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(Seize heures vingt-sept minutes)
Le Président (M. Saintonge): Je vous souhaite la bienvenue
à cette réunion de la commission des affaires sociales.
Constatant le quorum, je déclare la séance ouverte.
Le mandat de la commission est le suivant: La commission des affaires
sociales est réunie afin de procéder à l'élection
de la présidence et de la vice-présidence de la commission des
affaires sociales.
Je vous rappelle la procédure. Selon l'article 135 du
règlement, le président et le vice-président de chaque
commission sont élus à la majorité des membres de chaque
groupe parlementaire.
Conformément à l'article 127 du règlement, la
commission de 1 Assemblée nationale a arrêté aujourd'hui
que la présidence de cette commission revenait à un membre du
groupe parlementaire formant l'Opposition officielle et que le poste de
vice-président revenait à un membre du groupe parlementaire
formant le gouvernement.
Élection de La Présidente
Je suis donc prêt à recevoir toute candidature au poste de
président de la commission.
Mme la députée de Marie-Victorin.
Mme Vermette: M. le Président, j'aimerais désigner
comme présidente la députée de Taillon, Mme Pauline
Marois.
Le Président (M. Saintonge): Très bien. Est-ce
qu'il y a d'autres propositions? Est-ce que cette proposition est
adoptée?
M. Marcil: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté. Donc, en
conséquence, je déclare Mme Pauline Marois, députée
de Taillon, présidente de la commission des affaires sociales.
Élection du vice-président
Conformément au consentement intervenu à
l'Assemblée me permettant de procéder à l'élection
du vice-président de la commission, nous allons donc y procéder.
Je reconnais M. le député de Salaberry-Soulanges.
M. Marcil: À cet effet, M. le Président, je propose
le député de Chauveau au poste de vice-président, M.
Rémy Poulin.
Le Président (M. Saintonge): Est-ce qu'il y a d'autres
propositions? Pas d'autres propositions. Est-ce que cette proposition est
adoptée?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Saintonge): Adopté. En
conséquence, je proclame M. Rémy Poulin, député de
Chauveau, vice-président de la commission des affaires sociales.
L'ordre du jour étant épuisé, la commission ajourne
donc ses travaux sine die.
(Suspension de la séance à 16 h 28)
(Reprise à 16 h 34)
Le Président (M. Poulin): Je déclare la
séance ouverte. Je rappellerai le mandat de la commission: La commission
des affaires sociales est réunie afin de procéder à la
vérification des engagements financiers contenus dans les listes des
mois de janvier 1992 à septembre 1993 concernant le Conseil
exécutif et les organismes relevant de la ministre
déléguée à la Condition féminine,
responsable de la Famille.
Est-ce qu'il y a des remplacements, Mme la secrétaire?
La Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Khelfa
(Richelieu) sera remplacé par M. Gauvin (Montmagny-L'Islet); M.
Philibert (Trois-Rivières) par M. Lafrenière (Gatineau).
Réponses déposées
Le Président (M* Poulin): Je dépose maintenant la
liste des réponses obtenues aux questions prises en note lors de la
séance de vérification des engagements financiers du 8 avril
1992.
(Consultation)
Le Président (M. Poulin): Est-ce qu'il y a des demandes de
renseignements supplémentaires sur un engagement financier
vérifié lors de la dernière séance?
Mme Carrier-Perreault: Ça fait tellement longtemps, M. le
Président, vous comprendrez que... Non, pas pour l'instant. Probablement
qu'il y aura des questions qui reviendront, qui ressembleront à celles
qui ont déjà été posées, compte tenu que je
n'avais pas reçu les réponses.
Le Président (M. Poulin): C'est bien. Je vous
remercie.
Donc, pour cette séance, Mme la ministre, est-ce que vous avez
une façon de procéder?
Mme Trépanier: Après entente avec Mme la
députée de Chutes-de-la-Chaudière, nous commencerons avec
l'Office des services de garde à l'enfance, ensuite le Conseil du statut
de la femme, pour terminer, avec le Secrétariat à la famille.
Le Président (M. Poulin): Ça va bien, Mme la
députée?
Mme Carrier-Perreault: Compte tenu que l'Office des services de
garde est l'organisme qui a le plus d'engagements, en fait, je pense que c'est
préférable, aussi, qu'on commence par l'Office. On a 1 h 35 de
retard. Alors, M. le Président, je pense que oui, ça va.
Le Président (M. Poulin): Merci, Mme la
députée de Chutes-de-la-Chaudière. Nous allons
débuter avec la liste de janvier 1992.
Mme Trépanier: M. le Président, pour les fins du
Journal des débats, je pourrais vous présenter les gens
qui m'accompagnent.
Le Président (M. Poulin): Oui, Mme la ministre, je m'en
excuse d'ailleurs. J'aurais dû y penser, mais j'en suis à ma
première expérience à titre de président,
officiellement.
Mme Trépanier: Bon. Nous commençons avec l'Office
des services de garde. Je suis accompagnée de la présidente de
l'Office, Mme Nicole Marcotte; le secrétaire général, M.
Georges Labrosse; et à ma droite, la responsable du dossier au cabinet,
Mme Christine Marion.
Le Président (M. Poulin): Donc, bienvenue à tous,
et souhaitons-nous du bon temps jusqu'à ce soir.
office des services de garde à l'enfance
janvier 1992
J'appelle l'Office des services de garde à l'enfance, 1992,
janvier 1992. Madame, est-ce qu'il y a des questions sur cet engagement?
Mme Carrier-Perreault: L'engagement 1. Une précision, tout
simplement, M. le Président. «Dépenses
d'exploitation», j'imagine qu'on fait référence aux
dépenses de fonctionnement?
(Consultation)
Mme Carrier-Perreault: C'est beau, M. le Président.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 1 est
vérifié.
L'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: À l'engagement 2, il s'agit
toujours d'une subvention pour l'intégration des enfants
handicapés. C'est une garderie qu'on va retrouver à plusieurs
endroits dans les différents mois d'engagements financiers qu'on a
à vérifier. Je voudrais avoir une précision. Compte tenu
qu'on retrouve toujours la même garderie, est-ce que c'est la seule qui
obtient des subventions pour intégration aux enfants
handicapés?
Mme Marcotte (Nicole): C'est la seule garderie qui a une entente
spéciale avec l'Office parce qu'elle reçoit une majorité
de clientèles qui sont des enfants handicapés. Donc, c'est une
subvention qui est versée à tous les six mois et qui
représente 16,50 $ par jour pour chacun des enfants handicapés
inscrits dans cette garderie-là.
Mme Carrier-Perreault: Dans l'ensemble des garderies qu'on a ici,
est-ce qu'on pourrait avoir un chiffre, un pourcentage pour les personnes, les
jeunes handicapés qui sont en service de garde?
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Carrier-Perreault: Dans l'ensemble, là, pas seulement
chez...
Mme Marcotte (Nicole): Pour l'ensemble des garderies?
Mme Carrier-Perreault: Oui.
(16 h 40)
Mme Marcotte (Nicole): Oui, j'ai des chiffres ici. Attendez un
petit peu. Au 31 mars 1993, il y avait 502 enfants en garderie qui avaient
bénéficié de la subvention d'intégration, 159 en
milieu familial, pour un total de 661. Je n'ai pas les chiffres concernant le
milieu scolaire, mais ça doit être à peu près les
mêmes chiffres, là, 200 ou 300.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que vous avez une politique ou des
objectifs précis fixés, à atteindre, en matière
d'intégration des enfants handicapés?
Mme Marcotte (Nicole): On a une politique d'intégration
des enfants handicapés à l'Office qui vise,
entre autres, à soutenir financièrement chacune des
intégrations d'enfants handicapés, qui représente le
même montant qu'on donne à la garderie Papillon: 16,50 $ par jour.
Également, il y a une politique qui vise, dans le fond, à
soutenir le plus possible le milieu. Il y a des subventions pour les
aménagements, par exemple, s'il y a des cas particuliers, ou encore de
l'équipement. On veut tenter de doubler le montant d'ici 10 ans. On
s'aperçoit que dans le moment, malgré tout, on suit, en
pourcentage d'enfants handicapés inscrits, la même proportion
qu'on retrouve dans la population québécoise. Donc, c'est bien
sûr que, comme il manque de places au total, il manque également
des places pour les enfants handicapés. Mais on veut essayer par
différents moyens de faciliter davantage l'intégration de ces
enfants-là.
Entre autres, dans le bottin des services de garde au Québec, on
indique maintenant les garderies qui reçoivent ou qui ont reçu
des enfants handicapés au cours des dernières années,
étant donné que ce n'est pas parce qu'elles n'en reçoivent
pas cette année qu'elles ne sont pas, dans le fond,
intéressées à en recevoir. Des fois, il y a des
périodes où il n'y en a pas comme tel à intégrer
dans certains milieux. Il y a également des échanges dans le
moment avec l'Office des personnes handicapées pour voir de quelle
façon on pourrait faciliter l'intégration des enfants
handicapés.
Mme Carrier-Perreault: Au niveau des projets qui vous sont
soumis, j'imagine qu'il y a des demandes qui vous sont fournies chaque
année, est-ce que vous en refusez, vous êtes obligés d'en
refuser ou si, finalement, la demande ne suit pas...
Mme Marcotte (Nicole): Non, c'est une enveloppe qui est faite sur
une estimation budgétaire et autant de demandes qu'on reçoit qui
rencontrent les conditions d'admissibilité. Il n'y a pas d'enveloppe
fermée par rapport à ces programmes. Donc, nous, on n'a pas de
limite pour accepter des cas pour l'intégration des enfants
handicapés.
Mme Carrier-Perreault: Je sais aussi que les garderies à
but lucratif ont des subventions, peuvent recevoir des subventions pour
l'intégration de jeunes enfants handicapés. Alors, est-ce que
vous en avez plusieurs? Est-ce que vous pourriez me donner la
délimitation, si on veut, des places qui sont accordées...
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Carrier-Perreault: ...aux OBL par rapport aux OSBL?
Mme Marcotte (Nicole): On retrouve ça dans le rapport
annuel. Écoutez, je ne les ai pas, séparés, dans le
rapport annuel, mais je sais qu'on pourrait vous fournir l'information, par
exemple. Je ne l'ai pas disponible dans le moment, mais, si vous voulez, on
peut vous la faire parvenir.
Mme Carrier-Perreault: Oui, s'il vous plaît.
Mme Marcotte (Nicole): Je pensais qu'elle allait être
inscrite dans le rapport annuel.
Mme Carrier-Perreault: Je ne l'ai pas trouvée non
plus.
Le Président (M- Poulin): Est-ce que ça va pour
l'engagement 2? Sous réserve de...
Mme Carrier-Perreault: Sous réserve de
l'information...
Le Président (M. Poulin): Oui...
Mme Carrier-Perreault: ...que j'espère prochaine.
Le Président (M. Poulin): ...telle que
précisée par Mme Marcotte. Donc, l'engagement 2 est
vérifié sous réserve.
L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Ça, il y en a plusieurs. On va en
retrouver plusieurs, M. le Président, des subventions pour l'ajout d'un
local de service de garde en milieu scolaire. Mais, là, chaque fois, je
me suis posée la question: Est-ce que c'est lors d'une construction,
d'un agrandissement ou du réaménagement? Aucun des engagements
financiers concernant l'ajout d'un local pour un service en milieu scolaire ne
spécifie c'est quoi l'occasion. Est-ce que c'est lors d'une
construction, d'un réaménagement ou d'un agrandissement
d'école? Est-ce que c'est possible de savoir qu'est-ce que c'est? C'est
dans quel cas?
Et autre chose aussi, autre question. Je ne la poserai probablement
plus, celle-là; en tout cas, je la poserai moins souvent. Ce qui arrive,
c'est qu'il y a des écarts significatifs entre ces projets, l'un par
rapport à l'autre. On voit 145 000 $, on en retrouve à 110 000 $,
on en retrouve à 136 000 $, et c'est un peu comme ça tout le long
du document. Alors, j'aimerais avoir des explications concernant ça.
Mme Marcotte (Nicole) : D ' abord...
Le Président (M. Poulin): Mme Marcotte.
Mme Marcotte (Nicole): Excusez-moi. Pour ce qui est de
l'engagement 3, ici, il s'agissait effectivement de travaux d'agrandissement,
mais on pourra également fournir, dans chacun des cas, une liste qui
vous indiquerait quels sont les cas d'agrandissement et d'aménagement;
on les a. Donc, on pourra fournir cette information.
Pourquoi les montants varient entre 110 000 $ et 145 000 $? C'est
fonction des années budgétaires. C'est qu'il y a des projets qui
ont été engagés dans une année, mais qui se sont
réalisés deux ans plus tard. Donc, la subvention a
été donnée en fonction de l'année d'engagement;
donc, si elle a été engagée en 1991, c'était 110
000 $, alors que si elle l'a été en 1992, je crois qu'à ce
moment-là, c'était 136 000 $. C'est pour ça que les
montants fluctuent.
Mme Carrier-Perreault: Là, on en a un qui est à 145
000 $.
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Il y a une année,
effectivement, où l'aide accordée pour l'ajout de local est
allée à 145 000 $, mais, par la suite, elle est redescendue
à 136 000 $ à la suite de compressions budgétaires. Donc,
il y a eu juste une année où elle a été à
145 000 $. C'est en 1992.
Mme Carrier-Perreault: Là, c'est pour le douzième
mois de 1991, on est en décembre 1991 par rapport au dessus qui est
écrit «janvier 1992»; c'est une engagement qui a
été fait en décembre 1991, si je comprends bien. Alors,
ça veut dire que ce que vous êtes en train de m'expliquer, c'est
qu'à ce moment-là on donnait 145 000 $ pour l'ajout d'un local;
les années subséquentes, on est descendu à 136 000 $; puis
après ça, on est descendu à 110 000$?
Mme Marcotte (Nicole): Non. On est parti de 110 000 $, on est
monté à 136 000 $, 145 000 $ et on est revenu à 136 000 $
dans la dernière année.
Mme Carrier-Perreault: Parce qu'on en retrouve, là,
à 110 000$, là-dedans.
Mme Marcotte (Nicole): Oui, effectivement. Vous en avez de 110
000 $, de 136 000 $ et quelques-uns de 145 000 $, dépendant des
années. Le 1er avril 1991, c'était 145 000 $; ça a
été la seule année où ça été
à 145 000 $, si ma mémoire est bonne.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que les montants peuvent... Il n'y
a pas de fluctuation, là, par rapport à un agrandissement, une
construction ou un réaménagement?
Mme Marcotte (Nicole): Non.
Mme Carrier-Perreault: C'est un montant fixe.
Mme Marcotte (Nicole): Exactement. C'est un montant fixe et
dépendant de l'année budgétaire, tous les engagements,
à ce moment-là, étaient les mêmes. S'ils
étaient de 110 000 $, ils étaient de 110 000 $ pour tout le
monde. Sauf que vous pouvez retrouver des milieux scolaires où, comme
ça concerne le cas d'un agrandissement d'école et que ça a
pu se réaliser dans quelques cas seulement au bout de deux ans, eh bien,
ce n'est pas parce que nous, on a versé le montant deux ans plus tard
qu'on a modifié l'engagement. On l'a versé sur la base de
l'engagement initial. Donc, si l'engagement initial était de 110 000 $,
on a versé 110 000 $. Ça dépend à quel moment
l'engagement a été fait.
Le Président (M. Poulin): Mme la
députée.
Mme Carrier-Perreault: Ça me va, à condition qu'on
me fournisse... J'aimerais ça savoir quand même s'il s'agit d'une
construction, d'un agrandissement ou d'un réaménagement.
Ça, je trouve que se serait intéressant de voir ça.
Mme Marcotte (Nicole): Ça me fait plaisir.
Le Président (M. Poulin): Donc, si on se rappelle les
propos de Mme la députée de Chutes-de-la-Chaudière,
à chacun de ces engagements-là, on se donne le mandat de fournir
les indications, à savoir si c'est une nouvelle construction ou un
agrandissement. Donc, on n'aura pas besoin de poser la question à chaque
engagement, par exemple. Je veux dire, c'est une question qui est
générale pour l'ensemble de ces engagements-là, de ce
type-là. On va les fournir pour l'ensemble des engagements.
Mme Carrier-Perreault: Ça veut dire que vous allez me
fournir ça par après ou si vous allez me le dire au fur et
à mesure qu'on passe dessus?
Mme Marcotte (Nicole): Je peux vous le fournir par
écrit.
Le Président (M. Poulin): II y a un document qui va
suivre, personnellement, pour Mme la députée, à la
commission.
Mme Marcotte (Nicole): On peut vous le fournir par
après.
Le Président (M. Poulin): À la commission. Pour
l'information générale de la commission.
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Le Président (M. Poulin): Merci. Donc, l'engagement 3,
sous réserve, est vérifié. L'engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Ici, il s'agit d'une relocalisation. On en
a quand même plusieurs, aussi. On en retrouve plusieurs relocalisations
comme ça. Dans ce cas-ci, la garderie Panda, à Lennoxville, c'est
quoi les raisons qui ont fait qu'on a changé d'endroit? Est-ce qu'il y
avait des raisons particulières?
Mme Marcotte (Nicole): Oui, les locaux étaient
non sécuritaires pour le personnel et les enfants qui
fréquentaient ce service-là. À plusieurs reprises, c'est
un service qui fut victime d'actes de vandalisme et, de l'avis de la
corporation, il avait été décidé que c'était
plus sécuritaire de changer de localisation.
Mme Carrier-Perreault: Ça faisait combien de temps qu'elle
était établie au même endroit, cette garderie-là?
(16 h 50)
Mme Marcotte (Nicole): Combien de temps elle a été
implantée ou combien de temps elle a été...
Mme Carrier-Perreault: Ça faisait combien de temps qu'elle
était à cette adresse-là, à la première
localisation? Elle était en fonction depuis combien de temps à la
même place?
Mme Marcotte (Nicole): Je ne sais pas, je n'ai pas l'information,
mais on pourra vous la trouver. Vous voulez dire depuis combien de temps elle
était à l'ancien emplacement?
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Marcotte (Nicole): Je n'ai pas l'information dans le
moment.
Mme Carrier-Perreault: Bon. J'apprécierais qu'on me la
fournisse.
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Parce que ce n'est pas fonction du
nombre d'années où ils sont installés dans un emplacement,
ça peut dépendre des situations. Alors, on pourra vous trouver
l'information.
Mme Carrier-Perreault: Quand on me répond que les locaux
étaient non sécuritaires, qu'il y a eu du vandalisme, je
trouverais ça intéressant de savoir ça fait combien de
temps que la garderie était en fonction à cet endroit-là.
Est-ce que c'était récent, est-ce qu'il avait des... Je ne sais
pas, moi, vous me dites que ce n'est pas sécuritaire. C'est quand
même une raison importante, là. Dans ce sens-là, je
m'interroge.
Mme Marcotte (Nicole): Bien, c'est pour ça qu'on a
accepté le changement de localisation.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que ça faisait longtemps
qu'on vous demandait de changer d'endroit?
Mme Marcotte (Nicole): Bien, écoutez, ça date du 4
décembre 1991; de mémoire, je ne peux pas vous dire.
Mme Carrier-Perreault: Bon, alors, j'aimerais qu'on me fournisse
les renseignements aussi, M. le Président.
Le Président (M. Poulin): Donc, Mme Marcotte, pour les
renseignements qui vont suivre, s'il vous plaît, à la commission.
Donc, l'engagement, sous réserve de l'obtention des documents
cités par Mme la députée des
Chutes-de-la-Chaudière, est accepté.
L'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: À l'engagement 5, on nous a fourni
une liste de corrections et on nous a dit que c'étaient 81 000 $,
à la place de 29 200 $, qui avaient été engagés
à ce moment-là.
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça. On retrouve l'engagement
au mois d'avril 1992. C'est un engagement qui a été
corrigé à 81 000 $ au mois d'avril 1992. Donc, il faut en annuler
un des deux.
Mme Carrier-Perreault: Pardon?
Mme Marcotte (Nicole): II faut annuler un des deux engagements
parce que le 29 200 $, il a été tout de suite été
modifié à 81 000 $. Alors, on va le retrouver, ce même
engagement-là, au mois d'avril 1992, et la commission a
été avisée qu'il fallait éliminer celui du mois
d'avril 1992.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que dans la liste de
corrections, on ne nous précisait pas tout ça. Tout ce qu'on nous
dit dans la liste de corrections, c'est de changer, là, 81 000 $
à la place de 29 200 $.
Mme Marcotte (Nicole): Oui, mais, un peu plus loin vous retrouvez
éliminé l'engagement 71643606-10 qui est au mois d'avril; on dit
de l'éliminer un peu plus loin dans les corrections. Je vous le
mentionne tout de suite, tout simplement.
Mme Carrier-Perreault: O.K. C'est un nouveau service qui a
combien de places? Il est en fonction d'ailleurs, j'imagine,
présentement.
Mme Marcotte (Nicole): C'est un service de 60 places qui
opère depuis le 29 mai 1992.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Vérifié,
l'engagement 5.
L'engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: À l'engagement 6, on voit ici la
subvention qui a été fournie en 1991-1992, qui est une
première subvention, je présume, de démarrage alors que le
service n'est pas encore en fonctionnement. La deuxième, de 40 000$, est
pour 1992-1993. Alors, est-ce que le service présentement est en
fonctionnement?
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Le permis a été
émis pour 37 places le 27 août 1993. Et ce qui explique le
changement, la modification de la promesse, c'est qu'on est passé d'un
statut original de locataire à propriétaire.
Mme Carrier-Perreault: Vous dites que ce qui a changé le
montant c'est le changement de statut?
Mme Marcotte (Nicole): Vous allez retrouver pour la même
garderie, un peu plus loin, un autre engagement. Effectivement, au
départ, quand les promoteurs s'étaient enregistrés, ils
s'étaient enregistrés avec la perspective de louer des locaux
mais ils ont décidé de devenir propriétaires. Donc, les
subventions sont différentes dans ces cas-là.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
6?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Donc, sous réserve des
documents à faire parvenir à la commission, les engagements du
mois de janvier 1992 sont vérifiés.
Février
J'appelle maintenant les engagements contenus à la liste de
février 1992. L'engagement 1, Mme la députée de
Chutes-de-la-Chaudière.
Mme Carrier-Perreault: Oui, M. le Président. Alors, ici,
on retrouve les subventions pour les poupons. Dans la liste qui nous est
jointe, je ne sais pas lesquelles sont «garderies à but
lucratif», «garderies à but non lucratif».
Mme Marcotte (Nicole): II s'agit d'agences, je crois, dans ce
cas-ci.
Mme Carrier-Perreault: Ici, ce sont des agences?
Mme Marcotte (Nicole): Donc, les agences sont toutes sans but
lucratif.
Mme Carrier-Perreault: O.K. Oui, vous avez raison.
Le Président (M. Poulin): Oui, Mme la
députée.
Mme Boucher Bacon: Est-ce que vous me permettez, Mme la
députée de Chutes-de-la-Chaudière?
Mme Carrier-Perreault: Je vous en prie, madame.
Le Président (M. Poulin): Oui. Je vous rappelle que chacun
des députés qui sont ici...
Mme Carrier-Perreault: C'est lui, le président.
Le Président (M. Poulin): ...ont le droit de poser
plusieurs questions sans aucun problème.
Mme Boucher Bacon: Merci beaucoup. Lorsque vous parlez d'agences
pour les poupons visés, vous nous faites référence
«voir la liste ci-jointe». Et si je regarde pour le nom des
agences... On regarde: capacité enfants, 120; poupons, 0; total 120.
Alors, à toutes les fois qu'on voit le mot «poupon», on voit
0. Et là on voit un montant. On dit: Subvention pour les poupons
visés, à combler les coûts supplémentaires
occasionnés par la garde d'enfants. Alors, je présume que si on
dit «coûts visés», c'est parce qu'il y avait des
poupons puis on a dû augmenter la capacité. Mais, là, il
n'y a rien qui nous indique, dans l'annexe, qu'il y a des poupons.
Mme Marcotte (Nicole): Vous avez tout à fait raison et je
le déplore. Je m'en suis aperçue, moi aussi, en regardant les
engagements. D'abord, au niveau des agences, on ne fonctionne pas comme avec
les garderies, avec des places-poupons, de sorte qu'on ne retrouve pas sur les
permis des places-poupons. Donc, on émet les subventions sur la base des
prévisions qui nous sont fournies par les agences et avec
vérification après dans les rapports financiers. On va essayer,
pour l'an prochain, de corriger cette situation-là. Vous avez tout
à fait raison, moi aussi, je l'avais noté.
Mme Boucher Bacon: Donc, ça peut supposer qu'il y avait
déjà des poupons...
Mme Marcotte (Nicole): Ah oui! Il y avait des poupons.
Mme Boucher Bacon: ...puis il y a eu un dépassement. C'est
ça que ça veut dire.
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Dans les agences qui sont
listées, on a versé le montant de subvention qui est
indiqué pour des poupons.
Mme Boucher Bacon: Merci beaucoup, ça répond
à ma question.
Le Président (M. Poulin): Merci, Mme la
députée de Bourget.
Est-ce qu'il y a d'autres questions sur l'engagement 1?
Mme Carrier-Perreault: Par rapport aux poupons, vous en aviez
combien, finalement?
Mme Marcotte (Nicole): Dans les agences...
Mme Carrier-Perreault: Bien, dans ces agences-là. On parle
de trois agences, ici. Alors...
Mme Marcotte (Nicole): Bien, écoutez, je ne peux pas vous
donner le chiffre aujourd'hui pour ces trois agences-là.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que c'est prévisionnel?
Mme Marcotte (Nicole): On pourra vous les fournir si vous les
voulez.
Mme Carrier-Perreault: Mais il y avait des poupons?
Mme Boucher Bacon: Oui, il y avait des poupons, mais c'est parce
qu'il y a eu des dépassements. Si j'ai bien compris votre
explication...
Mme Marcotte (Nicole): Non, il n'y a pas eu de
dépassement.
Mme Boucher Bacon: ...c'est que, dans les agences, il n'y a pas
de délimitation comme dans les permis...
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça.
Mme Boucher Bacon: ...pour les garderies conventionnées.
Alors, c'est pour ça qu'on ne retrouve pas de poupons.
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Boucher Bacon: Mais je présume que...
Mme Carrier-Perreault: Oui, j'ai compris la correction qui sera
apportée et, effectivement, oui, je suis tout à fait d'accord
avec ça. Mais il reste que, s'il y en avait, j'aimerais ça savoir
combien il y en avait.
Mme Marcotte (Nicole): Vous avez raison. On va essayer de vous
les trouver. On va devoir retourner au dossier des états financiers de
l'an dernier, mais on va essayer de les sortir. Vous allez les retrouver,
d'ailleurs, un peu plus loin. Il y a le même problème: le nombre
de poupons pour lesquels on a versé une subvention n'est pas
indiqué. On a indiqué le montant total de la subvention. Mais, au
moment où je m'en suis aperçue, c'était un trop gros
travail pour qu'on ait le temps de vous le remettre aujourd'hui. On va vous le
faire suivre.
Mme Trépanier: Ensuite, M. le Président, pour
l'information...
Le Président (M. Poulin): Oui, Mme la ministre.
Mme Trépanier: ...de Mme la députée, dans
l'ensemble des places disponibles au Québec en milieu familial il y a
1545 places-poupons de disponibles et le total des places-poupons dans tous les
modes de services de garde, c'est 5362.
Le Président (M. Poulin): Merci, Mme la ministre.
Mme Carrier-Perreault: Oui, 5362. On parle au total, agences et
garderies.
Mme Trépanier: Oui, c'est ça.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que la demande est...
Mme Trépanier: Ça, c'est au 31 mars 1993.
Mme Carrier-Perreault: II semble que les attentes se font
beaucoup sentir du côté des poupons, justement. Il semble qu'il y
a beaucoup de demandes pour les poupons. J'imagine qu'il y a des endroits
où c'est plus précis qu'ailleurs, là, il y a plus de
demandes. (17 heures)
Mme Trépanier: Oui. Les places-poupons se
développent au bon vouloir de ceux qui demandent des permis,
évidemment, pour les services de garde. Le gouvernement a fourni un
incitatif pour le développement de places-poupons, et on sait que
chacune... il y a une subvention spécifique pour les poupons aux
garderies SBL et aux garderies BL également, et on donne 6,59 $ la
place, par jour, pour une garderie poupons, pour une place-poupon, excusez.
Le Président (M. Poulin): Mme la
députée...
Mme Trépanier: Ça, ça s'adresse aux
garderies BL, SBL et aux agences également.
Le Président (M. Poulin): Est-ce que ça va, Mme la
députée? Sous réserve de...
Mme Carrier-Perreault: Oui, sous réserve de
l'information.
Le Président (M. Poulin): ...des documents qui seront
fournis à la commission dans les prochains jours ou semaines. Donc,
l'engagement 1 est vérifié. L'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Dépenses d'exploitation. Ça,
c'est pour l'année, j'imagine? Est-ce que c'est pour l'année, ce
montant-là, les 28 450 $ pour le fonctionnement?
Mme Marcotte (Nicole): Ça, il s'agit d'une nouvelle
agence, donc les montants peuvent être un petit peu différents
parce que, dans le cas d'une agence qui
commence à fonctionner en cours d'année, on doit tenir
compte des mois d'opération. Mais, normalement, je crois que les
subventions sont versées deux fois par année.
M. Labrosse (Georges): Dans le fonctionnement, mais dans ce
cas-ci...
Mme Marcotte (Nicole): Non, mais, normalement.
M. Labrosse (Georges): Normalement... Le Président (M.
Poulin): M. Labrosse.
M. Labrosse (Georges): Excusez. Normalement, les subventions pour
les agences sont payées à différents moments, mais, dans
ce cas-ci, c'est une nouvelle agence, alors, on a l'engagement au moment de la
création de l'agence, et c'est sur le nombre de mois qu'il y a à
courir.
Le Président (M. Poulin): Donc, en proportion des mois
à courir.
M. Labrosse (Georges): En proportion des mois à
courir.
Le Président (M. Poulin): Est-ce que ça va, Mme la
députée?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 2 est
vérifié. L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on a les subventions pour les
regroupements, finalement.
Mme Trépanier: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Les subventions annuelles...
Mme Trépanier: Oui, annuelles. Mme Carrier-Perreault:
...toujours.
Mme Trépanier: Ça, c'est le Regroupement des
agences.
Mme Carrier-Perreault: Oui, la première, oui, c'est
ça. Ça me va, M. le Président, vérifié.
Mme Boucher Bacon: Je voudrais poser une question. Est-ce qu'il y
a d'autres...
Le Président (M. Poulin): Mme la députée de
Bourget.
Mme Boucher Bacon: Merci. Est-ce qu'il y a d'autres subventions
aux organismes pour les agences spécifiquement? Est-ce qu'il y a
d'autres regroupements que pour les agences ou si c'est le seul?
Mme Marcotte (Nicole): Dans le moment, dans les agences, il y a
un autre regroupement, celui-là, qui est régional, qui regroupe
deux ou trois régions, qui est également subventionné.
C'est la même chose aussi pour les garderies.
Mme Boucher Bacon: O.K. Moi, j'ai de la difficulté un
petit peu à vivre avec ça, autant les garderies privées
que les garderies subventionnées, que les agences. Comment pouvez-vous
m'expliquer qu'il peut y avoir différents regroupements et que, moi, je
pourrais être dans une municipalité, où je deviens dans une
région et je deviens le même membre, à trois étapes,
dans un regroupement provincial? Donc, ça veut dire que, pour mon seul
nom, on me paie trois fois à des étapes différentes.
Mme Marcotte (Nicole): Non.
Le Président (M. Poulin): Mme Marcotte.
Mme Boucher Bacon: Je ne pourrais pas être une agence, je
ne sais pas, moi, dans la région où est-ce que c'est
situé, le regroupement de l'agence?
Mme Marcotte (Nicole): Celui-là, il regroupe toutes les
agences du Québec.
Mme Boucher Bacon: Bon, O.K. Alors, je ne pourrais pas
recevoir... Mon nom ne pourrait pas être mis dans le regroupement
d'agences du Québec avec nombre de membres...
Mme Marcotte (Nicole): Non.
Mme Boucher Bacon: ...et je ne pourrais pas être cette
même agence là dans un groupe local.
Mme Marcotte (Nicole): C'est-à-dire que, comme
corporation, vous pouvez faire partie d'autant de regroupements que vous
voulez, sauf que l'Office va verser la subvention au regroupement pour lequel
vous allez nous indiquer que vous voulez qu'on verse la subvention. Donc, dans
le cas des agences, il y a des agences qui font partie d'un regroupement
régional et qui font partie du regroupement provincial, et elles nous
indiquent où elles veulent qu'on verse la subvention. La circulaire est
ainsi faite que le gouvernement ne verse qu'une subvention.
Mme Boucher Bacon: Quels sont vos moyens pour vérifier si,
moi, je ne peux pas être à différents paliers?
Mme Marcotte (Nicole): On a la liste de toutes les garderies, de
toutes les agences et on se doit de vérifier pour être certains
que les noms n'apparaissent pas à deux endroits.
Mme Boucher Bacon: Est-ce que vous le faites par nom du C.A. ou
vous le faites par le nom de la garderie?
Mme Marcotte (Nicole): Je vous avoue que ce n'est pas moi qui le
fais et je ne le sais pas.
Le Président (M. Poulin): Est-ce qu'il y a une
réponse...
Mme Marcotte (Nicole): Par garderie, qu'on me dit ici.
M. Labrosse (Georges): Par garderie ou agence...
Mme Boucher Bacon: La circulaire indique
«garderie».
Mme Marcotte (Nicole): Selon le nom de permis, le nom officiel ou
l'agence.
Mme Boucher Bacon: Ou l'agence. Donc, il ne peut pas y avoir, on
ne peut pas être payé autant au municipal, régional et
provincial. En principe, non.
Mme Marcotte (Nicole): En principe, non. S'il y avait des
erreurs...
Mme Boucher Bacon: O.K.
Mme Marcotte (Nicole): Je ne vous dis pas que c'est impossible
qu'il n'y ait jamais eu d'erreurs.
Mme Boucher Bacon: Non, non, non, non. Je pose juste la
question.
Mme Marcotte (Nicole): Mais la circulaire et nos
mécanismes mis en place font en sorte qu'on vise à ce qu'il y ait
seulement un regroupement qui reçoive du financement.
Mme Boucher Bacon: O.K. Alors, si, à un moment
donné, il y a, pour une raison quelconque, il y a des pistes qui nous
amenaient à justifier qu'il y aurait des gens qui auraient des
subventions à différentes... ou enfin, le nom de la garderie
ou... Ça, il pourrait y avoir correction.
Mme Marcotte (Nicole): Ah bien, si on nous rapportait des cas
comme ceux-là, effectivement, il y aurait correction. On doit vous dire
qu'on essaie d'éviter que ça se produise, mais c'est sûr
que ce n'est pas impossible, là...
Mme Boucher Bacon: Ce n'est pas impossible.
Mme Marcotte (Nicole): ...que quelqu'un procède comme
ça. Mais, nous, dans la mesure du possible, c'est vérifié.
S'il y avait quelque chose, on la regarderait.
Le Président (M. Poulin): Ça va, Mme la
députée de Bourget?
Mme Boucher Bacon: Oui, je vous remercie.
Le Président (M. Poulin): Donc, l'engagement 3 est-il
vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Vérifié.
Engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Bien, toujours même question que
tantôt. C'est toujours la liste que j'attends. J'aimerais avoir...
Mme Marcotte (Nicole): C'est un agrandissement,
celui-là.
Mme Carrier-Perreault: Un agrandissement? Bien, quand vous les
savez comme ça, j'aime ça, je le sais tout de suite. C'est bien.
Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Vérifié,
engagement 4. Passons à l'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que ce service de garde là
est en fonction présentement, cette garderie-là?
Mme Marcotte (Nicole): Pas encore. On estime que le service
devrait être en opération d'ici le 31 mars.
Mme Carrier-Perreault: C'est un combien de places?
Mme Marcotte (Nicole): C'est un 40 places.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que c'est le premier montant qui
est fourni à cette garderie-là ou s'ils ont eu... Us ont dû
avoir des montants de départ avant cet engagement financier là,
je présume?
Mme Marcotte (Nicole): Je pense que, ça, il s'agit de
l'engagement... non. Il s'agit, dans ce cas-ci, de l'engagement
préliminaire. Vous allez en retrouver un autre au mois de juillet.
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est le premier montant qu'elle
recevait?
Mme Marcotte (Nicole): Oui. On déclare les
engagements dès qu'il y a 25 000 $ et plus. Donc, dans ce cas-ci,
c'était le premier engagement, et vous allez retrouver la
totalité de la promesse, en conformité avec les circulaires de
financement, un peu plus loin, au mois de juillet 1992.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): L'engagement S est
vérifié. L'engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: C'est un peu la même chose. On parle
d'une garderie en milieu de travail, je présume?
Mme Marcotte (Nicole): Oui, Madame. Exactement.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que c'est une garderie qui est en
fonction? On parle de 27 600 $ pour l'implantation. Est-ce que c'est un premier
versement, aussi?
Mme Marcotte (Nicole): C'est un premier versement, et vous allez
en retrouver un autre au mois de mars. Et, oui, la garderie opère depuis
le 3 juillet 1992.
Mme Carrier-Perreault: C'est combien de places, ça?
Mme Marcotte (Nicole): Soixante places. Ça a
été modifié en cours de route. C'est passé de 54
à 60.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 6 est
vérifié?
Mme Boucher Bacon: Je voudrais vous demander, pour le 6...
Le Président (M. Poulin): Oui, Mme la
députée de Bourget.
Mme Boucher Bacon: Lorsqu'on voit garderie Jean Coutu, moi,
ça me... Je voudrais savoir, est-ce que c'est en l'honneur de quelqu'un
ou c'est vraiment... En tout cas, ça me pose... je m'interroge.
Mme Marcotte (Nicole): C'est les pharmacies Jean Coutu. C'est une
garderie en milieu de travail.
Mme Boucher Bacon: Alors, c'est bien ça. C'est les
garderies Jean Coutu.
Mme Marcotte (Nicole): Oui, oui, c'est les pharmacies Jean Coutu,
en milieu de travail.
Mme Boucher Bacon: En milieu de travail? Et, ça, c'est une
garderie à Longueuil qui ne se situerait pas loin, ou à peu
près, à même la pharmacie?
Mme Marcotte (Nicole): On me dit que c'est dans les locaux de
l'entrepôt.
Mme Boucher Bacon: Ah bon. Mais ça ne veut pas dire que
c'est dans les locaux de pharmacies. Est-ce qu'il y en a plusieurs?
Mme Marcotte (Nicole): Non, c'est pour les employés. La
garderie, c'est pour les employés des pharmacies et non pas pour la
clientèle.
Mme Boucher Bacon: Non, non, j'avais compris. Mais c'est parce
qu'on m'a dit qu'il y avait d'autres Jean Coutu. Est-ce que c'est l'unique
ou...
Mme Marcotte (Nicole): On en n'a qu'une, effectivement.
Mme Boucher Bacon: Vous n'en n'avez qu'une, et pour un
entrepôt qui justifierait le nombre pour les employés.
Mme Marcotte (Nicole): Probablement.
Mme Boucher Bacon: Probablement. Je vous remercie. (17 h 10)
Le Président (M. Poulin): Donc, l'engagement 6
vérifié. Passons à l'engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: À l'engagement 7, on parle de 30
000 $ qui ont été alloués à un comité
d'organisation d'événements. Alors, là, je voudrais bien
savoir, moi, qui est ce comité d'organisation là, qu'est-ce qu'on
a organisé pour 30 000 $. Je voudrais avoir des précisions
là-dessus.
Mme Marcotte (Nicole): C'est le comité organisateur
d'événements pour les services de garde à l'enfance. C'est
une corporation sans but lucratif dont le conseil d'administration est
formé majoritairement de personnes provenant de l'Office, les membres et
les employés. Cet organisme a organisé un colloque sur les
services de garde à l'enfance qui a eu lieu à Montréal les
6, 7, 8 décembre 1991, et, si je ne m'abuse, vous y étiez...
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Marcotte (Nicole): ...si je me souviens bien. Environ six
mois avant la tenue du colloque, les organisateurs ont établi un budget
de caisse qui prévoyait un manque temporaire de liquidités
pendant les mois d'été. Alors, cette prévision ne s'est
pas réalisée. Le comité organisateur s'est finalement
acquitté de son mandat sans l'aide de cette subvention remboursable.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que, là, il y a un bout
que j'ai de la difficulté à comprendre. Est-ce qu'ils l'ont
vraiment reçu, l'argent, ou est-ce qu'ils sont obligés de le
rembourser? Comment...
Mme Marcotte (Nicole): II avait été engagé
en vue de leur être versé, mais, finalement, il n'a pas
été versé, ils n'en ont pas eu besoin.
Mme Carrier-Perreault: Ça fait que ça veut
dire...
Mme Marcotte (Nicole): Les chèques ont été
annulés.
Mme Carrier-Perreault: Mais ça veut dire que les 30 000 $
qui sont là n'ont jamais été payés.
Mme Marcotte (Nicole): Ils n'ont jamais été
utilisés, c'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Bien, donc, c'est un engagement qu'on
devrait annuler.
Mme Marcotte (Nicole): On n'annule pas les engagements, on
inscrit les engagements de 25 000 $ et plus, mais il n'y a pas de
mécanisme qui vise à annuler les engagements qui ont
été pris. On informe la commission des engagements qu'on a faits,
mais il n'y a pas de mécanisme de prévu pour les annuler.
Mme Carrier-Perreault: C'est que, là, on ne les a jamais
engagés, à toutes fins pratiques. On ne les a jamais
payés, ces 30 000 $.
Mme Marcotte (Nicole): Bien, c'est-à-dire qu'au moment
où on l'a fait, oui, on les a engagés, sauf que le chèque
a été annulé parce qu'ils n'en ont pas eu besoin. C'est la
même chose, à un moment donné, pour des montants qui
peuvent être engagés parce qu'on prévoit les verser, mais,
si, pour une raison ou pour une autre, le promoteur se désiste, bien,
l'argent, il n'est jamais versé.
Mme Carrier-Perreault: Parce qu'il semble que les
procédures...
Le Président (M. Poulin): Oui, madame...
Mme 'Carrier-Perreault: ...est-ce qu'il y a une façon
d'annuler des engagements financiers? On me dit que ça existe, qu'il y a
d'autres... À d'autres commissions, en tout cas, il paraît que
ça peut se faire. Parce que je trouve ça assez étrange
qu'on... Je comprends qu'on marque qu'on a engagé un montant mais on ne
l'a pas payé, à toutes fins pratiques. Donc, c'est un engagement
qui n'a jamais été payé.
Le Président (M. Poulin): Est-ce que c'est une question
à la commission?
Mme Carrier-Perreault: Oui, c'est une question...
Le Président (M. Poulin): On va la prendre en note...
Mme Carrier-Perreault: ...à la présidence.
Le Président (M. Poulin): ...et on la fournira dans les
prochaines minutes ou dans les prochains jours.
Mme Carrier-Perreault: C'est une question d'information.
Je...
Le Président (M. Poulin): Ça nous fera plaisir de
vous fournir l'information. J'en serai le premier heureux à savoir si
ça se fait ou pas.
Mme Marcotte (Nicole): En tout cas, nous, on nous dit qu'on doit
rapporter les engagements et non pas les désengagements.
Le Président (M. Poulin): Alors, c'est bien. Je pense que
c'est le rôle de la commission...
Mme Marcotte (Nicole): Sinon, on les fournira.
Le Président (M. Poulin): C'est le rôle de la
commission. On va chercher, nous, de notre côté d'ici quelques...
au courant de la journée ou demain. Ça me fera plaisir de fournir
le renseignement à la prochaine commission si on ne l'a pas fait
aujourd'hui.
Mme Carrier-Perreault: C'est qu'il y a une autre question qui me
vient à l'esprit aussi...
Mme Marcotte (Nicole): Je dois dire que je me suis posé la
même question que vous.
Mme Carrier-Perreault: Oui? Mais c'est parce que ce qui arrive,
c'est qu'on me dit que c'est le comité qui a organisé le
colloque. Alors, j'imagine qu'ils ont eu besoin de fonds pour organiser le
colloque.
Mme Marcotte (Nicole): Oui, mais il y avait eu un budget...
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que ça veut dire que le
colloque s'est financé par lui-même? Comment...
Mme Marcotte (Nicole): C'est-à-dire que non. Il y avait eu
un budget qui avait été prévu au départ je
pense que c'était 65 000 $ et, ça, ça a
été effectivement versé. Ils ont également eu des
revenus qui provenaient des membres qui s'inscrivaient au colloque, mais ils
prévoyaient un manque à gagner. Vous savez, sur les
prévisions de dépenses, des fois, les gens, on s'en va un
peu vers l'inconnu dans ces choses-là. Donc, ils avaient,
à ce moment-là, fait leur estimé en se disant: Bon,
on n'aura peut-être pas autant d'inscriptions qu'on a prévu. Donc,
on va manquer d'argent temporairement comme fonds de roulement en attendant que
les autres inscriptions entrent. Mais, dans les faits, ils n'en ont pas eu
besoin. Donc, plutôt que d'encaisser le chèque et de nous le
rembourser, ils ont tout simplement... le chèque a été
annulé.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
7?
Mme Carrier-Perreault: Oui, ça va, M. le Président,
en attendant que vous me donniez une réponse sur...
Le Président (M. Poulin): Ah, je vais vous chercher
ça.
Mme Carrier-Perreault: ...comment ça fonctionne.
Le Président (M. Poulin): Mme la députée, je
vais vous chercher ça. Ça va me faire énormément
plaisir de vous donner l'information si je la trouve.
Mme Carrier-Perreault: Merci, M. le Président.
Le Président (M. Poulin): Donc, sous réserve des
documents présentés à la commission, les engagements du
mois de février 1992 sont vérifiés.
Mars
Je passe maintenant à la liste des engagements financiers de mars
1992, premier engagement.
Mme Carrier-Perreault: Bon, ici, on retrouve les deux fameuses
subventions pour l'implantation. Est-ce que les 62 000 $ font en sorte que la
garderie est en opération présentement?
Mme Marcotte (Nicole): Oui, la garderie est en opération
depuis le 19 juin 1992, et il y a, par contre, un autre engagement un peu plus
loin, au mois de juillet, de 25 000 $, parce que, originalement, il y avait 35
places de prévues, mais, dans les faits, c'est un projet de 60
places.
Mme Carrier-Perreault: II y a eu une augmentation du nombre de
places.
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
1?
Mme Carrier-Perreault: Ça va, M. le Président.
Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Vérifié.
L'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: C'est la même chose. J'imagine que
l'engagement 2, la garderie en question est en fonctionnement depuis...
Ça, c'était un troisième versement?
Mme Marcotte (Nicole): Depuis le 8 janvier 1993.
Mme Carrier-Perreault: Ah oui? Ça veut dire qu'il y a eu
d'autres engagements, j'imagine, après?
Mme Marcotte (Nicole): Non.
Mme Carrier-Perreault: Non?
Mme Marcotte (Nicole): Pas dans ce cas-là.
Mme Carrier-Perreault: Combien de places?
Mme Marcotte (Nicole): Cinquante-huit places.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
2?
Mme Carrier-Perreault: Ça va, M. le Président,
vérifié.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Même question, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Même réponse, Mme
Marcotte?
Mme Marcotte (Nicole): Alors ce service-là n'est pas
encore en opération. Ils ont beaucoup de difficultés à
trouver un emplacement. Dans la région de Montréal, c'est
excessivement difficile. Alors, par contre, on prévoit qu'ils devraient
avoir réussi à finaliser leurs démarches pour septembre
1994. C'est un engagement initial de 87 000 $, mais, un peu plus loin, au mois
de juillet 1992, on va voir que la promesse est passée à 142 000
$ parce qu'on s'oriente maintenant vers la construction. Donc, un projet
propriétaire vu que, au niveau locataire, il n'y a vraiment pas moyen de
rien trouver.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que ces garderies-là dont on
vient de faire... qu'on vient de regarder, est-ce qu'il y avait des partenaires
dans ces cas-là?
Mme Marcotte (Nicole): Oui, c'est l'hôpital
général juif.
Le Président (M. Poulin): Pour lequel des trois
engagements, là?
Mme Carrier-Perreault: Le dernier.
Le Président (M. Poulin): Le dernier? Pour le 3?
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Le Président (M. Poulin): Donc... Moi, j'aurais une
question: Est-ce que la construction prévue est près de
l'hôpital, je veux dire, sur les mêmes terrains que
l'hôpital? Ou...
Mme Marcotte (Nicole): Bien, ici, ce qu'on me dit, j'ai fait
faire une recherche... On me dit que ce projet est effectivement associé
à l'hôpital général juif, qui recherche toujours un
emplacement pour la garderie, mais qu'on semble voir, en tous cas, des
possibilités de concrétisation pour septembre 1994. J'imagine
qu'on cherche un emplacement pour construire autour de l'hôpital vu que
c'est une garderie en milieu de travail. Et c'est probablement là qu'est
la difficulté.
Le Président (M. Poulin): Merci.
Mme Boucher Bacon: Est-ce que c'était, anciennement,
l'hôpital juif qui se situait dans mon comté?
Mme Marcotte (Nicole): Oui, c'est...
Mme Boucher Bacon: C'est-à-dire celui qui a
déménagé.
Mme Marcotte (Nicole): ...sur Côte Sainte-Catherine.
Mme Boucher Bacon: Côte Sainte-Catherine. À ce
moment-là, est-ce que, quand on parle de 1991-1992, ça avait
été prévu dans le déménagement? La demande
avait été faite dans le but d'être dans les locaux?
Mme Marcotte (Nicole): Ça doit, parce que c'est un
très vieux projet. C'est un projet qui est inscrit au plan de
développement 1989-1990. Depuis ce moment-là qu'on le suit
à la trace.
Mme Boucher Bacon: C'est ça. Alors eux avaient dû
prévoir dans leur plan, sans dire de développement, dans leur
plan de construction...
Mme Marcotte (Nicole): J'imagine.
Mme Boucher Bacon: ...une place, et ça ne s'est pas
exécuté et c'est peut-être pour ça que...
Mme Marcotte (Nicole): J'imagine qu'ils ont eu des
problèmes en cours de route puisqu'ils ont décidé de
construire plutôt que d'aménager des locaux temporairement. Il
faut dire que, même si le projet se réalise à plus longue
échéance, surtout dans la région de Montréal, les
garderies qui offrent le plus de stabilité, ce sont les garderies
propriétaires. Parce que, dans le cas des garderies locataires, il y a
toujours quelqu'un qui finit par avoir besoin des locaux et, là, c'est
la recherche des locaux pendant des années avant qu'on trouve quelque
chose qui convient.
Mme Boucher Bacon: Vous avez lu dans mes pensées.
C'était ma deuxième question. Je voulais savoir si, vous, vous
encouragiez plus la forme de propriétaire ou plus la forme de locataire.
Mais je pense que vous m'avez donné...
Mme Marcotte (Nicole): Définitivement. Pour le
gouvernement, c'est un meilleur investissement, une garderie
propriétaire, parce que, même si les subventions à la base
sont un peu moindres dans le cas d'une garderie locataire, il y a toujours les
problèmes d'éviction, les problèmes multiples que les
garderies rencontrent qui font que, dans certains cas, ils peuvent être
là dix ans, mais, dans d'autres cas, ils peuvent être là
deux ans ou trois ans.
Mme Boucher Bacon: O.K. Par rapport à ce que... D'abord,
avez-vous fait une étude des coûts de ce que vous venez
d'évoquer? Est-ce qu'il y a une étude des coûts qui a
été faite? (17 h 20)
Mme Marcotte (Nicole): Bien, là, je ne sais pas s'il y a
une étude comme telle qui a été faite, qu'on pourrait
appeler une étude, mais ce sont des choses qu'on regarde de
façon... qu'on a regardées de façon très
précise à l'Office, entre autres.
Mme Boucher Bacon: Que vous avez vu, en termes de
stabilité...
Mme Marcotte (Nicole): Ah oui.
Mme Boucher Bacon: ...pour les coûts. Mais, si on dit...
Si, moi, je suis dans une garderie locataire, mettons que ça me
coûte 2000 $ par mois; si je suis dans une garderie propriétaire,
ça peut m'en coûter x $ que je ne peux pas identifier. Si j'ai
à déménager au bout de quatre ans, quel est le coût
de... du déménagement? Parce que, d'après moi, vous donnez
une subvention d'aide pour...
Mme Trépanier: La relocalisation. Mme Boucher Bacon:
...la relocalisation.
Mme Marcotte (Nicole): Un dans l'autre, une garderie qui
déménage, c'est presque aussi dispendieux qu'une nouvelle
garderie qui s'implante. C'est simplement qu'elle a une stabilité plus
grande au niveau de sa
clientèle. Mais, pour ce qui est des coûts, que ce soit un
changement de localisation, dépendant si elle devient locataire ou
propriétaire, ce sont, à toutes fins pratiques, les mêmes
coûts. Donc, c'est pour ça qu'il y a un coût...
Mme Boucher Bacon: Oui, mais c'est ça que je...
Mme Marcotte (Nicole): ...dans le changement de localisation.
Mme.Boucher Bacon: C'est ça que je voulais vous demander
comme étude parce qu'on sait qu'à long terme... Mettons que vous
prenez une maison, on va dire... C'était vrai, peut-être,
anciennement, mais un toit, c'était 20 ans. Aujourd'hui, ça peut
être de 10 à 15 ans. Alors, ça va être la garderie,
finalement, qui va assumer. ..
Mme Marcotte (Nicole): Exactement.
Mme Boucher Bacon: ...le... pour le toit. Donc, dans une garderie
où on est locataire, on n'a pas à assumer le toit. Si, à
un moment donné, il y a des problèmes de bris, soit de plomberie
ou quoi que ce soit, ce n'est pas la garderie locataire qui doit assumer,
à moins que ça soit un enfant qui ait envoyé quelque chose
dans la chambre de bain, mais, ça, c'est comme nous quand on est
locataires... Mais est-ce que vous avez fait cette étude de partage
là? À long terme, est-ce que le gouvernement est gagnant, ou
à court terme? Je le comprends pour la stabilité. Et vous autres,
vous avez répondu à ma question. Mais est-ce qu'il y a une
étude des coûts de marché, qu'est-ce que ça peut
représenter, aujourd'hui?
Mme Marcotte (Nicole): Bien, pour le gouvernement, c'est
évidemment un meilleur investissement, propriétaire, parce qu'il
a l'assurance de n'investir qu'une fois, alors qu'une garderie locataire il
peut être obligé d'investir deux, trois ou quatre fois dans la vie
d'une garderie, dépendant combien de fois elle va changer de
localisation. Alors, du côté du gouvernement, c'est un meilleur
investissement. Et il me semble que les données qu'on a sur
l'étude qu'on a faite cet été démontraient
également que les garderies propriétaires s'en tirent mieux que
les autres.
Mme Boucher Bacon: O.K. Mais vous avez... Depuis 1982 que les
garderies sont propriétaires ou on le droit d'être
propriétaires? Depuis 1982?
Mme Marcotte (Nicole): Je m'excuse, je n'ai pas compris.
Mme Boucher Bacon: C'est environ aux alentours de 1982 que les
garderies ont eu le droit, par... d'être propriétaires?
Mme Marcotte (Nicole): Non. Bien, je pense que depuis que
l'Office donne des subventions, il y a toujours eu des distinctions entre
propriétaires et locataires. Ce n'est pas une permission que l'Office
donne d'être locataire. C'est qu'il y a des endroits où on n'a pas
le choix d'être locataire parce que, bon, il n'y a pas de
possibilité de construire. Donc, on doit prendre des locaux disponibles.
Entre autres, on voit que, à Montréal, la grande, la plus grande
proportion de garderies locataires se retrouve dans la région de
Montréal. Dans les autres régions, on a beaucoup plus de
garderies qui sont propriétaires de leurs locaux.
Mme Boucher Bacon: Oui, mais dans les directives, au tout
début de la vocation de l'Office des services de garde, je crois que
ça n'était pas autorisé d'avoir leur garderie... les
garderies subventionnées n'avaient pas l'obligation d'avoir leur
propriété. C'est venu un peu plus tard...
Mme Marcotte (Nicole): Ce n'est pas une obligation.
Mme Boucher Bacon: ...un peu plus tard, lorsque l'Office des
services de garde avait émis une directive à l'effet que son
réseau était un petit peu... soit pour les raisons que vous avez
évoquées, par éviction, et, à la suite de
ça, on a pu avoir l'autorisation de s'acheter une maison. Est-ce que
depuis au moins 1982 ou 1984, là je ne sais pas exactement les
années ou je n'ai pas en mémoire les années vous
avez au moins 10 ans d'expertise... Est-ce que vous seriez capable de voir, au
moins pour 10 ans, les garderies, pendant 10 ans, en prendre une type, combien
de fois elles ont été évincées, et le coût
d'achat mettons de 1982 ou de 1994 et de faire cette
étude-là, de rentabilité?
Mme Marcotte (Nicole): Bien, sans doute qu'on est capable de
faire des études de rentabilité. Ce qui m'apparait difficile dans
ce cas-ci c'est que, autant pour les garderies que pour l'Office, c'est clair
que d'être propriétaire, c'est la meilleure situation. Donc, je ne
vois pas pourquoi on ferait une étude là-dessus. D'autre part,
une garderie locataire, ce n'est souvent pas par choix qu'elle décide de
louer ses locaux. Des fois, c'est les circonstances qui l'obligent à
opter pour ce statut-là. Et je ne crois pas que l'Office ait jamais
interdit aux corporations d'être propriétaires de leurs locaux
parce que c'est des corporations autonomes.
Mme Boucher Bacon: Donc...
Mme Marcotte (Nicole): Donc, je ne pense pas qu'on ait...
Mme Boucher Bacon: Non, non. Au tout début, ce
n'était pas...
Le Président (M. Poulin): Je m'excuse, Mme la
députée...
Mme Boucher Bacon: Oui, oui...
Le Président (M. Poulin): ...je voudrais qu'on revienne
à l'engagement 3...
Mme Boucher Bacon: ...engagement 3...
Le Président (M. Poulin): ...et de donner la chance...
Mme Boucher Bacon: Oui, oui.
Le Président (M. Poulin): ...de se donner la chance,
à chacun de nous aussi de poser des questions sur les engagements. Je
pense que ça peut devenir un débat de fond, et j'aimerais
ça qu'on se ramène aux engagements.
Mme Boucher Bacon: Non, non, ce n'était pas un
débat de fond. Je demandais simplement s'il y avait des études
qui avaient été faites, justement parce qu'elle a dit... elle a
ouvert une porte mais qui est quand même très...
Le Président (M. Poulin): Très
intéressante.
Mme Boucher Bacon: ...très intéressante,
lorsqu'elle a dit qu'elle préférait les garderies qui
étaient propriétaires pour...
Le Président (M. Poulin): Donc, je vous ramène
à l'engagement 3. Est-ce qu'il y a des questions?
Mme Carrier-Perreault: Oui, bien, je veux une petite
précision, M. le Président.
Le Président (M. Poulin): Oui, madame.
Mme Carrier-Perreault: On parle de l'hôpital
général juif. Est-ce que ça veut dire que c'est une
garderie pour les gens du milieu de travail, qui est l'hôpital comme tel?
Oui?
Si je comprends bien, à vos grands signes de tête, oui?
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Mme Carrier-Perreault: Alors...
Mme Marcotte (Nicole): Excusez-moi. Ha, ha, ha!
Mme Carrier-Perreault: Autre chose que j'aimerais savoir:
Qu'est-ce qui se passe? On voit que, à chaque année, on donne des
montants d'argent: on a 13 000 $ en 1991; 74 000 $ en 1992; 87 000 $...
Après ça, on arrive, vous dites: On va arriver à 142 000
$, et ça va ouvrir juste en septembre. Alors, à quoi ça
sert, ces montants d'argent là tant et aussi longtemps qu'on n'a pas de
services, qu'on n'a pas de places de plus, là, en services de garde?
Qu'est-ce qui se passe avec ces montants-là, année après
année, comme ça?
Mme Marcotte (Nicole): Bien, d'abord, les circulaires
administratives sont conçues pour que l'aide financière du
gouvernement soit versée selon certaines étapes: il y a un
premier engagement, dans ce cas-ci, qui a été fait de 13 000 $ en
1991-1992 et de 74 000 $ en 1992-1993 suivant le nombre de places
prévues au départ, qui est 60 places, et, maintenant on engage
vous allez le voir un peu plus loin maintenant on engage la
totalité du montant au départ, mais ça ne veut pas dire
que la garderie reçoit tout ce montant-là en totalité.
Elle le reçoit par tranches: d'abord, un premier montant de
départ pour le chargé de projet et pour faire les travaux
préliminaires; et, après, c'est une fois qu'il a rencontré
les exigences de la première étape, par exemple, les plans
déposés, qu'il va recevoir une deuxième partie, et ainsi
de suite jusqu'à la fin des travaux. Le gouvernement ne verse pas la
totalité des montants aux promoteurs au moment où ils sont
inscrits sur le plan de développement; c'est en fonction du cheminement
de leur projet. Il faut comprendre qu'on est en face de groupes promoteurs qui
sont, dans ces cas-ci, des conseils d'administration formés d'une
majorité de parents, donc, des gens qui travaillent sur une base
bénévole et qui doivent chercher et du financement et des
emplacements et concevoir, en fait, tout leur projet. Donc, dans certains cas,
c'est sûr que c'est plus long que d'autres. Comme je vous l'expliquais,
dans la région de Montréal, c'est souvent très difficile.
Ailleurs, dans les autres régions, on peut penser que ça doit
prendre à peu près 18 mois avant que toutes les étapes
soient complétées, et il y a des subventions prévues
à chacune des étapes; et, avant, on faisait les engagements par
tranches, mais maintenant on y va vers un engagement global, même si on
ne verse que les montants sur une base, là, des travaux qui sont
exécutés.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que l'employeur s'implique? Ici, on
parle de l'hôpital: Est-ce que, dans ces projets-là, les
employeurs s'impliquent, normalement? Il y en a qui fournissent eux-mêmes
des locaux et tout ça. Mais dans le cas de l'hôpital
général juif, ici, il semble qu'ils n'ont pas de locaux de
disponibles. Alors, qu'est-ce que c'est, là, l'implication de
l'employeur dans ce projet-là?
Mme Marcotte (Nicole): Bien, on va savoir quel sera l'engagement.
L'engagement initial, j'imagine qu'il s'est engagé à fournir soit
une partie des coûts de loyer ou des choses comme ça; il faudrait
que je vérifie. Dans chacun des cas, c'est différent. Mais il
faut dire que ce projet-là est inscrit au plan 1989-1990. À ce
moment-là, on n'avait pas nécessairement l'exigence de
l'investissement de l'employeur; c'est depuis deux ans qu'on a cette
exigence-là. Alors...
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que le nombre
déplaces...
Mme Marcotte (Nicole): ...il faudrait que je vérifie dans
ce cas-là. Je ne sais pas quel est l'engagement de l'hôpital juif
par rapport au projet lui-même. Par expérience, on peut vous dire
que la plupart de ces milieux-là fournissent le local ou assument une
partie des coûts de loyer et fournissent, d'habitude, un soutien
administratif à la garderie.
Mme Carrier-Perreault: Bien, si vous l'avez,
j'apprécierais le recevoir.
Mme Marcotte (Nicole): Certainement.
Le Président (M. Poulin): Donc, sous réserve...
Mme Carrier-Perreault: Si je comprends bien... Excusez, une
petite affaire encore...
Le Président (M. Poulin): Oui, oui, oui, oui.
Mme Carrier-Perreault: .. .vous me dites que ça faisait
partie du plan de développement de 1989-1990. Ça veut dire que le
nombre de places était inscrit au nombre de places allouées en
1989-1990 ou si on va le retrouver, le nombre de places supplémentaires,
juste à partir du moment où elles vont être
créées, en 1994? (17 h 30)
Mme Marcotte (Nicole): Non. Dans le rapport annuel, quand on
inscrit les places développées, on parle toujours des places qui
sont sous permis...
Mme Carrier-Perreault: Sous permis.
Mme Marcotte (Nicole): ...et on ajoute toujours une note dans le
rapport annuel depuis 1989, qui indique le nombre de projets qui sont en
cheminement. Et celui-là est en cheminement. Ça veut dire que
l'engagement du gouvernement a été fait. L'argent est
réservé et on ne peut plus reculer devant ce projet-là.
Tant que le permis n'est pas émis, on ne compte pas la place comme
telle, mais on l'estime en fonction qu'elle est en voie de le devenir, par
exemple. On en tient compte dans nos plans de développement futurs parce
que, un jour, elle va être sous permis.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président, sous réserve, évidemment. J'aimerais obtenir
les renseignements.
Le Président (M. Poulin): Bien. Vérifié,
sous réserve des documents à fournir ultérieurement.
L'engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Oui, c'est un petit peu la même
question, là. Ici, on a une relocalisation encore.
Alors, j'aimerais savoir, dans ce cas-ci, qu'est-ce qui fait que les
gens sont obligés de déménager. On parle d'une garderie
aux Îles-de-la-Madeleine.
Mme Marcotte (Nicole): Éviction. Mme Carrier-Perreault:
Éviction. Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Carrier-Perreault: Ça veut dire que le
propriétaire les a...
Mme Marcotte (Nicole): Exactement.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que ça arrive souvent, des
cas de ce genre-là?
Mme Marcotte (Nicole): Bien, ça n'arrive pas très
souvent sur le nombre total des garderies. Je vous dirais que ça arrive
toujours trop souvent parce que c'est toujours, pour les garderies, une grande
difficulté de recommencer à se trouver un local. Donc, même
si, sur le nombre total des garderies, ce n'est pas un nombre extraordinaire,
ça demeure toujours un trop grand nombre en ce qui nous concerne.
Mme Trépanier: présentement, il y a huit garderies
qui sont en processus de relocalisation comme ça. ça
représente 1,27 % des garderies sans but lucratif.
Mme Carrier-Perreault: Ces huit garderies-là sont à
quel endroit présentement?
Mme Trépanier: Les huit garderies sont à
Montréal.
Mme Carrier-Perreault: Ça semble être plus
fréquent, en tout cas, à Montréal. Les raisons ont l'air
d'être...
Mme Trépanier: D'abord, un, il y a plus de garderies
à Montréal, locataires, et elles sont,- dans une certaine mesure,
dans les locaux d'institutions du réseau qui ont besoin de leurs locaux
pour agrandissement. Alors, c'est là qu'on retrouve le plus grand
problème.
Mme Carrier-Perreault: Parce qu'on a vu que les coupures,
à certains égards, qui ont été effectuées
soit au niveau du réseau ou au niveau des commissions scolaires dans les
écoles, cégeps, entre autres... Je sais qu'il y a des
cégeps qui avaient des locaux aussi. Plusieurs ont besoin de se
relocaliser.
Moi, j'aimerais savoir aussi... Habituellement, quand les gens sont
obligés comme ça de se relocaliser, évidemment, ils ne
peuvent pas s'éloigner trop, trop de leur clientèle, compte tenu
qu'il y a des enfants qui sont là. C'est quoi, à peu près,
le délai habituellement,
moyen, si on veut? Ça prend combien de temps à une
garderie pour réussir à se trouver un nouveau local à
proximité?
Mme Marcotte (Nicole): Ça dépend, ça
dépend des régions. Comme à Montréal, il y en a qui
sont en recherche depuis deux, trois ans. Normalement, je pense qu'on peut dire
que ça peut se faire à l'intérieur de 12 à 18 mois,
un peu comme une implantation. C'est les mêmes démarches qu'il
faut faire.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'il y a en qui ont
été obligées de fermer leurs portes jusqu'à ce
qu'elles trouvent un nouvel emplacement?
Mme Marcotte (Nicole): Oui. D'habitude, on opte plutôt pour
une relocalisation temporaire. On prévoit dans la loi, quand même,
ces situations-là où l'Office s'assure que les locaux rencontrent
les règles minimales de sécurité ou bien, de façon
générale, les garderies réussissent d'habitude à
obtenir du propriétaire un délai un peu plus long qui leur permet
de se relocaliser.
Mme Trepanier: C'est ce qui arrive dans les garderies dont on a
entendu parler dans les médias, dans les mois derniers. Par exemple, la
garderie Rosemonde, au cégep de Rosemont à Montréal et Les
Gardelunes aussi, qui était logée dans un COFI. Alors, on a
réussi à obtenir du COFI une extension du délai, ce qui
permet à la garderie de pouvoir se relocaliser entre-temps.
Il n'y a eu aucune fermeture suite à une relocalisation.
Mme Carrier-Perreault: D'accord, je vous remercie. Alors,
vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
4, vérifié. L'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Eh bien, c'est toujours ça,
là. Construction, agrandissement ou réaménagement.
Mme Trépanier: Oui, c'est la même chose que tout
à l'heure. C'est un agrandissement.
Le Président (M. Poulin): Est-ce qu'on le sait sur
celle-là?
Mme Marcotte (Nicole): Cet engagement-là, il
apparaît aussi en mai, de la Commission. Puis, on vous a informé
d'en annuler un des engagements.
Mme Carrier-Perreault: Il apparaît... Je m'excuse,
là.
Le Président (M. Poulin): Sur l'engagement 5. Mme
Marcotte (Nicole): Oui, cet engagement- là, il apparaît
également au mois de mai, de la Commission, avril pour l'Office, et on a
informé la Commission que c'était une erreur d'enregistrement. Il
aurait dû n'apparaître qu'une seule fois.
Le Président (M. Poulin): Il n'aurait pas dû
apparaître.
Mme Marcotte (Nicole): C'est bien ça. C'est l'école
Saint-René. Et on retrouve cet engagement-là deux fois.
Le Président (M. Poulin): Donc, celui de mars, si je ne me
trompe pas, l'engagement 5, ne devrait pas apparaître sur cette
formule-là.
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça. De toute façon,
vous avez un écrit là-dessus.
Le Président (M. Poulin): Oui. O. K.
Mme Trépanier: Ici, il s'agit d'un ajout de local lors
d'un agrandissement d'une école.
Le Président (M. Poulin): Donc, ça va pour
l'engagement 5, l'information?
Oui, Mme la députée de Châteauguay.
Mme Cardinal: Merci. C'est effectivement l'école
Saint-René de Mercier...
Mme Trépanier: C'est ça.
Mme Cardinal:... dont vous faites mention ici et qu'on a
reporté une deuxième fois en mars... pas en mars, je veux
dire...
Mme Trépanier: Oui.
Mme Cardinal: Oui, effectivement.
Mme Trépanier: Il y a des services depuis janvier
1993.
Mme Cardinal: C'est ça.
Mme Trépanier: Les travaux sont
complétés.
Mme Cardinal: Effectivement, oui.
Le Président (M. Poulin): Donc, ça va pour
l'engagement 5?
Mme Carrier-Perreault: Là, on est sur l'engagement 5 de la
liste de février?
Le Président (M. Poulin): De mars 1992. Mme
Trépanier: Février.
Le Président (M. Poulin): Février. Mais c'est
mars... C'est ça, c'est l'engagement de février qui est contenu
dans la liste de mars.
Mme Trépanier: C'est ça. C'est bien
compliqué.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 5.
5-71-641716-2S.
Mme Carrier-Perreault: Mon problème, c'est que je ne
comprends pas la correction qui m'a été envoyée. C'est
encore pire. Regardez, je vais vous dire, c'est qu'on me dit, moi...
Mme Marcotte (Nicole): Si vous allez voir au numéro
séquentiel du mois de mai, de la Commission, vous allez retrouver
exactement la même commission scolaire, pour la même école,
avec le même montant. L'engagement a été fait deux fois. Il
aurait dû n'être fait qu'une fois.
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est parce que moi, sur la
correction, on m'écrit: numéro séquentiel 2 de
l'engagement, le numéro de l'engagement, le grand numéro...
Là, c'est marqué: Éliminer cet engagement sur la liste
d'avril car il apparaît sur la liste de février. Voir le no 5.
Une voix: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Or, moi, j'ai la liste de février,
5, et vous dites qu'il faut l'éliminer.
Mme Marcotte (Nicole): C'est parce que c'est les mois de
février de l'Office, mais de la Commission, c'est le mois de mars. Donc,
si vous allez dans les engagements du mois de mars de la Commission, vous allez
les trouver.
Le Président (M. Poulin): Si je lis bien ce que j'ai ici
je pense que Mme la députée de
Chutes-de-la-Chaudière a raison. Je vais reprendre le texte que j'ai
ici. On va s'expliquer comme il faut. Numéro séquentiel 2,
engagement 71-641716-2S: Éliminer cet engagement de la liste car il
apparaît sur la liste de février 1992. Voir le no 5. Donc, quand
on me dit: Éliminer cet engagement de la liste si je me rapporte
à votre document, c'est marqué: liste d'avril 1992, tout
au-dessus car il apparaît sur la liste de février 1992.
Donc, à ce que je sache, je devrais conserver l'engagement 5 de
février 1992 dans ma liste de mars...
Mme Marcotte (Nicole): Exactement.
Le Président (M. Poulin): ...et éliminer le
prochain quand je vais le rencontrer tout à l'heure.
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça.
Le Président (M. Poulin): Bon. On s'entend bien?
Mme Trépanier: On s'entend.
Le Président (M. Poulin): Bon. C'est bien. À force
de lire, et en équipe, on va s'en sortir. Est-ce que l'engagement 5 est
vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Vérifié. Bon. Et
voici. Donc, la liste de mars 1992 des engagements financiers est
vérifiée sous réserve des documents à suivre.
Avril
Donc, je passe maintenant aux engagements financiers d'avril 1992
contenus dans la liste des organismes relevant de l'Office de garde.
L'engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Bon, là, c'est encore pour un ajout
d'un local en milieu scolaire. On attend... À moins que vous le sachiez
par coeur.
Mme Trépanier: C'est une construction neuve.
Le Président (M. Poulin): Mon Dieu! Juste à titre
d'information, Mme la ministre ou Mme Marcotte, quand je regarde les listes
d'engagements financiers, juste en haut, le mois et année, on voit sur
la première page: mars 1991, mars 1991 et mars 1992. Est-ce que
ça va pour ça? Les listes qu'on a reçues du...
Mme Trépanier: Oui. Il y a une correction à faire,
c'est mars 1992.
Le Président (M. Poulin): C'est mars 1992, sur les trois
pages, qui devrait apparaître?
Mme Trépanier: Oui, c'est ça. Vous voyez clair, M.
le Président.
Le Président (M. Poulin): Merci. On a l'air de rien, mais
on est prévenant.
Une voix: Ha, ha, ha! (17 h 40)
Mme Marcotte (Nicole): II finit toujours par se glisser des
erreurs. Il y en a tellement.
Le Président (M. Poulin): Non, non, mais ça, c'est
normal, on en fait même nous aussi. Si peu, oui. Donc, l'engagement 1. On
avait dit que c'était une construction.
Une voix: Une construction.
Mme Trépanier: C'est ça. En tout cas, le primaire
no 8 à Terrebonne.
Mme Boucher Bacon: Est-ce qu'on voit le numéro du
contrat... Si c'est par soumission publique ou contrat par soumission sur
invitation, est-ce qu'on le voit dans l'énumération?
Mme Marcotte (Nicole): Dans le cas des constructions
d'écoles, nous, on donne la subvention à la commission scolaire.
C'est la commission scolaire qui gère ses contrats, ce n'est pas
nous.
Mme Boucher Bacon: O.K. Mais pour les autres, est-ce qu'on voit
des connotations aux activités? Est-ce qu'on le retrouve?
Mme Trépanier: Oui, oui.
Mme Marcotte (Nicole): On pourra vous le mentionner, les autres
contrats quand il y en aura, s'il s'agit d'invitation ou pas.
Le Président (M. Poulin): toujours sur l'engagement 1.
.
Mme Carrier-Perreault: Moi j'ai une petite question, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Oui, on vous écoute.
Mme Carrier-Perreault: On retrouve un engagement de 130 000 $
cette fois-ci, alors que ça, c'est un chiffre qui est un peu
différent des autres. Les autres sont à 136 000 $, sur la
même page. On parle du même mois, de la même année.
Alors, là, j'aimerais comprendre c'est quoi qui fait qu'il y a un
écart?
Mme Marcotte (Nicole): Moi aussi je pense qu'il y a une erreur.
Ça doit être 136 000 $. Juste un instant. Il y a eu effectivement
une année à 130 000 $.
Mme Carrier-Perreault: Pour le même mois, M. le
Président, je m'excuse...
Le Président (M. Poulin): Oui.
Mme Carrier-Perreault: ...il y a trois engagements pour trois
ajouts de locaux dans la même page. Là, on est sur l'engagement 1,
mais le deuxième, le troisième, c'est aussi, j'ai l'impression,
des subventions d'ajouts de locaux.
Mme Marcotte (Nicole): C'est parce que, quand le ministère
de l'Éducation nous fournissait les listes, ils ne sont pas
nécessairement sur la même année. Donc, ce n'est pas parce
que l'engagement a été fait en même temps qu'ils
étaient sur les mêmes années et qu'ils avaient droit aux
mêmes montants.
Quand on va vous fournir les agrandissements, les constructions, on va
vous fournir, en même temps, l'année budgétaire sur
laquelle ils étaient, et à ce moment-là, à quoi on
référait comme circulaire administrative, ce qui va vous
permettre de voir pourquoi il y en a à 130 000$ et d'autres à 136
000$ ou à 110 000$.
Mme Carrier-Perreault: Oui, j'apprécierais grandement, et
en plus je vous demanderais un renseignement supplémentaire, si c'est
possible, M. le Président.
Le Président (M. Poulin): Toujours.
Mme Carrier-Perreault: J'aimerais ça compte tenu
qu'on a toujours les commissions scolaires savoir les écoles
aussi.
Mme Trépanier: Oui, on va vous les donner. Alors, comme
celui-ci là.
Le Président (M. Poulin): On la voit, ici, l'école
primaire no 8.
Mme Trépanier: L'engagement 1, c'est...
Mme Carrier-Perreault: Oui, c'est parce que des fois on ne les a
pas.
Mme Trépanier: C'est l'école primaire no 8 à
Terrebonne.
Le Président (M. Poulin): C'est un très beau
nom.
Mme Trépanier: Elle est devenue l'école Jeunes du
monde.
Le Président (M. Poulin): Ah bon! O.K., ils ont
changé le nom.
Mme Trépanier: Sur la rue Neuilly à Terrebonne.
Le Président (M. Poulin): Us en ont tellement construit
dans cette année-là qu'ils les ont numérotées et
ils les ont nommées plus tard.
Mme Trépanier: Mais Terrebonne, c'est...
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que, de temps à autre,
on a le nom de l'école et assez souvent on ne l'a pas du tout. On a
uniquement le nom de la commission scolaire. Alors, c'est dans ce
sens-là. Ça n'a rien à avoir avec le no 8, M. le
Président.
Mme Marcotte (Nicole): C'est que ça dépend. Au
moment où la commission scolaire fait sa demande,
des fois, elle-même est au stade de projet, elle n'a pas encore
donné le nom à l'école.
Une voix: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Merci, pour cette information.
Donc, l'engagement 1, sous réserve des documents à suivre
ultérieurement, est vérifié. Nous passons à
l'engagement 2. Est-ce que le nom de l'école est bien l'école Le
Sentier?
Mme Trépanier: C'est un agrandissement de l'école
Le Sentier.
Le Président (M. Poulin): Sentier no 8.
Mme Trépanier: M. le Président, vous mêlez
les affaires.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Vérifié.
L'engagement 2 est vérifié. L'engagement 3.
Mme Trépanier: Ici, il s'agit de l'agrandissement à
l'école Sainte-Rose, sur la rue Forget à Gatineau.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Donc, l'engagement 3 est
vérifié. L'engagement 4.
Mme Marcotte (Nicole): Ici, ça ne doit plus être le
même genre de subvention qu'on avait tout à l'heure, avec la garde
en milieu familial, où j'ai dit qu'on fournirait les chiffres.
Mme Carrier-Perreault: Oui, mais ce serait la même chose.
J'aimerais bien qu'on ait les chiffres. Alors, ça me convient, c'est
vérifié.
Le Président (M. Poulin): Engagement vérifié
sous réserve d'avoir les chiffres. Donc, l'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Là, j'ai une question. Je ne
comprends pas. Je ne sais pas. Je vois deux montants. Un montant en juin 1991,
et un autre, après, pour un total de 103 523 $.
Mme Marcotte (Nicole): C'est le total pour les deux engagements,
et c'est lié à des garderies pour des dépenses de
fonctionnement.
Mme Carrier-Perreault: O.K., de deux engagements. On retrouve...
O.K., c'est parfait.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
5?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Vérifié. Passons
à l'engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Ici on est en subvention d'implantation.
Alors, cette garderie-là, est-ce qu'elle est en fonctionnement
présentement?
Mme Trépanier: Elle est ouverte depuis le 31 janvier 1992,
sur la route Kennedy à Linière, près de Québec.
Mme Carrier-Perreault: Et c'est une garderie de combien de
places?
Mme Trépanier: Soixante places.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
6?
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'on parle de garderies... Ces
deux garderies-là, c'est des garderies en milieu de travail aussi, je
présume, parce qu'on parle de Panta-Mousse, les Confections de Beauce,
etc..
Mme Trépanier: Oui, c'est une garderie en milieu de
travail.
Mme Carrier-Perreault: Si je comprends bien, la garderie est dans
des locaux où l'entreprise est située? Dans les locaux de
l'entreprise?
Mme Trépanier: Sur le terrain de l'entreprise. Mme
Carrier-Perreault: On aurait construit? Mme Trépanier: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Allez-y, Mme la
députée de....
Mme Boucher Bacon: Lorsque vous avez dit que l'engagement...
Le Président (M. Poulin): Juste à titre
d'identification, s'il vous plaît...
Mme Boucher Bacon: Oui.
Le Président (M. Poulin): Mme la députée de
Bourget, allez-y.
Mme Boucher Bacon: Merci. Lorsque vous avez dit: l'engagement
vérifié, le 5, on est passé tout de suite au 6, et je ne
voulais pas importuner. Je n'ai pas compris votre question sur le 5. Me
permettez-vous de revenir, M. le Président?
Le Président (M. Poulin): Avec le consentement de tous,
oui. Est-ce qu'il y a consentement? On me porte à l'attention que si
c'est relativement court, nous y allons.
Mme Boucher Bacon: Les 51 433 $, c'est en 1991. Mais les 52 090
$, est-ce que c'est dans la même année ou s'il fallait voir ou
fallait lire 1992-1993?
Mme Marcotte (Nicole): Je vais vérifier. C'est parce que
je vais retrouver les feuilles qu'on a envoyées à la Commission
pour les 103 523 $. Bon, alors, il y a eu un engagement initial de 51 433 $,
qui a été fait en juin 1991, et il y a un nouvel engagement de 52
090 $, ce qui fait qu'au moment où on fait la déclaration de cet
engagement-là, on est à 103 523 $.
Mme Boucher Bacon: Oui, mais les 52 090 $, c'est...
Mme Marcotte (Nicole): C'est le mois de mars 1992.
Mme Boucher Bacon: O.K. Donc, ce n'est pas dans la même
année.
Mme Marcotte (Nicole): Alors que l'autre est au mois de juin
1991.
Mme Boucher Bacon: C'est ça. Alors, c'est pour ça
qu'on ne voyait pas de date, et puis à ce moment-là on aurait pu
confondre que c'était dans la même année qu'il aurait pu y
avoir...
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça. C'est que l'autre
réfère à l'engagement lui-même.
Mme Boucher Bacon: À 1992. Parfait.
Le Président (M. Poulin): Donc, nous sommes rendus
maintenant à l'engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: C'est le même engagement, c'est la
deuxième tranche, j'imagine, de la garderie Jean Coutu de tout à
l'heure?
Mme Marcotte (Nicole): Exactement.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Donc vérifié,
l'engagement 7. Donc, les engagements d'avril 1992, sous réserve des
documents à faire parvenir à la commission, sont
vérifiés.
Mai
Je passe maintenant aux engagements financiers contenus dans les listes
de mai 1992. Je passe à l'engagement 1.
Mme Trépanier: Ici, c'est l'ajout d'un local, c'est une
construction, l'école primaire à Blainville, et c'est
l'école La Renaissance.
Mme Carrier-Perreault: Et là, le montant était de
110 000 $ cette fois-ci.
Mme Marcotte (Nicole): Et il a été corrigé,
il va être corrigé au mois de novembre 1992 pour le
rétablir à 136 000 $, puisque cette commission scolaire là
avait droit au montant de 136 000 $. Donc, on va le retrouver un peu plus
loin.
Le Président (M. Poulin): Est-ce que ça va
madame?
Mme Carrier-Perreault: Là, vous me parlez d'une commission
scolaire. Vous me dites que la commission scolaire avait droit à 136 000
$. Mais c'est une question d'année, si j'ai bien compris
tantôt.
Mme Marcotte (Nicole): Oui, en fonction du moment où
l'engagement est fait au ministère de l'Éducation.
Mme Carrier-Perreault: L'engagement avait été
fait...
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: ...quand? (17 h 50)
Mme Marcotte (Nicole): II avait été fait pour que
ça corresponde, finalement, à la circulaire de septembre.
Attendez un petit peu. Nous, on a conclu l'entente avec la commission scolaire
le 23 mars 1992. Par la suite, on a émis la promesse de subvention,
donc, ça réfère probablement à l'année 1992.
On devait donner 136 000 $.
Une voix: C'est ça.
Mme Marcotte (Nicole): C'est au moment où on conclut la
promesse. Parce qu'on doit avoir un protocole d'entente signé avec la
commission scolaire qui s'engage à offrir les services et si, par
exemple, elle ne fonctionne pas le minimum d'années, de rembourser.
Alors, tout est fonction de la date d'entente officielle.
Mme Carrier-Perreault: Cette fluctuation-là dans les
montants de subventions, ça se décide quand? À
chaque année avec l'allocation des crédits? Quand est-ce
que vous prenez des décisions? Vous décidez comme ça, que,
une année, c'est 136 000 $, une année, c'est 110 000$.
Mme Marcotte (Nicole): Normalement, ça montait tout le
temps, parce que c'était indexé, sauf une année où
on nous a demandé de resserrer les budgets et où on a dû
réduire la subvention. Maintenant, cette subvention-là n'est plus
donnée, comme vous savez. La subvention pour ajout de local n'est plus
donnée depuis avril. C'est une des subventions qui ont été
retirées.
Mme Carrier-Perreault: O.K.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
1? Vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): Donc, si je comprends bien,
l'engagement 2 est supprimé?
Mme Carrier-Perreault: Oui, c'est ça.
Le Président (M. Poulin): Donc, on passe à
l'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: On a une relocalisation, encore. Alors,
dans ce cas-là, ici, c'est une garderie de combien de places qui a
été... C'est à Sainte-Foy.
Mme Trépanier: C'est une garderie de 60 places.
Mme Carrier-Perreault: De 60 places. Et c'est quoi, les
raisons?
Mme Marcotte (Nicole): C'est un avis d'éviction.
Mme Carrier-Perreault: C'étaient des locataires aussi?
Mme Marcotte (Nicole): Exactement.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que la garderie en question s'est
relocalisée dans ses propres...
Mme Marcotte (Nicole): Ils prévoient construire
effectivement. Et on me dit que le permis va être émis
bientôt, en décembre 1993. Et elle va être établie
à 1050, chemin Sainte-Foy à Québec.
Mme Carrier-Perreault: Mais pour l'instant on est... En fait, il
y a un montant de relocalisation qui a été affecté en
avril 1992. Et entre temps, qu'est-ce qui s'est...
Mme Marcotte (Nicole): Qui est réservé. Mme
Carrier-Perreault: Ah! Il est réservé. Mme Marcotte
(Nicole): C'est un engagement.
Le Président (M. Poulin): J'aurais une question. Elle sert
quelle clientèle, cette garderie-là?
Mme Marcotte (Nicole): Une garderie en milieu de travail.
Le Président (M. Poulin): Oui, mais pour qui? Pour un
ensemble de clientèles ou juste une clientèle
particulière? Je veux dire, une entreprise? Une industrie?
Mme Trépanier: C'est pour les employés de
l'hôpital Saint-Sacrement.
Le Président (M. Poulin): Ah bon! Je vous remercie. C'est
ce que je voulais savoir.
Mme Carrier-Perreault: C'est le réseau, là?
Mme Trépanier: Oui. J'ai procédé à
l'inauguration de cette nouvelle garderie il y a deux, trois semaines.
Le Président (M. Poulin): Je posais ma question, parce
que, justement, l'éviction, c'est probablement parce que
l'agrandissement de l'hôpital se fait présentement. C'est pour
ça qu'ils sont à l'extérieur.
Mme Trépanier: Ils avaient besoin des locaux pour faire un
laboratoire de recherche.
Le Président (M. Poulin): C'est ça. O.K.
Mme Trépanier: Ils sont relocalisés sur le
même terrain. C'est une superbe garderie.
Le Président (M. Poulin): Oui. Et c'est pour cette
raison-là que je voulais savoir si c'était bel et bien
là...
Mme Trépanier: Oui.
Le Président (M. Poulin): Parce que je savais que
l'hôpital Saint-Sacrement était en rénovation.
Mme Trépanier: C'est ça.
Le Président (M. Poulin): Donc, je vous remercie. Est-ce
que l'engagement 3 est vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 4, Mme la
députée de Chutes-de-la-Chaudière.
Mme Trépanier: C'est un avis d'éviction, ça
aussi. Ils ont reçu l'avis d'éviction le 28 mai 1991 et ils
procèdent à la construction d'un nouveau local. Le permis a
été émis le 27 avril 1993.
Mme Carrier-Perreault: C'est une combien de places?
Mme Trépanier: C'est une 48 places.
Le Président (M. Poulin): Est-ce que ça va pour
l'engagement 4?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Vérifié.
Engagement 5.
Mme Trépanier: Un autre avis d'éviction, le 27 juin
1991, qui prend effet en septembre 1991. Il y a un engagement de 50 340 $ en
1992-1993 pour l'aménagement d'un nouveau local. Les travaux sont
terminés depuis le 16 juin 1992. Et c'est une 36 places.
Mme Carrier-Perreault: Le montant est quand même moins
élevé, ici, beaucoup moins. Habituellement, on retrouve
129...
Mme Marcotte (Nicole): C'est parce que c'est une garderie
locataire de juste 36 places.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Quand c'est une construction...
C'est pour ça, j'imagine... D'accord, vérifié.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 5 est
vérifié. Passons à l'engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle d'une subvention
d'implantation. Alors, j'imagine que c'est une garderie qui est en
fonctionnement présentement.
Mme Trépanier: Oui. Elle est sous permis depuis le 16 juin
1992, et c'est à Kirkland.
Mme Boucher Bacon: Est-ce que c'est la garderie qui est dans les
locaux de...
Mme Trépanier: Merck Frosst.
Mme Boucher Bacon: Merck Frosst. Merci.
Mme Carrier-Perreault: C'est encore une garderie en milieu de
travail?
Mme Trépanier: Pardon? Oui c'est une garderie en milieu de
travail.
Le Président (M. Poulin): Est-ce que ça va pour
l'engagement 6?
Mme Carrier-Perreault: Et dans ce dossier-là, ici,
l'entreprise comme telle fournit le local?
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Et c'est la compagnie qui assume le
coût de la dette pour le local.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Poulin): L'engagement 6 est
vérifié. Passons à l'engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: Ici c'est toujours, j'imagine, des
subventions d'implantation.
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Carrier-Perreault: S'il n'y a rien d'écrit, ça
veut dire que c'est la même chose tout le long de la page.
Mme Marcotte (Nicole): Elle n'est pas encore en opération
celle-là.
Mme Carrier-Perreault: Non? Elle sera en opération quand?
C'est prévu pour quand?
Mme Marcotte (Nicole): On prévoit septembre 1994.
Mme Carrier-Perreault: Ça veut dire qu'il y aura d'autres
tranches de subvention qui seront allouées à cette
garderie-là.
Mme Marcotte (Nicole): Pas nécessairement, parce que,
originalement, la demande est de 29 places, et à moins qu'il y ait une
modification qui entraîne un changement, ça pourrait rester
à 56 000 $.
Le Président (M. Poulin): Ça va pour l'engagement
7? Passons à l'engagement 8.
Mme Carrier-Perreault: Même chose, j'aimerais avoir plus de
précisions. Est-ce qu'elle est en opération? Combien de
places?
Mme Marcotte (Nicole): Elle poursuit ses travaux
d'implantation.
Mme Trépanier: C'est 20 places.
Mme Marcotte (Nicole): Ici, on est devant un problème
particulier, c'est les bases militaires...
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Marcotte (Nicole): ...et dans le moment on est en train de
faire des travaux avec le ministère de la Justice et autres pour voir
jusqu'à quel point on doit subventionner ces garderies-là, parce
que dans les faits, la Loi sur les services de garde à l'enfance comme
telle ne s'applique pas sur les bases militaires. Alors, c'est un
problème de juridiction qui regarde dans le moment plusieurs
ministères. On est en train de regarder. Donc, il y a un engagement qui
est là, mais la promesse est en suspens.
Le Président (M. Poulin): Je vous remercie, Mme Marcotte,
parce que j'ai ou j'aurai le même problème dans les semaines
suivantes, parce que je suis le député de Chauveau, et la base
militaire de Valcartier est située sur mon territoire. Donc, je vous
remercie de l'information.
Mme Carrier-Perreault: II y a des questions qui se posent quant
à conserver ouvertes ou pas ces bases... en tout cas certaines bases. Et
quand on parle de celle de Bagotville, on sait qu'il y a des questions à
se poser aussi.
Le Président (M. Poulin): Donc, l'engagement 8 est-il
vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Merci. L'engagement 9.
Mme Carrier-Perreault: Alors, Mistassini, est-ce que c'est
ouvert? C'est en fonctionnement? C'est combien de places?
Mme Marcotte (Nicole): II y a un problème ici. Le projet,
c'est un projet qui est inscrit au plan de développement 1991-1992, et
il poursuit ses travaux d'implantation. Il y avait eu un engagement de la ville
en mai... c'est-à-dire qu'il y a eu un engagement et il y a eu des
problèmes en attendant la décision de la ville pour un ou deux
projets de garderies. En tout cas, la ville fait une étude de
faisabilité dans le moment. Le dossier, il a des problèmes de
compréhension à savoir si, oui ou non, la ville va donner un
terrain ou pas.
Mme Carrier-Perreault: En fait, j'imagine que c'était la
façon de la ville d'être partenaire dans un projet de garderie.
C'est là-dessus qu'on a remis...
Mme Marcotte (Nicole): C'est-à-dire qu'on est dans un
territoire un peu grand ici. C'est que la ville fait présentement une
étude de faisabilité pour projet conjoint avec ville de Dolbeau.
Elle essaie de voir, dans le fond, où serait le meilleur endroit pour
implanter la garderie. Donc, c'est pour ça que le projet n'est pas
finalisé encore.
Mme Carrier-Perreault: Si je comprends bien, on a
envoyé... On a eu... Est-ce que l'engagement a été...
Mme Marcotte (Nicole): Non.
Mme Carrier-Perreault: Non, c'est juste engagé...
Mme Marcotte (Nicole): II faut comprendre que nous... C'est
ça, on pose le geste de dire au gouvernement: On réserve 52 000 $
pour cette garderie-là, mais ça ne veut pas dire qu'on envoie
automatiquement des chèques de 52 000 $ aux gens. Donc, ici, je n'ai pas
l'impression qu'on a versé plus que la première phase, qui est le
chargé de projet.
Mme Carrier-Perreault: Ça veut dire quoi, ça?
Mme Marcotte (Nicole): C'est les 6000 $.
Mme Carrier-Perreault: En termes de montant, c'est les 6000 $ de
dépenses?
Le Président (M. Poulin): Vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Vous dites que là,
présentement, il y a des problèmes qui sont assez sérieux
pour que vous ne puissiez pas prévoir quand ça va se faire,
l'ouverture? (18 heures)
Mme Marcotte (Nicole): C'est-à-dire des problèmes,
non. Sérieux dans le sens qu'il faut qu'ils déterminent où
ils veulent finalement implanter la garderie. Donc, nous, le projet est
toujours enregistré, et on suit les travaux pour voir comment ça
évolue. Et si, pour une raison ou pour une autre, il y avait un
désistement, c'est un projet qui devrait être donné
à quelqu'un d'autre dans la même région. Mais on n'en est
pas là dans le moment.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Poulin): Donc, vérifié.
Compte tenu de l'heure, je suspends les travaux jusqu'à 20 heures.
(Suspension de la séance à 18 h 1)
(Reprise à 20 h 9)
La Présidente (Mme Loiselle): Nous reprenons les travaux
de la commission des affaires sociales. Je vous rappelle que l'objet de la
séance est de procéder à la vérification des
engagements financiers contenus dans les listes des mois de janvier 1992
à septembre 1993 concernant le Conseil exécutif et des organismes
relevant
de la ministre déléguée à la Condition
féminine, responsable de la Famille.
Quand nous avons suspendu les travaux tout à l'heure, nous
étions au mois de mai 1992, à l'engagement 10. Alors, nous
reprenons donc les discussions. Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault: Oui. Pour ce qui est des garderies qu'on a
devant nous autres, c'est toutes des subventions d'implantation dans cette
page-là. Alors, moi personnellement, je vais aller plus rondement,
ça va assez bien, sauf que ce que j'aimerais, et je voudrais en faire la
demande à la commission: Est-ce que c'est possible d'avoir la liste des
garderies en milieu de travail?
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
(20 h 10)
Mme Carrier-Perreault: Parce que je me rends compte qu'il y en a
plusieurs, mais il y en a quelques-unes... On voit Le Jeune Barreau, on voit
Spar Aerospatiale, des choses comme ça. J'aimerais avoir la liste avec
le nombre de places chacune.
Mme Marcotte (Nicole): En milieu de travail seulement?
Mme Carrier-Perreault: En milieu de travail, puis la partie qui
est fournie par l'entreprise, si c'est possible de savoir si l'entreprise
participe ou non.
Mme Marcotte (Nicole): Si on le sait, d'accord.
Mme Carrier-Perreault: Bien, normalement, depuis quelques
années, il y a obligation de participer, de partenariat. Alors, à
ce moment-là...
Mme Marcotte (Nicole): Oui, en autant que c'est des projets de la
dernière année, parce que, les années antérieures,
il n'y avait pas cette obligation-là.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Alors, l'information qui pourra
m'être fournie à ce niveau-là, je
l'apprécierais.
La Présidente (Mme Loiselle): D'accord. Merci. C'est
noté.
Mme Carrier-Perreault: Pour l'engagement 10, c'est
vérifié, madame.
La Présidente (Mme Loiselle): C'est vérifié.
Merci. L'engagement 11.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 12.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 13.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 14.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 15.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 16.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 17.
Mme Carrier-Perreault: Quand on regarde l'engagement 17, est-ce
que les 117 625 $, c'est la subvention totale pour l'implantation?
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que le service est en marche?
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Trépanier: Oui, il opère depuis avril 1993.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Ça va?
Vérifié L'engagement 18.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 19.
Mme Carrier-Perreault: Celui-là aussi, j'imagine que c'est
complété.
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Carrier-Perreault: Ouverture quand?
Mme Trépanier: 26 mars 1993.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 21.
Mme Carrier-Perreault: Oui, parce que le numéro 20...
La Présidente (Mme Loiselle): Ah! On est rendus à
20. Parfait. L'engagement 20.
Mme Carrier-Perreault: Bien, c'est parce qu'il y avait une
correction, Mme la Présidente, à l'engagement 20. Un instant que
je me retrouve. On a corrigé à la baisse l'engagement 4 de juin
1992. Alors, le montant est différent. On se rend compte qu'au lieu de
109 500 $ on a 96 500 $, si j'ai bien compris la correction.
Une voix: C'est ça.
Mme Marcotte (Nicole): C'est-à-dire qu'il y a eu une
correction de 96 500 $ à 109 500 $, et vous allez la retrouver au mois
d'août 1993 avec une majoration à 142 000 $. C'est un projet qui
est passé de 40 à 60 places.
Mme Carrier-Perreault: C'est ça, la raison de...
Mme Marcotte (Nicole): Oui, et qui a été
réparti sur plus d'une année, et le projet devrait être
terminé d'ici le 31 mars.
La Présidente (Mme Loiselle): Est-ce que ça va, Mme
la députée?
Mme Carrier-Perreault: Je vous remercie.
Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Vérifié.
L'engagement 21.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 22.
Mme Carrier-Perreault: Encore là, on se rend compte que le
montant qui apparaît ici est différent de celui de juin,
selon...
Mme Marcotte (Nicole): II est partiel, hein. C'est ça. On
le retrouve au mois de juin avec une majoration. C'est un projet qui a
eu...
Mme Carrier-Perreault: Je m'excuse, celui de juin est comme
éliminé?
Mme Marcotte (Nicole): C'est-à-dire qu'on est passé
de 58 000 $ à 106 250 $. On va le retrouver plus loin à 106 250
$. C'est un service qui est en opération depuis le 14 octobre 1993.
Mme Carrier-Perreault: Depuis quelle date? Je m'excuse.
Mme Marcotte (Nicole): Depuis le 14 octobre 1993.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Vérifié.
L'engagement 23.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 24.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 25.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on a une correction aussi.
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Carrier-Perreault: Comment ça se fait que ça
arrive comme ça? On nous dit que ce sera 135 000 $, le nouveau montant
plutôt que 121 000 $?
Mme Marcotte (Nicole): C'est une erreur administrative. La
personne qui a évalué l'engagement l'a calculé sur 11 mois
au lieu de 12 mois. Alors, la correction a été faite.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Vérifié, 25.
L'engagement 26.
Mme Carrier-Perreault: Là, on a un
déménagement; aménagement et déménagement du
100, Sherbrooke au 500, Sherbrooke. C'est ça?
Mme Marcotte (Nicole): On avait un surplus... On avait besoin
d'espaces additionnels et, temporairement, on nous avait logés sur
Crémazie. Par la suite, on a trouvé des bureaux à
proximité de l'Office. Donc, c'est pour ça ce
déménagement-là. Il a fallu déménager...
Mme Carrier-Perreault: Vous étiez
déménagés une première fois sur
Crémazie?
Mme Marcotte (Nicole): Bon. Les bureaux principaux sont toujours
au 100, rue Sherbrooke est, mais on avait besoin d'espaces additionnels et on a
été temporairement logés dans des bureaux qui
étaient disponibles près du boulevard Crémazie. Ça
s'appelle le boulevard Crémazie. Par la suite, on nous a trouvé
des locaux en conformité avec notre demande originale de nous loger,
quand même de loger les bureaux à
proximité les uns des autres pour faciliter le travail.
Mme Carrier-Perreault: Au point de vue de personnel, il y a
combien de personnes qui ont été touchées par le
déménagement?
Mme Marcotte (Nicole): C'était pour loger sept personnes,
puis il y a eu d'autres... Il y a une vingtaine de personnes qui sont
logées dans le moment au 500, Sherbrooke ouest.
Mme Carrier-Perreault: II y a sept personnes qui ont
déménagé...
Mme Marcotte (Nicole): Une vingtaine de personnes.
Mme Carrier-Perreault: ...puis là, maintenant, vous dites
que vous en avez une vingtaine?
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Il y a une vingtaine de personnes qui
sont déménagées au 500, Sherbrooke ouest. Sur
Crémazie, il y en avait beaucoup moins. Les gens étaient à
l'étroit. On fonctionnait en utilisant toutes les salles de
réunion, en attendant d'avoir des locaux à proximité,
parce qu'il y a des personnes qu'on ne pouvait pas envoyer au 500,
Crémazie, c'était beaucoup trop loin.
Mme Carrier-Perreault: Sur Crémazie, vous avez
été combien de temps? Les sept personnes ont été
combien de temps?
M. Labrosse (Georges): Approximativement 10 mois.
Mme Carrier-Perreault: Ça a dû coûter, il a
dû y avoir des frais inhérents à cet
aménagement-là...
M. Labrosse (Georges): Non.
Mme Carrier-Perreault: ...déménagement et...
M. Labrosse (Georges): C'étaient des locaux qui
n'étaient pas utilisés, madame. C'étaient des locaux qui
étaient libres au 255, Crémazie, avant... et il n'y avait pas eu
de réaménagement de fait. On était entré dans les
bureaux dans l'état qu'ils étaient, sans
réaménagement.
Mme Carrier-Perreault: Alors, vous comptez rester là,
à 100 Sherbrooke, maintenant; la location que vous faites, vous la
faites à 100 et à 500, toujours?
M. Labrosse (Georges): C'est ça, madame. La
Présidente (Mme Loiselle): Ça va? Mme Carrier-Perreault:
Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 26,
vérifié, ce qui termine les engagements du mois de mai 1992,
toujours sous réserve des informations à être
transmises.
Juin
Nous passons maintenant aux engagements de juin 1992. L'engagement
1.
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est pour le périodique
Petit à Petit. C'est imprimé en combien d'exemplaires
déjà, ce périodique-là?
Mme Marcotte (Nicole): 111 600 exemplaires, mais pour le tirage
cumulatif des six numéros, ça veut dire...
Une voix: 20 000.
Mme Marcotte (Nicole): ...20 000 à peu près.
Mme Carrier-Perreault: Les 111 000, c'est pour six...
Mme Marcotte (Nicole): C'est pour les six mois. Ça
correspond aux 38 000 $ d'engagement.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Vérifié.
L'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Projets de règlement portant sur
les services de garde en jardin d'enfants et sur les services de garde en
halte-garderie. Je vais profiter de cet engagement-là, Mme la
Présidente, pour avoir une conversation avec la ministre. On a eu une
conversation en 1991, on a eu une conversation en 1992 et, à chaque
fois, c'était une question de temps, très petit, on me parlait
même de l'automne 1992. Il y a vraiment des conversations qui ont
été très claires à ce sujet-là par rapport
aux engagements financiers antérieurs. Alors, j'aimerais bien savoir
où on en est avec les deux fameux articles qu'on désirait mettre
en vigueur, la production du règlement. Qu'est-ce qui se passe avec les
haltes-garderies et les jardins d'enfants?
Mme Trépanier: Bon. Mme la Présidente, il est vrai
que nous avons sur le métier ces deux projets de règlement depuis
un bon bout de temps. Nous avons discuté ensemble de cette
question-là, mais vous vous souviendrez qu'à plusieurs reprises
vous nous avez suggéré de préparer les règlements
avant de faire une modification à la loi, et là, c'est ce que
nous faisons dans ce cas-ci. Nous sommes à préparer le
règlement sur les jardins d'enfants. Il est tout fin prêt. Il
cheminera en même temps que le règlement sur les
haltes-garderies
qui sera adopté à la prochaine réunion de l'Office,
à ce qu'on me dit, jeudi de cette semaine. Il cheminera dans les divers
comités. Et nous procéderons à l'adoption suite à
ça. Alors, donc, c'est vraiment presque prêt. (20 h 20)
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que, là,
j'aimerais...
Mme Trépanien Nous aurons cependant à faire une
modification à la loi pour la promulgation de ces deux
articles-là.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que, là, j'aimerais
vraiment avoir des précisions peut-être un petit peu plus...
enfin, un petit peu plus sûres, un petit peu plus pointues, parce que la
dernière fois qu'on s'était rencontrées lors des
engagements financiers, la ministre me disait que cette
réglementation-là, compte tenu de toutes les autres
réglementations... qu'il y avait effectivement un petit peu de retard,
mais qu'au plus tard à l'automne 1992 on était supposé
avoir ça en main. Alors, je dois vous dire qu'on est rendu à
l'automne 1993 avancé; on est presque rendu à l'hiver 1993. Et
vous savez comme moi qu'il y a plusieurs haltes-garderies, jardins d'enfants,
des regroupements, des associations qui sont en demande. Encore aujourd'hui
même, à Montréal, il y a justement un groupe qui s'est
réuni en conférence de presse pour demander au gouvernement de
faire... d'avancer le projet, d'aboutir, à toutes fins pratiques, dans
ce dossier-là, alors que les propos concernant la réglementation
étaient quand même assez clairs, et on en parle depuis assez
longtemps. Quand la ministre me dit que c'est incessamment, ça veut dire
quoi précisément? Est-ce qu'il devrait se passer quelque chose
durant la session d'hiver, la session présente?
Mme Trépanier: Bon. Alors, là, ce que je vous ai
dit, c'est que les deux règlements sont encore à l'Office. Le
règlement sur les jardins d'enfants est prêt; il est à
adopter par le conseil d'administration. Il reste le règlement sur les
haltes-garderies qui sera adopté par le conseil d'administration de
l'Office à la réunion de jeudi qui vient, alors jeudi, le 2
décembre 1993. Il sera acheminé ensuite au gouvernement, et le
gouvernement procédera. Alors, donc, ce sera très bientôt.
Je dois dire qu'il y a eu un retard dans cette réglementation-là
suite au jugement Chouinard, vous vous souviendrez. Il a dû y avoir une
modification à la loi, et les ressources de l'Office étant
très minimes, avec le dossier qu'elles ont à gérer, alors
il y a eu un certain retard qui a été causé par ça.
Parallèlement à ces deux règlements, je dois vous dire
qu'il y a plusieurs autres règlements qui ont cheminé durant
cette période. Bon, ça explique le retard. Les règlements
vont être prêts à peu près tous au même
moment.
Donc, il y a eu la modification à la Loi sur les services de
garde à l'enfance. Il y a le Règlement sur l'exonération
et l'aide financière pour un enfant en service de garde qui,
celui-là... Il a été adopté. Celui-là est
adopté. Le Règlement sur les agences et sur les services de garde
en milieu familial qui a été approuvé par les membres de
l'Office le 23 septembre 1993, le mémoire m'a été
acheminé et pour approbation finale par le gouvernement. Il y a eu
ensuite nos deux règlements sur les jardins d'enfants et les
haltes-garderies.
Il y a le Règlement sur les services de garde en garderie.
L'Office a entrepris une révision du Règlement sur les services
de garde en garderie pour l'adapter aux besoins actuels; il poursuit
présentement sa démarche. Premièrement, les modifications
portant sur les exigences en matière de qualification du personnel ont
été approuvées par le gouvernement et sont en vigueur
présentement. Il y a aussi la modification portant sur l'administration
de médicaments, qui a été approuvée par le
gouvernement et est en vigueur. Finalement, un projet visant surtout à
adapter certaines normes pour les garderies de petite taille dont on me parle
beaucoup ces temps-ci, il est présentement en préparation. Un
premier projet a été conçu et est présentement sous
étude au Bureau des règlements. Alors, le projet vient
préciser pour les garderies de petite taille les calculs de
capacité et de ratio personnel-enfants ainsi que d'espace minimal par
enfant.
Alors, c'est l'ensemble des règlements. Quant aux
haltes-garderies et jardins d'enfants, le règlement va nous être
acheminé très, très bientôt et ça va cheminer
dans les comités gouvernementaux.
Mme Carrier-Perreault: Mme la Présidente, je comprends
très bien que l'Office a eu beaucoup de réglementation et,
d'ailleurs, c'était ce dont on nous parlait lors des derniers
engagements financiers, de la tâche immense en termes de
réglementation. C'était, à ce moment-là, ce qui
faisait en sorte que le projet de réglementation sur les
haltes-garderies et sur les jardins d'enfants était retardé.
C'est exactement ce que la ministre me disait. Ce soir, elle me donne quelques
réglementations supplémentaires, compte tenu des nouveaux travaux
qui se sont développés et, pourtant, on nous promettait quand
même à ce moment-là le règlement pour l'automne
1992. Alors, ça fait plus qu'un an de retard et, comme vous le savez, il
y a des sommes d'argent qui seront nécessaires pour mettre non seulement
la mise en vigueur, mais la mise en application de ces deux articles-là.
On le sait, ça va nécessiter du financement
nécessaire.
Alors, moi, ce que je veux savoir, c'est: Est-ce qu'on peut avoir
l'assurance que la ministre aura fini et sa réglementation et les
corrections? Parce que la ministre me dit qu'elle va corriger la loi,
finalement; il y a des corrections, des amendements à apporter à
la loi. Est-ce qu'on peut compter que ce sera fait avant les prochains
crédits? Est-ce que la ministre pourra négocier des montants
déjà avec le Conseil du trésor en prévision de ses
décisions du printemps? Normalement, si c'est vraiment très
rapide en termes de finalisation, on devrait
compter pouvoir avoir de l'argent pour les haltes-garderies et les
jardins d'enfants dès l'an prochain.
Mme Trépanier: Alors, première chose quant au
cheminement des deux projets. Il y a eu un cheminement depuis la
dernière fois que nous nous en sommes parlé. Je ne
répéterai pas pour la troisième fois, mais ils sont fin
prêts. Alors, là, ça cheminera dans les comités du
gouvernement et ils seront adoptés par la suite. Je peux difficilement
donner une date précise, mais ça chemine et ils vont m'être
présentés très bientôt. Mais il ne faudrait pas
laisser sous-entendre qu'il y a un engagement de financement à cet
égard-là. Jamais le gouvernement ne s'est engagé à
offrir du financement avec les haltes-garderies et les jardins d'enfants.
Mme Carrier-Perreault: Mais les parents peuvent-ils s'attendre
à recevoir une certaine forme d'aide à ce moment-là,
puisque...
Mme Trépanier: Pour le moment, il n'est pas question de
financement de ces deux modes de services de garde. Il n'y a pas eu
d'engagement de la part du gouvernement à cet effet-là.
La Présidente (Mme Loiselle): Est-ce que ça va, Mme
la députée?
Mme Carrier-Perreault: Bien, disons, pas vraiment là.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Carrier-Perreault: Pas vraiment. Ce n'est pas vraiment
satisfaisant, Mme la Présidente, comme réponse. Je m'attendais
à quelque chose de peut-être un petit peu plus encourageant pour
les parents, d'autant plus qu'on voyait récemment le rapport du Conseil
de la famille. Je pense que c'était très clair qu'on a besoin
d'avoir un règlement dans ce dossier-là, et rapidement.
Mme Trépanier: En fait, ce que le Conseil de la famille
suppose et recommande, c'est vraiment un idéal à atteindre, mais,
dans la situation financière gouvernementale, je ne pense pas qu'il soit
question, à court terme, de donner du financement pour les
haltes-garderies et les jardins d'enfants que nous considérons modes de
garde de répit, si vous voulez. Alors, je pense que ce n'est pas une
priorité présentement d'offrir du financement dans ces deux modes
de garde, de services de garde.
Mme Carrier-Perreault: En fait, la recommandation du Conseil de
la famille était plutôt à l'effet de reconnaître
comme admissibles à l'exonération financière les parents
qui confient leurs enfants aux jardins d'enfants et aux haltes-garderies.
Mme Trépanier: Oui, c'est ce que je dis. C'est un
idéal à atteindre. C'est évident qu'idéalement, sur
cette terre, on souhaiterait que tout le monde puisse avoir accès
à l'exonération financière. Mais, dans la situation
financière actuelle, je pense que c'est illusoire ou utopique de croire
que très, très prochainement, à court terme, nous
offrirons du financement pour ces deux modes de garde. Alors, il n'y a eu aucun
engagement. Je ne dis pas qu'à long terme il ne puisse pas en être
question, mais, pour le moment, jamais il n'a été question pour
le gouvernement de s'engager financièrement dans les haltes-garderies et
dans les jardins d'enfants. (20 h 30)
Mme Carrier-Perreault: Alors, là, je trouve ça
aussi un petit peu inquiétant, ce que la ministre vient de me
répondre, parce que je pense que la majorité des gens au
Québec, des intervenants aussi, on reconnaît, et je pense que la
ministre aussi reconnaît qu'il faudrait créer d'autres formes de
garde. Il faudrait arriver à avoir un éventail un petit peu plus
large de services de garde pour répondre mieux aux besoins des familles.
On sait que les haltes-garderies, les jardins d'enfants, c'est une forme
différente. Ce n'est pas en vigueur. Ça existe. On sait aussi, la
ministre nous le disait tout à l'heure, qu'ils font des recherches sur
des façons, sur les garderies de petite taille. Il y a eu des recherches
qui ont été faites là-dessus. Ce que j'entends de la
ministre, là, ce soir, est-ce que ça veut dire qu'on fait des
recherches pour varier les formes de garde mais pas en prévision de
financer de nouveaux modes de garde?
Mme Trépanier: Non. Ce que je peux vous dire, c'est que,
premièrement, le gouvernement s'est engagé à donner du
financement aux parents, en priorité aux parents travailleurs, aux
parents étudiants, et aussi à une certaine clientèle
défavorisée, clientèles qui ont besoin de services de
garde pour support psychologique, etc., de développement social,
également.
Je considère que les haltes garderies et les jardins d'enfants
ce qui est très différent pour les garderies de petite
taille c'est une garde sporadique. C'est une garde de répit
surtout pour les haltes garderies. Je pense que le gouvernement doit d'abord
essayer de financer le plus adéquatement possible les parents qui ont
leurs enfants en service de garde à temps plein ou à temps
partiel, ou à temps plein comme travailleurs dans les clientèles
que je vous ai mentionnées tout à l'heure.
Je ne considère pas comme un mode de garde à temps plein
les haltes et les jardins. Alors, c'est en ce sens-là que le
gouvernement ne s'est pas engagé à financer, pour le moment, ces
modes de garde. Mais je pense qu'il est quand même important de
promulguer la loi, de promulguer ces articles-là de la loi pour offrir
le service même s'il n'y a pas de financement d'exonération
financière aux parents, j'entends concernant ces
services-là.
Mme Carrier-Perreault: Bon. Alors, c'est clair,
je pense, la ministre me répond: On dit oui, on ouvre la porte
sur des formes comme les haltes-garderies et les jardins d'enfants, mais pas
question de financement, et on ne peut pas s'attendre à ça pour
l'an prochain, ni à de l'exonération financière, bien
sûr. Je parlais surtout de cet aspect-là du financement.
Mme Trépanier: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Disons que ça répond
à ma question.
La Présidente (Mme Loiselle): Ça va pour
l'engagement 2?
Mme Carrier-Perreault: Non, ça ne va... La
Présidente (Mme Loiselle): Non?
Mme Carrier-Perreault: ...pas pour l'engagement 2, Mme la
Présidente. Ça va pour cette question-là,
générale.
L'engagement 2, évidemment, on a engagé quelqu'un... C'est
les services professionnels d'un avocat. Alors, moi, je voulais savoir: Est-ce
que c'est parce que l'Office était débordé ou est-ce qu'on
a l'habitude de faire appel à des avocats des firmes extérieures?
Parce que je sais qu'il y a un contentieux, quand même, à l'Office
des services de garde. Comment ça se fait qu'on arrive avec un contrat
comme ça, négocié?
Mme Marcotte (Nicole): Un contentieux, c'est un bien grand mot,
parce qu'il y a quelques avocats. Dans le moment, il y a trois avocats à
l'Office des services de garde qui travaillent sur d'autres
réglementations, sur l'application de la loi, des règlements, des
avis, et ainsi de suite. Idéalement, ce n'est pas la méthode que
l'on préfère, mais, dans les circonstances, comme on avait un
mandat de donner suite à un ensemble de projets de règlements, on
se devait de procéder de cette façon-là parce que, comme
Mme la ministre l'a souligné tout à l'heure, on a dû faire
cheminer en même temps beaucoup de projets de règlements, ceci
étant causé, entre autres, par les retards qui avaient
été accumulés en matière de réglementation
à l'Office au cours des années et on était contraints de
réglementer dans tous ces secteurs-là, donc, de faire cheminer
plusieurs projets en même temps. C'est la raison pour laquelle on a fait
affaire avec un contractuel pour ces deux projets de règlement.
Mme Carrier-Perreault: Vous dites qu'il y a trois avocats au
contentieux des services de garde. Est-ce qu'il y en a déjà eu
plus que ça ou est-ce qu'on a coupé des postes,
déjà, au niveau du contentieux?
Mme Marcotte (Nicole): En termes de postes réguliers, on a
toujours, depuis longtemps, trois avocats. Ce qu'on a eu, au cours des
années, c'est, lorsqu'on avait une plus grande marge de manoeuvre au
niveau des effectifs et des contractuels, on a eu des avocats sur une base
occasionnelle, donc, sur une base temporaire, si vous voulez; au lieu que ce
soient des contrats professionnels comme ceux-là, c'étaient des
engagements d'occasionnels. Et, effectivement, on a fonctionné avec
quatre, à venir jusqu'à tout récemment.
Mme Carrier-Perreault: J'aimerais avoir une petite
précision. Le coût d'un employé, d'un avocat, comme
ça, sur une base occasionnelle, ça veut dire quoi, pour à
peu près le même temps?
Mme Marcotte (Nicole): Bien, écoutez, en termes
d'engagement, ici, on a un engagement qui s'étend sur plus qu'une
année...
Mme Carrier-Perreault: On parle de 350 heures?
Mme Marcotte (Nicole): Oui, c'est ça. Ça
s'équivaut, en termes de salaires et d'avantages sociaux, au niveau des
contrats. Il n'y a pas de différences très importantes à
ce niveau. Ici, on chemine sur deux ans, on chemine sur l'année
1991-1992 et 1992-1993.
Mme Carrier-Perreault: Là, on parle de quoi? On parle de
350 heures dans la correction qu'on m'a envoyée.
Mme Marcotte (Nicole): On parle d'un engagement de 84 000 $ qui a
été corrigé...
Mme Carrier-Perreault: ...à 119 000 $.
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça, mais, là, on est
rendu sur trois ans, parce qu'on est en 1993-1994.
Mme Carrier-Perreault: Mais quand on parle d'un maximum de 350
heures, ça veut dire le même nombre d'heures quand même?
Mme Marcotte (Nicole): Ici, on référait à
l'engagement qui était équivalent à 84 000 $. Donc,
là, il y a des heures additionnelles qui s'ajoutent pour la modification
de février 1993.
Mme Carrier-Perreault: Alors, engager un avocat contractuel dans
un bureau comme le vôtre pour à peu près le même
nombre d'heures, ça veut dire que ça coûterait 119 000 $ au
gouvernement.
Mme Marcotte (Nicole): Bien, sur trois ans, certainement. Sur
trois ans. Ici, on parle d'allonger le contrat de 350 heures. Si vous regardez
en termes de salaire, je n'ai pas ici les échelles salariales des
avocats, mais dépendant des années d'expérience, si on
calcule les bénéfices marginaux et tout, ce n'est pas...
La Présidente (Mme Loiselle): M. Labrosse, voulez-vous
compléter?
Mme Carrier-Perreault: J'aimerais savoir le nombre d'heures
totales qui ont été faites par M. Goulet. Moi, ce que je vois,
c'est qu'ils ont prolongé le contrat, mais pour un maximum de 350
heures. Quand on me parle de trois ans, je trouve que ça ne fait pas
beaucoup d'heures par année.
M. Labrosse (Georges): Avec les années d'expérience
de Me Goulet, c'est 100 $ l'heure. C'est le tarif approuvé, le
même tarif qui est payé à tous les avocats qui sont
engagés à contrat... à honoraires,
c'est-à-dire.
Mme Carrier-Perreault: II a combien d'années
d'expérience? Je m'excuse, une précision en passant.
M. Labrosse (Georges): C'est sûrement 10 années et
plus.
Mme Carrier-Perreault: De 10 ans et plus.
M. Labrosse (Georges): Ce sont des tarifs approuvés par le
Conseil du trésor. Ce n'est pas nous autres qui autorisons les tarifs,
ces avocats-là sont autorisés par le ministère de la
Justice dans les barèmes habituels.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que c'est possible pour un
organisme de faire affaire avec le ministère de la Justice ou avec les
légistes du ministère de la Justice quand ils veulent
rédiger un règlement, par exemple?
M. Labrosse (Georges): Je m'excuse, madame, je n'ai pas compris
le début de la question.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'un organisme du gouvernement
comme le vôtre, par exemple, peut à l'occasion... Il a besoin d'un
légiste pour rédiger un règlement, est-ce qu'il peut faire
affaire avec le ministère de la Justice directement puis demander au
ministère de la Justice de lui envoyer quelqu'un ou de faire faire le
travail par quelqu'un?
M. Labrosse (Georges): On l'a fait. Tout dépend s'ils ont
dès disponibilités d'avocats dans leur contentieux, s'ils en ont
de disponibles, parce que, eux autres aussi...
Mme Marcotte (Nicole): On l'a faite, la vérification. Il
n'y avait personne de disponible à nous prêter pour rédiger
ce règlement-là. Si on avait eu le choix d'engager une personne
à l'Office pour faire les projets de règlement, on l'aurait fait.
On n'avait pas le choix, on n'avait pas les ETC disponibles. Donc, pour livrer
la marchandise, il fallait aller à l'extérieur, on n'avait pas
d'autre choix.
Mme Carrier-Perreault: Je m'excuse, qu'est-ce que c'est les
ETC?
Mme Marcotte (Nicole): Ah, excusez-moi, les postes
équivalents temps complet. Donc, l'Office ne peut pas dépasser,
ne peut décider de lui-même de dire: Nous, au lieu d'aller
à contrat, on va engager une personne de plus. On est limités
dans le nombre de ressources qu'on nous alloue. Pour les effectifs à
l'Office, on n'avait pas le choix entre engager un avocat temporaire à
l'Office et aller à contrat puisqu'on n'avait pas les
disponibilités de poste pour le faire. Donc, on n'avait pas le choix, il
fallait donner à contrat. Maintenant, c'est quand même un travail
qui est de nature, j'appellerais, sporadique: une fois le contrat
terminé, bien, je veux dire, on n'a pas besoin de maintenir la personne
en poste. C'est pourquoi le gouvernement, dans certains cas, privilégie
malgré tout qu'on donne plutôt à contrat au lieu de nous
donner des effectifs additionnels.
Mme Carrier-Perreault: Sans donner d'effectifs additionnels
je comprends il reste que, habituellement, on peut s'organiser
pour avoir un employé occasionnel ou un employé contractuel pour
un bout de temps, pour la durée justement d'un contrat comme
celui-là sans aller faire affaire avec une firme. Je m'informais de ce
côté-là parce que je dois vous dire que... On appelle
ça des projets spécifiques, à ce qu'on me souffle.
Mme Trépanier: Mme Marcotte vous a dit qu'elle n'avait pas
l'autorisation d'engager du personnel supplémentaire.
Mme Carrier-Perreault: Pour des projets spécifiques.
Mme Trépanier: C'est ça. Alors, elle doit faire
affaire avec des... sous forme de contrat. (20 h 40)
Mme Carrier-Perreault: Je comprends l'explication qui m'est
fournie, je dois l'accepter, mais il reste que je trouve que c'est quand
même un petit peu ridicule comme situation de dire...
Mme Trépanier: En fait, non, ce n'est pas ridicule, parce
qu'à long terme, c'est plus économique pour l'Office, parce que
c'est un contrat, c'est de l'aide sporadique que cette firme-là a
offert. Alors, lorsque le contrat est terminé, les règlements,
lorsqu'ils sont rédigés, c'est terminé. On n'a plus
à soutenir l'employé qu'on aurait engagé.
Mme Carrier-Perreault: C'est la même chose qui arrive quand
on a une personne contractuelle pour un projet spécifique, qu'elle est
embauchée par le gouvernement. Vous avez besoin de quelqu'un pour un
projet précis, alors vous pouvez embaucher quelqu'un pour un
projet précis. Quand le contrat est fini, c'est fini. Bonjour, c'est
terminé. Il n'y a pas d'engagement prolongé, ou on n'est pas
responsable plus.
Mme Trépanier: Mais les coûts sont sensiblement les
mêmes.
Mme Carrier-Perreault: J'aimerais beaucoup avoir des chiffres
plus précis parce que j'ai comme un petit peu de misère, surtout
pour le nombre d'heures. Là, vous me dites que c'est 100 $ l'heure.
C'est ça que vous me dites?
Mme Marcotte (Nicole): Oui.
Mme Carrier-Perreault: Si je regarde le montant total, on parle
de 119 000$. Alors, j'ai juste à diviser 119 000$ par 100$. C'est
ça que vous avez essayé de m'expliquer, je présume, quand
je vous ai demandé le nombre d'heures?
La Présidente (Mme Loiselle): Mme Marcotte.
Mme Marcotte (Nicole): Écoutez, moi, je ne peux rien
ajouter d'autre, je n'avais pas l'autorisation d'engager des occasionnels.
Mme Carrier-Perreault: Ce n'est pas ça que je vous
demande, je m'excuse.
Mme Marcotte (Nicole): Je comprends les explications, mais encore
faut-il qu'on me donne les ressources pour que je puisse procéder de
cette façon-là, ce que je n'avais pas comme alternative.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que ma question, ce que j'ai
demandé tout à l'heure à M. de Labrosse, Labrosse...
Une voix: Labrosse.
Mme Carrier-Perreault: ...c'est le nombre d'heures qui ont
été faites par cette firme d'avocats,
précisément.
M. Labrosse (Georges): C'est 100 $ l'heure, alors, au total c'est
1190 heures, si c'est 119 000 $.
Mme Carrier-Perreault: C'est comme ça qu'on le calculait,
divisé par 100, point?
M. Labrosse (Georges): Oui, c'est 100 $ l'heure, madame, dans ce
cas-là.
Mme Trépanier: Je me permets peut-être, Mme la
Présidente, de souligner le travail que fait l'Office des services de
garde à l'enfance qui est un organisme, qui est un dossier en pleine
croissance et qui fonctionne avec des ressources minimales. Alors, parfois, les
gens dans le milieu des services de garde et dans la population sont critiques
face à un organisme. Il faut voir aussi dans quelle situation ils sont
et comment nous opérons. C'est évident que la situation
financière est telle que les organismes essaient de gérer avec le
minimum de ressources possible, et ce n'est pas facile. Alors, c'en est un
exemple ici.
Mme Carrier-Perreault: Sauf que, Mme la Présidente, je
tiens à préciser que je ne remets pas en cause le fait que
l'Office ait besoin d'aide parce qu'il a beaucoup de réglementation
à produire. Je comprends que si l'Office n'est pas capable de les
produire, il faut qu'il s'organise...
Mme Trépanier: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: ...en conséquence, et ce n'est pas
toujours facile. Ce que j'essaie de comprendre, c'est la différence qui
existe entre une firme, quelqu'un qui travaille à 100 $ l'heure et un
employé contractuel sur un projet spécifique. J'essaie de
comprendre, j'essaie de voir le bien-fondé des décisions. Puis
j'essaie de voir peut-être un peu plus loin. Vous me dites que le Conseil
du trésor ne vous permet pas de faire une telle procédure;
j'essaie de comprendre la logique. Si ça revient moins cher, je ne
comprends pas, le Conseil du trésor qui s'évertue à nous
dire, jour après jour, comment il faut couper des sous...
Mme Trépanier: Mais je pense qu'on vient de souligner,
tout à l'heure, que c'étaient à peu près les
mêmes coûts.
Mme Marcotte (Nicole): Regardez, on l'a calculé
rapidement, ici. On vous a dit que c'était 100 $ l'heure. On peut
regarder. Un avocat de cette expérience pour rédiger des
règlements, ça prend quand même des gens
d'expérience ça peut facilement aller chercher 65 $
l'heure. Alors, on peut comprendre que la différence est attribuable,
dans un cas comme celui-ci... la personne doit fournir son propre bureau, son
téléphone et ainsi de suite. Si on engageait quelqu'un, on
devrait lui fournir un bureau, un téléphone, bon. Il y a aussi
des frais concomitants reliés à ça. Ce n'est
peut-être pas, finalement, l'équivalent de 100 $ l'heure, mais,
quand on regarde dans l'ensemble, ce n'est quand même pas des coûts
qui sont disproportionnés les uns par rapport aux autres.
Mme Carrier-Perreault: Disons que je vais arrêter là
cette discussion, pour tout de suite, ça me convainc plus ou moins.
J'aurais d'autres vérifications à faire, mais je les ferai
ailleurs et autrement. Je voudrais savoir comment...
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 2 est
vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Non, il n'est pas vérifié
encore.
La Présidente (Mme Loiselle): Non.
Mme Carrier-Perreault: Je veux savoir, quand on parle d'un
contrat négocié, comment ça se passe. Dans ce cas-ci,
est-ce que vous avez vérifié auprès de plusieurs firmes?
Êtes-vous allés voir plusieurs avocats qui ont déjà
fait ce travail? Comment a-t-on choisi le professionnel en question?
La Présidente (Mme Loiselle): M. Labrosse.
M. Labrosse (Georges): Effectivement, quand on passe par le
ministère de la Justice, on peut soit suggérer quelqu'un ou on
peut lui demander qui seraient les avocats qui seraient disponibles pour
exécuter le genre de travail qu'on leur décrit. Et, dans ce
cas-ci, le nom de Me Goulet a été suggéré, et c'est
comme ça qu'on a pris Me Goulet.
Mme Carrier-Perreault: C'est un nom qui vous a été
suggéré par le ministère de la Justice?
Mme Marcotte (Nicole): Non, c'est un nom que l'Office a
suggéré pour la raison suivante: c'est qu'on voulait absolument
avoir quelqu'un qui connaissait la loi et les règlements sur les
services de garde. À ce moment-là, on a suggéré M.
Goulet parce qu'il venait d'une organisation, les «Y», qu'il
connaissait très bien les règlements, parce qu'il avait fait des
mémoires, des représentations. Il a suivi, entre autres, toute la
question de la commission parlementaire. Donc, on savait que Me Goulet
connaissait la loi et les règlements. Son nom a été soumis
au ministère de la Justice, qui l'a accepté. Alors, c'est comme
ça qu'on a procédé.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que c'est possible d'avoir une
copie du curriculum vitae de Me Goulet?
La Présidente (Mme Loiselle): Mme Marcotte.
Mme Marcotte (Nicole): Certainement. J'imagine que la loi
d'accès à l'information ne pose pas de problèmes.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 2,
vérifié.
Engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié sous réserve
des mêmes renseignements qui ont été demandés pour
les autres engagements.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 3,
vérifié, ce qui termine juin 1992, sous réserve des
renseignements qui devront suivre.
Juillet
Nous passons maintenant aux engagements de juillet 1992. Engagement
1.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: J'imagine que cette garderie-là est
en fonction, 142 000 $, là?
Mme Marcotte (Nicole): Pas encore, ils sont présentement
en négociations avec la ville de Saint-Léonard pour le choix d'un
terrain.
Mme Carrier-Perreault: On peut s'attendre que ça va
être quand, à l'automne? Ils sont en négociations...
Mme Marcotte (Nicole): Bien, une fois qu'ils ont un terrain,
d'habitude, ça va assez vite. Ça peut prendre quelques mois,
là.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 2,
vérifié.
Engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Là, à l'engagement 4, il y a
une correction. Alors, il faut l'enlever, à ce qu'on me dit.
Mme Marcotte (Nicole): On l'a mentionné tout à
l'heure.
La Présidente (Mme Loiselle): On le supprime? Mme
Marcotte (Nicole): C'est ça.
La Présidente (Mme Loiselle): Alors, on retire
l'engagement 4.
(Consultation)
Mme Carrier-Perreault: Engagement 5, correction aussi.
L'engagement 5 aussi, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Oui, on le supprime.
Engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 6,
vérifié.
Engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 8.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'elle est relocalisée
présentement?
Mme Marcotte (Nicole): Oui, le permis a été
émis le 13 juillet 1993. Ils sont relocalisés, oui.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 8,
vérifié.
Engagement 9.
Mme Carrier-Perreault: Qu'est-ce que c'est, 25 000 $ pour un
changement de localisation ou l'acquisition... C'est quoi ça, 25 000
$?
Mme Marcotte (Nicole): Un avis d'éviction, et le service
est relocalisé dans ses nouveaux locaux. C'est probablement une
location, à ces tarifs-là, et c'était pour 42 places.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 9,
vérifié. Engagement 10.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 11.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 12.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié. (20 h 50)
La Présidente (Mme Loiselle): Ce qui termine juillet 1992
pour les engagements.
Août
Nous passons maintenant au mois d'août 1992. Engagement 1.
(Consultation)
Mme Carrier-Perreault: Ici, on voit que c'est des subventions de
7 000 000 $ pour les agences. C'est pour le fonctionnement, des subventions
pour le fonctionnement comme tel?
Mme Marcotte (Nicole): C'est l'ensemble des subventions.
Mme Carrier-Perreault: Oui. Les listes sont jointes,
effectivement. Moi, je poserais une question très
générale. On sait qu'il y a beaucoup de problèmes, un
petit peu... En tout cas, ça crée certains problèmes dans
les milieux de garde, le mode de financement. Je sais que l'Office a un peu
regardé ça avec la ministre et tout ça. Est-ce que vous
avez l'intention de vous pencher un petit peu plus avant là-dessus ou si
vous avez décidé carrément de laisser tomber
l'évaluation du mode de financement comme tel des services de garde au
Québec? Je parle de la formule 30-30 et de la façon dont on fait
le financement.
Mme Trépanier: La politique des services de garde est
là. Le mode de financement... Nous nous sommes rendus compte, avec les
analyses qui ont été faites par l'Office cet été,
qu'on remplissait les objectifs de la politique. Donc, on continue avec ce mode
financement. Il n'est pas réévalué, à ce que je
sache, à l'Office présentement. Ce que nous sommes en train de
revoir, avec toute la problématique des salaires des éducatrices
en garderie, c'est de voir au niveau de l'exonération financière.
Mais le mode de financement tel quel, le 30-30, n'est pas revu et nous ne
sommes pas à revoir cette question-là.
Mme Carrier-Perreault: Parce que j'avais cru comprendre, lors de
certaines discussions qu'on avait eues avec la ministre le printemps dernier,
entre autres, que cette question-là n'était pas
nécessairement réglée par rapport à une
réévaluation. On sait que ça crée des
inéquités à certains égards. Et ça, je suis
certaine que la ministre en entend parler aussi bien que moi j'en entends
parler. On sait qu'il y en a qui ont des problèmes aussi par rapport
à cette fameuse façon dont sont financés les services de
garde. On sait que pour obtenir plus de montant de subvention, il faut charger
plus cher. Autrement dit, plus on charge cher aux parents, plus la subvention
grossit. En quelque part, on sait que dans certaines régions ça
crée des problèmes d'équité. Est-ce que,
là-dessus seulement, vous n'avez pas l'intention de revoir un peu le
mode de financement?
Ce que j'ai vu comme études qui ont été faites
à l'Office par rapport, entre autres, au salaire des éducatrices,
ce que l'Office a sorti, finalement, c'est les chiffres. Des colonnes de
chiffres comme ça, je pense que c'est bien en soi, mais ça ne m'a
pas vraiment beaucoup éclairée. Est-ce qu'il y aura des
études un peu plus poussées là-dessus?
Mme Trépanier: Bon. Concernant toute cette
question-là, j'ai dit au printemps dernier qu'il n'était pas
question de revoir toute la méthode de financement des services
garde, qu'il n'était peut-être pas opportun de le faire à
ce moment-ci dans la conjoncture qu'on connaît. Cependant, nous croyons
qu'il y a peut-être des aménagements à faire à
l'intérieur du mécanisme de financement que nous connaissons et
le ministère des Finances est à revoir toute cette
question-là pour voir, au niveau de l'exonération
financière, est-ce qu'il y aurait des marges de manoeuvre à
dégager là pour qu'on puisse le redonner ensuite en soutien,
est-ce que le soutien financier aux familles ne pourrait pas être mieux
fait? Alors, ça, on revoit ça. Mais il n'est pas question de
revoir le fonctionnement au niveau des garderies comme telles, là.
Mme Carrier-Perreault: Les problèmes dont on entend parler
le plus souvent, ce ne sont pas ceux concernant l'exonération
financière, ce sont vraiment ceux sur le mode de subvention, le mode de
financement comme tel.
Mme Trépanier: De financement, de fonctionnement des
garderies?
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Trépanier: C'est ça. Alors, non, nous ne sommes
pas à revoir cette question-là.
Mme Carrier-Perreault: Et concernant le salaire des
éducatrices, la ministre nous dit: Ah, c'est bien désolant. Oui,
on convient que ces gens-là ne gagnent pas un salaire équitable.
Je pense que tout le monde en convient de toute façon. Quand la ministre
nous dit aussi que ce n'est pas le gouvernement qui va assumer, que
peut-être que tout le monde devrait faire sa part, que les parents
devront faire leur part, on sait très bien que les parents font
déjà plus que leur part, puisque, quand on regarde les chiffres,
les augmentations moyennes journalières qui sont payées par les
parents depuis 1985, on se rend compte que les parents ont
dépassé largement le taux d'inflation. Alors, on se rend compte
que, par rapport aux parents, on ne peut pas aller chercher vraiment plus.
Est-ce que la ministre n'a pas l'intention de faire quelque chose au
moins là-dessus? Parce que c'est de la discrimination, à toutes
fins pratiques, pure et simple.
Mme Trépanier: C'est une question qui est complexe, c'est
une question qui est difficile. Elle n'est pas québécoise, cette
situation-là, elle est nord-américaine. C'est de tout temps que
les éducatrices en garderie ont des problèmes de
rémunération.
Ce qui a été établi avec les analyses de l'Office
des services de garde, c'est que la politique des services de garde avait
rempli son rôle et que les objectifs avaient été
respectés. En ce sens-là, nous maintiendrons le cap sur la
politique des services de garde, en ce sens que la gestion des parents, pour
nous, est absolument capitale. Le gouvernement n'est pas l'employeur des
éducatrices en garderie; il ne veut pas le devenir non plus. On ne veut
pas que le milieu des services de garde, que les garderies, que les services de
garde deviennent des entités gouvernementales; ça, c'est
absolument à rencontre de notre philosophie. Et les solutions que nous
trouverons devront tenir compte de ça.
Ça étant dit, lorsqu'on compare le financement que le
gouvernement du Québec donne à une garderie, comparativement
à l'Ontario, par exemple, où on fait souvent ces
comparaisons-là, je peux vous dire qu'une garderie de 60 places en
Ontario reçoit 87 592 $ de financement gouvernemental tandis qu'au
Québec la même garderie reçoit 103 020 $. Si on regarde une
garderie avec poupons, c'est 121 754 $ qu'une garderie reçoit; quant
à l'Ontario, c'est 107 301 $ malgré la subvention au salaire.
Donc, c'est un peu illusoire de prétendre que ça viendrait
régler toute la question.
Nous, nous pensons qu'il y aurait peut-être moyen de
dégager une marge de manoeuvre à l'intérieur de
l'exonération financière, à l'intérieur de ce
budget-là. Et si une marge de manoeuvre devait se dégager, si
nous avions de l'argent nouveau à injecter au niveau des services de
garde, nous l'injecterions au niveau du soutien à la famille et non pas
directement à des salaires pour les éducatrices en garderie.
Nous sommes convaincus que si nous étions capables
d'améliorer l'exonération financière, par ricochet,
ça viendrait améliorer les salaires des éducatrices. Et je
suis tout à fait d'accord avec vous que les parents sont arrivés
à la limite aussi de ce qu'ils peuvent payer lorsqu'ils paient 18 $, 20
$ par place par jour pour un enfant en garderie. Donc, c'est un problème
qui est difficile. Nous convenons qu'il y a un problème de
rémunération mais nous n'avons pas d'argent disponible pour le
moment. S'il venait à se dégager des sommes, elles seraient
affectées au soutien financier aux parents.
Mme Carrier-Perreault: Je comprends, Mme la Présidente,
qu'on ne peut pas régler les problèmes nord-américains de
la non-reconnaissance du travail des femmes. C'est vrai qu'il y a des
problèmes ailleurs. On n'est pas les seuls à avoir des
problèmes de reconnaissance du travail des femmes, surtout dans ce
milieu-là. Je pense qu'on ne peut pas régler les problèmes
des autres, mais il reste que quand on parle de ce qui nous regarde, ici, chez
nous, la ministre me dit: C'est les parents qui gèrent. On garde notre
philosophie. Je suis tout à fait d'accord, je n'ai aucun problème
avec ça. Je pense que c'a bien du bon sens. C'était un mode
privilégié, puis je pense qu'on s'entend là-dessus.
Mais, par ailleurs, je pense qu'on ne peut pas se fermer les yeux. Le
gouvernement ne peut pas dire... C'est vrai que le gouvernement n'est pas
patron des garderies, des éducatrices en garderie, ce n'est pas le
gouvernement qui est le patron direct, mais il reste que c'est clair que 80 %
des subventions gouvernementales pour le fonctionnement passent justement pour
payer les
salaires des éducatrices en garderie. Alors, quelque part, le
gouvernement n'est pas patron, j'en suis, je comprends ça, mais il reste
que c'est le gouvernement qui paie pour tout ça aussi. (21 heures)
Moi, je pense que quand on voit des choses comme le casino... Ça
c'est l'affaire, le dernier exemple qui m'a frappée. Je ne vous
reparlerai pas des gardiens de zoo, c'est un exemple qui date et dont on se
sert régulièrement. Mais je vous jure que les
préposés au vestiaire du casino de Montréal, là,
ça c'est récent. On parle d'une annonce qui est passée
dans les journaux; tout le monde l'a vue. Alors, ça aussi, à
quelque part, là, ce sont des frais qui viennent des contribuables, et
on se permet de payer des préposés au vestiaire 18 000 $, salaire
de base. À un moment donné, il va falloir se fâcher puis
faire quelque chose. On ne peut pas endurer ça plus longtemps, je
pense.
Mme Trépanier: C'est clair qu'il y a toute une question
d'équité en emploi, mais je peux vous dire que, cependant, le
gouvernement a toujours pris ses responsabilités dans le dossier des
services de garde et a, depuis 1988, plus que doublé les budgets au
niveau des services de garde. Il était de 93 000 000 $ en 1988, le
budget, il est passé à 187 000 000 $ en 1992-1993. Donc, je pense
que nous avions des priorités. Nous avions choisi, avec la politique des
services de garde, de développer 60 000 nouvelles places que nous aurons
développées en 1996. Donc, nous avons rempli nos obligations
à cet effet-là. J'avais dit, au printemps dernier, que je me
donnais de 9 à 12 mois pour essayer de revoir toute cette
question-là. La première partie a été
effectuée concernant l'analyse de l'Office. Suite à cette
analyse-là, j'ai rencontré les gens de la CSN et des gens de
Concer-taction et je leur ai dit que nous maintiendrions le cap de la politique
des services de garde, mais que nous continuerions à chercher des
solutions quant à la rémunération des éducatrices
en garderie. Pour le moment, je n'ai pas d'argent disponible, mais ce qu'il ne
faut pas perdre de vue... Vous avez raison de dire que, en bout de piste, c'est
le gouvernement qui paie, parce que quand je parle qu'on injecte des sommes
dans le fonctionnement des garderies, il y a 80 % du fonctionnement des
garderies qui sont affectés à la rémunération.
Ça, il ne faut pas oublier ça. Donc, le gouvernement s'implique,
d'une part. D'autre part, le gouvernement s'est impliqué aussi à
essayer d'améliorer la situation des éducatrices en garderie par
les congés de maternité, les régimes d'assurance
collective. Donc, ce sont toutes des améliorations qui ont
été apportées au système, mais il faut continuer la
recherche de solutions. Ça, je suis d'accord avec vous.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que la ministre prévoit
avoir des solutions différentes à apporter sous peu, puisque la
recherche continue?
Mme Trépanier: La recherche...
Mme Carrier-Perreault: J'aimerais savoir aussi si l'Office des
services de garde a ça à coeur, le salaire des
éducatrices, parce que le document qui nous a été
fourni... L'analyse est très correcte en soi par rapport aux chiffres
qui y sont donnés, mais je n'ai pas senti une défense ferme du
salaire, de la rémunération, si on veut, et des conditions des
éducatrices.
Mme Trépanier: Je voulais juste donner un début de
réponse. Mme Marcotte pourra compléter. L'Office des services de
garde remplit son rôle de gestionnaire. Il remplit exactement les mandats
que le gouvernement lui donne. Nous avons demandé à l'Office de
nous produire une analyse exhaustive, ce que l'Office a fait, je pense, avec
brio parce qu'il a réussi, là, à faire le travail que nous
lui avions demandé, ce qui n'était pas évident. Quant au
reste, je veux dire, ce sont des décisions politiques. Alors... Je pense
que Mme Marcotte peut compléter la réponse, mais je pense qu'il a
rempli le mandat qu'on lui avait demandé de remplir.
La Présidente (Mme Loiselle): Mme Marcotte.
Mme Marcotte (Nicole): Écoutez, je pense que l'Office a
quand même clairement indiqué à quelques reprises,
lorsqu'on lui a demandé son avis sur la question dans les médias,
que l'Office trouvait déplorables également les conditions
salariales des éducatrices en garderie et qu'effectivement, pour du
personnel formé qui s'occupe de la garde des enfants, il fallait qu'on
trouve des solutions éventuellement à ce
problème-là, mais que, finalement, la solution, elle ne pouvait
venir que du côté monétaire. On aura beau avoir la formule
de financement qu'on voudra, on peut bien critiquer la formule actuelle, pour
moi, c'est une question de niveau de financement, et je l'ai dit. D'autre part,
l'étude, si on veut bien lire ce qu'elle contient, elle permet tout
à fait de dégager la conclusion qui s'impose d'elle-même
à l'effet que les subventions gouvernementales ont permis de suivre
l'indexation au coût de la vie mais n'ont pas permis le rattrapage
souhaité à l'origine, en 1989. Et ça, on l'a dit et je ne
pense pas qu'on puisse nous blâmer de ne pas l'avoir fait, on l'a fait.
D'autre part, l'Office n'est pas un groupe de pression. Il ne peut pas se
promener dans la rue et manifester avec les gens sur les conditions de travail,
mais je puis vous assurer que l'Office fait toutes les représentations
à qui de droit sur les conditions de travail. Et là-dessus, je ne
pense pas qu'on ait des reproches à formuler à l'Office.
Mme Trépanier: Mme la Présidente, je voudrais juste
ajouter, peut-être pour qu'on puisse, sur ce dossier-là, que le
gouvernement participe, dans le fond, à la rémunération
des éducatrices en garderie, parce que 80 % des subventions et de
fonctionnement et d'exonération financière vont à la masse
salariale. Nous avons, dans le budget de 187 000 000 $, 118 000 000 $ qui ont
été affectés aux garderies. Donc, on ne peut pas dire que
le gouvernement ne s'implique pas, mais on ne
s'impliquera jamais dans des subventions directes aux salaires parce
que, la responsabilité, on veut que les services de garde continuent
à être gérés par les parents.
Mme Carrier-Perreault: II y a le financement direct aux salaires
qui vous est demandé, bien sûr, mais il y a d'autres moyens aussi
qui vous ont été suggérés d'apporter du financement
autrement, rééquilibrer, si on veut, certaines choses par rapport
aux bases seulement. Je pense à la proposition de Concertaction, entre
autres. Je pense que c'est des choses qui auraient pu être
considérées et qui pourraient l'être.
Moi, tout ce que je peux dire, Mme la Présidente on en a
discuté, on en discute, on m'a dit que la réflexion se poursuit
moi, tout ce que je peux vous dire, c'est que je souhaite qu'on cesse,
à un moment donné, nos réflexions pour prendre des
décisions. J'aimerais bien qu'on puisse passer de la parole aux actes
parce que ce qui arrive, c'est qu'on se trouve à avoir un taux de
roulement quand même relativement important et, aussi, on a des
éducatrices en garderie et on ne se contera pas d'histoire, on
est au courant, je suis persuadée que la ministre est au courant de
ça à partir du moment où tu as deux enfants que tu
es obligée de faire garder et au salaire que tu gagnes, tu es aussi bien
d'ouvrir ton propre petit service de garde chez vous au noir et, finalement,
faire ton travail de cette façon-là. Quelqu'un qui a choisi
ça comme travail continue de le faire avec ses propres enfants, pas
besoin de défrayer pour des services de garde et puis en accueille
d'autres de façon différente.
Alors, je pense que, quelque part... Je comprends que ça
coûterait plus cher à l'État, mais, quelque part aussi, je
pense qu'on se nuit et on force aussi l'avancement, si on veut, du dossier au
noir.
Mme Trépanier: Deux petits points, Mme la
Présidente. D'abord, je pense que c'est un lapsus, je ne pense pas que
Mme la députée ait voulu dire ça, mais garder des enfants
à la maison, ce n'est pas nécessairement garder au noir, parce
que les gens ont la possibilité de garder six enfants et moins. Alors,
ils sont tout à fait dans la légalité pour le faire. Les
services de garde, c'est évident qu'il y a des frais et que c'est assez
dispendieux, mais c'est pour ça qu'existe l'exonération
financière, c'est pour ça qu'existent les déductions
fiscales, et ce n'est pas tous les parents qui paient 20 $ par jour pour leurs
services de garde. La place, c'est 20 $, mais il y a l'exonération
financière et il y a les déductions fiscales, également,
qu'il faut considérer.
Alors, je pense que, somme toute, le gouvernement fait des efforts
extrêmement importants au niveau des services de garde au Québec.
Il faut continuer à en faire, il faut continuer à
développer les places parce qu'il y a un besoin criant de services de
garde au Québec. Il faut aussi, d'autre part, essayer, dans la mesure du
possible, d'améliorer les conditions de travail, la situation
financière de nos éducatrices en garderie.
Je conçois très bien, avec ma responsabilité de
condition féminine, de situation de l'emploi au niveau des femmes, que
Mme la députée a tout à fait raison j'étais
pour dire «probablement» mais sûrement raison de dire
que le fait que c'est un travail de femmes, accompli par des femmes dans le
prolongement de leur activité de mère de famille, fait que c'est
une profession qui a été sous-évaluée
jusqu'à présent. Ça, c'est très clair.
La Présidente (Mme Loiselle): Merci, Mme la ministre. Mme
la députée de Bourget.
Mme Boucher Bacon: Oui, Mme la Présidente. La
députée de l'Opposition a soulevé chez moi quelque
questionnement à l'effet d'équité d'emploi lorsqu'elle
parlait du casino. Elle ne parle plus de zoo. Mais moi, je ne peux pas...
Mme Carrier-Perreault: Qui parlait de zoo?
Mme Boucher Bacon: Pardon?
Mme Carrier-Perreault: C'est correct.
Mme Boucher Bacon: Alors, si on se réfère, on
compare deux choses bien différentes, Mme la Présidente. On
compare une institution touristique à laquelle... Les gens, qui veulent
bien contribuer parce qu'ils veulent jouer ou perdre ou gagner, tout
dépendant, contribuent à enrichir, disons, le financement de
cette institution-là et les salaires sont en proportion du rapport
financier que l'institution peut avoir avec les gains jour par jour ou,
l'avenir nous le dira, pour l'année en cours. Donc, c'est comparer deux
choses, deux systèmes bien différents, entre travailler au casino
ou travailler dans une garderie. Moi, je n'admets pas qu'on puisse faire cette
comparaison-là, parce qu'elle ne s'applique pas. (21 h 10)
Je voudrais aussi spécifier, Mme la Présidente,
qu'à l'époque, lorsqu'on a formé l'Office des services de
garde, le législateur, dans sa grande bonté qui, à
ce moment-là, était le Parti québécois, et dont
c'était M. Lazure, à ce moment-là, qui était le
titulaire du portefeuille du ministère du service de garde avait
bien l'intention, hein... Dans son intention, le législateur avait bien
l'intention de ne jamais devenir l'employeur. Alors, pendant huit ans qu'il a
été au pouvoir, Mme la Présidente, s'ils voulaient
rajuster leur tir, ils pouvaient le faire. Mais puisqu'ils ont gardé
pendant huit ans cette accoutumance ou cette habileté-là à
suivre la loi, je pense que leur intention à eux, à cette
époque-là, était claire. Et aujourd'hui, on veut nous
faire croire que, nous, on doit porter l'odieux parce qu'on ne donne pas des
salaires, parce qu'on veut soutenir peut-être, de leur part, des
centrales syndicales. Ça, c'est libre à eux de le faire. Mais de
venir dire que le gouvernement ne joue pas son rôle...
moi, je me souviens pour avoir été là,
à l'époque la partie du 80 % de fonctionnement et aussi
d'aide à l'exonération des parents ainsi que pour le soutien
lorsqu'on parle... on débutait une garderie, était laissée
à la partie gouvernementale, mais l'autre partie du 20 % devenait la
partie responsable des parents. c'est-à-dire que les parents devaient
aller faire du bénévolat ou, enfin, suppléer pour la
peinture ou tous autres travaux qu'il pouvait y avoir à l'époque.
donc, qui a changé les règles du jeu? c'est les conseils
d'administration des garderies subventionnées. ce ne sont pas... ce
n'est pas la partie gouvernementale qui a changé le 20 % des
règles du jeu, ce sont les conseils d'administration. le
législateur, au tout début, dans sa grande bonté,
lorsqu'il a fait cette loi-là, et ne voulant pas être l'employeur,
a dit: ii y à une partie gouvernementale, oui, on en convient, mais si
on veut que ce soit géré par les parents et c'est bien
là le but, géré par les parents et le conseil
d'administration des parents, il doit y avoir une partie assumée par les
parents. alors pourquoi, aujourd'hui, on changerait les règles du jeu?
parce que vous n'avez pas eu le courage de les changer? peut-être. mais
si c'est pour subir simplement les pressions de certaines centrales syndicales,
moi, je ne suis pas d'accord.
Mme Carrier-Perreault: Mme la Présidente, je pense que la
députée de Bourget a tout à fait raison. Si c'était
pour subir uniquement les pressions de centrales syndicales ou autres, je pense
que ce serait inadmissible. Mais, personnellement, je pense que c'est
inadmissible, la situation des éducatrices en garderie par rapport
à la discrimination salariale qu'elles vivent. Et quand on me dit que le
casino, c'est un milieu tout autre, que ça va générer des
fonds, etc., puis qu'on ne peut pas comparer, bien moi, personnellement, je
continue de dire et je continue de penser que le salaire, là,
l'évaluation des emplois, la reconnaissance d'un emploi doit se faire
non pas par rapport au lieu mais par rapport aux exigences qu'on a pour cet
emploi-là et par rapport aussi aux responsabilités qui en
découlent.
Alors, pour moi, c'est très clair. Peu importe le milieu, je
pense que, oui, on peut comparer. Il y a une différence énorme
entre être préposé au vestiaire pour garder des
vêtements et éducatrice en services de garde pour éduquer
puis s'occuper des enfants. Ça demande une formation tout à fait
différente, on exige une formation tout à fait différente
et, en plus, les responsabilités qui en découlent, pour moi,
c'est là-dessus qu'on évalue les emplois.
Mme Boucher Bacon: Mme la Présidente, je ne pense pas que
c'était au niveau d'éducation ou de formation qui était...
C'est tout à fait comparer deux milieux de travail. Sinon, on pourrait
prendre 1000 exemples. On pourrait prendre 1000 exemples et cibler tel type de
catégorie.
Vous faisiez aussi allusion, tout à l'heure, qu'il y avait de la
mobilité. Mais vous ne vous êtes jamais attardée à
voir que dans le milieu des services de garde, comme il y a plus ou moins de
places dans le milieu de l'éducation, bien souvent, ce sont des
bachelières qui vont offrir leurs services à la commission
scolaire, disant: Si vous avez quelques heures à me faire faire, vous
pouvez le faire. Et aussitôt qu'elles ont une probation ou qu'elles ont
une école, soit en éducation physique, soit comme psychologue
dans des CLSC ou autres, elles vont aller se recycler ou vont aller avec un
autre mode d'emploi. Alors, elles sont là, peut-être, oui, pour
l'époque d'un an, deux ans, trois ans, il y a une mobilité, mais
ce n'est pas nécessairement dans son ensemble que la travailleuse, elle
dit: Moi, j'arrive ici et je veux faire carrière en garderie et rester
20 ans. Alors, votre mobilité, elle s'explique: Ce n'est pas dû
nécessairement au salaire ou à la non-participation
gouvernementale; il faut aussi faire le discernement, autant qu'avec le
discernement pour équité salariale dans tout autre domaine. Il
faut avoir, quand même, certaines nuances.
Mme Carrier-Perreault: Oui, je pense qu'à certains
égards...
La Présidente (Mme Loiselle): Mme la
députée, oui.
Mme Carrier-Perreault: ...il y a des choses que... oui, où
la députée je ne veux pas avoir une polémique avec
la députée pour ça, là, mais il reste que, quand
même, il y a des choses à remettre en place. Oui, il est possible
qu'il y ait des raisons autres, mais il reste qu'il y a quand même un bon
nombre d'éducatrices en garderie qui sont formées justement dans
le cours qui s'appelle comme ça, «Techniques en services de
garde», qui se donne dans des cégeps du Québec. Alors,
quand on est formé là-dedans, généralement, c'est
parce qu'on veut faire carrière et qu'on veut exercer ce
métier-là dans la vie. C'est bien évident qu'il y a
possibilité que d'autres formations aient le goût de changement,
oui, j'en conviens; mais disons qu'on sait très bien que ça
existe, ce métier-là, c'est reconnu, il y a une formation
spécifique là-dessus, et c'est de celle-là dont je voulais
parler de façon plus spécifique. Alors, pour...
La Présidente (Mbne Loiselle): Est-ce que ça va
pour l'échange sur l'engagement 1?
Mme Carrier-Perreault: ...en revenir à l'engagement 1,
bien, disons que moi, les propos de la ministre me satisfont plus ou moins. Je
sais que ce n'est pas toujours facile, j'en conviens, mais disons qu'on a
hâte que la ministre de la Condition féminine se choque, aussi,
pour prendre une décision en faveur du dossier de l'équité
salariale et de la reconnaissance du travail des éducatrices en
garderie. Alors, engagement 1, vérifié, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Merci. Engagement 2?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 3?
Mme Boucher Bacon: Est-ce que je pourrais poser une question, Mme
la Présidente...
La Présidente (Mme Loiselle): Sur l'engagement 2, Mme la
députée...
Mme Boucher Bacon: Oui.
La Présidente (Mme Loiselle): .. .de Bourget?
Mme Boucher Bacon: Je voulais savoir. Avant de partir pour le
souper, vous nous aviez fait référence qu'il y avait des
garderies qui pouvaient se transformer en cours de route, à un moment
donné, pour la relocalisation; elles pouvaient partir de locataire
à propriétaire. Est-ce que, dans les subventions de
fonctionnement, vous tenez compte, lorsqu'elles deviennent
propriétaires, d'un montant supplémentaire ou, qu'on soit
locataire ou propriétaire, c'est le même montant pour le
fonctionnement?
Mme Marcotte (Nicole): C'est la même base... Mme Boucher
Bacon: C'est la même base?
Mme Marcotte (Nicole): C'est la même base de calcul.
Mme Boucher Bacon: Merci.
La Présidente (Mme Loiselle): Merci. Ça va?
Engagement 3?
Mme Carrier-Perreault: Donc, c'est un peu le même genre
d'engagement. Mais il y aurait peut-être une question que je me posais
concernant la garde en milieu scolaire; c'est une question qui ne touche pas
directement l'engagement, mais on parle de garde en milieu scolaire: On sait
que la loi 102, qui est mise en application, et la loi, bon, en fait,
concernant le gel des salaires et tout ça, on sait que les travailleuses
en service de garde, en milieu de garde scolaire, sont quand même
rémunérées par les parents même si elles sont des
travailleuses au niveau de la commission scolaire; moi, j'aimerais savoir
qu'est-ce qui va se passer avec la loi 102 vis-à-vis des
éducatrices en milieu scolaire. Comment est-ce que ça va
s'appliquer, en principe, là?
Mme Marcotte (Nicole): Moi...
La Présidente (Mme Loiselle): Mme Marcotte.
Mme Marcotte (Nicole): ...je peux vous donner la position de
l'Office. On m'a envoyé une copie d'une lettre qui était
adressée à la ministre de l'Éducation, je crois, et moi,
j'ai assuré la Fédération des comités de parents de
la province de Québec de l'appui de l'Office des services de garde
concernant la demande qui était faite afin que le personnel des services
de garde en milieu scolaire ne soit pas visé par les coupures
énoncées dans la loi 102, parce que la démarche de la
Fédération des comités de parents est tout à fait
logique. Ce sont les parents qui assurent les salaires auprès des
services de garde en milieu. Donc, si eux sont prêts à majorer les
salaires, je ne vois pas pourquoi, dans le fond, on ne les appuierait pas.
Maintenant, quant aux technicalités d'application de la loi 102,
ça, je ne sais pas si c'est possible.
Mme Trépanier: Je m'apprête à faire...
La Présidente (Mme Loiselle): Mme la ministre.
Mme Trépanier: ...des représentations auprès
de ma collègue, la ministre de l'Éducation, en ce
sens-là.
La Présidente (Mme Loiselle): Est-ce que ça va?
Mme Carrier-Perreault: Et est-ce que c'est la même chose
concernant la loi 198?
Mme Marcotte (Nicole): Bah, ça doit.
Mme Trépanier: C'est le même principe, hein? C'est
la même...
Mme Carrier-Perreault: Alors, les... Mme Trépanier:
...la même argumentation.
Mme Carrier-Perreault: ...les recommandations... les discussions
que la ministre aura avec sa collègue...
Mme Trépanier: C'est...
Mme Carrier-Perreault: ...porteront...
Mme Trépanier: ...sur les deux.
Mme Carrier-Perreault: ...les deux dossiers, et on peut
espérer avoir une réponse de ça éventuellement? (21
h 20)
Mme Trépanier: C'est ça. Je ne peux pas parler au
nom de ma collègue, mais, effectivement, oui.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce qu'il devrait y avoir des
décisions assez rapides, compte tenu que...
Mme Trépanier: Oui, c'est supposé être...
Mme Carrier-Perreault:... les journées sans solde, c'est
bientôt, c'est prévu pour bientôt. Il faudrait que ce soit
quand même assez rapide pour prendre une décision dans ce
dossier-là.
Mme Trépanier: Effectivement.
Mme Carrier-Perreault: D'accord, merci.
La Présidente (Mme Loiselle): Ça va. Engagement 3,
vérifié. Engagement 4?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, toujours sous
réserve des renseignements demandés.
La Présidente (Mme Loiselle): D'accord. Engagement 5?
Mme Carrier-Perreault: Même chose, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 6?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 7?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 8?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 9?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 10?
Mme Carrier-Perreault: Mais ça aussi, c'est une garderie
en milieu de travail. Je m'excuse.
Une voix: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Engagement 9.
Une voix: 9?
Mme Carrier-Perreault: Hôpital Jean-Talon.
Mme Marcotte (Nicole): Oui, exactement, c'est une garderie en
milieu de travail.
Mme Carrier-Perreault: Alors, ça fera partie des
mêmes demandes que j'ai faites précédemment.
Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 10,
vérifié. Engagement 11?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 12 est
supprimé.
Mme Carrier-Perreault: Oui, c'est le numéro 16, un peu
plus loin.
La Présidente (Mme Loiselle): Pardon?
Mme Carrier-Perreault: Non, c'est correct.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 13?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 14?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 15?
Mme Carrier-Perreault: Celui-là, il y a une
correction.
La Présidente (Mme Loiselle): Est-ce qu'il y a une
correction, madame, à l'engagement 15?
Mme Marcotte (Nicole): Il a été annulé. On a
avisé la commission de retirer cet engagement.
La Présidente (Mme Loiselle): Merci. Engagement 15
supprimé. Engagement 16?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 17?
Mme Carrier-Perreault: Bon, à 17, j'aimerais avoir
certaines petites précisions. C'est une subvention, un montant de 50 000
$ à la Société de Radio-Télévision du
Québec, série télévisée destinée aux
éducateurs de jeunes enfants. Alors, qu'est-ce que c'est, cette
série? Quand est-ce... Enfin, j'aimerais avoir des détails un
petit peu sur ce projet.
Mme Trépanier: Sur cette émission-là. Alors,
c'est l'émission qui s'appelle «Pousse-pousse». C'est une
série télévisée de 16 émissions de 30
minutes et un cours de formation à distance. C'était
destiné au personnel oeuvrant en milieu de services de garde et aux
parents d'enfants de zéro à cinq ans intéressés
à se donner une formation collégiale reliée au cours
«L'animateur et l'enfant». Cette formation devait permettre aux
personnes inscrites d'apprendre à intervenir adéquatement
auprès des jeunes enfants, de découvrir les étapes de
développement de l'enfant, d'apprendre à mieux observer les
comportements, le langage et les émotions de l'enfant, d'obtenir des
réponses à des questions
fréquemment posées sur l'éducation des jeunes
enfants de zéro à cinq ans.
Le premier épisode de la série a été
diffusé le 7 janvier 1993. Il y a rediffusion les samedis, à 13
heures. Il y a une contribution du gouvernement fédéral,
Santé nationale et Bien-être social du Canada, qui a fait une
contribution de 400 000 $ au financement du projet par l'entremise de la Caisse
d'aide pour les projets spéciaux en matière de garde des
enfants.
Mme Carrier-Perreault: Alors, vous dites qu'il y a une
rediffusion. Ça a passé une fois et on rediffuse?
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Ça passe dans le moment.
Mme Trépanier: Ça passe.
Mme Carrier-Perreault: Ah! C'est une première
diffusion.
Mme Marcotte (Nicole): Non, une deuxième.
Mme Trépanier: Une deuxième. La première
diffusion a commencé le 7 janvier 1993 et, là, c'est une
rediffusion.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 17,
vérifié. Engagement 18?
Mme Carrier-Perreault: À 18, on parle toujours du 100 et
500 rue Sherbrooke?
Mme Marcotte (Nicole): Les deux, le 100 et le 500.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que je n'avais pas les
adresses.
Mme Marcotte (Nicole): Oui, c'est exact. Mme
Carrier-Perreault: Pardon?
Mme Marcotte (Nicole): C'est exact, on parle du 100 et du
500.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Merci. Engagement 19?
Mme Carrier-Perreault: Ah! Je m'excuse, je n'avais pas vu. C'est
qu'on a les deux. Les deux engagements, c'est pour les deux locations?
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Si je comprends bien, au 500, vous payez
408 000 $ et, au 100, vous payez 211 000 $. Est-ce que je comprends bien?
Mme Marcotte (Nicole): Oui, attendez un petit peu.
Mme Carrier-Perreault: Parce que c'est sur deux engagements.
Mme Marcotte (Nicole): C'est ça. C'est le total, 620 000
$.
La Présidente (Mme Loiselle): Ce qui termine les
engagements... Pardon, madame...
Mme Marcotte (Nicole): Effectivement, pour le 100, c'est 408 000
$, et j'imagine que le 211 000 $ c'est pour le 500. C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Vous avez combien de membres au 500...
Est-ce que je peux savoir combien il y a de personnes? Je sais qu'au 100, il y
en a 20.
Mme Marcotte (Nicole): Non, non, c'est l'inverse.
Mme Carrier-Perreault: Ah, c'est l'inverse.
Mme Marcotte (Nicole): II y a 70 personnes, à peu
près 75, au 100, puis il y a la différence au... 70 au 100, puis
20, 25, là, au 500.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Alors, engagement 19,
vérifié. Ce qui termine les engagements financiers d'août
1992, toujours sous réserve d'obtenir les informations qui ont
été demandées.
Septembre
Ce qui nous amène aux engagements financiers de septembre
1992.
L'engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Vérifié,
1?
Mme Carrier-Perreault: Oui.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 2?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 2,
vérifié. Engagement 3?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 4?
Mme Carrier-Perreault: II n'y a pas une correction,
là.
(Consultation)
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'on ne le retrouve pas
déjà ailleurs, cet engagement-là? Je m'étais fait
une marque, moi, là. Puis j'essaie de me comprendre dans mes propres
marques.
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Il y en a un qui a été
annulé, d'ailleurs. On va le revoir un petit peu plus loin. Maintenant,
ça se peut qu'il revienne aussi parce qu'on est sur trois ans
budgétaires: à la fin d'une année, une année
complète puis une autre. Mais il revenait à...
La Présidente (Mme Loiselle): Au mois d'octobre, je pense
qu'on retrouve cet engagement-là.
Mme Marcotte (Nicole): Oui. Puis on l'a fait annuler,
celui-là.
La Présidente (Mme Loiselle): C'est ça. On le
retrouve dans l'engagement 3 au mois d'octobre, Mme la
députée.
Mme Carrier-Perreault: O.K.
La Présidente (Mme Loiselle): Engagement 5?
Mme Carrier-Perreault: Fonctionnement de l'agence.
Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Mme la députée
de Bourget.
Mme Boucher Bacon: Oui. Le montant de 195 218 $, est-ce qu'il est
couvert par les 7 000 000 $ dans les engagements financiers au mois
d'août 1992?
Mme Marcotte (Nicole): Non. C'est un nouvel engagement. C'est la
subvention pour les dépenses de fonctionnement d'une agence. C'est pour
la période...
Mme Boucher Bacon: Bien, les écritures sont semblables.
Parce que si on lit...
Mme Marcotte (Nicole): C'est pour plusieurs agences.
Mme Boucher Bacon: Oui, mais... C'est ce que je vous demandais.
Est-ce que le montant de 195 000 $ est compris dans les 7 000 000 $?
Mme Marcotte (Nicole): Non, non, non.
Mme Trépanier: Les 7 000 000 $, c'étaient les
garderies.
Mme Boucher Bacon: Non, non, non. Dans l'engagement 1 du mois
d'août 1992...
Mme Marcotte (Nicole): Vous parlez des 7 973 000 $?
Mme Boucher Bacon: Oui.
Mme Marcotte (Nicole): Ça, c'étaient les
dépenses de fonctionnement d'une agence de services de garde.
C'était pour un certaine nombre. Et ici, on parle d'un engagement
possiblement pour des agences qui se sont ouvertes en cours d'année. Ce
sont de nouvelles agences.
Mme Boucher Bacon: Ah, des nouvelles agences. Merci.
La Présidente (Mme Loiselle): Alors, je
répète que l'engagement 4 a été
vérifié.
L'engagement 5, ça va, Mme la députée?
Mme Carrier-Perreault: Oui, vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Oui, vérifié.
Engagement 6?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Ce qui termine les
engagements de septembre 1992. Vérifié.
Octobre
Maintenant, octobre 1992. Engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Oui. Même... Vérifié,
sous réserve des informations demandées pour le genre
d'engagement.
La Présidente (Mme Loiselle): D'accord. Engagement 2?
Mme Carrier-Perreault: Même chose, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Merci. L'engagement 3 est
supprimé, comme on l'a discuté juste un petit peu plus tôt.
Ce qui termine les engagements d'octobre 1992, sous réserve d'obtenir
les informations demandées.
Novembre
Novembre 1992, l'engagement 1. (21 h 30)
Mme Carrier-Perreault: C'est la même chose, c'est
l'agrandissement de locaux. Toujours sous réserve,
vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): D'accord. L'engagement
2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, la même
chose, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Aussi.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Oui, vérifié aussi.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Même chose.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 8.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 9.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 10.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 11.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 12.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 13.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engage- ment 14.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 15.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 16.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 17.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): J'aime ça.
L'engagement 18.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 19.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 20.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Mme Boucher Bacon: Moi, j'aurais une question.
La Présidente (Mme Loiselle): Mme la députée
de Bourget, sur l'engagement 20?
Mme Boucher Bacon: Oui. Est-ce que c'est la garderie de
SNC-Lavalin, la garderie l'Enfanfreluche et l'Enfanfreluche II?
Mme Marcotte (Nicole): C'est dans l'engagement 21, ça?
Mme Boucher Bacon: Non, mais à l'engagement 20, c'est
l'Enfanfreluche II.
La Présidente (Mme Loiselle): Non, à l'engagement
20, c'est la commission scolaire, école Les Hauts-Bois. L'Enfanfreluche
II, c'est l'engagement 20.
Une voix: C'est parce qu'il y a deux engagements 20.
Mme Boucher Bacon: L'engagement 20; moi, j'ai l'engagement
20.
Mme Marcotte (Nicole): Ah, oui! On a avisé la commission
qu'il y avait deux engagements 20, qu'il fallait renuméroter à
partir de l'engagement 21.
La Présidente (Mme Loiselle): Vous avez sûrement
remarqué, Mme Marcotte, que, moi, je n'ai pas les modifications. Ha, ha,
ha!
M. Labrosse (Georges): II y avait deux engagements 20.
Mme Marcotte (Nicole): Vous ne l'avez pas eue, la
modification?
Mme Boucher Bacon: O.K. Parfait.
La Présidente (Mme Loiselle): La commission a-t-elle eu la
modification?
Mme Carrier-Perreault: Mme la Présidente, j'étais
pour dire vérifié, alors allons-y avec madame...
Mme Boucher Bacon: L'engagement 20.1, si on peut dire...
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 20 est devenu
l'engagement 21.
Mme Boucher Bacon: L'engagement 21 et l'engagement 21 est devenu
l'engagement 22.
La Présidente (Mme Loiselle): Oui, oui.
Mme Boucher Bacon: Alors, dans les deux cas, les garderies ont
décidé... Est-ce que c'est par éviction ou simplement
par...
Mme Marcotte (Nicole): D'abord, c'est deux garderies...
Mme Boucher Bacon: Oui.
Mme Marcotte (Nicole): ...et, effectivement, c'étaient des
garderies qui étaient situées chez Lavalin.
Mme Boucher Bacon: O.K.
Mme Marcotte (Nicole): Suite à la faillite ou au transfert
des actifs chez SNC-Lavalin, ou bien les garderies devaient fermer ou bien
elles devaient se porter acquéreur des bâtisses qu'elles
occupaient, ce qu'elles ont fait.
Mme Boucher Bacon: O.K. Parfait.
Mme Marcotte (Nicole): Alors, maintenant, les deux garderies sont
propriétaires de leurs locaux.
Mme Boucher Bacon: Merci.
La Présidente (Mme Loiselle): Ça va? Est-ce que
ça va pour l'engagement 21?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 22.
Mme Carrier-Perreault: Toujours pour les mêmes demandes et
pour les écoles et la demande pour les milieux de travail, tel que
spécifié. Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Oui. Toujours sous
réserve. L'engagement 22 est vérifié. L'engagement 23.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 24.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Ce qui termine novembre
1992. Comme le précisait Mme la députée, toujours sous
réserve d'obtenir les informations demandées.
Décembre
Décembre.
Mme Carrier-Perreault: Vous faites bien ça, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Décembre 1992,
l'engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Oui, c'est la même chose, alors,
vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 1 est
vérifié. L'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Ici... Excusez-moi, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Loiselle): Oui.
Mme Carrier-Perreault: Je remarque qu'on a ajouté les 26
000 $. Ça doit être le même problème qu'on a
souligné en début d'étude d'engagements.
Une voix: Oui.
Mme Marcotte (Nicole): Exactement.
La Présidente (Mme Loiselle): Ça va pour
l'engagement 2? L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Excusez. J'étais toujours sur le
premier.
La Présidente (Mme Loiselle): Ah! toujours sur le
premier.
Mme Carrier-Perreault: Non, là, je suis rendue à
l'engagement 2, et ça va être correct. Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Vérifié.
L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Ce qui termine
décembre 1992. Nous changeons d'année.
Janvier 1993
Janvier 1993.
Mme Carrier-Perreault: II reste un an.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Ici, c'est le financement pour les
associations de propriétaires, les deux ici. On parle de l'association
des garderies à but lucratif, à ce moment-ci.
Une voix: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Parfait. Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): Vérifié.
L'engagement 1, vérifié. L'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié. Encore la Garderie
Papillon.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle de l'acquisition d'une
propriété, j'imagine?
Mme Marcotte (Nicole): C'est une éviction. La garderie est
toujours en poursuite, là, pour relocaliser son service et le permis
devrait être émis d'ici le 31 décembre 1993. Donc, on a
trouvé le lieu et il reste tout simplement à finaliser les
travaux.
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est en pourparlers,
présentement?
Mme Trépanier: Pardon?
Mme Carrier-Perreault: C'est en pourparlers,
présentement?
Mme Trépanier: Plus qu'en pourparlers, ils sont presque...
Le permis sera émis le 31 décembre.
Mme Carrier-Perreault: D'accord.
Mme Marcotte (Nicole): Ils ont trouvé l'adresse,
là.
Mme Carrier-Perreault: O.K.
Mme Marcotte (Nicole): C'est bon signe. Ha, ha, ha!
Mme Carrier-Perreault: Bon. Vérifié.
La Présidente (Mme Loiselle): L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié. On est rendus en
février 1993.
La Présidente (Mme Loiselle): Ce qui termine les
engagements de janvier 1993.
Février
Nous débutons février 1993. L'engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Bon, ici, bien sûr, Mme la
Présidente, j'aurais... On est sur l'engagement 1 de février
1993?
La Présidente (Mme Loiselle): Oui.
Mme Carrier-Perreault: Alors, là, vous comprendrez que
j'aurai quelques questions, parce que, si je comprends bien, on vient
d'embarquer dans le dossier de la centralisation.
L'acquisition d'un conseiller en gestion pour le projet
d'exonération et d'aide financière pour un enfant en service de
garde et la division des systèmes externes. Alors, ici, on a 178 000 $
pour la refonte du système d'exonération et d'aide
financière. Moi, j'aimerais avoir des précisions
là-dessus. Quand on parle des 178 000 $, refonte, ça veut dire
quoi? Parce qu'il y a beaucoup de montants, là, en février. On va
avoir d'autres discussions, là, tantôt.
Mme Marcotte (Nicole): En fait, je pense qu'il faut distinguer
tout de suite qu'il y a un autre contrat qui suit, qui est le contrat de
livraison de biens et services, qui est DMR, là, qui est...
Mme Carrier-Perreault: Je voudrais voir celui-là. Mme
Marcotte (Nicole): Non. Celui-là, ici, il est
quand même lié à l'autre contrat. C'est un contrat
qui a été donné et dont le but était d'obtenir les
services d'un conseiller en gestion pour le projet de création d'un
système informatique pour l'administration du Programme
d'exonération et d'aide financière pour un enfant en service de
garde. Alors, selon la conception administrative du projet concernant la
création, la mise en service et l'exploitation d'un système
d'exonération et d'aide financière pour un enfant en service de
garde, il était nécessaire d'acquérir les services d'un
conseiller en gestion pour faciliter la tâche du directeur du projet
ainsi que celle du chef de la division des systèmes externes du
ministère de la Main-d'oeuvre, de la Sécurité du revenu et
de la Formation professionnelle qui cumule le titre de chef de projets. Alors,
le nouveau système développé par DMR n'ayant pu être
mis en opération à la date prévue, l'Office a
révisé le mandat du conseiller en gestion au moment de la prise
des travaux, en octobre 1993. Les travaux se poursuivent donc dans le contexte
suivant: Sous l'autorité de la directrice de l'administration de
l'Office, qui assume la présidence du comité de coordination
opérationnelle, le conseiller en gestion doit posséder une vision
globale du projet sous l'angle de la gestion afin de conseiller l'Office lors
de la poursuite du développement, de l'implantation et des
améliorations au système ainsi que sur les autres
activités liées à l'administration du règlement.
Alors, il s'agit d'une expertise en matière informatique qui agira comme
conseil tout au long du développement du projet. Alors...
Mme Carrier-Perreault: Oui, mais je...
Mme Marcotte (Nicole): ...le travail a déjà
commencé l'an passé et il se poursuit cette année. Donc,
il couvre, dans le fond, des périodes qui s'échelonnent dans le
temps.
Mme Carrier-Perreault: Là, je voudrais être
sûre d'avoir bien compris. Le conseiller en gestion, qui coûtait,
en frais d'engagement, 178 500 $ en février 1993, en janvier 1993...
D'après ce que la présidente vient de m'expliquer, puisque le
système ne fonctionne pas en octobre, est-ce que ça veut dire que
ça va coûter plus cher en bout de ligne pour le conseiller comme
tel?
Mme Marcotte (Nicole): Le conseiller, il travaille à
l'heure et sur demande de l'Office. Donc, pendant la période
d'été où tout a été arrêté et
où les retards ont pris la place du développement, où il y
a eu un arrêt du système, le conseiller, à ce
moment-là, ne travaillait pas et n'était pas payé.
Mme Carrier-Perreault: O.K. 178 500 $ qu'on voit pour le
conseiller en question, est-ce que c'est le . montant total final qui va
être alloué au conseiller ou s'il y a des risques d'ajouts, compte
tenu des circonstances dont on vient d'entendre parler?
(21 h 40)
Mme Marcotte (Nicole): Bien, je 1 espère. Écoutez,
on espère s'en tenir au budget qu'on a réservé, parce que
la totalité du projet, quand même, totalise des sommes
importantes. D'abord, il y avait initialement, pour la conception
administrative, un projet qui avait été donné. D'ailleurs,
on a fourni l'information...
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Marcotte (Nicole): ...suite à l'étude des
crédits. Donc, c'est un tout. On va essayer de s'en tenir aux
engagements qu'on a pris et au budget qui a été prévu.
Mme Carrier-Perreault: Mais, au moment où on se parle,
tout ce système-là complexe et à gros prix ne fonctionne
pas, ne fonctionne toujours pas.
Mme Marcotte (Nicole): Le nouveau système? Mme
Carrier-Perreault: Oui.
Mme Marcotte (Nicole): Non, il n'est toujours pas en
opération.
Mme Carrier-Perreault: Qu'est-ce qui fait que ce
système-là n'est pas opération alors qu'on a
commencé ces travaux-là ça fait quand même un bout?
Et je vois que ça a été donné quand même
à des firmes spécialisées. Alors, où elle est,
l'erreur? Comment ça se fait que ça ne fonctionne pas?
Mme Marcotte (Nicole): Écoutez, je pense qu'on ne peut pas
parler d'une erreur, on peut parler d'un ensemble de circonstances qui font
qu'il y a eu des problèmes de tous ordres dans ce dossier-là.
D'abord, il faut comprendre que c'est une réglementation qui est
assez complexe. Ce n'est pas un règlement qui est facile à
administrer. On a toujours fonctionné avec des circulaires
administrative!, mais quand on arrive avec un règlement et qu'on
développe en même temps un système informatique, il faut
que les deux soient agencés.
Vous savez, c'est un peu comme l'histoire de l'oeuf et de la poule. Il
fallait avoir un règlement pour avoir un système informatique qui
était capable de répondre aux exigences puis aux attentes du
milieu et des contrôleurs et des vérificateurs, puis, en
même temps, bien, on devait attendre le système informatique une
fois la réglementation... Tout devait être organisé pour
fonctionner selon la planification qui avait été faite. Il y a eu
des décisions qui ont été prises par le MMSRFP de
centraliser les programmes à Montréal. En même temps, on a
pris la décision d'opter pour un autre type de technologie. Il est
arrivé des problèmes au niveau du dossier qui contrôlait
toute la question des contrôles exercés par le Contrôleur
des finances concernant la question des systèmes de
sécurité, des interprétations au règlement. Donc,
c'est un ensemble de circonstances qui fait qu'à
l'été, à la fin du mois de juin ou dans le courant
du mois de juin, les travaux se sont temporairement arrêtés et on
a dû être rebranchés sur l'ancien système, ce qui a
occasionné des retards en sus de ceux qui avaient été
occasionnés par la centralisation.
Donc, dans le moment, il y a un ensemble de mesures administratives qui
a été pris pour récupérer les retards et on en est,
dans le moment, à traiter les retards des mois de septembre et octobre.
Donc, on était de six mois en retard au mois de mai et là, on en
est à deux mois de retard, et d'ici le 23 décembre, ça
devrait être réglé.
Mme Carrier-Perreault: Je comprends, mais il reste que
présentement, au moment où on se parle, le système en
question ne fonctionne pas, le traitement des données se fait comme il
se faisait antérieurement, il y a eu ajout de personnel
supplémentaire. C'est des coûts énormes, je trouve, pour le
gouvernement. Et je voudrais savoir, moi, de façon plus précise,
quand on va en soumission pour un projet comme celui-là, j'imagine qu'on
a un cadre bien précis et qu'on exige, en fait, certaines choses des
gens qui viennent en soumission. On leur donne une commande. Donc, on dit: Dans
combien de temps est-ce que ce sera prêt? Il y a des choses comme
ça auxquelles vous deviez vous attendre de ces entreprises-là.
Est-ce que les entreprises comme telles ou les conseillers et DMR un peu
plus loin on va en parler un peu plus largement sur celui-là
est-ce que les gens s'étaient engagés à terminer leur
contrat dans un délai fixe? Comment est-ce que ça fonctionne?
Mme Marcotte (Nicole): Le problème n'origine pas de DMR ou
de Services Conseils systematic. Ce sont des contractuels qui ont
été engagés pour exiger un contrat qui était sous
la supervision du MMSR, et eux, ils ont effectué, effectivement, un
ensemble de travaux, jusqu'au mois de juin, qui nous menait à la
transition du système. Et les problèmes qui sont reliés au
programme actuellement sont liés à un ensemble de facteurs, mais
pas au fait que ces compagnies-là n'ont pas exécuté les
travaux comme ils devaient l'être.
C'est un ensemble de problématiques qui ont découlé
de la réglementation de la nouvelle technologie. Un nouveau
système de plusieurs millions qui va fonctionner pendant des
années et soumis au contrôle du ministère des Finances. Le
Contrôleur vient vérifier pour voir si ce qu'on est en train de
développer correspond, entre autres, à ce qui est écrit
dans le règlement.
S'il y a des problèmes d'interprétation ou s'il voit des
problèmes au niveau de la sécurité des systèmes, il
intervient. C'est ce qui s'est passé.
La Présidente (Mme Loiselle): On m'informe qu'il y a un
vote. Étant donné l'heure, je ne sais pas. Est-ce que vous voulez
qu'on reporte les travaux ou...
Mme Carrier-Perreault: Écoutez, c'est évident.
La Présidente (Mme Loiselle): Est-ce qu'il y a une motion
à cet effet-là?
Mme Carrier-Perreault: C'est évident qu'on a du temps
à reprendre concernant cette commission-là sur les engagements
financiers. Moi, je pense que oui, il faudrait reporter, à ce moment-ci,
mais j'aimerais qu'on s'engage à terminer ces engagements financiers,
parce que je pense qu'on est rendus à un engagement qui est très
important et je pense qu'on a besoin de réponses un peu plus larges que
ça. J'aimerais que la ministre nous donne une réponse pour qu'on
puisse terminer ces engagements financiers dans les meilleurs
délais.
Ça a pris du temps avant qu'on réussisse à se
rencontrer pour faire les engagements financiers. J'aimerais m'assurer que la
ministre... Qu'il y aura possibilité de se revoir peut-être d'ici
la fin de l'année ou au tout début. Le plus rapidement possible.
Janvier, début janvier.
La Présidente (Mme Loiselle): Mme la
députée, si je comprends bien, vous faites une motion de report
pour que ces engagements financiers contenus dans les listes du mois de janvier
1992 à 1993, en ce qui concerne le Conseil exécutif, le Conseil
du statut de la femme et ce qui reste aussi pour l'Office des services de
garde, de février à septembre... Alors, on reporte nos
travaux.
Est-ce que tout le monde est d'accord? Ça va?
Mme Trépanier: Oui, d'accord.
La Présidente (Mme Loiselle): Alors, les engagements sont
reportés...
Mme Carrier-Perreault: Non, bien là... Oui, mais
là, c'est parce que je voudrais savoir, par exemple... J'ai fait une
motion de report, mais ce que j'aimerais savoir de la ministre, c'est si
ça va être possible de se revoir au moins en janvier. Je comprends
qu'on entre en session intensive demain, mais j'aimerais avoir l'avis de la
ministre, là. J'aimerais qu'elle me donne son approbation pour qu'en
janvier, au plus tard, on termine ces engagements financiers là.
Mme Trépanier: Non. Je pense, Mme la Présidente,
qu'on terminera le plus tôt possible, après consultation avec le
bureau du leader, nos leaders respectifs, mais je pense que c'est possible,
c'est pensable, là, qu'on puisse les faire en tout début
d'année.
Une voix: O.K.
La Présidente (Mme Loiselle): Parfait. Alors, comme le
vote nous appelle, j'ajourne les travaux sine die. Merci beaucoup. Je remercie
toutes les personnes qui ont donné tous les renseignements très
pertinents aux membres de cette commission. Merci beaucoup.
(Fin de la séance à 21 h 49)