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(Seize heures dix-sept minutes)
Le Président (M. Forget): À l'ordre, s'il vous
plaît! La commission du budget et de l'administration est réunie
afin de procéder à l'étude détaillée du
projet de loi 4, Loi modifiant diverses dispositions législatives
concernant les régimes de retraite des secteurs public et
parapublic.
M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Audet
(Beauce-Nord) sera remplacé par Mme Bleau (Groulx); M. Camden
(Lotbinière) par M. Houde (Berthier); M. Chagnon (Saint-Louis) par M.
MacMillan (Papineau); M. Després (Limoilou) par Mme Cardinal
(Châteauguay); M. Gautrin (Verdun) par M. Lafrenière (Gatineau);
et M. Lemieux (Vanier) par M. Lafrance (Iberville).
Le Président (M. Forget): M. le ministre,
désirez-vous faire des remarques préliminaires, s'il vous
plaît?
M. Johnson: Non, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Mme la députée de
Taillon?
Mme Marais: Je n'ai pas de remarques préliminaires, M. le
Président.
Loi sur le régime de retraite des agents de la
paix en services correctionnels
Le Président (m. forget): alors, j'appelle l'article 1. m.
le ministre, est-ce qu'il y a des modifications concernant l'article 1? je
pense qu'il y a un papillon.
M. Johnson: Oui, j'annonce un papillon à l'article 1, M.
le Président, dont je fais lecture: Remplacer le paragraphe 2° de
l'article 1 du projet de loi par les suivants: 2° par l'insertion, dans la
première ligne du paragraphe 2° du premier alinéa et
après le mot «partie» - au singulier, entre guillemets - de
ce qui suit: «, à compter de cette date,»; 3° par le
remplacement des cinq premières lignes du deuxième alinéa
par ce qui suit: «Tout cadre intermédiaire visé par l'une
des directives mentionnées au paragraphe 1° du premier alinéa
le 31 décembre 1991 qui, à cette date, participe au régime
de retraite des employés du»; 4° par l'addition, à la
fin du deuxième alinéa, de la phrase suivante: «II en est
de même à l'égard de la personne qui, le 31 décembre
1991, faisait partie d'une catégorie ou sous-catégorie
d'employés de l'institut Pinel déterminée par
règlement et qui, à cette date, participe au Régime de
retraite des employés du gouvernement et des organismes publics, au
Régime de retraite des enseignants ou au Régime de retraite des
fonctionnaires». (16 h 20)
Comme l'indiquent les notes que j'ai remises aux membres de la
commission, la modification a pour but de préciser davantage quels sont
les cadres intermédiaires qui sont visés par la Loi sur le
régime de retraite des agents de la paix en services correctionnels en
remplaçant la référence aux associations qui les
représentent par une référence aux directives du Conseil
du trésor qui leur sont applicables. Et avec la permission
anticipée...
Mme Marois: Oui, un peu plus longuement.
M. Johnson: Oui. Avec la permission anticipée des membres
de la commission, il m'arri-vera de demander assez souvent à ceux qui
m'accompagnent, notamment le président de la CARRA, M. Michel
Sanchagrin, ou alors le conseiller juridique, Me Serge Birtz - B-i-r-t-z, pour
les Débats - d'intervenir et de nous éclairer davantage que je ne
pourrais le faire.
Le Président (M. Forget): Merci, M. le ministre. Mme la
députée de Taillon.
Mme Marois: J'aimerais avoir des explications. Je comprends que
les explications sont là, mais très sommaires. Pourquoi fait-on
ça? Parce qu'on a eu des embêtements dans le passé, parce
que ce n'était pas assez clair? Parce qu'on dit: Le but de la
modification est de préciser quels sont les cadres intermédiaires
qui sont visés. Alors, pourquoi? Parce que l'article, dans le passe, a
prêté à interprétation ou a soulevé des
questions? J'imagine qu'on a des raisons pour le changer.
M. Sanschagrin (Michel): L'article que l'on voit aujourd'hui est
une modification qui a été introduite en décembre dernier
par le projet de loi 401, qui avait pour but effectivement, suite à des
discussions et à des négociations avec les associations de
travailleurs, d'assujettir deux autres groupes particuliers au Régime de
retraite des agents de la paix, soit les cadres intermédiaires qui
oeuvrent dans le secteur, de même que le personnel de l'institut
Pinel.
Lorsqu'est venu le temps de définir, effectivement, parmi les
cadres intermédiaires quels étaient ceux qui devaient être
visés par le
Régime, on s'est aperçu, après examen de la
modification législative apportée en décembre dernier,
qu'il existait quand même une certaine imprécision pour
délimiter clairement quelle était la population qui était
visée et que la directive du Conseil du trésor était
beaucoup plus précise à cet effet-là. De telle sorte qu'il
est préférable, pour éviter toute ambiguïté,
de référer plutôt à cette directive pour assujettir
ces personnes-là.
La modification dont on vient de faire lecture, le papillon, a
également pour but de permettre une conservation des droits acquis pour
les personnes qui, au 31 décembre 1991, participaient déjà
à un régime de retraite, soit le RREGOP, le Régime des
enseignants ou le Régime des fonctionnaires, dans l'un ou l'autre de ces
groupes-là. Pour ces personnes-là, au lieu de leur imposer
immédiatement la participation au régime des agents de la paix,
on leur laisse une année pour décider si elles désirent
maintenir leur participation à leur régime actuel, au lieu de le
leur imposer. Donc, c'est un maintien des droits acquis dans la situation
qu'ils occupent actuellement.
Mme Marois: d'accord. avec un an pour exercer leur choix et
prendre leur décision à ce sujet-là. ça ne
m'apparaît pas soulever de question là.
Le Président (M. Forget): Est-ce que l'amendement est
adopté?
Mme Marois: Oui.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 1 est-il
adopté?
Mme Marois: Oui, adopté.
Le Président (M. Forget): Avec l'amendement?
Mme Marois: Avec l'amendement.
Le Président (M. Forget): Alors, j'appelle l'article
2.
M. Johnson: Oui, M. le Président. À l'article 2, la
modification permet à des participants, toujours au même
régime de retraite dont on parle, d'être exonérés
des cotisations à l'égard de ce Régime dans les cas
où ils bénéficient de prestations en raison d'un
régime ou l'autre d'assurance-salaire ou d'autres prestations qui
découlent de l'application de certaines lois, par exemple, celle sur les
lésions professionnelles et celle sur l'assurance automobile.
Mme Marois: Est-ce que je comprends bien cet article-là en
l'interprétant de la façon suivante, soit que c'est
déjà le cas? Si quelqu'un est couvert par la loi de l'assurance
auto ou par la Loi sur l'indemnisation des victimes d'actes criminels, il est
exonéré dans ces cas-là? C'est bien ça? Il est
exonéré et là ce qu'on veut faire, c'est que ceux qui
participent au Régime dont on parle, le RRAPSC, sont traités de
la même façon lorsqu'ils sont en assurance-salaire. Est-ce que
c'est ça que je comprends? Parce que je l'ai relu à quelques
reprises et je ne suis pas certaine de bien saisir l'interprétation,
c'est-à-dire de bien l'interpréter.
M. Sanschagrin: Ça, c'est nouveau. On le retrouve dans les
conventions collectives et on ne le retrouvait pas dans la loi.
M. Johnson: M. Sanschagrin va répondre.
Mme Marois: J'ai entendu qu'on le retrouve dans les conventions
collectives et qu'on ne le retrouvait pas dans la loi.
M. Johnson: Mais pas dans les lois. On va retrouver ça aux
articles 5, 10 et 16 pour d'autres régimes, le RREGOP, le RRE, le
RRF.
Mme Marois: C'est ça.
M. Johnson: Alors, c'est une harmonisation avec le contenu des
conventions collectives.
Mme Marois: Mais je veux savoir ce que ça fait,
comprenez-vous.
M. Sanschagrin: Ça permet à une personne qui
devient invalide...
Mme Marois: Oui.
M. Sanschagrin: ...mais qui ne touche pas des prestations du
régime d'assurance-invalidité qui lui est offert...
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: ...de pouvoir quand même avoir accès
à l'exonération dans son régime de retraite et de faire
reconnaître les deux premières années de service, si cette
personne-là reçoit, au lieu de son régime
d'assurance-salaire, des prestations d'un des régimes publics, y compris
d'un régime de même nature qui pourrait exister dans une autre
province, par exemple, si quelqu'un était victime d'un acte de
vandalisme dans la province voisine, devenait invalide et indemnisé en
vertu de la loi de cette province-là.
Mme Marois: D'accord. À ce moment-là, il est
exonéré ou il y a une vacance de cotisation.
M. Sanschagrin: C'est ça.
Mme Marois: C'est bien ça que je comprends.
M. Sanschagrin: Et on lui reconnaît le service.
Mme Marois: Par contre, on lui reconnaît le service.
Ça va.
Le Président (M. Forget): L'article 2 est
adopté?
Mme Marois: Oui.
Le Président (M. Forget): Oui. Alors, j'appelle l'article
3. M. le ministre.
Mme Marois: Je m'excuse. À l'article 2, juste à
titre d'information, est-ce que que ça découlait aussi d'une
recommandation du comité paritaire ou si c'était tout simplement
une question...
M. Johnson: Du Comité de retraite. Mme Marois: Du
Comité de retraite.
M. Sanschagrin: C'est passé par le Comité de
retraite.
M. Johnson: II y avait deux ordres... C'est une modification qui
découle des décisions du Comité de retraite de
façon spécifique.
Mme Marois: Du Comité de retraite, d'accord. Il faudrait
peut-être le préciser, parce que je me dis: On sait qu'il y a
déjà eu un filtre...
M. Johnson: Oui, oui.
Mme Marois: ...où deux concernés ont pu un peu
critiquer et analyser la question.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 2 est
adopté. J'appelle l'article 3. M. le ministre.
M. Johnson: C'est une modification de concordance, ici, à
l'égard d'un tas d'articles. Comme on le voit, l'article 3 vise les
articles 23, 24, 39, 57, 135 et 139 de la loi telle que modifiée,
évidemment, où on remplace un mot par une expression partout
où ce mot se trouve. En l'occurrence, c'est le mot
«travaillant» qui est remplacé par les mots «occupant
un emploi», ce qui est amené en raison de la situation des cadres
intermédiaires qui sont visés. M. Sanschagrin va
compléter.
M. Sanschagrin: En fait, dans l'ensemble de nos régimes de
retraite, on a retenu la notion d'emploi visé. Quelqu'un participe au
régime de retraite parce qu'il occupe un emploi qui est visé par
une loi, la loi qui crée le régime. Dans le Régime de
retraite des agents de la paix, au lieu d'avoir cette
référence-là, dans certains articles, ceux qui sont
énumérés, on se contentait de dire que c'est une personne
qui travaille dans une institution correctionnelle, alors que, finalement,
c'est une personne qui doit occuper un emploi et c'est l'emploi lui-même
qui est exercé, normalement, dans l'institution. C'est plus technique ou
très technique comme amendement, mais ça permet quand même
d'assurer une concordance avec les concepts qui sont véhiculés
dans l'ensemble de nos lois et de nos régimes, y compris dans la loi des
agents de la paix. Ce n'est pas matériel. Ça n'enlève rien
à personne. C'est plus clair de cette façon-là.
Mme Marois: C'est plus une subtilité des langages
juridiques et techniques reliés aux lois des régimes de retraite.
C'est ça. Ça, on le change dans une série d'articles, ici,
du chapitre 77 des Lois de 1991, mais est-ce que c'est vrai aussi de l'ensemble
des régimes où on essaie de s'harmoniser dans le langage que l'on
utilise? Par exemple, dans la loi sur les régimes complémentaires
- je sais que ça ne relève pas nécessairement de vous -
est-ce qu'on utilise des termes comme ceux-là quand on veut
désigner généralement les personnes qui seront
concernées par des régimes?
M. Sanschagrin: Je dirais qu'on ne va pas aussi loin...
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: ...qu'à l'intérieur de nos lois,
puisque la loi sur les régimes complémentaires est
plutôt...
Mme Marois: Générale.
M. Sanschagrin: ...une loi d'encadrement...
Mme Marois: C'est ça, une loi d'encadrement.
M. Sanschagrin: ...qui doit respecter le langage utilisé
par chacun des employeurs ou chacun des règlements des régimes de
retraite. Donc, ils ont une terminologie qui n'est pas aussi précise que
la nôtre dans leur loi. Ils réfèrent à des grands
concepts qu'ils vont définir au préalable dans leur loi. Donc,
tout en essayant le plus possible de se rapprocher et d'uniformiser la
terminologie par rapport à la loi des régimes
complémentaires, il y a encore certains termes, dans notre loi, qui sont
nommés ou appelés différemment dans la loi des
régimes complémentaires. La notion de participant, entre autres,
est une notion qui est différente d'un régime à l'autre.
(16 h 30)
Mme Marois: Bon. Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Ça va? Alors, les
articles à l'article 3 sont adoptés. J'appelle
l'article 4. M. le ministre.
Loi sur le régime de retraite des
employés du gouvernement et des organismes publics
M. Johnson: À l'article 4, M. le Président, c'est
le cas de l'inclusion dans le patrimoine familial des régimes
particuliers qui peuvent être mis sur pied, expression qui recouvre
essentiellement les régimes plus ou moins faits sur mesure qui
accueillent les employés du gouvernement fédéral qui sont
intégrés dans notre fonction publique, en vertu d'ententes qui
peuvent exister avec le gouvernement fédéral. On pense
évidemment aux employés de Revenu Canada, au titre de la TPS. On
pensait autrefois aux employés de l'Hôpital des
vétérans, sur la rue Reine-Marie, à Montréal, qui
est l'hôpital Côte-des-Neiges, maintenant?
Une voix: Côte-des-Neiges, oui.
M. Johnson: Et, enfin, tous les autres employés, par
exemple, ceux d'Immigration Canada, probablement, oui, effectivement...
Mme Marois: Des ententes.
M. Johnson: ...dans le cadre de l'entente
fédérale-provinciale sur l'administration et la sélection
d'immigrants. Alors, il n'y a rien qui prévoyait que le patrimoine que
constitue ce régime de retraite était partageable au sens de la
loi sur le partage du...
Mme Marois: Patrimoine familial.
M. Johnson: ...patrimoine familial. Alors, on en dispose de cette
façon-là.
Mme Marois: Donc, essentiellement, on s'assure que ces
régimes-là vont être concernés par la loi sur le
patrimoine...
M. Johnson: C'est ça.
Mme Marois: ...mais on ne change rien ou quoi que ce soit au fait
qu'on applique différemment la loi sur le patrimoine à ces
régimes-là plutôt qu'aux autres. C'est-à-dire on
l'applique...
M. Johnson: On l'applique de la même façon...
Mme Marois: ...de la même façon que ce qu'on fait
pour les autres régimes.
M. Johnson: C'est ça. Notre loi sur le partage du
patrimoine familial et les différentes lois des régimes de
retraite du secteur public, avant qu'on édicté 10.2, ne
prévoyaient aucunement que ces régimes particuliers que je viens
de décrire pouvaient faire partie du patrimoine familial.
Mme Marois: D'accord.
M. Johnson: Là, on s'assure qu'ils en font partie.
Mme Marois: D'accord. Ça va. Le Président (M.
Forget): Ça va? Mme Bleau: Juste...
Le Président (M. Forget): Mme la députée de
Groulx.
Mme Bleau: ...une question sur le même sujet. On sait que
ça intéresse beaucoup les femmes, le partage. Alors, est-ce
que...
M. Johnson: Les hommes aussi, croyez-moi. Des voix: Ha,
ha, ha!
Mme Bleau: Supposons un employé, autrefois, au
gouvernement fédéral. À cause de la TPS, il travaille au
gouvernement provincial. Son régime est assujetti au partage familial,
même s'il continue à demeurer ou si la famille demeure, en Ontario
ou ailleurs?
M. Johnson: Ce serait la loi du domicile qui s'applique en
matière matrimoniale, il m'apparait. Ce serait devant un tribunal de
l'Ontario, on peut le penser, que les procédures pourraient être
prises en cas de décès ou de séparation; auquel cas,
évidemment, c'est la loi de l'Ontario qui s'applique. Mais, là,
c'est à l'intérieur de notre droit. Ce que je dis, c'est qu'il y
avait un trou, dans le sens de l'énumération des biens qui font
partie du patrimoine familial au titre de ces régimes de retraite
là, de ceux qui sont couverts, évidemment, en vertu de nos lois
matrimoniales. On pense, de toute évidence, à des gens du
fédéral, Revenu Canada, qui travaillent au Québec, y sont
domiciliés, y résident, etc., et qui pourraient, à un
moment donné, être impliqués dans une procédure
matrimoniale. La maison serait partageable, le chalet, mais pas le
régime de retraite particulier dont on a prévu la
création. Alors, il y avait quelque chose qui ne marchait pas,
là.
Mme Bleau: Ça pourrait donner le goût à
certaines épouses qui ont leur domicile dans une autre province et dont
le mari travaille ici de s'en venir ici pour jouir de ce régime.
M. Johnson: C'est une question de mélange de faits et de
droit, évidemment, de savoir où l'instance pourrait être
introduite, mais surtout quelle est la loi qui serait applicable au couple,
dans ces cas-là ou, dans le cas de décès, quelles
sont les dispositions, au titre des successions, qui s'appliqueraient
à ce moment-là.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 4 est
adopté. J'appelle l'article 5. L'article 5, M. le ministre.
M. Johnson: À l'article 5, concordance. Justement, c'est
au RREGOP, maintenant, l'exonération des cotisations, lorsqu'on
bénéficie d'une prestation d'assurance-salaire obligatoire,
etc.
Le Président (M. Forget): Mme la députée de
Taillon.
Mme Marois: C'est l'article qu'on vient de voir
précédemment et pour lequel il faut revenir.
M. Johnson: Qui est une concordance avec les conventions
collectives, dans le fond.
Mme Marois: Oui, c'est ça, à l'article 21.
Ça va.
Le Président (M. Forget): Ça va? L'article 5 est
adopté. Alors, j'appelle l'article 6. M. le ministre.
M. Johnson: Ici, on prévoit, M. le Président, que,
si certains montants sont exigibles par la Commission, qu'il s'agisse de frais
ou d'autres sommes, d'autres dépenses qui sont engagées, par
exemple, notamment, précisément, je devrais dire, à
l'égard des régimes de retraite, lorsque l'un ou l'autre des
conjoints demande d'en établir la valeur, à l'occasion ou
préalablement à des procédures qui mèneraient au
partage du patrimoine familial, ces frais ou tarifs, s'ils ne sont pas
versés en temps utile à la Commission, porteraient
intérêt.
Le Président (M. Forget): Mme la députée de
Taillon.
Mme Marois: Merci, M. le Président. Est-ce qu'il y a une
grille de frais d'établie selon la valeur des régimes et tout
ça?
Une voix: Dans les règlements. Mme Marois: Ah oui!
Il y a une grille?
M. Johnson: Dans la réglementation qui a suivi,
évidemment, l'adoption de la loi 146...
Mme Marois: La loi 146, oui, c'est ça.
M. Johnson: ...nous avons dû aménager les
régimes de retraite du secteur public et prévoir effectivement
une tarification dont les détails m'échappent, mais
peut-être que mes collaborateurs peuvent préciser si ça
intéresse les dé- putés.
Mme Marois: Oui, juste un peu pour voir l'ordre de grandeur, dans
le fond. C'est ça qui me...
M. Sanschagrin: Les tarifs exigés par la Commission pour
l'évaluation de la valeur des droits accumulés dans un
régime de retraite, c'est 185 $. Lorsque la cour décide ou statue
sur un partage et qu'il y a transfert d'une partie de la valeur du
régime de retraite vers l'ex-con-joint, à ce moment-là, il
en coûte 159 $ pour effectuer le transfert.
Mme Marois: D'accord. Alors, 185 $ pour faire
l'évaluation; 159 $ pour faire le transfert lui-même.
M. Sanschagrin: Pour faire le transfert et la loi prévoit
qu'à moins de dispositions contraires dans l'entente, dans le
règlement intervenu, ces frais-là sont partageables, sont
assumés à parts égales par les deux ex-conjoints.
Mme Marois: À parts égales. Alors, ce n'est pas le
demandeur nécessairement qui assume la part, mais chacun des
ex-conjoints qui doit assumer la part.
M. Sanschagrin: C'est ça.
Mme Marois: Et ce que je comprends à l'article, c'est que,
s'il ne le paie pas immédiatement, à échéance,
ça peut porter intérêt.
M. Johnson: À échéance, ça va porter
intérêt.
M. Sanschagrin: Mais il y a échéance,
c'est-à-dire que, lorsque nous faisons une évaluation, la charge
ne s'applique pas à ce moment-là, mais elle s'applique bien
lorsqu'il y a acquittement.
Mme Marois: Ah oui!
M. Sanschagrin: Ou, si le dossier n'évolue pas ou s'il n'y
a pas d'acquittement du tout parce qu'on règle autrement, 18 mois
après l'évaluation.
Mme Marois: D'accord. Là on demande qu'il y ait
acquittement des frais.
M. Sanschagrin: C'est ça, oui. Mme Marois: Bon,
ça va.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 6 est
adopté. J'appelle l'article 7. M. le ministre, l'article 7.
M. Johnson: L'article 7. Ah oui! Le person-
nei de l'administration supérieure bénéficie
également, évidemment, de conditions à l'égard d'un
régime de retraite. Ce qu'on prévoit ici, c'est d'ajouter un
représentant de ces membres de l'administration supérieure du
gouvernement, de même qu'un représentant du côté
employeurs à l'endroit de ces gens-là pour siéger au
comité de placement des fonds qui proviennent des cotisations des
non-syndicables. C'est une vieille demande de l'administration
supérieure à laquelle on a donné suite.
Mme Marois: Comment ça se départage, les
représentants? Est-ce que ça a soulevé quelques
discussions? Non? Le ministre était d'accord?
M. Johnson: Écoutez, on fait consensus, le texte de loi
est là. Alors, il n'y a pas de difficulté.
Mme Marois: D'accord. Je voulais savoir comment se
départageait la composition du comité de placement. Est-ce que ce
sont des groupes des différents régimes? Comment cela fonctionne?
Comment sont-ils désignés et qui sont-ils?
M. Johnson: Oui, la mécanique ici, évidemment,
amène le gouvernement à consulter le regroupement des
associations de cadres qui nous suggère ou désigne quatre
représentants. Par ailleurs, le gouvernement se nomme quatre
représentants du côté employeurs. Donc, là aussi,
c'est un comité paritaire présidé par le président
de la Commission. Alors, on passe de 8 à 10 membres, donc 5 de part et
d'autre, plutôt que 4 de part et d'autre, suite à l'accession des
membres de l'administration supérieure à un poste sur le
comité de placement des fonds. (16 h 40)
Le Président (M. Forget): Mme la députée de
Taillon.
Mme Marois: D'accord. Cinq autres représentent les
employés. Comment sont-ils désignés? C'est les
employés qui les désignent?
M. Johnson: Oui. On a une tribune, parce que, évidemment,
avec les effectifs non syndi-cabtes, il n'y a pas de groupe
accrédité, etc.
Mme Marois: Oui.
M. Johnson: On a constitué de façon... C'est
relativement formel, finalement. Il y a une reconnaissance de la tribune
auprès de laquelle on entretient des discussions. Il y a quand
même 25 000 personnes dans le secteur public, tout confondu, qui
relèvent de mes attributions, je dirais, à ce titre-là ou
qui ont cette qualité de non-syndicable. Alors, il y a 25 ou 26
associations de cadres dans le secteur public.
Mme Marois: D'accord.
M. Johnson: Les directeurs de cégep qui sont 46, par
exemple, et, à l'autre extrême, les cadres du réseau de la
santé et des services sociaux, il y en a des milliers. Entre les deux,
là, il y a une vingtaine d'autres associations, les cadres juridiques,
enfin, un peu tout le monde. Il y a un regroupement de ces associations qui est
convié à nous rencontrer à la tribune. On appelle
ça la tribune.
Mme Marois: Ah oui!
M. Johnson: On discute, on consulte, on échange; on ne
négocie pas, c'est ça la distinction, évidemment, avec nos
cadres. Ils ont donc, à l'intérieur de la tribune et de ce
regroupement, des mécanismes qu'ils se sont donnés pour
suggérer des gens par le biais de la tribune.
Mme Marois: D'accord.
M. Johnson: Alors, nous, on prend acte de ça et on nomme
les gens en conséquence. On nomme la partie patronale de notre
côté, évidemment, en nous consultant nous-mêmes.
Mme Marois: Actuellement, vous étiez d'accord, donc, pour
augmenter d'une personne, de deux, en fait, finalement.
M. Johnson: Oui, c'est ça. Mme Marois: C'est
ça.
M. Johnson: Ça a été une demande. Ce que
j'évoquais tout à l'heure ou ce que les sourires autour de la
table laissaient soupçonner, c'est que ce n'était pas unanime. Il
n'y avait pas d'urgence, nécessairement, de part et d'autre. On en a
discuté et, après discussions avec les représentants de
l'administration supérieure à la tribune, etc., c'est un geste
que le gouvernement fait à l'endroit de ces gens qui sont très
impliqués, évidemment.
Mme Marois: Oui, tout à fait.
M. Johnson: C'est leurs intérêts, à eux;
alors, il est parfaitement légitime qu'ils aient une voix au chapitre,
au comité de placement.
Mme Marois: D'accord. Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Ça va. Alors, l'article 7
est adopté. J'appelle l'article 8. M. le ministre, des commentaires.
M. Johnson: Oui. Ici, c'est un ajout, M. le Président, qui
vise à introduire la notion d'immunité à l'endroit de nos
arbitres et substituts
dans l'exercice de leurs fonctions à l'égard d'actes
officiels qui sont accomplis de bonne foi. on a les mêmes dispositions,
les mêmes immunités à l'endroit des membres de la
commission des affaires sociales, par exemple, les assesseurs, les
fonctionnaires. c'est le même statut qui est appliqué.
Mme Marois: Qu'on applique ici, qu'on appliquerait ailleurs, dans
d'autres lois, pour des circonstances semblables...
M. Johnson: Absolument.
Mme Marois: ...et pour des personnes qui ont les mêmes
titres et fonctions. C'est ça?
M. Johnson: C'est ça.
Mme Marois: Donc, ça va, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Ça va. Alors, l'article 8
est adopté. J'appelle l'article 9. M. le ministre.
Loi sur le régime de retraite des
enseignants
M. Johnson: L'article 9 - j'en parlais ce matin - permettait
à des députés, à la fin de leur mandat, de
réintégrer, le cas échéant, l'un des deux
régimes qui sont en voie d'extinction, soit celui des enseignants, d'une
part, ou des fonctionnaires, d'autre part. On sait que ce sont des
régimes fermés. Tout nouvel employé dans le secteur public
se joint au RREGOP, évidemment, depuis maintenant une vingtaine
d'années. Ça prévoit, ici, que certains des membres de
l'Assemblée nationale, qui ont quitté des emplois qui
étaient couverts par ces anciens régimes, puissent les
réintégrer, ce qui, en l'absence de ces dispositions, serait
impossible.
Mme Marois: Ça va. Ils ne pouvaient pas le faire parce
qu'on avait prévu l'extinction de ces régimes-là. Est-ce
que c'est ça? On avait oublié d'inclure ces personnes qui avaient
été députés et qui se trouvaient dans une situation
un peu particulière.
M. Johnson: M. Sanschagrin pourra... Mme Marois:
D'accord.
M. Johnson: ...nous éclairer sur l'arrimage,
là.
M. Sanschagrin: À aller jusqu'à la fin de 1990, un
député qui laissait sa position à l'Assemblée
nationale et revenait exercer dans le secteur participait au RREGOP et il
pouvait, à ce moment-là, prendre ses années qu'il avait
faites dans le Régime de retraite des enseignants ou l'autre
régime...
Mme Marois: RRE ou RRF.
M. Sanschagrin: ...et les ramener à l'intérieur du
RREGOP, chose qu'il n'est plus possible de faire maintenant.
Mme Marois: ah bon! parce qu'on a fermé le régime.
personne n'y entre et il s'éteint progressivement, au fur et à
mesure que les gens...
M. Sanschagrin: Et personne n'en sort, non plus.
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: De telle sorte que ce qui se produirait si le
député voulait revaloriser ses anciennes années, par
exemple, il n'y aurait plus moyen de le faire, ce qu'il était possible
de faire antérieurement.
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: Donc, pour ces personnes-là qui ont
quitté le régime des enseignants et qui sont devenues membres de
l'Assemblée nationale, si elles retournent à l'enseignement,
elles pourront, à ce moment-là, avoir accès et continuer
où elles étaient rendues dans leur ancien régime.
Mme Marois: Aux mêmes bénéfices qu'ils
avaient dans leur ancien régime.
M. Sanschagrin: Effectivement, ils continuent où ils
avaient laissé.
Mme Marois: D'accord. Quand je vois des choses comme ça,
je pense toujours: Est-ce qu'il y a d'autres situations où des personnes
pourraient se retrouver dans des circonstances semblables et n'auraient pas eu
le choix, parce qu'on ne l'a pas prévu dans la loi? Et là, je ne
le sais pas. Je lance un exemple. Un maire, par exemple, qui occupait à
plein temps sa fonction et qui faisait partie d'un régime comme
celui-là, est-ce que...
M. Johnson: Ce n'est pas la première fois qu'on fait
ça. À un moment donné, on permet à des gens, M.
Sanschagrin le signalait... Quelqu'un, par exemple, qui est employé
d'une commission scolaire et qui vient comme employé gouvernemental, a,
depuis je ne sais trop quand - on précisera - ce droit de retour
à son ancien régime.
Mme Marois: Ah bon! S'il quittait le gouvernement, par
exemple...
M. Johnson: S'il quittait, effectivement.
Mme Marois: ...il pourrait revenir à son
ancien régime.
M. Johnson: oui. alors que, jusqu'à ce qu'on amende
ça en ce sens-là, ces cas-là avaient échappé
et c'étaient des gens qui n'avaient plus le droit de retour.
Mme Marois: C'est ça.
M. Johnson: Alors, on a restauré ces droits-là. M.
Sanschagrin peut peut-être donner d'autres exemples historiques.
M. Sanschagrin: Effectivement, la question se posait avec
l'institution du RREGOP pour quelqu'un qui, comme le ministre l'a dit, passait
d'un régime à l'autre. Et ce qui a été
décidé, à ce moment-là, c'est que la personne qui
faisait ce transfert-là à l'intérieur d'une période
de six mois pouvait garder son acquis et continuer où elle était
rendue. Et c'est ces mêmes six mois-là qu'on a voulu rendre
disponibles aussi aux membres de l'Assemblée nationale en leur disant:
Le compteur pour calculer les six mois, on le mettra en marche la
journée où la personne quittera l'Assemblée nationale. Par
ailleurs, nos régimes sont clairs: quelqu'un qui est à
l'Assemblée nationale ne peut pas y participer.
Mme Marois: Bien sûr.
M. Sanschagrin: II ne pourrait pas racheter
éventuellement, même s'il avait eu un congé sans solde de
son ancien employeur, parce que les lois interdisent le double cumul. Donc,
dans un cas comme celui-là, c'était effectivement de replacer les
membres de l'Assemblée nationale sur le même pied...
Mme Marois: D'accord, que d'autres...
M. Sanschagrin: ...que l'ensemble des autres enseignants et
fonctionnaires...
Mme Marois: Parfait!
M. Sanschagrin: ...qui avaient cet avantage des 180 jours.
Mme Marois: En fait, ma question, c'était ça aussi:
Est-ce que c'est seulement à eux qu'on accorde ça? En fait, c'est
l'inverse. C'est que, eux, on les avait oubliés. C'est ça? Bon,
d'accord. Alors, ça va.
Le Président (M. Forget): Ça va? L'article 9 est
adopté. Alors, j'appelle l'article 10. M. le ministre.
M. Johnson: Oui. À l'article, encore une fois,
exonération des cotisations lorsqu'un employé
bénéficie d'une prestation d'assurance- salaire obligatoire au
sens de son régime.
Mme Marois: Et là, on l'applique tout simplement dans le
cas du Régime de retraite des enseignants.
M. Johnson: Oui, c'est ça. Mme Marois: Ça
va.
Le Président (M. Forget): Ça va? Alors, l'article
10 est adopté. J'appelle l'article 11. M. le ministre.
M. Johnson: Une autre disposition qui touche les
enseignants...
Une voix: Les anciens députés.
M. Johnson: ...les anciens députés qui
étaient des anciens enseignants.
Une voix: C'est ça.
M. Johnson: Ce n'est pas nécessairement, pas
carrément l'image miroir de ce dont on discutait tout à l'heure;
ça s'y rapporte à peine. Mais ça bouche un autre trou que
celui qu'on mentionnait tout à l'heure. Et j'en profite pour dire -
c'est enregistré - que ce matin j'ai fait un raccourci dans ma
présentation qui m'a amené à dire, lorsque j'ai
présenté ce morceau, que c'était relié au morceau
précédent à l'égard du droit de retour dans le RRE
d'un ancien député, ce qui n'est pas précisément le
cas. J'aimerais le dire tout de suite...
Mme Marois: D'accord.
M. Johnson: ...et permettre à m. sanschagrin
d'établir les distinctions qui s'imposent.
Mme Marois: Oui.
M. Sanschagrin: Dans nos régimes de retraite, le
Régime de retraite des fonctionnaires, le RREGOP et le Régime des
agents de la paix, sauf le RRE, un député qui a été
député avant 1982 et qui avait fait seulement un
«terme», qui n'avait pas passé à travers deux
élections, tout ce à quoi il avait droit, c'est au remboursement
de ses cotisations.
Mme Marois: C'est ça.
M. Sanschagrin: Alors, plus souvent qu'autrement, ce
député-là retournait à ses anciennes fonctions. Et
on prévoyait, dans le Régime de retraite des fonctionnaires, le
RREGOP et celui des agents de la paix, que les années qui lui avaient
été remboursées à titre de membre de
l'Assemblée nationale pouvaient être rachetées et
comptées.
Mme Marois: Pouvaient lui servir à racheter, oui, c'est
ça. (16 h 50)
M. Sanschagrin: Oui, et comptées dans le Régime des
fonctionnaires.
Mme Marois: Qu'il réintégrait.
M. Sanschagrin: Dans le Régime de retraite des
enseignants, la discrimination voulait que cette option-là était
disponible, mais seulement à l'intérieur d'une période de
24 mois après avoir quitté l'Assemblée nationale. Et
c'était le seul de nos régimes qui imposait cette contrainte
additionnelle là en prévoyant un délai fixe de 24
mois.
Mme Marois: Alors que ce n'était pas le cas pour le
Régime des fonctionnaires ou autres.
M. Sanschagrin: ce n'était pas le cas pour les autres.
donc, l'objet de la modification, c'est d'aller enlever cette limite de 24 mois
pour que ceux qui ont participé au régime de retraite des
enseignants ou qui auraient voulu racheter dans le régime de retraite
des enseignants soient traités sur le même pied que les
autres.
Mme Marois: Puissent le faire. M. Sanschagrin: Oui.
Mme Marois: Bon! Alors, ça va, ça ne pose pas de
problème.
Le Président (M. Forget): Ça va. Alors, l'article
11 est adopté. J'appelle l'article 12. M. le ministre.
M. Johnson: II s'agit d'un article de concordance avec le 5.0.1
que nous avons introduit à l'article 9, M. le Président, sur le
droit de retour d'un ancien député au RRE.
Mme Marois: Oui, ça va.
Le Président (M. Forget): L'article 12 est adopté.
J'appelle l'article 13.
M. Johnson: C'est asez semblable, sinon carrément... Ce
n'est pas identique, mais très semblable à ce qu'on vient de voir
à l'article 12. L'article 12 permet à l'ancien
député de continuer à cotiser au RRE, alors que l'article
13 lui permet de conserver ses critères d'admissibilité à
la retraite.
M. Sanschagrin: C'est ça, comme ancien
député.
M. Johnson: Comme député. Comme ancien
député, oui, pardon.
Le Président (M. Forget): Mme la députée de
Taillon.
Mme Marois: Je vais juste relire les deux pour bien me situer.
Dans un cas, on s'adresse à l'article 51, dans l'autre cas à
l'article 52, mais, dans l'article 12 et l'article 13, on traite
essentiellement du fait que quelqu'un... On dit: «ou à compter du
moment où il cesse de participer au présent régime».
Redonnez-moi donc l'explication sur la différence qu'il y a entre 12 et
13, parce qu'on modifie 2 articles différents, bien sûr, mais
comme les termes de la modification sont les mêmes dans 12 et 13...
M. Johnson: On regarde 51 et 52, évidemment.
Mme Marois: Oui, c'est ça. C'est là que je vais
revenir.
M. Johnson: C'est ça. C'est préférable. Le
51 indique la liste des conditions qui permettent de prendre une pension
différée.
Mme Marois: Ça va, oui.
M. Johnson: La pension différée est payable, selon
le cas, à tel, tel, tel âge, dans telle circonstance. On voit
qu'à quatrièmement ce que nous insérons, après les
mots: «à compter du moment où il commence à recevoir
la pension acquise à titre de député de l'Assemblée
nationale», c'est: «ou à compter du moment où il
cesse de participer au présent régime - du RRE - s'il a
exercé le choix...» dont nous avons discuté un peu plus
tôt.
Mme Marois: Précédemment, c'est ça.
Ça va, là.
M. Johnson: Ce qui fait qu'on se trouverait à repousser la
date à partir de laquelle il recevrait la pension, en vertu du RRE.
Mme Marois: C'est ça. Ça va, M. le
Président, adopté.
Le Président (M. Forget): L'article 13 est adopté.
J'appelle l'article 14. M. le ministre.
Loi sur le régime de retraite des
fonctionnaires
M. Johnson: Maintenant, nous sommes dans le Régime de
retraite des fonctionnaires, je le fais remarquer. C'est très
précisément le même genre de dispositions qui permettent
à un ancien député de continuer à participer
à son ancien régime s'il émanait de la fonction publique
ou d'un emploi où il bénéficiait du Régime de
retraite des fonctionnaires, et donc de revaloriser la rente qu'il avait
acquise, lorsqu'il revient.
Mme Marois: Ça va, M. Je Président.
Le Président (M. Forget): L'article 14 est-il
adopté?
Mme Marois: Oui.
Le Président (M. Forget): J'appelle l'article 15. M. le
ministre.
M. Johnson: C'est de concordance avec l'article
précédent.
Le Président (M. Forget): Mme la députée de
Taillon.
Mme Marois: Oui, ça va.
Le Président (M. Forget): L'article 15 est adopté.
J'appelle l'article 16. M. le ministre.
M. Johnson: Exonération des cotisations.
Mme Marois: Appliquée, cette fois-ci au Régime de
retraite des fonctionnaires. Ça va. C'est les mêmes
éléments qu'on a vus tout à l'heure.
Le Président (M. Forget): Ça va. L'article 16 est
adopté. J'appelle l'article 17. M. le ministre, l'article 17.
M. Johnson: Concordance avec l'article 14 que nous avons
introduit tout à l'heure à l'endroit du retour de l'ancien
député vers son Régime de retraite des fonctionnaires.
Mme Marois: Oui, tout à fait. Il n'y a pas de
problème.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article... Mme
Marois: Ça va.
Le Président (M. Forget): ...17 est adopté.
J'appelle l'article 18.
Mme Marois: C'est exactement la même chose que ce qu'on a
fait tout à l'heure aux articles 12 et 13. Dans le cas présent,
c'est 17 et 18...
Le Président (M. Forget): C'est ça.
Mme Marois: ...qui s'appliquent au régime des
fonctionnaires.
Le Président (M. Forget): Alors, M. le ministre, avez-vous
des commentaires?
Mme Marois: Ça va.
Le Président (M. Forget): Ça va. Alors, l'article
18 est adopté. J'appelle l'article 19. Mais, à l'article 19, il y
a un ajout, il y a un papillon. M. le ministre.
Loi sur les régimes de retraite des maires et
des conseillers des municipalités
M. Johnson: m. le président, l'article 19 est
modifié par un papillon en ajoutant, à la fin de l'article 25
proposé par l'article 19 du projet de loi, l'alinéa suivant:
«malgré le premier alinéa, la pension devient payable au
plus tard le 31 décembre de l'année au cours de laquelle ce
participant atteint l'âge de 71 ans».
Mme Marois: Et je comprends bien que cet ajout qui est ici, c'est
vraiment une obligation que l'on retrouve dans tous les autres régimes.
C'est ça? Bon. Parce que c'était un peu la question que je me
posais en voyant cet article-la. C'est des cas vraiment très
exceptionnels. Cela peut se présenter, cependant. Et, moi, ma question,
c'est toujours la même dans des situations comme celle-là, c'est:
Ce cas-là, est-ce qu'on le traite de la même façon que l'on
traite un autre cas semblable dans un autre type de situation semblable?
M. Johnson: C'est l'harmonisation aux règles fiscales
relatives à la retraite qui fixent, notamment dans les lois
fédérales auxquelles on s'est harmonisé, que la date la
plus tardive à laquelle ces régimes deviennent payables, c'est le
31 décembre de l'année où on atteint 71 ans.
Mme Marois: 71 ans. C'est ça, oui.
Le Président (M. Forget): Alors, Mme la
députée...
Mme Marois: L'amendement. On va commencer par l'amendement.
Le Président (M. Forget): Ça va, Mme la
députée de Taillon?
Mme Marois: Oui, ça va, pour...
Le Président (M. Forget): Alors, l'amendement...
Mme Marois: ...l'amendement.
Le Président (M. Forget): ...est adopté. L'article
19, tel qu'amendé, est adopté. Alors, j'appelle l'article 20.
Mme Marois: Juste à l'article 19... Le Président
(M. Forget): Oui.
Mme Marois: ...je sais qu'il y a de nos collègues qui
peuvent être concernés. Est-ce
qu'on a d'autres cas en tête? Est-ce qu'on a des cas en tête
ou si on a seulement un ou deux cas en tête?
M. Johnson: L'amendement vise à reporter au-delà de
l'âge de 60 ans le moment où la pension devient payable, au choix
du prestataire participant. Évidemment, c'est le vieux régime qui
touche les maires et conseillers municipaux. On estime qu'il reste
peut-être 200 personnes, qui seraient actives, qui pourraient
possiblement atteindre...
Mme Marois: Être concernées.
M. Johnson: ...l'âge de 60 ans et décider qu'elles
veulent reporter le moment des premières prestations de retraite. M.
Sanschagrin.
M. Sanschagrin: C'est un régime d'accumulation de capital.
Donc, il y avait des cotisations dans ce régime-là et on
accumulait les montants jusqu'à la date de la retraite. Or, le
régime prévoit que la date de la retraite, c'est 60 ans.
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: Une personne peut tarder, pour toutes sortes de
raisons, à nous faire sa demande. Et lorsqu'elle vient nous voir,
à 62 ou à 63 ans, on va lui calculer la rente qu'on aurait
normalement payée à 60 ans et on va lui verser cette
rente-là. Donc, son capital...
Mme Marois: En oubliant les années...
M. Sanschagrin: En oubliant l'intérêt qu'a
gagné son capital...
Mme Marois: ...qu'elle aurait pu accumuler pendant les deux ou
trois ans.
M. Sanschagrin: ...durant deux ou trois ans. Et on va lui verser
en une seule somme un montant de rente important et l'impôt va venir en
chercher une bonne partie, à ce moment-là.
Mme Marois: Oui. (17 heures)
M. Sanschagrin: Donc, ce n'était pas le genre de
flexibilité qu'on espère retrouver, en tout cas, dans un
régime de retraite. Et il y avait un risque de pénalité
financière additionnelle, d'ailleurs, pour la personne qui... Parce que
dans le régime de retraite des maires et des conseillers, plus souvent
qu'autrement la position occupée est une position à temps
partiel. Les gens, ce n'est pas leur emploi principal. Ce sont toutes des
personnes qui ont quitté, pour la majorité, avant 1989 qu'on
retrouve dans ce régime-là, qui vont faire autre chose pendant un
bon moment. Elles risquent fort bien d'oublier cet argent-là, à
un moment donné, et de dépas- ser l'âge de 60 ans. Donc,
là, au moins, lorsqu'ils seront prêts à prendre leur
retraite, on leur donnera tout l'intérêt que leur argent a
gagné et on convertira, à ce moment-là, leur capital
accumulé en rente, ce qui est beaucoup plus flexible et beaucoup plus
avantageux, aussi, pour les personnes en cause.
Mme Marois: C'est ça. Et, par le papillon qu'on a
ajouté, on s'assure que, cependant, on est conforme à ce qui se
passe et s'applique généralement dans l'ensemble des
régimes. Pardon?
M. Johnson: Au-delà du 71e anniversaire, l'enregistrement
fiscal était en cause, les pénalités sont
sévères, évidemment, sur la tête des participants,
etc.
Mme Marois: Bon, d'accord.
M. Johnson: Après consultation, parmi les 200 membres qui
seraient possiblement visés, on ne peut compter ni la
députée de Groulx ni le député de Gatineau...
Mme Marois: Ha, ha, ha!
M. Johnson: ...qui ont des longues carrières municipales
derrière eux...
Mme Marois: Mais qui ne sont pas...
M. Johnson: ...mais qui étaient dans une
municipalité où le conseil ne s'était pas doté d'un
tel régime de retraite...
Mme Marois: De la possibilité de participer.
M. Johnson: ...et où, de toute façon, les
émoluments étaient de l'ordre de 50 $ par mois ou des choses
comme ça. Alors, comme vous voyez, ce n'était pas des...
Mme Marois: Ça ne leur permettait pas d'en prélever
une partie pour accumuler une somme qui était relativement
substantielle. Ha, ha, ha!
M. Johnson: Alors, c'était vraiment du
bénévolat et de l'implication communautaire, de toute
évidence, de la part de nos deux collègues.
Mme Marois: Alors, ça va, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Ça va. Alors, vu qu'on
discutait encore de l'article 19, est-ce que l'article 19 est
adopté?
Mme Marois: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Adopté. Alors, j'appelle
l'article 20, M. le ministre.
Loi sur la Corporation de l'École des hautes
études commerciales de Montréal
M. Johnson: À l'article 20, M. le Président, comme
j'en parlais ce matin, il s'agit ici largement de régulariser une
situation où, à l'École des hautes études
commerciales de Montréal, pendant quelques années, on n'a pas
cotisé le personnel occasionnel que je décrivais ce matin, les
chargés de cours, en raison du fait que, de toute façon, ces
gens-là ne s'y attendaient pas, ne le requéraient pas et qu'il
pouvait exister à l'endroit de ces fonctions, quand même, un doute
que ça rencontrait un objectif important quelconque pour ces gens. Par
ailleurs, suite aux questions de la députée de Taillon ce matin,
on nous assure que ce n'est, de toute façon, que du personnel enseignant
qui est visé. La haute direction de l'École des hautes
études commerciales nous avise qu'aucune personne physique autre que du
personnel enseignant, de toute façon, n'a occupé de fonction sur
une base occasionnelle pendant les années visées. Donc, il n'y
aurait pas lieu, en pratique, d'établir la distinction que la
députée a soulevée très pertinemment ce matin. Dans
les faits, ça ne trouve pas son application.
Mme Marois: Oui, effectivement, je remercie le ministre de
s'être informé de cette question. J'ai eu un contact,
évidemment, avec des gens des HEC qui confirment tout à fait
ça; ça ne concerne pas d'autres personnes. On me disait,
cependant, que, parmi les 350 chargés de cours et professeurs, donc,
occasionnels, ce qui est un grand nombre, il y en avait peut-être 15
à 20 d'entre eux qui étaient des chargés de cours, je
dirais, professionnels, dans le sens où ils enseignent aux HEC, ils
enseignent à l'Université du Québec, ils enseignent
ailleurs dans un cégep, mais à la leçon et que, donc,
peut-être, pour eux, éventuellement, il serait intéressant
de pouvoir participer à un régime, même s'ils sont des
occasionnels.
Moi, la question que je soulevais, c'est: Est-ce que c'est possible...
Je l'ai soulevée auprès de M. Sanschagrin, mais j'aimerais bien
qu'il me redonne ici les explications pour les fins de nos débats. Ce
que je demandais, c'est s'il était possible que ces personnes puissent
participer au régime d'une façon optionnelle, c'est-à-dire
qu'on puisse offrir l'option aux personnes qui étaient dans des
situations semblables. Généralement, et j'en conviens avec le
ministre, les gens qui enseignent à titre de chargé de cours sont
soit des gens qui ont déjà un emploi dans une firme ou ailleurs.
Évidemment, ils seraient complètement pénalisés
parce qu'ils ne seraient plus capables de déduire, d'autre part, les
placements dans les REER ou autrement, en termes de mesures fiscales.
Mais, par contre, il y en a d'autres dont - qu'est-ce que vous voulez? -
c'est le mode habituel de fonctionner et d'être
rémunérés parce qu'ils n'ont pas d'autres façons de
faire. Et je me disais: Dans le fond, est-ce qu'on pourrait leur ouvrir une
porte pour participer à un régime? Comment ça se passe
ailleurs dans les autres institutions en ce qui a trait aux chargés de
cours et aux occasionnels, aux chargés de cours occasionnels, si on
veut, même si on sait qu'habituellement c'est la même chose?
Le Président (M. Forget): M. Sanschagrin.
M. Sanschagrin: La majorité, sinon la totalité des
universités au Québec, ont leur propre régime de retraite.
Avec l'arrivée de la loi 116, la Loi sur les régimes
complémentaires de retraite, qui demandait d'offrir aux employés
occasionnels le même genre de protection retraite qu'aux employés
permanents ou à temps plein, la majorité de ces
universités-là, à ma connaissance, se sont dotées
d'un régime particulier pour le personnel à temps partiel et les
catégories de personnel comme les chargés de cours. Or,
d'après la loi 116, pour pouvoir être admissible à un
régime comme ça, ce qu'impose la loi, c'est qu'une personne doit
exercer à peu près un tiers de charge pendant deux années
consécutives et, à ce moment-là, l'administrateur du
régime doit offrir à ces personnes-là la
possibilité de participer au régime, pas nécessairement de
façon rétroactive.
Les endroits dont je suis au fait, comme l'Université Laval et
l'Université du Québec, ont mis des régimes de cette
nature-là sur pied. Ce sont des régimes d'accumulation de
capital, donc cotisation employé...
Mme Marois: Employeur.
M. Sanschagrin: ...cotisation employeur, un peu comme celui des
anciens conseillers municipaux. Ces régimes-là existent, certains
depuis six mois, d'autres depuis un an, un an et demi. Donc, on devrait voir
les premiers participants arriver dans ces régimes-là
bientôt.
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: II n'y a pas de disposition, à ma
connaissance, pour le cumul des charges effectuées dans plusieurs
universités pour rencontrer cette charge minimale d'un tiers. Dans nos
régimes de retraite, ces mêmes genres de dispositions n'existaient
pas. Lors de négociations antérieures, les avant-dernières
négociations, ce qui a plutôt été
décidé, dans le cas de tous les employés occasionnels, de
tous les employés sur appel dans le secteur de la santé, a
été d'assujettir ces personnes-là obligatoirement de la
même façon que les employés réguliers de
l'époque ou les employés permanents.
Une exception a été introduite dans la loi l'an dernier
à l'égard des employés de REXFOR.
Effectivement, l'article 20 du projet de loi introduit également
une autre exception pour les groupes particuliers qui sont dans des situations
telles que leur adhésion au régime peut être remise en
question, du moins le fait que ce soit obligatoire.
Par contre, on ne retrouve nulle part dans nos régimes de
retraite la possibilité d'adhésion facultative. L'adhésion
est obligatoire partout, dans le secteur privé...
Mme Marois: C'est ou obligatoire ou... C'est-à-dire ce
n'est pas facultatif, ça ne se peut pas, c'est obligatoire.
M. Sanschagrin: Non, ça ne se peut pas. Ou on est
visé par le régime et on participe...
Mme Marois: Ou on ne l'est pas.
M. Sanschagrin: ...ou on ne l'est pas, par exemple, les
employés contractuels, et on ne participe pas du tout, on ne peut pas
participer.
Mme Marois: C'est ça. C'était ça un peu
aussi, le sens de ma question de ce matin, si c'était possible, quand je
disais qu'il y ait une option. Mais, ça n'existe pas dans le cadre de
nos régimes.
REXFOR, pourquoi les avait-on exclus?
M. Johnson: On sait que c'est dans le cadre de programmes
d'emplois temporaires que REXFOR mène en région pour la
plantation d'arbres, etc..
Mme Marois: Ah oui, la plantation d'arbres.
M. Johnson: ...où, évidemment, on amène
souvent des gens qui sont sur la sécurité du revenu à
venir travailler avec nous, etc., à REXFOR. Là, ça a
vraiment un caractère assez exceptionnel. Ça devient un programme
d'intégration en emploi, un programme de formation, un programme
d'emploi temporaire, plutôt qu'au même titre que nos fonctionnaires
à titre occasionnel.
Mme Marois: Bon! Maintenant, ceux qui ont mis sur pied des
régimes couvrant les occasionnels, comme l'Université Laval,
c'est sur la base d'une négociation qu'il y a eu avec les
représentants de ces gens-là?
M. Johnson: L'adhésion est optionnelle. M. Sanschagrin me
souligne, évidemment, que c'est en vertu des dispositions qu'il
mentionnait tout à l'heure: la mise sur pied du régime est
obligatoire, l'adhésion par des personnes individuellement,
évidemment, est volontaire. Les conditions d'adhésion, etc., ont
été négociées avec les représentants
syndicaux du personnel enseignant ou autre.
Mme Marois: Et comment pourrait-on - je ne sais pas s'il m'en
échappe des bouts - arriver à une même situation pour des
gens comme les gens des HEC? (17 h 10)
M. Johnson: On y arriverait... Il y a beaucoup d'options. M.
Sanschagrin, peut-être, a une meilleure connaissance de cette
histoire-là.
M. Sanschagrin: En fait, un régime de retraite,
normalement, c'est une prestation qu'on va accumuler suite à une
prestation de travail importante chez un employeur pour pouvoir remplacer une
partie du revenu rendu à la retraite. Donc, quelqu'un qui consacre une
partie significative de sa carrière auprès d'un employeur
devrait, normalement, accumuler ou mettre de côté de
l'épargne pour pouvoir profiter d'une retraite,
éventuellement.
Une des avenues qui pourraient être envisagées serait
qu'une personne qui deviendrait assujettie au régime de retraite - par
exemple, si on prend le cas des Hautes Études, qui deviendrait un
professeur à temps plein - pourrait avoir des droits de rachat...
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: ...de ces périodes, de telle sorte que
tout le temps qu'elle aura fait auprès de l'employeur Hautes
Études pourra éventuellement être reconnu. Ce serait une
avenue, par exemple, qui permettrait d'aller en rechercher, pour ceux qui ont
une participation significative, et ce droit de rachat, forcément, comme
l'ensemble des droits de rachat, est optionnel.
Mme Marois: Ah oui!
M. Sanschagrin: La personne qui ne veut pas l'exercer ne l'exerce
pas. Mais, elle doit, à ce moment-là, verser les cotisations
qu'elle n'aurait pas versées durant cette période et on les lui
reconnaîtra.
Mme Marois: Mais, pour arriver là, est-ce que c'est par
voie de négociation qu'on devrait y arriver pour faire une proposition
de modification au régime? J'essaie de trouver la façon dont
ça s'implante, cette mesure-là.
M. Sanschagrin: Ah, il faudrait faire une étude pour voir
s'il y a d'autres situations à l'intérieur du gouvernement pour
voir de quelle façon ça pourrait s'implanter. Mais c'est
peut-être difficile de mettre en...
Mme Marois: Le sens de ma question, dans le fond, sans...
M. Johnson: Oui, mais il m'apparaît que, d'abord et avant
tout, il faudrait que l'École en fasse la demande
présumement...
Mme Marois: D'accord. C'est parce que...
M. Johnson: ...si elle décidait qu'elle offre ça
comme concurrence sur la scène afin d'attirer des enseignants de
qualité, dire qu'elle a besoin d'un tel outil, possiblement.
Mme Marois: Parce que...
M. Johnson: Mais, en même temps, on est dans le champ
où des gens, librement, sont en train, par contrat, de faire de la
consultation, 400 heures aux HEC, 250 heures à l'UQAM. Alors, ce sont
des gens qui poursuivent ça, dans certains cas, comme occupation de
façon volontaire. Et il y en a pour qui, évidemment, c'est
quelque chose en attendant d'avoir une charge de cours complète,
d'être professeur titulaire et tout. Ça, je comprends ça
aussi. Dans le deuxième cas, je pense que M. Sanschagrin a ouvert la
porte à une mécanique qui serait disponible.
Mme Marois: C'est ça.
M. Johnson: II a décrit une mécanique possible.
Mais, en attendant, j'ai l'impression qu'il faudrait que nos écoles de
haut savoir en fassent la demande si elles jugent que ça fait partie des
conditions de travail qu'elles désirent offrir. On est dans le domaine
du choix qu'on leur laisse, quand même, sans brimer qui que ce soit, j'ai
l'impression.
Mme Marois: C'est ça. Parce que, dans le fond, le sens de
ma question, c'est que, s'il y a des gens qui reviennent ensuite à nous
comme législateurs et qui nous disent: Bien, écoutez, nous, on
trouve qu'on est lésés par ça, parce qu'on voudrait
pouvoir participer, avoir cette possibilité, etc., moi, je me dis: II
faut leur dire: II y en a des avenues que vous pouvez utiliser pour pouvoir
appliquer un régime comme celui-là, en faisant des demandes
à l'école des hautes études dans le cas présent -
mais ça pourrait être une autre institution dans le cas d'autres
personnes - puis leur dire: Voilà comment vous procédez pour y
arriver. Moi, c'est ça la préoccupation que j'ai. C'est de dire:
Quelles sont les façons qui feraient en sorte que ces gens, qui, eux,
auraient voulu que s'applique un autre système, puissent avoir une voix
pour le dire quelque part et un moyen pour arriver à leurs fins en
termes d'outils? Alors, voilà.
M. Johnson: Oui. Écoutez, moi, j'évoquais,
évidemment, qu'il faudrait qu'à notre endroit l'École le
fasse valoir, par exemple.
Mme Marois: C'est ça.
M. Johnson: Mais, il faudrait que les employés de
l'École en saisissent l'administration ou la direction.
Mme Marois: Oui, exactement.
M. Johnson: C'est de là que ça part. La demande qui
pourrait être formulée devrait d'abord être formulée
auprès de l'employeur.
Mme Marois: De l'École.
M. Johnson: J'ai l'impression.
Mme Marois: Oui. Et, moi, en tout cas, l'information que j'ai
eue, c'est qu'effectivement on avait consulté, enfin, peut-être
pas toutes les personnes parce qu'on ne les a pas rejointes, mais on a
consulté généralement les personnes qui étaient
concernées, et ce qu'on me dit, c'est qu'il y aurait peut-être 15
à 20 personnes qui actuellement seraient intéressées
à un autre type de régime. Mais, là, je veux dire, elles
pourront faire leurs démarches auprès de l'École et voir
comment ça pourrait revenir devant nous autrement. Bon, ça va, M.
le Président.
Le Président (M. Forget): L'article 20 est adopté.
Alors, j'appelle l'article 21. M. le ministre.
Dispositions diverses et finales
M. Johnson: Oui, qui prévoit la
rétroactivité, évidemment, de l'article
précédent, M. le Président, au 1er janvier 1988...
Mme Marois: Bon, là...
M. Johnson: ...qui a été la date à laquelle
les occasionnels sont devenus assujettis.
Mme Marois: Mais qu'est-ce qui s'est passé? Est-ce qu'ils
ont cotisé? Comment c'a fonctionné?
M. Johnson: Pendant quelque temps. Historiquement? Oui,
l'histoire au complet...
Mme Marois: Parce que c'était une loi, ça,
c'était une obligation qui leur était faite, non?
M. Sanschagrin: Oui, nous, on les a invités à
cotiser leurs chargés de cours en 1988. D'abord, on les a invités
à produire, comme chaque employeur doit le faire, au début de
1989, une déclaration annuelle sur les cotisations
prélevées. En 1988, ils ont produit effectivement cette
déclaration-là. On n'y retrouvait pas de chargés de cours.
Donc, lorsque les vérificateurs de la Commission se sont
présentés aux Hautes Études, on a constaté
effectivement, dans le courant de l'année 1989, que non seulement les
cotisations n'avaient pas été prélevées pour 1988,
mais elles ne l'avaient pas été pour 1989. C'est à ce
moment-là que les discussions ont commencé avec l'École
des hautes études commerciales,
mais ce que je peux vous dire, c'est qu'en 1988, 1989 et 1990 les
chargés de cours aux Hautes Études commerciales n'ont pas
versé de cotisations au régime de retraite.
Actuellement, parce qu'on en a fait le décompte, la somme de ces
cotisations-là, les intérêts que l'on devrait charger sur
ces remises-là, représentent plus de 1 500 000 $. C'est les
cotisations à prélever de la part des employés et
plusieurs de ces chargés de cours là, comme nous l'a fait valoir
l'École des hautes études commerciales, seraient excessivement
difficiles à rejoindre, plusieurs ayant d'ailleurs quitté le
pays.
Mme Marois: En fait, il n'y a pas de pénalité de
prévue dans des cas comme ça parce que, dans le fond, les HEC
n'ont pas respecté les règles qui devaient s'appliquer chez elles
là, non? Je ne veux pas en mettre plus qu'il faut là, mais ils
ont été contrevenants aux obligations qui leur étaient
faites.
M. Johnson: À leur décharge, c'était au vu
et au su de toutes...
Mme Marois: De toutes les instances concernées.
M. Johnson: ...les instances intéressées, et ils
étaient en demande tout ce temps-là. On doit reconnaître
que c'a pris un certain temps à se régler, mais, moi, on m'a
contacté il y a au moins deux ans, sinon plus, deux ans et demi,
peut-être trois ans, de la part de la direction des HEC, pour m'aviser de
ce problème-là qui était en discussion avec le
gouvernement. Alors, il y avait partie liée. Là, on pourrait
dire: En attendant, ils auraient dû cotiser tout le monde, mais on voit
le résultat. On vient de conclure à l'examen que, dans le fond,
on ne devrait cotiser personne parce qu'ils ne sont pas assujettis.
Alors, on voit la difficulté d'aller chercher 1 500 000 $ ou
à peu près, intérêts compris, dans les poches de
centaines de chargés de cours et de décider aujourd'hui que, dans
le fond, on n'aurait pas dû. Alors, là, on aurait le
problème d'aller rembourser tout ça. On le retournerait à
l'École, on ferait je ne sais pas quoi avec, de toute façon. Mais
je dirais que c'est de bonne foi qu'assis sur leur conception des choses et la
CARRA sur la sienne on discutait du dénouement de cet épisode. Et
ils savaient que rétroactivement on donne raison à l'École
en réalité. Alors, je comprends qu'on peut regarder ça
jour par jour et qu'il y avait une contravention, mais on est en train de le
régler dans le sens souhaité par l'École.
Rétroactivement, il n'y a pas de contravention. Donc, c'est ça
qu'on peut dire.
M. Sanschagrin: Initialement, les procédures,
c'était rendu jusqu'à des mises en demeure.
M. Johnson: Oui? Quand même, oui.
Mme Marois: J'aimerais ça qu'on me le dise, parce que je
pense que c'est important. Écoutez, qu'est-ce qui est prévu dans
un...
M. Johnson: Je ne prétends pas que ça ne brassait
pas là. Il y a même eu des mises en demeure ou... C'est
ça.
Mme Marois: Bon. Parce que, moi, j'ai déjà vu
d'autres régimes pour lesquels j'ai eu à régler un certain
nombre de problèmes comme ceux-là où on contrevenait
à des règles d'encadrement et c'était un peu
«rough», si vous me passez l'expression et je la mets entre
guillemets.
Le Président (M. Forget): Alors, Mme la
députée de Groulx. (17 h 20)
Mme Bleau: II y a une réflexion que M. le ministre
faisait. Il pariait des HEC et, ensuite, que la CARRA était assise sur
ses convictions. J'ai eu l'occasion de connaître les convictions de la
CARRA quand on a défendu, si M. le ministre se le rappelle bien, le
dossier des ex-religieux et ex-religieuses.
M. Johnson: Ça, c'est une conviction que je partage...
Mme Bleau: Oui, je sais.
M. Johnson: ...dans ce cas là.
Mme Marois: C'est un très vieux dossier que je connais
bien aussi.
Mme Bleau: Que je ne partageais pas nécessairement
là.
M. Johnson: D'accord.
Mme Marois: Bon, moi, je veux revenir, quand même, à
ça, juste pour bien comprendre, parce que je me dis: Qu'est-ce qui
s'applique dans une situation comme celle-là? Les HEC contreviennent
à une obligation qui leur est faite de prélever des cotisations
et de verser les leurs aussi. On s'entend bien parce que c'est du capital qu'on
accumule et eux devaient en verser aussi. On s'entend bien là, je ne me
trompe pas? Bon. Alors, dans un cas comme celui-là, là, le
résultat des négociations, des discussions arrange toutes les
parties en cause et concernées, semble-t-il. Donc, on dit: II n'y a pas
eu préjudice, tout ça se passe bien. Mais, imaginons qu'il y ait
préjudice et sérieux à part ça, parce que
l'École, dans une autre circonstance, ou une autre institution
là, peu importe, n'obtempère pas ou n'applique pas tout
simplement une loi. De quoi la CARRA dispose-t-elle comme outils pour obliger
l'institution à se conformer, si j'ai bien compris, même à
sa propre loi constitutive, parce que c'est la loi sur la Corporation de
l'École qui
prévoit cela? C'est sa loi que nous amendons. Alors, quels sont
les outils dont la CARRA dispose? Les a-t-elle utilisés, ces
outils-là? J'ai compris tout à l'heure qu'on était
allé jusqu'à la mise en demeure. Donc, il y a eu du travail de
fait. Quels sont les outils? Qu'est-ce qu'on a fait pour les appliquer? Et,
dans une autre circonstance, qu'est-ce qu'on ferait, dans le fond, pour une
autre institution?
M. Sanschagrin: Une fois que les déclarations annuelles de
l'employeur sont produites - ou, si elles ne sont pas produites, à ce
moment-là, on prend les actions qui s'imposent -nous, on peut d'abord
vérifier si le contenu est exact, si toutes les personnes qui devaient
cotiser ont cotisé. Lorsqu'on s'aperçoit que toutes les
cotisations n'ont pas été perçues ou que l'employeur est
délinquant dans la production de sa déclaration annuelle, ce qui
est au même effet, à ce moment-là, nous, on a une
procédure interne écrite et rigoureuse d'étape...
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: ...qui, après les correspondances
habituelles, amène notre contentieux à prendre contact et
à informer les gens qu'on va entreprendre des procédures, et il y
a, à ce moment-là, mise en demeure. Ça peut aller
jusqu'à l'introduction de procédures auprès des tribunaux,
auprès de la cour, chose qu'on a déjà fait, d'ailleurs,
dans certains dossiers. À ce moment-là, on amène les gens
en cour pour qu'ils paient leurs dettes, c'est-à-dire qu'ils paient les
cotisations qu'ils doivent payer.
Mme Marois: Bon, ça, c'est prévu dans vos
règlements internes et, évidemment, après ça, c'est
les lois d'ordre générai qui s'appliquent devant quelqu'un qui
est contrevenant à une loi.
M. Sanschagrin: À ce moment-là, on s'en va devant
les tribunaux, effectivement.
Mme Marois: D'accord. Dans le cas des HEC, qu'est-ce que vous
avez fait?
M. Sanschagrin: Dans le cas des HEC, on s'est rendu
jusqu'à la mise en demeure. On n'a pas intenté de
procédures devant les tribunaux puisque, durant cette
période-là, il y avait des discussions avec le gouvernement pour
régler la situation et eux étaient conscients - et je pense
qu'ils nous l'avaient témoigné à plusieurs reprises, sinon
par écrit, du moins verbalement -qu'Hs allaient se lier à la
décision qui allait être prise...
Mme Marois: Ah bon!
M. Sanschagrin: ...et verser les montants.
Donc, ce n'est pas qu'ils ne voulaient pas les verser...
Mme Marois: D'accord. Ils participaient, donc, aux
échanges, aux débats, aux discussions...
M. Johnson: Ah oui, oui. Moi, je les ai rencontrés.
M. Sanschagrin: À telle enseigne que, devant le fait qu'on
prenait des retards, ils ont commencé à percevoir, au
début de 1991, les cotisations pour l'ensemble des chargés de
cours.
Mme Marois: Ça me rassure sur mon aima mater,
évidemment. J'aurais été bien déçue qu'ils
ne se conforment pas aux exigences qui leur étaient posées. Mais,
donc, effectivement, on a quand même suivi la procédure normale
prévue à la CARRA. L'École a collaboré à
cela et s'est même rendue aux arguments, puisqu'ils ont commencé
à cotiser, mais, les discussions se poursuivant, on a suspendu le
prélèvement des cotisations parce qu'on croyait arriver à
une solution différente.
M. Sanschagrin: Pour les années 1988, 1989 et 1990...
Mme Marois: D'accord.
M. Sanschagrin: ...seulement.
Mme Marois: Seulement. Mais, 1991, ils ont
été...
M. Sanschagrin: Depuis le 1er janvier 1991 et maintenant.
Mme Marois: Et maintenant. Ils avaient donc accepté les
décisions que la CARRA avait rendues à ce moment-là.
M. Johnson: C'est-à-dire, de toute évidence, ils se
sont conformés.
M. Sanschagrin: Ils se sont conformés...
M. Johnson: Dans l'attente, ils ont pris de l'avance.
M. Sanschagrin: C'est ça.
Mme Marois: D'un changement, bon.
M. Johnson: Alors, là, on est pris avec des
cotisations...
M. Sanschagrin: Qu'on devra rembourser.
M. Johnson: ...qu'on devra rembourser.
Mme Marois: C'est ça, oui, je vois. Et ce
sera peut-être un peu compliqué de retrouver certains
chargés de cours, j'en conviens.
M. Johnson: Effectivement.
Mme Marois: Peut-être pas pour la majorité, mais
pour quelques-uns.
M. Johnson: C'est plus récent, quand même,
là.
Mme Marois: Oui, effectivement. Bon. Alors, je pense que
ça répond à...
M. Johnson: J'étais curieux de savoir, M. le
Président, si le chef de l'Opposition avait enseigné à la
députée de Taillon lorsqu'elle était étudiante aux
HEC.
Mme Marois: Tout à fait, il fut mon professeur en
économie au M.B.A., aux HEC.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Marois: Juste avant d'être membre du gouvernement,
d'ailleurs, puisque c'était entre 1974 et 1976.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 21 est
adopté?
Mme Marois: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Alors, j'appelle l'article 22.
M. le ministre.
M. Johnson: M. le Président, c'est la prise d'effet de
l'article 1 ici qui est en cause, qui assujettit nos cadres
intermédiaires dans le Régime de retraite des agents de la paix
en services correctionnels, en date du 1er janvier dernier.
Mme Marois: bon, je pense que ça va. j'imagine que c'est
un peu pour faciliter le fait qu'on commence en début d'année.
est-ce que c'est, entre autres, cela?
M. Johnson: Ça été conclu l'an dernier,
ça.
Mme Marois: Et ça a été une entente conclue
qui...
M. Johnson: En décembre. Mme Marois: Parfait. Donc,
ça va.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 22 est
adopté?
Mme Marois: Adopté.
Le Président (M. Forget): Alors, j'appelle l'article 23.
M. le ministre.
M. Johnson: II s'agit de la prise d'effet de ce qui concerne le
patrimoine familial dans le cas des régimes particuliers, comme ceux qui
sont réservés aux employés, par exemple, du gouvernement
fédéral...
Mme Marois: Oui.
M. Johnson: ...qui ont été intégrés
dans nos cadres. Donc, là aussi, prise d'effet depuis le 1er janvier
dernier.
Mme Marois: Ça va. Adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Forget): Alors, l'article 23 est
adopté. Est-ce que le titre du projet de loi est adopté? Ah!
Excusez.
M. Johnson: L'article 24, M. le Président.
Le Président (M. Forget): L'article 24, ah! «La
présente loi entre en vigueur...»
M. Johnson: À compter de... Le Président (M.
Forget): Du...? M. Johnson: ...la date de la sanction. Mme
Marois: De la date de la sanction. Le Président (M. Forget):
Par l'Assemblée. Mme Marois: Ça va.
Le Président (M. Forget): L'article 24 est
adopté?
M. Johnson: Adopté.
Mme Marois: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Oui. Est-ce que le titre du
projet de loi est adopté?
M. Johnson: Adopté
Mme Marois: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Est-ce que le projet de loi tel
qu'amendé est adopté?
Mme Marois: Adopté.
M. Johnson: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Forget): Alors, Mme la
députée de Taillon.
Mme Marois: Merci, ça va, je n'ai pas de
commentaires à ajouter.
Le Président (M. Forget): Alors, M. le ministre.
M. Johnson: Oui, M. le Président, en remerciant les
membres de la commission, notre collègue, évidemment, de
l'Opposition officielle, la députée de Groulx, le
député de Gatineau, le député de Berthier que je
viens de voir, évidemment, ici, le député de
Lotbinière qui nous a accompagnés brièvement tout à
l'heure dans l'étude de ce projet de loi, et en remerciant,
évidemment, mes collaborateurs, la Commission administrative des
régimes de retraite et d'assurances du secteur public, M. Sanschagrin,
M. Birtz et les autres qui les accompagnent.
Le Président (M. Forget): Merci beaucoup. Je voudrais, moi
aussi, à mon tour, vous remercier. Alors, ajourné sine die.
(Fin de la séance à 17 h 28)