(Onze heures trente et une minutes)
Le
Président (M. Cousineau) : ...la séance de la Commission
de l'aménagement du territoire
ouverte. Je demande à toutes les personnes dans la salle de bien vouloir
éteindre la sonnerie de leurs appareils électroniques.
La commission
est réunie afin de procéder à l'audition des intéressés et à l'étude détaillée
de deux projets de loi, là, le
projet de loi n° 230 et le projet de loi n° 233, Loi concernant la
Municipalité de Notre-Dame-des-Pins et aussi les immeubles... non...
Une voix : ...
Le Président (M. Cousineau) :
D'accord. Oui, c'est ça — je
vais continuer à parler, là — Loi concernant un immeuble situé sur le
boulevard Décarie à Montréal.
Maintenant,
on me demande la possibilité de... parce qu'on a l'ordre de la Chambre de
passer 230, suivi de 233, mais on me
demande la possibilité de faire le n° 233 dans un premier temps. Mais,
pour changer l'ordre de la Chambre, j'aimerais avoir un consentement.
S'il y a un consentement de l'ensemble des députés, s'il y a un consentement
pour changer l'ordre, nous allons procéder avec le n° 233 en premier.
Consentement?
Une voix : ...
Le
Président (M. Cousineau) : Parfait. Donc, nous allons procéder
avec le n° 233. Donc, on s'excuse, on ne va seulement que vous
demander si vous voulez vous tasser un petit peu, et je vais appeler les gens
de l'immeuble situé sur le boulevard Décarie à Montréal à prendre place. Ça va?
Alors, Mme la secrétaire, est-ce qu'il y a des
remplacements?
La Secrétaire : Oui, M. le
Président. M. Ouellette (Chomedey) est remplacé par M. Busque (Beauce-Sud).
Remarques préliminaires
Le
Président (M. Cousineau) : D'accord. Merci. Alors, je cède
maintenant la parole au député de D'Arcy-McGee, qui est le parrain du
projet de loi. Donc, je vous laisse la parole, M. le député de D'Arcy-McGee.
M. David Birnbaum
M.
Birnbaum : Merci, M. le Président. Collègues du côté ministériel,
collègues de l'opposition, de la deuxième opposition, invités...
Le Président (M. Cousineau) :
Vous avez vingt minutes.
M. Birnbaum : ...mes remarques vont
être très brèves, tout simplement pour vous faire signe qu'on a devant nous un
projet de loi qui risque de faciliter le rôle de deux établissements maintenant
intégrés au CIUSSS de l'Ouest central de Montréal à jouer leurs propres rôles à
l'intérêt public.
Ceux qu'on a
devant nous, c'est le Centre de réadaptation MAB-Mackay, qui fait des services
exemplaires pour une clientèle de gens avec des disabilités, physiques
surtout, depuis plus qu'un siècle. C'est un établissement dont les racines sont privées et dont ça date du XIXe
siècle. Et il y a des lettres patentes qui sont toujours présentes qui n'ont
plus, vous allez convenir, je crois, leur
pertinence. C'étaient des legs de la famille Mackay et qui limitaient la portée
de ces établissements à une communauté protestante. Je crois qu'on va
convenir que le travail très digne et important de ces établissements, maintenant intégrés au secteur public, soit étendu — c'est la réalité des gens — mais soit étendu en bonne et due forme à la population générale. Alors, voilà
pourquoi on est conviés aujourd'hui, c'est pour enlever ces préconditions,
qui n'ont plus leur juste titre. Merci, M. le Président.
Le
Président (M. Cousineau) : Alors, merci, M. le député de
D'Arcy-McGee. Je vais maintenant céder la parole à M. le ministre de la
Santé et des Services sociaux.
M. Gaétan Barrette
M.
Barrette : M. le Président, je n'ai pas de commentaire additionnel à
faire, autre que de souligner, moi aussi, l'excellence du travail qui est fait dans ces institutions-là et
l'importance de mettre à niveau notre
situation réglementaire en accord avec la situation actuelle, qui est celle d'une
intégration des établissements du CIUSSS du Centre-Ouest de Montréal.
Vous me permettrez un commentaire supplémentaire.
Comme je l'ai dit à la période de questions, je souligne le fait que le CIUSSS du Centre-Ouest de Montréal
a atteint maintenant un objectif : il est le premier à avoir atteint une absence de liste d'attente au-delà de
six mois à l'hôpital général juif de Montréal, et je tiens à le
souligner formellement, encore une fois.
Le
Président (M. Cousineau) : Merci, M. le ministre de la
Santé et des Services sociaux. Je
vais maintenant céder la
parole à M. le député de René-Lévesque.
M. Martin Ouellet
M.
Ouellet : Merci, M. le Président. Ça va être très court. J'aurai une ou deux questions
concernant effectivement les dispositions à l'intérieur de la loi. Alors, je réserve mes commentaires pour la suite, pour laisser amplement de temps à votre
présentation pour nous donner des détails subséquents. Merci.
Le Président (M. Cousineau) :
Merci, M. le député de René-Lévesque. Je vais maintenant passer la parole à M.
le député de Blainville.
M. Mario Laframboise
M. Laframboise : Oui. Étant notaire de formation,
j'aurai juste des petites questions que j'aurai à vous poser tantôt, après
votre présentation. Merci.
Le Président (M. Cousineau) :
Ça va, M. le député?
M. Laframboise : Oui, très bien.
Auditions
Le Président (M. Cousineau) :
Merci. Alors donc, nous allons procéder maintenant. Les gens de la maison Mackay... le Centre de réadaptation, c'est-à-dire, vous présentez... et puis vous avez cinq minutes pour faire une
présentation. Par la suite, on procédera à une période d'échange avec
les parlementaires.
Exposé du requérant
M. Maldoff
(Eric M.) : Merci, M. le Président. Je m'appelle Eric Maldoff. Je suis accompagné
par Keith Hardie, le directeur général de MAB-Mackay, et ma collègue
avocate Valérie Giroux.
Nous vous remercions de nous avoir accordé
l'opportunité de vous adresser la parole en appui du projet de loi n° 233. Ce projet de loi a trait au titre d'un immeuble situé au 3500,
boulevard Décarie, à Montréal, appartenant au Centre de réadaptation MAB-Mackay, un des immeubles dans lesquels il
exploitait ses activités. Ce centre a été créé, à l'origine, pour le support, l'éducation et le soin des
enfants sourds-muets et des aveugles protestants. Il a été constitué en 1869
par une loi du Québec sous le nom de l'Institution protestante pour les
sourds-muets et les aveugles.
Dès 2015, le projet de loi a opéré une réorganisation du réseau
de la santé et des services sociaux
en créant des centres intégrés. Étant
un établissement privé conventionné, le MAB-Mackay n'a pas fait
partie de cette réorganisation. Cependant, afin de donner un meilleur
service à la population, il a été décidé que le Centre MAB-Mackay soit intégré
au CIUSSS—Centre-Ouest
de Montréal plus précisément en l'intégrant au sein du Centre de réadaptation
Constance-Lethbridge, un établissement public qui fait partie du CIUSSS.
Nous nous
adressons à vous aujourd'hui afin que l'intégration de ces deux centres de
réadaptation en déficience physique puisse être complétée. En effet, le
19 octobre, le CIUSSS a approuvé l'intégration de MAB-Mackay avec Constance-Lethbridge conformément à une convention d'intégration approuvée par le ministre de la Santé et des Services sociaux.
La convention d'intégration prévoit le transfert de l'actif et du passif de
MAB-Mackay au Constance-Lethbridge, y
compris ses immeubles, qui doivent lui être transférés sans restriction ni
réserve. Le Centre Constance-Lethbridge a pris en charge les activités
de MAB-Mackay à partir du 31 octobre 2016. Cependant, le Centre MAB-Mackay ne
peut pas compléter le transfert de ces
immeubles, puisque l'immeuble situé au 3500, boulevard Décarie, est
grevé de conditions restrictives
contenues dans un acte de donation datant de 1884. Ces conditions sont
semblables à celles qui étaient contenues dans un acte de donation daté
de 1878, lesquelles prévoyaient notamment que les terrains visés par cet acte,
qui font maintenant partie du même immeuble, devraient être tenus par le
donateur pour l'usage exclusif et perpétuel des sourds-muets protestants de la
province de Québec.
• (11 h 40) •
En 1960, la Loi fusionnant et consolidant The Mackay
Institution for Protestant Deaf Mutes et The School for Crippled Children, Montreal,
sous le nom Mackay Center for Deaf and Crippled Children a été adoptée,
et la mission de l'établissement résultant de la fusion a été élargie
afin que dorénavant l'établissement desserve un nombre maximum d'enfants sourds, infirmes et handicapés et,
j'ajoute, de toutes les dénominations. L'article 9 de cette Loi de 1960 a
constaté que les
conditions qui étaient imposées par l'Acte de donation de 1878 étaient
incompatibles avec la mission élargie de l'établissement. En vertu de ce même article 9, les conditions
imposées par l'Acte de donation de 1878 ont été abolies, et les lots faisant l'objet de cet acte ont été déclarés
exempts et libres de toute condition imposée par celui-ci. Cependant,
pour des raisons inconnues, les conditions
de l'Acte de donation de 1884 n'ont pas été abolies en même temps et continuent
donc d'exister. Afin que de meilleurs
services soient rendus à la population visée, le Centre MAB-Mackay, le Centre
Constance-Lethbridge et le CIUSSS Centre-Ouest de Montréal veulent compléter
l'intégration, ce qui ne pourra pas avoir lieu tant et aussi longtemps que les
conditions de l'acte de 1884 ne seront pas abolies afin de permettre le
transfert des immeubles sans restriction ni
réserve. Ainsi, le Centre MAB-Mackay demande respectueusement par le présent
projet de loi que les conditions de l'Acte
de donation de 1884 soient abolies et que les lots faisant l'objet de cet Acte
de donation soient réputés avoir été
dévolus au Mackay Center for Deaf and
Crippled Children exempts et libres de ces conditions, et ce, depuis
1960, date à laquelle les conditions de l'acte de 1878 ont été aussi abolies.
Je vous remercie.
Le
Président (M. Cousineau) : Alors, merci, Me Maldoff.
Maintenant, nous sommes rendus à l'étape de l'étude article par article. On
peut peut-être procéder à des échanges immédiatement.
Discussion générale
Avant de passer
article par article, est-ce qu'il y a des commentaires, est-ce qu'il y a des
députés qui veulent... Sinon, on va passer article par article.
M. Ouellet : ...
Le
Président (M. Cousineau) : Oui. Alors, allez-y
immédiatement. Oui, M. le député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Merci. Je veux juste bien comprendre. Par le
passé, le centre devait s'occuper exclusivement de gens protestants ayant des troubles visuels et ayant
des troubles de surdité. Vous me dites qu'il y a eu un agrandissement de
la mission et que dorénavant il est autorisé
ou permis de donner des services à l'ensemble de la population avec des
troubles de surdité, des troubles de la vue sans être protestant. C'est ce que
je comprends.
Le Président (M. Cousineau) :
M. Maldoff.
M. Maldoff (Eric
M.) : Oui.
M. Ouellet : Avec la fusion intégrée avec le CISSS du
Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal et donc la fusion avec le Centre de
réadaptation Constance-Lethbridge, vous allez demeurer, comme organisation,
dans la même mission qui avait déjà été intégrée par le passé. C'est ça?
M. Maldoff
(Eric M.) : La même mission comme centre de réadaptation de déficients
physiques, qui est la même mission que Lethbridge a maintenant, et on va
renforcer la mission de réadaptation du CIUSSS en le faisant.
M. Ouellet : Donc, M. le Président, quand vous dites :
Centre de réadaptation physique, il n'y a plus d'exclusion ou d'exclusivité à savoir si c'est une surdité ou
est-ce que c'est des problèmes reliés à la vue, c'est tout type de
réadaptation que votre clientèle pourrait être desservie.
M. Maldoff (Eric M.) : Toutes
sortes de réadaptations physiques, oui.
M. Ouellet : D'accord. Merci.
Le Président (M. Cousineau) :
Merci, M. le député René-Lévesque. Du côté ministériel... Non, ça va. M. le
député de Blainville.
M. Laframboise : Oui. Ma question va être juridique, maître. On
n'énumère pas les conditions, là. Vous n'avez pas cru bon d'énumérer les
conditions que vous voulez abolir, là. Donc, vous êtes à l'aise avec ça, là?
Moi, je suis notaire de formation, j'aurais énuméré les conditions qui étaient
contenues dans l'acte de 1884, qu'on veut abolir.
Là, elles ne sont pas mentionnées, on fait juste
dire : Les conditions qui sont contenues dans l'acte. Mais pourquoi ne pas
les avoir énumérées? C'est juste ça, ma question.
M. Maldoff
(Eric M.) : Le type de
conditions qui sont touchées par l'acte de donation... comme je l'ai
mentionné, il y a deux actes de donation, et, l'histoire juridique, si vous
voulez que je passe le temps en l'expliquant, c'est une histoire intéressante,
mais en effet il y a des conditions qui requièrent que tous les services seront
rendus juste aux protestants, dispensés
seulement aux protestants; deuxièmement, que tous les membres des conseils
d'administration, de la gestion et des employés principaux devront être
des protestants, qu'il faut avoir des cérémonies protestantes chaque
sabbat, en rotation parmi cinq églises protestantes, et ces conditions-là font maintenant
partie de l'acte d'incorporation de MAB-Mackay par voie d'un amendement à leur
loi qui est mentionné dans notre document, et l'acte en question est annexé avec... pas annexé, fait part d'amender la charte de
MAB-Mackay. Alors, toutes les conditions sont connues et claires.
Le Président (M. Cousineau) :
Ça va, M. le député de Blainville?
M. Laframboise : C'est beau.
Le Président (M. Cousineau) :
Est-ce qu'il y a d'autres interventions? Non.
Étude détaillée
Alors, s'il n'y a
pas d'autre intervention, nous en sommes rendus à l'étude article par article. Mais auparavant je peux demander au député
D'Arcy-McGee s'il veut lire le préambule, mais le préambule est assez long,
puis c'est essentiellement ce qu'on retrouve dans l'exposé de Me Maldoff.
Une voix : ...
Le
Président (M. Cousineau) : Alors, on peut avoir une dispense pour la lecture du préambule s'il y a consentement. Alors, il y a consentement?
Oui. D'accord. Alors donc, nous allons passer à l'article 1.
(Consultation)
Le Président (M. Cousineau) :
Alors, on me dit qu'il faut adopter le préambule avant. Donc, est-ce que le
préambule est adopté?
Des voix : Adopté.
Le
Président (M. Cousineau) : Adopté. Donc, nous allons passer à l'article
1 du projet de loi. Vous pouvez en faire la lecture, M. le député de D'Arcy-McGee, de l'article 1, puis, par la suite, on ouvrira une discussion
sur l'article 1.
M. Birnbaum : Merci, M. le Président.
L'article se lit comme suit :
«Les conditions imposées par l'acte de donation
visant les anciens lots 181-81 et 181-82 du cadastre de la municipalité de la paroisse de Montréal,
circonscription foncière de Montréal, ci-après les "Lots Hugh
Mackay", lesquels ont été
rénovés et font maintenant partie du Lot 4 139 929 du cadastre du
Québec, circonscription foncière de Montréal, ci-après le "Lot
4 139 929", constitué par Hugh Mackay en faveur de The Mackay
Institution for Protestant Deaf Mutes le 26
août 1884 devant le notaire John Fair sous le numéro 293 de ses minutes et
publié le 29 août 1884 au bureau d'enregistrement de la
circonscription foncière de Hochelaga et Jacques-Cartier (faisant maintenant
partie de la circonscription foncière de Montréal) sous le
numéro 16 233, ci-après l'"Acte de donation 1884", sont
abolies.»
Le Président (M. Cousineau) :
Merci, M. le député de D'Arcy-McGee. Est-ce qu'il y a des discussions, des commentaires sur l'article 1? S'il
n'y a pas de commentaire, s'il n'y a pas de question, est-ce que l'article 1
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le
Président (M. Cousineau) : Adopté. Donc, nous allons passer à l'article 2.
M. le député de D'Arcy-McGee.
M.
Birnbaum : «Les Lots Hugh
Mackay, dévolus le 22 décembre 1960 au Mackay Center for Deaf and
Crippled Children aux termes de la Loi fusionnant et consolidant The Mackay
Institution for Protestant Deaf Mutes et The School for Crippled Children,
Montreal, sous le nom de Mackay Center for Deaf and Crippled Children (1960-61,
chapitre 153), telle que modifiée par
le chapitre 109 des lois de 1989, ci-après la "Loi de 1960",
sont réputés lui avoir été dévolus exempts et libres des conditions
imposées par l'Acte de donation 1884.»
Le
Président (M. Cousineau) : Merci, M. le député de D'Arcy-McGee. Est-ce qu'il
y a des commentaires sur l'article 2? Pas de commentaire. Est-ce que l'article
2 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Cousineau) :
L'article 3. M. le député.
M. Birnbaum : Merci, M. le Président.
• (11 h 50) •
«L'abolition,
le 22 décembre 1960, des conditions imposées par l'acte de donation
visant les anciens lots 181-58, 181-59,
181-60, 181-61[...] — jusqu'à 181-63 — 181-83,
181-84[...] — jusqu'à 87... non, jusqu'à 188 — du
cadastre de la municipalité de la paroisse
de Montréal, circonscription foncière de Montréal, ci-après les "Lots
Joseph Mackay", lesquels ont été rénovés et font
maintenant partie du Lot 4 139 929, constitué par Joseph Mackay en
faveur de The Protestant Institution for
Deaf-Mutes and for the Blind, le 19 janvier 1878, devant le notaire Ernest
Henry Stuart sous le numéro
12 385 de ses minutes, ci-après l'"Acte de donation 1878", de
même que la dévolution exempte et libre de ces conditions, le 22 décembre 1960, des Lots Joseph Mackay en faveur de
Mackay Center for Deaf and Crippled Children, édictées par
l'article 9 de la Loi de 1960, sont confirmées.»
Le
Président (M. Cousineau) : Merci, M. le député. Est-ce qu'il y
a des commentaires sur l'article 3? Pas de commentaire. Est-ce que
l'article 3 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Cousineau) :
L'article 4. M. le député.
M.
Birnbaum : «Le Lot 4 139 929, dévolu au Centre de
réadaptation MAB-Mackay le 17 octobre 2016 aux termes de l'article 329 de la Loi sur les services
de santé et les services sociaux (chapitre S-4.2), est exempt et libre des
conditions imposées par l'Acte de donation 1878 et l'Acte de donation 1884.»
Le Président (M. Cousineau) :
Merci, M. le député. Est-ce qu'il y a des commentaires? Oui, M. le député de
René-Lévesque.
M.
Ouellet : Oui. Peut-être une
précision, s'il vous plaît, pour que je comprenne bien. Avec cette
intégration-là avec les gens de... c'est Lethbridge — c'est
ça? — ...
Une voix : ...
M. Ouellet : ...Constance, est-ce
que les gens donnent encore à la fondation? Et, si oui, comment ça va
fonctionner avec la nouvelle intégration? Est-ce qu'il y a encore un conseil
d'administration qui va gérer ça de façon autonome
ou c'est intégré à même l'organisation du CIUSSS, et, selon les orientations,
l'argent est décaissé ou investi selon leurs besoins?
M. Maldoff
(Eric M.) : Non, non. Constance-Lethbridge avait sa propre fondation,
et MAB Mackay avait leur fondation.
Je ne sais pas si c'est complet maintenant, mais il y a une discussion et
l'intention de fusionner les deux fondations, et les fondations vont
continuer ensemble, comme entités juridiques, de recueillir des fonds et
d'avancer des fonds comme une fondation d'un
établissement, selon les règles de la Loi sur la santé et les services sociaux,
pour les fins de la recherche, les achats d'équipement, certaines
choses.
M. Ouellet : O.K. Merci.
Le Président (M. Cousineau) :
Merci. Est-ce que ça va, M. le député de René-Lévesque?
M. Ouellet : Oui. Merci.
Le
Président (M. Cousineau) : Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Donc, s'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que
l'article 4 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Cousineau) :
Adopté. Nous allons passer à l'article 5. M. le député de D'Arcy-McGee.
M. Birnbaum : Merci, M. le
Président.
«La présente loi doit être publiée par tout mode
approprié au bureau de la publicité et des droits de la circonscription
foncière de Montréal contre le Lot 4 139 929.»
Le
Président (M. Cousineau) : Discussion sur l'article 5? Pas de
discussion. Est-ce que l'article 5 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Cousineau) :
L'article 6. M. le député de D'Arcy-McGee.
M.
Birnbaum : La présente loi entre en vigueur le (et on va indiquer ici
la date de la sanction de la présente loi). Toutefois, les
articles 1 et 2 ont effet depuis le 22 décembre 1960.
Le Président (M. Cousineau) :
Oui. Merci, M. le député de D'Arcy-McGee. Alors, est-ce que l'article 6
est adopté?
Des
voix : Adopté.
Le Président (M.
Cousineau) : Adopté. Alors, ça complète les articles que nous
avions à étudier.
Il n'y a pas de
renumérotation dans le projet de loi, donc il n'y a pas non plus de motion d'ajustement.
Alors, est-ce que le titre du projet de loi est adopté?
Des voix :
Adopté.
Le Président (M.
Cousineau) : Merci. Donc, le titre a été adopté.
Maintenant, nous
allons passer aux remarques finales.
(Consultation)
Le Président (M. Cousineau) :
Bon. On me dit que ça prend aussi une motion d'ajustement, parce que le projet
de loi fait référence à beaucoup d'articles d'autres lois. Donc, ça me prend
une motion d'ajustement de références. Donc, ça prend un proposeur?
Une voix :
Non.
Le Président (M.
Cousineau) : Non. Est-ce que la motion d'ajustement des
références est adoptée?
Des voix :
Adopté.
Le Président (M.
Cousineau) : Adopté. Et voilà. Merci.
Remarques
finales
Donc,
nous allons passer aux remarques finales. Nous allons débuter par M. le député de Blainville. Est-ce que vous avez des remarques
finales, M. le député de Blainville?
M. Mario
Laframboise
M. Laframboise : Oui, bien, pour dire que ça nous fait plaisir, en tant que parti politique,
de faciliter la tâche à des gens qui
donnent beaucoup de temps, beaucoup de bénévolat pour la communauté.
Donc, encore une fois, ça nous fait plaisir de contribuer à ce
que tout aille mieux dans votre secteur.
Le
Président (M. Cousineau) : Merci, M. le député de Blainville. Je
cède maintenant la parole à M. le député de René-Lévesque.
M.
Martin Ouellet
M. Ouellet : Merci, M. le Président. Donc, à mon tour de vous remercier. J'ai
l'impression aujourd'hui qu'on
vient de corriger le passé pour vous permettre de faire un meilleur futur.
Alors, je vous souhaite bonne chance dans vos implications et bonne continuité.
Le Président
(M. Cousineau) : Merci, M. le député de René-Lévesque. Je
vais maintenant passer la parole à M. le ministre de la Santé et des Services
sociaux.
M.
Gaétan Barrette
M. Barrette :
Alors, bien, bravo et merci du travail que vous avez fait, un travail qui
s'inscrit évidemment en droite ligne et à l'intérieur de la loi n° 10, qui vise à faire en sorte que, sur un territoire
donné, il y ait l'intégration des services. Et là on
parle de l'intégration de services de grande qualité pour les gens les plus
démunis, et, le fait que, volontairement,
vous ayez souhaité de faire cette fusion-là, qui va dans l'intégration des
services dans le CIUSSS du Centre-Ouest, un des CIUSSS les plus
performants du Québec, je le souligne. Et je vous remercie de votre travail,
qui fait avancer vraiment les choses. Merci.
Le
Président (M. Cousineau) : Merci, M. le ministre
de la Santé et des Services sociaux.
Je cède maintenant la parole
au parrain du projet de loi, M. le député D'Arcy-McGee.
M.
David Birnbaum
M. Birnbaum :
Merci, M. le Président. Tout simplement pour dire que je suis fier d'avoir
l'opportunité de parrainer ce projet de loi privé et reconnaissant de voir que ça fait l'unanimité des formations de l'Assemblée
nationale, à l'intérêt des Québécois de toute origine. Merci.
Le Président
(M. Cousineau) : Merci, M. le député de D'Arcy-McGee.
Alors, je vous remercie de votre collaboration. Merci de votre présentation.
La commission
ayant accompli son mandat, j'ajourne pour quelques minutes, le temps que
l'autre groupe puisse s'installer. Merci de votre présentation. Merci
aux députés.
(Fin de la séance à 11 h 57)