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(Dix heures neuf minutes)
Le Président (M. Lemieux): Auriez-vous la gentillesse de
bien vouloir fermer les deux portes, s'il vous plaît, M. le
député de Limoilou?
À l'ordre, s'il vous plaît! La commission du budget et de
l'administration est réunie cet avant-midi afin de procéder
à la vérification des engagements financiers des organismes
relevant de la ministre déléguée aux Finances compris dans
les listes des mois de janvier 1991 à août 1993.
Mme la secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
La Secrétaire: Oui. M. Audet (Beauce-Nord) est
remplacé par M. Gauvin (Montmagny-L'Islet) et M. Camden
(Lotbinière) est remplacé par M. Maciocia (Viger).
Le Président (M. Lemieux): Merci, Mme la
secrétaire. Vous avez tous reçu copie de l'ordre du jour. L'ordre
du jour nous propose d'étudier les engagements financiers par organisme,
en débutant par l'Inspecteur général des institutions
financières, suivi de la Commission des valeurs mobilières.
Est-ce que l'ordre du jour est adopté? (10 h 10)
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'ordre du jour est
adopté.
Réponses déposées
Je dépose les réponses fournies par la ministre
déléguée aux Finances aux deux questions laissées
en suspens lors de la séance du 13 février, si je me souviens
bien, 1991. Ces renseignements ont été transmis, le 21 mars 1991,
à tous les membres de la commission. Si des membres désirent
obtenir des renseignements supplémentaires relativement aux engagements
financiers vérifiés lors de la dernière séance, ils
peuvent immédiatement le faire.
Inspecteur général des institutions
financières
Alors, comme il n'y a aucun membre, nous allons débuter
immédiatement la vérification des engagements financiers.
J'appelle donc la vérification des engagements compris dans la liste des
mois de janvier et février 1991. Il n'y a aucun engagement. Nous passons
à mars 1991 où nous avons un engagement. Il s'agit d'un contrat
concernant le Fonds des services informati- ques, pour un montant de 52 000 $.
Est-ce qu'il y a des interventions?
Mars 1991
M. Holden: M. le Président....
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. le député
de Westmount.
M. Holden: ...les engagements sont presque tous ou
majoritairement des engagements sur les services informatiques. Ce qui me
frappe, c'est qu'on paie au ministère des Communications tant chaque
fois. Mais sur quelle base c'est «chargé»? C'est une
question d'heures ou une question de... Comment est-ce que le ministère
des Communications fonctionne? Parce que ça doit être la
même chose pour tous les ministères et toutes les institutions qui
font affaire avec le ministère des Communications.
Mme Robic: Alors, bien sûr...
Le Président (M. Lemieux): Mme la ministre.
Mme Robic: ...M. le Président, c'est des services que le
ministère des Communications nous rend en nous permettant d'utiliser son
système à lui. Alors, c'est bien sûr que les services sont
calculés... les coûts sont calculés par le nombre d'heures
d'emploi du système. Corrigez-moi, M. l'Inspecteur, si je me trompe,
mais je pense bien que c'est de cette façon que c'est calculé, le
nombre d'heures que l'on utilise le système.
M. Holden: Je réalise que c'est le ministère des
Communications qui pourrait peut-être répondre, mais est-ce que le
ministère des Communications fait un profit en laissant les autres
ministères et institutions se servir de son système?
Mme Robic: Alors, il faudra le demander au ministère des
Communications.
M. Holden: Est-ce qu'il y a un taux fixe pour chacun ou...
Combien?
Mme Robic: M. le Président, bien sûr que je ne
connais pas le taux fixe, mais je peux peut-être demander à
l'inspecteur général de répondre à la question,
s'il l'a.
Le Président (M. Lemieux): M. l'Inspecteur
général des institutions financières.
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui. M. le Président, M.
le député, comme vous le savez, depuis un certain temps, le
gouvernement a une politique d'autofinancement de toutes les activités.
C'est vrai, par exemple, pour les immeubles, c'est vrai pour les ordinateurs,
c'est vrai pour de plus en plus de services. Alors, en ce qui concerne...
D'ailleurs, si vous regardez tout de suite d'une façon
schématique l'ensemble de tous les engagements financiers
ensuite, je pourrai peut-être répondre plus spécifiquement
à la question ça va aider à comprendre, si vous
voulez, les engagements financiers qui apparaissent considérables et
qui, en définitive, se résument à ceci: d'une part, tous
les coûts informatiques que nous avons sont des coûts qui sont
reliés au ministère des Communications. Que ce soit des
systèmes informatiques comme tels ou que ce soit les coûts de
téléphone ou de télécommunications, tout est
centralisé au niveau du ministère des Communications. Le
ministère des Communications a des tarifs qui ont été
établis et discutés, je présume, avec les organismes
centraux, et nous recevons le coût d'utilisation du temps-machine au
niveau du ministère des Communications.
D'autre part, ils ont le personnel requis et, pour certains services
dont nous pourrions avoir besoin, si nous n'avons pas les expertises,
plutôt que d'aller à l'externe, ils nous disent: Allez au
ministère des Communications, et il y a des coûts qui sont
chargés constamment. Donc, dans tous les engagements qui sont devant
vous, constamment, presque dans tous ces engagements, ce sont des coûts
au ministère des Communications pour lesquels nous n'avons aucun
contrôle, sauf de dire: Nous allons au ministère des
Communications et payons la facture que nous recevons.
Deuxième point: nous avons également vous allez le
voir dans les budgets un plan directeur qui nous a été
imposé par le Conseil du trésor. Le Conseil du trésor a un
plan directeur global qui dit que, pour l'ensemble des développements du
système informatique, c'est centralisé; vous devez, de
façon ponctuelle, prévoir un plan et, pour ça, il y a
certains services qui ont été donnés à des firmes
externes pour lesquels des appels d'offres ont été faits. Donc,
vous avez une rationalisation également au niveau du
développement.
Troisième point, le gros des dépenses qui apparaissent
dans les budgets qui sont devant vous, les crédits qui sont devant vous,
ce sont toutes des dépenses reliées au développement de
CIDREQ. Le développement de CIDREQ, c'est tout le système
informatique qui nous régit et qui régit le fichier central des
entreprises qui existe depuis au-delà de 20 ans au Québec. Le
système est complètement foutu, vétusté, ne
fonctionne plus; le système ne portera plus, à tel point que nous
avons des difficultés à trouver des techniciens pour
réparer ce système-là et des problèmes de rechange
de pièces tellement le système est vieillot.
Il est relié à la loi que vous avez votée, qui est
la loi sur le registre central des entreprises, pour qu'il soit
opérationnel le 1er janvier 1994. Ce système est en discussion
avec le Conseil du trésor qui nous donne à la pièce et au
morceau les budgets nécessaires pour l'implantation de ce nouveau
système, en coordination avec le ministère des Communications. On
est encadré et par le Trésor et par le ministère des
Communications pour développer, repenser, remettre sur pied un
système qui possède des millions de données, pour le
rendre opérationnel.
Donc, je reviens maintenant à votre question, oui, le temps est
un taux qui est fixé par le ministère des Communications et nous
recevons la facture, comme nous recevons la facture, par exemple, que vous
allez avoir dans certains mois, pour le taux de location de nos locaux. Ce
n'est pas négocié par nous; c'est négocié par
l'organisme responsable. Nous recevons la facture et le budget nous est
alloué en fonction des factures que nous recevons de la SIQ.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié, M. le
député de Westmount?
M. Holden: Une question, M. le Président. L'inspecteur
général a parlé d'organisation centrale; je présume
que vous voulez dire le Conseil du trésor. Expliquez-moi juste un petit
peu plus le système. Si j'ai bien compris, CIDREQ, c'est le vieux
système?
M. Bouchard (Jean-Marie): C'est le nouveau.
M. Holden: Ah! CIDREQ, c'est le nouveau système. C'est en
voie de préparation pour le 1er janvier. Est-ce que c'est un
système global pour le gouvernement en entier ou seulement pour
l'inspecteur général?
M. Bouchard (Jean-Marie): Exactement. C'est le système qui
va refondre le système informatique, le support informatique pour ce
qu'on appelait autrefois le fichier central des entreprises, qui va être
remplacé par le registre des associations et des entreprises, mais qui
est branché également sur le service qui actuellement est
dispensé. Nous n'achetons pas un système informatique global;
nous nous branchons sur le BCI qui est le BCI du ministère des
Communications. Actuellement, nous sommes branchés sur celui du
ministère du Revenu. À cause des difficultés que ça
crée au ministère du Revenu la confidentialité
nous ne pouvons plus... D'autant plus qu'il est prévu dans la loi
sur le registre qu'il doit y avoir une commercialisation des données, il
faut donc ouvrir le système et avoir un système, par exemple,
Inet 2000 ou Bell Canada, pour pouvoir permettre à toutes les firmes de
se relier directement à notre nouveau système
télématique pour la diffusion des données.
M. Holden: Alors, le coût, vous allez le
«charger» aux clients, des avocats et tout ça, et vous allez
ensuite payer aux Communications qui, elles, vont avoir le système
CIDREQ.
M. Bouchard (Jean-Marie): Notre système va être
branché sur le système central. Tout le système de
développement vous vous rappelez lorsqu'on a parlé du
registre de notre infrastructure informatique, plus la réforme
fondamentale de la loi 95, va faire en sorte que les coûts
d'implantation, qui sont de l'ordre d'à peu près 8 000 000 $
échelonnés sur cinq ans, vont rapporter au-delà de 15 000
000 $. Donc, c'est un système qui est plus qu'autosuffisant, qui est
autofinancé, qui va donner des revenus à la province
d'au-delà de 15 000 000 $ sur le coût, que nous implantons.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié? M.
Holden: Oui. Merci. Mai
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Avril
1991, il n'y a aucun engagement. Nous passons aux engagements de mai 1991. Il
s'agit d'un renouvellement de contrat à la Société
immobilière du Québec pour des renouvellements d'ententes de
location. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Holden: M. le Président, l'entrepôt, c'est pour
des documents ou...?
Mme Robic: Oui. C'est les vieux documents qu'on doit garder
pendant un certain nombre d'années.
M. Holden: Avez-vous le système de microfiches? C'est
ça que vous mettez dans l'entrepôt, des microfiches? (10 h 20)
M. Bouchard (Jean-Marie): Nous avons un système de
microfiches, mais vous allez voir un peu plus loin, que, comme on n'a pas
d'argent, on a remplacé un des microfilms. Mais tous nos dossiers ne
sont pas sur microfilms. Alors, nous avons des masses considérables de
documents, encore, dans les entrepôts.
M. Holden: Est-ce que le 800, Place Victoria, ça, c'est
uniquement pour l'inspecteur général? Parce que l'édifice
800, Place d'Armes, c'est le ministère et l'inspecteur
général et la société des valeurs
mobilières, n'est-ce pas?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui. Ça, c'est juste une
partie.
M. Holden: Alors, c'est tout des baux séparés,
n'est-ce pas?
Mme Robic: Oui. Oui, oui, c'est des bureaux
séparés, d'ailleurs, hein?
M. Holden: Et le bail, ici, c'est uniquement pour l'inspecteur
général?
Mme Robic: C'est juste.
M. Holden: Avez-vous tout un étage au 800? Je n'y ai
jamais été.
Mme Robic: Allez-y.
M. Bouchard (Jean-Marie): Nous avons, oui, un étage au 20e
étage, et nous avons le rez-de-chaussée qui dispense les services
des compagnies. Mais ce coût-là va diminuer, je dirais,
probablement d'une façon importante par suite des rationalisations que
nous avons apportées cette année. Nous allons libérer une
partie de notre étage du 20e étage parce qu'il y a des services
que nous avons éliminés, de telle sorte qu'il y a une
sous-location qui va probablement se faire dans le courant de l'année
pour le 20e étage.
M. Holden: Martineau, Walker va les prendre, probablement. Merci,
M. le Président.
Mme Robic: Vous pouvez le leur suggérer.
Le Président (M. Lemieux): J'aurais peut-être une
couple de questions là-dessus, Mme la ministre. Le 800, Place
d'Youville, je ne sais pas, mais ça doit faire une vingtaine
d'années, que l'Inspecteur est là.
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui.
Le Président (M. Lemieux): Je me souviens de l'ancien
ministère des coopératives et institutions financières et
ainsi de suite. Je regarde les coûts, 1 654 753 $. Est-ce qu'il y a eu
une croissance? C'est quoi, la croissance des coûts par rapport aux trois
dernières années et aux baux de location, environ, le pourcentage
d'augmentation?
M. Bouchard (Jean-Marie): II y a eu une indexation...
Le Président (M. Lemieux): C'est négocié par
la SIQ, si je comprends bien?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui, uniquement.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce qu'on pourrait avoir la
croissance des coûts des trois dernières années?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui. Mme Robic: Si vous...
Le Président (M. Lemieux): Le pourcentage d'augmentation
des coûts.
M. Bouchard (Jean-Marie): Pour les engagements... Vous avez eu,
en 1991, un coût total de
2 299 792 $ plus 170 000 $, qui est une augmentation de 7 %. En 1992, il
y a eu une augmentation de 4 % et, cette année, notre loyer est de 2 500
000 $. Mais il faut dire que l'édifice est très
vétusté. Je ne sais pas si vous y avez
pénétré dernièrement.
Le Président (M. Lemieux): Oui, j'y ai
pénétré aussi dernièrement.
M. Bouchard (Jean-Marie): Et c'est un édifice qui ne
pèche pas par des excès de rénovation, à tel point
que nous avons fait des représentations très sérieuses
à la Société, à la SIQ, pour dire que, s'il n'y
avait pas d'améliorations dans l'édifice, c'était
invivable. Même le ménage est absolument infect. Alors, ça
a pris un certain temps. Dans les corridors, même, ça tombait. Le
papier-tenture était déchiré, c'était absolument
épouvantable. J'avais honte de recevoir des présidents de
compagnie dans l'édifice; alors, je les recevais ailleurs plutôt
que là. De toute façon, là, ils ont compris et ils ont
apporté des améliorations qui étaient une des conditions
de notre renouvellement du bail à 800, Place d'Youville.
Le Président (M. Lemieux): C'est ce que j'ai appris,
oui.
M. Bouchard (Jean-Marie): Comme location, c'est merveilleux parce
que c'est central. Mais la seule beauté de cet édifice-là,
c'est d'être central. Alors, ils ont fait certaines rénovations
cette année et ils ont convenu je pense que c'est censé se
faire; ce n'est pas encore commencé de modifier tout le
rez-de-chaussée. Vous le savez, on a l'air d'entrer dans un salon
funéraire. Alors, ils sont censés également modifier,
rénover le rez-de-chaussée pour le rendre un peu plus
attrayant.
Le Président (M. Lemieux): Et le renouvellement des
ententes de location est sur une période de combien d'années?
Trois ans, cinq ans?
M. Bouchard (Jean-Marie): Cinq ans.
Le Président (M. Lemieux): Ils vous ont donné cinq
ans.
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui.
Le Président (M. Lemieux): II me semblait que la SIQ avait
décidé de ne plus renouveler pour des baux de cinq ans.
M. Bouchard (Jean-Marie): Bien, là, peut-être que,
du fait qu'ils ont pris des engagements...
Le Président (M. Lemieux): II faudrait le leur demander,
vous allez me dire?
M. Bouchard (Jean-Marie): ...de rénovations, là,
ils veulent s'assurer de rentrer dans leurs coûts. Parce que, si on
quitte cet édifice-là, il n'y a pas beaucoup de monde qui va y
aller.
Le Président (M. Lemieux): C'est la raison pour laquelle
je voulais connaître la croissance des coûts. Je suis bien
conscient de ça. O.K., M. l'Inspecteur, ça va. Alors,
vérifié, M. le député de Westmount?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier 2. Il s'agit de l'Inspecteur
général des institutions financières, pour un montant de
124 000 $. Direction de l'informatique, ministère des Communications.
Bloc 2 du système CIDREQ. Vous avez des questions ou si c'est
vérifié?
M. Holden: Vérifié, oui. Mme Robic: Oui.
Juin
Le Président (M. Lemieux): Nous passons au mois de juin
1992. L'engagement financier 1. Il s'agit toujours d'une entente concernant le
Fonds des services informatiques pour 416 000 $.
M. Holden: Même chose, je suppose?
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Est-ce
que c'est la même chose, M. l'Inspecteur?
Mme Robic: Vous êtes rendus où? Je m'excuse,
là, M. le Président, mais, moi, je ne vous suis plus,
là.
Le Président (M. Lemieux): Alors, je vais y aller plus
doucement, madame.
Mme Robic: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Nous sommes rendus à
l'engagement financier du mois de juin sur les listes de mai.
Mme Robic: Du mois de juin 1992.
Le Président (M. Lemieux): Juin 1991, madame.
Mme Robic: Merci.
Le Président (M. Lemieux): II s'agit de l'engagement
financier 1 qui porte le numéro de C.T. 177094. C'est une entente qui
concerne le Fonds des services informatiques, pour un montant de 416 500 $ du
ministère des Communications. Et c'est un engagement du mois de juin
1991 contenu sur les listes du mois de mai 1992. C'est bien ça, Mme la
secrétaire?
Mme Robic: Ah! Je vois qu'on s'entend, là, maintenant. Je
m'excuse. On est à mai 1991, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Pour nous, nous sommes dans la
liste de juin, mais il s'agit d'engagements financiers du mois de mai.
Ça va? On s'entend bien?
Mme Robic: Oui, O.K. Vous décalez d'un mois; là, je
commence à vous comprendre.
Le Président (M. Lemieux): Oui. Ça va?
Mme Robic: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Parce que la
présentation des engagements financiers nous est fournie de cette
façon-là par le Conseil du trésor.
Mme Robic: D'accord.
Le Président (M. Lemieux): Et on me dit que, parfois, le
Conseil du trésor reçoit des ministères les engagements
financiers en retard.
Mme Robic: Oui. Alors, nous, on les a mis en ordre, bien
sûr, par mois où ces engagements ont été faits.
Le Président (M. Lemieux): Alors nous revenons au mois de
juin 1991, à l'engagement financier 1. Ça va, M. le
député de Westmount?
M. Holden: II y a
Le Président (M. Lemieux): II s'agit de 416 500 $, fonds
informatique.
M. Holden: Oui. Je...
Mme Robic: Alors, c'est du temps-machine, ça, M. le
Président.
M. Holden: Oui. Je ne sais pas pourquoi, mais on m'a donné
des copies des engagements financiers, puis, au crayon, à
côté de 416 500 $, il y a un montant de 33 500 $ et, entre
parenthèses, 1992.
Le Président (M. Lemieux): Je n'ai pas ça, moi.
Mme Robic: Moi, non plus.
M. Holden: Mais, moi, je l'ai ici. J'allais demander... Je pense
que c'est quelqu'un de votre personnel qui m'a donné une copie. C'est
peut-être une note que quelqu'un a faite et il y a un point
d'interrogation, aussi.
Mme Robic: Ah! C'est parce qu'il y a un adden-dum à
ça.
M. Holden: Des fois, quand on a des documents en cour avec des
notes dessus, on questionne parce qu'il y a bien des choses...
Mme Robic: Ah.
M. Holden: ...qui sont révélées, des
fois.
Mme Robic: Veux-tu aller chercher la copie qu'on la voie?
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier que j'ai
entre les mains...
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): ...c'est celui de 416 500
$.
M. Holden: C'est ça.
Le Président (M. Lemieux): Et on me dit que c'est
crayonné au plomb, ce que vous avez. C'est ça?
M. Holden: Oui, mais des fois...
Mme Robic: Mais on est bien à mai 1991, là?
M. Holden: ...on apprend des choses en questionnant, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): Oui, oui, je suis d'accord avec
vous.
Mme Robic: Est-ce qu'on parle de mai 1991? Des voix:
Oui.
M. Bouchard (Jean-Marie): Ah, voici, vous allez le voir plus
loin. C'est que ce que vous avez, là, 416 000 $, vous allez le voir plus
loin en mai 1992. C'est un addendum de 33 500 $ qui s'ajoutent aux 416 000 $.
C'est un ajustement qui a été fait sur le montant originairement
prévu de temps-machine, qui a été rajouté.
Une voix: Vérifié.
M. Holden: On va arriver à ça?
M. Bouchard (Jean-Marie): Et c'est pour ça que vous l'avez
entre parenthèses. Vous allez le voir plus loin.
Le Président (M. Lemieux): Alors, vérifié.
J'appelle l'engagement financier 2 où il s'agit d'une
entente des services de télécommunications pour un montant
de 276 976 $. Est-ce que vous avez des questions?
M. Holden: Non.
Le Président (M. Lemieux): Moi, j'aurais peut-être
une question. Qu'est-ce que ça comprend?
M. Bouchard (Jean-Marie): Tous les services
téléphoniques.
Le Président (M. Lemieux): Tous les services
téléphoniques, quoi?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui.
Le Président (M. Lemieux): C'est ça?
M. Bouchard (Jean-Marie): C'est ça.
Janvier 1992
Le Président (M. Lemieux): O.K. Alors,
vérifié. Nous passons maintenant aux engagements financiers... De
juillet à décembre 1991, il n'y a aucun engagement financier et
nous passons aux engagements financiers de janvier 1992 contenant la liste du
mois de décembre 1991, à l'engagement financier 1 qui se lit
comme suit: Activités de redémarrage du système CIDREQ, 84
000 $. Direction de l'informatique, ministère des Communications. Est-ce
qu'il y a des interventions?
M. Holden: Même chose, je suppose?
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
L'engagement 2, entente de services, 31 000$, bloc 2 du système CIDREQ.
Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Holden: J'aime bien le mot «bloc», M. le
Président. C'est vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Bloc du système...
Ça vous rappelle des souvenirs.
M. Holden: Oui, ça me...
Le Président (M. Lemieux): De bons ou de mauvais
souvenirs?
M. Holden: Des bons souvenirs.
Le Président (M. Lemieux): Tout dépendant des
époques, M. le député de Westmount? Ha, ha, ha!
M. Holden: Bien, le Bloc populaire, je n'ai pas suivi ça
de près, f 1. le Président. (10 h 30)
Le Président (M. Lemieux): Ha, ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Lemieux): Alors, vérifié,
M. le député de Westmount.
Mars
II n'y a pas d'engagements pour le mois de février 1992. Nous
passons aux engagements de mars 1992 où nous retrouvons un engagement.
Il s'agit de la réalisation de processus opérationnel, 25 000 $
de la Direction de l'informatique du ministère des Communications.
M. Holden: Le montant de 25 000 $, c'est là où on
doit vérifier, n'est-ce pas, M. le Président?
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Holden: En bas de ça, on ne vérifie pas?
Le Président (M. Lemieux): Effectivement.
M. Holden: Alors, c'est...
Le Président (M. Lemieux): Vérifié?
M. Holden: Oui.
Mai
Le Président (M. Lemieux): Nous passons à avril
1992. Il n'y a aucun engagement. Pour le mois de mai 1992, nous retrouvons un
engagement qui est le suivant: Renouvellement des ententes de location à
la Société immobilière. C'est le même,
ça?
M. Holden: Ça, c'est l'augmentation.
Le Président (M. Lemieux): C'est le même.
Mme Robic: C'est l'indexation des loyers.
Le Président (M. Lemieux): O.K. D'accord. Alors,
l'engagement financier, c'est le renouvellement des ententes de location.
Est-ce qu'il est vérifié?
M. Holden: La Régie de l'assurance-dépôts,
est-ce que c'est nouveau qu'ils aient un...
Mme Robic: Ah non.
M. Holden: C'est une partie de votre bureau?
Mme Robic: Oui.
M. Holden: Merci.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
Juin
Nous passons aux engagements du mois de juin 1992 comprenant la liste de
mai 1992, à l'engagement financier 1 où il s'agit d'une entente
concernant le Fonds des services informatiques, pour un montant de 33 500 $,
ministère des Communications. Est-ce qu'il y a des interventions?
Mme Robic: Alors, c'est l'ajustement dont on parlait tantôt
de 33 500 $, d'accord? C'est du temps-machine, en somme.
M. Holden: Bon!
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement 2 où il s'agit d'une entente concernant le
Fonds des services informatiques, ministère des Communications, pour un
montant de 485 000 $.
M. Holden: Est-ce que je peux demander ceci à Mme la
ministre ou à l'Inspecteur? Annuellement, quel est à peu
près le montant pour les communications de toutes sortes? Combien de
millions de dollars vous dépensez?
Mme Robic: Qu'est-ce que vous voulez dire par des
«communications de toutes sortes»? Seulement au niveau informatique
ou si vous incluez télécommunications, etc?
M. Holden: Non. Au ministère des Communications, sur une
année, vous paieriez à peu près combien à eux
autres, globalement?
M. Bouchard (Jean-Marie): Écoutez, si on ne tient pas
compte du projet spécial de CIDREQ, qui est un projet spécifique
pour lequel on a des budgets comme vous l'avez vu, c'est 500 000 $, 800
000 $, 300 000 $, 1 000 000 $, etc.; CIDREQ, ça va durer cette
année et ça va être tout on peut dire que, bon an,
mal an, le ministère des Communications nous coûte à peu
près 500 000 $.
M. Holden: Alors, c'est cette année qui est
spéciale.
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui.
M. Holden: O.K.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Alors, nous passons à
l'engagement financier 3. Il s'agit toujours d'une révision de
l'architecture du système, 132 300 $, ministère des
Communications.
Mme Robic: Toujours le système CIDREQ, M. le
Président, une autre étape.
M. Holden: Qu'est-ce que c'est l'architecture du système?
C'est où on met les machines ou quoi?
Mme Robic: L'architecture du système a pour but de
définir le mode de fonctionnement général du
système, d'arrêter les règles qui standardisent son
fonctionnement et sa réalisation, de confirmer la rentabilité
escomptée, d'élaborer le prototype et de réviser le
scénario d'implantation, de même que les coûts et les
bénéfices.
M. Holden: Bon!
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que c'est fait par le
ministère comme tel? C'est fait par le ministère, ce n'est pas
fait par des firmes privées, M. l'inspecteur général?
Mme Robic: M. l'Inspecteur, est-ce que c'est fait directement par
le ministère?
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que c'est fait
directement par le ministère, cette révision de l'architecture du
système? Parce que j'ai vu ça dans d'autres ministères
fait par eux.
M. Bouchard (Jean-Marie): C'est lui qui le fait directement.
Le Président (M. Lemieux): C'est lui qui le fait
directement. O.K. Ça va.
M. Holden: Des fois, ils ont des consultants, je suppose?
Mme Robic: Oui. Vous allez en voir là.
M. Holden: Mais c'est eux qui paient les consultants.
Le Président (M. Lemieux): C'est eux. O.K. Ça va.
Alors, ça va, M. le député de Westmount,
révisé?
M. Holden: Oui, oui.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 4,
toujours une entente de services de télécommunications, 234 434
$. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Il
nous
reste un engagement financier pour le mois de juin 1992. Il s'agit d'un
engagement financier de 60 000 $, entente de services-conseils en
systématisation et en informatisation, ministère des
Communications du Québec.
Mme Robic: C'est un engagement de 60 000 $, M. le
Président?
Le Président (M. Lemieux): Oui.
Mme Robic: Alors, c'est l'entretien du système, c'est des
services professionnels du ministère des Communications.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié, M. le
député de Westmount?
M. Holden: Est-ce que des fois vous recevez un compte du
ministère des Communications et que vous trouvez que ça ne sort
de nulle part? 60 000 $, comme ça, c'est assez vague, ça.
Mme Robic: C'est de l'entretien. M. Holden: Services
professionnels.
Mme Robic: C'est de l'entretien du système, les 60 000 $.
Alors, je pense bien qu'à un moment donné le besoin est
là. Il n'arrive pas des factures qui sont payées sans comprendre
la facture et l'avoir approuvée.
M. Holden: Ils vous donnent des détails? Mme Robic:
Allez, M. l'Inspecteur.
M. Bouchard (Jean-Marie): À chaque transaction avec le
ministère des Communications, il y a un contrat qui est signé
entre le ministère et l'Inspecteur, et on prévoit dans le contrat
ce qu'ils doivent nous fournir. On paie quand on a reçu les services qui
étaient prévus dans le contrat. Règle
générale, ça balance.
M. Holden: C'est bien.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié?
M. Holden: Oui.
Novembre
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Pour les
mois de juillet à octobre 1992, il n'y a aucun engagement financier.
Nous passons au mois de novembre 1992 où il y a un engagement financier
qui se lit comme suit: Relocalisation du service au public à
Québec. Réalisation des travaux d'aménagement de la phase
I du présent projet, 25 206,80 $.
Mme Robic: Oui. M. le Président, c'est un montant qui n'a
pas été déboursé, ça. C'est encore au
Conseil du trésor présentement et on n'a pas encore reçu
l'aval du Conseil du trésor dans ce projet.
Le Président (M. Lemieux): Mais, je vois... Oui, M. le
député de Westmount, vous avez des questions?
M. Holden: Après vous, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Je vois: réalisation des
travaux d'aménagement de la phase I. Est-ce qu'il va y avoir plusieurs
phases?
Mme Robic: M. l'Inspecteur, s'il vous plaît.
Le Président (M. Lemieux): M. l'inspecteur
général.
M. Bouchard (Jean-Marie): Ce qu'on avait prévu, c'est que,
dans l'édifice où nous sommes à Québec, le public
doit monter au sixième étage pour s'incorporer et requérir
les services que nous avons au service des compagnies. Alors, ce que nous
essayons de réaliser depuis fort longtemps, c'est de relocaliser ce
service, qui est un service au public. Normalement, un service au public, on ne
monte pas 10 étages pour aller s'incorporer. Alors, on veut relocaliser
ce service au rez-de-chaussée et, au rez-de-chaussée de
l'édifice 800 d'Youville, si vous le connaissez, vous vous
rappelez...
Le Président (M. Lemieux): Je le connais très bien,
oui.
M. Bouchard (Jean-Marie): ...qu'il n'y a pas grand espace. C'est
le salon de coiffure et, quand vous enlevez les escaliers de la Banque de
Montréal, il n'y a pas grand place pour avoir... Alors, ce qu'ils
voulaient, c'est nous relocaliser complètement en arrière, tout
près de l'entrepôt. On n'était pas intéressés
à aller en arrière et à remplir un espace vide. Alors, on
a obtenu, quand même, de la part du Trésor, la possibilité
de travailler à une relocalisation. Ce montant-là n'a pas
été dépensé comme tel parce que les discussions
avec les propriétaires de la bâtisse ne sont pas suffisamment
avancées pour qu'on puisse donner suite à ce projet dans un
avenir très immédiat.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Westmount, vous avez des questions?
M. Holden: Non, c'est clair.
Le Président (M. Lemieux): Ça va?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Alors, on va le
considérer, tout de même, comme vérifié
puisqu'il est quand même dans la liste des engagements financiers. Dans
le mois de décembre 1992, il n'y a aucun engagement financier.
Janvier 1993
Nous passons au mois de janvier 1993. Nous avons l'engagement financier
suivant: entente de services-conseils avec la DGI pour la poursuite de la
réalisation de CIDREQ, pour un montant de 110 000 $, ministère
des Communications du Québec. L'engagement est-il
vérifié?
M. Holden: Les services-conseils, c'est les conseils de la DGI au
CIDREQ ou vice versa? Qui est le conseiller là-dedans?
Mme Robic: C'est la Direction générale de
l'informatique au ministère des Communications.
M. Holden: C'est eux qui sont les conseillers? Mme Robic:
Oui, c'est ça.
M. Bouchard (Jean-Marie): Toujours en vertu d'un contrat qui a
été signé entre le ministère des Communications et
l'inspecteur général pour les fins d'expertise que nous
requérons. Alors, nous allons chercher non seulement du temps, non
seulement le support informatique, mais également l'expertise et, quand
nous requérons l'expertise, nous payons.
M. Holden: Avez-vous commencé à entraîner vos
gens sur le système CIDREQ?
M. Bouchard (Jean-Marie): Mes gens travaillent à plein
temps sur le système CIDREQ; il faut qu'il soit opérationnel le
1er janvier.
M. Holden: C'est le genre de conseils que vous avez de...
Parfait.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'engagement 1 est donc
vérifié. L'engagement financier 2, contrat par soumission sur
invitation. Réalisation et implantation du cadre de gestion des
technologies de l'information à l'IGIF, 49 000 $. (10 h 40)
M. Holden: Ça m'a frappé, il y avait plusieurs
soumissionnaires, mais, sauf celui qui a eu la job, les autres ont
été écartés. Ça arrive souvent,
écarter tous les autres?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui, pour différentes
raisons.
M. Holden: À cause du niveau de la qualité?
M. Bouchard (Jean-Marie): Par exemple, la qualité,
ça peut être un motif. D'autres, c'est le prix; alors, on prend
les meilleurs prix. Mais parfois il y en a dont la soumission n'est pas
conforme aux devis. Alors, on doit les écarter pour un motif
technique.
M. Holden: Ce qui est toujours bizarre et c'est toujours le cas,
c'est deux fonctionnaires de l'IGIF et deux fonctionnaires d'autres
ministères. Si c'était deux à deux... Moi, je trouve
qu'à un jury ils devraient être cinq, toujours un nombre impair,
parce que comment voulez-vous que... Moi, je n'aime jamais les jurys d'un
nombre pair. Je trouve que ça fait des difficultés. Est-ce qu'il
y en a un qui a un vote prépondérant là-dedans?
M. Bouchard (Jean-Marie): Non. Et ça, c'est une
règle qui nous vient du ministère des Approvisionnements et
Services. Ce n'est pas nous qui avons décidé que c'était
comme ça, là. Probablement que le raisonnement est à
l'effet que, s'il n'y a pas entente, le dossier est bloqué. Deux
à deux, donc...
M. Holden: Deux à deux, ce n'est rien. M. Bouchard
(Jean-Marie): ...c'est bloqué. M. Holden: Bon, O.K.
Merci.
Le Président (M. Lemieux): II faut dire, M. l'Inspecteur
général des institutions financières, que ce n'est pas ce
qu'on enseigne à l'ENAP. Je vous ferai remarquer qu'on enseigne à
l'ENAP ce que vient de nous dire M. le député de Westmount: qu'un
jury devrait toujours être composé d'un nombre impair. Et au
niveau du deuxième cycle, à part ça.
M. Holden: Sauf que, M. le Président, un jury de nombre
pair pour une cause de meurtre, c'est 12 personnes. Alors...
Le Président (M. Lemieux): Oui, oui. Mais c'est
peut-être plus difficile, c'est peut-être moins...
M. Holden: ...qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse?
Le Président (M. Lemieux): Mais ils ne sont pas
directement comment je vous dirais, donc? Vous savez, ici, l'IGIF, c'est
l'Inspecteur général des institutions financières
à la fois juge et partie. Ce n'est pas tout à fait la même
chose pour un jury pour l'accusé.
M. Holden: L'accusé pourrait nommer six membres du
jury.
Le Président (M. Lemieux): Moi, j'aurais peut-être
une question là-dessus. C'est quoi exactement, ce projet-là?
M. Bouchard (Jean-Marie): Alors, ça, ça fait partie
de ce que je vous ai expliqué tout à l'heure, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Bouchard (Jean-Marie): C'est le plan directeur global au
montant de 400 000. C'est la première tranche du plan de 400 000
autorisé par le Conseil du trésor qui s'applique ici, là.
C'est un des plans. Alors, c'est les travaux de structure de notre programme
informatique chez nous. La rationalisation de notre informatique. Alors, le
Trésor dit: Au lieu de nous arriver à la pièce avec des
demandes, là, ayez un plan directeur. Alors, un plan directeur, on y va.
Et ça c'est le premier plan qu'on a donné pour inventorier,
expertiser et avoir une idée très précise sur la
qualité de nos outils de gestion du système informatique.
Le Président (M. Lemieux): Et est-ce que c'est final, ce
contrat-là qui a été octroyé à
l'Industrielle-services techniques, de Sillery? Est-ce que c'est un contrat qui
est final, là?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui. C'est fini.
Le Président (M. Lemieux): II n'y a pas de
possibilité de prolongation ou quoi que ce soit?
M. Bouchard (Jean-Marie): Non, non.
Le Président (M. Lemieux): Non. O.K. Ça va.
Nous passons à l'engagement financier suivant, numéro 1, contrat
négocié. Logiciels de base de données incluant le support
et la mise à jour: 650 000 $.
Mme Robic: C'est rattaché au système CIDREQ,
ça, M. le Président, là. C'est le support au
développement et la formation.
M. Holden: Prosig, c'est la compagnie qui fait tout
là-dedans, puisqu'il n'y a pas d'autres soumissionnaires? Est-ce que
c'est Prosig qui fait tout le travail pour le ministère dans ce
domaine-là?
Mme Robic: C'est un logiciel de base.
M. Holden: Oui. Oui, mais ça, c'est le logiciel
même.
Mme Robic: Oui.
M. Holden: Alors, ça a dû être un contrat avec
les Communications et la compagnie pour le...
M. Bouchard (Jean-Marie): Bon, écoutez, ça, c'est
le logiciel lui-même.
M. Holden: Oui.
M. Bouchard (Jean-Marie): En discussion, encore une fois,
constante avec le ministère des Communications c'est technique,
ce que je vous dis là, remarquez que je ne suis pas un expert, là
ils ont dit que le meilleur logiciel, c'était celui qui
s'appelait INGRES. Alors, là, INGRES, la seule firme qui le vend, c'est
Prosig informatique, Sainte-Foy, Québec. Alors, on l'a acheté
là.
Le Président (M. Lemieux): Qui vous a dit ça? C'est
le ministère des Communications qui vous a dit ça?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui.
Le Président (M. Lemieux): Ça va. Est-ce que
ça va, vous, M. le député de Westmount?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
L'engagement financier 2. Alors, il s'agit toujours de la réalisation
d'une architecture technologique globale pour les systèmes d'information
de l'inspecteur général: 38 025 $. Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Holden: Oui.
Février
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons au mois de février 1993 où nous avons un engagement
financier. Il s'agit d'une prise en charge de l'exploitation et du
dépannage des systèmes informatisés à l'Inspecteur
général des institutions financières, pour un montant de
131 950 $.
Mme Robic: Ça, c'est l'entretien des systèmes, M.
le Président.
Le Président (M. Lemieux): Et vous avez un nombre impair
comme jury.
M. Holden: Ah, ha! «De l'exploitation et du
dépannage.» C'est-à-dire que, s'il y a un problème,
on apprend comment dépanner un système? Qu'est-ce que ça
veut dire au juste?
Mme Robic: Allez.
M. Bouchard (Jean-Marie): Voici. C'est que tout le personnel,
à l'heure actuelle, est concentré sur la réalisation du
système CIDREQ. Alors, on ne peut pas les dédoubler et les mettre
à la fois sur l'exploitation et le dépannage. Ça arrive
constamment, un dépannage, vous le savez comme moi. Alors, donc, c'est
ce que j'appellerais un service de secours qu'on a temporairement pour nous
aider à continuer d'opérer, le temps que notre personnel puisse
être rapatrié dans ses fonctions habituelles.
M. Holden: C'est temporaire? M. Bouchard (Jean-Marie):
Oui. M. Holden: O.K. Merci. Mars
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est
vérifié. Nous passons au mois de mars 1993 où il s'agit
d'une entente de services de télécommunications avec le
ministère des Communications, pour 203 605 $. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier 2. Il s'agit toujours d'une entente de
services-conseils en systématisation avec le ministère des
Communications, pour 65 000 $. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier 3 où il s'agit d'une
réalisation technique du système CIDREQ, pour un montant de 469
000 $ et, pour un montant de 300 000 $, avec le Groupe LGS, pour l'exercice
financier 1992-1993 et 1993-1994.
M. Holden: II me semble que c'est l'inverse, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): Oui, c'est l'inverse.
Mme Robic: Oui.
Le Président (M. Lemieux): 1992-1993 et 1993-1994, vous
avez raison.
M. Holden: Bon.
Mme Robic: Alors, ça se rapporte au système INGRES,
là, dont on vous a parlé. C'est un montant de 769 000 $ qui sera
déboursé sur deux à trois ans, et nous sommes allés
en appels d'offres publics là-dessus. C'est des ressources de
développement.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié? M.
Holden: Encore la même chose, oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Alors,
nous passons à l'engagement financier 4. Contrat par soumissions sur
invitation. Une révision d'architectures de traitements et de
données, 40 000 $. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
M. Holden: «Mémoire de conception», ça,
c'est comme un manuel, quoi? On parle de...
M. Bouchard (Jean-Marie): Ça, c'est une
révision...
M. Holden: De mémoire.
M. Bouchard (Jean-Marie): ...qui s'applique spécifiquement
aux systèmes informatiques et de télécommunications que
nous avons à la direction des assurances. Alors, là, ces experts
ont étudié si c'était encore performant et s'il y a des
améliorations qui devaient être apportées.
Le Président (M. Lemieux): J'en suis à me demander,
M. l'inspecteur général c'est une réflexion
personnelle si, effectivement, c'est de l'économie,
l'informatique, au gouvernement? On passe ça par dizaines de millions
devant cette commission parlementaire. C'en est inquiétant. Ce n'est pas
un reproche que je fais à qui que ce soit, mais vous ne trouvez pas
ça, vous, M. le député de Westmount?
M. Holden: Bien, ce qui me frappe, c'est que le ministère
des Communications doit être énormément riche, puisque tout
le monde paie des sommes astronomiques au ministère des Communications.
Qu'est-ce que le ministère des... Il doit y avoir un profit quelque part
là-dedans pour le ministère des Communications.
Mme Robic: Monsieur...
Le Président (M. Lemieux): Ou ce sont des vases
communicants.
M. Holden: Hein?
Le Président (M. Lemieux): Ou ce sont des vases
communicants.
M. Holden: Je ne sais pas. En tout cas...
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'engagement financier 4
est-il vérifié?
Mme Robic: Non.
Le Président (M. Lemieux): Oui, Mme la ministre.
Mme Robic: Oui, mais, moi, je veux répondre à
ça, M. le Président, là. C'est bien sûr que, quand
on installe ce genre de systèmes, il y a des coûts énormes
qui sont reliés à ces systèmes-là. C'est des
systèmes qui sont souvent nouveaux. Il faut donc créer les
logiciels pour ces systèmes, pour répondre aux nouveaux
besoins,
et, oui, vous avez raison, c'est des montants qui nous semblent
énormes, astronomiques. Mais, d'un autre côté, une fois que
ces systèmes-là vont être en place, nous allons faire des
économies importantes, hein? Il faut réaliser que nous allons
sauver sur les coûts d'opération et sur le coût de personnel
grâce à ces systèmes-là qui vont être beaucoup
plus je m'excuse, je n'ai pas le nom français, là, mais
c'est «user-friendly» accessibles et beaucoup moins
coûteux pour les gens qui vont avoir à s'en servir, hein, et plus
rapides. Alors, c'est une grosse amélioration, mais ça se traduit
par des coûts énormes quand il s'agit de mettre ces
systèmes-là en place, c'est bien sûr. (10 h 50)
II faut, M. le Président, plutôt que d'acheter un
système, là, d'un vendeur qui arrive chez nous, qui s'assoit chez
nous et qui nous vend un système, qu'on se donne la peine de s'assurer
que ces systèmes-là vont répondre aux besoins
à long terme, non, parce qu'un système informatique, ce n'est pas
du long terme à moyen terme, au moins, et qu'on ne dépense
notre argent pour rien. Alors, il faut faire de la recherche, il faut s'assurer
que ces systèmes-là nous conviennent très bien, que c'est
les meilleurs systèmes qu'on peut avoir.
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. le député
de Westmount.
M. Holden: Est-ce que la ministre a une idée... Pour le
système CIDREQ, avez-vous une idée? Ça va être bon
pour une période de temps. Est-ce qu'on a un estimé?
Mme Robic: C'est très difficile, à moins que, M.
l'Inspecteur, vous puissiez nous le dire. J'aimerais pouvoir vous dire que
c'est du long terme, mais...
M. Holden: Non, je comprends que les affaires d'ordinateur,
ça change toutes les années, mais...
Mme Robic: Quand on l'implante, on l'implante pour du long terme.
Mais on sait fort bien que, souvent, il y a des améliorations qui sont
apportées, mais ce n'est jamais aussi coûteux que d'installer le
système. La première fois qu'on installe un système comme
celui-là, il faut consulter pour s'assurer, justement, qu'on a le bon
système, qu'on a un système qui va répondre à nos
besoins.
Le Président (M. Lemieux): Ce qui m'inquiète
Mme la ministre, ça ne vous touche pas directement, cette
remarque-là c'est que...
Mme Robic: Non, non, mais je pense que...
Le Président (M. Lemieux): ...je pense au Conseil du
trésor où, justement, hier soir, on avait des discussions
là-dessus. Le président du Conseil du trésor
lui-même disait, du moins laissait sous-entendre un contrôle
très, très drastique sur tout achat de matériel
informatique. Et on a vu souvent certains organismes ou ministères se
doter d'une Rolls Royce alors qu'ils avaient besoin d'une Chevrolet Impala. Et
c'est ça, le problème, eu égard à ce que le
député de Westmount a dit: la technologie évoluant
tellement vite, parfois, on s'est payé des choses et on aurait pu
fonctionner avec un autre système avec autant d'efficience et
d'efficacité. Et, je vous le dis, ça ne vous touche pas
personnellement, Mme la ministre.
Mme Robic: Non, non. Je ne l'ai pas pris personnel, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): Non, j'espère. Parce que
c'est global au niveau de l'administration publique, actuellement.
Mme Robic: Oui. Et je suis tout à fait d'accord avec vous.
C'est pour ça l'importance de s'assurer qu'on achète le bon
système, puis qu'on ne se fait pas vendre quelque chose qui va
être désuet avant même qu'il soit installé. Alors, je
vous suis là-dessus, je suis tout à fait d'accord avec vous
là-dessus.
Le Président (M. Lemieux): Et ce qui inquiète
davantage les parlementaires, c'est le marché qui est captif
après. Ça, c'est d'autant plus inquiétant, eu égard
à certaines firmes qui, lorsqu'on a mis en place un système ou un
logiciel, sont là pour les 10 années qui viennent, qui suivent.
Alors, ça, c'est un petit peu plus inquiétant.
M. Holden: Est-ce que...
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. le député
de Westmount.
M. Holden: Juste un autre mot sur le CIDREQ. Est-ce que CIDREQ
est uniquement pour le fonctionnement du projet de loi 95 ou si ça va
servir à d'autres fins à part ce qu'on met en place par la loi
95?
M. Bouchard (Jean-Marie): Le système est, d'abord et avant
tout, conçu pour le traitement de notre loi. Vous me disiez tout
à l'heure: Quelle pouvait être la durée de vie? L'ancien
système existe depuis 1969, 1967. Bon, alors, là, il commence
à avoir de l'âge et c'est tout à fait normal. Mais celui
sur lequel nous travaillons est un système qui va probablement avoir une
durée de vie au moins aussi longue, fort probablement. Mais la
beauté de ça, c'est qu'au moins il ne coûte rien dans le
sens qu'il s'autofinance. Alors, il ne coûte rien...
M. Holden: Comme le Stade olympique.
M. Bouchard (Jean-Marie): Ha, ha, ha! J'espère que
non.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement
financier 4 est vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier 5. Il s'agit du support aux
activités de pilotage du système CIDREQ. Contrat par soumission
sur invitation pour deux exercices financiers, 1992-1993, 50 000 $; 1993-1994,
94 000 $. Est-ce que l'engagement est vérifié?
Mme Robic: Oui.
M. Holden: On avait l'architecture, puis maintenant on a le
pilotage. Qu'est-ce qu'on fait dans le pilotage?
Mme Robic: C'est l'analyse fonctionnelle, ça? Non? C'est
le contact avec les usagers, qu'on nous dit.
M. Holden: Avec qui? Mme Robic: Les usagers.
M. Holden: Ah! Est-ce qu'il y a une explication? Peut-être
qu'il me manque des mots en français, mais pilotage, ça ne me dit
rien au sujet des usagers.
Mme Robic: En informatique, on développe toute une...
M. Holden: Un vocabulaire.
Mme Robic: Ha, ha, ha! Un vocabulaire.
M. Holden: O.K.
Mme Robic: Alors, les experts, ici. Qui peut me dire
pourquoi?
M. Holden: Pilotage.
Le Président (M. Lemieux): Ça m'inquiète
davantage d'entendre parler les experts.
M. Holden: C'est vrai, hein?
Mme Milhomme (Louise): La notion de pilotage...
Le Président (M. Lemieux): Voulez-vous vous identifier
pour les fins de l'enregistrement du Journal des débats?
Mme Milhomme (Louise): Je suis Louise Milhomme. Je suis
directrice générale de l'administration et des entreprises
à l'Inspecteur général. Alors, le pilote de
système, c'est afin de s'assurer qu'on va bien dans la bonne direction,
donc, qu'on répond à la fois aux technologies... On s'assure
d'avoir le meilleur produit, mais on s'assure également que l'usager,
celui qui va utiliser le système, contribue en exprimant ses besoins. Le
pilote de système est à peu près le traducteur entre les
technologues qui ont des langages très spécialisés et les
gestionnaires ou les opérateurs qui, eux, sont capables d'exprimer ce
dont ils ont besoin, mais pas toujours de le traduire pour que le technologue
les comprenne. Alors, le pilote de système est un petit peu celui qui
est responsable que le système va finalement donner un produit qui va
être efficace et qui va permettre à tout le monde de très
bien composer avec ce système-là, tant au niveau technologique
qu'au niveau gestion des opérations.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié? M.
Holden: C'est beau. Avril
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Alors,
nous passons au mois d'avril 1993, à l'engagement financier 1. Il s'agit
d'entente de services informatiques avec les Communications, 503 463 $.
Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier 2. Il s'agit toujours d'une entente de
services avec le ministère des Communications pour le
développement du système CIDREQ, 195 000 $.
Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier 3. Il s'agit de l'acquisition d'un
microfilmeur, 58 692,90 $ de Kodak Canada inc. Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Holden: Un microfilmeur, c'est quoi? C'est une machine?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui.
Mme Robic: Tout simplement parce que celle qu'on a
présentement est dépassée, pas assez de volume, elle est
désuète. Alors, il fallait s'équiper d'un nouvel
appareil.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié? M.
Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Alors, engagement 4. Contrat
par soumission sur invitation. L'acquisition de deux micro-ordinateurs
destinés au système CIDREQ, sur deux exercices financiers,
1993-1994 et 1994-1995;
dans un premier temps, 389 200 $ et, dans le deuxième exercice,
107 418 $.
M. Holden: C'est cher, les mini-ordinateurs, hein? Bon. Deux
ordinateurs...
Mme Robic: Mini-ordinateurs.
M. Holden: Mon Dieu! Mini, c'est le... Moi, j'ai une couple
d'ordinateurs. Est-ce que c'est des mini ou quoi?
Le Président (M. Lemieux): Pouvez-vous nous expliquer
qu'est-ce qui fait que c'est si dispendieux, Mme l'intelligentsia de
l'informatique?
Mme Milhomme (Louise): Non, je ne suis pas informaticienne. Les
ordinateurs que nous utilisons actuellement sur nos bureaux sont des
micro-ordinateurs, ce qui est beaucoup plus petit qu'un mini-ordinateur. Un
mini-ordinateur a une puissance très comparable à ce qu'on
appelait un très gros ordinateur il y a peut-être 15 ans, par
exemple. Alors, ces mini-ordinateurs-là ont une capacité
très importante en termes de traitement et de banque de données.
Par contre, ils portent toujours le nom de mini pour ne pas qu'on
déclasse nos dinosaures qui étaient nos gros ordinateurs.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que vous savez pourquoi
on n'a pas les prix des autres soumissionnaires?
Mme Milhomme (Louise): Euh! On n'a pas le droit de les donner,
dans le sens que, quand on étudie une soumission, on regarde d'abord la
soumission en termes de qualité et tout ça. Les firmes qui ne se
qualifient pas à ce moment-là, on n'ouvre même pas les
enveloppes au niveau des prix. On ne connaît donc pas les prix de ces
soumissionnaires-là. Par contre, à partir du moment où on
ouvre les enveloppes et là on joint le dernier critère qui
est le critère des prix on fait connaître à chacun
des soumissionnaires qu'il a été refusé en fonction des
critères, mais on ne transmet pas l'ensemble des prix des
soumissionnaires. On ne les rend pas publics parce que ça permettrait
aux firmes de se comparer entre elles et d'utiliser les informations qu'elles
auraient pour les prochaines soumissions. Alors, ce n'est pas un renseignement
qu'on divulgue de façon élargie.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Westmount.
M. Holden: Comme ça, on doit se fier aux gens qui ont
étudié le problème, mais la seule expérience que
j'ai, c'est au Bureau de l'Assemblée nationale et je sais qu'on ne
publiait pas le nom des soumissionnaires, mais... Il y en a ait 19 dans ce
cas-là, 19 soumissionnaires.
Mme Robic: Seulement deux soumissions reçues,
là.
M. Holden: Oui. C'est bizarre qu'on ait écarté 17
personnes dans le domaine. C'est beaucoup, ça.
Mme Milhomme (Louise): II y a seulement deux soumissionnaires qui
ont répondu à notre invitation.
M. Holden: Ah!
Mme Milhomme (Louise): Alors, on a envoyé l'invitation, on
a demandé des soumissions à plusieurs personnes, à 19
firmes. Il n'y en a que deux qui se sont montrées
intéressées à faire une offre pour cet
achat-là.
M. Holden: Ah! J'avais compris qu'il y avait 19 soumissions. (11
heures)
Mme Milhomme (Louise): Non.
Mme Robic: Soumissions demandées, soumissions
reçues.
M. Holden: Ah bon! O.K.
Le Président (M. Lemieux): Si je comprends bien, si vous
passez le pointage de la qualité, là, vous ouvrez les enveloppes
pour savoir les prix.
Mme Milhomme (Louise): Exact. Si vous ne passez pas le pointage
de la qualité...
Le Président (M. Lemieux): Je dois vous avouer que je n'ai
jamais vu ça ici. Depuis huit ans que je suis ici, je n'ai jamais vu
ça, je n'ai jamais entendu ça.
Mme Milhomme (Louise): C'est dans les directives des
Approvisionnements et Services.
Le Président (M. Lemieux): Oui?
Mme Milhomme (Louise): Le ministère des Approvisionnements
et Services est présent à nos comités de sélection.
Il n'est pas présent dans les organismes ou dans les ministères
où il y a un gros volume, mais dans les organismes où il y a un
petit volume, comme nous le sommes finalement, parce que c'est exceptionnel,
tous ces contrats qui dans les faits rejoignent un projet de
développement informatique. Le ministère est présent
à nos comités de sélection et ça fait partie de ses
directives: les enveloppes de prix ne sont pas ouvertes si les premiers
critères de qualité, de recevabilité et
d'admissibilité ne sont pas rencontrés. Alors, on ne
connaît pas... Et c'est très tentant parfois, mais on ne peut pas
ouvrir ces enveloppes-là; on les retourne, tout simplement.
Le Président (M. Lemieux): Nous allons poser
la question au ministre des Approvisionnements et Services puisqu'il
passe devant cette commission parlementaire. On en saura un petit peu plus.
Remarquez que je ne suis pas contre ça. Souvent, on va au plus bas
soumissionnaire et on devrait peut-être, justement, ne pas le faire
d'aller au plus bas soumissionnaire. Mais, eu égard à la
transparence il me semble qu'on devrait, au moins, connaître le prix
d'autres soumissionnaires parce que souvent il y a une question de...
M. Holden: Non seulement ça, M. le Président, mais
le critère qualité, c'est un peu subjectif. C'est facile
d'écarter quelqu'un sur un soi-disant manque de qualité qui est
tellement difficile à prouver. Qu'est-ce qui est une bonne
qualité, qu'est-ce qui est une mauvaise qualité en ordinateur? Et
je trouve que ce serait très facile d'écarter un paquet de
soumissionnaires en disant: Ce n'est pas des bons, mais mon ami, ça,
c'est de la bonne qualité. J'aimerais beaucoup savoir, parce que
c'était la compagnie Kodak... Non, ce n'est pas Kodak; c'était
Industrielle services techniques et Zentronics. On aimerait savoir combien
Zentronics avait suggéré dans sa soumission.
Mme Robic: M. le Président, c'est bien sûr que vous
avez raison: des critères de qualité, c'est subjectif, mais il y
a une liste qui est établie, qui fait en sorte qu'on peut juger de la
qualité du produit. Et je pense bien que, par qualité, on veut
dire: Est-ce que ce produit-là répond à nos besoins
là, hein? Alors, je pense que ce n'est pas seulement de dire: On aime
l'appareil ou non; c'est plus sérieux que ça. Ça
répond à des besoins.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Westmount.
M. Holden: Zentronics a passé le test de qualité.
Alors, pourquoi on ne sait pas à combien Zentronics avait
soumissionné?
M. Bouchard (Jean-Marie): Écoutez, là-dedans, il
faut bien comprendre. Je comprends votre question et elle est pertinente, mais,
dans les critères qui nous sont imposés par le ministère,
il y a, quand même, une sagesse qu'il faut comprendre. Il n'y a pas
nécessairement du subjectivisme là-dedans; vous avez des
comités. Dans l'achat ici, ce sont des achats de biens et vous avez
également des appels d'offres pour des appels de services. Ce qu'on a
sous la rubrique qualité de façon générique, c'est,
d'une part, la valeur, la qualité intrinsèque du bien qui nous
est offert: le mini-ordinateur ici qui peut se comparer ou pas avec un autre.
Vous avez également ce qui est offert en addition, comme, par exemple,
les garanties. Vous avez des compagnies qui vont offrir des garanties beaucoup
plus grandes qu'une autre. Vous avez des compagnies qui, dans leur prix, vont
prévoir des services que d'autres ne prévoient pas. Donc, c'est
comme un produit que vous achetez sur le marché; vous avez un ensemble
en même temps qui couvre le produit et qui rentre sous l'aspect
qualité.
Donc, ça entre en ligne de compte dans l'évaluation du
ministère, en disant: Écoutez, compte tenu des circonstances, le
produit, l'offre qui nous est proposée, elle est supérieure
à l'autre. C'est ce qui a été fait dans ce cas-ci. Alors,
ici, ce n'est pas nécessairement la notion de prix. Je ne sais pas le
dossier par coeur, mais peut-être que tout ce que je viens de vous
décrire n'y était pas avec autant d'emphase que dans le cas de
l'Industrielle services techniques ou encore le prix. Les deux
éléments ont dû jouer, probablement.
M. Holden: Je ne veux pas trop insister, mais est-ce que
Zentronics était acceptable à tous les points de vue sauf le prix
ou est-ce qu'il y avait autre chose?
Une voix: Je ne sais pas.
Mme Milhomme (Louise): II était acceptable à tous
les points de vue. L'élimination a dû se faire, en bout de ligne,
sur le prix, parce que c'est une soumission qui a été
considérée dans ce cas-là, elle n'a pas été
refusée. Alors, il y a eu analyse des produits offerts et il y a eu
aussi connaissance des prix, et le comité de sélection a choisi
l'autre firme possiblement en fonction des prix. Puisqu'on est dans l'achat de
mini-ordinateurs, le produit peut se comparer relativement bien; alors, la
sélection finale a dû être faite en fonction des prix,
à ce moment-là. Le ministère des Approvisionnements et
Services conserve les prix des soumissionnaires dans ses dossiers comme tels.
Il repart avec l'ensemble des notes prises en jury de sélection et
conserve cela dans ses dossiers comme tels.
M. Holden: Alors, c'est la politique des Approvisionnements et
Services qui nous empêche de savoir combien Zentronics a
demandé.
Mme Milhomme (Louise): Exact.
M. Holden: Bon. On va y revenir quand le ministre des
Approvisionnements sera là.
Le Président (M. Lemieux): Je pense qu'on va devoir
revenir sur ça avec le ministre des Approvisionnements et Services,
parce que c'est une soumission publique. Puis on comprend mal pourquoi l'un
pourrait connaître le prix de l'autre, alors que l'autre ne pourrait pas
connaître le prix de l'autre. On demandera des explications au ministre
concerné. Alors, l'engagement financier 4 est vérifié?
M. Holden: Oui.
Mai
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier de mai 1993. Renouvellement des
ententes de location. Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier 2. Il s'agit de l'achat de 17
imprimantes à insertion IBM, pour un montant de 30 704 $, un contrat
négocié.
Mme Robic: Toujours pour le système CIDREQ, M. le
Président.
M. Holden: II y en a des imprimantes! Est-ce que c'est pour le
public ou pour le bureau ou...
M. Bouchard (Jean-Marie): C'est pour le personnel .
Mme Robic: C'est pour le personnel.
M. Holden: Pour le personnel. Qu'est-ce qu'il va y avoir dans les
palais de justice pour imprimer les documents? Il y aura des imprimantes,
non?
M. Bouchard (Jean-Marie): II y en a, actuellement; au palais de
justice de Montréal, vous en avez. Et, dans le nouveau système,
vous allez avoir des possibilités d'accès directement au fichier
central, au Québec. Vous allez avoir également les
possibilités que... Les firmes d'avocats, les institutions
financières, de façon générale, les firmes de
recherche vont pouvoir être branchées directement sur le fichier
et faire elles-mêmes leurs recherches dans le fichier.
M. Holden: Est-ce qu'ils vont être dans le CIDREQ, eux
aussi, les avocats?
M. Bouchard (Jean-Marie): Oui. Oui.
Mme Robic: Oui.
M. Holden: Ils vont payer un taux.
M. Bouchard (Jean-Marie): Ils vont payer des frais.
M. Holden: Vous ne savez pas combien encore?
M. Bouchard (Jean-Marie): Ce n'est pas encore
déterminé.
M. Holden: Ah.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Juin à août, aucun
engagement financier. Janvier à mars 1991, aucun engagement
financier.
Commission des valeurs mobilières du
Québec
Maintenant, nous tombons dans la Commission des valeurs
mobilières pour avril 1991. Nous allons permettre aux gens de la
Commission de venir prendre place. Alors, voulez-vous bien vous identifier,
s'il vous plaît, pour les fins de l'enregistrement du Journal des
débats?
M. Lemoine (Guy): Mon nom est Guy Lemoine, vice-président
de la Commission des valeurs mobilières du Québec. (11 h 10)
M. Hardy (Raymond): Mon nom est Raymond Hardy. Je suis directeur
à l'administration à la Commission des valeurs
mobilières.
Avril 1991
Le Président (M. Lemieux): Merci. Alors, nous passons
à l'engagement financier 1 pour le mois de mars. Il s'agit d'une
subvention qui est accordée à l'Organisation internationale des
commissions de valeurs pour se relocaliser dans ses propres locaux, 164 200
$.
M. Holden: Est-ce que Mme la ministre pourrait nous dire un peu
de quoi il s'agit?
Mme Robic: Oui. Alors, M. le Président, vous connaissez
très bien le dossier. Vous savez que, pendant plusieurs années,
l'organisation internationale, qui est située à Montréal,
occupait les mêmes locaux que la Commission des valeurs mobilières
du Québec. D'ailleurs, le président de la Commission des valeurs
mobilières du Québec, à ce moment-là, était
le directeur général de cet organisme. Quand il y a eu un
changement à la présidence de la Commission, nous trouvions qu'il
était temps également pour l'organisation internationale d'avoir
ses propres locaux et nous étions très fiers que l'Organisation
ait choisi Montréal comme endroit pour s'installer. La Commission leur a
cependant demandé de se relocaliser dans leurs propres locaux et c'est
cette subvention qu'ils leur ont accordée pour faire ce transfert.
M. Holden: Est-ce qu'ils ont d'autres sources de revenus, M. le
Président?
Mme Robic: Oui. Les membres, M. le Président, paient une
cotisation, c'est bien sûr. C'est financé par ses membres et vous
êtes rendus à combien de membres, l'association
internationale?
M. Lemoine (Guy): L'Organisation internationale des commissions
de valeurs mobilières comprend actuellement plus de 100 pays et 100
organisations membres.
Mme Robic: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Qui en est le président
actuellement?
M. Lemoine (Guy): Je l'ignore. C'est M. Paul Guy qui est le
secrétaire général.
Le Président (M. Lemieux): L'ancien président de la
Commission des valeurs mobilières?
M. Lemoine (Guy): C'est exact. Mme Robic: C'est
ça.
M. Lemoine (Guy): C'est lui qui assume, somme toute, la
permanence à l'OICV.
Mme Robic: C'est un organisme excessivement important, hein?
Parce que plus on s'internationalise au niveau des marchés financiers,
plus il est important qu'on ait ce genre d'organisation qui fait en sorte que
les différentes commissions peuvent échanger et arriver à
une harmonisation de leurs réglementations.
M. Holden: II me semble qu'on en a parlé un peu dans la
revue que vous avez faite sur les institutions financières.
Mme Robic: C'est juste. Dans mon énoncé de
politique. C'était plus qu'une revue, M. le député;
c'était un énoncé de politique.
M. Holden: C'est ça, oui. Avez-vous une idée
combien on paie pour être membre par année?
Mme Robic: Moi, je n'ai pas les coûts. Peut-être que
la Commission...
M. Lemoine (Guy): C'est une somme de 5000 $ par année qui
est demandée comme contribution.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié, M. le
député de Westmount?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier suivant, numéro 1, qui est un
renouvellement de contrat pour service de télécommunications du
ministère des Communications. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
L'engagement 2. Renouvellement du contrat pour service de reprographie dans le
Fonds renouvelable de reprographie, 35 000 $. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
Renouvellement du contrat pour le loyer de la Commission.
Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que c'est pour cinq ans,
ce renouvellement de contrat?
M. Lemoine (Guy): Le montant qui est indiqué est sur une
base annuelle.
Le Président (M. Lemieux): II a été
renouvelé pour un an seulement?
M. Lemoine (Guy); Non. Je dis simplement que le montant qui
apparaît...
Le Président (M. Lemieux): Oui. Ça, je suis
conscient. Mais je sais que ça a été renouvelé tout
récemment, il y a environ un mois, un mois et demi, ce bail-là.
J'aimerais savoir s'il a été renouvelé pour une
période de trois ans, cinq ans ou 10 ans.
M. Hardy (Raymond): Est-ce que je peux vous répondre, M.
le Président?
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Hardy (Raymond): C'est-à-dire que, si on remonte
à l'année 1991, je pense que c'était un bail qui
était pour cinq ans à ce moment-là.
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Hardy (Raymond): Mais, on va le voir plus tard, il y a eu des
négociations au moment d'un ajout d'espaces de bureaux en 1992, puis,
à ce moment-là, je pense que ça a été
signé pour cinq ans.
Le Président (M. Lemieux): Et le taux de croissance du
taux du bail, est-ce qu'il a augmenté? Êtes-vous au courant?
M. Hardy (Raymond): À ce moment-là, le taux de base
était de 303 $ par mètre carré. Puis, je sais qu'au moment
de l'ajout d'espaces au sixième étage il a été
renégocié, puis, actuellement, il est à 284$.
Le Président (M. Lemieux): II a été
renégocié à la baisse.
M. Hardy (Raymond): Oui. C'est ça.
Le Président (M. Lemieux): O.K. Ça va. Est-ce que
ça va, M. le député de Westmount?
M. Holden: Oui.
Mai 1992
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement financier... Pour les mois de mai à
décembre 1991, il n'y a aucun engagement. De janvier à avril
1992, il n'y a aucun engagement. Nous passons à ceux de mai 1992
où il y a l'engagement suivant: Renouvellement du contrat pour service
de télécommunications, ministère des Communications, 126
000 $. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. À
l'engagement financier 2, il s'agit toujours d'un renouvellement de contrat au
Fonds renouvelable de reprographie, pour 46 000 $. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à la liste de mai 1992.
Mme Robic: C'est lequel, là?
M. Hotden: Le renouvellement du bail.
Le Président (M. Lemieux): C'est parce que je crois qu'il
me manque deux engagements financiers. On va vérifier, madame.
Mme Robic: Renouvellement du contrat pour les loyers de la
Commission.
M. Holden: Oui. Mme Robic: Mai 1992.
Le Président (M. Lemieux): Alors, O.K. C'est parce qu'on a
changé le numéro séquentiel dans mon cahier.
Renouvellement du contrat pour les loyers de la Commission, 1 248 785 $.
Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement suivant. Contrat négocié avec la
DGI, la Direction générale de l'informatique, 65 000 $.
Vérifié?
M. Holden: Oui.
Novembre
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. De juin
à octobre 1992, il n'y a aucun engagement. Nous passons à ceux du
mois de novembre. Il y a un engagement. L'ajustement au loyer à cause de
superficie additionnelle, 160 000 $.
Mme Rob'c: Créée par l'ajout de 25 postes
autorisés à la Commission, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié, M. le
député de Westmount?
M. Holden: Je vois 160 000$. Quelle était
l'explication?
Mme Robic: C'est un ajustement à cause de superficie
additionnelle...
M. Holden: Plus d'espace.
Mme Robic: ...dont la Commission avait besoin en ajoutant 25
postes additionnels à la Commission.
M. Holden: Bon!
Le Président (M. Lemieux): Vérifié?
M. Holden: Oui.
Avril 1993
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
Décembre 1992, aucun engagement. De janvier à mars 1993, aucun
engagement. Nous passons à avril 1993, où il y a la
réalisation de l'architecture technologique de la Commission, 50 000 $,
à la Direction générale de l'informatique. Est-ce que
l'engagement est vérifié?
M. Holden: Ça, c'est un programme spécial. Est-ce
que c'est nouveau?
Mme Robic: C'est quatre contrats, ici, qui ont été
négociés. Il s'agit d'un contrat de services avec la Direction
générale de l'informatique du ministère des Communications
afin de réaliser un plan d'architecture technologique de la Commission.
Ce plan est la suite logique au plan directeur informatique de la
Commission.
M. Holden: C'est un chiffre rond.
Le Président (M. Lemieux): Alors,
vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié. Nous
passons à l'engagement suivant. Renouvellement du contrat pour service
de télécommunications, ministère des Communications, 112
000 $. Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Renouvellement du contrat pour
service de reprographie, le fonds de reprographie, 39 000 $.
Vérifié?
M. Holden: La reprographie, est-ce que c'est la même chose
que faire une copie, quoi?
M. Lemoine (Guy): C'est exact. À la Commission, nous avons
certains équipements de base qui nous permettent d'effectuer des
photocopies pour les besoins de routine. Cependant, il y a des machines
à plus haut débit qui sont nécessaires, qu'on doit
utiliser parfois, et nous avons un contrat avec le ministère des
Communications pour les frais de reproduction de documents plus volumineux ou
qui demandent un traitement spécial. Nous n'avons pas nous-mêmes,
à l'interne, ces appareils et nous contractons avec le ministère
des Communications à cette fin.
M. Holden: Bon, merci!
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 3.
Renouvellement du contrat pour les loyers de la CVMQ, 1 428 000 $.
Vérifié?
M. Holden: C'est à Montréal?
Mme Robic: Oui.
M. Holden: À Place Victoria?
Mme Robic: C'est juste.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié?
M. Holden: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Alors, de mai à
août 1993, il n'y a aucun engagement. J'ai remarqué qu'il n'y a
pas beaucoup de... Il me semble que, sous M. Paul Guy, on avait souvent des
engagements financiers qui avaient trait à des voyages outre-mer. Il
semble y en avoir moins à la Commission des valeurs mobilières.
Est-ce qu'il y a moins de voyages depuis qu'il y a un nouveau
président?
M. Holden: Ça coûte moins de 25 000 $. (11 h 20)
Le Président (M. Lemieux): C'est peut-être
ça. Il faudrait peut-être regarder ça.
Vérification complétée
Alors, la vérification des engagements financiers des organismes
relevant de la ministre déléguée aux Finances compris dans
la liste des mois de janvier 1991 à août 1993 est donc
terminée, sous réserve de l'obtention des... Il n'y a aucune
question qui a été posée à madame. Je remercie Mme
la ministre, ses fonctionnaires et les membres de la commission, et nous
ajournons nos travaux à demain, 10 heures, afin d'entreprendre un autre
mandat.
(Fin de la séance à 11 h 21)