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(Neuf heures vingt et une minutes)
Le Président (M. Joly): La commission des affaires
sociales se réunit afin de procéder à l'étude
détaillée du projet de loi 120, Loi sur les services de
santé et les services sociaux et modifiant diverses dispositions
législatives.
Avons-nous des remplacements, Mme la secrétaire?
La Secrétaire: Non, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Alors, je vous souhaite la
bienvenue. Normalement, j'aurais dû le faire en ouvrant, mais on m'a pris
d'assaut, alors... Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président,
c'est un nom qui est connu, Dessau, à ville de Laval, hein?
Le Président (M. Joly): Je ne peux vous dire. Ha, ha,
ha!
M. Côté (Charlesbourg): Ah! d'assaut, excusez. Je me
suis trompé.
Le Président (M. Joly): C'est tellement proche. Ha, ha,
ha!
M. le ministre, nous appelons quel article?
Report de l'étude de l'article 423
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président,
l'article 423.1. Après une rencontre avec les parties patronales ou
représentant S'AHQ, les centres d'accueil, les CSS, les CLSC et le
Comité provincial des malades, hier soir, devant un appel tout à
fait pathétique des dirigeants pour échanger sur l'article 423,
j'ai accepté - et je viens d'en informer mon collègue de
l'Opposition - de prendre l'article 423 et de le reporter au mois d'août.
Mais je veux qu'une chose soit claire, pour ne pas qu'il y ait de faux espoirs
de véhiculés, il va y avoir qualification. C'est clair,
là?
Alors, pour ceux qui penseraient que le temps va permettre de faire en
sorte qu'il n'y en ait pas, ce n'est pas vrai que, demain matin, on va donner
plus de pouvoir aux directeurs généraux. Ce n'est pas vrai que,
demain matin, ils vont administrer 60 000 000 $, 70 000 000 $, 80 000 000 $,
100 000 000 $, 140 000 000 $, dans certains cas, et qu'on n'aura pas des
exigences, quant à nous.
À partir de ce moment-là, comme on l'a fait pour d'autres
à visées plus corporatistes, on va tenter, au cours de
l'été, de vérifier un certain nombre de choses avec les
intervenants. L'article 423 est donc reporté au mois d'août, mais
je veux que le message soit clair. Il y a des incontournables, puis
celui-là l'est. Donc, on va tenter de voir comment on peut arriver,
toujours dans cet esprit de l'incontournable, à avoir la souplesse qu'il
faut pour être capables de trouver les rayons de soleil qui vont nous
permettre ci'accéder au ciel, premièrement.
Deuxièmement, M. le Président, deux petits messages du
commanditaire. J'avais pris un certain nombre d'engagements à donner de
l'information au député de Rouyn-Noranda-Té-miscamingue.
Les deux seuls hôpitaux qui, au niveau de l'hébergement, sont
gratuits, c'est effectivement Chicoutimi et l'Hôtel-Dieu de
Québec, alors que, pour les autres, ce n'est pas gratuit. Donc,
finalement, je reconfirme ce que j'avais dit. J'avais dit que je ferais la
vérification. On est dans une situation un peu, en maintenant le statu
quo, inéquitable vis-à-vis d'autres régions du
Québec et il nous faut en arriver à cette politique plus globale
que nous aurons éventuellement.
Troisièmement, j'avais dit que je déposerais la liste des
établissements qui ne se sont pas conformés à l'article 23
de la Charte de la langue française et on en a huit. J'avais dit sept,
mais j'étais resté sous l'impression du public parce qu'il y a un
privé à l'intérieur. Donc, j'aimerais déposer
à ce moment-ci, M. le Président, le document qui en fait
état et qui, comme vous pourrez le constater... Je ne voudrais pas tous
les nommer, mais II y a un questionnement sur certains, et pas des petits, et
on a raison de se questionner, à ce moment-ci. J'avais dit à
l'Opposition que je ferais des démarches personnelles pour sensibiliser
mon collègue responsable, étant insistant et permanent dans mon
insistance pour qu'il y ait conformité, mais quand on se retrouve avec
le Centre de santé de la Basse-Côte-Nord, c'est assez
étonnant, merci. Pour le Centre de santé de la
Basse-Côte-Nord, il y a le fait qu'il y a plusieurs petites
communautés unilingues anglophones le long de la côte. Donc, je le
dépose, M. ie Président. Je pense que ça répond
à quelques questions. Je reverrai dans les galées, d'ici le mois
d'août, d'autres éléments qui pourraient intervenir, mais
c'est ce qu'on a eu assez rapidement.
Le Président (M. Joly): Merci, M. le ministre. Nous allons
en donner une copie aux membres de l'Opposition et le faire reproduire pour le
bénéfice des membres de la commission.
M. Trudel: J'ai quelques...
Le Président (M. Joly): Sûrement, allez, M. le
député.
M. Trudel: Sur 423 et autres amendements quant à la
qualification, il faut se réjouir un peu du délai qui est
donné. Assez brièvement, s'il y a un besoin senti de
vérifier au niveau de la qualification et de la capacité, c'est
chez les quelque 700 chevilles ouvrières dans le réseau de la
santé et des services sociaux. Je ne pense pas qu'on puisse adopter
quelque mécanisme que ce soit sans concertation avec les principaux,
tout en ne reniant pas, en ne laissant pas tomber la responsabilité
ministérielle et l'imputabilité dont le ministre doit
répondre à l'Assemblée nationale.
Je pense qu'on peut en arriver à dessiner un modèle de
travail, un modèle d'intervention avec les directeurs
généraux pour tenir compte des questions de stabilité, de
mobilité dans l'emploi mais aussi de qualification, qu'on peut y
introduire aussi ia confiance qu'on doit au public, aux membres des conseils
d'administration et qu'on peut en arriver à dessiner des
mécanismes qui fassent en sorte qu'on pourra continuer à avoir,
dans le réseau de la santé et des services sociaux, 700
alliés. Il va peut-être y en avoir moins au titre de directeur
général d'établissement, mais il faudrait qu'on puisse
continuer à avoir des alliés dans le public, dans chacune des
régions du Québec, pour notre système de santé et
de services sociaux.
Je pense que le temps d'arrêt va être
bénéfique. Le ministre réitère son intention
d'avoir un mécanisme de qualification. Le comment, ici, va prendre
beaucoup d'importance par rapport à l'objectif, parce qu'il y a, dans
l'ensemble de la préoccupation, me semble-t-il, des
éléments assez essentiels pour la gestion de notre réseau.
Et moi, ce que je veux réitérer, c'est que oui, je suis
satisfait, ce matin, que le ministre dise: On va regarder ça d'un peu
plus près, et avec les concernés. C'est important, pour qu'on
puisse dire éventuellement dans l'organisation de santé et de
services sociaux dans une éventuelle réforme qui va s'appliquer:
Nous avons 700 collaborateurs sur le terrain qui, vraiment, se mettent au
service des citoyens, qui le sont déjà, et qui vont contribuer,
avec l'État, à faire en sorte qu'on ait toujours la meilleure
qualité de services. On est capables, avec ces gens qui occupent de si
lourdes responsabilités, d'en arriver à des mécanismes
adéquats
M. Côté (Charlesbourg): Juste peut-être
là dessus, deux commentaires, M. le Président Je ne voudrais pas
qu'on laisse croire, par nos propos, qu'il n'y a pas eu concertation. Sur le
plan de la stabilité, sur le plan de la mobilité, j'ai
rencontré les cadres supérieurs et les directeurs
généraux dans des réunions dont l'origine est en Abitibi.
On a fait appel au très peu d'espace occupé par !a formation,
entre autres. C'est des choses qui ont commencé à être
corrigées. Sur le plan de la stabilité, sur le plan de la
mobilité, ce n'est pas un discours qui est nouveau pour moi. Dès
le moment où je les ai rencontres - je n'avais même pas un an au
niveau du ministère au moment où on en a parlé - I y a eu
des échanges très importants avec lAssociation des directeurs
généraux là-dessus. Sur le plan de la qualification,
disons qu'on a eu des échanges assez corsés avec l'Association
qui représente ses membres et avec les membres aussi. Sur le plan de ce
qu'eux autres appelaient "Côté approved", que j'ai voulu changer
en "Levine approved" pour tenter d'adoucir le phénomène, i! y a
eu, a ce niveau-là, beaucoup d'échanges.
C'est sur le plan de la qualification ou de la certification que les
échanges sont un peu plus corsés. Je veux tout simplement dire
que oui, on a une bonne qualité de directeurs généraux, et
Dieu sait le chemin de croix qu'on a eu à vivre au cours des
dernières semaines sur la place publique, lorsqu'on interpellait le
ministre et qu'on disait: Donner des pouvoirs additionnels aux directeurs
généraux, voici, nous, on est contre, comme médecins.
Évidemment, ce n'est pas le ministre qui est directeur
général dans tous les établissements.
Il y a quelques messages qui viennent. Même si on dit que les
médecins ont, dans les circonstances, forcé la note passablement,
il y a quand même là des messages qu'il faut capter au moment
où on donne des pouvoirs additionnels au directeur
général. C'est la situation dans laquelle on devra se retrouver
demain, parce que les services vont aux citoyens. Qu'ils soient donnés
par l'infirmière, par le médecin, par l'infirmière
auxiliaire ou par d'autres travailleurs du domaine de la santé et des
services sociaux, ces services-là s'adressent aux citoyens.
Et, évidemment, tout n'est pas rose non plus à ce
niveau-là. La moyenne est très bonne. Je pourrais vous en nommer
pendant une demi-heure des directeurs généraux qui font un
excellent travail, qui gèrent leur boite correctement, comme il faut,
chez qui ça va bien, qui savent faire le tour des relations et qui
connaissent un peu aussi les relations humaines avec leur personnel; pas
seulement avec les médecins, avec l'ensemble du personnel.
Je pourrais aussi nommer des places où ça ne va pas bien.
La préoccupation qu'on a à ce moment-ci est de s'assurer qu'on a
tout ce qu'il faut pour éliminer ceux qui, dans le décor, ne font
pas la job. Et il faut, à la base même, sur le plan de la
sélection, s'assurer qu'il y a des qualifications pour être
capable de remplir les fonctions.
Ceci étant dit, oui, on va profiter de l'été pour
impliquer les associations qui l'ont déjà été, mais
disons qu'il y a peut-être lieu de parfaire le résultat de nos
échanges avec l'Association des directeurs généraux, en
disant, bien sûr, qu'il faut conclure et qu'il y a des choses qui
doivent
être dedans. À partir du moment où c'est ça,
évidemment, ce sera une haute dose d'anesthésie sur 423. Si c'est
pour un réveil plus doux dans la nature, avec tout ce que ça peut
comporter comme environnement plaisant d'entendre chanter les petits oiseaux,
je suis bien prêt à ça. Donc, je vais le faire avec plaisir
et enthousiasme, sachant que le premier ministre a reconfirmé hier aux
associations, de manière très claire, non équivoque, que,
le 28 août, il y a une réforme. Ça a été
reconfirmé hier que, le 28 août, il y a une réforme.
M. Trudel: Alors, il y a une nouvelle date de tombée, le
28 août.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Non, mais ça a
toujours été la même date, là.
M. Trudel: Non, ça a été le 21 juin un bout
de temps.
M. Côté (Charlesbourg): Ah non! Ça a
été la fin mars.
M. Trudel: Ça a été la fin mars, le
début juin; la fin juin, pardon.
M. Côté (Charlesbourg): Ce que vous n'avez pas
compris, c'est qu'on dit toujours "jamais deux sans trois", donc je ne voudrais
pas faire mentir l'adage.
M. Trudel: Oui. On verra ça à la fin d'août. M.
Côté (Charlesbourg): Comment? M. Trudel: On verra
ça à la fin d'août.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! Mais si on continue
d'avoir la collaboration de l'Opposition comme on l'a eue jusqu'à
maintenant, le 28 août au soir, effectivement, on aura tout ce qu'il
faut.
M. Trudel: la collaboration, vous n'avez pas dit ia
complicité...
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Trudel: ...et l'abdication. Si on avait eu à abdiquer,
je n'aurais pas fait 154 heures et 25 minutes ici pour abdiquer sur des
éléments essentiels, surtout que le travail qu'on continue
à faire est tellement important. Vous avez raison sur ia question. Sur
les dimensions que vous mentionnez pour les directeurs généraux,
si vous avez tenté un bon jour de transformer ça en "Levine
approved" au lieu de "Côté approved", "Levine approved"
n'était pas très content ce matin puisque les directeurs
généraux viennent d'émettre un communiqué dans
lequel ils disent, écoutez bien ça: Les directeurs
généraux du réseau de la santé et des services
sociaux du Québec ont appris avec stupéfaction que ie ministre
Marc-Yvan Côté, à la surprise générale,
venait de déposer une série d'amendements au projet de loi 120,
dont l'objet est de soumettre les directeurs généraux du
réseau à une certification obligatoire. Selon les termes de ces
amendements présentés en pleine tourmente de fin de session, un
centre de référence des directeurs généraux et des
cadres serait créé, dont la fonction essentielle serait
d'attester, entre guillemets, ia qualification des directeurs
généraux ainsi que des candidats à de tels postes.
Ainsi, alors même que le ministère annonce l'abolition de
200 postes de directeurs généraux, alors que les
établissements auront à choisir qui, des trois ou quatre
directeurs généraux en fonction, aura ie poste disponible,
voilà que le ministre impose une nouvelle contrainte, non seulement
à ceux qui souhaitent poser leur candidature au poste vacant, mais aussi
à tous les gestionnaires qui veulent continuer à occuper leur
poste ou un poste fusionné, et cela, même si, à
l'unanimité, le conseil d'administration,
régénéré par une nouvelle fournée de
citoyens décideurs, se déclarait parfaitement satisfait de son
directeur général.
En introduisant des mesures unanimement décriées, tant par
les directeurs généraux que par les associations
d'établissements - dont vous parlez cet été - en
singularisant ses premiers collaborateurs par l'imposition de contraintes sans
équivalent dans les secteurs public et parapublic
québécois, ie ministre démontre une fois de plus qu'il n'a
aucune confiance dans la qualité de ses gestionnaires, non plus que dans
la qualité des conseils d'administration de choisir librement le
meilleur candidat.
L'Association des directeurs généraux des services de
santé et des services sociaux du Québec déplore vivement
et le contenu de ces amendements de la onzième heure, et le moment
choisi pour en discuter démocratiquement. Tout se passe comme si le
ministre voulait escamoter toute discussion et profiter du fait que toute
l'attention est polarisée autour du contentieux avec les
médecins. Ainsi, i'Association prie-t-elle le ministre de
rétablir une certaine harmonie avec ses hors cadre, de manifester sa
confiance dans sa capacité de gérer les conseils, de sabrer
d'urgence dans cette nouvelle et coûteuse superstructure et de retirer
ses amendements sans délai ou, à tout le moins, d'en reporter
l'étude en août afin que nous ayons le temps de le convaincre du
caractère odieux de l'aventure. Si le ministre devait persister dans sa
volonté de forcer la certification des directeurs généraux
et de procéder de manière expéditive en commission
parlementaire, on peut s'attendre à une réaction des plus
négatives de ceux-là même dont on dit chercher la
collaboration. C'est signé par M. Levine.
M. Côté (Charlesbourg): Je ne l'ai pas lu parce que,
depuis 7 heures ce matin, je suis en réunion pour tenter de gérer
le ministère. Si je l'avais lu, je n'aurais pas suspendu 423 - je peux
vous dire ça - si je l'avais lu avant d'arriver, parce que c'est
exactement le genre de réaction corporatiste qui vise à
défendre des intérêts particuliers, point. C'est ce qu'a
dénoncé la commission Rochon. Ils se comportent comme d'autres
à ce niveau-là. Ils se comportent comme d'autres. C'est
exactement ce que la commission Rochon a dénoncé; ils viennent de
tomber dans le panneau. Pour eux aussi, le mois de Juillet et le mois
d'août seront un moment particulier de réflexion. Je pense que ce
n'est pas à sens unique et qu'ils se doivent d'avoir cette
réflexion qui n'a pas eu cours. Prendre un texte comme celui-là
et dire que c'est à la onzième heure, sans consultation, c'est
mentir comme d'autres l'ont fait jusqu'à maintenant. Alors, ils auront
besoin de faire une réflexion au cours de l'été. On va
quand même le suspendre parce qu'à un moment donné
ça a des limites. Mais qu'ils fassent bien attention de ne pas les
atteindre non plus.
M. Trudel: M. le ministre, vous avez employé souvent
l'expression, au cours de cette commission: On va reculer le "tape" un peu. On
va reculer le "tape", et mettons que ce que vous venez de dire est une
réflexion uniquement dans votre...
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Trudel:... démarche. j'aime mieux !a première
attitude que vous avez prise, de dire: nous allons profiter du moment
d'arrêt pour nous parler, pour échanger. le ministre a des
objectifs. le ministre, en toute légitimité, peut poursuivre ces
objectifs-là. il est capable - et je souhaite qu'il soit capable - de
les défendre vivement auprès des directeurs
généraux. mais, calmons-nous, si vous voulez, sur la place de nos
directeurs généraux et de nos cadres dans ', e réseau de
la santé et des services sociaux. il vaut mieux, quelquefois, en prendre
un petit coup, m. le ministre, avec des réactions comme celle-là,
parce que ce que j'ai entendu hier soir au téléphone était
encore pire que ce que je lis ce matin, comme réaction. je ne veux
imputer à personne la responsabilité de la réaction. on a
de longues heures de travail derrière nous. je pense que nous avons
toujours travaillé dans i esprit des intervenants dans le réseau
pour qu'ils soient pleinement des collaborateurs et des collaboratrices nous ne
pouvons nous passer de la collaboration des directeurs généraux
et des cadres. il y a des voies de solutions, il y a des voies de discussions,
il y a des voies d'échanges qui vont nous permettre d'en arriver
à des mécanismes. c est parfois difficile, c'est parfois long et
ça fait longtemps qu'on travaille là-dessus, mais misons sur la
capacité d'échange et de compréhension mutuelle. Et, du
fait qu'on reporte ça, on ne reporte pas la décision en soi. Ce
que vous avez dit il y a quelques minutes, c'est que nous allons faire en sorte
que ces mesures soient mutuellement acceptées.
M. Côté (Charlesbourg): Si le chantage des
médecins est odieux, ii y en a d'autres aussi. Je veux bien qu'on soit
clairs là-dessus. Je l'ai dit ce matin: l'article 423, on va le
reporter. Mais venir dire que c'est sans aucune consultation, à la
onzième heure, c'est grossier. Ça, c'est un message que je
n'accepte pas, et le message de ia défense des intérêts
corporatistes, il faut qu'il soit entendu. Et ça, ça ne
présume pas, d'aucune manière - et je l'ai dit à plusieurs
reprises - que nous n'avons pas le respect des directeurs
généraux qui sont dans les établissements parce que, nous
aussi, c'est avec eux qu'on travaille.
J'ai pris la peine de dire au début ce que j'ai dit devant les
400 qui se sont réunis au Concorde, il n'y a pas tellement longtemps, et
devant 400 personnes réunies le 17 janvier, pendant quatre heures et
demie, à Montréal. Combien de fois va-t-il falloir que je le
répète sur la place publique pour qu'ils l'entendent, pour que
les porte-parole comprennent? Moi, je ne cautionnerai pas à tout prix la
défense de ceux qui n'ont pas les qualifications. "C'est-u" clair,
à? Si eux veulent le faire, ils le feront, mais ce n'est pas moi qui
vais le faire. Donc, mon message est aussi clair. Oui, ils vont être
à la table au cours de l'été, oui, et je vais m'as-surer
d'être là moi aussi. Ce ne sera pas par intermédiaire.
M. Trudel: Je retiens de votre intervention, de celle-là
et de celle d'il y a 10 minutes, l'insistance que vous mettez sur les
qualifications nécessaires pour occuper ces responsabilités. Je
n'ai pas réentendu les mots "nécessaire certification pour cela".
Je ne veux pas jouer sur les mots...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel:... je ne veux pas jouer sur les mots, mais la bonne
piste, à mon avis, c'est celle de la qualification nécessaire
pour occuper ce vastes responsabilités, importantes dans le
réseau. Là-dessus, c'est comme dans bien des cas, ce n'est pas
parce qu'il y a un voleur à la banque qu'on ferme la banque.
M. Côté (Charlesbourg): Non. D'ailleurs, ça a
toi jours été !e principe, mais à partir du moment ou je
me rappelle les discussions et I 'insistence que vous avez mise, comme parti,
à 142 et aux suivants...
M. Trudel: Oui, tout à fait.
M. Côté (Charlesbourg): ...je pense qu'il doit y
avoir une certaine concordance quelque part dans ce que nous voulons faire.
L'article 142, c'est le directeur général. Avec les discussions
fort longues qu'on a eues et les amendements que j'ai acceptés, qui sont
bons à part ça et qui sont nécessaires... Alors, s'ils
sont bons et s'ils sont nécessaires, c'est parce qu'ils doivent
s'inspirer d'un certain vécu.
M. Trudel: Parce que, aussi, ce matin - on va fermer ce
chapitre-là, on va y revenir au mois d'août...
M. Côté (Charlesbourg): On va finir par le fermer,
oui.
M. Trudel: On va finir par le fermer, ce chapitre-là, mais
ça permet de passer, quant à moi, un autre message, je pense, qui
est de la même catégorie. Il y a d'autres groupes qui sont
concernés en termes d'intérêt dans ce projet de
réforme sur lequel on peut avoir, du côté de l'Opposition,
de profondes divergences avec le ministre et le gouvernement. Mais il y a aussi
d'autres groupes qui vont avoir à réfléchir cet
été. Je le dis bien carrément, je pense aux
infirmières, infirmières auxiliaires et à tout le
personne! qui est aux soins infirmiers. On a eu, vous le savez, beaucoup de
représentations à ce sujet-là parce que ces gens sont
importants, ces personnes sont importantes auprès des usagers dans notre
système de santé et de services sociaux.
Et, quant à moi, je veux dire qu'au niveau des
infirmières, surtout au niveau des infirmières auxiliaires, elles
non plus ne doivent pas être laissées pour compte dans le
système. À tout le moins, elles ne doivent pas avoir le sentiment
que c'est cela qui se passe et qu'on est incapables de se concerter dans cette
société québécoise, dans nos établissements,
pour en arriver, d'abord, à avoir la préoccupation de l'usager et
non pas les préoccupations ou les intérêts de notre groupe
dont c'est légitime, par ailleurs, de défendre les
intérêts en soi, mais pas au-delà d'une certaine marge.
Et, moi, je dis aux infirmières, aux infirmières
auxiliaires et aux différents regroupements dans lesquels elles se
retrouvent: Profitez donc aussi de l'été pour proposer au
législateur une solution qui fasse en sorte que tous vont pouvoir se
sentir reconnus à l'intérieur du système de santé
et de services sociaux et que tous pourront y trouver leur compte au sens de:
Nous sommes des personnes importantes dans le système et il n'y a pas
seulement l'importance de la lutte des médecins; il n'y a pas seulement
d'autres groupes, peut-être un peu plus puissants en termes de relations
avec le pouvoir. (9 h 45)
Ces personnes, les infirmières auxiliaires, le personnel soignant
et les infirmières, sont des personnes essentielles au système
et, quant à l'Opposition, elles ne seront pas laissées de
côté lorsqu'on arrivera au mois d'août et qu'on discutera de
la place qu'elles doivent avoir dans l'organisation des établissements.
C'est un élément très important. Mais le message que je
veux passer, c'est que le législateur peut prévoir une certaine
forme d'organisation dans les établissements. Nous devons avoir la
collaboration de tout le personnel soignant, en particulier du personnel
infirmier pour les soins infirmiers. Dans ce sens-là, il y a une autre
zone de dialogue qui s'est ouverte et qui devra s'articuler au cours de
l'été.
Je souhaite le plus vivement du monde que tout ce personnel-là
puisse arriver avec une solution à nous présenter au mois
d'août pour que tous puissent être reconnus à leur juste
valeur quant à leur travail, à leurs interventions dans le
système de santé et de services sociaux. C'est fondamental.
Alors, je dis, en particulier pour les infirmières auxiliaires qui font
un travail extraordinaire, tout comme les infirmières, que, bien
sûr, au niveau des malades, au niveau du personnel, toutes ces personnes
sont importantes dans le système et que, quant à nous, elles
seront reconnues dans le système.
Le Président (M. Joly): M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, le
message est clair, très clair. Vous voyez, si vous étiez dans la
peau du ministre à l'occasion, avec un peu plus d'internes, probablement
que vous auriez des sautes d'humeur aussi, à l'occasion, et vous
pourriez peut-être être évité aussi, à
quelques occasions, parce que ce n'est pas rien qu'un coup de
téléphone qui donne la vérité.
M. Trudel: Bon. Fait-on la réforme maintenant? le
président (M. Joly): à votre demande, m. le ministre, nous
suspendons l'ajout de la partie 3.1 et de l'article 423.1. suspendu, m. le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Pour appeler quel article, M. le
ministre?
M. Côté (Charlesbourg): On va d'abord régler
457 et 470.1...
Le Président (M. Joly): S'il vous plaît.
M. Côté (Charlesbourg): ...pour libérer les
gens de la Régie, et on reviendra par la suite à 28.
Le Président (M. Joly): Donc, l'article 457 est
appelé.
Articles en suspens Loi sur
l'assurance-maladie
M. Côté (Charlesbourg): 457 a déjà
été adopté, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Oui. Exactement, M. le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): On va le rouvrir et
ça se lirait comme suit - je donnerai l'explication par la suite:
Remplacer l'article 9. 5 introduit par le deuxième paragraphe de
l'article 457 par le suivant: "Nul ne peut inscrire sur une carte
d'assurance-maladie un renseignement autre que celui déterminé
par règlement ou apposer sur une carte d'assurance-maladie une
matière ou un objet non autorisés par la Régie. "Une
personne qui contrevient au présent article commet une infraction et est
passible d'une amende de 50 $ à 500 $ et, en cas de récidive,
d'une amende de 100 $ à 1000 $. "Une personne qui accomplit ou omet
d'accomplir quelque chose en vue d'aider une personne à commettre une
infraction prévue au présent article ou qui lui conseille de
commettre une telle infraction, l'y encourage ou l'y incite, commet une
infraction et est passible de la même peine que cette personne. "
M. le Président, je pense que c'est une question, à ce
moment-ci, de précision, de disposition pénale qui vise à
décrire clairement le comportement prohibé et à
déterminer précisément l'auteur de l'infraction. Donc,
l'objectif, c'est de le rendre davantage sanctionnable.
M. Trudel: C'est des vérifications avec la
législation, surtout pour rendre ça...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: Adopté. Ça répond à nos
demandes.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement à
l'article 457, adopté. L'article 457 est adopté tel
qu'amendé. L'article 470, M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): 470. 1, M. le
Président. Insérer, après l'article 470, l'article
suivant: "470. 1 L'article 65 de cette loi est modifie: "1° par la
suppression, dans la première ligne du troisième et du
quatrième alinéas, des mots "avec l'autorisation du gouvernement
et"; "2° par l'addition, après le cinquième alinéa, du
suivant: "La régie peut transmettre au directeur de la protection de la
jeunesse d'un centre de protection de l'enfance et de la jeunesse, sur demande,
les noms, prénoms, date de naissance, sexe, adresse et date de
décès d'une personne inscrite à son fichier des
bénéficiaires afin de permettre de retrouver, conformément
au Code civil du Québec, une personne adoptée ou ses parents
biologiques. "
La première est une modification de concordance avec l'article 70
de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la
protection des renseignements personnels, modifié par l'article 18 du
chapitre 57 des lois de 1990. Cette modification a été omise lors
de l'adoption de cette loi, sanctionnée le 14 décembre 1990.
C'est une omission parce qu'on l'avait faite dans le cas d'autres lois. Dans ce
cas-ci, ça n'avait pas été fait.
La. deuxième modification a pour but de permettre aux centres de
protection de l'enfance et de la jeunesse, tel qu'on l'a spécifié
tantôt, de retracer plus facilement l'adresse d'une personne
adoptée ou de ses parents biologiques lorsqu'une demande de
retrouvailles a été faite. La Commission d'accès à
l'information a été consultée et est d'accord parce que,
évidemment, il y a eu de ces modifications-là par la ministre des
Communications en décembre 1990 aussi. C'est toute la
problématique de retrouver des parents biologiques, avec tout le
phénomène des retrouvailles. C'est en conformité avec ce
qui a déjà été adopté par la Commission
d'accès à l'information à l'automne 1990.
La Président (M. Joly): M. le député.
M.Trudel: Qui a été adopté quand?
M. Côté (Charlesbourg): Ce que le Mouvement
retrouvailles disait, pour se resituer dans le contexte, c'est: Ajoutez de
l'argent pour nous permettre de remonter la chaîne, pour trouver nos
parents et tenter de faire le contact. À l'époque, ça
coûtait 10 000 000 $. Après une analyse, on s'est dit: II y a des
barrières, sur le plan ce la Commission d'accès à
l'information, à un certain nombre de renseignements qui viennent
d'organismes, qui pourraient permettre de remonter la chaîne plus
rapidement et d'en arrtver à une possibilité de contact. On sait
qu'il n'y a pas de contact s il n'y a pas d'accord entre les deux parties. Et,
évidemment, ça éliminerait des coûts très
importants et des délais c'attente très longs.
Donc, la voie qui avait été choisie à
l'époque, c'est la ministre des Communications, Mme
Frulla-Hébert, qui avait apporté des modifications pour
permettra, effectivement, l'accès à certaines informations qui
permettraient de remonter la chaîne plus rapidement et qui sauveraient,
par exemple au niveau des CSS, des délais très longs de recherche
d'antécédents. C'est ça qui a été fait
à l'époque, et cette modification-ci s'inspire de cela. La
Commission d'accès à l'information a été
consultée, me dit-on - ce n'est pas moi qui l'ai fait, c'est la
régie - et elle est d'accord. elle l'a reconfirmé encore
hier, avant même qu'on l'aborde encore ce matin.
M. Trudel: C'est très important ce que vous nous dites
là, que la Commission d'accès à l'information a
donné son imprimatur à la façon dont on l'introduit ici,
même si ça a été introduit dans une autre loi. C'a
été fait de façon écrite ou verbale?
Mme Bois (Diane): C'est des conversations
téléphoniques.
M. Trudel: Est-ce qu'on va, éventuellement, être
capables de demander à la Commission d'accès de nous confirmer
ça par écrit? On n'a pas besoin d'exiger ça ce matin. On
peut se fier à la parole, mais ce n'est pas négligeable qu'on
puisse demander cela, de confirmer par écrit l'accord de la Commission
d'accès à l'information quant au libellé et au fond de cet
article-là dans la Loi sur les services de santé et les services
sociaux.
Le Président (M. Joly): J'apprécierais, madame, si
vous pouviez vous identifier pour le bénéfice de...
Mme Bois: Mon nom est Diane Bois, avocate à la
Régie de l'assurance-maladie du Québec.
Le Président (M. Joly): Merci, madame.
M. Côté (Charlesbourg): Juste sur le plan de la
confirmation écrite, ce que j'ai compris, c'est que ce n'était
pas nécessairement une tradition, à la Commission d'accès,
de confirmer par écrit. Le 13 juin, à mon insistance, devant
l'embarras qui avait été créé pour le
législateur, on a obtenu une lettre. À ce moment-ci, on va faire
les démarches pour voir...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...s'ils le souhaitent et
s'ils peuvent le faire ou s'ils veulent le faire.
M. Trudel: C'est parce que, s'ils ont donné le O.K. en
termes de consultation, je pense que chacun doit comprendre, dans le contexte,
y compris la Commission d'accès à l'information, qu'il y a comme
prime importance à confirmer tout ça par écrit. Nous
apprécierions recevoir, même dans la période de latence ou
de discussion et d'échanges, copie de cette lettre-là.
M. Côté (Charlesbourg): Petite clarification qui est
importante. Faites-la donc, ça va être bien mieux fart, Me
Bois.
Mme Bois: Donc, dans le Code civil du Québec, à
l'article 577 - c'est le projet de loi 125 - il est prévu que les CSS
vont pouvoir faire des recherches concernant justement les
antécédents biologiques. Donc, la Loi sur l'assurance-maladie est
plus restrictive au niveau de la protection des renseignements que la loi sur
l'accès à l'information. C'est pour ça qu'il est important
de modifier la Loi sur l'assurance-maiadie pour permettre à la
Régie de communiquer des renseignements aux CSS qu'eux puissent
accomplir leur mandat, soit de faire les recherches pour nous autres.
M. Trudel: Oui, sauf que la loi 125 et le nouveau Code civil du
Québec ne sont pas discutés. On ne peut pas présumer du
résultat.
Mme Bois: Non.
M. Trudel: et on ne peut pas... parce qu'on va arriver à
un autre article tantôt, 452, où c'est ia même chose: on
devance la discussion et les conclusions du législateur en
matière de réforme du code civil. ce n'est pas un petit travail;
on ne peut pas escamoter certains débats. l'esprit, de toute
façon, on le comprend bien. j'ai eu aussi l'occasion de rencontrer
intensément le mouvement retrouvailles et la requête, depuis deux
ou trois ans, d'accélérer... sauf que je veux bien regarder
l'article ici, qui nous dit: voilà une méthode, une approche qui
nous permettrait d'atteindre les objectifs de ces personnes. mais, par
ailleurs, il ne faut pas se mettre en porte-à-faux et que tout cela
ouvre une grande porte à autre chose. donc, même si on
prévoit en discuter au niveau de la réforme du code civil, je ne
souhaite pas que l'on inscrive ici comme raison, que c'est déjà
prévu au projet de loi 125. ça n'existe pas, la loi...
M. Côté (Charlesbourg): Non. De toute façon,
il existe, il a été présenté à
l'Assemblée, mais il n'est pas adopté.
M. Trudel: C'est ça, il n'est pas adopté. Je veux
juste relire un petit peu, si vous permettez. "Sur demande"; sur demande de
qui, de la personne qui cherche?
Mme Bois: Sur demande du directeur de la protection de ia
jeunesse. C'est lui qui a le mandat de faire ies recherches comme telles.
Alors, c'est le CSS qui fait la demande à la Régie de faire les
recherches, qu'on appelle complexes, d'adresses, de personnes
susceptibles...
M. Trudel: Oui, mais ce n'est pas ie DPJ. C'est le directeur
actuel du CSS qui fait la demande, pas le DPJ, parce que ce ne sont pas
toujours des enfants. Ce n'est pas toujours des enfants parce que ça
peut être l'inverse. C'est peut être...
Mme Bols: Ça prend des personnes majeu-
res, de toute façon, au niveau des recherches, là. C'est
vraiment les centres de protection de l'enfance et de la jeunesse. C'est le
nouveau nom qu'ils vont porter, là, mais ce sont des CSS
actuellement.
M. Trudel: Oui, oui. Là, en quelque sorte, on va donner un
mandat. Ça donne un mandat au directeur de la DPJ, la Direction de la
protection de la jeunesse. Actuellement, c'est le directeur
général du CSS qui autorise les recherches ou la poursuite des
recherches. Là, on dit... Mais ce n'est pas toujours le cas d'enfants -
la protection de la jeunesse - d'enfants mineurs qui cherchent leurs parents,
forcément. C'est bien plus souvent l'inverse, ils sont majeurs. C'est
aussi des parents qui recherchent des enfants qui ont été
donnés en adoption.
Moi, je n'ai pas d'objection fondamentale, à ce moment-ci,
à ce que ça soit le directeur de la protection de la jeunesse qui
fasse ce travail-là. On est bien conscients qu'on dit maintenant que
tout ce qui est retrouvailles, ce n'est pas le CPEJ en soi, parce que la DPJ va
relever du CPEJ, mais que c'est vraiment au directeur de la protection de la
jeunesse qu'on confie le mandat retrouvailles. Puis, je ne suis pas sûr
que ça soit ça l'esprit de...
M. Côté (Charlesbourg): La DPJ, ça se trouve
plus limitatif.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Mais, évidemment,
c'est pour protéger le jeune.
M. Trudel: Ah, bien oui!
M. Côté (Charlesbourg): Mais ça n'exclut pas
une démarche d'un adulte qui voudrait, effectivement, retrouver son
enfant.
M. Trudel: O.K. Mais, là-dessus, l'intention du
législateur, c'était de dire - on va le dire comme ça: Le
boss pour les retrouvailles, c'est la DPJ. Ce n'est pas le CPEJ. C'est vraiment
à la DPJ qu'on confie ce travail-là. Je vais vous dire
franchement, je ne suis pas en désaccord avec cela, parce que la DPJ est
pas mal plus serrée..
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
M. Trudel: ...au niveau de sa responsabilité dans le
système, de par les lois qui l'administrent. Ce n'est pas parce que le
CPEJ ne pourrait pas faire le travail, mais c'est pas mal serré
comme...
Mme Bois: C'est un objectif d'assurer encore plus la
confidentialité des renseignements, en le nommant
précisément.
M, Trudel: Oui. Il y a deux autres bouts qui m'Inquiètent.
On ne mentionne pas du tout, il n'y a aucune référence à
la nécessaire acceptation, j'appellerais ça, de la personne
recherchée.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui. Au
consentement mutuel.
M. Trudel: Le consentement mutuel. Ça, ça
m'inquiète, et aussi la confidentialité - même si ça
petit être un peu redondant - à laquelle doit être
rappelé le DPJ, dans ce cas-ci, en matière de possession
d'informations avant de les transmettre au recherché. Ça, c'est
peut-être un petit peu redondant, vous allez me dire, parce qu'il est
tenu à lei confidentialité par ses...
Mme Bois: ...aussi s'applique. On dit: "...conformément au
Code civil du Québec." Donc, si le Code civil du Québec
prévoit des dispositions dans ce sens-là, !e directeur ne peut
pas faire de recherches, à moins qu'il n'y ait une demande d'une des
deux parties intéressées et que, Iji, s'informe pour faire la
recherche pour trouver, justement, par exemple, la mère. C'est ça
qu'on ne peut pas...
M. Trudel: Non, mais c'est parce que ça va être
balisé dans le Code civil. On ne peut pas prendre de chance avec
ça ici en disant: Ça va être balisé dans le Code
civil parce que, actuellement, il n'y a rien, que je sache.
M. Côté (Charlesbourg): Ouf, c'est-à-dire
qu'une des discussions qu'on a eues, que notre contentieux a eues avec la
Justice, était que la loi, effectivement, la nôtre, serait en
application avant même que le Code civil puisse passer. Si eux avaient
passé avant nous autres, ça aurait été
réglé. C'est le Code civil qui se serait appliqué. Ce
qu'eux souhaitaient, évidemment, c'est qu'on fasse adopter ces articles
et qu'on les inclue à notre loi pour avoir une loi, disons-le, moderne
et qui ne soit pas dépassée dès le moment où le
Code civil serait adopté, à ce moment-là. Il y a deux
manières de le voir.
M. Trudel: Oui, oui.
M. Côté (Charlesbourg): C'est soit le Code civil ot
il s'appliquera quand le Code civil sera adopté... Il y a combien
d'articles? ni. trudel: non. à mon avis, on peut s'en
sortir autrement, en incluant cela. "conformément au code civil du
québec", on verra les discussions qui se feront. il y a deux aspects
qu'il faut peut-être attacher plus fermement. même si le code civil
en arrivait à mettre une ceinture là-dessus, nous autres, mettons
les bretelles, ce matin, pour être sûrs.
M. Côté (Charlesbourg): O.K. On l'a, la
réponse, là.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 632 du Code civil
actuel dit: "L'adopté majeur a le droit d'obtenir les renseignements lui
permettant de retrouver ses parents, si ces derniers y ont préalablement
consenti. "
Donc, il y a déjà une couverture. Ce qu'on cherche
là, cette couverture, on l'a déjà. Donc, ça prend
un consentement mutuel. 632 du Code civil.
M. Trudel: 632?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Eh bateau! Je te dis que si on pouvait mettre
ça là!
M. Côté (Charlesbourg): Ah! O. K. On continue,
là. Oui, je ne vois pas pourquoi ils ne l'ont pas mis là. On
continue, là...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... parce que je n'avais pas
fini; ça changeait de page, excusez-moi. "Il en va de même des
parents d'un enfant adopté, si ce dernier, devenu majeur, y a
préalablement consenti. Ces consentements ne doivent faire l'objet
d'aucune sollicitation. " C'est quand même assez serré. Donc,
c'est toujours une disposition qui est là.
M. Trudel: o. k. ça, c'est le code civil actuel.
très bien. et là, "sur demande", c'est à la demande de la
dpg. c'est bien ça qu'on a répondu tantôt?
Mme Bois: Oui. On dit: "... au directeur de la protection de la
jeunesse".
M. Trudel: C'est "à sa demande" qu'il faut indiquer. Il
faut écrire "à sa demande"; c'est parce que c'est très
important de savoir qui peut faire la commande, donc de vérifier avant
et après les dispositions du Code civil.
Mme Bois: "... peut transmettre, à la demande du directeur
de la protection de la jeunesse".
M. Côté (Charlesbourg): Si ça se lisait comme
suit: "La Régie peut transmettre, à la demande du directeur de la
protection de la jeunesse"?
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Oui, ça pourrait très bien aller,
ça. Parfait. Des bretelles, une ceinture, deux cravates attachés
ici. Donc, la Commission d'accès à l'information est priée
de transmettre son accord sur cet article-là, par écrit, aux
instances ministérielles et la copie... C'est tout attaché, bien
sûr. Par ailleurs...
M. Côté (Charlesbourg): On va, à tout le
moins, le solliciter.
M. Trudel:... sur le plan très positif, c'est un beau
grand pas pour le Mouvement retrouvailles. Effectivement, on est capables,
lorsqu'on s'y attarde, de trouver des solutions qui ne sont pas
extrêmement coûteuses et souvent, donc, impossibles, parce que la
notion de besoin est étirable à l'infini. Pour le Mouvement
retrouvailles, qui fait un travail extraordinaire au Québec,
voilà un article clé dans cette réforme. J'ai bien
l'impression qu'après l'avoir adopté ce matin ça va faire
un autre groupe qui va presser pour l'adoption de la loi. Alors, on crée
de la pression avec cela.
Le Président (M. Joly): Est-ce que l'amendement à
l'article 470. 1 est adopté?
M. Trudel: Adopté, avec tous les commentaires.
Adopté.
Le Président (M. Joly): Est-ce que l'article 470. 1 est
adopté?
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Merci. Nouvel article, M. le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. le
Président...
Le Président (M. Joly): Oui, M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Voulez-vous suspendre une
minute?
Le Président (M. Joly): Sûrement, nous suspendons
nos travaux pour une minute.
(Suspension de la séance à 10 h 8) (Reprise à 10 h
21)
Le Président (M. Williams): La commission reprend ses
travaux. On appelle l'article 28, s'il vous plaît.
Recours administratif Examen par
l'établissement
M. Côté (Charlesbourg): Oui, M. le Président.
Juste avant d'appeler 28, il est peut-être
important de se resituer, comme on revient neuf semaines en
arrière ou à peu près; pour être
généreux, peut-être huit semaines. À 28, je ne suis
pas sûr qu'on était rendu là la première
semaine.
Trois aspects vont être touchés à ce moment-ci.
Concernant les plaintes, plaintes verbales versus plaintes écrites, on
se rappelle qu'à l'époque, lorsqu'on en avaft discuté, on
avatt dit: Ce n'est pas tout le monde qui est capable d'écrire sa
plainte; il faut, par conséquent, être assez souple à ce
niveau-là. Deuxièmement, les rôles respectifs du cadre
supérieur et du conseil d'administration versus le CMDP, le Cil et le
conseil multidisciplinaire, parce qu'il y a une interrelation ou un risque
d'empiétement. Et, troisièmement, le troisième niveau
qu'on avait abordé, on aura ce troisième niveau aussitôt
que la commission des institutions aura fait ses recommandations. Nous l'aurons
pour le mois d'août.
Donc, à partir de ce moment-ci, on va toucher aux articles 28, M.
le Président, jusqu'à 50.2, qui vont avoir le même fond et
qui vont tenir compte aussi du phénomène qu'il y aura un
troisième niveau, puisqu'on en a discuté, qui n'est pas
totalement défini, compte tenu que la commission des institutions finira
ses travaux et fera ses recommandations et que nous nous en inspirerons, dans
la mesure où la commission des institutions a une sagesse qu'il nous
faut espérer exemplaire. Il n'y a pas lieu de croire qu'elle ne sera pas
exemplaire. Le "un" décidera de ce qu'il propose.
M. Trudel: vous venez de donner un mandat au
vice-président de la commission des institutions de faire en sorte
qu'elle soit sage.
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais c'est parce qu'on
veut qu'il prenne des vacances aussi, évidemment.
Alors, on en arriverait à 28, M. le Président, à
l'amendement à l'article 28: Remplacer l'article 28 par le suivant:
'Tout établissement doit établir une procédure d'examen
des plaintes formulées par les usagers et en confier l'application au
cadre supérieur désigné par le directeur
général." Vous voyez, déjà, "désigné
par le directeur général".
M. Trudel: Mais là-dessus, cependant, rapidement, il faut
lire ça avec 129, j'espère.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: C'est important de le souligner parce que, en
particulier les réclamations de la Coalition des aînés...
Je suis extrêmement heureux qu'on se rende à la question des
plaintes verbales ou des plaintes écrftes parce qu'il y a une bonne
quantité de personnes, il y a beaucoup de gens qui sont revenus
là-dessus. On avait dit, donc, qu'on s'Inspirerait - parce que, parfois,
souvent, on peut s'en inspirer - de la loi du Protecteur du citoyen.
M. Côté (Charlesbourg): bien sûr. M.
Trudel: c'est sûr.
M. Côté (Charlesbourg): Et la Commission
d'accès.
M. Trudel: Et la Commission d'accès.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Évidemment, la
loi du Protecteur du citoyen, à ce que j'ai compris, pour s'en inspirer,
elle est arrivée avant le Protecteur du citoyen actuel.
M. Trudel: Oui. L'institution a précédé
T'institue".
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Et, par ailleurs, si les recommandations de la
commission des institutions finissent par aboutir - et j'ai tout lieu de croire
qu'elles aboutiront avant le mois d'août - il y aura un appel au
gouvernement pour réviser profondément la loi du Protecteur du
citoyen dans plusieurs de ses aspects.
Alors, donc, c'est "désigné par le directeur
général" et à 129...
M. Côté (Charlesbourg): C'est un article qui est
suspendu puisqu'il concerne les médecins. Il y aura
éventuellement un papillon, dans la mesure où on finira nos
discussions, qui visera, au troisièmement, à faire
entériner la décision prise par le directeur
général du cadre supérieur par le conseil
d'administration, parce que l'article 129 vise le conseil
d'administration...
M. Trudel: Oui, c'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): ...mais avec une partie.
Ça, c'est le même libellé que ce qu'on a adopté pour
la régie régionale.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): À l'article 312.
M. Trudel: À l'article 312? À l'article 312, on
disait: "...entériner..." C'est parce que je n'ai pas l'amendement sous
la main, là.
M. Côté (Charlesbourg): À l'article 312, oui.
Ça a dû être amendé, ça, au niveau du
papillon.
M. Trudel: Oui, ça a été amendé,
ça. Pendant que je cherche ça, là, est-ce que ça
serait beaucoup trop lourd, dans la loi, de dire "désigné par le
directeur général et entériné par
le conseil d'administration"? Je sais que c'est redondant, c'est clair,
là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Est-ce que ça serait trop lourd, ça,
dans la loi, si on disait "désigné par le directeur
général et entériné par le conseil
d'administration"?
Une voix: Vous êtes toujours à 28?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, toujours à
28.
M. Trudel: toujours à 28. je sais bien qu'il va y avoir
une question légale, là, mais, tu sais, il y a assez de texte
dans les lois. signal! signal! signal!
M. Côté (Charlesbourg): Je vais la faire mienne,
cette remarque. On n'en est pas à une redondance près.
M. Trudel: Non. J'ai entendu: Nous n'en sommes pas à une
clarification près?
M. Côté (Charlesbourg): C'est une question de
signal.
M. Trudel: Ça va être un parcours de golf, cette
loi-là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Trudel: Là, on pourrait ajouter "et
entériné par le conseil d'administration".
M. Côté (Charlesbourg): À l'article 312...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... ça se lit comme
suit: "3° de nommer le directeur général et
d'entériner la désignation faite par le directeur
général du cadre supérieur responsable de l'application de
la procédure d'examen des plaintes des usagers visée à
l'article 39. "
M. Trudel: Bon! Et si vous n'avez pas d'objection, on va ajouter
"désigné par le directeur général et
entériné par le conseil d'administration".
M. Côté (Charlesbourg): On est à
"papillonner" le papillon.
M. Trudel: Comment vous dites ça, maître? Correct.
Alors, on pourrait passer à l'autre.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. L'article 31, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Alors, nous suspen- dons
l'amendement et l'article 328. M. Trudel: 28.
Le Président (M. Joly): L'article 28, excusez.
M. Trudel: C'est une perception sélective, là.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez hâte qu'on
finisse, M. le Président?
Le Président (M. Joly): Je vous dis, je suis
arrangé comme vous autres.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): On vous comprend, M. le
Président.
M. Trudel: Quelle lecture de la réalité vous
faites! Je suis rendu comme vous autres. Absolument pas! le président
(M. Joly): non, mais quand c'est rendu qu'on avoue qu'il y a de la
redondance à la fin d'une commission, c'est intéressant.
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est être
réaliste.
Le Président (M. Joly): C'est vrai. Alors, l'article 31
est appelé, M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 31 par
le suivant: "La procédure d'examen doit permettre à l'usager de
présenter ses observations. "
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Mon Dieu! Il y a de quoi qui se
passe, là.
M. Trudel: non, non, écoutez, c'est parce qu'on a fait six
heures là-dessus, je pense, et c'est ce qu'on avait demandé. si
c'est fait, c'est fait.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 31
est adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Ajouter autre chose serait
redondant.
Le Président (M. Joly): L'article 31 est adopté tel
qu'amendé. Merci. M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 32.
Le Président (M. Joly): L'article 32 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 32 par
le suivant: "La plainte peut être écrite ou verbale. "Le cadre
supérieur doit cependant informer l'usager qui lui a fait une plainte
verbale que seule une plainte écrite peut donner ouverture au recours
auprès de la régie régionale instituée par
l'article 259 et prévu à la section II du présent
chapitre. "Le cadre supérieur doit prêter assistance ou s'assurer
que soit prêtée assistance à l'usager qui le requiert pour
la formulation de sa plainte ou pour toute démarche relative à sa
plainte."
M. Trudel: L'Opposition se réjouit au plus haut point
d'avoir été comprise à cet article rédigé
conformément à sa volonté et à ses espoirs.
Adopté.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement à
l'article 32 est adopté. L'article 32 est adopté tel
qu'amendé. L'article 33 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Je ne veux pas rouvrir un
débat, mais j'imagine qu'il y a des gens présents dans la salle
qui vont souhaiter être aussi bien compris.
M. Trudel: Je le souhaite vivement, moi aussi.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article...
M. Trudel: Être compris par ces personnes.
M. Côté (Charlesbourg): O.K. Ça va. Remplacer
l'article 33 par le suivant: "Le cadre supérieur doit donner à
l'usager qui lui a fait une plainte écrite un avis écrit
indiquant la date de réception de sa plainte."
M. Trudel: "Mut. mut." sur le commentaire. Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 33
est adopté. L'article 33 est adopté tel qu'amendé.
L'article 34 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): remplacer l'article 34 par
le suivant: "le cadre supérieur doit examiner une plainte dans les 60
jours de sa réception. "il doit, avant l'expiration de ce délai,
informer l'usager des conclusions motivées auxquelles il en est
arrivé. lorsque la plainte est écrite, il doit le faire par
écrit et, par la même occasion, informer l'usager des
modalités du recours que celui-ci peut exercer auprès de la
régie régionale."
M. Trudel: Très bien. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 34
est adopte. Oh, excusez... L'article 34 est adopté tel
qu'amendé.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 35 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 35 par
le suivant: "Le cadre supérieur qui fait défaut de communiquer
ses conclusions à l'usager dans le délai qui lui est imparti
à l'article 34, est réputé lui avoir transmis des
conclusions négatives le Jour de l'expiration de ce délai. "Dans
le cas d'une plainte écrite, ce défaut donne ouverture au recours
auprès de la régie régionale."
Ça, c'était le délai qui était
impératif. Dans la mesure où ce délai-là n'est pas
respecté, automatiquement ça donne ouverture, finalement, au
recours au niveau régional.
M. Trudel: II va avoir été informé, au
début du traitement de la plainte à l'établissement, qu'il
a 60 jours pour avoir une réponse et qu'à défaut de, ce
sera négatif, pour qu'il sache qu'il a un recours.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. M.
Trudel: Très bien. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 35
est adopté. L'article 35 est adopté, tel qu'amendé.
L'article 36 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Article 36. Remplacer
l'article 36 par le suivant: "Le cadre supérieur peut rejeter, sur
examen sommaire, toute plainte qu'il Juge frivole, vexatoire ou faite de
mauvaise fol. "lorsque la plainte est écrite, il doit en informer
l'usager par écrit."
Le Président (M. Joly): Si je comprends bien, M. le
ministre, vous retirez l'amendement qui était déjà soumis
pour le remplacer par celui que vous venez de nous lire.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Ah oui! parce que c'est
un article qui était suspendu. Vous avez parfaitement raison.
Le Président (M. Joly): Oui, monsieur.
M. Côté (Charlesbourg): Ah! vous suivez vos
affaires. Vous êtes extraordinaire.
Le Président (M. Joly): Ah! on suit nos affaires.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez un service de
support...
Le Président (M. Joly): Ha, ha, ha!
M. Trudel: Votre mémoire est une mémoire non pas
assistée par ordinateur, mais presque.
Une voix: Dont on aurait besoin.
Le Président (M. Joly): Mais presque. Mais il y a encore
de la place pour de l'amélioration.
M. Trudel: Là, je ne veux par relancer non plus un grand
débat, mais...
Le Président (M. Joly): Je ne vous en empêcherai
pas.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: ...comment on va prévenir les... il faut qu'un
tel article existe, ça va de soi. mais si c'est rejeté comme
étant "frivole, vexatoire ou de mauvaise foi", là...
M. Côté (Charlesbourg): Ça fait appel au
jugement de quelqu'un qui est qualifié.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Je vous voyais venir.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Joly): Ha, ha, ha!
Une voix: Aïe! C'est 1-0, là.
M. Trudel: Je vous voyais venir.
Le Président (M. Joly): La porte était ouverte.
M. Côté (Charlesbourg): S'il décide qu'elle
est frivole, lorsque la plainte est écrite, ou erronée,
vexatoire, il doit en informer l'usager par écrit. Donc, il peut en
appeler.
M. Trudel: O.K., parfait. Donc, il peut en appeler à ce
moment-là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui. Bien
sûr.
M. Trudel: Oui. C'est un cadre supérieur bien
qualifié qui va traiter ça, mais des fois...
M. Côté (Charlesbourg): je vous le certifie.
M. Trudel: ...il peut arriver, la nature humaine étant ce
qu'elle est, que le conseil d'administration, dans sa grande sagesse, ayant
désigné le meilleur des cadres supérieurs pour traiter
telle plainte, tout comme il l'aura fait pour l'engagement de son directeur
général probablement... Il pourra s'assurer qu'on a un
mécanisme de recours. Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): II ne faut pas
présumer ce qui se discutera durant l'été.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 36
est adopté. L'article 36 est adopté tel qu'amendé.
L'article 37 est sur la table.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 37 par
ie suivant: "Lorsque la plainte de l'usager porte sur la pertinence ou la
qualité d'un acte médical, dentaire ou pharmaceutique ou celle
des actes infirmiers et si un conseil des médecins, dentistes et
pharmaciens ou un conseil des infirmières et infirmiers est
institué pour l'établissement, le cadre supérieur doit
acheminer la ptainte vers le conseil concerné et en informer par
écrit l'usager. "En l'absence d'un tel conseil, le cadre
supérieur doit acheminer la plainte vers le conseil muitidisciplinaire
institué conformément à l'article 159.2 et en informer par
écrit l'usager. Il en est de même lorsque la plainte de l'usager
porte sur la pertinence ou la qualité d'un acte professionnel
posé par un membre du conseil muitidisciplinaire."
M. Trudel: Ça, ça concerne les actes.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. C'est
là que ça doit être traité.
M. Trudel: Ça s'en va au conseil. Là, le conseil
concerné est-il obligé de référer la plainte
à la corporation concernée?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
Une voix: Pas nécessairement. Il l'analyse.
Une voix: Je vais laisser un spécialiste répondre.
Dr Caron.
M. Caron (Simon): II n'est pas obligé de la
référer à la corporation. Cependant, la corporation, si
elle est témoin ei!e aussi ou si on lui a signalé
parallèlement qu'il pouvait y avoir un problème de pratique
professionnelle pour un de ses membres, effectivement, peut, en
parallèle, étudier elle aussi la situation et, au bout de la
ligne même, prendre...
M. Trudel: C'est parce que, sauf erreur, quand c'est transmis
à un conseil et/ou à une corporation, le plaignant est dessaisi
de la plainte. Elle ne lui appartient plus; c'est la
corporation qui en prend charge.
Le Président (M. Joly): Excusez, MM. les parlementaires,
M. le ministre, M. le critique, il y a un vote. Alors, nous devons...
M. Côté (Charlesbourg): Ça va aller à
12 h 45, comme ça.
Le Président (M. Joly): ...suspendre quelques minutes.
(Suspension de la séance à 10 h 36)
(Reprise à 10 h 53)
Le Président (M. Joly): Nous reprenons nos travaux.
L'article 37 était sur la table.
M. Trudel: Ma seule question sur l'article 37, c'est: Est-ce que,
quand c'est transmis au conseil disciplinaire concerné, le plaignant est
dessaisi de sa plainte comme il l'est lorsqu'on transmet une plainte à
une corporation professionnelle?
Le Président (M. Joly): Dr Caron.
M. Caron: Au niveau de l'établissement, le plaignant n'est
pas dessaisi de sa plainte. Enfin, ce n'est pas l'intention qu'on avait, ce qui
ne veut pas dire que, s'il retire sa plainte, l'établissement n'aura pas
allumé une lumière, là, pour aller vérifier plus
à fond la pertinence, la qualité des actes qui sont posés.
Par contre, effectivement, au niveau des corporations professionnelles, le
syndic qui prend charge d'une plainte en prend charge totalement et le
plaignant en est dessaisi.
M. Trudel: En tout cas, moi, ce qui me préoccupe, ce n'est
pas lorsque le plaignant retire sa plainte et que l'on donne quand même
suite au niveau du conseil disciplinaire concerné. C'est plutôt
l'inverse, qu'il ne soit pas dessaisi de sa plainte comme plaignant et qu'il
puisse être partie aux autres dispositions qui obligent à ce qu'il
soit entendu, qu'il présente ses observations dans les délais,
etc. C'est ça?
M. Caron: Oui.
Le Président (M. Joly): Donc, nous retirons le premier
amendement qui avait déjà été déposé
pour le remplacer par celui que vous nous avez confié. L'amendement
à l'article 37 est-il adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 37 est adopté tel
qu'amendé. L'article 38 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Article 37.1, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): 37.1.
M. Côté (Charlesbourg): Et il en sera de même
pour 37.2 et 37.3.
Le Président (M. Joly): Merci.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 37, l'article suivant: "37.1 Celui à qui est acheminée
une plainte doit l'examiner et faire rapport au cadre supérieur qui
informe par écrit l'usager des suites qui ont été
données à sa plainte et en saisit le directeur
général."
M. Trudel: "Celui à qui est acheminé une plainte."
N'importe qui peut recevoir une plainte?
M. Caron: C'est les organismes auxquels on faisait
référence tout à l'heure.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Le CMDP, le
Cil ou le comité multidisciplinaire.
M. Caron: Exact.
M. Côté (Charlesbourg): C'est dans la suite logique
de ''article 37.
M. T"udel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'article 37.1 est
adopté. Le nouvel article 37.1 est adopté. L'article 37.2 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 37.1, le suivant: "37.2 Le directeur général de
l'établissement doit transmettre au conseil d'administration toute
recommandation ou tout rapport que lui adresse le cadre supérieur dans
l'exercice des fonctions qui lui sont confiées en vêtu de
l'article 28."
M. Trudel: Est-ce que je me trompe en disant que, par ailleurs,
il y a un rapport annuel qui doit être fait, effectivement, au conseil
d'administration et du conseil d'administration à l'assemblée
publique?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça M.
Trudel: Exact? Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'amendement à
l'article 37.2 est adopté. Le nouvel article 37.2 est adopté avec
amendement.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 37.3 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 37.2, l'article suivant: "37.3 Si le conseil d'administration juge
que la gravité de la plainte le justifie, il doit la transmettre
à la corporation professionnelle concernée. "Lorsque le conseil
d'administration prend, suite à une plainte d'un usager, des mesures
disciplinaires à l'égard d'un médecin, d'un dentiste ou
d'un pharmacien ou à l'égard de tout employé membre d'une
corporation professionnelle, ii doit en aviser par écrit la corporation
professionnelle."
M. Trudel: C'est pas les actes, ça, là. M.
Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Caron: Ça concerne nécessairement les actes
parce que les seuls qui peuvent être déférés au Cil,
au CMDP et aux corporations professionnelles, c'est les actes.
M. Trudel: Ça ne peut pas être les actes parce que,
quand ça concerne les actes, la plainte est référée
au conseil disciplinaire concerné...
M. Côté (Charlesbourg): De
l'établissement
M. Trudel: ...de l'établissement, oui, qui, lui, la
transmet à la corporation concernée.
M. Caron: Pas nécessairement.
M. Côté (Charlesbourg): Ce n'est pas
nécessaire. Il pourrait y avoir un Jugement qui serait porté par
le conseil d'administration suite à la référence d'une
plainte à un des comités: CMDP, CM ou comité
multidisciplinaire, qui n'impliquerait pas nécessairement un renvoi
à la corporation professionnelle, même si le conseil pouvait juger
qu'il y avait une faute, mais que ce n'est pas une faute grave. Alors que, dans
le cas de fautes plus graves, c'est référé à la
corporation professionnelle. Le jugement de l'un n'empêche pas le
jugement de l'autre, là.
Par exemple, on pourrait se retrouver dans une situation où le
dossier serait versé à la corporation professionnelle de
l'individu, mais s'il était reste uniquement au niveau de
l'établissement, pour une faute plus grave...
M. Trudel: O.K. C'est une soupape de sécurité,
ça, au cas où le conseil disciplinaire ne ferait pas la job.
M. Côté (Charlesbourg): bien sûr. i!
relève du d.g., qui relève du conseil d'administration. donc,
l'autorité suprême est toujours, au niveau de
l'établissement, le conseil d'administration.
Finalement, ce qu'on s'est donné, c'est la corporation
professionnelle au niveau de la qualité des actes où ça
peut être référé. Mais il y a d'abord des instances
premières au niveau de rétablissement qui doivent faire leur
travail, des comités au conseil d'administration et, par la suite,
l'"opting out", la corporation professionnelle.
Adopté.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à i'artide
37.3 est adopté. Le nouvel article 37.3 est adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Article 38, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): L'article 38 est
appelé.
Examen par la régie régionale
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 38 par
le suivant: "l'usager qui a formulé une plainte écrite
auprès d'un établissement peut adresser sa plainte à la
régie régionale s'il est en désaccord avec les conclusions
qui lui ont été transmises par le cadre supérieur de
l'établissement ou qui sont réputées lui avoir
été transmises en vertu de l'article 35 ou si ce cadre
supérieur a refusé ou cessé d'examiner sa plainte."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 38
est adopté. L'article 38 est adopté tel qu'amendé.
L'article 39 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer I'artide 39 par le
suivant: "la régie régionale doit établir une
procédure d'examen des plaintes formulées par les usagers et en
confier l'application au cadre supérieur désigné par le
directeur général."
M. Trudel: Et, quelque part, on avait une procédure pour
informer les usagers de cette procédure-là. À la
régie régionale, on avait...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Quand on terminera le chapitre, j'aurai une petite
réserve en rapport avec cet article-là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Je vais l'adopter sur division, mais je vous
expliquerai pourquoi tantôt. Sur division.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 39
est adopté. L'article 39 est adopté tel qu'amendé, sur
division. L'article 40.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 40 par
le suivant: "la procédure d'examen doit permettre à l'usager et
à l'établissement de présenter leurs observations."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 40
est adopté. L'article 40 est adopté tel qu'amendé.
L'article 41 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 41 par
le suivant: "la plainte doit être écrite et accompagnée, le
cas échéant, des conclusions motivées transmises par le
cadre supérieur de l'établissement. "Le cadre supérieur de
la régie régionale doit prêter assistance ou s'assurer que
soit prêtée assistance à l'usager qui le requiert pour la
formulation de sa plainte ou pour toute démarche relative à sa
plainte."
M. Trudel: Adopté. C'est quoi le cadre supérieur
déjà?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): C'est un hors cadre.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 41
est adopté. L'article 41 est adopté tel qu'amendé.
L'article 42 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): remplacer l'article 42 par
le suivant: "le cadre supérieur de la régie régionale
transmet copie de la plainte qui lui est formulée à
l'établissement et, dans les 30 jours de la réception de cette
copie, ce dernier doit lui transmettre le dossier complet de la plainte."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 42
est adopté. L'article 42 est adopté tel qu'amendé.
L'article 43 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 43 par
le suivant: 'tout usager ou tout établissement doit fournir au cadre
supérieur de ia régie régionale les renseignements qu'il
requiert pour l'examen de la plainte et il doit, sauf excuse valable, assister
à toute rencontre à laquelle ce cadre supérieur le
convoque."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 43
est adopté. L'article 43 est adopté tel qu'amendé.
L'article 44 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 44 par
le suivant: "Le cadre supérieur de la régie régionale doit
donner à l'usager qui lui a formulé une plainte un avis
écrit indiquant la date de réception de sa plainte."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 44
est adopté. L'article 44 est adopté tel qu'amendé.
L'article 45 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, pour
votre bonne compréhension, vous aurez compris qu'on aura les articles
45, 45.1, 45.2, 45.3, 45.4.
Le Président (M. Joly): Moi aussi, je vous suggère,
M. le ministre, peut-être de retirer l'amendement qui était
déjà déposé.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, vous
êtes un très sage conseiller. J'accepte votre suggestion.
Le Président (M. Joly): Merci.
M. Trudel: M. le Président, je vais dorénavant
passer par vous pour faire des suggestions au ministre parce que vous
êtes sage, qu'il vous écoute e*. qu'il donne suite à vos
requêtes, à vous.
Le Président (M. Joly): Je pense qu'il a donné
suite à plusieurs requêtes.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, je
vais passer par vous pour que vous transmettiez le message suivant au
député de Rouyn-Noran-da-Témiscamingue: il n'a pas eu
besoin de toujours passer par vous et de vous transmettre les messages, pendant
les 10 semaines qu'aura duré la commission, que j'ai entendus et que
j'ai acceptés.
Le Président (M. Joly): D'ailleurs, j'ai été
souvent pris à témoin. Alors, je confirme.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Voulez-vous transmettre au député de
Charlesbourg que, oui, quelquefois, les messages ont été
reçus.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Joly): C'est bon quand il y a un
émetteur et un récepteur et que les deux sont ouveis.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Joly): L'article 45 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): C'est la matinée des
messages.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Et non pas messages
matinée! Remplacer l'article 45 par le suivant: "Le cadre
supérieur de la régie régionale doit examiner une plainte
dans les 60 jours de sa réception. "Il doit, avant l'expiration de ce
délai, informer par écrit l'usager des conclusions
motivées auxquelles il en est arrivé et, par ia même
occasion, l'informer des modalités du recours que celui-ci peut exercer
auprès du président-directeur général de la
Commission des droits des usagers instituée en vertu de l'article
46.1."
Évidemment, on fait référence au troisième
niveau qui viendra éventuellement.
M. Trudel: Cet article sera adopté sur division, M. le
Président, pas en soi, quant au fond, pour deux...
Le Président (M. Joly): Est-ce que vous adoptez
l'amendement?
M. Trudel: On va revenir sur la mécanique. Je vais faire
mon message, là, puis...
Le Président (M. Joly): O.K. Non, je vous laisse aller,
sauf que...
ML Trudel: Pour deux motifs, deux motifs. D'abord, encore une
fois, parce que la commission des institutions n'a pas terminé ses
travaux quant au troisième niveau de recours pour le traitement des
plaintes, étant donné qu'il y a déjà consensus
à la commission sur les deux premiers niveaux. C'est clair. C'est de
ça qu'on traite. Alors, par respect, par déférence, mais
aussi quant au contenu, j'espère que la commission adoptera... quant au
troisième niveau, je vais l'adopter sur division, compte tenu de ce
fait-là.
Deuxièmement aussi, moi, j'ai compris, vendredi dernier, que le
message du premier ministre valait pour tout le monde, y compris pour
l'Opposition, c'est-à-dire que, lorsque nous reprendrons les travaux au
mois d'août, il ne serait pas impensable que certains articles
déjà adoptés, on puisse y revenir si nous avions les
motivations, les raisons et les éléments nécessaires pour
resoulever et modifier certains articles, avec toujours une argumentation et
des motifs soutenables et valables. Ça doit valoir par rapport aux
travaux qui vont se dérouler avec ies médecins. Ça sera
valable également pour les travaux avec d'autres corporations,
peut-être, et d'autres groupes. J'espère aussi que ça vaut
pour l'Opposition quant aux droits.
Le Président (M. Joly): M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président,
définitivement, et, d'ailleurs, je dirais même que l'un des
ultimes recours où l'expression peut avoir sa place, c'est bien la
commission parlementaire. Et j'ai pris soin de le dire: tout ce que je vais
faire au cours de l'été, ou ce que mes officiers vont faire, ne
présume pas d'une acceptation de la commission parlementaire.
Évidemment, il y a des engagements à le défendre,
mais on ne peut pas présumer que la commission parlementaire va accepter
tout ça, sinon on n'aurait pas besoin de commission parlementaire. Bon.
Alors, il y a un principe fondamental qui est celui du législateur qui,
lui, est élu aux quatre ans par un suffrage universel, et ça doit
lui conférer un certain nombre de droits que l'Opposition va pouvoir
exercer, mes collègues aussi de la majorité et tous ensemble,
dans un but ultime, M. le Président: que le député de
Rouyri-Noranda-Témiscamingue puisse réviser son vote sur cet
article.
Le Président (M. Joly): Merci...
M. Trudel: La fin est comme... parce que je me suis rendu compte,
au cours des 10 dernières semaines de travaux, que l'ultime recours en
matière de lois, c'est souvent l'Opposition aussi pour le traitement des
plaintes, ce qui nous amène parfois à donner une réponse
positive. Que chacun ait reçu ce message-là aussi.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement...
M. Côté (Charlesbourg): Mais là, vous ne
souhaitez pas être le troisième niveau?
M. Trudel: Non! Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Ni vous substituer au
Protecteur du citoyen?
M. Trudel: Absolument pas! Avec ce qu'on dira au mois
d'août, absolument pas.
M. Côté (Charlesbourg): O.K.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 45
est adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Sur division.
Le Président (M. Joly): Sur division. L'article 45,
adopté te! qu'amendé, sur division. L'article 46 est
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 45.1.
Le Président (M. Joly): Oh, excusez! L'article 45.1, tel
que vous aviez dit.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 45, l'article suivant: "45.1 Le cadre supérieur de la
régie régionale qui fait défaut de communiquer ses
conclusions à l'usager dans le délai qui lui est imparti à
l'article 45 est réputé lui avoir transmis des conclusions
négatives le jour de l'expiration de ce délai."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
45.1 est adopté. Le nouvel article 45.1 est adopté tel
qu'amendé. L'article 45.2, appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 45.1, l'article suivant: "45.2 Le cadre supérieur de la
régie régionale peut rejeter, sur examen sommaire, toute plainte
qu'il juge frivole, vexatoire ou faite de mauvaise foi et en Informer l'usager
par écrit."
M. Trudel: je comprends que c'est mutatis mutandis, mais c'est
parce que, tantôt, sauf erreur, il va arriver un article par lequel on va
pouvoir se plaindre du fonctionnement de la régie.
M. Côté (Charlesbourg): C'a été
exactement la même réaction en disant qu'il faudrait qu'il y ait
une concordance avec l'article qu'on a adopte au premier niveau.
M. Trudel: Oui, sauf qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne
pas. Au deuxième niveau, si elle est rendue là, c'est qu'elle ne
peut être vexatoire, frivole, quand elle a été
traitée au premier niveau. Elle serait rendue au deuxième
niveau.
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est-à-dire
qu'on a créé le droit d'appel de la décision du premier
niveau, au niveau de vexatoire et, par conséquent, il faut quand
même en appeler au deuxième niveau. Alors, elle peut, si elle a
été jugée vexatoire ou frivole au premier niveau., Vous en
appelez...
M. Trudel: Elle pourrait être.
M. Côté (Charlesbourg): ...donc au deuxième
qui, lui, va vous juger.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
45.2, adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): Le nouvel article 45.2 est
adopté tel qu'amendé. L'article 45.3 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 45.2, l'article suivant: "45.3 Le directeur général de
la régie régionale doit transmettre au conseil d'administration
toute recommandation ou tout rapport que lui adresse le cadre supérieur
dans l'exercice des fonctions qui lui sont confiées en vertu de la
présente section."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
45.3 est adopté. Le nouvel article 45.3 est adopté tel
qu'amendé. L'article 45.4 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 45.3, l'article suivant: "45.4 Une personne physique
intéressée peut formuler une plainte auprès de la
régie régionale relativement à l'exercice d'une fonction
ou d'une activité de celle-ci. "Les articles 39, 40, 41 et 43 à
45.3 s'appliquent, en les adaptant, à une telle plainte."
M. Trudel: C'est pour les actes même de la
régie?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: Par exemple, une personne physique pourrait se
plaindre que c'est surbureaucratique, que c'est devenu un empire absolument
délirant, qu'il y a là dérapage et se plaindre à la
régie.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, ou ça pourrait
relever du diagnostic et, finalement, prescrire le médicament qu'il
faut.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement 45.4 est
adopté. Le nouvel article 45.4 est adopté tel qu'amend*.
L'article 46 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 49, M. le
President.
Le Président (M. Joly): Article 49? Excusez.
M. Trudel: L'équivalent du CMDP; elle est bonne. Je vais
vous en donner la paternité.
Le Président (M. Joly): L'article 49 est
appelé.
Rapports
M. Trudel: L'équivalent du CMDP dans le cas de la
régie sera la commission des affaires sociales de l'Assemblée
nationale)
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha, ha! M. Trudel:
Pour les débats, dixit Dolbec.
M. Côté (Charlesbourg): Vous avez appelé
l'article 49, M. le Président?
Le Président (M. Joly): L'article 4S est appelé, M.
le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
le paragraphe 1° du troisième alinéa, le paragraphe suivant:
"1.1° les délais d'examen des plaintes".
C'est de la concordance, M. le Président, là, parce qu'on
vient d'ajouter un délai de 60 jours pour les...
M. Trudel: On insère ça après le
troisième alinéa...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
Insérer, après le paragraphe premier du troisième
alinéa, le paragraphe suivant: "1.1° les délais d'examen des
plaintes".
M. Trudel: Ah oui! Très bien. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 49
est adopté. L'article 49 est adopté tel qu'amendé.
L'article 50.1 est appelé.
Autres plaintes
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Ajout du chapitre 111.1
et de l'article 50.1. Insérer, après l'article 50, le chapitre et
l'article suivant: "Chapitre 111.1
Autres plaintes "50.1 La personne qui est usager d'une ressource de type
familial visée à l'article 230, celle qui utilise les services
d'un organisme communautaire visé à l'article 254 et celle qui
est hébergée dans une résidence agréée aux
fins de subventions visée à l'article 360 peut formuler une
plainte auprès de la régie régionale sur les services
qu'elle a reçus ou qu'elle aurait dû recevoir de la ressource, de
l'organisme ou de la résidence. "L'article 39 s'applique, en l'adaptant,
à une telle plainte."
Finalement, pour être fidèle aux discussions qu'on a eues,
il faut que les ressources intermédiaires de type familial, de services
communautaires et de ressources agréées puissent faire l'objet de
plaintes de citoyens qui utilisent les services.
M. Trudel: puis il y a un article qui oblige à ce que
l'établissement soit entendu au traitement des plaintes. est-ce qu'il y
a un article qui oblige que l'établissement, quand on faisait ça
pour les établissements, soit entendu au niveau régional?
M. Côté (Charlesbourg): En appel, oui. On demande,
à tout le moins, de transmettre le dossier.
M. Trudel: 33? 43.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. On dit:
Tout usager ou établissement doit fournir au cadre supérieur de
la régie régionale les renseignements qu'il requiert pour
l'examen de la plainte". Ça ne veut pas dire nécessairement qu'il
est entendu. Il doit, sauf excuse valable, assister à toute rencontre
à laquelle ce cadre supérieur le convoque. (11 h 15)
M. Trudel: II va falloir ajouter 40...
M. Côté (Charlesbourg): 40?
M. Trudel: "L'article 39 s'applique, en i'adaptant, à une
telle plainte." Parce que ce qui me préoccupe, là...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: ...c'est la ressource communautaire...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: ...de qui on se plaint. Le nouvel article 40 dit: "La
procédure d'examen - de la régie régionale, là -
doit permettre à l'usager et à l'établissement de
présenter leurs observations."
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Bon. Il faut que, pour les autres ressources...
M. Côté (Charlesbourg): Et organismes
communautaires.
M. Trudel: Oui, alors, à ce moment-là, ce sont les
articles 39 et 40 qui s'appliquent?
M. Côté (Charlesbourg): L'article 50.2 va couvrir
ça.
M. Trudel: Ah! on va tout avoir ça?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui. Oui, oui.
M. Trudel: très bien.
M. Côté (Charlesbourg): O.K.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
50.1, adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): Le nouveau chapitre et le nouvel
article 50.1, adoptés tels qu'amendés. Article 50.2.
M. Côté (Charlesbourg): Article 50.2:
Insérer, après l'article 50.1, l'article suivant: "50.2 La
procédure d'examen des plaintes établie par la régie
régionale en vertu de l'article 39 doit permettre à la personne
visée à l'article 50.1 et à la ressource, à
l'organisme ou au titulaire de l'agrément de la résidence de
présenter à la régie régionale leurs
observations."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
50.2 est adopté. Le nouvel article 50.2 est adopté tel
qu'amendé. L'article 50.3.
M. Côté (Charlesbourg): insérer, après
l'article 50.2, l'article suivant: "50.3 La plainte peut être
écrite ou verbale. Le cadre supérieur de la régie
régionale doit cependant Informer la personne qui lui a fait une plainte
verbale que seule une plainte écrite peut donner ouverture au recours
auprès du président-directeur général de la
Commisson des plaintes des usagers instituée en vertu de l'article 46.1.
"Le cadre supérieur doit prêter assistance ou s'assurer que soit
prêtée assistance à la personne qui le requiert pour la
formulation de sa plainte ou pour toute démarche relative à sa
plainte."
C'est le pendant de l'article qui a été adopté sur
division tantôt.
M. Trudel: C'est ça. Alors, même chose.
Adopté sur division avec les mêmes remarques.
Le Président (M. Joly): Parfait Lamende-ment à
l'article 50.3, adopte. Le nouvel article 50.3, adopté sur division.
M. Trudel: En les adaptant. Ha, ha, ha! Adopté sur
division et les remarques, en les adaptant.
Le Président (M. Joly): L'article 50.4 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 50.3, le suivant: "50.4 Le cadre supérieur de la régie
régionale doit donner à la personne visée à
l'article 50.1 qui lui a formulé une plainte écrite un avis
écrit indiquant la date de réception de sa plainte. Le cadre doit
en assumer la plainte dans..." "Le cadre doit en assumer la plainte..."
Mme Bols: Ça ne marche pas. M. Côté
(Charlesbourg): Oui. Une voix: Doit traiter... M.
Côté (Charlesbourg): Traiter? Une voix: On va
vérifier. Mme Bois: Examiner la plainte. M. Côté
(Charlesbourg): Examiner. Une voix: Examiner.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, je
vais recommencer pour...
Le Président (M. Joly): S'il vous plaît.
M. Côté (Charlesbourg): ...qu'on se comprenne bien,
là: "Le cadre supérieur de la régie régionale doit
donner à la personne visée à l'article 50.1 qui lui a
formulé une plainte écrite un avis écrit Indiquant la date
de réception de sa plainte. "La cadre doit examiner la plainte dans les
60 jours de sa réception. "Il doit, avant l'expiration de ce
délai, informer la personne des conclusions motivées auxquelles
il en est arrivé. Lorsque la plainte est écrite, il doit le faire
par écrit et, par la même occasion, informer la personne des
modalités de recours que celle-ci peut exercer auprès du
président-directeur général de la Commission des droits
des usagers. "Le cadre qui fait défaut de communiquer ses conclusions
à la personne dans ie délai qui lui est imparti au
deuxième alinéa, est réputé lui avoir transmis des
conclusions négatives le jour ds l'expiration de ce délai. Dans
le cas d'une plainte écrite, le défaut donne ouverture au recours
auprès du président-directeur général de la
Commission des droits des usagers."
Le Président (M. Joly): M. le député.
M. Trudel: Celui-là, adopté, pas sur division; les
remarques s'appliquent en les adaptant.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
50.4 est adopté. Le nouvel article 50.4 est adopté tel
qu'amendé. L'article 50.5 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 50.4, l'article suivant: "50.5 Le cadre
supérieur de la régie régionale peut rejeter, sur
examen sommaire, toute plainte qu'il juge frivole, vexatoire ou faite de
mauvaise foi et en informer par écrit l'usager."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
50.5 est adopté. Le nouvel article 50.5 est adopté.
M. Côté (Charlesbourg): On reviendrait à
l'article 28, M. le Président?
Le Président (M. Joly): Sûrement. Alors, l'article
28 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 28?
Le Président (M. Joly): Oui. L'article 28 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 28? On revient à
28?
M. Trudel: Oui, on revient à 28.
Le Président (M. Joly): Sur lequel il y avait
déjà un amendement, c'est ça?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Remplacer
l'amendement à l'article 28 par le suivant ou l'article 28 par le
suivant. Donc, il faudra retirer celui que je vous ai donné.
Le Président (M. Joly): Merci.
M. Côté (Charlesbourg): 'tout établissement
doit établir une procédure d'examen des plaintes formulées
par les usagers et en confier l'application au cadre supérieur
désigné par le directeur général et dont le conseil
d'administration a entériné la désignation."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'amendement à
l'article 28 est adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 28, adopté tel
qu'amendé.
M. Côté (Charlesbourg): Article 39, M. le
Président, parce qu'il faut faire la concordance avec 39...
Le Président (M. Joly): Alors, nous revenons à
l'article 39.
M. Côté (Charlesbourg): ...même s'il est
passé presque Inaperçu. Remplacer l'article 39 par le suivant:
"La régie régionale doit établir une procédure
d'examen des plaintes formulées par les usagers et en confier
l'application au cadre supérieur désigné par le directeur
général et dont le conseil d'administration a
entériné la désignation."
M. Trudel: "Mut. mut." Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'amendement à
l'article 39 est adopté. L'article 39 est adopté tel
qu'amendé.
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Article 64, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Sûrement. L'article 64 est
appelé.
Les établissements
M. Côté (Charlesbourg): L'article 55 est suspendu,
pour l'information de tous; au mois d'août.
M. Trudel: Ah! l'article 55 est reporté au mois
d'août?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: alors, les mêmes droits de l'opposition sont
conservés sur l'article 55. les remarques s'appliquent comme
tantôt, en les adaptant.
M. Côté (Charlesbourg): Je voudrais vous dire
à la fois dans le tableau et dans le cadre.
M. Trudel: Dans le tableau et dans le cadre.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, l'amendement à
l'article 64: 1° remplacer, dans les troisième et quatrième
lignes, les mots "d'un" par les mots "de tout"; 2° ajouter, à la
fin, l'alinéa suivant: "Elle peut, de la même manière,
confier à un établissement qui exploite tout centre la
responsabilité de desservir l'ensemble ou une partie de la population de
la région."
Le Président (M. Joly): M. le ministre, c'est le
même amendement qui était déjà déposé
au moment où nous avons suspendu. C'est ça?
M. Trudel: Non.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. J'ai le temps d'avaler
ma pilule, là?
Le Président (M. Joly): Oui. Vous savez, c'est
d'actualité.
M. Trudel: C'est de la concordance, je comprends, là.
C'est...
Le Président (M. Joly): Non. M. Côté
(Charlesbourg): Non.
M. Trudel: ...parce qu'un établissement peut
déjà exploiter plusieurs centres.
M. Côté (Charlesbourg): O.K. Ce que je veux vous
dire... parce que ça serait facile pour moi de dire oui, puis on
passerait à autre chose. L'Opposition a toujours été
correcte dans le débat, alors je vais être correct avec
l'Opposition aussi jusqu'à la fin. L'article 64, c'est de
complémentarité...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...pour ne pas qu'il y ait
de mauvaises interprétations après. Vous vous rappelez qu'on a
discuté longuement de l'entre-deux-chaises. Il fallait qu'il y ait
quelqu'un quelque part qui soit capable de s'occuper de l'entre-deux - et c'est
ça - et de permettre de s'adapter à certaines situations de
terrain, actuellement. C'est ça que ça permet, et de
manière très claire.
M. Trudel: Oui, mais ce que j'allais dire, c'est parce que le
fond de l'article 64, c'est de ça qu'on avait discuté.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: ...mais son libellé même... "Un
établissement d'exercer à titre complémentaire", autre
chose...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: ...ça, c'est le fond. Puis sur le
libellé, c'est: Un établissement peut déjà exercer,
avant pareille décision, la mission de plus d'un centre. De tout centre,
là, quand vous changez "de tout", dans la troisième ligne,
là..
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Trudel: ...c'est que, si on dit simplement: On peut permettre
à un établissement d'exercer à titre complémentaire
quelque chose de plus que la mission, que les activités propres à
son...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
M. Trudel: Un centre de santé peut se voir confier autre
chose, pourrait éventuellement se voir confier autre chose.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est ça. Dans
la réalité, c'est ça aussi.
M. Trudel: Très bien. C'est adopté, ça.
Le Président (M. Joly): Alors, l'amendement à
l'article 64 est adopté. L'article 64 est adopté tel
qu'amendé. L'article 72, M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): l'article 72.
Le Président (M. Joly): L'article 72 est
appelé.
Fonctions
M. Côté (Charlesbourg): L'amendement à
l'article 72 tel qu'adopté: Remplacer, dans la dernière ohrase,
le mot "impliqués" par le mot "concernés".
C'est à la demande du Comité de législation,
là. C'est parce que le mot "impliqués", en anglais, a une
connotation criminelle. C'est pour fins de traduction, éventuellement.
C'est une question, finalement, pour la traduction, comme l'anglais devra
traduire le français...
M. Trudel: C'est parce que je n'ai pas le bon article 72, mais je
vais vous faire confiance.
Le Président (M. Joly): Vous n'avez pas l'amendement qui
était déjà adopté, c'est pour ça.
M. Trudel: C'est ça. Il y avait eu un amendement à
l'article 72, c'est ça.
Le Président (M. Joly): Alors, vous vous fiez à nos
légistes.
M. Trudel: C'est de la concordance. M. Côté
(Charlesbourg): Oui. M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): alors, l'amendement à
l'article 72 est adopté.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'article 72 est
adopté tel qu'amendé.
M. Trudel: Ma zone de confiance agrandit.
Le Président (M. Joly): L'article 75 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 75 par
le suivant: "L'établissement détermine les services de
santé et les services sociaux qu'il dispense de même que les
diverses activités qu'il organise, en tenant compte de la mission de
tout centre qu'il exploite et des ressources disponibles et conformément
aux plans régionaux d'organisa-
tion de services élaborés par la régie
régionale pour l'atteinte des objectifs fixés aux divers
programmes établis par le ministre. "L'établissement fixe
également les paramètres des services de santé et des
services sociaux qu'il dispense et soumet ces paramètres à
l'approbation de la régie régionale."
C'est un article qui était déjà suspendu.
Le Président (M. Joly): Oui. On avait déjà
aussi un amendement, M. le ministre. Alors, vous retirez l'amendement?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, M. le Président.
le président (m. joly): merci.
M. Trudel: On n'avait pas dit qu'on ferait
référence à la politique de santé et de
bien-être là-dedans, dans la discussion?
M. Côté (Charlesbourg): non, c'est parce qu'on l'a
campée au niveau ministériel, au niveau de l'article 1, vous vous
rappelez, et au niveau régional.
M. Trudel: Oui, on l'a campée au niveau
régional.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, au niveau
régional et au niveau du ministre.
M. Trudel: Ça, c'était pour permettre que ça
parte vers le bas, que les PROS partent du bas, entre autres.
M. Côté (Charlesbourg): Sur le plan d'organisation
de services, bien sûr.
M. Trudel: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): Bien oui!
M. Trudel: Ça va. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 75
est adopté. L'article 75 est adopté tel qu'amendé.
L'article 76 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 1° insérer,
à la fin de la deuxième ligne du premier alinéa, le mot
"toutefois"; 2° remplacer, dans la quatrième ligne du premier
alinéa, les mots "du gouvernement" par ce qui suit: "pris en vertu du
paragraphe 4° de l'article 410", qui n'est pas adopté et qui ne le
sera pas non plus parce que c'est le pouvoir réglementaire. Donc, on
verra le pouvoir réglementaire au mois d'août. Ça,
ça concerne les médecins principalement, l'article 410.
M. Trudel: À la fin de la deuxième ligne du premier
alinéa.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
Le Président (M. Joly): Donc, nous retirons l'amendement
qui était déjà déposé...
M. Côté (Charlesbourg): Oui. (11 h 30)
Le Président (M. Joly): ...pour le substituer par celui
tel que lu.
M. Trudel: Est-ce qu'on pourrait relire l'article? Comment
va-t-il se lire maintenant, là? S'il vous plaît! Si c'est
possible.
M. Côté (Charlesbourg): On va essayer de vous faire
ça si vous me donnez une seconde et demie. "L'établissement peut
édicter les règlements nécessaires à la conduite de
ses affaires et à l'exercice de ses responsabilités. Il doit
toutefois édicter des règlements sur toute matière
déterminée par règlement pris en vertu du paragraphe
4° de l'article 410, lorsqu'elle relève de la compétence de
l'établissement."
Je peux relire.
M. Trudel: le pouvoir réglementaire du ministre va
venir...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'amendement à
l'article 76 est adopté. L'article 76 est adopté tel
qu'amendé. L'article 78 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 78 par
le suivant: "Un établissement peut conclure avec un autre
établissement, un organisme ou toute autre personne, une entente pour
l'une ou l'autre des fins suivantes: "1° la prestation de certains services
de santé ou de services sociaux; "2° la prestation ou
l'échange de services professionnels en matière de services de
santé ou de services sociaux. "Dans le cas d'une entente conclue entre
un établissement et un organisme communautaire visé au Titre II
de la présente Partie, celle-ci doit respecter les orientations, les
politiques et les approches que se donne l'organisme communautaire. "Dans le
cas d'une entente visée au paragraphe 2° du premier alinéa,
celle-ci ne peut avoir pour effet d'octroyer l'exclusivité de services
professionnels ou d'empêcher le recrutement de professionnels
conformément aux besoins prévus dans le plan des effectifs
médicaux élaboré par la régie régionale.
"Cette entente n'est valide que le trentième jour suivant son
dépôt auprès de la régie régionale à
moins que celle-ci ne l'ait désavouée."
Si on se rappelle, M. le Président, c'est un débat qu'on a
eu pendant de longues heures, je dirais, qui a nécessité trois
papillons: deux de l'Opposition, un du gouvernement, et vous avez vu
l'ouverture extraordinaire du gouvernement.
M. Trudel: Après de longues heures.
M. Côté (Charlesbourg): Réécrit depuis
pour que ce soit cohérent, compréhensible, applicable...
M. Trudel: Et signalable, en termes de signaux.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: L'avant-dernier alinéa, dans le cas des
ententes qui ne doivent pas avoir pour effet d'octroyer l'exclusivité de
services professionnels, est-ce que ça va s'appliquer
rétroactivement?
M. Côté (Charlesbourg): Je vous dis non parce qu'on
peut bien recoler le "tape" ici, mais ça ne veut pas dire que, dans le
champ, ça se recole comme ça.
M. Trudel: Comment vous dites ça? Dans le champ?
M. Côté (Charlesbourg): Ça ne veut pas dire
que, dans le champ... On peut bien reculer le "tape" ici, là, c'est
rétroactif, mais, dans le champ, ce n'est pas tout à fait comme
ça que ça va se passer.
M. Trudel: Alors, ça s'appliquerait au renouvellement de
telles ententes s'il y en avait.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article 78
est adopté. L'article 78 est adopté tel qu'amendé.
L'article 100. 1 est appelé.
Le conseil d'administration des établissements
publics
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 100, l'article suivant: "100. 1 Aux fins de l'application du
paragraphe 2° de chacun des articles 96 à 99, un résident en
médecine est assimilé à un médecin qui exerce sa
profession dans tout centre exploité par l'établissement. "
M. Trudel: Oui, oui.
M. Côté (Charlesbourg): Ça,
évidemment, c'est pour apparenter le résident à un
médecin, pour le poste au conseil d'administration.
M. Trudel: Très bien.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
100. 1 est adopté. L'ajout au nouvel article 100. 1 est adopté.
Le nouvel article 100. 1 est adopté. L'article 101 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer le
troisième alinéa par le suivant: "La procédure
d'élection qui doit être suivie lors de cette assemblée est
déterminée par règlement de la régie
régionale. Ce règlement doit être soumis à
l'approbation du ministre; s'il reçoit cette approbation, il entre en
vigueur à la date de sa publication à la Gazette officielle du
Québec. "
C'est le ministre au lieu du gouvernement parce que, évidemment,
si on a senti le besoin de donner un peu d'oxygène aux 17 et aux 400,
là, on donne un peu d'oxygène au 1. Parce que, par le
gouvernement, le danger, c'est qu'on n'en sorte pas.
M. Trudel: Tout est bien clair. Sur la première partie de
l'article 101 - ça, ça va là-dessus - le premier
alinéa de l'article 101, ç'a été modifié,
là. C'est l'assemblée publique, tous les trois ans, pour
élire les personnes. Ça va être à date fixe, au mois
d'octobre. Est-ce que c'est à date fixe?
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est un dimanche du
mois d'octobre. On va le faire par règlement, ça. C'est
ça, oui. "La procédure d'élection qui doit être
suivie lors de cette assemblée est déterminée par
règlement de la régie régionale. Ce règlement doit
être soumis à l'approbation du ministre. " Donc, ça,
c'est...
M. Trudel: Ça, ça va.
M. Côté (Charlesbourg): C'est réglé,
ça.
M. Trudel: C'est la première partie et |e vous dirs; i
pourquoi tantôt.
M. Côté (Charlesbourg): O. K. Donc, c'est au mois
d'octobre, ce qu'on avait décidé. Ça doit se tenir au mois
d'octobre, un dimanche du mois d'octobr. 3. Vous vous rappelez, on avait dit:
"... du mois d'octobre. "
M. Trudel: Oui
M. Côté (Charlesbourg): Là, on a dit:
Peut-être un dimanche...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg):... compte tenu de la chasse
et...
M. Trudel: Oui, c'est ça. Par les mots "d'octobre que le
ministre"...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est ça. M.
Trudel: ...et c'est par règlement.
M. Côté (Charlesbourg): Que le ministre
détermine par règlement. C'est ça.
M. Trudel: Octobre.
M. Côté (Charlesbourg): Un règlement du
ministre. L'amendement qu'on avait apporté à l'article 101...
M. Trudel: Oui, je comprends très bien.
M. Côté (Charlesbourg): ...c'était "d'octobre
que le ministre", un jour du mois d'octobre.
M. Trudel: C'est le ministre qui approuve la date dans le mois
d'octobre.
M. Côté (Charlesbourg): C'est-à-dire que
c'est par un règlement. C'est un règlement, ça.
M. Gaudreau (Marc): C'est un arrêté
ministériel du ministre. H annonce qu'à telle journée
d'octobre, des assemblées publiques se tiendront, mais la
procédure est déjà toute réglementée par un
règlement de la régie régionale.
M. Trudel: Oui, oui, ça, ça va. C'est par... M.
Gaudreau: Un décret gouvernemental.
M. Trudel: C'est par décret qu'il va annoncer...
M. Côté (Charlesbourg): Pas le gouvernement.
M. Trudel: c'est par décret...
M. Gaudreau: Un arrêté...
M. Trudel: un arrêté en conseil.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Gaudreau: Ministériel.
M. Trudel: Ministériel.
M. Côté (Charlesbourg): Ministériel, qui ne
va pas au conseil.
M. Trudel: On ne va pas au conseil avec ça.
M. Côté (Charlesbourg): Ça n'a pas de bon
sens d'envoyer ça au conseil.
M. Trudel: Bien non!
M. Gaudreau: C'est de perdre du temps.
M. Trudel: Mais est-ce que ce sera... Dans l'esprit qu'on avait
discuté, c'est parce qu'il y avait... Ce sera nécessairement la
même date pour tout le Québec.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
D'ailleurs, pour une question aussi d'efficacité et...
M. Trudel: Oui et de...
M. Côté (Charlesbourg): ...pour que les autobus ne
se promènent pas. Vous vous rappelez de notre discussion.
M. Trudel: C'est ça.
M. Gaudreau: C'est ça. C'est "du mois d'octobre que le
ministre détermine".
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
M. Trudel: Alors, le ministre ne pourrait pas décider,
pour une région, pour un territoire de régie régionale,
que ce soit une date différente en vertu de ce qu'on dit ici. C'est
parce qu'il y a toutes sortes de... Je vais vous dire franchement, c'est parce
que j'ai des... On peut venir de régions et quelquefois oublier quelques
sensibilités régionales et de bons arguments qui pourraient
être présentés pour dire: Bien, savez-vous, pour telle ou
telle raison qui est jugée extrêmement valable - je donne
ça à titre d'exemple; je n'en ai aucune idée - ça
serait beaucoup mieux que ce soit le premier dimanche de novembre. Là,
le ministre dit: Non, moi, je suis attaché par la loi.
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais le premier
dimanche de novembre, ça va être les élections
municipales.
M. Trudel: c'est ça. et quant à la journée
du mois d'octobre, à la limite, le règlement n'empêcherait
pas que ce soit des dates différentes d'une région à une
autre.
M. Côté (Charlesbourg): Qu'il puisse y avoir une
variation, mais il ne faut pas que...
M. Trudel: Bien non! Il ne faut quand même pas perdre
l'objectif.
M. Côté (Charlesbourg): II y a une règle,
mais j'imagine que, pour certaines circonstances exceptionnelles, il
pourrait... Ce qu'on va faire, c'est qu'on va l'examiner.
M. Trudel: C'est exactement ça. Je pense à
une région comme l'Abitibi-Témiscamingue. Si, par hasard,
c'était le dimanche de l'ouverture de la chasse, je vais vous dire
franchement, vos établissements, ils ne seront pas dirigés. Il
n'y a personne dans cette région-là... On est dans le bois toute
la "gang", y compris votre humble serviteur.
M. Côté (Charlesbourg): Probablement que... puis il
y a de fortes chances que le ministre aussi. Bien celui-là, qui est
là.
Une voix: II peut être chasseur aussi!
M. Trudel: II peut être chasseur. Il est souvent
chassé et il voudrait être chasseur aussi ou il peut être
chasseur?
M. Côté (Charlesbourg): Oh! évidemment, dans
son cas à lui, il ne sera pas chassé. C'est qu'il y a des
migrations, à un moment donné, aussi.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Les outardes passent au mois d'octobre, nous autres,
chez nous!
M. Côté (Charlesbourg): Comment?
M. Trudel: Les outardes passent au mois d'octobre.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais elles reviennent
au printemps aussi.
M. Trudel: Ha, ha, ha! À d'autres saisons!
M. Côté (Charlesbourg): À d'autres saisons!
Ha, ha, ha! O.K.
Le Président (M. Joly): La chasse va être bonne
partout à travers la province aussi.
M. Trudel: Ça va, adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'amendement à
l'article 101 est adopté. L'article 101 est adopté tel
qu'amendé. L'article 103 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 1° remplacer, dans la
cinquième ligne, les mots "l'élection" par les mots "la
nomination"; 2° ajouter, à la fin, l'alinéa suivant: "Le
ministre doit procéder à la désignation d'une telle
corporation si celle-ci lui démontre que l'acquisition, la construction
ou les travaux exécutés sur les immeubles de la corporation ont
été financés autrement que par des fonds provenant de
subventions du gouvernement ou de souscriptions publiques et que ces
investissements n'ont pas fait l'objet de remboursement ou de
désintéressement."
On se rappelle du débat qu'on a eu aussi.
C'était dans le but d'en arriver à un appel
éventuel d'une décision du ministre qui pourrait être prise
et qui pourrait léser. Donc, on entre dans ce...
M. Trudel: Je me rappelle très bien.
M. Côté (Charlesbourg): Donc, les prochains
papillons, M. le Président, visent à resituer, à
l'intérieur de la loi, un droit de recours pour les gens qui pourraient
se sentir brimés par la décision qui serait prise par le
ministre, en conformité avec la demande de l'Opposition, une autre qui a
été acceptée par le gouvernement.
Le Président (M. Joly): Vous vous souvenez, lorsque nous
avions suspendu, il y avait aussi un amendement que vous retirez, je
présume.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
M. Trudel: C'est effectivement une réponse très
précise là-dessus à une demande de l'Opposition et
ça répond à nos aspirations.
Le Président (M. Joly): donc, l'amendement à
l'article ' 03 est adopté.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 103 est adopté
tel qu'amendé. L'article 103.1 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Alors, on en a 9, M. le
Président, dans la même... Insérer, après l'article
103, l'article suivant: "103.1 Une corporation visée à l'article
103 peut interjeter appel à la Cour du Québec d'une
"désignation" rendue par le ministre lui refusant la désignation
prévue à cet article."
M. Trude!: Décision.
M. Côté (Charlesbourg): Une décision,
excusez. Je vais reprendre pour qu'il n'y ait pas de confusion. S'il y a de la
confusion, qu'il n'y en art rien que dans l'esprit du ministre quand il lit...
"Une corporation visée à l'article 103 peut interjeter appel
à la Cour du Québec d'une décision rendue par le ministre
lui refusant la désignation prévue à cet article."
M. Trudel: II y a un mécanisme de recours très
clair. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
103.1 est adopté. Le nouvel article 103.1, adopté tel
qu'amendé. L'article 103.2 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 103.1, l'article suivant: "103.2 L'appel est institué par
requête déposée au greffe de la
Cour du Québec du district judiciaire où est
situé le siège social de l'établissement, dans les
30 jours de la décision du ministre. "Cette requête doit avoir
été préalablement signifiée au ministre. "La
signification est régie par le Code de procédure civile."
M. Trudel: Ça va.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
103.2 est adopté?
M. Trudel: Ah! excusez...
Le Président (M. Joly): Excusez, M. le
député.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): D'accord. Le nouvel article 103.2,
adopté tel qu'amendé. L'article 103.3 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 103.2, l'article suivant: "103.3 Dans les 10 jours qui suivent la
signification de la requête au ministre, celui-ci transmet le dossier
relatif à sa décision au greffe du tribunal."
M. Trudel: Au moins, il y en a un qui a autorité sur le
"un"!
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
103.3 est adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): Le nouvel article 103.3,
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 103.4 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 103.3, l'article suivant: "103.4 L'appel est entendu et jugé
d'urgence."
M. Trudel: Vous dites ça aux tribunaux. Mme Bois: Ah oui!
Ça se dit.
M. Côté (Charlesbourg): Le Comité de
législation a...
M. Trudel: Moi, avoir su ça, je reviens au mois
d'août pour une douzaine de papillons quant aux décisions du
"un"...
M. Côté (Charlesbourg): Ça, c'est le revers
de ce que vous avez dit tantôt: II y en a au moins un qui a
autorité sur le "un".
M. Trudel: Voilà! Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: qu'il procède, lui. c'est parce qu'on ne peut
pas ajouter, là, que tout ça s'applique pour tous les cas soumis
devant la commission des affaires sociales.
M. Côté (Charlesbourg): Mais, c'est...
Évidemment, vous visez plus large que le ministère.
M. Trudel: Un petit peu, mais l'esprit c'est cela.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
103.4 est adopté?
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Le nouvel article 103.4 est
adopté tel qu'amendé. l'article 103.5 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): insérer, après
l'article 103.4, l'article suivant: "103.5 Sous réserve de toute preuve
additionnelle qu'il peut exiger, le tribunal rend sa décision sur le
dossier qui lui est transmis par le ministre après avoir permis aux
parties de faire valoir leurs observations."
Ce n'est pas sur le fond, c'est la mécanique. Le fond...
M. Trudel: Mais le Code de procédure ne prévoit pas
déjà ça que, quand tu es devant le tribunal de droit
commun, tu as évidemment le droit d'être entendu? Je ne veux pas
vous faire dire que les légistes seraient ici redondants. Ce n'est pas
là mon objectif. C'est le ministère de la Justice qui a fait
ça? Moi, je veux bien, mais on peut dire ça dans une ioi,
là...
M. Côté (Charlesbourg): C'a bien l'air à
ça.
M. Trudel: ...M. le juge, M. le tribunal, vous allez entendre les
deux parties. Pourquoi on le dit nommément ici, là?
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
103.5 est adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): Le nouvel article 103.5est
adopté.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): J'appelle l'article 103. 6.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 103. 5, l'article suivant: "103. 6 La Cour du Québec peut, de
la manière prévue par la Loi sur les tribunaux judiciaires (L. R.
Q., chapitre T-16), adopter les règles de pratique jugées
nécessaires à l'application des articles 103. 2 à 103. 5.
"
Le Président (M. Joly): Est-ce que... M.
Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
103. 6 est adopté. Le nouvel article 103. 6 est adopté. L'article
103. 7 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 103. 6, l'article suivant: "103. 7 La décision de la Cour du
Québec est finale et sans appel. "
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
103. 7 est adopté. Le nouvel article 103. 7 est adopté. L'article
104 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): m. le président,
j'aurais besoin de deux minutes pour faire un petit téléphone
urgent. restez près. ce ne sera pas long.
Le Président (M. Joly): Alors, nous suspendons pour
quelques minutes.
(Suspension de la séance à 11 h 49)
(Reprise à 11 h 56)
Le Président (M. Joly): Merci. L'article 104 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 104 par
le suivant: "Si l'élection ou la nomination d'un membre en vertu de la
présente sous-section n'a pas lieu, la régie régionale
fait la nomination au plus tard le 31 décembre de l'année au
cours de laquelle l'assemblée publique visée à l'article
101 est tenue. "
C'est presque de forme, mais sur le plan législatif et à
la demande du Comité de législation.
M. Trudel: Pour toute la période...
M. Côté (Charlesbourg): C'est un article qui est
déjà adopté, là, mais c'est...
M. Trudel: Oui, c'est pour prévoir les imprévus,
ça, là.
M. Côté (Charlesbourg): C'est l'adverbe de lieu qui
a été changé, "au cours".
Une voix: "Au cours de l'année où
l'assemblée". C'est l'adverbe de lieu avant.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
104 est adopté. L'article 104 est adopté tel qu'amendé.
L'article 107. 1 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): O. K. Remplacer le dernier
alinéa par le suivant: "Une personne qui travaille pour un
établissement ou qui exerce sa profession dans un centre exploité
par un établissement ne peut qu'à ce titre être élue
membre du conseil d'administration de cet établissement suivant les
dispositions pertinentes des articles 96 à 99 respectivement. Elle peut,
à d'autres titres, être élue ou nommée membre du
conseil d'administration de tout autre établissement. "
Ce sont les traducteurs qui ont fait cette demande-là au niveau
de cet article.
M. Trudel: Le fond avait été discuté, je
m'en souviens très bien.
M, Côté (Charlesbourg): Oui, ouf, oui.
Déjà adopté.
M. Trudel: L'intensité de nos travaux empêcha
souvent les communications de se rendre jusqu'au bout. J'ai eu encore beaucoup
de questions cette semaine en disant: Oui, mais comment, moi, je ne pourrai pas
être membre d'un conseil d'administration' Oui, madame. On l'a
changé, on l'a adopté. C'est important de répéter
cela, là, qu'à titre de personnel d'un établissement,
c'est à ce titre-là que tu peux être é! j au conseil
d'administration. Tu peux être ailleurs si t'es parent, si t'es usager,
si t'es...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, c'est
ça.
M. Trudel: T'es pas exclu du conseil d'admiristration de tout
autre établissement, sauf pour les catégories de personnel
évidemment.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
M. Trudel: C'est un amendement que je trouve important.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement à
l'article 107. 1 est adopté?
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): Le nouvel article 107. 1 est
adopté tel qu'amendé. L'article 112 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer le paragraphe
1° du premier alinéa par le suivant: "1° dans le cas d'un membre
visé aux paragraphes 2° ou 3° de chacun des articles 96 à
99 dont le poste devient vacant moins de deux ans après son
élection, le mode d'élection prescrit pour l'élection de
ce membre doit être suivi".
Le Président (M. Joly): Me Maienfant, vous aimeriez
intervenir.
Mme Malenfant (Jacqueline): C'est tout simplement parce qu'on a
précisé que c'est le poste qui devient vacant, et non pas le
membre. C'est une question de français.
M. Trudel: Adopté. Oui, c'est le deuxième
alinéa et le troisième. Ce n'est pas le premier, là.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
112...
M. Trudel: Le premier est pour les membres élus par le
public.
Le Président (M. Joly):... est adopté? M.
Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 112 est adopté
tel qu'amendé. Là, là, je ne vous suis plus.
M. Côté (Charlesbourg): Allez-y, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Je pense que c'est l'article 138.
1. Là, vous m'avez joué un petit tour.
M. Côté (Charlesbourg): Ajout, au chapitre III du
Titre I, de la Partie II, de la section 1. 1 et de l'article 138. 1.
M. Trudel: Donnez donc la page, là.
M. Côté (Charlesbourg): Il dit: insérer,
après l'article 138, la section et l'article suivants: Section 1. 1
L'administration des établissements privés. "138. 1 Les
fonctions, devoirs et responsabilités attribués à un
conseil d'administration en vertu des articles 127 à 129, 141. 4, 154.
1, 154. 2, 158. 1, 158. 2, 159. 5, 159. 6 ou en vertu d'une disposition de la
sous-section 7 de la section II du présent chapitre sont exercés
par un conseil d'administration dans le cas d'un établissement
privé. " C'est très clair, n'est-ce pas? "Dans le cas d'un
établissement privé non constitué en corporation, ces
fonctions, devoirs et responsabilités sont alors exercés par le
titulaire du permis d'exploitation. "
Par exemple, dernier alinéa, dans le cas d'un
établissement privé, ça ne peut pas être le conseil
d'administration. Il n'y en a pas. Donc, à partir de ce
moment-là, on est dans une situation où c'est le titulaire du
permis d'exploitation qui a cette responsabilité-là.
M. Trudel: Y compris que, dans le privé, ce qu'on avait
dit - c'est revenu la seule fois qu'on a siégé au salon rouge,
là - en termes de places de lits, quand tu en as plus de 30, tu dois
avoir un conseil d'administration, même si tu es conventionné. 20
ou 30?
M. Gaudreau: Non. La notion de 20 ou 30 n'a rien à voir
avec la notion de conseil d'administration. C'est-à-dire qu'un
établissement privé peut être constitué en
corporation ou non constitué en corporation. S'il n'est pas
constitué en corporation, c'est la personne physique qui l'administre.
C'est ce qu'on appelle, nous, le titulaire...
M. Trudel: Oui, ça va.
M. Gaudreau:... du permis. Mais la notion du 20, c'est dans le
cas des établissements sans but lucratif de moins de 20. Ils
gardent...
M. Trudel: Ah! sans but lucratif.
M. Côté (Charlesbourg): Les personnes.
M. Gaudreau: Ils gardent un statut privé même s'ils
sont sans but lucratif puis financés pour leurs dépenses; ils ne
tombent pas sous le coup des établissements publics.
Quel article?
M. Trudel: Les 20 lits, là.
M. Gaudreau: Article 69, troisièmement.
M. Trudel: II faut aller voir l'amendement. Bon,
adopté.
Le Président (M. Joly): Donc, est-ce que l'amendement
à l'article 138. 1 est adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): La nouvelle section 1. 1 et
l'article 138. 1, adoptés tels qu'amendés.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 188 est
appelé.
Les ressources matérielles et
financières
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer le paragraphe
3° par le suivant...
M. Trudel: 180?
M. Côté (Charlesbourg): 188.
Le Président (M. Joly): 188, M. le ministre.
M. Trudel: On saute 149?
M. Côté (Charlesbourg): 1° remplacer le
paragraphe 3° par le suivant: "3° procéder à des travaux
de construction, d'agrandissement, d'aménagement, de transformation, de
démolition, de reconstruction ou de réparation majeure de ses
immeubles lorsque le coût total estimé du projet est
Inférieur aux montants déterminés par règlement
pris en vertu du paragraphe 2. 1° de l'article 410, sauf pour les travaux
d'aménagement, de réparation, d'amélioration ou
d'entretien dont les coûts sont inférieurs aux montants
déterminés par ce même règlement et qui ne
nécessitent pas un emprunt pour leur financement. " 2° supprimer le
paragraphe 4°.
Ah! O. K. Souvenez-vous, c'est à la demande de l'AHQ en
particulier, pour leur permettre de peinturer.
Le Président (M. Joly): C'est ça, aussi simple que
ça. Est-ce que vous êtes d'accord à ce qu'ils peinturent,
M. le député?
M. Trudel: À la condition de ne pas me faire peinturer
dans le coin. C'est pour ça que je veux lire un peu.
Le Président (M. Joly): Ha, ha, ha! Ah non! Je vous
comprends bien. C'est un sujet collant. Êtes-vous en train de
définir la couleur, M. le député? Ha, ha, ha!
Une voix: Non. Il veut savoir c'était quoi, là.
Le Président (M. Joly): Ha, ha, ha!
M. Trudel: L'article 188 commence par: "Un établissement
public ou un établissement privé conventionné ne
peut...
M. Côté (Charlesbourg): "Sans avoir obtenu [... ]
procéder. "
M. Trudel:... procéder à des travaux de
construction [... ] lorsque le coût total estimé du projet est
inférieur aux montants déterminés par
règlement".
Le Président (M. Joly): Ah! ce serait "peut". M.
Trudel: Ce n'est pas supérieur? Une voix: Inférieur
à 1 000 000 $.
M. Côté (Charlesbourg): À 1 000 000 $ ou
à 500 000 $.
M. Trudel: I! ne peut procéder à des travaux
lorsque c'est inférieur à 1 000 000 $. I! y a ça qu'on
dit, là.
M. Côté (Charlesbourg): "Sans avoir obtenu
l'autorisation préalable de la régie régionale".
M. Trudel: II ne peut procéder à des travaux de
construction, d'aménagement et de transformation...
M. Côté (Charlesbourg): Supérieurs à
101 000 000 $...
M. Trudel: Non, non, non, non! Écoutez: II ne peut
procéder à des travaux de réparation de moins de 1 000 000
$ sans autorisation de la régie.
M. Côté (Charlesbourg): "Sauf pour les travaux
d'aménagement, de réparation, d'amélioration ou
d'entretien dont les coûts sont inférieurs aux montants
déterminés par ce même règlement et qui ne
nécessitent...
Une voix: Ça va être un deuxième montant.
M. Côté (Charlesbourg): pas un emprunt".
M. Trudel: Ils ne peuvent rien faire pan-toute? Sauf...
M. Côté (Charlesbourg): Sauf.. Une voix: Un
montant déterminé.
M. Trudel: Non, non. Correct. La peinture, je l'ai compris.
Ça va.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, non. "Sauf pour
des travaux d'aménagement, de réparation, d'amélioration
ou d'entretien dont les coûts sont inférieurs aux montants
déterminés oar ce même règlement et qui ne
nécessitent pas un emprunt pour leur financement. "
M. Trudel: Oui, ça va.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Pourquoi on fixe une limite, d'abord, de 1 000 000 S,
puisqu'ils ne peuvent pas? Quand c'est en bas de 1 000 000 $, ni
inférieur ni supérieur, pourquoi faire qu'on fixe une
limite quelque part?
M. Gaudreau: L'article 185 nous disait déjà le
principe qu'aucun des travaux ne peut être fait sans l'autorisation du
Conseil du trésor et du ministre...
M. Trudel: Là, c'est la régie.
M. Gaudreau: ...sauf ceux qui seraient visés à
l'article 188.
M. Trudel: Regardez bien. L'économie
générale, je comprends, mais ça veut dire que, si c'est
ça, là - on va au moins s'entendre sur ce qu'on dit - un
établissement, à part la peinture...
M. Côté (Charlesbourg): Pas rien que la peinture,
là.
M. Trudel: Non, non, non. Rien que comme caractéristique.
Un établissement ne peut procéder à des travaux
d'aménagement, de transformation, de demolition, de reconstruction ou de
réparation majeure de ses immeubles, en tout temps, sans autorisation de
la régie régionale, à moins que ces
réparations-là ou ces travaux-là n'aient pas
nécessité un emprunt pour leur financement.
M. Côté (Charlesbourg): oui. vous avez le budget de
fonctionnement. ça veut dire que la peinture et les réparations
dont on parle, c'est dans le budget de fonctionnement, alors que l'autre fait
appel au budget de l'immobilisation et...
M. Trudel: ii n'y a aucuns travaux de permis sans l'autorisation
de la régie régionale.
M. Côté (Charlesbourg): Qui fait appel, bien
sûr, à des montants inférieurs à 500 000 $ ou
à 1 000 000 $ sur le plan de la rénovation, donc qui sont des
immobilisations, alors que le reste, c'est apparenté, à
l'intérieur du budget de fonctionnement, à de l'entretien normal
qu'un bon père de famille doit faire de sa propriété.
M. Trudel: Mais je répète - c'est bien ça
l'esprit de la première partie - un établissement ne peut
procéder à aucuns travaux de rénovation, de construction,
etc., sans l'autorisation de la régie régionale, à moins
que ce ne soit des travaux qui se réalisent à l'intérieur
du budget de fonctionnement.
Une voix: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Parce que,
autrement, le budget vient du ministère ou de la régie
régionale. C'est un budget d'immobilisation.
M. Trudel: je le sais, mais, à ce moment-là,
pourquoi fixer une limite? us ne peuvent pas faire aucuns travaux. c'est
ça qui est dit. pourquoi fixer une limite quelque part, d'abord?
pourquoi fixer la limite à 1 000 000 $?
M. Gaudreau: Par rapport à l'article 185 qui disait que
ça prenait l'autorisation du Trésor et du ministre, sauf dans les
cas visés à l'article 188. L'article 188 nous apporte une
possibilité de fixer un plancher et, dans ce plancher, il peut y avoir
un sous-plancher.
M. Trudel: Mais je répète quand même - on
s'entend, parce que je veux que ça soit bien clair et que je ne suis pas
sûr que c'est ça qu'on recherche - tous travaux de
rénovation ou de réparation, là, qui ne se font pas avec
le budget de fonctionnement, dans tout établissement, quand c'est
inférieur à 1 000 000 $ là, on s'entend, ça
requiert l'autorisation de la régie régionale. En haut de 1 000
000 $, ça va requérir l'autorisation du Conseil du trésor
ou du ministre?
M. Gaudreau: Les deux.
M. Trudel: Les deux, du ministre et du Conseil du
trésor.
M. Gaudreau: À l'article 185. M. Trudel: Est-ce bien
cela?
M. Gaudreau: Non, il reste toujours la petite distinction. Ce
n'est pas la totalité des travaux qu'on a dans le "sauf1,
là. C'est uniquement des travaux d'aménagement,
réparation, amélioration et entretien. Les travaux de
construction nouvelle, de démolition, de reconstruction, de
transformation ne sont pas sujets à rester au niveau de
l'établissement sans autorisation, qu'il y ait besoin de financement ou
pas. Ceux-là sont vraiment toujours du domaine de la régie
régionale, à être autorisés par elle. Ce n'est que
pour cette partie des travaux, qu'on qualifie généralement
d'entretien, qui ne nécessiteraient pas d'emprunt, que
l'établissement pourrait fonctionner, mais le règlement
déterminera une limite, une sous-limite, si on veut, là. Les 1
000 000 $ vont appeler tantôt un autre montant, un sous-plancher. C'est
peut-être ça qu'on n'a pas actuellement, mais qu'on introduit par
la loi, là. Parce que nous, on parle toujours du1 000 000 $ et de 500
000 $, mais là...
M. Trudel: Peu importe lequel, là...
M. Gaudreau: L'ouverture, l'oxygène qu'on met ici, c'est
la possibilité de remettre un sous-plancher, là, disons de
zéro à 100 000 $ pour des travaux d'entretien,
amélioration, aménagement.
M. Trudel: Ah! la régie régionale pourrait adopter,
elle, un règlement disant...
M. Gaudreau: Pas la régie, le gouvernement, article 410,
2. 1°.
M. Côté (Charlesbourg): Le pouvoir
réglementaire à l'article 410. Comme on ne l'a pas vu, il y a un
papilllon qui va intervenir, disant: Insérer, après le paragraphe
2°, le paragraphe 2. 1°: "2. 1° déterminer, aux fins de
l'autorisation requise de la régie régionale pour les travaux
mentionnés aux paragraphes 3° et 4° de l'article 188, les
montants applicables".
M. Caron: Actuellement, pour tout ce qui est supérieur
à 1 000 000 $ pour un centre hospitalier, il doit y avoir autorisation
de... Mais ce qui pourrait être déterminé, ici, en bas de 1
000 000 $, par exemple, ça pourrait être 100 000 $ ou 125 000 $,
avoir un plancher de déterminé par la régie qui
permettrait à l'établissement d'autogérer, en quelque
sorte, ce projet d'immobilisation là. Même chose pour le secteur
social, où le maximum est de 250 000 $. On pourrait fixer un plancher de
40 000 $, 50 000 $ ou 20 000 $, à la lumière de ce
règlement-là, pour permettre un certain oxygène au niveau
local.
M. Trudel: C'est parce que, quand on ne le lisait pas avec 410
machin, truc, là...
Une voix: 2°.
(12 h 15)
M. Trudel:... ça disait: Vous ne posez aucun geste en bas
de 1 000 000 $ en matière de réparation, sans autorisation de la
régie régionale. Alors, ça faisait de l'oxygène
pour la régie régionale, mais disons que ça coupait l'air
un peu aux établissements, hein!
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Trudel: O.
K.
M. Côté (Charlesbourg): Ça coupait l'air du
compresseur pour peinturer.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
188, adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 188, adopté tel
qu'amendé. L'article 189 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 190, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Excusez, l'article 190, M. le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer le paragraphe
1° du premier alinéa par le suivant: "1° acquérir des
actions d'une autre corporation ou exploiter une entreprise commerciale, sans
avoir obtenu l'avis de la régie régionale concernée et que
dans la seule mesure prévue à une entente conclue avec le
ministre dont les conditions sont rendues publiques par l'établissement.
"
C'est déjà adopté, là. Vous vous rappelez,
on en a discuté abondamment.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Mais c'est une correction
qui fait qu'on ajoute en plein milieu "et que dans la seule mesure". On dit:
"... sans avoir obtenu l'avis de la régie régionale
concernée et que dans la seule mesure".
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
190, adopté. L'article 190, adopté tel qu'amendé.
L'article 198 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer le deuxième
alinéa par le suivant: "Les deuxième, troisième et
cinquième alinéas de l'article 145 s'appliquent au directeur
général, en les adaptant. "
C'est un article déjà adopté, là, mais on me
dit que c'est une précision parce que, dans ce cas-ci, le premier et le
quatrième alinéas ne s'appliquent pas au D. G.
M. Trudel: Qu'est-ce qu'on enlève, là? Je veux
savoir ce qu'on enlève, là.
M. Côté (Charlesbourg): Le premier et le
quatrième ne sont pas visés. Dans le papillon qui avait
iîté déposé à l'article 198, c'est qu'on
disait: "L'article 145 s'applique".
M. Trudel: oui.
M. Côté (Charlesbourg): C'était trop large.
Là, ce qu'on vise à faire, c'est à exclure le premier et
le quatrième qui ne s'appliquent pas au D. G. Donc, ce n'est pas...
C'est les alinéas deux, trois et cinq de l'article 145 qui
s'appliquent.
M. Trudel: C'était quoi le premier et le quatrième?
Je ne les ai pas tous.
M. Côté (Charlesbourg): Le premier, c'est. "Le
directeur général ne peut, sous peine de déchéance
de sa charge, avoir un intérêt direct ou indirect dans une
entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et celui de
l'établissement. Toutefois, cette déchéance n'a pas lieu
si un tel intérêt lui échoit par succession ou
donation, pourvu qu'il y renonce ou, qu'après en avoir
informé le conseil d'administration, il en dispose dans les
délais fixés par celui-ci."
Et le quatrième: "Le deuxième alinéa de l'article
110 s'applique, en l'adaptant, au directeur général."
Bon, on va aller voir l'article 110, là. Alors, le
deuxième alinéa de 110 disait ceci, mais il ne s'appliquera plus,
là, on va se comprendre: "Le fait pour un membre du conseil
d'administration d'être actionnaire minoritaire d'une corporation qui
exploite une entreprise visée dans le présent article, ne
constitue pas un conflit d'intérêts si les actions de cette
corporation se transigent dans une bourse reconnue et si le membre du conseil
d'administration en cause ne constitue pas un initié de cette
corporation au sens de l'article 89 de la Loi sur les valeurs
mobilières".
M. Trudel: Ça, ça ne s'appliquera pas au directeur
général.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Comme le
premier alinéa de l'article 145, mais en vertu de l'article 198.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que, dans le cadre des articles 145 et
110, ça s'applique au directeur général, mais que, dans !e
cadre de l'article 198, ça ne s'applique pas. O.K.? On ne
l'enlève pas, là. Ça reste, pour bien se comprendre, dans
les articles 145 et 110, mais, dans le cadre de l'application de l'article 198,
ça n'a pas d'application.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
198, adopté. L'article 198, adopté tel qu'amendé.
L'article 208 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer le deuxième
alinéa de l'article 208 par les suivants: "Dans les 30 jours suivants la
transmission de cette information, le conseil d'administration répartit
le montant total indiqué par la régie régionale entre les
établissements qu'il administre, voit à ce que soient
révisées, le cas échéant, les prévisions
budgétaires de fonctionnement de tout établissement qu'il
administre, adopte le budget de fonctionnement propre à chaque
établissement et en informe la régie régionale. "Lorsqu'un
plan d'équilibre budgétaire est requis pour qu'un
établissement que le conseil administre puisse se conformer à son
budget de fonctionnement, le conseil d'administration voit à ce que ce
plan soit élaboré, adopté et transmis à la
régie régionale en même temps que le budget de
fonctionnement de cet établissement et ce, dans un délai de 60
jours."
On me rappelle, effectivement, la discussion, parce que j'en oublie des
bouts aussi là. C'est qu'il adopte les prévisions, mais qu'il
n'adopte pas de budget. Donc, encore un autre voeu de l'Opposition
exaucé.
M. Trudel: Merci, M. le ministre et M. le notaire.
M. Côté (Charlesbourg): Le notaire, lui...
M. Trudel: Enfin, moins de... C'était quoi le terme
employé déjà dans l'explication? Il dit: Eux se voient
transmettre leur budget, point. Ils vont au moins adopter leurs
prévisions budgétaires.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
208, adopté. L'article 208, adopté tel qu'amendé.
L'article 209 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 209 par
le suivant: "Avant le 1er avril de chaque année, la régie
régionale fait connaître à tout établissement qui
n'est pas visé à l'article 208 le montant des sommes qu'elle
affecte à son budget de fonctionnement pour l'exercice financier
suivant. "Dans les 30 jours qui suivent, le conseil d'administration voit
à ce que soient révisées, le cas échéant,
les prévisions budgétaires de fonctionnement de
l'établissement, adopte le budget de fonctionnement [...] et en informe
la régie régionale. "Lorsqu'un plan d'équilibre
budgétaire est requis pour que l'établissement puisse se
conformer à son budget de fonctionnement, le conseil d'administration
voit à ce que ce plan soit élaboré, adopté et
transmis à la régie régionale en même temps que le
budget de fonctionnement de l'établissement et ce, dans un délai
de 60 jours."
M. Trudel: Enfin, les établissements vont pouvoir adopter
leur budget de fonctionnement. Merci.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
209, adopté?
M. Trudel: Adopté. le président (m. joly):
l'article 209, adopté tel qu'amendé. l'article 210 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 1° insérer, dans
la première ligne, après le mot "le", les mots "montant des
sommes qui sont affectées au"; 2e remplacer, dans la
deuxième ligne, les mots "n'a pas été adopté ou ne
lui a pas été transmis" par les mots "ne lui a pas
été indiqué par le conseil d'administration suivant le
deuxième alinéa de l'article 208 ou par la régie
régionale suivant le
premier alinéa de l'article 209"; 3° insérer, dans la
cinquième ligne, après le mot "le", les mots "montant des sommes
qui sont affectées au".
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
210, adopté?
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 210, adopté tel
qu'amendé. L'article 264 est appelé.
Les régies régionales de la santé
et des services sociaux
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer, dans l'article
264 tel qu'adopté, le chiffre "45.1" par le chiffre "45.4".
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
264, adopté. L'article 264, adopté tel qu'amendé.
L'article 267 est appelé.
Nous suspendons les articles 267 et 268.
M. Côté (Charlesbourg): 268.1, oui. On irait
à l'article 301.
Le Président (M. Joly): L'article 301 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 301. Est-ce que Charles est
revenu?
M. Trudel: 301?
M. Côté (Charlesbourg): C'est au moins cinq
régies régionales par année. Nos deux conseillers
parlementaires, là... On s'était entendus sur le fait qu'on
allait convoqué cinq régies régionales par année en
commission parlementaire, mais, évidemment, je ne suis pas sûr que
ça traduit... Ça ne traduit pas ça du tout, par exemple,
l'article 301.
Est-ce qu'il est à l'écoute, Charles?
M. Trudel: Oui. Comme le disait l'attaché au bureau de mon
leader, M. Charles Grenier, qui m'en avait parlé un peu à
l'oreille, mais ce soir-là, comme nous avions terminé un peu
tard, peut-être qu'il pourrait nous rappeler ses indications sur la
possibilité de le faire, s'il est à l'écoute.
M. Côté (Charlesbourg): À toi, Charles. Ha,
ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): 10-4.
M. Trudel: 10-4, "Roger".
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, on
va suspendre l'article 301, puis on va aller à l'article 319.
Le Président (M. Joly): On attend Charles.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, on attend Charles.
Le Président (M. Joly): O.K., parfait.
M. Trudel: Presse-toi pas, Charles. On l'a suspendu.
Le Président (M. Joly): L'amendement et l'article 301 sont
suspendus. L'article 329 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 319, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): 319? Je ne l'ai pas, M. le
ministre.
M. Trudel: Ah! moi non plus.
Une voix: Oui, il est un peu plus loin.
Le Président (M. Joly): Un peu plus loin? Ah! Donc O.K.,
on va piger là. Vous avez raison, madame. L'article 319.
M. Côté (Charlesbourg): 1° remplacer, dans ce
qui précède le paragraphe 1°, les mots "Une régie
régionale" par les mots "Le conseil d'administration"; 2° supprimer
le dernier alinéa.
Le premier est de pure forme et le deuxième, c'est que
l'approbation par le ministre des règlements élaborés par
la régie régionale, en ce qui a t-ait aux commissions
qu'elle crée, restreint la marge de manoeuvre de la régie et est
jugée inutile. Une bonbonne d'oxygène additionnelle.
Le Président (M. Joly): Déjà, l'amendement
était déposé, tel que vous venez de nous le souligner, et
avait été suspendu.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Ah! bien là, vous avez oublié ma
commission des affaires sociales, notamment.
Le Président (M. Joly): C'est lequel que vous prenez?
M. Trudel: Ah non! Celle-là, j'y tiens. Il semble que,
pour le mois d'août, je pourrais revenir avec un libellé quant au
1°.
M. Côté (Charlesbourg): Et nous aussi. De»
voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Et vous aussi? M. Côté (Charlesbourg):
Oui.
M. Trudel: Notamment quant à ia création d'une
commission des affaires sociales.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, et nous aussi. M.
Trudel: Et vous aussi.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui. D'ailleurs, c'est
clair dans mon esprit, mais, évidemment, on manque de temps. On pourra
revenir là-dessus. Môme si on l'adopte à ce moment-ci, on
poura y revenir. D'ailleurs, c'est légitime de la part des
parlementaires de vouloir revenir sur chacun des articles. Eux, c'est
permis.
M. Trudel: Eux, c'est permis, très clairement. On sait
aussi que, c'est ça...
M. Côté (Charlesbourg): Comment?
M. Trudel: ...il y a non seulement la légalité,
mais il y a la légitimité pour le faire.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, oui. C'est
ça.
M. Trudel: Qu'on s'entende bien que cette
idée-là n'est pas évacuée, qu'elle est retenue.
M. Côté (Charlesbourg): Du tout.
M. Trudel: C'est une question d'écriture.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Oui.
M. Trudel: Très bien. Alors, à l'article 319, pour
les fins...
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
319 est adopté.
M. Trudel: Donc, l'article 319, nous y reviendrons au mois
d'août en vue de libeller le comment de la possible création d'une
commission des affaires sociales attachée à la régie
régionale.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: L'idée est retenue. C'est l'écriture qui
reviendra au mois d'août.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Le Président (M. Joly): L'article 319 est adopté
tel qu'amendé.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
M. Trudel: Adopté, tel qu'amendé, avec des
commentaires.
M. Côté (Charlesbourg): l'article 321, il doit
rejoindre l'article 423.1 parce qu'on parle du centre de
référence des directeurs généraux et des cadres
institué en vertu de l'article 423.
Le Président (M. Joly): Donc, vous aimeriez qu'on appelle
quel article, M. le ministre?
M. Côté (Charlesbourg): L'article 329.
Le Président (M. Joly): L'article 329 est
appalé.
Les assemblées régionales
M. Côté (Charlesbourg): 1° remplacer le
paragraphe 1° du premier alinéa par le suivant: "1° pour 40 % de
personnes élues par et parmi un collège formé à la
fois de membres des conseils d'administration des établissements publics
de la région et de personnes désignées par les
établissements privés de la région"; 2° remplacer,
dans la troisième ligne du paragraphe 2° du premier alinéa,
le mot "clients" par les mots "utilisateurs des services".
Donc, le premier vise, bien sûr, à permettre tout le monde
parce qu'on avait exclu les travailleurs. Deuxièmement,
évidemment, c'est de ia concordance: "utilisateurs des services" au lieu
de "clients".
Le Président (M. Joly): Compte tenu de l'heure, je demande
la permission aux parlementaires de déborder de l'heure qui nous
était accordée par la Chambre.
M. Côté (Charlesbourg): On ne peut pas
empêcher votre débordement d'enthousiasme, M. le
Président.
M. Trudel: On ne peut pas empêcher un coeur d'aimer.
Le Président (M. Joly): Merveilleux! Alors, nous
débordons ensemble.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
329 est adopté. L'article 329 est adopté tel qu'amendé.
L'article 332 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 1° supprimer le
paragraphe 3° du premier alinéa; 2° supprimer le paragraphe
5° du premier alinéa; 3° supprimer I avant-dernier et le dernier
alinéas.
M. Trudel: Est-ce qu'on peut savoir ce que vous supprimez?
M. Côté (Charlesbourg): Bien, c'est de la
concordance avec ce qu'on vient de faire, dans l'article
précédent, avec les 40 % dans le cas de 1°et 3°.
M. Trudel: Alors, le troisième paragraphe.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Dans le cas de 2°,
c'est une concordance avec l'article 107 qui parlait de cure fermée.
M. Trudel: Non, mais l'article 332, troisième
alinéa, là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Trudel:...
ça, c'était...
M. Côté (Charlesbourg): Concordance avec
l'amendement apporté à l'article 107 sur la cure fermée.
Peut-être que vous n'étiez pas là, à ce
moment-là. Je pense que c'était le député de
Joliette qui était là dans les discussions.
M. Trudel: Ah non! Juste avant ça, là. M.
Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Trudel: À moins que je n'aie pas le bon texte,
là. L'article 332, troisièmement, là...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel:... c'est des personnes qui ne peuvent être
membres d'une régie régionale. Moi, ici, ça correspond aux
personnes qui sont à l'emploi du ministère ou de tout autre
organisme dispensant des services.
Une voix: C'est ça.
M. Trudel: Ça, c'est supprimé.
M. Côté (Charlesbourg): Supprimé, c'est
ça. Évidemment, à l'emploi du ministère; si on
n'empêche pas un travailleur d'un établissement...
M. Trudel: Bien oui! Je suis d'accord.
M. Côté (Charlesbourg):... on n'empêchera pas
un travailleur du ministère non plus.
M. Trudel: Ah! je suis bien d'accord.
M. Côté (Charlesbourg): C'est une concordance avec
ce qu'on a fait.
M. Trudel: Je suis pleinement d'accord avec ça. Ça
va. Et le cinquième alinéa, c'était pour les cures.
Une voix: C'est ça.
Une voix: Exact.
M Trudel: Ça, ça va. Et lavant-dernier et le
dernier, c'était pour qui ceux-là?
M. Côté (Charlesbourg): Concordance avec les 40 %
dans les travailleurs, ce qu'on vient de faire.
M. Trudel: Ça va, parfait. Adopté. M.
Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
332 est adopté. L'article 332 est adopté tel qu'amendé. Il
y avait les articles 330 et 331, M. le ministre. Est-ce que vous
aimeriez...
M. Côté (Charlesbourg): L'article 330.
Le Président (M. Joly): L'article 330 est
appelé.
M. Trudel: Attends un peu! L'article 321...
M. Côté (Charlesbourg): L'article 321 - je l'ai dit
tantôt - va avec l'article 423. 1, les directeurs généraux,
parce que ça fait référence au centre de
référence.
M. Trudel: C'est suspendu, ça. Ça va.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement à
l'article 330 est adopté.
M. Côté (Charlesbourg): I! n'est pas lu, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): Oh! Vous m'excusez!
M. Trudel: II faudrait que tu le lises, s'il vous
plaît.
Le Président (M. Joly): II a dit: Ça va. C'est
parce qu'il a dit: Ça va. Alors, c'est parce que...
M. Trudel: C'était pour la suspension de l'article 321 que
ça allait.
Le Président (M. Joly): Oui c'est le même qui
était déjà, disons, déposé.
M. Côté (Charlesbourg): Vous m'exemptez de la
lecture, M. le Président. Je vous en remercie.
Le Président (M. Joly): Bien, c'est bien sûr, M. le
ministre. Alors, l'amendement à l'article 330, M. !e
député, adopté? Pure forme, concordance, plus
précis.
M. Trudel: Ah! parfait. Très bien, adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté. Donc, l'article
330, tel qu'amendé, adopté.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 331 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): 1° supprimer, dans les
première et deuxième lignes du premier alinéa,
après le mot "désignés", les mots "tous les trois ans";
2° supprimer le dernier alinéa.
Dans le cas du premier, ce sont des mots qui sont
considérés maintenant inutiles. La durée du mandat des
membres est prévue à l'article 333 du projet de loi.
M. Trudel: Puis le dernier?
M. Côté (Charlesbourg): Puis, dans le cas du
deuxième, bien, évidemment, on a déjà
décidé, dans les discussions ultérieures, là, que
tous les membres de l'assemblée régionale seraient élus et
remplacés en même temps.
M. Trudel: En même temps.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, vous aurez compris
que, dans ce cas-ci, il n'est pas défendu au législateur
d'enlever de la redondance à l'occasion.
M. Trudel: On peut simplifier quelquefois. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
331 est adopté. L'article 331 est adopté tel qu'amendé.
L'article 413.1 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Donc, M. le
Président, ça fait partie du groupe des articles 267,
268,268.1,301,413.1 et 413.2.
Le Président (m. joly): donc, aimeriez-vous disposer de
l'article 267 avant de...
M. Trudel: Non. Transitoire?
M. Côté (Charlesbourg): pour l'explication des
mesures transitoires. suspension de deux minutes. on va suspendre deux minutes,
m. le président.
Le Président (M. Joly): Nous suspendons nos travaux pour
quelques minutes.
(Suspension de la séance à 12 h 38)
(Reprise à 12 h 52)
Le Président (M. Joly): La commission reprend ses travaux.
Est-ce qu'on appelle tou- jours l'article 267, M. le ministre?
M. Côté (Charlesbourg): Non, M. le
Président. On va passer aux mesures transitoires et ça peut
demander un peu d'explications, j'imagine, au départ. On peut
peut-être demander à Me Gaudreau de faire une introduction, une
courte introduction.
Le Président (M. Joly): Me Gaudreau, à vous la
parole.
Dispositions transitoires
Formation des premiers conseils d'administration des
établissements publics
M. Gaudreau: Merci. Alors, il s'agirait d'un chapitre
supplémentaire à ajouter à la partie VI, pour permettre
d'enclencher le plus rapidement possible, après l'adoption de la loi, la
mise en place des premiers conseils d'administration des établissements,
par la suite, la mise en place des premières assemblées
régionales et, conséquern-ment, la mise en place des premiers
conseils d'administration des régies régionales.
Alors, les dispositions qu'on y trouve font en sorte de tenir compte de
cette situation intérimaire qu'on est obligés de vivre dans le
sens que les dispositions de la nouvelle loi peuvent difficilement trouver
application immédiatement, compte tenu que les institutions que sont les
régies régionales ne sont pas encore créées,
obligeant par là, à ce moment-là, à utiliser les
institutions qu'on a actuellement, que sont les conseils régionaux, pour
plusieurs des fonctions qui étaient, par ailleurs, prévues dans
la loi pour les régies régionales, de même qu'à
donner aussi au ministre lui-même certaines responsabilités au
lieu et place des régies régionales. Je pense, entre autres,
à ce stade-ci, à une réglementation pour la tenue des
élections par les assemblées publiques.
Alors, au fil des dispositions, on va revoir des éléments
à ce sujet-là. Les dispositions transitoires feraient aussi en
sorte, dans le cas de la mise en place des nouveaux conseils d'administration
unifiés, de permettre, pour la formation des conseils d'administration,
de recourir à des gens qui sont déjà dans les conseils
d'administration des établissements actuels pour permettre une certaine
transition parce que, là, on peut passer d'établissements qui ont
leur conseil propre vers un conseil mis en place pour administrer plusieurs
établissements.
Donc, ça peut être un peu perçu comme un conseil
hors des établissements et manquer de continuité dans la
possibilité d'administrer, d'où des dispositions
particulières qui ont été prévues dans le cas des
établissements qui sont visés par les articles 88 à 92,
donc ceux qui tombent sous le coup de conseils unifiés, des
dispositions
particulières dans ces cas-là. Le chapitre comprend aussi
des dispositions transitoires pour les directeurs généraux, mais,
étant donné que toutes les autres dispositions, ce matin, ont
été suspendues, cette partie-là sera également
suspendue.
M. Trudel: Bon, regardez, du côté de l'Opposition
officielle, sur les mesures transitoires, dans le contexte que vous venez de
décrire, on y souscrit, au nom de la continuité et de ia mise en
marche quelque part d'une certaine régionalisation. Je comprends que
tout ça, par ailleurs, va se faire avec une mécanique qui
s'appelle un règlement, un règlement du ministre. Exact?
M. Gaudreau: La procédure d'élection qui devrait
normalement être adoptée par les régies régionales
en vertu de l'articie 101, comme on l'a vu tout à l'heure en le
rouvrant, dans ce cas-ci, les régies régionales n'existant pas
pour la mise en place de premiers conseils, c'est le ministre qui serait
chargé de faire ce premier règlement.
M. Trudel: Bon. Exactement. On va prendre un exemple très
concret: ville de Laval. Évidemment, i! ne peut pas y avoir un CRSSS qui
se mette à préparer, en vertu des dispositions transitoires, le
règlement pour l'élection pour l'assemblée publique parce
qu'il n'existe pas. Là, ce serait le ministre qui suppléerait, en
pareille occasion, et là où il y a des CRSSS qui couvrent les
territoires, ils seraient chargés de préparer, de
présenter au ministre...
M. Gaudreau: Non. On assurerait l'uniformité, pour cette
première élection, par un seul règlement pour
éviter d'avoir la multiplicité des textes. Par contre, les
régies seront associées - pas les régies - les conseils
régionaux exerceront les fonctions particulières qu'une
régie a dans la loi en termes de désignation de propositions en
vertu de 95 et les propositions d'organisation...
M. Côté (Charlesbourg): II y a un
règlement.
M. Trudel: Mon point, c'est le règlement.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, il pourrait être
déposé.
M. Trudel: Le règlement, il va être
préparé. M. Côté (Charlesbourg): Oui M.
Trudel: II va être préparé, évidemment... M.
Côté (Charlesbourg): Par le ministère. M. Gaudreau:
Par le ministre.
M. Trudel:... par le ministère et approuvé par le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): en collaboration avec les
crsss actuels.
M. Trudel: Oui, en collaboration avec les CRSSS actuels.
M. Côté (Charlesbourg): Dont une version pourrait
être déposée au mois d'août quand on recommencera,
sans pour autant que ce soit une version définitive. Si elle l'est, elle
le sera, mais, à tout e moins, ça permettrait déjà
une publication ou une publicité autour du règlement.
M. Trudel: Ça, c'est le point très important pour
nous autres, là. C'est qu'au mois d'août - et je ne dis pas le
règlement adopté, mais là où on sera rendus - je
comprends que ça va permettre de mettre en marche la mécanique,
sauf que c'est comme les contrats d'assurance, cette affaire-là:
souvent, c'est dans la petite écriture que, là, on peut voir
certaines choses. Si on veut le faire... parce que j'avais fait la suggestion
qu'on puisse adopter ces mesures transitoires là juste au mois
d'août, mais je comprends que, déjà, il y a du monde qu'on
peut mettre sur !a job, si vous me permettez l'expression, mais sous
réserve que, si on les met, donc, au mois d'août... Si on ne veut
pas le retarder au mois d'août, c'est parce que ça va être
prêt, enfin, p-esque prêt. Alors, je ne pense pas que ce soit une
demande exagérée de dire: Bon, au mois d'août, en
commençant le 18, on déposera le règlement qui aura
été préparé aux fins des dispositions transitoires
particulières.
M. Côté (Charlesbourg): On y souscrit, M. le
Président...
Le Président (M. Joly): Très bien et...
M. Côté (Charlesbourg):.. juste avec la
réserve que c'est un règlement qui, possiblement. aura besoin de
bonification.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Il faut bien se comprendre.
On va déposer là où on est rendu et, dans la mesure
où il est final, on le dit, mais s il ne i'est pas... Évidemment,
il ne faudrait pas qu'il y ait de surprise si jamais il y avait des retouches
à faire au niveau du règlement.
M. Trudel: Oui, juste pour... Je ne veux pas rallonger mais je
comprends. Dans la mécanique, si on dit: Pour les fins d'y aller, il
faut qu'on se donne l'autorisation du provisoire tout de suite aujourd'hui.
Bien, il n'y a rien qui va y aller sans qu'un règlement soit
adoDté. Alors, ce qu'on se dit, c'est qu'on donne un signal à un
certain
nombre d'organismes et au ministre, avec l'autorisation légale -
pas l'autorisation légale. c'est un signal parce que ce n'est pas
adopté, cette loi-là.
M. Gaudreau: Non, c'est un fait.
M. Trudel: Que ça va être ça le sens de ce
qui va être adopté au mois d'août. Alors, dans ce
contexte-là, je comprends qu'au mois d'août, le règlement,
il va falloir qu'il soit prêt. Bien, qu'il soit prêt... Il peut
peut-être être en train de se travailler encore, sauf qu'on leur
dit: Voyez-vous, c'a été adopté en commission et, le
règlement, au mois d'août, il va venir...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: ...en commission pour dépôt à
l'étape où il sera rendu au niveau du travail.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Et ià, je répète, là,
c'est vraiment du redondant, mais je dis que c'est parce que.. Ça,
évidemment, sous réserve de toutes les dispositions qu'on a dites
ce matin quant aux prérogatives de tout membre parlementaire, il n'y a
pas d'adoption ici; c'est des signaux. On pourra y revenir, y compris avec
l'information qui sera contenue dans le règlement, mais quant aux
dispositions de type transitoire, nous y souscrivons.
M. Côté (Charlesbourg): Allons-y, M. ie
Président.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.1 est adopté?
M. Trudel: Adopté. le président (m. joly): la
nouvelle section i et l'article 491.1, adoptés tels
qu'amendés?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 4912 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.1...
M. Trudel: Parce que l'article 491 n'a pas été
lu.
Le Président (M. Joly): Ah! je m'excuse, M. le ministre.
Je croyais qu'après toutes les explications qui ont été
données par Me Gaudreau, vous-même et l'échange que,
déjà... Alors, si vous voulez...
M. Côté (Charlesbourg): S'il n'y a pas d'obligation
de lire, M. le Président...
M. Trudel: Ah! il n'y a pas d'obligation? Le Président (M.
Joly): ...on peut reculer.
M. Côté (Charlesbourg): Vous ne me voyez pas
insulté, là.
Le Président (M. Joly): Mais ça a l'air
d'être des deux bords.
M. Trudel: Non, mais je ne sais pas. Il n'y a pas
d'obligation...
Le Président (M. Joly): Si c'est clair que l'amendement,
comme tel, corrige ce que vous voulez corriger...
M. Trudel: Non, moi, c'est clair.
Le Président (M. Joly): Moi, je n'ai pas d'objection,
aucune.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, adopté. L'article
491.2 est appelé. Si vous voulez le lire, moi, je n'ai pas d'objection,
M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.1, l'article...
Le Président (M. Joly): Lisez, parce que c'est une
nouvelle section.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, d'accord. L'article
suivant: "491.2 Les fonctions et pouvoirs d'une régie régionale
prévus dans les articles 88, 92, 94.1 et 95 sont exercés par le
conseil de la santé et des services sociaux à l'égard du
territoire qu'il dessert."
M. Trudel: ce n'est pas pour les mêmes motifs que vous
autres, mais c'est adopté en "tabarnouche"! souvenez-vous qu'on dit bien
clairement... souvenez-vous que j'avais réclamé que puisse se
faire, à montréal, le débat en vertu de l'article 95 sur
l'organisation, c'est-à-dire qu'il devait y avoir un débat
à montréal sur la délimitation en termes de territoires
d'établissements.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est prévu.
M. Trudel: cpej, etc.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
M. Trudel: Je comprends que, si on donne le signal tout de suite,
on pourra même arriver au mois d'août puis avoir un certain
résultat de ce que ça veut dire, l'article 95, avant que la
loi
soit adoptée et que, s'il y a lieu, on reviendra.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. M.
Trudel: Message reçu!
M. Côté (Charlesbourg): En tout cas, signaux
transmis si message non reçu.
Des voix: Ha, ha. ha!
M. Trudel: CRSSS du Montréal métropolitain, message
reçu?
M. Côté (Charlesbourg): À
l'écoute!
M. Trudel: M. Malo, message reçu? Pas M.
Malo...
Le Président (M. Joly): M. Marcoux. M. Trudel: M.
Marcoux. M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M.
Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491. 2, adopté. Nouvel article 491. 2, adopté tel
qu'amendé. L'article 491. 3 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 2, l'article suivant: "491. 3 La procédure
d'élection qui doit être suivie lors de l'assemblée
publique en vertu de l'article 101 et celle qui doit l'être pour
l'élection ou la nomination de certains membres des conseils
d'administration conformément à l'article 102 sont
déterminées par règlement du ministre. "Le ministre peut,
dans ce règlement, confier à un conseil de la santé et des
services sociaux visé dans l'article 491. 2 des fonctions liées
à la procédure d'élection ou de nomination et qui auraient
normalement été exercées par la régie
régionale. "Le règlement pris en vertu du présent article
n'est pas soumis à l'obligation de publication et au délai
d'entrée en vigueur prévus aux articles 8 et 17 de 'a Loi sur les
règlements".
M. Trudel: Les dispositions transitoires. c'est pour nous
donner...
M. Garon: La capacité d'agir maintenant.
M. Trudel: La capacité d'agir...
M. Caron: Bien, quand ça va être adopté.
M. Trudel: La capacité de déclencher. Mais,
à ce moment-là, en quoi ça nuit de ies soustraire, de
soustraire à 8 et 17?
M. Gaudreau: Si on attend l'adoption de la loi, sa sanction,
ça nous met au 1er septembre. Là, vous partez en
prépublication de 45 jours, vous revenez après ça avec
l'adoption du ministre, vous retournez en publication dans la Gazette
officielle du Québec et vous attendez 15 jours. Vous êtes
rendu à la fin de i'automne et vous n'avez pas encore commencé !e
processus électoral. Vous êtes toujours sous le processus de
règlement. Ce qu'on veut éviter ici, c'est... Que ie
règlement se bâtisse avec le réseau, ça va, mais
qj'on évite ces délais qui ne seraient pas utiles, à ce
moment-là.
M. Trudel: Je vais vous proposer quelque chose de vite, moi,
ià. Je comprends, là, sauf qu'il fart que ce soit public, ces
affaires-là, mais déposées à ''Assemblée
nationale.
M. Côté (Charlesbourg): Qui se réunirait,
normalement, les 27, 28.
M. Trudel: Non.
M. Côté (Charlesbourg): Non.
Une voix: C'est ça.
M. Trudel: Oui. c'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): Mais autrement, c'est au
mois d'octobre.
M. Gaudreau: Mais il ne pourra pas être adopté,
là.
M. Trudel: Moi, ça ne me fait rien que ce soit au mois
d'octobre. Tant mieux si c'est les 27, 28. C'est ça que je veux dire. Je
ne dis pas de date. Je dis: Déposé à l'Assemblée
nationale. Tant mieux si c'est les 27, 28. Si ça va au début
d'octobre...
M. Côté (Charlesbourg): o. k. correct. ça ne
pourra pas être les 27. 28; la loi n'est pas adoptée. mais ce sera
déposé à l'assemblée nationa e, oui.
M Trudel: Peux-tu marquer ça?
M. Gaudreau: Bien, dépôt de document... Le ministre
peut en prendre i'engagement puis le déposer, mais ce n'est pas...
M. Trudel: C'est un engagement formel du ministre de le
déposer à l'Assemblée nationale. Mais vous voyez, c'est
parce qu'il faut que, quelque part il y art un geste public qui soit commis sur
ce règlement-là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. L'idée n'est pas
de tenter de l'éviter, de ne pas faire d'information.
M. Trudel: Je veux dire... Parce que là, de notre
côté, je comprends qu'il faut se soustraire aux dispositions de...
au délai, parce que, sans ça, on n'atteint pas l'objectif qu'on
recherche par les mesures transitoires, sauf que ça ne nous
empêche pas, effectivement, d'être publics et reconnus par le
public.
M. Gaudreau: II va aller dans la Gazette. On n'a pas le
choix. C'est simplement qu'on est...
M. Côté (Charlesbourg): C'est ia
prépublica-tion.
M. Gaudreau: C'est la prépublication qui est
éliminée puis le délai que la loi oblige à
respecter après publication, c'est-à-dire d'attendre encore 15
jours. Dans le fond, il va l'être publié, mais...
M. Trudel: Et déposé à l'Assemblée
nationale sur engagement.
M. Gaudreau: sur engagement. m. côté
(charlesbourg): c'est ça.
M. Trudel: Parce que ça fait un autre... Il reste en
suspens. Ça va, adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.3, adopté. L'article 491.3, adopté tel qu'amendé.
L'article 491.4 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.3, l'article suivant: "491.4 Le ministre détermine le jour
et le mois où doivent être tenues les élections et
nominations visées dans les articles 101 et 102."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.4, adopté. Le nouvel article 491.4, adopté tel
qu'amendé. L'article 491.5 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.4, l'article suivant: "491.5 La convocation de la population en
vue de la tenue de l'assemblée publique visée dans l'article 101
se fait par les conseils d'administration formés en vertu de la Loi sur
les services de santé et les services sociaux (L.R.Q., chapitre S-5).
'Toutefois, dans le cas des établissements visés dans chacun des
articles 88 à 91 et pourvu qu'il existe plus d'un établissement
concerné par chacun de ces articles, quatre personnes élues par
et parmi l'ensemble des membres déjà nommés par le
ministre en vertu du paragraphe c) des articles 79 et 82 de la Loi sur les
services de santé et les services sociaux sont considérées
être les personnes élues par la population en vertu du paragraphe
1° de l'article 96. "De même, dans le cas des établissements
visés dans l'article 92, quatre personnes élues par et parmi
l'ensemble des membres déjà élus par les usagers et en
vertu du paragraphe a) de l'article 81 et des membres déjà
nommés par le ministre en vertu du paragraphe c) des articles 81 et 82
de la Loi sur les services de santé et les services sociaux sont
considérées être les personnes élues par la
population en vertu du paragraphe 1° de l'article 97. Deux de ces personnes
doivent toutefois provenir des membres déjà élus ou
nommés en vertu des paragraphes a) et c) de l'article 81 de cette loi et
les deux autres des membres déjà nommés en vertu du
paragraphe c) de l'article 82 de cette loi."
C'est, dans ces cas-là, assurer la continuité
d'établissements qui seraient regroupés sous un même
conseil d'administration.
M. Trudel: Deux qui sont nommés en vertu des paragraphes a
et c, de 81, et les deux autres, c'est 82...
M. Gaudreau: On est dans le cas de l'article 92, donc, les CPEJ
et les centres de réadaptation pour...
M. Trudel: Oui, les centres de réadaptation.
M. Gaudreau: ...jeunes en difficulté. Alors, dans ce
cas-là...
M. Trudel: En difficulté d'adaptation.
M. Gaudreau: ...on veut assurer qu'il y ait une
représentation de part et d'autre.
M. Trudel: Ça va. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.5, adopté. Le nouvel article 491.5, adopté tel
qu'amendé. L'article 491.6 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.5, l'article suivant: "491.6 Les membres du comité de
bénéficiaires formé en vertu de Sa Loi sur les services de
santé et les services sociaux sont considérés comme
étant les membres du comité des usagers de l'établissement
aux fins de l'application du paragraphe 3° de chacun des articles 98 et 99.
"Dans le cas des établissements visés dans chacun des articles 88
à 92, deux personnes élues par et parmi l'ensemble des membres
déjà élus en vertu du paragraphe a) des articles 79 et 82
de la Loi sur les services de santé et les services sociaux sont
considérées comme étant les personnes élues en
vertu du paragraphe 3° de l'article 96 ou 97, selon le cas."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.6, adopté. Le nouvel article 491.6, adopté. L'article 491.7
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.6, l'article suivant: "491.7 Pour la formation des premiers
conseils d'administration, tout établissement public dont le conseil
d'administration est déjà composé de membres élus
en vertu du paragraphe j) de l'article 79, du paragraphe i) de l'article 81 ou
du paragraphe j) de l'article 82 de la Loi sur les services de santé et
les services sociaux est réputé être une corporation
désignée par le ministre en vertu de l'article 103. "Ces membres
déjà élus sont considérés comme étant
les personnes nommées en vertu du paragraphe 4° de l'article 96, 97
ou 99... Toutefois, aux fins de l'application du paragraphe 4° de chacun
des article 96 et 97 lorsqu'il existe plus d'un établissement
réputé être une corporation désignée par le
ministre, trois personnes alors nommées par et parmi l'ensemble des
membres déjà élus de ces établissements."
M. Trudel: Sauvés du balayage pour une certaine
période! Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.7, adopte. Le nouvel article 491.7, adopté. L'article 491.8 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.7, l'article suivant: "491.8 Le ministre exerce le pouvoir de
nomination attribué à la régie régionale dans les
cas prévus à l'article 104."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.8, adopté. Le nouvel article 491.8, adopté. L'article 491.9
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.8, l'article suivant: "491.9 Le mandat des membres des premiers
conseils d'administration s'étend, malgré l'article 106, jusqu'au
mois d'octobre de l'année qui suit celle du deuxième anniversaire
de !a formation des conseils d'administration."
M. Trudel: C'est trois ans?
M. Côté (Charlesbourg): Comment?
M. Trudel: C'est trois ans?
M. Gaudreau: C'est-à-dire qu'il faut s'arrêter
à la prochaine périodicité d'élection. Donc, c'est
octobre d'une année.
M. Trudel: Je veux une modification. Je veux que ce soit la
deuxième année après le premier anniversaire!
Des voix: Ha, ha, ha! M. Gaudreau: Ça peut s'arranger!
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.9, adopté. Le nouvel article 491.9, adopté. L'article 491.10
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.9, l'article suivant: "491.10 L'expression "régie
régionale", utilisée dans le paragraphe 7° de l'article 107
et dans le premier alinéa de l'article 107.1, désigne un conseil
de la santé et des services sociaux."
M. Trudel: Alors, amendement. Il est cependant interdit de faire
fabriquer les panneaux annonçan1 de tels... On ne fait pas
changer les placards à l'entrée, là?
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, c'est ça.
Pas inverser la...
M. Trudel: Inverser la plaque?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, inverser la plaque.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.10, adopté. Le nouvel article 491.10, adopté. L'article
491.11 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.10. l'article suivant: "491.11 Tout renvoi à une
disposition générale ou spéciale de la présente loi
dans les paragraphes 7° et 8° de l'article 107 est un renvoi à
la disposition correspondante de !a Loi sur les services de santé et les
services sociaux."
M, Trudel: Dites-moi donc ça en français. (13 h 15)
M. Gaudreau: C'est que, dans l'article 107, on dit: Ne peut
être membre d'un conseil d'ad-ministraticn quelqu'un qui a commis une
infraction à
M. Trudel: Ah!
M. Gaudreau: Alors, on ne pourra pas avoir commis d'infraction
à la nouvelle loi.
M. Trudel: Adopté. Correct.
M. Gaudreau: II faut continuer de se référer
à la loi actuelle.
M. Trudel: II faut que le crime soit au moins inventorié
quelque part. Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491. 11 est adopté. Le nouvel article 491. 11 est adopté.
L'article 491. 12 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 11, l'article suivant: "491. 12 Pour l'application de la
présente section, les dispositions des articles 53 à 69, 433
à 437, 439, 440, 444, 446 et 492 sont réputées en vigueur.
"Toutefois, un établissement pubiic déjà autorisé
à maintenir un conseil d'administration formé suivant son acte
constitutif en vertu du deuxième alinéa de l'article 76 de la Loi
sur les service de santé et les services sociaux est
réputé être également autorisé en vertu de
l'article 446. "
M. Trudel: Quand la loi va entrer en vigueur, là, à
quoi ça servira d'avoir ça?
M. Gaudreau: Non, les articles ne seront pas en vigueur pour
autant. On doit les réputer en vigueur pour qu'on puisse former le
conseil d'administration. On va les mettre en vigueur le jour où les
nouveaux conseils prendront la relève, là.
M. Trudel: Ah! Ils ne le sont pas, là, entre l'adoption et
la promulgation, c'est ça?
M. Gaudreau: C'est-à-dire que l'article final de la loi va
nous dire que la plupart des dispositions entrent en vigueur sur
proclamation...
M. Trudel: Oui.
M. Gaudreau:... c'est-à-dire quand on sera prêts
à faire le transfert juridique des choses d'un conseil d'administration
actuel vers un conseil d'administration nouveau. C'est la même chose pour
les régies, les conseils régionaux actuels vers les
régies, mais pour les fins d'être capables de tenir tout de suite
l'organisation et la formation des conseils d'administration, il faut
réputer comme s'ils étaient déjà un CPEJ, mais ils
sont toujours...
M. Trudel:... par promulgation.
M. Gaudreau: Ça fait qu'ils sont toujours un CSS...
M. Trudel: Ceux-là seraient promulgués avant que
les autres...
M. Gaudreau: Non, ils vont l'être en mêmetemps que le restant, mais, pour les fins de tenir des élections, on
dit: Faites commes s'ils étaient en vigueur. Faites comme si vous
étiez déjà un CPEJ. Vous êtes toujours un CSS dans
les faits, là. Vous êtes appelé à devenir un CPEJ,
mais vous ne l'êtes pas encore.
M. Trudel: Faites comme si.
M. Gaudreau: C'est ça. Réputés en vigueur,
mais ils ne le sont pas.
M. Trudel: Voici le sceau pour vous déguiser en...
Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491. 12 est adopté. Le nouvel article 491. 12 est adopté.
J'appelle l'article 491. 13.
Formation des premières
assemblées
régionales et des premiers conseils
d'administration des régies
régionales
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 12, la Section et l'article suivants: Section II - Formation des
premières assemblées régionales et des premiers conseils
d'administration des régies régionales. "491. 13 Le plus
tôt possible après la formation des premiers conseils
d'administration des établissements publics, il est
procédé à la formation des premières
assemblées régionales conformément aux dispositions de la
présente loi, sous réserve des dispositions particulières
prévues dans la présente section. "
M. Trudel: Là, en adoptant ça, est-ce qu'on
rapetisse la longueur de la loi d'application?
M. Gaudreau: Pas beaucoup.
M. Côté (Charlesbourg): Malheureusement.
M. Trudel: mais on accélère la mise en place des
conseils.
Le Président (M. Joly): l'amendement à l'article
491. 13 est adopté. la nouvelle section ii et l'article 491. 13 sont
adoptés. l'article 491. 14 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 13, l'article suivant: "491. 14 Le règlement pris par le
ministre en application de l'article 331 n'est pas soumis à l'obligation
de publication et au délai d'entrée en vigueur prévus aux
articles 8 et 17 de la Loi sur les règlements. "
M. Trudel: C'est quoi l'article 331? C'est quoi le
règlement?
M. Gaudreau: Le règlement que le ministre doit adopter
pour la formation des assemblées régionales. On a vu, à
l'article 331, la procédure d'élection, là.
M. Côté (Charlesbourg): Les pendants. M. Trudel:
Les pendants de...
M. Gaudreau: C'est déjà son domaine, sauf que
là, on va écourter les délais.
M. Côté (Charlesbourg): il sera déposé
lui aussi au mois d'août.
M. Trudel: Deuxième dépôt au mois
d'août, dans l'état où ce sera rendu.
M. Côté (Charlesbourg): Dans la mesure où il
est prêt.
M. Trudel:...
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce que c'est deux
règlements sont différents. Celui des
établissements...
M. Trudel: Et de la régie.
M. Côté (Charlesbourg): ...est le premier par
rapport aux deux autres. S'il n'est pas prêt, ce sera
ultérieurement, dès le moment où il sera prêt.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.14 est adopté. Le nouvel article 491.14 est adopté. L'article
491.15 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491.14, l'article suivant: "491.15 Le ministre exerce les pouvoirs de
désignation attribués à la régie régionale
dans les paragraphes 2° et 3° du premier alinéa de l'article
329."
M. Trudel: C'est quel groupe, ça?
M. Gaudreau: Les organismes socio-économiques et ies
organismes communautaires.
M. Trudel: O.K. Ils vont se les élire entre eux?
M. Gaudreau: Non. Quand on lit les paragraphes 2° et 3°
de l'article 329, on dit: 20 % des personnes élues par les organismes
désignés par une régie régionale. Or, la
régie n'est pas là.
M. Trudel: Elle n'est pas là.
M. Gaudreau: Ça fait que là, pour
accélérer, on va directement.. D'ailleurs, les organismes
communautaires sont actuellement financés par le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Gaudreau: II est plus à même que n'importe qui de
désigner...
M. Trudel: Communautaires et? M. Gaudreau:
Socio-économiques.
M. Côté (Charlesbourg):
Socio-économiques.
Les 20 % de socio-économiques, culturels...
M. Trudel: C'est pour désigner les organismes qui vont
aller à l'assemblée.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, c'est pour
désigner des organismes qui vont élire les personnes qui vont
aller à l'assemblée.
Sur le plan des organismes communautaires, ça ne crée
vraiment pas de problème parce qu'ils sont déjà
très reconnus. Sur le plan socio-économiqje et culturel,
évidemment, le ministre va faire appel à l'éventail de ces
gens-là, que ce soit des chambres de commerce, que ce soit des corps
intermédiaires reconnus.
M. Trudel: Qui vont pouvoir désigner du monde pour aller
à l'assemblée publique...
M. Côté (Charlesbourg): À l'assemblée,
qui va désigner les personnes qui vont représenter ces
gens-là. Donc, l'idée n'est pas que le ministre va
désigner les personnes. C'est des gens qui vont pojvoir envoyer des
personnes pour élire les personnes qui, éventuellement, vont
siéger à la régie.
M. Trudel: C'est donc pour désigner les organismes qui
vont pouvoir envoyer les personnes.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: Et là, vous allez flacoter ça avec les
CRSSS pour la liste et tout ça, là?
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça et ça
n'a pas de raison d'être restrictif. Il faut qu'il soit ouvert.
M. Trudel: Bien non! C'est ça. plus ouvert.
M. Côté (Charlesbourg): Mais ça vous prend au
moins quelqu'un pour dire que c'est ça.
M. Trudel: Ça va. adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491.15 est adopté Le nouvel article
491. 15est adopté. l'article 491. 16 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 15, l'article suivant: "491. 16 L'expression "régie
régionale", utilisée dans le paragraphe 7° de l'article 332,
désigne un conseil de la santé et des services sociaux. "
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491. 16 est adopté. Le nouvel article 491. 16est adopté.
l'article 491. 17 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 16, l'article suivant: "491. 17 Tout renvoi à une
disposition générale ou spéciale de la présente loi
dans les paragraphes 7° et 8° de l'article 332 est un renvoi à
la disposition correspondante de la Loi sur les services de santé et les
services sociaux. "
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491. 17 est adopté. Le nouvel article 491. 17est adopté.
l'article 491. 18 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 17, l'article suivant: "491. 18 Les premiers membres de
l'assemblée régionale restent en fonction, malgré
l'article 333, jusqu'à ce qu'ils aient été élus de
nouveau ou remplacés lors de l'élection qui aura lieu
après le mois d'octobre de l'année qui suit celle du
deuxième anniversaire de la formation des premiers conseils
d'administration des établissements publics selon les dispositions de la
section I. "
Même amendement que tantôt, là.
M. Trudel: Même amendement que tantôt.
Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491. 18 est adopté. Le nouvel article 491. 18est adopté.
l'article 491. 19 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 18, l'article suivant: "491. 19 Les assemblées
régionales doivent, dans les 30 jours de leur formation, procéder
à l'élection des membres des premiers conseils d'administration
des régies régionales et leur désigner des substituts
conformément aux dispositions des paragraphes 1° et 1. 1° de
l'article 327. "Le ministre s'assure que la cooptation des membres visés
au paragraphe 1. 1° de l'article 306 soit par la suite
complétée dans les plus brefs délais.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491. 19 est adopté. Le nouvel article 491. 19 est adopté.
L'article 491. 20 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, les
articles 491. 20, 491. 21 et 491. 22, compte tenu de la suspicion, je vous
propose leur suspension. Donc, ils ne sont pas appelés. Vous ne les
appelez pas.
Le Président (M. Joly): Donc, ils ne sont pas
appelés. Alors, nous les mettons de côté pour le
moment.
Une voix: On s'en va où?
Le Président (M. Joly): Article 491. 23.
M. Côté (Charlesbourg): Pour bien se comprendre,
pour les fins du Journal des débats, ça concerne les
directeurs généraux et les cadres et ça sera traité
avec les autres au mois d'août.
Le Président (M. Joly): Article 491. 23. Dispositions
diverses
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 22, la Section et l'article suivants: Section IV - Dispositions
diverses. "491. 23 Le gouvernement peut, par règlement, adopter toutes
autres dispositions transitoires permettant de suppléer à toute
omission pour assurer l'application du présent chapitre le plus
tôt possible après l'institution des régies
régionales en vertu de l'article 259. 'Tout règlement pris en
vertu du présent article entre en vigueur à la date de sa
publication à la Gazette officielle du Québec ou à
toute autre date ultérieure qui y est fixée. Un règlement
peut toutefois, une fois publié et s'il en dispose ainsi, s'appliquer
à compter de toute date non antérieure à celle de
l'institution des régies régionales. "
M. Trudel: ça, ça serait comme une réserve
notariale.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: Comme d'habitude.
M. Gaudreau: C'est au cas où le législateur
n'aurait pas tout prévu.
M. Trudel: Oui.
Le Président (M. Joly): C'est la sagesse.
M. Gaudreau: II donne au gouvernement la possibilité d'en
faire un règlement pour compléter toujours le régime
transitoire, pas pour d'autres fins. En d'autres mots, si le notaire n'a
pas tout vu, le gouvernement peut réparer son erreur.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Et ça va être
la faute du notaire.
M. Trudel: Et ça va être la faute du notaire.
M. Gaudreau: Qui va être obligé de faire le
règlement.
Le Président (M. Joly): On dira. Les absents ont toujours
tort.
M. Gaudreau: Ça se retrouve dans des lois de
réforme. L'instruction publique avait ce type de disposition à la
fin à propos de la loi sur les régimes complémentaires de
rentes. Chaque fois qu'il y a une réforme d'importance qui amène
du transitoire, c'est toujours le danger qu'il reste un petit quelque chose qui
accroche et que, juridiquement, ça ne soit pas attaché par les
autres dispositions. Alors, le gouvernement pourrait réglementer pour
faciliter la transition.
M. Trudel: Advenant qu'éventuellement, dans l'histoire, il
y ait changement de côté de table, j'espère qu'on aura la
même ouverture d'esprit de la part de ceux qui seront dans l'Opposition
pour faciliter le travail du gouvernement, n'est-ce-pas?
M. Côté (Charlesbourg): Je dois vous dire que... Si
ma mémoire est fidèle et si vous vous informez au
député de Joliette, du temps où il était au MLCP,
celui qui vous parle, qui a été dans l'Opposition avant
d'être au pouvoir...
M. Trudel: Critique au MLCP.
M. Côté (Charlesbourg): ...lui a rendu ce service,
compréhension que le gouvernement doit opérer et il a besoin de
l'ouverture. Je considère aujourd'hui que c'est un retour.
M. Gaudreau: Un juste retour.
M. Côté (Charlesbourg): C'est un juste retour des
choses.
M. Trudel: Dans mon cas, au lieu de compter sur le passé,
est-ce que je peux miser sur l'avenir?
Des voix: Ha, ha, hal
M. Côté (Charlesbourg): Évidemment, je
transmettrai à mon successeur de Charlesbourg ou à ma
successeure, lors des prochaines élections, un message très
clair. ça ira avec le reste. en lui donnant mon organisation, je lui
dirai: considérations futures.
M. Trudel: Mais vous n'aurez peut-être pas besoin de donner
cette instruction-là à votre successeur à
Charlesbourg.
M. Côté (Charlesbourg): Pourquoi?
Une voix: I! va peut-être être du côté
du gouvernement.
M. Côté (Charlesbourg): Comment? Le
Président (M. Joly): Pensez-vous?
M. Côté (Charlesbourg): Vous pensez qu'il va
être du côté du gouvernement.
M. Trudel: II le sera peut-être.
M. Côté (Charlesbourg): Évidemment, ce sera
le 125e.
M. Trudel: C'est parce que vous nous avez déjà dit
de ne pas être présomptueux. Vous savez comment on écoute
ici.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est clair.
D'ailleurs, évidemment, compte tenu de l'excellent travail qui a
été fait dans Charlesbourg depuis un certain nombre
d'années, je présume du résultat des prochaines.
Évidemment, il ne faudrait pas nommer les ministres deux ans avant la
prochaine élection, c'est dangereux, parce que c'est le seul moment
où ils seront ministres.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Là, vous parlez seulement pour
Charlesbourg.
M. Côté (Charlesbourg): Ça déborde un
peu parce que je me souviens de 1981 aussi.
M. Trudel: Oui, l'histoire...
M. Côté (Charlesbourg): L'histoire est après
se répéter.
M. Trudel: jean-baptiste vico, célèbre historien
italien, disait toujours que l'histoire s'écrit par corsi e ricorsi",
par détour et retour, cf. 1981.
Là, je vais encore être redondant.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Je répète que ça, c'est par bonne
volonté...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel:... puis c'est tout à fait bien
présenté. On comprend le contexte. Mais ça
n'empêcherait pas qu'autour du 18 août, après avoir
examiné ça très minutieusement, on ait, à tout le
moins, l'espèce de légitimité d'ouvrir un petit
débat ou un débat là-dessus, si on y voyait...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, toujours dans l'esprit
de bonifier.
M. Trudel: C'est ça. On a vu et on a accepté la
réserve notariale. Est-ce qu'on pourrait accepter la réserve
"oppositionniste"?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Bon, c'est clair qu'on pourrait revenir s'il y avait
des choses qui accrochaient là-dedans.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, l'amendement à
l'article 491. 23, adopté? Adopté. La nouvelle section IV ainsi
que le nouvel article 491. 23, adoptés. L'article 491. 24 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, après
l'article 491. 23, l'article suivant: "491. 24 Les sommes requises pour
l'application du présent chapitre sont déterminées par le
ministre de la Santé et des Services sociaux et doivent être
prises à même les revenus prévus dans le budget de chaque
établissement public et conseil de la santé et des services
sociaux existants, selon les modalités déterminées par le
ministre. "
M. Trudel: c'est l'autorisation au ministre de faire payer les
autres! l'autorisation pour le ministre d'aller fouiller dans la bourse des
autres.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté?
M. Trudel: Oh! correct, ça. Il faut que ça vienne
de quelque part.
Une voix: Ah oui! M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
491. 24 est adopté. Le nouvel article 491. 24 est adopté.
J'appelle l'article 492.
Dispositions finales
M. Côté (Charlesbourg): C'est les dispositions
finales qu'on n'avait pas adoptées. "La présente loi remplace la
Loi sur les services de santé et les services sociaux [... ], sauf dans
la mesure où elle vise le territoire du Conseil cri de la santé
et des services sociaux de la Baie James et le territoire du Conseil Kativik de
la santé et des services sociaux. "
M. Trudel: L'article 492. Il n'y a pas d'amendement,
là?
M. Coté (Charlesbourg): Non. Évidemment, ia loi
remplace l'autre loi, sauf dans le cas de...
M. Trudel: Kativik, ça va. Le résidu va devenir
leur loi. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 492, adopté.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 493?
Le Président (M. Joly): L'article 493 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Le ministre de la
Santé et des Services sociaux est chargé de l'application de la
présente loi. "
M. Trudel: Sur division. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Compte tenu, M. le
Président...
Le Président (M. Joly): Vous n'avez pas beaucoup
d'ambition pour l'avenir, là vous! Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha, ha! C'est ce que
j'allais vous dire, M. le Président. Compte tenu des prédictions
de tantôt, il serait intéressant de voir certains articles qui ne
seraient pas encore mis en application. Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 493 adopté sur
division, avez-vous dit, monsieur?
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté. Bon, parfait.
Merci. Je crois comprendre, M. le ministre, que nous revenons à
l'article 267.
M. Côté (Charlesbourg): Passons donc à
l'article 301.
Le Président (M. Joly): L'article 301, parfait. Alors,
j'appelle l'article 301.
Article en suspens
M. Côté (Charlesbourg): L'article 301, puisque
Chartes a entendu... M. Chouinard a
entendu notre appel.
L'article 301 du projet de loi 120 est modifié par l'addition,
à la fin, de l'alinéa suivant: "l'assemblée nationale
défère le rapport à la commission parlementaire des
affaires sociales afin qu'elle en fasse l'étude et "entend" à
cette fin chaque régie régionale..."
Une voix: Entende.
M. Côté (Charlesbourg): Et entende?
Une voix: Je pense que oui.
M. Côté (Charlesbourg): Attendez un petit peu. Je
vais le lire. Je vais lire le texte. S'il n'est pas correct, on l'amendera. Il
dit de... Je recommence. "L'Assemblée nationale défère le
rapport à la commission parlementaire des affaires sociales afin qu'elle
en fasse l'étude et entende à cette fin chaque régie
régionale au moins une fois tous les trois ans." "Au moins une fois tous
les trois ans", ça pourrait vouloir dire qu'on pourrait en appeler plus
souvent. C'est ça.
M. Trudel: S'il y avait hyperinflation bureaucratique, nous
pourrions tous les appeler puis dire: Venez nous expliquer cela.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: Et, par ailleurs, ils pourraient aussi venir nous dire
que ça a amélioré les services de santé et les
services sociaux en région également.
M. Côté (Charlesbourg): Aussi.
M. Trudel: Et quiconque pourrait assister à cela en
public, comme aujourd'hui, même les gens d'Outremont.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Bien sûr, ma
chère.
M. Trudel: Ma chère... C'est un article extrêmement
important. Je maintiens que votre projet de loi n'est pas de la
régionalisation, mais que c'est de la déconcentration. Vous avez
affirmé que, quant à vous, c'était une étape vers
la décentralisation. C'est par ce mécanisme-là qu'on va
pouvoir, non pas contrôler, mais exercer l'imputabilité publique
devant l'Assemblée nationale et faire en sorte que nous puissions
probablement progresser plus rapidement vers une véritable
régionalisation, en tout cas dans mon esprit. Adopté.
Le Président (M. Joly): Alors, nous retirons l'amendement
qui était déjà déposé, M. le ministre...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Le Président (M. Joly): ...pour le susbtKuer par celui que
vous nous avez lu.
M. Trudel: On pourrait suspendre deux minutes?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Le Président (M. Joly): avant ça, on va juste
adopter l'amendement à l'article 301. m. le député?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Trudel:
Comment?
Le Président (M. Joly): M. le député? O.K.
L'article 301, adopté tel qu'amendé. Merci. Nous suspendons deux
minutes.
(Suspension de la séance à 13 h 36) (Reprise à 13 h
57)
Le Président (M. Joly): la commission reprend ses travaux.
m. le ministre, aimeriez- vous apporter une petite explication à la
situation qui prévaut?
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, il
est 13 h 58. La Chambre commence à 14 heures. Donc, je pense qu'il faut
suspendre nos travaux. Attendons l'avis de la Chambre. Mais l'avis va nous
être donné de revenir après la période de
questions.
Le Président (M. Joly): Nous ajournons nos travaux sine
die pour revenir après la période de questions.
(Suspension de la séance à 13 h 58) (Reprise à 16 h
14)
Le Président (M. Joly): M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président,
à une question qui avait été posée par le
député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue concernant le
transfert des programmes de l'OPHQ, on sait qu'il y en a un certain nombre
d'éducatifs, de soutien à la famille et d'aide matérielle
qui sont à être étudiés par le Conseil des
ministres. Le Conseil des ministres a adopté, hier, le transfert du
programme de maintien, adaptation de domicile, donc le transfert à la
SHQ, qui sera effectif au 1er octobre 1991 et qui, donc, va régler un
certain nombre de problèmes, avec des ajouts budgétaires sur une
période de trois ans pour régler toutes les listes d'attente,
donc pour en revenir avec les ajouts budgétaires à ce
niveau-là.
Quant au soutien à la famille, c'est à venir et quant au
transfert éducatif, il y a des modalités qui sont à
être finalisées avec le ministère de l'Éducation
quant au transfert.
Quant à en passer, des nouvelles, il y a aussi un
règlement qui sera fait demain pour les personnes qui ont plus de 21
ans... Dans l'école Giant Steps, en particulier - et finalement,
ça en vise plus que ça - ii y a une entente que nous aurons avec
le ministère de l'Éducation, au cours de la journée de
demain, pour faire en sorte que le transfert puisse se faire sur cinq ans, en
termes de responsabilités, en assumant la continuité.
Quant à l'autre dossier qui a fait l'objet d'interrogations
à l'Assemblée ou de questionnements au niveau des personnes
handicapées quant à l'entretien ou au service à domicile
des fauteuils roulants au niveau des personnes handicapées, là
aussi, je pense bien que, dans l'espace de 24 heures et 45 minutes - parce que
j'ai bien l'intention de sacrer mon camp en vacances à 17 heures demain
- normalement, pendant toute cette période, on aura eu le temps de
régler ce dossier-là.
M. Trudel: Sur l'aide matérielle au 1er octobre, SHQ,
est-ce que ça veut dire qu'il ne va y avoir rien d'ici le 1er octobre de
possible en fait d'aide matérielle?
M. Côté (Charlesbourg): Non, non. C'est clair que
c'est possible, sauf que c'est l'QPHQ qui va assumer la responsabilité
d'ici là, avec un transfert effectif à la SHQ au 1er octobre.
C'est ça que ça veut dire.
M. Trudel: puis s'il y a des urgences qui traînent, etc.,
l'ophq continuera son mandat jusqu'au 1er octobre et, après ça,
ce sera la shq.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, c'est ça. M.
Trudel: Merci.
Conclusions M. Marc-Yvan Côté
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président, il
nous reste donc... Avant d'ajourner, il y avait les articles 267 et 268, qui
concernaient la communauté anglophone, qui vont être
adoptés au mois d'août.
Je rappelle qu'il y a des acquis très importants qu'on a
déjà adoptés comme articles, ne serait-ce qu'au niveau de
la CPEJ, au niveau des communautés anglophones, où c'est un
débat historique qui prendra fin avec l'adoption de cet
article-là ou la mise en application de cet article-là et qui est
un pas en avant dans la bonne direction.
Nous allons donc faire en sorte que ces articles-là soient
adoptés à notre retour au mois d'août, de manière
très claire, compte tenu du fait qu'il nous restera donc, au mois
d'août, les articles concernant les médecins, le troisième
niveau, les directeurs généraux, la communauté anglophone
et, évidemment, un petit débat limité sur le ticket
orienteur qui fait partie des pouvoirs inhérents à l'article
410.
Ce que je veux dire, à ce moment-ci, c'est que les articles qui
restent, parce qu'on en a adopté au niveau de la communauté
anglophone, sont des articles qu'il nous faut absolument voter au mois
d'août, question de passer le message, quant à moi, à la
communauté anglophone. Il y a des institutions qui sont dans la
communauté anglophone, dont nous avons entendu, au cours de nos
échanges, les observations. D'ailleurs, des papiiions et des articles
amendés tiennent compte de l'implication de la communauté
anglophone dans la dispensation des soins et des services à leur
communauté, et ça ne doit d'aucune manière être
sacrifié.
Tout ce que j'ai entendu jusqu'ici, malgré le fait qu'à
l'occasion on puisse avoir des échanges plus vigoureux, c'est qu'il y a
cette volonté très largement partagée par les deux
côtés de la Chambre de faire en sorte que la communauté
anglophone puisse faire respecter ses droits historiques à
l'intérieur du projet de loi, et c'est ça que nous allons
continuer de faire.
Évidemment, les débats sont un petit peu plus
serrés quand il s'agit de i'ethnoculturel ou des communautés
culturelles. On se rappellera une partie de nos débats - ça fait
quand même neuf semaines - et à ce niveau-là, il y a
certains ajustements qu'il nous faudra faire aussi au niveau de
I'ethnoculturel, en conformité avec les discussions que nous avons eues
avec les gens de l'Opposition.
Si c'est mon dernier mot, je veux, tout en rassurant ceux qui ont du
travail à faire au cours de l'été, parce qu'il y a des
messages qui ont été passés ce matin, dire que nous
reviendrons en bonne forme. Quant à moi, après quelques jours de
pêche, je vais très certainement revenir en très grande
forme.
Je veux remercier, pour le moment, de manière très sobre
et très brève, mais non moins de manière très
importante, tous les collaborateurs de l'Opposition - là, je ne veux pas
coller le mot "collaborateurs" à l'Opposition parce que, pour certains,
ça voudrait dire complices, et ce n'est pas dans ce sens-là - at
tous les collaborateurs du ministère, qui ont été nombreux
et qui ont fait un travail absolument épouvantable pour être
capables de nous fournir ce dont nous avions besoin jusqu'à ce
moment-ci.
Si nous en sommes rendus où nous sommes, je pense qu'on leur doit
une bonne partie de cette collaboration, en particulier les gens du contentieux
qui bénéficieront très certainement de quelques jours de
vacances, quant à eux aussi,
et tous ceux qui, dans les directions du ministère, ont
assumé ce support, en particulier au niveau de la planification du
ministère. Au mois d'août, on fera ça de manière
beaucoup plus formelle. On se réservera au moins une demi-heure - c'est
ça que ça va prendre... La commission et l'Opposition aussi, pour
le travail très sérieux qui a été fait.
Nous allons donc revenir. Nous allons profiter de nos vacances et
revenir au 19 août parce que l'ordre de la Chambre a déjà
été donné - fantastique! - avec un seul sujet, celui de la
santé et des services sociaux, qui va se traduire, les 27 et 28
août, par la fin de nos échanges et, finalement, pour pouvoir
passer, le 29, à l'application de cette réforme-là.
Évidemment, ce que je comprends aussi, c'est que, pour
l'Opposition et le personnel de support de l'Opposition, ça a
nécessité un peu beaucoup de travail et une continuité
dans la présence qui, dans les circonstances, n'était pas
négligeable quant à leur compréhension et quant à
leur volonté de bonifier un tel projet de loi qui, demain matin, va
s'appliquer et qui va s'appliquer pour le citoyen qui est là au
centre.
Donc, je veux souhaiter du repos à tout le monde parce que,
probablement, ça fera bien du bien à mes nerfs aussi et à
ma capacité d'absorption. Nous reviendrons donc au mois d'août
pour finaliser le tout, ayant fait déjà un travail colossal.
Merci, M. le Président. À vous, je ne vous ai pas adressé
mes remerciements parce que...
Le Président (M. Joly): Ah! ce n'est pas fini.
M. Côté (Charlesbourg): ...ce n'est pas fini. Le
Président (M. Joly): M. le député. M. Rémy
Trudel
M. Trudel: Alors, très brièvement, à la fin
de cette première période de prolongation, je veux aussi dire
quelques mots parce qu'il nous restait à examiner, effectivement, ces
articles sur les droits de la communauté anglophone en matière de
poursuites, de la conservation de ces droits et de l'exercice. Je n'ai pas
l'intention d'ajouter beaucoup de commentaires sinon de dire que, ce matin, le
chef de l'Opposition a eu l'occasion de rencontrer les membres d'Alliance
Québec et certains représentants de la communauté
anglophone et les a assurés de la pleine compréhension et
adhésion de notre formation politique à la reconnaissance de ces
droits historiques.
Je veux dire que, si nous ne pouvons procéder, aujourd'hui, au
débat sur cette question-là, nous pouvons aussi assurer, du
côté de l'Opposition, que c'est simplement pour être bien
sûrs qu'à tête reposée on aura une bonne
représentation et une bonne reconnaissance de ce que nous voulons
atteindre comme reconnaissance des droits. Là-dessus, je me
référerai à ce que le député de Nelligan a
déjà dit ici, au moment où nous avons discuté, en
particulier, des institutions en matière de protection de la jeunesse,
en disant qu'il avait retrouvé, autour de cette table, des deux
côtés, une pleine reconnaissance et une façon d'approcher
cette reconnaissance-là qui était, peut-être dans certaines
occasions, historique.
Je peux l'assurer que nous allons poursuivre dans la même voie.
C'est la même chose, je veux assurer la communauté anglophone que
nous allons poursuivre exactement dans ce sens-là au mois d'août
et que nous irons, en termes de travail, tout simplement pour bonffier encore
davantage, si c'est possible, ce qui nous avait été
déposé ce matin.
Par ailleurs, nous avons accepté de reporter un certain nombre de
blocs d'articles. Outre les articles sur les médecins, nous avons
reporté également les blocs en ce qui concerne le conseil
multidisciplinaire, en particulier en ce qui concerne la reconnaissance des
infirmières auxiliaires, la même chose pour les directeurs
généraux. Je pense que chacun comprendra le sérieux avec
lequel nous abordons ces questions-là et qu'il n'est pas du tout dans
l'intention et dans l'esprit de l'Opposition de prendre, comme nous ne l'avons
jamais fait ici, des mesures dilatoires en vue de réviser la
reconnaissance de ces droits historiques.
À mon tour, M. le Président, je vais remercier aussi - je
pense que c'est de bon aloi - le ministre de sa patience - peut-être,
quelquefois, que je l'ai aiguisée un peu - pendant les longs travaux de
cette longue première période. Nous avons tenté d'avoir
ici une attitude positive et d'assumer notre rôle d'Opposition. Je pense
que nous avons atteint un certain nombre de résultats qui sont
intéressants.
Il reste de la bonification, il reste des éléments
importants à discuter dans ce projet de loi. C'est ce que nous
reprendrons avec une tête un peu plus reposée, avec une voix un
plus haute, je l'espère, au mois d'août prochain. Mais, pour
l'instant, je voudrais remercier, en particulier les légistes qui ont
été constamment présents ici, qui ont bien voulu traduire
l'esprit du législateur, même quand l'esprit du législateur
venait de l'Opposition, et qui ont très bien réussi à le
faire. Nous tenons à les remercier ainsi que les gens qui accompagnent
le ministre et, bien sûr, l'immense équipe de recherche qui m'a
accompagné, du côté de l'Opposition, pendant ces quelques
heures de travaux; compte tenu de l'ampleur des travaux et de la grandeur de
l'équipe du côté de l'Opposition, ça a
demandé des efforts assez incommensurables de la part de l'équipe
de recherche.
Hier soir, en terminant une autre journée un peu longue à
1 h 30, je repassais dans ma
tête, cette nuit, les quelques notes qu'il fallait bien donner
aujourd'hui. Je me suis dit: Les premières personnes que nous devrions
remercier pour cette longue première période, c'est
peut-être Mme Côté et les deux petits Côté,
ceux qui font en sorte que chaque législateur ici a toujours d'autres
activités, en particulier des activités familiales. J'imagine que
ce n'est pas toujours facile. Pour quelqu'un qui vient d'une région
périphérique, je peux témoigner que ce n'est pas toujours
très facile et que l'effort de nos familles, qui ne sont pas
présentes ici, au milieu, sur le tabouret, est également un des
éléments à souligner.
Les quelques jours de vacances que nous allons avoir nous permettront
aussi peut-être de bonifier cet aspect de notre vie, non seulement sur le
projet de loi, mais bonifier également cet aspect de notre vie qui
compte pour chacun ou, en tout cas, qui compte pour ce qui est du
représentant de l'Opposition, et j'ai bien l'impression aussi pour le
ministre.
Alors, on va souhaiter de bonnes vacances au ministre, lui souhaiter de
se reposer, en espérant que les discussions seront fructueuses et que
nous arriverons au mois d'août avec des consensus sur la table. Merci, M.
le Président.
Le Président (M. Joly): merci, m. le député.
alors, à mon tour. au nom des membres de cette commission et en mon nom
personnel, je souhaite à tous ceux qui ont été, de
façon assez assidue, présents à cette commission... vous
avez sûrement pu apprécier le travail sérieux qui se fait,
de la part des parlementaires et ça vous a aussi peut-être permis
de découvrir un autre aspect; comme la fonction de parlementaire est
souvent mal connue, elle est souvent aussi mal appréciée.
On va vous souhaiter un bon été et on vous revoit le 19 du
mois d'août, à 10 heures, dans cette même salle. Donc, nous
ajournons nos travaux. Bon été!
(Fin de la séance à 16 h 28)