Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version définitive du Journal, en texte continu avec table des matières, est publiée dans un délai moyen de 2 ans suivant la date de la séance.
(Vingt heures deux minutes)
Le Président (M. Gagnon) : Alors,
bonsoir à tous! La commission est réunie afin d'entendre les intéressés et de
procéder à l'étude détaillée du projet de loi n° 202, Loi concertant...
concernant, pardon, la Ville de Saint-Jérôme.
M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des
remplaçants?
Le Secrétaire : Oui, M. le
Président. Mme Jeannotte (Labelle) est remplacée par M. Émond (Richelieu).
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
M. le secrétaire. Dans un premier temps, je vais céder la parole au député de
Saint-Jérôme afin qu'il puisse nous présenter brièvement le projet de loi et
faire ses remarques préliminaires. Par la suite, je donnerai la parole à la
ministre des Affaires municipales et de l'Habitation, aux représentants des
oppositions et autres membres qui désirent pour qu'ils puissent également faire
leurs remarques préliminaires. Nous pouvons débuter avec le député de
Saint-Jérôme. La parole est à vous.
M. Chassin :Merci, M. le Président. Alors, évidemment, je vous présente
un projet de loi d'intérêt privé qui m'a été demandé par, justement, un de nos
deux invités, Marc Bourcier, et qui n'est non seulement maire de Saint-Jérôme,
mais là je le dis pour l'anecdote, et Marc, tu me pardonneras, qui est aussi
mon prédécesseur, hein, donc, il faut le savoir, il a déjà été assis, en cette
une noble instance, institution de l'Assemblée nationale et, dois-je le
souligner, un grand gentleman, hein, parce qu'on avait fait campagne l'un
contre l'autre, qui aujourd'hui, puisque Saint-Jérôme est une ville, un comté,
bien, on se retrouve à collaborer ensemble et, par ailleurs, avec beaucoup de
bonheur, on a vraiment beaucoup de plaisir ensemble. Alors, évidemment, ça aide
qu'il connaisse, dans le fond, mon métier. Mais par ailleurs, quand on peut
collaborer ensemble, notamment sur des éléments comme celui qui nous occupe
dans le projet de loi d'intérêt privé, c'est toujours un plaisir de le faire
parce qu'effectivement, dans les dernières élections municipales, le... dans le
fond, le maire qui a été élu avait effectivement expliqué que ça pouvait être
intéressant d'avoir une présidence distincte, que ce ne soit pas nécessairement
toujours le maire qui préside les assemblées. Moi, je trouvais ça intéressant
puis si je pouvais lui donner un coup de main, ça me faisait plaisir. Et il y a
eu effectivement, là, des travaux qui ont été faits à la ville en collaboration
avec le cabinet et le ministère des Affaires municipales. Alors, j'en profite
pour remercier ma collègue la ministre et son cabinet aussi, hein, qui a
travaillé là-dessus, donc... et le ministère. Donc, je pense qu'on a un projet
de loi bref, concis, mais qui fait exactement ce qu'il convient de faire dans
ce cas-ci. Alors, je vous remercie beaucoup, hein, les gens de la commission de
m'accueillir pour ça et je pense qu'on va pouvoir voir comment ce principe-là s'articule
somme toute simplement et assez directement dans les libellés des articles.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
M. le député de Saint-Jérôme. Je cède maintenant la parole à la ministre des
Affaires municipales et de l'Habitation. La parole est à vous.
Mme Laforest : Oui, merci, M.
le Président. Alors, merci également, M. le maire, félicitations également pour
votre poste. Les maires et les mairesses, disons que je connais votre charge de
travail, alors félicitations. Et je connais également la charge de travail de
mon collègue Youri, député, évidemment, pour la Ville de Saint-Jérôme, qui est
un des excellents députés ici à l'Assemblée nationale, je peux le dire, ça fait
quatre ans et demi, je suis avec lui. Alors, ce projet de loi là était vraiment
important pour Youri et c'est arrivé quand même dans cinq... quatre, cinq
municipalités.
Donc, c'est une reconnaissance pour nommer
un président d'assemblée. Nous allons étudier le projet de loi avec mes collègues
ici, dont plusieurs ont une belle expérience au niveau municipal et ma collègue
des Mille-Îles et qui connaît sûrement ou qui a eu une expérience à la ville ou
avec la Ville de Saint-Jérôme, j'en suis persuadé. Alors, merci, M. le
Président.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
Mme la ministre. Toujours pour les remarques préliminaires, j'invite et je cède
la parole à l'opposition officielle, c'est-à-dire la députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Merci, M. le
Président. Alors, moi également, je vais saluer M. le maire et Me Marchi. Donc,
M. le maire, je ne sais pas si on s'est déjà croisé, vous avez été... Ah, c'est
vrai que ce n'est pas des... tout à l'heure, je pourrai vous poser des
questions, mais je ne sais pas en quelle année vous avez été élu, mais j'ai été
élue municipale jusqu'en 2021, en novembre 2021, donc je ne sais pas si on s'est
croisés à... dans, disons, le mandat précédent avant que je quitte, mais la
réalité, là, du conseil municipal, d'un conseil municipal, je la comprends
bien. Et j'étais dans une ville où le maire n'était pas président du conseil
municipal, donc je comprends la nécessité. Et sur ce, là, c'est un...
Mme Dufour : ...projet de loi
très, très simple, alors on va pouvoir procéder. Je vous remercie.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
Mme la députée. Est-ce qu'il y a d'autres mondes, d'autres personnes, d'autres
députés dans... de la commission qui souhaitent faire des remarques
préliminaires?
Mme Laforest : Non, merci...
on est correct, les collègues?
Le Président (M. Gagnon) : Parfait.
Alors, j'invite maintenant les représentants de la Ville de Saint-Jérôme à se
présenter et à nous exposer les grandes lignes de ce projet de loi. Vous
disposez, de manière technique, de cinq minutes, après quoi nous procéderons à
une brève période d'échanges avec les membres de la commission. Alors, les
représentants de la Ville de Saint-Jérôme, la parole est à vous.
M. Bourcier (Marc) : Alors,
merci beaucoup, Mme la ministre, M. le Président de la commission, Mmes et MM.
les députés et ex-collègues également, si c'est le cas. Alors, permettez-moi de
vous présenter, donc, il s'est présenté tantôt, mais je le fais parce que c'est
important, M.... Me Pascal Marchi, avocat à la Ville de Saint-Jérôme. Me Marchi
a travaillé à la rédaction de ce projet de loi et il tient... et je sais que
Pascal tenait à souligner l'amabilité et l'efficacité du personnel de l'Assemblée
nationale avec qui il a eu le plaisir de collaborer. Alors, je me joins à lui
pour les remercier chaleureusement. Et j'aimerais saluer d'une façon
particulière mon député de Saint-Jérôme, M. Youri Chassin, et le remercier
ainsi que son personnel pour leurs démarches effectuées auprès du gouvernement,
il fût d'une aide précieuse afin d'en arriver au débat de ce soir puis c'est
important pour moi de vous le souligner.
Alors, membres de la commission, c'est un
rêve pour moi d'être ce soir devant vous afin de commenter ce projet de loi
d'intérêt privé. Sachez d'entrée de jeu qu'il est appuyé par une volonté
unanime des 12 conseillères et conseillers de la Ville de Saint-Jérôme. Je
sais que je n'ai pas grand temps, là, ça fait que je vais aller droit au but parce
que je peux m'étendre. Pourquoi un tel projet de loi? Bien, il y a deux
raisons. D'une part, nous croyons qu'il est souhaitable qu'un plus grand nombre
d'élus puissent participer d'une façon ou d'une autre à notre démocratie
municipale. Cette expérience unique permettra sans contredit d'enrichir les
compétences des élus, en plus d'être une motivation supplémentaire à leur
participation au conseil de ville. Il n'est pas rare d'observer des conseils
municipaux où le maire est à peu près le seul à se manifester, voire à tout
contrôler. Et à Saint-Jérôme, bien, ce n'est définitivement pas notre
conception de la démocratie. D'autre part, il nous apparaît préférable que le
maire soit libéré de la présidence des séances publiques afin de pouvoir se
concentrer à répondre correctement aux questions des citoyens et des citoyens.
Vous comprendrez également que le maire, de par sa double responsabilité, se
retrouve des fois dans des situations assez délicates, notamment lors d'un
débat plus animé où il doit à la fois répondre aux questions et donner le droit
de parole. On croit aussi qu'une présidente ou un président nommé par ses pairs
aura les coudées franches afin de faire respecter le décorum, accorder les
droits de parole et faire respecter les temps requis, et cela tant pour les
citoyens que ses collègues élus. Pour avoir eu le grand privilège de le vivre à
l'Assemblée nationale, je ne pourrais imaginer que le premier ministre
distribue lui-même les droits de parole, ou encore de voir notre présidente,
Mme Nathalie Roy, répondre elle-même aux questions des députés. Je sais
que vous comprenez de quoi je parle. Éviter cette dualité de rôle afin d'être
plus efficace à répondre adéquatement aux questions des c• (20 h 10) •
itoyens et bien c'est le but de l'exercice de ce
soir.
M. le Président, ce projet de loi est tout
simple, comme tantôt il a été mentionné, mais je suis persuadé qu'il pourrait
servir d'exemple à l'amélioration de notre démocratie qui nous est si chère.
J'ai été conseiller municipal avant de devenir député, c'est peut-être là qu'on
s'est vue, Mme la conseillère... Mme la députée des Mille-Îles, plutôt, puis de
revenir à la Ville de Saint-Jérôme à titre de maire. J'ai eu l'occasion de
vivre de belles expériences politiques, mais aussi je vous rappelle que ma
ville en a subi de moins intéressantes dans un passé pas si lointain. En nous
accordant ce nouveau privilège, les députés d'aujourd'hui traceront la voix
d'une plus belle et d'une plus noble démocratie municipale, en évitant des
dérives verbales qui, je mets ça entre parenthèses, pourraient souvent se
retrouver à Infoman. On me dit d'ailleurs qu'il y a une personne engagée à
temps plein à Radio-Canada pour scruter tous les conseils de Ville du Québec, à
savoir quand il y a des choses qui seraient inappropriées, qui seraient dites
ou faites lors des conseils. Alors, je vous remercie de votre écoute et c'est
avec un grand plaisir que je répondrai à vos questions.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
M. le maire, je vous remercie de votre exposé. Nous allons maintenant
commencer, débuter la période d'échanges. D'abord, M. le député de
Saint-Jérôme, accompagné de Mme la ministre des Affaires municipales. La parole
est à vous pour 2 min 30 s.
M. Chassin :Bien, peut-être brièvement, en fait...
M. Chassin :...sans vraiment que ce soit une question, peut-être juste,
là, le préciser. Ce que je comprends, c'est que la volonté de donner ce pouvoir
au conseil de désigner un membre pour présider les séances, c'est aussi d'avoir
la possibilité d'avoir finalement un ou une, président, présidente de séance,
qui va présider quelques séances du conseil municipal, puis que ce rôle-là soit
dévolu à quelqu'un d'autre par la suite. C'est un petit peu ça que je
comprenais dans la partie, disons politique, là, engagement politique, on donne
ce pouvoir-là, après c'est au conseil, évidemment, de désigner quelqu'un parmi
les 12 conseillers, au besoin. C'est bien ça?
M. Bourcier (Marc) : Oui,
d'une manière plus cléricale, je dirais que, un, ça va se décider en caucus qui
voudrait bien le faire, parce que ce n'est pas tous les conseillers qui sont
désireux d'aller présider une séance du conseil. Il y en a, de par leur nature,
ne voudraient pas faire ça. Mais par contre il y en a d'autres qui sont très
intéressés et, qui sait, peut-être, pourraient devenir, un jour, maire ou eux
aussi présider des conseils de ville. Mais le but étant aussi d'avoir une
dualité vraiment où quelqu'un s'occupe vraiment des citoyens, surtout du
décorum à l'intérieur d'un conseil de ville, parce que, souvent, il y a des
gens qui viennent. Ils n'ont aucune idée comment ça doit se passer dans un
conseil de ville, ils parlent à tort et à travers, alors c'est distrayant pour
le maire qui est juge et partie, comme je vous disais tout à l'heure.
Donc, ça pourrait, et ça va sûrement, à
mon avis, améliorer le climat municipal, éviter des dérives, et surtout
améliorer la qualité des réponses du maire qui a vraiment à réfléchir à une
réponse qui a de l'allure.
M. Chassin :...évidemment, là, on a une bonne explication. Puis là, sur
une note plus légère, tant qu'à faire Infoman, M. le maire, je m'attendais à ce
que vous ayez une petite carte de Star Trek ou quelque chose, on voit juste un
cadre de hockey, mais c'est parce que je connais bien mon maire, Star Trek,
c'est une passion.
M. Bourcier (Marc) : Oui,
oui, tout à fait, disons que c'est une autre manière de me faire identifier.
Les gens se souviennent beaucoup plus longtemps de moi avec une carte de Star
Trek, qu'une carte de député, ou une carte de maire. Ça, je peux le dire, là,
mais rien n'empêche que c'est certain qu'il faut garder... pas une certaine
bonne humeur, mais je reviens à... projet de loi, là, mais il faut quand même
garder... pas une légèreté, mais une certaine atmosphère positive lors des
conseils de ville. Et je crois fermement que de faire ce projet de loi privé
là, de l'appliquer pourrait amener des choses intéressantes. J'ai, d'ailleurs,
un conseiller qui m'a manifesté le désir vraiment de participer, de le faire
avec moi. Puis on a regardé aussi ce qui se passait à Terrebonne, c'est un
modèle, on a regardé, parce qu'eux, c'est une municipalité de 100 000 et plus.
Donc, on veut...
Le Président (M. Gagnon) : En
terminant.
M. Bourcier (Marc) : ...petites
municipalités. Moi, je suis une personne qui rétablit un petit peu la justice à
travers tout le monde, je redistribue les tâches. Donc, il va y avoir une
rotation parmi ceux qui vont être intéressés.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
M. le maire. Merci au député de Saint-Jérôme. Je cède maintenant la parole à la
députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Merci, M. le
Président. Donc, je comprends que c'est une fonction, la nouvelle fonction de
présidence qui serait une fonction non rémunérée; et la vice-présidence, la
même chose. Le maire pourrait être président si un conseil, un futur conseil le
souhaitait et que le maire le souhaitait, il y aurait cette latitude-là aussi.
C'est ce que je comprends.
M. Bourcier (Marc) : Tout à
fait.
Mme Dufour : Saint-Jérôme,
c'est quand même une ville de taille qui commence à être imposante, hein, on
approche les 100 000 habitants. Là, je vois qu'en 2022 on a fait ça pour la
ville de Terrebonne, un projet de loi privé pour permettre la même chose. Comme
je vous disais, moi, je viens d'une ville, la ville de Laval, qui était une
très grande ville où c'était déjà comme ça. Et je me pose la question, et là la
question est plus pour la ministre, mais s'il n'y aurait pas une réflexion à faire,
à savoir si on ne devrait pas donner un peu plus d'autonomie municipale, et que
vous n'ayez pas à venir ici pour créer une fonction de présidence du conseil,
que ce soit peut-être des tailles imposantes, comme la vôtre, des
municipalités. Vous n'êtes pas les seuls, il y a d'autres villes qui approchent
les 100 000 qui pourraient peut-être vouloir la même chose. Donc, je me demande
si on n'aurait pas intérêt, dans une future réforme, à le permettre
automatiquement, peut-être que ce serait plus simple pour tous.
Donc, voilà. Moi, ça complète mon
intervention. Je vous félicite, M. le maire, de vouloir partager une partie de
votre pouvoir, on peut dire, quand vous présidez un conseil. Donc, je vous
félicite de le faire puis je pense que ça va être sain pour la démocratie.
Merci.
M. Bourcier (Marc) : Merci
beaucoup. Merci de vos bons commentaires.
Le Président (M. Gagnon) : Merci
beaucoup, M. le maire...
Le Président (M. Gagnon) : ...de
votre contribution aux travaux de la commission. Je vous invite à rester avec
nous pour l'étude des articles, si vous le voulez bien. Alors, nous sommes
maintenant rendus effectivement à l'étude des articles. J'invite le député de
Saint-Jérôme à nous faire la lecture de l'article 1.
M. Chassin :Merci, M. le Président. Donc, l'article 1 :
«Le Parlement du Québec décrète ce qui
suit :
1. Le décret numéro 1044-2001 est
modifié par l'insertion, avant la section 1 du chapitre 2, de la section
suivante :
Section 0.1. Conseil municipal.
5.1. Le conseil désigne l'un de ses
membres pour présider les séances du conseil. Il désigne également l'un de ses
membres comme vice-président afin de remplacer le président lorsque celui-ci
est absent. Alors, évidemment, l'explication, ici, c'est que, par l'insertion
de l'article 5.1 dans le décret constitutif de la ville de Saint-Jérôme, le
conseil municipal a donc une obligation, hein, c'est un pouvoir, une
obligation, de désigner un membre du conseil pour la fonction de président,
alors que la fonction est actuellement celle du maire, et en application de
l'article 328 de la Loi sur les cités et villes, qui constitue la règle
générale applicable aux municipalités qui ne sont pas régies par des règles
particulières à cet égard. Et puis, bien, c'est ça qu'on a vu effectivement
dans d'autres villes, comme Laval, notamment, et comme Terrebonne, depuis l'an
dernier. On inscrit, finalement, des règles particulières, et puis on prévoit
aussi la désignation d'un vice-président choisi parmi les membres du conseil,
qui aura pour fonction de remplacer le président lorsque celui-ci est absent.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
M. le député de Saint-Jérôme. Est-ce qu'il y a des interventions? Alors, s'il
n'y a pas d'intervention, le moment est venu de mettre aux voix. Est-ce que
l'article 1 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Gagnon) : Adopté.
M. le député, l'article 2, s'il vous plaît.
M. Chassin :Alors, on rentre dans les choses compliquées, M. le
Président. Article 2 :
«La présente loi entre en vigueur le (et
indiquer ici la date de la sanction de la présente loi).»
L'explication, c'est pas mal ce que
l'article dit.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
M. le député de Saint-Jérôme. Est-ce qu'il y a des interventions? Alors, s'il
n'y a pas d'intervention, nous allons passer aux voix. Est-ce que l'article 2
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Gagnon) : Adopté.
Le moment est venu de passer à l'adoption du préambule, mais avant, je
demanderais au député de Saint-Jérôme d'en faire lecture, s'il vous plaît.
M. Chassin :Bien entendu, M. le Président. Donc, le projet de loi no
202 privé concernant la ville de Saint-Jérôme :
Attendu que le conseil municipal de la
ville de Saint-Jérôme souhaite désigner l'un de ses membres afin de présider
les séances du conseil et ainsi en assurer leur bon déroulement;
Que le conseil municipal de la ville de
Saint-Jérôme souhaite également désigner l'un de ses membres comme
vice-président afin de remplacer le président lorsque celui-ci est absent;
Que cette désignation nécessite une
modification au décret constitutif de la ville de Saint-Jérôme;
Le Parlement décrète ce qui suit...
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
M. le député. Est-ce que le préambule est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Gagnon) : Adopté.
Nous sommes maintenant rendus à... du projet de loi. Est-ce que le titre du
projet de loi est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Gagnon) : Adopté.
Je propose que la commission, également, adopte une motion d'ajustement des
références. Est-ce qu'elle est adoptée?
Des voix : Adopté.
• (20 h 20) •
Le Président (M. Gagnon) : Adopté.
Nous sommes maintenant rendus à l'étape des remarques finales. Je cède la
parole à la porte-parole de l'opposition officielle, la députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Écoutez, M. le
Président, je pense que mes remarques précédentes ont fait foi de ma pensée,
donc je n'ai rien à rajouter. Merci.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
Mme la députée. Je cède maintenant la parole à la ministre.
Mme Laforest : Oui. Merci, M.
le Président. Alors, M. le maire, c'est quand même un privilège, je peux vous
le dire, vous êtes très, très... Vous êtes au courant, d'avoir un projet de loi
d'intérêt privé, c'est quand même un privilège. Alors, vous avez la chance
d'avoir le député avec vous qui est pour votre projet de loi d'intérêt privé,
le député de Saint-Jérôme, comme le député de Richelieu, qui a eu également la
possibilité d'adopter un projet de loi d'intérêt privé.
Écoutez, moi, je peux vous dire que ça
peut aider, le projet de loi qu'on adopte aujourd'hui. En même temps, moi, ce
que je veux dire, c'est que... ne soyez pas inquiets, parce que les maires, les
mairesses, vous avez la chance, quand même, vous avez l'opportunité d'inviter
quelqu'un de la direction régionale, parfois, pour assister à vos conseils
municipaux. Quand vous parlez de situation préoccupante, on peut vous
accompagner. Maintenant, je comprends que vous avez tout à fait le contrôle de
votre municipalité. Chez vous, ça se passe quand même bien. En plus, vous avez
un des meilleurs députés, comme je le mentionnais, mais avec la commission
municipale, avec le projet de loi no 49, éthique et déontologie dans le milieu
municipal, avec la loi qu'on a adoptée et toutes les mesures qu'on a prises au
niveau de l'intimidation, bien, moi, je vous supporte beaucoup, beaucoup. Je
sais que ça se passe...
Mme Laforest : ...chez vous.
En même temps, la question de ma collègue à dire : Est-ce qu'on pourrait
le faire un peu partout? Bien, on n'est pas rendus là aujourd'hui parce qu'il y
a plusieurs municipalités qui ne veulent pas ou qui ne sont pas prêtes à faire
ça. Donc, on va le laisser comme ça, la possibilité de le faire par projet de
loi d'intérêt privé jusqu'à présent. Alors, voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
Mme la ministre. Je cède finalement la parole au député de Saint-Jérôme.
M. Chassin :Merci, M. le Président. Alors, évidemment, je pense qu'on
a, comme le disait la collègue de Mille-Îles, un outil de démocratie, je pense
que c'est effectivement tout à l'honneur du maire qui, effectivement, pourra
répondre avec aplomb aux questions qui seront posées. Mais c'est surtout qu'il
y a une expérience, effectivement, pour les conseillères et les conseillers
municipaux derrière ça. Je pense que c'est très positif. Et justement on a
besoin de cette harmonie, cette collaboration au conseil municipal. Et puis, en
terminant, alors, je... sans répéter tout le monde, M. le Président, là,
évidemment, la ministre, son cabinet, le ministère. Je tiens aussi à remercier
le cabinet du leader et la collègue de Mille-Îles qui n'aurait peut-être pas la
même expérience de Saint-Jérôme que de Carignan, mais qui avait l'expérience
d'une présidence qui n'est pas assumée par le maire, à Laval. Alors donc, merci
énormément à tous et à toutes, incluant mes collègues, là, de la banquette
gouvernementale. C'est une première expérience de projet de loi d'intérêt
privé, pour moi, j'en suis encore tout ému.
Le Président (M. Gagnon) : Merci,
M. le député. À mon tour également de remercier tous les gens qui sont présents
ici, en commission, également l'équipe de M. le secrétaire, M. le Maire, et
également à votre Chef de division. Merci d'avoir participé à la commission. Je
vous remercie de votre collaboration. Sur ce, la commission ayant accompli son
mandat, ajourne ses travaux. Bonne soirée à tous.
(Fin de la séance à 20 h 23)