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(Neuf heures quarante-six minutes)
Le Président (M. Joly): À l'ordre, s'il vous
plaît!
Bonjour. Il me fait plaisir de vous souhaiter la bienvenue à
cette commission. Je constate que nous avons le quorum. Je vous rappelle que la
commission des affaires sociales est réunie afin de procéder
à la vérification des engagements financiers relevant de la
ministre déléguée à la Condition féminine et
responsable de la Famille pour les mois d'août 1990 à
février 1992.
Mme la secrétaire, avons-nous des remplacements?
La Secrétaire: Non, M. le Président.
Réponses déposées
Le Président (M. Joly): Merci beaucoup.
Alors, je dépose donc les réponses obtenues aux questions
laissées en suspens lors de la séance de vérification des
engagements financiers du Conseil exécutif, programme 3, et des
organismes relevant de la ministre déléguée à la
Condition féminine et responsable de la Famille, tenue le 14 novembre
1990, et copie de ses réponses, lesquelles ont été
transmises aux membres le 12 décembre 1990. Il n'y a pas de questions
laissées en suspens depuis la dernière séance de
vérification.
Organisation des travaux
De façon qu'on puisse organiser nos travaux, j'imagine qu'il y a
eu des ententes entre Mme la ministre et Mme la députée des
Chutes-de-la-Chaudière. De quelle façon aimeriez-vous
procéder, Mme la ministre?
Mme Trépanier: Oui, M. le Président, comme
toujours, on s'est entendues très bien, ma collègue et moi. Parce
qu'il y a peu d'engagements concernant certains organismes, pour pouvoir les
libérer un peu plus tôt, nous procéderons, si vous le
voulez bien, avec le Conseil du statut de la femme, le Conseil de la famille
par la suite et, pour le reste... Je ne sais pas si Mme la
députée voulait procéder avec la Condition
féminine, la Famille et terminer par l'Office, ou l'Office avant?
Le Président (M. Joly): Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault: Je vous remercie, M. le Président.
Effectivement, Mme la ministre et moi-même, on s'est, à toutes
fins pratiques, entendues pour accommoder le Conseil du statut de la femme et
les groupes qui ont peu d'engagements et, surtout, on s'est entendues aussi
à l'effet que, où on arrêtera les engagements, on pourra
recommencer la prochaine séance d'engagements financiers, à
partir des engagements qu'on n'aura pas eu le temps de terminer.
Mme Trépanier: C'est ça. Il n'y a pas de
problème avec ça.
Mme Carrier-Perreault: alors, le conseil du statut de la femme...
moi, je pensais qu'on irait au conseil exécutif. est-ce que c'est comme
ça que ça fonctionne? le conseil de la famille et...
Mme Trépanier: J'aimerais avoir le Conseil du statut de la
femme, le Conseil de la famille...
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Trépanier:... ensuite, on ira au Conseil
exécutif; alors, ce sera le Secrétariat à la condition
féminine, à la famille et l'Office des services de garde. Ma
question, c'était: Est-ce que vous voudriez procéder avec
l'Office avant le Conseil exécutif?
Mme Carrier-Perreault: Non, non. Je pense que...
Mme Trépanier: Non. Parfait.
Mme Carrier-Perreault:... étant donné le nombre peu
élevé...
Mme Trépanier: Alors, ça va.
Mme Carrier-Perreault:... des engagements, on pourra les
libérer...
Mme Trépanier: Parfait.
Mme Carrier-Perreault:... à partir du moment, comme je
vous le dis...
Mme Trépanier: Et, peut-être, M. le
Président, tout de suite vous présenter les gens qui sont avec
moi et qui interviendront, ou si vous préférez que je vous les
présente à mesure qu'ils...
Le Président (M. Joly): Non. Je pense que...
Mme Trépanier: Bon. Alors - parce qu'on peut risquer d'en
oublier - à ma droite, Mme Luce Ranger Poisson, qui est ma directrice de
cabinet, et, aussi, sont présents Mme Marie La-vigne, présidente
du Conseil du statut de la fem-
me; M. Bernard Fortin, président du Conseil de la famille; Mme
Nicole Marcotte, présidente de l'Office des services de garde; Mme Rita
Bédard, secrétaire générale associée
à la condition féminine, et M. Aubert Ouellet, secrétaire
général associé à la famille.
Le Président (M. Joly): Merci, Mme la ministre.
Mme Trépanier: Alors, avec tout ce monde, je devrais
répondre adéquatement à toutes vos questions, Mme la
députée.
Le Président (M. Joly): Merci.
Mme Carrier-Perreault: j'imagine. de mon côté,
j'aimerais vous présenter ma collaboratrice, mme france
thériault, qui est recherchiste pour l'aile parlementaire du parti.
Le Président (M. Joly): Merveilleux. Est-ce qu'il y a des
remarques d'autres parlementaires ou... Non. Alors, nous procédons.
Conseil du statut de la femme
Donc, j'appelle l'engagement financier d'août 1990 pour le Conseil
du statut de la femme. Il n'y en a pas?
Mme Carrier-Perreault: Là, il faut aller au Conseil du
statut. (9 h 50)
Avril 1991
Le Président (M. Joly): Avril 1991. Est-ce qu'il y a des
questions, Mme la députée?
Mme Carrier-Perreault: Je m'excuse, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Allez, je vous donne tout le
temps. Oui, Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault: Bon, écoutez, on voit que c'est
pour financer les activités qui sont reliées à la gestion
du fichier des abonnés à La Gazette des femmes. On voit
aussi que c'est un contrat sur invitation. Disons que, moi, j'aimerais savoir
pourquoi c'est un contrat sur invitation, pourquoi on ne procède pas par
soumissions publiques, comme ça se fait régulièrement, et
sur quoi le choix des entreprises est basé.
Une autre question, c'est que j'aurais aimé qu'on ait les
montants de chacune des soumissions, parce que je ne les ai pas. Ils ne sont
pas inscrits.
Mme Trépanier: M. le Président, j'aimerais demander
à Mme Lavigne de répondre, et, pour ce qui concerne le conseil du
statut de la femme, mme lavigne est accompagnée de m. claude audet, qui
est chef du service d'administration. mme lavigne.
Le Président (M. Joly): Mme Lavigne, s'il vous
plaît.
Mme Lavigne (Marie): II s'agit d'un contrat qui avait
été fait auparavant et, l'an dernier, nous avions soumis le
compte rendu. Il s'agit effectivement de soumissions publiques qui ont
fonctionné par toute la mécanique du fichier des fournisseurs.
L'an dernier, nous avions fourni le compte rendu de même que le nom des
soumissionnaires. Alors, ce que vous avez dans votre document, c'est la fin
d'un contrat pour cette année-là. Donc, ça avait
déjà été déposé l'an dernier. Je peux
vous recommuniquer... Il y avait un ensemble de firmes - si vous désirez
avoir les informations - qui avaient soumis... Il y avait cinq firmes. Avait
été retenue, à ce moment-là, la firme Informatique
LGA.
Mme Carrier-Perreault: Oui, bien, c'est ce qu'on a dans les
documents. C'est LGA qui a été retenue. Maintenant...
Mme Lavigne: Vous désirez avoir les montants des
soumissions des autres firmes, c'est ça?
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Lavigne: II y a une première firme... Je vous les
donne. Une firme avait soumissionné à 44 560 $, une autre
à 60 000 $...
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'on est par ordre? Je m'excuse,
M. le Président. Est-ce qu'on va par ordre? Vous dites: Une firme...
Mme Lavigne: Ah bon! Écoutez, je vais vous donner les noms
des firmes.
Mme Carrier-Perreault: Si on y va dans l'ordre.
Mme Lavigne: Par ordre, nous avons retenu le plus bas
soumissionnaire, qui était Informatique LGA, à 26 700 $. Les
quatre autres soumissions étaient les suivantes: Groupe LGS à 44
560 $ - en ordre - GES Informatique à 49 380 $, Gespro Informatique
à 60 000 $ et Prosig Informatique à 73 002 $. Donc, à la
suite des soumissions, avait été retenu le plus bas
soumissionnaire, qui était LGA, à ce moment-là.
Mme Carrier-Perreault: Puis vous me parlez de 26 700 $?
Mme Lavigne: Oui.
Mme Carrier-Penreault: Alors que j'ai... Mme Lavigne: 26
007 $, excusez.
Mme Carrier-Perreault: Ici, j'ai le montant total, 28 443 $. J'ai
comme un écart, à ce moment-là.
Mme Lavigne: Oui. C'est que le contrat prévoyait des
coûts fixes et des coûts variables. Alors, le montant de la
soumission était le montant du coût fixe et il y avait un
coût variable qui était pour les étiquettes, à 20 $
pour 1000 étiquettes, ce qui amenait donc une certaine variation qui
fonctionnait selon le taux d'abonnement. C'est ce qui explique l'écart
avec la soumission originale; mais le contrat prévoyait un montant, un
coût variable qui était selon le nombre d'étiquettes,
compte tenu de la croissance du taux d'abonnés.
Mme Carrier-Perreault: Ça va. Il m'en manque un, par
exemple. Je m'excuse, est-ce que je pourrais avoir le montant que Services EGB
a... Je ne sais pas si je l'ai échappé, mais je ne l'ai pas.
Mme Lavigne: Le dernier, ça?
Mme Carrier-Perreault: Non. Vous m'avez parié de Prosig
à 73 002 $.
Mme Lavigne: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Mais, moi, c'est celui juste avant,
EGB.
Mme Lavigne: EGP?
Mme Carrier-Perreault: Services EGB inc.
Mme Lavigne: Oui, mais ils n'avaient pas été
retenus. Ont été analysés ceux qui correspondaient. Le
comité de sélection regarde si les soumissions sont conformes
à la demande qui a été faite. Donc, c'est une firme dont
l'évaluation n'avait pas été faite; si je ne m'abuse, ils
n'avaient pas obtenu la cote de 60 % qui est requise pour l'analyse des
soumissions, puisqu'ils ne répondaient que partiellement à la
soumission.
Mme Carrier-Perreault: Quand vous parlez du comité de
sélection, est-ce que le comité de sélection - c'est une
information que je voudrais avoir, comment ça fonctionne exactement -
fait aussi le choix des invités, si on veut? Est-ce que c'est le
même comité qui procède? Quand on dit «soumissions
sur invitation», ça veut dire que, dans le fichier, il y en a
probablement beaucoup plus que ça. Qu'est-ce qui fait qu'on choisit ces
quatre ou cinq entreprises-là? Qui sont les membres du comité de
sélection?
Mme Lavigne: On me dit que, dans ce cas-. là, on a fait la
demande de tous les noms au fichier, de toutes les entreprises au fichier des
fournisseurs. À ce moment-là, c'est l'ensemble de ces
fournisseurs qui ont été invités à présenter
une soumission, dans la spécialité, évidemment. Mais
ça vient vraiment du fichier des fournisseurs, la liste des
fournisseurs; ce n'est pas nous qui avons produit la liste des
fournisseurs.
Mme Carrier-Perreault: Ça veut dire que l'ensemble des
entreprises de ce domaine-là, qui apparaissaient au fichier, ont
été invitées.
Mme Lavigne: Oui, c'est ça. Elles ont été
contactées, ont reçu une demande d'appel d'offres.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que je pourrais avoir aussi les
membres du comité de sélection qui retiennent, finalement, qui
font l'analyse après, en bout de ligne?
Mme Lavigne: Les membres du comité de sélection
étaient, à ce moment-là, la personne responsable de
l'Impression au Conseil, la directrice des communications, un agent
d'information de même que le directeur des services administratifs, et
ceci, selon la procédure habituelle, avec une analyse de l'ensemble de
la conformité de la soumission par rapport à la demande d'appel
d'offres.
Mme Carrier-Perreault: D'accord, je vous remercie.
Adopté.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement, tel que
proposé sur la liste pour le mois d'avril, est
vérifié.
Juin
Alors, nous appelons maintenant l'engagement pour le mois de juin. Oui,
Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault: Alors, M. le Président, au premier
engagement, on parle des ententes d'occupation avec la Société
immobilière. On me dit aussi qu'il y a une feuille jointe. Or, j'ai un
document qui me manque; s'il y a une feuille jointe, je ne l'ai pas.
Mme Lavigne: On peut la déposer, c'est la liste des
ententes d'occupation avec ¦ la Société immobilière
pour chacun des immeubles. Il y en a une qui est une dépense mensuelle
et l'autre qui est une dépense sur l'année. (10 heures)
Mme Carrier-Perreault: Si je me rappelle, M. le Président,
l'an dernier, on avait eu cette formule-là, on avait eu cette
feuille-là. Comme je ne l'avais pas, je n'ai pas pu vérifier.
J'aimerais savoir s'il y a eu des augmentations par
rapport à l'an dernier et lesquelles, étant donné
que je n'avais pas le document pour pouvoir le vérifier.
Mme Lavigne: Oui, juste un moment. Bon, par rapport à l'an
dernier, sur l'ensemble - il s'agit d'une facture de la SIQ; il s'agit
essentiellement des mêmes locaux - l'augmentation totale était de
5,8 % entre 1990-1991 et 1991-1992, donc un passage d'une dépense de 388
000 $ en 1990-1991 à410 744 $ en 1991-1992.
Mme Carrier-Perreault: Oui, d'accord sur le total, mais est-ce
qu'il y a eu fluctuation égale partout par rapport à l'ensemble
ou s'il y a eu des écarts dépendant des loyers que vous louez?
Par rapport à l'augmentation, j'entends.
Mme Lavigne: Nous vous avions souligné, l'an dernier,
qu'il y avait eu une diminution pour le taux de location du bureau du
carré Phillips à Montréal. Donc, ceci, c'est
intégré. C'est une diminution qui avait été faite
l'année précédente. Mais, au cours de l'année, il
n'y en a pas eu.
Mme Carrier-Perreault: Oui, je me souviens de la discussion qu'on
avait eue l'an dernier au sujet de la diminution en question, du carré
Phillips. Mais, moi, ce que je voulais savoir, c'est s'il y a eu une
augmentation de 5,8 % sur le total.
Mme Lavigne: De façon générale, il semble
que ça soit égal partout, mais c'est en fonction du moment
d'échéance des différents baux, du moment où
ça arrive à la fin, et c'est un taux assez régulier.
Alors, il y en a qui peuvent se trouver à augmenter juste en fin
d'année financière, d'autres en début d'année
financière, ça dépend essentiellement des ententes
d'occupation d'un endroit à l'autre, mais il n'y a pas eu de surprise ou
d'écarts imprévus.
Mme Carrier-Perreault: Je vous remercie.
Le Président (M. Joiy): Merci, Mme la
députée. Donc, nous considérons que les engagements pour
le mois de juin sont vérifiés. J'appelle... Est-ce que c'est
seulement l'engagement 1 ou vous avez l'engagement...
Mme Carrier-Perreault: Oui, l'engagement 1 seulement. On est
rendus au deuxième.
Le Président (M. Joly): O.K., bon, parfait. L'engagement
2.
Mme Carrier-Perreault: Alors, ici, on a un contrat
négocié pour des services de télécommunications. On
parle de quatre contrats négociés: services de
télécommunications pour le Conseil du statut. C'est un contrat
qui est négocié, évidemment, à l'interne,
d'après ce que je peux voir: Direction des
télécommunications. Qu'est-ce que c'est, ces quatre
contrats-là? Ça comprend quoi, comme services?
Mme Lavigne: C'est un contrat qui comprend quatre volets: un qui
concerne les communications téléphoniques, un autre les
communications informatiques, puis les communications écrites et les
radiocommunications, ce qui, donc, fait un total - le contrat signé avec
la SIQ le 15 avril 1991 - de 170 000 $. On me dit que le contrat est toujours
signé un petit peu plus élevé que le coût, en bout
de piste. Mais l'écart est de 2000 $.
Mme Carrier-Perreault: est-ce que c'est possible qu'on
dépose ces contrats-là, ces ententes-là, autant au niveau
des baux, des ententes d'occupation qu'au niveau des ententes dé
télécommunications, étant donné que c'est
récurrent, que ça revient à chaque année, que, des
fois, il y a des fluctuations?
Mme Trépanier: Ce que vous vouiez, Mme la
députée, c'est le contrat lui-même?
Mme Carrier-Perreault: Oui, le dépôt d'un exemplaire
du contrat comme tel.
Mme Trépanier: Bon, parfait.
Mme Carrier-Perreaurl: Et, au niveau de l'engagement
précédent, quand on parle des baux, des locations, et tout
ça, j'aimerais aussi, si c'est possible, avoir le dépôt de
ce document-là.
Mme Trépanier: Je ne sais pas si on a tous ces
documents-là ici, concernant les baux.
Mme Lavigne: Non, on n'a pas le bail de chacune...
Mme Carrier-Perreault: Mais c'est possible de l'avoir de
façon ultérieure.
Mme Trépanier: On peut prendre avis de la question.
Le Président (M. Joly): On peut prendre note, en fait, des
documents manquants et ça fera partie des documents.
Mme Trépanier: Parfait. Quant au contrat concernant
l'entente de services de télécommunications, je peux vous le
déposer immédiatement. C'est le dossier 660-91 -04.
Le Président (M. Joly): Ça va, Mme la
députée?
Mme Carrier-Perreault: Ça va. Disons qu'on pourrait avoir
ultérieurement, comme vous le disiez, le dépôt des ententes
au niveau des
baux. Parfait! C'est adopté.
Le Président (M. Joly): Merci. Donc, l'engagement 2 de
juin est vérifié. Donc, nous considérons les engagements
du mois de juin vérifiés, sous réserve,
nécessairement, des documents qui ont été demandés
par Mme la députée, qui doivent nous être acheminés
éventuellement.
Juillet
J'appelle l'engagement du mois de juillet, mais j'aimerais mentionner
qu'entre avril et juin il n'y avait pas d'engagements financiers. C'est
pourquoi nous avons sauté d'avril à juin. Alors, l'engagement de
juillet est appelé. Il y a seulement un engagement.
Mme Carrier-Perreault: C'est pour l'impression de La Gazette
des femmes. Je remarque qu'ici on a la liste, évidemment, des
soumissionnaires, et tout ça; ça me convient. J'ai une petite
question. L'an dernier, on avait un montant de 118 293 $, mais aussi, suite
à une question que j'avais posée, on m'avait dit qu'il y avait eu
522 000 exemplaires. En fait, c'est ce que j'avais eu comme réponse l'an
dernier, aux engagements financiers. J'aimerais savoir le nombre d'exemplaires,
parce que si je regarde... Est-ce que c'est bien le nombre qui, quand on
regarde... Bon. On parle de 80 000 exemplaires pour 6 numéros, dans un
premier temps, sur la première page, avec 168 000 exemplaires d'ajout.
À la page suivante, il y a des encarts, aussi, mais dans 4
numéros seulement, 80 000 exemplaires de 4 numéros seulement.
Ça veut dire que, finalement, par rapport à l'an dernier
où on avait 522 000 exemplaires, on a eu un total de combien
d'exemplaires - pour me démêler un petit peu -avec et sans
encarts?
Mme Lavigne: La soumission est une soumission ouverte, qui
s'ajuste. Alors, pour 1990... Non, c'est pour 1991-1992 que vous me demandez?
Le total a été de 501 000 exemplaires.
Mme Carrier-Perreault: II y en a eu 501 000.
Mme Lavigne: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Ah bon! Mais les gens ont
soumissionné sur un nombre beaucoup plus élevé,
d'après ce que je peux voir.
Mme Lavigne: C'est ça. Les gens ont soumissionné
sur la base, notamment, d'une possibilité d'encarts. Alors, il y a
nécessairement une différence dans la soumission quand on fait le
contrat global. Ça dépend si, effectivement, il y aura ou pas des
encarts et ça dépend de la publication. Et l'autre
élément qui joue est le phénomène dont nous avions
parlé l'an dernier, : mais qui valait pour il y a deux ans, le
phénomène de réabonnement que le Conseil du trésor
nous demande de faire aux deux ans. Alors, il y a nécessairement des
fluctuations annuelles. Le contrat est toujours sur la base de
prévisions de tirage. Il est réajusté à mesure et
facturé à mesure, sauf que c'est un contrat qui est large, qui
permet d'aller jusqu'aux prévisions et qui est ajusté en cours de
route, ce qui fait que le coût... C'est ça. Donc, pour 1990-1991,
la dépense réelle que je vous dis être une estimation, mais
qu'on pourra revoir, je pense, lors de la période des crédits,
qui est une estimation à l'heure actuelle, au niveau de l'impression, a
été totalisée à 109 000 $. C'est parce qu'il y a
eu, me sembie-t-il, un seul encart plutôt que quatre. Alors, c'est un
type de contrat qui permet cela et où il y a une comptabilisation qui
est faite à mesure.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Je vous remercie.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement pour le mois de
juillet est vérifié. Vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Oui, vérifié.
Le Président (M. Joly): Sous réserve de l'obtention
de la réponse qui est en suspens, je considère que les
engagements pour le Conseil du statut de la femme d'août 1990 à
février 1992 sont vérifiés. Vérifié? (10 h
10)
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Merci beaucoup.
Mme Carrier-Perreault: Je voudrais remercier Mme Lavigne pour les
réponses.
Le Président (M. Joly): Alors, à la poursuite des
travaux, nous appelons...
Mme Trépanier: Le Conseil de la famille.
Le Président (M. Joly): Le Conseil de la famille.
Mme Trépanier: M. Bernard Fortin est à mes
côtés.
Conseil de la famille
Le Président (M. Joly): Bonjour, monsieur. Alors, je
remarque que nous débutons avec août 1990. Nous avons un
engagement.
Mme Carrier-Perreault: Là, on est avec le Conseil de la
famille. Bonjour, M. Fortin. Août 1990. Si on parle d'août 1990, ce
n'est pas un engagement du Conseil de la fa-
mille.
Mme Trépanier: Non. C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que le Conseil...
Mme Trépanier: Je pense que le seul engagement que nous
avons, c'est en novembre 1990.
Novembre 1990
Le Président (M. Joly): Alors, l'engagement de novembre
est appelé.
Mme Carrier-Perreault: II y en a peut-être deux. Novembre
1990.
Mme Trépanier: Le seul engagement que nous avons, je
pense, M. le Président, concerne le bail du Conseil de la famille, et on
peut vous déposer le document. Mme la députée
désirait avoir les...
Mme Carrier-Perreault: Oui. J'aurais exactement eu le même
genre de question que tout à l'heure.
Mme Trépanier: O.K. Est-ce que vous aviez des questions
à poser?
Mme Carrier-Perreault: Bien, je vais avoir un autre engagement,
parce qu'on en a un autre. Je ne sais pas si... Ce n'est peut-être pas le
Conseil de la famille, mais c'est le Secrétariat à la
famille.
Mme Trépanier: Ah bon! Alors, le Secrétariat
à la famille, c'est un organisme différent. On le verra
peut-être avec le Secrétariat? Bon. Ça vous va?
Mme Carrier-Perreault: D'accord.
Mme Trépanier: Parfait. Alors, est-ce que vous voulez
avoir le bail...
Mme Carrier-Perreault: Oui. Mme Trépanier: ...du
Conseil? Oui? Mme Carrier-Perreault: Exactement.
Le Président (M. Joly): Est-ce que vous avez des
questions, Mme la députée?
Mme Carrier-Perreault: C'est beau. C'est vérifié,
M. le Président. Vous comprenez pourquoi on a réussi à
s'entendre, parce que ça va très vite, effectivement.
Le Président (M. Joly): Oui. C'est merveilleux.
Mme Trépanier: Je suis convaincue que M. Fortin vous en
sait gré.
Le Président (M. Joly): Donc, je considère que les
engagements financiers pour le Conseil de la famille pour le mois de novembre
sont vérifiés. Alors, toujours sous réserve de
l'obtention... Ah! Est-ce que nous avons déjà le bail?
Mme Carrier-Perreault: Oui, on l'a.
Le Président (M. Joly): Ah bon! C'est merveilleux. Donc,
nous considérons que les engagements financiers pour le Conseil de la
famille d'août 1990 à février 1992 sont
vérifiés.
Mme Trépanier: Alors, Mme la députée, on
procédera maintenant avec le Conseil exécutif.
Secrétariat à la condition
féminine et Secrétariat à la famille
Août 1990
Le Président (M. Joly): Là, nous revenons à
août 1990.
Mme Carrier-Perreault: Là, c'est vrai, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Là, c'est vrai. Vous
m'aviez joué un petit tour.
Mme Trépanier: Alors, on peut peut-être commencer
avec le Secrétariat à la condition féminine ou vous voulez
faire les deux concurremment?
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'on pourrait les faire en
même temps?
Mme Trépanier: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Ils ne sont pas nombreux non plus.
Mme Trépanier: Bon. Alors, peut-être qu'on peut
demander à Mme Bédard et à M. Ouellet de se joindre
à moi.
Le Président (M. Joly): Oui, Mme la
députée.
Mme Carrier-Perreault: Alors, on parle de la publicité
concernant «Mythes et réalités» qui a paru dans les
journaux l'an dernier, pour un montant de 58 955 $. Moi, j'aimerais avoir juste
une information. Est-ce que vous avez reçu des commentaires? Est-ce que
le Secrétariat a reçu des commentaires suite à cette
publicité? Et, aussi, j'aimerais savoir s'il y a encore beaucoup de
demandes, beaucoup de gens qui s'informent, beaucoup d'appels concernant la loi
sur le
patrimoine.
Mme Bédard (Rita): On peut conclure, par le nombre
d'appels téléphoniques qui ont été reçus,
qu'effectivement les commentaires étaient positifs. Et toute cette
campagne d'information, d'ailleurs, avait comme objectif de rejoindre le plus
de gens possible. Alors, par le nombre de téléphones qui ont
été reçus... Il y avait, je vous le rappelle, une ligne
INWATS qui a été installée au Secrétariat à
la condition féminine. Et, pour l'année, on a reçu... Le
service INWATS a été interrompu le 1er juillet 1991 parce qu'il y
avait une diminution d'appels, mais on a évalué à 4800
appels téléphoniques ce qui a été reçu au
Secrétariat à la condition féminine. C'est la diminution
très substantielle qui a fait en sorte qu'on a arrêté cette
ligne. Et, maintenant, c'est le Conseil du statut de la femme et
Communication-Québec qui sont les deux organismes officiels qui
répondent aux questions. On constate que l'essentiel des questions qui
leur sont adressées concernent le droit matrimonial en
général. Il demeure encore quelques questions, des questions sur
la loi 146, mais l'essentiel porte sur le droit matrimonial en
général.
Cependant, l'encart nous est encore demandé. Il arrive qu'on ait
encore des besoins d'information et on évalue actuellement
l'opportunité de revoir un mécanisme d'information mis à
jour, nouveau, présenté sous une forme peut-être plus
allégée.
Mme Carrier-Perreault: C'est beau, je vous remercie. Vous avez
même précédé la question que j'allais poser. C'est
bien, M. le Président. Vérifié.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement financier pour
août 1990 est vérifié.
Octobre
Octobre 1990 est appelé. En septembre, il n'y a aucun
engagement.
Mme Carrier-Perreault: ici, évidemment, il est question
de l'impression d'un encart publicitaire. moi, j'aimerais savoir c'est à
quel sujet celui-là, cet encart publicitaire.
Mme Bédard: Celui dont on parlait tout à l'heure,
c'était «Mythes et réalités».
Mme Carrier-Perreault: Oui, ça, c'était le
premier.
Mme Bédard: Celui-ci, qui prenait une page pleine des
journaux, était de l'information générale. Il y avait 5
questions qui disaient: «Renseignez-vous». Alors que l'encart,
c'est celui-ci, qui a été joint dans 13 quotidiens, qui couvrait
4 pages, qui était beaucoup plus général.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. On est toujours, comme
ça, sur «Mythes et réalités».
Mme Bédard: Non, «Mythes et
réalités», c'est celui dont on a parlé tout à
l'heure.
Mme Carrier-Perreault: Oui, mais...
Mme Bédard: Là, l'engagement dont on parle ici,
c'est l'impression de cet encart.
Mme Carrier-Perreault: Mais concernant toujours la loi 146?
Mme Bédard: Toujours.
Mme Carrier-Perreault: C'est à peu près au
même moment.
Mme Bédard: Celui-ci était au printemps... à
l'été... Attendez un peu. L'encart, c'était en octobre et
«Mythes et réalités», en juin1990.
Mme Trépanier: «Mythes et
réalités», c'était en juin 1990 et le
deuxième encart général, où il y avait une partie
de connaissances, où on disait: «Mettez vos connaissances à
l'épreuve», qui était un peu plus pédagogique,
celui-là est sorti en octobre 1990, la même année/vous vous
souviendrez, juste avant la commission parlementaire sur les amendements
à la loi 47, sur le délai.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. C'est parce que je me rappelle
très bien le document en question, mais, dans mon esprit, j'avais tout
mis la loi 146 dans le même genre d'engagements, comprenez-vous? Alors,
c'est pour ça que je m'interrogeais à savoir sur quel sujet.
Mme Trépanier: Et Mme Bédard vous mentionnait qu'on
avait encore des appels régulièrement. C'est concernant le
deuxième encart publicitaire qui a été très
apprécié, et lés organismes nous le demandent encore et
les citoyens également.
Mme Carrier-Perreault: Et ces encarts-là, j'imagine qu'une
bonne partie a été distribuée à l'intérieur
des médias, comme vous dites, et tout ça. Est-ce qu'il en reste
des copies? Est-ce qu'il en reste de nombreuses copies encore, au Conseil? (10
h 20)
Mme Bédard: Là, on commence à le
photocopier, ce qui fait que ça va accentuer notre réflexion sur
le besoin de renouveler l'information à donner au public.
Mme Carrier-Perreault: À ce moment-là,
d'après ce que vous me disiez tout à l'heure, ça veut dire
que vous pensez à une information un petit peu
allégée.
Mme Bédard: Oui, en ce sens que, par exemple, il faut
revoir. Est-ce qu'on va refaire un mini-test de connaissances, «Mettez
vos connaissances à l'épreuve»? Est-ce qu'on se doit de
garder quatre pages aussi denses ou est-ce qu'on peut y aller de façon
beaucoup plus ciblée sur les préoccupations majeures et
l'essentiel de la loi?
Mme Carrier-Perreault: Par rapport aux questions qui vous sont
posées...
Mme Bédard: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: ...régulièrement, j'imagine.
Ça va. Ici, on se rend compte que c'est un contrat, une soumission sur
invitation aussi.
Mme Bédard: Oui.
Mme Carrier-Perreault: J'imagine que ce n'est pas tous les
imprimeurs qui ont été contactés; vous en avez
contacté quelques-uns. Ça fonctionne comment...
Mme Bédard: C'est la même démarche...
Mme Carrier-Perreault: ...pour le choix de ces
imprimeries-là?
Mme Bédard: ...que ce qui vous a été
expliqué tout à l'heure. On est passé par le
ministère des Communications et c'a été, compte tenu du
montant, selon la procédure habituelle, soumissions sur invitation, et
le plus bas soumissionnaire a été retenu.
Mme Carrier-Perreault: Oui. Là, j'ai les montants
aussi.
Mme Bédard: Oui, c'est ça.
Mme Carrier-Perreault: D'accord, ça me va.
Le Président (M. Joly): Merci, Mme la
députée. Donc, l'engagement pour le mois d'octobre 1990 est
vérifié.
Décembre
J'appelle décembre 1990, compte tenu que, pour novembre, II n'y
en a aucun.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on est encore sur le même genre
d'engagement que le premier.
Mme Bédard: C'est-à-dire qu'on avance; alors que,
tout à l'heure, on l'avait fait imprimer, là on l'insérait
dans les journaux. C'est ce que le milieu appelle l'encartage. Ce
n'était pas une pleine page qui s'imprimait dans les journaux, comme
celui-ci, «Mythes et réalités», mais c'est un encart
supplémentaire qu'il fallait insérer dans chaque quotidien, dans
chaque numéro. Alors, c'est l'opération d'encartage qui est
couverte par ce troisième engagement.
Mme Carrier-Perreault: Là, je...
Mme Bédard: O.K. J'essaie de vous résumer
ça.
Mme Carrier-Perreault: On recommence. Le premier, c'était
l'impression...
Mme Bédard: «Mythes et
réalités».
Mme Carrier-Perreault: ...si on veut, ce qui a été
imprimé dans le journal, directement.
Mme Bédard: Imprimé dans les quotidiens.
Mme Carrier-Perreault: Et, quand vous avez fait cette
demande-là au niveau du ministère des Communications, qui a fait
l'évaluation? Est-ce que vous aviez une commande pleine à l'effet
que vous aviez une parution imprimée et un encart? Est-ce que la
commande avait été donnée au complet, au
départ?
Mme Bédard: C'est-à-dire qu'il y a une
stratégie de communication qui avait été proposée
pour une première démarche d'information plus
générale, une démarche suivie d'un document. Est-ce qu'on
parlait d'un encart, à ce moment-là? Il faudrait que je
vérifie dans les dossiers, mais on avait soulevé que ce serait
suivi par une deuxième étape d'information beaucoup plus
particularisée, beaucoup plus complète. C'est ça qui a
été approuvé. C'est avec ça qu'on a avancé
avec le ministère des Communications, une démarche en deux
temps.
Mme Carrier-Perreault: O.K. Disons qu'au départ vous aviez
planifié seulement pour une chose, en fait le montant qu'on a vu tout
à l'heure, environ 57 000 $, de l'engagement... pas le
précédent, mais l'autre avant.
Mme Bédard: Pour «Mythes et
réalités», celui-ci, qui est une information beaucoup plus
générale et qui disait surtout aux gens: La loi est là,
informez-vous, et on donnait des numéros de téléphone.
Mais, par la suite, il y a eu le besoin de donner une information beaucoup plus
complète, et c'est ce qui a donné comme résultat l'encart
dans différents médias, dans différents quotidiens.
Mme Trépanier: Vous vous souviendrez, Mme la
députée, qu'il y a eu entre les deux encarts une gradation dans
la campagne. Il y a eu d'abord l'installation de la ligne INWATS, c'a
été la première action que nous avons faite au mois de
juin; ensuite, le premier encart «Mythes
et réalités». Suite à ça, il y a eu
des messages radio, des capsules qui se sont aussi insérées dans
cette campagne-là, qui faisaient partie de la stratégie. C'a
été diffusé dans 10 régions du Québec entre
le 1er et le 5 octobre. C'est suite à ça que nous avons fait
imprimer et que nous avons distribué l'encart qui s'appelait «Le
patrimoine familial». Dans ces capsules radio, nous annoncions
l'information dans les quotidiens qui s'en venaient. Alors, c'a
été la gradation dans la campagne, parce que ça
coïncidait avec la fin du délai qu'avaient les gens pour renoncer
à la loi sur le patrimoine familial, si vous voulez, qui était
pour le 31 décembre. On voulait que les gens soient très bien
informés avant la fin de ce délai-là. Alors, les contrats
ont été donnés de façon séparée, mais
la stratégie globale était déjà planifiée
aux mois de juillet, août, en deux étapes.
Mme Carrier-Perreault: Alors, si je comprends bien, en parlait
tout à l'heure de 47 000 $ pour l'impression de l'encart et là on
a un montant qui est quand même assez important pour l'encartage; c'est
vraiment très onéreux.
Mme Trépanier: C'est que c'est de la manutention,
hein.
Mme Carrier-Perreault: On parle de 126 872 $, ici.
Mme Trépanier: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Moi, j'aimerais savoir...
Mme Trépanier: Et ça, ça comprend aussi la
campagne radio.
Mme Carrier-Perreault: La campagne radio est dans les 126 000
$?
Mme Bédard: Oui.
Mme Trépanier: Oui. Alors, pour le deuxième encart,
la production du deuxième encart et l'encartage du feuillet
publicitaire: 86 168,11 $, et l'achat du temps d'antenne durant le mois
d'octobre dans les régions de Rouyn, Sherbrooke, Trois-Rivières,
Baie-Comeau, Chicoutimi, Jonquière, Hull, Montréal, New Carlisle,
Québec et Rimouski: 40 704,21 $.
Mme Carrier-Perreault: Si on regarde l'ensemble de la campagne,
les stratégies, toutes les stratégies, au total, c'est une
campagne d'information qui a coûté combien?
Mme Trépanier: II y a eu un montant de 294 000 $
autorisé au mois de mai 1990. Le Conseil du trésor, au mois de
mai, avait autorisé un montant global de 294 000 $, comprenant toute la
stratégie, les encarts, les messages radio. Alors, à la liste des
quotidiens qu'on vous a énumérés tout à l'heure, on
peut ajouter aussi les revues comme Finance qui, le 8 octobre, a fait
une parution de l'encart et le journal Les Affaires, le 13 octobre. On
évalue que l'ensemble de la campagne, la première phase de la
campagne avec le premier encart qui avait aussi paru dans des revues comme
Finance, le journal Les Affaires et le magazine Justice,
on a rejoint au-dessus de 4 000 000 de personnes avec toute cette
campagne-là. Et, durant les mois de juillet, août, septembre - et
là il y avait les messages radio - on a reçu, au
Secrétariat, au-delà de 600 appels. Et, ça, il faut bien
savoir que c'est en pleines vacances estivales. Et je pense que ça va
vous intéresser de savoir qu'au-delà de 60 % de la
clientèle étaient des femmes, évidemment, qui appelaient,
qui voulaient avoir des renseignements autant sur l'incidence des testaments
que sur l'incidence des contrats de mariage. Les questions étaient
très, très variées. Les messages radiophoniques, nous
croyons avoir rejoint autour de 2 000 000 de personnes avec ces messages radio.
Et la deuxième copie de l'encart, qui coïncidait avec la fin des
messages radio, on a rejoint 4 460 000 personnes avec ce placement-là.
Alors, je pense que c'a été une campagne qui a porté
beaucoup de fruits pour le montant qui a été investi.
Et, aussi, il ne faut pas oublier, vous le mentionniez tout à
l'heure, qui avait reçu l'encart. On avait fait une distribution
systématique à tous nos organismes, à tous les groupes de
femmes de l'encart «Le patrimoine familial», et aux corporations
professionnelles aussi, aux juges. Je peux vous dire que les organismes - pour
en avoir vus personnellement - ont reproduit cet encart-là
également et en ont fait une utilisation pédagogique pour leurs
groupes. Et l'encart a été diffusé pas seulement par le
Secrétariat à la condition féminine mais également
par Communication-Québec; le Conseil du statut de la femme a joué
un rôle important dans la diffusion, les bureaux d'aide juridique, les
services de médiation, les services de préparation au mariage. En
tout, là, quand nous avons procédé à l'interruption
de la ligne INWATS suite à tous ces messages à la population, le
Secrétariat à la condition féminine avait reçu
près de 4800 appels de demandes de renseignements. C'est la diminution
très, très sensible de ces appels-là, après cette
période-là, qui a justifié l'abandon du service. (10 h
30)
Mme Carrier-Perreault: C'est bien, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Merci, Mme la
députée. Donc, l'engagement financier pour le mois de
décembre 1990 est vérifié. Je pense qu'on a le mois
d'avril, maintenant, avril 1991. C'est terminé pour...
Une voix: Le Conseil exécutif.
Le Président (M. Joly): Moi, j'en vois d'autres.
Mme Carrier-Perreault: Moi aussi, j'en ai d'autres.
Le Président (M. Joly): II me reste avril 1991, ici, sur
ma liste, à moins que... Qu'est-ce qui arrive avec avril 1991?
J'aimerais avoir...
Mme Carrier-Perreault: Bien, c'est celui de...
Le Président (M. Joly): Donc, considérant que nous
avons passé à travers la liste, je considère que les
engagements financiers pour le Conseil exécutif, programme 3, du mois
d'août 1990 à février 1992, sont
vérifiés.
Mme Carrier-Perreault: C'est avec le Secrétariat à
la famille.
Le Président (M. Joly): C'est ça. C'était
avec le...
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que, là, il est
question de celui... C'est parce qu'on a une discussion ici, voyez-vous. On est
aussi bien de vous le dire tout de suite. Ce qui arrive, c'est que, tout
à l'heure, on avait... Pardon?
Mme Trépanier: Vous allez étaler vos
différends sur la place publique, là.
Mme Carrier-Perreault: Ce n'est pas des différends
très profonds. Ce qui arrive, c'est que, tout à l'heure, on avait
un autre engagement pour le Secrétariat à la famille.
Mme Trépanier: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est maintenant qu'il faut
l'étudier parce que c'est avec le Conseil exécutif.
Mme Trépanier: Oui, c'est maintenant ou jamais!
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est l'heure. Avril 1991.
Avril 1991
Le Président (M. Joly): Avant de libérer nos bonnes
gens... Avril 1991.
Mme Trépanier: Est-ce que, Mme la députée,
on convient qu'on a terminé avec le Secrétariat à la
condition féminine?
Mme Carrier-Perreault: Oui, M. le Président.
C'est bien. Merci, Mme Bédard.
Le Président (M. Joly): Alors, madame, monsieur, merci
beaucoup. Je ne voulais pas absolument gagner un argument et perdre des amis,
mais il me semblait que je n'étais pas hors d'ordre avec mon avril
1991.
Mme Carrier-Perreault: II s'agit d'un contrat
négocié, un prêt de services de Mme Denise Archambault.
D'après ce que je comprends, Mme Archambault est à la commission
scolaire de Lot-binière. C'est un prêt qui a été
effectué par la commission scolaire de Lotbinlère? Moi,
j'aimerais avoir, si c'est possible, quelles sont les fonctions de Mme
Archambault, pour quel mandat elle a été prêtée, si
on veut, pour quel mandat vous l'avez embauchée.
M. Ouellet (Aubert): D'accord. C'est un prêt de services
qui a été réalisé conformément à la
directive 5-83, donc qui a été adoptée en 1983 par le
Conseil du trésor, qui concerne l'engagement, sur une base de prêt
de services, du personnel des réseaux de l'éducation et de la
santé et des services sociaux. Mme Archambault est une employée
de la commission scolaire de Lotbinière. C'est une spécialiste
des services aux jeunes enfants. Elle a oeuvré à la fois comme
enseignante, pendant un certain temps, comme agente de développement et
comme conseillère pédagogique. Nous l'avons embauchée au
Secrétariat, sur la base de prêt de services, pour s'occuper
essentiellement des services à la petite enfance et pour nous aider
à assurer une meilleure concertation entre tous les ministères
qui sont impliqués dans les services à la petite enfance, dans le
but de développer une politique intégrée des services
à la petite enfance. Depuis qu'elle est avec nous, elle travaille dans
ce domaine en collaboration, en particulier, avec le ministère de
l'Éducation, l'Office des services de garde, le ministère de la
Main-d'oeuvre, de la Sécurité du revenu et de la Formation
professionnelle et le ministère de la Santé et des Services
sociaux.
Mme Carrier-Perreault: Vous dites: «Depuis qu'elle est avec
nous». Moi, ici, j'ai une entente pour d'une date à une autre.
Elle va être avec vous autres... La période, finalement, se
termine en avril?
M. Ouellet: En vertu de la directive, un prêt de services
ne peut durer plus de trois ans, en vertu de la directive 5-83. Mme Archambault
est arrivée au Secrétariat à la famille le 28 janvier
1991. Alors, il y avait eu un premier prêt de services du 28 janvier au 5
avril 1991. Nous avons ensuite réussi à négocier avec la
commission scolaire de Lotbinière pour que ce contrat soit
prolongé d'un an - d'accord? - du 8 avril 1991 au 3 avril 1992.
L'engagement dont il est
question maintenant, c'est pour ce contrat d'un an qui permettait de
poursuivre le travail qui était déjà amorcé depuis
le 28 janvier 1991.
Mme Carrier-Perreault: À toutes fins pratiques, le contrat
est présentement terminé.
M. Ouellet: Le contrat est présentement terminé, et
nous sommes sur le point de compléter, avec la commission scolaire, des
négociations en vue d'un renouvellement qui nous permettra de
bénéficier des services de Mme Archambault jusqu'à la fin
juin 1992. Donc, on peut prévoir, si les négociations se
terminent bien, que nous pourrons compter à nouveau sur ses services
jusqu'au mois de juin 1992 et pas plus loin.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que Mme Archambault - j'imagine - a
des rapports à produire et des choses comme ça dans le cadre du
mandat qui lui a été confié?
M. Ouellet: Oui. Elle a des rapports à produire, comme
tous les employés professionnels qui sont chez nous. Le principal fruit
de son travail apparaîtra dans un rapport qui doit être
complété au mois de mai 1992. C'est un rapport
préliminaire du comité interministériel sur les services
à la petite enfance.
Mme Carrier-Perreault: Ça nous convient. Est-ce qu'on
pourrait avoir aussi le contrat? Est-ce qu'on peut avoir le dépôt
du contrat de l'engagement de madame, de l'entente, si on veut, du contrat qui
a été établi entre la commission scolaire et le
Secrétariat?
Mme Trépanier: Alors, on va procéder au
dépôt.
Le Président (M. Joly): Est-ce que c'est simplement pour
fins de vérification, Mme la députée, ou vous voulez
conserver ce document?
Mme Carrier-Perreault: Juste pour fins de
vérification.
Le Président (M. Joly): Pour fins de vérification.
Parce que nous allons reproduire le document en question et l'acheminer aux
membres de cette commission, parce que c'est d'un intérêt...
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Alors, je ne voudrais pas perdre
de temps. Disons qu'on va passer à... Je remercie monsieur de sa
collaboration.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement pour le mois
d'avril 1991 est vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Sous réserve de...
Le Président (M. Joly): Vérifié. Toujours
sous réserve du document...
Mme Carrier-Perreault: Toujours. Quand j'ai des documents que je
n'ai pas le temps d'apprécier ici.
Le Président (M. Joly): ...qui a été
demandé. Parfait. Ce que vous avez déjà. Alors, cette
fois-ci, c'est vrai. Je considère que les engagements financiers
d'août 1990 à février 1992 pour le Conseil exécutif,
programme 3, sont vérifiés. Vérifiés?
Mme Carrier-Perreault: Sous réserve-
Le Président (M. Joly): Bon. Merci. Donc, nous avons
terminé ces engagements. Maintenant, nous passons à l'Office des
services de garde. C'est ça?
Mme Carrier-Perreault: C'est très bien, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Ça va bien, Mme la
députée.
Mme Carrier-Perreault: Là, on va rester dans l'Office des
services de garde. Ce ne sera pas mêlant.
Office des services de garde à l'enfance
Septembre 1990
Le Président (M. Joly): Là, on ne s'étend
plus. Comme il n'y a aucun engagement financier pour le mois d'août 1990,
nous nous penchons sur les engagements financiers de septembre 1990 où
il y a eu 10 engagements.
Mme Trépanier: Pouvez-vous me donner quelques secondes, M.
le Président? (10 h 40)
Le Président (M. Joly): Sûrement, Mme la ministre.
Prenez le temps qu'il faut.
Est-ce que ça va, Mme la ministre? Oui? Parfait!
Mme Trépanier: Oui. Peut-être vous dire, M. le
Président, que M. Georges Labrosse, secrétaire
général de l'Office des services de garde, s'est joint à
Mme Marcotte, qui est la présidente.
Le Président (M. Joly): Bienvenue. Merci d'être avec
nous. Alors, Mme la députée, à vous la parole.
Mme Carrier-Perreault: Le premier engagement, je n'ai pas
vraiment de questions. On est toujours en subventions normées.
Le Président (M. Joly): Donc, on considère
que l'engagement 1 est vérifié?
Mme Canrier-Perreault: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Donc, nous allons à
l'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Même chose,
vérifié. Nous allons à l'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié aussi.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Même chose.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Donc, nous
considérons que les engagements financiers pour... Je pense qu'il y en a
encore quelques autres, trois autres ici. C'est ça. J'en avais vu 10
puis j'en voyais seulement 7. L'engagement 8.
Mme Carrier-Perreault: C'est vrai qu'il y en a 10.
Le Président (M. Joly): Oui, je l'avais vu. Mme
Carrier-Perreault: Vérifié aussi.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 9.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 10.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Octobre
Le Président (M. Joly): vérifié. donc, les
engagements pour l'office des services de garde pour septembre 1990,
vérifiés. octobre 1990. engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Là, j'ai une petite question, M. le
Président. C'est aussi une subvention normée, bien sûr. Je
parle de la commission scolaire de Outaouais-Hull. Je me rends compte ici qu'on
a exactement le même genre de subvention. C'est pour l'ajout d'un local.
C'est la même école. On parle de l'école primaire du
secteur du Dôme et des Hautes-Plaines comme dans le mois
précédent. Je sais aussi qu'on va le retrouver un peu plus tard
sous un autre nom d'école, mais exactement à la même
adresse. On va parler de l'école Saint-Rédempteur. J'en dis un
mot tout de suite. C'est parce que je ne comprends pas. Qu'est-ce que ça
veut dire qu'on retrouve trois subventions pour des locaux de garde en milieu
scolaire à quelques mois d'intervalle comme ça?
Mme Marcotte (Nicole): Les deux premiers engagements, les
engagements 1 et 2, vous avez effectivement raison. Ces engagements n'auraient
pas dû apparaître ici, ils avaient été
rapportés le mois précédent. C'est une erreur, les deux.
L'autre auquel vous faites référence, on le verra, mais je sais
que ces deux-là ont été rapportés par erreur. Ils
avaient été rapportés le mois précédent.
Mme Carrier-Penreault: Les deux...
Mme Marcotte: Les deux que vous mentionnez...
Mme Carrier-Perreault: ...c'est-à-dire celui-ci et le
suivant? Non?
Mme Marcotte: Oui, l'engagement 2 du mois d'octobre...
Mme Carrier-Penreault: Oui.
Mme Marcotte: ...concernant l'école Saint-Jean et
l'engagement 1, l'école du Dôme. C'est deux engagements qui
n'auraient pas dû apparaître à la liste, car ils avaient
déjà été rapportés le mois
précédent. Il faut les annuler.
Mme Carrier-Perreault: Alors, si je comprends bien, c'est
annulé. Ces montants-là n'ont pas été
alloués.
Mme Marcotte: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: d'accord. j'avais exactement la même
question sur la baie des ha! ha!, parce que j'ai... alors, ces deux-là
ici sont annulés.
Le Président (M. Joly): Annulés, mais
considérés comme vérifiés.
Mme Marcotte: C'est ça, oui.
Mme Carrier-Perreault: S'il n'y en a pas, il n'y en a pas.
Voilà.
Le Président (M. Joly): c'est ça. vous les avez
vérifiés. vous avez eu les réponses que vous vouliez
avoir, alors, partant de là, c'est vérifié. l'engagement
3.
Mme Carrier-Perreault: Je n'ai pas de problème. Ça
va, vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Aussi.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 8.
Mme Carrier-Perreault: Un instant, s'il vous plaît. Vous me
donnez une petite minute?
Le Président (M. Joly): Sûrement, allez, Mme la
députée.
Mme Carrier-Perreault: J'ai une couple de petites questions
à poser.
Le Président (M. Joly): Allez-y.
Mme Carrier-Perreault: M. le Président, l'an dernier, on
avait discuté de ce projet. En fait, à ce moment-là, il
était question de la petite école de Daveluyville. On parlait de
projet-pilote de halte-garderie. Là, ici, on se rend compte que le
projet continue, à toutes fins pratiques, par rapport à l'an
dernier, au CLSC Centre-Sud. J'aimerais savoir où est-ce qu'on en est
avec ce projet-là, ces projets-là d'expérimentation.
Mme Marcotte: II s'agissait, avec cet engagement-là, du
versement de la dernière partie de l'expérimentation. À
l'Office, on considère que l'expérimentation se terminait avec le
versement de cette subvention-là. Maintenant, le projet lui-même,
qui a été implanté par le CLSC Centre-Sud, se poursuivra
et se poursuit cette année, même s'il n'est pas soutenu finan-
cièrement par l'Office. C'est qu'au moment de l'expérimentation
le CLSC Centre-Sud avait choisi de mettre en place un aménagement
permanent, et le problème, avec le suivi de ce projet-là, c'est
que, dans le moment, comme les articles de loi sur les haltes et les jardins
d'enfants ne sont pas encore en vigueur, l'Office ne peut, d'une part,
subventionner le fonctionnement régulier de ce service-là.
D'autre part, il faudra voir, en fait, de quelle façon la
permanence de ce projet-là sera maintenue puisque, en principe,
d'après la Loi sur les services de santé et les services sociaux,
un permis de garderie, de halte ou de jardin ne peut pas être
détenu par un CLSC. Alors, est-ce que le CLSC ira vers une corporation?
Alors, c'est là où on en est dans le projet.
Je vous avoue qu'on est encore en pourparlers avec le CLSC Centre-Sud.
C'est un projet qui a bien fonctionné, qui donne des résultats
satisfaisants, mais il n'en demeure pas moins que c'est des projets qui sont
relativement dispendieux à maintenir, et il reste à voir si c'est
une formule qui est la plus... Quand on pense à l'exporter à
d'autres CLSC, elle implique des coûts quand même assez importants.
Alors, on a fait une évaluation pour essayer de savoir qu'est-ce qui se
faisait dans d'autres CLSC. Il y a d'autres formules, dans le moment,
d'expérimentées et il faudra voir qu'est-ce qui s'avère le
plus avantageux en termes de services versus les coûts que ça
implique.
Maintenant, on essaiera sûrement de trouver, avec le CLSC
Centre-Sud, des moyens de maintenir le service, puisqu'il y a une implantation
permanente qui a été mise en place. Donc, ça serait quand
même dommage de ne pas trouver une façon, là, de le
soutenir. Je vous avoue que, techniquement, trouver le bon moyen, ce n'est pas
nécessairement facile, mais il existe quand même des alternatives
qu'on est en train de regarder dans le moment.
Mme Carrier-Perreault: Ce projet-pilote-là du CLSC
Centre-Sud était aussi, l'an dernier, un projet qui était
allé à la petite école de Daveluyville. Vous me dites
qu'il y a eu des évaluations qui ont été faites. À
Daveluyville, je pense que le projet, c'est terminé. Est-ce que c'est
possible d'avoir les résultats, le rapport d'évaluation, si on
veut, de ces projets-là?
Mme Marcotte: Certainement qu'on pourrait vous faire suivre des
analyses des résultats sans aucun problème. C'est des documents
qui ont été produits et qui devraient permettre, effectivement,
d'avoir une meilleure vue d'ensemble de ces projets-là.
Mme Carrier-Perreault: L'an dernier, à cette même
occasion, on avait discuté de ces projets de haltes-garderies, et Mme la
ministre m'avait mentionné qu'il devrait y avoir des choses qui se
passent, en fait de la réglementation, et que la loi serait
modifiée dans le courant de l'année 1991. Or, est-ce qu'il y a
quelque chose qui fait que ça retarde? Qu'est-ce qui fait que ça
retarde comme ça pour mettre en vigueur ces articles-là? (10 h
50)
Mme Trépanier: Mme la députée, lorsqu'on
s'est vues l'an dernier, nous disions effectivement qu'on voulait
procéder le plus rapidement possible à la réglementation
sur les haltes et jardins. On était, à l'époque aussi...
on n'avait pas de réglementation sur à peu près... on
fonctionnait uniquement avec des circulaires. Alors, on a
procédé. On a déjà une réglementation sur
les garderies, sur les agences. Une autre paraîtra dans la Gazette
officielle la semaine prochaine, sur l'exonération
financière, et il reste les haltes et les jardins qui constituent une
priorité, parce que la politique dit que nous devons essayer d'avoir de
nombreux modes qui conviennent à tous genres de populations et, surtout,
dans toutes les régions et je considère que les haltes et les
jardins seraient une solution pour remplir les besoins, parce que les besoins
ne sont pas nécessairement des services cinq jours/semaine ou des
services six heures par jour.
Alors, je pense que les jardins, les haltes vont être un mode
très recherché, et nous pensons être prêts à
déposer aux membres de l'Office cette réglementation-là
à l'automne 1992. Alors, disons qu'il reste encore quelques mois.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce qu'on parlait pour
l'année qui vient... On parlait de 1991, l'an dernier. Je sais
effectivement qu'on a eu des réglementations, plusieurs
règlements qui ont été modifiés...
Mme Trépanier: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: ...au cours de l'année, d'ailleurs
des règlements qui n'ont pas été toujours très
drôles pour la population non plus, mais il reste que, par rapport aux
haltes-garderies, et tout ça, il n'y a rien eu du tout. Pourquoi il n'y
a rien eu dans cette partie-là puis qu'il y en a eu dans les autres,
finalement, qui n'étaient pas nécessairement aussi
demandées?
Mme Trépanier: Bon. Alors, premièrement, dans le
dossier des haltes et des jardins, il y a eu, effectivement... on accuse des
délais. Une des raisons, c'est que de nombreux dossiers sont de nature
juridique et ce n'est pas facile de trouver réponse. Il faut laisser le
temps faire son cours, il faut que les travaux se fassent. Cependant, je peux
dire également que les autres réglementations qui ont
été adoptées étaient aussi prioritaires. Alors, on
a procédé avec celles-là en premier, et peut-être
dû aussi aux ressources de l'Office qui sont limitées. Mais
peut-être que
Mme la présidente pourrait continuer la réponse ou
compléter la réponse.
Mme Marcotte: Écoutez, effectivement, on fait cheminer de
nombreux projets de réglementation en même temps parce qu'on est
forcés de le faire. L'Office se doit de procéder par
réglementation pour appliquer des normes, des règlements et
toutes les règles et, de plus en plus, l'Office est interpellé
dans les cas où il n'a pas réglementé. On a quand
même une équipe passablement réduite en nombre, non pas en
qualité mais en nombre, au niveau de l'Office des services de garde. Il
y a un nombre restreint d'avocates et, entre autres, de légistes qui
peuvent travailler à des projets réglementaires.
Quand on a planifié la promulgation des haltes et des jardins
pour cette année, peut-être qu'on a sous-estimé le temps
que ça pouvait prendre. C'est que, par exemple, si on prend les
règlements sur l'exonération financière et le milieu
familial, le processus réglementaire a été beaucoup plus
long que prévu parce que la consultation a été plus
longue. On a dû, suite à des consultations, modifier, ce qui a eu
un effet de reporter, si on veut, le début des travaux sur les jardins
et les haltes. La même chose. On a, dans le moment, de nombreux dossiers,
malheureusement, litigieux qui impliquent l'expertise d'avocats pour assurer le
suivi des dossiers. Donc, ça a retardé aussi la mise en processus
du règlement qui visait à promulguer des haltes et des
jardins.
Maintenant, on doit vous dire que, pour être certains de
rencontrer notre objectif cette année, parce qu'on sait que c'est devenu
prioritaire pour la population que ces articles de loi là soient
promulgués rapidement, on a décidé d'engager quelqu'un qui
va travailler spécifiquement sur ces deux contrats-là, pour
s'assurer qu'effectivement il y ait une approbation qui soit faite à
l'automne 1992 par les membres de l'Office, pour ensuite être, le plus
rapidement possible, mis dans la machine gouvernementale pour approbation.
Effectivement, on a des retards dans ce dossier-là, mais ça
s'enchaîne. C'est qu'avec le surcroît d'opérations qui sont
entraînées par les autres processus réglementaires ou les
modifications législatives, bien, on est faits sur le volume de travail,
de sorte qu'il y a eu des délais, effectivement, assez importants
là-dedans.
Mme Carrier-Perreault: Oui. Mais disons que c'est...
Mme Trépanier: M. le Président, il reste que, sur
les cinq règlements qu'on avait à adopter, il y en a trois qui
sont en voie d'adoption. Les règlements sur les services de garde en
milieu familial et sur les services de garde en garderie ont paru dans la
Gazette officielle le 19
février. Ils étaient très attendus. Celui qui est
le plus attendu, je pense, encore, qui a fait couler beaucoup d'encre, c'est le
règlement sur l'exonération et l'aide financière, et
celui-là sera dans la Gazette officielle la semaine
prochaine.
Mme Carrier-Perreault: Justement, concernant les
règlements que vous venez de m'énumé-rer, concernant les
agences, en particulier, je sais qu'on avait un peu discuté de
ça. Les agences avaient demandé quand même des choses
là-dessus. Elles avaient demandé un délai d'application.
Au niveau des délais d'application, elles voulaient être
rassurées un peu, à savoir combien de temps elles auraient pour
appliquer ce nouveau règlement là. Je sais qu'on en avait
discuté ensemble il y a quelques semaines. Elles ne savaient pas encore
qu'est-ce que ce serait les délais d'application et comment ça se
concrétiserait, cette façon d'exprimer ce délai-là.
Est-ce que ça peut s'intégrer dans un règlement ou tout
ça?
J'aimerais savoir si, au moment où on se parle, c'a
été clairement exprimé aux agences, quel serait le
délai de réalisation pour entrer dans le cadre de la nouvelle
réglementation.
Mme Trépanier: Non, il n'y a pas eu de... La
période de publication vient à peine de se terminer. Il faut
savoir que ce règlement-là avait fait l'objet d'une vaste
consultation auprès des groupes, des regroupements des agences de
services de garde en milieu familial et de concertation interrégionale
des garderies du Québec. Les commentaires avaient été
recueillis à cette occasion et avaient donné lieu à des
ajustements déjà au projet.
Suite à la publication du projet de règlement dans la
Gazette officielle du Québec, le regroupement des agences en
milieu familial a manifesté le désir de me rencontrer, ce que
j'ai fait. L'Office était aussi présent à cette rencontre,
et nous avons reçu les commentaires des groupes, de neuf agences.
Après un examen sommaire des commentaires, on peut relever les
éléments suivants.
Premièrement, la majorité des intervenants sont favorables
à une réglementation. La plupart demandent des délais, .
mais ce ne sont pas tous les organismes qui le demandent. On souhaite aussi que
la mise en application se fasse harmonieusement. Je pense que le
problème, c'est que les agences désiraient que certaines choses
soient indiquées clairement dans le règlement, ce avec quoi
l'Office et moi-même n'étions pas tout à fait en accord. Il
y avait un point qu'on demandait de vérifier, un point de fond. On
demandait que la loi soit modifiée en vue d'appliquer le même
nombre d'enfants par responsable d'une famille de garde, qu'elle soit reconnue
ou non par une agence. Vous savez qu'il y a une différence
présentement quant à ces enfants qui comptent ou ne comptent pas
dans le nombre d'enfants, qu'ils soient régis ou pas. Alors, à
partir de là, on doit évaluer, mais il n'y a pas de
réponses qui ont été faites encore aux agences.
Mme Carrier-Perreault: J'aimerais savoir pourquoi c'est
impossible ou pourquoi vous n'êtes pas favorable nécessairement
à l'intégration d'un délai à l'intérieur du
règlement pour que les gens sachent vraiment où aller avec
ça, comment ils peuvent mettre de temps pour pouvoir se
réorganiser selon la nouvelle réglementation.
Mme Marcotte: Écoutez, ce n'est pas qu'on n'est pas
favorable à un délai. On est favorable à un délai.
Ce qu'on leur a dit, lorsqu'on les a rencontrées avec Mme
Trépanier, c'est qu'on allait recevoir leurs mémoires, les
analyser et qu'on allait effectivement tenir compte de ce qu'elles nous
demandaient, parce que c'est effectivement vrai que la journée où
le projet de règlement sera adopté, on ne s'attend pas à
ce que, le lendemain, les agences existantes soient en tous points conformes.
Sauf que ce qu'on leur a expliqué, c'est qu'il fallait absolument
attendre d'avoir reçu tous les mémoires avant de leur formuler
une réponse; deuxièmement, les analyser, ces
mémoires-là, voir quel serait l'impact de retarder tous les
articles, parce qu'elles nous demandaient de retarder l'application de tous les
articles pendant deux ans, pour toutes les agences existantes, ce avec quoi on
n'est pas nécessairement d'accord, ne serait-ce que dans leur propre
intérêt et pour leur protection aussi, parce que le jour où
le gouvernement aura adopté un règlement, il y a des
éléments où on aura intérêt à en faire
l'application immédiate. (11 heures)
Alors, on s'est engagé auprès d'elles à faire
l'analyse de tous les points où, effectivement, un délai serait
nécessaire et à le prévoir dans la réglementation.
Donc, comme la période de prépublication vient tout juste de se
terminer, on va, d'ici quelques semaines, procéder à l'analyse
des mémoires, faire des recommandations à l'assemblée des
membres et apporter les modifications qu'il sera nécessaire d'appliquer.
Donc, ce n'est pas qu'on ne veut pas donner la réponse tout de suite aux
agences. C'est qu'on ne l'a pas parce que l'analyse va se faire à partir
de maintenant. On les a rassurées par rapport à ça, sauf
que, bon, il y a de l'inquiétude qui demeure. Mais lorsqu'on les a
rencontrées, on leur a dit qu'on allait tenir compte de leurs
recommandations à cet effet-là, tout comme on les a
assurées que les documents de support qui seraient nécessaires
avec l'entrée en vigueur du règlement seraient prêts au
moment où les articles entreront en vigueur.
Mme Trépanier: Pour terminer, je pense que cette
discussion-là avait été demandée par les agences.
Nous y avons répondu très rapidement.
Ça s'est déroulé de façon très
sereine, et je pense qu'elles étaient convaincues que nous voulions
régler certains problèmes, mais il y avait peut-être une
divergence de véhicule, si vous voulez, pour certains des points
mentionnés. Mais je pense qu'on va arriver à un règlement
satisfaisant pour les agences.
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est bien.
Mme Trépanier: II faut nous donner un peu de temps.
Mme Carrier-Perreault: Pour aujourd'hui, disons que ça va.
On va passer à un autre.
Mme Trépanier: Le délai est terminé depuis
quelques jours.
Mme Marcotte: II vient juste de se terminer.
Mme Carrier-Perreault: Oui. Mme Trépanier: Alors,
c'est ça là.
Le Président (M. Joly): L'engagement 8,
vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Oui, vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 9.
Mme Carrier-Perreault: L'engagement 9. Ici, on a la Commission
des écoles catholiques de Montréal pour conseiller l'Office dans
la réalisation d'un ensemble de mandats touchant le milieu scolaire,
etc. Moi, j'aimerais savoir en quoi ça consiste, ce genre de mandats
là. Qu'est-ce que c'est?
Mme Marcotte: D'abord, le mandat est terminé depuis juin
1991. Il s'agissait de différents travaux qui étaient utiles et
nécessaires pour s'assurer que l'Office comprenne bien et ait toutes les
dimensions en main concernant le dossier des services de garde en milieu
scolaire. Parce que le dossier des services de garde en milieu scolaire avait
été, au cours des années, un peu laissé au niveau
du ministère de l'Éducation sans que l'Office n'y apporte le
soutien et la contribution qu'il devait normalement faire par la loi.
Alors, entre autres, il y a eu des travaux importants qui ont
été réalisés, entre le ministère de
l'éducation et l'Office, pour s'assurer d'officialiser les travaux et
les informations qui devaient se véhiculer entre les deux organismes
dans le cadre du suivi du protocole d'entente qui a été
établi entre le ministère de l'Éducation et l'Office pour
satisfaire à un ensemble d'obligations qui étaient importantes
à officialiser, puisque, d'une pan, dans la loi, l'Office est
responsable de l'ensemble des services de garde, donc incluant certains aspects
de la garde en milieu scolaire, alors que le ministère de
l'Éducation assume la responsabilité d'administrer, si on veut,
par la suite de transferts de crédits, les subventions aux services de
garde en milieu scolaire.
Entre autres, il y a eu la conception d'un guide d'implantation et de
fonctionnement concernant les services de garde en milieu scolaire qui incluait
des travaux en comité, parce que, bon, ça s'est fait en
collaboration avec l'Office, des représentants des commissions scolaires
et du ministère de l'Éducation, et différents travaux de
mise en place qui étaient nécessaires et qui nécessitaient
surtout que ce soit quelqu'un qui connaisse bien le fonctionnement interne des
services de garde en milieu scolaire, parce qu'on doit dire qu'à
l'Office, comme tel, il n'y avait personne au niveau des professionnels qui
avait l'expertise dans ce dossier-là. Alors, c'est la raison pour
laquelle on a procédé à un contrat de services, mais comme
je vous dis, ce contrat-là est maintenant terminé.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Alors, ce guide-là,
est-ce que c'est possible qu'on l'ait en main?
Mme Marcotte: Le guide, certainement. D'ailleurs, il a
été distribué à beaucoup de gens. Donc, on peut
vous le faire venir sans problème. Ça va nous faire plaisir
d'ailleurs de vous le montrer.
Mme Carrier-Perreault: est-ce qu'ils ont aussi fait un rapport de
travail ou si ce rapport-là consiste dans le guide dont vous parliez
tout à l'heure?
Mme Marcotte: Vous voulez dire: Est-ce qu'on va faire un rapport
sur le travail?
Mme Carrier-Perreault: Non. Est-ce qu'ils ont fait un rapport sur
l'ensemble des mandats ou si c'est le guide, point?
Mme Marcotte: Bien, écoutez, comme je vous dis, le mandat
consistait en un ensemble de travaux, autant administratifs, de suivi, que de
mise en place. Donc, il n'y a pas de rapports comme tels qui ont
été élaborés sur cet aspect-là du travail.
Le dossier a été transféré par la suite dans les
services réguliers. Mais on peut vous faire suivre les travaux qui ont
été, entre autres, le guide, qui est quand même un document
assez important sur l'implantation et le fonctionnement des services de garde
en milieu scolaire, et il y a probablement d'autres documents de travail qui
sont encore en processus dans le moment. Je pense à un comité qui
a été mis en place, avec l'Association des services de garde en
milieu
scolaire, qui visait toute la clientèle des 9-12. Donc,
même si le contrat de Mme Benoît s'est terminé, le service
de recherche à l'Office assure la transition des dossiers.
C'était vraiment pour la mise en place et s'assurer qu'on avait la
connaissance et l'expertise du milieu des services de garde en milieu
scolaire.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président. Merci.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement 9,
vérifié. L'engagement 10 est appelé, toujours sous
réserve du document à produire.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle d'un contrat
négocié, là, pour l'amélioration du système
téléphonique. J'ai une question curieuse. Qu'est-ce que c'est la
différence? Qu'est-ce que c'a donné comme amélioration?
C'était en vue de quelle amélioration, justement?
Mme Marcotte: Ce projet-là a été
reporté, a été cancellé, finalement. Il n'y a pas
eu de contrat de signé et aucune dépense n'a été
encourue. Il n'y a aucun engagement financier qui a été pris.
Donc, cet engagement budgétaire là est annulé. Ce qu'on a
fait, compte tenu des travaux et des coûts que ça impliquait,
c'est qu'on a, avec le système de communications, rétabli
certains aménagements qui, dans le moment, sont satisfaisants pour les
travaux de l'Office. On a dû mettre de côté ce genre de
projet là qui était plus d'envergure, l'an dernier, quand on a eu
à resserrer considérablement les dépenses au niveau de
l'enveloppe budgétaire, mais on doit dire qu'il y a eu quand même
des réaménagements de lignes téléphoniques qui ont
permis de fonctionner sans être obligés de faire appel,
finalement, à ce contrat-là qui représentait des sommes
importantes. Donc, il a été annulé, cet
engagement-là.
Mme Carrier-Perreault: Celui-ci a été
annulé. Est-ce que les réaménagements qui ont
été faits ont généré des coûts ou si
c'est... On va le retrouver, j'imagine.
Mme Marcotte: Bien, écoutez, il y a sûrement des
coûts qui ont été engendrés. Entre autres, je sais
qu'on a ajouté une ligne 1-800 à l'intérieur de la
Direction du service à la clientèle pour permettre aux usagers
des services de garde d'avoir un accès direct à la Direction du
service à la clientèle, alors qu'on a maintenu une ligne 1-800
aussi pour la population en général, mais où on s'adresse
pour avoir plus d'informations générales. Donc, c'était
dans le but d'améliorer l'accessibilité de l'Office par les
usagers des services.
Mme Carrier-Perreault: En termes de coûts, ça veut
dire qu'on va retrouver ça, j'imagine, à un autre engagement.
Mme Marcotte: Si ça dépasse 25 000 $,
effectivement, on va le retrouver plus loin.
Mme Carrier-Perreault: D'accord, vérifié.
Mme Marcotte: Mais, d'après moi, ça ne
dépasse pas 25 000 $.
Le Président (M. Joly): L'engagement 10 est
considéré comme vérifié. Les engagements pour
l'Office des services de garde d'octobre 1990, sont vérifiés,
toujours sous réserve d'un document à produire. Parfait!
Novembre
J'appelle les engagements de novembre 1990.
Mme Carrier-Perreault: Alors, novembre 1990, le premier
engagement, c'est exactement le même genre que celui qui a
été annulé tout à l'heure, la page qui a
été annulée. On retrouve deux fois le même nom
d'école, la commission scolaire de Outaouais-Hull, sauf qu'ici, on parle
de l'école Saint-Rédempteur mais toujours à la même
adresse, exactement la même adresse à Hull. Alors, ça veut
dire... Qu'est-ce que c'est que cet engagement-là? Est-ce que c'est la
même école?
Mme Marcotte: Bien, ce n'est pas la même école. Vous
me dites que c'est la même adresse. Je vous avoue que...
Mme Carrier-Perreault: Tantôt, on parlait d'une
école de secteur.
Mme Marcotte: Pardon?
Mme Carrier-Perreault: Tout à l'heure, on parlait d'une
école de secteur, l'école du secteur du Dôme et des
Hautes-Plaines et, ici, on parle de l'école Saint-Rédempteur.
Alors, je me suis posé la question: Est-ce que Saint-Rédempteur,
c'est l'école du secteur, puisqu'elle est exactement à la
même adresse?
Mme Marcotte: À la même adresse? Mme
Carrier-Perreault: Oui.
Mme Marcotte: L'autre n'est pas sur la rue du Dôme?
Mme Carrier-Perreault: Non. 225, rue Saint-Rédempteur.
Une voix: Oui, ça, c'est la commission scolaire.
Mme Marcotte: C'est la commission scolaire.
C'est la même commission scolaire, mais c'est deux écoles
différentes.
Mme Carrier-Perreault: Vous donnez l'adresse de la commission
scolaire, à ce moment-là.
Mme Marcotte: Dans la première section, à gauche,
vous avez le nom de la commission scolaire avec l'adresse et, dans la
rangée de droite, vous avez le nom de l'école qui est
visée par la subvention.
Mme Carrier-Perreault: Je n'ai pas de rangée de gauche et
de droite, mol; j'ai tout ça dans la même rangée.
Mme Marcotte: O.K. Vous n'avez pas ces fiches-là. C'est
qu'il s'agit de la même commission scolaire mais de deux écoles
différentes. L'adresse que vous avez... C'est que, nous, on conclut le
protocole d'entente avec la commission scolaire.
Mme Carrier-Perreault: Ah bon! C'est pour ça... (11 h
10)
Mme Marcotte: On pourra vous faire suivre, si vous voulez, la
liste des écoles avec les adresses où une subvention a
été versée parce que vous allez voir, tout au long des
engagements financiers, il y a plusieurs commissions scolaires qui ont plus
qu'un projet de subvention.
Mme Carrier-Perreault: Bon, j'aimerais avoir effectivement cette
liste-là des écoles qui...
Mme Marcotte: O.K.
Mme Carrier-Perreault: La liste vraiment refondue de toutes les
écoles qui ont des projets, et tout ça.
Mme Marcotte: Effectivement, il n'y a pas de problème.
Le Président (M. Joly): Pas de problème. C'est
enregistré, Mme la députée. Alors, document à
suivre éventuellement.
Mme Carrier-Perreault: C'est beau. Vérifié.
Le Président (M. Joly): Est-ce que l'engagement 1 est
vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
4.
Mme Carrier-Perreault: J'ai une petite question d'information.
Vous avez ici une subvention. En fait, le montant qui est réparti, qui
est en deux tranches, en deux parties, on voit qu'il y a un montant pour
1990-1991 puis qu'il y a un montant pour 1991-1992. C'est ça. On va en
retrouver plusieurs fois comme ça. En arrière, on en trouve
aussi. Là, on parle de subventions qui ont été
allouées en 1990-1991 et en 1991-1992. Par contre, le montant que je
trouve en bas, c'est, peut-être pour fins de compréhension
personnelle, le montant, le total des deux montants. Et...
Mme Marcotte: Ce qui arrive...
Mme Carrier-Perreault: ...là, on est en 1990. Est-ce que
le montant total a été versé en 1990 ou s'il y a la
prévision seulement?
Mme Marcotte: Écoutez, dans les subventions
d'implantation, il y a un engagement qui est fait au départ,
d'après les prévisions qu'on estime dans le cadre de la
réalisation du projet, et les subventions ne sont pas versées au
complet tant que toutes les étapes d'implantation ne sont pas
réalisées. On va verser, par exemple, une subvention
d'encadrement de 6000 $; au tout début du projet, bon, bien, on va
verser 50 % de cette subvention-là et les autres 50 %, à la fin
du projet. La même chose au niveau de l'implantation. Au fur et à
mesure qu'il y a des étapes de franchies, il y a une partie des
subventions qui est versée, et c'est pour ça que, dans les
engagements, quelquefois, on est obligés de faire des ajustements, soit
s'il y a une légère modification dans le nombre de places ou bien
s'il y a des délais qui nous obligent à reporter sur une autre
année budgétaire les engagements.
Donc, dans le cas de l'engagement 4, il y avait un montant de 57 000 $
au total, mais il y a eu des ajustements. On avait conservé en 1990-1991
un engagement de 13 000 $, somme qui a été
déboursée avant le 31 mars 1991, et il y a eu un report de 44 000
$. Donc, effectivement, il arrive toujours, dans les projets d'implantation, un
montant qui est enregistré, mais, très souvent, il y a des
ajustements qui sont nécessaires.
Ça va? Donc, les 13 000 $, effectivement, ça a
été un premier versement et les 44 000 $, une fois certaines
étapes réalisées, ont été versés,
pour un total de 57 000 $.
Mme Carrier-Perreault: 57 000 $. Ça veut dire que,
finalement, comme on retrouve ça à plusieurs endroits...
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault:... ça veut dire que ces
crédits-là, finalement, cet argent-là est
dépensé avant même que le budget ne soit alloué, si
on veut, ne soit engagé, là, vraiment.
Mme Marcotte: Pour l'implantation, oui, on a des budgets, des
montants qui sont engagés. Là, on vient de recevoir la
confirmation des crédits de 1992-1993. Il y a des montants, pour
l'implantation, qui sont engagés en 1992-1993, parce qu'il y a des
projets qui ont pris des retards, et on doit s'assurer que les crédits
vont être versés. Mais l'Office ne peut pas verser les
crédits avant que toutes les étapes ne soient
réalisées parce qu'on pourrait se retrouver devant des projets
qui ne seraient jamais réalisés. Alors, effectivement, il y a des
crédits, quelquefois, qui doivent être reportés, en
implantation, en relocalisation. C'est fréquent.
Mme Carrier-Perreault: Quand on parle d'implantation, à
partir du moment où on verse une tranche en 1990-1991, la seconde
tranche, si on prend le projet qui est devant nous, ça veut dire que
l'implantation va être terminée, que les jeunes, les enfants vont
arriver en service seulement à partir de 1991 -1992.
Mme Marcotte: Quand ils vont avoir fini leur projet
d'implantation, effectivement. Il y en a qui prennent 12 mois; la plupart, en
moyenne, prennent 18 mois. Il y en a qui rencontrent des difficultés
importantes et qui vont prendre jusqu'à 2 ans pour s'implanter. Mais il
faut comprendre que ce n'est pas l'Office qui implante directement les services
de garde. Ce sont les corporations elles-mêmes, qui sont des corporations
autonomes, qui remplissent les différentes étapes. Donc,
quelquefois, la ville, par exemple, va avoir promis un terrain. Arrive le temps
d'implanter. Pour une raison ou pour une autre, ça ne fonctionne plus.
Donc, il faut se mettre à la recherche d'un nouveau terrain. Donc, il y
a des difficultés de cet ordre-là qui peuvent arriver et qui
retardent les implantations de projets.
Mme Carrier-Perreault: Pour le nombre de places allouées,
comment ça fonctionne? Comme là, je ne sais pas, quand on parle
d'une implantation, ça veut dire qu'on a alloué un permis? On a
dit: C'est un permis pour un service de tant de places. On dit: On vous accorde
le permis en 1990-1991, mais on sait que vous ne serez pas établis avant
1991-1992. Comme vous dites, des fois, il peut arriver des erreurs, des
écarts. Le nombre de places, dans votre plan de développement, il
compte à quel endroit?
Mme Marcotte: À l'Office, dans le rapport annuel, quand on
inscrit le nombre de places développées au 31 mars d'une
année donnée, ce sont les places qui sont sous permis. On a
toujours une indication, dans le rapport annuel, qui indique le nombre de
places qui sont en processus d'implantation parce que, pour nous, ces
places-là, c'est certain qu'elles vont se concrétiser parce que
les promesses de subventions ont été faites, les engagements ont
été donnés, ce n'est qu'une question de délais.
Mais on n'inscrit jamais, dans le rapport annuel, des places qui sont en
processus de développement comme étant des places disponibles,
parce que, au moment où on les inscrit dans le rapport annuel, pour
qu'elles soient inscrites comme places développées, il faut
qu'elles soient en opération et que le permis ait été
émis, ce qui explique souvent l'écart entre le nombre de
places.
Par exemple, si le gouvernement nous alloue quelque 6000 places et qu'il
y en a 1500 en garderie, bien, l'Office peut très bien avoir
réussi à émettre des permis pour une équivalence de
1100 ou 1200 places, mais ça ne veut pas dire que ces places-là
ne seront pas développées. Elles ne sont simplement qu'en
délai d'implantation, mais elles vont se réaliser. Donc, quand on
fait l'estimation des besoins, par contre, et les prévisions de
développement, à ce moment-là, on tient compte des places
qui sont en processus d'implantation parce qu'on sait qu'elles vont se
développer.
Mme Carrier-Perreault: Bon, O. K. Disons que ça
répond à mes questions pour l'instant. Je ne voudrais pas trop
m'attarder, là. On pourra y revenir d'ici quelques semaines, de toute
façon. On a l'étude des crédits aussi. Donc, c'est beau,
vérifié.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement 3 est
vérifié. L'engagement 4 est appelé. C'est-à-dire
que c'était 4, excusez, l'engagement 4. Engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
6.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
8.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 9.
Mme Carrier-Perreault: Ici, j'avais une au-
tre question aussi là-dessus. Quand on voit des subventions pour
l'implantation, on voit qu'il y a des fluctuations plus ou moins importantes.
Là, j'en ai une qui est quand même assez élevée. On
parie de 142 000 $ ici. Est-ce que c'est beaucoup, beaucoup relié au
nombre de places accordées?
Mme Marcotte: C'est relié au nombre de places et aussi
à leur statut de propriétaire ou de locataire. La subvention
d'implantation, pour une garderie qui s'implante et qui désire devenir
propriétaire, est plus importante, puisqu'il s'agit d'un investissement
à plus long terme. Donc, ici, compte tenu du montant, on peut
sûrement dire qu'il s'agissait d'une garderie en implantation pour une
propriétaire. Par contre, il arrive aussi qu'il y a des modifications;
entre autres, ici, sur cet engagement-là, on peut vous dire qu'il y a eu
un désistement de projet. Dans le cadre du plan de développement,
nous, à ce moment-là, on le remplace par un autre projet
équivalent, en fonction des critères. Donc, l'engagement va quand
même être maintenu pour une garderie propriétaire.
Maintenant, si, au cours des différentes étapes de
réalisation, il y avait des ajustements à faire, on les ferait de
la même façon que je vous ai expliqué tout à
l'heure, par un désengagement d'un montant équivalent ou par un
engagement additionnel. Donc, les différences de montants sont fonction
du nombre de places et du statut de propriétaire et de locataire,
principalement.
Mme Carrier-Perreault: II y a eu désengagement, vous
dites, sur ce projet-là?
Mme Marcotte: Bien, vous parlez de l'engagement 9, c'est
ça?
Mme Carrier-Perreault: Oui, bien là, ça adonne...
C'est La Marée haute.
Mme Marcotte: C'est ça, oui. C'est un projet qui avait
été inscrit au plan de développement et il y a eu un
désistement, c'est-à-dire que le promoteur a décidé
de se désister parce qu'il comptait sur un partenaire, que, finalement,
le partenaire s'est désengagé et qu'il y a eu un manque de
financement. Alors, ils ont demandé de reporter à plus tard leur
projet. Donc, pour éviter que ces places-là soient maintenues
pendant des années en attente de développement, il y a eu un
désistement de projet. Il a été remplacé par un
autre projet pour s'assurer que les places soient données le plus
rapidement possible.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Il a été
remplacé, si on veut, par un autre.
Mme Marcotte: Oui.
(11 h 20)
Mme Carrier-Perreault: Alors, il n'y a aucune de ces
sommes-là qui a été remise.
Mme Marcotte: C'est ça. Il n'y a pas de sommes qui ont
été versées au projet qui s'est désisté. Pas
du tout.
Mme Trépanier: II n'y a pas eu de perte de places non
plus.
Mme Marcotte: Non. C'est ça qui est important.
Mme Trépanier: D'accord. C'est correct. Mme Marcotte:
C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Si vous dites que c'est relatif aussi au
nombre de places, alors c'est combien de places, ce projet-là?
Mme Marcotte: Ce projet-là, c'est un projet de 60
places.
Mme Carrier-Perreault: De 60. Ça va.
Le Président (M. Joly): L'engagement 9
vérifié. L'engagement 10.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
11.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
12.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 13.
Mme Carrier-Perreault: Ici, je vois un projet de garderie ville
de Montréal, puis je vois Programme d'accès à
l'égalité. Dans quel sens? Là, j'ai eu un petit
problème parce que, généralement, quand on parle de
garderies, on dit que c'est toutes des femmes pratiquement. Très rares,
M. le Président, sont les hommes qui sont éducateurs de garderie.
Alors, là, je ne comprends pas. Est-ce que c'est à l'inverse?
Qu'est-ce que ça veut dire?
Mme Trépanier: On me dit que c'est la ville de
Montréal qui a identifié son projet comme ça. Alors...
Mme Marcotte: Probablement qu'il y aura un autre nom
officiel.
Mme Carrier-Perreault: C'est le nom de la garderie?
Mme Trépanler: Non, non. Projet de garderie ville de
Montréal, Programme d'accès à l'égalité.
C'est étonnant.
Mme Marcotte: Je peux peut-être compléter.
Mme Trépanier: Peut-être que Mme Marcotte peut
compléter.
Mme Marcotte: Écoutez, au moment où les promoteurs
font une demande, inscrivent un projet, ils ne l'inscrivent pas
nécessairement tous sous le nom de l'incorporation finale. Donc,
probablement que, quand le projet a été inscrit par la ville de
Montréal, on avait inscrit projet de garderie de la ville de
Montréal dans le cadre d'un programme d'accès à
l'égalité. Mais le nom de la garderie ne sera sûrement pas
celui-là. Probablement qu'on l'a appelé ainsi... C'est pour les
employés de la ville de Montréal, je pense.
Mme Carrier-Perreault: Mais ça n'a rien à voir, si
je comprends bien...
Mme Marcotte: Ça n'a rien à voir avec nous. C'est
vraiment la ville qui a identifié son projet comme ça au
départ, mais ce n'est pas le nom final, le nom définitif.
Mme Trépanier: Pour peut-être, M. le
Président... C'est que...
Le Président (M. Joly): Mme la ministre.
Mme Trépanier: ...la ville de Montréal a
identifié certains projets en vue de redresser la situation pour
l'égalité en emploi et elle considère que la conciliation
famille et vie professionnelle, c'est un des moyens identifiés. Alors,
elle a identifié ce projet-là comme ça. C'est dans un
ensemble de projets, mais la ville tient en compte, là, toute cette
question d'équité et a identifié les services de garde
comme un moyen important, et elle a identifié ça comme ça.
Alors, ça devient... En fait, ce n'est pas le projet qui devient
important pour l'égalité en emploi, mais c'est le service que le
service de garde rend qui va faciliter l'égalité en emploi pour
les femmes, pour réduire les iniquités. Je suis convaincue que
vous êtes d'accord avec ça, Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault; Ah oui, oui! Sauf que j'étais tout
à fait étonnée, cependant, M. le Président, de voir
ça parce que, habituellement, c'est...
Mme Trépanier: II ne faut pas voir ce projet-là
comme un programme d'accès à l'égalité dans le
projet, là...
Une voix: Non, c'est ça.
Mme Trépanier: ...mais comme étant un outil aux
femmes pour se sortir du pétrin dans lequel nous sommes.
Mme Carrier-Perreault: Ça me va, de toute
façon.
Le Président (M. Joly): Parfait! Alors, l'engagement 13,
vérifié. Engagement 14.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle d'une garderie en milieu de
travail.
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: On appelle ça un service de garde
en garderie. Même en milieu de travail, c'est une garderie. O.K. C'est
correct. C'est par rapport à... O.K. Ça me va.
Mme Trépanier: Ce sont tous des organismes autonomes sans
but lucratif.
Mme Carrier-Perreault: J'ai remarqué aussi qu'on la
retrouve un peu plus loin...
Mme Marcotte: l'autre doit être annulé,
effectivement. c'est qu'il y a eu un changement. vous le retrouvez au mois de
mars, si ma mémoire est bonne.
Mme Carrier-Perreault: 1991.
Mme Marcotte: L'engagement 3, en mars, et c'est une erreur. Elle
n'avait pas à être déclarée. Elle apparaît
à la liste de novembre 1990. C'est la garderie Les Tisserands. Il y a eu
beaucoup de promesses de subventions dans... C'est un des exemples où,
comme on vous mentionnait tout à l'heure, il y a eu beaucoup de
changements par rapport au statut initial de ce qui avait été
prévu à la promesse. Mais il y a un des engagements qui a
été annulé, là.
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est celui de mars qui a
été annulé, j'imagine.
Mme Marcotte: Oui. Mme Trépanier: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Bon. Alors, celui-là, c'est
correct. O.K. Vérifié.
Le Président (M. Joly): Alors, l'engagement 14,
vérifié. Engagement 15.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 15,
vérifié. Engagement 16.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
17.
Mme Carrier-Perreauit: Garde en milieu de travail aussi.
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreauit: II y a combien de places dans cette
garderie-là?
Mme Marcotte: C'est un projet initialement de 30 places, pour le
moment.
Mme Carrier-Perreauit: Initialement, ça veut dire que,
présentement, il est à 30 places.
Mme Marcotte: Pour le moment, il est à 30 places, sauf
qu'au moment où nous allons émettre le permis c'est l'espace
réel en fonction des places et des normes qui va déterminer
l'émission du permis. Si, par exemple, au niveau de la construction, les
espaces ne sont pas suffisants pour permettre 30 places, bien, à ce
moment-là, il va être modifié à 29, à 28 ou
à 31, selon le cas. Mais on me confirme que ce service est ouvert sous
le nom, dans le moment, de Panta-mousse. Donc, probablement qu'elle a
été ouverte à 30 places parce qu'il n'y a pas eu de
modifications.
Mme Carrier-Perreauit: D'accord. Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 17,
vérifié. Engagement 18.
Mme Carrier-Perreauit: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 18,
vérifié. Engagement 1-9.
Mme Carrier-Perreauit: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 19,
vérifié. Engagement 20.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 20,
vérifié. Engagement 21.
Mme Carrier-Perreauit: L'engagement 21, on le retrouve aussi
ailleurs, hein? On retrouve... Il s'appelle autrement, par exemple, mais c'est
exactement la même adresse: casier postal 4000, Rouyn-Noranda. Est-ce que
c'est une erreur aussi ou si c'est le...
Mme Marcotte: II y a quelque chose, effectivement. J'ai une note
ici qui dit qu'il faut se référer à la section 8,
numéro séquentiel 5. C'est ça? Donc, il doit y avoir eu un
ajustement de subvention qui fait qu'on l'a retrouvé à deux
places. On va le retrouver. On le retrouve sous le nom de «La note
magique». C'est ça. Ce service est sous permis sous le nom de
«La note magique» et, effectivement, probablement qu'il y a un des
deux engagements qui a dû être annulé. Ah! c'est un
ajustement de places, de 25 places. C'est ça. Alors, il y a eu un
ajustement de places. C'est pour ça que vous le retrouvez aux deux
endroits.
Mme Carrier-Perreault: Ils ont eu un supplément, un ajout,
quoi.
Mme Marcotte: C'est ça. De 25 places.
Mme Carrier-Perreault: Ils étaient à combien, eux
autres, au départ?
Mme Marcotte: Au départ, ils étaient à 35
places. Donc, ça va être un permis de 60 places, qui est le
maximum de places au permis.
Mme Carrier-Perreault: Si je comprends bien, là, en
octobre 1990, on parlait de 35 places.
Mme Marcotte: C'est ça. Il y a eu un ajustement de 25
places qui ont été ajoutées. Il faut comprendre qu'au
moment où on alloue les places en fonction du plan de
développement on ne peut pas allouer plus de places que celles qui nous
sont autorisées dans le cadre des places qu'on subventionne. Quand il y
a des désistements, si on peut réajuster le permis ou la demande
pour qu'elle réponde, dans le fond, à ce que le promoteur
souhaitait implanter, on tente, à ce moment-là, de
réajuster des places. Probablement que c'est un cas comme celui-ci qui
est arrivé. Il doit y avoir eu un désistement qui a permis qu'on
ajuste les places, parce que, initialement, la demande était
probablement de 60 places.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Vérifié.
Le Président (M. Joly): Oui. Avant, disons, de passer
à l'engagement 22, Mme la députée...
Mme Boucher Bacon: Oui. Dans l'engagement 9, on avait vu... Bien,
on peut prendre l'engagement 10 parce qu'il a été
justifié, 9. Dans l'engagement 10, on voit une première tranche
de 3000 $ et une deuxième de 64 000 $. Si on va à l'engagement
21, on voit une tranche de 79 000 $ et une de 21 000 $ et on verra qu'à
l'engagement 25 on donne 30 000 $ et 62 000 $. Qu'est-ce qui justifie
qu'à un moment donné vous pouvez donner 3000 $ et qu'à un
autre moment donné vous donnez dans la première tranche un peu
plus et dans l'autre... Si on regarde 24, vous donnez 40 000 $ et 101 000 $.
Qu'est-ce qui justifie ce... (11 h 30)
Mme Marcotte: C'est conformément à la circulaire
administrative. C'est que, pour la subvention à l'implantation, comme je
l'ai mentionné tout à l'heure, il y a une question de
propriétaire et de locataire. Deuxièmement, il y a une question
de nombre de places et il y a également une question d'étapes de
franchies au moment où on verse les subventions. Donc, il peut arriver
qu'un promoteur ait franchi suffisamment d'étapes qui vont faire en
sorte qu'en même temps on va lui verser une subvention qui va venir
compléter la subvention originale. Quant au montant de 3000 $,
d'habitude, c'est un premier versement ou un deuxième versement de la
subvention de chargé de projet.
Ce petit montant-là, d'habitude, c'est pour le chargé de
projet. Donc, il est versé en deux étapes.
Mme Boucher Bacon: Je ne sais pas si je suis hors d'ordre, M. le
Président, mais, dans le cas de 24 où on voit 101 000 $, est-ce
que c'est en cours de route que les gens peuvent décider d'acheter une
maison? Ou le même problème pour ceux qui ont un
dépassement supérieur en deuxième tranche, est-ce qu'en
cours de route... Ils décident de louer puis, après, ils peuvent
demander d'acquérir une propriété?
Mme Marcotte: Effectivement, il peut y avoir des changements qui
s'opèrent en cours de route. Par exemple, on pensait construire, puis
c'est le contraire qu'on va faire parce qu'on ne trouve pas de terrain, ce qui
peut être fréquent, par exemple, dans une région comme
Montréal. Dans d'autres cas, on pensait construire, puis on fait une
acquisition de propriété. Donc, effectivement, en cours de route,
comme, au moment où le projet est inscrit, il est vraiment à
l'état de projet et que les gens n'ont pu prendre aucun engagement
d'aucune sorte parce qu'ils n'avaient pas la certitude qu'ils recevraient le
financement, à ce moment-là, pendant les premiers mois, il peut
s'opérer des changements qui font fluctuer les engagements. Sauf que ce
qu'on constate, nous, à l'Office, c'est que, dans l'ensemble, sur la
totalité... Dans certains cas, il y a une légère
augmentation de places. Dans d'autres cas, c'est une légère
diminution. Il y a des propriétaires qui avaient prévu être
locataires, mais l'inverse est aussi vrai. Donc, sur la totalité du
budget et de l'ensemble des projets, ça finit par
s'équilibrer.
Mme Boucher Bacon: O.K. Mais ça veut dire que, lorsque la
personne vient pour vous demander, avec la circulaire administrative, son
projet d'implantation, vous n'êtes jamais sûrs, à prime
abord, que, si on évalue le projet à 100 000 $, il ne va pas y
avoir un coût de dépassement ou que ça ne va pas être
moins. Mais ça m'étonne quand ça arrive à
moins.
Mme Marcotte: Exactement. C'est pourquoi on ne verse jamais la
totalité des subventions et qu'on les verse en tranches pour s'assurer
de ne pas être obligés de faire des récupérations.
Donc, on ne verse jamais des montants d'avance qui sont supérieurs
à 30 % ou à 50 %, de sorte qu'on évite effectivement que,
s'il y a un changement de propriétaire à locataire, on ait des
trop-versés. Alors, de façon générale, en tout cas,
moi, ça n'a pas été porté à ma connaissance,
ce problème-là, parce qu'on ne verse pas la totalité de la
subvention. Au moment où ils sont inscrits, tout ce qu'on leur verse,
dans le fond, c'est les 3000 $ pour le chargé de projet. Après,
s'ils ont le bail qui confirme qu'ils vont acheter ou louer, là on va
verser un autre montant, et ainsi de suite.
Mme Boucher Bacon: Mais vous ne savez jamais d'une fois à
l'autre combien vous aller verser. Tout dépendant comment le projet
va...
Mme Marcotte: On a un ordre de grandeur pour le montant qui va
être engagé et un maximum mais, effectivement, ça peut
fluctuer. C'est un domaine où il y a beaucoup de transactions qui sont
effectuées parce que ça fonctionne avec des
prévisions.
Mme Boucher Bacon: Alors, vous ne pouvez pas avoir un
barème régulier, une place de... On va prendre le maximum. Une
garderie de 60 places, ça coûte tant pour se bâtir.
Mme Marcotte: Oui, il y a un maximum parce que, nous, on ne verse
pas 50 % ou 75 % du coût de la construction. Il y a un maximum qui est
versé pour une garderie propriétaire de 60 places. Si elle a 30
places...
Mme Boucher Bacon: Qui était combien? Je m'excuse.
Mme Marcotte: 136 000 $ et 142 000 $, au total, pour
l'implantation.
Mme Trépanier: Peut-être que pour compléter,
madame...
Mme Marcotte: O.K. Alors, 136 000 $ pour une garderie de 60
places, propriétaire, c'est le maximum qu'on verse. Il y a les 6000 $
pour le chargé de projet, ce qui fait 142 000 $. Ça, c'est le
maximum qu'on verse pour une implantation de garderie propriétaire de 60
places. Pour toutes les autres situations après, il y a également
des balises, des normes qui sont établies, qui vont en
décroissant.
Le Président (M. Joly): Mme la ministre.
Mme Boucher Bacon: Juste une dernière question touchant
ça. Si vous faites l'implanta-
tion pour une garderie de 60 places, mais qui n'est pas
propriétaire, son maximum, c'est combien?
Mme Marcotte: 81 000 $ plus les 6000 $: 87 000 $.
Mme Boucher Bacon: Ça va.
Mme Marcotte: on retrouve cette information-là, je pense,
dans les circulaires, mais, aussi, dans ces petits feuillets qui sont produits
par l'office.
Le Président (M. Joly): Mme la ministre, vous avez un
complément de réponse?
Mme Trépanier: Rapidement, M. le Président, pour
compléter. Évidemment, tout changement de cap d'une garderie
potentiellement locataire versus propriétaire doit avoir l'approbation,
doit avoir l'autorisation de l'Office, d'une part. Parfois, les changements,
les gens ne peuvent pas les prévoir. J'ai un exemple très
précis dans mon quartier: une garderie en milieu de travail, à
l'hôpital Jean-Talon, qui devait s'implanter à l'hôpital. On
a manqué de locaux. On a loué une maison voisine et le
propriétaire de la maison, dans la phase implantation, est
décédé. Alors, la corporation a pu acheter la maison.
C'est des changements qui ne pouvaient absolument pas être prévus.
Je pense que c'est un avantage pour la corporation d'acheter la maison. C'est
des exemples comme ça, surtout dans les grands centres où
ça arrive fréquemment.
Mme Boucher Bacon: Vous me faites penser à une question au
sujet du décès. Quand la corporation, disons...
Mme Trépanier: Je parle du décès...
Mme Boucher Bacon: Oui, j'ai compris. J'ai compris.
Mme Trépanier: ...de la propriétaire de la maison
qui n'avait rien à voir avec la garderie.
Mme Boucher Bacon: Non, non, j'ai compris tout ça. Dans le
cas où une corporation achète une propriété et que
la corporation, pour une raison quelconque... Parce qu'on sait toujours, en
termes de loi, qu'on ne meurt pas, que l'entité juridique ne meurt pas.
Mais, s'il y avait une faillite, dans le cas d'une garderie sans but lucratif,
avec achat de propriété, qu'arriverait-il à la
propriété? Est-ce qu'elle passerait avec les dettes ou...
Mme Marcotte: II est prévu, d'abord, que, s'il y a des
remboursements, que ce soit à l'Office ou ailleurs, ils doivent
être faits.
Deuxièmement, c'est que, s'il restait des biens à la suite
d'une fermeture, ils doivent être répartis au
bénéfice de services de même nature pour s'assurer qu'ils
ont une utilité. On a vu, entre autres, à un moment donné,
une garderie qui a fermé et dont l'équipement a été
récupéré par des garderies avoisinantes de même
nature. Donc, il y a des mécanismes de prévus pour s'assurer que
l'utilisation des biens est retournée, dans le fond, à la
clientèle qui est visée initialement. Mais, ça doit
être des corporations à caractère social.
Le Président (M. Joly): Merci. Donc, l'engagement 21 est
vérifié. L'engagement 22.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 23.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 23,
vérifié. L'engagement 24.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 24,
vérifié. L'engagement 25.
Mme Carrier-Perreault: J'ai une petite affaire. Combien de
places?
Le Président (M. Joly): Lequel? Quel engagement?
Mme Carrier-Perreault: L'engagement... Je m'excuse, M. le
Président, j'ai un petit retour.
Le Président (M. Joly): On retourne à l'engagement
24.
Mme Carrier-Perreault: Juste une petite question très
brève. Combien de places à l'hôpital
général?
Mme Marcotte: 60 places.
Mme Carrier-Perreault: C'est 60. C'est une garderie
propriétaire. C'est en milieu de travail, ça, j'imagine?
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Ça veut dire quoi?
Mme Marcotte: Ça n'exclut pas que ce soit une garderie
propriétaire.
Mme Carrier-Perreault: Ils sont dans leur propre
édifice.
Mme Marcotte: Probablement. D'abord, quand c'est
subventionné, c'est parce que c'est une corporation qui a
été formée majoritairement de parents. La garderie en
milieu de travail, elle est appelée comme ça parce qu'elle est
soutenue d'une façon ou d'une autre par le milieu de travail. Mais il
s'agit sûrement d'une construction, soit sur un terrain de
l'hôpital ou dans un lieu avoisinant.
Mme Carrier-Perreault: Ah bon! Il y aurait eu une construction
nouvelle, même exemple que...
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: ...Mme la ministre nous a
donné...
Mme Marcotte: Effectivement.
Mme Carrier-Perreault: ...à peu de chose près.
Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 24,
vérifié. L'engagement 25.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joiy): L'engagement 25,
vérifié. L'engagement 26.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 26,
vérifié. L'engagement 27.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 27,
vérifié. L'engagement 28.
Mme Carrier-Perreault: 142 000 $. C'est automatique, j'imagine.
M. le Président, quand on voit 142 000 $, c'est 60 places, garderie
propriétaire.
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: À chaque fois qu'on voit ça,
c'est...
Mme Marcotte: Oui. D'ailleurs, c'est ça que... Est-ce que
vous avez ces feuillets-là?
Mme Carrier-Perreault: Non, je ne les ai pas.
Mme Marcotte: C'est les montants maximums que l'on retrouve sur
l'information qui est donnée pour les subventions d'implantation.
Mme Carrier-Perreault: Âh bon!
Mme Marcotte: Alors, ça permet effectivement de voir s'il
s'agit d'une garderie propriétaire, locataire...
Le Président (M. Joly): Peut-être que je peux faire
une suggestion. Il serait peut-être bon, je pense, que, dans chacun des
bureaux de comté, on puisse avoir un minimum de ces
feuillets-là.
Mme Marcotte: Avec un grand plaisir.
Le Président (M. Joly): Madame, c'est déjà
apprécié à l'avance. Merci. Donc, l'engagement 26?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 27?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 28.
Mme Carrier-Perreault: Aussi.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 29.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle d'une subvention pour un
projet-pilote concernant certaines clientèles particulières en
milieu familial. J'aimerais avoir un petit peu de renseignements concernant ce
projet-là. En quoi ça consiste? Est-ce qu'il y a eu une
évaluation? Où en est-on? (11 h 40)
Mme Marcotte: D'abord, il s'agit d'un projet qui est
subventionné, en grande partie, par la caisse d'aide. La subvention de
l'Office ne visait qu'à subventionner une partie du projet pour
permettre à des familles à faibles revenus d'avoir droit à
l'équivalent du programme d'aide financière. Il s'agissait que
certaines agences suivent, si on veut, la garde d'enfants, non pas dans un
autre domicile, mais au domicile du parent. Elle est effectuée par une
personne autre que les parents mais dans des cas particuliers, comme, par
exemple, dans les cas où il y a plusieurs enfants d'une même
famille à garder, des problèmes d'enfants handicapés, et
ainsi de suite.
Le rapport vient tout juste d'être déposé à
l'Office et on va procéder à son analyse sous peu. C'est vendredi
dernier qu'on a procédé au lancement des résultats. Alors,
nous, on va procéder à l'analyse de ce projet-là, mais
ça vise, dans le fond, à tenter de trouver des moyens pour
répondre à des besoins de garde très particuliers dans
certains milieux.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que c'est possible d'avoir ce
rapport-là ou si c'est...
Mme Marcotte: oui. dès qu'on aura finalisé, nous,
l'analyse ou qu'on aura reçu toute la documentation, on pourra la faire
suivre. on va vous le faire suivre.
Le Président (M. Joly): Merci.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié sous
réserve.
Le Président (M. Joly): Donc, copie du rapport à
suivre. Donc, l'engagement 29...
Mme Carrier-Perreault: Les membres de la commission aussi peuvent
en avoir copie?
Le Président (M. Joly): Oui. D'ailleurs, c'est
automatique, Mme la députée. L'engagement 29,
vérifié. L'engagement 30.
Mme Marcotte: C'est la même chose que l'autre, je ne
comprends pas pourquoi...
Mme Carrier-Perreault: Bien oui, on a... Mme Marcotte: II
a été annulé.
Mme Carrier-Perreault: Là, ce n'est pas la même
chose, parce qu'on parle... Ici, c'est le ministère des Communications.
L'autre fois, c'était...
Mme Marcotte: Ce contrat-là n'a pas été
signé, il n'y a eu aucune dépense d'encourue. Il ne devrait pas
apparaître à la liste du mois d'octobre puisqu'il fait partie de
la liste du mois de septembre 1990, le no 10. Il n'y a aucun engagement
financier. Il a été déclaré par erreur. Sur le
nombre d'engagements qu'on fait, malheureusement, il arrive quelquefois que le
même engagement est représenté. Mais le ministère
des Communications et Bell, c'est la même chose.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que, ici...
Mme Marcotte: C'est qu'on doit passer par le ministère des
Communications, nous, pour nos ententes de modifications. Mais c'est un contrat
qu'on doit annuler.
Mme Carrier-Perreault: ...on parle de projets
d'expérimentation en vue d'amélioration. Ce n'est pas tout
à fait le même, ce n'est pas le même libellé. En tout
cas, moi, à toutes fins pratiques, je n'ai pas le...
Mme Marcotte: Est-ce qu'on est à l'engagement 30?
Mme Carrier-Perreault: Oui Dans le précé- dent, on
parlait d'un système spécifique, mais je pense que c'est le
même... Un instant!
Mme Marcotte: C'est la même chose. Je peux vous
assurer...
Mme Carrier-Perreault: D'accord.
Mme Marcotte: ...que c'est la même chose et qu'il y en a un
qu'il faut annuler.
Mme Carrier-Perreault: Alors, on annule les deux.
Mme Marcotte: Oui. Dans l'explication, les projets
d'expérimentation, je vous avoue sincèrement que je ne sais pas
pourquoi c'a été mis.
Le Président (M. Joly): Donc, si annulé,
considéré comme vérifié. Vérifié.
Mme Carrier-Perreault: Voilà!
Le Président (M. Joly): donc, les engagements de l'office
des services de garde pour novembre 1990 sont vérifiés, toujours
sujets à la réception de certains documents.
M. Houde: M. le Président...
Le Président (M. Joly): Oui, M. le
député.
M. Houde: ...est-ce que je peux prendre la parole, s'il vous
plaît? J'aimerais poser une question. En ce qui concerne les pamphlets,
tantôt, que vous nous avez montrés, est-ce que ce serait possible
- je ne sais pas si ça se fait - que la quantité que vous
pourriez nous faire parvenir, vous la fassiez parvenir à nos bureaux
ici, à Québec? Nous, nous pourrions les apporter. Je vais vous
dire pourquoi. Ça arrive, de temps en temps, un paquet pas bien gros.
Ça vient par courrier spécial. Ça coûte x piastres.
On pourrait l'avoir, ce qui ne vous coûterait probablement rien. On
l'apporterait et on serait certain de l'avoir. Ce serait une économie.
Ça me choque quand je vois un courrier spécial, Purola-tor, avec
une petite boîte, peu importe l'endroit. Je ne vous blâme pas du
tout, du tout, je ne vous vise pas, mais ça serait intéressant,
il me semble, de temps en temps, de démontrer qu'on est capable
d'économiser, aussi bien les deux partis. On pourrait dire: Regardez,
ça ne nous a rien coûté, on l'a eu et on l'a apporté
chez nous.
Le Président (M. Joly): On est capable de servir de...
M. Houde: Puis, on est certain... à notre bureau...
Le Président (M. Joly): ...postier de la
couronne.
M. Houde: Merci. Si ça peut se faire.
Mme Trépanier: Alors, comme c'est le cabinet de la
Condition féminine qui servira de distributeur, ça va nous
faciliter la chose...
Le Président (M. Joly): Et nous, de postier de la
couronne.
Mme Trépanier: C'est ça! Alors, on va faire chacun
notre bout de chemin pour que les dépliants se rendent le mieux possible
chez nos électeurs.
M. Houde: Merci.
Le Président (M. Joiy): C'est bien apprécié.
Les engagements pour décembre 1990 sont appelés.
Décembre
Mme Carrier-Perreault: Ici, je vois qu'on a une subvention.
Tantôt, on parlait de deux tranches. C'est sur le même principe,
j'imagine? Là, on va procéder en trois tranches.
Mme Marcotte: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Moi, d'après l'information que
j'ai, par exemple, je n'ai pas les prévisions. Est-ce que c'est fait et
terminé, cet engagement-là par rapport à Cardio-Puces ou
si...
Mme Marcotte: Le projet est sous permis depuis le 11 avril
1991.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que les dates de l'allocation
des 129 000 $, 10 000 $ et 2500 $, les trois tranches, moi, je n'ai pas les
dates ici.
Mme Marcotte: Non, mais on peut vous... C'est parce qu'on remonte
très loin dans les engagements financiers, hein? Alors, on peut vous
dire que, depuis, le projet a été finalisé. Donc, le
montant total versé, c'est 142 000 $ et ça a été
versé puisque le projet est sous permis dans le moment.
Mme Carrier-Perreault: Mais, il n'a pas nécessairement
été versé cette année, l'année
dernière, je veux dire.
Mme Marcotte: Pardon?
Mme Carrier-Perreault: Ça a été versé
en trois parties?
Mme Marcotte: Oui, c'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Donc, les 142 000 $ n'ont pas
nécessairement été versés en...
Mme Marcotte: J'ai le détail ici. Ça a
été versé... Il y a 129 500 $ qui ont été
versés en 1990-1991 et 12 500 $, en 1989-1990. Effectivement, ça
s'est fait sur deux ou trois années.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Vérifié.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement 1 est
vérifié. L'engagement 2 est vérifié.
Mme Carrier-Perreault: Un instant!
Le Président (M. Joly): L'engagement 3,
vérifié.
Mme Carrier-Perreault: Un instant, un instant, un instant.
Le Président (M. Joly): Non, c'est toute la même
chose.
Mme Carrier-Perreault: O.K. Ça, c'est exactement le
même...
Le Président (M. Joly): Moi, ce que j'ai compris...
Mme Carrier-Perreault: Ça me va. C'est parce que,
là, je ne me retrouvais plus, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Je m'excuse de vous devancer, Mme
la députée. Je ne voudrais pas influencer...
Mme Carrier-Perreault: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Joly): ...la vitesse
d'exécution.
Mme Carrier-Perreault: Ça va.
Le Président (M. Joly): Ne me jugez point. L'engagement
4.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle d'un projet de garderie,
ça veut dire... Est-ce que c'est parce que ce n'est pas encore
implanté? C'est parce qu'on parle d'une seule subvention?
Mme Marcotte: Le projet continue ses travaux d'implantation, il
n'est pas encore sous permis.
Mme Carrier-Perreault: Alors...
Mme Marcotte: C'est une 45 places.
Mme Carrier-Perreault: Le nom du projet, c'est UIOVD?
Mme Marcotte: Pardon?
Mme Carrier-Perreault: Le nom du projet, c'est UIOVD?
Mme Marcotte: Oh! Les lettres, qu'est-ce que ça veut dire?
Un instant.
Mme Trépanier: C'est le nom de la centrale syndicale.
Mme Carrier-Perreault: Bon, d'accord. Vous dites que vous avez 72
000 $ qui ont été donnés cette année,
cependant.
Mme Marcotte: Oui. Un engagement de 72 000 $ sur le plan de
développement. Il y a 6000 $ d'encadrement de prévus et 66 000 $
à l'implantation, ce qui fait 72 000 $. L'engagement ne veut pas dire
que la somme a été versée au complet, par exemple. On doit
réserver les sommes. Il se peut que la totalité de la somme n'ait
pas été versée puisqu'on constate que les travaux ne sont
pas encore finalisés.
Mme Carrier-Perreault: Vous avez bien dit que c'était une
garderie syndicale?
Mme Marcotte: Oui. Avec plusieurs partenaires, dont le
syndicat.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'on peut savoir combien ont
été versés? Moi, je le vois seulement là. Par
rapport aux autres projets que j'ai, je l'ai toujours... En fait, on l'a vu par
tranche. J'ai eu une explication que je trouve très satisfaisante
à venir jusqu'à date. Là, on me dit: C'est 72 000 $. Ils
n'ont peut-être pas été versés au complet. Elle
n'est pas encore implantée, ils n'ont pas le permis. Ça veut dire
qu'on...
Mme Marcotte: Pour les projets dont le permis a été
émis, le montant qui apparaît là, on peut confirmer que la
somme a été versée au complet. Dans le cas d'un projet qui
est toujours en processus d'implantation, c'est certain que la totalité
des sommes n'a pas été versée parce qu'il y a un montant
qui ne sera versé qu'à la dernière étape.
Mme Carrier-Perreault: Alors, ce projet-là...
Mme Marcotte: Ce projet-là, en particulier, on peut vous
dire...
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Marcotte: ...peut-être pas aujourd'hui, mais on pourra
vous dire en détail ce qui a été versé
effectivement. On pourra vous le donner. Vous voudriez le savoir?
Mme Carrier-Perreault: II n'est pas encore implanté.
Mme Marcotte: II continue ses travaux d'implantation.
Mme Carrier-Perreault: Alors, ça veut dire que les sommes
devront... Il devrait y avoir des ajouts éventuellement. C'est une
garderie de combien de places? Est-ce que c'est une garderie
propriétaire?
Mme Marcotte: C'est une garderie de 45 places et, sur les 72 000
$, il y a sûrement une partie de la subvention qui a été
versée mais pas la totalité parce que le projet n'est pas
fini.
Mme Carrier-Perreault: Les 72 000 $, c'est la subvention
totale?
Mme Marcotte: Oui, probablement que c'est une garderie
locataire.
Mme Carrier-Perreault: Pas nécessairement versée au
complet...
Mme Marcotte: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: ...parce qu'il y a quelques minutes j'ai
cru comprendre le contraire, alors...
Mme Marcotte: C'est ça. Mme Carrier-Perreault:
O.K.
Le Président (M. Joly): Est-ce que je peux me permettre
une petite question? Est-ce que la rapidité d'exécution de
l'Office des services de garde au niveau, disons, de libérer les
chèques, un coup que la progression des travaux est confirmée...
Est-ce que c'est quand même assez rapide, de façon a ce que les
organismes n'aient pas à payer, par exemple, des intérêts
aux con-tracteurs ou des choses comme ça?
Mme Marcotte: Écoutez, si les promoteurs nous informent
suffisamment tôt que ça s'en vient et qu'ils nous fournissent les
pièces, nous, on y va à l'intérieur des délais
normaux de trois semaines qui sont la règle, la norme.
Le Président (M. Joly): Félicitations! (11 h
50)
Mme Marcotte: À moins qu'il y ait une difficulté
parce que, des fois, les gens pensent que tous leurs documents sont
rentrés, sont conformes, sont corrects, sauf que, nous, quand on les
vérifie, on peut s'apercevoir qu'il manque un document ou bien
que ce n'est pas conforme. Mais, si tout est correct, à ce
moment-là, ça prend trois semaines.
Le Président (M. Joly): Mais, avec la
«guidance» autant du chargé de projet que de l'agent de
projet, et tout ça, normalement, ça évite toutes ces
petites complications là.
Mme Marcotte: Oui.
Le Président (M. Joly): Je vous remercie beaucoup. Donc,
l'engagement 5 est vérifié. L'engagement 6.
Mme Carrier-Perreautt: Ici, on dit: «La subvention peut
être accordée pour couvrir les frais
occasionnés...»
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: «Peut être
accordée».
Mme Marcotte: C'est l'engagement 6, c'est ça?
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Marcotte: II s'agit d'une garderie qui avait reçu un
avis qu'elle allait être évincée de ses locaux par la CECM,
sauf qu'il y a eu une entente avec la CECM pour prolonger le bail jusqu'au mois
de juin 1993. Et, partant de là, on ne le sait pas, ce qui va arriver.
Au moment où l'engagement a été fait, la garderie avait
reçu un avis comme quoi elle allait être évincée.
Maintenant, à Montréal, c'est compliqué de trouver des
locaux. Donc, il y a eu des pourparlers entre la garderie, l'Office et la CECM
pour tenter d'obtenir une prolongation de bail. C'est pour ça que ce
n'est pas certain que ce montant-là va être versé. Il
pourrait être versé si, au bout de la ligne, elle devait
être évincée en juin 1993.
Mme Carrier-Perreault: Quand on parle de frais d'encadrement,
«doit être affectée aux frais d'encadrement et
d'aménagement», les frais d'encadrement, je me suis posé
quelques questions. J'ai de la misère à... Qu'est-ce que c'est
que ça veut dire?
Mme Marcotte: Je me demande s'il n'y a pas une erreur, si ce
n'est pas «frais concomitants» pour le chargé de projet.
Dans un cas de relocalisation, il faut comprendre que c'est presque une
implantation, hein? Alors, il y a une subvention de chargé de projet ou
de frais qui est prévue pour une relocalisation, comme si c'était
une implantation. C'est le titre de la circulaire, c'est ça.
Mme Boucher Bacon: Est-ce qu'il vous en reste beaucoup de
garderies qui sont dans des écoles, qui peuvent être
évincées?
Mme Marcotte: II y a un bon nombre de garderies qui sont dans des
écoles. Je pense qu'il y en a sûrement une quinzaine, si ma
mémoire est bonne. Il y en a toujours un certain nombre qui sont
quelquefois menacées ou susceptibles de l'être. Ça ne se
concrétise pas toujours, mais ça arrive quand même
fréquemment. Sur le nombre de garderies qu'il y a au Québec, il y
en a quand même un nombre important qui doivent être
relocalisées, pour toutes sottes de motifs, chaque année.
Maintenant, si on regarde le nombre relocalisé par rapport au nombre de
garderies, bon, c'est sûr que c'est quand même normal. Dans le cas
des garderies qui doivent se relocaliser, c'est évident que c'est des
garderies locataires. C'est pourquoi, lors d'une implantation, on essaie de
privilégier autant que possible une garderie propriétaire pour
éviter ces coûts-là parce qu'on se rend compte que les
coûts d'implantation d'une garderie locataire sont quand même assez
importants.
Mme Boucher Bacon: Est-ce qu'il n'y avait pas eu une année
où l'Office avait reçu une somme globale pour tout mettre son
réseau de garderies en place, pour que, s'il y avait des locaux qui
étaient vétustés ou, encore, si des garderies devaient
être évincées, ça soit fait? Je me souviens, moi,
à l'époque, que l'Office disait que c'était à 85 %
ou à 90 % fait.
Mme Marcotte: La question des locaux vétustés,
c'est certain que c'est fait. Ça a été
réglé, je pense, en 1985-1986, avant que j'arrive. Quand je suis
arrivée, moi, c'était déjà réglé. La
question d'être évincé...
Mme Boucher Bacon: On parle encore des...
Mme Marcotte: Mais ce n'est pas la même chose. On peut
être évincé non pas parce que les locaux sont
vétustés, mais parce que le propriétaire veut
récupérer ses locaux pour les utiliser à d'autres fins.
Entre autres, dans une école...
Mme Boucher Bacon: Ça, je comprends ça. Mais, on
parle d'école, là.
Mme Marcotte: Dans une école, ce qui peut arriver
effectivement... Une école peut changer de vocation. On avait un service
de garde dans une école et, pour une raison ou pour une autre, la
commission scolaire décide de la vendre. Bien, je veux dire, le nouveau
propriétaire n'est pas nécessairement intéressé
à garder la garderie locataire - ce qui est le cas qu'on avait ici -
parce que, bon, le promoteur, lui, il peut vouloir faire des loyers à
prix modique. Mais, à date, dans les cinq cas de garderies qui
devaient
être évincées par la CECM, il y a eu une entente
pour prolonger le bail. On essaie, avec des travaux actuellement en cours,
entre la ville de Montréal... et, aussi, en gardant des liens avec ces
garderies-là, de voir à éviter que ces garderies-là
ne soient prises à la dernière minute à devoir se
relocaliser parce qu'à Montréal c'est un problème de se
relocaliser.
Le Président (M. Joly): Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joiy): Toujours à l'engagement
6.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
7.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
8.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
9.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
10.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
11.
Mme Carrier-Perreault: Bon. À 11, 12, et, en tout cas, il
y en a plusieurs du même ordre, on parle de subventions pour la promotion
du développement et du maintien des services de garde, en participant au
financement d'activités reliées à l'information, etc. On a
ce même engagement pour l'Association des propriétaires de
garderies du Québec, c'est-à-dire les garderies à but
lucratif, on l'a pour le Regroupement des garderies du Montréal
métropolitain et on la retrouve aussi pour l'Association des services de
garde en milieu scolaire. Moi, j'aimerais savoir si c'est le même genre
de projet pour les trois groupes qu'on vient de citer. Je voudrais savoir
à peu près combien de garderies ou de services on a rejoints ou,
en tout cas, combien de monde a été rejoint par le biais de ces
subventions et si on a reçu des commentaires? En fait, je voudrais
savoir un petit peu de quoi il s'agit concrètement, puis comment
ça se déroule, tout ça.
Mme Trépanier: Ce que vous voulez savoir, c'est le nombre
de services de garde qui sont dans chacun des regroupements?
Mme Carrier-Perreault: Par rapport aux subventions qui ont
été remises pour faire de la promotion, du maintien, et tout
ça.
Mme Trépanier: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Ensuite de ça, on parle aussi des
activités reliées à l'information, à
l'éducation et à la prévention. En fait, j'aimerais savoir
ce que c'est, en quoi ça consiste et pourquoi ces subventions-là
comme telles.
Mme Marcotte: Bien, c'est des subventions aux regroupements qui
visent à soutenir les regroupements des services de garde
régionaux qui apportent un soutien informationnel de différentes
natures au niveau des services dont ils sont membres. Les subventions aux
regroupements sont versées en tenant compte du nombre de services de
garde qui adhèrent au regroupement, sauf que le maximum d'aide
financière versée dans une année ne dépasse pas 28
250 $. Mais, s'il s'agit de petits regroupements, comme, par exemple, un
regroupement de la région 09 qui regroupe six services de garde, la
subvention va être de 7800 $.
Donc, c'est une subvention de soutien aux regroupements des services de
garde qui fournissent un soutien quelconque aux services dans les
régions mêmes. À chaque année, ils doivent produire,
lors de leur nouvelle demande de subventions, un rapport des activités
qu'ils ont tenues. Par exemple, dans la région de Québec,
l'Alliance des garderies peut avoir tenu un colloque pendant la Semaine des
garderies. Le RGMM tient des sessions de formation à l'intention de son
personnel. La région 06 va organiser différentes
activités. Donc, c'est tous les regroupements de services de garde au
Québec.
Mme Trépanier: II y a 17 regroupements qui regroupaient
770 services de garde. La subvention totale, c'est 286 740 $, qui est surtout
utilisée pour le fonctionnement de ces regroupements-là.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. C'est comme une subvention. Si
je comprends bien, ce n'est pas une subvention spéciale pour un projet
particulier.
Mme Trépanier: Non, non. C'est une subvention de
fonctionnement.
Mme Carrier-Perreault: C'est vraiment une subvention pour le
fonctionnement des regroupements.
Mme Trépanier: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: On parle de 17
regroupements.
Mme Trépanier: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Là, ici, ce que je vois... On en a
quelques-uns qui sont ciblés et il y en a plusieurs qui ne sont pas
là. Ça veut dire qu'ils sont tous subventionnés?
Mme Trépanier: C'est que les regroupements qui ont
reçu moins de 25 000 $ ne sont pas là. On vous a dit qu'il y
avait une subvention maximale de 28 250 $. Cependant, tous ceux qui sont en bas
de 25 000 $, vous ne les avez pas. La plus grande majorité... La
majorité, c'est en bas de 25 000 $, comme, par exemple, la...
Mme Carrier-Perreault: Comme l'Alliance des garderies, à
Québec?
Mme Trépanier: Pardon?
Mme Carrier-Perreault: L'Alliance n'est pas là.
Mme Trépanier: L'Alliance des garderies, à
Québec, ça, c'est la région 03?
Mme Carrier-PerreauK: C'est 03-12 parce que c'est
Québec-Chaudière-Appalaches.
Mme Trépanier: Région 12.
Mme Carrier-Perreault: 03-12, les deux régions.
Mme Trépanier: 03. Il y en a deux. Alliance des garderies
Nouveau Départ, est-ce que c'est ça?
Mme Carrier-Perreault: L'Alliance des garderies... Je sais que
l'Alliance, normalement, re-goupe...
Mme Trépanier: Pour la région 03. Mme
Carrier-Perreault: 03 et 12.
Mme Trépanier: Je ne savais pas, moi non plus, que
ça s'appelait Nouveau Départ. La subvention a été
de 26 815 $. (12 heures)
Mme Carrier-Perreault: Ah bon! C'est parce que je ne l'ai pas
retrouvée là-dedans.
Mme Trépanier: Non? On peut peut-être vous remettre
la liste, une copie de la liste.
Mme Carrier-Perreault: J'aimerais avoir la copie de la liste,
oui.
Mme Trépanier: Parfait. Puis, dans votre région,
dans la région 03, il y aussi le regroupe- ment des agences de garde en
milieu familial qui a eu une subvention de 28 250 $, qui est au maximum.
Mme Carrier-Perreault: Dans ces engagements-là, je sais
que j'ai retrouvé quelque chose pour l'Alliance et pour le regroupement,
mais beaucoup plus tard. On parle de... Là, on est en 1990 et, moi, j'ai
trouvé ça fin 1991.
Mme Marcotte: Vous allez en retrouver à chaque
année. C'est une subvention annuelle.
Mme Trépanier: On va vous faire suivre ça, cette
liste-là. Là, vous nous parlez de 1990, vous?
Mme Carrier-Perreault: Bien là, on est en... On a fait
tous les engagements de 1990 là.
Mme Trépanier: En 1990. Oui. Je pense que j'ai la
liste.
Mme Marcotte: Oui, c'est ça. On va vous retourner la liste
de 1990-1991.
Mme Trépanier: Parce que les chiffres que je vous ai
donnés...
Mme Marcotte: C'était pour 1991.
Mme Trépanier:... c'était pour 1991. Je me suis
trompée d'année.
Mme Marcotte: C'est parce qu'on l'avait préparée
pour l'étude des crédits.
Mme Carrier-Perreault: Bon, bien, O. K. Bien, ce sera fait. On
aura celle-là de moins à poser.
Mme Trépanier: Ça doit être sensiblement la
même chose pour 1990, mais on va vous la faire parvenir.
Mme Marcotte: Ça fluctue. Il y a l'indexation de
différence, en fait, qui a été ajoutée
probablement. Mais on va vous la faire suivre, la liste détaillée
de chacun des regroupements et des montants qui ont été
versés.
Mme Trépanier: À moins que vous puissiez dire que
les crédits seront...
Mme Carrier-Perreault: Puis, la date aussi, les dates où
ça a été versé, est-ce que c'est possible? Le temps
de l'année. Parce que, moi, dans les crédits...
Mme Marcotte: Est-ce que je peux vous expliquer pourquoi? C'est
qu'avant on attendait d'avoir reçu toutes les demandes de tous les
regroupements avant de verser la subvention aux
regroupements, ce qui fait qu'une année ça s'est fait
très tard et, l'année d'ensuite, dans les engagements financiers,
vous la retrouvez, je pense, au mois de septembre. Maintenant, on ne fait plus
ça parce qu'on pénalisait les regroupements, dans le fond, qui
envoyaient leurs papiers et leurs documents à temps. Ils étaient
obligés d'attendre que tout le monde ait envoyé ses papiers.
Alors, maintenant, on y va au fur et à mesure qu'on reçoit une
demande pour un regroupement. On traite ce regroupement-là. Si, par la
suite, il y a des ajustements à faire, bien, c'est les derniers
arrivés qui devront attendre si on est obligés de retourner au
Trésor pour aller chercher des crédits additionnels, si jamais il
y avait un écart entre les budgets qu'on a prévus et la
dépense réelle.
C'est pour ça que, dans les engagements, il y en a qui se sont
faits au mois de décembre et, l'année d'ensuite, vous les
retrouvez, je pense, au mois de septembre. C'est pour ça que ce n'est
pas la même période où les engagements sont faits.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. C'est correct. On va attendre la
liste aussi.
Le Président (M. Joly): Engagement 11,
vérifié.
Mme Carrier-Perreault: C'est bien.
Le Président (M. Joly): Toujours sous réserve de la
réception des documents demandés. Engagement 12.
Mme Carrier-Perreault: 12, on en a parlé aussi, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Mme
Carrier-Perreault: Toujours sur... Le Président (M. Joly):
Engagement 13. Mme Carrier-Perreault: Aussi.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
14.
Mme Marcotte: C'est l'école Sainte-Scholas-tique.
Mme Carrier-Perreault: Oui. C'est beau.
Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
15.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
16.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Donc, les
engagements de l'Office des services de garde pour décembre 1990 sont
considérés comme vérifiés, sujets aux documents
à recevoir.
Février 1991
Maintenant, les engagements de février 1991, compte tenu qu'en
janvier 1991 nous n'en avons aucun.
Mme la députée, engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
Engagement... S'il vous plaît...
Mme Boucher Bacon: Est-ce que je peux demander quelque chose?
Le Président (M. Joly): Mme la députée de
Bourget.
Mme Boucher Bacon: Pour les commissions scolaires, est-ce que
c'est toujours 130 000 $?
Mme Marcotte: C'est-à-dire que non. Il y a des projets...
Dépendant de l'année où le projet a été
confirmé, il y a eu des montants de... Je ne sais pas si on en a ici,
mais il y en a eu de 130 000 $. Avant, c'était 110 000 $, il y en a eu
de 136 000 $ et il y en a eu un probablement de 145 000 $. Maintenant, ils sont
tous revenus à 110 000 $ parce que, après entente avec le
ministère de l'Éducation, il a été
décidé qu'il était plus intéressant pour une
commission scolaire qu'il y ait plus de projets, quitte à ce que le
montant soit moins important. Dans le coût général de la
construction, ça a moins d'importance. Alors, cette année, on a
des montants qui varient entre 110 000 $ et 145 000 $. La majorité sont
autour de 130 000 $ parce que, en 1990-1991, ils étaient de 130 000 $,
mais il y en a quelques-uns qui sont un petit peu plus
élevés.
Mme Boucher Bacon: O.K. Mais, en principe, on devrait toujours
trouver à peu près 130 000 $?
Mme Marcotte: Pour la même période, oui.
Mme Trépanier: Mais, à partir de maintenant, c'est
110 000 $ pour les nouvelles constructions.
Mme Boucher Bacon: À partir de main-
tenant?
Mme Trépanier: À partir de récemment.
Mme Marcotte: Le 7 avril.
Mme Trépanier: Avril.
Mme Boucher Bacon: Avril, O.K., merci.
Mme Trépanier: Les prochains.
Le Président (M. Joly): Donc, engagement 2,
vérifié.
Mme Carrier-Perreault: Oui, vérifié.
Le Président (M. Joly): Oui? Parfait. Engagements.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
4.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
5.
Mme Boucher Bacon: Pour 4...
Le Président (M. Joly): S'il vous plaît, je vais
reconnaître Mme la députée des
Chutes-de-la-Chaudière, puis, après ça, je vais vous
reconnaître, Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault: Non... Je vais vérifier des
choses.
Le Président (M. Joly): Donc, Mme la députée
de Bourget.
Mme Boucher Bacon: c'est parce qu'il y avait deux fois pomme de
reinette - on va le voir un peu plus tard - puis c'est pour ça que je me
demandais si c'étaient les mêmes projets.
Mme Marcotte: Quel engagement, madame?
Mme Boucher Bacon: Le no 4, Pomme de reinette. J'ai cru le voir
dans avril.
Mme Marcotte: II y a eu une augmentation de capacité de 42
à 60.
Mme Boucher Bacon: Ah! c'est ce qui justifie...
Mme Marcotte: Probablement que c'est ça, oui.
Mme Boucher Bacon: O.K. Puis, quand vous mettez entre
parenthèses, ça suppose quoi, ça?
Mme Marcotte: C'est annulé. D'habitude, c'est
cancellé.
Mme Boucher Bacon: Ah! O.K. Ça veut dire que c'est
annulé.
Mme Marcotte: C'est remplacé par autre chose, je pense
bien.
Mme Boucher. Bacon: Non, c'était juste ma question. C'est
parce que je l'avais vu deux fois.
Mme Marcotte: C'est des années subséquentes,
antérieures. C'est des années antérieures, c'est
ça.
Mme Boucher Bacon: C'est parce qu'elle a pris plus que 18 mois
à se faire.
Mme Marcotte: Oui.
Le Président (M. Joly): Ça va, Mme la
députée?
Mme Boucher Bacon: Merci.
Le Président (M. Joly): Oui? Merci.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Donc, engagement 5,
vérifié. Engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié Donc, les
engagements pour le mois de février 1991 sont considérés
comme vérifiés.
Mars
J'appelle les engagements pour le mois de mars 1991.
Mme Carrier-Perreault: C'est beau.
Le Président (M. Joly): Engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié. On en a
discuté tout à l'heure.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
Mme Carrier-Perreault: C'est celui qui a été
annulé, si je comprends bien?
Le Président (M. Joly): Oui. Engagement 4. Mme
Carrier-Perreault: Vérifié. Le Président (M. Joly):
Vérifié.
Mme Boucher Bacon: J'aurais une question, monsieur...
Le Président (M. Joly): Oui, sur l'engagement 3, Mme la
députée de Bourget?
Mme Boucher Bacon: Non, sur l'engagement 4.
Le Président (M. Joly): Engagement 4, s'il vous
plaît.
Mme Boucher Bacon: On sait que la garderie Papillon, c'est une
garderie strictement pour enfants handicapés. Je comprends mal la
subvention pour l'intégration des enfants handicapés.
Mme Marcotte: C'est que cette garderie, comme elle ne
reçoit que des enfants très lourdement handicapés, il y a
une entente qui est signée depuis très longtemps entre l'Office
et la garderie Papillon. Pour l'équivalent de 2625 jours, elle
reçoit 16,15 $, ce qui totalise le montant de 42 393,75 $.
Mme Boucher Bacon: Alors, c'est pour ça que vous l'appelez
«subvention normée».
Mme Marcotte: Oui, c'est ça. On la retrouve plus loin au
fur et à mesure, à chaque année.
Mme Boucher Bacon: Merci.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement 4 qui
était vérifié. Compte tenu que nous avons passé
à travers les engagements pour le mois de mars 1991, je les
considère comme vérifiés.
Avril
Les engagements d'avril 1991 sont appelés. L'engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Madame,
vous êtes d'une promptitude.
Mme Carrier-Perreault: N'est-ce pas?
Le Président (M. Joly): Engagement 3. Mme
Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
4.
Mme Boucher Bacon: Allez-y, c'est la même question que j'ai
posée tout à l'heure sur Pomme de reinette.
Le Président (M. Joly): Engagement 4,
vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Le Président (M. Joly): Engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle de coûts
supplémentaires pour la garde d'enfants de 0 à 17 mois. On parte
de poupons. Si on entend des ajouts de places, est-ce que c'est des ajouts de
places pour des poupons dans des garderies?
Mme Marcotte: Non, c'est la subvention de 6,30 $ ou 6,15 $ qui
est versée pour chacun des poupons inscrits dans les agences, dans les
familles de garde. Donc, c'est une subvention, pas pour la création de
places, mais c'est une subvention de fonctionnement à être
versée aux familles de garde qui gardent des poupons.
Mme Boucher Bacon: Pas dans les garderies?
Mme Marcotte: Non, il y en a plus loin. Celle-ci, c'est pour les
poupons dans les agences, donc dans les familles de garde. Un peu plus loin, on
en a pour les garderies, mais elles ne sont pas dans cet engagement-ci.
Mme Carrier-Perreault: D'accord, c'est du fonctionnement,
finalement. Vérifié. (12 h 10)
Le Président (M. Joly): Alors, l'engagement 4 est
vérifié. L'engagement 5? C'est fait. Vérifié. Donc,
les engagements pour avril 1991 sont vérifiés.
Juin
Mai, aucun engagement financier. Donc, j'appelle juin 1991. L'engagement
1.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Pour 2, est-ce que c'est le même
libellé?
Mme Marcotte: C'est l'école
Léopold-Carrière.
Mme Carrier-Perreault: Oui, c'est l'école
Léopold-Carrière, mais on parle toujours de l'ajout d'un
local...
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: ...pour un service de garde, etc.? C'est
la même chose pour les trois...
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: ...c'est pour ça qu'il n'est pas...
D'accord.
Le Président (M. Joly): L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: La même chose, j'imagine.
Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 8.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié L'engagement
9.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 10.
Mme Carrier-Perreault: C'est toujours... Ici, on a encore la
même...
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Là, c'est encore l'adresse de la
commission, j'imagine.
Mme Marcotte: C'est ça. Dans un cas de construction, ici,
on n'a pas encore l'adresse de l'école. Le protocole est conclu avec la
commission scolaire.
Mme Carrier-Perreault: Mais les protocoles sont toujours
conclus...
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: ...comme on en a discuté tout
à l'heure.
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Alors, on aura la liste, de toute
façon, éventuellement.
Mme Marcotte: Oui, c'est ça. Mme Carrier-Perreault:
Vérifié.
Le Président (M. Joly): On était à
l'engagement 10. Vérifié. L'engagement 11.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 12.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 13.
Mme Marcotte: Ça a été listé par
erreur. Ça a déjà été déclaré
au mois d'octobre 1989; donc déjà vérifié par la
commission.
Le Président (M. Joly): Donc... Mme Carrier-Perreault:
Annulé.
Le Président (M. Joly): ...nous le retirons. Donc,
considéré comme vérifié, l'engagement 13.
L'engagement 14.
Mme Marcotte: 14 et 15.
Le Président (M. Joly): 14 et 15 ensemble, oui.
Mme Carrier-Perreault: 14 et 15. On parle des services de
télécommunications. Ça, c'est le montant total pour les
services de garde, et tout ça. Ça veut dire que, sur le montant
total, est-ce que ça comprend les réaménagements dont on
discutait tout à l'heure, et tout ça?
Mme Marcotte: Ça comprend la totalité des services,
des dépenses courantes, je pense. Je ne peux pas vous assurer que
ça comprend les ajustements ou les travaux qui ont été
faits. Je croirais que c'est simplement les dépenses
régulières, les mensualités, si on veut, les
interurbains, ces choses-là. Mais on peut vérifier, si
vous voulez.
Mme Carrier-Perreault: Serait-il possible d'avoir le
dépôt, si on veut, de l'entente, etc.?
Mme Marcotte: Vous voudriez avoir, dans le fond, les coûts
additionnels qui ont été prévus pour les ajustements de
lignes qu'on a faits?
Mme Carrier-Perreault: Oui, aussi. Si c'est compris
là-dedans ou si ça ne l'est pas.
Mme Marcotte: O.K.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que vous avez des ententes de
prises? Vous avez quand même...
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: ...un genre de contrat de
signé?
Mme Marcotte: C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce que c'est possible d'avoir le
même genre de dépôt qu'on a eu tout à l'heure avec
les autres services?
Mme Marcotte: Je ne l'ai pas là, mais on pourra vous le
faire suivre.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Vérifié, sujet
à recevoir le document.
Le Président (M. Joly): Toujours sujet à recevoir
les documents que vous avez demandés. Donc, 14 et 15,
vérifiés. Alors, les engagements pour juin 1991 de l'Office des
services de garde à l'enfance sont vérifiés.
Juillet
J'appelle juillet 1991. L'engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Ici, dans l'engagement 1, on parle d'une
subvention pour le fonctionnement. On parle de l'aide pour financer les
dépenses d'exploitation. Moi, j'aimerais avoir des explications. C'est
quoi?
Mme Marcotte: II s'agit de la subvention régulière
qui est versée aux garderies annuellement et qui est équivalente
à quelque 30 000 $ plus 30 % des revenus. C'est la subvention de
fonctionnement qu'on appelle.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce qu'il y a des changements dans
les libellés. Des fois, j'ai de la misère à me
retrouver.
Mme Marcotte: C'est parce que, dans la circulaire, elle s'appelle
«subvention d'exploitation», mais les garderies ont toujours
continué à l'appeler «subvention de fonctionnement»,
effectivement. Alors, c'est vrai que, des fois, ça peut être
mêlant. C'est la même subvention. C'est la subvention de
fonctionnement, en fait.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. C'est la règle 30-30.
Le Président (M. Joly): Est-ce que tout ça, Mme la
présidente, nous est expliqué dans le petit dépliant
ici?
Mme Marcotte: Oui. Vous avez le montant de base plus les 30
%.
Le Président (M. Joly): Merci beaucoup. Alors,
l'engagement 1?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié, oui.
L'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. On est
passé à travers la liste.
Mme Carrier-Perreault: La liste, oui. Elle était...
Le Président (M. Joly): Exhaustive.
Mme Carrier-Perreault: Vous avez des montants quand même...
J'aurais peut-être une petite question.
Le Président (M. Joly): Allez, Mme la
députée, vous êtes ici pour ça.
Mme Carrier-Perreault: Ça joue à peu près
dans les mêmes montants, si je regarde rapidement les montants. Vous avez
quand même des écarts... Je regarde la garderie Centre I.C., entre
autres, on voit 245 145 $. C'est quand même un gros écart. Je me
demandais...
Mme Marcotte: II existe quelques garderies au Québec qui,
avant l'entrée en vigueur de la Loi sur les services de garde,
opéraient déjà à plus de 60 places. Elles ont eu
des droits acquis de conservés, dont, entre autres, la garderie
Immaculée-Conception. C'est des garderies qui fonctionnent à 100
ou 150 places, mais il n'y en a que quelques-unes au Québec. Donc, c'est
pour ça qu'il y a quelques garderies qui ont des écarts assez
importants par rapport aux autres. Maintenant, pour les autres, les
écarts s'expliquent entre des garderies de 25, 30 jusqu'à 60
places.
Mme Carrier-Perreault: Oui, mais il y en a effectivement
très peu qui sont clans les 200 000 $, par exemple. C'est pour ça
que...
Mme Marcotte: Oui, c'est une garderie qui est au-delà des
normes: C'est 208 places.
Mme Carrier-Perreault: 208 places.
Mme Marcotte: Mais, c'est un cas d'exception. On n'ouvre plus de
garderies de 208 places.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Mme Boucher Bacon: Est-ce
que...
Le Président (M. Joly): Mme la députée de
Bourget.
Mme Boucher Bacon: ...pour un autre exercice, il serait possible,
à côté des subventions, avant ou après, de mettre le
nombre de places?
Mme Trépanier: Oui.
Mme Boucher Bacon: Ça nous permettrait de...
Mme Trépanier: C'est parce qu'il faut... Pour le
bénéfice de la commission, monsieur...
Mme Marcotte: Oui, on pourrait, certainement.
Mme Trépanier: Pour le bénéfice des membres
de la commission, M. le Président, on sait que les critères pour
accorder des subventions de fonctionnement, c'est 32 000 $ de base plus 30 %
des revenus de la garderie. Alors, plus il y a de places, plus... C'est
ça qui fait les écarts...
Le Président (M. Joiy): Oui. Une autre, juste...
Mme Trépanier: ...et le taux d'occupation,
évidemment, qui change d'une garderie à l'autre, qui varie d'une
garderie à l'autre.
Le Président (M. Joly): Une petite question qui peut
être d'intérêt général au niveau des membres
de cette commission. Lorsque la liste est produite ici, en annexe, est-ce que
c'est produit par région ou c'est produit...
Mme Marcotte: Par numéro de permis.
Le Président (M. Joly): Oui. Est-ce que ça serait
possible, lors, disons, des prochaines analyses ou études des
engagements financiers, d'avoir cette liste-là par région? Est-ce
que c'est possible? Aujourd'hui, avec le monde aussi sophistiqué que
l'informatique...
Mme Marcotte: On peut vous donner une réponse sous
réserve?
Le Président (M. Joly): Oui, sûrement. Moi...
Mme Marcotte: Si ça ne demande pas des changements
complets de nos programmes...
Le Président (M. Joly): Non, non.
Mme Marcotte: ...qui nécessitent des investissements,
ça va nous faire plaisir de le faire. Sinon, on évalue-Le
Président (M. Joly): Ou simplement, peut-être, mettre un code
quelconque à côté pour savoir de quelle région.
Mme Marcotte: Oui. On va trouver une façon, en tout cas,
de vous les identifier.
Mme Trépanier: De les identifier.
Le Président (M. Joly): Ça serait
apprécié de ma part, en tout cas, je ne sais pas si les autres
collègues...
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Mme Trépanier: M. le Président, peut-être
que, si les membres des commissions avaient des suggestions à nous faire
pour faciliter l'étude éventuelle des projets... Nous nous
proposions, au cabinet, cet été, d'embaucher un étudiant
pour essayer de mettre un peu...
Le Président (M. Joly): Belle initiative, Mme la
ministre.
Mme Trépanier: C'est ça. Ça va servir
à plusieurs fins, comme vous voyez.
Le Président (M. Joly): Oui.
Mme Trépanier: Alors, si vous avez des suggestions, elles
seront les bienvenues.
Le Président (M. Joly): Moi, j'en fais la demande,
j'imagine que ce n'est pas...
Mme Trépanier: Étant donné les ressources
limitées dont on vous parlait...
Le Président (M. Joly): Oui, oui.
Mme Trépanier: ...tout à l'heure, de
l'Office...
Mme Marcotte: En nombre.
Mme Trépanier: ...on va peut-être pouvoir
faire un... En nombre, oui, oui. On parle toujours de nombre, pas de
qualité.
Le Président (M. Joly): Oui.
Mme Trépanier: Alors, on se proposait de faire ça
cet été.
Le Président (M. Joly): Merci beaucoup, Mme la
ministre.
Mme Carrier-Perreauit: Pour ce qui est du nombre... Ah!
Excusez.
Le Président (M. Joly): Oui. Mme la
députée.
Mme Carrier-Perreauit: Merci, M. le Président. Pour ce qui
est du nombre de places - je reviens à ce que mentionnait Mme la
députée de Bourget - effectivement, ça serait, puisqu'on
en est à l'heure des suggestions, intéressant de l'avoir à
chaque engagement, aussi, qu'on a. Quand on a un engagement qui a des
subventions pour l'implantation...
Mme Marcotte: D'avoir le nombre de places.
Mme Carrier-Perreault: ...d'avoir le nombre de places.
Mme Marcotte: O.K. C'est noté.
Mme Carrier-Perreauit: Ça nous donne déjà
une bonne idée. Là, on l'a, la région, c'est
écrit.
Le Président (M. Joly): Merci. L'engagement
numéro... Je pense que 2, on vient de le passer...
Mme Marcotte: Vous êtes rendu à 2.
Mme Trépanier: Est-ce que l'engagement 1 est
vérifié?
Le Président (M. Joly): L'engagement 2 est
vérifié?
Mme Carrier-Perreauit: Oui.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 3?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 4.
Mme Carrier-Perreault: On retrouve la garderie Papillon ici.
Mme Marcotte: Oui. Ce n'est pas pour la même
période. cette fois-ci, c'est pour la période du 1er octobre 1990
au 31 mars 1991. on verse d'avance. c'est une garderie qui fonctionne. donc, on
verse, à l'avance, la subvention pour qu'elle puisse opérer. tout
à l'heure, c'était pour une autre période.
Mme Trépanier: Là, vous dites que c'est pour la
période du 31 mars 1990...
Mme Marcotte: C'est la période du 1er octobre 1990 au 31
mars 1991. Oui, c'est ça. On l'a payée en juin 1991.
Mme Carrier-Perreault: Oui, c'est ça, là.
Mme Marcotte: Excusez-moi, j'étais mêlée dans
mon année.
Mme Carrier-Perreault: Tout à l'heure, on l'a payée
pour quelle période?
Mme Marcotte: Tout à l'heure... On peut vérifier la
période.
Mme Carrier-Perreault: Je m'excuse, j'ai...
Mme Marcotte: On a payé pour la période qui va
probablement jusqu'au 1er octobre 1990. C'est quoi? C'est six mois? C'est
à tous les six mois.
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est à tous les six mois
que vous versez la...
Mme Marcotte: À tous les six mois. Les montants peuvent
fluctuer d'une année à l'autre, au moment où on ajuste les
tarifs.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 4 est
vérifié. L'engagement 5.
Mme Marcotte: L'engagement 5, c'est un engagement reporté
du mois de mars 1991, qui est déjà listé dans la liste de
la commission d'avril 1991, au n° 3.
Mme Carrier-Perreault: Excusez, il n'est pas dans la liste qu'on
a aujourd'hui, d'après ce que je comprends.
Mme Marcotte: Pardon?
Mme Carrier-Perreault: Ah, bien oui! Mais, on l'a eu
tantôt.
Mme Marcotte: Oui. On l'a eu celui-là.
Mme Carrier-Perreault: C'est le même? (12 h 20)
Mme Marcotte: Oui, c'est ça.
Mme Carrier-Perreault: Excusez, une petite minute.
Mme Marcotte: C'est une erreur, il n'aurait pas dû
être rapporté.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que, tantôt, on parlait
de... Un instant là.
Le Président (M. Joly): Allez, ah oui, je vous donne le
temps voulu, Mme la députée.
Mme Marcotte: C'est le même montant, 35 000 $. C'est une
subvention de redressement qui a été versée à la
garderie dans le cadre d'un plan de redressement. Elle avait des
difficultés financières.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce que, tout à l'heure, on
voyait dans le libellé - je ne sais pas si on a les mêmes
libellés - que c'était pour se conformer, si l'on veut, à
la loi.
Mme Marcotte: Dans le libellé... Mais c'est la même
subvention. Il y a probablement eu des changements au niveau de la
période d'enregistrement des données, au niveau des effectifs, ce
qui fait qu'à un moment donné il y a eu des petites erreurs au
niveau du rapport. Ce n'est pas impossible que la subvention de redressement
ait dû être versée aussi parce que la garderie était
obligée de faire des travaux pour se rendre conforme et qu'elle
n'était pas capable d'assumer les deux dépenses. Ce
n'était pas nécessairement une obligation pour l'Office de
subventionner ces améliorations. C'est la même subvention.
Finalement, c'est ça. C'est que ce n'est pas le même
libellé parce que la personne qui a fait l'enregistrement, bon, a
utilisé un des arguments qui était celui du
réaménagement et, l'autre, la subvention de redressement. Mais
c'est que c'est lié. La garderie n'était pas capable d'assumer
les coûts de modification des travaux, donc on a versé une
subvention de redressement. Elle aurait dû être libellée de
la même façon. C'est la même subvention. Il y a un des
engagements qui est cancellé: c'est l'engagement séquentiel no 5
du mois de juillet 1991.
Mme Carrier-Perreault: Bon! Alors, ça veut dire que cet
engagement a été cancellé. Il n'existe plus, les sommes
n'ont pas été versées. Il a été fait
en...
Mme Marcotte: c'est ça. il n'y a eu que 35 000 $ de
versés dans l'engagement du mois d'avril 1991 et non pas celui du mois
de juillet 1991.
Mme Carrier-Perreault: Disons que ce serait aussi
intéressant, je pense, par rapport au li- bellé... ça
arrive à plusieurs reprises. des fois, on utilise des mots d'une
façon et on en utilise d'autres. il doit y avoir moyen de prendre la
même formule.
Mme Marcotte: Je vous promets qu'on va réviser ça
pour que ce soit plus simple pour les gens, pour le libellé et les
vérifications. On a eu des nouvelles ressources et il y a eu des
changements, à un moment donné, au niveau des personnes. Donc,
les gens n'ont peut-être pas utilisé un langage uniforme et on va
le revoir pour s'assurer qu'il y ait le moins d'ambiguïtés
possibles par rapport à ça.
Mme Carrier-Perreault: Je remarque qu'il y a quand même
plusieurs erreurs. Comme on voit, on retrouve à deux places les
mêmes montants, finalement, qui n'ont pas été
versés, d'après ce qu'on nous dit. Il doit y avoir moyen de les
enlever quand il y a eu des erreurs comme ça qui se sont
glissées.
Mme Marcotte: Bien, on informe la commission, effectivement, au
moment où on fait l'ensemble des vérifications pour
désengager les montants. Les erreurs qui sont apparues ici ne sont pas
des erreurs dans le sens que les montants ont été versés.
C'est dans le sens que le montant a été listé comme
engagement deux fois. Maintenant, effectivement, il y a quelques erreurs. Je
vous ferai remarquer que, sur le nombre d'engagements, ça reste quand
même mineur, mais on va faire des efforts considérables pour
éviter qu'il y en ait dans l'avenir.
Mme Carrier-Perreault: Merci, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Engagement 5,
vérifié. Engagement 6.
Mme Boucher Bacon: Juste un instant, M. le
Président...
Le Président (M. Joly): Oui, s'il vous plaît, Mme la
députée de Bourget.
Mme Boucher Bacon:... vu qu'on est sur le libellé.
À un moment donné, vous mettez - je ne l'ai pas devant moi - pour
un local ou une propriété. Alors, j'aimerais ça - on le
voit par les montants aussi - si c'est vraiment un local ou une
propriété... On va voir, dans l'engagement 7, que vous en faites
une précision. Mais, dans les autres qui n'ont pas été
mentionnés, c'était laissé au...
Mme Marcotte: ii y a des fois qu'on ne l'a pas, la
précision, et il y a des fois qu'on l'a. mais, effectivement, dans
certains cas, on a la réponse.
Mme Boucher Bacon: Si, pour les prochains libellés, on
pouvait, lorsque vous avez les réponses, les indiquer. Je vous en
remercie.
Mme Marcotte: Oui.
Le Président (M. Joly): Merci. L'engagement 6 est
appelé.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joiy): L'engagement 6,
vérifié. L'engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: 7, c'est vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié.
L'engagement 8.
Mme Carrier-Perreault: L'engagement 8, j'imagine que c'est la
même chose que pour le 7. C'est pour ça qu'il n'est pas
repris.
Mme Marcotte: Le total qui a été versé,
c'est 103 475 $.
Mme Carrier-Perreault: Oui, mais on parle bien d'une acquisition
de propriété, là?
Mme Marcotte: C'est ça. C'est une garderie qui a
reçu un avis d'éviction en décembre 1990 et les gens sont
en processus de se relocaliser. L'engagement était réparti sur
deux années budgétaires, soit 33 530 $ en 1991-1992 et le solde,
soit 62 220 $, pour 1992-1993.
Mme Carrier-Perreault: Moi, j'ai 69 945 $ pour 1993-1994.
Mme Marcotte: Oui, 69 945 $, c'est ça. Mme
Carrier-Perreault: Pour 1993-1994. Mme Marcotte: Oui, exactement.
Mme Carrier-Perreault: D'accord.
Le Président (M. Joly): L'engagement 8,
vérifié. Engagements 9 et 10.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle d'un renouvellement de
contrat. C'est pour les locaux de l'Office.
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Alors, j'aimerais avoir le même
dépôt que j'ai eu pour le Conseil, si possible.
Mme Marcotte: Les contrats? Le Président (M. Joly):
Les baux.
Mme Carrier-Perreault: Oui, les baux. Vous en avez plusieurs. La
liste est...
Mme Marcotte: En fait, on a l'édifice principal au 100,
Sherbrooke Est. On a quelques places excédentaires qui nous obligent
à louer des espaces additionnels et on a également un espace pour
entreposer du matériel. Donc, on a effectivement les contrats qu'on
pourra...
Mme Carrier-Perreault: C'est ça. Vous avez la liste des
prix de ces locaux et le contrat.
Mme Marcotte: Oui. C'est ça.
Mme Carrier-Perreault: J'aimerais avoir le dépôt du
contrat aussi.
Le Président (M. Joly): Sûrement. Donc, engagements
9 et 10, vérifiés...
Mme Carrier-Perreault: Sous réserve.
Le Président (M. Joly): ...considérant les
documents à être acheminés. Engagement 11.
Mme Boucher Bacon: M. le Président.
Le Président (M. Joly): Mme la députée, s'il
vous plaît.
Mme Boucher Bacon: Je voudrais revenir sur le 10.
Le Président (M. Joly): S'il vous plaît!
J'apprécierais, Mme la députée, avant de le
vérifier, de toujours poser votre question. Donc, si vous vous
manifestez à moi, il me fera plaisir de vous reconnaître.
Mme Boucher Bacon: M. le Président, merci. On a vu les
téléphones, on a vu le contrat de location, mais on n'a pas vu le
contrat de chauffage. Est-ce que, dans la location, le chauffage est
inclus?
Mme Marcotte: Oui, tout est compris.
Mme Boucher Bacon: Tout est compris. Alors, c'est les deux seules
dépenses qu'on voit, le bail de location et les
téléphones.
Mme Marcotte: Les communications. Mme Boucher Bacon: Les
communications.
Mme Marcotte: Oui. Dans les gros contrats, oui.
Mme Boucher Bacon: Est-ce qu'on devrait voir d'autres contrats
s'ajouter?
Mme Marcotte: Non.
Mme Boucher Bacon: Merci.
Le Président (M. Joly): Parfait. Merci beaucoup.
Engagement 11.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on parle d'une soumission, en fait,
sur invitation. C'est toujours par le biais du fichier?
Mme Marcotte: Effectivement, le ministère des
Approvisionnements et Services a procédé à l'appel
d'offres pour nous. C'est dans le cadre des directives et c'est le plus bas
soumissionnaire qui a été chois).
Mme Carrier-Perreault: C'est quoi, le montant exact? J'ai deux
chiffres différents, moi, dans mon...
Mme Marcotte: 38 200... $
Mme Carrier-Perreault: Dans le libellé, j'ai 39 288 $ et,
à côté, j'ai 38 000 $. Alors, c'est lequel des deux?
Mme Marcotte: 38 287 $.
Mme Carrier-Perreault: 38? Mme Marcotte: Oui.
Le Président (M. Joly): L'engagement 11 est
vérifié. Compte tenu que nous avons passé à travers
les engagements du mois de juillet 1991, nous les considérons comme
vérifiés.
Août
Août 1991 est appelé. Engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on me dit que les listes sont
jointes, mais je ne les ai pas trouvées. Dans les quatre engagements,
là, on me dit; Voir liste ci-jointe, pour les fournisseurs,
bénéficiaires, etc.
Le Président (M. Joly): Que vous n'avez pas...
Mme Carrier-Perreault: Que je n'ai pas.
Le Président (M. Joly): ...et que je n'ai pas non
plus.
Mme Marcotte: Nous, on les avait. On peut vous les... Elles
auraient dû être là.
Le Président (M. Joly): Oui, M. Labrosse. Vous avez
les listes?
Mme Carrier-Perreault: Alors, c'est la même chose. (12 h
30)
Le Président (M. Joly): On pourrait les faire
reproduire.
Mme Carrier-Perreault: Disons que, moi, c'est toute la page qui
est comme ça. Ce qui arrive, c'est que moi, personnellement - c'est des
subventions quand même de fonctionnement, et tout ça - j'aimerais
avoir les listes pour les trois engagements, mais je n'ai pas
nécessairement de questions particulières. Je ne voudrais pas
passer plus de temps qu'il n'en faut là-dessus.
Le Président (M. Joly): Je n'ai pas d'objection. Si on
nous donne les listes, on va les faire reproduire. Mais, pour peut-être
accélérer, si vous voulez jeter un coup d'oeil sur les listes
comme telles, je n'ai pas d'objection à vous en laisser le temps, Mme la
députée.
Mme Marcotte: II s'agit de la subvention pour les poupons aux
garderies. C'est celle-là?
Mme Carrier-Perreault: Mais, là, on parle de subventions
de fonctionnement, de toute façon.
Mme Trépanier: Là, vous parlez des subventions de
fonctionnement des poupons dans les garderies. C'est ça?
Mme Carrier-Perreault: Oui.
Le Président (M. Joly): Alors, nous allons nous occuper de
faire la reproduction de ces listes et de les confier aux membres de cette
commission. Elles seront transmises ultérieurement.
Donc, engagement 1, Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
2, Mme la députée.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): C'est du même ordre.
Vérifié. Engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
4.
Mme Carrier-Perreault: L'engagement 4, on en a discuté
tout à l'heure. C'est le Service de garde Maranda. C'est
réglé.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
5.
Mme Carrier-Perreault: Une petite minute.
J'ai une question là-dessus.
Le Président (M. Joly): Allez, II n'y a pas de
problème.
Mme Boucher Bacon: On est toujours en août 1991, M. le
Président?
Le Président (M. Joly): En août 1991, Mme la
députée.
Mme Boucher Bacon: Je n'ai pas eu de copie. J'ai demandé
à mon voisin de me produire la sienne, mais il ne l'a pas non plus.
Alors... le président (m. joly): normalement, tous les membres de
cette commission auraient dû recevoir les documents. je n'ai pas de
double, malheureusement.
Mme Boucher Bacon: Je n'ai pas août 1991.
Le Président (M. Joly): On en a quelques copies ici, en
arrière, si ça peut vous aider.
Mme Boucher Bacon: J'ai vérifié chez mon voisin et
il ne l'avait pas non plus.
Le Président (M. Joly): Tenez, mon amie.
Mme Boucher Bacon: Merci. Est-ce qu'on a vérifié
l'engagement 1? Est-ce que c'est terminé? Est-ce que je peux poser une
question?
Le Président (M. Joly): Oui, Mme la
députée.
Mme Boucher Bacon: Je m'excuse, je n'avais pas les documents. Les
engagements 1 et 2, les 473 000 $, ces listes, 4.1 et 4.4, ça suppose
que c'est quel type de services?
Mme Marcotte: C'est toutes les garderies sans but lucratif:
corporations municipales, commissions scolaires, coopératives, conseils
d'administration majoritaires de parents. C'est la subvention aux poupons qui a
été versée à ces garderies-là.
Mme Boucher Bacon: Puis les 244 000 $?
Mme Marcotte: 244 000 $, c'est pour les garderies, les
corporations à but lucratif, les propriétaires uniques, les sans
but lucratif qui ne sont pas majoritaires de parents. C'est la subvention pour
les poupons, qui est le même montant de base, que ce soit une
catégorie ou l'autre.
Mme Boucher Bacon: C'était dans les 4 000 000 $ que les
garderies privées devaient...
Mme Marcotte: Ce sont les 6 000 000 $. 4 000 000 $.
Mme Boucher Bacon: 6 000 000 $ que les garderies devaient
recevoir... 4 000 000 $ qu'elles devaient recevoir, autant pour les
handicapés que pour les poupons. Merci.
Le Président (M. Joly): Merci. Engagement 5.
Mme Carrier-Perreault: L'engagement 5, c'est correct. Ça
va. Vérifié. C'est le même qu'on avait.
Le Président (M. Joly): Oui. Engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: C'est là...
Le Président (M. Joly): Vous êtes toujours à
l'engagement 6, vous?
Mme Carrier-Perreault: Oui, je suis toujours en réflexion,
M. le Président.
Le Président (M. Joly): En réflexion! On va essayer
de s'associer à votre réflexion. Est-ce que c'est sur un
engagement antérieur, Mme la députée?
Mme Boucher Bacon: Le 4.
Le Président (M. Joly): Vous prenez du retard sur nous,
madame.
Mme Boucher Bacon: C'est parce que je n'avais pas...
Le Président (M. Joly): Mme la députée, je
vous reconnais.
Mme Boucher Bacon: D'accord. Là, vous m'avez fait, en 1 et
en 2, la démonstration des poupons et les types de garderie. Vous
revenez en 4 avec «la subvention pour les poupons vise à combler
les coûts supplémentaires occasionnés par ia garde des
enfants de moins de 18 mois.» À moins de 18 mois, c'est encore des
poupons. C'est 1 238 000 $.
Mme Marcotte: Ce sont les subventions versées aux
responsables de familles de garde affiliées à une agence,
Mme Boucher Bacon: Oui, mais vous ne les aviez pas plus haut, les
agences? Vous ne les aviez pas en 3?
Mme Marcotte: Je ne l'avais pas en quoi? Mme Boucher Bacon:
En 3.
Mme Marcotte: Non. En 3, c'est la subvention de fonctionnement
des agences et non pas
la subvention des poupons.
Mme Boucher Bacon: Alors, ce qu'on a vu antérieurement
pour les autres garderies, le fonctionnement, ça, c'est la partie. Et la
partie... Mais, je ne comprends pas pourquoi vous appelez ça les
«coûts supplémentaires occasionnés».
Mme Marcotte: Dans le fond, c'est une différence de tarifs
que la responsable de famille de garde n'a pas à verser. C'est la
subvention poupons-agence. Pourquoi on l'appelle comme ça, «vise
à combler les coûts supplémentaires»? C'est parce que
si la responsable des familles de garde ne reçoit pas les 6,25 $ ou les
6,35 $, elle va devoir les charger aux parents. Donc, c'est la même
chose, dans le fond, pour les garderies. Dans les garderies, ça vise
à réduire quelque part les coûts, sauf que, comme c'est
rattaché à un ratio, c'est peut-être un peu
différent. C'est la formulation qui est différente.
Le Président (M. Joly): Je tiens à vous rappeler
qu'il nous reste une vingtaine de minutes puis qu'il reste encore une
quarantaine d'engagements.
Mme Carrier-Perreault: On a commencé à 9 h 45.
Le Président (M. Joly): Oui, mais, si vous voulez avoir 15
minutes pour dîner, ça ne me dérange pas. Je vais
déborder. La période de questions est toujours à 14
heures. Oui? Alors, on fait venir des sandwiches.
Mme Carrier-Perreault: J'aurais une question, de toute
façon, sur l'engagement 6. On parle de...
Le Président (M. Joly): Déjà, on nous avise
qu'il n'y aura pas de consentement pour déborder.
Mme Carrier-Perreault: De toute façon, je suis rendue
à l'engagement 6, M. le Président. C'est ça?
Le Président (M. Joly): Oui, parfait. Merci.
Mme Carrier-Perreault: On parle d'une campagne publicitaire
relative aux modifications de la Loi sur les services de garde qui devaient
entrer en vigueur le 1er juillet. J'aimerais savoir qu'est-ce que ça a
pris comme forme, cette campagne, quand on parle d'une campagne
publicitaire?
Mme Marcotte: II s'agit de la campagne qu'on a faite à
l'été et qui, entre autres... Vous avez peut-être
reçu... On a fait insérer, dans les enveloppes des allocations
familiales, entre autres, un petit feuillet qui informait les gens sur le fait
qu'à partir du 1er juillet on ne pouvait pas garder plus de six enfants.
On a également fait passer, au niveau des médias, de deux
médias en particulier, un message radiopho-nique à «La
minute juridique», toujours pour informer sur la question du maximum de
six. Donc, c'est déjà fait, cette campagne-là.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. C'était ce qui
était inséré avec les allocations, en bonne partie.
Le Président (M. Joly): Engagement 5,
vérifié.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Engagement 6.
Mme Carrier-Perreault: Ce n'était pas le 6? C'était
le 6, M. le Président.
Le Président
(M. Joly): ah! je m'excuse,
c'était l'engagement 6. vous avez raison, mme la députée.
merci de me ramener à l'ordre. engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié. (12 h 40)
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
8.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
9.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
10.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
11.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
12.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 12,
vérifié. Engagement 13.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Donc, les
engagements pour août - e vois qu'on a une autre partie - 1991 sont
vérifiés. Mais nous avons aussi une annexe, je pense - j'y suis -
où
il y a encore trois autres engagements. Vous avez les engagements 14, 15
et 16. Donc, l'engagement 14.
Mme Canrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
15.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
16.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié. C'est...
Le Président (M. Joly): Vérifié.
Mme Carrier-Perreault: II y a une chose ici.
Le Président (M. Joly): Vous avez une question.
Mme Carrier-Perreault: On a fait un petit changement dans le
libellé. Je ne sais pas si c'est juste une technicalité. Les
subventions pour le fonctionnement des regroupements, des agences, des
garderies, etc., il y a ici une différence. On ne parle plus du maintien
des services, on parle du maintien de la qualité. Est-ce que c'est... De
toute façon, c'est toujours la même subvention pour le
fonctionnement.
Mme Marcotte: Pour les regroupements? C'est la même
subvention.
Mme Canrier-Perreault: D'accord. Alors, on en a parlé
abondamment tout à l'heure. J'attends la liste.
Vérifié.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement 16,
vérifié. Les engagements pour l'Office des services de garde pour
le mois d'août 1991 sont vérifiés.
Octobre
J'appelle les engagements pour octobre, compte tenu qu'en septembre il
n'y en a aucun. L'engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
4.
Mme Carrier-Perreault: Aussi.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Les
engagements d'octobre 1991 sont vérifiés.
Novembre
Novembre 1991 est appelé. L'engagement 1 pour novembre est
appelé.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
4.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
5.
Mme Carrier-Penreault: C'est la même chose, on en a
parlé beaucoup. Ça, c'est vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
6.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié. Une petite minute,
excusez-moi. Est-ce que je comprends bien que l'engagement est pour
1993-1994?
Mme Marcotte: C'est possible parce qu'il s'agit d'un changement
de localisation, d'acquisition de propriété. On a
été obligé de fonctionner sur trois années
budgétaires parce qu'on a un maximum, à l'intérieur de la
première année, qui a été rapidement atteint. On a
obtenu, du Conseil du trésor, une dérogation, une autorisation
pour engager les montants sur les années 1992 et 1993 inclusivement, de
façon à être capable de suivre les délais des
changements de localisation et de ne pénaliser personne. C'est que, dans
le fond, la garderie a besoin de savoir qu'effectivement on va autoriser et on
va lui verser une subvention, en 1992-1993, si elle est évincée
parce qu'elle doit planifier son déplacement, mais on ne le fait plus,
comme on le faisait avant, dans l'année même. C'est-à-dire
que, par exemple, cette année, on aurait pu autoriser un changement de
localisation qui, on le sait, va se réaliser juste dans un an ou
deux,
puis finalement on aurait désengagé les montants. Alors,
on a obtenu une autorisation pour que les montants soient autorisés sur
les années 1991-1992 et 1992-1993, pour répartir les
dépenses le plus possible sur les années réelles, compte
tenu aussi qu'on voulait éviter de refuser des changements de
localisation, des choses comme ça.
Mme Carrier-Perreault: C'est que je ne vois pas du tout 1991-1992
ni... On parle de 1993-1994 là.
Mme Marcotte: Oui, c'est possible.
Mme Carrier-Perreault: Est-ce qu'il y en a eu cette année?
Il me semble que c'est la première fois que je vois le projet ici.
Mme Marcotte: ce projet-là, c'est le premier, mais des
changements de localisation, on en a vu quelques-uns, effectivement, dans les
engagements de...
Mme Carrier-Perreault: Autrement dit, eux autres n'auront pas
d'argent nécessairement avant 1993-1994.
Mme Marcotte: Bien, ils n'en ont probablement pas besoin avant
1992-1993.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Eh bien!
Mme Marcotte: Ce qu'ils ont besoin de savoir, c'est qu'en...
Mme Carrier-Perreault: C'est s'ils vont en avoir.
Mme Marcotte: ...1992-1993 on va leur donner.
Mme Carrier-Perreault: Je trouvais ça loin un peu.
Ça arrive, ça?
Mme Marcotte: Oui. Les gens ont peut-être fait une offre
d'achat pour acquérir une propriété, mais le bail ou
l'acquisition va s'officialiser, être rendue conforme simplement dans six
mois ou dans un an. C'est possible. Une garderie qui est évincée,
elle veut avoir l'assurance que l'Office va la soutenir financièrement,
même si elle n'est pas prête à déménager tout
de suite.
Mme Carrier-Perreault: Merci.
Le Président (M. Joly): L'engagement 6,
vérifié. Engagement 7.
Mme Carrier-Perreault: L'engagement 7, est-ce que c'est une
relocalisation aussi?
Mme Marcotte: C'est une relocalisation aussi.
Mme Carrier-Perreault: Ah bon! D'accord.
Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
8.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
9.
Mme Carrier-Perreault: Ici, on nous dit que cet
engagement-là, cette promesse remplace et annule celle émise le
17-09-91 sous le no - on nous donne le numéro - 71-036... Et moi, je ne
l'ai pas trouvé. Je ne le trouve pas dans mes notes. Je ne sais pas si
j'ai mal vu, mais je ne le vois vraiment pas.
Mme Marcotte: On va vérifier.
Mme Boucher Bacon: Dans les mêmes notes, c'est marque-Le
Président (M. Joly): Mme la députée de
Bourget.
Mme Boucher Bacon: S'il vous plaît, M. le Président.
C'est marqué «au montant de 356 504 $». Est-ce que ça
serait la maison ou le versement que vous leur avez donné?
Mme Marcotte: On n'a sûrement pas versé 300...
Mme Boucher Bacon: Bien, je ne sais pas, c'est marqué
là...
Mme Marcotte: C'est pour ça qu'on dit qu'il y a eu une
modification, là. On va le trouver.
Mme Trépanier: C'est 35 650 $ et non pas 356 000 $.
Mme Boucher Bacon: Ce n'est pas moi qui ai fait l'erreur, Mme la
ministre.
Mme Carrier-Perreault: Ah bien, nous autres, on a 356 000 $.
Mme Marcotte: C'est bien marqué.
Mme Trépanier: L'espace n'est pas au bon endroit.
Mme Boucher Bacon: C'est ça. Mme Trépanier:
C'est 35 650 $.
Mme Carrier-Perreault: Ça fait toute la différence.
Mais, quand même, on ne le retrouve pas.
Mme Marcotte: Ah! Regardez, on le retrouve en haut.
Le Président (M. Joly): On est à 9.
Mme Boucher Bacon: En tout cas, 4, c'est 0,40 $, je pense.
Mme Marcotte: C'était sous le nom de l'école
L'Oiseau-Bleu, c'est pour ça que vous ne le retrouvez pas.
Mme Carrier-Perreault: Ça s'appelle L'Oiseau-Bleu.
Mme Marcotte: On l'a vu celui-là, il est passé. Il
était en haut peut-être. On cherche, on va vous dire lequel.
Le Président (M. Joly): Aimeriez-vous qu'on passe...
Mme Trépanier: On pourrait continuer et, quand on le
trouvera...
Le Président (M. Joly): ...par-dessus le 9 et qu'on
revienne...
Mme Trépanier: C'est ça.
Le Président (M. Joly): ...ultérieurement? Oui?
Donc, nous suspendons le 9, l'étude de l'engagement 9, pour appeler
10.
Mme Carrier-Perreault: 10. Il y a un montant... En fait, il y a
deux tranches encore une fois, pour 129 000 $. Ça veut dire que
ça a été versé totalement, ça, ou si c'est
réparti sur l'une ou l'autre...
Mme Marcotte: Oui. La garderie est sous permis depuis le 22
octobre. Alors, toutes les subventions ont dû être
versées.
Mme Carrier-Perreault: D'accord.
Le Président (M. Joly): L'engagement 10 est
vérifié. Engagement 11.
Mme Carrier-Perreault: Ici: Engagement global pour couvrir les
frais de la programmation publicitaire pour la période... Bon,
voilà. On fait référence à quoi, comme
publicité? (12 h 50)
Mme Marcotte: D'abord, on a dû modifier l'engagement de 42
000 $ à 7000 $ parce que, dans l'engagement initial, on avait
prévu, nous, les 35 000 $ dont on a parlé tout à l'heure
concernant l'entrée en vigueur des articles de loi. Donc, finalement, il
ne reste que 7000 $ qui sont reliés à l'imputation de
dépenses de publicité dites obligatoires, entre autres quand on a
des choses à annoncer dans les médias. Alors, les 42 000 $ sont
devenus 7000 $, dans le fond. Parce que les 35 000 $, on l'a vu... C'est que le
Trésor nous a obligés à présenter un C.T. On ne
pouvait plus le présenter dans une forme globale comme c'était
là, au moment où l'engagement a été fait.
Mme Carrier-Perreault: D'accord.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement 10,
vérifié. L'engagement 11, vérifié. Est-ce que nous
revenons à l'engagement 9? Est-ce que nous avons...
Mme Marcotte: II s'agit de l'engagement de l'école
L'Oiseau-Bleu, le numéro séquentiel 871 du mois de...
M. Labrosse (Georges): Mois de novembre 1990.
Mme Marcotte: Novembre 1990.
Mme Carrier-Perreault: Pardon? On est revenus à
l'engagement 9?
Une voix: Oui.
Mme Carrier-Perreault: Et, là, ce qui est marqué
là, ça veut dire... C'est quoi, la date qu'on a? Émise le
17 septembre 1991.
Mme Marcotte: C'est quoi, votre question? Je regrette, je ne
comprends pas.
Mme Carrier-Perreault: C'est parce qu'on nous dit que ça
annule celle qui a été émise le 17 du 9, 1991 et, nous, on
ne la retrouvait pas dans le 9, 1991. Comprenez-vous? Quand on regarde les
engagements...
Mme Marcotte: Oui.
Mme Carrier-Perreault: ...du mois de septembre 1991...
Mme Marcotte: Vous ne retrouviez pas celui-là.
Mme Carrier-Perreault: ...on ne retrouve pas ça.
Mme Marcotte: O.K. Alors, est-ce que ça va?
Mme Carrier-Perreault: Alors, vous dites que vous l'avez
dans...
M. Labrosse: II est dans le mois de... Il a été
rapporté au mois de novembre de la commission.
Mme Carrier-Perreault: C'est en novembre
1991.
M. Labrosse: C'est ça. La promesse a été
faite, mais elle n'a pas été rapportée avant qu'elle se
rende à ceux qui ont à faire les rapports pour la commission
parlementaire. La promesse a pu être faite. Après ça,
l'engagement est fait. À ce moment-là, elle a été
rapportée pour le mois de novembre qui était les engagements
d'octobre 1990. La promesse avait été faite en septembre.
Mme Carrier-Perreault: Ah! Octobre 1990.
Mme Trépanier: Alors, on la retrouverait dans octobre
1990?
Mme Marcotte: Le mois de la commission, novembre.
M. Labrosse: Le mois de la commission, novembre 1990.
Mme Trépanier: Novembre 1990.
M. Labrosse: Les engagements de l'Office d'octobre 1990.
Mme Carrier-Perreault: C'est correct. C'est beau.
Le Président (M. Joly): L'engagement 9,
vérifié. Compte tenu de tous les engagements
vérifiés, nous considérons le mois de novembre 1991 pour
l'Office des services de garde, vérifié.
Décembre
Décembre 1991 est appelé. Engagement 1.
Mme Carrier-Perreault: Ça, on en a discuté tout
à l'heure, M. le Président. Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
2.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
3.
Mme Carrier-Perreault: Excusez, une petite minute.
Le Président (M. Joly): Excusez, l'engagement 2.
Mme Carrier-Perreault: Quand on parle de La Petite École,
ici, à Daveluyville, on revient au... c'est au même endroit que...
Est-ce qu'il s'agit du projet-pilote que...
Mme Marcotte: C'est une subvention pour l'acquisition de
propriété, cette fois-ci.
Mme Carrier-Perreault: Qu'est-ce qu'ils font dedans? Est-ce que
c'est vraiment pour une garderie?
Mme Marcotte: Ils sont déjà locataires... Mme
Carrier-Perreault: D'accord.
Mme Marcotte: Le propriétaire a décidé de
mettre en vente la bâtisse et, plutôt que de
déménager, la corporation a décidé de se porter
acquéreur. Donc, Ils ont droit à une subvention de 25 000 $ parce
que le coût de la bâtisse était très, très
minime. Donc, c'est une subvention d'acquisition de
propriété.
Mme Carrier-Perreault: Pour une garderie. Non, parce que je
pensais...
Mme Marcotte: Ils sont déjà implantés,
eux.
Mme Carrier-Perreault: D'accord. Merci.
Vérifié.
Le Président (M. Joly): L'engagement 2,
vérifié. Engagement 3.
Mme Carrier-Perreault: Vérifié. Le
Président (M. Joiy): Vérifié.
Mme Boucher Bacon: M. le Président, j'aurais...
Le Président (M. Joly): S'il vous plaît,
brièvement, Mme la députée.
Mme Boucher Bacon: Est-ce que c'est la coutume pour les
subventions normées, compte tenu du caractère... Quand on regarde
le nom, Shalom, je présume que c'est pour la communauté
juive...
Mme Marcotte: C'est une corporation sans but lucratif,
majoritaire de parents.
Mme Boucher Bacon: Mais ce n'est pas une subvention normale,
parce que c'est une subvention normée.
Mme Marcotte: C'est la subvention de fonctionnement.
Mme Boucher Bacon: Habituelle. Mme Marcotte: Oui, oui.
Mme Boucher Bacon: Mais ce n'est pas une subvention...
Mme Marcotte: Spécifique? Non.
Mme Boucher Bacon: ...compte tenu de son caractère...
Mme Marcotte: Non, non. Pas du tout. Mme Boucher Bacon:
Merci.
Le Président (M. Joly): Donc, l'engagement 3 est
vérifié.
Mme Carrier-Perreautt: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
4.
Mme Carrier-Perreautt: À l'engagement 4, M. le
Président...
Le Président (M. Joly): L'engagement 4, s'il vous
plaît.
Mme Carrier-Perreault: À l'engagement 4 ici, on parle
encore de soumission sur invitation. On nous donne évidemment des
détails. Huit soumissions demandées, cinq reçues, etc.
C'est un comité de sélection qui a fait la vérification?
Parce que, bon, il y en a qui n'ont pas été retenues,
finalement.
Mme Marcotte: D'abord, il s'agit d'une soumission qui vise
à recourir aux services d'un expert dans le cadre de l'entrée en
vigueur du projet de règlement sur l'exonération et l'aide
financière qui, aussi, simultanément, exige de procéder
à une refonte du système informatique servant à
l'administration de ce programme. C'est un système informatique qui est
très, très vieux et qui ne remplit pas du tout les fonctions dont
on a besoin en matière de suivi. Donc, le comité de
sélection était composé de représentants du MMSRFP,
puisqu'il gère le programme et, disons, qu'il expertise par rapport aux
besoins d'équipement dans ce domaine... Donc, il y avait trois
représentants du MMSRFP et un représentant de l'Office, au niveau
du comité de sélection, et le plus bas soumissionnaire a
été sélectionné.
Mme Carrier-Perreault: Retenu. D'accord. Et, pour l'autre, qui se
trouve à être un contrat de services professionnels, ça a
été alloué comment? Moi, les détails que j'ai, j'ai
l'impression...
Mme Marcotte: Les 67 000 $?
Mme Carrier-Perreault: Oui. Les 27 000 $. C'est un peu
mélangeant, les deux.
Mme Marcotte: C'est un autre, ça.
Le Président (M. Joly): L'engagement 5.
Mme Marcotte: O.K. Ça, c'est l'autre engagement.
L'engagement 5, c'est ça?
Mme Carrier-Perreault: Non. C'est correct, ça. Oui, M. le
Président, c'est vrai, j'ai sauté dans l'autre. Je vois l'heure
qui avance puis j'essaie de tous les faire en même temps. Ça doit
être ça, mon problème. D'accord. C'est beau.
Le Président (M. Joly): Excusez. Je pense qu'il y a une
question encore en suspens, de votre côté.
Mme Carrier-Perreautt: Non. Sur l'engagement 4, c'est
correct.
Le Président (M. Joly): O.K. Mme la députée
de Bourget.
Mme Boucher Bacon: Compte tenu de ce que vous nous avez dit au
début, qu'il y a une proportion, dans le fonctionnement, de 35 % et,
à la suite de ça, qu'on ajoute des sommes aux poupons et tous les
versements qui sont faits... Quand vous regardez le système, vous venez
de faire faire une étude sur l'amélioration du système
d'exonération, c'est-à-dire que tout ce qu'on connaît
présentement ou ce qu'on vient d'étudier va être
reformulé.
Mme Marcotte: C'est-à-dire qu'ici on parle du programme
d'exonération et d'aide financière aux parents. Donc, c'est le
système qui gère toute la distribution de chèques, le
programme d'aide financière et l'entrée de données aussi
qui génèrent les chèques. Donc, ça n'a pas à
voir avec les subventions de fonctionnement, les subventions aux poupons. C'est
l'autre...
Mme Boucher Bacon: Aucunement. Mme Marcotte: Pas du
tout.
Mme Boucher Bacon: C'est simplement l'aide...
Mme Marcotte: Ça, c'est donné par contrat de
services au ministère de la Main-d'oeuvre, de la Sécurité
du revenu pour gérer le programme d'exonération et d'aide
financière qui représente, soit dit en passant, 50 % à peu
près du budget de l'Office. C'est un très gros programme.
Mme Boucher Bacon: Alors, il va y avoir une hausse ou il va y
avoir un changement dans ce programme-là.
Mme Marcotte: Oui, oui. Qui va permettre, entre autres, de
gérer le dossier enfants plutôt qu'un dossier famille, ce qui va
permettre de verser l'aide financière sur la base des tarifs
réels et non pas sur la base des tarifs moyens et de suivre, par
exemple, des cas d'enfants qui utiliseraient un service de garde le matin et
un
autre l'après-midi. En tout cas, dans le moment, le
système ne peut absolument pas répondre aux obligations que
normalement on aurait face au programme d'aide financière, sauf que le
système ne peut pas nous donner plus.
Mme Boucher Bacon: C'est beau. Merci.
Le Président (M. Joly): Merci. Donc, l'engagement 4?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Vérifié. Engagement
5.
Mme Carrier-Perreault: C'est correct. C'est la même chose.
C'est un contrat de services professionnels qui a été fait aussi
par soumission sur invitation. Tout à l'heure, j'avais mêlé
un peu les deux colonnes. C'est la même chose. Est-ce que c'est le
même comité que... (13 heures)
Mme Marcotte: C'est un guide qui a été
préparé à l'intention des membres des conseils
d'administration des corporations sans but lucratif. L'objet du contrat,
c'était l'impression d'une pochette qui contient sept fascicules de 20
pages et qui a été tirée en 30 000 exemplaires et un
tirage de fascicules qui ont été tirés à 5000
exemplaires pour les membres des corporations des garderies. Donc, c'est
l'impression même du document qui a été distribué
dans tous les services de garde et qui vise à soutenir les parents qui
sont impliqués dans les conseils d'administration.
Mme Carrier-Perreault: C'est le même comité de
sélection qui a fait la vérification pour...
Mme Marcotte: Ce n'est pas le même comité de
sélection qui a fait... L'autre, c'était pour le système
d'exonération financière. Ici, je n'ai pas le détail.
C'est normal. Il a dû y avoir les personnes d'Approvisionnements et
Services.
Mme Carrier-Perreault: C'est fait par Approvisionnements et
Services directement.
Le Président (M. Joly): Engagement 5,
vérifié?
Mme Carrier-Perreault: Vérifié.
Le Président (M. Joly): Donc, les engagements de
décembre 1991 sont vérifiés. Compte tenu de l'heure, j'ai
besoin du consentement des membres de cette commission afin qu'on puisse
déborder quelque peu. Est-ce qu'on appelle janvier 1992? Si j'ai
consentement, je n'ai pas d'objection, Mme la ministre. Ça ferait un
mois de moins à vérifier lors des prochains engage- ments
financiers. '
Mme Trépanier: Étant donné l'heure
aussi...
Le Président (M. Joly): Je n'ai pas d'objection.
Mme Trépanier: ...je n'ai pas d'objection à ce
qu'on remette les deux mois qui restent aux prochains engagements. Non? Mais
si...
Le Président (M. Joly): Ça vous convient, Mme la
députée et Mme la ministre? Ça vous convient? On n'a pas
d'objection. Je vais administrer ce que vous voulez bien que j'administre.
Alors, sous réserve de l'obtention des documents et des réponses
qu'on a formulées durant cet exercice, on peut dire que l'étude
des engagements financiers du Conseil exécutif, programme 3, et des
organismes relevant de la ministre déléguée à la
Condition féminine et responsable de la Famille, pour les mois
d'août 1990 à décembre 1991 inclusivement, est
terminée.
Est-ce que vous avez des petits commentaires? J'imagine que vous avez
peut-être des remerciements à faire.
Mme Carrier-Perreault: Je voudrais vous remercier, les membres de
la commission, Mme la ministre et les gens qui ont bien voulu répondre
aux questions. Je voudrais aussi remercier ma collaboratrice pour le travail
qu'elle a mis.
Le Président (M. Joly): Merci bien. Mme la ministre.
Mme Trépanier: M. le Président, surtout aux membres
de la commission pour leur patience. C'est une opération de
bénédictin, mais qu'on se doit de faire à des
périodes régulières. Merci à tout le monde.
Le Président (M. Joly): Merci beaucoup, Mme la ministre.
Merci à tous et à toutes.
La commission ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 13 h 3)