Journal des débats de la Commission de l'aménagement du territoire
Version préliminaire
43e législature, 1re session
(début : 29 novembre 2022)
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Le
mercredi 5 février 2025
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Vol. 47 N° 90
Étude détaillée du projet de loi n° 79, Loi édictant la Loi sur les contrats des organismes municipaux et modifiant diverses dispositions principalement aux fins d’allègement du fardeau administratif des organismes municipaux
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11 h (version non révisée)
(Onze heures vingt huit minutes)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
bon matin à tous. Il y a un quorum. Je déclare la Commission de l'aménagement
du territoire ouverte. Alors, je précise que nous... la commission est réunie
afin de poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 79,
Loi édictant la Loi sur les contrats des organismes municipaux et
modifiant diverses dispositions principalement aux fins d'allègement du fardeau
administratif des organismes municipaux...
Le Président (M. Schneeberger) : ...étude
détaillée du projet de loi n° 79, Loi édictant la Loi sur les contrats des
organismes municipaux et modifiant diverses dispositions, principalement aux
fins d'allègement du fardeau administratif des organismes municipaux.
Je sais qu'il y a des remplaçants ce
matin, M. le secrétaire.
Le Secrétaire : Oui, M. le
Président. M. Émond (Richelieu) est remplacé par Mme Blais (Abitibi Ouest); et
M. Ciccone (Marquette), par Mme Prass (D'Arcy-McGee).
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, hier, en fin de journée, nous avions terminé le sujet 4.
Nous commencement.... commençons maintenant le sujet 5, Procédures
d'attribution des contrats, avec l'article 27. Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui. Merci, M.
le Président. Alors, l'article 27. «Un contrat peut être attribué :
«1° suivant la soumission avec le prix
proposé le plus bas;
«2° suivant une demande de prix à
l'attention des entreprises qualifiées;
«3° suivant un système d'évaluation
globale des critères;
«4° suivant un système de connaissance
différée du prix;
«5° lorsqu'il s'agit d'un contrat de
partenariat suivant un système adapté au projet d'infrastructure;
«6° lorsqu'il s'agit d'un contrat de
service, d'ingénierie, d'architecture ou de design, à la suite d'un concours;
«7° sur invitation écrite;
«8° de gré à gré.
Aux fins de la présente loi, une procédure
ouverte est une procédure d'attribution d'un contrat visé à l'un des
paragraphes 1° à 6° du premier alinéa.
Article 27, l'article 27 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux énumérerait les procédures
suivant lesquelles un organisme municipal peut attribuer un contrat. Il
préciserait lesquels constituent une procédure ouverte, sur invitation écrite,
ou de gré à gré.
Donc, cet article présente les six
différents modes d'attribution d'un contrat selon la procédure ouverte, en plus
d'indiquer qu'un contrat peut éventuellement se conclure non pas par procédure
ouverte, mais à la suite d'une invitation écrite ou de gré à gré.
• (11 h 30) •
Mme Laforest : M. le
Président, j'aimerais ajouter pour cet article que les... oui, est-ce que je
peux?
Le Président (M. Schneeberger) : Vous
avez un amendement?
Mme Laforest : Non, non, non,
non.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Mme Laforest : C'est parce
qu'on avait envoyé aux collègues la procédure ouverte, puis je veux être
certaine que le document pour les procédures ouvertes vous avait été acheminé
parce qu'on va en discuter dans les prochains articles comment se font
précisément les...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Est-ce que vous l'avez reçu?
Mme Laforest : Vous l'aviez
eu?
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Mme Setlakwe : Merci, Mme la
ministre de le préciser. Oui, oui, je vais le sortir. Si je ne l'ai pas, je
vais vous le dire tout de suite.
Mme Laforest : O.K.
Mme Setlakwe : Ça faisait
partie d'un des documents qui a été fourni. Deuxième breffage ou premier?
Une voix : La présentation.
Mme Setlakwe : Parce que, là,
j'en ai...
Mme Laforest : Dans la
première présentation, premier breffage.
Mme Setlakwe : Je suis
désolée, là. Je pense que l'ai sous les yeux. Dites-moi quelle page?
Mme Laforest : C'est la page
où on dit qu'on a... Il n'y a pas de numéro. Parce que le... En fait, les
procédures touchaient les services d'ingénierie, d'architecture, de design, les
systèmes pour les projets, systèmes adaptés pour les projets d'infrastructure,
les soumissions avec le prix proposé le plus bas, mais ça, c'est parce que je
veux juste le mentionner. On va en parler plus tard dans d'autres... d'autres
articles. Puis je peux dire maintenant, l'amendement, si vous êtes d'accord.
Mme Setlakwe : Oui. Juste
nous donner un instant pour nous... nous situer, parce que je pense que ce
serait important qu'on ait le document que vous ayez... que vous avez montré.
Mme Laforest : Oui, c'est sûr.
C'est pour ça que je veux... je veux être certaine que vous...
Mme Setlakwe : Oui, oui,
c'est sûr qu'on l'a à quelque part. Moi, j'ai sous les... dans mes mains la
présentation du premier breffage, mais là, je pense que c'était dans le deuxième.
Est-ce que tu me l'avais donné?
Une voix : Non, je ne te l'ai
pas donné.
Mme Setlakwe : Moi, je
voudrais l'avoir imprimé. Oui, oui, ça... Oui, j'avais trouvé ça utile.
Le Président (M. Schneeberger) : Donc,
ça va?
Mme Laforest : Ça va. Je peux
lire le deuxième...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
allez-y avec...
Mme Laforest : ...pas le
deuxième, mais l'amendement.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
allez-y.
Mme Laforest : Article 1
(article 27 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux)
Insérer, dans le paragraphe 5° du premier
alinéa de l'article 27 de la Loi sur les contrats des organismes
municipaux proposé par l'article un du projet de loi et après «au projet»,
«d'équipement ou».
Cet amendement modifie l'article 27
de la Loi sur les contrats des organismes municipaux à des fins de concordance
avec l'article 11 de cette loi, tel qu'amendé, parce que nous avions
ajouté la notion d'équipement pour harmoniser la Loi sur les contrats des
organismes municipaux avec le partenariat. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce qu'il y a des questions sur l'amendement proposé?
Mme Setlakwe : ...M. le
Président, en fait, on en a parlé déjà hier, de cette modification-là. Si moi,
je comprends bien, elle a été introduite à différents... dans différents
articles pour mieux refléter le terme qui est communément utilisé, là, dans le
domaine. Quand on parle d'infrastructures, ces équipements ou infrastructures,
c'est toujours la même chose.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Parfait.
Mme Setlakwe : Je pense et je
pose la question.
Le Président (M. Schneeberger) : Ah!
O.K.
Mme Setlakwe : Là, on est
toujours dans le même principe, là, de...
Mme Laforest : Oui, tout à
fait.
Mme Setlakwe : Oui.
Mme Laforest : Le mode
d'attribution de contrat, c'est ça, je le mentionnais, parce que, là, on va en
parler dans plusieurs articles plus tard.
Mme Setlakwe : Donc, on est
vraiment en concordance ici avec les modifications discutées hier.
Mme Laforest : Yes... Oui,
oui, oui, excusez, là, je suis entre les deux... les deux...
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
bon. Alors, est-ce que l'amendement proposé à l'article 27 est adopté...
11 h 30 (version non révisée)
Mme Laforest : ...je pense
trop aux États-Unis, je suis désolée.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'amendement proposé 27 est adopté?
Mme Setlakwe : L'amendement?
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Adopté.
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce qu'il y a des questions sur l'article 27, tel qu'amendé?
Mme Setlakwe : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
allez-y, Mme la députée de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : Merci, M. le
Président. Oui, je pense que, sur cet article-là, évidemment, on... on fait
simplement énoncer tous les types de contrats, mais je pense que ça vaut la
peine, puis ça risque de peut-être faciliter les... les échanges pour les
articles subséquents qu'on... qu'on revienne sur, parce que, ça, ça nous donne
vraiment une vue d'ensemble de tous les nouveaux... bien, tous les outils, donc
les existants, puis ceux qui sont ajoutés, puis on a la liste de toutes les
façons qu'un organisme municipal va pouvoir contracter avec des... avec d'autres
parties.
Moi, la façon dont je le comprends, on a
les six premiers qui sont des déclinaisons différentes mais qui font partie de
la procédure ouverte. Donc, on ouvre des soumissions, on ne restreint pas le
nombre de soumissionnaires du tout, là. C'est une procédure ouverte dans le
sens qu'on ouvre ça globalement à une liste non... non définie, là, d'entreprises.
C'est vraiment la procédure plutôt traditionnelle. Et ensuite on a les deux
autres qui sont des exceptions à cette procédure ouverte : invitation
écrite et gré à gré qui existaient déjà.
Mais, Mme la ministre, si vous pouviez
nous faire peut être une... une description de chacun des différents... à chaque
paragraphe, nous faire une brève description de ce qu'il en est. Ça va, je
pense, resituer... nous resituer, puis aussi nous dire qu'est-ce qui est
nouveau par rapport à l'existant ou... puis qu'est-ce qui existe déjà, s'il
vous plaît?
Mme Laforest : Alors, M. le
Président, pour répondre à ma collègue pour la procédure ouverte, en fait, qu'est-ce
qui est nouveau? C'est le système adapté aux projets d'infrastructure, parce qu'on
a discuté hier et on a adopté un article parlant des contrats de partenariat.
Donc, les contrats de partenariat, dans les procédures, est ajouté. Puis, vous
vous rappelez, hier, on a parlé de la liste des entreprises qui pouvaient se
qualifier. Donc, on a ajouté, également, dans la procédure, les demandes de
prix00 à l'attention des entreprises qui pouvaient se qualifier. Mais le reste,
c'est la même chose. Donc, quand on parle du... de la même procédure, on parle
du système de connaissances différées des prix, l'évaluation des soumissions
qui doit comporter un minimum de quatre critères, les contrats qui attribués
aux soumissionnaires qui ont obtenu le pointage final le plus haut évidemment.
On parle des soumissions avec le prix proposé le plus bas et on parle du
système d'évaluation globale des critères, avec ou sans discussion et
négociation. Donc, ces aspects sont tous déjà prévus dans la loi, il n'y a pas
de changement. Qu'est-ce qu'on vient ajouter dans... ajouter dans les
procédures ouvertes? C'est ce qu'on a adopté hier, les entreprises qualifiées
et les systèmes adaptés aux projets d'infrastructure, les projets mixtes, si je
peux le dire ainsi, avec les contrats de partenariat. C'est le 2° et le 5°.
Mme Setlakwe : Bien c'est ça
que je mettais en jaune justement, merci. Le 2° et 5°.
Mme Laforest : Le 2° et le
5°, oui.
Mme Setlakwe : Oui, les
paragraphes 2° et 5° de l'alinéa 1 réfèrent à des nouvelles façons d'attribuer
des contrats.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Et O.K. Merci.
Par contre, évidemment, le premier, soumission avec le prix proposé le plus
bas, c'est clairement la façon traditionnelle que tout le monde comprend. Moi,
j'aimerais qu'on revienne brièvement, si possible, là, sur 2° et 3°. Je comprends
que 3° vous dites que ce n'est pas du... ce n'est pas du droit nouveau, mais
3°, moi, si je ne me trompe pas, ça réfère directement à l'article 26 qu'on
a terminé d'étudier hier en soirée.
Mme Laforest : Oui,
exactement.
Mme Setlakwe : Bon. Quelle
est la différence entre 2° et 3°, Mme la ministre?
Mme Laforest : En fait, c'est
la possibilité... 3°, bien, ça revient à l'article qu'on a adopté hier, comme
vous le mentionnez, c'était lorsque le processus de qualification des
entreprises est établi par l'attribution d'un seul contrat. Pour le système d'évaluation
globale, il peut avoir... on peut prévoir la qualification avec un maximum d'entreprises.
Donc, c'est ça qui... qui est ajouté, évidemment, dans cet article-là. Puis
le... lequel autre, 2°?
Mme Setlakwe : Le 2°, parce
que le 2 aussi parle d'entreprises qui se qualifient. On est quand même dans
deux... dans deux régimes où il y a une qualification des entreprises
soumissionnaires.
Mme Laforest : Oui. Alors,
le2°, c'est le... c'est sur invitation, et le 3°, c'est pour les... les... pour
celles qui...
Mme Setlakwe : Non, le 2°, c'est
sur invitation.
Mme Laforest : Oui, puis l'autre,
c'est pour celles qui se qualifient.
Une voix : ...
Mme Laforest : C'est ça, c'est
exactement ce que j'ai dit...
Une voix : ...
Mme Laforest : C'est ça.
C'est exactement ce que j'ai dit. Le deuxième, c'est sur invitation, puis
l'autre, c'est pour les entreprises qui se qualifient.
Mme Setlakwe : O.K. À 2°,
c'est sur invitation.
Mme Laforest : Oui.
Une voix : ...
Mme Laforest : ...genre,
c'est le 2° et le 5° pour les entreprises qui se qualifient, puis les contrats
de partenariat.
Mme Setlakwe : Puis, le 2°...
O.K., mais...
Une voix : Mais, c'est ça, on
va voir... on va les voir détaillés dans les prochains articles.
Mme Setlakwe : Oui, non, non,
ça, je comprends. On va... on va voir chaque régime de façon détaillée un peu
plus loin. Mais quand même, moi, je trouve ça important de... de bien
comprendre les catégories avec des exemples simples aussi, là. À 2°, on demande
un prix à l'attention d'un groupe d'entreprises qualifiées, mais donc c'est
dans le cadre d'un appel d'offres sur invitation, alors que l'invitation écrite
est prévue au septième paragraphe. Donc, je suis... je suis confuse parce que
pour moi, ce n'était pas une invitation écrite à un groupe spécifique
d'entreprises. Pour moi, c'était le paragraphe 7°.
Mme Laforest : Mais le 2°,
c'est ce que c'est, ce que j'ai mentionné tantôt. Le 2°, là... Le deuxième
point, c'est sur invitation pour demander... à la demande du prix à la suite de
la qualification. Donc, ça, c'est pour l'article 2.
• (11 h 40) •
Mme Setlakwe : Est-ce que
c'est ce qu'on appelle le système à deux enveloppes?
Mme Laforest : Le système à
deux enveloppes, ce n'est pas ça. C'est... Allez-y Me Veilleux. Mais ce n'est
pas ça. Parce que le 4°, c'est c'est le système de connaissance différée du
prix. Donc ça, c'est... on parle des systèmes à deux enveloppes.
Mme Setlakwe : Parfait.
Mme Laforest : Le 2°, c'est
une procédure ouverte qui est peut-être même en haut des seuils, qui permet de
demander un prix uniquement à des entreprises préqualifiées, comme on parlait
hier en matière des entreprises de plomberie. Vous vous rappelez, quand on
discutait que ça pouvait... on pouvait avoir comme exemple les entreprises de
plomberie au niveau des qualifications. Donc, ça peut être comme ça. Un exemple
que vous demandez, là, ça peut revenir à l'exemple qu'on parlait hier.
Mme Setlakwe : Est-ce que
c'étaient les... Vous référez aux articles qui concernaient l'homologation?
Oui. O.K.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
que ça répond à la question?
Mme Setlakwe : On va y
arriver...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Mme Setlakwe : ...M. le
Président. Mais je pense que c'est important. Si vous me laissez poser des
questions ici, je pense que ça va juste nous a aider pour la suite. Merci.
Bon, le troisième... le troisième, ce
n'est pas nouveau, mais moi, j'aimerais ça... Je vais me permettre de poser une
question par rapport au paragraphe 3°. Je comprends que ça a rapport avec le 26
qu'on a... on a... sur lequel on a... on a statué hier. Mais pouvez-vous quand
même répondre à la question suivante :
Dans les processus de qualification des
entreprises à 26, là, dont on... on y a quand même une référence à 27, pourquoi
on a choisi le chiffre 3? Pourquoi et est-ce que ce libellé-là est
identique dans la LCOP? Donc, on veut... on permet aux.... on permet aux
organismes municipaux de prévoir un nombre maximal d'entreprises, mais il y a
quand même un plancher minimal de trois. Comment ça a été? Quel est le
raisonnement derrière cet.... ce libellé-là et est-ce que... Là, moi, je
comprends que c'est du... je pensais que c'était du droit nouveau, mais ça ne
l'est pas, ça existe déjà puis est-ce qu'on trouve ça dans la LCOP?
Mme Laforest : Mais là, ça...
peut-être, Me Veilleux, si c'est dans la LCOP, là.
Une voix : ...
Mme Laforest : Allez-y.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Me Veilleux, est-ce qu'on a le consentement pour qu'il puisse prendre la
parole? Consentement?
Mme Setlakwe : Oui,
consentement.
Le Président (M. Schneeberger) : Allez-y,
Me Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux, pardon.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci.
Donc, Jean-Pierre Veilleux, notaire et légiste au ministère de la Justice. La
disposition, dans le fond, on revient à 26, l'article qui a été adopté hier
soir. On se rappellera que c'est dans un contexte très particulier où la
qualification, elle est faite uniquement pour l'attribution d'un seul contrat à
la suite duquel il y aura évaluation globale des critères et discussions et
négociation. Donc, l'idée d'avoir un minimum d'entreprises permet de s'assurer
que la municipalité ou l'organisme municipal en fait, parce que c'est plus
large que ça, pourra discuter avec plus d'une entreprise, d'où l'idée
finalement.
Mme Setlakwe : O.K. Donc, le
libellé en question n'existe pas ailleurs dans le corpus.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Vous
parlez du libellé de...
Mme Setlakwe : Oui, de 26.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Du
26... de 26, c'est propre au droit municipal. Les... les procédures d'attribution
ne sont pas identiques entre le droit municipal et le droit qui est applicable
aux organismes publics, là, il y a des distinctions.
Mme Setlakwe : Oui, merci.
O.K. Et ce n'est pas du droit nouveau...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...qui
est applicable aux autres organismes publics, là. Il y a des distinctions.
Mme Setlakwe : Oui, merci.
O.K. Et ce n'est pas du droit nouveau. C'est un régime qui existe déjà.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Non,
absolument pas, c'est une disposition qui est déjà prévue dans les lois
municipales.
Mme Setlakwe : Merci. Mais...
que la question, c'est parce que j'ai repensé à la discussion d'hier, puis la
ministre a soulevé l'exemple, dans le contexte de 26, là, de contrats nichés
très...
Mme Laforest : Particuliers.
Mme Setlakwe : Oui,
particuliers, puis il y avait l'exemple du tramway. Mais là, pour moi,
l'exemple du tramway, puis je comprends que c'était juste pour fins de
discussion, mais ce n'est pas vraiment le régime. Le régime qu'on est en train
de regarder, le 26, moi, je réalise maintenant, ce matin, qu'il existe déjà et
puis que c'est plutôt le contrat de partenariat auquel, la...
Une voix : ...
Mme Setlakwe : ... O.K.
Auquel la ministre référait. O.K. Parfait O.K. Donc, c'est complètement quelque
chose qui existe déjà.
Mme Laforest : Mais là je
veux juste vraiment... il faut vraiment que ce soit clair parce qu'il faut...
le 5°, c'est ce qu'on ajoute, là, le 2° et le 5°, puis c'est justement quand
vous dites «ce n'est pas nouveau», bien, le... oui, le 5°, avec les contrats de
partenariat, parce que, là, vous...
Mme Setlakwe : Oui, oui, oui,
je comprends.
Mme Laforest : C'est ça parce
que vous parlez de l'exemple du tramway, donc c'est... c'est ça qui est
nouveau, là.
Mme Setlakwe : On s'entend,
c'est ce que j'ai...
Mme Laforest : O.K.
Mme Setlakwe : C'est ce que
j'ai compris.
Mme Laforest : O.K. j'ai
compris, ce n'est pas nouveau du tout, non, non.
Mme Setlakwe : Non, non, je
comprends, le 3 n'est pas nouveau. Le 3...
Mme Laforest : Le 3 n'est pas
nouveau.
Mme Setlakwe : Le 3 qui
réfère à 26, ce n'est pas... ce n'est pas du droit nouveau.
Mme Laforest : Non.
Mme Setlakwe : C'est juste
que, quand on parlait de 26, vous avez amené l'exemple du tramway. Moi, ça
me... On réalise qu'on est hors contrat de partenariat ici. C'est un... c'est
un régime qui est particulier à un dossier à un seul contrat. C'est quelque
chose qui existe déjà. Donc, j'ai... C'est parfait, tout est... tout est plus
clair.
Quelle page? Je m'excuse.
Une voix : ...
Mme Setlakwe : On va y
arriver, M. le Président, donc. Puis c'est... on s'entend qu'on va rediscuter
de tout ça au plus tard. Le 6°, juste nous faire un rappel quand il y a un
concours. C'est un régime qui existe déjà. Dans quelles circonstances les
municipalités procèdent par... par un concours? Là, ça serait pour un bâtiment
pour lequel les... il y a des éléments d'architecture que la ville veut... veut
prendre en compte. Juste nous restituer, là, dans le contexte, là, au niveau
6°, s'il vous plaît.
Mme Laforest : Bien, en fait,
vous êtes sûrement au courant, de par votre expérience en milieu municipal, il
y a, par exemple, les concours d'architecture. Ça, ça peut faire partie
justement des contrats de service, d'ingénierie, d'architecture ou de design, à
la suite d'un concours qui est offert dans une municipalité pour un concours
d'attribution, un concours d'architecture, par exemple, parce qu'on attribue, à
ce moment-là, un lauréat au concours, puis il faut que ça soit conforme aux
règlements du gouvernement. Donc, un concours pour une bibliothèque, exemple,
ça touche le ministère de la... le ministère de la Culture. C'est possible aux
Affaires municipales. On a quand même plusieurs concours comme ça. Ça peut être
un exemple de procédure ouverte à ce moment-là.
Mme Setlakwe : Tout à fait,
qui existe déjà. C'était juste pour... Bien, moi, j'aimerais ça savoir :
Est-ce qu'il y en a beaucoup de ce type d'appels d'offres au Québec, qui...
Mme Laforest : Il y en a.
Mme Setlakwe : Qui sont
dans... qui... qui s'inscrivent dans un concours. C'est plutôt les grandes
villes, diriez-vous, qui font appel à ce genre de contrats.
Mme Laforest : Oui, grandes
et moyennes villes, puis il y en a que quatre, je pense, par année.
Une voix : 3 à 5 par année.
Mme Laforest : 3 à 5 par année.
Mme Setlakwe : Bon, c'est ça,
c'est plutôt...
Mme Laforest : C'est plutôt
rare.
Mme Setlakwe : C'est des
projets quand même exceptionnels.
Mme Laforest : Oui, oui.
Mme Setlakwe : Une ville veut
donner une signature...
Mme Laforest : Exactement.
Mme Setlakwe : ...architecturale
à un bâtiment.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Une
bibliothèque, ça peut être un centre de loisirs.
Mme Laforest : O.K.
Mme Setlakwe : Là, vous dites
qu'il y en a 3 à 5 par année seulement donc dans tout le Québec. Ça va pour
moi, M. le Président, pour l'article 27.
Le Président (M. Schneeberger) : En
fait. Alors, s'il n'y a pas d'autre question, est-ce que l'article 27 de
la loi édictée, tel qu'amendé, est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 28.
Mme Laforest : Article 28.
«Tout contrat doit être attribué selon un prix forfaitaire ou unitaire, sauf dans
le cas d'un contrat troublé suivant un système d'évaluation globale des
critères avec discussions et négociations, ou un système adapté aux projets
d'infrastructure.».
Alors, M. le Président, ici, je vais lire
tout de suite l'amendement. Vous avez l'air d'accord.
L'article 1 (article 28 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux)
Insérer, dans l'article 28 de la Loi
sur les contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du
projet de loi, et après «au projet», «d'équipements ou».
Donc, on suit ici la même... la même
logique, avec ajouter la signification d'équipement.
Donc, cet amendement modifie
l'article 28 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux à des
fins de concordance pour être en concordance avec l'article 11. Alors,
voilà, c'est pour harmoniser le cadre légal...
Mme Laforest : ...pour... pour
être en concordance avec l'article 11. Alors, voilà, c'est pour harmoniser
le cadre légal, question de concordance avec les... la notion d'équipements qu'on
a ajoutée.
Le Président (M. Schneeberger) : Commentaires,
questions sur 28?
Mme Setlakwe : Sur
l'amendement à 28, non, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Sur
l'amendement? Juste comprendre, vous avez des questions sur l'amendement?
Mme Setlakwe : Non, je
m'excuse si je n'ai pas été claire. Non, il y a... on n'a pas de question
relativement à l'amendement à 28.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Parfait. Bon, alors, est-ce que l'amendement est adopté?
Une voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) :
Adopté. Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 28 tel qu'amendé?
Mme Setlakwe : Oui, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) :
Allez-y.
Mme Setlakwe : Alors,
peut-être, juste, Mme la ministre, nous refaire un petit topo. Ici, on réfère
au principe selon lequel un contrat est attribué uniquement selon un prix
forfaitaire ou unitaire, mais il y a des exceptions. Si on parle de contrats
attribués suivant un système d'évaluation globale des critères, ça, c'est notre
paragraphe 3° du premier alinéa à 27, n'est-ce pas? Où... Donc, il y a deux
exceptions au principe où un système adapté aux projets d'équipement ou
d'infrastructure. Et ça, c'est le 5, le nouveau, le nouveau paragraphe,
partenariat. Est-ce que je me... Je le comprends de la bonne façon?
• (11 h 50) •
Mme Laforest : Oui. Puis, en
même temps, ce qui est... ce qui est important, la notion, ici, qui est
importante, c'est beaucoup plus de prémunir le milieu municipal pour les
surcoûts, les... si je peux dire, les surcoûts, évidemment, dans les projets,
parce que là on dit que les méthodes pour présenter un prix lors de
l'attribution de contrats se font sur une base forfaitaire, ce qui veut dire le
projet au complet, ou unitaire, ça pourrait être à l'heure. Donc, évidemment,
en ajoutant forfaitaire ou unitaire dans la notion, on évite des surcoûts à ce
moment-là, c'est pour ça que c'est important de l'ajouter dans l'article 20...
c'est 8, 28.
Mme Setlakwe : O.K. Non,
c'est un principe important. Puis là ce que je comprends en lisant, en relisant
le commentaire, c'est que c'est un principe qui n'est pas nouveau, là, c'est un
principe qui existe déjà, évidemment, dans la Loi sur les cités et villes, mais
qu'on... qu'au lieu de déplacer ici, on réitère le principe, évidemment, puis
il y a deux exceptions, c'est ça?
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Parce que dans
les autres cas, on est en négociation, on est en discussion, on est dans des
cas particuliers.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Vous avez un
ajout? Non? Juste pour les fins de compréhension. Mme Petit?
Mme Laforest : Non, c'est...
Non.
Mme Setlakwe : Non? Parfait.C'est beau, M. le Président. Je n'ai pas d'autre chose à 28.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Parfait. Alors, à ce moment-ci, est-ce que l'article 28 de la loi
édictée, tel qu'amendé, est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 29.
Mme Laforest : 29 : Tout
contrat qui comporte une dépense égale ou supérieure au seuil déterminé par un
règlement du ministre doit être attribué suivant une procédure ouverte.
Là, c'est sûr que c'est pour la notion du
133 800, j'imagine, parce que c'est la même chose, ça se fait déjà, mais
on a ajouté... on a fait une modification pour le 133 800 pour les seuils
applicables qu'on a adoptés précédemment. Donc, l'article 29 de la Loi sur
les contrats des organismes municipaux accorderait au ministre des Affaires
municipales le pouvoir de déterminer par règlement le seuil à compter duquel un
contrat doit être attribué suivant une procédure ouverte. Cet article
reprendrait, en substance, certaines dispositions de l'article 573.3.3.1.1
de la Loi sur les cités et villes et des autres articles similaires en droit
des contrats des organismes municipaux. Sous le régime actuel, le seuil
applicable est de 133 800. Conformément à l'article deux de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux, le pouvoir réglementaire qui serait prévu à
l'article 29 devrait être exercé dans le respect de tout accord
intergouvernemental applicable aux contrats des organismes municipaux.
Donc, ici, ça implique... le seuil déterminé
auparavant ne pourrait être supérieur au seuil prévu par ces accords. Alors,
voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.Est-ce qu'il y a des questions sur l'article? Députée de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : Merci. C'est
évidemment un article qui existe déjà, qui est déplacé ici, si je comprends
bien. Et donc tout contrat au-delà d'un certain seuil doit être attribuant...
attribué suivant une procédure ouverte...
Mme Setlakwe : ...c'est-à-dire
selon les six modes qui sont prévus au premier alinéa de 27.
Mme Laforest : Exactement.
Mme Setlakwe : Et donc 7 et 8,
invitation écrite et gré à gré, c'est forcément pour des montants inférieurs.
Mme Laforest : Euh, oui.
Mme Setlakwe : Donc, une
municipalité ne peut jamais procéder sur invitation écrite?
Mme Laforest : Il y a des
exceptions, puis on va les voir... Je pense que vous avez entendu mes
collègues.
Mme Setlakwe : Oui, oui, mais
c'est ça, je... j'essaie de voir, parce qu'il me semble que, pour un contrat ou
un appel d'offres sur invitation peut viser des projets d'une valeur plus
grande que 133 000.
Mme Laforest : Oui. Oui, on va
le voir à l'article 33. 33, on va le voir.
Mme Setlakwe : Bon, mais je
vais patienter. Mais donc... Mais le principe, ici, c'est simplement de venir
dire que... L'idée derrière, je pense, l'article, c'est de prévoir que le seuil
est déterminé par règlement de la ministre, c'est ça, le... l'intention?
Mme Laforest : Exactement.
Oui.
Mme Setlakwe : Puis ça existe
déjà.
Mme Laforest : Oui, tout à
fait.
Mme Setlakwe : Ça va, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
S'il n'y a pas d'autre question, est-ce que l'article 29 de la loi édictée
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) :
Article 30.
Mme Laforest : 30. Tout
contrat qui comporte une dépense égale ou supérieure à 25 000 $ et
qui est inférieur au seuil déterminé pour l'application de l'article 29
est attribué suivant une procédure sur invitation écrite.
L'article 30 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux prévoirait les seuils inférieurs et
supérieurs permettant de déterminer si un contrat doit être attribué suivant
une procédure sur invitation écrite. Cet article reprend en substance certaines
dispositions de l'article 573.1 de la Loi sur les cités et villes et des
autres articles similaires en droit des contrats des organismes municipaux.
Ici, on... En fait, c'est encore... Au
niveau des effets attendus, c'est évidemment pour le respect du
25 000 $ à 133 800 $ pour favoriser une saine concurrence
pour la valeur de ces contrats.
Le Président (M. Schneeberger) : Questions
sur l'article 30?
Mme Laforest : Donc, ici, on
reprend le cadre qu'on a mis en place depuis le début, là.
Mme Setlakwe : ...
Le Président (M. Schneeberger) :
Députée de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : Oui, ma
question, c'est donc pour des contrats inférieurs à... si on le lit a
contrario, pour les petits contrats, ceux d'une valeur de moins de
25 000 $, c'est... mais, c'est de gré à gré.
Mme Laforest : ...
Mme Setlakwe : Oui. Et si on
se situe puis si on vise la fourchette entre 25 000 $ et le seuil, le
seuil qui est de 133 800 $ aujourd'hui, mais qui peut... qui peut
être augmenté. La raison pour laquelle on n'écrit pas le montant, c'est que...
c'est que le montant peut changer par le biais d'un règlement.
Mme Laforest : Mais le
montant sera indexé au deux ou trois ans. Deux ans.
Mme Setlakwe : C'est ça que
je me demandais. C'est aux deux ans?
Mme Laforest : Aux deux ans.
Mme Setlakwe : Indexer aux deux
ans, ça, c'est une... c'est une obligation? C'est statutaire?
Mme Laforest : C'est en
fonction des accords de commerce. C'est une obligation.
Mme Setlakwe : Une obligation
en fonction des accords de commerce. O.K.
Mme Laforest : La prochaine
est en janvier 2026.
Mme Setlakwe : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Sherbrooke, vous avez une question?
Mme Labrie : Oui. Merci.
Quand la ministre parle d'indexation aux deux ans, elle parle du 133 000 $.
Le 25 000 $, lui, est-ce qu'il y a une indexation prévue pour ce
seuil-là ou non?
Mme Laforest : D'après moi,
non. Non, c'est le seuil. Non.
Mme Labrie : Ça, il va rester
à 25 000 $.
Mme Laforest : Le seuil va
rester à 25 000 $.
Mme Labrie : Moi, je dois
dire, je trouve toujours ça un peu curieux quand on met des montants comme ceux
pour lesquels il n'est prévu aucune indexation dans des lois, là, parce que ça
devient désuet assez rapidement. Je comprends que vous avez l'habitude de
mettre à jour vos lois qui vous concernent régulièrement, mais quand même,
ça... c'est des chiffres qui deviennent désuets, donc, en général, je pense
qu'on devrait mettre des... prévoir une indexation de ces montants-là. Je fais
juste le nommer.
Mme Laforest : Votre point est
bon, mais, en même temps, il faut voir... Puis on a... on a des omnibus à
chaque année, on y va vraiment... on n'a pas de demande pour ça. Tu sais, il
n'y a personne qui l'a mentionné, ça fait que c'est ça.
Mme Labrie : Puis c'est quand
la dernière fois qu'il a été...
Mme Laforest : Dès qu'on a une
demande ou encore on a une réflexion sur le sujet, là, c'est sûr qu'on regarde
sur le marché ou on regarde, exemple, les prix indexés, mais là on n'a pas eu
de demande du milieu municipal non plus, donc...
Mme Labrie : Puis, par
curiosité, c'est à 25 000 $ depuis combien de temps?
Mme Laforest : Me Veilleux, ça
fait combien de temps? Est-ce que tu sais, Katia? Me Veilleux?
Une voix : Je cherche une
information.Depuis 2001.
Mme Labrie : Depuis 2001. O.K.
C'est ça. Parce que là, 25 000 $ de l'intention des législateurs
de...
Mme Labrie : ...a quand même
évolué beaucoup, là. Donc, moi, je porte à votre attention qu'on n'est pas...
on n'est pas dans le même ordre de grandeur par rapport à il y a 24 ans.
Mme Laforest : Mais c'est
intéressant quand même. On va... on va pouvoir le... on va pouvoir.... On
regardera ça, O.K. Mme Petit? C'est un bon point. Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Laforest : 2001.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
fait un bout.
Mme Labrie : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
d'autres questions? Mme la députée de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : Le 25 000 $...
C'est 25 000 $ qui... pour toutes les municipalités. Donc, j'avais
l'impression que ça avait... C'est... c'est très... Il y a quelque chose.
Une voix : ...
Mme Setlakwe : Oui, c'est très
peu, là.
Mme Laforest : La question
est intéressante, parce que là, ça se fait automatiquement. Si une municipalité
veut le changer par elle-même.
Mme Setlakwe : Bien, en fait,
c'est ça.
Mme Laforest : Dans son
règlement de base, dans son règlement de gestion contractuelle, la municipalité
peut le mettre.
Mme Setlakwe : C'est ça.
Mme Laforest : Oui, bonne
question.
Mme Labrie : O.K.
Mme Laforest : Parce que
c'est un seuil minimum. Sauf que, si une municipalité veut le placer plus haut,
elle peut dans son règlement de gestion contractuelle. Oui.
Mme Labrie : On peut penser
que, depuis 2001, il y a beaucoup de municipalités qui ont monté ce seuil-là.
Mme Laforest : Oui, mais il y
a quand même environ 800 plus petites... des petites municipalités, puis
ça, apparemment que c'était... c'était vraiment respecté, là. C'est...
Évidemment, pour les municipalités, c'est rare que les contrats sont énormes,
là, mais au moins la municipalité peut le changer dans sa gestion
contractuelle.
• (12 heures) •
Mme Setlakwe : Ce qui
expliquerait que vous n'avez pas nécessairement de demandes.
Mme Laforest : C'est pour ça
qu'on n'a pas eu de demande. C'est la raison. Un bon point.
Mme Setlakwe : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mont-Royal... Oui.
Mme Setlakwe : Merci. Mais,
monsieur... mais ça me... Si ma collègue a terminé? Oui. Mais ça me ça me fait
réfléchir à... Et je me souviens que dans la municipalité où je siégeais, on
avait... on avait statué de l'augmenter pour donner une plus grande discrétion
à la... à l'administration. Mais quel est le montant maximal? Jusqu'où une
municipalité peut aller, là, pour le gré à gré?
Mme Laforest : 133 800 $.
Mme Setlakwe : Bon, c'est ça.
Donc, le montant de... Bien, il y a... puis j'imagine qu'à part... Vous dites,
à part les très petites, la très grande majorité des municipalités se sont
prévalues de cette possibilité.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Oui, c'est ça.
Ça va.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va. Parfait. Alors, pas d'autre question? Alors, est-ce que l'article 30
de la loi édictée est adopté? Adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Article 31.
Mme Laforest : Article 31,
il y a un amendement, M. le Président.
«Un contrat de services professionnels
devant être attribué suivant une procédure ouverte ou sur une invitation
écrite, conformément aux articles 29 ou 30, doit l'être suivant une
demande de prix à l'attention des entreprises qualifiées, un système
d'évaluation globale des critères ou un système de connaissance différée du
prix.»
L'article 31 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux prévoirait les procédures d'attribution
suivant lesquelles pourrait être attribué un contrat de service professionnel.
Cet article reprendrait en substance les dispositions de
l'article 563.1.0.1.2 de la Loi sur les cités et villes et des autres
articles similaires en droit des contrats des organismes municipaux. Il
ajouterait aux procédures admises la procédure d'attribution suivant une
demande de prêt à l'attention des entreprises qualifiées.
Donc, ici, c'est pour favoriser un
rapport, si je puis dire, de... de qualité... qualité/prix pour les services
professionnels qui sont obtenus dans les municipalités.
Ah! il y a un amendement, M. le Président,
c'est vrai.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
allez-y avec l'amendement.
Mme Laforest : Je lis
l'amendement. Merci. Article 31 de la Loi sur les contrats des organismes
municipaux.
Article 1. Remplacer, dans
l'article 31 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux proposé
par l'article 1 du projet de lo, «ou un système de connaissance différée
du prix» par «, un système de connaissance différée du prix, ou s'il s'agit de
services d'ingénierie, d'architecture ou de design, à la suite d'un concours
d'ingénierie, d'architecture ou de design.».
Donc, l'amendement précise qu'un contrat
de services professionnels peut être attribué à la suite d'un concours
d'ingénierie, d'architecture ou de design. Donc, pour assurer la cohérence
légale par rapport aux concours d'architecture qu'on a adoptée dans le dernier
article. Question de concordance.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
qu'il y a des questions sur l'amendement?
Mme Setlakwe : Je voudrais
juste voir à l'écran, s'il vous plaît, M. le Président, le texte révisé qui incorpore
l'amendement.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Je vais laisser quelques instants pour que vous puissiez en prendre
connaissance, là.
Mme Setlakwe : Merci. Système
de connaissance différée du prix... Non, j'essaie juste de comprendre parce
qu'ici, ce qu'on dit, c'est que, quand on parle d'un contrat de services
professionnels...
12 h (version non révisée)
Des voix : ...
Mme Setlakwe : Non, j'essaie
juste de comprendre, parce qu'ici, ce qu'on dit, c'est que, quand on parle d'un
contrat de services professionnels, on fait simplement, dans le fond, énumérer
les différents... les différents modes d'attribution de contrat. Là, je me
référais à 29... à 27, c'est-à-dire. Donc, quand on parle d'un contrat de
services professionnels, on... la municipalité doit l'octroyer soit par... «...demande
de prix à l'attention des entreprises qualifiées», ça, c'est le nouveau
paragraphe 2. Ça, ça va.
Mme Laforest : Oui. Mais peut-être...
Mme Setlakwe : C'est peut-être
moi, là, qui prends trop de temps, mais je... qu'est-ce qu'on vient changer?
Mme Laforest : Non, je vais
vous donner l'exemple, parce qu'en consultations particulières vous étiez
présente. Je ne sais pas si vous vous rappelez, on avait rencontré l'Ordre des
ingénieurs. Quand il était venu ici, il avait dit que... dans les appels d'offres,
est-ce que ce serait possible aussi d'évaluer la qualité par rapport au prix?,
quand les gens étaient venus ici, puis c'était vraiment pour des services
professionnels. C'est eux qui avaient demandé ça. Puis, en toute logique, nous,
évidemment, on trouvait que c'était comme logique que, quand ce sont des
services professionnels, architecture, ingénierie ou quoi, d'aussi aller avec
la qualité et le prix. C'est pour ça qu'on ajoute la notion de services. À
votre question, là, maintenant, c'est plus clair.
Mme Setlakwe : Je comprends.
Alors, ça va être soit «un système de connaissance différée du prix ou, s'il s'agit
de services...» O.K., c'est spécifiquement pour... Mais, eux, leur
préoccupation, c'était dans le cas de services professionnels d'ingénierie, d'architecture,
de design. Eux, ce qu'ils disaient, dans le fond, sur le fond, c'était : Il
ne faudrait pas toujours être tenu d'aller avec le... Il ne faudrait pas que la
municipalité soit tenue d'aller avec le plus bas soumissionnaire.
Mme Laforest : Tout à fait. C'était
exactement ça, leur demande, puis un... tu sais, c'est un peu... c'est quand
même, si je peux dire, tout à fait logique et normal, là.
Mme Setlakwe : Oui, oui. C'est
quoi, votre vision par rapport à ça? Est-ce que... Parce qu'eux, ils allaient,
je pense, aussi loin que de dire : Il devrait y avoir possibilité pour une
municipalité d'utiliser un genre de formule qui tiendrait compte de la valeur
médiane des différentes soumissions. Est-ce que je me trompe ou c'est ça, c'est
ce qu'ils demandent puis c'est ce vers quoi vous voulez aller?
Mme Laforest : Non. Bien, en
fait, il y a certaines demandes qu'ils ont faites, là, qu'on a acceptées, puis
vous en avez sûrement parlé dans le... dans la présentation avant le projet de
loi, mais ça, c'était comme la demande qui était tout à fait normale, parce que
souvent il y a des projets, au niveau soit des plans d'ingénierie ou d'architecture...
ce n'est pas toujours les meilleurs plans par rapport aux services qui peuvent
être fournis, ce n'est pas les meilleurs services. Donc, si on veut avoir des
projets de qualité, des plans de qualité, c'était comme... leur demande était
très légitime, là.
Mme Setlakwe : Je comprends.
Donc, c'est vraiment pour clarifier que ça peut se faire si c'est dans le cadre
d'un concours... Bien oui, il peut y avoir un concours puis...
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : O.K.
Mme Laforest : Dans les
concours, c'est sûr que l'important, c'est toujours regarder la qualité, c'est
toujours un critère premier...
Mme Setlakwe : Je comprends.
Mme Laforest : ...mais là c'est
qualité-prix, là, c'est plus le... les deux reliés ensemble.
Mme Setlakwe : Merci. Ça va.
Merci...
Le Président (M. Schneeberger) : ...pas
d'autres questions? Est-ce que l'amendement de l'article 31 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Est-ce que maintenant il y a des questions sur l'article 31 tel qu'amendé?
Non? Oui? Alors, est-ce que l'article 31, tel...
Mme Setlakwe : ...
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui?
Mme Setlakwe : ...qu'on
puisse... Moi, je vais me prendre une note, s'il vous plaît, à côté de 31.
Donc, quand on parle d'un contrat de services professionnels, juste me... nous
rappeler quels paragraphes de 27 sont... sont visés, à part le nouveau. Le
deuxième, clairement... Le deuxième, le sixième... ou le quatrième, non?
Des voix : ...
Mme Setlakwe : 2 et 6?
Mme Laforest : Il y en a
plusieurs, là.
Mme Setlakwe : Oui, c'est ça.
Des voix : ...
Mme Laforest : 2, 3, 4, 6. Ça,
c'est une belle évolution, en passant, pour les projets dans les villes, là, la
qualité-prix, la qualité par rapport au prix.
Mme Setlakwe : Oui.
Mme Laforest : C'est une très
belle évolution. Je ne sais pas si on va avoir des remerciements.
Mme Setlakwe : O.K. Quatre
circonstances, c'est très clair. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Mme Setlakwe : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Alors, est-ce que l'article 31 de la loi édictée, tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 32...
Mme Laforest : ...«32. Un
contrat de partenariat devant être attribué suivant une procédure ouverte ou
sur invitation écrite, conformément aux articles 29 ou 30, doit l'être
suivant un système d'évaluation globale des critères avec discussions et
négociations ou un système adapté au projet d'infrastructure.».
L'article 32 a un amendement, M. le
Président, qui se lit ainsi :
Article 32 de la Loi sur les contrats
des organismes municipaux.
Insérer, dans l'article 32 de la Loi
sur les contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du
projet de loi, et après «au projet», «d'équipement ou».
Donc, cet amendement modifie
l'article 32 sur la Loi des contrats des organismes municipaux pour des
fins de concordance de l'article 11. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Questions, commentaires sur l'amendement proposé?
Mme Setlakwe : Sur
l'amendement, il y a... Non, je n'ai pas de...
Le Président (M. Schneeberger) : Non?
Mme Setlakwe : ...il n'y a
pas de question.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.Est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : ...
Mme Laforest : Je suis en
train de dire que le mot «équipement», qu'on rajoute à tous les articles, qu'il
faut relire et relire... je me demandais si on ne pouvait pas le faire en
adoption de tous les... en adoptant tous les articles. Mais non, on...
Mme Setlakwe : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Mme Setlakwe : ...posera pas
la même question chaque fois.
• (12 h 10) •
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
fait que... est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Est-ce que maintenant l'article, tel... de l'article 32 est... tel
qu'amendé est...
Des voix : ...
Mme Laforest : Pardon?
Une voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Questions?
Mme Laforest : L'article...
Le Président (M. Schneeberger) :
Non...
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : ...est-ce
qu'il y a des questions sur le... Non, il n'est pas adopté... demandé ça. J'ai
demandé s'il y avait des questions sur l'article tel qu'amendé.
Mme Setlakwe : ...
Le Président (M. Schneeberger) :
Députée de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : Mais non, ici,
on ne peut pas échanger longtemps, là, évidemment, ce ne sont que des articles
qui viennent juste ouvrir le chemin, là, pour que ce soit très clair. Si on
veut aller dans un contrat de partenariat, voici les options qui s'offrent à un
organisme municipal. Si c'est un contrat de services professionnels, voici
les... Moi, je le vois comme ça, là, c'est que c'est des articles qui sont...
je ne sais pas si on peut dire «déclaratoires» ou qui sont simplement de...
Mme Laforest : ...parce que
là on l'ajoute à l'article 32 avec le contrat de partenariat. Donc,
évidemment que, là, on a permis les contrats de partenariat, les projets
mixtes. Donc, l'article 32, on dit : Dans les contrats de
partenariat, maintenant on doit l'adapter aux projets d'équipement. Donc, la
notion d'équipement est ajoutée parce que...
Mme Setlakwe : Ah oui! Non,
non, je n'étais pas dans la concordance pour l'amendement. Non, moi, je suis
plutôt dans le fond, le pourquoi on a cet article-là. Est-ce que je me trompe,
c'est un genre de... un genre de déclaration... Tu sais : Voici... Si vous
voulez octroyer un contrat de partenariat, vous devez l'attribuer, voici les
choix qui s'offrent à vous. C'est la...
Mme Laforest : C'est ça, exactement.
Parce qu'on aurait pu ajouter, comme on l'a fait précédemment, juste les... la
possibilité des contrats de partenariat. Mais là, dans les contrats de
partenariat, il faut ajouter aussi les «critères avec discussions et
négociations ou un système adapté au projet d'équipement ou
d'infrastructure ». Donc, on a changé la possibilité des contrats de
partenariat, qui sont possibles maintenant, projets mixtes. Et là on ajoute...
on fait de la concordance avec «l'équipement».
Mme Setlakwe : O.K. Donc, ça
se fait selon «un système d'évaluation globale des critères avec discussions et
négociations ou...» Il y a deux façons, donc, puis la première façon, c'est...
c'est en lien avec le paragraphe 3 de l'article 27...
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : ...puis le
deuxième, «un système adapté au projet d'infrastructure»...
Mme Laforest : 5.
Mme Setlakwe : ...c'est 5,
c'est le nouveau.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Évidemment.
O.K. Parfait. Et donc ma question, c'est la suivante : On dit qu'on doit
l'attribuer «suivant une procédure ouverte ou sur invitation écrite», mais
«invitation écrite», on ne se limite pas dans le montant. J'imagine, des
contrats de partenariat, ça va être des contrats d'un montant assez important.
On risque de toujours être en mode de procédure ouverte.
Mme Laforest : Oui, mais on
ne peut pas le prévoir pour des montants spécifiques. On l'a prévu pour tous
les contrats possibles. C'est normal aussi, là, il aurait fallu recommencer
puis donner certains montants pour chacun des contrats possibles. Donc là,
c'est sûr qu'on l'applique pour les contrats. Donc, c'est bien parce qu'on
touche autant les plus petites municipalités que les plus grandes. Et puis il
n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas de... pas de risque.
Mme Setlakwe : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Parfait. Pas d'autres questions? Alors, est-ce que l'article 32 de la
loi édictée, tel qu'amendé, est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 33.
Mme Laforest : Article 33 :
«Malgré les articles 29 et 30, un contrat peut être attribué sur
invitation écrite ou de gré à gré dans l'un ou l'autre des cas...
Mme Laforest : ...lorsqu'en
raison d'une situation d'urgence, la sécurité des personnes ou des biens est en
cause;
«2° lorsque le contrat ne peut être
attribué qu'à une seule entreprise en raison d'une garantie d'un droit de
propriété ou d'un droit exclusif, tels un droit d'auteur ou un droit fondé sur
une licence exclusive ou sur un brevet, ou de la valeur artistique,
patrimoniale ou muséologique du bien ou du service requis;
«3° lorsqu'il s'agit d'une question de
nature confidentielle ou protégée et qu'il est raisonnable de croire que sa
divulgation dans le cadre d'une procédure ouverte pourrait en compromettre la
nature ou nuire de quelque autre façon à l'intérêt public;
«4° lorsqu'un organisme municipal estime
qu'il lui sera possible de démontrer, compte tenu de l'objet du contrat et dans
le respect des principes énoncés au deuxième alinéa de l'article 1 et de
l'article 2, qu'une procédure ouverte ne servirait pas à l'intérêt public;
«5° dans tout autre cas, à toute
entreprise ou à toute catégorie d'entreprise et aux conditions déterminées par
règlement du gouvernement.
«Dans les cas visés au paragraphe 1°
du premier alinéa, le contrat peut être attribué par le maire, par le préfet ou
par le président de l'organisme municipal. Dans le cas d'une communauté
métropolitaine ou d'une société de transport en commun, le directeur général de
l'organisme peut également attribuer un tel contrat lorsque le président de
l'organisme est absent ou empêché d'agir. Celui-ci qui attribue le contrat doit
déposer un rapport motivé lors de la première séance du conseil de l'organisme
qui suit l'attribution du contrat.
«Dans les cas visés aux
paragraphes 2° à 4° du premier alinéa, le contrat doit, s'il n'est pas
attribué par le conseil de l'organisme municipal, être autorisé par celui-ci.»
Donc, l'amendement, M. le Président, se
lit ainsi :
«À l'article 33 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du projet de
loi :
1° insérer, à la fin du paragraphe 1° du
premier alinéa, «ou, dans la mesure où ce contrat est attribué par un organisme
municipal qui offre un service de transport en commun, ce service est
susceptible d'être sérieusement perturbé»;
2° remplacer la troisième phrase du
deuxième alinéa par la suivante :
«Celui qui attribue le contrat peut
également autoriser toute dépense qu'il juge nécessaire en lien avec ce
contrat.»;
3° insérer, après le deuxième alinéa, le
suivant :
«Celui qui attribue un contrat en vertu du
deuxième alinéa doit déposer un rapport motivé lors de la première séance du
conseil de l'organisme qui suit l'attribution du contrat ou l'autorisation de
la dépense.».
Cet amendement modifie l'article 33
de la Loi sur les contrats et organismes afin de prévoir qu'un contrat de gré à
gré peut être attribué par un organisme qui offre un service de transport en
commun, tel qu'une société de transport. Lorsque ce service de transport en
commun est susceptible d'être sérieusement perturbé en raison d'une situation
d'urgence.
Il précise également que toute personne
bénéficiant de l'autorisation d'attribuer un contrat en raison d'une situation
d'urgence est également habilitée à autoriser la dépense pour le compte de
l'organisme municipal.
Alors, c'est un... c'est un article qui
offre beaucoup plus de souplesse aux organismes municipaux ayant une
responsabilité de transport en commun, puis on vient clarifier la portée des
gestes que peut poser un dirigeant d'organisme municipal en situation
d'urgence. Alors, voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions sur l'amendement? Députée de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : Puis merci de
l'avoir... de l'avoir montré à l'écran. Donc ici, Mme la ministre, juste,
nous... nous expliquer l'intention, là, derrière l'amendement. C'est que je
pense que c'était un commentaire qui venait... Est-ce que c'est un commentaire
qui venait du milieu?
Mme Laforest : C'est la
demande quand on a rencontré Exo.
Mme Setlakwe : Oui.
Mme Laforest : Avec la
demande, par exemple, s'il y avait un bris dans un garage, puis ça empêchait...
Par exemple il y avait un bris dans un garage puis ça empêchait de faire
fonctionner les véhicules électriques, par exemple, on doit acheter une pièce
d'urgence. Ça, c'était un exemple qui était donné. Donc ça, ça peut être... ça
nécessite l'achat d'une pièce qui peut coûter un peu plus cher, mais on est en
situation d'urgence. Puis il y a aussi avec Exo, avec le réseau de transport
métropolitain, eux, quand ils expliquaient la situation qu'ils opéraient les
trains de banlieue, puis eux disaient qu'ils pouvaient octroyer un contrat à un
opérateur d'autobus pour une offre alternative. Si je me rappelle bien,
c'était, par exemple, un contrat qu'ils pouvaient donner à un transporteur de
personnes en situation de handicap. C'est quand même très, très rare d'avoir
des personnes qui font le transport de personnes en situation de handicap, des
personnes handicapées. Donc, eux avaient demandé cette possibilité-là également
parce que c'est... c'est rare et il n'y en a pas beaucoup. Ça fait que c'est
pour ça qu'ils demandaient aussi cette possibilité-là. Puis évidemment, ça
aidait aussi pour toute la gestion des trains de banlieue. Ça, c'étaient les
demandes d'Exo. C'est plus une... pour mieux clarifier les dépenses s'il y a
une situation d'urgence, un bris d'équipement ou... C'était demandé en
commission parlementaire... particulière.
Mme Setlakwe : Oui, oui, je
comprends. C'est que... ce n'est pas que les... les... Les organismes qui
offrent un service de transport en commun ont déjà la... la possibilité de
procéder de façon de gré à gré...
Mme Setlakwe : ...qui offrent
un service de transport en commun ont déjà la possibilité de procéder de gré à
gré s'il y a une situation d'urgence. Mais si je le comprends bien
l'amendement, c'est qu'il se pourrait qu'il y ait des circonstances où la... ce
n'est pas la sécurité des personnes qui est en cause, c'est le service qui peut
être sérieusement perturbé. Donc, ça vient élargir les possibilités, je pense,
de... d'aller en gré à gré puis comme vous dites, de couvrir certaines...
Mme Laforest : Oui. Bien,
c'est les situations d'urgence, puis en toute honnêteté, là, on le voit
parfois, une situation d'urgence, peu importe, avec le transport qui n'est pas
possible si une situation... une route qui est bloquée ou par... à cause des
inondations ou des raisons comme ça. Puis les municipalités, il faut absolument
qu'ils suivent la procédure. Donc là, on vient dire : C'est vrai, vous
êtes en situation d'urgence. Par contre, on oblige, dans l'article, là, de
déposer le rapport, de venir... c'est bien expliqué, c'est dans l'amendement.
O.K. «Celui qui attribue le contrat doit déposer un rapport motivé lors de la
prochaine séance du conseil municipal». Donc, une obligation quand même de
transparence.
Mme Setlakwe : Qui est
importante, tout à fait.
Mme Laforest : Qui est
obligatoire, là.
Mme Setlakwe : Oui. Non mais
j'essaie juste de... Moi, je suis... On est sur le libellé, là, de l'amendement
ici. Donc, on cherche des exemples — je pense que c'est ça que vous
mettez de l'avant — des exemples où on a une situation d'urgence...
parce que, pour résoudre une situation d'urgence, si on n'a pas l'amendement,
on peut être dans... on est dans une situation d'urgence, mais la sécurité des
personnes ou des biens est en cause si... c'est plus limitatif, je vois des
hochements de tête, mais c'est ce vers quoi j'aimerais l'explication.
Mme Laforest : Oui, c'est
bon.
Mme Setlakwe : Juste pour
démontrer qu'avec l'amendement, oui, il peut y avoir, oui, une situation. C'est
parce que vous dites c'est urgent, c'est urgent. Oui, mais il y a des
situations où c'est... on est en situation d'urgence, mais la sécurité des
personnes n'est pas forcément en cause ou les...
Mme Laforest : Les causes, en
fait votre question est intéressante, c'est, par exemple, la... oui, comme vous
le dites, situation d'urgence où la sécurité des personnes ou des biens est en
cause, lorsque, par exemple, il faut protéger une propriété ou encore une
valeur artistique, ou une valeur patrimoniale, ou encore quand c'est une
question de nature très confidentielle, à ce moment-ci, qui pourrait nuire dans
l'intérêt public. Et voilà, c'est dans les... les causes les plus... la
sécurité des personnes, le transport ou encore même quand il y a un problème,
comme je dis, il y a un bris d'équipement, il n'y a pas... avec un autobus
électrique. Comme je vous mentionnais tantôt, il n'y a pas de sécurité de
personnes en cause. Ce n'est pas toujours la sécurité des personnes, mais en
même temps c'est le service qui doit fonctionner quand même.
Mme Setlakwe : Oui, oui.
Mme Laforest : Donc...
Mme Setlakwe : Mais c'est ça,
c'est... Là, c'est là, dans le dernier...
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Oui, oui, dans
le dernier exemple, parce qu'il faut quand même qu'on... qu'on comprenne que
c'est exceptionnel de procéder de gré à gré, il faut...
• (12 h 20) •
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Alors, si on
élargit les possibilités, il faut qu'on comprenne bien l'intention...
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : ...du
législateur.
Mme Laforest : Voyager des...
Mme Setlakwe : Donc,
l'exemple... Oui, mais ça veut dire qu'on... on... puis le commentaire, je
pense qu'il est valide, c'est de valoriser le transport en commun. On valorise
les transports en commun, donc comme société, et de... c'est de dire mais, s'il
y a des circonstances qui surviennent, qui viennent sérieusement perturber,
puis là c'est un peu le ce vers quoi je m'en vais avec ma question, pourquoi on
a choisi ce libellé? Puis c'est ce qu'on vise à faire, on vise à permettre de
pallier, de corriger des situations, d'aller rapidement pour réparer et
corriger l'enjeu, faire en sorte que l'enjeu soit réglé de façon rapide. Mais
la sécurité des personnes n'est pas en jeu. Ce n'est pas ça le point, c'est
juste qu'il arrive quelque chose, puis...
Mme Laforest : C'est une
situation d'urgence. Mais l'exemple, un autre exemple...
Mme Setlakwe : Mais c'est
que, si je comprends bien l'intention, c'est de valoriser le transport en
commun. C'est... c'est oui ou...
Mme Laforest : C'est
d'offrir le service. Par exemple, si le... si on parle... l'autobus qui ne peut
transporter des infirmières qui travaillent à l'hôpital, donc c'est important
de voyager des infirmières qui travaillent à l'hôpital. C'est un autre exemple.
On est en situation...
Mme Setlakwe : Oui. Mais là,
la sécurité des personnes serait en cause. Non? Pas forcément... forcément...
Mme Laforest : Bien, le
service... le service...
Mme Setlakwe : Oui, oui,
indirectement.
Mme Laforest : Disons, si les
infirmières ne se rendent pas à l'hôpital, ça...
Mme Setlakwe : Non, non, je
comprends, je n'ai rien contre. Non, non, j'essaie juste, moi, de rattacher
l'amendement...
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : ...à des exemples
concrets. Je pense que l'exemple concret, c'est le garage qui...
1lafoNe peut opérer.
Mme Setlakwe : ...où les
autobus sont...
Mme Laforest : C'est ça.
Mme Setlakwe : ...électriques
sont rechargés. Est-ce que vous avez d'autres exemples?
Mme Laforest : Bien, c'est
ça. L'exemple est concret parce que la municipalité qui va aller en appel
d'offres pour aller acheter une pièce manquante, ça peut prendre beaucoup de
temps. Là, maintenant, on dit à la municipalité...
Mme Laforest : ...une pièce
manquante, ça peut prendre beaucoup de temps. Là, maintenant, on dit à la
municipalité : Il y a des gens qui voyagent dans vos autobus. Il y a des
gens, possiblement, qui doivent recevoir des services, des gens qui voyagent en
autobus, par exemple, à l'hôpital. Donc, c'est pour ça que, dans cette
situation-là aussi, on vient l'expliquer dans l'article.
Mme Setlakwe : Oui, je
reviens au libellé. Je comprends, le service est susceptible d'être
sérieusement perturbé. Donc, c'est encore plus large, le service... On peut,
donc, même agir en amont, le service est sérieusement perturbé. Ce n'est pas
ça, on ne se limite pas, là, on dit qu'il est susceptible d'être sérieusement
perturbé. Peut-être, peut-être, c'est juste qu'ils peuvent expliquer le choix
du libellé et juste qu'on comprenne ce que ça implique dans l'exemple. C'est,
on n'est pas forcément devant un service de transport en commun qui est
perturbé, il est susceptible de l'être.
Mme Laforest : Parce qu'on
cherche des exemples, mais l'exemple de l'autobus, avec la problématique que
j'ai mentionnée tout à l'heure, c'est un des meilleurs exemples. Je ne sais pas
s'il y a d'autres exemples.
Mme Setlakwe : Oui.
J'aimerais peut-être ça entendre le légiste, si possible, sur le choix du
libellé. Parce que là ce libellé-là, il est... On est pas dans un libellé...
Mme Laforest : Bien, Mme
Petit veut expliquer le mot «susceptible». Je vais vous laisser aller.
Une voix : ...
Mme Laforest : Ah! Me
Veilleux. O.K. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Donc, juste reprendre le paragraphe dans son ensemble.
Initialement, ce qui était prévu, c'est une situation d'urgence qui met en
cause la sécurité des personnes ou des biens. Là, ici, on parle vraiment d'une
situation qui ne serait pas nécessairement qualifiable d'enjeux de sécurité
pour les personnes et les biens, mais, par contre, qui perturberait de manière
importante, par exemple, un bris de métro, par exemple, qui pourrait,
finalement, sur l'heure de pointe -d'ailleurs, je pourrais rajouter, à la
limite- et on ne sait pas si on est capable de le remettre en marche très
rapidement. On s'entend, il y a énormément de transits de personnes, à
Montréal, par métro. Et si la STM n'avait pas la pièce à sa disposition ou
l'équipement requis pour remettre les... en marche, eh bien, donc, clairement,
on serait dans un cas de perturbation sérieuse du transport en commun qui
pourrait être utilisé. Ce n'est pas nécessairement un enjeu de sécurité, parce
que les gens ne sont pas nécessairement dans les tunnels de métro. Donc,
l'ajout vient donner les coudées franches dans ces cas-là, c'est comme ça que
je pourrais le préciser.
Mme Laforest : Mais, Me
Veilleux, la question était sur le mot «susceptible»...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : C'était
sur «sérieusement perturbé».
Mme Laforest : ...c'était ça,
votre question?
Mme Setlakwe : L'intervention
de Me Veilleux est tout à fait pertinente. Moi, je comprends, mais je pense que
ma compréhension du nouveau libellé, elle était bonne. J'avais, dans le fond,
une sous-question sur le choix des mots, parce que, dans ce que vous
mentionnez, le service est sérieusement perturbé. Je pense qu'on a voulu, selon
ma compréhension du libellé, aller un peu plus loin et de même prévoir qu'on
évite qu'elle soit... que le service soit sérieusement perturbé, qu'il soit...
Mme Laforest : Ne soyez pas
susceptible, Me Veileux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Non,
non, non. Vous faites bien me rappeler à l'ordre, j'avais... malheureusement...
Mme Laforest : Je vous
rappelle à l'ordre, là, suivez.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...j'avais
omis de répondre directement, je m'en excuse. Mais, effectivement, le cas où
est-ce qu'on vient de le réaliser, ça pourrait arriver de manière imminente,
finalement. Je pense que c'est tout à fait justifié, effectivement...
s'appliquerait.
Mme Setlakwe : Merci. Moi,
je pense... Ça va, mais c'est une discussion qui est importante parce qu'on est
quand même dans des dépenses qui peuvent être importantes. Et puis, oui, je
comprends l'idée de donner les coudées franches pour des situations où la
sécurité des personnes n'est pas... ou des biens n'est pas forcément en cause.
Mais un bris important du métro, comme vous l'avez mentionné, c'est un
excellent exemple. Si on n'est pas capable de recharger des autobus
électriques, parce qu'on a des pièces défectueuses ou à remplacer, puis le
garage n'est pas fonctionnel, mais ça va... susceptible de sérieusement
perturber le service de transport en commun. Je pense que c'est très opportun.
J'ai une dernière question, M. le
Président, si vous me permettez. Le blocus ferroviaire, est-ce que ça
rentrerait dans le premier... premier paragraphe?
Mme Laforest : Ça pourrait,
ça pourrait. Si, admettons, il y a une situation puis la voie ferrée ne peut
pas être utilisée, ça pourrait aussi, c'est un exemple. Mais, c'est vrai, les
trains...
Mme Laforest : ...municipal.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...
Mme Laforest : Oui, bon
point. Hein, vous suivez, M. Veilleux.
Une voix : ...
Mme Laforest : Pardon?
Une voix : ...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...
Mme Laforest : Oui, c'est
vrai, les trains de banlieue aussi.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...
Mme Laforest : Oui, oui,
c'est vrai. C'est comme indirectement touché.
Une voix : ...
Mme Laforest : Oui, c'est ça.
Une voix : ...
Mme Laforest : C'est ça, oui.
Mais c'est comme je disais, c'est des questions de contrats, de ne pas
prendre... perte de temps pour aller en appel d'offres.
Le Président (M. Schneeberger) : Là,
là, j'aimerais ça... parce que là où tout le monde discute un peu...
Mme Setlakwe : Je pense qu'il
faut se faire une tête puis avoir une réponse claire.
Le Président (M. Schneeberger) : Mais
j'aimerais ça avoir des questions claires avec des réponses claires, parce que,
là, c'est comme... c'est dur à suivre un petit peu, là.
Mme Laforest : Bien, en fait,
c'est qu'on a juste ajouté, M. le Président, les trains de banlieue, parce
qu'on parlait aussi... on disait que les trains, les voies ferrées, la plupart,
c'est fédéral. Mais en même temps, le point de notre collègue de Sherbrooke de
dire : Oui, il y a des trains de banlieue, donc ça, ça peut s'appliquer
aussi s'il y a un bris de service, s'il y a un arrêt de transport, s'il y a une
décision urgente à prendre. Donc, ça peut être un exemple aussi. C'était juste
ça, M. le Présient.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait,
c'est bon, c'est plus clair, c'est bon. D'autres questions sur l'amendement?
Mme Laforest : Non, pas moi.
Mme Setlakwe : Sinon, je
pense que c'est clair, là, la réponse a été donnée que oui, ça peut... ça peut
viser aussi un service ferroviaire dans le cas d'un train de banlieue si ça
relève du municipal.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Est-ce que l'amendement est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté?
Est-ce que l'article 33, de la loi édictée, tel qu'amendé, est-ce qu'il y
a des questions?
Mme Setlakwe : En attendant,
est-ce qu'on peut suspendre? Parce ce que nous, on va avoir un amendement à
l'article 33, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Alors, nous allons suspendre quelques instants.
Mme Setlakwe : Merci.
(Suspension de la séance à 12 h 30
)
12 h 30 (version non révisée)
(Reprise à 12 h 50)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous reprenons les travaux. Je laisse la parole à Mme la députée de
Mont-Royal-Outremont.
Mme Setlakwe : Merci, M. le
Président. Donc, durant la suspension, on a eu des échanges dans la
collaboration, comme toujours, des échanges transparents et ouverts avec la
ministre et la partie gouvernementale. Et donc on pourra... Donc, l'amendement,
finalement, on n'ira pas de l'avant avec un dépôt formel. On aura l'occasion,
lorsqu'on analysera chaque paragraphe de l'article 33, parce que je pense que c'est
important qu'on le fasse, on aura - au paragraphe 4°, c'était le paragraphe 4°
qui était visé par l'amendement auquel on songeait - on aura l'occasion d'échanger
sur le choix du libellé et de remettre cet... ce paragraphe-là dans un contexte
plus général, là, de... On donnera des exemples, on pourra, c'est ça, l'inscrire
dans un contexte plus général de reddition de comptes, puis d'établissement de
motif, puis de... etc. Donc, essentiellement, M. le Président, on n'ira pas de
l'avant avec l'amendement.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Ça fait que là, si j'ai bien compris, on décide de poursuivre les questions sur
l'article 33 tel qu'amendé. C'est ça?
Mme Setlakwe : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
vous avez encore la parole.
Mme Setlakwe : Oui, merci.
Donc, ici, c'est un article vraiment important. On veut donner plus de
souplesse, de l'agilité aux municipalités, de réagir rapidement et de répondre
rapidement à des situations urgentes. Évidemment, c'est plus nuancé que ce que
je suis en train d'énoncer de façon sommaire. Mais on veut, donc, avoir un
cadre clair et complet dans lequel les municipalités vont pouvoir évoluer et
vont pouvoir aller fournir des services aux citoyens, répondre à des
problématiques, corriger des situations. On veut donner de la souplesse - moi,
c'est ce que je comprends - aux municipalités pour des contrats de gré à gré,
donc, éviter les délais et toute la procédure qui peut être longue d'un appel d'offres
traditionnel. Est-ce que c'est bien ça, Mme la ministre, l'intention derrière l'article
33?
Mme Laforest : Exactement,
oui, c'est vraiment ça.
Mme Setlakwe : Donc, c'est
important, on l'a entendu, on l'a entendu en consultation. Mais juste question
générale, par rapport au régime actuel, quels sont les changements? Avant d'embarquer
dans le détail, là, du libellé, juste nous expliquer qu'est-ce qu'on vient
changer. Et deuxième sous-question, on avait, dans les commentaires de certains
groupes... Et d'ailleurs c'était l'UMQ, on va le dire ouvertement, là, c'était
à la page 9 de leur mémoire, eux semblaient dire que le régime actuel, à 573.3
de la Loi sur les cités et villes, avait une portée plus large. Comment on peut
les rassurer à cet égard-là?
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
Me Veilleux. Me Veilleux, oui. Merci.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. En fait, c'est plutôt le contraire, en fait, selon nous, c'est
que les situations d'urgence sont beaucoup plus larges que les forces majeures
qui sont nécessairement un événement irrésistible, imprévisible, tandis qu'une
situation d'urgence, on pourrait, éventuellement, avoir une situation où est-ce
qu'on l'a prévu, mais trop tard...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...par
exemple, là. À mon sens, le paragraphe 1° est plus large que la force majeure.
Mme Setlakwe : O.K. Donc,
spécifiquement par rapport aux changements entre 33... Comment expliquer les
différences entre 33 et le régime qui est actuel de la Loi sur les cités et
villes?
M. Veilleux (Jean-Pierre) : À
l'heure actuelle, le pouvoir qui est donné par la Loi sur les cités et villes
consiste à permettre finalement l'octroi de contrats de gré à gré dans un cas
de force majeure uniquement, donc quelque chose qui est en fait plus difficile
à qualifier. Une situation d'urgence, la prévisibilité n'est pas nécessairement
une donnée dans... dans l'application de la situation d'urgence, elle arrive
tout simplement. On la constate, c'est un fait, il faut agir.
Mme Setlakwe : Merci. Donc,
est-ce qu'on... on... Vous voulez y aller, Mme la ministre, avec une
explication de... de chacun des... des cas qui sont énumérés à 33 ou vous
voulez que je pose des questions plus précises?
Mme Laforest : Bien en fait,
j'ai expliqué les... en général, les points qu'on ajoutait, là, dans les
situations de... les situations d'urgence. Maintenant, Me Veilleux l'a bien
expliqué, c'est que le changement, quand vous dites : C'est quoi vraiment
le changement? C'est qu'avant c'était possible et seulement en cas de grande
force majeure. Maintenant, là, c'est possible pour des situations différentes
qui sont quand même urgentes, mais la notion de force majeure ici n'est pas
seulement l'obligation ou le respect d'être en force majeure, donc avant...
C'est la différence avec le régime d'avant puis aujourd'hui. Maintenant,
comme... comme on... pour revenir à ce qu'on disait tantôt, le bris d'une pièce
pour un garage qui empêche le réseau de fonctionner, est-ce que c'est une force
majeure? C'est ça qu'on se questionnait avant. Maintenant, oui, ça peut être
une situation d'urgence. C'est pour ça que c'est plus souple pour les
municipalités.
Puis, quand vous dites : Est-ce que
ce sera transparent pour les citoyens, transparent pour les entreprises? Bien
oui, parce que ça doit être quand même adopté au prochain conseil municipal. Il
y a l'avis d'intention. Donc ça, il n'y a aucune inquiétude à avoir par rapport
à cette inquiétude-là. Puis en même temps, moi, je suis convaincue, après tout
ce qu'on a entendu, ce qu'on vit dans nos municipalités parfois avec des
situations malheureuses, bien, ça va juste sécuriser et les citoyens, ça va
même dire aux entreprises : Bien, enfin, la ville agit rapidement. Ça va
dire, même aux citoyens : Bien, la ville n'a pas attendu parce qu'en
situation de force majeure, parfois, le temps de passer en appel d'offres,
comme on le mentionnait, c'était du temps perdu. Et voilà, c'est... puis ça...
comme c'est bien mentionné, ça prend vraiment un rapport qui sera motivé pour
expliquer la situation, puis pour les entreprises également, tu sais, ce sera
plus rapide.
Mme Setlakwe : Merci. Est-ce
que les cinq... les cinq motifs qui sont prévus donc à 33, est-ce que ce sont
les mêmes qui ont été introduits dans la LCOP?
Mme Laforest : La même, même
chose.
Mme Setlakwe : Oui.
Mme Laforest : On a copié
exactement la LCOP.
Mme Setlakwe : O.K. Donc, ce
qui est... ce qui est permis aux organismes publics va être permis pour les
organismes municipaux, ce sera les mêmes... les mêmes droits, les mêmes... les
mêmes critères qui vont s'appliquer.
Mme Laforest : Les mêmes
critères, mêmes obligations, mêmes, mêmes critères, oui.
Mme Setlakwe : O.K. Donc, le
1, il a été modifié. Ça, on en a discuté amplement un peu plus tôt. Dans le
deuxième paragraphe, on mentionne que «le contrat ne peut être attribué qu'à
une seule entreprise en raison d'une garantie d'un droit de propriété ou d'un
droit exclusif, par exemple, un droit d'auteur, un droit fondé sur une licence
exclusive ou un brevet, ou de la valeur artistique, patrimoniale ou
muséologique, du bien ou du service requis». Est-ce que vous voulez élaborer un
peu plus sur ce... ce paragraphe-là, s'il vous plaît?
Mme Laforest : Euh oui, ça,
c'est quand une municipalité veut procéder pour un contrat de gré à gré pour,
exemple, l'achat de matériel de bureau en raison d'un brevet qui est détenu par
l'entreprise qui a déjà attribué un contrat pour l'achat des chaises de bureau
ergonomiques. Donc, quand ça prend des chaises de bureau spécifiques,
ergonomiques, ça peut être aussi ce qui correspond à l'explication pour
l'article 2, pour le paragraphe 2°.
Mme Setlakwe : Ici, est-ce
que... Donc, ça, ça n'existait pas avant, là, c'est... c'est nouveau.
Mme Laforest : Ça, c'est dans
la LCOP, mais est-ce que ça existait?
Une voix : ...
Mme Laforest : Allez-y.
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : L'adaptation
à ce qui est prévu dans la Loi sur les contrats des organismes publics est
nouveau dans sa forme actuelle, disons...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...l'adaptation
à ce qui est prévu dans la Loi sur les contrats des organismes publics, qui est
nouveau dans sa forme actuelle, effectivement.
Mme Setlakwe : Donc, ici, on
vise des cas où, contractuellement, une municipalité ne peut pas aller vers une
autre option qu'une entreprise spécifique.
Mme Laforest : Juste si
l'entreprise a un brevet, parce que là, l'exemple des chaises ergonomiques, par
exemple, c'est sûr que ça prend les mêmes chaises avec la même certification,
homologation. Donc, ça peut être un exemple aussi.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Puis
je pense que...
Mme Setlakwe : Oui, je pense
qu'il y avait un élément...
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
Mme Setlakwe : ...merci. Il y
avait un élément de réponse qui allait venir de Me Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Juste mentionner un élément ici. Oui, ce sont, pour certains,
des applications nouvelles directement par la loi, mais ça ne veut pas dire que
la ministre n'avait pas le pouvoir... du moins, n'a pas le pouvoir
actuellement, en vertu de la Loi sur les cités et villes ou d'autres lois en
droit municipal, d'octroyer une dispense, de passer par appel d'offres public.
C'est seulement un processus plus lourd. Dans ce cas là, par exemple, elle aurait
pu octroyer une dispense, ce ne sera plus requis maintenant, donc...
• (13 heures) •
Mme Laforest : C'est toujours
du cas par cas. Donc, c'est sûr, quand on parle de réduire... d'alléger,
réduire les délais, bien, ça, ça peut aider, parce qu'avant il fallait y aller
toujours avec la ministre, avec du cas par cas.
Mme Setlakwe : Je comprends.
Donc, ici, honnêtement, le paragraphe 2°, ce n'est pas quelque chose de
nouveau, mais il fallait... Donc, c'était exceptionnel et ça prenait toujours
une approbation, une autorisation de la ministre.
Mme Laforest : C'est ça. On
comprend qu'il y a une logique là-dedans aussi, ça ne prend pas la ministre
pour, disons, acheter des chaises ergonomiques qui sont brevetées, là.
Mme Setlakwe : Je comprends.
Non, non, je pense que c'est un...
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Alors, merci beaucoup. Alors, compte tenu de l'heure, nous allons suspendre les
travaux jusqu'à 15 heures.
(Suspension de la séance à 13 h 01)
15 h (version non révisée)
(Reprise à 15 h 31
)
Le Président (M. Schneeberger) : Bon
après-midi. La Commission de l'aménagement du territoire reprend ses travaux.
Alors, je rappelle que nous poursuivons les études détaillées du projet de loi
n° 79, Loi édictant la Loi sur les contrats des organismes municipaux et
modifiant diverses dispositions, principalement aux fins d'allègement du
fardeau administratif des organismes municipaux.
Alors, ce matin, à 1 heure, on était
à l'article 33 tel qu'amendé, et c'était la députée de Mont-Royal qui
avait la parole. Alors, députée de Mont-Royal, vous avez la parole.
Mme Setlakwe : Merci, M. le
Président. Donc, nous étions à discuter de l'article 33, qui est un
article important, là, qui prévoit dans quelles circonstances un organisme
municipal peut octroyer des contrats de gré à gré, donc ce qui est accueilli
favorablement par le milieu, mais c'est important qu'on... on en discute quand
même en détail. Nous étions, je pense, au troisième paragraphe de l'alinéa 1°.
Mme la ministre, ici, on parle donc d'un
contrat ou d'une question qui est de nature confidentielle, où il y a des
circonstances, des raisons qui font en sorte que le... le contrat ne devrait
pas faire l'objet d'une procédure ouverte pour... c'est ça, pour des raisons de
confidentialité. Expliquez-nous donc qu'est-ce qu'on a en tête ici et qu'est-ce
que ça peut... qu'est ce que ça peut... ça peut donner lieu à quel genre de...
quel genre d'exemple? On parle même de... que si c'était rendu public, ça
pourrait nuire... nuire à l'intérêt public. Qu'est ce qu'on a en tête
exactement?
Mme Laforest : Vous
comprendrez que c'est... ce sont des projets, par exemple, pour des postes de
police ou des prisons.
Mme Setlakwe : Et en... Et
actuellement... Je comprends. Est-ce qu'actuellement il y a un libellé qui le
permet dans le... le droit actuel?
Mme Laforest : Oui, sauf que,
là, on... on ajoute aussi la possibilité, par exemple, un système de... un
appel d'offres pour un système, mais je vais le dire comme ça s'appelle, un
système de GPS, par exemple, pour du repérage. Donc, ça, maintenant, on n'avait
pas ça. Là, c'est des possibilités. Donc, tout ce qui est confidentiel, tout ce
qui pourrait être confidentiel.
Mme Setlakwe : Oui, puis c'est...
L'intérêt public le commande, ça peut... ça peut se comprendre. Et... et
ensuite, est-ce qu'il y a quand même une reddition de comptes qui... on tient
quand même un registre de ce qui est fait sans donner le détail, ou comment
est-ce qu'ensuite il y aurait une reddition de comptes?
Mme Laforest : Je ne sais
pas. Il doit y avoir une reddition de comptes pour des projets à titre
confidentiel, sûrement à la.... sûrement, mais...
Une voix : ...
Mme Laforest : Non, ce n'est
pas ça.
Une voix : ...
Mme Laforest : Il n'y a rien.
Non, il n'y a pas de divulgation.
Mme Setlakwe : Ça, ça demeure
exceptionnel.
Mme Laforest : Ça demeure
exceptionnel.
Mme Setlakwe : Je ne sais pas
s'il y a un ajout, un complément d'information qui pourrait nous être donné...
15 h 30 (version non révisée)
Mme Setlakwe : ...je ne sais
pas s'il y a... un complément d'information qui pourrait nous être donné.
Mme Laforest : Je ne sais pas
si c'est divulgué après...
Mme Setlakwe : Sans donner
les détails, il pourrait quand même y avoir une...
Mme Laforest : C'est autorisé
par le conseil municipal, ça, c'est certain. Mais est-ce que les détails sont
inclus, Me Veilleux?
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Juste pour mentionner, lorsque c'est des questions de nature
confidentielle, c'est quand même très sensible. Donc, oui, l'organisme
municipal va prendre une résolution pour attribuer le contrat, mais,
ultimement, la publication des renseignements qui est prévue, pour l'ensemble
des contrats de 25 000 et plus, ne s'appliquera pas dans ces cas-ci, justement,
pour ne pas diffuser l'information de nature confidentielle et quand même assez
exceptionnelle aussi.
Mme Setlakwe : Non, mais il
pourrait... on pourrait tenir compte du fait... Je ne sais pas, si on donne, je
ne sais pas, moi, durant l'année ou durant le mois, on a octroyé tant de
contrats sous telle procédure, sans mentionner de détail, est-ce qu'il y a
quand même un décompte qui est fait?
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Pas
spécifiquement là-dessus, non.
Mme Setlakwe : Paragraphe 4°,
ici, là, on parle d'une circonstance... On en a parlé un peu ce matin, là,
de... Je pense qu'on a échangé à micro ouvert, en tout cas, je sais qu'on en a
parlé dans une discussion hors micro, mais juste nous réexpliquer, au
paragraphe 4°, pourquoi c'est important qu'on garde le libellé, que «l'organisme
municipal estime qu'il sera impossible de démontrer qu'une procédure ouverte ne
servirait pas l'intérêt public».
Une voix : ...
Mme Setlakwe : Oui, c'est ça.
Oui, parce que c'est quand même un libellé qui donne beaucoup de souplesse à la
municipalité. On n'est pas contre, mais on n'aa intentionnellement pas choisi
un libellé du genre qu'un organisme municipal doit le démontrer. On lui laisse
vraiment la discrétion ici avec le choix des mots, à l'organisme municipal,
plus de latitude, plus de discrétion dans sa prise de décision, comme quoi il
va être possible, plus tard dans la séquence, de démontrer que la procédure
ouverte ne servait pas l'intérêt public. Peut-être juste nous réexpliquer
pourquoi on a choisi ces mots.
Mme Laforest : Bien, je vais
y aller, encore une fois, par exemple, parce qu'avec des exemples c'est très
clair. Par exemple, une municipalité qui va acheter des équipements
informatiques d'une entreprise qui était en faillite. Donc, c'est sûr qu'à ce
moment-là, oui, ce sera dans l'intention, mais les renseignements seront donnés
par la suite, là. Parce qu'on s'entend, si, admettons, c'est des équipements
informatiques qui sont vendus par faillite, par le syndic, c'est un exemple
concret pourquoi on doit le libeller comme ça dans le paragraphe 4°.
Mme Setlakwe : Et puis, bien,
parce qu'il y a une urgence d'agir. Et au moment où la prise de décision est
faite, on n'a pas l'obligation de le démontrer. On exige simplement de l'organisme
municipal qu'il est... À ce moment-là, quand il commence à dépenser sans faire
un appel d'offres ouvert, ouvert à tous, qu'il est... C'est selon sa
discrétion, il pourra, plus tard, démontrer que c'était vraiment nécessaire de
le faire de gré à gré, sinon ça ne servait pas l'intérêt public, c'était... Je
ne suis pas sûre que l'exemple de l'équipement informatique, si c'est vraiment
visé à l'article 4...
Mme Laforest : Un autre
exemple, ça pourrait être des radios émetteurs qui sont sur... C'est le même
système que la municipalité a déjà. Donc, c'est sûr qu'on peut racheter le
matériel, les radios émetteurs. Exemple, avec la vente avec le syndic, c'en est
un exemple, ça aussi. C'est vraiment des exemples particuliers comme ça, mais
ça veut tout dire.
Mme Setlakwe : Je comprends. O.K.
Je comprends. Donc là, il y a comme une opportunité ou il y a une circonstance
particulière qui existe et la municipalité s'en saisit, en profite.
Mme Laforest : Exact.
Mme Setlakwe : O.K. Je
comprends, je comprends. C'est des exemples qu'on n'avait pas, c'est, donc, des
bons exemples, et que donc on a la possibilité ici avec le libellé... On donne
la possibilité à l'organisme municipal de... de procéder rapidement, puis d'aller
de l'avant avec les achats. Je comprends. Et, plus tard, il y aura une
reddition de comptes.
Mme Laforest : Oui, toujours.
Mme Setlakwe : Le paragraphe
5°, Mme la ministre, c'est assez large, là, on vient donc... De 1° à 4°, on
avait vraiment des circonstances précises...
Mme Setlakwe : ...qui nous
permet de comprendre, là, dans quel... dans quel cas d'espèce une municipalité
peut procéder de gré à gré. Et là, à 5°, on dit «dans tout autre cas, à toute
entreprise ou à toute catégorie d'entreprise et aux conditions déterminées par
règlement du gouvernement». Donc, le gouvernement peut, par règlement, au cas
par cas, donner la... donner une autorisation. Comment ça se passe puis est-ce
que c'est... aussi, est-ce que c'est le même libellé que dans la LCOP?
Mme Laforest : Oui. Bien, en
fait, c'est quand on a rencontré le milieu municipal. C'est possible puis ça
concerne aussi l'article 33 qu'on a... qu'on a étudié. Donc, c'est
important de rassurer le milieu municipal pour dire qu'on allait partager aux
membres de la Commission de l'aménagement du territoire les règlements. Puis
là, est-ce que vous les avez? Oui. Avez-vous nos... les intentions
réglementaires?
Mme Setlakwe : Oui, Mme la
ministre.
Mme Laforest : Oui, c'est ça.
Donc, c'est le milieu municipal qui a été rencontré puis, c'est ça, vous avez
la liste des intentions réglementaires.
• (15 h 40) •
Une voix : ...
Mme Laforest : Là, c'est sûr,
la liste est longue, mais ça reprend toutes celles qui sont déjà existantes.
Mme Setlakwe : O.K. Donc,
pour ceux et celles qui auraient pu se préoccuper que l'article 33 était
plus limitatif par rapport au régime existant, mais là, on le dit clairement,
en commission, que tous les cas qui étaient prévus avant continuent de
s'appliquer.
Mme Laforest : Excellent!
Mme Setlakwe : Oui, c'est ça.
Oui, je le comprends bien.
Mme Laforest : Oui,
excellent.
Mme Setlakwe : Et puis donc
il ne devrait plus y avoir d'inquiétude, là, c'est vraiment.
Mme Laforest : Non, c'est...
Mme Setlakwe : Et c'est
exhaustif dans le sens que ce qui était couvert avant l'est toujours.
Mme Laforest : C'est ça.
C'est pour rassurer le milieu municipal de nos intentions réglementaires. C'est
pour ça que c'était demandé de le présenter ainsi.
Une voix : ...
Mme Setlakwe : O.K., donc
c'est ça. Donc j'ai vraiment sous les yeux, là, un tableau très détaillé de...
d'exceptions et l'obligation de procéder par appel d'offres qui sont prévues au
cadre légal actuel et qui seraient maintenus, tarif fixé par un gouvernement,
fournisseur unique, organisme à but non lucratif pour des services non couverts
par l'AECG, l'Accord économique et commercial global entre l'Union européenne
et le Canada, coopératives de solidarité désignées par la ministre, etc.,
camionnage en vrac, domaine artistique, domaine publicitaire, et j'en... et
j'en passe, mais donc tout ça va être maintenu.
Mme Laforest : Oui,
exactement.
Mme Setlakwe : Merci. Merci
de l'avoir fourni. Donc, je pense qu'il n'est pas nécessaire de venir alourdir
la loi de façon...
Mme Laforest : Non. Mais je
ne pense pas, non, sûrement pas, parce qu'on l'a présenté, puis le milieu
municipal était très satisfait. C'est juste pour les rassurer en fait.
Mme Setlakwe : Oui, oui, je
comprends. Et puis ça, évidemment, c'est une liste qui peut... qui va... qui va
évoluer dans le temps, au besoin, peut-être.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Peut-être.
Mme Laforest : Oui, puis ce
sera publié, ce sera public également, là, ça sera publié aussi dans le ...
express, là, oui, j'imagine.
Une voix : Ça, c'est un
règlement.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Merci. Non,
non, c'est clair. Ensuite, je continue dans le... L'article 33, alinéa 2°,
on fait un lien avec le paragraphe1°, et étant donné qu'au paragraphe 1° on est
dans des situations d'urgence où la sécurité des personnes, des biens est en
cause ou autres situations qu'on a discutées plus tôt, là, on vient préciser
qui est autorisé à signer le contrat. N'est-ce pas?
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Le maire, le
préfet, le président de l'organisme municipal. Et puis il y a une particularité
si c'est une communauté métropolitaine ou une société de transport en commun, à
ce moment-là, c'est «le directeur général de l'organisme qui peut aussi
attribuer un tel contrat lorsque le président de l'organisme est absent ou
empêché d'agir». Ça, c'est un libellé qui est très clair pour le milieu. Je
pense qu'il n'y a aucune, aucune ambiguïté ici. Et puis ensuite, on a la phrase
importante qui dit que «celui qui attribue le contrat doit déposer un rapport
motivé lors de la première séance du conseil de l'organisme qui suit
l'attribution du contrat» et donc, en séance publique, les membres... les
membres du conseil vont être informés, ils vont... ce document-là va être
déposé, et puis donc l'information est disponible à toute la population.
Mme Laforest : Tout à fait.
Mme Setlakwe : Il y a juste pourquoi
on a fait... on fait une distinction dans les deux derniers deux derniers
alinéas. Donc, il y a un régime particulier qui s'applique pour la... pour la
signature du contrat au paragraphe 1°, et aux paragraphes 2° à 4°, le contrat
doit... s'il n'est pas attribué par le conseil, il doit être autorisé par
celui-ci...
Mme Setlakwe : ...le contrat
doit, s'il n'est pas attribué par le conseil, il doit être autorisé par
celui-ci. Ah! bien là, c'est que, dans 2 à 4, là il faut que ça passe par le
conseil... Je comprends.
Mme Laforest : Bien, c'est
surtout que le 1, c'est des situations d'urgence.
Mme Setlakwe : Oui,
exactement. C'est pour ça qu'il y a un régime, on ne peut pas... On peut aller
même plus vite, on n'a pas besoin de... Il y a vraiment urgence, puis on
n'attend pas de réunir le conseil. Je comprends. Et qu'est-ce qui arrive...
C'est un contrat signé en vertu du paragraphe 5° de l'alinéa 1°, pourquoi il ne
serait pas inclus dans... Toute cette liste, là, qu'on a discuté dans
l'intention réglementaire...
Des voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
monsieur... Me Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Dans le cas du paragraphe 5°, c'est-à-dire les cas qui
seraient prévus par règlement, il n'y aurait pas nécessité, si c'était, par
exemple, le comité exécutif qui attribuait le contrat, pour un montant en bas
de 100 000 $, de demander, en plus, l'approbation du conseil, sinon, ça
alourdirait le processus. C'est seulement dans les cas de 2 à 4 qui sont plus
exceptionnels que l'exigence est prévue.
Mme Setlakwe : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Oui, donc, ça
ne s'applique pas aux situations qu'on a discuté, qui sont prévues au
règlement. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Est-ce qu'il y a d'autres questions sur l'article 33? Oui.
Mme Setlakwe : Juste
restituer l'exemple. J'ai, en tête, les inondations printanières, ça,
c'était... Il n'y a pas de changement de régime, donc, par rapport à ça, la
municipalité avait toujours la possibilité d'agir rapidement.
Mme Laforest : Là, on
arrive... Bien, votre question est excellente, mais là ça touche plus le
ministère de la Sécurité publique dans la Loi de la Sécurité publique.
Mme Setlakwe : C'est un
régime particulier.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Merci, Mme la
ministre.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Alors, est-ce que l'article 33, tel... de la loi édictée tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 151.1.
Mme Laforest : 151.1,
l'article 151.1 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux modifiant
l'article 114.2 de la Loi sur les cités et villes.
Insérer, après l'article 151 de la loi...
Mme Setlakwe : Je suis
désolée. On ne vous suivait pas, là. Ce n'est pas dans mes...
Des voix : ....
Mme Setlakwe : Ah! je pouvais
bien ne pas le trouver.
Mme Laforest : Est-ce que je
le lis?
Le Président (M. Schneeberger) : C'est-tu
moi qui a une erreur sur mes articles ou... c'est 151 ou 151.1?
Une voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : 151.1.
O.K. Je vous laisse déposer l'amendement.
Mme Laforest : Vous l'avez
reçu? 151.1 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux, article 114.2
de la Loi sur les cités et villes.
Insérer, après l'article 151 de la Loi sur
les contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du projet de
loi, le suivant :
151.1. L'article 114.2 de cette loi est
modifié par le remplacement du deuxième alinéa par le suivant :
«Toutefois, le responsable de l'accès aux
documents peut :
«1° refuser pour un motif prévu aux
articles 21 à 27 de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et
sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1) de donner
accès à un document concernant une société par actions avec laquelle la municipalité
a conclu une convention relative à l'exercice d'une de ses compétences et dont
elle est actionnaire;
«2° refuser pour un motif prévu aux
articles 28 à 29 de cette loi de donner accès à un document concernant un
contrat attribué en vertu du paragraphe 3° du premier alinéa de l'article 33 de
la Loi sur les contrats et organismes (indiquer ici l'année et le numéro de
chapitre de la présente loi, ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui
édicte la Loi sur les contrats des organismes municipaux).».
Donc, cet amendement, à l'article 114.2 de
la Loi sur les cités et villes, afin de permettre au responsable de l'accès aux
documents d'une municipalité régie par cette loi de refuser de donner accès à
certains documents faisant partie des archives municipales qui concernent un
contrat attribué de gré à gré ou sur invitation écrite, pour le motif qu'il
s'agit d'une question confidentielle ou protégée dont la divulgation aurait des
incidences sur l'administration de la justice et de la sécurité publique.
Donc, ici, il faut comprendre que c'est
une question de confidentialité, on en a discuté tantôt, même pour les plans,
parfois, il faut être prudent pour certains projets et pour certaines
informations aussi contractuelles, par exemple, un projet pour octroi de
contrat pour des drones, ce serait un des meilleurs exemples. Alors, il faut...
parce qu'on sait que les archives...
Mme Laforest : ...municipales
ont le caractère public évidemment. Mais à ce moment-ci, il faut protéger
certaines... certains renseignements parfois, et c'est l'article qui l'édicte.
Mme Setlakwe : Donc là, ici,
merci, on est dans la... Non, c'est que je... ce que je comprends, c'est qu'on
doit, en raison de... de ce qu'on vient de discuter à l'article 33,
surtout l'octroi de contrats de gré à gré quand c'est un dossier qui doit
absolument demeurer confidentiel, mais là on fait une modification équivalente.
C'est dans la loi sur l'accès à l'information?
Mme Laforest : Oui, dans la
loi sur... Bien, aux affaires municipales, on a... les archives ont le
caractère public obligatoirement.
Mme Setlakwe : Mais là il y a
une exception.
Mme Laforest : Sauf que
parfois c'est sûr qu'il faut être prudent, là, dans... dans l'accès à
l'information, puis c'est pour ça, c'est pour des contrats confidentiels comme
on le mentionnait, là, dans... de... pour des projets ou encore pour de l'achat
d'équipement pour certains corps de police municipaux, des projets comme ça
et/ou des... des contrats pour de l'équipement confidentiel, par exemple. Donc,
l'accès peut être confidentiel, interdit.
• (15 h 50) •
Mme Setlakwe : Non, je
comprends. On ne peut donc pas donner suite à une demande d'accès à
l'information pour obtenir des documents confidentiels et pour lesquels on
permet à une municipalité de procéder de gré à gré, justement parce que l'objet
est confidentiel. Oui, ça, je vois vraiment ça dans le deuxième... le deuxième
paragraphe, mais c'est comme... c'est comme le premier paragraphe, je pense que
je ne le... je ne le situe pas, là, dans le contexte de nos discussions.
Le responsable de l'accès aux documents
pour refuser, bon, pour des motifs qui sont prévus dans la loi sur l'accès, de
donner accès à un document concernant une société par actions avec laquelle la
municipalité a conclu une convention relative à l'exercice d'une de ses
compétences et dont elle est actionnaire. Ce n'est pas limpide pour moi, là,
pour... à la première lecture.
Le Président (M. Schneeberger) : Mais
j'aurais besoin du consentement pour qu'elle puisse prendre... que Mme Petit
puisse prendre la parole.
Mme Setlakwe : Consentement,
certainement.
Le Président (M. Schneeberger) : Consentement.
Allez-y.
Mme Petit (Katia) : Merci
beaucoup. Donc, c'est une disposition qui existe déjà dans la Loi sur les cités
et villes à 114... 114.2. Ça vise surtout les sociétés d'économie mixte donc
qui ont... qui ont un caractère d'entreprise, et c'est pour, entre autres,
protéger des secrets industriels. C'est-à-dire qu'il y a des articles de la loi
sur l'accès qui peuvent être invoqués pour... pour refuser l'accès à certains
documents dans un contexte, là, pour des motifs d'économie comme pour n'importe
quelle entreprise, là. C'est... c'est déjà existant dans le droit actuel, ça
avait juste... On vient juste le réintégrer ici.
Mme Setlakwe : O.K. Merci.
Donc, on ne donne pas accès à un document concernant une société, une tierce
société avec laquelle la municipalité a un contrat d'entreprise de...
Mme Petit (Katia) : Des...
C'est vraiment dans une situation de société d'économie mixte, là...
Mme Setlakwe : D'économie
mixte.
Mme Petit (Katia) : ...où,
par exemple, si une municipalité s'adjoint un partenaire privé, puis il y a un
partage, là, de parts dans l'entreprise pour offrir un service X, Y, Z. Il y en
a quelques-unes, là. Hier, on avait discuté de la liste avec Mme la ministre.
Donc, c'est vraiment sur ces cas-là que ça... que ça vise, et c'est déjà
existant.
Mme Setlakwe : Il y a des...
je comprends. Et dans ce contrat-là où il y a... il y a un partenariat, il y a
des... des éléments qui... de nature commerciale qui ne devraient pas être
rendus publics. Je comprends. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Pas d'autre question? Alors, à ce moment-là, est-ce que l'amendement qui
introduit l'article 151.1 est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
l'article 153 est adopté. Par juste mesure, nous allons à
l'article 165.1.
Mme Laforest : Alors, ici, on
commence la série, M. le Président, parce qu'on doit, comme on le sait, là,
l'adapter à toutes les lois. Ici, c'est pour le Code municipal, mais c'est la
même chose.
Article 1 (article 165.1 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux modifiant l'article 209 du
Code municipal du Québec)
Insérer, après l'article 165 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux proposé par l'article 1 du
projet de loi, le suivant :
165.1. L'article 209 de ce code est modifié
par le remplacement du deuxième alinéa par le suivant :
«Toutefois, la responsable de l'accès aux
documents peut :
«1° refuser pour un motif prévu aux
articles 21 27 de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics
et sur la protection des documents des renseignements personnels
(chapitre A-2.1) de donner accès à un document concernant une société par
actions avec laquelle la municipalité a conclu une convention relative à
l'exercice d'une de ses compétences et dont elle est actionnaire;
«2° refuser pour un motif prévu aux
articles 28 à 29 de cette loi de donner accès à un document concernant un
contrat attribué en vertu du paragraphe 3° du premier alinéa de
l'article 33 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux (indiquer
ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi ainsi que...
Mme Laforest : ...le numéro
de chapitre de la présente loi ainsi que le numéro de l'article de cette loi
qui édicte la Loi sur les contrats des organismes municipaux).».».
Donc ici, on touche la même loi qu'on a
adoptée précédemment, mais pour le Code municipal.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Mme Laforest : Pour que les
informations restent confidentielles...
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Mme Laforest : ...pour
certains équipements municipaux.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
ici, c'est le même mécanisme que l'article précédent, c'est-à-dire que c'est un
amendement qui introduit un nouvel article. Est-ce qu'il y avait des questions
sur l'amendement?
Mme Setlakwe : Non, non. Là,
on en a discuté. Là, je comprends qu'on fait exactement la même chose, mais
pour le... le Code municipal. Mais en fait, on... suite à l'échange avec Mme
Petit, on réalise qu'il y a un paragraphe entier qui n'est pas changé du tout.
On fait juste changer le... mais il fallait remplacer complètement un alinéa
qui comprenait deux paragraphes, c'est ça? Mais le changement est juste dans le
deuxième.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : O.K. Ça fait
que je comprends. O.K.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Ça va?
Mme Setlakwe : Pas de
commentaire.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'amendement qui introduit l'article 165.1 est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
155.1.
Mme Laforest : Bon, ici, on
touche la même... le même article, en fait le même changement, le même
amendement, mais pour la Loi sur les cités et villes.
Alors, l'article 1 (155.1 de la Loi
sur les contrats des organismes municipaux modifiant l'article 468.31 de
la Loi sur les cités et villes)
Insérer, après l'article 155 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux proposé par l'article 1 du
projet de loi, le suivant :
«155.1. L'article 468.31 de cette loi
est modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant;
«Toutefois, le responsable de l'accès aux
documents peut refuser pour un motif prévu aux articles 28 à 29 de la loi
ou... de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la
protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1) de donner accès
à un document concernant un contrat attribué en vertu du paragraphe 3° du
premier alinéa de l'article 33 de la Loi sur les contrats des organismes
municipaux (indiquer l'année et le numéro de chapitre de la présente loi ainsi
que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les contrats des
organismes municipaux).».»
Merci. C'est la même chose, M. le Président,
mais pour la Loi sur les cités et villes.
Mme Setlakwe : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
bon. Merci beaucoup. Est-ce qu'il y avait des questions? C'est la même chose.
Alors, est-ce que l'article... l'amendement qui introduit l'article 155.1
est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Nous en sommes maintenant au 167.1. Est-ce que c'est la même procédure?
Mme Laforest : La même chose
pour les régies. Alors :
Article 1 (article 167.1 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux modifiant l'article 600 du
Code municipal)
Insérer, après l'article 167 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du
projet de loi, le suivant :
«167.1. L'article 600 de ce code est
modifié par l'ajout, à la fin de l'année, alinéa suivant :
«Toutefois, le responsable de l'accès aux
documents peut refuser pour un motif prévu aux articles 28 à 29 de la Loi
sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des
renseignements personnels (chapitre A-2.1) de donner accès à un document
concernant un contrat attribué en vertu du paragraphe 3° du premier alinéa de
l'article 33 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux (indiquer
ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi ainsi que le numéro de
l'article de cette loi qui édicte la loi sur les contrats des organismes
municipaux).».».
Alors, voilà, M. le Président, c'est la
même chose maintenant pour les régies intermunicipales, pour l'accès
confidentiel aux documents.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Mme Laforest : Même chose, M.
le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Questions
sur l'amendement proposé?
Mme Setlakwe : Non, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Non.
Parfait. Alors, est-ce que l'amendement qui introduit l'article 167.1 est
adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : L'article 181.1?
Le Président (M. Schneeberger) : Bon,
M. le Président, alors, ici, c'est pour la Communauté métropolitaine de
Montréal, la même chose.
Article 1 (article 181.1 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux modifiant l'article 95 de
la Loi sur la Communauté métropolitaine de Montréal).
Insérer, après l'article 181 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux proposé par l'article un du
projet de loi, le suivant :
«181.1 L'article 95 de cette loi est
modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant :
«Toutefois, le responsable de l'accès aux
documents peut ;
«1° refuser, pour un motif prévu aux
articles 21 27 de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics
et sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1) de
donner accès à un document concernant une société par actions avec lesquelles
la communauté a conclu une convention relative à l'exercice de l'exercice d'une
de ses compétences et dont elle est actionnaire;
«2° refuser pour un motif prévu aux articles 28
à 29 de cette loi, de donner accès à un document concernant un contrat attribué
en vertu du paragraphe 3° du premier alinéa de l'article 33 de la Loi sur
les contrats des organismes municipaux (indiquer ici l'année, le numéro de
chapitre de la présente loi ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui
édicte la loi sur les contrats des organismes municipaux).».»
Alors, merci beaucoup, M. le Président.
C'est la même chose pour la Communauté métropolitaine de Montréal, pour la
confidentialité des informations dans la gestion contractuelle pour les
archives. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Questions? Non. Alors, est-ce que l'amendement qui introduit
l'article 181.1 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Nous
en sommes au 183.1.
Mme Laforest : Bon, alors...
Le Président (M. Schneeberger) : ...181.1
est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Nous en sommes au 183.1.
Mme Laforest : Bon.
Alors : L'article 1 (article 183 de la Loi sur les contrats des
organismes municipaux modifiant l'article 89 de la Loi sur la Communauté
métropolitaine de Montréal... de Québec, désolée, Communauté métropolitaine de
Québec).
Insérer après l'article 183 de la Loi
sur les contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du
projet de loi, le suivant :
«183.1. L'article 89 de cette loi est
modifié par l'ajout à la fin de l'alinéa suivant :
«Toutefois, le responsable de l'accès aux
documents peut :
«1° refuser pour un motif prévu aux
articles 21 à 27 de la Loi sur l'accès aux documents des organismes
publics et sur la protection des renseignements personnels
(chapitre A-2.1) de donner accès à un document concernant une société par
actions avec laquelle la Communauté a conclu une convention relative à
l'exercice d'une de ses compétences et dont elle est actionnaire;
«2° refuser pour un motif prévu aux
articles 28 à 29 de cette loi, de donner accès à un document concernant un
contrat attribué en vertu du paragraphe 3° du premier alinéa de
l'article 33 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux
(indiquer ici l'année, le numéro de chapitre de la présente loi ainsi que le
numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les contrats des
organismes municipaux).»
Alors, c'est le même amendement pour la
confidentialité des documents pour la Communauté métropolitaine de Québec, M.
le Président.
• (16 heures) •
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions? Non. Alors, est-ce que l'amendement
qui introduit l'article 183.1 est adopté?
Une voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) :
Adopté. L'article 161.1.
Mme Laforest : Oui.
L'article 1 (article 161 point de la Loi sur les contrats des
organismes municipaux modifiant l'article 544.1 de la Loi sur les cités et
villes).
Insérer, après l'article 161 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du
projet de loi, le suivant. 161 :
«1° l'article 544.1 de cette loi est
modifié par l'ajout à la fin de l'alinéa suivant :
«Le présent article ne s'applique pas
lorsque l'emprunt est destiné à renflouer le fonds général de tout ou partie des
sommes engagées dans le cadre d'un contrat attribué conformément au paragraphe
1° du premier alinéa de l'article 33 de la Loi sur les contrats et
organismes... (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi
ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les
contrats des organismes municipaux) ou au paragraphe 6° du premier alinéa de
l'article 23 de la Loi sur la sécurité civile visant à favoriser la
résilience aux sinistres.».
Ici, cet amendement modifierait l'article 544.1
de la Loi sur les cités et villes afin de préciser qu'une municipalité locale
peut emprunter afin de renflouer son fonds général lorsque des sommes y sont...
y ont été prélevées pour couvrir des dépenses requises en raison d'une
situation d'urgence prévue à l'article 33 de la Loi sur les contrats des
organismes municipaux ou d'une urgence locale déclarée en vertu de la Loi sur
la sécurité civile visant à favoriser la résilience des sinistres.
Alors, merci, M. le Président. Question de
cohérence avec le cadre légal des municipalités.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions? Non plus. Alors, est-ce que
l'amendement qui introduit 161.1 est adopté?
Une voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
178.1.
Mme Laforest : Articles 1
(articles 178.1 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux
modifiant l'article 10 63.1 du Code municipal du Québec).
Insérer, après l'article 178 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux proposés par l'article 1 du
projet de loi, le suivant :
«178.1. L'article 1063 de ce code est
modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant :
«Le présent article ne s'applique pas
lorsque l'emprunt destiné à renflouer le fonds général de tout ou en partie des
sommes engagées dans le cadre d'un contrat attribué conformément au paragraphe
1° du premier alinéa de l'article 33 de la Loi sur les contrats des
organismes municipaux (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la
présente loi ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la loi
sur les contrats des organismes municipaux) ou au paragraphe 6° du premier
alinéa de l'article 23 de la Loi sur la sécurité civile visant à favoriser
la résilience aux sinistres.».»
Alors, cet amendement apporte la
modification à l'article 1063, mais pour le Code municipal. Voilà, merci.
Question de cohérence avec le cadre légal des municipalités. Merci, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Alors, est-ce que l'amendement qui introduit 178.1 est adopté?
Une voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
227, Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui. «227. Les
dispositions de l'arrêté de la ministre des Affaires municipales et de la
Métropole, en date du 10 décembre 1999 et de l'arrêté du ministre des
Affaires municipales, du Sport et du Loisir en date du 1ᵉʳ septembre 2024
(2004, G. O. 2. 3988) continuent de s'appliquer jusqu'à ce qu'elles soient
remplacées ou abrogées par un règlement pris conformément au paragraphe 5° du
premier alinéa de l'article 33.».
L'article 227 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux permettrait le maintien des exceptions
prévues par deux arrêtés ministériels pris en vertu de l'article 573.3.1
de la Loi sur les cités et villes et de l'article 103 de la Loi sur les
sociétés de transport en commun...
16 h (version non révisée)
Mme Laforest : ...Loi sur les
cités et villes et l'article 103 de la Loi sur les sociétés de transport
en commun. Ces arrêtés prévoient :
1° que les municipalités assujetties à la
Loi sur les villes ayant une population de plus de 100 000 habitants
peuvent octroyer, sans demande de soumission, des contrats pour l'achat d'un
prototype ou d'un produit nouveau ou d'un service devant être mis au point dans
le cadre d'un marché particulier en matière d'essais, d'études ou de conception
originale, mais non pour quelques achats ultérieurs;
2° que les sociétés de transport en commun
puissent attribuer un contrat d'assurance sans demande de soumissions
publiques.
Alors, voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions pour l'article 227?
Mme Setlakwe : Oui, s'il vous
plaît.
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : Oui. Donc ici,
juste nous... nous décrire. Je comprends que c'est... c'est mentionné
brièvement dans ce que vous venez de lire, mais il y a des arrêtés ministériels
qui existent actuellement, qui visent des cas spécifiques, et... Et qu'est-ce
qui va y... qu'est-ce qui va arriver, là? Évidemment, on veut qu'ils continuent
de... de s'appliquer. Ce sont des exceptions particulières qui vont juste
nous... Nous en expliquer la teneur, s'il vous plaît.
Mme Laforest : Mme Petit va l'expliquer.
Le Président (M. Schneeberger) : Allez-y,
Mme Petit.
Mme Petit (Katia) : Merci. En
fait, c'est vraiment pour maintenir des... des exceptions qui sont prévues
actuellement, et c'est le temps qu'on vienne prendre le règlement qu'on a prévu
à 33 pour régulariser cette situation-là, donc pour que ces exceptions-là, qui
se retrouvent dans le cadre réglementaire qu'on vous a déposé, soit dûment
adoptées.
Mme Setlakwe : Et puis ça
vise quoi exactement?
Mme Petit (Katia) : Ça vise,
pour les villes de 100 000 et plus, ils peuvent octroyer des contrats sans
demande de soumission pour des prototypes, là. Souvent, on va voir ça quand ils
veulent tester des nouvelles technologies, là, par exemple, un nouveau style de
lampadaire ou autres, ils développent un prototype, puis ils peuvent l'octroyer,
le contrat, évidemment sans aller en appel d'offres, comme c'est le
développement d'un prototype. Et l'autre, c'est pour les contrats d'assurance
des sociétés de transport, là, une disposition qui existe depuis 2004 déjà.
Mme Setlakwe : Qui est très bien.
Donc, ce que je comprends, c'est que dans... en faisant cette refonte, elles
vont se retrouver dans... dans la liste.
Mme Petit (Katia) : Ils vont
se retrouver intégrés à même le règlement qu'on va édicter.
Mme Setlakwe : Le règlement.
Mme Petit (Katia) : Et pour
lequel on a soumis le cadre... les intentions réglementaires.
Mme Setlakwe : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Parfait. Alors, ce n'est pas votre question. Est-ce que l'article 220...
Oui?
Mme Setlakwe : Selon ce que
vous venez de parler, Mme Petit, si c'est, oui, la situation particulière, là,
d'un achat ou d'un test d'un prototype. Et les sociétés de transport aussi,
vous avez parlé de cette exception-là.
Mme Petit (Katia) : C'est
pour les... leurs contrats d'assurance, une exception qui existe depuis 2004
déjà.
Mme Setlakwe : O.K. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
que l'article 227 de la loi édictée est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 131.
Mme Laforest : Article 131.
L'article 11 de l'annexe C de cette charte est abrogé.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
qu'il y a des questions?
Mme Setlakwe : Oui, merci, M.
le Président. Donc, c'est d'abrogé parce que... peut-être juste nous donner un
peu de contexte?
Mme Laforest : En fait, c'est
la même chose.
Mme Setlakwe : Parce que ce n'est
plus nécessaire.
Mme Laforest : C'est la même
chose.
Mme Setlakwe : Ah! oui.
Mme Laforest : Mais, ici, c'est
pour la ville de Longueuil qui pourrait octroyer un contrat de gré à gré dans
des situations d'urgence. C'est vraiment en fonction de la ville de Longueuil,
de sa charte. On va sûrement avoir les autres... Est-ce qu'on a les autres
chartes après? Sûrement, là.
Une voix : On a Québec.
Mme Laforest : On a Québec
aussi, donc c'est la même disposition qu'on a prise à l'article précédent, mais
on doit l'adopter la même chose pour la ville de Longueuil.
Mme Setlakwe : Donc, cet
article là de l'annexe C de leur charte n'est plus... n'est plus pertinent.
Mme Laforest : Exactement,
parce qu'on l'a changé à l'article précédent.
Mme Setlakwe : Eux, ils vont devoir....
Ils ne sont pas perdants, là, ils vont s'adapter aux cas qui sont prévus, pas s'adapter,
mais ils vont bénéficier des cas d'exception qui sont prévus à 33 qui, dans le
fond, sont plus larges. Je comprends. On en avait la discussion ce matin. Je pense
que... donc le texte qu'on a sous les yeux, qui est abrogé est plus restrictif
parce qu'on parle de force majeure, O.K. voilà, qui met en danger la vie, la
santé, préjudice financier supérieur à la dépense.
Mme Laforest : C'est
exactement les mêmes dispositions qu'on a discutées ce matin. C'est la même,
même chose, mais là c'est juste parce que la ville de Longueuil a sa charte
elle-même.
Mme Setlakwe : Est-ce qu'on
avait le concept de... c'est peut-être le concept de préjudice financier... donc
clairement le début du libellé, c'est ce qu'on discute, là? Oui.
Mme Laforest : Puis on a
ajouté la notion d'assurance...
Mme Setlakwe : Donc
clairement, le début du libellé, c'est... c'est ce qu'on discute, là, oui?
Mme Laforest : Puis on a
ajouté la notion d'assurance parce qu'on l'avait ajoutée. C'est la seule
modification.
Mme Setlakwe : L'assurance?
Non, pas ici, pas avec la charte de la ville de Longueuil. Oui?
Mme Petit (Katia) : Dans le
cadre réglementaire, et effectivement, les assurances, il va y avoir des... des
dispositions qui vont toucher ces éléments-là. Mais ici, c'est les...
Mme Setlakwe : O.K. Je
comprends. Donc, c'est soit 33 ou le cadre réglementaire, mais ce n'est plus...
Mme Petit (Katia) : C'est ça.
C'est exactement ça.
Mme Setlakwe : Cet article-là
n'est plus nécessaire. O.K. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Oui?
Une voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
parfait. Alors, est-ce que l'article 131 de la loi édictée est adopté?
Adopté? Mme la ministre, est-ce que c'est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
• (16 h 10) •
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Parfait. C'est bon. Alors, nous en sommes au l'article 138.
Mme Laforest : Oui.
Article 138. L'article 199 de l'annexe C de cette charte est remplacé
par le suivant :
«199. Les pouvoirs attribués au maire par
le deuxième alinéa de l'article 33 de la Loi sur les contrats des organismes
municipaux (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi)
ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les
contrats des organismes municipaux) peuvent être exercés par le maire d'un
arrondissement.
«Lorsque le maire est absent ou empêché
d'agir, le président du comité exécutif et, si ce dernier est également absent
ou empêché d'agir, le directeur général peuvent exercer ces pouvoirs».
L'article 138 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux modifierait l'article 199 de l'annexe C
de la charte de la ville de Montréal métropole de Québec afin... à des fins de
concordance avec le régime de la Loi sur les contrats des organismes
municipaux. Le pouvoir permettant au maire ou un dirigeant d'un organisme municipal
d'attribuer des contrats de gré à gré en raison d'une situation d'urgence
serait désormais prévu à l'article 33 de cette loi et s'appliquerait de
manière uniforme à tous les organismes municipaux.
L'article 199 de l'annexe C de la
charte prévoit que ce pouvoir peut être exercé par le maire d'un arrondissement
en cas d'absence ou d'incapacité d'incapacité d'agir par le président du comité
exécutif ou le directeur général.
Donc ici, on s'attend à ce que le maire
d'un arrondissement de la ville de Montréal peut octroyer un contrat de gré à
gré dans une situation d'urgence et en cas d'absence, à ce moment-ci, le maire,
par exemple, de la ville de Montréal, président... peut octroyer de contrats...
déjà des contrats comme c'est déjà le cas.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Est-ce qu'il y a des questions sur 138?
Mme Setlakwe : Non. Non, il
n'y a pas de question sur 138.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
dans ce cas-là, est-ce que l'article 138 de la loi édictée est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
L'article 207.
Mme Laforest : Loi sur les
travaux municipaux
207. L'article 1 de la Loi sur les
travaux municipaux (chapitre T-14) est modifié par le remplacement, dans
le premier alinéa de «l'article 937 du Code municipal
(chapitre T-27.1) et de l'article 573.2 de la Loi sur les cités et
villes (chapitre C-19)» par «le paragraphe 1° du premier alinéa de
l'article 33 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux
(indiquer ici l'année, le numéro de chapitre de la présente loi ainsi que le
numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les contrats des
organismes municipaux)».
L'article 207 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux modifierait l'article 1n de la Loi sur
les travaux des municipaux à des fins de concordance avec l'article 33 de
la Loi sur les contrats des organismes municipaux.
Alors, ici, les municipalités pourraient
octroyer des contrats dans une situation d'urgence, comme on l'a... adopté
précédemment. Alors, voilà, même chose, question de concordance, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Question sur 207? Aucune. Alors, est-ce que l'article 207 de la loi
édictée est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Article 34.
Mme Laforest : «Article 34.
L'organisme municipal doit, au moins 15 jours avant d'attribuer un contrat
de gré à gré en vertu du paragraphe 4° du premier alinéa de l'article 33,
publier sur le système électronique d'appel d'offres un avis d'intention
permettant à toute entreprise de manifester son intérêt à réaliser ce contrat.
L'avis d'intention indique notamment :
«1° le nom de l'entreprise à qui
l'organisme municipal envisage d'attribuer le contrat de gré à gré;
«2° la description détaillée des besoins
de l'organisme municipal et des obligations prévues par le contrat;
«3° la date prévue de la conclusion du
contrat;
«4° les motifs invoqués par l'organisme
municipal pour attribuer le contrat de gré à gré en vertu du paragraphe 4° du
premier alinéa de l'article 33;
«5° l'adresse et la date limite...
l'adresse et la date limite fixées pour qu'une entreprise manifeste par voie
électronique son intérêt et démontre qu'elle est en mesure de réaliser ce
contrat selon les besoins et les obligations énoncés dans la vie d'intention,
laquelle date précède de cinq jours celle prévue du contrat du... de la
conclusion de... du contrat.».
Alors, ici, l'article 34 de la loi
sur les organismes... les contrats des organismes municipaux exigerait qu'un
avis d'intention soit publié...
Mme Laforest : ...alors ici,
l'article 34 de la Loi sur les organismes... les contrats des organismes
municipaux exigerait qu'un avis d'intention soit publié préalablement à
l'attribution d'un contrat de gré à gré ou sur invitation écrite, pour le motif
que l'organisme municipal estime qu'il lui sera possible de démontrer qu'une
procédure ouverte ne servirait pas à l'intérêt public. Cet avis, dont le
contenu serait prescrit par l'article 34, permettrait à cette... à toute
entreprise de manifester son intérêt à réaliser le contrat avant qu'il ne soit
attribué. Cet article serait de nouveau droit. Il représenterait cependant...
et il reprend... il reprend cependant les dispositions de l'article 13.1
de la Loi sur les contrats des organismes municipaux. Alors ici, on vient de
s'harmoniser avec l'article 13.1 de la Loi sur les contrats des organismes
publics. Voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Question sur l'article 34?
Mme Setlakwe : Oui... oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : Donc, on a un
libellé, je comprends, qui se retrouve déjà dans la LCOP, mais on est en lien
donc avec justement le libellé à 33 dont on discutait un peu plus tôt.
L'organisme municipal estime qu'il lui sera possible de démontrer qu'une
procédure ouverte ne servira pas l'intérêt public. Vous nous avez mentionné
quelques exemples, Mme la ministre, d'équipements, l'achat d'équipements
informatiques dans le contexte d'une faillite ou autre. Donc, il y a plusieurs
exemples qui s'appliquent, mais je vois... Dans votre exemple, on dirait que je
ne vois pas comment la procédure peut fonctionner. Non, il y a quand même une
obligation, dans cette situation-là, de donner un avis d'intention. Mais...
mais dans votre exemple, là, il n'y a pas d'autre entreprise qui manifesterait
leur intérêt. Comment ça se passerait dans l'exemple que vous avez soulevé?
Mme Laforest : Oui.Bien, le
meilleur exemple que j'ai soulevé, c'est l'exemple avec les radios émetteurs
que ça prend exactement le même modèle, la même année, avec les mêmes... les
mêmes compositions... oui, la même composition.
Mme Setlakwe : ...c'est la
même chose pour eux, oui.
Mme Laforest : Exactement, ça
prend la même chose en fait.
Mme Setlakwe : Oui, je
comprends. Mais la procédure à 34 qui doit être suivie sert à quoi dans ce
cas-là? Donc, on dépose un avis d'intention au moins 15 jours avant
d'attribuer le contrat. O.K. les entreprises qui sont capables de fournir la
même chose vont... vont lever la main. Oui, c'est ça.
Mme Laforest : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Laforest : C'est une
question de transparence pour permettre aussi à d'autres fournisseurs... si
d'autres fournisseurs seraient intéressés.
Mme Setlakwe : bien, c'est
important comme article, parce que, quand on dit qu'on procède de gré à gré
puis qu'on a en tout cas une entreprise spécifique en tête, on s'entend que,
s'il y a urgence, ça, ça s'applique pas. Mais on est dans les... vraiment la
situation précise du paragraphe 4°, «la procédure ouverte ne servirait pas
l'intérêt public». Mais là, on n'est pas dans un contexte d'urgence, là. On ne
peut pas... on ne peut pas se... imposer cette procédure-là. Ça vient de...
d'escamoter complètement la notion d'urgence. Mais, dans tous les autres cas,
on fait l'avis d'intention. On attend... on va... on attend de voir s'il y a
d'autres entreprises qui peuvent l'offrir, puis sinon... Mais on mentionne
quand même le nom de l'entreprise à qui la municipalité envisage d'attribuer le
contrat. Donc, l'entreprise, elle a déjà un fournisseur en tête.
Mme Laforest : Oui, c'est une
question de transparence, mais ça donne la possibilité à d'autres fournisseurs
de... de présenter une offre.
Mme Setlakwe : C'est le même
délai de 15 jours dans la LCOP.
Mme Laforest : La même chose.
Mme Setlakwe : O.K.
Description détaillée des besoins, date prévue...
Le Président (M. Schneeberger) : D'autres
questions?
Mme Setlakwe : Oui. Je me...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Mme Setlakwe : Je réfléchis,
ce ne sera pas long, M. le Président. Mais les motifs qui sont invoqués pour
attribuer le contrat. Donc justement, tout à l'heure, quand on parlait du
libellé, la... la municipalité a quand même cette obligation-là de... C'est
assez détaillé. Je pense que ça vient rassurer le marché que... oui.
Mme Laforest : Oui, parce
qu'en même temps on dit quel exemple, quel matériel, quel numéro de série,
quelle année de... de construction ou... Ça fait que les détails sont bien
indiqués quand même.
Mme Setlakwe : O.K. Et cette
procédure-là ne s'applique pas non plus... juste retourner à 30 à 33.
Évidemment, le paragraphe 2°... là, bien, 1°, l'urgence, ça ne peut pas
s'appliquer. 2°, c'est il y a une seule entreprise qui peut lui fournir, donc
ça ne sert à rien...
Mme Setlakwe : ...le
paragraphe 2°... là, bien, 1°, on en a parlé, urgence, ça ne peut pas
s'appliquer. 2°, c'est il y a une seule entreprise qui peut leur fournir, donc
ça ne sert à rien de... d'imposer qu'on suive cette procédure-là. Même chose,
bon, confidentiel. O.K. Et quand on a... Et puis tous les... les cas d'espèce
qui sont mentionnés dans le règlement, qu'est-ce qui se passe s'il n'y a pas
de... C'est des exceptions précises, donc on ne suit pas cette procédure-là non
plus.
Mme Laforest : Non.
Mme Setlakwe : Donc, on
dépose l'avis au moins 15 jours, on a un minimum de 15 jours avant de signer le
contrat, puis on donne la... À la fin, on mentionne l'adresse et la date limite
fixées pour qu'une entreprise manifeste, par voie électronique, son intérêt.
Mais en fait, la date limite pour manifester son intérêt, ce serait la date qui
est prévue pour signer le contrat. Non?
• (16 h 20) •
Une voix : ...
Mme Setlakwe : Non, mais dans
la... dans la séquence, là, la municipalité a déjà une intention, là, de
contracter avec une entreprise en particulier pour un besoin particulier.
Exemple des radioémetteurs d'un certain... d'une certaine catégorie, un certain
type de produit.
Mme Laforest : Donc, c'est 10
jours. Me Veilleux.
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux, allez-y.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Oui,
merci, M. le Président. En fait, l'avis doit précéder de 15 jours la conclusion
du contrat, mais par contre la date limite doit précéder de cinq jours celle
prévue de la conclusion. Donc concrètement, ça nous ramène à 10 jours à partir
de la publication de l'avis.
Mme Setlakwe : Je vois et je
suis désolée, je n'étais pas rendue à la fin. Donc, ça fonctionne.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Pas
de souci.
Mme Setlakwe : Comme ça, la
municipalité, si elle avait l'intention de... elle n'est pas retardée dans
son... dans sa démarche.
Mme Laforest : Non.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Ça va. C'est
parfait. Je comprends, 10 jours.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'article 33 de la loi édictée est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Nous avons... nous en sommes à l'article 35, et il y a un amendement, je
pense.
Mme Laforest : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
faites la lecture des deux. Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui.
Alors, M. le Président. «Article 35.
Lorsqu'une entreprise a manifesté son intérêt conformément au paragraphe 5° du
premier alinéa de l'article 34, l'organisme municipal doit lui transmettre
par voie électronique, sa décision de maintenir ou non son intention
d'attribuer le contrat de gré à gré au moins sept jours avant la date prévue de
conclusion du contrat. Si ce délai ne peut être respecté, la date prévue de
conclusion du contrat doit être reportée d'autant de jours qu'il en faut pour
que ce délai minimum... minimal soit respecté.
«L'organisme municipal doit de plus
informer l'entreprise de son droit, selon le cas, de formuler une plainte en
vertu de l'article 38 de la Loi sur l'Autorité des marchés publics
(chapitre A-33.2) ou de présenter une demande en vertu de
l'article 52.1 de cette loi dans les trois jours suivant la réception de
la décision.
«Si aucune entreprise n'a manifesté son
intérêt au plus tard à la date prévue au paragraphe 5° du premier alinéa de
l'article 34, l'organisme municipal peut conclure le contrat avant la date
prévue qui est indiquée dans l'avis d'intention.»
Alors, voici l'amendement, M. le
Président :
Article 1 (article 35 de la loi
sur les contrats des organismes municipaux)
Remplacer le deuxième alinéa de
l'article 35 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux proposé
par l'article 1 du projet de loi par l'alinéa suivant :
«L'organisme municipal doit de plus informer
l'entreprise de son droit de formuler une plainte en vertu de l'article 38
de la Loi sur l'autorité des marchés publics (chapitre A-33.2.1) dans les
trois jours suivant la réception de la décision.».
Donc, cet amendement modifie
l'article 35 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux afin de
retirer une exigence qui ne peut trouver application dans le cadre de cette
loi.
Donc ici, je crois que c'était l'erreur
qui s'était glissée dans l'article 35, Me Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...modifié.
Mme Laforest : Ou peut-être l'expliquer
l'erreur, parce que c'est quand même une question de... D'article de loi. Je
vais... Expliquez voir, peut-être que ce serait important, là.
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux, allez-y.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. L'amendement propose de retirer une mention qui fait référence
à la possibilité de réexaminer une plainte... pour. L'Autorité des marchés
publics, de réexaminer une plainte à l'égard de son propre processus
contractuel. Or, l'Autorité est assujettie à la LCOP et non pas à la LCOM, donc
pas à la Loi sur les contrats des organismes vices municipaux. C'est une
coquille qui n'aurait pas dû se retrouver ici parce que c'était un calque de la
Loi sur les contrats des organismes publics.
Le Président (M. Schneeberger) : Explication.
Juste avant de poursuivre, je vais préciser. Tantôt, je me suis trompé, j'ai
prononcé 33, alors que j'aurais dû prononcer 34 sur le dernier acte adopté.
Une voix : Oui, c'est ça.
Le Président (M. Schneeberger) : Voilà,
c'est tout, rectifié.
Mme Laforest : On vous
pardonne, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
qu'il y avait des questions sur l'article 35, l'amendement... ou sur
l'amendement premièrement...
Mme Laforest : ...on vous
pardonne, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
qu'il y avait d'autres questions sur l'article 35, l'amendement ou sur
l'amendement, premièrement?
Mme Setlakwe : Sur
l'amendement, mais ici ça ne s'applique pas. Non, je ne suis pas sûre d'avoir
bien saisi, là. C'est un droit qui existe. On a supprimé ce qui était prévu
dans le projet de loi initialement, puis on le... on le remplace par autre
chose.
Mme Laforest : C'est ça.
Mme Setlakwe : L'organisme
doit informer l'entreprise de son droit de formuler une plainte, O.K., alors
qu'avant on disait informer de son droit de formuler une plainte.
Mme Laforest : C'est parce
que dans... dans l'article avant ça... ça... Bref, ça ne s'applique pas au
milieu municipal. C'est ça, la différence. C'est pour ça qu'il faut le
supprimer.
Mme Setlakwe : Oui, ça, je
comprends, mais je veux dire, sur le fond, donc c'était quand même... et on a
affaire à une entreprise, disons qui est frustrée, là, à juste titre ou non,
mais qui voudrait se plaindre du processus. Alors, l'entreprise se plaint de
quelle façon?
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Le droit de faire une plainte auprès de l'AMP pour... à
l'égard d'un processus tenu par un rythme municipal est complètement maintenu.
L'article qui est retiré, parce que, dans le fond, c'est une reformulation de
l'article... de l'alinéa, là. C'est pour ça qu'il y a un remplacement, là. Mais
l'article qui est retiré fait référence à une situation qui ne peut se... qui
ne peut se réaliser dans le cadre des contrats municipaux tout simplement,
c'est-à-dire une réévaluation d'une plainte à l'égard d'un processus de
l'Autorité des marchés publics lorsqu'elle-même octroie des contrats.
Mme Setlakwe : O.K. C'est
donc... c'est complètement... et ça ne s'applique pas du tout. On l'a
reformulé. Le droit de formuler une plainte existe toujours pour... pour une
entreprise qui n'aurait pas eu... n'aurait pas réussi à signer un contrat avec
la municipalité, son droit de formuler de plainte existe toujours. Je
comprends, mais on dirait que c'est le même libellé. Mais non, c'est-à-dire que
c'est 52.1 qui n'a pas... qui n'a aucune pertinence.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : On
l'a retiré. On a retiré 52.1 puis...
Mme Setlakwe : O.K., c'est
bon, c'est bon, mais le droit de formuler une plainte existe et l'organisme
municipal doit...
0jpve Oui.
Mme Setlakwe : ...doit en
informer l'entreprise qui est la plaignante. Je comprends. Donc, ça fait que
sur l'amendement, ça va.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va. Alors, est-ce que l'amendement est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, nous en sommes au niveau de l'article 3, tel qu'amendé. Questions?
Mme Setlakwe : Oui, s'il vous
plaît, M. le Président. Évidemment, c'est une... c'est une procédure qui est
reliée à l'article 34 dont on a discuté. Peut-être juste nous réexpliquer
la séquence. L'organisme municipal publie un avis d'intention au moins
15 jours avant la date prévue de signature du contrat de gré à gré avec
l'entreprise A. Disons qu'il y a une entreprise A, là, qui... qui
rencontre les critères, l'organisme municipal veut signer un contrat avec cette
entreprise A, mais, bon, 34 l'oblige, et à juste titre, à quand même déposer un
avis d'intention au moins 15 jours avant la date prévue pour signer avec
entreprise A, à un avis d'intention qui permet à d'autres entreprises de
manifester leur intérêt. Il n'y en aura peut-être pas, mais il y en aura peut-être,
et là on dit qu'est-ce que l'avis doit prévoir : le nom, la description,
la date prévue de conclusion, les motifs et la date et... l'adresse et la date
limite fixée pour qu'une entreprise manifeste son intérêt. Donc, l'entreprise
B, C, D, il y en aura peut-être ou il n'y en aura peut-être pas. Et la date
limite pour ces autres entreprises doit précéder de cinq jours celle prévue
pour la conclusion du contrat. Donc, ce qu'on disait, c'est qu'au plus tard
10 jours après le dépôt de l'avis d'intention, les entreprises B, C, D
doivent se manifester.
Mais ici, on parle d'un autre délai qui
pourra peut-être ne pas être... ne pas être respecté. Juste... juste nous
expliquer, là, donc 35. Il y a une entreprise BCD qui a manifesté son intérêt
conformément au paragraphe 5° de l'alinéa... du premier alinéa de 34. Et là,
c'est l'organisme municipal qui a la discrétion, là, de décider avec qui elle
va contracter, entreprise A, B, C, D.
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Petit.
Mme Setlakwe : Qu'est-ce qui
se passe avec... avec les... parce qu'on donne une obligation à la municipalité
de transmettre sa décision au moins sept jours avant la date prévue de
conclusion du contrat avec l'entreprise A. Mais c'est ça... en tout cas... Mais
c'est peut-être la phrase suivante qui règle le problème, parce que le délai
pourrait ne pas être respecté.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
que Mme Petit peut répondre?
Mme Setlakwe : Oui,
j'aimerais ça parce que je trouve ça un petit peu... un petit peu compliqué...
Le Président (M. Schneeberger) : ...Mme
Petit peut répondre? Allez-y.
Mme Setlakwe : Oui,
j'aimerais ça. Je trouve ça un petit peu... un petit peu compliqué.
Mme Petit (Katia) : Merci.
C'est... c'est tout simplement pour s'assurer que les entreprises qui lèvent la
main aient une réponse de la... du... de la municipalité qui a fait l'appel
d'offres. Alors, la municipalité doit les informer, au moins, sept jours avant
de conclure le contrat, de sa décision est-ce qu'elle va quand même octroyer le
contrat à... à l'entreprise qui avait ciblé... été ciblée initialement, et
elle... elle informe les compagnies qui auraient... qui auraient soulevé, là,
leur... leur intérêt qu'ils peuvent avoir un recours devant l'AMP, dans un tel cas.
Donc, c'est vraiment pour boucler la...
tout le processus. C'est à dire, une entreprise lève la main, la municipalité
doit prendre la décision, à savoir est-ce que, finalement, elle va en appel
d'offres à la suite de... de ces intérêts- là ou elle va de l'avant, quand
même, avec le contrat, et l'entreprise a un recours.
Mme Setlakwe : Mais le sept
jours, il se pourrait que... La date limite, c'est cinq jours avant. Une
entreprise, elle n'aurait peut-être pas eu le temps de se prononcer. Est-ce que
c'est moi qui ne comprends pas le délai, là? Mais sept jours va arriver avant
le cinq jours.
• (16 h 30) •
Le Président (M. Schneeberger) : Mme
Petit.
Mme Petit (Katia) : En fait,
c'était 10 jours, et donc, après ça, on a le... le fameux sept jours, et,
si la... la municipalité ne répond pas dans ce délai-là, elle doit repousser la
date de signature.
Mme Setlakwe : Elle doit
repousser?
Mme Petit (Katia) : C'est ça,
pour qu'il y ait toujours un délai de sept jours entre le moment... entre sa
réponse et la conclusion du contrat.
Mme Setlakwe : Parfait. Puis
ça, c'est conforme à la LCOP, c'est les mêmes délais.
Mme Petit (Katia) : Tout à
fait.
Mme Setlakwe : O.K., super.
Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? D'autres questions? Alors, s'il n'y a pas d'autre question, je vais
procéder. Est-ce que l'article 35 de la loi édictée, tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 36.
Mme Laforest : Article 36 :
«Un contrat peut, dans la mesure où
l'attribution est réalisée conformément à la Loi sur les contrats des
organismes publics (chapitre C-65.1), être exempté de l'application de
tout ou en partie du présent titre, dans les cas et aux conditions que le
gouvernement détermine par règlement.»
L'article 36 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux accorderait au gouvernement le pouvoir
d'exempter, par règlement, un contrat de l'application du titre III
lorsqu'un tel contrat est aussi assujetti à la Loi sur les contrats des
organismes publics.
Alors, ici, on vient donner plus de
souplesse au gouvernement pour déterminer des règles contractuelles les plus
pertinentes pour certains contrats municipaux. Donc, le gouvernement pourrait
soumettre à l'application de la loi sur les... la LCOP, en fait, l'attribution
du contrat municipal, qui est délégué à un organisme à but non lucratif qui
s'occupe du regroupement d'achats pour le compte d'organismes publics. Alors,
l'application des règles d'octroi de contrats des... de la Loi sur les contrats
des organismes municipaux pourrait être écartée, à ce moment-ci, et ce serait
déterminé par le gouvernement.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Questions? Députée de D'Arcy-McGee.
Mme Prass : Quand on parle de
règlement, ça laisse toujours les choses un petit peu floues, parce que les
règlements viennent après le... après le... que le projet de loi est adopté.
Qu'est-ce que vous avez comme exemples de règlements qui pourraient justifier
cette exemption?
Mme Laforest : Des exemples?
Il y a la FQM, qui... qui délègue l'attribution des contrats d'acquisition de
thermomètres, par exemple, qui sont confiés pour des... des organismes
municipaux. Il y a également, des fois, des OBNL, qui doivent acheter des
thermomètres pour des... des CIUSSS ou des CISSS. Ça, c'est des exemples,
aussi, de contrats. Et, évidemment, la portion du contrat concerne
l'acquisition de thermomètres pour le compte de l'organisme municipal. Je ne
sais pas si on a d'autres... d'autres exemples.
Mme Prass : ...
Mme Laforest : C'est du cas
par cas, toujours, oui.
Mme Prass : Du cas par cas.
Et, évidemment, il y aura.... ils vont devoir venir vous expliquer la raison
pour laquelle ils vous demandent de poser ce règlement-là et, bien, de
justifier cette...
Mme Laforest : Oui. Il y a
toujours l'explication, oui, oui.
Mme Prass : Puis est-ce qu'il
y a des critères que vous avez, justement, pour qu'ils rencontrent cette...
cette exemption-là? Est-ce qu'il y a certains éléments que le contrat doit
avoir, ou certains aspects, pour, justement, pouvoir, potentiellement, être
exemptés par le règlement?
Mme Laforest : ...c'est...
c'est juste une question de logique, parce que... Exemple, là, ce qu'on dit,
c'est que le contrat, ce contrat X, relève plus de la loi sur les... les
contrats publics, ou... et non municipaux.
Mme Prass : C'est une
autre...
Mme Laforest : C'est ça.
Exactement.
Mme Prass : Parfait.
D'accord, merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Pas
d'autres questions? Alors, est-ce que l'article... Oui, députée de Mont-Royal-Outremont.
Mme Setlakwe : Oui,
rapidement. Donc, on n'a pas de... Je pense qu'à la fin on a... il faut qu'on
offre quand même le même... le même niveau de protection...
16 h 30 (version non révisée)
Mme Setlakwe : ...vis-à-vis
les marchés publics. C'est juste une question de circonstances particulières
qui font que c'est couvert par une autre loi. C'est comme ça... C'est comme ça
que je le comprends.
Mme Laforest : C'est ça,
exactement.
Mme Setlakwe : Ce n'est pas
une discrétion pour...
Mme Laforest : Non, non, non.
Mme Setlakwe : ...venir
retirer des... une procédure qui est...
Mme Laforest : Non, c'est les
mêmes obligations, oui.
Mme Setlakwe : O.K. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Alors, est-ce que l'article 36 de la loi édictée est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 37.
Mme Laforest : Article 37 :
«Malgré les articles 29 et 30, le ministre peut, aux conditions qu'il
détermine, permettre à un organisme municipal d'attribuer, suivant une
procédure sur invitation écrite ou de gré à gré, un contrat qui serait
maintenant... qui serait autrement assujetti à une procédure ouverte ou sur
invitation écrite.»
L'article 37 de la loi sur les
organismes municipaux accorderait au ministre des Affaires municipales le
pouvoir de permettre à un organisme municipal d'attribuer, suivant une
procédure sur invitation écrite ou de gré à gré, un contrat qui serait
autrement assujetti à une procédure ouverte ou sur invitation écrite.
Conformément à l'article 2 de la Loi
sur les contrats des organismes municipaux, ce pouvoir d'exception devrait être
exercé dans le respect de tout accord intergouvernemental applicable aux
contrats des organismes municipaux. Donc, cela implique que le pouvoir qui
serait prévu à l'article 37 ne pourrait être utilisé pour permettre l'attribution
sur invitation écrite ou de gré à gré d'un contrat qui doit, selon un de ces
accords, être attribué suivant une procédure ouverte.
Cet article reprendrait en substance
certaines dispositions de l'article 573.3.1 de la Loi sur les cités et
villes et des autres articles similaires en droit des contrats des organismes
municipaux.
Donc, voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Questions sur 37? Députée de D'Arcy-McGee.
Mme Prass : Oui. Bien, un
petit peu dans le même sens que ma dernière question, là, «le ministre peut,
aux conditions qu'il détermine». Qu'est-ce qui ferait en sorte ou qu'est-ce qu'il
faudrait qui vous soit justifié pour... pour accorder cette condition-là...
bien... oui, cette réalité-là? Et est-ce que... Je vois que ce n'est pas un
nouveau droit, donc... que ça existe déjà, ce pouvoir de la ministre de
permettre à un organisme municipal d'attribuer, suivant une procédure,
blablabla, de gré à gré, un contrat qui serait autrement assujetti à une
procédure ouverte ou sur une invitation écrite.
Mme Laforest : Oui, c'est qu'actuellement
il y a quand même plusieurs dispenses qui peuvent être données par la ministre.
Là, c'est sûr qu'avec le projet de loi on resserre les possibilités de donner
des dispenses, mais ici on conserve une certaine possibilité. Puis l'exemple
qui ferait qu'on comprend cette application-là, c'est, exemple... Exemple, on
pourrait donner une dispense à un OBNL qui travaille pour de la réinsertion
sociale, pour des causes vraiment jugées essentielles ou... Ça, ça pourrait
être un exemple à ce moment-ci.
Mme Prass : ...des critères,
justement, que ces codes devraient pouvoir... devraient rencontrer pour que
vous... que vous leur donniez ces conditions-là?
Mme Laforest : Oui, c'est la
même obligation pour répondre à l'obligation, là, depuis le début du projet de
loi, sur l'Accord de libéralisation des marchés, les mêmes obligations.
Mme Prass : D'accord. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Députée de Mont-Royal--Outremont?
Mme Setlakwe : Oui, j'aurais
une question, M. le Président. Est-ce qu'il serait opportun de mentionner que
la décision qui est prise par le ministre doit être justifiée et... bien,
constatée par écrit, là, donc qu'elle soit... Comment? Comment est-ce qu'on a
cette reddition de comptes? Comment est-ce que les conditions qui sont prises
en compte sont rendues publiques? La décision, j'imagine qu'elle est... elle
est justifiée puis elle est par écrit. Est-ce que ça, c'est utile de l'ajouter
dans l'article 37 ou est-ce que c'est quelque chose qui... Cette
décision-là, évidemment, elle doit être constatée dans des... dans un document
quelconque, là, les... la réflexion, les délibérations.
Mme Laforest : Oui, très
bonne question. Mais c'est une obligation, que ce soit divulgué dans notre
rapport, aux Affaires municipales.
Mme Setlakwe : C'est divulgué
dans un rapport.
Mme Laforest : Oui, dans le
rapport annuel des Affaires municipales.
Mme Setlakwe : Oui. O.K.
Donc, toutes les décisions qui sont... Est-ce qu'il y en a beaucoup qui sont...
est-ce que... Parce que ça, c'est quelque chose qui existe déjà. Est-ce que,
dans une année, dans... disons, dans les derniers rapports, il y en avait
plusieurs, plusieurs décisions prises en vertu de l'article... là, à l'époque,
c'était 573.3.1?
Mme Laforest : Il y en a
seulement... J'ai juste, là, l'année 2023 et 2024, bien, de 2023 à 2024...
Mme Laforest : ...il y a eu 10
dispenses qui ont été autorisées...
Mme Setlakwe : Et c'était
pour des...
Mme Laforest : ...et deux
demandes ont été refusées.
Mme Setlakwe : Sur les 10...
non, en plus. Il y avait donc 10 dispenses...
Mme Laforest : Il y en a 10
autorisées, trois, trois qui ont été refusées. Puis présentement il y a quatre
demandes en cours.
Mme Setlakwe : C'était pour
des montants de... qui allaient jusqu'à combien?
Des voix : ...
Mme Laforest : On n'a pas les
montants. On a les montants, mais c'est des montants variables. Mais de combien
à combien, il faudrait... il faudrait prendre le temps d'aller voir, là.
Une voix : ...
Mme Laforest : 102 000 $
une.
Une voix : ...
Mme Laforest : Ah! O.K. Ça
dépend, ça peut être variable. Il n'y a pas de montant obligatoire, évidemment,
là. Ça dépend des accords.
• (16 h 40) •
Mme Setlakwe : Mais ça
demeure des cas exceptionnels. Et la façon, j'imagine, de rassurer le marché
par rapport à ce pouvoir d'exception, c'est qu'il faut se rattacher... comme on
le mentionne dans le commentaire à l'article 2, c'est ça? Donc, c'est en
vertu de certains accords que le... que la décision est prise, c'est ça?
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : O.K.
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
bon?
Mme Laforest : C'est quand
même très rare, là, ce n'est pas...
Mme Setlakwe : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va comme ça?
Mme Setlakwe : Bien oui.
J'aurais peut-être aimé ça avoir d'autres exemples, mais, en même temps, ce
n'est pas quelque chose qui est nouveau, c'est autre chose qui est reconduit
ici, c'est ce que je comprends.
Mme Laforest : C'est une
mesure habituelle, mais, des dispenses, avant, il y en avait plusieurs. Là,
c'est sûr que ça vient comme resserrer la possibilité de demander des
dispenses. Donc, c'est très bien quand même. Avec le projet de loi, il va y
avoir d'autres... d'autres exemples un peu plus tard, là, dans le projet de
loi, mais c'est quand même très, très rare. Souvent, on pense... on pense à des
causes vraiment... des services essentiels ou comme quand je parlais de la
réinsertion sociale, des trucs comme ça.
Mme Setlakwe : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce que l'article 37 de la loi édictée est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, nous changeons de sujet. Nous avons le bloc six et nous débutons par
l'article 38.
Mme Laforest : Article 38.
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
les procédures ouvertes.
Mme Laforest : Oui. «Section
un. Document d'appel d'offres.
«38. L'attribution d'un contrat suivant
une procédure ouverte est précédée par la publication d'un avis sur le système
électronique d'appel d'offres. Cet avis fait partie des documents d'appel
d'offres, lesquels doivent également être publiés sur ce système.
«L'avis doit comprendre :
«1° le nom de l'organisme municipal;
«2° l'objet du contrat à attribuer, sa
durée ou le calendrier des prestations et, le cas échéant, tout renouvellement
ou toute option envisagé;
«3° la procédure d'attribution du contrat;
«4° les critères et les modalités
d'évaluation des soumissions, à moins qu'ils ne soient prévus aux documents
d'appel d'offres;
«5° la date et l'heure limites et le lieu
pour la réception des soumissions;
«6° la date, l'heure et le lieu où seront
ouvertes les soumissions;
«7° les règles applicables en cas
d'égalité des soumissions;
«8° le fait que l'organisme municipal ne
s'engage à accepter aucune des soumissions;
«9° une indication qu'un accord
intergouvernemental est applicable au contrat, le cas échéant.
«Un avis de publication doit également
être publié dans un journal qui est diffusé sur le territoire de l'organisme
municipal ou dans une publication spécialisée dans le domaine diffusée au
Québec. Cet avis doit mentionner le nom de l'organisme municipal, une
description sommaire de l'objet du contrat, la date et l'heure limites et le
lieu pour la réception des soumissions et préciser que les documents d'appel
d'offres et que les modifications à ces documents ne peuvent être obtenues que
sur le système électronique d'appel d'offres.»
L'article 38 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux prévoirait qu'une procédure ouverte serait
précédée par la publication d'un avis sur le système électronique d'appel
d'offres et en préciserait le contenu obligatoire. Il exigerait également la
publication d'un avis dans un journal.
Cet article reprendrait une substance
certaines dispositions de l'article 573 de la Loi sur les cités et villes
et des autres articles similaires en droit... similaires en droit des contrats
des organismes municipaux. Le contenu obligatoire des avis serait cependant du
droit... de droit... Assurer la transparence des marchés publics et le
traitement équitable des soumissionnaires, rejoindre le plus grand nombre de
soumissionnaires, évidemment.
Donc, on a un... l'amendement, M. le
Président. L'article 1. Dans le deuxième alinéa de l'article 38 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux proposé par l'article 1 du
projet de loi :
1° remplacer, dans le paragraphe 4°, «aux»
par «des autres»... par «dans les autres»;
2° insérer, à la fin du paragraphe 6°, «à
moins qu'ils ne soient...
Mme Laforest : ...prévus dans
un autre... d'autres... dans les autres documents d'appels d'offres»;
3° insérer, à la fin du paragraphe 7°, «,
à moins qu'elles ne soient prévues dans les autres documents d'appels
d'offres».
Donc : Cet amendement modifie
l'article 38 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux afin de
prévoir que la date, l'heure et le lieu où seront ouvertes les soumissions et
les règles applicables en cas d'égalité des soumissions n'ont pas à être prévus
à l'avis publié sur le système électronique d'appel d'offres s'ils sont prévus
dans les autres documents d'appels d'offres.
Voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup.
Mme Laforest : Ici, on vient
vraiment, vraiment diminuer la charge administrative des municipalités. C'était
une des premières demandes pour... Puis, en même temps, ça prévient des risques
d'erreur de saisie en regroupant les informations dans un seul document.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce qu'il y avait des questions sur l'amendement?
Mme Setlakwe : Bien, sur
l'amendement, donc, c'est... je pense qu'effectivement ce n'était pas
nécessaire de l'avoir à deux... à deux endroits.
Mme Laforest : Non, tout à
fait.
Mme Setlakwe : Puis c'était
demandé par le milieu, j'imagine.
Mme Laforest : Tout le
milieu, les grandes villes, la FQM.
Mme Setlakwe : Merci. Juste
nous montrer l'article tel que modifié. Donc, c'est à quatre, six, sept. Ah
oui! Parce que, dès que... J'imagine que, dès qu'il y a des... dès qu'il y a
des erreurs ou que les choses ne sont pas identiques, là, ça fait comme un vice
de procédure puis ça risque de devoir... devoir recommencer, peut-être, peut
être. Mais c'est une redondance qui n'est pas nécessaire, j'imagine.
Mme Laforest : Tout à fait.
Mme Setlakwe : O.K. Merci.
Mme Laforest : On vient
regrouper les informations, tout simplement.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, nous en sommes à l'article 38 tel qu'amendé. Est-ce qu'il y a des
questions? Allez-y.
Mme Setlakwe : Donc, ici, on
est dans le... bien, on est dans le classique : soumission, appel
d'offres... appel d'offres public. Ce n'est pas vraiment... rien de nouveau.
Mais qu'est-ce qui est nouveau, Mme la ministre? On dit quand même que ça
reprend en substance certaines dispositions de la Loi sur les cités et villes.
Qu'est-ce qui change essentiellement?
Mme Laforest : Allez-y, Me
Veilleux...
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Il n'y a pas d'article comparable dans les lois municipales à
l'heure actuelle. Ce n'était vraiment pas aussi clair que ça, on va dire ça
comme ça. Donc, l'article vient clarifier le contenu de l'avis. Et on voit
l'article suivant aussi, le contenu des documents d'appel d'offres ainsi que
leurs publications. C'est calqué, à certains égards, également, sur des
articles qui sont similaires dans les règlements sur les contrats des
organismes publics, mais ce n'est pas exactement la même chose, parce qu'il a
fallu l'adapter au droit municipal, mais c'est assez similaire à ce qu'on
trouve dans la réglementation de la Loi sur les contrats des organismes publics.
Mme Setlakwe : C'est... O.K.
Si j'ai bien compris la fin, c'est prévu dans LCOP de cette façon-là.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : C'est
similaire.
Mme Setlakwe : Et, pour le
milieu, selon ce que j'entends, ça va juste favoriser donc une uniformité, une
clarté, tout le monde va vraiment savoir : Bien, voici les règles à
suivre, même si, dans les faits, c'est peut-être comme ça que ça se faisait.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Oui,
exact.
Mme Setlakwe : O.K. Super.
Donc, ici, on est dans la publication de l'avis. Je vous demande juste quelques
instants à M. le Président. On parle à... Évidemment, le contenu obligatoire de
l'avis, à... au deuxième paragraphe, bon : «L'objet du contrat —
évidemment — sa durée, le calendrier des prestations et, le cas échéant, tout
renouvellement ou toute option envisagé». Mais est-ce que... Qu'est-ce qui
arrive si, je ne sais pas, une municipalité, à ce stade-ci de l'avis... à ce
stade-ci du processus, n'aurait pas envisagé qu'il y aurait des options ou des
renouvellements? Est-ce qu'elle peut le faire plus tard? Qu'est-ce que c'est?
Est-ce qu'on l'oblige à statuer tout de suite, là, savoir si ça va été un terme
fixe ou s'il va y avoir des renouvellements? Moi, selon le libellé, il
semblerait que, là, elle doit statuer tout de suite sur la durée, incluant les
renouvellements.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. En fait, c'est très important pour un organisme municipal de
définir dès maintenant quel est son... puisque, nécessairement, ça va
impliquer... ça va avoir un impact sur le montant de la dépense ultime du
contrat et donc sur la procédure d'attribution également. Donc, de modifier...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...par
la suite pourrait amener des difficultés, peut-être même des contestations, là.
Mme Setlakwe : Merci. Bien,
justement, vous avez touché à... le montant de la dépense. Donc, on veut que la
dépense, puis tel que défini, soit claire puis elle doit... on a prévu
précédemment qu'elle inclut les renouvellements et les options. O.K. Merci.
Procédure d'attribution... Là, on est dans
le cas d'une procédure ouverte, puis procédure ouverte, ça, c'était défini à
quel article déjà?
Des voix : ...
• (16 h 50) •
Mme Setlakwe : Ah! c'est ça.
Donc, à la fin de 27, on avait décliné tous les types de contrats. On avait dit
que 1 à 6, c'était... c'était ce qu'on entendait par «procédure ouverte». Mais,
au moment de l'avis, là l'organisme municipal ou la municipalité, disons, doit
à ce moment-là avoir choisi son mode, là, parmi les six... les six modes
d'octroi. Mais il se peut que juste inscrire dans le processus... Là, on est
complètement à l'extérieur ou en aval d'une procédure où on va tester le marché
ou... qu'est-ce qu'on discutait hier, là, d'une intention pour aller sonder le
marché sur un projet... C'est complètement distinct, et ça se fait après? Juste
nous rappeler, là, comment... comment cette procédure-là peut être précédée
d'autres choses maintenant, des choses qui sont encouragées. Je pense qu'elles
ne sont pas obligatoires, mais elles sont encouragées par... C'est le message
qu'on veut envoyer avec le... la LCOM.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
Me Sylvain... Veilleux, excusez-moi.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. L'avis d'intention, c'est vraiment une étape qui est
antérieure à la publication de l'avis de publication ici, puisque c'est... on
veut sonder le marché, savoir ce que le marché peut offrir pour trouver une
solution pour bien définir le besoin de l'organisme municipal. Une fois qu'elle
aura défini son besoin, elle pourra procéder à la publication du document
d'appel d'offres pour aller chercher ultimement le contrat.
Mme Setlakwe : ...ma
compréhension était bonne, là. Ce qu'on a discuté hier, ça se fait avant, le
processus est terminé, puis là ça vient mieux orienter l'organisme municipal,
qui va, bien, définir son besoin puis choisir le... choisir la meilleure façon
d'octroyer le contrat, puis on va devoir le prévoir dans l'avis qui... dont on
parle ici, là, à 38. Donc, on ne peut plus changer après, là. On choisit
vraiment si on va y aller avec le plus bas soumissionnaire, si on va demander
des... un prix à des entreprises qualifiées, si on va y aller par voie d'un
système d'évaluation globale des critères ou connaissance différée du prix,
partenariat, etc. O.K.
Au niveau de ces paragraphes-là, 1° à
9°... Mais je comprends que ce n'était pas... c'était... c'était une procédure
qui probablement était appliquée mais que là on va... on va la rendre claire et
uniforme pour tous. Mais est-ce qu'il y a quand même des éléments ici qui
risqueraient de... j'essaie de voir, d'amener une charge additionnelle? Est-ce
que vous pensez que les municipalités sont prêtes? Et comment seront-elles
accompagnées, là, pour ce genre de règles là? Évidemment, il y a des choses
tellement évidentes. On va même mentionner dans l'avis le nom, l'objet, la
procédure, les critères. Bien, en fait, les critères et les modalités
d'évaluation des soumissions, est-ce qu'à 4° et et à 7°, là, «les règles
applicables en cas d'égalité»... est-ce que ça pourrait... est-ce que ça
pourrait susciter... est-ce que ça va déstabiliser certaines... c'est là où je
veux en venir, ou est-ce que, dans le fond, tout ça... tout le monde... tout le
monde va savoir, là, jour un, comment... comment s'ajuster à cette nouvelle...
à cette nouvelle disposition?
Le Président (M. Schneeberger) : ...allez-y.
Mme Petit (Katia) : Oui.
Merci, M. le Président. En fait, tout est déjà paramétré dans le SEAO. On vient
juste mettre...
Mme Petit (Katia) : ...dans un
article de loi, l'ensemble des rubriques qui se retrouvent déjà dans le SEAO
puis auquel les municipalités ont des recours. Et en plus le ministère, on
accompagne les municipalités, on offre une série d'outils pour faire les appels
d'offres, l'évaluation des besoins. Il y a vraiment un pôle d'expertise
complet, une équipe complète qui accompagne les municipalités là, à cet
égard-là. Donc, non, je ne crois pas que les municipalités vont être surprises.
D'ailleurs, on n'a pas eu de commentaire, si ce n'est que pour l'ouverture des
appels d'offres, là, l'amendement que Mme la ministre vient de faire.
Le Président (M. Schneeberger) :
Ça va? Pas d'autres questions?
Mme Setlakwe : Oui, peut-être
juste clarifier. Donc, c'est juste une question qu'on veut... Il n'y a pas une
problématique, c'est qu'on veut enchâsser le contenu obligatoire de l'avis.
Mme Petit (Katia) : Tout à
fait, on vient se conformer à ce qui existe également dans la LCOP et ses
règlements, formaliser ce qui est prévu dans les accords, tout simplement.
Mme Setlakwe : Mais, s'il y
avait besoin... Puis je ne dis pas que tout ça n'est pas correct, mais, s'il y
avait un besoin d'être plus clair, c'est qu'il y avait... Il y avait-tu des
incompréhensions ou des éléments qui étaient... Est-ce que... Avec le SEAO, en
fait, est-ce que l'expérience des municipalités ou des entrepreneurs... des entreprises,
etc., ou tous ceux qui doivent naviguer dans le système... Est-ce qu'il est...
est-ce qu'il est convivial? Est-ce que vous avez des commentaires positifs ou
négatifs? Est-ce qu'il suscite de la frustration?
Le Président (M. Schneeberger) : Mme
Petit.
Mme Laforest : Bien, moi, ce
que je peux dire, là, à cette question-là — excusez,
Mme Petit — c'est que... On regardait tantôt, précédemment, juste,
là, la possibilité de rassembler tous les... toutes les informations. C'est sûr
qu'il y a beaucoup d'allègement, là, mais des plaintes comme telles, c'est sûr
que c'est quand même ardu. Je ne sais pas si on en a eu, sauf qu'il y a
beaucoup d'améliorations avec le projet de loi, évidemment, là, mais je ne sais
pas. Êtes-vous au courant si...
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui, allez-y.
Mme Petit (Katia) : Merci. À
ma connaissance, il n'y a pas de plainte en soi. On l'adapte aux besoins des
municipalités. Aussi, on est en échange continu avec le Secrétariat du Conseil
du trésor. Donc, je ne vois pas, là. Sincèrement, c'est qu'on vient de créer
une nouvelle loi, donc c'est logique qu'on vienne y inscrire toutes les étapes
puisqu'on en profite pour rassembler l'ensemble des dispositions, là.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Mais ce que
vous dites, c'est que tous ces éléments-là étaient déjà dans le système. Le
paragraphe 8°, évidemment : «le fait que l'organisme initial ne s'engage à
accepter aucune des soumissions reçues.» Donc, ce n'est pas parce qu'on fait un
appel d'offres puis qu'on reçoit des soumissions. Ce n'est pas comme si on fait
une offre. Puis c'est... la municipalité a toujours, toujours l'option de
rejeter, de rejeter l'ensemble des soumissions reçues.
Mme Petit (Katia) : Elle n'est
pas obligée d'octroyer le contrat.
Mme Setlakwe : Mais non, mais
on dit que... Mais ça va... ça va de soi aussi. C'est une règle qui existe,
évidemment, mais on... On le mentionne, on est clairs, on veut juste... on fait
juste dire : Dites-le dans... d'entrée de jeu, dans votre avis. C'est bon.
Et là ce qui est de droit nouveau, c'est
le dernier alinéa, pour la publication dans un journal. Pourquoi on vient
changer le régime pour... Donc, il y a le SEAO, et ensuite on dit qu'il y a un
avis de publication qui est également publié dans un journal qui est diffusé
sur le territoire de la municipalité ou dans une publication spécialisée dans
le domaine diffusé au Québec. Donc, c'est un ou l'autre. Puis on... Après ça,
on mentionne ce que cet avis-là doit mentionner, et c'est une espèce de... je
pense, c'est un résumé du contenu de l'avis. Qu'est-ce qui est... Donc,
qu'est-ce qui est nouveau? C'est qu'on veut, donc...
Mme Laforest : On vient juste
demander d'ajouter le contenu. C'est juste pour préciser d'ajouter le contenu
dans le journal.
Mme Setlakwe : Mais c'est
l'obligation de publier dans un journal en parallèle avec le SEAO. Ça existe
déjà.
Mme Laforest : Ça existe
déjà, oui. Oui.
Mme Setlakwe : O.K. Puis
là... Est-ce qu'il y a une précision?
Mme Laforest : Non, allez-y.
Moi, je pense que vous vouliez ajouter quelque chose.
Le Président (M. Schneeberger) :
Me Veilleux.
Mme Laforest : Allez-y.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Tout simplement mentionner que les éléments qui sont dans
l'alinéa sont déjà de facto les éléments qui doivent se retrouver dans un tel
avis. Donc, il n'y a pas de changement ici. C'est le minimum.
Mme Setlakwe : O.K. Mais on
dit que «le contenu obligatoire des avis serait cependant de droit nouveau.»?
Mme Laforest : Parce qu'on
ajoute le contenu, c'est ça.
M. Veilleux (Jean-Pierre) :
La liste.
Mme Laforest : La liste. En
fait, on demande la liste.
Mme Setlakwe : Mais, la
liste, on vient de dire qu'elle n'était pas... elle n'est pas nouvelle non?
Mme Laforest : Non, mais de
la publication. C'est ça, c'est le... c'est en fonction du journal. C'était ça,
votre question?
Mme Setlakwe : Le contenu
obligatoire des avis est de droit nouveau.
Mme Laforest : C'est ça,
avant la loi ne l'exigeait pas, puis là on l'exige. C'est ça qui est nouveau.
Mme Setlakwe : O.K. Donc là,
jusqu'à maintenant, il y avait des avis, les avis qui étaient publiés dans les
journaux...
Mme Setlakwe : ...les
journaux, il y avait vraiment une disparité sur le niveau de détail, le niveau
de contenu?
Mme Laforest : Bien, pas de
disparité, là, nécessairement, là, mais... Je ne comprends pas votre
«disparité». Me Veilleux, vous comprenez?
Mme Setlakwe : Non, c'est que
ça me semble tellement aller de soi, ça me semble être conforme à la pratique
actuelle, mais, quand je lis que c'est du droit nouveau, je me dis : Mais
qu'est-ce... qu'est-ce qui fonctionnait, pourquoi on se sent obligé d'enchâssé
dans la loi le contenu obligatoire?
M. Veilleux (Jean-Pierre) : En
fait, l'élément de droit nouveau, c'est que c'est une exigence qui est posée
dans la loi, mais c'est déjà de facto ce qui est fait avec le SEAO. Donc, on
dit que c'est déjà le cas. Effectivement, c'est déjà le cas, mais la loi ne le
prévoit pas à l'heure actuelle. Donc, ce qui est de droit nouveau, c'est de le
prévoir. C'est aussi simple que ça.
Mme Setlakwe : Ultimement, ça
ne changera rien. Mais c'est...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Non.
Mme Laforest : Non.
Mme Setlakwe : Mais c'est
très clair, c'est prévu dans la loi. O.K. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Parfait. Alors, est-ce que l'article 38, tel que... de la loi édictée,
tel qu'amendé, est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 39.
Mme Laforest : Oui.
Article 39.
Le Président (M. Schneeberger) : Il
y a un amendement. Ça se peut-tu?
Mme Laforest : Pas nous nous.
Je ne suis pas au courant.
Le Président (M. Schneeberger) : Non?
Ah! O.K. Bon, c'est ce que j'avais comme information, ce n'est pas grave.
Mme Laforest : Mais je vais
lire l'article, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : 39?
Oui?
Mme Laforest : Article 39.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
O.K.
• (17 heures) •
Mme Laforest : «Les documents
d'appel d'offres peuvent notamment prévoir :
«1° que les soumissions peuvent être
soumises sur le système électronique d'appel d'offres;
«2° dans le cas et aux conditions prévues
par un règlement du ministre :
«a) des critères d'évaluation opérant une
discrimination territoriale;
«b) les limitations du territoire de
provenance des soumissions;
«3° que les biens et les soumissionnaires
visés par la procédure ouverte doivent être préalablement homologués ou
qualifiés conformément... conformément à la section IV du
chapitre II;
«4° qu'un soumissionnaire doit être
préalablement certifié, qualifié ou enregistré par un organisme accrédité par
le Conseil canadien des normes;
«5° que sera accordé un avantage sous la
forme d'une marge préférentielle n'excédant pas 10 % du prix proposé;
«6° que sera incluse au contrat une clause
d'ajustement du prix, laquelle devra prévoir le prix de référence et les
modalités applicables au calcul de ces ajustements, dont notamment la
périodicité de ceux-ci;
«7° la possibilité de rejeter toute
soumission d'une entreprise ayant fait l'objet, au cours des deux dernières
années précédant la date de réception des soumissions et conformément aux
dispositions de la section IV du chapitre VII, d'une évaluation de
rendement insatisfaisant lié à un contrat attribué par l'organisme municipal.
«Un critère mentionné au paragraphe 3° du
premier alinéa ne peut être utilisé si une seule entreprise offre le bien
homologué ou a obtenu la qualification.»
L'article 39 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux préciserait certains éléments du contenu
facultatifs pouvant être intégrés dans les documents d'appel d'offres. Cette
énumération n'est pas limitative.
Alors, voilà, c'est pour mieux encadrer
l'ajustement des prix dans les appels d'offres, pour assurer une transparence,
M. le Président. Alors, voilà.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions?
Mme Setlakwe : Merci. Est-ce
que c'est à ce stade-ci, M. le Président, qu'on soumet notre amendement? On avait
un amendement à proposer à l'article 39.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Est-ce qu'il est déposé? Oui?
Mme Setlakwe : Oui. Alors, je
vais vous en faire la lecture.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Parfait. Alors, je vous laisse le lire.
Mme Setlakwe : Parfait. Parce
que je vais le lire ici. Donc, ce qu'on propose, ce serait d'ajouter, dans le
premier alinéa de l'article 39, proposé par l'article 1, donc :
1° d'insérer, après le paragraphe 5°, un
paragraphe nouveau :
«5.1° dans les cas et aux conditions
prévus par un règlement du ministre, que seront considérés aux fins de la
détermination du soumissionnaire retenu, en plus du prix proposé dans chacune
des soumissions, les coûts additionnels que devra assumer l'organisme
municipal; et
2° remplacer le paragraphe 7° par le
suivant :
«La possibilité de rejeter toute
soumission d'une entreprise qui, au cours des deux années précédant la date de
réception des soumissions, a fait l'objet, conformément aux dispositions de la
section IV du chapitre VII, d'une évaluation de rendement
insatisfaisant liée à un contrat attribué par l'organisme municipal, a omis de
donner suite à une soumission ou à un contrat ou a fait l'objet d'une
résiliation de contrat en raison de son défaut d'en respecter les conditions.»
Je peux lire le commentaire? Cet
amendement modifierait l'article 39 de la Loi sur les contrats des
organismes municipaux afin de permettre aux organismes municipaux de prévoir
dans les documents d'appel d'offres que la détermination du soumissionnaire
retenu se fera en fonction du coût total que devra assumer l'organisme, y
compris les coûts additionnels qui ne seraient pas prévus au contrat.
Il permettrait également — et là c'est au
paragraphe 7° — aux organismes municipaux de prévoir dans les documents d'appel
d'offres qu'ils pourront rejeter toute soumission présentée par une entreprise
qui, au cours des deux années précédant la date de réception...
17 h (version non révisée)
Mme Setlakwe : ...des
soumissions, a omis de donner suite à une soumission ou à un contrat ou a fait
l'objet d'une résiliation de contrat en raison de son défaut d'en respecter les
conditions.
Donc, je peux enchaîner avec une
explication?
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
allez-y.
Mme Setlakwe : Vous vous
souviendrez, Mme la ministre, que ces commentaires-là ont été mentionnés en...
durant les consultations, et je me souviens, dans le mémoire de la ville de
Montréal, ils nous ont... puis c'était peut-être prévu dans d'autres aussi, c'était
de venir nous dire qu'ils veulent pouvoir utiliser le concept de coût total
dans la détermination, donc, du soumissionnaire retenu. Et l'exemple qui était
donné, bien, c'est dans le... dans un contexte de contrat d'approvisionnement
en biens. Et ce qu'on nous dit, c'est que ces... ce libellé-là qu'on propose
est prévu dans la LCOP déjà, mais, pour les contrats... Donc, on donne comme
exemple un contrat, disons, en matière de technologies de l'information et qui
énumère «certains types de coûts indirects dont il est permis de tenir compte
dans l'établissement du prix total de la soumission. Pour les contrats d'approvisionnement — là
je suis dans le mémoire de la ville de Montréal — par exemple, il est
possible de tenir compte notamment des coûts d'installation, d'entretien, de
soutien et de formation, de même que les coûts de tout autre élément jugé
pertinent par l'organisme public en lien avec les biens acquis». Donc :
«De même pour les organismes publics en matière de technologies de l'information,
il est possible de tenir compte notamment des coûts d'installation, d'entretien,
de soutien, de configuration, de licence, d'évolution, d'interopérabilité, de
formation et de migration de données, de même que des coûts de tout autre
élément jugé pertinent par l'organisme en lien avec les biens acquis». Donc, c'est
une... c'est une demande des villes de pouvoir tenir compte de l'ensemble des
coûts, incluant ceux que je viens de mentionner.
Puis ils disent que la loi actuelle, là,
la Loi sur les cités et villes, n'empêche pas formellement, disons, la ville de
Montréal de «tenir compte de certains coûts indirects dans l'établissement du
prix total de la soumission, dans la mesure où ceux-ci demeurent liés à l'objet
du contrat, mais que la pratique démontre que la compréhension des
soumissionnaires à cet effet n'est pas toujours claire, ce qui peut mener à des
contestations judiciaires», etc., puis que ça revient à la municipalité, là,
qui a le fardeau de démontrer à chaque fois que le critère est effectivement
lié à l'objet du marché, et que donc l'article... ils aimeraient avoir cette...
essentiellement avoir cette... qu'on prévoie explicitement dans la loi, donc,
«la possibilité, pour une municipalité, de tenir compte du coût total d'acquisition
dans la détermination d'un contrat d'approvisionnement en biens ou pour la
fourniture de services».
C'est ce qui... Essentiellement, c'est ce
qui est prévu, là, dans l'ajout à 5.1. Puis, à 7, les modifications, bien, c'est...
c'est assez simple, là. Les... Ce qui est... Ce qui peut être invoqué comme
motif pour rejeter une soumission est plus limitatif, donc, dans la LCOM que la
LCOP, qui prévoit deux autres... deux autres scénarios. C'est que l'entreprise
aurait non seulement... Ce qui est déjà prévu, c'est qu'elle aurait fait l'objet
d'une évaluation de rendement insatisfaisant, mais il y aurait deux autres cas.
Il se pourrait aussi qu'on rejette une soumission pour d'autres motifs, là,
parce que l'entreprise aurait, dans l'expérience de la ville... elle n'aurait
pas donné suite à une soumission ou aurait fait l'objet d'une résiliation de
contrat en raison de son défaut d'en respecter les conditions. Donc, on soumet
que ces modifications-là sont... sont justifiées et devraient... et
devraient... devraient suivre pour avoir une conformité avec la LCOP.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Mme la ministre.
Mme Laforest : Là, j'ai juste
une question. Là, c'est «peut», ce n'est pas une obligation? La ville peut
demander le coût total?
Mme Setlakwe : Effectivement.
Ça, c'est...
Mme Laforest : C'est «peut»,
hein, ce n'est pas «doit»...
Mme Setlakwe : Non. Mais c'est-à-dire
que le «peut», il est au début. Les documents d'appel d'offres... On dit ici
que les documents d'appel d'offres peuvent prévoir certains éléments.
Mme Laforest : O.K. C'est
bon.
Mme Setlakwe : Puis la liste
n'est pas exhaustive. Mais je pense que de l'avoir prévu de façon explicite, ça
va... ce que je comprends du mémoire de la ville de Montréal, c'est que ça va
juste aider, là : Voici le régime, on peut... on peut prévoir qu'on va
tenir compte de...
Mme Laforest : Le coût total.
Mme Setlakwe : ...l'ensemble
des coûts. Ça va... Ça va juste leur... Ça va simplifier le processus dans le
sens que ça va établir clairement que c'est une façon de faire, et ils vont
éviter, donc, d'avoir des contestations.
Mme Laforest : O.K., c'est
bon. Non, c'est parce que je pensais que j'avais entendu «doit», puis c'est sûr
que, si c'est «doit», les municipalités... C'est mieux «peut». Puis c'est la
même chose avec la LCOP, Me Veilleux? Même chose? Moi, je pensais, c'est la
même chose. O.K. Est-ce que... Comment ça fonctionne? Est-ce qu'on doit... On
vote votre amendement, c'est ça, ou...
Le Président (M. Schneeberger) : Bien,
il a été déposé. Alors, il faut...
Le Président (M. Schneeberger) : ...il
faut le mettre aux voix.
Mme Laforest : O.K., on va le
mettre aux voix.
Le Président (M. Schneeberger) : On
va le mettre aux voix. Alors, à ce moment-là, est-ce que l'amendement...
Des voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Vous
pouvez le demander, il n'y a pas de problème.
Mme Setlakwe : Bon, je pense
qu'on peut faire simplement...
Mme Laforest : On vote pour?
Pour.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
à ce moment-là, est-ce que l'amendement proposé à l'article 39 par la...
députée, je voulais dire «la Mme», mais la députée de Mont-Royal Outremont est
adopté?
Mme Setlakwe : ...je ne pense
pas que c'est nécessaire de faire le vote nominal. Est-ce que c'est un
amendement que vous jugez opportun?
Mme Laforest : Oui, c'est
correct, c'est correct. Mais je pensais... On devrait le voter quand même, je
pense.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
c'est ça, puis j'ai posé la question. Est-ce que vous... Il est adopté?
Alors...
Mme Setlakwe : Adopté.
Mme Laforest : Ah! Adopté.
O.K. C'est bon.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Parfait. Alors, adopté. Alors, maintenant, on est dans l'article 39 tel
qu'amendé.
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Non,
non, mais on est à l'article 39 tel qu'amendé. Est-ce que, là, il y a des
questions, ou on est prêt à le mettre aux voix aussi?
Mme Setlakwe : On n'a pas...
on n'a pas... On a discuté de l'amendement. Il y avait un amendement du...
Le Président (M. Schneeberger) : Bien...
Oui, l'amendement a été adopté. Votre amendement a été adopté.
Mme Setlakwe : Oui, oui, oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Maintenant,
on est dans l'article 39 tel qu'amendé. Alors, est-ce qu'il est...
Mme Setlakwe : 39...
Le Président (M. Schneeberger) : On
ne veut pas... Est-ce qu'on est prêts à mettre aux voix tout de suite? Moi, il
n'y a pas de problème.
• (17 h 10) •
Mme Setlakwe : Bien, je
voudrais peut-être juste... juste, donnez-moi un instant. Dans un contenu
facultatif et... J'ai juste une question générale, là. Ici, on n'est pas... on
n'est pas forcément dans du droit nouveau?
Mme Laforest : Non.
Mme Setlakwe : Tous ces
éléments-là sont... bien, il y en a certains qui sont nouveaux, il y en a
certains qui étaient dans la LCOP, on veut tout regrouper ici. Je voudrais
peut-être juste revenir sur... donc, les... Là, ici, c'est le contenu des
documents. On n'est pas dans le contenu... le contenu de l'avis, ce sont les
documents eux-mêmes, les documents d'appel d'offres.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : C'est ça. Ils
peuvent prévoir que les soumissions peuvent être soumises sur le SEAO. Mais les
soumissions ne sont pas toujours soumises sur le SEAO? Non, hein? Comment ça se
passe?
Le Président (M. Schneeberger) : ...allez-y.
Mme Petit (Katia) : Merci.
Non, effectivement, elles ne sont pas... Pour ce qui est des appels d'offres,
elles doivent être dans le SEAO, mais, pour ce qui est du dépôt des
soumissions, ça peut se faire également à une adresse déterminée dans l'appel
d'offres sur support papier pour accommoder des entrepreneurs.
Mme Setlakwe : Je comprends.
Pour des limites territoriales, au paragraphe deux, ça, j'imagine que c'est en
lien avec les contrats... Comment qu'on les appelle, les contrats prévus où, à
l'article deux, non?
Mme Petit (Katia) : En fait,
c'est en lien avec les accords de libéralisation des marchés, là, donc c'est
prévu par règlement, mais c'est calqué sur les accords qu'on a discutés à
l'article 2, effectivement.
Mme Setlakwe : Puis là, «3°
que les biens ou les soumissionnaires visés par la procédure ouverte doivent
être préalablement homologués ou qualifiés», ce qu'on avait discuté hier. Donc,
on sait comment procéder pour faire l'homologation d'un bien ou qualifier une
entreprise
«Un soumissionnaire doit être
préalablement certifié, qualifié ou enregistré par un organisme accrédité par
le Conseil canadien des normes.» Ça, c'est dans quel domaine, dans quel...
juste un exemple de ça.
Mme Petit (Katia) : Bien,
n'importe quel domaine où il y a des certifications ou des normes, là...
Mme Setlakwe : Fédérales, des
normes fédérales.
Mme Petit (Katia) : Oui, par
exemple, là, ou internationales dans certains cas, là. Mais je pense que, là,
ici, on vise vraiment les normes canadiennes.
Mme Setlakwe : O.K. Ici, à
5°, la marche préférentielle, est-ce que ça, c'est vraiment nouveau? Nouveau,
nouveau? Là, les entreprises avaient... «les entreprises», les organismes
municipaux n'avaient pas cette flexibilité-là auparavant, avant le projet de loi
n° 79.
Mme Petit (Katia) : C'est un
ajout ici, une bonification.
Mme Setlakwe : Est-ce que,
donc, c'était... ici, c'est... Ça, c'était demandé par le milieu. Donc, si le
milieu met de l'avant certaines... j'essaie de me de me rappeler nos discussions
précédentes, mais ce serait, disons... Si, pour une ville, il est important
que, dans un projet, il y ait des éléments relatifs au développement durable, à
des normes, ce genre d'exemple là, des normes d'efficience, je ne sais pas...
Mme Setlakwe : ...ISO je ne
sais plus quel chiffre, là, mais juste donner des exemples. Et ce que je
comprends, c'est que, si l'entreprise qui a soumis le prix le plus bas ne
respecte pas ces éléments-là qui ont été mis de l'avant par la municipalité
mais qu'il y en a une autre dont le prix est un peu plus élevé, on peut... la
municipalité va pouvoir octroyer le contrat à cette autre entreprise, dans la
mesure où le prix n'est pas... le prix n'excède pas... n'excède pas, bien,
10 % du prix proposé. Donc, il y a cette marge préférentielle pour
justement faire affaire avec une entreprise qui respecte des critères établis
précédemment, c'est ça?
Mme Petit (Katia) : Tout à
fait. C'est pour le respect de normes ISO, de normes environnementales et
autres. Donc, on est vraiment dans une optique de développement durable dont
Mme la ministre parlait en début d'étude détaillée.
Mme Setlakwe : O.K. Juste nous
rappeler... Par contre, ça, ces normes-là, c'est complètement à la discrétion
de chaque ville. Et est-ce que... Bien, c'est... justement, c'est dans les
documents d'appel d'offres qu'ils vont le prévoir. Il n'y a pas... Ils n'ont
pas à mettre de l'avant, dans un autre document ou dans une autre procédure, ce
qui est important pour eux. C'est vraiment pour un projet particulier, dans les
documents d'appel d'offres, pour un projet particulier, ils vont dire :
Nous, il est important que le... que les... en tout cas, les soumissionnaires,
qu'ils aient à l'esprit que certains critères sont importants pour nous.
Mme Petit (Katia) : C'est au
cas par cas. Donc...
Mme Setlakwe : C'est au cas
par cas.
Mme Petit (Katia) : Oui.
Mme Setlakwe : Donc, pour
un... Oui?
Mme Petit (Katia) : En
fonction du type de contrat applicable, tout simplement, là.
Mme Setlakwe : ...la
flexibilité. Parfait.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Est-ce que ça répond à vos questions?
Mme Setlakwe : Oui. Là, dans
notre... avec notre amendement, donc, on va avoir la possibilité de considérer,
en plus du prix proposé, des coûts additionnels, mais ça, ça va être dans des
cas prévus par règlement. Donc, le règlement va être adopté après l'adoption de
la loi.
Une voix : Oui.
Mme Setlakwe : Oui, c'est ça.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Oui? Alors, est-ce que... Oui?
Mme Setlakwe : Ça ne sera pas
long, parce que je... On achève. Non, ça fait le tour, M. le Président. Je vous
remercie.
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui?
Mme Setlakwe : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce que l'article 39 de la loi édictée, tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 40.
Mme Laforest : M. le
Président, pour l'article 40, je vais laisser mon collègue député de
Lac-Saint-Jean, si c'est possible, lire les articles.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
pas de problème. Je n'ai pas de...
Mme Laforest : Ça va?
M. Girard (Lac-Saint-Jean) :
...donner un repos de gorge, comme on dit. Alors, l'article 40 :
«Tout critère d'évaluation, toute exigence
ou toute marge préférentielle prévu aux documents d'appel d'offres doit être
lié à l'objet du contrat à attribuer.
«Sont notamment liés à l'objet du contrat
les critères d'évaluation, les exigences et les marges préférentielles qui se
rapportent aux biens, aux services ou aux travaux de construction à quelque
égard que ce soit et à n'importe quel stade de leur cycle de vie, incluant
notamment les stades de recherche, de développement, de production, de
commercialisation, de prestation, de distribution, d'utilisation, de
maintenance et de fin de vie, et ce, même lorsque ces critères d'évaluation,
ces exigences ou ces marges préférentielles ne portent pas sur l'une de leurs
caractéristiques intrinsèques.»
Donc, les commentaires, M. le
Président : L'article 40 de la Loi sur les contrats des organismes
municipaux exigerait que tout critère d'évaluation, toute exigence ou toute
marge préférentielle prévue au document d'appel d'offres soit lié à l'objet du
contrat attribué. Il décrirait également de manière non exhaustive ce qui
constitue l'objet du contrat. Cet article serait de droit nouveau. Merci, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 40?
Mme Setlakwe : Oui, s'il vous
plaît, M. le...
Le Président (M. Schneeberger) :
Députée de Mont-Royal—Outremont.
Mme Setlakwe : ...M. le
Président. Donc, ça, c'est un article nouveau. Juste expliquer... On est... On
est ici, moi, selon ma compréhension, en lien avec 39, mais juste nous
expliquer, là, c'est... quelle est la... quelle est l'intention ici. Moi, la
façon que je le vois, là, mais ce serait... j'aimerais... j'aimerais bien
comprendre, c'est qu'on permet aux municipalités, évidemment, de prévoir toutes
sortes de détails, de critères dans les documents d'appel d'offres, mais on vient
un peu plus restreindre, à l'article 40, cette liberté qu'ils ont?
Mme Laforest : En fait, c'est
un copier-coller avec la loi sur... la LCOP. C'est vraiment un copier-coller.
Mme Setlakwe : Non, je
comprends. On est en... O.K. On s'arrime à 100 % avec la LCOP...
Mme Setlakwe : ...la LCOP,
mais l'intention, quand même, derrière le... derrière l'article 40, c'est
quoi?
Mme Laforest : On a... On ne
restreint rien, au contraire, là, on l'agrandit. Ça fait que c'est vraiment une
possibilité pour les municipalités.
Mme Setlakwe : Mais
c'est-à-dire que?
Mme Laforest : Bien, on
agrandit les possibilités. Je ne sais pas si vous vous rappelez quand on a dit
qu'on pouvait ajouter dans certains critères le développement durable.
Mme Setlakwe : Oui, oui.
Mme Laforest : Bon, c'est
justement là qu'on vient ajouter les possibilités, avec le développement
durable, l'innovation dans les contrats. Donc, c'est ici, que la municipalité
peut... les organismes municipaux vont avoir cette possibilité d'utiliser des
critères, des exigences, par exemple, liés à l'environnement. Donc, c'est là
qu'on vient l'ajouter, ici.
• (17 h 20) •
Mme Setlakwe : Mais c'est
vraiment... ça doit être vu avec l'article 39. 39 et 40 vont ensemble, je
me trompe? Je me trompe ou?
Mme Laforest : Oui, les 39 et
40, oui.
Mme Setlakwe : Non, je le
voyais... C'est peut-être une explication du légiste, là, que j'apprécierais,
là, mais c'est... Je voyais comme 39 venir dire que les documents d'appel
d'offres peuvent prévoir...
Mme Laforest : En fait, ça,
ça...
Mme Setlakwe : ...toutes
sortes de critères. Puis il y a le principe de la marge référentielle, puis il
y a des critères... toutes sortes de critères et autres, mais...
Mme Laforest : Ce qu'on a...
Ce qu'on a adopté d'ailleurs précédemment, la marge préférentielle, le
développement durable, la proximité... Bref, on légitimer l'utilisation des
critères.
Mme Setlakwe : Et ce n'est
pas exhaustif. Donc, on cherche... je comprends. Dans la mesure où ce n'est pas
exhaustif, là, on permet vraiment... on donne une série d'exemples de critères
qui sont liés à l'objet du contrat. C'est tout simplement ça?
Mme Laforest : Oui,
exactement.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Oui. Donc...
Mais c'est vraiment le libellé exact, là, de la LCOP? Ça fait qu'il n'y a
vraiment pas lieu de... Je pense que, si on... C'est le libellé exact?
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : C'est très...
Non, ça va. C'est... c'est juste... c'est non exhaustif. Ça donne... ça...
J'imagine que ça va juste faire en sorte que la compréhension du marché soit
plus claire, qu'il y ait une meilleure appréciation de ce qu'est-ce qu'on
entend par... parce que... Bien, ce que... Là où je veux en venir, c'est que le
marché pourrait dire : Mais là ils sont allés... C'est trop... c'est trop
large. Les critères, là, ils se sont... Ils ne m'ont pas choisis, moi, mais ils
ont... ils ont utilisé des critères qui, selon nous, ne sont pas reliés à
l'objet du contrat. Mais, si on vient dire dans la loi que ces critères-là sont
liés à l'objet du contrat, ça va venir, j'imagine, servir, donc, en cas de
contestation future.
Mme Laforest : Exactement.
C'est pour ça qu'on dit que c'est... au contraire, ça agrandit, ça donne plus
de possibilités.
Mme Setlakwe : Oui, mais...
Oui, pour... Oui, puis éviter, éviter qu'il y ait des conflits subséquents, c'est
ça. Je vois des hochements de tête. Ça fait que je le comprends bien, mais...
Mme Laforest : Éviter que ce
ne soit pas prévu au préalable, là. C'est bien parce que, là, tout est bien
déterminé ici, quand on parle, là, n'importe quel stade de leur cycle de...
quand on parle des salles de recherche, de développement, de production, de
commercialisation, de prestation, de distribution, d'utilisation, de
maintenance et de fin de vie. Donc, ça peut être dans les critères
d'évaluation.
Mme Setlakwe : Mais je ne me
trompe pas, c'est... Ultimement, la... s'il y a des contestations, ces
critères-là, même si c'est une liste qui n'est pas... qui n'est pas exhaustive,
ça peut être utilisé par les autorités qui surveillent les marchés pour venir
dire : Non, non, ce n'est pas... ça a été fait correctement, les critères
sont pertinents. Est-ce que je le... Je vois des hochements de tête, mais je...
il n'y a pas de réaction forte. Ça fait que je...
Mme Laforest : ...bien, en
fait, plus de transparence, plus de précisions, plus de détails, plus de
possibilités. C'est sûr que c'est... évidemment, c'est mieux pour les
municipalités, là.
Mme Setlakwe : Oui, c'est
mieux, puis ça fait en sorte qu'il y a une meilleure compréhension puis qu'on évite...
Mme Laforest : Tout à fait.
Mme Setlakwe : ...on évite
des situations qui pourraient mener à des conflits. Là, on dit.... on dit
clairement que les municipalités peuvent aller dans ce sens-là puis que ça,
c'est... tout ça, c'est relié à l'objet du contrat.
Mme Laforest : Voilà.
Mme Setlakwe : Parfait.
Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Ah oui, ça va.
Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Parfait. Alors, est-ce que l'article 40...
Le Président (M. Schneeberger) : ...de
la loi édictée est adopté?
Des voix : Adopté
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 41.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : L'article 41 :
«Toute spécification technique exigée par l'organisme municipal doit, sous
réserve du deuxième alinéa, être décrite dans les documents d'appel d'offres en
termes de performance et d'exigence fonctionnelle plutôt qu'en termes de
conception ou de caractéristiques descriptives et se fonder, le cas échéant,
sur des normes internationales ou, à défaut, sur d'autres normes reconnues.
«À défaut de pouvoir décrire une
spécification technique en termes de performance et d'exigence fonctionnelle,
les documents doivent prévoir que sera considérée conforme toute équivalence à
la conception ou à des caractéristiques descriptives qu'ils décrivent et
peuvent prescrire comment sera évaluée... évaluée — pardon — l'équivalence à
cette caractéristique.
«Les spécifications techniques d'un bien,
d'un service ou de travaux s'entendent notamment de leurs caractéristiques et
qualités physiques ou, selon le cas, professionnelles.»
Alors, M. le Président, les
commentaires : L'article 41 de la Loi sur les contrats des organismes
municipaux exigerait que toute spécification technique exigée par un organisme
municipal soit décrite en termes de performance et d'exigence fonctionnelle et
se fonde sur des normes internationales ou reconnues. À défaut de pouvoir le
faire, les documents d'appel d'offres pourraient prévoir que sera considérée
toute équivalence à la conception ou des caractéristiques descriptives.
Cet article reprendrait en substance les
dispositions de l'article 573.3.1 de la Loi sur les cités et villes et des
autres articles similaires en droit des contrats des organismes municipaux.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : ...députée
de D'Arcy-McGee.
Mme Prass : ...que, dans les
documents d'appel d'offres, il faut décrire en termes de performance et d'exigence
fonctionnelle plutôt qu'en termes de conception ou de caractéristiques
descriptives. Pourquoi est-ce qu'on change l'un pour l'autre et pourquoi est-ce
que ce n'est pas les deux? Parce que c'est quand même de nature différente,
conception, caractéristiques descriptives puis la performance et les
exigences... Bien, moi, je vois de... comme différentes exigences, différents
critères et différentes descriptions, donc je me demande pourquoi on remplace
un par l'autre et pourquoi ne pas d'avoir les deux si on on détermine qu'il
faut aussi... que d'avoir une description de la performance et des exigences...
excusez-moi, de la conception aux caractéristiques descriptives, parce qu'on
dit «plutôt».
Mme Laforest : Oui, si...
peut-être... en fait, si je peux répondre à votre question, je vais...
peut-être ça répond, en tout cas, je vais essayer de répondre à la question.
Parce qu'en fait qu'est-ce qu'on veut, c'est répondre aux réels besoins, ce qui
veut dire qu'on parle de la capacité d'accueil dans les infrastructures, on
parle de la durée de vie d'un produit, on parle de la puissance d'un
équipement, on parle de l'efficacité énergétique, la capacité de chargement
d'un camion, en exemple, l'efficacité énergétique des matériaux. Donc, ce sont
toutes des mesures comme ça qui pourraient être visualisées dans le besoin de
la municipalité. Puis, si je peux donner l'exemple que parfois...
Malheureusement, ça peut arriver. C'est que parfois on y va vers des produits
vedettes, donc un produit qui est très populaire, mais en même temps ce n'est
pas ça nécessairement, le besoin que la municipalité a. Donc, ici, ça vient
comme en... pas empêcher, mais faire réfléchir la municipalité, pour ne pas
toujours aller vers des produits vedettes. Donc là, c'est sûr qu'on ajoute des
possibilités, de la capacité d'accueil et tous les éléments que je vous ai
mentionnés précédemment.
Mme Prass : Donc, ça, ça fait
en sorte que l'explication que la municipalité va devoir fournir, c'est
vraiment, comme vous dites, le caractère de...
Mme Laforest : Oui.
Mme Prass : Ce qu'on
veut : pas un produit en tant que tel, mais le..
Mme Laforest : C'est ça.
Mme Prass : ...ce qu'on
recherche dans le sens de... bien, c'est ça, ce qui va pouvoir faire l'utilité,
si on veut.
Mme Laforest : Exactement,
exactement.
Mme Prass : D'accord. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : D'autres
questions? Députée de Mont-Royal Outremont.
Mme Setlakwe : Non, je trouve
ça intéressant. Parce qu'effectivement, si on ne le formule pas de cette
façon-là, ça peut toujours peut-être favoriser l'entreprise qui est peut-être
établie depuis plus longtemps, très connue. Donc, si on fait... Est-ce que je
me trompe ou on vise, ici, les appels d'offres dirigés, dirigés vers... en tout
cas, qui...
Mme Laforest : C'est bien
dit, c'est bien dit. Ça peut être ça aussi.
Mme Setlakwe : Ça peut. Oui,
oui, je ne dis pas... mais...
Mme Laforest : Ce n'est pas
nécessairement ça...
Mme Setlakwe : Oui. Puis,
ultimement, une municipalité pourrait... c'est ça, pourrait. Mais ça, ça existe
déjà, là, ce.. La façon dont c'est formulé ici, au premier alinéa, c'est le
même libellé qui se trouve à la Loi sur les cités et villes...
Mme Setlakwe : ...ou est-ce
qu'on l'a... on l'a modifié? Parce que c'est très précis. C'est sûr qu'à la
première lecture c'est un peu... tu sais, il faut le lire deux fois, disons là,
mais...
Mme Laforest : C'est le même
libellé.
Mme Setlakwe : C'est le même
libellé. O.K. Donc, il ne faut pas changer ça, donc vraiment, c'est...
Mme Laforest : Bien non,
c'est ça.
Mme Setlakwe : Oui, non,
c'est ce qu'on dit. Donc, si on veut prévoir une spécification technique... Là,
c'est une obligation, c'est obligation pour l'organisme municipal, là, ce n'est
pas... Là, ce n'est pas une suggestion, tu sais, on doit procéder de cette
façon-là, s'il y a une spécification technique qui est exigée, puis c'est...
Mme Laforest : ...j'avais
posé comme question, mon Dieu. C'est une exigence des accords aussi. C'est ça
qui avait été demandé.
Mme Setlakwe : Ah oui? Donc,
il pourrait y avoir des fournisseurs peut-être plus en émergence ou qui ont
des... qui sont peut-être moins connus, mais ça peut être même, effectivement,
des entreprises qui offrent un produit aussi performant. Donc, il faut que le
critère porte sur les résultats, mais non pas le formuler d'une façon à ce
qu'on puisse clairement identifié de quel produit ou de quelle entreprise on
parle nommément, là. O.K.
Mme Laforest : Exactement.
L'évaluation des besoins, en fait, réels.
• (17 h 30) •
Mme Setlakwe : Oui, évaluer
le besoin réel de ce qu'on cherche. Disons, je ne sais pas, moi, ça peut être pour
une... Il y a plein d'exemples, mais il se pourrait... Puis c'est normal qu'une
municipalité souhaite allez... je ne sais pas, elle fait... elle veut
construire un centre aquatique, puis elle est allée en visiter d'autres, elle
en a vu, elle a une idée de ce qu'elle souhaiterait avoir, mais, je ne sais
pas, la piscine ou tel autre plateau sportif, il souhaiterait aller vers un
certain... certain type de produit, un certain... mais il doit... la... mais
elle doit le décrire d'une façon à arriver à ce qu'on cherche vraiment comme
résultat plutôt que... Oui?
Mme Laforest : ...oui, vous
avez raison, mais il ne faut pas oublier non plus que ça peut... ça touche
aussi les équipements, par exemple une municipalité qui veut acheter tel
équipement, telle marque à tel endroit. C'est pour ça que, si, admettons,
l'équipement qu'on veut acheter a le même ampérage, mais dans d'autres
compagnies différentes, peut... C'est pour ça qu'on dit qu'il faut décrire
vraiment les besoins et non dire : On va acheter tel équipement, tel
appareil, je ne sais pas, là, de climatisation. Tu sais, c'est vraiment,
pour... comme vous l'avez dit. Bref, ce que vous avez dit au début, c'est
vraiment ça, là...
Mme Setlakwe : Oui, oui, je
pense qu'on... O.K., c'est...
Mme Laforest : ...de ne pas
cibler des...
Mme Setlakwe : Non, exact,
mais... Non, on se comprend. Puis c'est... on ne change pas le régime actuel.
Mme Laforest : Non.
Mme Setlakwe : Mais il y a
plusieurs... C'est ça, on dit d'y aller d'une façon plutôt que d'une autre
et... moi, je le vois comme cumulatif, là, et se fonder sur des normes
internationales.
Mme Laforest : Oui, c'est une
obligation, comme on le disait, des accords et de l'AMP aussi. Donc, ça,
c'est... on n'a pas le choix de laisser ça tel quel, là.
Mme Setlakwe : Mais là c'est
parce que je vois une obligation double. La municipalité, si elle exige une
spécification technique, elle doit... bon, là, il y aurait une exception, mais
elle est décrite dans les appels d'offres, d'une certaine façon, et se
fonder... Mais, s'il n'y a pas de norme? O.K., je m'excuse. O.K. «À défaut de
pouvoir décrire une spécification technique en termes de performance et
d'exigence fonctionnelle, les documents doivent prévoir que sera considérée
conforme toute équivalence». Non, mais je ne pense pas, parce qu'ici, à 2, on
dit si c'est impossible, si on n'arrive pas à décrire la spécification
technique en termes de performance et d'exigence fonctionnelle. Là, on
dit : Les documents vont devoir... vont devoir «prévoir — c'est une
obligation — que sera considérée comme une équivalence comme... sera considérée
conforme toute équivalence à la conception ou à des caractéristiques
descriptives qu'ils décrivent et peuvent prescrire autrement... prescrire
comment sera évaluée l'équivalence». Mais ce n'est pas... Mais ma question
portait sur qu'est-ce qui arrive au paragraphe... à l'alinéa un, c'est-à-dire,
s'il n'y en a pas, de norme applicable. Dans... Mais j'imagine, dans tous les cas,
si c'est une spécification, il doit bien y avoir des normes applicables. Il me
semble que le paragraphe deux touche au premier élément... la première
obligation dans le paragraphe un et non pas la deuxième ou le deuxième.
Mme Laforest : Bien, je vais
laisser Me Veilleux, parce que... je pense, c'est bien composé «le cas
échéant». Me Veilleux.
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. C'est exactement ce que la ministre vient de mentionner, au
premier alinéa, on vient mentionner «et se fonder le cas échéant». Donc...
17 h 30 (version non révisée)
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...on
s'entend que c'est s'il y a une norme existante.
Mme Setlakwe : O.K. Oui. Je
commence à être fatiguée, je pense. Je suis désolée. Oui, voilà. Puis si on n'est
pas capable de... Je suis désolée.
Mme Laforest : Aucun
problème.
Mme Setlakwe : Je ne suis pas
si pire, d'habitude, je comprends... mais là... O.K. Oui. Deuxième paragraphe,
ça va, «l'équivalence», ça, c'est important. Puis le troisième, «les
spécifications techniques d'un bien, d'un service, des travaux s'entendent
notamment de leurs caractéristiques et qualités physiques». Puis là, à la fin,
on vient, dans le fond, un peu de définir qu'est-ce qu'on entend par
spécifications techniques, c'est ça? O.K.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Ça va, oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce que l'article 41 de la loi édictée est...
Mme Setlakwe : Je suis
désolée. J'ai peut-être une dernière question. La ville de Laval a proposé...
ou, en tout cas, a émis un commentaire, de pouvoir spécifier plusieurs marques
ou modèles dans les devis. Peut-être que vous avez déjà répondu, mais c'est
juste par souci de faire valoir...
Mme Laforest : ...on ne peut
pas aller de l'avant, puis ça, on était au courant, on a vérifié. C'est parce
que ce n'est pas conforme aux accords de cette demande-là, on ne peut pas faire
ça.
Mme Setlakwe : ...parfait.
Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
bon?
Mme Setlakwe : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'article 41 de la loi édictée est adopté? Adopté. Article 45.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : «45.
Un règlement du ministre... par l'organisme municipal.»
Des voix : ...
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : O.K.
Ça va, M. le Président? Oui. Ça va? O.K. Donc, les commentaires. L'article 45
de la Loi sur les contrats des organismes municipaux accorderait au ministre
des Affaires municipales le pouvoir de fixer par règlement les délais minimaux
pour la réception des soumissions par un organisme municipal. Et cet article
reprendrait, en substance, certaines dispositions de l'article 573.3.1.1 de la
Loi sur les cités et villes et des autres articles similaires en droit des
contrats des organismes municipaux. Conformément à l'article 2 de la Loi sur
les contrats des organismes municipaux, ce pouvoir réglementaire devrait être
exercé dans le respect de tout accord intergouvernemental applicable aux
contrats des organismes municipaux. Cela impliquerait que les délais fixés, en
vertu de l'article 45, ne pourraient être inférieurs aux délais minimums exigés
par ces accords. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, je vais suspendre quelques instants. Peut-être qu'il y en a
qui auraient besoin d'une petite pause, pause-santé.
Alors, je vais suspendre quelques
instants. Merci beaucoup.
(Suspension de la séance à 17 h 37)
(Reprise à 17 h 46)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous reprenons les travaux. La lecture de l'article 45 étant été faite, je
veux savoir s'il y a des questions sur cet article. Députée de
Mont-Royal-Outremont.
Mme Setlakwe : ...donc, ici,
ce n'est pas... j'imagine, ce n'est rien de nouveau, là, il faut fixer des
délais minimaux pour la réception des soumissions. Mais comment ça fonctionne?
Parce que, là, les villes sont autonomes, là, dans leurs processus d'appel
d'offres, et, bien, on encadre, évidemment, le contenu des documents, tout ça.
Mais c'est quoi, le délai minimal? Est-ce que ça varie selon différents types
de contrats? Comment ça fonctionne? Tu sais, un appel d'offres est ouvert pour
combien de temps, généralement?
Des voix : ...
Mme Laforest : Bien, en fait,
c'est une obligation pour les accords, si je me... si je me rappelle bien,
c'est une obligation de fixer les délais dans la loi. On le fait par règlement.
Puis ça fait partie aussi des éléments qui étaient demandés par l'Autorité des
marchés publics. Donc, autant les accords que l'Autorité des marchés publics le
demandaient, que ce soit une obligation. Puis, en même temps, il faut faire
attention parce que, parfois, des délais qui étaient trop courts, ça empêchait
les entreprises de... on ne laissait pas le temps aux entreprises de
soumissionner, en fait. Donc, c'est pour respecter aussi... donner le temps aux
entreprises de bien soumissionner.
Mme Setlakwe : Je comprends,
mais je vous demande c'est... quel est le délai.
Mme Laforest : Quinze jours,
c'est l'accord canadien, et 25 jours, c'est l'Union européenne. C'est 25 jours,
l'Union européenne?
Une voix : ...
Mme Laforest : O.K. C'est ça,
exactement. Quinze jours les accords canadiens et 25 à 30 jours pour l'accord
avec les... l'Union européenne.
Mme Setlakwe : Quinze jours
ou 25 à 30.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : Mais ici on
parle de tous les... on parle de tous les appels d'offres, là, pas juste ceux
qui ont... pas juste ceux qui concernent ou qui ont trait à des accords ou...
J'essaie de voir, là. C'est, en fait, donc...
Mme Laforest : ...
Mme Setlakwe : Pour toutes
les soumissions.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Mais 15 jours,
ce n'est pas... pour un très gros projet... Mais j'essaie de... Tu sais, si une
municipalité veut construire un projet d'infrastructure, là, important,
complexe, tout ça... Bien, c'est minimal, c'est minimal, dans le fond. Donc,
c'est...
Une voix : ...
Mme Setlakwe : O.K. Donc,
c'est un délai minimal puis...
Mme Laforest : C'est un
seuil. En fait, c'est comme un seuil.
Mme Setlakwe : Plancher, O.K.
Mme Laforest : Le 15 jours,
oui.
Mme Setlakwe : Oui, oui.
Mme Laforest : Ça peut être
plus si la municipalité le demande.
Mme Setlakwe : O.K. Puis
après ça, c'est la municipalité qui décide.
Mme Laforest : Oui.
Mme Setlakwe : O.K. Je
comprends. C'est elle qui décide, puis elle le détermine dans ses documents
d'appel d'offres.
Mme Laforest : Exact.
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
beau?
Mme Setlakwe : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce que l'article 45, tel... de la loi édictée est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 46.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : ...article 46...
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : ...46 :
«Toute modification aux documents d'appel d'offres doit être publiée sur le
système électronique d'appel d'offres et ne peut être obtenue que sur ce
système.
«Toute personne ayant demandé une copie
d'un document d'appel d'offres est avisée de cette publication par l'entremise
de ce système. La modification doit indiquer si elle découle d'une
recommandation de l'Autorité des marchés publics et présenter les modalités
relatives à la formulation d'une plainte en vertu du titre IV de la
présente loi ou de l'article 40 de la Loi sur l'Autorité des marchés
publics (Chapitre A-33.2.1)
«Si une modification susceptible d'avoir
une incidence sur le prix des soumissions est publiée moins de sept jours avant
la date limite de réception des soumissions prévues aux documents d'appel
d'offres, la date limite de réception des soumissions est reportée d'autant de
jours qu'il en faut pour qu'il y ait un délai de sept jours entre la
publication de la modification et la réception des soumissions.»
Alors, l'article 46 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux prévoirait les règles applicables à la
modification des documents d'appel d'offres après leur publication, dont des
règles relatives au report de la date limite de réception des soumissions dans
le cas où la modification est susceptible d'avoir une incidence sur le prix des
soumissions.
Et cet article reprendrait en substance
les dispositions de l'article 573.3.1.5 et d'une partie de
l'article 573 de la loi.
• (17 h 50) •
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 46? Oui, députée de
Mont-Royal Outremont.
Mme Setlakwe : Mais on ne
change pas le régime actuel, là, de ce que je comprends.
Mme Laforest : Non, pas du
tout.
Mme Setlakwe : Donc, les
modifications passent par le système, ne peuvent être obtenues que par le
système. Et puis, évidemment, chaque soumissionnaire qui a montré un intérêt
puis qui a demandé une copie des documents va être avisé d'une modification. Et
tout ça, c'est obligatoire, là, il n'y a pas de... il n'y a pas de... il n'y a
pas de discrétion, il n'y a pas de dérogation possible?
Mme Laforest : C'est
obligatoire, c'est la recommandation de l'AMP.
Mme Setlakwe : Oui, ça me
semble tout à fait... tout à fait conforme. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Parfait. Alors, est-ce que l'article 46 de la loi édictée est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 47. Réception et ouverture des soumissions.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : Article 47 :
«Les soumissions peuvent être présentées sur un support papier ou, lorsque les
documents d'appel d'offres prévoient cette possibilité, sur le système
électronique d'appel d'offres.»
Alors, l'article 47 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux déterminerait les modalités applicables à la
présentation des soumissions.
Et cet... et cet article préciserait que
les soumissions peuvent être présentées sur support papier et reprendre en
substance certaines dispositions de l'article 573.1.0.0.1 de la loi.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Questions sur 47?
Mme Laforest : ...on
l'applique dans notre nouvelle loi.
Le Président (M. Schneeberger) : Pas
de questions?
Mme Setlakwe : ...on avait
discuté plus tôt que... La plupart du temps, j'imagine que c'est... Est-ce que,
de plus en plus, elles sont... les soumissions sont soumises électroniquement
dans le système, ou qu'encore... il y a encore beaucoup de papier?
Mme Laforest : Ça dépend. Je
pourrais parler de ma municipalité, mais je n'aime mieux pas, ce n'est pas...
Mais, en... ça dépend des municipalités.
Mme Setlakwe : Oui, ou des
soumissionnaires.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Est-ce que...
Mme Setlakwe : Ah! O.K., mais
ce n'est pas... «Les soumissions peuvent être présentées sur support papier ou,
lorsque les documents d'appel d'offres prévoient cette»... O.K., il faut que la
possibilité soit prévue dans les documents d'appel d'offres. Puis on a vu le
contenu des documents d'appel d'offres à 39? Non? C'était... Où est-ce qu'on a
prévu... Où est-ce qu'on a prévu cette précision, là? La municipalité doit
dire... Ah! c'est à 39.1° : «que les soumissions peuvent être soumises».
O.K. C'est bon. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Alors, est-ce que l'article 39 de... 47 de la loi édictée est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Article 48.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : Oui,
M. le Président. Il y aura un amendement à l'article 48. Donc : «Ne
peut être divulgué par municipal ni par l'entreprise exploitant le système
électronique d'appel d'offres, avant l'ouverture des soumissions, tout
renseignement permettant de connaître le nom ou l'identité des soumissionnaires
ou des personnes qui ont demandé une copie d'un document lié à la procédure
ouverte.
«Malgré le premier alinéa :
«1° l'entreprise exploitant le système
électronique d'appel d'offres peut communiquer un renseignement permettant de
connaître l'identité d'une personne qui a demandé une copie d'un tel document
lorsque cette personne l'autorise expressément à divulguer ce...
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : ...renseignement;
«2° l'organisme municipal peut, dans le
cadre d'une procédure ouverte pour l'attribution d'un contrat de partenariat,
communiquer antérieurement à l'ouverture des soumissions un renseignement
permettant de connaître l'identité d'une entreprise qui participe à la
procédure lorsque cette entreprise a autorisé expressément l'organisme à
divulguer ce renseignement.
«Le premier alinéa s'applique malgré
l'article 9 de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et
sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1).»
Alors, M. Présent : L'article 48
de la loi prévoirait que les renseignements permettant de connaître le nombre
et l'identité des soumissionnaires ou des personnes qui ont demandé une copie
des documents liés à la procédure ouverte ne pourraient être divulgués par
l'organisme municipal ou par l'exploitant du système électronique d'appel
d'offres avant l'ouverture des soumissions. Et cet article prévoirait également
des exceptions à cette règle.
Et cet article vient reprendre en
substance certaines dispositions de l'article 573 de la loi.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Et vous enchaînez avec l'amendement.
Une voix : ...Mme la
ministre.
Mme Laforest : Article 1,
article 48 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux :
Supprimer, dans le paragraphe 2° du deuxième alinéa de l'article 48 de la
Loi sur les contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du
projet de loi, «antérieurement à l'ouverture des soumissions».
Cet amendement modifierait
l'article 48 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux afin de
retirer une mention non requise en raison de sa présence à l'alinéa précédent.
Alors, ici, on vient simplement corriger
une coquille, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : ...c'est
une erreur qu'il y avait dans le texte initialement.
Mme Laforest : Oui, c'est une
coquille, simplement.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'amendement?
Mme Setlakwe : ...effectivement,
se trouvait donc dans le premier paragraphe, «avant l'ouverture des
soumissions».
Mme Laforest : Exact.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Maintenant, est-ce qu'il y a des questions sur l'article 48 tel qu'amendé?
Mme Laforest : Non.
Des voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
c'est correct. La ministre n'a pas de question. C'est bon, c'est bon signe. Ça
nous rassure.
Mme Laforest : On est... 162,
il y a un amendement.
Le Président (M. Schneeberger) : Non,
non, c'est parce que j'ai demandé s'il y avait des questions sur
l'article 48 tel qu'amendé, vous avez dit non. Bien, c'est pour ça
qu'on...
Mme Laforest : Avez-vous avez
des questions?
Le Président (M. Schneeberger) : Alors...
Mme Setlakwe : ...
Mme Laforest : Oui, oui,
allez-y. Excusez, excusez.
Mme Setlakwe : Merci, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Allez-y.
Mme Setlakwe : Dans les
faits, il me semble avoir vu quand même le nom des... Comment ça se passe en
pratique, là? Est-ce qu'il y a... On comprend qu'il y a des exceptions, mais le
principe veut qu'on ne divulgue pas avant la fin du processus, donc avant
l'ouverture des soumissions, le nom des entrepreneurs, soyons clairs, là. Mais
moi, j'ai déjà vu, là, on le savait, dans la municipalité, quelle entreprise
avait été cherchée les documents. Et ça veut dire que, dans... c'est dans
ces... C'est dans les exceptions? Ça voudrait dire que l'entreprise a
expressément permis que ce soit fait, que son nom soit rendu public. Est-ce que
ça... Il me semble... mais ça se fait. Dans le fond, là, ce que je veux savoir,
c'est... Est-ce que j'ai bien compris le principe des exceptions? Mais je me
dis que ça se fait, donc c'est... Quelle est la pratique usuelle?
Des voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Dans ces cas-là, pour qu'il y ait divulgation, effectivement,
il faut que l'entreprise ait autorisé la divulgation de son nom. Si elle ne l'a
pas fait, elle n'apparaîtra pas au... ce ne sera pas possible de le savoir.
Mme Setlakwe : O.K. Donc, à
chaque fois que... Si on va dans le SEAO puis qu'on regarde la liste ou les
noms des entreprises qui ont montré un certain intérêt, ça ne veut pas dire
qu'ils vont se rendre jusqu'à la fin puis ça ne veut pas dire qu'ils vont déposer
une soumission, mais on regarde la liste, puis entreprises X, Y, Z sont là, ils
sont allés chercher le document, donc, clairement ils ont... ils ont dû
expressément autoriser que leurs noms soient divulgués. Puis tout ça, toute la
mécanique est prévue dans le SEAO? Mais ça voudrait dire qu'à chaque fois qu'on
voit qu'il y a des noms... Mais ce n'est pas exhaustif, on peut... on ne peut
jamais, on ne peut jamais dire que c'est exhaustif parce qu'il y en a d'autres
qui ont pu aller chercher les documents puis qui n'ont pas voulu... qui n'ont
pas voulu que leur nom apparaisse. O.K. Mais ça, ce régime-là n'est pas
nouveau, là, n'est pas nouveau par rapport à l'existant.
Mme Laforest : ...bien,
c'est... oui. En fait, c'est un peu nouveau, c'est... bien, peut-être Me
Veilleux, mais en même temps c'est parce que, là, ça s'applique aussi au
contrat de...
Mme Laforest : ...on a ajouté
les projets mixtes, les projets de partenariats. Donc, c'est pour ça qu'il faut
l'ajouter au niveau de la confidentialité, puis ça évite évidemment collusion,
corruption, puis c'était demandé par l'AMP. Ça évite aux employés municipaux...
Ça évite la pression que certains employés municipaux peuvent subir également,
là, pour ne pas donner d'informations ou pour donner des informations.
Mme Setlakwe : Là, je
comprends. O.K.
Mme Laforest : Mais ça...
c'est juste parce que, là, on l'applique avec le... les contrats de
partenariat, Me Veilleux?
M. Veilleux (Jean-Pierre) :
...
Mme Laforest : Merci.
Mme Setlakwe : O.K. Donc, le
principe, c'est qu'on ne le divulgue pas avant que les soumissions soient
ouvertes, mais il y a des exceptions. L'entreprise exploitant le SEAO peut
communiquer un renseignement lorsque cette personne l'autorise expressément.
Là... Puis c'est là que... qu'il y a la nouveauté, parce que les contrats de
partenariats sont nouveaux. «L'organisme municipal peut, dans le cadre d'une
procédure ouverte pour l'attribution d'un contrat de partenariat...»
Pourquoi on a voulu préciser que c'est
«dans le cadre d'une procédure ouverte pour l'attribution d'un contrat de
partenariat»? «D'un contrat de partenariat», ce n'est pas toujours dans... ce
n'est pas toujours une procédure ouverte?
• (18 heures) •
Des voix : ...
Mme Setlakwe : Oui, ça peut
être une question aux légistes. Je pense que ce n'est pas que... Il me semble
que ce n'est pas nécessaire de le dire. «L'organisme municipal peut, dans le
cadre d'une procédure ouverte pour l'attribution d'un contrat de partenariat»,
mais c'est toujours une procédure ouverte quand on parle d'un contrat de
partenariat, n'est-ce pas?
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. Ça va être généralement le cas. Par contre, la loi
n'interdirait pas de faire des contrats de partenariat sur invitation écrite
pour les montants entre 25 000 $ et 133 800 $, quoique les
cas de... pratiques d'application risquent d'être très peu nombreux.
Mme Setlakwe : Oui, vous avez
raison. À 28, c'est vrai, c'est permis. O.K. Donc... Mais c'est quand... Ah!
bien là, quand c'est sur invitation, c'est... l'article n'est pas... n'est pas
pertinent, mais, quand c'est une procédure ouverte pour l'attribution d'un
contrat de partenariat, la ville peut communiquer «un renseignement permettant
de connaître l'identité d'une entreprise qui participe à la procédure lorsque
l'entreprise a autorisé expressément...»
Dans le cadre d'un contrat de partenariat,
là, on implique les... on implique les... le secteur privé, les entreprises
très tôt dans le processus, mais ça peut se faire. Donc, si les entreprises ne
souhaitent pas divulguer leur identité, ça va se faire... on ne saura pas, on
ne saura pas que la... Est-ce qu'on... Est-ce que le citoyen va quand même
savoir qu'il y a un processus de... oui, qu'il y a un processus de contrat de
partenariat? Ça, évidemment, c'est public. Mais à savoir qui participe, ça, ça
ne peut pas être rendu public, à moins que les entreprises l'autorisent.
Mme Laforest : Exact.
Mme Setlakwe : O.K.
Le Président (M. Schneeberger) :
Pas d'autres questions? Ça va?
Mme Setlakwe : «Le premier
alinéa s'applique malgré l'article de la Loi sur l'accès aux documents...» Non,
non, je pense que oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'article 48, tel qu'amendé, est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 162.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : ...article 573.3.4
de cette loi est modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «au
paragraphe 3.1° de l'article 573 ou qui, sciemment, par son vote ou
autrement, autorise ou effectue l'adjudication ou la passation d'un contrat
sans respecter les règles ou les mesures, selon le cas, prévues aux articles
précédents de la présente sous-section, dans l'un ou l'autre des règlements
pris en vertu des articles 573.3.0.1, 573.3.0.2 et 573.3.1.1 ou dans la
politique adoptée en vertu de l'article 573.3.1.2» par «à
l'article 48 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux
(indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi ainsi que le
numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les contrats des
organismes municipaux) ou qui, sciemment, par son vote ou autrement, autorise
ou effectue l'attribution d'un contrat sans respecter les règles ou les
mesures, selon le cas, prévues par cette loi ou un règlement pris en vertu de
celle-ci».
Nous aurons un amendement, M. le
Président...
18 h (version non révisée)
Le Président (M. Schneeberger) : ...oui.
Alors, allez-y avec l'amendement aussi.
Mme Laforest : Article1,
article 162 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux modifiant l'article
573.3.4 de la Loi sur les cités et villes.
Remplacer l'article 162 de la Loi sur les
contrats des organismes municipaux, proposé par l'article 1 du projet de loi,
par le suivant :
162. L'article 573.3.4 de cette loi est
modifié :
1° par le remplacement, dans le premier
alinéa, de «au paragraphe 3.1 de l'article 573 ou qui, sciemment, par son vote
ou autrement, autorise ou effectue l'adjudication ou la passation d'un contrat
sans respecter les règles ou les mesures, selon le cas, prévues aux articles
précédents de la présente sous-section, dans l'un ou l'autre des règlements
pris en vertu des articles 573.3.0.1, 573.3.0.2 et 573.3.1.1 ou dans la
politique adoptée en vertu de l'article 573.3.1.2» par «l'article 48 de la Loi
sur les contrats des organismes municipaux (indiquer ici la date et le numéro
de chapitre de la présente loi ainsi que le numéro d'article de cette loi qui
édicte la Loi sur les contrats des organismes municipaux) ou qui, sciemment,
par son vote ou autrement, autorise ou effectue l'attribution d'un contrat sans
respecter ou les mesures, selon le cas, prévues par cette loi, ou un règlement
pris en vertu de celle-ci»;
2° par l'ajout, à la fin de l'alinéa
suivant :
«Le présent article s'applique avec les
adaptations nécessaires à tout organisme assujetti à la Loi sur les contrats
des organismes municipaux (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la
présente loi ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la loi
sur les contrats des organismes municipaux), à l'exception d'un organisme visé
par l'un ou l'autre des acticles 938.4 du Code municipal du Québec (chapitre
C-27.1), 118.2 de la Loi sur la Communauté métropolitaine de Montréal (chapitre
C-37.01), 111.2 de la Loi sur la Communauté métropolitaine de Québec (chapitre
C-37.02) et 108.2 de la Loi sur les sociétés de transport en commun (chapitre
S-30.01).».
Alors, cet amendement modifie l'article
573.3.4 de la Loi sur les cités et villes afin de prévoir son application à
tous les organismes municipaux assujettis à la Loi sur les contrats des
organismes municipaux. Il s'agit d'une modification requise afin d'assurer la
transition complète vers le régime de la loi sur les contrats des organismes
municipaux.
M. le Président, honnêtement, je vais
laisser Me Veilleux, s'il veut donner des commentaires, parce que je crois qu'on
rassemble plusieurs articles pour assurer l'intégrité de la loi avec l'intégrité
de la Loi sur les contrats des organismes municipaux, parce que là il y a
énormément d'articles qu'on rassemble, si Me Veilleux est d'accord. Avez-vous des
commentaires?
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
Me Veilleux, avez-vous des commentaires à nous donner?
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. En fait, Mme la ministre a tout à fait raison, c'est un
article de concordance, assurer la transition du régime.
Mme Setlakwe : C'est assez
chargé.
Mme Laforest : Mais, Me
Veilleux, c'est ça, on rassemble les articles, c'est ça, pour en faire la
nouvelle loi.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Je
peux préciser. En fait, l'article 573.3.4, actuellement, et ses équivalents
dans les autres lois s'appliquent aux différents organismes municipaux par
plusieurs renvois. En faisant des concordances, ce renvoi-là s'est perdu à
certains endroits. Le paragraphe ici vise à s'assurer de son application à l'ensemble
des organismes municipaux, donc, pour s'assurer que le régime soit complètement
imperméable.
Mme Setlakwe : Mais de
façon... Mais là, ici, on est sur l'amendement. On a fait des renvois, mais,
par le biais de la modification de l'article, on s'assure qu'en aucun temps il
y ait un vide juridique... Il y a toujours un régime qui s'applique, non?
Est-ce que c'est transitoire ou...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Non,
non, non. En fait, l'article 513.3.4 précise qu'«une personne qui n'aurait pas
respecté l'interdiction de divulgation pourrait risquer de devenir inhabile à
occuper un poste d'élu». La modification de l'amendement vise à s'assurer que
ça s'applique à tous les organismes municipaux assujettis à la Loi sur les contrats
des organismes municipaux. Parce qu'en bout de piste, ce serait un non-respect
des règles applicables aux contrats.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Oui, merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce que l'article... l'amendement sur l'article 162 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Maintenant, nous en sommes à l'article 162 de la loi édictée tel qu'amendé.
Est-ce qu'il y a des questions? Je n'en vois pas. Alors, est-ce que... Oui.
Mme Setlakwe : Non... Là on
est sur 162 tel qu'amendé.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui...
Mme Setlakwe : ...Là, on est
dans le scénario où c'est un manquement grave, là, il y a sciemment un
non-respect des règles. La personne le fait en toute connaissance de cause,
sciemment, et donc... Mais, c'est... sur le fond, c'est le même régime qui
s'applique ici.
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Merci,
M. le Président. En fait, c'est tout simplement de changer les renvois qu'il y
a actuellement dans cet article-là aux... dans le fond, aux anciennes
dispositions pour les dispositions de la nouvelle loi sur les contrats
d'organismes municipaux. Donc, c'est effectivement la même... la même
obligation. C'est la concordance.
Mme Setlakwe : Par
l'article 48, mais...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : La
non-divulgation.
Mme Setlakwe : Qu'on vient de
voir, oui, je comprends. O.K.
Le Président (M. Schneeberger) :
Ça va?
Mme Setlakwe : Oui. Merci.
• (18 h 10) •
Le Président (M. Schneeberger) :
Alors, est-ce que l'article 162 de la loi édictée, tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) :
Adopté. Article 173.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) :
Article 173 : L'Article 938.4 de ce code est modifié par le
remplacement, dans le premier alinéa, de «au paragraphe 3.1 de
l'article 935 ou qui, sciemment, par son vote ou autrement, autorise ou
effectue l'adjudication ou la passation d'un contrat sans respecter les règles
ou les mesures, selon le cas prévu aux articles précédents du présent titre
dans l'un ou l'autre des règlements pris en vertu des articles 938.0.1, 938.0.2
et 938.1.1, ou dans la politique adoptée en vertu de l'article 938.1.2»
par «à l'article 48 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux
(indiquer l'année numéro de chapitre de la présente loi, ainsi que le numéro de
l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les contrats des organismes
municipaux ou qui, sciemment, par son vote ou autrement, autorise ou effectue
l'attribution d'un contrat sans respecter les règles ou les mesures selon le
cas prévu par cette loi ou un règlement pris en vertu de celle-ci.
Donc, c'est un article de concordance.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui. Merci. Questions sur l'article 173? Aucune? Alors, est-ce que
l'article 173 de la loi édictée est adopté?
Une voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) :
Adopté. Article 182.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) :
Oui, M. le Président. Article 182 : L'article 118.2 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans le premier alinéa de «au huitième alinéa
de l'article 108 ou qui, sciemment, par son vote ou autrement, autorise ou
effectue l'adjudication ou la passation d'un contrat sans respecter les règles
ou les mesures selon le cas prévu aux articles 106 à 118.1.2 dans l'un ou
l'autre des règlements pris en vertu des articles 112.1, 112.2 et 113.1 ou
dans la politique adoptée en vertu de l'article 113.2» par «à
l'article 48 de la Loi sur les contrats... sur les contrats des organismes
municipaux (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi,
ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les
contrats des organismes municipaux) ou qui, sciemment, par son vote ou
autrement, autorise ou effectue l'attribution d'un contrat sans respecter les
règles ou les mesures selon le cas prévu par cette loi ou un règlement pris en
vertu de celle-ci.
Donc, l'article de la loi modifierait
l'article 118.2 de la Loi sur la Communauté métropolitaine de Montréal à
des fins de concordance avec le régime. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 182?
Mme Setlakwe : Non, mais à
force de le lire, c'est la même chose, mais on fait la même chose pour Loi sur
les cités et villes, code municipal. Là, on est dans la Loi sur la Communauté
métropolitaine de Montréal. Mais c'est parce que ces lois-là avaient des
articles équivalents, on change le renvoi, tout simplement, s'il y a
contravention à la règle de non-divulgation ou s'il y a une attribution de
contrat qui est faite sans respecter les règles. Mais c'est vraiment de la
concordance si on ne change pas le régime.
Mme Laforest : Exactement. Les
trois autres articles, c'est la même chose aussi... euh, les deux autres ou les
trois autres, je crois, ça va être la même chose.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'article 182 de la loi édictée est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) :
Adopté. Bon. 184.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : 184.
L'article 112.2... Excusez-moi. L'article 111.2 de cette loi est
modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «au huitième alinéa de
l'article 101 ou qui, sciemment, par son vote ou autrement, autorise ou
effectue l'adjudication ou la passation d'un contrat sans respecter les règles
ou les mesures, selon le cas prévu aux articles 99 à 111.1.2 dans l'un ou
l'autre des règlements pris en vertu des articles 105.1, 105.2 et 106.1,
ou dans la politique adoptée en vertu de l'article 106.2» par «à
l'article 48 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux
(indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi, ainsi que le
numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi sur les contrats des
organismes municipaux ou qui, sciemment, par son vote ou autrement, autorise ou
effectue l'attribution d'un contrat sans respecter les règles ou les mesures
selon le cas prévu par cette loi ou un règlement pris en vertu de l'article en
vertu de celle-ci.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions sur 184? Aucune? Est-ce que
l'article 184...
Le Président (M. Schneeberger) : ...de
la loi édictée est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
204.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : Article 204 :
L'article 108.2 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
premier alinéa, de «au huitième alinéa de l'article 95 ou qui, sciemment,
par son vote ou autrement, autorise ou effectue l'adjudication ou la passation
d'un contrat sans respecter les règles ou les mesures, selon le cas, prévues
aux articles 93 à 108.1.2... l'un ou l'autre des règlements pris en vertu
des articles 100, 101 et 103.1 ou dans la politique adoptée en vertu de
l'article 103.2» par «à l'article 48 de la Loi sur les contrats des
organismes municipaux (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la
présente loi ainsi que le numéro de l'article de cette loi qui édicte la Loi
sur les contrats des organismes municipaux ou qui, sciemment, par son vote ou
autrement, autorise ou effectue l'attribution d'un contrat sans respecter les
règles ou les mesures, selon le cas, prévues par cette loi ou un règlement pris
en vertu de celle-ci.»
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions sur 204?
Une voix : Non.
Le Président (M. Schneeberger) : Non.
Parfait. Est-ce que l'article 204 de la loi édictée est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, il reste dans... toujours dans la réception et ouverture des
soumissions, le dernier article, article 49, et je vois qu'il y a un
amendement.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : ...M.
le Président. Article 49 : «Les soumissions sont ouvertes
publiquement en présence d'au moins deux témoins. Doivent alors être divulgués
à haute voix les noms des soumissionnaires, le prix proposé dans chacune des
soumissions et le résultat de l'ouverture des soumissions.
«Lorsque l'intégrité d'une soumission
présentée sur le système électronique d'appel d'offres n'a pu être constatée
par l'organisme municipal lors de son ouverture :
«1° un avis de défaut est transmis au
soumissionnaire et ce dernier doit, sous peine de rejet de sa soumission,
remédier au défaut en présentant dans les deux jours ouvrables une soumission
dont l'intégrité est constatée par l'organisme;
«2° la divulgation des prix proposés et du
résultat de l'ouverture des soumissions prévue au premier alinéa est remplacée
par une publication sur le système électronique d'appel d'offres dans les
quatre jours ouvrables qui suivent l'ouverture des soumissions.»
Nous avons un amendement, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Allez-y.
Mme Laforest : Article 1,
article 49 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux : À
l'article 49 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux, proposé
par l'article 1 du projet de loi :
1° remplacer, dans le premier alinéa, «,
le prix proposé dans chacune des soumissions et le résultat de l'ouverture des
soumissions» par «et le prix proposé dans chacune des soumissions»;
2° supprimer, dans le paragraphe 2° du
deuxième alinéa, «et du résultat de l'ouverture des soumissions».
Donc, cet amendement modifie
l'article 49 de la Loi sur les contrats des organismes municipaux afin de
retirer l'obligation de divulguer le résultat de l'ouverture des soumissions.
Ici, on vient clarifier les informations
devant être divulguées à voix haute lors de l'ouverture des soumissions dans
une procédure ouverte, assurer l'intégrité du processus contractuel, ce qui est
vraiment important, là, de... cette possibilité-là... cette interdiction-là.
C'est quand même important, par respect pour les soumissionnaires, là, c'est quand
même important. Merci beaucoup, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions sur l'amendement?
Mme Setlakwe : Oui, M. le
Président. C'est peut-être parce qu'il est tard, là. Je veux juste bien saisir
ce qu'on est en train de modifier. On divulgue à haute voix les noms des
soumissionnaires, «le prix est proposé dans chacune des soumissions et le
résultat de l'ouverture»... Donc, on simplifie. Au moment d'ouvrir, on divulgue
à haute voix, on ouvre les enveloppes, là, ou on divulgue à haute voix le nom
du soumissionnaire, chaque soumissionnaire, et le prix proposé dans chaque
soumission. Je m'excuse, je ne saisis pas. Je comprends très bien ces deux
éléments-là, évidemment, mais on avait... où vous aviez proposé d'également...
Il y avait comme un troisième élément : «et le résultat de l'ouverture des
soumissions».
Mme Laforest : C'est ça. En
fait, on donne... On donne les montants, les prix des soumissions, mais on ne
donne pas les résultats de la personne qui a la soumission, le prix de la
personne qui a la soumission.
Mme Setlakwe : Non, c'est ça,
mais... Parce que le résultat, ça va se faire ultérieurement, donc entre...
Le Président (M. Schneeberger) : Allez-y.
Mme Petit (Katia) : ...M. le
Président. En fait, juste pour être clair, là, c'est que, comme Mme la ministre
l'indiquait, on va énoncer le prix de chacune des soumissions, mais pas ce
qu'on appelle le résultat, parce que le résultat, ça équivaut à annoncer le
gagnant de l'appel d'offres. Or, au moment de l'ouverture, l'admissibilité ne
sera pas nécessairement faite. Puis ça se peut qu'il reste des analyses à faire
sur... de qualité, par exemple, d'où...
Mme Laforest : ...
Mme Petit (Katia) : ...c'est
ça, d'où l'importance de retirer cet élément-là, là. C'est ça, l'amendement,
c'est qu'on ne l'annonce pas.
Mme Setlakwe : Non, non, je
comprends, aucun... il n'y a aucun enjeu. Oui, bien sûr, parce qu'il se
pourrait même que, je ne sais pas, il y ait deux soumissions...
Mme Setlakwe : ...c'est des
prix exorbitants, on n'a pas encore fait l'analyse, mais il y a comme des
étapes subséquentes avant de dire... Je comprends, il n'y a pas de... Mais ce
libellé d'ouverture des soumissions, le résultat d'ouverture... Dans le fond,
c'est une modification, mais le régime actuel prévoyait ça, le droit actuel?
Non, ou c'est... On vient juste corriger quelque chose qu'on proposait dans le
79...
Mme Laforest : C'est ça.
Mme Setlakwe : O.K.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Setlakwe : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Vous
avez une question?
Mme Setlakwe : Plus sur...
L'amendement, c'est clair.
Le Président (M. Schneeberger) : C'est
bon. Parfait. Alors, est-ce que l'amendement est adopté?
• (18 h 20) •
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, est-ce qu'il y a des questions sur l'article 49 tel qu'amendé?
Mme Setlakwe : Oui, M. le Président.
Donc, à 49, qu'est-ce qui est nouveau, là? Je vois qu'on reprend en
substance... Honnêtement, ça, c'est une procédure qui s'applique depuis
longtemps. Est-ce ce qu'on a changé dans le projet de loi, ce qu'on vient
ajouter, ce que le gouvernement ajoute puis ce avec quoi on est à l'aise, là,
pour le monde municipal, ces différentes options, ces différents types de
contrat... Mais, ici, dans la procédure d'ouverture des soumissions, qu'est-ce
qui est nouveau, en fait?
Mme Laforest : Bien, en fait,
on vient, on vient répondre à la demande de la Corporation des officiers
municipaux qui était venue ici, qui voulait... La corporation avait demandé de
bien le préciser dans la loi.
Mme Setlakwe : Mais il y
avait un élément pour lequel... Mais c'est parce que ce n'est pas nouveau, là,
c'est quoi, les éléments qui sont nouveaux...
Mme Laforest : Il n'y a pas
de changement. On vient juste assurer la transparence avec... en réécrivant
l'article de cette manière-là, que c'était demandé demandé par la Corporation
des officiers.
Mme Setlakwe : Deux témoins,
c'est toujours comme ça. Oui, en présence d'au moins deux témoins, ça dépend,
là, mais quand on fait cette ouverture-là, les municipalités, c'est quand même
un moment solennel, là, on réunit des gens, puis on ne fait pas ça sur le coin
d'une table avec une seule personne à côté de nous.
Bon. On a déjà parlé de la suite sur la
divulgation à haute voix des noms et du prix, «l'intégrité d'une soumission
présentée sur le SEAO n'a pu être constatée par l'organisme municipal lors de
son ouverture», «lorsque l'intégrité d'une soumission», donc, c'est -à-dire
qu'il manque «n'a pu être constatée», «un avis de défaut est transmis au
soumissionnaire». «L'intégrité d'une soumission», ça peut viser, mais ça peut
viser différentes choses, il manque... il manque un élément.
Mme Laforest : ...une soumission.
Mme Setlakwe : Oui, parce que
là on parle de «lorsque l'intégrité d'une soumission»...
Mme Laforest : Bien, en fait,
il faut vérifier s'il n'y a pas de faux documents.
Mme Setlakwe : De faux
documents?
Mme Laforest : Bien, parfois,
l'intégrité de la soumission, c'est ça qu'on doit vérifier, s'il n'y a pas de
faux documents ou si...
Mme Setlakwe : Mais ou il
peut manquer, je ne sais pas, moi, il peut manquer... Des fois, c'est même...
ça peut être mineur, là vous parlez d'un faux document, mais ça peut être bien
d'autres choses.
Mme Laforest : Ça peut être
un fichier aussi corrompu...
Mme Setlakwe : ...ou il
manque quelque chose, il manque peut-être...
Mme Laforest : Ça peut être
plein de choses, oui.
Mme Setlakwe : ...est-ce
qu'il peut manquer, je ne sais pas, une habilitation, une résolution ou autre
exigence qui avait été...
Mme Laforest : Toutes ces
réponses sont bonnes. Oui, toutes vos réponses sont bonnes.
Mme Setlakwe : Tout ce qui
pourrait rendre une soumission non conforme, c'est ça qu'on veut dire par
l'intégrité d'une soumission...
Mme Laforest : Exact.
Mme Setlakwe : ...mais ce
n'est pas forcément... Il ne faut pas interpréter, je pense, le mot «intégrité»
comme ayant trait à quelque chose de... bien, peut-être de frauduleux ou de...
Ça peut simplement être manquement technique, là, donc, mais, quand on parle
d'intégrité, c'est tout ce qui peut faire en sorte qu'une soumission est non
conforme. O.K. Mais ça, c'est un mot qui est connu dans le milieu, «l'intégrité
d'une soumission».
Une voix : ...
Mme Setlakwe : C'est déjà là.
O.K. Donc, si on ne l'a pas constaté lors de l'ouverture, il y a un avis de
défaut qui est transmis. Qu'on laisse quand même le temps... On ne rejette pas
d'office, on laisse quand même... On envoie un avis de défaut. Ça, ce n'est pas
nouveau non plus, là, parce qu'une soumission pourrait être... Il pourrait
avoir un élément non conforme, mais, rapidement, il doit le corriger. O.K.
Mme Setlakwe : ...le deux
jours ouvrables, ce n'est pas... ce n'est pas nouveau non plus.
Mme Laforest : Non, non.
Mme Setlakwe : ...ou, des
fois, en présentant dans les deux jours ouvrables, une soumission de
l'intégrité est constatée... une divulgation des prix est remplacée par une
publication dans les quatre jours ouvrables». O.K. Donc, ça, honnêtement... Je
n'ai pas d'autre question, mais on me dit que c'est une procédure qui est
inchangée. Mais le point, là, des officiers municipaux, c'était... Juste nous
rappeler, ils trouvaient... Est-ce qu'il y avait quelque chose qui... Ils
souhaitaient que ça soit plus clair ou ils souhaitaient que ce soit enchâssé.
C'est quoi qui les agaçait exactement?
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
Mme Petit.
Mme Petit (Katia) : C'est
exactement l'amendement qu'on vient d'adopter. Donc, ils voulaient qu'on retire
l'élément du résultat, ils nous ont porté à notre attention que c'était une
erreur qui s'était glissée...
Mme Setlakwe : C'est complet.
Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Parfait. Alors, est-ce que l'article 49 de la loi édictée, tel
qu'amendé, est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
À cette heure-ci, je voulais savoir si vous vouliez continuer ou vous souhaitez
qu'on finisse ça?
Mme Laforest : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Bien,
sur les... réceptions... soumissions, c'est fini... on s'en va sur
l'attribution suivant des soumissions avec les prix proposés le plus bas.
Mme Laforest : Mais on doit
continuer, M. le Président, désolée.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
il n'y a pas de problème. Alors, article 50.
M. Girard (Lac-Saint-Jean) : Article 50 :
«Lorsque les documents d'appel d'offres prévoient que le contrat est attribué
au soumissionnaire ayant présenté la soumission conforme avec le prix proposé
le plus bas, le contrat est attribué à ce dernier ou, avec l'autorisation du
ministre, à un autre soumissionnaire ayant présenté une soumission conforme.»
Donc, cet article prévoirait les règles
applicables lorsqu'un organisme municipal utilise la procédure d'attribution
suivant la soumission avec le prix proposé le plus bas. Alors, dans ce cas, le
contrat serait attribué au soumissionnaire ayant proposé le prix le plus bas et
le ministre des Affaires municipales pourrait cependant autoriser
l'organisme... municipal à attribuer le contrat à un autre soumissionnaire.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 50?
Mme Setlakwe : Oui,
rapidement. J'imagine qu'on n'est pas venu changer grand-chose ici. Mais, en
fait, non, ce n'est pas du droit nouveau du tout, là, c'est formulé de cette
façon-là et avec... il y a quand même... Dans quelle circonstance est-ce que la
ministre vient autoriser que ce soit accordé ou octroyé à un autre
soumissionnaire qui n'est pas le plus bas?
Mme Laforest : Exactement.
C'est quand le plus bas soumissionnaire se retire. C'est dans ces
circonstances-là, parce que, s'il y a un désistement du plus bas
soumissionnaire, parfois, c'est dû à une erreur d'estimation, c'est à ce
moment-là qu'on peut donner les pouvoirs à la ministre.
Mme Setlakwe : O.K. c'était
déjà comme ça.
Mme Laforest : C'est ça.
Mme Setlakwe : O.K. Mais
sinon, on dit quand même que le principe, c'est «lorsque les documents d'appel
d'offres prévoient que c'est un contrat qui va être attribué au plus bas
soumissionnaire conforme», le contrat est attribué à ce dernier. Mais on a dit
aussi précédemment que... là, je suis... trop technique, mais c'est comme si on
dit ici qu'il y avait automatiquement une formation d'un... conclusion d'un
contrat, mais on a quand même prévu dans les documents d'appel d'offres que la
municipalité n'est jamais obligée de... Comprenez-vous ce que je veux dire? On
a...
Mme Laforest : Allez-y, Me
Veilleux.
Mme Setlakwe : Est-ce qu'il
peut... est-ce qu'il pourrait arriver des circonstances où, je ne sais pas, la
municipalité n'est pas tenue de l'octroyer pour d'autres raisons?
M. Veilleux (Jean-Pierre) : La...
la municipalité n'est jamais tenue d'octroyer le contrat, si, à la suite de
l'appel d'offres public, elle réalise que, par exemple, les prix sont trop
élevés pour ses capacités. C'est d'ailleurs pourquoi c'est prévu dans l'avis,
c'est pour informer les entrepreneurs potentiels. Le libellé de l'article ici
ne change rien à cet effet-là, c'est simplement qu'on l'a écrit à la positive
pour des fins de clarification.
Mme Setlakwe : Je comprends.
Mon interprétation est la bonne, là, c'est... On va y aller avec le plus bas
soumissionnaire.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Si
on l'attribue. Exact.
Mme Setlakwe : Si on
l'attribue, O.K. Parfait.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'article 50 de la loi édictée est adopté?
Mme Laforest : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article... Bien, à ce moment-ci, Mme la ministre…
Mme Laforest : Oui, on peut.
Le Président (M. Schneeberger) : Nous
allons ajourner...
Le Président (M. Schneeberger) : ...terminer
les travaux et, compte tenu de l'heure... et je veux juste vérifier, je pense
que demain matin... demain midi, il y avait quelque chose. Alors, oui, voilà.
Alors, la commission ajourne ses travaux à demain, jeudi 6 février,
13 heures. Merci beaucoup.
(Fin de la séance à 18 h 29
)