de rester ici que de détaler vers l'Ontario ou l'Ouest, comme
ça se faisait avant l'arrivée au pouvoir du gouvernement
Bourassa.
Mme Gagnon-Tremblay: Je dois vous dire, M. le Président,
que c'est une recherche que nous poursuivons. Mais, suite à mon passage
à Hong Kong l'année dernière, j'ai transmis des messages
très directs à nos conseillers là-bas pour qu'ils
sélectionnent des personnes qui ont vraiment le goût de venir au
Québec, de s'établir au Québec et aussi, bien sûr,
de participer à la majorité. Une façon, pour nous, de
vérifier cette manifestation, c'est-à-dire cette bonne
volonté de la part des nouveaux arrivants, c'était, entre autres,
de signer avec Alliance française une entente qui permet à toutes
ces personnes qui pourraient être sélectionnées de suivre
des cours de français. Et je dois vous dire qu'actuellement justement,
avant de sélectionner une personne, lorsqu'on leur demande s'ils ont le
goût d'apprendre le français et qu'on leur suggère les
cours d'Alliance française, ça nous permet de voir vraiment la
motivation de ces personnes à venir s'établir au Québec.
Je dois vous dire que nous sommes très heureux actuellement des
résultats de cette entente qui a été signée; il y a
quantité de personnes qui sont Inscrites et il y a même,
actuellement, des listes d'attente de personnes qui sont inscrites à
Alliance française pour apprendre le français avant d'arriver au
Québec.
M. Godin: Donc, vous aviez déjà, en quelque sorte,
été sensibilisée et vous avez montré votre
sensibilisation à cette dimension-là, que j'estime importante,
pour avoir subi les flots, le départ d'Immigrants reçus par nous,
un peu supportés par nous pendant une période x, via un programme
ou l'autre du gouvernement et qui, tout à coup, partaient pour un autre
lieu béni, nommément Toronto, pour ne pas le nommer, ce qui
était une perte nette pour le Québec. Alors, si c'est
déjà en marche, si, dans la tête du ministère, il y
a déjà une sensibilisation à ce problème, M. le
Président, je m'estime satisfait de la réponse de la
ministre.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député. Alors, ceci termine les engagements financiers d'avril
1990 qui sont maintenant vérifiés. J'appelle ceux de mai
1990.
Mai
Nous avons, en mal 1990, quatre engagements. Je vous les nomme.
Engagement 1; contrat négocié, contrat visant à dispenser
des cours de langue française à temps partiel aux revendicateurs
du statut de réfugiés, 1 938 615 $, programme 1,
élément 1, commissions scolaires, voir annexe. Les commissions
scolaires sont: écoles catholiques de Montréal, 1 052 120 $; du
Goéland, à La Prairie, 38 610 $; Jérôme-Le Royer, de
Pointe-aux-Trembles, 83 790 $; Lake-shore, Beaconsfield, 80 865 $; Chambly, 62
280 $; Sault-Saint-Louis, comté de Marguerlte-Bour-geoys, 92 025 $ et
Sainte-Croix, à Saint-Laurent, comté de l'Acadie, 502 140 $. (15
h 45)
Y a-t-il des questions sur ce premier engagement du mois de mai?
M. Godin: M. le Président, une question Indirecte,
c'est-à-dire reliée indirectement aux chiffres que nous avons.
Est-ce que le ministère a en main les chiffres montrant le nombre de
personnes qui attendent le statut de réfugié au Québec ou
toute forme de statut qui régulariserait leur situation et leur
permettrait de travailler?
Mme Gagnon-Tremblay: Sur les 35 000 qu'il y avait avant
l'adoption du projet de loi du gouvernement fédéral C-55, il en
reste environ 20 000 à traiter et il y a quand même un nouvel
arrérage qui s'est accumulé depuis, étant
donné qu'il en arrive encore tout près de 1000 à 1100 par
mois, qui s'élève à environ 12 000, pour un total encore
de 33 000 environ.
Par contre, comme mon sous-ministre me le fait penser, pour la
première fois, le mois dernier, le nombre de personnes traitées
dépassait le nombre de personnes qui arrivaient. Alors, on se rend
compte qu'il y a une accélération dans le processus.
M. Godin: Une question, M. le Président... Le
Président (M. Gobé): Allez-y.
M. Godin: ...qui touche un aspect assez grave de la situation au
cours de l'été. Certains journaux et certains corps policiers ont
attribué à de jeunes réfugiés l'écloslon de
guerres ethniques dans le comté de Hochelaga-Maisonneuve. Est-ce
qu'à l'égard de ce groupe-là ou de ces jeunes-là le
ministère a dépêché sur les lieux un de ses
fonctionnaires ou un groupe de personnes pour tenter de voir quelle solution
pourrait exister à ce problème spécifique dont la solution
serait applicable par la suite à d'autres situations semblables?
Mme Gagnon-Tremblay: Nous sommes informés de la situation.
J'en ai parlé, récemment, avec des représentants de la
table de concertation des réfugiés. Il y a eu aussi des
échanges entre le ministère et les centres de services sociaux.
Je dois vous dire cependant que ce n'est pas facile, parce que nous avons
beaucoup de difficultés, à Montréal, à trouver des
familles d'accueil pour ces mineurs, parce que ce sont des personnes qui
arrivent puis qui se déclarent mineures. Alors, nous avons beaucoup de
difficultés à trouver des familles d'accueil. Comme je le
mentionnais, il y a eu des échanges entre différents groupes
communautaires pour essayer de nous aider dans la recherche de familles
d'accueil et voir comment on pourrait solutionner ce
problème-là.
M. Godin: Vu, M. le Président, et
vérifié. C'est ma question indirecte.
Le Président (M. Gobé): Nous allons maintenant
aborder l'engagement 2: Subvention nor-mée, Programme d'aide à la
francisation des immigrants, un montant de 27 990 $ à la
Communauté hellénique de Montréal.
M. Godin: Vérifié, M. le Président, avec
enthousiasme.
Le Président (M. Gobé): Bon. On comprend pourquoi
lorsqu'on connaît votre circonscription électorale.
M. Godin: Voilà.
Le Président (M. Gobé): Maintenant, l'engagement 3:
Achats provenant du ministère des Approvisionnements et Services,
mobilier normalisé, programme 1, élément 1, un montant de
160 000 $ au Fonds renouvelable des fournitures et de l'ameublement. Même
question que précédemment, probablement, même remarque?
M. Godin: Même réponse aussi. Alors,
vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): D'accord. J'appelle
l'engagement 4 dans la catégorie divers: Loyers du MCCI, majoration,
projets d'aménagement de moins de 10 000 $, programme 1,
élément 3, 640 660 $. Le fournisseur est la Société
immobilière du Québec.
M. Godin: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Ceci met fin à
l'étude des engagements financiers du mois de mai 1990.
M. Godin: Sur ce point-là, je veux juste vérifier
auprès de la ministre ou de son sous-ministre, étant donné
la valeur patrimoniale de l'édifice nouvellement occupé par la
MCCI, si les fonctionnaires du MCCI chargés des rapports avec la
Société immobilière du Québec s'assurent que
l'archéologie de ce bâtiment-là ne sera pas
touchée.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est vérifié et on s'assure
justement que cet édifice-là demeure intact.
M. Godin: M. le Président, c'est
vérifié.
Le Président (M. Gobé): Ceci complète
l'étude des engagements financiers de mai 1990 qui sont maintenant
considérés comme vérifiés. J'appelle, sans plus
tarder, juin 1990 et nous avons huit engagements.
Juin
Le premier, numéro 1: Subvention normée, Programme d'aide
à la francisation des immigrants, Centre communautaire sud-asiatique de
Montréal, 25 992 $. Y a-t-il des questions? M. le député
de Mercier.
M. Godin: Une question, M. le Président, divisée en
deux volets. Est-ce qu'on constate que les groupes d'immigrants dont on
présume qu'ils connaissent le français, par exemple les
Vietnamiens ou les Haïtiens... Est-ce qu'on constate qu'il y a du vrai
dans cette hypothèse-là ou si, au contraire, les Vietnamiens ont
autant de difficultés à apprendre le français, à
Montréal, que les Chinois? Est-ce que c'est vérifié que
les groupes de Vietnamiens qui ont choisi le Québec
ont une connaissance réelle du français?
Mme Gagnon-Tremblay: Écoutez, je pense que, lorsqu'ils
arrivent, on ne peut pas dire qu'ils ont toujours une connaissance
réelle du français. Les Vietnamiens qui ont passé à
travers, par exemple, notre école et qui ont passé par notre
École du Québec à Phanat Nikhom ont une connaissance du
français lorsqu'ils arrivent, comme les Laotiens ou les Cambodgiens,
parce que c'est en partie ces communautés qu'on retrouve dans le camp de
Phanat Nikhom, mais, cependant, on ne peut pas dire que les Vietnamiens qui
arrivent d'autres pays connaissent la langue.
La même chose, par exemple, vous parliez tout à l'heure des
Haïtiens. Je pense que les Haïtiens qui nous arrivent maintenant
parlent davantage créole que ceux qui arrivaient, par exemple, dans les
années précédentes et qui parlaient français.
Et aussi, justement, les Vietnamiens qui ont connu l'occupation
française, les plus âgés, parlent français. Les plus
jeunes parlent moins français.
M. Godin: Donc, ce n'est pas un mythe que de dire, comme on a
entendu toujours et partout, que les Vietnamiens sont "francophonisables".
Mme Gagnon-Tremblay: Généralement, ils ont plus de
facilité à adopter la langue française que la langue
anglaise.
M. Godin: Et ainsi pour les Haïtiens.
Mme Gagnon-Tremblay: Pour les Haïtiens qui parlent
créole, oui.
M. Godin: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien.
Maintenant, c'est l'engagement 2: Catégorie divers, coûts de
téléphonie pour le mois de mars 1990, 62 551 $, Fonds des
services de télécommunications, ministère des
Communications à Québec.
M. Godin: Visé.
Le Président (M. Gobé): O. K. J'appelle maintenant
l'engagement 3. Dans la catégorie divers encore, coûts de
téléphonie pour l'exercice financier 1990-1991, 700 000 $, Fonds
des services de télécommunications, ministère des
Communications du Québec.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): O. K. Engagement 4:
Subvention non normée, aide aux travaux communautaires, 25 200 $,
Mission catholique latino-américaine de Montréal.
M. Godin: Est-ce que c'est le groupe, Mme la ministre, M. le
Président, qui voulait rapatrier leurs enfants au Québec le plus
tôt possible?
Mme Gagnon-Tremblay: Non. Ce programme-ci, cette subvention...
C'est un programme de soutien qu'on n'accorde qu'aux personnes qui sont
bénéficiaires de l'aide sociale et qui peuvent participer
à des travaux de développement d'em-ployabilité.
Généralement, ils participent au sein des organismes
communautaires. C'est une entente que nous avons avec le ministère de la
Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu pour faire participer
des gens qui sont sur l'aide sociale et qui voudraient donner un coup de main
à ces organismes communautaires en participant à des travaux de
développement de l'employabilité.
M. Godin: C'est vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien. J'appelle
maintenant l'engagement 5: Achats provenant du ministère des
Approvisionnements et Services, fournitures de bureau, mobilier
normalisé, un montant de 300 000 $, Fonds renouvelable des fournitures
et de l'ameublement. Môme question...
M. Godin: Même fonds que tout à l'heure.
Le Président (M. Gobé): Même interrogation
que tout à l'heure. Alors, je vais maintenant à l'engagement
6.
M. Godin: C'est vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Gobé): Contrat par sou-mission sur
Invitation, fichier, élaboration de la révision des programmes
d'aide financière à la Direction générale des
politiques et programmes, 169 620 $, Conseil et gestion d'organisations CGO
inc., à Montréal. Soumissions demandées, 11; soumissions
reçues, 3. Autres soumissionnaires: Centre de formation et de
consultation Inc.; note, 72 %; montant, 189 100 $ et Price Water-house; note,
56 %; montant, enveloppe non ouverte. Y a-t-il des commentaires? Ça
semble assez clair.
Mme Gagnon-Tremblay: II s'agit, M. le Président, du
contrat que nous avons donné pour la révision de nos programmes
de subventions, dont je parlais au tout début de cette
assemblée.
Le Président (M. Gobé): D'accord.
M. Godin: M. le Président, une miniquestion.
Puisqu'il existe, au Trésor, dans les autres trésors du
gouvernement, des équipes qui évaluent les programmes qui
fonctionnent déjà, pourquoi est-ce que le ministère n'a
pas fait appel à ces professionnels experts? Et pourquoi a-t-il
préféré se tourner vers le secteur privé?
Mme Gagnon-Tremblay: Je pense que la réponse est un peu
comme celle qu'on a donnée tout à l'heure. Compte tenu du
personnel aussi qu'on doit utiliser pour ce type de travail, il n'apparaissait
pas que le Trésor avait tout le personnel nécessaire pour faire
ce type de travail et dans le délai dans lequel on le demandait. On
demande aussi à la firme de nous faire cette évaluation du
programme, de nous suggérer d'autres programmes en fonction de nos
orientations, de la politique, mais aussi de nous suggérer comment
l'administrer pour qu'on réduise le plus possible les coûts.
Alors, c'est un petit peu un programme clé en main, finalement, et je ne
pense pas que le Conseil du trésor avait des ressources à nous
transférer comme ça pour ce type de projet.
M. Godin: Bravo! C'est révisé, M. le
Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien, M. le
député de Mercier. Alors, l'engagement 7: Divers, loyer des
édifices du MCCI, 6 458 121 $, Société immobilière
du Québec.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): Engagement 8: Contrat
négocié, service de traitement informatique, 485 000 $, Fonds des
services informatiques, ministère des Communications, Sainte-Foy,
Québec.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): Ceci met fin à la
vérification des engagements financiers du mois de juin 1990. Ils sont
maintenant considérés comme vérifiés. Nous allons
aller maintenant au mois de juillet 1990. Au mois de juillet 1990, me dit-on,
il n'y a aucun engagement financier à vérifier. Nous allons
maintenant passer au mois d'août 1990 où il y a 16 engagements.
Nous allons commencer par le premier.
Août
Mme Gagnon-Tremblay: Une précision, M. le
Président. Il s'agit de 16 engagements, toujours dans un programme
norme, Programme d'aide à l'accueil et à l'adaptation à
des groupes communautaires qui oeuvrent, qui nous aident justement dans ce
défi qu'on doit relever de l'aide à l'accueil et à
l'adaptation. Ce sont des subventions qui sont données à
l'ensemble de ces organismes qui sont des subventions semblables pour tous les
organismes que vous retrouvez de 1 à 16.
M. Godin: M. le Président...
Le Président (M. Gobé): M. le
député.
M. Godin: ...je m'étonne que, dans la ville de Sherbrooke,
qui compte quand même certains groupes d'immigrants, il n'y ait aucun
organisme qui a fait des demandes d'aide au ministère.
Mme Gagnon-Tremblay: Bon, écoutez, je suis heureuse que
vous le constatiez, M. le député de Mercier. Peut-être que
l'an prochain je pourrai augmenter les subventions dans ma région, aux
organismes de ma région. Mais il s'agit toujours de subventions...
Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de groupes communautaires qui n'ont
pas eu de subventions, mais en deçà de 25 000 $. Alors, vous
avez, par exemple, le Service d'aide aux néo-Canadiens, qui est un
centre très reconnu à Sherbrooke, qui a reçu des
subventions et qu'on va retrouver aussi à l'engagement 13. Tiens, je le
vois ici. 25 000 $. Mais il peut arriver aussi qu'il ait reçu d'autres
sommes en deçà de 25 000 $. Mais, dans Sherbrooke, vous le
trouvez à l'item 13. J'aurais été étonnée
qu'on ne retrouve aucun organisme dans la région de Sherbrooke. (16
heures)
M. Godin: Vous devriez leur suggérer, M. le
Président, que tôt ou tard ils s'appelleront
néo-Québécois, que déjà ils s'habituent
à changer d'appellation contrôlée.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Gobé): Est-ce que vous pensez que
nous devrions prendre chacun de ces programmes les uns après les autres
ou si nous devrions considérer qu'ils sont vérifiés
après une lecture rapide, peut-être, par chacun d'entre nous?
Comme ça, c'est répétitif.
M. Godin: Oui. Il n'y a rien là, sauf quelques centaines
de milliers de dollars.
Le Président (M. Gobé): Oui, oui.
M. Godin: Mais, en fait, il n'y a rien là donc cette
année.
Le Président (M. Gobé): Donc, on pourrait dire que,
jusqu'à l'engagement 13...
M. Godin: Jusqu'à 15.
Le Président (M. Gobé): C'est parce que le 14, ce
n'est plus la même chose: demande de livraison, achat de six
micro-ordinateurs.
M. Godin: Oui, d'accord.
Le Président (M. Gobé): Voyez-vous? Je ne voudrais
pas vous induire en erreur. Vous pensiez que c'était la même
chose. 14, 15 et 16 ne sont plus les mêmes.
M. Godin: Tout ça est vu et révisé, M.
le
Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Mol,
personnellement, à 14, j'ai encore la même réflexion que
j'avais au tout début. On volt l'achat d'ordinateurs encore, mais on ne
sait pas les soumissions, on ne sait même pas le nom de l'ordinateur,
qu'Office Equipment, c'est une compagnie de vendeur et non un
manufacturier.
Mme Gagnon-Tremblay: Micro-ordinateurs Philips.
Le Président (M. Gobé): Micro-ordinateurs Philips,
hein? Oui. C'est ça. C'est le même genre de remarques, mais
ça attache pas sur vous, mais sur le système qui ne nous permet
pas d'avoir ça.
Maintenant, on va aller à 15 qui est un contrat par
soumission-Invitation, réalisation de l'épuration des dossiers
des garants. Soumissions demandées, 5; soumission reçue, 1. M. le
député de Mercier.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): Numéro 16: Contrat
par soumission-invitation, évaluation du programme d'attestation
d'offres d'emplois de la direction des étudiants, garants et
travailleurs, 45 000 $, Statbec inc. Soumissions demandées, 10;
soumissions reçues, 2: Multi-Réso inc., 43 500 $, rapport
qualité-prix, 90, 2 %; Statbec inc., rapport qualité-prix, 91, 8
%. Statbec étant...
M. Godin: Celui qui a été choisi.
Le Président (M. Gobé): Oui. Comment se fait-il que
les plus hauts soumissionnaires aient été choisis? C'est une
erreur de frappe peut-être, non?
Mme Gagnon-Tremblay: Qualité-prix. M. Godin:
Statbec.
Le Président (M. Gobé): O. K. C'est
vérifié? M. Riddell: La note est plus haute.
Le Président (M. Gobé): Oui, oui. Donc, le prix
avait une influence et la note avait une influence, hein? O. K.
Alors, ceci met fin à l'étude des engagements financiers
pour le mois d'août 1990, qui sont maintenant considérés
comme ayant été vérifiés par cette commission, et
nous allons au mois de septembre 1990 où il y a trois engagements.
Septembre
Le numéro 1, le premier: Autre subvention, aide aux centres
communautaires, 45 000 $, Centre uni de la communauté chinoise de
Montréal Inc. Je pense que c'est un peu le même.
M. Godin: Est-ce qu'on peut savoir où se trouve ce Centre
de la communauté chinoise?
Mme Gagnon-Tremblay: Je demanderais, M. le Président,
à mes collègues de Montréal de m'indiquer où se
trouve ce Centre communautaire.
M. Godin: Ça nous permettra d'y aller, Mme la
ministre.
Le Président (M. Gobé): Dans le comté de
Saint-Louis, Mme la ministre, si mes Informations sont exactes.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est où? Est-ce que vous avez une
idée? C'est où? 211, La Gau-chetière.
Le Président (M. Gobé): Oui, c'est ça, au
coin de...
M. Godin: Ah oui, oui, d'accord.
Le Président (M. Gobé):... dans le comté de
M. le député Jacques Chagnon.
M. Godin: La voie plétonnière.
Le Président (M. Gobé): C'est un édifice en
brique.
Mme Gagnon-Tremblay: Par contre, c'est la corporation,
c'est-à-dire que... Je m'excuse, peut-être que ce n'est pas
là. C'est là où la corporation a son siège social.
J'imagine que c'est dans le Centre.
Le Président (M. Gobé): C'est tout près du
Palais des congrès.
M. Godin: Ah oui! je le vois là, sur la place...
Le Président (M. Gobé): Voyez, sur le coin.
M.Godin: La petite agora. Le Président (M.
Gobé): Oui.
M. Godin: Ou le petit agora. On dit "un agora", hein?
Le Président (M. Gobé): Je ne sais pas.
M. Godin: Une, c'est pour les chats, "une agora".
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Gobé): Maintenant, nous allons
appeler le numéro 2: Subvention normée, aide aux organismes de
rapprochement, un montant de 27 000 $, Maison internationale de Québec,
Québec, qui est la ville de Québec. Y a-t-il des commentaires,
des questions? Non?
M. Godin: Est-ce qu'il y a une communauté, M. le
Président, qui est particulièrement responsable de la
création de cette maison-là...
Le Président (M. Gobé): Mme la ministre.
M. Godin:... ou si ça a été fait autour
d'une table de concertation multiethnique?
Mme Gagnon-Tremblay: J'ai eu l'occasion de rencontrer à
quelques reprises les représentants de cette maison. C'est une maison
multiethnique, on y retrouve plusieurs communautés.
M. Godin: Révisé, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Merci
beaucoup. J'appelle maintenant le numéro 3: Autre subvention, aide aux
centres communautaires, Centre communautaire des Noirs de Montréal.
C'est assez clair.
M. Godin: Est-ce que nous avons là un projet
parrainé par cette communauté-là, Mme la ministre, et
est-ce que, comme la tradition le veut, les Noirs de Montréal ont fait
leur part dans l'amassage de fonds pour en faire un centre communautaire encore
plus parfait qu'il n'eût été sans eux, ou plus complet?
Mme Gagnon-Tremblay: La communauté noire a fourni le
centre et nous, nous avons payé pour les réparations.
M. Godin: Je vois. Là, je comprends. Donc, c'est le vieux
Centre de la communauté noire qui a été...
Mme Gagnon-Tremblay: Rénové.
M. Godin:... restauré.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça.
M. Godin: Et le Centre appartenait à la communauté
noire depuis longtemps.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça.
M. Godin: Donc, leur contribution, c'est leur Centre.
Mme Gagnon-Tremblay: La rénovation.
M. Godin: Et la contribution du ministère, c'est la
restauration.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça. M. Godin:
Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député de Mercier. Alors, ceci met fin à la
vérification des engagements financiers du mois de septembre 1990, qui
sont maintenant réputés vérifiés par cette
commission. Je vais donc appeler les engagements financiers du mois d'octobre
1990. Il n'y a pas d'engagements financiers à vérifier.
Donc, je vais sans plus tarder passer à ceux du mois de novembre
1990 et, là, nous avons 12 engagements financiers. Je vais vous en
donner lecture tout de suite. L'engagement no 1. Est-ce que tout le monde a ses
papiers?
Novembre
M. Godin: On a nos papiers, mais on ne sait pas...
Le Président (M. Gobé): On va vous donner la chance
de les trouver, M. le député.
M. Godin: S'il vous plaît!
Le Président (M. Gobé): C'est novembre 1990.
Peut-être peut-on vous donner une copie?
M. Godin: Le numéro 1, M. le Président, est
vérifié.
Le Président (M. Gobé): Le numéro 1 est
maintenant vérifié: Étude des disparités de revenus
selon le statut d'immigration au Québec, 30 200 $.
Le numéro 2: Contrat négocié, prêt de
services entre le MCCI et la CECM, participer à la réorganisation
des services de francisation au MCCI. C'est M. Gilles Bertrand,
Dollard-des-Ormeaux.
M. Godin: Ce n'est pas un monsieur, Dol-lard-des-Ormeaux. Je
pense que c'est le nom de la commission scolaire.
Le Président (M. Gobé): On parle de la CECM. Non.
C'est probablement l'adresse de l'individu parce que la CECM est la commission
scolaire de Montréal, comme vous le savez.
M. Godin: Oui, oui.
Le Président (M. Gobé): Dollard-des-Ormeaux, c'est
Sault-Saint-Louis, je crois.
Mme Gagnon-Tremblay: M.Gilles Bertrand, c'est un
spécialiste en sciences de l'éducation qui a été
prêté au ministère, au MCCI, pour participer à la
réorganisation des services de francisation à l'égard des
immigrants adultes.
M. Godin: Et le deuxième personnage,
Dollard-des-Ormeaux?
Des voix: Ha,ha, ha!
Mme Gagnon-Tremblay: Dollard-des-Ormeaux, là, je ne sais
pas...
M. Godin: Ça se réfère à quoi?
Mme Gagnon-Tremblay: Ah! D'accord.
M. Godin: Ou à qui?
Mme Gagnon-Tremblay: Ah oui! C'est son adresse.
M. Godin: Ah! je vois, je vois.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est son adresse.
Le Président (M. Gobé): O. K. Alors, nous allons
passer au numéro 3.
M. Godin: 2, c'est vérifié.
Le Président (M. Gobé): 2, c'est
vérifié. Subvention normée, Fonds d'aide aux
réfugiés, École du Québec à...
M. Godin: Phanat Nikhom.
Le Président (M. Gobé): Comment vous dites
ça?
M. Godin: Enfin, il y a deux possibilités. Il y en a qui
disent: Phanat Nikhom et, là-bas, on dit: "panat" Nikhom.
Le Président (M. Gobé): "Panat" Nikhom.
M. Godin: Comme si le "ph" équivalait là-bas
à un "p" et ici à un T.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça.
Le Président (M. Gobé): Quant à aller plus
loin, pourriez-vous m'indiquer où est situé ce Phanat Nikhom, M.
le député de Mercier?
Mme Gagnon-Tremblay: En Thaïlande.
M. Godin: Près de Bangkok.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça.
Le Président (M. Gobé): Près de Bangkok.
M. Godin: En banlieue de Bangkok.
Le Président (M. Gobé): Ah bon! Je vois que vous
connaissez très bien...
Mme Gagnon-Tremblay: Environ à une heure trente, à
peu près, de route.
Le Président (M. Gobé): C'est par
l'intermédiaire du Comité intergouvernemental pour les
migrations, à Genève, en Suisse, 52 000 $.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça. Une voix: C'est
beau.
Le Président (M. Gobé): O. K. Alors, le
numéro 4: Subvention normée, Fonds d'aide aux
réfugiés, assistance pour réfugiés mozambicains,
Comité international catholique pour les migrations, en Suisse toujours,
35 000 $.
M. Godin: Est-ce que la souque-à-la-corde entre le MCCI et
le ministère des Affaires extérieures du Québec pour
obtenir le contrôle et le budget du Fonds d'aide aux
réfugiés se poursuit? Et comme la ministre a obtenu beaucoup du
côté fédéral, est-ce qu'il est envisageable qu'elle
obtienne autant du ministère cousin du Québec?
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Gagnon-Tremblay: Ce qui arrive, c'est que je ne sais pas si
je souhaite avoir, justement, cette responsabilité puisque cette
responsabilité relève d'un ministère des Affaires
Internationales. Je pense que là où notre responsabilité
est, c'est au niveau des réfugiés parce qu'on ne peut pas, au
ministère de l'Immigration, venir en aide à l'ensemble des
démunis du monde. C'est davantage, je pense, la responsabilité du
MAI. Par contre, quant à nous, en ce qui concerne les
réfugiés, comme je vous le mentionnais, on essaie d'aider
davantage les réfugiés surtout là où on fait de la
sélection. Il peut arriver à l'occasion, cependant, qu'on ait
certaines sommes qui n'ont pas encore été utilisées dans
notre budget vers la fin de l'année et il peut arriver, suite à
une demande, qu'on aille au-delà peut-être de nos camps de
réfugiés, par exemple, suite à une demande du MAI, ou pour
aider le ministère des Affaires internationales qui donne, par exemple,
un certain montant à un pays, un peu comme, finalement, on l'a fait ici.
Alors, il peut arriver que nous allouions une somme supplémentaire, mais
l'objectif premier de notre Fonds, c'est toujours pour les
réfugiés que nous sélectionnons dans les camps de
réfugiés.
M. Godin: C'est vu, M. le Président...
Le Président (M. Gobé): Très bien, M. le
député.
M. Godin:... et Mme la ministre.
Le Président (M. Gobé): La même chose, le
numéro 5: Subvention normée, Fonds d'aide aux
réfugiés, appui aux réfugiés salvadoriens,
Comité international pour les migrations, en Suisse tout le temps.
Probablement la même réponse que pour la première?
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça. Le Président (M.
Gobé): D'accord.
Mme Gagnon-Tremblay: Cette année, on avait quand
même un certain montant qui restait dans notre budget vers la fin de
l'année et, comme II y avait un problème majeur au Salvador,
à ce moment-là, on a contribué avec le ministère
des Affaires Internationales.
Le Président (M. Gobé): Le numéro 6.
M. Godin: M. le Président, je constate qu'au lieu de
périmer - quelquefois on est paresseux - le ministère,
jusqu'à ce que ses tiroirs soient vidés, utilise ces
fonds-là pour des bonnes causes.
Mme Gagnon-Tremblay: On essaie.
M. Godin: Donc, c'est non seulement révisé, M. le
Président, mais c'est approuvé entièrement.
Le Président (M. Gobé): À
l'unanimité. Le numéro 6: Fonds d'aide aux
réfugiés, aide médicale à la Palestine, 25 000 $,
Développement et paix.
M. Godln: Mme Harel va être contente.
Le Président (M. Gobé): Moi aussi d'ailleurs, M. le
député. Ça m'a fait particulièrement plaisir,
à ma famille et à M. Albert Khelfa aussi, le député
de Richelieu. Nous allons maintenant au numéro 7.
M. Godin: C'est révisé, M. le Président,
pour le 6...
Le Président (M. Gobé): Révisé et
encouragé.
M. Godin:... et, pour le 7, même chose.
Le Président (M. Gobé): Achats provenant du
ministère des Approvisionnements et Services, fournitures de bureau,
mobilier normalisé, 200 000 $. Encore là, le Fonds renouvelable
des fournitures et de l'ameublement du gouvernement. On ne sait pas c'est quoi
ni comment, mais...
M. Godin: On le saura tôt ou tard, M. le Président.
Il ne faut pas se décourager.
Des voix: Ha,ha, ha!
Le Président (M. Gobé): Nous allons passer au
numéro 8. Là encore, demande de livraison, achats de
micro-ordinateurs, Philips électronique Itée, 74 327 $. Toujours
la même remarque que précédemment.
Le numéro 9: Demande de livraison, achats d'imprimantes au laser,
73 413 $, Data Terminal Mart, Sainte-Foy. Même chose, même
question, même remarque. Continuons.
M. Godin: C'est visé, M. le Président. (16 h
15)
Le Président (M. Gobé): Comment dites-vous?
M. Godin: C'est visé.
Le Président (M. Gobé): C'est visé, oui.
M. Godin: J'ai une petite question à titre quasiment de
gag. Est-ce que Data Terminal, c'est de seconde main, ça? Non?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Godin: Puisqu'on est en phase d'économie et de
récession.
Mme Gagnon-Tremblay: Ah! on peut se poser la question.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Godin: On verra aux résultats, M. le
Président.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça, oui. On verra si elles
tiennent le coup pendant une année au moins, sinon on les enverra aux
soins palliatifs.
Le Président (M. Gobé): Nous allons maintenant
à octobre 1990. Engagement no 1: Demande de livraison, achat de
micro-ordinateurs, 25 242 $, Olivetti Canada limitée, Sainte-Foy.
M. Godin: Ça va.
Le Président (M. Gobé): 2. Divers, loyers de
juillet 1990 à mars 1991, espace occupé par le MCCI à
l'école William Hingston, Société immobilière du
Québec.
M. Godin: Ce n'est pas un COFI, ça, madame?
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, c'est pour la direction
régionale.
M. Godin: Merci.
Le Président (M. Gobé): 3: Contrat
négocié, dispenser des cours de langue française à
temps
partiel aux revendicateurs du statut de réfugié, 1 904 000
$, commissions scolaires, voir annexe.
Désirez-vous que je fasse la lecture des commissions
scolaires?
M. Godin: Non, non.
Le Président (M. Gobé): Non, ce n'est pas
nécessaire?
M. Godin: Nous aussi, on sait lire.
Le Président (M. Gobé): Bon. Alors, ceci met fin
à la vérification des engagements financiers du ministère
pour novembre 1990, qui sont maintenant vérifiés. Sans plus
tarder, j'appelle ceux de décembre 1990.
Décembre
Nous en avons deux. Numéro 1: Demande de livraison, achat de
micro-ordinateurs, 48 489 $, Olivetti Canada limitée, Sainte-Foy.
M. Godin: Visé.
Le Président (M. Gobé): 2: Divers, impression de 12
000 brochures de 100 pages et couverture titrées "Au Québec pour
bâtir ensemble", 31 052 $, Imprimerie Wilco limitée, Anjou,
Québec. Les autres soumissionnaires étaient: Métropole
Litho, 31 560 $; Boulanger Inc., 33 091 $ et Paul Paradis inc., 33 395 $. Donc,
Wilco était le plus bas soumissionnaire. Est-ce que c'est
vérifié?
M. Godin: Vérifié, oui.
Le Président (M. Gobé): Alors, ceci met fin
à la vérification des engagements de décembre 1990, qui
sont maintenant vérifiés. J'appelle ceux de janvier 1991. Nous
avons là 10 engagements.
Janvier 1991
Mme Gagnon-Tremblay: II s'agit toujours, de 1 à 8, M. le
Président, de subventions pour l'accueil et l'adaptation qu'on accorde
à certains groupes communautaires.
Le Président (M. Gobé): Alors, est-ce que nous en
faisons une lecture personnelle rapidement? Au numéro 4, Mme la
ministre, pendant que M. le député de Mercier fait sa lecture,
pourriez-vous nous indiquer c'est quoi l'Association multiethnique pour
l'intégration des pers. hand.? "What is that?"
M. Godin: C'est Mme Soave.
Mme Gagnon-Tremblay: Des personnes handicapées.
M. Godin: C'est Mme Soave, je pense, hein?
Le Président (M. Gobé): Des personnes
handicapées du Québec. Je pensais que c'était une
nouvelle... Ça va?
M. Godin: Ça va jusqu'à 8.
Le Président (M. Gobé): Alors, jusqu'à 8.
Maintenant, à partir de 9: Contrat par soumission-invitation, fournir
les services pour l'édition de la publication relative à
l'énoncé de politique du MCCI, 50 000 $, Publications Daz.
Soumissions demandées, 3; soumissions reçues, 2; l'autre
soumissionnaire, Communication M.L.B. Le montant de la somme n'est pas
marquée. Est-ce un oubli? Vous devriez avoir ça quelque part.
Mme Gagnon-Tremblay: Nous allons chercher.
Alors, votre question, M. le Président...
Le Président (M. Gobé): Oui, madame.
Mme Gagnon-Tremblay: Pouvez-vous me répéter votre
question, M. le Président?
Le Président (M. Gobé): Oui. À l'engagement
9, contrat par soumission-invitation, fournir les services pour
l'édition de la publication relative à l'énoncé de
politique du MCCI, il y a deux fournisseurs: Publications Daz, qui est le plus
bas, et Communication M.L.B., mais le montant de la soumission de M.L.B. n'est
point mentionné.
Mme Gagnon-Tremblay: À cause de la qualité-prix.
Publications Daz avait 77 % et Communication M.L.B., 60 %.
Le Président (M. Gobé): Et le montant, le
savez-vous? Vous n'avez pas ouvert l'enveloppe probablement. C'est
ça?
Mme Gagnon-Tremblay: C'est ça.
M. Riddell: On n'ouvre pas quand la note de passage n'est pas
atteinte.
Le Président (M. Gobé): D'accord. Alors, le
numéro 10: Services de traduction pour la division des
équivalences, 61 245 $, Fonds des moyens de communication au
ministère des Communications, à Sainte-Foy. Ça semble
assez clair.
M. Godin: C'est beau.
Le Président (M. Gobé): O.K. Ceci met fin à
l'étude des engagements pour janvier 1991. Nous allons maintenant
appeler février 1991.
Février
Nous avons là trois engagements. 1: Subvention normée,
aide aux organismes de rapprochement, Centre communautaire Christophe-Colomb de
Montréal, 40 000 $.
M. Godln: Pas de questions, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): O. K. Numéro 2:
Contrat négocié, recherche sur la migration interprovinciale des
immigrants du Québec, phase 2, 30 000 $, Institut de recherches
politiques.
M. Godin: M. le Président, est-ce qu'on peut savoir qui
constitue ledit Institut?
Mme Gagnon-Tremblay: L'Institut de recherches politiques?
Le Président (M. Gobé): L'Institut de recherches
politiques, à Montréal.
M. Godin: Qui sont les personnes qui incarnent l'Institut?
M. Riddell: M. le Président, l'Institut de recherches
politiques est une organisation canadienne pour la recherche sur les questions
des politiques. La recherche en question est assurée par M. Marc
Tremblay qui travaille à l'Université de Montréal et qui
travaille en association avec l'Institut de recherches politiques qui assure la
supervision de sa recherche.
M. Godin: Vu, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Une
petite question. Est-ce que cette recherche sera disponible pour les membres de
cette commission?
Mme Gagnon-Tremblay: Normalement, à l'automne.
Le Président (M. Gobé): On peut donc penser que
vous nous la ferez parvenir à un moment donné.
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, oui.
Le Président (M. Gobé): Ce serait
intéressant à voir. Merci, Mme la ministre.
Maintenant, l'engagement no 3: Contrat par soumission-Invitation,
rôle conseil pour le secteur des opérations dans le cadre des
développements informatiques, un contrat de 49 900 $. Le groupe SEE, de
Québec, a été retenu. Appel de candidature; soumissions
reçues, 13, voir annexe. Alors, vous les avez en annexe.
M. Godin: On les a. C'est clair.
Le Président (M. Gobé): C'est clair. Ceci, donc,
met fin à la vérification des engagements de février 1991,
qui sont maintenant vérifiés. On appelle ceux de mars 1991.
Mars
Nous avons là cinq engagements. Le premier: Contrat par
soumission publique, réalisation de l'architecture globale des
systèmes, 100 000 $, Groupe DMR inc. Soumissions reçues, 4:
Groupe LGS inc., 22 %; Systematix, 45 %; Synertech, 52, 5 %; DMR, 94 %. Y
a-t-il des commentaires?
Une voix: C'est beau.
Le Président (M. Gobé): On parle de
l'informatisation du ministère.
M. Godin: Oui, oui.
Mme Gagnon-Tremblay: Oui. En somme, c'est la première
phase de réalisation du plan directeur des systèmes
d'information. Comme vous le savez, on a énormément à
faire avant que tout notre système soit informatisé,
c'est-à-dire que notre système soit à point. On en a
encore pour quelques années.
Le Président (M. Gobé): C'est un montant
approximatif de quel ordre de grandeur, toute cette informatisation des
systèmes?
Mme Gagnon-Tremblay: Le tout, le plan directeur, plusieurs
millions de dollars.
Le Président (M. Gobé): Plusieurs? 2 000 000 $? 3
000 000 $? 4 000 000 $? 5 000 000 $?
Mme Gagnon-Tremblay: 10000 000 $, 12 000 000 $.
Le Président (M. Gobé): 10 000 000 $, 12 000 000 $?
D'où l'importance de la commission de bien voir que les...
M. Godin: De fouiller.
Le Président (M. Gobé): Oui, de fouiller.
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, c'est environ 3 000 000 $ par
année.
Le Président (M. Gobé): 3 000 000 $ par
année.
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, sur une période de quatre ans
environ.
Le Président (M. Gobé): C'est un plan assez
ambitieux.
Mme Gagnon-Tremblay: Oui. Nous partons à
zéro, hein?
Le Président (M. Gobé): Oui, oui.
Mme Gagnon-Tremblay: Et si on veut être capables de
compiler toutes les statistiques et les données qui nous permettent de
prendre de meilleures positions, finalement, soit au niveau de
l'intégration, ou encore être capables de réagir rapidement
au niveau de la gestion de l'immigration, je pense que c'est tout à fait
important.
Le Président (M. Gobé): O. K. Est-ce que ça
vous satisfait, M. le député de Mercier?
M. Godin: Oui, c'est vu. Lu, vu et autorisé.
Le Président (M. Gobé): Bon. Contrat par
soumission-invitation, épuration des dossiers entreposés au COFI
Nord, 69 733 $, Joël Raiffaud et associés. Il y avait plusieurs
soumissions. Soumissions demandées, 3; soumissions reçues, 2,
l'autre soumissionnaire étant Arcodex Itée. Il n'y a pas de
montant. Probablement que le pointage ne correspondait pas.
M. Riddell: C'est une question de prix. Arcodex, 64 800 $ et
l'autre société, 69 732 $. Il s'agit d'une question de note, mais
je n'ai pas la note. Arcodex n'était pas conforme à la demande du
ministère.
Le Président (M. Gobé): Elle n'était pas
conforme. O. K. Merci. M. le député de Mercier, satisfait de
cette réponse?
M. Godin: Pas de questions, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Alors,
numéro 3: Divers, achats de logiciels, 31 650 $, le Groupe informatique
ACGL inc., à Montréal, voir annexe Voulez-vous que nous allions
à l'annexe ou c'est...
M. Godin: Non, M. le Président, pas de questions.
Le Président (M. Gobé): D'accord. Numéro 4:
Contrat négocié, services de traitement informatique, 48 500 $,
Fonds des services informatiques, ministère des Communications à
Québec. Il n'y a pas de questions 5: Divers, achats de mobilier, encore
là, 33 000 $, Fonds renouvelable des fournitures et de l'ameublement du
gouvernement.
M. Godin: Aucune question.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Ceci va
donc clore l'étude des engagements financiers de mars 1991 et nous
allons, sans plus tarder, passer à ceux d'avril 1991 et, là, nous
avons 16 engagements.
Avril
On va commencer par le premier: Contrat par soumission-invitation,
rôle conseil auprès de la Direction des ressources
informationnelles, 45 000 $, Groupe DMR Inc. Soumissions demandées, 28;
soumissions reçues, 4: CGI, 43 %; Price Waterhouse, 42 %; Roy, Bourassa
et associés, 26 %.
M. Godin: C'est 45 000, M. le Président, pas 45.
Le Président (M. Gobé): 45000, oui. M.
Godin: Non, 45 000. Vous avez dit 45.
Le Président (M. Gobé): Je m'en excuse. Alors,
c'était en effet 45 000 $.
M. Godin: Vous êtes tout pardonné.
Le Président (M. Gobé): Très bien. Nous
allons au numéro 2: Demande de livraison, achats de micro-ordinateurs,
84 563 $. Là encore, on n'a pas de référence. Philips
électronique.
M. Godin: Ça, c'est vu, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Alors, nous allons au
numéro 3. Là encore, demande de livraison, achats d'imprimantes,
39 819 $, Data Terminal, à l'île des Soeurs.
M. Godin: C'est beau.
Le Président (M. Gobé): Numéro 4:Demande de livraison, achats de micro-ordinateurs, 49 816 $, Olivetti
Canada limitée, Sainte-Foy. Pas de référence.
M. Godin: C'est beau. C'est beau.
Le Président (M. Gobé): 5: Subvention
normée, Programme d'aide à la francisation des
Immigrants, 25 238 $, Association volontaire des Chinois du
Québec, à Montréal.
M. Godin: De toute beauté. (16 h 30)
Le Président (M. Gobé): O. K. 6: Divers, demande de
bien, achats d'Imprimantes, 28 557 $, Harris Systems Itée.
M. Godin: M. le Président, le code 16, on sait maintenant
que ça correspond au MAS. Le code 15, ça correspond à
quelle autre mystérieuse...
Mme Masson: Une commande d'achats faite par le Service
général des achats du ministère
des Approvisionnements et Services. M. Godin: GSC. Mme Masson:
Pardon?
M. Godin: SGC, le Service des achats... Non. SGA.
Mme Masson: Le Service général des achats. M.
Godin: Çava.
Le Président (M. Gobé): Mme la ministre, y a-t-il
un fonctionnaire de votre ministère sur le jury qui choisit ces
choses-là?
Mme Masson: Non.
Le Président (M. Gobé): Du tout? Vous n'avez aucun
droit de regard, vous autres non plus?
Mme Gagnon-Tremblay: C'est des achats globaux du gouvernement.
Par exemple, le ministère des Approvisionnements et Services fait des
soumissions, c'est-à-dire va en soumissions auprès de
multinationales, par exemple, pour l'achat de x millions de dollars de
systèmes informatiques. Par la suite, la compagnie qui est le plus bas
soumissionnaire est retenue et, par la suite, quand les ministères ont
besoin de matériel, ils doivent faire affaire avec cette compagnie.
Le Président (M. Gobé): Un des points qui
m'incitent à poser souvent cette question-là, c'est que, dans une
vie antérieure, j'étais un des vice-présidents de la
compagnie Comterm et, à ce titre-là, j'ai été un
des artisans, de ceux qui ont informatisé une partie de notre
administration publique avec Comterm. Suite à mes expériences
passées, permettez-moi de vous poser un certain nombre de questions
devant le processus qui est généralement mis en place dans le
système pour acquérir des équipements informatiques.
Je vois qu'on achète pour des gros montants. On parle, dans votre
cas, d'à peu près 12 000 000 $. Il doit y avoir là-dedans
à peu près 7 000 000 $, 8 000 000 $ de matériel. Il semble
que c'est juste l'autre ministère qui a le contrôle, alors que
c'est notre commission qui doit adopter ça.
M. Riddell: En effet, M. le Président, il y a deux choses
qu'on essaie de vérifier et que vous essayez de vérifier.
D'abord, comment l'appel d'offres a été fait. Ça s'est
fait par le ministère des Approvisionnements et Services et nous
n'étions pas présents. Une deuxième chose qu'on
vérifie ici, c'est: Est-ce que le MCCI s'est conformé aux
politiques établies par le gouver- nement pour ce genre d'achats? La
réponse est oui, ce fournisseur était indiqué par le MAS
et nous avons acheté notre équipement. Il y a deux types de
vérifications.
M. Godin: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Numéro 7: Achats
provenant du ministère des Approvisionnements et Services, fournitures
de bureau, mobilier normalisé, 215 000 $, Fonds renouvelable des
fournitures et de l'ameublement.
M. Godin: Même chose.
Le Président (M. Gobé): 8: Contrat par
soumission-invitation, développement d'une signature corporative, 25 000
$, Nolin, Larosee Design Communications. Soumissions demandées: 10;
soumissions reçues, 4: Artis, 30 %; Pluri Design Inc., 39. 5 %; Sima
Geograp. Cons., 50 %. Voir annexe 1.
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, je suis très
fière de vous dire que le prix, c'est-à-dire que cette signature
a valu un prix international de graphisme à la firme Nolin. La maison
Nolin, Larosee a obtenu un prix international de graphisme; 12 000
pièces ont été jugées et c'est notre signature
corporative qui a eu le prix.
Le Président (M. Gobé): Vous avez une question, M.
le député de Mercier?
M. Godin: Oui, M. le Président. Je remarque que la
ministre semble avoir sous les yeux une oeuvre extraordinaire. Est-ce qu'on
peut la voir?
Le Président (M. Gobé): Est-ce qu'elle peut
être distribuée aux membres de cette commission?
Mme Gagnon-Tremblay: Malheureusement, elle est en couleurs...
M. Godin: Ah! c'est le nouveau logo. Ça ressemble, M. le
Président, au drapeau de la Catalogne.
Le Président (M. Gobé): Est-ce qu'on pourrait avoir
cette copie...
M. Godin: C'est une pochette.
Le Président (M. Gobé):... afin que tous les
membres de la commission puissent la voir?
Une voix: Est-ce qu'on autorise le design? M. Godin: C'est
combien?
Le Président (M. Gobé): C'est 25 000 $. On autorise
25 000 $.
Une voix: Pour le design? Le Président (M.
Gobé): Oui.
Mme Gagnon-Tremblay: Ce n'est pas seulement pour ça;
aussi, il faut qu'ils développent naturellement les...
M. Godin: Pardon?
Mme Gagnon-Tremblay: J'ai dit que les 25 000 $, ce n'est pas
juste ça, c'est qu'il faut qu'ils développent aussi toutes les
applications.
Le Président (M. Gobé): Ça va servir
à mettre où, ce design-là?
Mme Gagnon-Tremblay: C'est la marque de commerce du
ministère, finalement. Je pense que c'est important que le
ministère puisse avoir sa propre marque de commerce. Alors, sur tous
documents qui vont à l'étranger, sur tous documents que nous
publions ici au Québec, c'est la marque de commerce du
ministère.
Le Président (M. Gobé): Est-ce que l'engagement no
8 est vérifié?
M. Godin: Oui, monsieur, et j'ajoute, entre parenthèses,
que, comparé à d'autres logos, ce n'est pas cher. Si vous
regardez la pomme éclatée de Radio-Canada ou les
sinuosités dans Via Rail ou du CN, ce n'est pas cher, surtout quand on
connaît la suite des événements.
Le Président (M. Gobé): Numéro 9.
M. Godin: Au moins, celui-là, il va servir encore quelques
années.
Le Président (M. Gobé): Demande de bien, impression
de brochures "Immigrer au Québec", 99 065 $, Métropole Litho
inc., à Anjou. Y a-t-il eu soumission publique dans ce
cas-là?
Mme Gagnon-Tremblay: Oui, c'est en annexe, M. le
Président.
Le Président (M. Gobé): C'est en annexe. O. K.
M. Godin: Ça va.
Le Président (M. Gobé): O. K. Numéro 10.
Subvention normée, Programme d'aide à la francisation des
immigrants, 25 992 $, Centre communautaire sud-asiatique, à
Montréal. Y a-t-il des commentaires?
M. Godin: Aucun, M. le Président.
Le Président (M. Gobé): Alors, numéro 11,
c'est la même chose: Subvention normée, Pro- gramme d'aide
à la francisation des immigrants, Communauté hellénique de
Montréal, dans le comté de Mercier probablement.
M. Godin: Non, dans Outremont. Le Président (M.
Gobé): Ah!
M. Godin: À quelque 100 mètres de mon
comté.
Le Président (M. Gobé): Quelques rues, plus au
nord, à l'ouest. Numéro 12. Subvention normée, langues
ethniques, 26 264 $, Fédération hellénique des parents et
tuteurs de Montréal Vous avez une certaine influence, M. le
député.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): Numéro 13:
Subvention normée, langues ethniques, Patronat Italo-canadien, 52 999
$.
M. Godin: Vu et accepté.
Le Président (M. Gobé): Numéro 14: Divers,
travaux d'aménagement au 360, rue McGIII, Société
immobilière du Québec, 26 020 $.
M. Godin: Quand pourrons-nous voir, M. le Président et Mme
la ministre, le résultat de ces travaux?
Mme Gagnon-Tremblay: Vous voulez dire au 360, rue McGill?
M. Godin: Oui.
Une voix: C'est fait.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est terminé.
M. Godin: Oui, c'est terminé, tant mieux, mais quand
va-t-on pouvoir de visu constater...
Mme Gagnon-Tremblay: Je vous invite, M. le député
de Mercier.
M. Godin: Pour quand? Pour quand?
Le Président (M. Gobé): Le député de
Mercier suggère que la commission...
M. Godin: Comme disent les canards du lac Brome, "quand, quand,
quand"?
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Gagnon-Tremblay: Dépendamment de votre
disponibilité, je suis à Montréal
généralement les jeudis et vendredis, et ça me fera grand
plaisir. SI je ne suis pas là, sûrement que quelqu'un pourra
prendre soin de vous et vous
faire visiter ces lieux qui sont vraiment des lieux remarquables.
M. Godin: J'Irai avec mon collègue de Shefford, à
moins qu'il ne s'objecte à...
M. Paré: Avec plaisir.
Mme Gagnon-Tremblay: Ça nous fera plaisir de vous faire
visiter.
M. Godin: Alors, on en meurt d'envie, Mme la ministre.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Gobé): Numéro 15:
Subvention normée, Programme d'aide à la francisation des
immigrants, 26 486 $, le Comité d'éducation aux adultes de la
Petite Bourgogne, Montréal, dans le comté de Sainte-Anne.
Une voix: C'est bien. M. Godin: C'est beau.
Le Président (M. Gobé): Numéro 16: Demande
de bien, achats de terminaux, Mémorex Télex Inc., 38 620 $, voir
annexe 2.
M. Godin: C'est beau.
Mme Gagnon-Tremblay:... de soumission, M. le
Président.
Le Président (M. Gobé): Oui, c'est ça.
Qu'est-ce qui explique la différence avec les autres?
Mme Gagnon-Tremblay: Qu'est-ce qui explique la différence
avec les autres? Ça a été fait par le ministère des
Approvisionnements et Services également...
Le Président (M. Gobé): Comment, madame?
Excusez-moi.
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, ça a
été fait aussi par le ministère des Approvisionnements et
Services, sauf que, pour ce contrat-ci, on leur a fourni des
spécifications additionnelles.
Le Président (M. Gobé): C'est un bon exemple, parce
que c'est intéressant pour les parlementaires d'avoir, pour chaque
achat, une annexe comme ça. Très rapidement, on voit le nom des
compagnies. On volt qu'il y en a eu plusieurs: CTI Datacom, IBM,
Mémorex, Harris. Je pense que ce serait peut-être ça, la
solution à nos Interrogations. Ce n'est pas gros.
Alors, ceci, Je crois, met fin à l'étude des engagements
du mois d'avril 1991, sauf avis contraire, et nous allons maintenant passer au
mois de mai 1991. Là, nous avons 12 engagements.
Mai
Numéro 1: Contrat négocié, dispenser des cours de
langue française à temps partiel, 54 657 $, Commission des
écoles catholiques de Montréal, à Montréal, au
Québec.
M. Godin: Approuvé.
Le Président (M. Gobé): Numéro 2: Contrat
négocié, cours de langue française à temps plein,
45 000 $, Commission scolaire de Trois-Rivières.
M. Godin: Adopté.
Le Président (M. Gobé): Numéro 3:
Supplément aux coûts de téléphonie pour l'exercice
1990-1991, 150 000 $, Fonds des services de télécommunications,
ministère des Communications, à Québec.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): Numéro 4: Contrat
par soumission-invitation, réalisation d'un projet informatique pour
l'implantation d'un réseau local au MCCI, 49 500 $, Philips Electronics.
Soumissions demandées; 3; soumissions reçues, 2: Data Terminal
Mart, offre non conforme. Soumissions reçues... O. K. Il y a des
soumissions ce coup-ci.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): Numéro 5: Contrat
par soumission-invitation, réalisation d'un projet informatique,
opération des SIQ, 53 900 $, SHL Systemhouse. Soumissions reçues,
6; soumissions retenues, 3.
M. Godin: C'est beau.
Le Président (M. Gobé): Contrat par
soumission-invitation, réalisation d'un projet informatique,
travailleurs permanents. 1990-1991, 15 000; 16 185 $, exercice 1991. Groupe
DMR, 68 250 $.
M. Godin: Approuvé.
Le Président (M. Gobé): Numéro 7: Contrat
par soumission-invitation, réalisation d'un projet informatique,
investisseurs en valeurs mobilières, 17 720 $. Soumissions
reçues, 4; soumissions retenues, 2: Groupe DMR, 55 875 $. C'est SHL
Systemhouse qui l'a eu. Moitié prix, hein? Qu'est-ce qui explique cette
grande différence, Mme la ministre?
M. Riddell: On n'est pas toujours en mesure de savoir exactement
ce qui explique la différence, mais on s'est satisfait que la
qualité qu'on visait dans notre demande était rencontrée
par Systemhouse. Étant donné que c'est moitié prix, on est
satisfait que la qualité est là, donc pas besoin de payer le
double. Mais pourquoi DMR demande plus? Il faut le leur demander, Je
suppose.
Le Président (M. Gobé): C'est important les
soumissions publiques, hein?
Numéro 8: Achats du ministère des Approvisionnements et
Services, exercice 1991-1992, fournitures de bureau, mobilier normalisé,
525 000 $, Fonds renouvelable des fournitures et de l'ameublement du
gouvernement, encore là.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): Numéro 9: Divers,
loyers mars 1991, 593 752 $, Société immobilière du
Québec.
M. Godin: Vu.
Le Président (M. Gobé): Numéro 10: Divers,
loyers des édifices du MCCI pour l'exercice financier 1991-1992, 9 348
000 $, Société immobilière du Québec.
M. Godin: Visé
Le Président (M. Gobé): Numéro 11: Divers,
entretien des micro-ordinateurs, 44 000 $, Fonds d'entretien des
équipements bureautiques, ministère des Approvisionnements et
Services, Québec.
M. Godin: Approuvé.
Le Président (M. Gobé): Divers: Accord
Canada-Québec, remboursement gouvernement fédéral des
coûts assumés pendant la période de transition des services
d'accueil, 1 500 000 $, Receveur général du Canada, Emploi et
Immigration Canada, Montréal, Québec.
M. Godin: Pas de problème.
Le Président (M. Gobé): Alors, voilà...
Mme Gagnon-Tremblay: M. le Président, c'est un bel exemple
ici que le fédéral travaille pour nous.
M. Godin: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Gobé): Ceci met donc fin à
l'étude des engagements financiers de mai 1991. Nous prenons bonne note
de ce que vous avez dit, Mme la ministre. Ils sont maintenant
réputés comme ayant été étudiés,
vérifiés. Nous allons passer à ceux du mois de juin 1991,
nous en avons cinq.
Juin
Numéro 1: Subvention normée, Fonds d'aide aux
réfugiés, École du Québec à Phanat Nikhom,
M. le député de Mercier.
M. Godin: Phanat.
Le Président (M. Gobé): 30 000 $.
M. Godin: C'est bon.
Le Président (M. Gobé): O.K. Numéro 2:
Subvention normée, Fonds d'aide aux réfugiés, appui aux
réfugiés en Thaïlande, Organisation canadienne pour la
solidarité et le développement, Montréal.
M. Godin: Est-ce que c'est encore l'école?
Mme Gagnon-Tremblay: Non, pas nécessairement.
Le Président (M. Gobé): O.K.
Mme Gagnon-Tremblay: C'est pour permettre à l'OCSD,
l'Organisation canadienne pour la solidarité... C'est une subvention
pour envoyer un coopérant volontaire dans un camp de
réfugiés de la Thaïlande faire de l'animation de groupes en
vue de l'Insertion des Jeunes réfugiés dans les écoles
québécoises.
M. Godin: Vendu.
Le Président (M. Gobé): Numéro 3: Service de
traduction pour la division des équivalences, exercice 1990-1991, 25 220
$, Fonds des moyens de communication, ministère des Communications du
Québec, à Salnte-Foy.
M. Godin: Ça va.
Le Président (M. Gobé): Numéro 4:
Dernière partie du loyer de mars 1991. C'est le loyer du
MCCI, probablement? Très bien. 499 814 $, Société
immobilière du Québec.
M. Godin: Approuvé.
Le Président (M. Gobé): Numéro 5: Subvention
normée, Programme d'aide à la francisation des immigrants, 25 028
$, Association volontaire des Chinois du Québec.
M. Godin: C'est beau.
Le Président (M. Gobé): O.K. Ceci met donc fin
à l'étude des engagements financiers de juin 1991. Je vous
annonce que la vérification des engagements financiers est maintenant
terminée,
sous réserve de l'obtention des réponses aux questions
prises en note.
Avant d'ajourner la séance, peut-être demanderals-]e
à chacun des Intervenants de bien vouloir très rapidement dire un
petit mot de la fin vu que nous sommes un peu en avance. Nous avions le mandat
de siéger jusqu'à 17 h 30 et, grâce à la diligence
de tout le monde... Peut-être M. le député de Mercier et,
par la suite, Mme la ministre.
M. Godin: Le gouvernement d'abord, M. le Président, si
vous permettez.
Le Président (M. Gobé): Alors, madame. M. Godln:
Tirez les premiers.
Mme Gagnon-Tremblay: Écoutez, M. le Président, je
veux tout simplement vous remercier et remercier aussi le député
de Mercier et le député de Shefford, le député de
Sherbrooke et le député de Richelieu, de même que tous les
gens qui m'accompagnent, pour leur collaboration. Je pense qu'à chaque
année c'est toujours agréable de vous rencontrer et je pense que
c'est un exercice qui est tout à fait normal en sol, que vous puissiez
questionner les faits et gestes du ministère.
Comme vous le voyez, tout se fait dans l'ordre, mais, comme vous le
voyez également, nous sommes à réorganiser le
ministère. Nous avons beaucoup à faire, que ce soit au niveau de
l'informatique, que ce soit aussi au niveau de l'ameublement, bien sûr.
Nous avons un ministère qui, au cours des dernières
années, a eu peut-être... je ne dirais peut-être pas celui
qui en a eu le plus, mais je pense que oui. En termes de personnel, on nous a
accordé plus de personnes-ressources pour poursuivre notre mission. Avec
l'entente que nous avons signée avec le gouvernement
fédéral et aussi les nouvelles responsabilités qui nous
ont été transférées, ça équivaut,
bien sûr, à des personnes supplémentaires. Alors, II s'agit
d'une réorganisation, d'une continuité.
Étant donné que nous avons déposé la
politique et que nous avons signé cette entente en février, nous
avons déposé le plan d'action, nous poursuivons notre mission. Je
pense que ce qu'il est Important de souligner, c'est peut-être qu'avec ce
système informatique et aussi avec notre Direction des politiques et
programmes, ce qui est très encourageant, c'est que nous
commençons, justement, à avoir des outils qui nous permettent
d'évaluer et de poser des gestes différents, parce qu'on commence
à avoir des statistiques en main, chose qu'on n'avait pas auparavant. Je
pense que ce sont des outils qui sont aussi essentiels à tous ceux et
toutes celles qui oeuvrent au Québec, que ce soit au niveau des
démographes, par exemple, ou des universités qui ont absolument
besoin de ces statistiques. Je pense que, dans ce sens-là, nous
commençons, au ministère, à nous doter de ces outils qui
sont absolument essentiels et j'en suis très fière.
Alors, à nouveau, merci beaucoup pour votre attention et votre
patience.
Le Président (M. Gobé): M. le député
de Mercier.
M. Godin: M. le Président, je serai bref parce que j'ai un
train à prendre dans peu de temps. C'est juste pour dire à la
ministre que nous allons la suivre de très près, parce qu'elle
engage le ministère dans la voie de l'informatisation, et que nous
allons vérifier régulièrement, en Chambre ou ailleurs,
l'état de productivité de ces machineries-là,
l'état d'amélioration, les connaissances que le gouvernement aura
de cette réalité-là, québécoise et hors
Québec. Donc, c'est un défi supplémentaire pour nous que
de s'assurer que ces dépenses-là ont été faites
à bon escient et qu'elles ont amélioré
considérablement la performance du ministère; on va donc la
vérifier et vérifier le ministère sur ces points-là
dans l'avenir.
Une fois de plus, je lui dis, comme on disait des tsarines à
Moscou à une certaine époque, que, sous son règne, le
ministère s'est amélioré et est devenu plus efficace,
mieux équipé et, donc, que c'est un stimulant ajouté pour
nous, pour nous faire travailler davantage et nous faire fouiller davantage
encore dans les documents du ministère ce qui va et ce qui ne va pas. On
verra bien si les fruits seront à la mesure des roses. C'est une
question de temps et nous le saurons d'ici, j'imagine, les 12 prochains mois si
les engagements pris par la ministre dans divers documents dont le plus
récent, le programme d'action... Nous serons mieux en mesure de
vérifier ce qui se passe à ce ministère-là et
surtout si les propos de la ministre ont des suites concrètes pour le
bien du Québec, le bien des immigrants qui décident de venir ici
et surtout le bien de l'ensemble de l'économie du Québec dont on
sait que les immigrants, qu'ils soient investisseurs ou consommateurs, sont la
clé.
Alors, M. le Président, encore une fois, je remercie la ministre,
son équipe et mes collègues d'avoir bien voulu travailler avec
nous tout l'après-midi.
Le Président (M. Gobé): Merci, M. le
député de Mercier. Moi aussi, au nom des membres de cette
commission, je tiens d'abord à remercier tous les collègues qui
ont participé et à vous réitérer, Mme la ministre,
nos remerciements pour votre collaboration. Vous savez que les parlementaires
en commission, nous sommes les garants de la population. Nous sommes là
pour voir à ce que l'argent qu'elle paie, qui est de plus en plus rare,
soit utilisé à bon escient. Si quelquefois nos questions peuvent
vous paraître
pointues, soyez assurée que c'est dans le meilleur
intérêt de la bonne administration et des citoyens.
Ceci étant dit, la commission a maintenant achevé son
mandat qui était de vérifier les engagements financiers du
ministère des Communautés culturelles et de l'Immigration
contenus dans les listes des mois de janvier 1990 à juin 1991. Ceci
étant accompli, la commission de la culture ajourne ses travaux sine
die. Bonne fin de journée à tout le monde et bon retour.
Merci.
(Fin de la séance à 16 h 53)