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(Quinze heures treize minutes)
Le Président (M. Philibert): La commission des affaires
sociales se réunit à nouveau. Et le mandat de la commission, la
commission des affaires sociales se réunit afin de procéder
à l'étude détaillée du projet de loi 15, Loi
modifiant diverses dispositions législatives concernant l'application de
la Loi sur les services de santé et les services sociaux et modifiant
diverses dispositions législatives. Mme la secrétaire est-ce
qu'il y a des représentants?
La Secrétaire: Des remplaçants?
Le Président (M. Philibert): Des remplaçants.
La Secrétaire: Non, M. le Président.
Le Président (M. Philibert): Alors, la progression des
travaux, il reste l'article 2, l'article 94 et amendements, les articles 290
à 232, 222, 322, excusez, et les articles 365 à 377. Alors, M. le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 290, M. le
Président?
Le Président (M. Philibert): L'article 290 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce qu'il nous reste
un vote sur 94, une petite discussion sur le 2, l'article 2, et puis c'est tout
ce qu'il y a de suspendu, à ce que j'ai compris. Non, on est aussi bien
de faire 290 à aller à la fin, et puis on reviendra.
M. Trudel: Très bien.
Loi sur la santé et la sécurité
du travail
M. Côté (Charlesbourg): 290. L'article 1 de la Loi
sur la santé et la sécurité du travail est modifié:
1° par l'insertion, dans la deuxième ligne de la définition
de «centre hospitalier», après le mot «sociaux»,
de ce qui suit: «et modifiant diverses dispositions législatives
ou au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux
pour les autochtones cris et inuit»; 2° par l'addition, à la
fin de la définition de «centre local de services
communautaires», de ce qui suit: «et modifiant diverses
dispositions législatives ou au sens de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux pour les autochtones cris et inuit»;
3° par le remplacement des mots «département de santé
communautaire» et de sa définition par ce qui suit:
«directeur de la santé publique: un directeur de la santé
publique au sens de la Loi sur les services de santé et les services
sociaux et modifiant diverses dispositions législatives;» 4°
par l'insertion, après la définition de
«rayonnement», de la définition suivante:
«régie régionale: une régie régionale au sens
de la Loi sur les services de santé et les services sociaux et modifiant
diverses dispositions législatives.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
291.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 33 de cette loi
est modifié par le remplacement dans les troisième et
quatrième lignes du dernier alinéa, des mots «chef du
département de santé communautaire du territoire dans
lequel» par les mots «directeur de la santé publique de la
région dans laquelle».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
292.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 37 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans les septième et
huitième lignes du premier alinéa, des mots «chef du
département de santé communautaire du territoire ou» par
les mots «directeur de la santé publique de la région
où».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
293.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 51 de cette loi
est modifié: 1° par le remplacement, dans la troisième ligne
du paragraphe 10°, des mots «le département de santé
communautaire» par les mots «la régie
régionale»; 2° par le remplacement, dans les deuxième
et troisième lignes du paragraphe 13, des mots «chef du
département de santé communautaire» par les mots
«directeur de la santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'ap-
pelle l'article 294.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 78 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans les deuxième et
troisième lignes du paragraphe 12°, des mots «le
département de santé communautaire» par les mots «la
régie régionale».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 295.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 101 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans les première et
deuxième lignes du paragraphe 4° des mots «chefs des
départements de santé communautaire» par les mots
«directeurs de la santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'ap-petle
l'article 296.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 107 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans les deuxième et
troisième lignes du paragraphe 2° du premier alinéa, des mots
«centres hospitaliers où existe un département de
santé communautaire» par les mots «régies
régionales».
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 297.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 109 de cette loi
est remplacé par le suivant: «109. La Commission conclut avec
chaque régie régionale un contrat aux termes duquel cette
dernière s'engage à assurer les services nécessaires
à la mise en application des programmes de santé au travail sur
son territoire ou aux établissements ou catégories
d'établissements qui y sont identifiés. «Toutefois,
à la demande de la Commission, le ministre de la Santé et des
Services sociaux peut permettre exceptionnellement qu'une régie
régionale prenne pareils engagements à l'égard d'un
territoire, autre que le sien, délimité dans le contrat.
«Une régie régionale désigne, dans le contrat, toute
personne qui exploite un centre hospitalier ou un centre local de services
communautaires et qui dispense, parmi les services visés au premier
alinéa, ceux que la régie régionale ne peut fournir
elle-même; cette personne est liée par le contrat. «Le
contrat doit être conforme aux dispositions du contrat type; il peut
également prévoir les priorités en matière de
santé au travail applicables au territoire ou aux établissements
ou catégories d'établissements qui y sont identifiés.
«Ce contrat est déposé par la régie régionale
auprès du ministre de la Santé et des Services
sociaux.»
M. Trudel: Bon, c'est ça l'article, hein? Est-ce
qu'actuellement il y a un bon nombre déjà de ces... ou un nombre
certain de ces contrats-là qui sont réalisés par des CLSC
sur le territoire? De façon significative?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Est-ce qu'on a le
nombre? Plus ou moins 65 CLSC. (15 h 20)
M. Trudel: O.K. Et du côté des centres hospitaliers,
vous allez me dire la différence. Du côté des centres
hospitaliers.
Une voix: II y a 16 CH qui ont des responsabilités
régionales, puis 6 qui ont des responsabilités d'équipes
locales.
M. Trudel: D'équipes locales.
M. Côté (Charlesbourg): M. Dionne.
M. Trudel: M. Dionne. Pour les fins de la compréhension de
l'économie générale de l'article, il y a un choix qui est
manifesté dans l'article, c'est-à-dire que des centres
hospitaliers pourront continuer à offrir des services en matière
de santé et sécurité du travail. La santé au
travail. Vous jugez ça conforme à l'esprit des articles
définissant les missions des établissements? Je ne parle pas de
la lettre, je parle de l'esprit.
M. Côté (Charlesbourg): Lorsqu'on est dans une
situation de services de première ligne, il est clair qu'on se retrouve
au niveau du CLSC. Je pense que c'est l'indication très nette. Quand on
parle de 65 CLSC, ce n'est pas petit. D'autre part, même quand on est
dans la santé et sécurité du travail, il faut bien
admettre qu'on peut se retrouver dans des circonstances où il y a un
plateau technique qui exige davantage, à la fois sur le plan des
équipements techniques, mais aussi du personnel. Dans ce sens-là,
qu'on en ait à l'intérieur de centres hospitaliers, il y en a
aujourd'hui et il va continuer d'en avoir. Ça me paraît
évident. Que la majeure soit en CLSC, c'est normal. L'orientation n'est
pas différente, mais qu'il y en ait aussi dans les centres hospitaliers,
ce n'est pas anormal non plus.
M. Trudel: O.K. et cette partie de la phrase du troisième
alinéa qui dit qu'une régie régionale désigne dans
le contrat toute personne qui exploite un centre hospitalier ou un centre local
de services communautaires qui dispense parmi les services visés au
premier alinéa ceux que la Régie ne peut fournir elle-même.
Non, ce n'est pas ça?
(Consultation)
M. Côté (Charlesbourg): O.K. Ce que je comprends, et
M. Dionne peut compléter, c'est strictement au niveau administratif.
C'est ça?
M. Dionne (Marc): C'est ça, parce qu'il y a des
responsabilités de planification administrative de répartition
des budgets entre les établissements qui contractent. Donc, on peut
supposer que l'équipe régionale, dans certains cas, aurait son
volet administratif à la régie et son volet expertises
professionnelles pourrait rester dans les établissements et dans le
réseau. Donc, dépendamment du mode d'organisation,
l'équipe régionale qui, elle, a des fonctions administratives et
des fonctions de support d'expertise va, soit se retrouver au complet dans un
des établissements désignés au plan d'organisation, soit
répartie en deux: les professionnels plus en établissements, plus
les planificateurs et les administrateurs à la régie
régionale. Il faut voir ici les services au sens du contrat qu'on a
signé avec la CSST. Ce n'est pas uniquement des services à la
clientèle, c'est des services qu'on s'est engagé à fournir
à la CSST qui comprennent une partie de l'administration et de
coordination administrative.
M. Trudel: Est-ce qu'il y a une distinction quelque part
d'établie entre service direct à la clientèle et service
de support, planification, administration, contrôle et
évaluation?
M. Dionne: Dans le contrat type, on fait la distinction entre les
services à caractère régional, puis les services à
caractère local. C'est comme ça qu'on a organisé nos
équipes. Donc, on considère qu'on a 16 équipes à
caractère régional et le chiffre qu'on vous donnait tout à
l'heure, 74 équipes à caractère local. Et les
équipes à caractère régional, elles ont dans notre
esprit deux fonctions: une fonction de coordination administrative et une
fonction aussi de support professionnel.
M. Côté (Charlesbourg): Mais, je peux vous en
remettre une copie du contrat type si vous voulez, à moins que vous en
ayez déjà.
M. Trudel: On ne l'a pas. On n'est pas assez gros, on n'a pas
assez de monde pour ramasser tous les papiers.
M. Côté (Charlesbourg): II dit, comme votre
carrière politique est jeune, autant en ramasser.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Je pense que je vais le prendre! Je vais le prendre,
mais c'est parce que...
M. Côté (Charlesbourg): C'est impression- nant ce
qu'on ramasse.
M. Trudel: Et je les garde.
M. Côté (Charlesbourg): J'ai fait le tour, moi, et
puis c'est impressionnant, bien impressionnant.
M. Trudel: Votre sous-sol en est plein. M. Côté
(Charlesbourg): 20 ans.
M. Trudel: Votre sous-sol en est plein, mais vous êtes
comme tout le monde, vous n'avez jamais le temps de faire le triage.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, on n'a pas de
place au sous-sol.
M. Trudel: Ah, vous avez loué une bâtisse
spéciale.
M. Côté (Charlesbourg): Un local d'accueil au
ministère de la Santé et des Services sociaux. Je manque de
place.
M. Trudel: C'est parce que ça m'inquiète toujours
que dans le plan, au plan législatif, au niveau de l'assise là,
qu'on parle effectivement, j'ai vu votre propre étonnement en vous
soulevant cette phrase-là, «les services autres que ceux que la
régie régionale ne peut fournir elle-même». Je
comprends que c'est encadré par le règlement. Mais, est-ce qu'on
ne pourrait pas, et puis je vous soumets ça, je n'ai pas fait une grande
étude, on ne pourrait pas indiquer là: parmi les services directs
à la clientèle visés au premier alinéa. Je
comprends qu'il y en a d'autres, des services là, et qu'ils dispensent
parmi les services directs visés au premier alinéa ceux que la
régie régionale ne peut offrir elle-même. Ouais...
là ça sous-entend qu'elle offre des services directs.
M. Côté (Charlesbourg): Mais, ce que je comprends,
bien des fois là il faut que les signaux, des signaux.
M. Trudel: Oui, oui.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, je pense qu'on a
envoyé un bon signal.
(Consultation)
M. Côté (Charlesbourg): Mais le principe est
toujours le même, services directs là, c'est non. Dans ce cas-ci
on est sur le plan administratif qui est un peu aussi dévolu comme une
carte à la Régie. Et, dans ce sens-là ça... Aucun
problème.
M. Trudel: En tout cas le contrat, le
contrat quant à la dispensation des services, lui, H doit
être déposé par la régie régionale
auprès du ministère de la Santé et des Services
sociaux.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: Et ça, ça va faire l'objet, tout ce
volet santé et sécurité au travail va faire l'objet d'un
programme lui-même. Est-ce que ça va faire l'objet d'un programme
ça?
M. Dionne: Oui, on a un plan d'organisation des ressources,
oui.
M. Trudel: Un plan d'organisation des services.
M. Dicaire (André): Qui nous est demandé de toute
façon par la CSST. Ça veut dire que lorsqu'on négocie avec
la CSST il y a d'abord un protocole d'entente entre la CSST et le
ministère. Et, dans ce protocole-là il y a quand même
disons des engagements qui sont pris en termes d'organisation des
ressources.
M. Dionne: Et, même dans le futur contrat que la CSST va
nous déposer, on va retrouver le nom des établissements. On va
déposer le nom des établissements et ils vont l'inscrire dans le
contrat qui va être signé avec la régie régionale.
Donc, pas le contrat type, mais le contrat spécifique avec chacune des
régies va contenir déjà la liste des établissements
avec laquelle la régie va s'entendre. (15 h 30)
M. Trudel: Bon, fe ministre peut donc prendre l'engagement
là, je veux dire, vous parliez de signaux tantôt là, quand
à moi je le veux clair le signal là. Les régies
régionales ne sont pas des organismes créés pour dispenser
des services directs. Et, là, ça se comprend dans le langage
administratif ce que c'est qu'un service direct aux usagers, ou aux
établissements, ou aux personnes. On comprend que la planification va se
faire, l'administration, le support, le contrôle, mais je ne veux pas
qu'on en arrive à faire indirectement ce que l'esprit du
législateur voulait interdire directement. Là-dessus, il faut que
le message soit on ne peut plus clair de la part du responsable
ministériel en la matière.
M. Côté (Charlesbourg): Dans mon esprit à
moi, c'est très clair. Ça l'a été depuis le
début. Je ne changerai pas de message parce qu'on serait dans une
situation où la régie régionale aurait le doigt entre
l'arbre et l'écorce. On n'a jamais voulu ça, on a voulu les
rendre indépendantes pour être capables de prendre les
décisions qui s'imposent. Si tel était le cas dans des situations
comme celles-là, on ne se rendrait pas service et le message est
clair.
M. Trudel: Ça va, adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 298.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 110 de cette loi
est remplacé par le suivant: «110. La Commission établit
chaque année un budget pour l'application du présent chapitre.
Elle attribue une partie de ce budget à chaque régie
régionale conformément au contrat intervenu avec cette
dernière. «La régie régionale s'assure que le budget
qui lui est attribué sert exclusivement à rémunérer
le personnel professionnel, technique et clérical qui rend les services
prévus au contrat conclu en vertu de l'article 109, à l'exception
des professionnels de la santé au sens de la Loi sur
l'assurance-maladie, et à couvrir les coûts reliés aux
examens et analyses de même qu'à la fourniture de locaux et des
équipements requis pour l'exécution de ces services, le tout
conformément à la Loi sur les services de santé et les
services sociaux et modifiant diverses dispositions législatives ou
à la Loi sur les services de santé et les services sociaux pour
les autochtones cris et inuit, selon le cas.»
M. Trudel: Ça, ça va. C'est pour les budgets
réservés, vraiment protégés pour la santé
publique et que la santé publique ne devienne pas de l'administration
régionale.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 299.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 113 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans les troisième et
quatrième lignes de ce qui précède le paragraphe 1°,
de «des contrats intervenus en vertu des articles 109 et 116», par
ce qui suit: «du contrat intervenu en vertu de l'article 109».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 300
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 114 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans les deuxième et
troisième lignes, des mots «chef du département de
santé communautaire» par les mots «directeur de la
santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 301
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 115 de
cette loi est modifié au deuxième alinéa: 1°
par l'insertion, dans la première ligne, après le mot
«dans», des mots «une installation maintenue par une personne
qui exploite»; 2° par le remplacement, dans les troisième et
quatrième lignes, des mots «chef du département de
santé communautaire» par les mots «directeur de la
santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 302.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 116 de cette loi
est abrogé.
M. Trudel: Abrogé.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 303.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 117 de cette loi
est remplacé par le suivant: «117. Un médecin peut
être nommé responsable des services de santé d'un
établissement si sa demande d'exercer sa profession aux fins de
l'application du présent chapitre a été acceptée,
conformément à la Loi sur les services de santé et les
services sociaux et modifiant diverses dispositions législatives ou,
selon le cas, à la Loi sur les services de santé et les services
sociaux pour les autochtones cris et inuit, par une personne qui exploite un
centre hospitalier ou un centre local de services communautaires et qui est
désignée dans le contrat conclu en vertu de l'article
109.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 304.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 118 de cette loi
est modifié: 1° par le remplacement de la dernière ligne du
premier alinéa par les mots «directeur de la santé
poubllque»; 2° par le remplacement, au deuxième alinéa,
des mots «chef du département de santé communautaire»
par les mots «directeur de la santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 305
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 119 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans la troisième ligne, des
mots «chef du département de santé communautaire» par
les mots «directeur de la santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 306
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 120 de cette loi
est modifié au deuxième alinéa: 1° par le
remplacement, dans les première et deuxième lignes, des mots
«un centre hospitalier où existe un département de
santé communautaire» par les mots «une personne qui exploite
un centre hospitalier ou un centre local de services communautaires»;
2° par le remplacement, dans la troisième ligne, du mot
«il» par le mot «elle».
M. Trudel: Une personne qui exploite. Une personne morale?
M. Gaudreau (Marc): Par établissement. Il dit autrement,
un établissement de santé et de services sociaux, c'est que la
Loi sur la santé et la sécurité du travail utilise
déjà le mot «établissement» défini pour
sa loi comme étant les établissements industriels visés
par la Loi sur la santé et la sécurité du travail et pour
éviter toute confusion dans les articles où la notion
d'établissement apparaîtrait deux fois. On revient à notre
définition simple de la loi avec l'article 94.
M. Trudel: Une définition étoilée. M. Gaudreau:
94.
M. Trudel: Une définition de l'établissement en
matière de santé et de sécurité du travail.
Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
307.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 122 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans les deuxième et
troisième lignes du premier alinéa, des mots «chef du
département de santé communautaire» par les mots
«directeur de la santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 308
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 123 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans les quatrième et
cinquième lignes, des mots «chef du département de
santé communautaire» par les mots «directeur de la
santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'ar-
tide 309 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): le titre de la section iv du
chapitre viii de cette loi est remplacé par le suivant: «le
directeur de la santé publique».
M. Trudel: Sur division... Euh! Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
310.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 127 de cette loi
est modifié: 1° par le remplacement de ce qui précède
le paragraphe 1° par ce qui z'jt «127. Le directeur de la
santé publique est responsable de la mise en application sur le
territoire desservi par la régie régionale du contrat visé
dans l'article 109; il doit notamment»; 2° par le remplacement du
paragraphe 2° par le suivant: «2° collaborer avec le
comité d'examen des titres du conseil des médecins, dentistes et
pharmaciens et avec le conseil d'administration de la personne qui exploite un
centre hospitalier ou un centre local de services communautaires pour
l'étude des candidatures des médecins désirant oeuvrer
dans le domaine de la médecine du travail conformément à
la présente loi et à ses règlements et à la Loi sur
les services de santé et les services sociaux et modifiant diverses
dispositions législatives et à ses règlements ou, selon le
cas, à la Loi sur les services de santé et les services sociaux
pour les autochtones cris et inuit et à ses
règlements.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
311.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 128 de cette loi
est modifié par le remplacement des mots «chef du
département de santé communautaire» par les mots
«directeur de la santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
312.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 129 de cette loi
est modifié au premier alinéa: 1° par le remplacement, dans
la troisième ligne, du mot «selon» par ce qui suit:
«conformément à la Loi sur les services de santé et
les services sociaux et modifiant diverses dispositions législatives et
au règlement adopté en vertu de cette loi concernant le dossier
d'un usager ou, selon le cas, conformément à»; 2° par
le remplacement, dans la quatrième ligne des mots «et les»
par les mots «pour les autochtones cris et inuit et aux».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
313.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 130 de cette loi
est modifié par le remplacement, au deuxième alinéa, des
mots «au centre hospitalier ayant un département de santé
communautaire sur le territoire duquel» par les mots «à la
régie régionale de la région dans laquelle».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
314.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 131 de cette loi
est modifié: 1° par le remplacement, dans les première et
deuxième lignes, des mots «chef du département de
santé communautaire» par les mots «directeur de la
santé publique»; 2° par le remplacement, dans la
cinquième ligne, des mots «du centre hospitalier» par les
mots «de la régie régionale».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
315.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 132 de cette loi
est modifié: 1° par le remplacement, dans la première ligne,
des mots «chef du département de santé communautaire»
par les mots «directeur de la santé publique»; 2° par le
remplacement, dans la troisième ligne, des mots «du centre
hospitalier» par les mots «de la régie
régionale».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
316.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 133 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans la troisième ligne, des
mots «le centre hospitalier» par les mots «la régie
régionale».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle 317.
(15 h 40)
M. Côté (Charlesbourg): L'article 134 de cette loi
est modifié: 1° par le remplacement,
dans les troisième et quatrième lignes de ce qui
précède au paragraphe 1°, des mots «au sein d'un centre
hospitalier ou d'un» par les mots «à celui d'une personne
qui exploite un centre hospitalier ou un»; 2° par le remplacement,
dans la deuxième ligne du paragraphe 1°, des mots «le centre
hospitalier» par les mots «la régie
régionale».
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
318.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 135 de cette loi
est modifié par le remplacement dans la deuxième ligne des mots
«au sein d'un centre hospitalier ou d'un» par les mots
«à celui d'une personne qui exploite un centre hospitalier ou
un.»
M. Trudel: L'intégration du personnel à celui d'une
personne qui exploite un centre hospitalier. Juridiquement, c'est bon
ça? Juridiquement. C'est une bonne gymnastique. Moi je suis à
minuit et quart, je comprends.
M. Côté (Charlesbourg): Pour les fins de la
commission parlementaire.
M. Trudel: C'a été préparé le matin,
ça. De bonne heure, tôt, quand les neurones étaient
fraîchement connectés. Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
319.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 136 de cette loi
est modifié: 1° par le remplacement dans la quatrième ligne
du deuxième alinéa, des mots «d'un centre
hospitalier» par les mots «d'une régie
régionale»; 2° par le remplacement dans la troisième
ligne du dernier alinéa, des mots «au sein d'un centre hospitalier
ou d'un» par les mots «à celui d'une personne qui exploite
un centre hospitalier ou un».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 320
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 168 de cette loi
est modifié: 1° par l'insertion dans la cinquième ligne,
après le mot «dans», des mots «installation maintenue
par»; 2° par le remplacement, dans la dernière ligne
«(chapitre S-5)» par ce qui suit: «et modifiant diverses
dispositions législatives au sens de la Loi sur les services de
santé et des services sociaux pour les autochtones cris et
inuit.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 321
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 183 de cette loi
est modifié par le remplacement dans la quatrième ligne des mots
«chef du département de santé communautaire» par les
mots «directeur de la santé publique».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 322
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 206 de cette loi
est modifié par le remplacement dans la deuxième ligne du
paragraphe 6, des mots «le département de santé
communautaire» par les mots «la régie
régionale».
M. Trudel: Dans l'opération là aussi il va y avoir
une espèce de cadre de partage qui va inévitablement se faire
entre, un, le rapatriement juridique, j'imagine, des équipes dans les
centres hospitaliers, vers la régie, un rapatriement juridique dans un
premier temps. Bon. Tout le monde va devenir rattaché à la
direction de la santé publique de la régie.
M. Côté (Charlesbourg): Non, pas
nécessairement.
M. Dionne: Ceux de l'administratif qui seraient
intégrés à la régie régionale de la
santé publique. Mais on peut penser qu'une partie des gens qui
travaillent en CH vont rester en CH. Il peut y avoir transfert d'un CH à
l'autre, par exemple. Si on retenait que dans une région,
l'équipe régionale, c'est dans ce sens-là qu'on travaille
actuellement, on essaie de consolider les équipes régionales de
sorte qu'il y aura une équipe régionale de santé au
travail par région, et dans les régions où il y avait plus
d'un CH, là on pourra se retrouver graduellement dans une situation
où le personnel aura été intégré d'un CH
à l'autre.
On aura du personnel qui sera intégré d'un CH à un
CLSC. On aura du personnel qui sera intégré d'un CLSC à un
autre CLSC pour la consolidation et, à la marge, du personnel qui pourra
être transféré à la régie. Mais ça va
être plutôt l'exception le personnel transféré
à la régie. Ça va être plutôt entre les
établissements eux-mêmes que vont se faire les transferts pour
finaliser le plan d'organisation.
M. Trudel: Mais toute la planification, l'administration...
M. Dionne: C'est deux ou trois personnes.
M. Côté (Charlesbourg): L'équipe minimale sur
le plan de la planification et de l'organisa-
tion va dépendre de la régie régionale au niveau de
la santé publique. C'est de ça dont on parle là?
M. Trudel: Oui, mais là ce sont les représentants
de l'incarnation des orientations que le ministre va donner. Ce n'est pas...
C'est plus qu'une ou deux personnes, j'imagine, par régie
régionale.
M. Côté (Charlesbourg): Je m'excuse. Je viens de
revenir sur terre parce que j'ai de la misère... Non pas parce que vous
n'êtes pas intéressant, mais le cumul a ses effets. On est en
matière de CSST, là, et, par conséquent, il y ? un agent
payeur aussi, qui est la CSST et qui, sur le plan de l'organisation, a un
certain nombre de choses à dire, dont on tient compte et dont on devra
tenir compte aussi.
M. Trudel: Est-ce qu'il y a des ressources qui sont actuellement
en DSC au chapitre santé et sécurité au travail, qui
risquent de se retrouver dans de nouveaux établissements. Vous avez
mentionné peut-être dans d'autres centres hospitaliers, mais qui
ont de bonnes chances de se retrouver en CLSC parce qu'il y a une espèce
de nouveau cadre de partage - je fais attention à mes mots, là -
du fait que la Direction de la santé publique est responsable de
l'application de ces programmes-là, mais l'exécution dans les
organismes qui ont des missions apparentées.
M. Dionne: Oui. On avait, avec l'ancien système où
il y avait 32 équipes de base dans le DSC, 216 personnes dans les
équipes de base. On va passer, avec le nouveau plan d'organisation, dans
les équipes régionales, à 122 personnes. On a
réellement essayé de diminuer le nombre de personnes dans les
équipes régionales. Il y a, éventuellement, un certain
nombre de personnes qui étaient dans les équipes de base de DSC
qui vont s'en aller dans les équipes de CLSC, en particulier à
Montréal, où on va avoir une équipe régionale,
alors que, dans le passé, il y avait sept équipes de base de DSC.
Donc, il y a pas mal de personnel... Il y a un réaménagement du
personnel qui se fait et qui nous fait privilégier la première
ligne, le service direct à !a clientèle.
M. Trudel: Quand vous dites équipe régionale,
ça égale presque équipe administrative.
M. Dionne: À Montréal, ça va être plus
qu'une équipe administrative. Il va y avoir aussi du personnel
professionnel, des gens qui vont faire de la surveillance
épidémiologique. À Montréal, on prévoit 16
personnes; donc, il y a plus que de la coordination administrative, il va y
avoir un coordonnateur. Le gros de l'équipe à Montréal,
des 16 personnes, va être, à ce moment-là, des
professionnels, épidémiologistes, ergonomes, hygiénistes
industriels, pour supporter les équipes locales.
M. Trudel: Évidemment, pas des professionnels qui donnent
des services directs.
M. Dionne: Non. Il n'y aura pas de services directs. Il pourrait
y avoir, par contre, une participation de ces professionnels à des
évaluations d'expositions ou à des enquêtes plus
complexes.
M. Trudel: O. K. Ça va.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 365. M. le ministre.
Dispositions transitoires et finales
M. Côté (Charlesbourg): 365. Le texte anglais de
toute disposition législative est modifié par le remplacement,
partout où il se trouve et en y effectuant les adaptations
nécessaires, du mot «establishment» par le mot
«institution», lorsque le mot «establishment»
désigne un établissement visé par la Loi sur les services
de santé et les services sociaux et modifiant diverses dispositions
législatives ou par la Loi sur les services de santé et les
services sociaux pour les autochtones cris et inuit.
Il en est de même du remplacement des mots «director
general» par les mots «executive director», lorsque les mots
«director general» désignent le directeur
général d'un établissement visé par l'une ou
l'autre de ces lois.
M. Trudel: là, c'est une percée historique.
l'«establishment» disparaît, pour s'en aller dans les
institutions. c'est des erreurs de traduction. «establishment».
adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. L'article 366
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «L'article 9. 0. 3 de
la Loi sur l'Assurance-maladie, édicté par l'article 95, ne
s'applique pas à une carte d'assurance-maladie délivrée
avant le 1er janvier 1993 ou une date ultérieure
déterminée par le gouvernement, tant qu'elle demeure valide.
»
M. Trudel: C'est toujours pour le 1er janvier.
«C'est-u» ça, 1995?
M. Côté (Charlesbourg): Là, il va y avoir un
petit papillon. (15 h 50)
M. Trudel: Ah! Il va y avoir un petit papillon, alors.
M. Côté (Charlesbourg): Qui vise à remplacer,
dans la troisième ligne de l'article 366, les mots «avant le 1er
janvier 1993» par les mots
«avant le 15 octobre 1992».
M. Trudel: Pour le 30 septembre au lieu du 15 octobre. Parce que
c'est sa fête le 30 septembre, H veut avoir sa photo.
M. Côté (Charlesbourg): Avoir sa photo)
M. Trudel: Alors, le 15 octobre au lieu de? Vous estimez que vous
êtes capables, techniquement, d'en arriver... Je comprends que si vous le
demandez, c'est parce que...
M. Cantin (Réjean): Dans le fond, c'est pour l'entre-deux.
Effectivement, le processus va commencer le 15 octobre pour ceux qui vont
recevoir leur carte d'assurance-maladie le 1er janvier 1993. Mais on ne peut
pas maintenir deux systèmes. Si quelqu'un perd sa carte ou si quelqu'un
se fait voler sa carte, il faut... Sans ça, il faudrait avoir double
dépliants dans tous nos points de service, 2000 points de service, ce
qui serait complètement impossible. Donc, les événements
qui arriveront à partir du 15 octobre 1992 vont être
traités comme le nouveau procédé.
M. Trudel: Pour entrer en vigueur, possiblement...
M. Cantin: C'est ça.
M. Trudel: ...sur le terrain de la pratique...
M. Cantin: C'est ça.
M. Trudel: ...le 1er janvier.
M. Cantin: Oui.
M. Trudel: Je reviens, M. le président de la RAMQ,
Régie de la RAMQ... Les 400 000, 300 000 ou 400 000...
Une voix: Non valide. M. Trudel: Oui.
M. Cantin: Ça n'existe plus. Parce que, maintenant, il
faut posséder une carte valide. Si nous ne possédons pas une
carte valide, on doit payer et réclamer directement à la
Régie. Si le professionnel accepte une carte qui est non valide, c'est
soustrait de ses honoraires qu'on lui rembourse.
M. Trudel: Est-ce que vous avez déjà des cas de
soustraction...
M. Cantin: Ah oui!
M. Trudel: ...qui se sont présentés?
M. Cantin: On en a, actuellement, pour tout près de 1 000
000 $.
M. Trudel: Depuis le mois de septembre dernier?
M. Cantin: De professionnels... C'est entré en force en
septembre.
Une voix: Septembre passé. M. Cantin: Septembre.
M. Trudel: 1 000 000 $?
M. Cantin: Oui, environ. Je pense que, plus exactement...
M. Trudel: En tout cas, l'ordre de grandeur. M. Cantin:
Quelque 800 000 $.
M. Trudel: et, à ce moment-là, est-ce que le
médecin est tenu de retenir, comme au guichet automatique, de bouffer la
carte? la carte non valide...
M. Cantin: Si la carte est non valide, il lui demande, à
ce moment-là de payer; le bénéficiaire doit payer...
M. Trudel: Oui.
M. Cantin: ...réclamer à la Régie et, en
même temps, il lui remet un dépliant pour réclamer à
la Régie une nouvelle carte.
M. Trudel: Mais, j'imagine que ce qui est le plus
fréquent, c'est le médecin qui ne s'en aperçoit pas.
M. Cantin: Oui, mais...
M. Trudel: À ce moment-là, vous lui coupez sa
réclamation d'honoraires.
M. Cantin: C'est ça.
M. Trudel: Dans le 1 000 000 $, ça doit être
probablement la majorité, ça.
M. Cantin: Bien oui.
M. Trudel: Est-ce que ça incite les professionnels de la
santé...
M. Cantin: Bien!
M. Trudel: ...à donner des ordres, à leur
personnel, de vigilance.
M. Cantin: Exactement. M. Trudel: Pensez-vous?
M. Cantin: Ce qui arrive, c'est que plusieurs professionnels
aussi avaient le numéro de la carte dans leur dossier, mais ils
n'avaient pas l'échéance. Alors, la personne se présente,
elle dit: J'ai oublié ma carte. Il dit: Ce n'est pas grave, je l'ai.
M. Trudel: Oui, c'est ça.
M. Cantin: Mais elle est échue! Surprise!
M. Trudel: Alors, en théorie, ça n'existe plus,
donc, parce que ça prend des cartes...
M. Cantin: Complètement.
M. Trudel: ...valides tout le temps.
M. Cantin: Complètement réglée, cette
histoire-là.
M. Trudel: Et là, je reprends sur la carte avec photo.
M. Cantin: Entre-deux, on initie la réinscription des
bénéficiaires. On ne remet plus la carte...
M. Trudel: Entre les deux?
M. Cantin: C'est-à-dire après l'opération de
la carte valide...
M. Trudel: Oui.
M. Cantin: ...on a entrepris une autre opération qui est
la réinscription des bénéficiaires, c'est-à-dire
qu'on n'émet plus la carte d'une façon automatique comme telle,
mais on doit se réinscrire à la Régie pour obtenir sa
carte. Et, en même temps qu'on met de l'avant ce nouveau
processus-là qui était prévu pour le 15 octobre 1992, on
démarre la carte d'assurance-maladie avec photo.
M. Trudel: O.K. Alors, 15 octobre. Adopté. Amendement
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Amendement
adopté.
Le Président (M. Philibert): Amendement adopté.
Est-ce que l'article 366 tel qu'amendé est adopté?
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
l'article 367.
M. Côté (Charlesbourg): Jusqu'à
l'entrée en vigueur de l'article 565 de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux et modifiant diverses dipositions
législatives, une entente conclue en vertu du quatrième
alinéa de l'article 19 de la Loi sur l'assurance-maladie, tel qu'il se
lisait avant d'être modifié par l'article 564 de la Loi sur les
services de santé et les services sociaux et modifiant diverses
dispositions législatives ou, à défaut d'une telle
entente, le décret visé au sixième alinéa de cet
article peut prévoir un nombre maximal de médecins chercheurs ou
de médecins professeurs définis à l'entente ou au
décret et auxquels la rémunération différente ne
s'applique pas.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle...
Auparavant, on est aussi bien de prévoir tout de suite, on devait finir
à 16 heures, est-ce qu'il y a consentement pour aller plus tard?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, je pense que les... Ce
n'est pas cette commission-ci qui se transforme pour l'autre. C'est une
nouvelle commission...
Une voix: Dans la même salle.
M. Côté (Charlesbourg): Dans la même
salle?
Une voix: Oui.
M. Trudel: On contrôle.
Le Président (M. Philibert): Consentement pour
siéger après 16 heures? O.K. J'appelle l'article 368.
Une voix: Adopté. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Asteur que les mottons sont passés, c'est
adopté. Son motton est passé.
M. Côté (Charlesbourg): Les comités de
révision constitués en vertu de l'article 41 de la Loi sur
l'assurance-maladie continuent leur existence et sont réputés,
à compter de l'entrée en vigueur de l'article 573 de la Loi sur
les services de santé et les services sociaux et modifiant diverses
dispositions législatives, être des comités de
révision constitués en vertu de l'article 41 de la Loi sur
l'assurance-maladie, tel que remplacé par l'article 573 de cette
loi.
M. Trudel: Ils continuent leur existence avec exercice.
Adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): J'appelle l'article 369.
M. Côté (Charlesbourg): Ah, ça c'est
très bien. C'est parce que j'ai de la misère à maintenir
mon existence. C'est pour ça que j'ai du trouble avec l'exercice
là.
Le paragraphe 2° de l'article 577 de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux et modifiant diverses dispositions
législatives entre en vigueur le (il faudra indiquer la date de la
sanction de la présente loi).
Pour l'application du sixième alinéa de l'article 65 de la
Loi sur l'assurance-maladie, édicté par ce paragraphe, le
directeur de la protection de la jeunesse d'un centre de services sociaux
existant le (en indiquant la date de la sanction du présent projet de
loi) est réputé être jusqu'au (en indiquant la date de
l'entrée en vigueur de l'article 544 de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux et modifiant diverses dispositions
législatives) le directeur de la protection de la jeunesse d'un
établissement qui exploite un centre de protection de l'enfance et de la
jeunesse.
M. Trudel: Faites-moi donc un petit commentaire à votre
dernière colonne là. Il doit y avoir un petit commentaire, non.
Est-ce que ça touche les retrouvailles ça là?
Une voix: C'est ça, c'est ça, c'est juste
ça.
M. Trudel: C'est ça. C'est ça quoi?
Une voix: C'est Garon qui vient faire la loi.
M. Trudel: II ne peut pas. C'est Garon qui vient faire la
loi.
M. Côté (Charlesbourg): Ça été
long, mais j'ai toujours fini par passer avec sans bâillon.
L'expérience de trois ans.
Une voix: II écoute au micro.
M. Côté (Charlesbourg): Je le salue. Je le salue,
s'il nous écoute là.
M. Trudel: Bonjour, bonjour...
M. Côté (Charlesbourg): Évidemment, ça
découle de l'article 577...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...de la loi 120, 2° par
l'addition après le cinquième alinéa du suivant: «La
Régie peut transmettre au directeur de la protection de la jeunesse dans
un centre de protection de l'enfance et de la jeunesse sur demande les nom,
prénom, date de naissance, sexe, adresse, et date de décès
d'une personne inscrite à son fichier des bénéficiaires
afin de permettre de retrouver, conformément au Code civil du
Québec, une personne adoptée ou ses parents
biologiques.»
M. Trudel: Ce n'est pas ça qui empêchait de charger
des frais là, non?
Une voix: Non, absolument pas. M. Trudel: Ce n'est pas
relatif à ça. Une voix: Non.
M. Trudel: Est-ce que vous saviez ça qu'à des
places au Québec, ils ont une tendance à charger des frais pour
faire des retrouvailles dans des CSS.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, ils se sont fait
écrire aussi!
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. (16 heures)
M. Trudel: Vous allez surveiller ça.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. De très
près puis, évidemment, il est clair qu'il faut en arriver avec
une politique qui s'applique à tout le monde. Il s'est
développé à gauche et à droite des initiatives,
à l'occasion, qu'on peut considérer malheureuses, mais qui ont
donné du service et, dans d'autres cas, une pression populaire
très forte pour effectivement avoir des services, même en payant.
On a été informés dans le cas d'une région en
particulier et mon sous-ministre, M. Dicaire, a fait les communications
nécessaires pour informer les gens que nous devions revenir à des
pratiques plus normales et qu'entre-temps on donnera la ligne.
M. Trudel: bon. ça, ça donnait l'autorisation, on
s'en souvient, de transmettre les données de la ramq
éventuellement à la cpej pour...
M. Côté (Charlesbourg): Pour sauver du temps quant
à la recherche.
M. Trudel: O.K. Sauf que là, la partie retrouvailles en
soi, les services professionnels autour de retrouvailles, ça, il n'y a
rien de réglé.
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Trudel: Québec. Y a-t-il un horizon...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel:...que vous vous êtes donné
là-dessus pour...
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Évidemment,
quand on met ça en relief par rapport aux problèmes de
cardiologie tertiaire, par rapport à de l'hémodyrtamie, par
rapport à la dialyse, par rapport aux traumatismes, par rapport à
bien des affaires, il est clair que ce qui a rapport aux problèmes de
jeunesse, le problème doit se régler par l'ajout de ressources.
C'est bien évident. Donc, à partir de ça, on essaie d'y
aller par un certain nombre de priorités, mais j'espère, à
l'automne, pouvoir faire un effort spécial à ce niveau-là
qui va aller avec nos directives administratives quant à la gestion de
ces dossiers.
M. Trudel: Je comprends qu'effectivement, s'il faut tout mettre
ça, tout est relatif dans ce bas monde, mais, pour la personne qui voit
filer le temps...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: ...et peut-être voir filer ses parents
biologiques vers l'autre monde...
M. Côté (Charlesbourg): Je comprends.
M. Trudel: ...ça pose des inquiétudes aussi. Alors,
on va tenir ce message-là. Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
370.
M. Côté (Charlesbourg): Le gouvernement ou la
régie, selon le cas, peut adopter, au plus tard le 31 décembre
1992, un règlement en vertu des paragraphes 1.1 et I.2 du premier
alinéa de l'article 69 de la Loi sur l'assurance-maladie, ou en vertu du
paragraphe h du premier alinéa de l'article 72 de cette loi, même
si ce règlement n'a pas fait l'objet de la publication prévue
à l'article 8 de la Loi sur les règlements. Un tel
règlement entre en vigueur, malgré l'article 17 de cette loi,
à la date de sa publication à la Gazette officielle du
Québec ou à toute date ultérieure qui y est
fixée. Un tel règlement peut, s'il en dispose ainsi, s'appliquer
à compter de toute date non antérieure au, en indiquant la date
de la sanction de la loi.
M. Trudel: 69, c'est quoi? En vertu de ...69 de la Loi sur
l'assurance-maladie...
M. Gaudreau: Le pouvoir réglementaire. C'est le pouvoir de
réglementer en vertu de la Loi sur l'assurance-maladie.
M. Trudel: O.K. Surdivision.
M. Côté (Charlesbourg): Sur division?
Le Président (M. Philibert): Adopté sur division.
J'appelle 371.
M. Trudel: Encore une fois, c'est pour se dispenser de la
publication, ça.
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais je voulais juste
savoir l'objet de votre division.
M. Trudel: Même si ce règlement n'a pas fait l'objet
d'une publication.
Le Président (M. Philibert): L'article 371 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Pour l'application de
l'article l'article 24.2 de la Loi sur la Régie de l'assurance-maladie
du Québec, édicté par l'article 592 du chapitre 42 des
lois de 1991, les prévisions budgétaires sont établies,
pour la première année, en tenant compte des politiques
gouvernementales relatives à la main-d'oeuvre médicale, soit la
Politique triennale des inscriptions dans les programmes de formation doctorale
et postdoctorale en médecine pour 1992-1993, 1993-1994 et 1994-1995
approuvée par le gouvernement ainsi que le décret 228-92 du 19
février 1992 concernant la détermination des postes de stagiaires
disponibles dans les programmes de formation médicale postdoctorale pour
1992-1993. Elles doivent également tenir compte de l'évolution
démographique, du vieillissement de la population, de l'étendue
de la couverture des services et du contenu des ententes intervenues en vertu
de l'article 19 de la Loi sur l'assurance-maladie.
Pour les années subséquentes, les prévisions
budgétaires sont établies à partir de la base
budgétaire ainsi obtenue.
M. Trudel: Pourquoi on ne retrouve pas l'état de...
Le Président (M. Philibert): S'il vous plaît.
À l'ordre, s'il vous plaît!
M. Trudel: Le piton de départ est parti. On ne peut pas
tenir compte des conditions sociosa-nitaires des populations concernées?
Parce que les données de Santé Québec ne vous permettent
pas de vous appuyer là-dessus?
M. Morency (Denis): II faut attendre leur deuxième
rapport. Santé Québec, actuellement, ce n'est pas utilisable.
À titre indicatif, étudiant, il n'est pas...
(Consultation)
M. Côté (Charlesbourg): II y a, dans ce cas-ci, ce
dont on tient compte, c'est l'accroissement, le vieillissement et,
évidemment, l'enquête Santé Québec qu'on
connaît actuellement ne peut nous être d'une aide qu'à titre
indicatif. Il semble bien que la deuxième sera beaucoup plus
précise et beaucoup plus pointue quant à l'infor-
mation qu'elle va pouvoir nous donner. Et à ce moment-la on va
pouvoir s'en servir.
M. Trudel: Parce que l'année 2, est-ce que le budget
fermé de la RAMQ établi à partir des paramètres de
l'année 1 peut en arriver à avoir comme conséquence de
limiter la dispensation gratuite de certains services parce que l'année
1 ayant fixé ça à tel niveau, l'évolution des
éléments qui sont là nous amèneraient à
dire: Ah, il n'y en a pas plus que ça pour la RAMQ.
M. Côté (Charlesbourg): II va continuer d'arriver du
nouveau monde. Il va continuer d'avoir du vieillissement de la population.
M. Dicaire: Si vous remarquez, ça tient compte d'une
variable importante qui porte sur l'étendue de la couverture des
services. Donc, s'il n'y a pas de modification à la couverture des
services, l'enveloppe devrait en tenir compte. C'est plus un paramètre
qui vient influer sur l'enveloppe que l'enveloppe est influencée sur la
couverture des services.
M. Trudel: Oui, oui. Vous voulez dire qu'il y a une
séquence. C'est à l'État de décider de l'ampleur de
la couverture et ça modifie leur budget, mais moi je veux bien m'assurer
qu'on n'invoquera pas l'inverse en disant: L'année 1 ayant
été fixée à telle base, c'est d'ajouter des
facteurs d'indexation reconnus, et des éléments
d'évolution démographique et du vieillissement de la population.
Avec tout ça, ça nous amène à ne pas être
capable de couvrir tous les services à assurer. Alors, donc, il y a les
services qui vont devoir être désassurés. (16 h 10)
M. Dicaire: C'est plus l'inverse. Ça, ça va jouer
au niveau surtout, je dirais, de l'offre des services médicaux,
c'est-à-dire qu'un des problèmes actuels du dépassement et
de la croissance importante de l'enveloppe budgétaire des services
médicaux, c'est dû à un volume important de médecins
actuellement dans le système et qui fait en sorte qu'on avait un ratio
de médecins par 1000 de population qui était parmi les meilleurs
au Canada. Si on avait eu à l'époque, disons, il y a cinq ans ou
dix ans, une enveloppe fermée des services médicaux sous les
mêmes caractéristiques de la population, veillissement, etc.,
ça aurait mis une pression dans le système pour faire en sorte
qu'on contrôle mieux l'offre de médecins qui arrivent sur le
marché. On aurait eu, j'ai nettement l'impression, la collaboration
beaucoup plus explicite de la part des fédérations
médicales et même de la Corporation, à la limite,
là-dessus. En fait, si vous avez une tarte de telle dimension puis que
vous avez 100 personnes, la pointe va être petite; si vous en avez 50,
vous allez demeurer avec la même tarte, mais la pointe va être plus
grosse. Mais là, votre tarte, c'est la couverture des services
assurés; donc, vous avez un budget qui est en fonction de la couverture
des services assurés; il s'agit de savoir si vous la divisez ou pas. De
sorte que si vous réduisez le nombre, ce qu'on a commencé
à faire et ce qu'on doit poursuivre aussi, cela va faire en sorte que
vous allez contrôler mieux votre enveloppe fermée sans
nécessairement remettre en cause ou en question la couverture des
services assurés.
C'est bien sûr que, si le gouvernement décidait - et c'est
pour ça que je dis que l'un ne vient pas avant l'autre - si le
gouvernement décidait de désassurer des services médicaux,
par exemple, vous devrez rajuster l'enveloppe. Si vous sortez du système
100 000 000 $ de couverture de services assurés qui ne le sont plus,
vous ne devez pas laisser ces 100 000 000 $ à l'intérieur du
budget fermé. C'est ça que ça dit, mais c'est plus un
input qu'une résultante, une variable dont vous devez tenir compte.
C'est pour ça que j'utilise l'expression de la tarte. La tarte, c'est
vos services assurés; en fonction de cette couverture-là, vous
avez une tarte de telle dimension, puis là, vous la répartissez
aussi à travers le nombre de médecins. Le problème
à l'heure actuelle, c'est qu'on avait un surplus de médecins dans
le système de sorte que, tout en gardant la croissance des
paramètres, des budgets alloués aux services médicaux
selon les mêmes paramètres qu'on appliquait dans le réseau,
il n'en demeure pas moins que l'enveloppe totale des services médicaux
croissait de façon importante, à cause d'un fort volume de
médecins qui arrivaient sur le marché. C'est surtout cette
composante-là que...
Avec une enveloppe fermée, la conséquence implicite
à tout ça, c'est qu'avec le temps, plutôt que le
gouvernement se retrouve tout seul ou le ministère à se battre
pour restreindre, selon les prévisions qui ont été faites,
pour restreindre le quantum de médecins qui arrivent ou qui s'inscrivent
à l'université, j'ai nettement l'impression que les
fédérations médicales vont aussi s'associer à nous
dans une telle démarche parce que là, l'enveloppe globale est
fermée. C'est surtout l'effet majeur de ça. De mémoire, je
pense que, si on avait le quantum de médecins qu'on devrait avoir en
fonction du niveau de population et de ses caractéristiques, c'est
quelque chose comme 50 000 000 $, je pense, par année qu'on
économiserait, additif et récurrent.
M. Trudel: Je me rappelle des remarques, cependant, de la
Corporation professionnelle des médecins qui disait que, sur les
chiffres, elle ne les niait pas, mais elle disait: On est à travailler
sur la redéfinition des vrais chiffres, de ce que c'est qu'un
médecin EP, puis là, par 1000 de population, parce que est-ce
qu'il y a des temps partiel là-dedans puis...
M. Dicaire: Qui tient compte de la féminisation de la
pratique, qui tient compte du vieillis-
sement, etc., mais je dirais qu'on n'a pas un écart très
très grand...
M. Trudel: Non, c'est parce que moi, ce qui m'inquiète
là-dedans...
M. Dicaire:... là-dessus.
M. Trudel: Ce qui m'inquiète, je vais vous le dire bien
carrément, c'est évidemment les services aux usagers. Est-ce que
le fait d'avoir un budget fermé qui améliorerait nos
méthodes, nos approches de contrôle sur l'expansion, on peut
parler de la masse, c'est qu'on soit obligé de restreindre
l'accès aux services ou bien ralonger la liste d'attente aux services,
puis ensuite, il dit: Ah! Il n'y a que ça cette année dans
l'enveloppe, si ça se rend jusqu'au bout. Je vais y aller en
exagérant un petit peu parce que ça, ça suppose qu'il y a
une prévision d'évolution des dépenses et des services
à être rendus régulièrement. Ça ne permet pas
des événements scatologiques dans la séquence. S'il te
poigne une supercrise de méningite une année et que tu as
beaucoup de soins à fournir en centre hospitalier ou d'autres types de
services, ça n'a pas d'allure que ça influe sur ton enveloppe et
là, ça va avoir comme influence d'allonger la liste
d'attente...
M. Dicaire: Oui. Mais, pour des circonstances exceptionnelles de
ce genre-là, il y a toujours des dispositions particulières qui
sont prises, même dans la pratique et dans l'application du
système de rémunération des médecins. S'il arrive
une épidémie ou s'il arrive un événement majeur, on
ajuste l'enveloppe en conséquence.
M. Trudel: Adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): L'article 371 est
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Juste pour bien se
comprendre, on a bien des outils là qui commencent à donner des
résultats, des plans d'effectifs, des politiques de
rémunération différente, et tout ça s'en vient
là... Je pense qu'au cours de l'automne... Parce que, on peut bien
être dans une région où il y a 1000 médecins de trop
et puis se plaindre qu'il y a un manque de service.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Mais, quand globalement tu
es en équilibre, et puis que dans une région il y en a 1000 de
trop, c'est bien sûr qu'ailleurs il arrive...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Puis il arrive des cas comme
Maria, puis il arrive des cas comme Chandler, puis on pourrait en nommer
d'autres en Abitibi.
M. Trudel: Sainte-Anne-des-Monts.
M. Côté (Charlesbourg): Puis, il y en a de plus en
plus, alors...
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): Merci. Alors j'appelle
372.
M. Côté (Charlesbourg): Vous comprenez maintenant
pourquoi j'ai tellement hâte au début de l'année 1993.
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adoptée,
l'année 1993!
Les paragraphes 2° et 3° de l'article 11 et les articles 15, 56
et 57 ont effet depuis le 4 septembre 1991.
M. Trudel: Adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): L'article 372 adopté.
J'appelle l'article 373.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 13 a effet depuis
le 24 février 1992.
M. Trudel: Adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): J'appelle l'article 374.
M. Côté (Charlesbourg): Les articles 36 et 40 ont
effet depuis (il faudra indiquer la date, Mme la Présidente, de la
présentation du projet de loi qui est le 14).
M. Trudel: Le 14 mai. Adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): L'article 374 est
adopté. J'appelle l'article 375.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 58 a effet depuis
le 18 décembre 1991. Une requête en contestation ou annulation de
toute élection tenue avant le (il faudra indiquer la date de la sanction
de la présente loi) est formée au moyen d'une déclaration
écrite déposée à la Commission des affaires
sociales ou mise à la poste dans les 90 jours qui suivent cette
date.
M. Trudel: Allez-vous informer déjà les demandeurs
de se pourvoir dans 90 jours?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Vous allez les informer là qu'ils ont 90 jours
pour faire ça, et comment elle va être passée là...
Oui, bien, bien... Oui, c'est adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): L'article 375 adopté.
J'appelle l'article 376.
M. Côté (Charlesbourg): Euh?
La Présidente (Mme Loiselle): Ah, il y a une ligne,
hein...
M. Côté (Charlesbourg): Je pense... Oui, j'avais une
ligne que je n'avais pas lue, Mme la Présidente.
On dit: À cette fin, le paragraphe 3° de l'article 126 est
réputé en vigueur.
M. Trudel: Ça faisait partie de mon adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): Parfait, alors 375
adopté. J'appelle 376.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 619.7 de la Loi
sur les services de santé et les services sociaux et modifiant diverses
dispositions législatives, édicté par l'article 60, a
effet depuis le 4 septembre 1991.
M. Trudel: Adopté.
La Présidente (Mme Loiselle): Adopté. J'appelle
l'article 377.
M. Côté (Charlesbourg): Euh... Est-ce qu'on adopte
les deux qui sont en suspens là...
M. Trudel: Oui, avant ça.
M. Côté (Charlesbourg): Avant de finir.
La Présidente (Mme Loiselle): On garde le dernier
pour...
M. Côté (Charlesbourg): Le dernier pour la fin.
M. Trudel: Les rouges pour la fin.
M. Côté (Charlesbourg): II y aurait l'article 2 qui
était suspendu.
Une voix: Oui, 2 et puis 94.
La Présidente (Mme Loiselle): J'appelle l'article 2.
M. Trudel: Elle a appelé l'article 2.
La Présidente (Mme Loiselle): L'article 2.
Articles en suspens
M. Côté (Charlesbourg): Mme Demers a une
communication très importante.
M. Trudel: Une communication importante à me faire.
Mme Demers (Laurence): Bien je veux dire, il me semble que vous
aviez demandé une modification à l'article 2 pour tenir compte du
jugement de la Cour suprême. C'est ça?
M. Trudel: On ne peut rien vous cacher.
Mme Demers: Le jugement de la Cour suprême dans la cause de
Métropolitaine ce que ça dit, c'est dit que le secret
professionnel ce n'est pas un droit absolu, c'est un droit relatif. Donc,
ça veut dire qu'une personne peut y renoncer. Elle peut y renoncer par
différentes lois. Elle peut y renoncer par la Loi sur les services de
santé et les services sociaux comme on a vu, ou la personne peut
autoriser l'établissement à transmettre des informations, tout,
ou partie, ou pour une certaine période d'hospitalisation, elle a le
choix de faire ça.
Mais, c'est le cas aussi de la Loi sur l'accès à
l'information où la personne peut aussi autoriser la transmission de
renseignements. C'est le cas aussi de la Loi médicale où une
personne peut autoriser le médecin à transférer, à
donner des informations d'ordre médical. Puis, c'est même le cas
de la Charte des droits et libertés de la personne. À l'article
9, on consacre le principe du secret professionnel, sauf qu'on dit...
M. Trudel: Là, elle vient de me dire que je ne peux pas
avoir d'amendement.
Mme Demers: ...le professionnel peut être
délié de son secret professionnel si la personne qui a fait les
confidences y renonce. Puis le juge de la Cour suprême dit en plus que
même si la personne n'a consenti nullement à la transmission de
renseignements confidentiels, l'article 462 du Code de procédure civile
donne au juge un pouvoir discrétionnaire, pour que le défendeur
fasse une défense pleine et entière, à transmettre
certains renseignements. (16 h 20)
Alors, nous on se dit devant tout ça, devant toute cette panoplie
de lois-là, peut-être qu'il y a deux moyens de régler le
problème là. Puis, je ne suis pas sûre que ça serait
une modification à la Loi sur les services de santé et les
services sociaux, ça pourrait être ou bien un article dans le Code
civil, dans la partie qui concerne le droit des assurances, venant limiter aux
personnes qui émettent des polices d'assurance-vie leur droit d'obtenir
certains renseignements, déterminer c'est quoi les renseigne-
ments qu'ifs peuvent avoir. C'est peut-être les renseignements qui
précèdent le décès, c'est peut-être les
renseignements qui ont rapport avec la cause du décès ou, une
autre façon, ça pourrait être da communiquer avec... En
tout cas, il y a certaines démarches qu'on peut entreprendre
auprès de l'Inspecteur général des assurances pour que les
contrats d'assurance-vie puissent être beaucoup plus circonscrits en ce
qui concerne les renseignements. Parce que si on modifie notre loi, nous
autres, je veux dire que la Loi médicale reste là, la loi sur
l'accès reste là et surtout la Charte et ce n'est pas nous autres
qui allons modifier la Charte, vous savez.
M. Trudel: Non.
Mme Demers: Je me dis que c'est peut-être dans le droit des
assurances...
M. Trudel: On voit ça qu'on n'a pas de poignées
là-dessus.
Mme Demers: ...que ça devrait être
limité.
M. Trudel: Oui, ça, vous avez raison là-dessus, on
n'a pas bien bien de poignées sur les affaires constitutionnelles et
«constitutionnalisan-tes».
(Consultation)
M. Trudel: Je comprends l'explication de type juridique que vous
me servez là. Je veux juste demander l'engagement du ministre de
sensibiliser ses collègues et, en particulier, son collègue de la
Justice sur la nature du problème et le fait que ce qui est permis dans
l'esprit, c'est d'avoir une photo de l'usager, à un moment donné
de sa vie, pour prendre un risque sur sa vie. Bon! Au-delà de ça,
ça me semble clair qu'en tout cas, ce n'est pas l'esprit du
législateur, ce n'est pas tout à fait ce que les textes disent.
À mon avis - ça, c'est un avis à moi - c'est un abus
d'interprétation des textes de loi. Je comprends que c'est quelque chose
de modifier ça, il faudrait aller au Code civil, une procédure du
Code civil pour la modification, mais, c'est gros, ça. C'est gros et je
souhaite que ses collègues du Conseil des ministres soient
sensibilisés à cette réalité-là et que, dans
les meilleurs délais, on puisse s'engager à limiter cette
intervention dans le dossier de l'usager pour toute personne extérieure
ou étrangère à la relation professionnelle entre l'usager
et le professionnel concerné.
M. Côté (Charlesbourg): Le message est clair. Il est
tellement clair que le ministère l'a déjà passé par
les officiers supérieurs du ministère au ministère de la
Justice, mais que j'ai eu, à nouveau, l'occasion, ce matin, de
sensibiliser mes collègues du Conseil des ministres à cette
problématique-là et à une un petit peu plus large, une
problématique. Je sais qu'actuellement, le ministre des Communications,
responsable de l'accès à l'information, et celui de la Justice
travaillent dans la foulée des amendements au Code civil. J'ai entendu
dire qu'il y avait là aussi une loi d'application...
M. Trudel: Oui, qui s'en vient.
M. Côté (Charlesbourg): ...qu'il y aurait une
réflexion spéciale qui serait en cours, actuellement. J'ai
demandé d'être informé du suivi de ces choses-là, en
pensant à l'article 2, en pensant à l'article 94 et en pensant
à l'article 95.
M. Trudel: Sur division.
Le Président (M. Philibert): L'article 2, adopté
sur division. J'appelle l'article 94.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. le
Président, il y a quelques amendements que vous avez entre les
mains...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...on peut peut-être
les faire en cours de route. En cheminant vers l'article 94, il y en aurait un
certain nombre. À l'article 15...
M. Trudel: Oui, allez-y.
M. Côté (Charlesbourg): Ça va.
Le Président (M. Philibert): À l'article 15.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. L'article 15 du projet
de loi est remplacé par le suivant: L'article 139 de cette loi est
modifié: 1° par le remplacement, dans les cinquième et
sixième lignes du premier alinéa, «, de 130 ou» par
ce qui suit: «ou 130, au paragraphe 3.1° de l'article 131 ou au
paragraphe 4° de l'article»; 2° par le remplacement des
quatrième et cinquième lignes du deuxième alinéa
par les suivants: «par des fonds autres que des fonds provenant, en tout
ou en partie, de subventions du gouvernement ou autres que des fonds provenant
entièrement de souscriptions publiques et que c'est».
M. le Président, ça introduit ici un certain nombre
d'articles, d'amendements qui nous font régler de manière la plus
équitable possible un problème qui perdure depuis 1971-1972.
C'est dans la foulée de la loi 120, vous vous rappellerez, lorsque
l'audition était suivie de l'avant-projet de loi. Les corporations
propriétaires, tant de la communauté anglophone, de la
communauté juive, des communautés religieuses étaient
venues
nous voir en commission parlementaire pour nous rappeler qu'en 1960
elles avaient été, en partie, dépossédées,
qu'en 1972 ça avait continué et qu'il y avait des injustices qui
avaient été commises à l'époque et que, par
conséquent, on devait être sensibles à une certaine
réalité.
On a, en cours de route, travaillé, échangé avec
elles au cours des dernières semaines de manière très
brillante, avec notre notaire qui est toujours notre spécialiste en ces
matières et, avec l'intervention de tout le monde, on est en mesure de
déposer des papillons qui reçoivent un assentiment assez large
à ce moment-ci et qui va nous permettre de régler cette
situation-là, je ne peux pas dire une fois pour toutes, mais, à
tout le moins, nous faire progresser dans un souci d'équité et de
faire en sorte qu'on puisse continuer d'avoir cette collaboration indispensable
de ces gens qui ont investi beaucoup de temps, beaucoup d'argent dans des
corporations, que ce soit la communauté juive, que ce soit la
communauté anglophone, beaucoup, beaucoup d'argent a été
investi. J'ai, frais à la mémoire, des projets d'immobilisation
qui ont été réalisés et qui ne l'auraient jamais
été s'il n'y avait pas eu une participation substantielle de ces
différentes communautés-là.
Dans ce sens-là, c'est heureux qu'on en arrive à ça
aujourd'hui et ça nous permet de rétablir un certain nombre de
choses et d'être capables de travailler dans l'avenir, de toujours
pouvoir compter sur leur collaboration et de le faire dans un contexte
juridique qui, à tout le moins - et le notaire me corrigera si je
m'égare un peu trop - paraît un peu plus clair pour tout le monde.
À tout le moins. Et je pense que, dans ce cas-là, c'est un pas
assez important.
M. Trudel: Et vous pouvez nous assurer évidemment que la
résultante pratique ce ne serait pas des... Il n'y a aucune privation de
l'État a travers ces dispositions qui permettent de régler un
certain nombre de situations historiques, par ailleurs, en respectant toutes
les contributions de nature historique qui ont été faites par des
corporations propriétaires à révolution du système
et des éléments du système de santé,
éléments physiques, par exemple, des services de santé et
des services sociaux à l'intérieur des différents cas qui
se sont succédé, mais que cela ne prive en rien l'État
d'un certain nombre de dispositions en matière de contributions pour
rendre des services.
M. Côté (Charlesbourg): Écoutez, la
compréhension que j'en ai à ce moment-ci, c'est clair que nous
sommes dans une situation où il n'y a pas de privation de l'État,
claire. Et ça a été une condition de base pour qu'on
puisse effectivement passer à travers, amener des papillons qui nous
permettent de régler cette situation-là et... Bon. Validation
juridique à gauche et à droite sur le plan des
interprétations, il semble bien à ce moment-ci y avoir pas mal
d'unanimité quant à l'interprétation qu'on peut en tirer
et une certaine quiétude sur le fond juridique pour ceux qui,
éventuellement, voudraient s'essayer.
M. Trudel: Alors, si on tombe directement sur le 15, l'amendement
15...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: La modification, c'est pour introduire...
Expliquez-moi surtout la deuxième modification. Ou M. le notaire. (16 h
30)
M. Gaudreau: Vous avez l'article 139 de la loi 42. Alors, on
remplace les deux lignes, en haut de la page 43 là. Autrement... C'est
si on vient encore préciser par rapport aux investissements, c'est que
les fonds qui auront dû servir donc à payer ces immeubles dont on
se réclamerait une autorité de vendre et d'utiliser le produit
à des fins particulières, il faut que ce soit des immeubles qui
aient été financés autrement que par des fonds
gouvernementaux en tout ou en partie, ce qui n'était pas
précisé et pouvait amener des difficultés
d'interprétation.
M. Trudel: En tout et en partie.
M. Gaudreau: Et quant aux souscriptions publiques, on ajoute
aussi une précision. C'est autrement que entièrement par des
souscriptions publiques. Il faut être capable de démontrer, en
quelque sorte, que ce n'est pas le simple fruit d'une souscription
générale publique, mais qu'il y a eu une mise de fonds, un
intérêt privé, en tant que corporation. Vous êtes
propriétaires, il y a bel et bien eu une mise de fonds de ces
gens-là. Ce n'est pas simplement le fruit d'une collecte populaire
où personne ne peut se prétendre propriétaire comme tel et
où les membres, à ce moment-là, s'autoriseraient de
réaliéner et d'utiliser le produit alors que les gens ont
été sollicités plus sous l'angle de la charité
publique.
Alors, c'est pour apporter deux précisions, pour éviter
les difficultés éventuellement quant à la disposition de
ces immeubies-ià.
M. Trudel: Ça va, très bien. Adopté.
Le Président (M. Philibert): L'amendement est
adopté. Est-ce que l'article 17 tel qu'amendé est adopté?
Article 15, excusez.
M. Côté (Charlesbourg): Article 15. Article 16.1, M.
le Président.
Le Président (M. Philibert): Article 16.1.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer
après
l'article 16, l'article suivant: L'article 16.1. L'article 170 de cette
loi est modifié par l'addition à la fin de ce qui suit: «,
à l'exception de ceux attribués aux membres d'une corporation
désignée par le ministre en vertu de l'article 139, et qui
peuvent être exercés conformément aux dispositions de la
sous-section 5 de la présente section».
M. Gaudreau: Alors, l'amendement est de l'ordre de la
précision encore ici. On nous soumettait que les pouvoirs que les
membres peuvent exercer en vertu de cette loi-là ne sont pas
évidents, ne sont pas par rapport à l'exercice des pouvoirs, par
le conseil d'administration, d'où 170 est modifié pour bel et
bien mettre en lumière que les pouvoirs du conseil, c'est une chose,
ceux des membres qui peuvent être exercés, c'est une autre chose,
et que ça pourra se faire suivant des modalités d'un forum de
représentation qu'on introduit par le papillon suivant.
C'est que les membres faisaient valoir qu'ils n'avaient pas d'organe de
représentation bien à eux, qu'avec la mise en place d'un conseil
d'administration en vertu de la loi ils avaient perdu toute cette
possibilité juridique, à la face même de la loi, de
continuer d'avoir un organe de représentation.
M. Trudel: Donc, à l'exception des affaires qui auraient
été désignées et qui demeuraient propre
à.
M. Gaudreau: Je veux dire, les affaires sont toujours celles de
la corporation, ni celles des membres, ni celles du conseil. Ce sont celles
d'une entité. Mais à l'intérieur de l'entité, deux
forums, deux assemblées, deux organes, appelons-les comme on veut,
peuvent agir et c'est pour bien camper le rôle juridique, les pouvoirs
juridiques des uns et des autres.
M. Trudel: Ça va, adopté.
Le Président (M. Philibert): L'ajout 16.1
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Article 16.2, M. le
Président. Donc, insérer après l'article 16.1, l'article
suivant: 16.2. Cette loi est modifiée par l'insertion,
immédiatement après l'article 181 de ce qui suit: «5.
Représentation des membres de certaines corporations». Donc,
«181.1. Les membres d'une corporation désignée par le
ministre en vertu de l'article 139 peuvent, par règlement, former un
bureau de gouverneurs ou de délégués pour les
représenter et déterminer sa composition, les règles de sa
régie interne et ses fonctions et devoirs, ainsi que le mode de
nomination, la durée du mandat et le mode de destitution des gouverneurs
ou des délégués. «Le premier alinéa de
l'article 168 s'applique, en l'adaptant, aux gouverneurs ou aux
délégués et aux procès-verbaux de leurs
assemblées. «Les avis qui doivent être transmis aux membres
de la corporation le sont valablement s'ils sont adressés au bureau des
gouverneurs ou des délégués.» «181.2 Le
règlement pris en application de l'article 181.1 peut prévoir que
l'exercice des devoirs attribués aux membres de la corporation en vertu
des articles 129 à 132, 179, 180, 262.1, 327, 330 et 550 peut être
confié au bureau des gouverneurs ou des
délégués.»
M. le Président, plus on va plus j'ai des problèmes de
vision. Évidemment, j'ai passé 40 ans et 181.2 pour être
bien sûr qu'on se comprend bien, je vais le relire. «181.2 Le
règlement pris en application de l'article 181.1 peut prévoir que
l'exercice des pouvoirs - et non des devoirs, comme j'ai dit tantôt -
attribués aux membres de la corporation en vertu des articles 129
à 132, 179, 180, 261.1, 327, 330 et 550 peut être confié au
bureau des gouverneurs ou des délégués.»
Une voix: Alors, ce sera 262.1.
M. Trudel: 262.1. Une autre erreur. Vous avez dit 261.1.
M. Côté (Charlesbourg): Si c'était facile, je
pourrais vous dire: Évidemment, c'était pour vérifier si
la surveillance était totale, mais...
M. Trudel: Elle l'était.
M. Côté (Charlesbourg): ...vous avez compris que
c'était une erreur humaine.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. Le nouvel
article 16.2 est adopté. J'appelle l'article 17.1.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Mais, M. le
Président, comme on n'a pas fini dans les corporations, il nous
resterait les corporations, à l'article 27.1, et on reviendra à
17.1 par la suite.
Le Président (M. Philibert): O.K. Alors, 27.1.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 27, l'article suivant: 27.1 Cette loi est modifiée par
l'insertion, après l'article 262, du suivant: «262.1 Un
établissement qui est une corporation désignée par le
ministre en vertu de l'article 139 peut, sans autre formalité que celles
prévues aux articles 180 et 260, aliéner un immeuble
excédentaire lorsque l'acquisition, la
construction ou les travaux exécutés sur cet immeuble ont
été financés par des fonds autres que des fonds provenant,
en tout ou en partie, de subventions du gouvernement ou autres que des fonds
provenant entièrement de souscriptions publiques et que ces
investissements n'ont pas fait l'objet de remboursement ou de
désintéressement. «Le produit de l'aliénation de cet
immeuble et les revenus qu'il génère peuvent être
cédés, malgré le paragraphe 4° du premier
alinéa de l'article 265, soit à une fondation ou à une
corporation sans but lucratif visée à l'article 271, pour
être utilisés, conformément à l'article 272, pour
l'une ou l'autre des fins mentionnées à cet article, soit, si
l'autorisation obtenue en vertu de l'article 260 en dispose ainsi, à une
autre corporation sans but lucratif dont les activités sont
reliées au domaine de la santé et des services sociaux.
«Ils peuvent également être versés dans un fonds
spécial dont l'administration est confiée aux membres de la
corporation et être utilisés, conformément à
l'article 272, pour l'une ou l'autre des fins mentionnées à cet
article. «Les règles prévues aux deuxième et
troisième alinéas s'appliquent également aux fonds
constitués par les membres de la Corporation avant le (il faudra
indiquer la date de sanction de la loi 15) et qui ont traditionnellement
été administrés par ces derniers. «Un immeuble
excédentaire peut aussi être transféré,
malgré le paragraphe 4° du premier alinéa de l'article 265,
soit à une fondation ou à une corporation sans but lucratif
visée à l'article 271, soit, si l'autorisation obtenue en vertu
de l'article 260 en dispose ainsi, à une autre corporation sans but
lucratif dont les activités sont reliées au domaine de la
santé et des services sociaux. «Aux fins du présent
article, on entend par "immeuble excédentaire" un immeuble pour lequel
ni l'établissement, ni la régie régionale
concernée, ni le ministre ne prévoit, pour les fins d'un
établissement, une quelconque utilisation pour les cinq années
subséquentes.»
M. Trudel: Ça dispose de certains surplus qui pouvaient
exister chez des personnes ou des corporations propriétaires.
M. Dicaire: Je m'excuse. Vous me dites?
M. Trudel: Ça dispose de la façon dont on peut
disposer...
M. Dicaire: Ha, ha, ha! Exact. C'est...
M. Trudel: ...des surplus ou des fonds accumulés dans tels
types de corporations...
M. Dicaire: Celles qui sont...
M. Trudel: ...ou qui pourraient exister.
M. Dicaire: Celles qui étaient là avant 1972, qui
ont des membres, propriétaires d'immeubles que le ministre pourra, en
vertu de 139, reconnaître ou désigner comme ayant effectivement
des investissements, ayant investi sur ces immeubles-là, ce qui
amène, en tant que corporation désignée, la
représentation sur le conseil d'administration, l'exercice de pouvoirs,
le droit de veto, d'autorisation de modifications importantes à la
charte, et, par surcroît maintenant, avec 262.1, une possibilité
d'envisager de réorienter en quelque sorte un produit
d'aliénation d'immeuble vers des fins qu'une fondation pourrait... une
fondation qui est quand même régie dans ses activités
interrelationnelles avec l'établissement par des dispositions de la
même loi. Alors... (16 h 40)
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Philibert): Le nouvel article 27.1 est
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. 17.1, M. le
Président.
Le Président (M. Philibert): 17.1 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 17, l'article suivant: 17.1 L'article 186 de cette loi est
modifié: 1° par l'addition au deuxième alinéa de la
pharase suivante: «Toutefois, dans le cas d'un établissement qui
exploite un centre d'hébergement et de soins de longue durée et
pour lequel un conseil des médecins, dentistes et pharmaciens est
institué en application de l'article 213, le plan d'organisation doit
prévoir soit la formation d'un département clinique de
médecine générale, soit la formation d'un service
médical ou soit la nomination d'un médecin responsable des soins
médicaux. 2° par l'insertion après le deuxième
alinéa, du suivant: «Le deuxième alinéa ne
s'applique pas lorsqu'un établissement qui exploite un centre
d'hébergement et de soins de longue durée est par ailleurs tenu
de former un département clinique de médecine
générale en application de l'article 185».
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Alors, le nouvel article 17.1
est adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. L'article
51.1, M. le Président.
Le Président (M. Philibert): L'article 51.1
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer après
l'article 51, l'article suivant: 51.1 L'article 527 de cette loi est
modifié par la suppression de la dernière phrase, du premier
alinéa.
M. Trudel: 51.1?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, 527.
Une voix: On introduit un article.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Non, mais c'est pour
527 de la loi 120.
M. Trudel: C'est quoi là, qu'est-ce que c'est qu'on
supprime.
M. Côté (Charlesbourg): La dernière phrase.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): En ce qui a trait au centre
de référence.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): L'article 51.1 est
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 279, M. le
Président.
Le Président (M. Philibert): L'article 279 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer après
le paragraphe 1° de l'article 279, le paragraphe suivant: 1.1° par
l'insertion dans la troisième ligne, du dernier alinéa,
après le mot «loi» de ce qui suit: «, à
l'exception de celui visé au deuxième alinéa de l'article
551».
M. Dicaire: C'est la clinique communautaire d'hier...
M. Trudel: O.K. C'est pour les exclure du groupe patronal
conventionné privé.
M. Dicaire: La raison pour le mettre avec les CLSC, on ne peut
pas le mettre avec l'Association des conventionnés privés. Donc,
il a un régime particulier.
M. Trudel: Vive la Clinique communautaire Pointe-Saint-Charles.
Adopté.
Le Président (M. Philibert): L'amendement est
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Le Président (M. Philibert): Est-ce que l'article 279 tel
qu'amendé est adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté et 377 aussi,
il reste 94, 95.
M. Trudel: 95.
M. Côté (Charlesbourg): 94, 95.
Le Président (M. Philibert): L'article 94, il y a un
amendement en suspens.
M. Côté (Charlesbourg): l'article 94, m. le
président, il a été adopté je pense, ou c'est 95
qui devait peut-être être revu comme vote si on n'acceptait pas la
pénalité. vous vous rappelez?
M. Trudel: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, après des
discussions au Conseil de ce midi, solidarité oblige, le Conseil, compte
tenu de la volonté de revoir un certain nombre de choses par l'entremise
de l'accès à l'information et la loi de l'application au niveau
du Code civil, a préféré et préfère, et
c'est une position que j'endosse, voir à l'automne dans une pratique un
peu plus générale. Étant conscient des risques,
étant en accord avec les signaux qu'il nous faut donner, bien voir que
l'application peut en être assez difficile, et qu'un individu sera
toujours dans une situation où il pourra refuser de présenter sa
carte avec photo, ou la carte d'assurance-maladie avec photo comme
pièce, s'il le désire, parce que ça prendra toujours son
consentement.
Quant a moi, pour le moment, je crois qu'il est prématuré
d'inclure à l'intérieur les pénalités. Mais, c'est
probablement, ou peut-être partie remise si on n'obtenait pas, quant
à moi, satisfaction dans l'exercice qui se fera au cours de
l'automne.
M. Trudel: Puis l'exercice dans le cours de l'automne c'est
révision, loi d'application du code civil ou...
M. Côté (Charlesbourg): Du Code civil, avec du
travail qui se fait actuellement avec la loi de l'accès à
l'information, mais qui ne viserait pas uniquement notre loi à nous,
mais l'ensemble de la problématique gouvernementale sur les banques de
données...
M. Trudel: Privées.
M. Côté (Charlesbourg): ...privées. Et,
à partir de ce moment-là, je pense qu'il y a une volonté
très ferme de mettre fin aux risques et, peut-être, dans certains
cas, des abus, de mettre fin... de prendre les mesures nécessaires pour
s'assurer que ça serve pour les fins pour lesquelles on l'a
donné.
M. Trudel: Est-ce que dans le cas... Est-ce que vous avez eu
l'information dans le cas du permis de conduire avec photo? Il va y avoir
aussi... Il y a de telles dispositions législatives qui
s'appliquent.
M. Côté (Charlesbourg): II n'y aura pas d'amende. Il
n'y aura pas d'amende.
M. Trudel: Et est-ce que vous savez - parce que ça fait
partie du même paquet - si la Société de l'assurance
automobile du Québec va garder des doubles des photos? Parce que notre
président, à nous autres...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui. C'était le
projet, mais il n'est pas passé encore... Le principe est passé,
mais les modalités d'application ne sont pas revenues au Conseil
encore.
M. Trudel: Écoutez, le nid du gouvernement est fait. Je
trouve qu'on joue avec gros et avec... On joue avec de l'explosif
là-dedans. Je reçois bien l'attitude décrite par le
ministre d'y revenir, mais je trouve que c'est vraiment trop risqué, on
va l'adopter sur division, cet article-là.
M. Côté (Charlesbourg): J'imagine... L'article 94,
adopté sur division.
Le Président (M. Philibert): L'amendement... Est-ce qu'on
dispose de l'amendement?
M. Trudel: Alors, là il y a l'amendement. Disposez de mon
amendement, s'il vous plaît! Bien, dh/ision.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que
ça ne sera pas sur division, on va être obligé de le
défaire...
M. Trudel: Oui, oui, mais... Excusez. M. Côté
(Charlesbourg): ...le battre. M. Trudel: Rejeté sur division.
Une voix: L'amendement va être rejeté. M. Trudel:
Sur division.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est ça, sur
division.
M. Trudel: II est rejeté sur division.
Le Président (M. Philibert): L'amendement est
rejeté sur division et l'article est adopté sur division.
M. Côté (Charlesbourg): II y aurait, si on veut
être logique et conséquent avec 95, vous aviez manifesté le
désir de revenir sur le vote si 94 n'était pas adopté.
Donc, il serait adopté sur division.
M. Trudel: C'est ça.
Le Président (M. Philibert): L'article 95, adopté
sur division. Nous en sommes, maintenant, à l'article 377.
M. Côté (Charlesbourg): Les dispositions de la
présente loi entreront en vigueur aux dates fixées par le
gouvernement, sauf celles des articles 1, 10 à 16, 18, 36 à 40,
47 à 49, 51, 54 à 59, celles des articles 619.1, 619.5 à
619.7, 619.16, 619.17, 619.47 et 619.69 à 619.71 édictés
par l'article 60 et celles du paragraphe 3° de l'article 93 et des articles
95, 101, 102, 104, 366, 367, 369, 370 et 372 à 376 qui entrent en
vigueur le (à la sanction donc du projet de loi). Adopté?
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): L'article 377,
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Philibert): Est-ce que le titre du projet
de loi est adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté.
M. Trudel: ...des questions.
Le Président (M. Philibert): Est-ce que le projet de loi
est adopté tel qu'amendé?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. Est-ce que la
commission recommande la renumérotation du projet de loi?
M. Trudel: non, non. j'ai eu assez de misère à me
retrouver avec 120 quand il est devenu le chapitre xlii que je ne le veux plus
jamais!
Le Président (M. Philibert): Non.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): La commission...
M. Trudel: ...d'une motion.
Le Président (M. Philibert): La commission ayant rempli
son mandat, j'ajourne les travaux...
M. Côté (Charlesbourg): m. le
président...
M. Trudel: M. !e Président...
Le Président (M. Philibert): M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Avec votre permission,
vous me permettrez de remercier mon collègue de l'Opposition et mes
collègues autour de cette chambre, de la majorité, pour leur
patience. Ce n'est pas le projet de loi le plus digeste qui peut exister.
J'avais déjà entendu parler d'une loi d'application, mais je ne
pensais pas que c'était aussi plate que ça! Évidemment,
ça prend, bien sûr, beaucoup de patience de la part des gens qui
nous entourent, en particulier des gens du contentieux, sous la houlette de Mme
Demers et de ceux qui nous accompagnent autour de cette table, pour avoir
cheminé, d'abord, au niveau du ministère en collaboration avec
les autres ministères. On a vu défiler des pages et des pages de
texte de loi qui ont nécessité des contacts à peu
près avec tout ce qui peut bouger au gouvernement et qui sait ce qu'est
une loi et, par conséquent, exiger d'eux beaucoup, beaucoup de travail,
un travail presque de moine. Je veux les en remercier de manière
très sincère pour l'excellence du travail. Vous avez pu le
constater tout au cours de cette commission-là, que c'est des gens
très avertis, qui connaissent leur affaire et qui ont le souci de donner
la bonne information. C'est l'heure juste que j'obtiens toujours de ces
gens-là autour de moi. (16 h 50)
De la même manière, je veux remercier les gens de la
Régie de l'assurance-maladie, ainsi que tous ceux qui ont
collaboré à faire en sorte que nous en soyons là
aujourd'hui et, de manière, bien sûr, particulière, M.
Dicaire qui, pendant ses nombreuses occupations, a vu au cheminement critique
de ce dossier en cours de route et de supporter ceux qui, à
l'intérieur du ministère, à l'occasion, ont
peut-être eu quelques nausées ou quelques longueurs de temps et
donc, à tous les fonctionnaires du ministère et à tous
ceux qui ont travaillé sur ce projet de loi, merci. Merci aux gens de la
commission qui ont eu leur amabilité habituelle et au président
de la commission qui nous a permis de passer à travers un projet de loi
d'au-delà de 400 articles parce que, 371, il faut ajouter l'article 60
qui en comptait lui-même 71, avec quelques amendements. Ce n'est quand
même pas une petite pièce législative, mais je suis
très heureux qu'on en finisse aujourd'hui ou dans quelques jours.
Après la loi 120, je rendrai publique, lundi matin prochain, la
politique de santé et bien-être. Ce sera le bonheur total puisque
les trois grosses pièces qu'on attendait depuis longtemps seront
livrées, publiques et donc, à la disposition de tous ceux et
celles qui ont à coeur la réforme de santé et de services
sociaux et de bien-être du citoyen. Je suis pleinement convaincu que
nous, ayant fait notre travail, on pourra être autant exigeants
vis-à-vis de ceux qui, dans le champ, quotidiennement, auront à
l'appliquer et soyez sûrs qu'on sera très vigilants quant à
cet exercice, comprenant par ailleurs que l'homme étant l'homme, que
l'humain étant l'humain, y compris pour le ministre, qu'il puisse y
avoir, a l'occasion, des moments de faiblesse et qu'il s'agit à ce
moment-là d'admettre que c'est possible et qu'à partir du moment
où on admet que c'est possible il faut corriger les choses qu'il y a
à corriger et c'est ce qu'on se permettra de faire au cours des
prochains mois, de la prochaine année. J'allais dire des prochaines
années, je vous aurais menti, de la prochaine année. Merci.
Le Président (M. Philibert): Est-ce que vous avez
des...
M. Trudel: Juste prendre quelques instants aussi, M. le
Président, pour remercier les collaborateurs et M. le ministre des
explications qui nous ont été données tout au long de
l'étude de ce long projet de loi aussi où la minutie avait
dû être conviée pour un tel projet de loi qu'on disait
technique, mais qui, quand même, recourait à des
réalités de fond inévitables. Je remercie les
collaborateurs et le ministre de leur patience et pour les informations qui
nous ont été communiquées.
Je ne pensais pas effectivement qu'en matière de santé et
de services sociaux on serait appelés à aller amender la loi sur
les produits marins au Québec. Ça ajoute, mettons, à la
largeur de la culture en matière de santé et de services sociaux
avec une telle loi d'application et, comme c'est le ministre, la
dernière pièce, qui va coiffer en quelque sorte le projet
présenté le 7 décembre 1990, ça veut dire aussi que
ça met fin aux billets de saison de l'assistance. On nous permet de
saluer notre public en quelque sorte puisque là, à moins qu'on
ait une séance de repêchage extraordinaire et d'autres
modifications assez substantielles qui soient présentées, on va
souhaiter, en terminant que pour tous ceux et celles pour qui on a fait ce
travail, c'est-à-dire les Québécois et les
Québécoises, les usagers et les usagères du système
de santé et des services sociaux, nous puissions en arriver à
avoir non seulement des textes un petit peu plus clairs maintenant, mais de
faire en sorte que ceux et celles qui sont dans le champ au travail et qui,
déjà, font des interventions assez extraordinaires puissent le
faire avec un taux d'efficacité et d'efficience. Qu'ils continuent
à faire en sorte que nous soyons fiers d'avoir au Québec le
meilleur système de santé et de services sociaux. Si je comprends
bien, à partir de lundi, des orientations sur lesquelles nous pourrions
échanger, depuis tellement longtemps que nous attendons, pour savoir
qu'est-ce que nous allons faire avec ces outils que nous avons
dessinés depuis deux ans. Alors, on va voir si on peut tailler un
peu dans la statue qui va nous être présentée lundi. On
l'examinera avant que l'on ne se retrouve dans quelques heures, j'imagine, sur
un autre projet de loi qui va nous permettre, je le souhaite, de garder
l'entièreté, la totalité de notre régime de
santé et de services sociaux intacte, tel qu'il l'est encore
aujourd'hui. Merci, M. le Président, et merci, M. le
député de Fabre qui a présidé également les
longues séances de nos travaux.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, je
veux juste dire au député de Rouyn-Noran-da-Témiscamingue
que je souscris totalement à son intervention, sauf aux
éléments qui étaient moins pertinents à notre
commission et qui seront débattus très longuement au niveau du 9
et je lui dis de ne pas se faire d'illusions. Merci.
Le Président (M. Philibert): Alors, les civilités
ayant été exécutées, la commission ayant rendu son
mandat, j'ajourne les travaux sine die.
(Fin de la séance à 16 h 55)