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(Dix heures quinze minutes)
Le Président (M. Joly): Alors, bonjour et bienvenue
à cette dernière journée de la commission, dernière
journée pour cette semaine. Je vous rappelle le mandat. La commission
des affaires sociales se réunit afin de procéder à
l'étude détaillée du projet de loi 120, Loi sur les
services de santé et les services sociaux et modifiant diverses
dispositions législatives. Mme la secrétaire, nous a-t-on
signalé des remplacements?
La Secrétaire: Aucun remplacement.
Le Président (M. Joly): Merci, Mme la secrétaire.
J'appelle l'article 310.
M. Côté (Charlesbourg): Au préalable, M. le
Président, vous...
Le Président (M. Joly): M. le ministre.
Dépôt d'un avis de la Commission
d'accès à l'information
M. Côté (Charlesbourg):... me permettrez deux
petites communications. D'abord, en conformité avec ce qu'on a
discuté hier sur l'avis de la Commission d'accès à
l'information du Québec, je vais déposer ce matin l'avis qui nous
a été expédié à l'époque, en me
référant, bien sûr, aux commentaires que Mme Demers a faits
hier sur chacun des points.
Il reste un point à régler et qui fait
référence aux régies régionales,
particulièrement, et ce point-là sera réglé dans la
loi d'application. Ce que ça vise, finalement, c'est de modifier
l'article 7 de la loi de la Commission d'accès à l'information.
Donc, ce n'est pas notre loi. On !e fera par l'entremise de la loi
d'application à l'automne. Donc, je vais déposer ce document.
M. Trudel: Pour les régies régionales?
M. Côté (Charlesbourg): oui. l'article 7 dit: "les
établissements de santé ou de services sociaux comprennent les
établissements publics visés dans les articles 10 et 11 de la loi
sur les services de santé et les services sociaux (chapitre s-5), les
conseils régionaux de santé et de services sociaux
constitués en vertu de la loi, les centres hospitaliers qui sont des
établissements privés conventionnés au sens de cette loi
et la corporation d'hébergement du québec. " i! y a donc un
ajustement de cet article de loi là. c'est ça qui reste.
voilà, m. le président.
Le Président (M. Joly): Merci, M. le ministre.
Réaction quant au niveau du débat sur la
réforme de la santé
M. Côté (Charlesbourg): Le deuxième, dans
tout ce débat que nous connaissons et qui, sur le plan intellectuel, a
connu un niveau tout à fait exceptionnel de la part du président
de la Corporation des médecins du Québec. Évidemment,
c'est à son image. Son histoire est parsemée d'un tel niveau.
Il y a d'autres témoignages qui sont un peu pius
intéressants. Je voudrais tout simplement vous lire un petit
témoignage, M. le Président. C'est une petite page écrite
à la main de quelqu'un qui m'a transmis une lettre et que je trouve
extraordinaire. Je ne suis pas sûr que les médecins vont la
trouver aussi extraordinaire, mais elle passe un certain nombre de
messages.
Elle me dit: "Je tenais à vous écrire pour vous dire
à quel point j'approuve votre réforme vis-à-vis du
système médical. Je suis dialy-sée - elle nomme
l'hôtel... où elle se trouve depuis décembre 1986 - et j'ai
commencé très jeune à fréquenter les
hôpitaux; déjà 18 ans. "J'ai eu le temps de constater que
les médecins ont beaucoup trop de pouvoirs. Aujourd'hui, c'est ce qu'ils
ont peur de perdre. Je pense que ce sont des médecins et pas des
administrateurs. À chacun son métier. Cette réforme
constitue aussi un pas vers les médecines douces, puisque les conseils
d'administration ne seront plus formés que de médecins. Mais le
plus important, pour l'instant, c'est leur pétition. N'oubliez jamais
qu'il y a bien des patients qui signeront pour plaire à leur
médecin, car c'est iui seul qui a le pouvoir de prescrire le
soulagement. " et c'est signé d'une personne qui connaît donc le
milieu hospitalier. j'imagine que des milliers et des milliers de personnes
pourraient donner se même témoignage aujourd'hui. vous comprendrez
que je tairai le nom de la personne, mais je reçois de ces
messages-là au téléphone et à mon cabinet, par le
courrier, de ce temps-là, à la tonne. ce que je veux leur dire,
pour ceux qui auraient pu penser qu'il n'y aurait pas de réforme: vous
avez mai interprété. le gouvernement a décidé qu'il
y aura une réforme au plus tard le 28 août. que ceux qui doivent
venir à la table viennent avec l'idée qu'il y aura une
réforme le 28 août et que les deux mois qui nous sont
donnés, c'est deux mois pour qu'ils soient dans la réforme en
prenant leur papier, en prenant leurs idées, en les mettant sur papier
et faisant en sorte qu'on puisse les traduire de
manière législative. c'est ce que nous souhaitons et c'est
toujours ce que je souhaite. mais sur l'objectif fondamental de la
réforme, ceux qui pensent qu'il n'y aura pas réforme doivent se
tromper. il y aura réforme au plus tard le 28 août.
voilà.
Le Président (M. Joly): Merci, M. le ministre. M. le
député de Rouyn-Noranda-Témiscamin-gue.
M. Trudel: Oui, quelques commentaires aussi et compte tenu de la
situation qui prévaut actuellement, eu égard à
l'étude du projet de loi 120 et aux échéances qui nous
sont maintenant imparties, du côté de l'Opposition, nous avons
tenté - et les gens évalueront, au cours des prochains jours et
des prochaines semaines, le niveau des discussions que nous avons essayé
de tenir ici depuis huit semaines maintenant, où le travail de
l'Opposition en a été un de volonté de bonifier le projet
de loi qui nous a été présenté et d'écouter
aussi ce qui se passait dans cet immense réseau de la santé et
des services sociaux.
Nous ne pouvons ce matin que déplorer ici le niveau du
débat qui est en train de s'installer actuellement au Québec, eu
égard à la santé et aux services sociaux. Je n'ai pas dit
eu égard à la réforme de la santé et des services
sociaux parce qu'il y a une responsabilité du Parlement, une
responsabilité de l'Assemblée nationale dans cette immense
question, et ce que nous avons choisi de faire, c'est d'utiliser les
mécanismes démocratiques que nous nous sommes donnés dans
la société pour tenter de faire valoir nos points de vue et, en
quelque sorte, épuiser jusqu'au maximum tous les moyens qu'une
société démocratique se donne pour en arriver à se
composer un système qui, en matière de santé et de
services sociaux, puisse répondre aux besoins des Individus.
On peut être en désaccord avec un ensemble de
mécaniques, mais on ne peut pas être en accord avec un
débat qui dégénère sur le plan des individus. La
vérité doit quand môme toujours avoir ses droits et c'est
un peu avec tristesse, ce matin, que nous constations que, quant à nous,
l'espèce d'appel que nous lancions, cette semaine, à l'ouverture
des uns et à la tolérance des autres, semble avoir
été reçu par une grande partie quant à la
tolérance, et quant à l'ouverture, c'est assez difficile, le
contexte dans lequel ça se déroule actuellement.
Nous allons souhaiter vivement que la rencontre de cet après-midi
avec le premier ministre puisse ramener le débat au niveau où il
doit être, compte tenu des enjeux qui sont en cause ici, compte tenu de
tout le travail qui a été fait, et si nous avons, pour un bon
nombre d'individus à cette commission, consacré les huit
dernières semaines plutôt à 10 heures par jour qu'à
2 heures, à étudier à fond ce projet de loi et ce qu'il
présentait comme objectifs de résultats possibles, il nous
apparaît éminemment souhaitable que la fin de juin, juillet et le
début d'août puissent servir aussi intensément à des
discussions, à une table, à un dialogue, puisque dans cette
société québécoise, nous avons toujours choisi de
miser sur les échanges plutôt que sur la confrontation. Dans ce
sens-là, nous ne pouvons accompagner toute démarche qui viserait
à exacerber davantage le débat, à le faire descendre
à un niveau qui est inacceptable, compte tenu de la qualité de
l'ensemble de la société québécoise.
Nous pensons qu'en particulier du côté de la profession
médicale, les gestes qu'a posés l'Opposition - et c'est assez
inusité, dans l'histoire du Parlement, que nous disions à
l'Assemblée nationale que nous ne pouvons plus accepter au Québec
qu'il y ait des mouvements de grève dans le secteur de la santé
et qu'à cet égard, nous souhaitions être capables de
poursuivre le débat intensément, en commission parlementaire et
à l'Assemblée nationale, sur les bases mêmes du projet de
loi qui nous est présenté et, par ailleurs, que les
professionnels concernés puissent répondre effectivement,
positivement, à l'offre de dialogue qui a été faite.
Nous continuons à miser énormément sur la confiance
que nous avons en des individus crédibles qui pourront faire en sorte
que nous en arriverons à des résultats positifs pour l'ensemble
de la société québécoise, tout en constatant qu'il
ne peut y avoir blocage éternellement sur cette situation et qu'il
faudra bien trouver les interlocuteurs crédibles pour dénouer
l'impasse, ce à quoi l'Opposition contribuera toujours jusqu'à la
fin, avec toutes les énergies qu'elle est capable de mettre dans
l'étude de ce projet de loi et sur les objectifs à atteindre.
Le Président (M. Joly): Merci, M. le député.
L'article 310 est donc appelé.
Étude détaillée Conseil
d'administration (suite)
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président,
J'aurais, au préalable, un amendement. Vous savez qu'hier soir on s'est
laissés sur la présidence et il nous manquait un
secrétaire puis un vice-président. Nos recherches, cette nuit,
nous ont permis de les retrouver.
Donc, un amendement à l'intitulé de la sous-section 2 de
la section IV du chapitre I du titre I de la partie III: Ajouter, à la
ligne de l'intitulé de la sous-section 2 de la section IV, au chapitre I
du titre I de la partie III de la section IV précédant l'article
310, les mots "vice-présidence et secrétariat".
M. Trudel: Ça va chercher loin, ça. Ça
prend une certaine profondeur intellectuelle pour aller retrouver
ça au fond comme ça.
Le Président (M. Joly): On l'a, on l'a. Ha, ha, ha.
M. Côté (Charlesbourg): M. le Président,
quand je vous ai dit qu'on l'avait retrouvé hier soir, c'est
très, très tardivement et on avait tendance à
bégayer. AJors, on recommence.
Ajouter, à la fin de l'intitulé de la sous-section 2 de la
section IV du chapitre I du titre I de la partie lil précédant
l'article 310, les mots "vice-présidence et secrétariat". C'est
plus clair.
Le Président (M. Joly): Merci, M. le ministre.
M. Trudel: Ha, ha, ha. Alors, quand vous avez dit, hier soir:
Oui, oui, ça existe plus tard. C'était plus tard dans la
nuit.
Le Président (M. Joly):... un gars... de s'essayer,
hein!
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté. Alors, ici, c'est
un nouvel article. C'est sur l'intitulé. Donc, l'amendement sur
l'intitulé est adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M.
Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté. L'intitulé
est adopté tel qu'amendé. Merci. L'article 310.
M. Côté (Charlesbourg): "les membres d'un conseil
d'administration élisent parmi eux, chaque année, le
président du conseil. " petit amendement.
Le Président (M. Joly): ah oui! M. Trudel:
papillon.
M. Côté (Charlesbourg): insérer, dans la
dernière ligne, après le mot "président", les mots "le
vice-président et le secrétaire".
Le Président (M. Joly): Merci.
M. Trudel: C'est ça. Il faut bien continuer, il n'y a
personne d'exclu. quiconque est membre du conseil d'administration de la
régie peut être élu président du conseil...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel:... peu importe sa qualification professionnelle.
M. Côté (Charlesbourg): À moins que, dans nos
négociations avec les médecins, ils décident que cen'est pas leur place.
M. Trudel: Mais en vertu de la mécanique, donc, personne
n'est exclu.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: Tout ça, donc, est fait à chaque
année en vertu des dispositions du règlement de régie
interne, j'imagine, qui sera adopté par la régie
régionale. (10 h 30)
M. Côté (Charlesbourg): Alors, c'est chaque
année et c'est tous ceux qui sont au conseil d'administration qui
peuvent.
M. Trudel: La procédure, donc, ça va être
déterminé seion le règlement de régie interne qui
est prévu ailleurs? Il n'y a pas de date fixe, là, qui
prévoirait que, forcément, ce soit, en fait, dans l'usuel des
choses, en tout cas, avant l'assemblée publique annuelle,
évidemment, pour que le nouveau président, s'il y a lieu - enfin,
ça dépend du point de vue - ou que l'ancien président
puisse faire rapport.
M. Gaudreau (marc): l'ancien répond, il est
préférable qu'il réponde de son administration avant que
le nouveau arrive. on n'a jamais eu, dans la loi actuelle, de dispositions
à ce sujet-là. ça n'a jamais fait problème quant au
remplacement annuel d'un président. de toute façon, il n'est pas
empêché d'être renouvelé. celui qui est
désigné président, ça peut être la même
personne à chaque fois qui est redésignée
président.
M. Trudel:parce que l'assemblée publique va être en
octobre, elle?
M. Côté (Charlesbourg): de la régie, non. il
me semble qu'elle est plus tard que ça, là.
M. Trudel: j'ai dû m'absenter, malheureusement, hier, un
tout petit peu. c'était la question que je voulais poser. i! y a une
assemblée annuelle où les établissements sont
convoqués. ça, c'est un... mais l'article 295, juste pour
l'économie générale, ça, c'est une assemblée
publique.
M. Côté (Charlesbourg): d'information.
M. Trudel: Pardon! C'est une séance publique. Ce n'est pas
une assemblée publique.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça. Mais
ça, c'est des établissements qui vont devant la régie.
M. Trudel: oui, c'est ça. c'est pour les
établissements qui vont...
M. Côté (Charlesbourg): Les établissements
qui viennent rendre des comptes...
M. Trudel: ...défendre leur...
M. Côté (Charlesbourg): ...reddition de
comptes...
M. Trudel: ...reddition de comptes.
M. Côté (Charlesbourg): ...devant la régie
régionale.
M. Trudel: Bon, par ailleurs, quant à l'assemblée
publique régionale, elle se réunit au minimum tous les trois ans
pour élire les membres, mais annuellement, il y a une rencontre à
quelque part, là.
M. Gaudreau: Peut-être pour approuver le rapport annuel
d'activités.
M. Trudel: L'article 327?
M. Gaudreau: Oui. Disons qu'on le met au titre de ses fonctions,
pas nécessairement en termes de tenue d'assemblée, mais en termes
de fonctions annuelles, pour approuver le rapport annuel
d'activités.
M. Trudel: II y a un chapitre, là, à se
rappeler...
M. Côté (Charlesbourg): Est-ce que.. Parce qu'il y a
deux rapports de la régie. Il y a le rapport de son administration
à elle, comme régie, et il y a le rapport d'activités de
l'ensemble des établissements de son... et il y a un rapport des
rapports d'activités des établissements.
M. Trudel: Bon, bien, dans le deuxième cas,
là...
M. Côté (Charlesbourg): À l'article 310...
Où êtes-vous, là?
M. Trudel: non, mais dans le deuxième cas, je veux savoir
si on a bien prévu qu'annuellement il va y avoir assemblée,
qu'à l'assemblée régionale on va présenter, je
dirais, l'un et l'autre pour l'instant, mais je vais prendre l'autre, ce qu'on
appellerait le rapport d'activités consolidé de tous les
établissements devant l'assemblée publique.
M. Gaudreau: Ça va être difficile de tenir ça
dans la même séance parce qu'à l'article 300, on
prévoit que la régie doit produire au ministre son rapport annuel
d'activités, qui doit lui-même avoir été
approuvé par l'assemblée régionale avant le 30 juin. Donc,
on en déduit que l'assemblée régionale va se réunir
avant le 30 juin pour approuver le rapport annuel d'activités de la
régie. Or, l'article 302, lui, prévoit, pour la régie, la
production d'un rapport intégré des établissements de sa
région, des organismes communautaires, pour le 30 septembre.
Là-dessus, il n'y a pas de soumission à l'assemblée
régionale. C'est un rapport produit au ministre en vertu de l'article
302.
M. Trudel: La séquence, là?
M. Côté (Charlesbourg): a l'article 327, si on
avance un peu à l'article 327, on va regarder: "L'assemblée
régionale a pour fonctions: "1° d'élire, tous les trois ans,
les membres du conseil d'administration de la régie régionale;
"2° d'approuver les priorités régionales en matière de
services de santé et de services sociaux que lui soumet la régie
régionale; "3° d'approuver le rapport annuel d'activttés de
la régie régionale."
Donc, II y a une rencontre, obligatoirement une fois par année,
avec l'assemblée régionale. Il y en a une aux trois ans qui est
plus spécifique quant à l'élection.
M. Trudel: À l'article 300, comment ça va
marcher?
M. Côté (Charlesbourg): "Toute régie
régionale doit, au plus tard le 30 juin de chaque année, faire au
ministre un rapport de ses activités pour l'année se terminant le
31 mars précédent."
M. Trudel: ah! il peut être approuvé plus tard?
M. Gaudreau: Non, non. Il soit être approuvé
à la fin par l'assemblée régionale. Le rapport qui est
transmis doit être approuvé par l'assemblée
régionale.
M. Trudel: Oui, c'est ça.
M. Gaudreau: Donc, elle doit être tenue avant le 30 juin,
nécessairement, parce qu'elle fait rapport au ministre...
M. Côté (Charlesbourg): ...au ministre. Et
préalablement, avant de le transmettre au ministre, il faut qu'il soit
approuvé par l'assemblée régionale. Donc, II faut qu'elle
soit tenue avant le 30 juin.
M. Trudel: O.K. Maintenant, l'assemblée publique qu'on a
voulue à date fixe, en rapport avec... Quand il s'agit d'exercer la
responsabilité d'élection du... premièrement.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: On a dit - je ne me souviens
pas du numéro -: Ça, ça va se faire en octobre.
M. Côté (Charlesbourg): En octobre.
M. Trudel: Alors, ça, ça va n'être
qu'à tous les trois ans obligatoirement, à moins que...
M. Côté (Charlesbourg): Ça, c'est
l'assemblée régionale. Quand on parte ici, à l'article
327, c'est l'assemblée régionale qui vise à élire
aux trois ans...
M. Trudel: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg):... des gens,
premièrement; deuxièmement, approuver les priorités, pas
nécessairement aux trois ans.
M. Trudel: Pas nécessairement aux trois ans.
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce que ce n'est pas
spécifique, bon. Et, troisièmement, approuver le rapport annuel.
Donc, un rapport annuel, c'est à chaque année. En vertu de 300
plus, ça paraît très clair qu'il faut le faire avant le 30
Juin parce qu'au 30 juin, il faut que le rapport soit approuvé par
l'assemblée régionale et transmis au ministre.
M. Trudel: puis au minimum aux trois ans, il va y en avoir deux
assemblées régionales, cette année-là, enfin... il
va y en avoir une avant juin pour le rapport annuel et il va y en avoir une en
octobre, parce qu'on va fixer en octobre qu'il y a une autre réunion de
l'assemblée régionale pour faire l'élection.
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est-à-dire que
l'assemblée aux trois ans pour l'élection de la régie
n'aura pas lieu à l'automne, de mon souvenir. Rappelez-vous du crescendo
qu'on a fait. On a dit: octobre, c'est le mois pour l'élection des
conseils d'administration d'établissement. O. K. Le premier bloc de 40 %
provient des gens qui sont membres de conseils d'administration
d'établissement. Après ça, il y a les collèges
électoraux à former. Comme on ne pouvait pas le spécifier
là, ça nous menait dans une séquence qui était
davantage pius tard. Je ne sais s'il y a une place où on le dit,
à quel moment ça doit se tenir.
M. Trudel: non, mais ce n'était pas ça,
l'économie générale. l'économie
générale, c'était de dire: on va arriver, un certain
dimanche d'octobre, où, à travers tout le québec, à
une date fixe, les membres de l'assemblée régionale vont tous
s'assembler et vont faire leur élection.
M. Côté (Charlesbourg): non, c'était de tous
les établissements.
M. Trudel: Tous les établissements.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, parce qu'on
était au niveau des établissements, à ce
moment-là.
M. Trudel: Vous avez raison, vous avez raison.
M. Côté (Charlesbourg): alors, puis on dit:
ça, c'est un préalable, pour être capable d'en arriver
éventuellement a former les autres collèges
électoraux...
M. Trudel: oui. vous avez raison.
M. Côté (Charlesbourg): ... ce qui nous
amènerait éventuellement à la réunion
régionale pour l'élection des membres de la régie
régionale.
M. Trudel: Parce que ça va arriver...
M. Côté (Charlesbourg): Ça va arriver plus
tard.
M. Trudel: Probablement pour cette fonction-là, en
même temps, avant juin.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, oui,
définitivement, définitivement. Même plus que ça,
ça va être pas mai avant Juin. Ça va être même
avant la fin de l'année financière parce que ce qu'on avait
pensé toujours, c'était, même si ce ne sont pas des temps
propices sur le plan de la température, il faut que ça se fasse,
des choses comme ça, en janvier ou en février, parce qu'ils
prennent la relève à partir d'avril de l'année
financière.
Donc, le processus...
M. Trudel: Ah bien oui. Il faut que ça soit composé
avant le 1er avril de l'année.
M. Côté (Charlesbourg): c'est ça, oui.
à l'article 331, la procédure va être fixée par
règlement de tenue. un autre pouvoir. l'article 331: "les membres de
l'assemblée régionale sont désignés tous les trois
ans selon une procédure déterminée par règlement du
ministre", y compris la date de tenue...
M. Trudel: De l'assemblée.
M. Côté (Charlesbourg): oui, c'est ça. de
l'assemblée.
M. Trudel: C'est-à-dire peut-être pas la date, mais
l'échéance maximale.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
M. Trudel: bon, ça va.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 310 est
adopté.
J'appelle l'article 311. Euh... tel qu'amendé. Donc, l'amendement
est adopté et l'article tel qu'amendé est adopté.
L'article 311 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "les articles 114 et 115
s'appliquent, en les adaptant, au président du conseil d'administration.
"
Il y a un amendement: Remplacer, dans la première ligne, les mots
et chiffres "Les articles 114 et 115 s'appliquent, en les adaptant" par ce qui
suit: "L'article 114 s'applique, en l'adaptant".
M. Trudel: Bon, là, le vice-président était
compris dans l'amendement, là maintenant, qu'on a apporté
à l'article 114.
M. Côté (Charlesbourg): Qu'on a
apporté...
M. Trudel: S'il n'est pas trop loin, là, j'aimerais
ça le relire. Non, mais l'article 114...
M. Côté (Charlesbourg): Non. L'amendement à
l'article 114, M. le Président.
M. Trudel: Comment l'article 114 se Iit dorénavant,
là, si ce n'est pas trop loin?
M. Gaudreau: À l'article 114, on a remplacé le
deuxième alinéa pour dire: "Le vice-président remplace le
président en son absence ou s'il est empêché d'agir
temporairement. "
M. Trudel: Ça va.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement à
l'article 311 est adopté. L'article 311 tel qu'amendé est
adopté.
L'article 312 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Le conseil d'administration
d'une régie régionale a notamment pour fonctions: "1°
d'identifier les priorités relativement aux besoins de la population
à desservir et aux services à leur offrir en tenant compte des
particularités linguistiques et culturelles de la population et des
particularités sous-régionales et socio-économiques de la
région et d'élaborer des orientations à cet égard;
"2° de répartir équitablement les ressources humaines,
matérielles et financières mises à sa disposition; "3°
d'engager le directeur général et d'entériner les
nominations des cadres supérieurs; "4° de faire un rapport annuel
dressant le bilan de ses activités à l'assemblée
régionale et au ministre. "
Il y a un papillon. 1° Insérer, au début de l'article
312, l'alinéa suivant. "312. Le conseil d'administration d'une
régie régionale administre les affaires de la régie et en
exerce tous les pouvoirs. " 2° Supprimer, dans la première ligne de
ce qui précède le paragraphe 1°, les mots "d'une régie
régionale". 3° Remplacer, dans la deuxième ligne du
paragraphe 1°, le mot "leur" par le mot "lui". 4° Ajouter, à la
fin du paragraphe 2°, les mots et les signes ", en tenant compte des
particularités socio-culturelles et linguistiques de la population de sa
région". 5° Remplacer le paragraphe 3° par le suivant: "3°
de nommer le directeur général et d'entériner la
désignation faite par le directeur général du cadre
supérieur responsable de l'application de la procédure d'examen
des plaintes des usagers visée à l'article 39. "
Vous aurez compris que le dernier, c'est en rapport avec les discussions
qu'on a déjà eues au niveau du traitement des plaintes. (10 h
45)
M. Trudel: Bon, là, l'identification des priorités
relatives aux besoins de la population à desservir ou aux services
à... C'est a lui à les offrir, maintenant?
M. Côté (Charlesbourg): À desservir et aux
services à leur offrir...
M. Trudel: Ça va devenir lui offrir? M.
Côté (Charlesbourg): Oui. Oui. M. Trudel: Lui. M.
Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Oui, oui, c'est correct. Ça, ça va se
matérialiser comment l'identification des priorités relativement
aux besoins? ça va se matérialiser comment ce processus? parce
que là, c'est la base de la pyramide, c'est là que tu commences
à échafauder tout ton système au niveau
régional.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Bien, ça va se
transposer dans les plans régionaux d'organisation de services, donc,
Identifier des priorités relativement aux besoins de la population.
Ça va se transmettre par programmes, donc, au niveau des personnes
âgées. Ça va être une analyse du nombre, de leur
répartition, de leur état de santé et, par
conséquent, par la suite, des services à offrir. Donc, une bonne
connaissance de ta région, de l'état de santé de ta
population. A partir de cela, ça va se traduire par un plan
régional d'organisation de services et, par le fait même, par des
allocations de ressources aussi en fonction des priorités que tu auras
établies.
M. Trudel: L'état de santé et l'état de...
Bien, les particularités, évidemment, c'est l'essence
même?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Des
particularités... Oui, d'abord...
M. Trudel: Ça, c'est des particularités qui ne
regardent pas, là, forcément...
M. Côté (Charlesbourg): L'état de
santé...
M. Trudel:... l'objet pour lequel existent des services. On dit:
Tous ces services-là, ils sont pour une population qui a un certain
profil. Les profils que l'on veut souligner ici, ce sont les
particularités linguistiques et culturelles, puis la nature
géographique de répartition de la population en
sous-régionale et le socioéconomique. Je ne sais pas, j'essaie de
reprendre l'échafaudage de...
Là, la régie, elle, c'est l'organisme au niveau
régional qui dit: Bon, voici mon plan régional d'organisation de
services pour répondre aux besoins de la population. Quand Je dis que je
vais répondre aux besoins de la population, je dois, dans
l'identification des réponses, tenir compte de Sa particularité
de la langue culturelle, de la géographie et de la répartition
sur le territoire.
M. Côté (Charlesbourg): Et socioéconomique
aussi.
M. Trudel: Oui, oui. Socioéconomique. Ce qui me tracasse,
c'est qu'à nulle part on ne fasse état formellement du
diagnostic, sur le plan sociosanitaire, de cette population parce que c'est la
base même. Quelle sorte de services on lui donne? Le sociosanitaire, bien
sûr, il y en a une partie dans le socioéconomique, dans la partie
sociale, sauf que c'est foncièrement un système de santé
pour répondre à des besoins de santé...
M. Côté (Charlesbourg): Santé et de
bien-être.
M. Trudel:... et de bien-être.
M. Côté (Charlesbourg): oui, oui. non, mais je suis
d'accord avec ça.
M. Trudel: Alors, il va falloir...
M. Côté (Charlesbourg): Je suis d'accord avec
ça. D'ailleurs, je i'ai dit tantôt, dès le
début...
M. Trudel: II va falloir trouver quelque chose pour mettre
ça là-dedans. O. K. ? Bon. alors, ça, ça va sur
cette précision-là. on va en tenir compte. il me passe un autre
"flash" que j'ai eu ce matin en me levant. Je veux peut-être qu'on
revienne sur l'article 292 d'hier, sur les corporations qui achètent. On
n'a pas marqué des corporations sans but lucratif.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, oui. M. Trudel:
Oui? On l'a marqué?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui. Il y a un papillon
qui est fait. Le notaire l'a écrit à la main sur le papillon.
M. Trudel: Ah! Et ça va revenir?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Trudel: il a été fait?
M. Côté (Charlesbourg): Il a été
adopté.
M. Trudel: Parfait. Je suis plus tranquille dans ma conscience.
C'est correct. On ferme sa parenthèse.
Le Président (M. Joly): Votre professionnalisme vous
hante.
M. Trudel: Je me suis levé ce matin et je me suis dit: Ah!
On avait dit oui et peut-être qu'on ne l'a pas marqué. Je ne
trouvais pas la feuille ce matin. Alors, on continue. Quorum?
Le Président (M. Joly): Nous allons suspendre nos travaux
quelques minutes. Nous sommes appelés en Chambre pour voter. Merci.
(Suspension de ia séance à 10 h 52)
(Reprise à 11 h 20)
Le Président (M. Joly):... sur la table, M. le
Président, avec un amendement.
M. Côté (Charlesbourg): Et il y a un nouvel
amendement à l'article 312.
Une voix: Nous reprenons nos travaux? Le Président (M.
Joly): S'ii vous plaît.
M. Côté (Charlesbourg): Ce serait au 4° de ce
qu'on avait déjà comme amendement, pour ne pas reiire l'ensemble.
Je ne pense pas que ce soit nécessaire.
Le Président (M. Joly): Non.
M. Côté (Charlesbourg): Ajouter, à la fin du
paragraphe 2°, les mots et les signes ", en tenant compte de l'état
de santé et de bien-être de la population de sa région, des
particularités
socio-culturelles et linguistiques de cette population". Ça va,
ça?
M. Trudel: Oui. C'est ce qui est ajouté, mais ça ne
disparaît pas, les mots "sous-régionales" et
"socio-économiques".
M. Côté (Charlesbourg): Non, absolument pas. On
intercale.
M. Trudel: On intercale.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. C'est pour ça
que ça m'étonnatt un peu comme réaction.
M. Trudel: II reste la quatrième ligne. Puis là,
ça, tu as identifié tout ça? Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): On pourrait peut-être
adopter l'article 310.1, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Moi, je n'ai pas d'objection, M.
le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): On va suspendre l'article
312, le temps de faire les écritures...
Le Président (M. Joly): Alors, nous suspendons et
l'amendement et l'article 312. Là, nous introduisons un nouvel article,
M. le ministre?
M. Côté (Charlesbourg): L'article 310.1, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): L'article 310.1, oui.
M. Côté (Charlesbourg): insérer, après
l'article 310, l'article suivant: "le directeur général de la
régie régionale ne peut être élu président ou
vice-président du conseil d'administration."
M. Trudel: Mais II pourrait être secrétaire. On me
dit, dans la petite mécanique, que c'est souvent le cas actuellement,
que le D.G. est le secrétaire du conseil.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Je trouve ça un peu bizarre, mais ça ne
me fatigue pas plus que ça.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement, s'il vous
plaît. Donc, l'amendement à l'article 310.1 est adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M. Trudel:
Adopté.
Le Président (M. Joly): Le nouvel article 310.1 est
adopté?
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté. Est-ce que nous
rappelons l'article 312, M. le ministre?
M. Côté (Charlesbourg): Non, le temps des
écritures. L'article 313, M. le Président.
Le Président (M. Joly): L'article 313 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Les membres du conseil
d'administration doivent agir dans les limites des pouvoirs qui leur sont
conférés, avec soin, prudence, diligence et compétence
comme le ferait en pareilles circonstances une personne raisonnable, avec
honnêteté, loyauté et dans l'intérêt de la
régie et de la population de la région pour laquelle la
régie est instituée."
M. Trudel: pensez-vous que n'importe qui au québec peut
répondre à ces critères-là?
M. Côté (Charlesbourg): Ah, il y en a un maudit
paquet qui peut répondre à ça. Je ne peux pas être
garant de tout le monde.
M. Trudel: Ce ne sera pas nécessaire de nommer les
exceptions, comme ça?
M. Côté (Charlesbourg): Non, parce qu'il y en aurait
dans chaque catégorie de travailleurs, j'ai l'impression.
M. Trudel: Ha, ha, ha! Alors, c'est la formule
générale d'agir en bon père de famille.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça.
M. Trudel: alors, adopté, m. le président,
l'article 313.
Le Président (M. Joly): L'article 313 est adopté.
L'article 314 est appelé.
M. Trudel: Vous n'êtes pas habitué à la
gâchette.
Le Président (M. Joly): Je vais vous dire bien
honnêtement: Vous me surprenez de jour en jour.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, continuons dans la
surprise. L'article 314, M. le Président?
Le Président (M. Joly): S'il vous plaît...
M. Côté (Charlesbourg): "Les articles 131 et 132
s'appliquent, en les adaptant, à la régie régionale."
M. Trudel: II n'y avait pas un papillon?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Trudel: Oui, il y a un papillon.
M. Côté (Charlesbourg): Je ne l'ai pas.
M. Trudel: Tiens, votre papillon. Tiens. 131 à... Tiens,
prends le mien.
M. Côté (Charlesbourg): Articles 131 et 132.
M. Trudel: Prends le mien. Ça va être plus
facile.
M. Côté (Charlesbourg): II s'est envolé.
Alors, ça doit être parce qu'on vous l'a donné pour le
vérifier avant? C'est ça. Remplacer l'article 314, M. le
Président, par le suivant: "314. L'article 132 s'applique, en
l'adaptant, à la régie régionale. "
Vous en avez une copie, M. le Président? Voyez-vous? Il n'y a que
le ministre qui n'en avait pas. Dans sa grande générosité,
il avait tout donné.
M. Trudel: Comme d'habitude.
M. Côté (Charlesbourg): Comme d'habitude. Il y en a
qui en veulent encore plus. Ha, ha, ha!
M. Trudel: Puis ils veulent qu'il danse en plus. Et l'article
131, de mémoire, il était suspendu à un moment
donné. Est-ce qu'il a été réadopté, lui?
Une voix: Lequel?
M. Trudel: L'article 131.
Le Président (M. Joly): 131. Je vais vous dire ça
dans deux secondes.
M. Trudel: Parce que moi, il est tellement suspendu que j'ai
marqué "suspendu et attend la... ".
Le Président (M. Joly): suspendu.
M. Trudel: Hein?
Le Président (M. Joly): Supprimé?
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, supprimé
parce qu'il a été réglé par un autre article
à l'époque et on avait, à ce moment-là, reçu
l'approbation de l'inspecteur général des assurances. On l'a
retrouvé ailleurs, dans une autre disposition...
M. Trudel: On l'a retrouvé ailleurs, mais là,
à ce moment-là...
M. Côté (Charlesbourg): Non, mais là, c'est
l'article 132, là.
M. Trudel: Ah! L'amendement de l'article 132.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Trudel: Excusez. En tout cas, en tout cas.
M. Côté (Charlesbourg): O. K. ?
M. Trudel: Je pense que... Bon. 132, c'est la
défense...
M. Côté (Charlesbourg): c'est si jamais il
était poursuivi, on assume la défense.
M. Trudel: Bien, y compris la séance publique, là
aussi, à l'article 134 si ça s'applique mut. mut. C'est les
articles 132 à 134, l'amendement que je vous al envoyé?
M. Côté (Charlesbourg): Non. C'est 132. L'article
132 s'applique en l'adaptant à la régie régionale.
Voulez-vous que je le renvoie, là?
M. Trudel: oui. renvoyez-le-moi donc. M. Côté
(Charlesbourg): ah! M. Trudel: ah!
M. Côté (Charlesbourg): elle va être
visée deux fois.
M. Trudel: Bon. C'est clair.
M. Côté (Charlesbourg): Ce qui est dit à
l'article 132, c'est: "Un établissement assume la défense d'un
membre du conseil d'administration qui est poursuivi par un tiers pour un acte
accompli dans l'exercice de ses fonctions. " Ainsi de suite, là.
M. Trudel: ainsi de suite. ça va. alors, ça,
ça marche maintenant. adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
314 est adopté. L'article 314 tel qu'amendé est adopté.
L'article 315 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "La procédure de
convocation des séances du conseil d'administration est
déterminée par règlement du conseil. "Le conseil
d'administration se réunit au moins six fois par année. " Il doit
toutefois se réunir à la demande du président du conseil
ou à la demande écrite du tiers de ses membres en fonction. "
M. Trudel: C'est 20?
M. Côté (Charlesbourg): 21. C'est-à-dire que
ça va être 23 personnes ou 25 personnes, avec les cooptés
qui ont été ajoutés. C'était 20 plus le directeur
général, 21...
M. Trudel: Plus les deux, ça fait...
M. Côté (Charlesbourg): ...plus deux ou plus quatre.
Donc, ça fait 23 ou 25.
M. Trudel: Trois fois huit. Ça en prend huit pour
convoquer. Ça en prend huit.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. C'est la même
règle, je pense, que ce qu'on a fait pour l'établissement: huit
pour convoquer et il y avait... On va voir s'il y a eu des modifications dans
d'autres articles, si je me rappelle... Est-ce qu'on avait fait des amendements
au niveau des établissements pour le quorum, pour convoquer, pour le
quorum...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...pour adopter à la
majorité simple, pour congédier aux deux tiers et pour engager
aux deux tiers?
M. Trudel: Et ça, on va retrouver ça mut. mut. un
petit peu plus tard?
M. Côté (Charlesbourg): C'est par des renvois
d'articles que ça a été fait.
M. Trudel: Oui, mais je veux particulièrement revenir sur
la convocation parce que ça, c'est toujours dans des situations... (11 h
30)
M. Côté (Charlesbourg): Donc, c'est par des renvois
d'articles que ça a été fait.
M. Trudel: Mais je veux particulièrement revenir sur la
convocation parce que ça, c'est toujours dans des situations tendues.
C'est le drame. Quand II y a des convocations par le tiers des membres,
ça veut dire que s'ils sont 23, ça prend 8 personnes...
M. Côté (Charlesbourg): Pour avoir une
assemblée.
M. Trudel: Pour convoquer une assemblée. Mais c'est des
membres en fonction...
M. Côté (Charlesbourg): ..."du tiers de ses membres
en fonction." C'est ça. Mais c'est-à-dire qu'on l'avait fait
parce que des membres en fonction, on pouvait se retrouver dans une situation
où le tiers devenait plus que la demie, s'il y avait des gens qui
n'étaient pas en fonction. Il y a peut-être eu des amendements
qu'on n'a pas dans le texte, dans ce texte-là.
M. Trudel: Oui, il y a des amendements...
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce qu'on a fait pas
mal d'amendements...
M. Trudel: puis les représentants... les 40 % du
public.
M. Côté (Charlesbourg): On ne peut pas le
segmenter.
M. Trudel: Non. Je veux juste savoir comment. Ça fait
combien de membres, ça?
M. Côté (Charlesbourg): 40 % de 20, c'est 5.
M. Trudel: Ce que je veux voir, c'est que ça ne peut pas
être rien qu'une catégorie.
M. Côté (Charlesbourg): C'est 8. M. Trudel:
C'est 8, hein?
M. Côté (Charlesbourg): 40 % de 20, c'est 8. 40 % de
20, ça faisait 5. Je n'étais pas fort en calcul.
M. Trudel: Bah! ce n'est pas...
M. Côté (Charlesbourg): On aurait tendance à
confirmer certaines thèses.
M. Trudel: Ce serait la seule catégorie de membres qui
pourrait convoquer l'assemblée spéciale. Mais ce sont des
élus du public. Ce n'est pas une catégorie
particulière.
M. Côté (Charlesbourg): Mais ce ne serait pas
nécessairement mauvais si le public voulait une réunion
spéciale.
M. Trudel: Non, c'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): Et ce serait les seuls,
effectivement, qui pourraient, comme bloc, le faire.
M. Trudel: Article 116? Une voix: Oui.
M. Trudel: L'article 116 dit: Maintenant que...
M. Côté (Charlesbourg): "La procédure de
convocation des séances du conseil d'administration est
déterminée par règlement du conseil".
M. Trudel: Ça, ça va.
M. Côté (Charlesbourg): Alors qu'au niveau de la
régie régionale, on parle du tiers par règlement du
conseil.
M. Trudel: Mais il n'y a pas de provision, comme ça, pour
les établissements au niveau de la convocation du conseil.
M. Caron (Simon): C'est le règlement. M. Trudel:
C'est le règlement.
Le Président (M. Joly):... amendé. L'article 116
avec un amendement.
M. Côté (Charlesbourg): L'amendement qu'on a
déposé, c'était: "et déposée auprès
de la régie régionale. " C'est ça qu'on a
éliminé. Mais je pense qu'il y a un manque.
M. Gaudreau: II y a les membres en fonction qu'on a...
M. Trudel: ii y a un manque, là. M. Côté
(Charlesbourg): oui.
M. Gaudreau: Article 118, on a éliminé "en
fonction". C'est constitué de la majorité des membres.
Une voix: Ça, c'est le quorum.
M. Trudel: Oui, mais ça, c'est le quorum.
M. Gaudreau: Oui, c'est ça. C'est la seule discussion
qu'on a tenue...
M. Trudel: Ce n'est pas la même chose.
M. Côté (Charlesbourg): Je pense qu'il faudrait
avoir un papillon pour avoir la même exigence au niveau de
l'assemblée de l'établissement.
M. Trudel: De l'établissement. M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: bon. on peut s'entendre là-dessus, quitte
à. ce qu'on vérifie. on peut peut-être bien tenter
ça de même, il y a quelque chose qui me trotte dans la
tête.
Le Président (M. Joly): Nous allons suspendre l'article
315.
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est bon. D'ailleurs,
il est bon.
Le Président (M. Joly): Oui?
M. Trudel: Non, non, on va le garder celui- là, sauf qu'il
y a une note.
Le Président (M. Joly): Vous allez le mettre ailleurs.
M. Trudel: II y a une note qu'il faut rajouter, s'il y a lieu, au
niveau des conseils d'administration.
Le Président (M. Joly): O. K.
M. Côté (Charlesbourg): On rouvrira l'article 116 si
on en a besoin, mais en conformité avec...
Le Président (M. Joly): L'article 315 est-il
adopté?
M. Trudel: Attendez un petit peu, mon cher ami... M. le
Président, pardon.
Le Président (M. Joly): Non, non. Ça peut
être les deux ensemble, hein?
M. Côté (Charlesbourg): Mais néanmoins,
ami.
M. Trudel: Mais néanmoins, ami. Des voix: Ha, ha,
ha!
Le Président (M. Joly): Le temps que ça passe, il
faut que je le prenne.
M. Côté (Charlesbourg): Pensons-y.
Le Président (M. Joly): C'est souvent des amours de courte
durée.
M. Trudel: C'est comme ça en amour, souvent.
Une voix: On appelle ça un feu de paille.
M. Trudel:... ça et on reviendra sur les C. A.
d'établissements pour la convocation aussi.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 316.
Le Président (M. Joly): Donc, l'article 315 est
adopté, j'appelle l'article 316.
M. Côté (Charlesbourg): "les articles 117 et 118
s'appliquent, en les adaptant, aux séances du conseil d'administration.
"
M. Trudel: bon, alors, celui-là, il va falloir le
suspendre ou bien y revenir, je ne sais pas trop, parce que si on rajoute
ça, la question de la convocation...
M. Côté (Charlesbourg): Non, pas vraiment. La
convocation se fait à l'article 116.
M. Trudel: Ah, elle se fait à l'article 116.1. M.
Côté (Charlesbourg): C'est ça. M. Trudel: Ou
l'introduire à l'article 116.
M. Côté (Charlesbourg): On va l'introduire à
l'article 116. C'est le quorum. On a les mêmes exigences.
M. Trudel: à l'article 117, c'est le quorum et les
négociations.
M. Côté (Charlesbourg): Et peut
décréter un huis clos. C'est public, mais il peut
décréter un huis clos.
M. Trudel: Notamment, lorsqu'il est opportun, pour éviter
d'interroger une personne, lorsqu'il délibère sur la
négociation des conditions de travail.
M. Côté (Charlesbourg): Et le conseil
d'administration doit tenir, lors de chaque séance, une période
de questions.
M. Trudel: C'est une autre qui me trotte dans la tête
depuis longtemps. La période de questions, ça, c'est très
bon, démocratie directe.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Est-ce que le conseil régional
d'établissement est obligé de faire - je prends le modèle
des municipalités - la lecture des comptes, de faire accepter les
comptes? Non, hein?
Le modèle de fonctionnement des municipalités, il y a
comme une espèce de modèle qui s'est établi, qui est assez
proche des éléments les plus précieux de la
démocratie directe. C'est extraordinaire lorsque ça peut
paraître lourd, mais le conseil municipal est obligé, à
chacune de ses séances, de faire accepter les comptes à payer.
Ça peut paraître fastidieux dans un gros conseil municipal, sauf
que c'est un élément de démocratie directe et de
contrôle d'Imputabilité extraordinaire, surtout quand ça se
fait avant la période de questions.
M. D'As tous (André): Dans nos centres hospitaliers ou les
autres, il y a une présentation du suivi des budgets au mois ou aux
trois mois, mais je ne suis pas sûr qu'il y a... Je suis même
convaincu qu'il n'y a pas de dépôt de comptes à payer comme
tel. Il y a le budget, il y a le suivi du budget, il y a les écarts. On
parle des écarts, on parle des façons de redresser, mais les
comptes, c'est vraiment de l'administration courante du directeur
général et de l'administration.
M. Trudel: Oui, oui, je ne fais pas la grande bataille
là-dessus. Ce que j'ai envie de dire au ministre, ce matin, c'est votre
argument; l'administration courante, ça, c'est le directeur
général. Le directeur des finances, c'est la
délégation de pouvoirs. C'est pour ça que je parlais de
délégué, de la délégation de pouvoirs, de
signatures au niveau des dépenses, l'autre jour.
Là-dessus, je vais juste vous dire que c'est exactement le
même débat qui a prévalu, qui prévaut et qui
réapparaît périodiquement dans les municipalités
parce qu'une municipalité qui a le moindrement d'envergure dit: Faire
approuver les comptes à payer, ça n'a pas de bon sens, sauf que
si ça vaut pour les municipalités, je fais juste dire, ce matin,
à moins que vous ayez une remarque ià-dessus...
M. D'Astous: C'est que le conseil approuve les façons
d'assumer la conformité des paiements, des engagements par une
procédure et une espèce de politique, et les vérificateurs
vérifient si ça s'applique.
M. Trudel: Je suis tout à fait d'accord avec ça.
J'ai fonctionné dans plusieurs établissements publics et, je vais
vous le dire franchement, ça dépend à quel bout de la
lorgnette on est. J'étais recteur d'université puis des gens
disaient: Bon, bien, il faudrait faire la lecture des comptes et adopter les
comptes à payer.
M. Côté (Charlesbourg): Ça ne se fait
pas.
M. Trudel: Ça ne se faisait pas. C'était le
même cadre financier, sauf que je suis toujours resté avec un
grand point d'interrogation. Si c'est si valable que cela pour les
municipalités - puis ce ne sont pas des petites affaires, les petites
municipalités, non plus...
M, Caron: II y a un pouvoir de taxation, par exemple, au niveau
des municipalités.
M. Trudel: Oui, il y a un pouvoir de taxation, c'est vrai, c'est
différent. Sauf que ce que j'ai juste envie de dire là-dessus au
ministre, c'est que ce n'est pas tout à fait terminé, les
discussions, au contraire. Je vais juste l'Inviter à
réfléchir sur cette Indication-là. On introduit la
période de questions nécessaire. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu
au moins de statuer, ici, sur la pensée de l'adoption des comptes?
M. D'Astous: Parce qu'on achète pour 1 500 000 000 $ dans
le réseau.
M. Trudel: Oui, mais...
M. D'Astous: On pourrait avoir des normes. On peut
réfléchir à ça.
M. Trudel: Je sais tout ça et je sais que ça peut
être lourd, mais ça, c'est l'argument aussi
qu'on emploie, qui revient périodiquement dans les
municipalités. Lorsque tu arrives le soir, à l'assemblée
publique, et que tu dois faire la lecture des comptes à payer, ça
peut devenir très lourd parce que les municipalités, ce n'est
plus des "bineries", non plus, dans de très grands nombres de cas, sauf
que quel élément de contrôle et d'imputabilité du
fric public...
M. Côté (Charlesbourg): C'est le début de la
sagesse.
M. Trudel: Ah! Je vais vous dire une chose. Il y a une dose, il y
a une injection de sagesse, là, extraordinaire, et de prudence pour les
administrateurs. Ce que je vais juste vous dire, c'est: N'allons pas
profondément. Je vous invite...
M. Côté (Charlesbourg): À vérifier.
Oui.
M. Trudel: ...à vérifier et à
réfléchir là-dessus.
M. Côté (Charlesbourg): D'ailleurs, ça
répondrait possiblement à l'interrogation qu'on se faisait hier:
trouver un ministre... un mécanisme...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Y en a qui vous cherchent?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Vont-ils vous trouver?
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous dire une
affaire, c'est parce qu'hier on a parlé de ducs. J'ai été
influencé par la famille royale. Mais on a découvert hier aussi
un roi de basse-cour.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Va-t-il y avoir une bataille de coqs?
M. Côté (Charlesbourg): Oh non! Non, parce que je
suis un boeuf.
Des voix: Ha, ha, ha! Une voix: ...combat...
M. Trudel: Je vous en raconterai une en privé, petit
boeuf, gros boeuf.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Joly): II y en a qui vont se faire
encorner.
M. Côté (Charlesbourg): II dit: II ne faudrait pas
croire, parce que le boeuf est anes- thésié, que le coq va
pouvoir chanter indéfiniment.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Revenons à nos
moutons.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Et que certains surveillent la salle de
réveil.
M. Côté (Charlesbourg): C'est parce qu'on
recherchait un mécanisme qui pourrait s'apparenter pas à
l'étude des crédits, mais aux engagements financiers.
M. Trudel: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): C'est peut-être le
fait que la lecture des comptes est une situation où c'est rendu public;
à tout le moins, tu dois répondre aux questions.
M. Trudel: J'aime beaucoup l'expression que vous employez. Il y a
une dose de sagesse qui peut être injectée là-dedans. Par
ailleurs, il faut toujours regarder si on n'est pas en train de s'installer
dans une bureaucratie qui n'atteint pas les objectifs qu'on veut rechercher. Il
faut y penser et réfléchir.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 316 est adopté.
L'article 317 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Les décisions du
conseil d'administration sont prises à la majorité des voix des
membres présents. "En cas de partage des voix, le président ou,
en son absence, le vice-président dispose d'une voix
prépondérante." le président (M. Joly): merci, m.
le ministre. (11 h 45)
M. Trudel: Toutes les décisions sont prises à la
majorité des voix des membres présents, mais on n'a pas, au
niveau des établissements, papillonné pour la désignation
aux deux tiers du directeur général. Alors, suspendu et passons
à de la...
M. Côté (Charlesbourg): Qu'on s'entende sur ce que
ça veut dire. L'article 142. Ça serait à 142. M. le
Président, c'est plutôt à l'article 148 qu'on s'est
prévalu... On s'est prévalu de l'article 148 pour le nommer et le
destituer aux deux tiers.
M. Trudel: Et on va retrouver ça où pour le
D.G. de la régie?
M. Côté (Charlesbourg): Le D.G. de la régie,
on va le mettre... C'est à l'article 317 que ça pourrait se
faire. Donc, on va suspendre l'article 317 et on va revenir, à la fin de
notre séance, pour...
Le Président (M. Joly): Parfait. Article 317 suspendu.
J'appelle l'article 318.
M. Côté (Charlesbourg): "Les articles 110 et 120
s'appliquent, en les adaptant, à la régie régionale."
M. Trudel: C'est lequel? C'est l'article 318 ça?
Le Président (M. Joly): Article 318.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
Le Président (M. Joly): II y a un papillon.
M. Côté (Charlesbourg): Un papillon, excusez.
M. Trudel: Un papillon.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer l'article 318par
le suivant: "En cas d'urgence, une résolution écrite et
signée par tous les membres du conseil d'administration a la même
valeur que si elle avait été prise en séance. "Cette
résolution est déposée à la séance
subséquente et conservée avec les procès-verbaux des
séances du conseil d'administration."
C'est un papillon qu'on avait fait adopter au niveau des
établissements, qui se retrouve donc aussi au niveau de la régie
régionale.
M. Trudel: C'est ça. Encore une question qui pourrait
être, si elle est d'intérêt, là... J'ai vu, dans
beaucoup d'organismes de nature régionale, l'assise légale pour
la réunion d'urgence de légaliser la conférence
téléphonique. Là-dessus...
M. Côté (Charlesbourg): On avait dit...
M. Trudel: ...vous m'aviez répondu que... la, la, la, qui
se réunissent...
M. Côté (Charlesbourg): non, non. parce que
c'était votre exemple du gars qui était à paris, qui avait
participe à l'un de vos téléphones-conférence.
M. Trudel: C'est ça. Sauf que là, on a
forcément des membres qui, géographiquement, vont être...
C'est parce que moi, c'était l'Inverse.
C'est pour ne pas bloquer le fonctionnement du conseil d'administration.
Si tu as une résolution urgente à prendre, tu peux la faire par
conférence téléphonique et, je ne sais pas... Il faudrait
regarder ça si ce n'est pas... On est au niveau de la modernité
des moyens de communication, là.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, sauf que c'était
un moyen qui se répandait passablement et on pouvait se retrouver dans
des situations où, pendant six mois, les gens ne se sont même pas
vus. Ils ont tout réglé par téléphone.
M. Trudel: J'accepte. L'article 318 adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 318 est adopté.
L'article 319 est appelé. Excusez, l'amendement à 318, a priori,
est adopté...
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): ...et l'article 318 tel
qu'amendé est adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 319 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Une régie
régionale peut, par règlement: "1° créer les
commissions nécessaires à la poursuite de ses fins; "2°
déterminer leur composition, leurs fonctions, devoirs et pouvoirs, les
modalités d'administration de leurs affaires, les règles de leur
régie Interne et leur financement; "3° déterminer le mode de
nomination, les qualifications, les fonctions, devoirs et pouvoirs, la
durée du mandat et le mode de destitution de leurs membres. "Un tel
règlement entre en vigueur à la date de son approbation par le
ministre."
Je me suis mis une petite note en marge, compte tenu de nos discussions.
Le social...
M. Trudel: Exact, moi, j'ai le social. M. Côté
(Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Ça fait que si on faisait l'économie
générale du raisonnement qu'on a...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: ...je le suspendrais puis or continuerait sur ce qui
est moins conflictuel.
M. Côté (Charlesbourg): o.k. évidemment: mais
quand on parlait de la commlssior sociale, c'est parce qu'on avait la
commissioc médicale.
M. Trudel: Oui, c'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): O. K. Mais elle n'est pas
marquée dedans, la commission médicale, là.
Comprends-tu?
M. Trudel: Oui... venir avec des structures, des fonctions.
M. Côté (Charlesbourg): C'est un message, un
signal.
M. Trudel: Un signal.
M. Côté (Charlesbourg): Les gens du social vont
être bien heureux, eux autres. Ils se contentent bien souvent des
signaux. D'autres en exigent pas mal plus.
M. Trudel: Vous allez avoir la route. M. Côté
(Charlesbourg): Notamment... M. Trudel: Mais...
M. Côté (Charlesbourg):... créer des
commissions....
M. Trudel: Je conseille de revoir le libellé plus exact
parce que ça...
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui. Non, non, mais
c'est...
M. Trudel: Je ne veux pas non plus, moi, faire ouvrir ça
tous azimuts.
M. Côté (Charlesbourg): Non, non, c'était
à titre exploratoire, évidemment, dans nos conversations.
M. Trudel: O. K.
M. Côté (Charlesbourg): Vous aurez compris que le
texte final, lui aussi, devra être balisé par le social,
maintenant que nos textes sur le médical doivent être
validés par le médical, n'est-ce pas?
M. Trudel: Oh! Quelle logique! C'est le social qui appelle. Ils
ne le prennent pas.
M. Côté (Charlesbourg): Oh non.
M. Trudel: Oui, docteur.
M. Côté (Charlesbourg): C'est l'urgence.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: C'est l'urgence.
Une voix: II manque de placebo.
M. Trudel: À moins qu'il manque de chirurgiens.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, je te gagerais pas mal
plus qu'il manque de médecins dans les régions.
Une voix: Ça a beau appeler.
M. Côté (Charlesbourg): Je vous demande de
suspendre, M. le Président.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement et l'article
319 sont suspendus. L'article 320 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Et on comprend qu'on suspend
pour Intégrer là le message d'une commission régionale
sociale.
M. Trudel: Merveilleux.
M. Côté (Charlesbourg): II s'agira de...
M. Trudel: Un jour, j'aurai une question à vous poser:
Qu'est-ce que vous entendez faire, finalement, avec le Conseil des affaires
sociales du Québec? La question est posée. Vous me
répondrez plus tard.
Le Président (M. Joly): Merci. Avis de la question.
M. Côté (Charlesbourg): Si la loi est
adoptée, vous allez savoir ce que je vais faire avec.
M. Trudel: Non, je veux le savoir avant, si vous voulez adopter
la loi. Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Article 320.
Le Président (M. Joly): L'article 320 est appelé,
M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): "Les articles 122, 124 et
125 s'appliquent, en les adaptant, aux documents et archives de la régie
régionale. "
M. Trudel: Les CRSSS, il y en a 12 actuellement au
Québec?
M. Côté (Charlesbourg): 12, oui.
M. Trudel: Articles 122, 124, 125. Est-ce que c'était le
fonds d'archives, ça aussi, à l'article 122, là?
M. Côté (Charlesbourg): II en est de même
dès documents et des copies ou extraits qui émanent...
M. Trudel: C'est parce qu'il va falloir avoir
une...
M. Côté (Charlesbourg): On a eu une grande
discussion là-dessus.
M. Trudel: Oui. C'est parce qu'il va falloir assurer la suite. On
va passer, grosso modo, de...
M. Côté (Charlesbourg): Oui ...de 12 à 17,
c'est ça, oui.
M. Trudel: ...de 12 à 17 et là, il va y avoir... Il
y en a des parties, des 17...
M. Côté (Charlesbourg): II va y avoir des partages
alors que, dans d'autres cas, il n'y avait pas de partage dans les
rassemblements.
M. Trudel: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): Un regroupement...
M. Trudel: Un regroupement. C'est parce qu'il va y avoir des
documents qui vont être nécessaires pour la poursuite du
début des activités de certaines régies régionales,
qui vont prendre des morceaux de... Prenons Laval et Montréal. Il va
falloir à quelque part qu'il y ait, je ne sais trop, un
dépôt d'archives ou un patrimoine établi à quelque
part.
M. Côté (Charlesbourg): Un pouvoir de consultation.
Parce que l'original devra toujours être...
M. Trudel: Oui. Est-ce que vous pouvez vous engager à ce
que, dans la loi d'application, ce soit traité, ça?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Je pense qu'il n'y a pas uniquement sur le plan de
la...
M. Côté (Charlesbourg): Je vais prendre
l'engagement, oui.
Une voix: ...possession.
M. Trudel: Ça rallonge l'été de certains. Il
n'y a pas juste les documents nécessaires pour l'engagement ou le
début des activités d'une régie régionale, qui n'a
pas forcément... Si elle est nouvelle, elle n'a pas de fonds
d'archives.
M. Côté (Charlesbourg): Mme Demers me dit que vous
n'avez pas à craindre parce que la loi d'application couvre tout.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: II me semble que j'ai déjà entendu
ça par rapport au présent projet de loi.
Ça se peut, ça?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Trudel: Que ça couvrait tout, tout, tout.
M. Côté (Charlesbourg): On n'a jamais eu la
prétention de dire que ça couvrait tout comme projet de loi. On a
fait un projet de loi et c'a permis à bien du monde de le critiquer,
alors que, évidemment, quand tu t'installes dans le rôle de
critique, c'est facile; dans le rôle de celui de le concevoir, c'est bien
plus difficile.
M. Trudel: C'est un job.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
M. Trudel: Donc, bien noter qu'il va falloir retrouver
ça...
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: ...parce que je finis ma phrase de tantôt. Ce
n'est pas seulement pour le début des nouvelles régies...
M. Côté (Charlesbourg): Non, c'est pour...
M. Trudel: ...c'est pour la valeur historique aussi de ce qui est
déjà constitué. Notre histoire au Québec, elle est
précieuse.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Donc, il ne faudrait pas se faire reprocher par les
historiens de dire: Ah! ils étaient fatigués. C'était le
jeudi. D'abord, ce n'est pas vrai qu'on était fatigués...
M. Côté (Charlesbourg): Non.
M. Trudel: ...vraiment. Deuxièmement, ce n'était
pas vendredi. C'était jeudi et, troisièmement, c'est: Mais ils
avaient eu le souci de l'histoire parce que le ministre, à
l'époque, avait une formation d'historien et le critique
également. Alors, on sera clairs devant l'histoire.
M. Côté (Charlesbourg): Ça va? M. Trudel:
Ça va. M. Côté (Charlesbourg): Adopté. M.
Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): Adopté, 320. L'article 321
est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. On va I»
suspendre, M. le Président, l'article 321, parc» qu'il a des
implications aussi avec l'article 423.1
concernant des directeurs généraux. On les adoptera tous
en même temps quand on y reviendra.
Le Président (M. Joly): Parfait, merci. M. Trudel:
Parfait!
Le Président (M. Joly): Article 321 suspendu. L'article
322 appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Le directeur
général est responsable, sous l'autorité du conseil
d'administration, de l'administration et du fonctionnement de la régie
régionale dans Is cadre de ses règlements."
M. Trudel: Ce n'est pas si pire.
Le Président (M. Joly): Un petit papillon.
M. Côté (Charlesbourg): attendez un peu. ajouter,
à la fin, l'alinéa suivant: "ii veille à
l'exécution des décisions du conseil d'administration et s'assure
que soit transmise à ce dernier toute l'information qu'il requiert ou
qui lui est nécessaire pour assumer ses responsabilités."
M. Trudel: Pourquoi?
M. Côté (Charlesbourg): Je vais vous le dire. Vous
vous souvenez, ça fait deux ou trois fois que je vous parle de ma
réunion du 17 janvier, qui a duré entre quatre et cinq heures,
à répondre à des questions des directeurs
généraux, qui parlaient d'un article qui était pas mal
chargé pour des gens en qui on avait confiance. C'est exactement
celui-là. On l'avait tellement restreint que ça
nécessitait un petit ajout qui est de la nature du papillon qui est
là et qui dit bien ce qu'il veut dire: "II veille à
l'exécution des décisions du conseil d'administration et s'assure
que soit transmise à ce dernier toute l'information qu'il requiert ou
qui lui est nécessaire pour assumer ses responsabilités."
M. Trudel: Et le 17 janvier, qu'est-ce qu'ils vous avaient dit?
Je m'excuse. J'avais un petit...
M. Côté (Charlesbourg): J'ai répondu pendant
quatre à cinq heures à des questions et on me disait, pour
quelqu'un à qui on voulait donner toutes ces nouvelles
responsabilités, une confiance tout à fait extraordinaire, on
sentait le besoin de les encarcaner par toute une série de... On avait
un certain nombre de... Je pense qu'il y avait 13 points à
l'intérieur et ce n'était pas un chiffre chanceux, cette
journée-là. Donc, ie ministre y a goûté 13 fois et
i! avait raison. Donc, on l'a enlevé. On a adopté, promis ce
texte-là avec le papillon. C'est le même texte pour le directeur
général de la régie régionale que pour le directeur
général d'un établissement. (12 heures)
M. Trudel: Qui est adopté à...
M. Côté (Charlesbourg): Ça doit être
dans l'article 140 et quelque, l'article 143.
M. Trudel: L'article 143?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Mais ça, ce que vous êtes en train de
dire, c'est que c'est un irritant pour les directeurs généraux.
C'est ça que vous me dites, là?
M. Côté (Charlesbourg): que la nomenclature... quand
on disait: ii doit, notamment. et le chapelet était là. il y en
avait 13.
M. Trudel: Ah, il veille.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: C'est ça, l'adoucissement qu'il avait
apporté. Ça va, ça.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, adopté.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
322 est adopté. L'article 322...
M. Trudel: Je n'insisterai pas. Je ne veux pas qu'il
réponde!
M. Côté (Charlesbourg): Alors, n'insiste pas.
Le Président (M. Joly): L'article 322 est adopté
tel qu'amendé. L'article 323 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Les articles 145 à
147 s'appliquent, en les adaptant, au directeur général."
Y a-t-il un papillon? Non, il n'y a pas de papillon.
Une voix: Les articles 145 à 147, c'est... M. Trudel:
C'est la déclaration d'intérêt.
M. Côté (Charlesbourg): oui, l'exclusivité.
donc, c'est aussi resserré pour le directeur régional et les
autres cadres de la. régie régionale que ça l'est pour ie
directeur général de l'établissement.
Une voix:... plein temps.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, exclusivité de
fonction.
M. Trudel: C'est-à-dire que pour les autres cadres, sauf
erreur, vous avez dit que ce serait
par règlement.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais c'est parce qu'il
y avait le titre de la section, directeur général et autres
cadres en termes de préoccupation, alors que ça, ici, ça
vise le directeur général.
M. Trudel: Puis la déclaration d'intérêt
annuelle est à l'article 145.1? C'est comme ça qu'elle
s'appelle.
Une voix: ...a été adoptée aussi.
M. Trudel: Oui, elle est adoptée. Elle s'applique donc
quand on dit ça. Évidemment, les articles 145 à 147...
elle fait partie du groupe.
M. Côté (Charlesbourg): Ça l'inclut.
M. Trudel: ce n'est pas )a même chose pour les membres du
conseil d'administration. eux, ils ont à déclarer leur possible
conflit d'intérêts sur des décisions et ils doivent se
retirer du conseil, lorsqu'une...
M. Côté (Charlesbourg): Ce qu'on a fait, c'est...
Rappelez-vous, c'est qu'on a créé l'obligation de dénoncer
des intérêts et de s'abstenir de participer au processus
décisionnel, à la décision.
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 323 est adopté.
L'article 324 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Le directeur
général sélectionne et engage les membres du personnel, y
compris les cadres autres que les cadres supérieurs et adresse au
conseil d'administration des recommandations sur l'engagement et la nomination
des cadres supérieurs conformément aux règlements pris en
vertu de l'article 412."
Il y a un papillon. Ah, ça va être extraordinaire! Quel
soulagement! "Supprimer l'article 324."
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Joly): Est-ce que l'amendement à
l'article 324 est adopté?
M. Trudel: II faut que je pose au moins une question sur
le...
Le Président (M. Joly): L'article 324 est
supprimé.
M. Trudel: II faut que je pose une question sur le vide!
Le Président (M. Joly): L'article 325 est
appelé.
M. Trudel: Non, attends un peu. Minute, là!
Le Président (M. Joly): Vous voulez absolument vous
exprimer?
Une voix: ...pour donner plus de marge de même.
M. Trudel: Qui est-ce qui engage le personnel? Vous ne voulez pas
qu'il y ait de personnel? Alors, il va être tout seul.
M. Côté (Charlesbourg): Non, il va être tout
seul. Comme ça, il n'y aura plus de bureaucrates puis de technocrates.
Il va y avoir un homme à tout faire.
M. Trudel: C'est à I43f que c'est marqué pour les
établissements.
Une voix: C'est une concordance.
M. Côté (Charlesbourg): Ce serait une concordance
avec l'article 123, mais...
M. Trudel: L'article 143, je pense.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 143, oui.
M. Charlebois (Maurice): Dans l'article 143 original, il y avait,
comme on l'a dit tantôt, 13 fonctions, dont celle qui apparaît
à l'article 324.
M. Trudel: Sauf erreur, on a tout supprimé ça,
à l'article 143.
M. Charlebois: Exact. Donc, par concordance, pour le directeur de
la régie régionale, on fait la même chose.
M. Trudel: Puis l'autre bout, qui va engager?
M. Charlebois: C'est le directeur général.
M. Côté (Charlesbourg): "Le directeur
général est responsable, sous l'autorité du conseil
d'administration, de l'administration et du fonctionnement de la régie
régionale dans le cadre de ses règlements." L'article 322.
Responsable, sous l'autorité du conseil d'administration, c'est normal,
de l'administration et du fonctionnement.
M. Charlebois: Dans le fond, dans le projet original, il y avait,
pour directeur général de l'établissement, un directeur
général de régie régionale, deux approches. Dans la
version révisée, il y a une seule approche pour les deux, qui est
celle de faire en sorte que le directeur
général a le plein mandat. C'est la discussion qu'on a eue
à l'article 143.
M. Trudel: À quel endroit on va retrouver ce qu'on appelle
généralement le règlement numéro 1 d'un
établissement ou d'un organisme? C'est le règlement de
régie interne parce que c'est là-dedans que l'on va retrouver les
délégations de pouvoirs pour l'engagement du personnel.
Sauf erreur, je pense qu'on avait dit: On le retrouvera dans les
articles 340 et suivants.
M. Côté (Charlesbourg): Non. L'article 340, c'est le
ministre, mais...
M. Trudel: On n'a pas prévu. Évidemment, il va
avoir des pouvoirs d'élaborer et d'adopter des règlements, mais
lorsqu'on prend une corporation, le premier geste qu'elle pose, normalement,
c'est l'adoption de son règlement de régie interne, qui est le
règlement général numéro 1 de la corporation.
Si ce n'est pas dedans, il va falloir à quelque part, pour toutes
les corporations visées, à mon avis, avoir une indication de
l'adoption d'un règlement da régie interne, puis je pense qu'il
va falloir mettre les balises sur ce que doit comprendre ce règlement
numéro 1 de régie interne des établissements et qu'il y
ait une politique pour approuver et scruter ça, parce que si on avait
senti le besoin, au départ, de faire un article 324... Ce n'est pas la
même chose, l'engagement d'un cadre supérieur puis l'engagement du
personnel dans les métiers, techniques, bureaux, etc.
M. Côté (Charlesbourg): "76. L'établissement
peut édicter les règlements nécessaires à la
conduite de ses affaires et à l'exercice de ses responsabilités.
Il doit édicter des règlements sur toute matière
déterminée par règlement du gouvernement, lorsqu'elle
relève de la compétence de l'établissement. "Une copie des
règlements édictés par un établissement est
transmise à la régie régionale ou au ministre, à
leur demande." L'article 76.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Et pour compléter le
tout, vous vous rappelez d'un article... Dites-moi le numéro d'un
article qui...
M. Trudel: 410.
M. Côté (Charlesbourg): 4°.
M. Trudel: 4°.
M. Côté (Charlesbourg): "déterminer les
règlements qu'une régie régionale ou un
établissement peut ou doit édicter". Comme vous voyez, le "un"
est utile à l'occasion.
M. Trudel: II faut bien que ça serve à quelque
chose.
Une voix: Bien sûr, au prix que je l'ai payé. M.
Trudel: À l'heure.
M. Côté (Charlesbourg): La moitié d'un
médecin. Oui, O.K.
M. Trudel: Ah! C'est par là que ça va passer...
M. Côté (Charlesbourg): II y a un plafond.
Même s'il fait de Pitinérance, il n'y a rien de plus.
M. Trudel: Article 410,4°.
M. Côté (Charlesbourg): 4°. Oui, je vous l'ai
lu: "déterminer les règlements...
M. Trudel: Oui, oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...qu'une régie
régionale ou un établissement peut ou doit édicter".
M. Trudel: Ça, c'est le règlement du
gouvernement.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: C'est parce que la partie engagement du personnel
n'est pas un détail. Il doit absolument y avoir un règlement.
M. Charlebois: II existe un règlement pris en vertu de
l'article 154 actuellement, qui va devenir 412 dans le projet de loi 120.
L'article 412 donne le pouvoir au gouvernement de déterminer les
conditions de nomination des directeurs généraux et les
conditions de travail des cadres. On a donc des règlements assez
élaborés qui existent et qui prévoient des conditions de
nomination, d'engagement, de rupture d'engagement, de congédiement, etc.
Tout ça, c'est dans un règlement adopté en vertu de
l'article 412, quand la loi sera adoptée, mais c'est à peu
près le même texte.
M.Trudel: ...412?
M. Chariebois: Pour les directeurs généraux, oui,
la nomination, etc., c'est prévu là par règlement, puis
pour les autres cadres, il y a des règles également qui sont
établies: périodes de probation, par exemple, etc. Tout est
prévu dans un règlement.
M. Trudel: Ça, c'est les conditions de
travail du directeur général, des cadres supérieurs
et des cadres.
M. Charlebois: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): Et l'article 312.3 le balise
aussi parce que 312.3 dit: "d'engager le directeur général et
d'entériner les nominations des cadres supérieurs". Donc, au
niveau de...
M. Trudel: Sauf que... il n'est pas adopté encore.
M. Côté (Charlesbourg): Non. Et surtout que dans les
papillons, on le limitait au cadre responsable de plaintes, pour ajouter
à notre malheur. On va y arriver. On va revenir à l'article 312
vers 12 h 55.
M. Trudel: Bon, alors, adopté.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement 324
adopté? L'article 324 est adopté, donc supprimé. L'article
325 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Tes articles 163 et 164
s'appliquent, en les adaptant, aux cadres supérieurs ou aux cadres
intermédiaires d'une régie régionale ou aux personnes qui
y occupent un emploi."
M. Trudel: C'est les conflits d'intérêts,
ça.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Qu'est-ce que vous m'avez dit sur les hors-cadres,
là? Je vous avals posé la question à cette occasion.
Ça, ça couvre les cadres supérieurs et les cadres
intermédiaires; puis là, je vous ai demandé c'était
quoi un directeur général et vous m'avez répondu: c'est un
cadre hors-cadre.
M. Côté (Charlesbourg): Pas seulement lui, certains
cadres supérieurs aussi.
M. Trudel: Quelques-uns.
M. Charlebois: Au niveau des règlements sur les conditions
de travail des cadres, il y a un règlement pour les cadres
supérieurs, en fait, pour les cadres, et ça vise les cadres
supérieurs et les cadres intermédiaires. Il y a un autre
règlement qui vise les directeurs généraux et, dans la
définition de cadre, on appelle ça des hors-cadres et ça
couvre directeurs généraux et adjoints aux directeurs
généraux. C'est une notion de hors-cadre. C'est ce qu'on vous
avait donné, là, comme explication.
M. Trudel: Oui, est-ce qu'ils sont finalement couverts par les
articles 163 et 164?
M. Charlebois: Oui.
M. Trudel: À partir du fait que c'est un règlement
sur les cadres qui couvre les hors-cadres?
M. Charlebois: Les articles 163 et 164 visent les cadres
supérieurs et intermédiaires et les directeurs
généraux sont visés par les articles 145 et 146. Les
directeurs généraux, c'est visé dans la loi, c'est
explicité dans la loi.
M. Trudel: Oui, c'est ça.
M. Charlebois: Et les articles 163 et 164 prévoient...
M. Trudel: Et les hors-cadres qui ne sont pas D.G.?
M. Charlebois: Les hors-cadres qui sont D.G... Ça vise le
directeur général seulement. Ça ne vise pas le directeur
général adjoint.
M. Trudel: l'article 145 et compagnie visent les directeurs
généraux. les articles 163 et 164 visent les cadres
supérieurs et les cadres intermédiaires. bon. le petit
groupe...
M. Côté (Charlesbourg): De hors-cadres...
M. Trudel: ...de hors-cadres, lui, il passe à travers les
mailles du filet?
M. Côté (Charlesbourg): Non, ce que j'ai compris,
c'est qu'ils n'étaient hors-cadres que sur le plan salarial. C'est
ça que j'ai compris.
M. Charlebois: La question est de savoir si les directeurs
généraux adjoints sont couverts par le conflit
d'Intérêts.
M. Côté (Charlesbourg): Le dernier coup, la
réponse était oui. (12 h 15)
M. Gaudreau: Oui. Ils sont de niveau cadre, des
hors-barèmes ou hors-classes, hors-normes.
M. Trudel: Non, mais c'est parce que M. Charlebois me
répond, sauf erreur, qu'il y a trois règlements, grosso modo, qui
couvrent ça. Il y en a un pour les cadres intermédiaires, il y en
a un pour les cadres supérieurs et il y en a un pour les directeurs
généraux qui sont considérés comme des... Encore
là, c'est du jargon, ça. Mais il y en a trois. Il y a trois
règlements, si je comprends bien: un pour les cadres
intermédiaires, un pour les cadres supérieurs et un pour les
directeurs généraux. Bon, alors, le cadre, l'adjoint au directeur
général, il ne semble pas que c'est... Il semble que le directeur
général adjoint, ce n'est ni un cadre supérieur, ni un
cadre intermédiaire et forcément pas un D.G. Ça fait
que lui, il est dans la lettre deux. Il n'est pas couvert.
M. Côté (Charlesbourg): on pourrait peut-être
revenir aux articles 17 et 312 pour les libérer.
Le Président (M. Joly): Nous allons suspren-dre l'article
325 et j'appelle l'article 312.
M. Côté (Charlesbourg): Bon, insérer, au
début de... Je vais reprendre l'amendement au complet, M. le
Président. le président (m. joly): s'il vous plaît, m. le
ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Insérer, au
début de l'article 312, l'alinéa suivant: "312. Le conseil
d'administration d'une régie régionale administre les affaires de
la régie et en exerce tous les pouvoirs." 2° Supprimer, dans la
première ligne de ce qui précède le paragraphe 1°, les
mots "d'une régie régionale". 3° Remplacer, dans la
deuxième ligne du paragraphe 1°, le mot "leur" par le mot "lui".
3.1° Remplacer la troisième ligne du paragraphe 1° par ce qui
suit: "de l'état de santé et de bien-être de la population
de sa région, des particularités socioculturelles et
linguistiques de cette population et des". 4° Ajouter, à la fin du
paragraphe 2°, les mots et le signe ", en tenant compte des mêmes
particularités que celles visées au paragraphe 1°". 5°
Remplacer le paragraphe 3° par le suivant: "3° de nommer le directeur
général et d'entériner la désignation faite par le
directeur général du cadre supérieur responsable de
l'application de la procédure d'examen des plaintes des usagers
visée à l'article 39." C'est fini.
Le Président (M. Joly): Nous allons, si je comprends bien,
M. le ministre, retirer le premier amendement.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui.
Le Président (M. Joly): Parfait. Pour le substituer par
celui que vous venez de lire. Merci.
M. Trudel: En tout cas, sur la fine mécanique, il faudrait
que tu regardes ça parce que tu dis: On va changer la troisième
ligne, on va remplacer la troisième ligne qui commence par "en
tenant"... Vous êtes toujours là-dedans? Oh, oh, oh!
M. Côté (Charlesbourg): Ha, ha, hal
Le Président (M. Joly): C'est tout un amendement.
M. Trudel: Ça ne sera pas long, ça ne sera pas
long, vous allez voir......bel effort, bel effort.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): Donc, l'amendement est
adopté. L'article tel qu'amendé... Excusez!
M. Trudel: Là, c'est parce que je n'ai pas vu le cadre
supérieur; c'était l'autre bel effort. C'est ça. J'ai
droit à 10 secondes.
Le Président (M. Joly): Ah sûrement. Moi, je vous
permets de vous joindre aux efforts des légistes.
M. Trudel: Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Vous savez, 10 secondes,
compte tenu du temps qu'on a pris, c'est une goutte d'eau dans l'océan.
On peut bien vous le donner.
Le Président (M. Joly): Ça fera 8 semaines et demie
et 10 secondes. Il reste une demi-semaine jusqu'à la semaine prochaine.
Là, il nous reste encore une journée la semaine prochaine.
M. Côté (Charlesbourg): Une semaine au mois
d'août.
Le Président (M. Joly): Peut-être, M. le ministre,
qu'on peut aviser maintenant les gens que nous ne siégeons pas cet
après-midi et nous ne siégerons pas ce soir. Nous entrevoyons
vous revoir mardi matin, neuf heures.
M. Trudel: Je pensais que vous voudriez dire à 3 h 30 cet
après-midi...
Le Président (M. Joly): Mardi matin, neuf heures.
M. Trudel: ...nous vous informerons de la décision de
siéger plus tard.
Le Président (M. Joly): Non, tant qu'à vous faire
attendre indûment. Je sais que vous aimez ça, le restaurant Le
Parlementaire, mais, nous autres aussi, d'ailleurs.
M. Côté (Charlesbourg): II dit: Vous autres, c'est
huit semaines, mais nous autres, c'est...
Le Président (M. Joly): À l'année!
M. Trudel: Oui. À l'année.
Le Président (M. Joly): Alors, l'amendement
est adopté à l'article 312. Et l'article 312 est
adopté tel qu'amendé. L'article 317 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer, dans le
première ligne du premier alinéa, le mot "les" par les
mots...
M. Trudel: Voulez-vous rappeler la classe à l'ordre, M. le
Président, après l'annonce de congé?
Le Président (M. Joly): S'il vous plaît! Je sais que
les bonnes nouvelles, là, ça devient excitant et la
fébrilité monte...
M. Côté (Charlesbourg): Ç'a l'air... Oui.
Une voix: Des grandes vacances!
M. Côté (Charlesbourg): Ça me fait rappeler,
M. le Président, quand on remettait nos copies d'examen, à la fin
de l'année, dans...
M. Trudel: Oui, oui. Ce n'est pas fini. Il y a d'autres examens,
là!
Des voix:, Ha, ha, ha!
M. Côté (Charlesbourg): Remplacer, dans la
première ligne du premier alinéa, le mot "les" par les mots "sous
réserve de l'article 148 qui s'applique, en l'adaptant, à la
régie régionale, les".
Le Président (M. Joly): Merci, M. le ministre.
Une voix: Quel article?
Le Président (M. Joly): L'article 317.
M. Trudel: 148, c'est bien là.
M. Côté (Charlesbourg): 148, c'était... D.
G., 148... Destitution...
Une voix: Et nomination.
M. Côté (Charlesbourg): Et nomination, aux deux
tiers...
M. Trudel: Deux tiers...
M. Côté (Charlesbourg): Oui...
M. Trudel: O. K. Bien, c'est à l'article 316 qu'on va
revenir sur la convocation et tout ça?
M. Côté (Charlesbourg): C'est
réglé.
M. Gaudreau: Ah non. C'est parce que la réponse est
à l'article 133. M. le ministre avait tout à fait raison. On a
quelque chose...
M. Côté (Charlesbourg): J'ai une raison de croire
à cette commission-là.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Vous avez de la mémoire. Il avait raison sur
quoi, là?
M. Côté (Charlesbourg): L'article 133...
M. Trudel: L'article 133, la demande écrite du tiers des
membres, là. On cherchait ça dans le bout de l'article 116,
mais...
Une voix:... 133..
M. Côté (Charlesbourg): Oui. On appliquait le
même principe à la régie régionale qu'on avait
déjà appliqué au niveau du conseil d'administration. J'ai
dormi quelque temps pendant la commission, mais il y a des bouts où j'ai
été réveillé aussi.
M. Trudel: moi, il y a un petit bout où j'ai dormi
tantôt. bon, là, on va régler l'article 317. l'article 316,
on va y revenir, là?
M. Côté (Charlesbourg): Non.
Le Président (M. Joly): L'article 316, c'est
adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: L'article 315, on parlait de...
M. Côté (Charlesbourg): L'article 316 était
déjà adopté.
M. Trudel: C'est sur l'article 315 qu'il faut revenir?
M. Gaudreau:... souligné qu'on n'avait pas ça dans
les établissements...
M. Trudel: Oui...
M. Gaudreau:... la possibilité de se réunir
à la demande...
M. Côté (Charlesbourg): Du tiers...
M. Gaudreau:... du tiers des membres en fonction.
M. Trudel: Et c'est là!
M. Gaudreau: On le nomme. Et à l'article 133...
M. Côté (Charlesbourg): À l'article 133,
c'était là.
M. Gaudreau: On cherchait ça à l'article 116, mais
on ne le trouvait pas.
M. Trudel: L'article 317, on dit maintenant, là...
M. Gaudreau: ...de l'article 148 qui s'applique, en l'adaptant,
à la régie régionale, les...
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Donc, l'article 325,
ça va? Êtes-vous encore hors-cadre?
M. Trudel: Êtes-vous encore dans le cadre, vous
là?
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
317 adopté?
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 317 est adopté
tel qu'amendé. J'appelle l'article 326? Non.
M. Trudel: L'article 325, on revient dessus.
M. Côté (Charlesbourg): L'article 325, M. le
Président.
Le Président (M. Joly): J'appelle l'article 325.
M. Côté (Charlesbourg): M. Chaiiebois.
M. Charlebois: Ce qu'il va falloir faire des D.G.A., des
directeurs généraux adjoints, qui sont visés par le
règlement des directeurs généraux. Ce sont des directeurs
généraux adjoints qu'on appelle à 80 % ou plus de la
rémunération du directeur général. Et il y en a
à peu près 20 ou 25 au Québec, dans de très grands
centres hospitaliers, essentiellement. Ces 25 sont visés par le
règlement des directeurs généraux et ils
bénéficient des conditions générales des directeurs
généraux.
C'est ce qui a amené à faire la définition au
règlement du directeur général, à utiliser
l'expression "hors-cadre". Un directeur général est un hors-cadre
et ainsi de suite, et ça comprend les D.G.A. Tels que les articles de la
foi apparaissent maintenant, les articles 145, 146 visent le D.G. et ça
ne vise pas le D.G.A. Quand on prend les articles 161, 163, je pense, il y a un
pouvoir réglementaire pour les cadres supérieurs. C'est dans ce
règlement cadres supérieurs; il va falloir dire qu'aux fins de ce
règlement, les D.G.A. sont couverts.
Si on ne le précise pas au règlement, effectivement, il y
en a quelques-uns qui passeraient à travers les maillons du filet, comme
vous le souligniez tantôt. Alors, il va falloir les viser par le
règlement des cadres supérieurs. C'est possible de faire
ça. Le règlement des cadres supérieurs, lorsqu'il sera
élaboré, on définira son champ d'application. Et dans son
champ d'application, on introduira qu'il faut comprendre la que les D.G.A.,
à 80 % ou plus, sont visés. Ça va être la
façon de les assujettir à ces conditions.
M. Trudel: li va bien falloir un jour, j'imagine, que vous les
désigniez tous cadres supérieurs ou cadres intermédiaires.
Par ailleurs, là, à mon avis, on mélange les affaires. On
mélange la fonction et la catégorie d'emploi. C'est ça qui
fait qu'on mélange fonction, mandat et catégorie d'emploi.
Ça se vit pareil. Parce qu'on est obligé de prendre les
dispositions à partir de la fonction du D.G. puis, pour les autres,
c'est par la catégorie d'emploi. Pour le D.G., on pourrait dire aussi
que c'est par le mandat qu'il a de disponibilité, il va falloir
très certainement éclaircir ça, la catégorie de
travail; c'est un cadre, un cadre intermédiaire ou un cadre
supérieur. Par ailleurs, il y a des mandats. Un cadre supérieur
reçoit un mandat de D.G. ou peut recevoir un mandat de directeur
général adjoint. C'est à peu près tout dans ce
cas-ci. Il ne peut pas y en avoir d'autre parce qu'on s'est accroché
à la réalité à partir de trois
éléments différents. Là, je comprends que pour 25
ou 30, vous m'avez dit, qui existent actuellement dans le réseau, je
peux accepter qu'on va les couvrir par le règlement. Parce que c'est une
couverture aussi pour... C'est beaucoup plus pour protéger. C'est aussi
pour protéger l'individu qui remplit ces fonctions-là. On peut
les prendre par là. Mais, nom de Dieu, il va falloir classifier
ça à partir de la catégorie d'emploi, les fonctions, les
mandats. (12 h 30)
M. Charlebois: Effectivement, quand on joue avec les titres
d'emplois comme D.G., cadre supérieur, etc., ça peut
apparaître confus, sauf que ça repose sur des règlements de
conditions de travail qui ont été élaborés au fil
des années et qui ont fait en sorte que les directeurs
généraux ont des conditions de travail différentes des
cadres supérieurs et intermédiaires. Enfin, ce n'est pas
simplement une fantaisie que d'avoir deux règlements. C'est qu'il y a
des conditions différentes. Il y a des droits différents, des
avantages différents pour les uns ou ies autres. Ce qui s'est produit,
c'est que ce qu'on appelle les D.G.A. à 30 % ont été
amenés à bénéficier des conditions des directeurs
généraux, et c'est un petit groupe. C'est pour ça, au
fond, qu'on joue avec deux catégories et qu'on joue avec deux
règlements.
On pourrait peut-être imaginer tout mettre ça dans un
même règlement, sauf qu'il y aurait véritablement deux
chapitres avec deux catégories de conditions de travail
différentes. Et enfin, ce n'est pas propre...
M. Trudel: Y compris que vous en auriez peut-être plus que
deux parce que vous auriez des cadres...
M. Charlebois: Oui.
M. Trudel: ...et des cadres supérieurs, là. On ne
refera pas toute la politique de gestion du personnel en commission Ici. Mais
le cas des cadres supérieurs... puis, par ailleurs, vous pourriez avoir
une série de conditions spécifiques à ceux ou celles qui
ont tel mandat. Quand tu es un cadre supérieur qui a un mandat de D.G.,
bon, ça correspond à ces conditions-là. Quand tu as le
mandat de directeur général adjoint, ça correspond
à ces conditions supplémentaires telles que décrites. Il
me semble que ça vous ferait une politique intégrée
de...
M. Charlebois: Ce que je voudrais....
M. Trudel: Comme vous dites, ça peut m'apparaître
confus. Vous êtes poli. Ha, ha, ha! Ce que vous dites, c'est que c'est
gérable pareil.
M. Charlebois: Oui, c'est gérable, effectivement, ces deux
règlements. Mais ce que je voulais ajouter, c'est que ce n'est pas
propre au réseau de santé et de services sociaux, là. Dans
le réseau de l'éducation, dans le réseau des
collèges, il y a également un règlement distinct pour les
directeurs généraux. Dans la fonction publique, il y a
également des règlements distincts pour ce qu'on appelle les
administrateurs d'État versus les cadres supérieurs. C'est dans
les organisations en général...
M. Trudel: II connaît ses affaires... M. Charlebois:
Pardon?
M. Trudel: II connaît ses affaires. Dans d'autres
réseaux, les commissions scolaires, les collèges... Pas les
universités, ce n'est pas vrai.
M. Charlebois: c'est parce que je ne connais pas le réseau
des universités. je ne m'aventure jamais dans un terrain que je ne
connais pas.
M. Trudel: Ha, ha, ha! Ça n'existe pas comme
ça.
M. Charlebois: Et est-ce que c'est gérable?
M. Trudel: C'est gérable à partir... C'est
gérable dans d'autres mondes à partir... Bien, ce n'est pas comme
ça. C'est à partir des catégories d'emplois et des mandats
qui te sont confiés. Il y a une différence entre le contrat et le
mandat qui t'est confié.
M. Charlebois: Mais les règlements...
M. Côté (Charlesbourg): Les universités, ce
n'est pas un réseau, c'est une série d'entrepreneurs libres.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Trudel: Non, c'est un réseau, mais d'entrepreneurs qui
se soumettent à certaines normes administratives. Moi, j'étais
dans les... On était... Bien, regardez donc ça. J'y pense. Il y
avait comme 17 établissements universitaires, en constituantes et
universités de... comment dire?
Le Président (M. Joly): Compte tenu de l'heure, je dois
demander la permission pour déborder, s'il vous plaît.
M. Trudel: Oui.
Le Président (M. Joly): Merci.
M. Trudel: En tout cas, je veux juste vous dire, donc,
là-dessus, qu'il me semble qu'il y a des éclaircissements. Ce
serait, il me semble, plus facile pour retrouver ses petits, là, que ce
soit à l'intérieur d'un seul et même règlement et en
distinguant la catégorie d'emploi, le mandat confié et les
avantages par rapport aux catégories et mandats confiés.
Puis, quant aux hors-cadres, II n'a pas l'air à vouloir accepter
ça. Quant aux hors-cadres, directeur général adjoint,
semble-t-il, c'est à travers le règlement que vous allez le
faire.
M. Charlebois: Exactement. M. Côté
(Charlesbourg): Oui. M. Charlebois: Terminé là-dessus.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 325 est
adopté?
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 325 est adopté.
M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): Oui. Est-ce que vous aimeriez
qu'on...
M. Côté (Charlesbourg): Qu'on continue? Ah, je ne
suis pas... Je peux aller jusqu'à une heure.
Le Président (M. Joly): Moi, je n'ai pa= d'objections,
si...
M. Trudel: On va faire un petit bout.
Le Président (M. Joly): Alors, vous voulez que j'appelle
l'article 326?
Les assemblées régionales
M. Côté (Charlesbourg): Merci, j'allais dire merci,
M. le Président, mais merci M. le député. "Il est
institué une assemblée régionale pour chaque région
du Québec où le gouvernement institue une régie
régionale."
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 326 est adopté.
L'article 327 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "L'assemblée
régionale a pour fonctions: "1° d'élire, tous les trois ans,
les membres du conseil d'administration de la régie régionale;
"2° d'approuver les priorités régionales en matière de
services de santé et de services sociaux que lui soumet la régie
régionale; "3° d'approuver ie rapport annuel d'activités de
la régie régionale."
Il y a un amendement qui vise à ajouter, à la fin du
paragraphe 1°, les mots "visés au paragraphe 1° de l'article
306".
Deuxièmement, insérer, après le paragraphe 1°,
le paragraphe suivant: "1.1° de désigner, pour chacun des groupes de
membres élus, des substituts choisis parmi les membres de
l'assemblée régionale et possédant les qualités
requises pour être membres au même titre que ceux qu'ils
remplacent."
Donc, c'est tous les trois ans. Il y a approbation des priorités
régionales et on y va au niveau des vacances par des substituts qui sont
élus à l'assemblée générale, à
l'assemblée régionale, au lieu de reprendre un processus qui est
quand même assez fastidieux et qui serait très coûteux.
M. Trudel: ...rapport annuel d'activités de la
régie régionale.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: C'est donc une réunion de
Passembiée...
M. Côté (Charlesbourg): Oui. M. Trudel: ...tous les
ans aussi... M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: ...qui, normalement, va se tenir avant le 30 juin et,
par ailleurs, à tous les trois ans, il pourrait s'en tenir une
assemblée publique régionale, une autre, après le 30 juin,
aux fins de procéder au premier alinéa: les élections.
M. Gaudreau: ...va déterminer la période
d'élections.
M. Trudel: À l'article 331?
M. Côté (Charlesbourg): II dit: "Les membres de
l'assemblée régionale sont désignés tous les trois
ans selon une procédure déterminée par règlement du
ministre. "Ce règlement doit, afin d'assurer une rotation des
membres..."
Une voix: Ça va disparaître.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, ça va
disparaître. Bon. Alors, aussi bien ne pas le lire.
M. Trudel: Qu'est-ce qui va avoir lieu au mois d'octobre?
M. Côté (Charlesbourg): Au mois d'octobre? C'est des
réunions...
M. Trudel: Des assemblées publiques
d'établissements.
M. Côté (Charlesbourg): -des assemblées
publiques des établissements.
Une voix: Le dimanche.
M. Trudel: Le dimanche.
M. Côté (Charlesbourg): Après la chasse.
M. Trudel: Oui. Après la chasse.
M. Côté (Charlesbourg): Après la chasse et
après la messe.
M. Trudel: La grosse chasse.
M. Côté (Charlesbourg): oui, après la
chasse.
M. Trudel: Quand tu es en religion et que tu es pratiquant...
L'assemblée publique, elle, va récolter tout ce
monde-là.
M. Côté (Charlesbourg): Va se tenir plus tard.
M. Trudel: Plus tard, avant le 1 er avril. M. Côté
(Charlesbourg): C'est ça. Oui. M. Trudel: O.K.
Le Président (M. Joly): L'amendement à l'article
327 est adopté. L'article est 327 adopté tel qu'amendé.
L'article 328 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Le ministre fixe le nombre
de membres de chaque assemblée régionale. Ce nombre, qui ne doit
pas excéder 150, peut varier selon les régions."
M. Trudel: Je n'ai pas le goût de retourner tout mon
cahier. Et là parce que j'avais des petites questions et elles sont dans
mon grand cahier. C'est parce qu'il faut regarder le grand tableau.
M. Côté (Charlesbourg): oui. M. Trudel:
suspendu?
Le Président (M. Joly): L'article 328 est suspendu?
M. Côté (Charlesbourg): Suspendu.
Le Président (M. Joly): Merci. L'article 329 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "L'assemblée
régionale est composée: "1° pour 40 %, de personnes
élues par et parmi les membres des conseils d'administration des
établissements de la région qui représentent la population
ou les usagers des établissements; "2° pour 20 %, des personnes
élues par et parmi les membres des conseils d'administration des
organismes communautaires de la région désignés par la
régie régionale qui représentent les clients des
organismes ou les membres de leur communauté..."
Le Président (M. Joly): Nous suspendons l'article 329.
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): Article 330?
Le Président (M. Joly): L'article 330 est
appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Le ministre peut
déterminer la répartition des membres de chaque groupe
visé aux paragraphes 1° à 4° de l'article 329 en vue
d'assurer une représentation équitable des établissements,
des organismes, des groupes et des municipalités régionales de
comté."
M. Trudel: Papillon.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. 1° Remplacer, dans
la première ligne, le mot "répartition" par le mot "composition".
2° Insérer, dans la deuxième ligne, après le chiffre
"4°", les mots "du premier alinéa". 3° Remplacer, dans les
troisième et quatrième lignes, les mots et signes ", des
organismes, des groupes et des municipalités régionales de
comté" par les mots et signe "des organismes communautaires, des groupes
socioéconomfques et des municipalités régionales de
comté ou des municipalités qui composent une communauté
urbaine".
M. Trudel: Déterminer la composition des membres?
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Dans le sens que, par
exemple, dans les 40 %, est-ce que c'est uniquement des CLSC? Est-ce que c'est
uniquement des centres hospitaliers de courte durée? Est-ce que c'est
uniquement des centres de réadaptation? Est-ce que c'est uniquement des
centres hospitaliers de soins de longue durée? Il faut que ces
gens-là puissent avoir une représentation dans cette
diversité d'établissements.
M. Trudel: Au conseil d'administration.
M. Côté (Charlesbourg): Non, à
l'assemblée parce que, évidemment, c'est... C'est pour
l'assemblée qui, elle-même, amène la composition du conseil
d'administration parce que si le phénomène ne se transpose pas au
conseil d'administration... S'il faut que le phénomène se
transpose au conseil...
M. Trudel: Mais c'est ça que je dis, c'est pour...
M. Côté (Charlesbourg): En arriver au conseil
d'administration.
M. Trudel: ...en arriver au conseil d'administration.
M. Côté (Charlesbourg): C'est ça, oui.
...À une représentation...
M. Trudel: Équitable.
M. Côté (Charlesbourg): ...équitable,
oui.
M. le Président, à cette heure-ci, on va le suspendre,
quoiqu'il y ait peut-être des petits articles qu'on peut adopter assez
vite...
M. Trudel: Oui.
M. Côté (Charlesbourg): ...qui ne sont pas
contestables. Je comprends que celui-là a une dynamique plus... Par
exemple, à l'article 333, le mandat des membres de l'assemblée
régionale est de trois ans. Ce n'est pas sûr qu'on puisse...
M. Trudel: Oui. Ça va.
M. Côté (Charlesbourg): Ça va?
M. Trudel: Ça va. Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté, l'article
333.
Le Président (M. Paradis, Matapédia): Alors,
l'article 333 est adopté?
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): "334. une personne cesse de
faire partie d'une assemblée régionale dès qu'elle perd la
qualité nécessaire à son élection. "
M. Trudel: Adopté. Ça, on l'a fait lors de la
discussion sur les établissements.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Adopté.
Le Président (M. Paradis, Matapédia):
L'article 334 est adopté. Article 335.
M. Côté (Charlesbourg): Toute vacance d'un membre
d'une assemblée régionale est comblée dans un délai
raisonnable en suivant le mode d'élection prescrit pour le membre
à remplacer, mais seulement pour la durée non
écoulée du mandat de ce dernier. "
Il y a un papillon: "Supprimer l'article 335. "
M. Trudel: On le retrouve où?
M. Côté (Charlesbourg): Par les substituts.
M. Trudel: Par les substituts.
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Bingo! Adopté.
Le Président (M. Paradis, Matapédia): Alors,
l'amendement est adopté. Donc, l'article 335 est retiré,
supprimé. L'article 336.
M. Côté (Charlesbourg): "Les membres d'une
assemblée régionale restent en fonction malgré
l'expiration de leur mandat, jusqu'à ce qu'ils soient élus de
nouveau ou remplacés. "
M. Trudel: Adopté.
Le Président (M. Paradis, Matapédia):
Adopté. Article 337.
M. Côté (Charlesbourg): "Chaque assemblée
régionale établit ses règles de régie interne.
"
M. Trudel: Elle n'a pas de pouvoir de réglementation.
M. Gaudreau: Les dispositions qu'on soulevait tout à
l'heure, aux articles 76 et 410, 4°, ça s'applique aux régies
et aux établissements. La, on parle de l'assemblée
régionale. Donc, on lui dit en toutes lettres qu'elle adopte ses
règles de régie interne. Elle n'est pas sujette au pouvoir de
réglementation de l'articie 410, 4°.
M. Trudel: Soumis à?
M. Gaudreau: Pardon?
M. Trudel: La fin de votre phrase.
M. Gaudreau: Au pouvoir prévu à 410, 4°. Le
gouvernement fait des règlements pour déterminer les
règlements qu'un établissement ou une région
régionale doit adopter et c'est par ce biais-là qu'on leur dit
d'adopter, comme premier règlement, un règlement de régie
interne.
M. Trudel: Mais on parle de l'assemblée, ici.
M. Gaudreau:... régionale. Ce n'est même pas une
corporation, ça, l'assemblée régionale...
M. Trudel: Ce n'est pas une corporation, ça.
M. Gaudreau:... c'est une assemblée constituante de... un
collège.
M. Trudel: Oui. Cette assemblée est souveraine et la, la,
la, la...
M. Gaudreau: Ça fait qu'on ne peut pas la soumettre
à des dispositions comme les établissements et Ses régies
en tant que corporation, en tant que véhicule juridique assujetti
à...
M. Trudel: non, je comprends très bien. mais les
règles de fonctionnement de l'assemblée, essentiellement, il va
falloir que ce soit adopté à quelque part, cette
affaire-là.
M. Gaudreau: les premières, c'est bien sûr, au
niveau du transitoire, mais après ça, l'assemblée peut se
déterminer des règles de fonctionnement, comment elle entend...
quand elle se réunit, l'assemblée, comment elle entend
fonctionner. elle va s'élire un président d'assemblée. (12
h 45)
M. Trudel: Oui, ça va être... Il va falloir
être plus précis que ça. C'est un collège
électoral et il y a des droits très précis. Ça peut
être le bordel là-dedans si on ne prévoit pas ça
assez serré. Ce qui me passe par la tête rapidement, c'est de
dire: il va falloir que ce soit approuvé par la régie
régionale, mais, je ne sais pas, le processus, c'est qu'il faudrait que
ce soit adopté par la régie régionale et approuvé
par l'assemblée. C'est parce que tu sais, tu ne peux faire ça au
quart de tour. I! va se lever quelqu'un là-dedans. Il va dire: C'est
quoi le code de procédure ici? Le premier va répondre: code
Morin. L'autre va dire: Non, non, non. C'est tel autre code, c'est le code
de...
M. Côté (Charlesbourg): C'est mon code.
M. Trudel: C'est mon code à moi.
M. Côté (Charlesbourg): J'ai amené ma "gang",
puis c'est mon code.
M. Trudel: C'est mon code à moi, puis c'est quoi ton code?
C'est moi qui mène. Je te le dirai plus tard. Et ça, c'est en
plein dans ces endroits-là qu'on peut retrouver toutes les affaires
conflictuelles. Ça pète d'un bord, tu comprends? Quelqu'un dit:
Oui, mais l'avis de convocation n'a pas été fait selon les
normes, etc. Il faut que tu sois très précis
là-dessus.
M. Côté (Charlesbourg): On va suspendre cet
article-là, M. le Président, puis on reviendra.
Le Président (M. Joly): L'article 337 est suspendu.
L'article 338 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Les membres d'une
assemblée régionale élisent parmi eux un président
et un vice-président. "Au cas de partage des voies à une
assemblée des membres de l'assemblée régionale, le
président a un vote prépondérant."
M. Trudel: Un président d'assemblée pour la
séance? C'est ça?
M. Gaudreau: Entre les séances, l'assemblée
n'exerce pas de fonction. Elle agit...
M. Côté (Charlesbourg): Donc, c'est un
président tout court.
M. Gaudreau: ...en assemblée, point, pour approuver les
priorités, approuver un rapport annuel, procéder à des
élections.
M. Trudel:... marqué ça.
M. Côté (Charlesbourg): Comment?
M. Gaudreau: Je veux dire qu'il n'y a pas de
représentation à faire en tant qu'assemblée à
l'extérieur de la tenue formelle d'une réunion.
Une voix: Pour présider l'assemblée. M.
Gaudreau: Regardez les fonctions.
M. Trudel: II se constitue comme un corps, ici. C'est un corps
électoral. Évidemment, il n'a pas besoin de... Bien, il n'a pas
besoin...
M. Côté (Charlesbourg): C'est un corps
électoral pour cette fois-là, mais pour les...
M. Trudel: Oui, mais les autres?
M. Côté (Charlesbourg): ...recevoir leur rapport
annuel.
M. Trudel: Et c'est la régie qui doit voir au bon
fonctionnement.
M. Côté (Charlesbourg): Alors, il n'est pas le
président des 21, là; il est le président des 150.
M. Trudel: Oui, c'est ça, oui. Président de
l'assemblée des 150.
M. Côté (Charlesbourg): De l'assemblée des
150 et, finalement, cette assemblée-là va quand même se
réunir à chaque année pour le rapport annuel...
M. Trudel: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): ...et aux trois ans pour les
élections.
M. Trudel: oui, oui, je comprends bien. parce que,
évidemment, on peut le lire: "les membres d'une assemblée
régionale élisent parmi eux un président et un
vice-président"... de cette assemblée-là. on s'entend?
M. Côté (Charlesbourg): Oui.
M. Trudel: Sauf que quelqu'un pourrait lire ça autrement
aussi, hein! Le corps constitué, qui s'appelle "l'assemblée
régionale", désigne un président et un
vice-président. Il est président ou vice-président du
corps qui s'appelle du gros corps électoral, qui s'appelle une
assemblée, pas un corps électoral du corps constitué parce
que ce n'est pas rien qu'un corps électoral.
M. Côté (Charlesbourg): Oui. Il est corps
électoral aux trois ans.
M. Trudel: c'est ça. et là, m. le président
du sénat, entre-temps, est-ce que l'assemblée constituante
pourrait être convoquée parce qu'il y a problème majeur
dans la région, na, na, na, na... bien, il va nous dire non par rapport
au règlement ici, sauf qu'il peut s'établir quelque chose
là-dedans, hein?
M. Côté (Charlesbourg): En fonction de l'article
327. L'assemblée régionale a pour fonctions: d'élire, aux
trois ans, d'approuver des priorités régionales en matière
de santé et de services sociaux et d'approuver le rapport annuel des
activités de la régie régionale.
M. Trudel: Non, il va falloir que vous reliiez ça au
temps. C'est à chaque assemblée, à chaque réunion
de l'assemblée régionale qu'il doit être élu un
président et un vice-président pour procéder au gel de
l'article 327.
M. Côté (Charlesbourg): M. le notaire.
M. Trudel: Regardez ça, M. le notaire.
M. Gaudreau: Question d'opportunité. On peut choisir de le
mettre dans un sens ou dans l'autre. Mais moi, je pense qu'avec ies fonctions
limitées, un président d'assemblée ne peut pas faire de
représentations sur le territoire. On ne donne aucune fonction de
représentation à l'assemblée régionale...
Une voix: Oui, mais ce n'est pas dit.
M. Trudel: Je m'excuse, là. C'est parce que, entre autres
choses, ce n'est pas dit qu'il est président juste de
l'assemblée. L'assemblée, avant le 30 juin, ce n'est pas dit
qu'il doit être élu juste pour cette circonstance-là. On ne
dit pas non plus que c'est un personnage différent pour
l'assemblée aux trois ans qui va avoir lieu entre le 30 juin et le 1er
avril, pour l'exercice du devoir du premier alinéa.
M. Gaudreau: Non, je ne le voyais pas limité à une
seule assemblée...
M. Trudel: Ah!
M. Gaudreau: ...mais à ses seules fonctions. C'est parce
que quand on regarde ies fonctions d'un président d'une telle
constituante, c'est quoi? C'est de tenir des assemblées une fois aux
trois ans pour l'élection de représentants et une fois par
année pour l'approbation de rapports annuels.
M. Trudel: Alors, dans votre esprit, il était élu
pour trois ans, ce président-là?
M. Gaudreau: Bien, on ne met pas de périodicité. On
ne dit pas à chaque année, puisque, de toute façon,
à la limite, il pourrait ne se tenir que quatre réunions.
M. Trudel: Regardez, juste pour saisir l'essence. C'est un groupe
de personnes qui se réunissent - on le sait maintenant - au moins une
fois par année puis, quand ils commencent, le premier geste qu'ils
posent, ils s'élisent un président puis un vice-président
pour l'assemblée qui se tient là ou c'est: on élit un
président et un vice-président qui vont exercer la
présidence des débats pendant trois ans?
M. Gaudreau: C'est ça.
M. Côté (Charlesbourg): Pendant trois ans, c'est
ça. Pendant trois ans parce qu'il va falloir que quelqu'un le convoque.
Ce n'est pas la régie régionale, qui est soumise à
l'assemblée régionale, qui va convoquer l'assemblée
régionale. C'est davantage un président qui va convoquer
l'assemblée régionale à chaque année.
M. Gaudreau: Ça va prendre un répondant,
après tout, pour dire quand l'assemblée se convoque.
M. Trudel: Ça change ce que vous me disiez tantôt.
Ce n'est plus uniquement un président d'assemblée, là.
M. Gaudreau: Bien, ce n'est plus uniquement...
M. Trudel: Là, il est président d'un corps
constitué qui s'appelle l'assemblée, qui n'est pas une
corporation, mais qui est un corps constitué.
M. Gaudreau: O.K., mais qui n'a pas de fonction de
représentation sur le territoire.
M. Trudel: Aie! Il va en avoir!
M. Gaudreau: Bien, s'il en a, il les prend en dehors de la loi.
Il n'y a rien de constitué ici pour faire de la
représentation.
M. Trudel: Oui, il va être président d'un corps
constitué ou vice-président d'un corps constitué pour les
objets à l'article 327.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, mais c'est parce qu'on
a toujours aussi l'imp'jtabilité à l'Assemblée nationale
en haut et aussi en bas, l'instance d'en bas étant l'assemblée
régionale.
M. Trudel: Oui, oui.
M. Côté (Charlesbourg): C'est pour ça que le
rapport annuel va se débattre a l'assemblée régionale.
M. Trudel: Puis là, je ne veux pas aller dans !e
détail, mais juste... Par exemple, vous dites: Bon, bien,
évidemment, je m'en rends compte aussi. Il va bien falloir que quelqu'un
fasse les convocations, qu'il fasse les... C'est ça, etc. il va
convoquer le monde, etc. Qui va faire ça? C'est la même chose. Je
trouve que poser la question, ça a l'air bête, mais va-t-il y
avoir un secrétaire général ou un secrétaire?
M. Gaudreau: Un secrétaire d'assemblée qu'ils vont
désigner séance tenante pour tenir un procès-verbal
d'assemblée régionale.
M. Côté (Charlesbourg): le modèle est clair.
le modèle est très clair. on a toujours dit: imputabilité.
c'est à partir de ce principe-là. on a dit: imputabilité.
o.k.? oui?
M. Trudel: Le modèle est assez clair au niveau de
l'imputabllité. C'est là, maintenant, le fonctionnement entre une
corporation constituée et ses responsabilités qui s'appellent une
régie régionale et, par ailleurs, un corps constitué
qui
va être l'assemblée publique régionale. Les
relations entre les deux, la façon de fonctionner...
À mon avis, l'ensemble des règles devrait être
préparé, vu par la régie régionale, y compris
assumer... Je vous dis franchement, je n'ai pas envie de faire nommer un
secrétaire de l'assemblée régionale. Il va y en avoir un
secrétaire à temps complet, j'imagine, de la corporation ou de la
régie régionale, ça va de soi. Il faut qu'il agisse
à titre de secrétaire de l'assemblée publique.
Il faut faire le lien entre la régie régionale comme
corporation, qui doit devenir l'espèce d'élément, de
support au corps public qui va exercer l'imputabilité. Ça fait
que là, moi, je pense que, si on se comprend bien, vous auriez le temps
de regarder ça à partir de cette philosophie-là, pour
l'article 337 et de dire: Bon, la régie, c'est le corps qui supporte
l'assemblée régionale au niveau de tout le bagage du
fonctionnement, des "guidis", mais qui peuvent devenir importants.
M. Côté (Charlesbourg): Tout le support
clérical serait fourni par la régie pour les convocations.
M. Trudel: C'est ça, y compris que, de toute façon,
ton assemblée, elle va toujours demeurer souveraine...
M. Côté (Charlesbourg): Souveraine par rapport
à la...
M. Trudel:... par rapport à la régie. Mais,
là, il ne faut pas commencer non plus à mettre un sénat
sur pied.
M. Côté (Charlesbourg): Oui, oui, oui. O. K. On
suspend l'article 338.
Le Président (M. Joly): L'article 338 est suspendu.
L'article 339 est appelé.
M. Côté (Charlesbourg): "Les membres d'une
assemblée régionale ne reçoivent aucun traitement; ils ont
cependant droit au remboursement des dépenses faites dans l'exercice de
leurs fonctions aux conditions et dans la mesure que détermine le
gouvernement. "
M. Trudel: Adopté.
M. Côté (Charlesbourg): Adopté.
Le Président (M. Joly): L'article 339 est adopté.
M. le ministre.
M. Côté (Charlesbourg): Je veux souhaiter à
tous une bonne fin de semaine. On se revoit mardi matin, en souhaitant que ce
soit le dernier matin.
M. Trudel: et nous, nous allons, m. le ministre, souhaiter
vivement que vous ayez une bonne rencontre de dialogue, cet après-midi,
et que, lundi matin, vous ayez une véritable table de travail et non pas
un déjeuner, un déjeuner solo.
Le Président (M. Joly): Nous ajournons nos travaux sine
die et, au nom des membres de cette commission, je vous souhaite bon voyage de
retour et à mardi prochain.
(Fin de la séance à 12 h 56)