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(Dix heures quarante-quatre minutes)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous poursuivons les travaux ce matin pour les projets de loi privés. Alors,
nous accueillons les personnes, représentants de la ville de Terrebonne, pour
le projet de loi n° 209. Est-ce qu'il y a des remplaçants? J'imagine que
non, mais c'est la procédure.
La Secrétaire : Non, M. le
Président, il n'y a aucun remplacement.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, dans un premier temps, je vais laisser les remarques préliminaires à la
députée des Plaines, voilà, pour 20 minutes maximum. Voilà, allez-y.
Mme Lecours (Les Plaines) : Maximum
20 minutes. Mon Dieu! J'ai beaucoup de temps.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
maximum.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci...
Oui, j'ai bien compris. Merci beaucoup, M. le Président. Alors, bien, je vais
commencer par saluer mes collègues de l'opposition et évidemment ma collègue
ministre des Affaires municipales et tous mes collègues qui assis ici, bien
évidemment, les gens de la ville de Terrebonne. Je vais commencer par Mme
Poirier, qui, avec sa petite épinglette, nous rappelle qu'elle a déjà siégé
ici. Alors, rebienvenue. Peut-être pas dans cette salle-ci, par ailleurs, elle
n'était pas construite à l'époque. Alors, bienvenue notamment ici à la salle
Kirkland, mais dans l'antre de l'Assemblée nationale. M. Ville-André, Mesdames,
je m'excuse, j'ai oublié vos noms, mais bienvenue ici, à l'Assemblée nationale
pour votre projet de loi, en réalité.
Donc, ça me fait plaisir de présenter ce
projet de loi d'intérêt privé, le 209. On appelle ça un PLIP, c'est l'acronyme.
Donc, essentiellement, M. le Président, ce PLIP, comme on l'appelle, viendra
permettre à la ville de Terrebonne d'acquérir un immeuble constitué en
copropriété divise, ce que les municipalités, à l'heure où on se parle, ne
peuvent pas faire. En l'adoptant à la fin de la séance, avec le concours
évidemment de mes collègues, on va permettre à la ville de Terrebonne d'avoir
une flexibilité accrue pour sa gestion immobilière, tout en renforçant ses collaborations
régionales, notamment avec la MRC des Moulins. Ainsi, Terrebonne pourra, si
nécessaire, louer des fractions d'immeubles en totalité ou en partie justement
à la MRC.
Cette approche vise aussi à répondre aux
divers besoins, tels que l'aménagement d'espaces à vocation publique, l'aménagement
d'espaces ou l'hébergement d'organismes communautaires ou encore le soutien aux
initiatives régionales. Par ailleurs, le projet de loi confère à la ville de
Terrebonne la responsabilité de désigner l'administrateur chargé de la gestion
de ces copropriétés. Cette disposition garantit que les intérêts de la
municipalité et de ses citoyens soient pleinement respectés dans l'administration
des biens, tout en assurant une gouvernance efficace.
Alors, M. le Président, au cours de l'élaboration
de ce PLIP, on m'a convaincue que son adoption contribuera à consolider le
développement de notre région et à favoriser une gestion plus souple et
collaborative des infrastructures. Alors, voilà, M. le Président, je n'ai pas
eu besoin de 20 minutes, mais je pense que tout est dit. On va poursuivre
les remarques préliminaires. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup...
Le Président
(M. Schneeberger) : ...Mme le ministre, souhaitez-vous
intervenir?
Mme Laforest : Salutations
aux gens de la ville de Terrebonne. Évidemment, ma collègue députée des
Plaines, merci pour la présentation de ce projet de loi d'intérêt privé. Comme
je le mentionnais tout à l'heure, c'est sûr que les projets de loi d'intérêts
privés sont étudiés à la fin des sessions parlementaires. Donc, il nous reste
un peu de temps, et votre projet de loi a été sélectionné. Donc, merci pour le
bon travail, et également ma collègue députée de Mont-Royal-Outremont. Nous
allons étudier ce projet de loi là, mais vous allez voir, dans le projet de loi
n° 79 que ce sera une possibilité maintenant, parce qu'on veut que les
municipalités travaillent en collaboration avec les entreprises, par exemple,
avec des projets d'habitation. Donc, ici, on doit étudier votre projet de loi
parce que, considérant que c'est souvent des offres pour des entreprises... pas
des entreprises, mais des bâtiments, on doit étudier votre projet de loi tout
de suite, à la fin de la session parlementaire, donc, avant 2025. Donc, merci
surtout à la députée des Plaines qui a bien accepté de présenter votre projet
de loi d'intérêt privé. Voilà. Merci, M. le Président.
Le Président
(M. Schneeberger) : Merci, Mme la ministre. Députée de
Mont-Royal-Outremont, première opposition... Non, ce n'est pas la première,
c'est l'opposition officielle. Pardon.
Mme Setlakwe : Merci, M.
le Président. Bien, écoutez, je n'aurai pas besoin de plusieurs minutes,
simplement quelques instants pour saluer mes collègues, Mme la ministre, et
saluer évidemment les gens de la ville de Terrebonne. Ça me fait plaisir de
collaborer ce matin à l'adoption, à l'étude et à l'adoption de ce plip
no 209, et ce sera l'occasion d'entendre... J'ai cru comprendre du
dossier, là, que c'était un immeuble où la ville est déjà installée, qui a un
objectif de rationaliser, ultimement économiser des coûts pour le bénéfice des
citoyens. Si on peut juste nous réexpliquer la démarche au niveau de la ville,
je pense que c'est... c'est un projet de loi qui est tout à fait approprié et
logique. Et d'ailleurs, comme la ministre l'a mentionné, on va étudier ensemble
très prochainement, on débute les consultations ce soir, le projet de loi
no 79 va permettre aux villes, donc, de ne pas devoir.... va permettre aux
villes de... justement de prendre, de prendre possession ou de devenir...
détenir un immeuble en copropriété. Ce pouvoir-là va être enchâssé dans la loi,
ce qui va donc faire en sorte qu'on n'aura pas besoin de faire le processus
qu'on est en train de faire maintenant. Mais on comprend que la ville de
Terrebonne, c'est une démarche dans laquelle elle est inscrite depuis un
certain temps. On arrive à la fin. Donc, nous voilà réunis pour pouvoir vous
aider, là, dans ce contexte-là. C'est tout, M. le Président.
• (10 h 50) •
Le Président
(M. Schneeberger) : Merci beaucoup, Mme la députée. Est-ce qu'il
y avait d'autres interventions? Député des Îles-de-la-Madeleine? Par contre,
j'ai besoin d'avoir le consentement de la table pour qu'il puisse intervenir.
Une voix : Consentement.
Le Président
(M. Schneeberger) : Oui, consentement. Bon, allez-y.
M. Arseneau : Merci
beaucoup de me consentir à ce que je prenne la parole et que je participe au
débat avec vous. Bonjour, Mme la ministre, collègues et chers invités, dont
notre ex-collègue Mme Poirier. Je pense que ce projet de loi là, vous
l'attendez depuis déjà un an. Je pense qu'il y a des modifications aussi
réglementaires qui devraient, ou légales, qui devraient survenir éventuellement
avec le projet de loi no 79 qui devraient élargir cette capacité-là pour
les municipalités, de devenir copropriétaires de certains immeubles. Donc, je
pense que l'objectif aujourd'hui, c'est de devancer un peu les échéances, parce
qu'il y a déjà un bout de temps qu'on négocie pour faire l'acquisition de cette
propriété-là. On a aussi la ville de Terrebonne, donc, qui va pouvoir optimiser
ses ressources immobilières. Je pense que c'est au bénéfice des contribuables,
pour améliorer également, là, j'imagine, là, la cohésion au sein de l'équipe et
les services publics. Et en plus, bien, il y a une proximité aussi avec la MRC
des Moulins. Et là aussi, là, on a une modification législative qui permet
justement à la ville d'accueillir la MRC. Ce qu'on souhaite, c'est que la plus
grande collaboration s'installe dans l'objectif, évidemment toujours,
d'améliorer les services pour la population. Je pense que c'est le sens du
projet de loi. Alors, merci. Au travail.
Le Président
(M. Schneeberger) : Merci beaucoup au député des
Îles-de-la-Madeleine. Alors, j'invite maintenant les représentants de la ville
de Terrebonne à faire votre exposé. Vous disposez de cinq minutes. Et par la
suite, nous allons procéder à une période d'échange.
Mme Poirier (Carole) : Alors,
merci, M. le Président. Mmes et MM. les parlementaires, merci de nous
accueilli. Dans un premier temps, remercier la députée des Plaines d'avoir été
la marraine de notre projet de loi. Mais je veux tout particulièrement aussi
remercier l'équipe des affaires juridiques du ministère des Affaires
municipales ainsi que l'équipe du cabinet de la ministre, d'avoir collaboré à
faire en sorte qu'on puisse être ici aujourd'hui. Vous savez, une transaction
immobilière, on le comprend très bien, ça ne prend pas un an à acheter un
immeuble au Québec maintenant, bien au contraire. Et quand on a la chance de
pouvoir acquérir un immeuble, bien, les municipalités n'ont pas cette
possibilité-là...
Mme Poirier (Carole) : ...on
est en copropriété, alors l'écoute qu'on a eue du ministère des Affaires
municipales est très importante et on pourra, à la suite de l'adoption de ce
projet de loi, adopter... acheter cet immeuble-là qui actuellement accueille
les bureaux de la MRC des Moulins, accueille aussi les bureaux de la Direction
des communications, du Bureau des citoyens ainsi que de la Vérificatrice
générale.
Alors, pour le reste de... je vais laisser
notre directeur général, M. Serge Villandré, vous en discuter, mais je voudrais
vous présenter Me Joëlle Éthier, qui est la chef des affaires juridiques,
Transactions immobilières de la ville de Terrebonne, ainsi que Me Karine
Lebreux, qui est notaire et qui a travaillé à la rédaction de ce projet de loi.
M. Villandré (Serge) : Bonjour,
tout le monde! Donc, les objectifs du ..., pour reprendre l'acronyme, donc de
requérir les pouvoirs habilitants afin d'acquérir et détenir en copropriété
divise un immeuble comportant 16 fractions, conclure les transactions
immobilières avec les propriétaires des parties privatives. À long terme, le but
est d'acquérir l'ensemble des parties privatives afin de mettre fin à la
copropriété et modifier l'usage pour en faire une administration publique
municipale. Et il s'agit aussi d'établir les bureaux administratifs dans
l'immeuble afin d'optimiser nos espaces.
L'acquisition aux fins de louer, donc nous
ne voulons pas faire du louage commercial. Toutefois, nous devons avoir une
période de transition où nous allons louer aux occupants actuels afin
d'acquérir par la suite et d'être complètement propriétaires de l'immeuble.
Aussi, nous devons modifier le règlement d'immeuble afin de s'assurer qu'il y
ait un administrateur nommé par la ville afin de pouvoir siéger sur la
copropriété le temps qu'elle existe, pour ensuite de ça pouvoir prendre des
décisions. Toutes les règles de gestion contractuelle doivent s'appliquer en
vertu de la Loi sur les cités et villes. Donc ça, ce sera un élément qui sera
fondamental, bien entendu.
Par la suite, la ville travaille
sérieusement à l'acquisition de cet immeuble-là depuis environ un an. La
stratégie de la ville est vraiment d'acquérir de façon progressive, dans le
respect aussi des... des occupants actuels, afin de les aider dans cette
transition. Donc, nous n'avons pas... nous n'avons pas, pardon, l'intention
d'exproprier quelconque partie. Toutefois, on pourrait établir un droit de
préemption sur certains copropriétaires pour s'assurer, là, de pouvoir exercer
ce droit si c'est nécessaire lorsqu'un propriétaire décide de mettre en vente
son unité. Donc, actuellement, aucune discussion n'a été entreprise avec les
copropriétaires résidentiels, seulement avec le copropriétaire principal.
Donc, ce... est en préparation chez nous
depuis plusieurs mois, et ce, préalablement, bien entendu, à la présentation du
p. l. n° 79. Donc, ce... va nous permettre
d'accélérer l'acquisition du bâtiment et, comme je le mentionnais un peu plus
tôt, d'optimiser nos... notre administration municipale. Donc, voilà.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Mme Poirier (Carole) : En
complément, j'ajouterai juste que le... un même projet de loi avait été déposé
en 2015 par le député de Terrebonne de l'époque, qui est actuellement le maire
de Terrebonne, pour le même immeuble, et finalement, bien, le vendeur avait
décliné ses intentions étant donné que ça prenait trop de temps pour faire
adopter le projet de loi à l'époque. Alors, le projet de loi n'a jamais été
discuté. On n'a jamais été plus loin que le dépôt. Alors, ce que va faire le
ministère, la ministre particulièrement avec le 79, va venir régulariser une
situation pour les municipalités qui va grandement aider à acquérir, dans les
municipalités, des bâtiments en copropriété.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup pour votre exposé. Alors, nous débutons une période d'échange avec la
députée des Plaines.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci,
M. le Président. Mais moi, qu'une seule question. En fait, on s'est beaucoup
parlé, mais pour le bénéfice des... des gens qui écoutent et/ou de la
compréhension, parce que c'est un... c'est un projet de loi qui est très, très
technique, on va se le dire. Vous en aviez mentionné... vous venez de
mentionner l'importance aussi, mais pour aussi le bénéfice des... des
copropriétaires qui sont dans ce bâtiment-là, à l'heure où on se parle, vous
l'avez mentionné, ça va se faire de façon graduelle, mais je veux vous entendre
là-dessus par rapport à vos... aux intentions, là.
M. Villandré (Serge) : Donc,
notre intention, nous, c'est de travailler avec ces copropriétaires-là pour les
relocaliser ailleurs dans la ville de Terrebonne. Donc, il y a un
accompagnement qui va se faire, c'est pour ça qu'on veut prendre notre temps.
On... puis on ne veut pas intervenir manu militari et sortir tout le monde du
jour au... On veut travailler avec les gens. Donc c'est des... c'est des gens
d'affaires du secteur de Terrebonne, donc on ne veut pas les perdre puis on
veut maintenir les excellentes relations que nous avons avec eux...
M. Villandré (Serge) : ...excellente
relation que nous avons avec eux. Donc, c'est comme ça que nous allons
procéder, c'est dans le dialogue.
Mme Poirier (Carole) : Puis
j'ajouterais, M. le Président, en tant que tel, qu'une partie des parties...
est en location. Donc, ce n'est pas tout le monde qui est propriétaire, là, en
condominium, là-dedans, c'est des gens qui sont en location, qui occupent des
locaux commerciaux. Donc, le but c'est de voir avec eux pour une
relocalisation. Il y a bien d'autres endroits à Terrebonne pour les
relocaliser, tu sais, des places d'affaires, en tant que telles. Donc, leur
relocalisation va se faire au fur et mesure de la fin des baux et de la
relocalisation possible avec eux. Il n'y a personne qui va être mis dehors, ce
n'est pas du tout notre intention.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va comme ça?
Mme Lecours (Les Plaines) : Petite
dernière, si vous me permettez.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
députée des Plaines.
Mme Lecours (Les Plaines) : Est-ce
que vous avez... Est-ce que vous vous êtes donné un horizon de temps? Est-ce
que vous avez un échéancier?
M. Villandré (Serge) : En
termes d'échéancier, nous, avec le copropriétaire principal, c'est maintenant,
là, que nous avons les discussions. Donc, nous procéderions dans les mois qui
viennent, mais nous pouvons tolérer, là, un certain seuil, là, qui pourrait
être sur plusieurs mois, puisque pour l'installation de notre administration
municipale, il va falloir réaménager, également, certains locaux. Donc, comme
je le mentionnais, on va prendre le temps de bien le faire et d'avoir un
dialogue avec tous les copropriétaires et locataires, également, là, pour les
relocaliser.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui?
Mme Lebreux (Karine) : En
complément...
Le Président (M. Schneeberger) : Rapidement.
Mme Lebreux (Karine) : Oui.
Pour plus de précisions, le même... il y a un propriétaire qui est propriétaire
de toutes les unités, de toutes les fractions de copropriété qui sont utilisées
à des fins commerciales, là. Donc, il faut savoir que c'est le même
propriétaire qui détient l'ensemble des unités commerciales et qui détient
aussi deux unités, deux parties privatives d'habitation, donc, de sorte que
81,5 %, là, de la valeur relative... des valeurs relatives, là, ça
appartient au même propriétaire, avec lequel on est dans un projet sérieux
d'acquisition.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Nous allons maintenant du côté de l'opposition officielle. Vous avez
un 2min 6 s.
Mme Setlakwe : Merci. Moi,
c'est juste en complément aux questions qui ont été posées, puis vos propos
sont très clairs. Du point de vue du citoyen, quels seront les avantages, les
bénéfices? Parce qu'on comprend que la ville est déjà installée dans
l'immeuble. Peut-être juste nous expliquer quels services sont déjà présents
et, à terme, quels services additionnels vont pouvoir s'annexer aux autres, là,
pour... au niveau de la ville.
M. Villandré (Serge) : Actuellement,
nous avons notre bureau du citoyen qui est installé à cet endroit. Nous avons
aussi les communications, et la vérificatrice générale de la ville de
Terrebonne, et, bien entendu, la MRC Les Moulins.
• (11 heures) •
Donc, le bénéfice, c'est d'optimiser nos
locaux, donc il y a des économies, en termes de réduction de locaux qu'on a un
peu partout, répartis sur le territoire. Donc, un meilleur accès pour les
citoyens, également, et puis aussi, donc, les équipes qu'on veut installer à
cet endroit-là, ce sont les ressources humaines, le greffe et l'équipe des
loisirs, essentiellement, donc. Et puis, quand je parle, là, du greffe aussi,
la cour municipale, donc, il serait plus central aussi par rapport à nos
opérations, et une salle de conseil, également, là, qui pourrait être établie à
cet endroit-là. Donc, un meilleur accès pour les citoyens à la démocratie
municipale.
Mme Setlakwe : Merci.
Actuellement, est-ce que ces services, donc, sont éparpillés un peu à
différents endroits dans la ville?
M. Villandré (Serge) : Oui,
exactement.
Mme Setlakwe : Merci. Puis le
lieu où est situé cet immeuble, c'est un endroit qui stratégique, là, c'est au
pôle civique?
M. Villandré (Serge) : C'est
central, là, c'est dans le centre-ville de Terrebonne, là, sur le boulevard des
Seigneurs, là. C'est vraiment à proximité de notre mairie actuelle, de notre
hôtel de ville actuel.
Mme Setlakwe : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, nous allons maintenant du côté des Îles-de-la-Madeleine, et je
vais me permettre de mettre le temps qu'il restait, s'il vous plaît, parce
qu'il a seulement 24 secondes, alors ça ne lui permettra même pas de poser une
question. Alors, si vous permettez, avec l'accord de la table, de rajouter le
temps de... qui restait au député des...
M. Arseneau : Ce qui donne un
grand total de...
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
vous avez un 56 secondes.
M. Arseneau : Ce n'est pas
tellement le temps de la question mais de la réponse qui est important. Quel
est le pourcentage que vous occupez de l'immeuble, à l'heure actuelle, et quel
est votre objectif dans le temps? Parce que je comprends qu'il y a aussi des
propriétaires, là, de condos. Quel est votre plan de match là-dessus?
Mme Lebreux (Karine) : Il y a
huit locataires commerciaux, là, incluant les bureaux de la ville. Donc, on
occupe trois unités commerciales dans... sur huit, finalement, donc, ce qui
représente un espace... je ne sais pas, en termes de valeur relative.
Mme Poirier (Carole) : Je
dirais à peu près... Actuellement, la MRC occupe un étage complet, et les
bureaux de la ville occupent l'équivalent d'un autre étage. Donc, on occupe à
peu près 50 % de l'immeuble, présentement, en location.
M. Arseneau : Et pour ce qui
est de la copropriété avec des propriétaires privés, vous allez utiliser le
droit de préemption...
Mme Poirier (Carole) : Exactement.
M. Arseneau : ...les
pouvoirs.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup, alors, ce qui met fin à la période d'échange, alors nous allons
maintenant débuter avec la...
Le Président (M. Schneeberger) : ...députée
de Mont-Royal–Outremont au niveau de l'étude article par article.
Mme Lecours (Les Plaines) : ...que
ce soit moi?
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
excuse-moi, Des Plaines, voilà.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci
beaucoup, M. le...
Le Président (M. Schneeberger) : Mais
vous allez avoir un échange avec la députée de Mont-Royal–Outremont, j'imagine.
Alors, allez-y, Mme la députée des Plaines, excusez-moi.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci
beaucoup, M. le Président. Donc, article un : «La ville de Terrebonne peut
acquérir toute fraction de l'immeuble détenu en copropriété divise, constitué
des lots numéro 4498... 747 à 4000... 4 498 750,
4 498 752 à 4 498 761, 5 419 088, 5 millions...
je suis dyslexique, je fais bien attention aux chiffres, 5 419 089 et 6 400 841 à 6 400 843 du cadastre du Québec,
circonscription foncière de Terrebonne. Toute fraction acquise en vertu du
premier alinéa peut être louée en tout ou en partie à la municipalité régionale
de comté Les Moulins.»
Dans les notes explicatives, l'article
premier du projet de loi habiliterait la ville de Terrebonne à acquérir à des
fins municipales une fraction de l'immeuble détenue en copropriété divise
constitué des lots énumérés. Il permettrait également à la ville de louer toute
fraction qu'elle acquiert à la municipalité régionale de comté Les Moulins.
Cette précision permettrait d'écarter le paragraphe 1.0.2 de l'article 28
de la Loi sur les cités et villes, qui prévoit qu'une municipalité ne peut
acquérir ou construire un bien principalement aux fins de le louer.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup pour les explications. Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 1?
Aucune. Alors, est-ce que l'article 1 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article deux.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci
beaucoup, M. le Président. «La déclaration de copropriété doit, dans le
règlement de l'immeuble, prévoir qu'un administrateur du conseil d'administration
du syndicat doit représenter la ville tant que celui-ci est propriétaire d'une
fraction de l'immeuble visé à l'article 1. Cet administrateur est nommé
par le conseil de la ville parmi ses membres.»
Les notes explicatives, maintenant, l'article
deux du projet de loi exigerait que la déclaration de copropriété prévoie que
la ville soit représentée au sein du conseil d'administration du syndicat par
un membre du conseil municipal.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 2. Oui, député...
la ministre.
Mme Laforest : Je veux
juste... juste pour éclaircir la question, en fait. Quand vous allez acquérir
le bâtiment, il faut... puis là c'est pour les citoyens également et pour la
municipalité, vous allez acquérir le bâtiment, mais ce n'est pas pour en faire
un commerce, par exemple, pour louer à des boutiques ou des commerçants.
Peut-être, juste bien... bien définir, bien expliquer votre but, parce qu'on
disait que c'était vraiment pour acquérir le bâtiment et que la municipalité ou
la MRC pouvait déménager ses installations. Alors, juste bien expliquer.
M. Villandré (Serge) : La MRC
est déjà installée...
Le Président (M. Schneeberger) : ...de
procédure, j'ai juste besoin du consentement pour pouvoir répondre étant donné
que ça ne fait pas partie des règles régulières. Consentement?
Mme Lecours (Les Plaines) : Consentement.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
allez-y.
M. Villandré (Serge) : Donc,
la MRC est déjà installée et nous voulons la maintenir dans le même bâtiment.
Nous devons aller chercher le droit de louer afin d'assurer la transition pour
faire cette transition-là avec les commerçants qui sont déjà installés, avec
donc les locataires et copropriétaires. Donc, on veut assurer cette
transition-là. Donc, on doit avoir le droit de louer, mais ce n'est vraiment
pas dans un but commercial, c'est vraiment temporaire afin qu'on acquière en
totalité l'immeuble pour y loger nos... notre administration municipale.
Mme Laforest : Donc, le but
est vraiment pour les locaux de la municipalité.
M. Villandré (Serge) : De la
municipalité ainsi que la MRC.
Mme Laforest : Donc, il n'y
aura jamais des transactions ou encore des locations avec des commerçants.
M. Villandré (Serge) : Non.
Mme Laforest : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
D'autres questions? Oui, députée de Mont-Royal–Outremont.
Mme Setlakwe : Merci, mais je
pense que la question a déjà été répondue. Là, le droit de location, il vise la
MRC. Donc, je pense qu'on a compris aussi qu'actuellement, donc, les autres
occupants sont propriétaires des unités, ils ne sont pas en location...
Mme Ethier (Joëlle) : ...locataires.
Mme Setlakwe : Mais eux... O.K.
puis, dans la transition, on n'a pas... on n'a pas besoin de prévoir le pouvoir
de location de façon.
Mme Ethier (Joëlle) : En
fait, on l'a validé. Et c'est une... Ça va être une période de transition. La
ville entend permettre aux locataires actuels d'occuper les baux jusqu'à l'expiration
de leur bail, mais l'objectif ultime est d'y établir ses bureaux administratifs
et non d'évidemment louer à des fins commerciales, alors qu'elle n'en a... on n'en
a pas le droit...
Mme Ethier (Joëlle) : ...le
droit, là, en vertu de la loi sur l'interdiction aux subventions municipales.
Donc, c'est une période de transition. L'objectif n'étant pas de louer à des
fins commerciales, mais vraiment pour y établir ses bureaux administratifs et
maintenir l'allocation seulement en faveur de la MRC pour le futur. Mais, à
court terme, évidemment qu'on devra laisser le temps aux locataires de se
relocaliser et on devra évidemment attendre que leur bail prenne fin, là.
Mme Setlakwe : Merci de la
précision. J'avais compris effectivement qu'il y avait des locataires mais
que... c'est ça, à la fin de la période de location, c'est terminé. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
que l'article 2 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Article 3.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci,
M. le Président.
«Les articles 477.4 à 477.6 et 573 à 573.4
de la Loi sur les cités et villes (chapitre C-19) s'appliquent, tant que
la Ville est propriétaire d'une fraction de l'immeuble visé à l'article 1
de la présente loi, à l'attribution de tout contrat par les administrateurs ou
par l'assemblée des copropriétaires de cet immeuble, dans la mesure où la part
des dépenses envisagées qui peut être mise à la charge de la Ville, compte tenu
de la ou des fractions qu'elle détient, atteint ou dépasse les montants qui
rendent ses articles applicables.
«Tout contrat visé au premier alinéa est
réputé, aux fins de l'application des articles qui y sont mentionnés, être un
contrat de la Ville.»
Notes explicatives. L'article 3 du
projet de loi prévoit que les règles d'attribution des contrats prévus par la
Loi sur les cités et villes s'appliqueraient à tout contrat attribué par les
administrateurs ou par l'assemblée des copropriétaires de l'immeuble lorsque la
partie de la défense mise à la charge de la ville serait égale ou supérieure au
montant qui rendent ces règles applicables.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions? Aucune. Est-ce que l'article 3
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 4.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci,
M. le Président. Article 4 : «Toute précision prise par les
administrateurs ou par l'assemblée des copropriétaires qui entraîne une dépense
de 25 000 $ ou plus pour la Ville doit, pour les lier... pour lier cette
dernière, être approuvée par son conseil ou par tout fonctionnaire qui a le
pouvoir d'autoriser une telle dépense en vertu de l'article 477.2 de la
Loi sur les cités et villes (chapitre C-19).»
• (11 h 10) •
Notes explicatives. L'article 4 du
projet de loi prévoit une règle supplémentaire applicable aux décisions prises
par les administrateurs ou par l'assemblée des copropriétaires de l'immeuble.
Ainsi, toute décision qui entraînerait une
dépense de 25 000 $ ou plus pour la ville devrait, pour lier celle-ci,
être approuvée par son conseil ou par tout fonctionnaire qui a le pouvoir
d'autoriser une telle dépense.
Cette disposition permettrait à la ville
de se prononcer sur toute décision qui entraînerait une telle dépense.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup pour les explications. Est-ce qu'il y a des questions? Aucunes? Oui,
député des Îles-de-la-Madeleine.
M. Arseneau : Je veux juste
comprendre. Cet article-là, c'est pour s'assurer qu'on respecte habituellement,
là, le cadre dans lequel s'effectuent des dépenses municipales à hauteur de
25 000 $ puis que ce soit autorisé soit par un fonctionnaire compétent ou
par une instance. Mais est-ce qu'à l'intérieur d'une instance de copropriété,
ça change quoi que ce soit dans les règles habituelles de... justement, de
gestion de copropriété... je ne sais pas comment on appelle ça, une société
ou... je ne me souviens même plus comment... de propriétaires... de copropriétaires,
là? En d'autres mots, est-ce que cet article-là a pour effet de modifier le
cadre dans lequel des copropriétaires, normalement, décident d'aller de l'avant
avec des investissements et ainsi de suite? Est-ce qu'on... est-ce qu'on a un
statut particulier qui est accordé à la municipalité dans le cadre du contrat
qui la lie aux autres copropriétaires?
Mme Laforest : Bien, votre
question est importante. Parce que, oui, on se colle sur le Code municipal, sur
la Loi sur les cités et villes puis, en même temps, on va avoir des
ajustements, mais pas à cause de ce projet de loi là, à cause de ce projet de
loi là d'intérêt privé, mais plutôt avec le projet de loi n° 79, qu'on va
étudier tout de suite, en après-midi, sur l'octroi de contrats dans les municipalités.
Donc, c'est comme... oui, on va faire, on n'a pas le choix, on va faire de la
concordance, pas maintenant. Votre question, donc, c'est non, la réponse, mais,
pour le projet de loi n° 79, il y aura de la concordance à faire, qu'on va
voir cette semaine dans le futur projet de loi.
M. Arseneau : Mais je ne sais
pas. Cet aspect-là, Mme la ministre, effectivement, on est tout à fait
d'accord, mais c'est pour l'assemblée des copropriétaires. En d'autres mots,
est-ce qu'elle fonctionne de façon régulière en dépit de l'adoption de cet
article-là ou est-ce que cet article-là impose une condition particulière à
cette...
M. Arseneau : ...assemblée de
copropriétaires.
Mme Laforest : ...des
copropriétaires devra s'ajuster avec le projet de loi qu'on fait présentement
et avec le projet de loi n° 79. Merci.
M. Arseneau : D'accord. Je
comprends.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va? Alors, est-ce que l'article 4 est adopté? Adopté. Article 5.
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci,
M. le Président. Article 5. «La présente loi doit être publiée au registre
foncier du Bureau de la publicité foncière de la circonscription foncière de
Terrebonne sur tous les lots de l'immeuble mentionnés à l'article 1.»
Note explicative. L'article 5 du projet de
loi prévoit que la loi sera publiée au registre foncier.
Le Président (M. Schneeberger) : Questions
sur l'article 5? Aucune. Es- ce que l'article 5 est adopté? Adopté. Et le
dernier article, l'article 6.
Mme Lecours (Les Plaines) : Article
6, donc, les dispositions finales : «La présente loi entre en vigueur le
(indiquer ici la date de la sanction de la présente loi).»
Notre explicative. L'article 6 du projet
de loi prévoit que la loi entrera en vigueur le jour de sa sanction.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
qu'il y a des questions? J'imagine que non. Est-ce que l'article est adopté?
Adopté.
Nous en sommes maintenant au préambule.
Est-ce que vous pouvez nous lire le texte, Mme la députée des Plaines?
Mme Lecours (Les Plaines) : Oui.
«La Loi concernant la ville de Terrebonne :
«Attendu que la ville de Terrebonne désire
acquérir, en tout ou en partie, un immeuble en copropriété divise pour y
établir des bureaux administratifs;
«Que, pour ce faire, la ville a intérêt à
ce que certains pouvoirs lui soient accordés.»
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce que le préambule est adopté? Adopté. Est-ce que le titre du projet de
loi est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Je propose que la commission recommande la renumérotation du projet de loi
amendé. Est-ce que cette motion est adoptée. Adopté. Je propose que la
commission adopte une motion d'ajournement... d'ajustement, pardon, des
références. Est-ce qu'elle est adoptée?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, nous en sommes maintenant, déjà, aux remarques finales. Est-ce qu'il y a
des remarques, députée de Mont-Royal-Outremont?
Mme Setlakwe : Non,
simplement que c'était un plaisir de collaborer avec la ville de Terrebonne. On
comprend que ça fait longtemps que vous souhaitez compléter la transaction puis
que les objectifs sont... ont été très bien exprimés. On note aussi que vous
avez mentionné que tout va se faire selon, évidemment, les règles de l'art,
personne ne va être brusqué, mais qu'à terme vous voulez occuper l'immeuble
pour le bénéfice des citoyens. On note aussi que le taux d'inoccupation est bas
à Terrebonne, mais qu'il y a un nombre, je comprends, restreint de personnes
qui y habitent. Donc, on espère que tout va se faire dans le meilleur... dans
le meilleur intérêt de tous. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Je n'ai pas demandé, je ne sais pas si, du côté des Îles-de-la-Madeleine,
député, avec le consentement, pour les remarques finales. Ça va? Oui. Alors,
côté ministériel, la ministre ou la députée des Plaines.
Mme Laforest : Bien, je
remercie, en premier, le député des Îles-de-la-Madeleine, parce que, disons que
j'avais salué la députée de Mont-Royal-Outremont. Salutations à vous. Merci
d'être présents pour ce projet de loi là. Et merci aussi pour la précision,
parce que, dans le projet de loi, c'est bien écrit dans le préambule, comme ma collègue
des Plaines l'a bien lu, c'est pour y établir des bureaux administratifs. Parce
qu'il faut faire... il faut être prudents, hein, il ne faut pas commencer, si
je peux dire, à acheter des bâtiments pour en faire du commerce pour les
municipalités. Donc, merci de l'avoir précisé et ce sera une belle
collaboration également avec la MRC. Merci aux collègues Jonquière, Laporte
Labelle, pour votre présence. Merci aux gens du ministère des Affaires
municipales et à ma collègue des Plaines, parce que je dis toujours, ce sont
grâce aux députés. Vous l'avez bien mentionné, hein, précédemment, dans le
passé, ce projet de loi là n'était pas étudié. Mais, maintenant, on a des
députés qui peuvent accélérer certains projets de loi d'intérêt privé. Puis je
sais que ma collègue des Plaines était... a été sensible à votre demande.
Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Députée des Plaines, avez-vous des commentaires?
Mme Lecours (Les Plaines) : Merci.
Oui, quelques commentaires très rapides. D'abord, effectivement, merci à tous
mes collègues, tous les collègues de l'opposition. Merci, Mme la ministre.
Merci à vous et évidemment de la ville de Terrebonne. Vous avez répondu
aussi... Vous savez, moi, je suis une contribuable de Terrebonne, je paie des
taxes à Terrebonne. Alors, lorsque vous m'avez approchée pour le projet de loi,
bien qu'il était déjà, vous l'avez bien mentionné, là, c'était déjà dans
l'esprit, je vous ai quand même posé des questions. Pour moi, l'économie locale
est très, très importante. Puis je sais que vous allez bien accompagner les
commerces qui sont là. C'était une priorité pour moi. On a des bons commerces à
Terrebonne, on veut les garder à Terrebonne. Je pense que vous voulez autant
que moi, j'en suis persuadée. Puis c'était quand même une priorité pour moi...
Mme Lecours (Les Plaines) : ...évidemment
de regarder aussi à faire en sorte que cette agilité que le projet de loi vous
permet puisse faire en sorte que vous allez consolider aussi éventuellement les
établissements où vous détenez des droits, des services, et tout ça. Alors,
voilà, c'est ce qui termine, merci beaucoup, mes remarques.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, merci à tous pour votre excellente collaboration.
Alors, la Commission, ayant accompli son
mandat, suspend ses travaux jusqu'à 16 heures où elle se réunira pour une
séance de travail. Merci beaucoup à tous. Bon midi.
(Fin de la séance à 11 h 18)