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(Dix-sept heures quarante-six minutes)
Le Président (M. Saintonge): Je déclare donc la
séance de la commission de la culture ouverte. Notre mandat: la
commission de la culture est réunie afin de procéder à
l'élection du président et du vice-président de la
commission.
Je vous rappelle la procédure. Selon l'article 135 du
règlement, "le président et le vice-président de chaque
commission sont élus à la majorité des membres de chaque
groupe parlementaire" et, conformément à l'article 127 du
règlement, la commission de l'Assemblée nationale a
arrêté aujourd'hui que le poste de président de cette
commission revenait à un membre du groupe parlementaire formant le
gouvernement et que le poste de vice-président revenait à un
membre du groupe parlementaire formant l'Opposition officielle.
Je suis maintenant prêt à recevoir toute candidature au
poste de président de la commission.
Élection du président
M. Lemire: Je propose, M. le Président...
Le Président (M. Saintonge): Un instant, là, j'ai
un blanc de mémoirel
M. Lemire: Je suis trop rapide! De Saint-Maurice.
Le Président (M. Saintonge): De Saint-Maurice. M. le
député de Saint-Maurice.
M. Lemire: M. le Président, ça me fait plaisir de
vous proposer comme président de la commission de la culture M.
Réjean Doyon, qui est député de Louis-Hébert et qui
a été élu pour un troisième mandat. Comme je
connais M. Doyon depuis quelques années, c'est un député
qui a toujours été très sérieux dans ses
engagements et dans son travail de député, et je suis
persuadé qu'il fera un très bon président.
Le Président (M. Saintonge): Je vous remercie, M. le
député de Saint-Maurice. Est-ce qu'il y a d'autres propositions?
Il n'y a pas d'autres propositions. Est-ce que la proposition de M. le
député de Saint-Maurice pour que M. le député de
Louis-Hébert devienne président de la commission de la culture
est adoptée?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté. En
conséquence, je déclare donc le député de
Louis-
Hébert, M. Réjean Doyon, président de la commission
de la culture. Tout en le félicitant, je l'invite maintenant à
prendre le fauteuil du président pour procéder à
l'élection du vice-président ou de la vice-présidente.
Le Président (M. Doyon): Chers membres de la commission,
mes premiers mots, bien sûr, seront pour vous remercier de la confiance
que vous me faites et vous assurer que je ferai en sorte de ne pas vous
décevoir. Les débats que j'aurai à diriger, ça se
fera dans l'impartialité et la neutralité la plus absolue, dans
le respect des droits qui sont les droits uniformes de tous les parlementaires
des deux côtés de la Chambre. Les commissions parlementaires,
comme vous le savez, parce que nous sommes Ici, pour plusieurs d'entre nous,
des députés d'expérience, ont un rôle
particulièrement important à jouer dans le processus
parlementaire. Très souvent, ce rôle est effacé, mais il
est très important. L'adoption des lois, de même que les
consultations qui sont tenues se font en commission parlementaire et c'est
là une occasion pour les députés de faire valoir leur
point de vue et, très souvent, d'obtenir des changements aux lois ou des
renseignements supplémentaires de la part des invités des
commissions. C'est pour ça que j'encouragerai tout le monde à une
participation active, à une participation disciplinée. Je suis
très sensible à la confiance que vous me faites et je vous en
remercie.
Élection du vice-président
Maintenant, je vous Inviterais à me faire une proposition en ce
qui concerne une candidature au poste de vice-président.
M. Boulercie: M. le Président, puisqu'il semble que c'est
le parti d'Opposition qui cumule les postes de doyens, alors, je la ferai
à titre de doyen de cette commission de la culture. Vous me permettrez,
avant de vous soumettre une proposition, effectivement, de vous
féliciter et je crois bien être le porte-parole unanime de mes
collègues pour le faire.
Vous accédez, M. le député de Louis-Hébert,
à la présidence d'une des commissions - nulle offense à
toutes les autres commissions de cette Assemblée - les plus
prestigieuses, une commission noble dans ses propos et ses actions, puisque
nous avons à nous occuper des choses de l'esprit. Nous avons
également à nous occuper des individus comme tels, puisque cette
commission fait appel également au dossier des communautés
culturelles et de l'immigration. Dieu sait que c'est un dossier important pour
la société québécoise. Cette commission, M. le
Président, s'est toujours déroulée sous le signe de
la convivialité. Ce n'est pas une commission conflictuelle comme
certaines, peut-être, peuvent l'être, mais c'est une commission qui
a toujours été beaucoup plus consensuelle que conflictuelle avec
- je vois mon collègue, le député de Richelieu, abonder
dans mon sens - une espèce de convivialité qui s'est
développée entre les membres, un esprit tout à fait
exceptionnel et, forcément, du président, une certaine
latitude.
Je ne le vous cacherai pas - et ce n'est pas pour minimiser vos
qualités, je sais qu'elles sont nombreuses - nous avons vécu
durant quatre ans une présidence qui était celle de notre
collègue, le député de Bourget, de notre ami Claude Trudel
- je voulais bien employer son prénom - parce que nous avions envers lu!
un grand sentiment d'amitié. Je suis persuadé que le travail
précédent saura Inévitablement se retransmettre entre vos
mains et que la commission de la culture va continuer à être une
commission je dirais même courue, parce que bien de nos collègues
envient notre présence à cette commission.
Alors, maintenant, pour le point principal, au nom de Mme la
députée de Verchères, au nom de mon collègue, le
député de Mercier qui, malheureusement, n'est pas avec nous
actuellement, mais qui m'a bien fait parvenir son message, et de mon
collègue, le député de Gouin, qui est sans aucun doute le
plus jeune membre de cette commission... C'est un défaut dont il se
corrigera tous les jours, j'en suis persuadé. Nous, on aimerait bien
"stopper" cette progression, mais cela nous apparaît impossible. Alors,
M. le Président, je proposerai la candidature d'un député
qui, à cause des nombreuses activités qu'il a assumées
à l'intérieur du groupe parlementaire du Parti
québécois, n'a peut-être pas été amené
à parler très souvent de la culture, mais l'a fait très
souvent dans nos conversations privées et celles que l'amitié que
nous nous portons mutuellement a provoquées. C'est un homme très
profondément attaché à la culture québécoise
et aussi ouvert à la culture des autres. Alors, c'est avec
énormément de plaisir que je vous propose la candidature du
député de Shefford comme vice-président de la commission
de la culture.
Le Président (M. Doyon): Merci, M. le
député. Est-ce qu'il y a d'autres propositions? Je n'en entends
aucune.
Des voix: Non.
Le Président (M. Doyon): Je déclare donc la
proposition qui a été faite comme étant la seule et, par
voie de conséquence, le député de Shefford est donc
élu à l'unanimité vice-président de cette
commission.
Vous me permettrez, M. le Président, avant de lui céder la
parole, de m'en réjouir au nom de tous. Je connais le
député de Shefford depuis plusieurs années. Nous avons
siégé à diverses commissions ensemble. C'est un
travailleur acharné, c'est aussi quelqu'un qui est assidu. C'est
quelqu'un qui ne compte pas ses heures, très souvent, je dois le
reconnaître à notre grand désespoir, car nous sommes du
côté du pouvoir, mais je dois reconnaître que c'est
là une qualité et non un défaut. Alors, je suis
très heureux de l'avoir comme colistier et je suis sûr qu'ensemble
nous ferons un travail qui sera à la hauteur de vos attentes.
J'en profite aussi en terminant, pour ne pas allonger les choses
inutilement, pour dire que je m'associe aux propos du député de
Sainte-Marie-Saint-Jacques en ce qui concerne mon prédécesseur,
M. Trudel, ancien député de Bourget. Je sais qu'il a fait un
travail absolument extraordinaire, absolument remarquable. Il a passé
quatre ans à s'occuper activement du bien-être des artistes,
à faire en sorte que les arts, que les communications, que l'immigration
soient une véritable préoccupation gouvernementale. Et il a fait
avancer, dans plusieurs cas, la cause et on lui doit beaucoup. Ma seule peine,
c'est qu'il ne soit plus là et l'espoir qui me permet de continuer,
c'est qu'il va sûrement inspirer les actions de cette commission et
m'inspirer aussi comme votre président. Alors, si M. le
député de Shefford a quelques mots à dire, je lui
cède la parole avant d'ajourner.
M. Paré: Oui, merci M. le Président. Effectivement,
ça va être très court, pour remercier d'abord les membres
de la commission de leur appui pour le poste de vice-président de la
commission de la culture, pour vous féliciter et vous offrir, M. le
Président, ma collaboration comme vice-président. Je sais qu'on
va devoir travailler de façon très régulière
ensemble comme exécutif, probablement, de cette commission. J'ai eu la
chance de le vivre très souvent avec d'autres de vos collègues
sur différentes autres commissions, mais à la culture, c'est la
première fois. Non seulement je n'ai été ni
président ni vice-président, mais même pas membre de cette
commission. Donc, pour moi, au niveau des commissions, c'est un nouveau champ
d'activité qui s'ajoute et je suis bien content. Mais cela ne veut pas
dire, pour autant, que la culture n'est pas intéressante ou ne m'a pas
intéressé. Je dois vous dire que je voudrais bien faire un peu de
publicité. Je n'en ferai pas beaucoup, mais je veux juste vous rappeler
que le Festival international de la chanson, c'est à Granby que
ça se passe et c'est le plus grand festival de la relève
artistique francophone au monde. Donc, on s'en est occupé, mais
ailleurs, à l'extérieur de la commission; à partir de
maintenant, on va aussi s'en occuper ici même. C'est avec acharnement,
dévouement, mais dans le but de produire positivement que j'accepte ce
poste de vice-
président de la commission. Ça va être un plaisir
pour moi de participer au maximum, dans la mesure du possible, à tous
les débats. Je vous offre encore une fois ma collaboration, M. le
Président, et mes remerciements aux membres de la commission.
Une voix: Rien que ça? M. Paré: Court et
clair.
Le Président (M. Doyon): Merci beaucoup, M. le
député. J'ai une demande, en terminant, du député
de Sainte-Marie-Saint-Jacques et je lui cède la parole pour quelques
instants.
M. Boulerice: Deux brèves choses, M. le Président.
Une grande commission appelle à de grandes traditions. J'aimerais vous
informer, au nom de tous mes collègues qui ont connu cette commission,
que le président a le devoir d'offrir aux séances de la
commission du chocolat et des bonbons de très bonne qualité.
Sur un ton un peu plus sérieux, je pense que la commission va
aborder ses travaux pour cette 34e Législature avec confiance et
sécurité, puisqu'on a encore avec nous Mme Tanguay comme
secrétaire permanente de la commission.
Le Président (M. Doyon): Ce dont il faut se
réjouir, tout le monde ensemble. Je suis content qu'elle demeure avec
nous et je suis sûr qu'elle va trouver parmi les membres de la commission
la même collaboration qui a été celle qu'elle a connue
auparavant. Alors, merci. On est heureux de vous avoir, Mme Tanguay.
On est au moment où on ajourne l'assemblée sine die.
(Fin de la séance à 17 h 58)