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(Onze heures trente-huit minutes)
Le Président (M. Joly): Alors, bienvenue à tous et
à toutes à cette commission. Je vous rappelle que la commission
des affaires sociales se réunit afin de procéder à
l'étude détaillée du projet de loi 15, Loi modifiant
diverses dispositions législatives concernant l'application de la Loi
sur les services de santé et les services sociaux et modifiant diverses
dispositions législatives. Mme le secrétaire, je crois comprendre
que nous avons des remplacements.
La Secrétaire: Oui, M. le Président. Mme Cardinal
(Châteauguay) sera remplacée par M. Bergeron (Deux-Montagnes); M.
Houde (Berthier), par M. Richard (Nicolet-Yamaska); M. Marcil
(Salaberry-Soulanges), par M. Bradet (Charle-voix).
Étude détaillée Autres
dispositions transitoires (suite)
Le Président (M. Joly): Merci beaucoup. Au moment
d'ajourner hier soir, nous étions à l'article 619.20, introduit
par l'article 60. Alors, l'article 619.20 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Excusez-moi, M. le
Président, vous avez appelé...
Le Président (M. Joly): 619.20. M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): «Toute demande
d'autorisation présentée auprès d'un conseil
régional en application du deuxième ou du troisième
alinéa de l'article 72 de la Loi sur les services de santé et les
services sociaux est réputée être une demande
d'autorisation présentée à une régie
régionale conformément à l'article 263.»
M. Trudel: C'est ce qui concerne les autorisations pour les
immobilisations, louer les immeubles... et les services. Adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Alors, est-ce que l'article 619...
Oui, adopté. 619.20 est adopté tel qu'introduit par l'article 60.
Oui. 619.21 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Les dispositions des
articles 268 à 273 ne s'appliquent qu'à compter du 1er avril 1993
ou de toute date ultérieure déterminée par le
gouvernement. Jusqu'à cette date, les matières visées par
ces articles demeu- rent assujetties, le cas échéant, aux
dispositions correspondantes de la Loi sur les services de santé et les
services sociaux et de ses textes d'application.»
M. Trudel: Ça, ce sont les dons des fondations, en
particulier les dons des fondations, les sommes reçues en legs...
Une voix: Les subventions.
M. Trudel: 268. Ce n'est pas une subvention. Ils sont... à
cinq jusqu'au 1er avril ou toute date est terminée. (11 h 40)
M. Côté (Charlesbourg): Oui. C'est ça. Il ne
doit pas y avoir de vide.
M. Trudel: Hein?
M. Côté (Charlesbourg): II ne doit pas y avoir de
vide.
M. Trudel: II ne pourrait pas y avoir de vide. Adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté, 619.21, tel
qu'introduit par l'article 60.619.22 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Les dispositions de
l'article 277 ne s'appliquent pas à l'égard d'une donation
déjà exécutée en faveur d'une personne
mentionnée à cet article avant le... - il y aura donc l'inclusion
de la date de l'entrée en vigueur du présent article - ni
à l'égard d'un legs au même effet contenu dans un testament
valablement fait avant cette date.»
Une voix:...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Une voix:...
M. Côté (Charlesbourg): ...oui, bien sûr.
M. Trudel: Mais c'est la première fois qu'on dit: La date
de l'entrée en vigueur du présent article... Est-ce que la
conclusion de la loi d'application, c'est: les dispositions vont entrer en
vigueur sur promulgation par le gouvernement? Non? Pourquoi ce n'est pas le 1er
avril, ici, ou la date du dépôt? Il y a trois séries de
dates qui sont mentionnées: soit la date du dépôt...
M. Côté (Charlesbourg): Le 1er avril.
M. Trudel: ...soit le 1er avril ou la date
déterminée ultérieurement au 1er avril. Là,
ici, c'est la date d'entrée en vigueur du présent article. Je
comprenais que...
M. Gaudreau (Marc): C'est une matière nouvelle. À
277, on vise de nouvelles personnes qui seront assujetties à des
restrictions quant à l'acceptation d'un don ou d'un legs privé.
Entre autres, on parle maintenant des médecins, des stagiaires, des
personnes qui sont à contrat dans les ressources intermédiaires.
Autant de personnes qui n'étaient pas visées dans la foi S-5.
Donc, il faut leur déterminer une date, dans le temps. C'est pas une
question comme de l'orga-nidation...
M. Trudel: Oui.
M. Gaudreau:... des établissements le 1er avril,
là...
M. Trudel: juste quasiment par curiosité. pourquoi ce
n'est pas le 1er avril, le grand jour j? c'est quoi, le problème qu'on
marque le 1er avril?
M. Gaudreau: Non, c'est que, dans le corps de l'article, on veut
que la date apparaisse parce que, pour les fins juridiques...
M. Trudel: Ci.
M. Gaudreau: Alors, ce qui va arriver, la proclamation,
lorsqu'elle va lancer en vigueur les articles, si elle dit «c'est le 2
octobre», ça pourrait être le 2 octobre. Mais la date va
être inscrite nommément dans l'article pour les fins des juristes
qui, entre autres, les notaires qui procèdent à des donations par
acte notarié ou des testaments, pour qu'ils sachent que, à
compter de cette date-là, il n'est plus possible...
M. Trudel: De recevoir des...
M. Gaudreau: ...de recevoir et que le don, à ce
moment-là, ou le legs serait nul. Ça fait que...
M. Trudel: Non, je comprends qu'il faut qu'il y ait une
date...
M. Gaudreau: ...ça va rester...
M. Trudel: ...pour dire: Bon, bien là, à partir de
cette date-là, vous ne pouvez plus faire ça, là.
M. Gaudreau: C'est ça.
M. Trudel: Simple curiosité. Pourquoi on ne dit pas...
M. Gaudreau: C'est possiblement qu'on...
M. Trudel: ...«à la date de l'adoption de la loi ou
le 1 er avril»?
M. Gaudreau: non. l'adoption de la loi, ce serait
prématuré parce que la loi elle-même n'a pas d'application
en raison de l'article 620 qui n'est pas en vigueur.
M. Trudel: L'article 620 n'est pas en vigueur encore?
M. Gaudreau: L'article 620 qui va remplacer S-5 actuelle pour 120
au réseau, au complet.
M. Trudel: Alors, celui-là n'est pas en vigueur dans 120?
Ces articles-là, dans 120, n'ont pas été promulgués
encore?
M. Gaudreau: C'est ça. Puis, ils vont l'être
concurremment avec ceux de la loi d'application, possiblement à
l'automne. Alors, normalement, 619.22, on le met en vigueur à
l'automne.
M. Trudel: Correct. Je lirai la Gazette officielle encore
une fois.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Gaudreau: Un petit décret de proclamation,
là.
M. Trudel: À tous les trois jours, de ce temps-ci.
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619. 22, tel
qu'introduit par l'article 60, est adopté. L'article 619. 23 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Les dispositions des
articles 278 à 280, 282 à 300, 350, 351, 386 à 395, 463
à 467, 475 et 476 ont effet à l'égard de l'exercice
financier commençant le 1er avril 1993. Jusqu'à cette date ou
à toute date ultérieure déterminée par le
gouvernement, les établissements publics et privés
conventionnés de même que les régies régionales
continuent d'être régis par les règles qui sont applicables
au financement de leur activité et à leurs ressources
financières durant l'exercice financier commencé le 1er avril
1992.»
M. Trudel: Puis comme on a vu que ça ne changeait pas
beaucoup le 1er avril au niveau du paquet...
M. Côté (Charlesbourg): L'enveloppe brune?
M. Trudel: L'enveloppe brune ne changerait pas beaucoup. Dans
l'enveloppe brune, il va y avoir une enveloppe blanche qui dit: Vous
administrez ça comme l'année passée, à peu
près.
M. Côté (Charlesbourg): Ou mieux.
M. Trudel: Au mieux. Ou mieux.
M. Côté (Charlesbourg): Non, même mieux.
M. Trudel: J'ai compris, dans les longues explications que nous
nous sommes données, que «more of the same» pour la
première période... Pour la première période, c'est
que... oui, il pourrait y avoir quand même des changements
autorisés comme, par exemple, on pourra autoriser le changement de
pancartes à la porte des CRSSS pour faire des changements puis dire:
Bon, bien, virez la plaque de bord puis c'est marqué
«Régie, santé et services sociaux,
Abiti-bi-Témiscamingue» et monsieur le directeur ne sera plus le
directeur du CRSSS, il sera le directeur général de la
Régie de la santé et des services sociaux.
M. Côté (Charlesbourg): Et il aura...
M. Trudel: Et qui va se faire contrôler par des
régisseurs.
M. Côté (Charlesbourg): Et il aura l'enveloppe.
M. Trudel: Et il aura l'enveloppe. Ha, ha, ha! Et il aura
l'enveloppe parce que ça prend un contrôleur sur le terrain.
Très bien. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.23, tel qu'introduit
par l'article 60, est adopté. L'article 619.24 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Les dispositions du
décret 1103-87 du 8 juillet 1987 en vertu duquel est confiée,
à chacun des conseils régionaux institués en vertu de la
Loi sur les services de santé et les services sociaux, la
responsabilité d'exercer, à l'intérieur de son territoire,
les fonctions reliées à l'administration et au financement de
certaines dépenses d'immobilisations et d'équipements des
établissements du réseau de la santé et des services
sociaux du Québec et décrites à l'annexe jointe à
ce décret, conservent leurs effets mais les fonctions qui y sont
décrites sont exercées par chacune des régies
régionales visées à l'article 554 et ce, jusqu'à ce
que le quatrième alinéa de l'article 350 trouve sa pleine
application.»
M. Trudel: Voulez-vous me lire l'annexe du décret, s'il
vous plaît?
Le Président (M. Joly): Ha, ha, ha! M. Trudel:
350.
M. Côté (Charlesbourg): Le notaire va vous lire
ça, là, de mémoire.
M. Trudel: De mémoire.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Une voix:...
M. Côté (Charlesbourg): Je n'ai pas la
mémoire vive ce matin.
Une voix: II est fatigué.
M. Trudel: Dites-nous donc pourquoi? Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Le décret dont on
parle, c'était un décret qui, en vertu de 18g, le paragraphe g de
l'article 18 de la loi actuelle, S-5, un décret, donc, par lequel le
gouvernement confie à chacun des conseils régionaux le mandat
d'administrer les enveloppes décentralisées d'immobilisations,
relativement aux projets que les conseils régionaux autorisent. Or, ici,
vous vous souviendrez qu'on a apporté un amendement à l'article
350, un petit peu plus tôt dans les travaux de la commission, en vous
disant qu'il y avait eu oubli, là, quant à cette fonction qui
devait continuer par les régies régionales, les mandats
décentralisés d'immobilisation, là, l'administration
financière... Et, ici, c'est pour assurer la transition du régime
actuel, les conseils régionaux autorisent, en vertu de fonctions qui
leur ont été confiées par un décret. Ici, on assure
la transition d'application de ce décret-là. Parce que 350 nous
dit que c'est aux fonctions déterminées par le ministre. Le
ministre aura à donner des instructions, si on veut, pour l'application
du dernier alinéa 350, tel qu'adopté quelques heures
auparavant.
Une voix: L'article 350, c'est bien l'article 350, ici?
Une voix: Du projet de loi 15. On ajouté un
alinéa.
M. Trudel: Non, non, mais... La fin, là, jusqu'au
quatrième alinéa de l'article 350.
Une voix: C'est ça. M. Trudel: Oui.
Une voix: Le quatrième alinéa est ajouté par
l'article 32. (11 h 50)
M. Trudel: Au haut de la page 12. En haut complètement.
Puis le quatrième alinéa, ici? Celui-là. C'est lui.
Jusqu'au... Le quatrième alinéa va trouver sa pleine application
quand la loi va entrer en vigueur.
M. Gaudreau: C'est-à-dire l'article peut être en
vigueur, mais il nécessite, quand vous en faites lecture, que le
ministre détermine des conditions, et c'est relié aux travaux que
la Régie
autorise en vertu de 263. Et quand vous lisez 263, il y a aussi un
règlement qui doit déterminer les seuils de travaux. Alors, c'est
pour ça; il y a des éléments de construction à
faire autour de l'application dans cet alinéa-là, d'où la
disposition transitoire pour dire: On continue d'user du décret de 1987
en attendant de pouvoir... Mais c'est difficile de mettre une date. Quoi qu'il
en soit, c'est du pareil au même.
M. Trudel: C'est parce que ça couvre plus que... 350
couvre plus que les immobilisations.
M. Gaudreau: Oui, mais c'est...
M. Trudel: Le décret concernait la question des
immobilisations. Mais l'application de 350, en vertu de l'article 119.23 qu'on
vient d'adopter, c'est que ça comprend également l'octroi des...
Ma question est la suivante: Est-ce qu'à partir du 1er avril 1993 les
régies régionales de la santé et des services sociaux vont
être responsables du financement des organismes communautaires sur leur
territoire...
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Trudel:
...tel que le prévoit 350? M. Côté (Charlesbourg):
Non. M. Trudel: Pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): Parce que j'ai toujours dit
que ça ne serait pas l'une des premières choses que je
transférerais, mais qu'on le transférerait dans la mesure
où on aura la conviction, même si c'est un plancher, que ce
plancher-là soit respecté et que ça se fasse en toute
harmonie. Et je pense que l'horizon de 1993-1994, budgétairement
parlant, est plus raisonnable qu'avril 1993.
M. Trudel: Sauf que là, j'ai peur un peu que vous soyez
obligé, M. le ministre, de vous rétracter en vertu de 350.
M. Côté (Charlesbourg): Bien, si je ne l'ai pas vu,
on va le changer.
M. Trudel: Bien, regardez ça parce que...
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Ça, ça a
toujours été clair.
M. Trudel: Non, jusqu'à ce que la...
M. Côté (Charlesbourg): Ça a pu nous
échapper, mais ça a toujours été clair.
M. Gaudreau: Le décret dont on parle est en relation
directe avec le quatrième alinéa de 350. Les trois autres
alinéas ne créent pas d'interférence par rapport à
ce décret-là.
M. Trudel: Oui, mais regardez à 619.23. Les
dispositions... jusqu'à 350... 270, 280, 282 à 300, 350, 351,
etc., ont un effet à l'exercice financier commençant le 1er avril
1993. Et ça inclut 350. Je posais ma question précisément
avec le contenu qu'a mis le ministre dans sa réponse. Je me souviens
très bien de cet engagement et de l'engagement très
sérieux réclamé par les organismes communautaires sur la
garantie du plancher. Et le ministre peut avoir l'intention, mais s'il n'en a
pas la capacité...
M. Côté (Charlesbourg): très
honnêtement, là-dessus, je pense que c'est peut-être par mes
propos qui auront pu porter confusion à l'interne, là.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. Peut-être.
Non, non. C'est parce que, très souvent, c'est qu'on parle d'exercice
financier et, quand on parle d'exercice financier 1993-1994, on peut être
au mois d'avril 1993 alors que l'objectif - non, non - était assez clair
de laisser aller la régie régionale sur sa base budgétaire
1993-1994 au 1er avril 1993, sans transfert du communautaire. Il pourrait se
transférer sur l'autre exercice, en fait, 1994-1995, mais le 1er avril
1994. C'est peut-être moi qui n'ai pas été assez clair,
là. Ça ne sera pas la première fois, puis je suis
convaincu que ça ne sera pas la dernière.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Oui, puis quand... Ah, je comprends pourquoi vous avez
marqué ailleurs que les budgets doivent être envoyés avant
le 1er avril. C'était pour permettre de le faire en 1993.
M. Côté (Charlesbourg): C'est un peu le principe...
Non, c'est un peu le principe, c'est le principe du... d'ailleurs.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Bien, est-ce que ça signifie aussi, pour les
organismes communautaires, qu'ils pourront soumettre une demande de
reconnaissance...
M. Côté (Charlesbourg): Au ministère.
M. Trudel: Au ministère. Encore pour l'an prochain.
M. Côté (Charlesbourg): Pour l'année...
M. Trudel: En vue de.
M. Côté (Charlesbourg): En vue... 1993-1994.
Oui.
M. Trudel: Pour l'année budgétaire 1992-1993, y
compris la reconnaissance...
M. Côté (Charlesbourg): Pour 1992-1993, c'est fait.
On est dedans. Pour 1992-1993, on pourra soumettre au ministère,
encore.
M. Trudel: Oui, 1993-1994, de façon à ce que les
organismes communautaires, qui préféraient une reconnaissance
ministérielle, auront une dernière chance de se faire
reconnaître par le 1 avant de passer au 17. Que le message soit entendu!
Si vous pensiez de vous faire reconnaître, il vous reste un dernier
essai.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Truderç Est-ce que le ministre, par ailleurs, a une
prévision pour une augmentation des sources de financement des
organismes communautaires, avant d'envoyer ça dans les régies
régionales avant le 1er avril 1993, pour la bonne raison que,
évidemment, ce que vous allez transférer va fixer le plancher,
hein?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. On a...
M. Trudel: Va fixer le plancher.
M. Côté (Charlesbourg): On avait dit 8 000 000 $ par
année, pendant cinq ans. Et cette année, on est à 8 800
000 $ au niveau des organismes communautaires. Donc, il a été
ajouté. Il va y en avoir l'an prochain de même manière et,
évidemment, quand on va transférer, on va transférer...
Et... Dans le jour... On va transférer. Dans le jour, on a des
crédits de réforme, puis qu'on ajoute le 8 000 000 $, il doit
bien sûr s'ajouter, à la base, le plancher.
M. Trudel: Une petite pointue là-dessus. Est-ce que c'est
dans vos prévisions que le triennal des centres de femmes soit
révisé à cette date? Ils sont à 25 000 $ de base,
là, les pleinement reconnus, au bout de trois ans, si je ne m'abuse,
là.
M. Côté (Charlesbourg): Pas les centres
d'hébergement, là.
M. Trudel: Non. Pas les centres d'hébergement.
M. Côté (Charlesbourg): Vous parlez des CALACS.
M. Trudel: Non.
M. Côté (Charlesbourg): Centres de femmes.
M. Trudel: Centres de femmes.
M. Côté (Charlesbourg): Tu as centres de femmes, tu
as CALACS et tu as centres d'hébergement.
M. Trudel: Oui. Centres de femmes. La première
catégorie. Disons, le triennal n'est pas renouvelé, n'est pas
fait.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Bon. Attends un petit
peu. Pour ça, là, centres d'hébergement, le triennal est
renouvelé. On est en travail, actuellement, donc une année de
transition pour les CALACS, les centres de femmes et les maisons
d'hébergement jeunesse. Et on va régler ça au cours de
l'année, de telle sorte que, sur le budget de l'an prochain, les
triennaux commencent et puissent être transférés, par la
suite, tout en respectant aussi qu'il y a de l'action bénévole
dans le communautaire à qui on doit faire de la place, puis respecter
qu'ils puissent prendre de la place, y compris dans le
développement.
M. Trudel: Très bien. Au niveau des immobilisations, juste
faire un petit rappel, là. À l'étude des crédits,
vous m'aviez promis de m'envoyer la liste des petits travaux, des menus travaux
de 80 000 000 $, ceux qui ont été coupés puis
rajoutés après, là.
M. Côté (Charlesbourg): des 80, là.
c'est-à-dire du 75 et du 105. ;
M. Trudel: Des 100... 75 et 105.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui. C'est...
M. Trudel: C'est en marche.
M. Côté (Charlesbourg): ...en marche. Ça
retarde un peu parce qu'on est tout simplement à tenter de finir les 240
000 000 $ pour les personnes âgées, notre PTI. Aussitôt que
ce sera fait, je vous l'expédierai.
M. Trudel: Merci. Adopté, cet article, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): L'article 619.24, tel qu'introduit
à l'article 60, adopté. L'article 619.25 est appelé. (12
heures)
M. Côté (Charlesbourg): «Les dispositions de
la Loi sur tes services de santé et les services sociaux continuent de
s'appliquer aux emprunts effectués avant la date de l'entrée en
vigueur du présent article par un établissement, un conseil
régional ou la Corporation d'hébergement du Québec dans la
mesure où elles leur étaient applicables avant les modifications
introduites par la présente loi et ce, jusqu'à ce que ces
emprunts soient remboursés.»
M. Trudel: Les actions et les obligations qu'avaient
achetées certains CRSSS sont-elles, du même coup,
transférées? La vraie question, est-ce que c'a été
réglé à la Montérégie?
M. Côté (Charlesbourg): C'est devant les tribunaux.
Ça a été plaidé il y a deux semaines, je pense. On
attend la décision de la cour.
M. Trudel: Ça a été plaidé sur le
droit du CRSSS d'acheter de telles obligations, de telles actions, de
quotients?
M. Côté (Charlesbourg): Ah, je ne sais pas,
là. Je sais que ça a été devant les tribunaux. On
nia informé qu'il y a eu des propositions de règlement hors cour,
mais sur la récupération des sommes.
M. Trudel: Oui, c'est ça, là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Dans cette cause sur
«le droit de», il est clair, il n'a pas droit.
M. Trudel: II n'a pas le droit.
M. Côté (Charlesbourg): Non, il n'avait pas le
droit.
M. Trudel: Ah'
M. Côté (Charlesbourg): Donc, c'est sur le processus
de récupération.
M. Trudel: Ah oui, parce que ça implique l'entreprise
à l'autre bout, ça, un petit peu ça. Merci, Mme la
députée de Saint-Henri.
Mme Loiselle: Sainte-Anne.
M. Trudel: Sainte-Anne? Est-ce que vous avez encore un
comté, vous, là, dites donc?
Mme Loiselle: Oui, mon cher. M. Trudel: Ah oui! Mme
Loiselle: Oui.
M. Trudel: Alors, c'est le député de Sainte-Anne,
c'est l'autre. C'est quoi?
Mme Loiselle: J'ai décidé ça.
M. Côté (Charlesbourg): ...des fréquentations
en commission parlementaire, ma chère!
M. Trudel: Saint-Henri. Avec quel comté vous
êtes?
Mme Loiselle: On m'a ajouté une paroisse.
M. Trudel: Alors, vous avez décidé d'être
l'impératrice de Saint-Henri.
M. Côté (Charlesbourg): On a ajouté la
clinique.
M. Trudel: En tout cas, vous allez nous parler plus
là-dessus que le député actuel.
Mme Loiselle: Moi, je parle quand il faut parier.
M. Trudel: Donc, tu ne parles jamais, là-dessus.
Mme Loiselle: Je parie avec mon ministre.
M. Trudel: Ah, ça, c'est une bonne nouvelle pour les gens
de la communauté de Pointe-Saint-Charles.
M. Côté (Charlesbourg): Mes collègues n'ont
pas fait de manifestation sur la place publique, ils sont intervenus
auprès du ministre et ils ont fait davantage progresser la cause de la
clinique que toutes les manifestations publiques.
M. Trudel: Nous avons tellement hâte de voir le
résultat, si c'est positif. Et les emprunts?
M. Côté (Charlesbourg): Hâte, si c'est
positif!
M. Trudel: Les emprunts, 120 resserre pas mal les critères
au niveau des emprunts et toutes ces transactions financières. Mais
est-ce qu'il y a une date limite pour procéder en vertu de S-5?
Ça, ce n'est pas en vigueur, actuellement. Est-ce qu'il y a une date
limite pour procéder à des emprunts, par exemple, ou en vertu de
S-5? Ça va être l'adoption de cette loi-là qui va mettre
fin au régime actuel de S-5, en ce qui concerne ces
matières-là, non?
M. Gaudreau: L'entrée en vigueur de la loi 120 rend
applicable toutes les dispositions de la loi 120 aux emprunts, aux
cautionnements, aux endossements, aux achats d'actions, ainsi de suite. La
disposition qu'on a ici, c'est pour protéger la sécurité
juridique des emprunts déjà faits en vertu de S-5 pour lesquels
des créanciers ont eu des garanties, des promesses de subvention. Ce
qu'on dit ici c'est que, dans la mesure où c'est nécessaire, ce
sont encore les dispositions de S-5 qui continueront de régir ces
emprunts, déjà faits, pour ne pas qu'on remettre en question, en
droit la valeur de ces emprunts, une fois la loi nouvelle arrivée. Mais,
on ne touche pas...
M. Trudel: Mais ils peuvent en faire encore, actuellement, en
vertu de de S-5.
M. Gaudreau: Écoutez, c'est S-5 qui est la loi applicable
actuellement; 120 attend pour entrer en vigueur une loi d'application...
M. Trudel: On n'a pas rien que ça, là. Vous
attendez la décision du Conseil des ministres de promulguer,
là.
M. Gaudreau: Oui, oui, sauf que, dans les étapes, comment
est-ce qu'on promulguerait toutes les dispositions de 120, elles ne seraient
d'aucune application en droit.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'article 619.25, tel
qu'introduit par l'article 60, est adopté. L'article 619.26 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Tout contrat ou
convention conclu en vertu de l'article 176 ou 177 de la Loi sur les services
de santé et les services sociaux est réputé être une
convention conclue en vertu de l'article 475 et tout geste posé en vertu
d'un tel contrat ou convention est réputé avoir été
posé en vertu d'une convention conclue conformément à cet
article.»
(Consultation)
M. Trudel: ...quel objet?
M. Gaudreau: Les contrats de financement des
établissements privés... 176 et 177 de la loi actuelle,
là.
(Consultation)
M. Trudel: Est-ce que, pour les privés
conventionnés, c'est un contrat type qui est adopté, qui est
proposé?
M. Gaudreau: ...conditions générales.
M. Dicaire (André): Oui, c'est un contrat type, disons,
qui est négocié entre le ministère et l'association sur la
base de ce contrat-là. C'est les modalités de financement pour
l'ensemble des privés conventionnés ou, en fait, il y a... Je
dirais, il y a un addendum à ce contrat type pour les privés et
les nouveaux privés relocalisés.
M. Trudel: Les nouveaux privés relocalisés?
M. Dicaire: Oui, c'est-à-dire qu'il y a eu, au cours des
quelques dernières années, des privés.
M. Trudel: Ah! qui sont relocalisés. Là, vous en
profitez...
M. Dicaire: Ils sont relocalisés, puis il y a une
composante immobilière, donc, qui leur permet, d'ailleurs, de recevoir
des cas beaucoup plus lourds, compte tenu qu'ils ont un aménagement et
une conception de bâtiments qui tenait compte de la possibilité de
recevoir des personnes hébergées qui exigeaient des heures-soins
plus importants.
M. Trudel: Et vous ne pouviez pas le faire en vertu de l'ancien
contrat?
M. Dicaire: Non, en fait, le problème, c'est que beaucoup
de conventionnés privés, en termes, je dirais,
d'aménagement, peuvent recevoir un type de clientèle bien
particulière. La relocalisation amène, dans la construction
d'édifices et de bâtiments là qui répond à
des normes, je dirais modernes, qui fait en sorte qu'ils peuvent aussi recevoir
des clientèles plus lourdes que ceux qui sont dans des bâtiments
existants. Mais, je dirais, l'addendum sur les privés
conventionnés relocalisés couvre des heures-soins, mais couvre
aussi des règles particulières sur la composante
immobilière, sur le taux d'encadrement, etc.
M. Trudel: C'est pour les relocalisés. Ce n'est pas le cas
de l'hôpital Bourget à Montréal où il y a une
demande sur le privé conventionné, CHSLD, ça? Une demande
de financement des immobilisations à l'hôpital Bourget,
hôpital privé, de CHSLD à l'hôpital Bourget, dans
Pointe-aux-Trembles.
M. Côté (Charlesbourg): C'est dans le comté
de M. Bourdon, je pense, hein?
M. Trudel: II me semble que c'est dans le coin. Oui, c'est dans
le coin, c'est dans le coin. J'ai eu l'occasion de visiter cette
installation!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Et c'est un pur hasard. J'ai trouvé là
une organisation et un respect des personnes âgées tout à
fait extraordinaire. Puis, je dois dire, en même temps, que ça
fait 10 ans qu'ils attendent une demande pour se rendre conformes aux normes
dont vous parliez, il y a quelques instants, en termes de
sécurité. Je n'ai jamais vu, j'ai rarement vu faire du si beau
travail avec une telle exiguïté de locaux dans ce centre-là.
J'espère que le ministre aura quelques moments, quand je le laisserai
tranquille, pour examiner le cas de l'hôpital Bourget, qui rend des
services d'une qualité exceptionnelle, mais dans des conditions tout
à fait difficiles. (12 h 10)
M. Côté (Charlesbourg): Pour moi, l'important, ce
n'est pas le comté; l'important, c'est les gens qui sont dans des lits,
puis qui ont besoin de services. Deuxièmement, c'est les travailleurs
qui dispensent les services, et c'est ça qu'on est à examiner. On
va en faire encore un petit bout
ce midi, tout en essayant de manger à travers tout ça.
Donc, on l'a fait hier soir, ce qui expliquait nos retards d'une dizaine de
minutes, mais on va continuer de le faire pour tenter de donner un bon coup de
main. Les 240 000 000 $ additionnels, si on ne réussit pas à
soulager un certain nombre de centres d'accueil sur le plan de la
rénovation fonctionnelle, je pense qu'on ne réussira jamais.
Donc, on y va par priorité: sécurité incendie,
sécurité vétusté et, par la suite,
rénovation fonctionnelle. Donc, on est dans une situation logique
d'intervention compte tenu de la nature des problèmes
rencontrés.
M. Trudel: Alors, c'est dans les b de la coiunne Bourget;
deuxièmement, c'est des personnes âgées, et l'état
de service permet de dire que si vous vous attachez aux services rendus, aux
personnes, aux bénéficiaires, aux usagers, je n'ai plus de
crainte sur le résultat. Merci beaucoup. Alors, adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 119.26, tel qu'introduit
par l'article 60, est adopté. L'article 119.27 est appelé.
M. Trudel: Vous êtes allé, d'ailleurs?
M. Côté (Charlesbourg): Non. Quand je suis
allé avec le député, on m'a d'abord fait visiter un CLSC.
Comme je n'avais pas le temps pour en faire deux, alors, c'a été
son choix, mais il a insisté beaucoup depuis pour une visite...
M. Trudel: À Bourget.
M. Côté (Charlesbourg): Comme j'ai d'autres
collègues aussi qui veulent me sensibiliser à des
problématiques de leur comté... En Abitibi, tout est fait, on a
à peu près tout vu.
M. Trudel: Vous avez tout vu, mais vous n'avez pas tout
répondu encore. C'est cette semaine, il me semble, qu'on avait dit,
cette semaine. Ça achève cette semaine, c'est vendredi,
aujourd'hui.
M. Côté (Charlesbourg): Faire voir par le ministre,
c'est déjà une étape extrêmement importante.
M. Trudel: J'en conviens, j'en conviens.
M. Côté (Charlesbourg): Le ministre a promis des
réponses dans le cas de l'Abitibi parce qu'il leur avait dit.
M. Trudel: Mi-mai, qu'il avait dit, mais le ministre a
été correct, il a dit: J'ai manqué de temps un peu.
M. Côté (Charlesbourg): Exactement ça que
j'avais dit, compte tenu du fait que j'allais en vacances 10 jours. Vous vous
rappelez? M. Trudel: Oui. M. Côté (Charlesbourg): Bon!
M. Trudel: Là, c'est parce que je veux juste vous rappeler
que la mi-mai, c'est passé...
M. Côté (Charlesbourg): Hein?
M. Trudel: La mi-mai, c'est passé depuis quelque
temps.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, on est presque rendu
à la mi-juin, là.
M. Trudel: À la mi-juin.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! Mais ça ne sera
pas le diable plus loin que ça.
M. Trudel: Très bien.
Le Président (M. Joly): L'article 619.27.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 619.27. Ce n'est
pas en Abibiti, ça, l'article 619.27.
Le Président (M. Joly): Non, non, non. M. Trudel:
Moins 27, non.
M. Côté (Charlesbourg): Jusqu'au 1er avril 1994 ou
à toute date ultérieure déterminée par le
gouvernement, les dispositions suivantes s'appliquent à l'égard
des ressources intermédiaires régies par la présente loi:
«1° Seuls les établissements publics qui, le (indiquer ici la
date de l'entrée en vigueur du présent article), maintiennent
déjà un pavillon, un foyer de groupe ou une autre ressource
conformément aux dispositions pertinentes de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux sont réputés visés
par l'article 301. «2e Seules les ressources
mentionnées au paragraphe 1° sont réputées être
une ressource intermédiaire aux fins de l'article 302. «3° Les
règles qui gouvernent l'organisation et le fonctionnement des ressources
mentionnées au paragraphe 1°, celles relatives à la
rémunération qui leur est versée et les modalités
d'admission aux services de ces ressources continuent de leur être
applicables et tiennent lieu de tout élément ou de toute mesure
prévus aux articles 303 à 306. «Jusqu'au 1er avril 1993 ou
à toute date ultérieure déterminée par le
gouvernement, les dispositions suivantes s'appliquent à l'égard
des ressources de type familial régies par la présente loi:
«1° Nul établissement public, autre que celui qui exploite un
centre de protection de
l'enfance et de la jeunesse, ne peut être identifié par la
régie régionale pour recourir aux services d'une ressource de
type familial aux fins de placement d'adultes en vertu de l'article 310 dans la
mesure où le personnel requis pour assurer le suivi professionnel d'une
telle ressource demeure attaché à l'établissement qui
exploite le centre de protection de l'enfance et de la jeunesse. «2°
Toute famille d'accueil au sens de la Loi sur les services de santé et
les services sociaux est réputée être une ressource de type
familial en vertu de l'article 311. Si cette famille d'acccueil prend charge
d'adultes, elle est désignée «résidence
d'accueil» conformément au deuxième alinéa de
l'article 312. «3° Les catégories de familles d'accueil, les
règles relatives aux barèmes de rétribution qui leur est
versée, celles qui gouvernent leurs rapports avec les centres de
services sociaux et les modalités d'accès aux services de ces
familles d'accueil en vertu de la Loi sur les services de santé et les
services sociaux demeurent applicables aux ressources de type familial et, en
application de l'article 314, tiennent lieu de tout élément ou de
toute mesure prévus aux articles 303 à 306.»
Juste pour vous faciliter la tâche et la compréhension,
j'ai un petit papillon.
M. Trudel: Oh, O.K.
M. Côté (Charlesbourg): C'est pour ça que je
voyais, la, absorbé par la lecture et chercher ce qui ne marchait pas;
je vous le dis, je vous le donne dans le papillon.
M. Trudel: Je savais que c'était en plein ça.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, un
amendement à 619.27: Introduire à l'article 60, introduit par
l'article 60 - décidément des problèmes de vue, on va
prendre un rendez-vous chez l'optométriste; je suis chanceux, j'ai plus
que 40 ans. «Insérer dans la dernière ligne au paragraphe
1° de l'article 619.27 introduit par l'article 60, après le mot
"sociaux", les mots "de même que tout établissement public qui
devient ces-sionnaire de la responsabilité de maintenir une telle
ressource".» Ça devrait normalement être plus clair avec
ça.
M. Trudel: Ah oui, c'est après quel mot
déjà. Après quel mot vous ajoutez?
M. Côté (Charlesbourg): Après
«sociaux». Le notaire va expliquer ça.
(Consultation)
M. Trudel: Alors, un petit deux pour voir.
M. Gaudreau: C'est qu'actuellement ça entreprend les
processus de transfert vers d'autres établissements, et certaines
ressources des centres de services sociaux. Et aussi, des rattachements
différents, par rapport à certains établissements, de
sorte que des pavillons pour les groupes, ou autres ressources actuellement
rattachées à certains établissements, risquent de changer
l'établissement dans ce processus de transfert et de
réorganisation. Or, le texte qu'on avait proposé, nous,
était statique en disant: Seuls les établissements auxquels sont
rattachés les pavillons, foyers de groupe ou les autres ressources,
à telle date, sont réputés être des ressources
intermédiaires visées par l'article.
On ne tenait pas compte du fait qu'au moment où on se parie, il y
a déjà des transferts qui s'entreprennent pour donner suite
à la réforme et aux nouvelles missions des uns et des autres.
L'ajout qu'on apporte, c'est simplement pour protéger que si un
établissement devient dans cette opération de transfert
cessionnnaire successeur d'un établissement qui avait le pavillon ou
foyer de groupe auparavant, il sera considéré, en tant que
cessionnaire, comme ça, au lieu et place de l'autre établissement
ayant droit de maintenir cette ressource intermédiaire.
C'est un petit vide juridique, qui naissait de cette opération
transfert, qui s'aménage actuellement pour donner suite aux nouvelles
missions et au transfert des responsabilités.
M. Trudel: C'est ça. C'est parce que dans le
remue-ménage, il y a toujours du transfert qui se fait là. Je
sais que c'est un peu exagéré de dire ça. Ce n'est pas
dû uniquement au remue-ménage. Il y a déjà des
ressources intermédiaires qui se transfèrent d'un
établissement à un autre. Et pour celles-là, il n'y a pas
de problème, puisque, jusqu'à la date d'entrée en vigueur
de l'article, elles seront bel et bien identifiées, campées. Mais
celles qui se feront après, immédiatement après,
étant donné le libellé, la facture de l'article, ça
aurait créé pour les autres qui deviendraient cessionnaires ainsi
par la suite une absence de reconnaissance, par le premier alinéa, de
leur qualité d'établissement désigné aux fins
d'avoir une ressource intermédiaire.
C'est qu'au départ, vous pouvez remarquer que tout l'article
619.27 aménage un régime intérimaire jusqu'au 1er avril
1994. C'est qu'on a à dresser, en vertu des nouvelles dispositions de la
loi 120, par les régies régionales, tout le bilan des ressources
intermédiaires et leur rattachement à des établissements
désignés par la Régie. Ce travail est à faire.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Gaudreau: ce qui se passe, actuellement, dans la
réorganisation des centres de services sociaux, c'est lié aux
définitions de missions, mais ce n'est pas une opération
complète, finale
et définitive. Ce n'est qu'une opération de
première étape. Alors, jusqu'au 1sr avril 1994, on garde le
scénario qu'on a en place.
M. Trudel: L'organisme cessionnaire, l'organisme qui
reçoit....
M. Gaudreau: L'établissement cessionnaire: cédant
pour celui qui cède, cessionnaire pour celui qui reçoit. (12 h
20)
M. Trudel: Ah, O.K. Ça veut dire que ça, en ce qui
concerne ce type de ressources - je ne vais pas dans le détail,
là - ça se fait et à l'intérieur bien sûr des
mandats de 120 nouveaux qui sort donnés, mais ça entre
également dans le cadre de partage. Oui?
M. Gaudreau: C'est ça. C'est autant pour la situation du
cadre de partage. C'est qu'il peut y avoir des effets de cette nature qui
amènent des nouveaux titulaires de ressources, et on veut que, jusqu'au
1er avril 1994, ces établissements-la soient considérés
comme ceux visés par la nouvelle loi, comme ayant droit de tenir de
telles ressources intermédiaires jusqu'à ce que les régies
régionales aient la possibilité de faire le grand ménage
ou la grande classification ou que, par la loi 120, on les autorise
dorénavant à entreprendre...
M. Trudel: Entre vous puis moi puis la boite à bois, le
ménage se fait tout seul avant le 1er avril 1994. Les régies vont
avoir seulement à estampiller là où... Parce que ce qui
passe, actuellement, c'est qu'il y a, en vertu des nouvelles missions, des
nouveaux mandats qui sont définis pour chacun des centres, il y a des
transferts qui se font et qui vont se faire, forcément, encore de
façon plus intense, à partir du petit jour J d'octobre et du
grand du 1er avril. Alors, on dit, par exemple, ma ressource
intermédiaire, santé mentale, bon, elle s'en va, je ne sais pas,
moi, elle s'en va, s'en va, s'en va à un CLSC. Bon. La régie qui
va avoir, en vertu de 301, autorisée les ressources
intermédiaires et le rattachement va devoir estampiller ce qui est en
train de se faire entre... Et le CRSSS actuel n'intervient pas
ià-dedans.
M. Gaudreau: C'est-à-dire, il y a deux aspects à
considérer. Il y a, à la fois, l'existence actuelle de ressources
que la loi 120 ne fait pas disparaître comme par enchantement. Elles sont
là. Et...
M. Trudel: Oui, mais pire que ça parce que la ressource
intermédiaire n'était même pas existante avant 120.
M. Gaudreau: Elle n'était pas identifiée par la loi
S-5 ou encadrée par quelque disposition, de sorte que c'est ça,
la réalité existante, mais aussi ce que la loi 120 apporte comme
responsabilité régionale. C'est tout un travail de
révision, de la classification des ressources en fonction des besoins,
travail qui implique aussi le ministère dans cette situation-là.
Quand on regarde les dispositions, la classification viendra appuyer toute
cette classification-là. Le travail se fera, l'identification des types
de ressources et, dans chaque région, un travail de rebâtir ou de
reconnaître de nouveau la nature de ces ressources-là en fonction
de la nouvelle classification est à faire et, aussi, les rattachements
définitifs. Pour l'instant, on est obligé de vivre une situation
de ressources existantes avec des rattachements existants. Le volet
d'étape qui lie au code de partage et à l'aménagement des
missions amène, effectivement, un peu de remue-ménage, mais
toujours par rapport à des ressources qui existent, là, pour ne
pas qu'elles ne soient plus rattachées à personne. Au-delà
de ça, c'est vraiment le travail de planification, de...
M. Trudel: Ma préoccupation était le fait que
ça se passe entre établissements. On ne peut pas dire autre chose
que cela. Là, vous me rajoutez que, évidemment, le
ministère a comme un oeil là-dessus, si j'ai bien compris.
M. Gaudreau: C'est une opération. Ça serait le
conseil régional qui, actuellement, assure toute la surveillance de
l'opération à partir d'un guide qui lui a été
donné par le ministère, là, surveille et s'assure que tout
ça se fasse avec un minimum de régularité, là.
Ça ne se fait pas de façon anarchique.
M. Trudel: C'est exactement ce que je voulais demander.
J'aimerais, si c'est possible, avoir ce guide-là.
M. Gaudreau: Oui.
M. Trudel: Voyez-vous, parce que j'ai quelques
téléphones sur des transferts qui se font, et là, la
motivation, dans ce type de ressource intermédiaire, la motivation des
administrateurs, parfois, ne semble pas en adéquation avec les positions
de certains groupes, qui exploitent d'autres ressources de type communautaire,
par exemple. Alors, ce serait possible d'avoir cela?
Une voix: J'ai dit qu'on n'avait rien à cacher.
M. Côté (Charlesbourg): Encore une fois, vous allez
constater que c'est un document extraordinaire qui a été
fait.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: Une seule copie, deux...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: ...réserver mon commentaire après la
lecture?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, définitivement,
mais il ne sera pas différent de maintenant.
Le Président (M. Philibert): Réservez votre
cercueil, puisque vous parlez d'épée.
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha, ha! M. Trudel:
Dans votre cas, ça vous ferait...
M. Côté (Charlesbourg): ...les intérêts
professionnels qui prennent le dessus, hein! Ha, ha, ha!
M. Trudel: Alors, voilà! Donc, ça place bien le
régime pour que les transferts puissent continuer à s'effectuer,
dans l'entre-temps, jusqu'au 1er avril 1994. Et là, je suis heureux
d'apprendre que les CRSSS sont partie de l'opération parce que, sans
ça, la suite avec la Régie perd tout son sens. Les choses
étant là, on sait que c'est parfois difficile de changer les
choses lorsqu'elles ont été faites.
Je vais faire un petit bout également sur... Ça va
là-dessus.
Le Président (M. Philibert): Est-ce que l'amendement est
adopté?
M. Trudel: Oui, l'amendement est adopté. Il est
adopté. L'amendement est adopté.
Le Président (M. Philibert): Voilà!
M. Trudel: Sur la question des familles d'accueil, on manquait un
peu de temps tantôt, à l'Assemblée nationale. Vous avez
reçu le rapport pour ce qui est de toute la situation des familles
d'accueil et des personnes âgées à Drummondville. J'ai
reçu le rapport hier. Vous m'avez indiqué à
l'Assemblée nationale, évidemment, que vous allez en prendre
connaissance. Est-ce que votre intention était de réagir assez
vite?
M. Côté (Charlesbourg): Très vite.
M. Trudel: Parce que je dois dire que c'est incroyable la
situation qui semble, parce que... bon!
M. Côté (Charlesbourg): Ce que j'ai compris,
c'était quand même des... On a quand même eu un certain
nombre de mouvements, là, qui allaient dans le sens du règlement
d'un certain nombre de dossiers; ai-je compris? Mais je prendrai le temps de
voir le rapport. On m'en a montré un exemplaire, hier soir, à
cette table-ci, entre trois discussions. Donc, en fin de semaine, comme je ne
veux pas m'ennuyer...
M. Trudel: je comprends que c'est un rapport au ministre, mais
est-ce que le ministre va le rendre public, le document, ou le porter à
la connaissance de l'opposition?
M. Côté (Charlesbourg): Bon! Il y a
différents niveaux là-dedans. Rendre public, c'est une chose;
porter à la connaissance de l'Opposition, c'est une autre chose.
Ça peut être la même chose, mais ça peut être
différent, aussi.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, on verra comment
est-ce que c'est qu'on... Je n'ai pas d'objections fondamentales, mais,
évidemment, je vais au moins le lire avant de décider si je le
rends public. Mais le porter à la connaissance de l'Opposition sans le
rendre public, ça ne me dérangerait pas.
M. Trudei: Vous savez aussi, cependant, que si vous le rendez
disponible à l'Opposition, il faut aussi le rendre public, parce qu'il
faut quand même jouer notre rôle.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, je comprends, mais
c'est pour ça que je faisais la distinction, parce qu'il peut y en avoir
une, distinction.
M. Trudel: II peut y en avoir une pour vous.
M. Côté (Charlesbourg): À la lecture... Non,
non. Y compris pour vous. Peut-être - je ne le sais pas, moi, qu'est-ce
qu'il y a dedans - peut-être qu'à la lecture du document je vais
dire: Bon! Je n'ai peut-être pas de nécessité que la
totalité du rapport soit rendu public. Peut-être qu'il y a des
parties qui peuvent être rendues publiques et, évidemment, il y
aura toute la commission d'accès à l'information sur le temps du
traitement de ces dossiers-là. Mais, à partir du moment que
ça a passé là et qu'ils nous disent: «On le rend
public», c'est pas moi qui vais me battre longtemps.
M. Trudel: On va attendre cela dans les jours qui viennent. Les
ententes avec COPFAA et l'autre - comment il s'appelle, les deux associations
de familles, COPFAA...
M. Côté (Charlesbourg): La fédération
des familles d'accueil.
M. Trudel: La fédération des familles d'accueil.
Ça, c'est reconduit, cette entente-là est reconduite. Des
règles relatives au barème de rétribution qui leur est
versée, c'est transporté dans le nouveau régime sans
modification.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. On ne fait
pas de césure. On roule avec ça pour commencer et, après
ça, l'application de 120 fera en sorte d'amener la dynamique de
révision des classifications des familles d'accueil, des barèmes
attachés à ces classifications et ainsi de suite. (12 h 30)
M. Trudel: Qui va ramasser les poursuites qui ont
été intentées par de nombreux groupes de familles
d'accueil au Québec, eu égard à leur prétention de
rémunération, à différencier entre 1985 et 1989. Si
vous envoyez ça dans les CLSC, c'est les CLSC qui ramassent les
poursuites. Il y en a pour une couple de centaines de millions, à ce que
j'ai su quelque part. Est-ce que la Fédération des CLSC a
l'appareillage juridique et les réserves nécessaires pour,
éventuellement, affronter ces nouvelles responsabilités? Il
faudrait placer quelques petits 2 $.
M. Côté (Charlesbourg): M'informe-t-on là
qu'il y a des discussions intensives avec des régions comme l'Abitibi et
avec Montréal. C'est ainsi, sachant que la région de
Trois-Rivières était une région réglée.
M. Trudel: Trois-Rivières, c'est tout réglé
hors cour?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Alors, Montréal est en discussion et Abitibi.
La Fédération des CLSC va se sauver de ramasser des poursuites si
tant est que les familles d'accueil pour adultes leur étaient
transférées. Vous visez à ce que ce soit
réglé avant le transfert, si possible, j'imagine?
M. Côté (Charlesbourg): Ah oui. Pas à
n'importe quel prix, là.
M. Trudel: Non, non.
M. Côté (Charlesbourg): Mais c'est ça. On
vise à... Évidemment, quand on règle, on règle
parce que ça fait l'affaire des deux parties.
M. Trudel: Négociations intensives, merci beaucoup.
Le Président (M. Philibert): L'article 619. 27 est
adopté tel qu'amendé?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Philibert): J'appelle maintenant
l'article 619. 28.
M. Côté (Charlesbourg): «619. 28 Les
dispositions des articles 336 à 338 ont effet à l'égard de
l'exercice financier commençant le 1er avril 1993. Jusqu'à cette
date ou à toute date ultérieure déterminée par le
gouvernement, les organismes communautaires continuent d'être
régis par les règles qui sont applicables au financement de leurs
activités durant l'exercice financier commencé le 1er avril 1992.
» Il y a un papillon, là?
M. Trudel: Ha, ha, ha! Oui, j'imagine.
M. Côté (Charlesbourg): on regarde ça tout de
suite, là. m. le président, une pose de 30 secondes pour
permettre aux chaînes de se désaffilier. ha, ha, ha!
Le Président (M. Philibert): On suspend pour quelques
minutes.
(Suspension de la séance à 12 h 33)
(Reprise à 12 h 40)
Le Président (M. Philibert): À l'ordre, s'il vous
plaît! La commission reprend ses travaux.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, je
vous demanderais de suspendre l'article 619. 28. On y reviendra en
après-midi, lorsqu'on recommencera, question de clarification pour bien
s'assurer que tout est fait selon la volonté, exprimée à
maintes reprises, du ministre.
Le Président (M. Philibert): L'article 619. 28 est
suspendu. J'appelle maintenant l'article 619. 29.
M. Côté (Charlesbourg): «619. 29 Le programme
d'accès à des services de santé et des services sociaux en
langue anglaise pour des personnes d'expression anglaise qui a
été élaboré par un conseil régional
conformément à l'article 18. 0. 1 de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux est réputé être celui
qu'une régie régionale doit élaborer en application de
l'article 348 et continue de s'appliquer jusqu'à ce qu'il ait fait
l'objet d'une révision conformément à cet article.
«Un établissement qui devient cessionnaire de tout ou partie des
services qu'un établissement indiqué dans un tel programme
était tenu de rendre accessibles en langue anglaise pour des personnes
d'expression anglaise doit continuer de maintenir ces services accessibles
comme s'il était mentionné dans le programme et ce,
jusqu'à la révision de ce dernier. «Le gouvernement fixe la
date à compter de laquelle toute régie régionale doit
entreprendre la révision d'un tel programme conformément à
cet article. »
M. Trudel: Ce n'est pas cet article-là? Ce n'est pas
celui-là. Il assure la continuité des
programmes. (Consultation)
M. Trudel: II assure la continuité des programmes.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: Les programmes d'accessibilité aux personnes
d'expression anglaise. Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Philibert): Adopté. J'appelle
maintenant l'article 619.30.
M. Côté (Charlesbourg): «619.30 Les
systèmes régionaux d'admission des bénéficiaires
établis conformément à l'article 18.1 de la Loi sur les
services de santé et les services sociaux de même que les
critères d'admission des bénéficiaires approuvés
conformément à cet article demeurent en vigueur dans les
territoires et à l'égard des établissements pour lesquels
ils ont été établis ou approuvés, jusqu'à ce
qu'ils soient remplacés par des mécanismes d'accès aux
services créés conformément à l'article 355 ou par
des critères d'accès aux services approuvés
conformément à l'article 356.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Philibert): L'article 619.30 est
adopté. J'appelle maintenant l'article 619.31.
M. Côté (Charlesbourg): «619.31 Les
établissements visés à l'article 359 doivent, au plus tard
six mois après la date de l'entrée en vigueur de cet article,
soumettre leurs critères d'admission et leurs politiques de transfert
des usagers à l'approbation de leur régie régionale,
conformément au paragraphe 1e de cet article. «Les
critères d'admission et les politiques de transfert des
bénéficiaires établis par le Conseil de la santé et
des services sociaux de la région de Montréal
métropolitain en vertu de l'article 18.3 de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux demeurent toutefois en vigueur dans le
territoire pour lequel ils ont été établis jusqu'à
l'approbation de nouveaux critères et de nouvelles politiques
conformément au premier alinéa.»
M. Trudel: Montréal métropolitain? C'est pas
Montréal-Centre?
M. Dicalre: II fait référence.
M. Trudel: Ah, il s'appelait comme ça dans le temps.
M. Dicaire: Oui.
(Consultation)
M. Trudel: Pourquoi on nomme spécifiquement les
critères d'admission de Montréal métropolitain? Ils ne
sont pas couverts par le premier alinéa? Ce n'est pas tout
établissement? «Les établissements visés à
359»; 359... de 120.
M. Gaudreau: Tous les établissements deviennent assujettis
à l'élaboration de critères.
M. Trudel: II y en avait, des critères, ailleurs
aussi.
M. Gaudreau: Oui, à 18.3 de la loi actuelle était
fait nommément pour le Conseil de la santé et des services
sociaux de la région Montréal métropolitain
d'élaborer, d'établir les critères et de les soumettre
à...
M. Trudel: L'article 18.3 actuel, est-ce ça?
M. Gaudreau: Actuel, oui. Alors, ils étaient les seuls
à avoir un assujettissement à la loi. D'où eux autres ont
déjà des critères qu'on rend, qu'on permet de maintenir en
attendant leur révision en application de la nouvelle loi.
M. Trudel: Et les autres établissements, ils en avaient
aussi, des critères d'admission et des politiques de transfert des
usagers?
M. Gaudreau: Oui, mais là, quand on parle de celui
à 18.3, c'est ceux en rapport avec les urgences à
Montréal.
M. Trudel: Oui.
M. Gaudreau: On ne parle pas des critères
généraux d'admission dans les établissements,
là.
M. Trudel: Surtout des critères de transfert.
M. Gaudreau: De transfert en matière d'urgence. 18.3,
là, c'était dans le but de répartir les urgences. Elles
devaient établir des critères d'admission et des politiques de
transfert des bénéficiaires des établissements de ta
région de Montréal. On étend, c'est-à-dire notre
article 359 donne à tous les établissements une
responsabilité, pas aux établissements pardon, aux régies
régionales, non, aux établissements de soumettre aux
régies régionales, pardon...
M. Trudel: C'est ça.
M. Gaudreau: ...des critères à ce sujet-là.
Et, dans le cas de...
M. Trudel: Ce qui n'était pas le cas jusqu'à
maintenant pour les autres, en dehors de Montréal.
M. Gaudreau: Non, parce que nommément ça avait
été mis sur la tête, pour Urgences-santé à
Montréal, là, au Conseil de la santé et des services
sociaux de Montréal métropolitain. C'a été, dans le
fond, le prototype, celui qui a amené la...
M. Trudel: Oui.
M. Gaudreau: Donc, pour les autres, c'est à bâtir.
Mais, pour eux autres, comme ils en ont déjà, on maintient la
survie de ces critères-là jusqu'à ce qu'ils soient
révisés.
M. Trudel: En tout cas, si vous me dites que c'est à
bâtir, c'est donc qu'il n'en existait pas ailleurs.
M. Gaudreau: Ailleurs.
M. Trudel: Mais les établissements étaient tenus
d'élaborer ailleurs des...
M. Gaudreau: Oui, des critères d'admission. On en a
parlé à 130, par rapport à des systèmes
d'admission, là.
M. Trudel: Oui.
M. Gaudreau: Ça, ça existait. Mais, 359, c'est
toujours en matière ^'urgence.
M. Trudel: Ah, je m'excuse, oui, oui, dans le but de
répartir les cas d'urgence. Ah, O.K. Alors, parfait. Alors, pour la
matière cas d'urgence, spécifier que le plan établi en
vertu de S-5, fait obligation d'avoir un plan dans S-5, on le transfère
jusqu'à temps... ils ont six mois après l'entrée en
vigueur pour le réviser. C'est bien ça, là?
M. Gaudreau: Six mois, est-ce qu'on a parlé de six
mois?
M. Trudel: Je m'excuse, là... (Consultation)
M. Gaudreau: Oui, oui, c'est-à-dire les
établissements ont six mois pour en élaborer. Ceux qui en ont
déjà, ceux du Montréal métropolitain, bien...
M. Trudel: Oui, c'est eux autres qui en ont.
M. Gaudreau: Ceux qu'ils ont vont continuer de s'appliquer
jusqu'à ce qu'il y ait eu révision, conformément au
premier alinéa. Donc, ils ont six mois, eux autres aussi, pour les
revoir et les remettre à jour, si le besoin est...
M. Trudel: Par extension, ils ont six mois, eux aussi, pour les
réviser.
M. Gaudreau: Parce qu'on dit, à la fin...
Mme Malenfant (Jacqueline): Conformément au premier
alinéa.
M. Trudel: Conformément au premier alinéa.
Là, avec l'acquisition à prix modique d'un nouveau système
de triage des appels d'urgence à Montréal, il va falloir
très certainement réviser-Une voix: Les
critères.
M. Trudel: ...la politique de la répartition des cas
d'urgence et assurer aux usagers une réponse rapide et adéquate
à leurs besoins.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez tout compris.
M. Trudel: Oui, c'était bien ça, à un prix
modeste.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: C'est la hauteur de votre modestie qu'on voudrait bien
vérifier.
M. Côté (Charlesbourg): C'est en plein
ça.
M. Trudel: À quel moment vous attendez-vous de signer le
contrat? Vous comptez le signer, dites-vous?
M. Côté (Charlesbourg): Non, non,
c'est-à-dire qu'il y a des conversations téléphoniques,
là, relatives au contrat. Évidemment, vous remarquerez, avec
toutes vos questions imprudentes, c'est très, très, très
prochainement. Il reste des choses à finaliser, mais, aussitôt
qu'il va être signé, je vais en avoir une copie, soyez sûr.
Je vais vous en envoyer deux copies pour être bien sûr: une en
Abitibi et une au parlement, pour être bien sûr que vous allez
l'avoir.
M. Trudel: Parfait. Est-ce que j'ai compris que les
échanges téléphoniques avec Medical Priority Consultant,
ça implique que ce système-là va s'appliquer à
travers tout le Québec? (12 h 50)
M. Côté (Charlesbourg): Ça pourrait.
M. Trudel: est-ce que vous négociez également la
possibilité d'intervenir dans le système clawson pour l'ajuster
aux réalités québécoises?
M. Côté (Charlesbourg): Clawson s'adapte aux
réalités québécoises.
M. Trudel: Question précise. Est-ce que vous
négociez des éléments qui permettraient d'inclure les
caractéristiques particulières du régime
québécois dans Clawson pour en arriver à
son exploitation, à travers tout le Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Notre intention est de s'en
servir dans tout le Québec. Il est évident que ça
commencera par Montréal, mais lorsqu'on signe un contrat, on signe pour
le Québec. Donc, il faut se donner au moins la possibilité de
s'en servir partout à travers le Québec. Nos spécialistes
nous feront les recommandations d'usage dans chacune des circonstances. On va
donc, par conséquent, avoir la confiance de nos spécialistes, et
lorsqu'ils nous auront fait des recommandations, à ce moment-là,
on agira.
M. Trudel: Et le bouton de départ serait? On
pèserait sur le bouton de départ à Montréal
à quelle date?
M. Côté (Charlesbourg): Je vous dis, sous toutes
réserves, dans six mois. Je vous le dis, sous toutes réserves,
là.
M. Trudel: Six mois après la signature du contrat.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Ça va vouloir dire aussi que ce jour, ce sera
un petit jour J dans le jour J que Info-santé Montréal va
exister.
M. Côté (Charlesbourg): II va y avoir eu un
transfert, parce que dans le cas d'info-santé, c'est dissociation d'ici
deux mois.
M. Trudel: D'ici deux mois. M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Qui va s'en occuper, finalement,
d'info-santé?
M. Côté (Charlesbourg): nous sommes en intenses
échanges sur des visions différentes, et j'ai reçu un
document de m. marcoux du crsss...
M. Trudel: Hier soir, encore?
M. Côté (Charlesbourg): Au début de la
semaine.
M. Trudel: Ah!
M. Côté (Charlesbourg): Des périodes
très intensives partout au ministère, dans le réseau, je
ne sais pas, il y a un effet multiplicateur des documents qui arrivent à
cette période-ci de l'année, un document, bon, qui
démontre qu'il n'y a pas eu d'unanimité quant à la
solution. Il y a du monde, d'un côté comme de l'autre, mais il y a
aussi un dossier qui sera à trancher par le ministre; donc, il va en
prendre connaissance, puis il va trancher.
M. Trudel: Parce que si c'est d'ici deux mois la mise sur pied,
ça veut dire qu'il va falloir trancher assez rapidement.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez parfaitement
raison.
M. Trudel: est-ce qu'on peut, d'ores et déjà,
indiquer quelles sont les forces ou les faiblesses du ministre en faveur de
l'une ou l'autre des solutions qui ont été
présentées? je crois bien que ça doit se retrouver autour
de éclaté ou centralisé, j'imagine?
M. Côté (Charlesbourg): II y a de bons
éléments dans les deux orientations, de bonnes choses dans les
deux. C'est clair que, sur le plan première ligne, on l'a assez dit, et
il faut continuer de le dire, qu'il y a là des choses
intéressantes. Il y a aussi des économies et des avantages
à un regroupé qu'il ne faut pas perdre. Il est clair
qu'éclaté coûte plus cher. Ça coûte plus cher
éclaté. Il y a des bons arguments de la part des CLSC qui disent
qu'à partir du moment où on a une première ligne qu'on va
habituer les gens à venir chez nous au lieu d'aller consommer dans des
endroits où ils ne le devraient pas, que ça aussi peut être
un instrument assez intéressant. Ce n'est pas une situation facile
facile à trancher, mais on va le faire. Ce ne sera pas la
première fois qu'on tranche et qu'on n'entend pas parler de ceux qui
sont satisfaits et qu'on entend parler beaucoup de ceux qui sont insatisfaits.
On est habitués à ça un peu.
M. Trudel: Et pour l'implantation à travers le
Québec, est-ce que le Dr Frechette a remis son rapport sur
l'organisation des services préhospitaliers d'urgence...
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Trudel:
...à travers le Québec?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, il y a deux semaines.
Et il va y avoir donc, à la suite de cela, un programme public à
la suite...
M. Trudel: C'était la prochaine question.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, on va le rendre public,
et, à la suite de ça, il y a une consultation qui va se
dérouler d'ici l'automne de telle sorte qu'en 1993 on passe à
l'application, pour donner la chance aux gens de réagir. C'est quand
même très volumineux...
M. Trudel: Important...
M. Côté (Charlesbourg): ...très, très
important. On veut donner la chance d'ici l'automne
aux gens de réagir et, à la fin de l'année, camper
nos positions et din: Maintenant, c'est ça.
M. Trudel: alors, donc, possiblement, le rendre public au
début de l'été, quelque chose du genre.
l'été, je ne sais pas s'il va arriver un jour.
M. Côté (Charlesbourg): Très, très
prochainement.
M. Trudel: On se prépare des belles vacances, là,
avec le nombre de «bientôt» que vous avez
d!î et de «très prochainement».
M. Côté (Charlesbourg): Très, très
prochainement, mais, évidemment, je suis obligé d'en mettre des
très, très, très, très et de les ajouter parce que,
à chaque jour que je passe ici, il faut que je rajoute un
très.
M. Trudel: Oui. Et, en plus, étudier le contrat de Clawson
qui va lui être... Lui, c'est très, très, très,
très, très bientôt. Alors, s'embarquer dedans tout de suite
nous préparera pour tout le système au Québec.
M. Côté (Charlesbourg): Et j'ai des petites
surprises pour vous. Vous ne savez pas tout.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: J'aimerais tout savoir pour ne pas avoir de
surprises.
M. Côté (Charlesbourg): Préparez-vous. Si
vous ne travaillez pas jour et nuit en Chambre, au cours des prochains jours,
vous allez travailler jour et nuit, dans votre bureau, à
apprécier tous ces documents extraordinaires, exceptionnels, faits par
des spécialistes, par les gens du ministère, a la hauteur des
attentes de la réforme et de ce qu'attendent les citoyens de leurs
produits et de ces services extraordinaires.
M. Trudel: Là, c'est juste une pratique pour être en
forme pour tout lire ces documents-là.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! Il y en a un bon nombre
que j'ai lus.
M. Trudel: Non, mais pour la...
M. Côté (Charlesbourg): Ah pour vous!
M. Trudel: pour votre vis-à-vis.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Les poissons n'ont pas d'affaire à avoir peur,
cet été. On n'aura pas le temps d'aller à la pêche
longtemps.
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais quand ça ne
mord pas.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Parce que ça ne mord
pas tout le temps. Si ça mord tout le temps, votre quota, il est vite
pris...
M. Trudel: Oui, c'est ça pour vous, pas de la
journée.
M. Côté (Charlesbourg): ...et si vous continuez de
pêcher, vous êtes un braconnier.
M. Trudel: Jamais! Jamais! La protection de la faune! Jamais! On
est obligés de «fileter» et... Ça ne se fait pas, ces
choses-là. Ça ne se fait pas, ces choses-là. Très
bien.
Le Président (M. Philibert): En commission parlementaire,
le braconnage n'existe pas, nous dit-on, même si on continue à
pêcher.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Oui, mais... Je trouve que ça ne mord pas
souvent.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce que
l'appât n'est pas intéressant.
M. Trudel: Non, c'est parce que c'est dur à ferrer.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Philibert): Est-ce que j'en
déduis, après ces échanges...
M. Côté (Charlesbourg): On le remplace, M. le
Président. Il y a du poisson qui fait «beu».
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Philibert): Alors, après tous ces
constats et une invitation à peine voilée à suivre des
cours de lecture rapide pour se préparer à l'été,
est-ce que l'article 619.31 est adopté?
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
M. Trudel: Est-ce que je peux demander au ministre s'il
accepterait de suspendre 32, 33, 34, 35? C'est tout le bout qui concerne les
départements de santé communautaire. On pourrait en faire un bloc
en soi, et on pourrait voir, après-midi, sur l'aménagement du
temps, l'étude de
ces blocs-là.
M. Côté (Chartesbourg): Oui. Ça va.
M. Trudel: D'ailleurs, il est 13 heures.
Le Président (M. Philibert): Alors, 619.32, 619.33,
619.34, 619.35 sont suspendus et, là-dessus, on suspend les travaux de
la commission, compte tenu de l'heure, jusqu'à 16 heures.
(Suspension de la séance à 12 h 59)
(Reprise à 16 h 19)
Le Président (M. Joly): Au moment de suspendre, nous
avions justement souhaité que les articles 619.35 inclusivement soient
suspendus. C'est ça?
M. Trudel: M. le Président, l'article 619.36
inclusivement.
Le Président (M. Joly): Inclusivement. L'article 619.36
inclusivement. Donc, l'article 619.36, Mme la secrétaire, suspendu
aussi. J'appelle l'article 619.37.
M. Côté (Charlesbourg): «Les règlements
pris par un conseil régional pour créer des commissions
nécessaires à la poursuite de ses fins en vertu de l'article 17
de la Loi sur les services de santé et les services sociaux conservent
leurs effets s'ils sont encore utiles. Le cas échéant, ces
règlements sont réputés avoir été pris en
vertu de l'article 412. Ils demeurent en vigueur dans le territoire pour lequel
ils ont été pris jusqu'à ce qu'ils soient modifiés,
abrogés ou remplacés par la régie
régionale.»
M. Trudel: Qui décide s'ils sont encore utiles? C'est le
corps constitué qui les a créés?
M. Dicaire: C'est les commissions administratives. Donc, c'est
les CRSSS qui jugent s'ils sont utiles ou pas.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.37, tel qu'introduit
par l'article 60, est adopté. L'article 619.38 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Un permis
délivré à un établissement conformément
à la Loi sur les services de santé et les services sociaux
demeure valide jusqu'à la date de son échéance. À
cette date, il doit être renouvelé conformément à la
présente loi. «Un appel interjeté devant la Comission des
affaires sociales en vertu de l'article 148 de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux est continué conformément
à l'article 450.»
(16 h 20)
M. Trudel: O.K. C'est la suite du traitement des rappels et
autres devant la Commission des affaires sociales, en ce qui concerne les
paiements. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.38, tel qu'introduit
par l'article 60 du projet de loi, est adopté. L'article 619.39 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «L'administration
provisoire d'un établissement ou d'un conseil régional
assumée par le ministre conformément à l'article 163 et
163.1 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux
continue d'être exercée conformément aux dispositions des
articles 490 à 498. «L'enquêteur, le contrôleur ou
l'administrateur désigné par le gouvernement conformément
à l'article 171 ou 172 de la Loi sur les services de santé et les
services sociaux est réputé avoir été
désigné en application de l'article 499, 500 ou 501, selon le
cas. Il continue d'exercer ses fonctions conformément aux dispositions
pertinentes de la présente loi.»
M. Trudel: La clause Cantin, la clause Louis-H., qu'on
appelle?
M. Côté (Charlesbourg): À un moment
donné, il y a eu la clause Brassard, mais elle peut avoir comme nom la
clause Cantin.
M. Trudel: Est-ce que Valleyfield seigneurie, est-ce que c'est
terminé, ça?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Trudel: Est-ce qu'il va passer sa vie en tutelle? Le CLSC
va-t-il passer sa vie en tutelle?
M. Côté (Charlesbourg): Je peux vous dire une chose,
en regard de notre nouveau conseil d'administration, puis les gens
cooptés, ça me tenterait, oui. Un message en passant,
là.
M. Trudel: Et de deux, je reviens un petit peu sur Louis-H.
Louis-H., le directeur général est nommé?
M. Côté (Charlesbourg): Hum, hum.
M. Trudel: Le conseil d'administration agit à titre de
conseiller?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Jusqu'à quel moment, vous pensez?
M. Côté (Charlesbourg): Pour le 1er octo-
bre.
M. Trudel: Le 1er octobre. Parce que vous voulez vous assurer une
période de transition, une intégration harmonieuse.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Je veux bien m'assurer
que les problèmes médicaux administratifs soient des
problèmes du passé et j'avertis tout de suite que je me paierai
au moins la traite d'aller, avec le tuteur, faire le bilan de ce qu'un tuteur a
pu faire à Louis-Hippolyte-LaFon-taine pendant si peu de temps, par
rapport à des gens qui étaient là depuis longtemps et qui
ne l'ont pas fait.
M. Trudel: Est-ce qu'il y a encore des poursuites pendantes?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Sur mon chef de département...
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Dr Vanier contre votre
humble serviteur.
M. Trudel: II n'y a pas d'arrangements hors cour en vue?
Ça va se poursuivre. Mais le médico-administratif est en voie de
règlement...
M. Côté (Cha-!asbourg): Disons que à peu
près tout a été réglé. J'attends,
très prochainement, un rapport du comité de vigilance. Mais,
à partir du moment où j'aurai ce rapport-là, il y aura
probablement certains autres gestes à poser. Une chose qui est certaine,
c'est qu'on s'en va vers une régularisation de la situation, avec une
structure administrative plus respectueuse de ce que ça doit
être.
M. Trudel: Une structure administrative plus respectueuse que
ça doit être, en particulier du médical.
M. Côté (Charlesbourg): Du? M. Trudel:
Médical.
M. Côté (Charlesbourg): Non. D'abord du
bénéficiaire, parce que c'est la raison d'être même.
Et, évidemment, c'est un établissement du réseau, comme
les autres, qui doit être géré comme les autres.
M. Trudel: L'important, c'est que les services aux usagers soient
dispensés suivant l'esprit de la loi et que les usagers qui ont droit
à ces services puissent les obtenir, je dirais, à la satisfaction
également des personnes qui les rendent, ces services-là, dans le
contexte de cet établissement-là. C'est vers ça qu'on se
dirige.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: II y en a combien d'autres dans le réseau qui
sont sur l'administration provisoire? La Tuque, c'est fini?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. La Tuque, c'est fini.
Basse-Côte-Nord, Blanc-Sablon...
M. Trudel: Blanc-Sablon. Roberval?
M. Côté (Charlesbourg): Non, ça, ça a
fait l'objet d'une vérification ministérielle.
M. Trudel: De la bouche même du cheval! Il n'y en a pas
beaucoup d'autres?
M. Côté (Charlesbourg): Non. M. Trudel:
Ça va. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.39, tel qu'introduit
par l'article 60, est adopté. Article 619.40.
M. Côté (Charlesbourg): «Les décrets du
gouvernement pris en vertu de l'article 3.1 de la Loi sur les services de
santé et des services sociaux sont réputés pris en vertu
des articles 503 ou 504 et demeurent valides jusqu'à ce que leur objet
soit accompli ou jusqu'à ce qu'ils soient remplacés. «Le
cas échéant, les contrats conclus en application de ces
décrets demeurent valides et les clauses pénales contenues dans
ces contrats peuvent être exécutés.»
(Consultation)
M. Trudel: C'est le nombre de postes en résidence,
ça, 503?
M. Côté (Charlesbourg): Postes de stagiaires en
formation post-doctorale.
M. Trudel: Pour conserver la légalité de
l'attribution. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.40 est
adopté. J'appelle l'article 619.41.
M. Côté (Charlesbourg): «Sauf disposition
particulière édictée par la présente loi, tous les
arrêtés, décrets ou règlements pris ou les
décisions rendues par le gouvernement, par le ministre ou par une autre
autorité compétente en application de l'une ou l'autre des
dispositions de la Loi sur les services de santé et les services sociaux
et applicables aux personnes et organismes visés par la présente
loi leur demeurent applicables dans la mesure où ils sont compatibles
avec la présente loi et jusqu'à ce qu'on y mette fin
conformément à la présente loi ou que de nouveaux
arrêtés, décrets ou règlements soient pris ou de
nouvelles décisions rendues en
vertu des dispositions correspondantes de la présente loi.
«Les expressions "conseil régional" ou "conseil de la santé
et des services sociaux" utilisées dans l'un ou l'autre des textes
visés au premier alinéa désignent aussi une régie
régionale de la santé et des services sociaux instituée en
vertu de la présente loi, à moins que le contexte ne s'y
oppose.» (16 h 30)
M. Trudel: C'est une clause patriarche. Il y a des clauses
grand-père, mais ça, c'est une clause patriarche! On est certains
qu'elle couvre tout, tout le temps! C'est la clause patriarcale. À
619.39, c'était Cantin; 619.40, c'était Brassard; là,
c'est patriarcal.
(Consultation)
M. Trudel: L'article 619.41 est adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.41 est
adopté. J'appelle l'article 619.42.
M. Côté (Charlesbourg): «Les dispositions des
textes d'application de toute autre loi, applicables aux personnes et
organismes visés par la présente loi, leur demeurent
également applicables dans la mesure où elles sont compatibles
avec la présente loi et jusqu'à ce qu'elles soient
modifiées pour substituer aux expressions utilisées dans ces
textes, en y faisant les adaptations nécessaires, celles de la
présente loi qui y correspondent.»
M. Trudel: À l'article 619.41, c'était patriarche;
là, c'est la parenté! Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.42 est
adopté. J'appelle l'article 619.43.
M. Côté (Charlesbourg): «Le plus tôt
possible après l'entrée en vigueur de l'article 619.42,
l'autorité compétente concernée prend tout
règlement nécessaire afin d'assurer la concordance des
expressions utilisées dans les textes d'application des lois qui
relèvent de sa compétence. «Tout règlement pris en
vertu du présent article n'est pas soumis à l'obligation de
publication prévue à l'article 8 de la Loi sur les
règlements. Il entre en vigueur à la date de sa publication
à la Gazette officielle du Québec ou à toute date
ultérieure qui y est fixée, malgré l'article 17 de cette
loi. Un règlement peut toutefois, s'il en dispose ainsi, s'appliquer
à compter de toute date non antérieure à celle de
l'entrée en vigueur de l'article 619.42.»
(Consultation)
M. Trudel: Je ne vois pas pourquoi la nécessité
de... C'est juste pour les changements de nom, ça. C'est changer les
expressions dans... que les titulaires... Bien, je dis juste ça, c'est
important, là, mais pourquoi se priver de la... Parce qu'on ne fait pas
de prépublication, là.
M. Côté (Charlesbourg): Poser la question, c'est y
répondre. Pourquoi 45 jours de préavis pour changer les
appellations quand tout ce qu'on...
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.43 est
adopté. L'article 619.44 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Sont
réputés avoir été désignés en
application de l'article 508, les établissements désignés
par règlement pris en vertu du deuxième alinéa de
l'article 173 de la Loi sur les services de santé et les services
sociaux et qui sont tenus de rendre accessibles en langue anglaise, aux
personnes d'expression anglaise, les services de santé et les services
sociaux qu'ils dispensent.»
M. Trudel: Le présentez-vous, l'autre amendement ou
si...
M. Côté (Charlesbourg): Si vous n'êtes pas
intéressé, je ne le présenterai pas. Vous n'avez pas l'air
à...
M. Trudel: J'aurais une vérification encore à
faire. Je vais...
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président,
est-ce qu'on peut suspendre 619.44. On y reviendra pour donner la chance
à...
Le Président (M. Joly): Certainement. Alors, l'article
619.44 est suspendu. L'article 619.45 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous dire pourquoi,
M. le Président. J'aurais un papillon, puis si on s'entend sur le
papillon, je le dépose et si on ne s'entend pas, il n'y en a pas. C'est
clair.
Le Président (M. Joly): Parfait. La commission suspend ses
travaux quelques secondes.
(Suspension de la séance à 16 h 34)
(Reprise à 16 h 37)
Le Président (M. Joly): Alors, nous retournons à
l'article 619.44, et je crois comprendre, M. le ministre, et MM. les
députés, que 619.44...
M. Côté (Charlesbourg): Tel que lu, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): ...tel que lu, adopté.
Alors, l'article 619.45 est appelé. Merci.
M. Côté (Charlesbourg): «Les dispositions du
décret 636-87 du 29 avril 1987 en vertu duquel le ministre de la
Main-d'oeuvre, de la Sécurité du revenu et de la Formation
professionnelle exerce, sous la direction du ministre de la Santé et des
Services sociaux, les fonctions de ce dernier qui découlent des articles
159 à 162 de la Loi sur les services de santé et des services
sociaux relativement à la contribution des adultes
hébergés dans un centre hospitalier ou un centre d'accueil,
s'appliquent également aux fonctions du ministre qui découlent
des articles 512 à 520.»
M. Trudel: C'est quoi ces fonctions-là, grosso modo, ces
fonctions que le ministre de la Main-d'oeuvre exerce au nom d'eux?
M. Côté (Charlesbourg): Dans un premier temps, c'est
pour les adultes hébergés.
M. Dicaire: La perception de la contribution des adultes
hébergés, qui réagit par le ministère de la
Main-d'oeuvre depuis 1987.
M. Trudel: Ça implique que je reconduis les
dernières augmentations. Alors, donc, sur division.
Le Président (M. Joly): Alors, 619.45, tel qu'introduit
par l'article 60 du projet de loi, est adopté sur division. L'article
619.46 est appelé. (16 h 40)
M. Côté (Charlesbourg): «Pour l'application du
premier alinéa de l'article 516, la période de deux années
précédant l'hébergement ou la prise en charge de l'usager
ne peut être calculée qu'à compter du...» Il nous
faudra ajouter la date de la sanction du projet de loi. Donc, la date de la
sanction, ça va être très, très, très
bientôt.
M. Trudel: Ha, ha, ha! Une voix: C'est la loi 15? M.
Trudel: Oui. Une voix: 48 heures.
M. Trudel: sur le fond, on avait fait une discussion. c'est pour
permettre de fixer le moment où on peut ne pas reculer plus que deux ans
en arrière pour le calcul.
M. Côté (Charlesbourg): C'est juste pour savoir si
c'est sur division ou pas.
Des voix: Ha, ha, ha! Une voix: Sur division.
M. Trudel: Je ne suis pas sûr de la 120. Sur division.
M. Côté (Charlesbourg): Quand on doute, on ne prend
pas de chance.
Le Président (M. Joly): L'article 619.46 adopté sur
division. L'article 619.47 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Pour la nomination
des premiers membres du Centre de référence des directeurs
généraux et des cadres, il faut susbti-tuer: «1° au
paragraphe 1° de l'article 523, aux mots "représentant les centres
énumérés à l'article 79", les mots "regroupant la
majorité des établissements d'une même catégorie";
«2° au paragraphe 5° de cet article, aux mots "régies
régionales", les mots "conseils régionaux".»
M. Trudel: Quelle est la difficulté qu'on veut
régler par le deuxième alinéa, «regroupant la
majorité des établissements»? Il y avait un problème
spécifique quelque part?
Une voix: Par le premier paragraphe... M. Trudel: Par le
premier paragraphe?
M. Dicaire: On ne fait plus référence à des
catégories, on fait référence à des missions
d'établissements. Dans l'autre cas, ces «régies
régionales» qui n'existent pas encore, c'est des conseils
régionaux. Ça doit être mis en vigueur avant le jour J. Si
on veut avoir un Centre de référence qui soit opérationnel
et qui puisse appliquer les critères qui ont été
élaborés pour le 1er avril, il va falloir que le Centre de
référence soit mis en route.
M. Trudel: II aurait pu y avoir une modification du genre: en
représentant les établissements.
M. Dicaire: C'est parce que c'est une disposition transitoire, en
attendant que...
Une voix: C'est comme ça que ça se dit dans
S-5.
M. Trudel: C'est comme ça que ça se dit dans
S-5.
M. Dicaire: Si on est pris avec S-5, on est...
M. Trudel: «La majorité», c'est ça qui
m'intrigue. Non? Pour vous assurer que le mot «toutes» ne soit pas
un empêchement...
M. Dicaire: C'est écrit comme ça dans la loi.
M. Trudel: Ah! c'est écrit comme ça dans S-5?
M. Dicaire: C'est ça, c'est le libellé,
paraît-il, de S-5.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Article 619.47, adopté.
L'article 619.48 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Un
établissement qui exploite un centre de protection de l'enfance et de la
jeunesse et qui, en application du deuxième alinéa de l'article
544, exerce une partie de ses activités dans une région pour
laquelle il n'a pas autrement compétence doit, lorsqu'un nouvel
établissement est constitué conformément à
l'article 318 pour exploiter un centre de protection de l'enfance et de la
jeunesse dans cette région, cesser d'y exercer toute fonction dès
que le nouvel établissement est en mesure d'assurer, sans rupture, les
services requis dans cette région.»
M. Trudel: C'est l'inverse: Tu y vas, on te donne la permission
spéciale transitoire d'y aller, mais il y a un article pour dire que tu
arrêtes.
M. Dicaire: Oui, c'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): II y a le sifflet pour
partir et le sifflet pour arrêter.
M. Trudel: «...dès que le nouvel
établissement est en mesure d'assurer, sans rupture, les services requis
dans cette région», vous ne définissez pas qui
décide du coup de sifflet. Vous pensez que ça va se faire
relativement harmonieusement, sur consensus. Vous ne prévoyez pas de
problème?
M. Dicaire: En fait, il n'y a pas, je dirais, de problème
à l'horizon à cet égard-là. Il y a
déjà des travaux en cours sur l'éventuel cadre de partage
des droits, obligations, etc., entre la nouvelle organisation qui prendra place
dans la nouvelle région et le CSS existant.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Article 619.48, adopté.
L'article 619.49 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Le nouvel
établissement détermine avec celui visé à l'article
544 un plan de répartition des droits et obligations de ce dernier de
même qu'un plan de transfert et d'intégration de son personnel qui
était affecté à l'exercice des fonctions qui seront
dévolues au nouvel établissement, le tout conformément aux
normes et modalités de transfert et d'intégration contenues dans
les conventions collectives ap- plicables ou, dans le cas du personnel non
membre d'une association accréditée, déjà
prévues par règlement du gouvernement; ces plans sont soumis
à l'approbation du ministre.
M. Trudel: Le nouveau et l'ancien doivent vous proposer un cadre
de partage et l'approuver. Et, par ailleurs, dans l'administration, je dirais,
courante, déjà le ministère a, lui, indiqué des
grandes directions ou lignes de partage qu'il serait souhaitable, fortement
recommandé d'adopter, dans un éventuel plan de partage des
ressources qu'ils auront à préparer, et à faire approuver
par le ministre.
M. Dicaire: C'est exact.
M. Trudel: Alors, il y a un règlement, pas un
règlement mais une directive cadre, disons. Faites vos plans avec
ça, puis ramenez-nous ça pour approbation, avant le 1er avril, si
possible.
M. Dicaire: C'est plus un guide, là, pour faciliter le
partage, avec bien sûr, je dirais, la participation des gens du
ministère et aussi régie régionale.
M. Trudel: Les syndicats aussi.
M. Dicaire: Oui, mais, en fait, il va devoir y avoir un protocole
provincial de transfert des effectifs du réseau...
M. Côté (Charlesbourg): Avec les syndicats.
M. Dicaire: ...qui devra être soumis...
M. Trudel: Aux employés.
M. Dicaire: ...aux syndicats concernés.
M. Côté (Charlesbourg): ils en sont d'ailleurs
informés, et c'est notre volonté, et c'est très clairement
exprimé, sinon c'est la convention collective qui s'applique.
M. Trudel: Sauf qu'il y a une modification de convention
collective par lettre d'entente supplémentaire.
M. Dicaire: Mais, en fait, je veux dire, au minimum, on respecte
les ententes des conventions collectives, etc., mais, dans le passé,
disons, on est toujours arrivé à un protocole d'entente avec les
syndicats. Il est de la volonté du ministère et également
des représentants patronaux, là, d'en arriver à un
protocole d'entente avec les syndicats concernés.
Alors, bien sûr que je dirais que le minimum serait le respect des
conventions collectives, mais il y a peut-être possibilité aussi
de trouver des conditions facilitant. Parfois, ces conventions-là n'ont
pas nécessairement été fai-
tes et préparées dans une perspective de mouvement de
personnel de façon aussi intensive, de façon aussi importante.
Donc, il serait tout à fait normal qu'on puisse peut-être trouver
des conditions facilitant ces mouvements-là.
(Consultation)
M. Trudel: Je ne sais pas s'il y a d'autres articles, parce que
je pourrais attendre peut-être... Ce qu'on dit ici, c'est que le nouvel
établissement doit, avec l'ancien, vous comprenez, établir, donc,
un plan de répartition des droits et obligations, de l'ancien,
forcément. Mais, îe receveur de ressources, ce n'est pas
«ië'-, ça va être «les receveurs de
ressources». Il y a des services... Prenons un CPEG, il va discuter avec
le CSS: Comment je dispose les droits et obligations entre mes employés?
Là, ça va se répartir un peu partout. Il va y en avoir en
CLSC, en réadaptation, en centre hospitalier... (16 h 50)
M. Côté (Charlesbourg): En CLSC.
M. Trudel: ...en CLSC, je l'avais dit. M. Dicaire:
Même dans les CRSSS? M. Trudel: Même dans les CRSSS?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Trudel: Comme, par
exemple?
M. Dicaire: C'est la gestion d'un petit programme qui touche...
quand c'est des familles d'accueil, jeunesse, jeunes, il y a un petit volet qui
est assumé par le CSS, dont la responsabilité est
transférée, une responsabilité de gestion. Mais,
effectivement, quand vous regardez ça, disons que vous prenez un CSS,
par exemple, de Montréal, c'est encore plus compliqué, parce
qu'il y a un cadre de partage additionnel à faire à
l'égard des CLSC. Mais, comme vous dites, il y en a également, il
y a des travailleurs sociaux en centres hospitaliers, donc, il y a des gens qui
vont aller dans les CH, vous en avez dans les CLSC, dans les centres de
réadaptation, vous en avez dans plusieurs catégories
d'établissements.
M. Trudel: Dans les écoles, par exemple?
M. Dicaire: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Via un CLSC.
M. Trudel: Via un CLSC.
M. Dicaire: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Mais les protocoles, me
dit-on, les protocoles visent tous les donneurs comme tous les
récepteurs.
M. Trudel: Oui, c'est ça.
M. Dicaire: C'est une entente globale.
M. Trudel: Mais les récepteurs, c'est qu'ils ne sont pas
là, ici. C'est l'ancien et le nouveau... Je comprends, par exemple,
c'est assez fin, juridiquement. Vous demandez aux deux un plan de
répartition des droits et obligations. Vous avez tout. Dites-nous ce que
vous allez faire avec tout ce monde-là. Puis, il va y avoir des
protocoles, forcément, avec les donneurs et les receveurs. Mais, pour le
plan de répartition des droits, les receveurs éventuels ne sont
pas là.
(Consultation)
M. Côté (Charlesbourg): Donc, on est dans une
situation où il n'y a pas de transit. Il y a un donneur, il y a un
receveur et, par exemple, vous pouvez partir d'un CSS vers un CPEJ, vous pouvez
partir d'un CSS pour aller en CLSC, d'un CSS pour aller en centre hospitalier,
d'un CSS pour aller en centre de réadaptation. Pas d'un CSS
transité par un CPEJ qui, par la suite, vous enverra dans un CLSC ou
dans un centre hospitalier.
M. Trudel: O.K. Ça ne devient pas CPEJ à cette
fin-là, avant... Ça reste CSS à ces fins-là. Tu
t'en vas, tu es affecté à un des terminaux, c'est un des
terminaux qui s'appelle CPEJ.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: II est sur le même point qu'un terminal qui
s'appelle CLSC. C'est vrai qu'un CLSC ce n'est pas un terminal, c'est une porte
d'entrée, mais, ça... Mais ils sont pas partie, ces
receveurs-là, au plan.
M. Dicaire: Ça, ça se fait actuellement, on n'a pas
besoin de mesure transitoire pour ça. Ils s'ajustent, actuellement, en
fonction des nouvelles missions qu'ils auront à réaliser. Ce qui
est nécessaire juridiquement, c'est de se préoccuper des CPEJ
comme institutions juridiques qui ne sont pas encore là et qui,
lorsqu'elles arriveront, auront à confirmer, dans une opération
juridique, un transfert pour prendre une partie de la relève de ce qui
reste du CSS d'origine, épuré de ce qui n'est pas de sa mission,
pour faire le partage véritable en deux régions. Alors, au
même titre que pour les régies régionales, on a, pour la
situation spécifique des CPEJ dans trois régions, cette situation
juridiquement encadrée, parce qu'on parle au nom d'une institution qui
n'existe pas, mais qui aura des obligations à suivre.
M. Trudel: Oui, oui, je comprends.
M. Gaudreau: Mais, pour les autres qui sont sur le territoire, le
CLSC est là et il reçoit
quelqu'un. Les cadres de partage antérieurs n'ont jamais
nécessité quelque disposition juridique à cet
égard. Ça va avec les missions réformées, les
fonctions départagées. C'est pour ça que vous ne voyez pas
de receveur autre que le futur CPJ, qui n'est pas là, mais qui viendra
en octobre, novembre, après que la loi sera en vigueur.
M. Trudel: Je comprends ça. Je veux dire, pour
éviter les transits, ce qui aurait été assez
épouvantable au niveau du cadre de partage; ça aurait
été le partage du partage.
M. Gaudreau: Bien oui.
M. Dicaire: Les doubles transferts.
M. Trudel: Les doubles transferts. On passe directement. On le
met CPEJ comme s'il existait, et quand il existera, ça va s'accomplir,
le transfert.
M. Gaudreau: C'est ça.
M. Trudel: Ce n'est pas la question du transit que je pose, c'est
au niveau de la discussion de: Toi, tu t'en vas là; toi, tu t'en vas
là; toi, tu t'en vas là, etc. Les ressources, évidemment,
la ressource personne, ceux et celles qui discutent ensemble pour faire
ça - c'est quand même l'organisme à exister qui s'appelle
CPEJ et CSS - déterminent avec celui visé à l'article 54,
un plan de répartition des droits et obligations de ce dernier.
M. Gaudreau: C'est ça. Une fois qu'il sera
créé, il aura à formaliser, à finaliser une
entente. Ce qui se fait, pour l'instant, c'est une dynamique régionale,
l'identification des ressources que j'ai qualifiées en surplus à
transférer ou à réaffecter, ce qui va laisser, dans le CSS
actuel, des effectifs de services sociaux comme mission propre.
Éventuellement, une fois la créature née, elle aura
à formaliser en droit un protocole de transfert de droits, obligations
et personnels. C'est purement pour assurer la mesure qui doit être...
(Consultation)
M. Trudel: O.K. Adopté. C'est pour permettre au CPEJ
d'avoir, à cette fin, une existence.
M. Gaudreau: II va prendre vie par cette
opération-là. On va le doter, en tant que nouvelle institution,
d'un ensemble de responsabilités de personnels et, à l'article
659.52, on va lui permettre de compléter son conseil d'administration en
raison de l'arrivée de ce nouveau personnel.
M. Trudel: Oui, parce que c'est ça, ma
préoccupation. C'est de dire: II y a des zones limites là-dedans.
Est-ce que c'est en CLSC ou si c'est en centres hospitaliers? Il y a des
ressources qui s'en vont là. Non, ça va s'en aller là. Il
faut que les autres établissements soient là.
M. Gaudreau: Ça, ça se fait, actuellement, sur le
terrain en termes de dynamique régionale, avec la participation du
ministère à plein.
M. Côté (Charlesbourg): D'ailleurs, même les
syndicats ont convenu, dans le prolongement de la convention collective, d'un
protocole.
M. Trudel: II y a les deux. Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'article 619.49 est
adopté. L'article 619.50 est appelé. (17 heures)
M. Côté (Charlesbourg): «Le ministre s'assure
que les établissements concernés reçoivent les
renseignements et l'aide nécessaires pour la mise en oeuvre et
l'exécution des plans visés à l'article 619.49. «Il
statue sur tout différend opposant les établissements
concernés, sauf les différends en matière de transfert et
d'intégration d'employés membres d'une association
accréditée au sens du Code du travail ou d'employés pour
lesquels le règlement du gouvernement prévoit déjà
un recours particulier.»
M. Trudel: Pourquoi vous ne l'avez pas dit, qu'il y avait un
article qui venait après?
M. Gaudreau: Pas pour ce qui se passe actuellement, mais la
future CPJ, a l'automne... Quand il restera ces deux-là...
M. Trudel: Je comprends. Il y a quelqu'un qui est nommé
pour s'assurer que...
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
M. Gaudreau: C'est ça. On s'inspire de ce qui se fait
actuellement.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.50, adopté.
L'article 619.51 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «À la date
déterminée par les parties ou, à défaut, à
celle fixée par le ministre, les droits et obligations de
l'établissement visé à l'article 544 deviennent les droits
et obligations du nouvel établissement dans la mesure prévue au
plan de répartition des droits et obligations établi en vertu de
l'article 619.49 et les actes accomplis par l'établissement visé
à l'article 544 lient le nouvel établissement comme s'il les
avait accomplis lui-même. Les procédures où
l'établissement visé à l'article 544 est partie peuvent
être continuées, sans reprise
d'instance. «À cette date également, les
employés de rétablissement visé à l'article 544
deviennent les employés du nouvel établissement,
conformément au plan de transfert et d'intégration établi
à cette fin, sous réserve des droits et obligations de
l'établissement visé à l'article 544 et de ses
employés et sous réserve, quant aux salariés au sens du
Code du travail et aux associations accréditées pour les
représenter, des dispositions de ce code.»
M. Trudel: C'est la continuité, ça, hein? M.
Côté (Charlesbourg): Oui. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.51 est
adopté. L'article 619.52 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Dans les trois mois
qui suivent la date prévue à l'article 619.51, les personnes qui
travaillent pour le nouvel établissement procèdent à
l'élection de l'une d'entre elles pour faire partie du conseil
d'administration qui administre cet établissement conformément au
paragraphe 2° de l'article 130. À défaut, la régie
régionale fait la nomination. «Le mandat de la personne
élue ou nommée en application dr présent article prend
fin, malgré l'article 149, en même temps que celui des autres
personnes visées au paragraphe 2° de l'article 130.»
(Consultation)
M. Trudel: On en avait gardé deux de libres.
M. Dicaire: Pour les représentants dits de la population.
Également, il y a un représentant du personnel jeunesse, un
représentant CSS. Il y avait également un représentant
employé du secteur de la réadaptation. Dans les nouvelles
régions, le CPEJ n'existant pas, on se serait retrouvés encore
avec une représentation du groupe... O.K.?
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.52, adopté.
L'article 619.53, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Toutes les
autorisations ministérielles accordées en vertu du
deuxième alinéa de l'article 76 de la Loi sur les services de
santé et les services sociaux conservent leurs effets si elles sont
encore utiles. Le cas échéant, ces autorisations sont
réputées avoir été délivrées en vertu
de l'article 553.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.53, adopté.
L'article 619.54, appelé.
(Consultation)
M. Côté (Charlesbourg): «Pour l'application
des articles 619.55 à 619.60, l'expression "régie
régionale" désigne une régie régionale qui, en
application des articles 554 et 555, exerce une partie de ses activités
à l'égard d'un territoire pour lequel elle n'a pas autrement
compétence et l'expression "nouvelle régie régionale"
désigne la régie régionale instituée pour ce
territoire conformément à l'article 339.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.54, adopté.
L'article 619.55, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Une régie
régionale doit cesser d'exercer ses fonctions à l'égard du
territoire pour lequel elle n'a pas autrement compétence dès que
la nouvelle régie régionale est en mesure d'assurer, sans
rupture, les services requis dans sa région.»
M. Trudel: Aux fins de la suppléance. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.55, adopté.
L'article 619.56, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Le conseil
d'administration de la nouvelle régie régionale est chargé
de prendre les mesures préparatoires requises pour l'organisation et le
fonctionnement de cette régie sur son territoire à compter du 1er
avril 1993 ou, à défaut, le plus tôt possible après
cette date. «Il peut, à cette fin, requérir l'aide du
personnel de la régie régionale; il doit cependant obtenir son
autorisation.»
(Consultation)
M. Trudel: II peut requérir l'aide... «Il peut,
à cette fin, requérir l'aide du personnel de la régie
régionale»; laquelle?
M. Gaudreau: L'ancienne. Une voix: Québec.
M. Dicaire: La régie de Beauce-Appalaches qui peut compter
sur le personnel de...
M. Trudel: Québec. M. Dicaire: Oui.
Voilà!
M. Trudel: Ce n'est pas le meilleur des textes, celui-là.
Ce n'est pas le meilleur de
tout...
M. Gaudreau: C'est parce qu'à 919.54, qu'on a
adopté tantôt, «nouvelle» à comprendre,
«nouvelle régie», «régie» qu'est-ce que
ça signifie? Partout, dans les articles qui vont suivre, il va y avoir
ça.
M. Trudel: Où c'est qu'on a tout ça?
M. Gaudreau: L'article 919.54. Ça a été
adopté tout de suite, sur lecture. C'est que c'était clair.
M. Trudel: Ça va.
Le Président (M. Joly): L'article 619.56, adopté.
L'article 619.57, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «La nouvelle
régie régionale détermine avec la régie
régionale un plan de répartition des droits et obligations de
cette dernière de même qu'un plan de transfert et
d'intégration du personnel de la régie régionale qui
était affecté à l'exercice des fonctions qui seront
dévolues à la nouvelle régie régionale, le tout
conformément aux normes et modalités de transfert et
d'intégration contenues dans les conventions collectives applicables ou,
dans le cas du personnel non membre d'une association accréditée,
déjà prévues par règlement du gouvernement; ces
plans sont soumis à l'approbation du ministre.»
M. Trudel: Mut. mut. Comme les CPEJ, ça, les CSS.
Adopté. Mut. mut. Ha, ha, ha!
Le Président (M. Joly): L'article 619.57, tel qu'introduit
par l'article 60 du projet de loi, est adopté. L'article 619.58 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «La régie
régionale ne peut valablement contracter une obligation qui concerne des
fonctions qui seront dévolues à la nouvelle régie
régionale et dont l'effet se prolonge après la date fixée
en vertu de l'article 619.56 ou qui a effet après cette date, sans
l'autorisation de la nouvelle régie régionale. «Pendant la
période visée au premier alinéa, la régie
régionale doit, chaque fois qu'elle est tenue d'obtenir une autorisation
du ministre relativement à une matière qui concerne tout ou
partie des fonctions qui seront dévolues à la nouvelle
régie régionale, transmettre à cette dernière une
copie de la demande d'autorisation et la nouvelle régie régionale
peut faire au ministre toute recommandation qu'elle juge appropriée
à ce sujet.»
M. Trudel: L'arbitre des arbitres. C'est ça.
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.58, adopté.
L'article 619.59, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Le ministre s'assure
que les régies régionales concernées reçoivent les
renseignements et l'aide nécessaires pour la mise en oeuvre et
l'exécution des plans visés à l'article 619.57. «Il
statue sur tout différend opposant les régies régionales
concernées, sauf les différends en matière de transfert et
d'intégration d'employés membres d'une association
accréditée au sens du Code du travail ou d'employés pour
lesquels un règlement du gouvernement prévoit déjà
un recours particulier.»
M. Trudel: Mut. mut. Une voix: Mut. mut.
M. Trudel: Ça, c'est... Le ministre va arbitrer du monde
de la régie de Québec qui s'en va à Chaud
ière-Appalaches.
M. Côté (Charlesbourg): Mut. mut.
M. Gaudreau: Les différends d'organisation, de condition
de travail, ça, c'est réglé par les conventions
collectives ou les règlements applicables.
M. Trudel: mut. mut. adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.59, adopté.
L'article 619.60, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Au 1er avril 1993 ou,
à défaut, à la date fixée par le ministre, les
droits et obligations de la régie régionale deviennent les droits
et obligations de la nouvelle régie régionale dans la mesure
prévue au plan de répartition des droits et obligations
établi en vertu de l'article 619.57 et, sous réserve du premier
alinéa de l'article 619.58, les actes accomplis par la régie
régionale lient la nouvelle régie régionale comme si elle
les avait accomplis elle-même. Les procédures où la
régie régionale est partie peuvent être continuées,
sans reprise d'instance. «À cette date également, les
employés de la régie régionale deviennent les
employés de la nouvelle régie régionale,
conformément au plan de transfert et d'intégration établi
à cette fin, sous réserve des droits et obligations de la
régie régionale et de ses employés et sous réserve,
quant aux salariés au sens du Code du travail et aux associations
accréditées pour les représenter, des dispositions de ce
code.»
M. Trudel: Ça marche.
Le Président (M. Joly): L'article 619.60, adopté.
L'article 619.61, appelé. (17 h 10)
M. Côté (Charlesbourg): «Une régie
régionale doit, selon les conditions et modalités
déterminées par le ministre, engager obligatoirement les
employés dont les fonctions sont cédées à une
régie régionale et accorder priorité d'emploi à
toute personne affectée par la réorganisation du ministère
de la Santé et des Services sociaux qui pose sa candidature
auprès de cette régie régionale et qui possède les
qualités requises pour combler un poste disponible. «Ces
obligations prennent effet à la date déterminée par le
ministre et demeurent en vigueur jusqu'à ce que les activités
d'embauché obligatoire et prioritaire soient
réalisées.»
M. Trudel: Suspendu.
M. Côté (Charlesbourg): Suspendre?
Le Président (M. Joly): Alors, l'article 619.61, suspendu.
L'article 619.62, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Le ministre
détermine par règlement les conditions de transfert des
employés non syndiqués du ministère engagés par les
régies régionales et celles des employés syndiqués
dont les fonctions ne sont pas cédées à ces régies
régionales.»
M. Trudel: On va l'adopter, on fera la discussion de...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, on fera la discussion
sur... Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.62, adopté.
L'article 619.63, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Un employé
visé à l'article 619.61 peut demander sa mutation dans un emploi
de la fonction publique ou participer à un concours de promotion pour un
tel emploi conformément à la Loi sur la fonction publique [...]
L'article 35 de cette loi s'applique à un employé qui participe
à un tel concours de promotion.»
C'est un droit de retour qui a été accordé à
d'autres, aux gens de SEPAQ, par exemple, qui avaient quitté le
MLCP.
M. Trudel: Oui, on leur donnait le droit de participer aux
promotions.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, de partir et de
revenir.
M. Trudel: Et de revenir.
M. Dicaire: Comme s'ils étaient encore dans la fonction
publique, mutation, promotion.
M. Trudel: Illimitée?
M. Dicaire: En terme de durée? M. Trudel: Oui.
M. Dicaire: Et dans la mesure où ces gens-là
demeurent, je dirais, au niveau des régies régionales. Il peut
changer de régie régionale...
M. Trudel: Oui.
M. Dicaire: ...et il conserve son droit de retour. Il s'en va
dans une régie régionale, mais que, dans un second temps, s'il
allait dans un établissement, il perdrait son droit de retour. On n'a
accepté que la mobilité au niveau des régies.
(Consultation)
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.63, adopté.
L'article 619.64, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Lorsqu'un
employé visé à l'article 619.61 pose sa candidature
à la mutation ou à un concours de promotion, il peut
requérir de l'Office des ressources humaines qu'il lui donne un avis sur
le classement qu'il aurait dans la fonction publique. Cet avis doit tenir
compte du classement que cet employé avait dans la fonction publique
à la date de son départ, ainsi que de l'expérience et de
la scolarité acquises depuis qu'il est à l'emploi de la
régie régionale. «Dans le cas où un employé
est muté suite à l'application de l'article 619.63, le
sous-ministre ou dirigeant d'organisme lui établit un classement
conforme à l'avis prévu au premier alinéa. «Dans le
cas où un employé est promu en application de l'article 619.63,
son classement doit tenir compte des critères prévus au premier
alinéa.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.64, adopté.
L'article 619.65, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «En cas de cessation
partielle ou complète des activités de la régie
régionale ou s'il y a manque de travail, l'employé visé
à l'article 619.61 a le droit d'être mis en disponibilité
dans la fonction publique au classement qu'il avait avant la date de son
départ. «Dans ce cas, l'Office des ressouces humai-res lui
établit, le cas échéant, un classement en tenant compte
des critères prévus au premier alinéa de l'article
619.64.»
M. Trudel: Si le poste ferme à la régie,
pour n'importe quelle raison, il revient à la case de
départ.
M. Dicaire: C'est une garantie additionnelle qu'on leur a
fait.
M. Trudel: C'est une garantie additionnelle. Ce n'est pas
supposé que tu le transfères et qu'après ça tu le
coupes.
M. Côté (Charlesbourg): Le transfert ferme le
poste.
M. Dicaire: Bien oui, c'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): On s'est trompé de
gars, on ne pensait pas que tu étais comme ça, on ferme le
poste.
M. Trudel: Oui, oui. Il dit: Moi, je ne pensais pas que vous
étiez comme ça. Il est trop tard, tu ne peux plus nous parler. Il
n'y a plus de lien d'emploi. O.K.
Le Président (M. Joly): L'article 619.65, adopté.
L'article 619.66, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Une personne mise en
disponibilité suivant l'article 619.65 demeure employée de la
régie régionale jusqu'à ce que l'Office des ressources
humaines puisse la placer.» Ça va faciliter le travail.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.66 est
adopté. L'article 619.67 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Sous réserve
des recours qui peuvent exister en vertu d'une convention collective, un
employé visé à l'article 619.61, qui est
congédié, peut en appeler conformément à l'article
33 de la Loi sur la fonction publique.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.67 est
adopté. L'article 619.68 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Les privilèges
consentis aux articles 619.63 à 619.67 ne s'appliquent pas aux
employés temporaires du ministère. «Ces mêmes
privilèges ne peuvent être exercés par un employé
permanent que s'il a travaillé de façon continue auprès de
toute régie régionale.»
M. Trudel: Quels privilèges?
M. Dicaire: En fait, c'est ce que je disais tout à
l'heure: le droit de retour, par exemple, à la fonction publique.
M. Trudel: ...temporaires.
M. Dicaire: Tant que son service, au premier alinéa,
là, ne peut pas... ou la permanence ne s'applique pas à un
employé qui était temporaire, il n'a aucun droit acquis, ce qui
est différent pour...
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.68 est
adopté. L'article 619.69 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Lorsque le contrat
d'engagement du directeur général d'un établissement
visé à l'article 614 ou d'une régie régionale
visée à l'article 614.1 expire avant le 1er avril 1993, le
conseil d'administration peut le renouveler pour une période
n'excédant pas trois ans. «Lorsque ce contrat expire après
cette date, le conseil d'administration ne peut toutefois le renouveler que si
le Centre de référence des directeurs généraux et
des cadres atteste que le directeur général remplit les exigences
requises pour occuper son poste, telles qu'établies lors de la
détermination de la classification du poste.»
M. Trudel: C'est ce qu'on a discuté hier soir.
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.69 est
adopté. L'article 619.70 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «À la date
d'expiration du contrat d'engagement d'un directeur général
visé à l'article 614.2 ou 614.3, le conseil d'administration de
l'établissement ou de la régie régionale, selon le cas, ne
peut renouveler le contrat de ce directeur général que si le
Centre de référence des directeurs généraux et des
cadres atteste de sa qualification.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 619.70 est
adopté. L'article 619.71 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «Le gouvernement peut,
par règlement, adopter toutes autres dispositions transitoires
permettant de suppléer à toute omission pour assurer
l'application de la présente loi sur le territoire de toute régie
régionale instituée en vertu de l'article 339 au plus tard le 1er
avril 1993 ou à la date déterminée par le gouvernement.
«Tout règlement pris en vertu du présent article n'est pas
soumis à l'obligation de publication prévue à l'article 8
de la Loi sur les règlements. Il entre en vigueur à la date de sa
publication à la Gazette officielle du Québec ou à
toute date ultérieure qui y est fixée, malgré l'article 17
de cette loi. Un règlement peut
toutefois, s'il en dispose ainsi, s'appliquer à compter de toute
date ne, antérieure à celle de l'entrée en vigueur du
présent article.»
M. Trudei: II y a des clauses grand-père, il y a des
clauses patriarches, des clauses parenté. Ça, c'est la clause du
bon Dieu!
M. Gaudreau: II n'a pas tout prévu. M. Trudel:
Pardon?
M. Gaudreau: Le bon Dieu n'avait pas tout prévu. Parce que
c'est un pouvoir de suppléance. On dit s'il a été
oublié des éléments, on peut y suppléer par un
règlement pris d'urgence. Si on se confronte à des
difficultés d'application dans la transition, comme ça avait
été fait pour les élections...
M. Trudel: Sans prépublication. M. Gaudreau: C'est
que...
M. Trudel: Je comprends que c'est plus commode, mettons, mais
c'est «across the board», c'est pour toute matière, tout le
temps, toujours, toute autre disposition transitoire. On va peut-être
raccourcir le chapitre quand je vais dire que je ne suis pas d'accord. Ils vont
dire: On l'enlève, on le fera avril, 69 ou 71.
M. Gaudreau: On va enlever le mot «transitoire», on
va le rendre permanent. Dans le cas des premières élections,
ça a servi. On a été obligés d'aller chercher une
couple de petits éléments réglementaires pour
compléter le régime.
M. Trudel: Oui. Quand vous avez fait adopter votre
règlement sur les mineurs ne peuvent pas voter.
M. Côté (Charlesbourg): Pourriez-vous m'indiquer
comment avait voté le député de
Rouyn-Noranda-Témiscamingue sur l'article 617 de la loi 120?
Une voix: Mut. mut.
M. Côté (Charlesbourg): Mut. mut.
(17 h 20)
M. Trudel: Le 28 août... Non, non. C'était le
vendredi, il était 15 h 12. La véritable question, c'eût
été: Pouvez-vous me dire, M. le Président, ce que j'avais
extorqué comme vote au député de
Rouyn-Noranda-Témiscamingue, le vendredi après-midi à 15 h
12.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, là, c'est deux
heures plus tard
M. Trudel: Oui, c'est deux heures plus tard, dans des
circonstances similaires. Sur division, M. le Président.
Le Président (M. Joly): l'article 619.11, tel qu'introduit
par l'article 60 du projet de loi, est adopté sur division. est-ce que
l'intitulé du chapitre 2.1 introduit, par l'article 60, est
adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté. J'appelle l'article
61.
M. Côté (Charlesbourg): «L'article 620 de
cette loi est modifié par l'addition, à la fin, des mots "et sauf
dans la mesure où elle concerne le système pré-hospitalier
d'urgence visé à la section VI. 1".»
M. Trudel: Qu'est-ce qu'il m'a fait accepté tantôt,
lui?
Le Président (M. Joly): L'intitulé du chapitre...
Je m'excuse, je n'ai pas voulu vous brusquer.
M. Trudel: Oui, oui.
Le Président (M. Joly): Mais, d'ailleurs, je garde en
suspens l'adoption de l'article 60 tel qu'amendé.
M. Trudel: O.K.
Le Président (M. Joly): C'est correct? Je vous ai
protégé, monsieur... L'article 61 est appelé, M. le
député.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 61, adopté.
J'appelle l'article 62.
M. Côté (Charlesbourg): Le texte anglais de cette
loi est modifié par le remplacement, partout où il se trouve et
en y effectuant les adaptations nécessaires, du mot
«hospital», par les mots «hospital centre»...
M. Trudel: Center. Une voix: Centre.
M. Côté (Charlesbourg): «Centre». Non,
c'est correct, c'est parce que c'est écrit à l'envers - lorsque
le mot «hospital» désigne un centre hospitalier.
M. Trudel: Hospitalier. Adopté. O.K., moved.
Le Président (M. Joly): Article 62, adopté.
L'article 63 est appelé.
Code civil du Bas Canada
M. Côté (Charlesbourg): «L'article 1650.1 du
Code civil du Bas Canada et modifié par le remplacement, au premier
alinéa, de "de la Loi sur les services de santé et les services
sociaux [...)" par les mots "dans une installation maintenue par un
établissement visé par les lois relatives aux services de
santé et aux services sociaux".»
M. Trudel: J'aurais un amendement, M. le Président,
changer Bas Canada par Haut Canada.
M. Côté (Charlesbourg): Comment écrivez-vous
le mot «haut»?
Des voix: Ha, ha, ha! M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Article 63, adopté.
J'appelle l'article 64.
M. Côté (Charlesbourg): «L'article 1661 de ce
Code est modifié par le remplacement, au premier alinéa, de "dans
un centre d'accueil visé par la Loi sur les services de santé et
les services sociaux [...]" par ce qui suit: "par un établissement qui
exploite un centre de réadaptation, un centre d'hébergement et de
soins de longue durée ou un centre d'accueil visé par les lois
relatives aux services de santé et aux services sociaux".»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Article 64, adopté.
L'article 65.
Loi sur l'accès aux documents
des organismes publics et sur la
protection des renseignements personnels
M. Côté (Charlesbourg): «L'article 7 de la Loi
sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection
des renseignements personnels [...], modifié par l'article 3 du chapitre
57 des lois de 1990, est remplacé par le suivant: «7. Les
établissements de santé ou de services sociaux comprennent les
établissements publics visés par la Loi sur les services de
santé et les services sociaux et modifiant diverses dispositions
législatives [...], les établissements privés visés
par cette loi qui fonctionnent en ayant recours à des sommes d'argent
provenant du fonds consolidé du revenu, les régies
régionales institutées en vertu de cette loi ainsi que la
Corporation d'hébergement du Québec visée dans l'article
471 de cette loi. «Les établissements de santé ou de
services sociaux comprennent également les établis- sements
publics visés par la Loi sur les services de santé et les
services sociaux pour les autochtones cris et inuit [...], les
établissements privés visés par cette loi qui fonctionnent
en ayant recours à des sommes d'argent provenant du fonds
consolidé du revenu et les conseils régionaux de santé et
de services sociaux institués en vertu de cette loi.»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Article 65, adopté.
L'article 66 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): «L'article 83 de cette
loi, modifié par l'article 21 du chapitre 57 des lois de 1990, est de
nouveau modifié par le remplacement des deux dernières lignes du
dernier alinéa par les suivantes: "contenu dans le dossier
constitué par l'établissement de santé ou de services
sociaux visé au deuxième alinéa de l'article
7".»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 66, adopté.
L'article 67.
M. Côté (Charlesbourg): «l'article 84.1 de
cette loi est modifié par l'insertion, dans la première ligne,
après le mot "sociaux", de ce qui suit: "visé au deuxième
alinéa de l'article 7".»
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 67, adopté.
L'article 68.
M. Côté (Charlesbourg): «L'article 87.1 de
cette loi est modifié par l'insertion, dans la première ligne du
premier alinéa, après le mot "sociaux", de ce qui suit:
"visé au deuxième alinéa de l'article 7".»
M. Trudel: Vous avez dit l'article 87.1. C'est l'article
84.1.
M. Côté (Charlesbourg): Non, l'article 87.1. On est
à l'article 68.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté. L'article 68,
adopté. L'article 69 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, tel
que convenu, nous allons mettre fin nos travaux pour aujourd'hui et nous
retrouver lundi matin à 10 heures.
Le Président (M. Joly): Oui. Une voix:
Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Lundi matin, 10 heures.
Le Président (M. Joly): Alors, compte tenu des ententes,
la commission ajourne ses travaux à lundi, 8 juin, à 10 heures,
ici même, dans cette salle, la salle LaFontaine.
(Fin de la séance à 17 h 26)