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(Quinze heures quarante-cinq minutes)
Le Président (M. Richard): Je déclare la
séance de la commission de l'agriculture, des pêcheries et de
l'alimentation ouverte. Je vous rappelle le mandat pour cette séance qui
est de procéder à la vérification des engagements
financiers relevant du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de
l'Alimentation pour les périodes suivantes: Ministère, secteurs
agriculture et alimentaire: listes des engagements de janvier 1993 à
octobre 1993, donc un total de 123 engagements; la Commission de protection du
territoire agricole, listes d'octobre 1991 à octobre 1993, pour une
total de six engagements; la Commission des courses de chevaux, listes de
janvier 1990 à octobre 1993, pour un total de 48 engagements; la
Société de financement agricole, octobre 1991 à octobre
1993, pour un total de 64 engagements; et, en terminant, la Régie des
assurances agricoles, listes d'octobre 1991 à octobre 1993, pour un
total seulement de cinq engagements.
M. le secrétaire est-ce que nous avons des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Beaudin
(Gaspé) est remplacé par M. Gauvin (Montmagny-L'Islet), et M.
Lafrance (Iberville) par M. Lafrenière (Gatineau).
Le Président (M. Richard): Bonjour messieurs, bienvenue
à la commission. Maintenant, les engagements, est-ce que nous
procédons... Pardon?
Une voix: II l'a oubliée.
Le Président (M. Richard): Non, non, je parlais des
remplaçants...
Une voix: ...
Le Président (M. Richard): Ah! je m'excuse, Mme
Bégin. Je tiens à vous saluer personnellement, madame.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries
et de l'Alimentation
Secteurs agriculture et alimentation
Maintenant, comme il a été convenu, nous débutons,
je pense, M. le ministre et M. le député d'Artha-baska, par les
engagements du ministère.
M. Baril: Oui, c'est ce qui est inscrit à l'ordre du jour.
On peut respecter cet ordre-là, M. le Président.
Janvier 1993
Le Président (M. Richard): Donc, en débutant par
janvier 1993. Nous y allons directement, à moins que vous ayez des voeux
de départ, M. le ministre et monsieur le...
M. Picotte: Non, M. le Président, on va faire comme de
coutume, on va prendre ça un par un.
Le Président (M. Richard): C'est une bonne méthode,
M. le ministre.
M. Picotte: C'est une bonne méthode, hein? C'est la seule
méthode pour avancer.
Le Président (M. Richard): Un jour à la fois.
M. Picotte: Oui. C'est d'ailleurs pour ça qu'on en a
«cédulé» seulement une journée.
Le Président (M. Richard): Alors, M. le
député d'Arthabaska, nous en sommes aux engagements de janvier
1993, le début de l'année.
M. Picotte: Alors, le premier engagement, M. le Président,
c'est la subvention pour le remboursement partiel des taxes municipales 1992 et
scolaires 1991-1992 dans le cadre du programme de remboursement partiel des
taxes municipales et scolaires, à Poirier René ltée,
Saint-Félix-de-Valois dans le comté de Berthier, pour 64 146,12
$, et à Canards du Lac Brome ltée, à Knowlton,
Brome-Missisquoi, pour 26 627,60 $.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: L'engagement 2, M. le Président. C'est la
subvention pour le remboursement partiel des taxes municipales 1991 et
scolaires 1990-1991. C'est Naturdel inc. Sainte-Marthe, à Vaudreuil,
pour un montant de 33 170,43 $.
M. Baril: Juste une question, M. le Président, ici. On
parle de taxes scolaires 1990-1991 et de taxes municipales de 1991. Il y a
plusieurs commettants qui m'ont fait part, cette année, de la nouvelle
directive à l'effet que la loi a été amendée et
qu'il faut que ce soient les taxes scolaires et municipales
précédant l'année financière du gouvernement. Il y
en a pour qui
ça jouait de quelques mois, qui se sont vu refuser des
remboursements parce que, justement, ils avaient retardé d'un mois pour
envoyer leur demande de remboursement.
M. Picotte: c'est pour ça, m. le président, que
j'ai déposé un projet de loi à l'assemblée
nationale. pour régulariser ces cas-là, entre autres, parce que,
normalement, on aurait dû dire aux producteurs et aux productrices:
désormais, c'est le 31 mars de chaque année que vous devez
présenter... on les a tous avisés, tout le monde a
été avisé. il y en a qui ne se sont pas
conformés.
Mais compte tenu du fait qu'il y a des gens qui ont eu un compte de
taxes après... Prenons le cas, par exemple, avec la réforme
municipale, le compte de la police, dans certaines municipalités, a
été envoyé après la date du 31 mars. Et ça a
fait en sorte qu'il y a des gens qui se trouvaient à être
lésés par ça. Moi, je ne peux pas, de façon
directe, faire le paiement de ces taxes-là, puisque la loi oblige le 31
mars. Il faut corriger à ce moment-là. Il faut apporter une
correction à la loi pour être en mesure de défrayer ceux
qui ont reçu des comptes de taxes par la suite, et être capables
de régler ça. Ou ceux qui ont retardé, évidemment.
Dans la foulée de tout ça, on va accepter, pour une
première année, vu qu'on avait changé les règles du
jeu, même si les gens le savaient, qu'on les prenne tous en même
temps. Mais, évidemment, c'est sûr qu'on va revenir à une
date telle que prévue dans la loi.
M. Baril: Mais pourquoi, ici, on a accepté ceux de
1990-1991? Taxes scolaires 1990-1991.
M. Picotte: C'est parce qu'antérieurement les gens avaient
trois ans pour nous présenter ça.
M. Baril: Oui, mais eux autres...
M. Picotte: C'est seulement que la dernière année
qui...
M. Baril: C'est parce que l'engagement date de quand?
M. Picotte: Janvier. M. Baril: Janvier 1993? M.
Picotte: Oui, oui. M. Baril: Oui, mais...
M. Picotte: Sauf que ça a commencé le 31 mars de
cette année. Parce qu'on était sous le régime de
l'ancienne loi à ce moment-là, quand on a payé.
M. Baril: La nouvelle loi là, elle entre en vigueur quand,
elle?
M. Picotte: C'est les scolaires là dont on parle, de
1990-1991.
M. Baril: Oui, mais ça ne fait rien. Scolaires ou
municipales, c'est la même... Municipales, c'est 1991. Et on dit que la
loi... Je ne l'ai pas devant moi, mais on dit que le ministère s'engage
à rembourser les taxes de l'année précédant
l'année financière du gouvernement. Donc, là, on est sur
l'année financière 1993-1994. Donc, le ministère devrait
rembourser les taxes de l'année financière 1992-1993. Puis, ici,
c'est les taxes municipales 1991 puis les taxes scolaires 1990-1991.
Remarquez que ce n'est pas parce que je ne veux pas que Naturdel ait un
remboursement, mais c'est parce que ça manque d'explications à
l'effet que le ministère a refusé le remboursement de taxes de
différents agriculteurs, agricultrices en invoquant le fait que
c'était plus loin que l'année antérieure de l'année
financière du gouvernement.
M. Picotte: C'est que les gens avaient jusqu'au 31 mars 1993 pour
envoyer leurs comptes des trois années précédentes. Et
c'est des montants qui avaient été transférés des
Affaires municipales au ministère de l'Agriculture. Quand on a fait le
transfert des taxes, c'est là qu'on est arrivés avec la nouvelle
loi puis qu'on l'a modifiée. Mais ça, c'étaient des taxes
antérieures qu'on devait payer puis pour lesquelles les gens avaient
trois ans pour nous les présenter.
M. Baril: De toute façon, avec la loi qui est
déposée, le ministre dit qu'il va régulariser la
situation.
M. Picotte: C'est ça...
M. Baril: Ceux qui ont été refusés au
ministère vont être acceptés là.
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Bon. O.K. Vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Richard): Je m'excuse. M. le
député de Beauharnois-Huntingdon, vous avez une question dans le
même sens?
M. Chenail: Oui. C'était pas mal la même question,
à savoir les gens qui n'ont pas été payés, ils vont
être payés avec le changement à la loi?
M. Picotte: Parce qu'on va faire une modification à la loi
à cause qu'il y a eu, dans certains cas, des gens qui ne pouvaient pas
nous représenter parce qu'ils n'avaient pas eu leur compte de taxes.
Donc, ce n'était pas la faute des producteurs et des productrices. C'est
la municipalité qui avait envoyé un compte de taxes au mois de
septembre, par exemple.
Donc, comme, nous autres, ça devait rentrer au
31 mars, on n'avait plus le moyen de les payer. Donc, on va faire une
modification à la loi pour payer ces gens-là, puis, par le fait
même, compte tenu qu'on voulait être justes et équitables,
on a dit: On va payer même ceux qui ont été en retard, pour
ne pas laisser de zones grises.
M. Chenail: Ça voudrait dire qu'on peut dire à nos
gens qu'il n'y aura pas de problème là-dessus?
M. Picotte: Bien, ils n'auront pas de problème... S'ils
n'avaient pas présenté leur compte de taxes, ils doivent le
présenter puis on va les payer. Sauf que, l'année prochaine, il
va y avoir un problème, parce qu'on n'est pas pour, à tous les
ans, modifier la loi pour prendre les gens qui sont en retard.
M. Chenail: Merci, M. le ministre.
M. Picotte: Parce qu'ils ont tous été
avisés, de toute façon.
Une voix: ...
M. Picotte: Bien, évidemment, c'est bien sûr que si
la loi ne passe pas... Moi, je vous dis que j'ai déposé une loi
à l'Assemblée nationale. Si elle n'est pas adoptée, bien,
à ce moment-là, c'est sûr qu'on ne paiera pas, mais
ça, tout le monde sait ça... en tout cas, tout le monde autour de
la table qui est habitué avec le régime parlementaire.
M. Baril: C'est le gouvernement qui décide de l'appeler,
la loi. C'est le leader du gouvernement qui décide d'appeler la loi.
M. Picotte: C'est ça. Mais je ne l'aurais pas
déposée si je n'avais pas voulu qu'on l'appelle.
Le Président (M. Richard): Nous passons à
l'engagement 2. Alors, on fera la vérification mois par mois, si vous
êtes d'accord. Au niveau de la vérification, je vous demanderai si
les engagements de janvier sont entièrement vérifiés ou si
vous voulez qu'on fasse une vérification...
M. Baril: Oui, oui. C'est plus facile, M. le Président, de
dire: Vérifié.
Le Président (M. Richard): O.K. Alors,
vérifié, l'engagement 1. J'appelle l'engagement 2.
M. Picotte: L'engagement 2, on vient de le faire, M. le
Président.
M. Baril: L'engagement 2 est fait aussi.
Le Président (M. Richard): O.K. L'engagement 3.
M. Picotte: II ne faut pas reculer là. Trois, c'est un
contrat par soumission sur invitation via le fichier des fournisseurs. En fait,
c'est un contrat pour l'achat d'un titrateur automatique muni d'un passeur
d'échantillons pour le laboratoire d'expertises et d'analyses
alimentaires de Québec.
Donc, on a demandé quatre soumissions, puis on en a reçu
sept. Pour ceux que ça mêlerait là, on va vous
démêler ça. C'est qu'il y a des compagnies qui ont
présenté deux soumissions, qui ont présenté deux
plans de soumission. Donc, c'est pour ça qu'en en demandant quatre on en
a obtenu sept. Et la soumission retenue, c'est Bach Simpson ltée de
Montréal pour un montant de 28 168 $, puisque Bringham Instruments CDA
était non conforme. On nous parlait de 10 places au lieu de 20, alors
qu'on avait demandé 20 places, nous. Bringham, la même compagnie
d'instruments, non conforme aussi parce que les frais de transport
étaient non inclus à 28 040 $. Fisher Scientifique ltée
était à 28 580 $. Bach Simpson était à 31297 $.
Fisher Scientifique ltée 32 700 $, et SCP Science, 39 000 $.
M. Baril: C'est quoi qui différencie les deux soumissions
de Bach Simpson ltée? Il y a le prix là, mais ça
«veux-tu» dire que si les autres soumissionnaires avaient
été plus hauts que 31 297 $, Bach aurait retiré sa
soumission de 28 000 $ et elle l'aurait eu à 31 000 $?
Bach Simpson, ils sont conformes. L'autre, Bringham Instruments, a
soumissionné deux fois, mais elle était non conforme aux deux.
Ils auraient peut-être été mieux de n'en faire qu'une et
qu'elle soit conforme. Bach Simpson, elles sont conformes toutes les deux. Il y
a environ 3000 $ de différence l'une de l'autre.
(Consultation)
M. Picotte: Alors, moi, ce que je vous ai donné
tantôt dans la nomenclature, M. le Président, c'est ceux qui
avaient été refusés. Comme Bach Simpson ltée en a
présenté deux et que sa plus basse est de 28 168 $, c'est
celle-là qui a été retenue. Et 28 168 $, c'est la plus
basse de toutes celles que je vous ai nommées tantôt, des
conformes, parce que les autres, les deux plus basses, en bas de 28 168 $ et
Bringham Instruments à 28 040 $, mais ils étaient non conformes
à cause des frais de transport, et Bringham Instruments aussi non
conforme à 25 000 $. Donc, la plus basse devenait la deuxième
soumission de Bach Simpson à 28 168 $.
M. Baril: Non. Ça, je vois bien que le ministère a
accepté quand même la plus basse soumission, mais est-ce que c'est
habituel? Est-ce que ça arrive souvent que la même compagnie fasse
deux soumissions sur le même contrat?
M. Picotte: C'est parce que la compagnie nous suggère deux
alternatives quand elle soumissionne de même sur un contrat. Elle nous
suggère deux modèles ou deux alternatives différentes.
M. Baril: Bon. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: L'engagement 4.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4, je
m'excuse.
M. Picotte: Contrat négocié pour l'achat d'un SGBDR
de la compagnie INGRES pour la direction des ressources informationnelles, dans
le cadre du projet BAK II. Alors, c'est de l'informatique, évidemment,
et c'est un contrat négocié à 63 501 $.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5. (16 heures)
M. Baril: Pour ce qui est de l'engagement 5, c'est un programme
régulier d'Innovactions si... Ce n'est pas parce que je veux
empêcher le ministre de passer ses commentaires, là, mais vu que
c'est un programme régulier, norme pour une aide financière
à Produits Déli-Bon inc, pour moi, ça serait
vérifié. Je n'ai pas de question.
Le Président (M. Richard): O.K. L'engagement 6.
M. Baril: La même chose.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Baril: La même chose.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: C'est un programme d'aide à la consolidation
de la production porcine au Saguenay Lac-Saint-Jean. Ferme Blackburn et
Morin enr., Métabetchouan, au Lac-Saint-Jean, 40 000 $. C'est une
subvention dans le cadre du programme d'aide.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Baril: C'est un programme Innovactions III. Donc, pas de
question.
Le Président (M. Richard): L'engagement 10.
M. Baril: La même chose. Vérifié.
L'engagement 11, c'est pareil.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11, ça va.
L'engagement 12.
M. Baril: Vérifié, pareil.
Le Président (M. Richard): L'engagement 13. M. Baril:
Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 14. M. Baril:
Vérifié.
Février
Le Président (M. Richard): Nous passons donc aux
engagements de février 1993. L'engagement 1.
M. Baril: C'est un remboursement partiel de taxes municipales
1992 et scolaires 1991-1992. Donc, vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Baril: C'est le programme Innovactions III.
Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Baril: C'est la même chose.
M. Picotte: Innovactions III encore.
M. Baril: Oui.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Baril: C'est un programme régulier, ça?
M. Picotte: Non, ça, c'est...
M. Baril: C'est un programme d'aide à la consolidation de
la production porcine au SaguenayLac-Saint-Jean.
M. Picotte: O.K. C'est dans le cadre du sommet qu'on a
vécu au SaguenayLac-Saint-Jean, de remettre en état de
fonctionner des programmes de ferme, et ça avait été
accepté au sommet. Donc, nous, on... Au développement de la
production porcine. Donc, c'est des engagements du sommet
économique.
M. Baril: En deux mots, c'est quoi, le projet?
M. Picotte: 100 000 $ par année durant trois ans.
M. Baril: Oui, mais ils font quoi avec ça? C'est de la
recherche ou quoi? On ne le sait pas?
M. Picotte: Remettre en état des bâtiments pour la
production porcine.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
L'engagement 5, vérifié.
M. Picotte: C'est ça qu'on vient de vérifier.
Mars
Le Président (M. Richard): Donc, nous terminons et nous
arrivons à mars 1993. L'engagement 1.
M. Baril: C'est Innovactions m. Vérifié. Le
Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Baril: Ce n'est pas dans le cadre du sommet, ça?
M. Picotte: Non.
M. Baril: Ce n'est pas dans la même région.
M. Picotte: Je vais demander à M. le sous-ministre, M.
Jacob, de donner les explications, M. le Président.
Le Président (M. Richard): M. Guy Jabob, vous avez la
parole.
M. Jacob (Guy): Dans le cadre de la filière porc,
l'industrie du porc, incluant la Fédération des producteurs de
porcs et la Société des éleveurs de porc du Québec,
a demandé, à toutes fins pratiques, qu'on lui transfère
l'opération de quatre programmes d'évaluation
génétique: le Programme d'analyse des troupeaux porcins du
Québec, le PRTPQ, le programme d'évaluation
génétique, le Programme d'évaluation des porcs commerciaux
et le Programme vétérinaire de santé porcine. Le
ministère, en lui transférant la responsabilité de ces
programmes-là, lui transfère en même temps, pour une
période de cinq ans dégressifs, l'équivalent de l'argent
que ça coûtait au ministère pour opérer ces
programmes-là, le nouveau Centre de développement du porc du
Québec ayant les moyens de développer davantage l'ensemble de ces
programmes-là. Alors, c'est dans le contexte du transfert de la
responsabilité de ces quatre grands programmes-là au Centre de
développement du porc du Québec.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: La location avec option d'achat pour une
période de cinq ans d'un chromatographe en phase gazeuse couplé
d'un spectomètre de masse pour le laboratoire d'expertises et d'analyses
alimentaires de Sainte-Foy. C'est un montant de 100 000 $ et il reste 450 000 $
à payer ultérieurement. C'est sur cinq ans, avec option
d'achat.
M. Baril: ...1 150 000$?
M. Picotte: Alors, c'est 100 000$ par année durant cinq
ans, et, si on devient propriétaire, on verse 50 000 $ additionnels.
Ça fait un total de 550 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Baril: Le remboursement des taxes municipales?
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: Système d'information de gestion. Embaucher un
directeur de marketing. C'est Innovactions III.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: L'engagement 6: Innovactions III encore.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Baril: L'engagement 7 aussi.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: L'engagement 8, Innovactions III. 8, 9 et 10, c'est
Innovactions III.
M. Baril: Mon anglais n'est pas diable, mais Gerzer, c'est quoi
ça?
M. Picotte: Ou ça? Quel numéro?
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Picotte: Le projet d'expansion de Gerzer inc. impliquera des
déboursés de 114 000 $ sur une période de trois ans.
Gerzer inc. a débuté ses opérations en 1988. Les
activités de l'entreprise consistent en la production d'hydromel pur,
d'hydromel macéré de petits
fruits, de vins, cocktails et apéritifs macérés de
petits fruits et autres boissons alcooliques, en vertu d'un permis de
production artisanale. Ça dessert évidemment les magasins de la
Société des alcools, et je ne pourrais pas vous dire ce que
ça goûte.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9,
vérifié. L'engagement 10.
M. Baril: Vérifié. C'est Innovactions
III.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11.
M. Picotte: C'est toujours Innovactions III.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 12.
M. Picotte: Innovactions III encore. Delta Daily-food, Rigaud,
Vaudreuil.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 13.
M. Picotte: C'est toujours Cuisichef au menu inc. à
Montmagny-L'Islet, Innovactions III.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 14.
M. Picotte: L'engagement 14, Innovactions III, les Aliments
Déli-K inc.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 15.
M. Picotte: Ça, c'est un contrat pour l'achat de 6 hottes
anti-explosions au laboratoire d'expertises et d'analyses alimentaires de
Sainte-Foy, au montant de 55 740 $. Il y a eu trois soumissions
demandées. Il y en a eu deux reçues, et évidemment la plus
basse était Norlab inc, et la seule autre soumission qu'on avait eue,
c'est la Corporation Baxter, 141 000 $.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Vous comprendrez pourquoi on a pris l'autre.
Le Président (M. Richard): L'engagement 16.
M. Picotte: Contrat pour l'acquisition de modules et
concentrateurs multiprotocoles à la direction des ressources
informationnelles, IBM Canada, 49 146 $. Il y a eu 10 soumissions
demandées; il y en a seulement deux qui ont été
reçues. Il y a eu Gandale Canada ltée, soumissionnaire non
conforme sur plusieurs points. Eux autres étaient à 37 000 $.
Alors, on a pris l'autre soumission qui restait, à 49 000 $ de IBM.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 17.
M. Picotte: Subvention à cinq stations d'évaluation
génétique de taureaux de boucherie dans le cadre du programme
Amélioration de la productivité et consolidation de la production
des bovins de boucherie, pour un montant de 222 500 $. Évidemment,
ça, ça a trait à des groupements d'éleveurs. Le
Syndicat des producteurs de bovins de la région de Québec, eux
autres, le nombre de taureaux est de 165. Donc, on a payé... c'est 250 $
par taureau, ça fait 41 250 $. La Station d'épreuves de taureaux
de boucherie des Cantons de l'Est à Bromont, 411 taureaux, 102 750$.
L'Association de testage de l'Outaouais, 101 taureaux pour 25 250 $. Le
Syndicat des producteurs de bovins de la Mauricie, 103 taureaux pour 25 750 $
et Les Éleveurs de boeufs pur sang enr., Abitibi-Témiscamingue,
110 taureaux pour 27 500 $.
M. Baril: Ça, ce sont les éleveurs membres de ces
syndicats-là, je suppose, qui reçoivent les 250 $. Ce n'est pas
le syndicat comme tel, parce que les syndicats n'ont pas de...
M. Picotte: En fait, on défraie partiellement, nous
autres, les coûts de testage là, puis le producteur en
défraie une autre partie.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 18.
M. Picotte: Contrat pour l'entretien des équipements
informatiques installés dans les directions de l'inspection des
aliments, 102 000 $. C'est Systèmes informatiques Bull HN ltée,
de Montréal.
M. Baril: Quand on dit: Dans les directions de l'inspection des
aliments, là, c'est les directions du ministère, ça?
M. Picotte: Oui. C'est ça.
M. Baril: II y en a plusieurs directions? (16 h 10)
M. Jacob (Guy): Avant, on avait la division des produits
carnés, la division des produits laitiers, la division des produits
végétaux et la division des produits marins. On vient, au cours
de l'été dernier, de modifier ça pour amener nos
inspecteurs à être des inspecteurs de
territoires et rediviser nos division générales: Est du
Québec, Centre du Québec, Ouest du Québec. Quand on
parlait des divisions d'inspection, c'étaient les diverses
commodités: laitiers, carnés, végétaux, marins, et
inspection au détail, inspection à la consommation.
M. Baril: Qui sont concentrées à trois places
différentes au Québec. C'est ça? Vous avez parlé de
l'Est, le Centre et l'Ouest.
M. Jacob (Guy): C'est-à-dire qu'au lieu maintenant d'avoir
une division des produits carnés on a une division d'inspection des
aliments Est du Québec, une division d'inspection des aliments Centre du
Québec et une division d'inspection des aliments Ouest du Québec
où nos inspecteurs ne sont plus des inspecteurs de produits laitiers,
mais bien des inspecteurs responsables d'un territoire, de tout ce qu'il y a
d'aliments dans le territoire, que ce soient des établissements de vente
au détail ou des établissements de transformation d'aliments.
M. Baril: Est-ce que ça fait assez longtemps pour savoir
si le système est bon, moins bon, meilleur ou si ça ne fait pas
assez longtemps que...
M. Jacob (Guy): C'est opérationnel depuis le 16
août. Actuellement, on est, pour plusieurs, en période de
formation, je dirais, où un inspecteur qui était dans les
établissements laitiers travaille avec un autre qui ne faisait jamais
des usines laitières, et là, on est en formation de notre
personnel. Mais, en bout de ligne, ça va réduire sûrement
au moins les déplacements. Ça va réduire les doubles
visites, où on avait un inspecteur des produits laitiers qui y allait,
et après, un autre inspecteur de consommation.
M. Picotte: Mais il est trop tôt, M. le Président,
pour faire un bilan, là. Vous comprendrez que ça a
débuté à la mi-août, mais c'est positif à
date. L'industrie est favorable. À date, c'est assez positif, mais il
est tôt pour donner un diagnostic général. On sera plus en
mesure de le faire à l'étude des crédits.
M. Baril: Vérifié.
Avril
Le Président (M. Richard): Nous passons maintenant
à avril 1993 avec l'engagement 1.
M. Picotte: Contrat pour l'impression de 450 000 formulaires
«relevé d'honoraires» genre liasse quatre parties pour la
direction de la santé animale. C'est pour les
vétérinaires, là, dans le programme ASAQ.
Évidemment, il y a eu 11 soumissions. Huit ont été
reçues, et dans les huit reçues, dans toutes celles qui ont
été reçues, qui étaient toutes conformes,
d'après ce que je peux voir, la plus basse était Formulaires et
systèmes Moore, Québec, et nous avons donné à la
plus basse.
M. Baril: Voulez-vous me répéter l'engagement, M.
le Président?
Le Président (M. Richard): Le premier d'avril 1993.
M. Picotte: C'est une impression de formulaires pour les
vétérinaires dans le programme ASAQ
M. Baril: Parce que ça ne correspond pas aux papiers que
j'ai, là. Ça peut être les miens, remarquez, qui sont
mêlés. Avril... Oui, oui, oui. Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
J'appelle l'engagement 2, toujours en avril 1993.
M. Picotte: C'est Innovactions. La Fromagerie l'étoile
inc, Saint-François-Xavier-de-Brompton que nous avons inaugurée
avec votre collègue, Mme la députée de Johnson, cet
été.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Innovactions III. Les Aliments Deli-K inc, de
Montréal, 30 000$. C'est un programme norme.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: Contrat relatif à la fourniture de services de
télécommunications pour le Tribunal d'appel en matière de
protection du territoire agricole. C'est le ministère des
Communications, évidemment, 27 600 $. On a retrouvé ça au
fur et à mesure des engagements qu'on passait antérieurement, M.
le Président. C'est des factures qu'on paie pour les communications.
M. Baril: Ce n'est pas inclus dans le budget du Tribunal d'appel,
ça, le budget de fonctionnement du Tribunal d'appel?
M. Picotte: Alors, le Tribunal étant intégré
au ministère, M. le Président, c'est nous qui payons la
facture.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement S.
M. Picotte: Ententes d'occupation pour le ministère de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. C'est la
Société immobilière du Québec, ce sont nos
locations, c'est l'ensemble de nos bureaux un peu partout: 14 388 700
$.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Subvention pour le remboursement des taxes
municipales et scolaires.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: Innovactions III. Produits alimentaires Berthelet
inc, à Laval.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: Innovactions III. Fédération des
producteurs de porcs du Québec, Longueuil. Subvention pour
réaliser un projet d'information et de sensibilisation auprès des
établissements de santé québécois dans le cadre du
programme Innovactions III.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Picotte: Contrat pour l'achat d'un mini-ordinateur DEC System
5900 pour la direction des ressources informationnelles. Zentronics Sainte-Foy,
117 445$.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 10.
M. Picotte: Contrat pour soumission sur invitation via le fichier
des fournisseurs. Contrat pour l'achat de deux serveurs de réseau local
incluant les disques rigides pour la direction des ressources
informationnelles. Il y a eu trois soumissions demandées, il y a eu
trois soumissions reçues. Nous avons gardé évidemment la
plus basse des soumissions: 47 896 $ Crowntek Business Centres inc, les deux
autres étant Irisco Charlesbourg, 59 000 $, et Unisys Canada, 61 000
$.
M. Baril: Pourquoi la soumission de Crowntek était de 57
976 $ puis le contrat est accordé à 47 896 $? Il y a 10 000 $ de
moins, là. Y a-t-il quelque chose qui a changé en cours de
route?
(Consultation)
M. Picotte: Bon. Les serveurs coûtent 23 000 $ chacun et
eux autres, dans leur soumission, avaient ajouté un montant de 10 000 $
pour les réparations, puis on a décidé, nous, d'acheter
uniquement les serveurs. Donc, on économisait 10 000 $.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 10
vérifié. L'engagement 11.
M. Picotte: Entente d'occupation pour le Tribunal d'appel.
Ça, c'est la Société immobilière. Alors 263 000
$.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 11,
vérifié. L'engagement 12.
M. Picotte: Subvention de 25 000 $ à des producteurs dans
le cadre du programme Consolidation des entreprises d'engraissement de bovins
de boucherie, 2 131 625 $. Évidemment, on a toute une série
d'annexés. Si vous souhaitez les avoir, on pourra vous les envoyer. Ce
sont tous les noms des entreprises. On en a deux, quatre, six...
M. Baril: On les a, de toute façon, M. le ministre.
M. Picotte: O.K.
La Présidente (Mme Bégin): Oui, on les
a.
M. Picotte: Une trentaine d'entreprises. Ce sont des programmes
d'aide aux parcs d'engraissement, ce qu'on a décidé de faire il y
a trois ans.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 12,
vérifié. L'engagement 13.
M. Picotte: Contrat pour l'exploitation des systèmes du
ministère. Fonds des services informatiques, ministère des
Communications, 925 000 $.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: L'engagement 14, Mme la Présidente?
La Présidente (Mme Bégin): Ah! L'engagement 13 est
vérifié?
M. Picotte: Oui. M. Baril: Oui.
La Présidente (Mme Bégin): J'appelle l'engagement
14.
M. Picotte: Contrat pour soumission sur invitation via le fichier
des fournisseurs. L'achat de six micro-ordinateurs de type portatif incluant
système d'exploitation, imprimante et interface de communication pour la
direction des ressources informationnelles. Alors, encore là, il y a eu
13 soumissions, quatre ont été reçues. La première,
Supermicro, a été non conforme. Comme on voit, Crowntek inc, 95
920 $, Zentronics, 98 000 $, Micro Logic, option 1, option 2, 105 000 $ et 108
000 $, et Zentronics une autre fois, parce qu'elle a une autre option, 96 000
$. C'est dans le cadre de la mise en place de notre informatisation pour notre
système d'inspection. (16 h 20)
M. Baril: Pourquoi que la soumission... Encore ici, Crowntek est
95 920 $ et l'engagement est de 35 970 $.
M. Picotte: La réquisition du début était de
16 unités, mais dans le fond, on en a acheté seulement six.
M. Baril: Ah! Oui. O.K. Vérifié. Mai
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 14,
vérifié. Ce qui clôt les engagements du mois d'avril. Nous
allons donc passer aux engagements de mai 1993 pour le secteur agricole.
Engagement 1.
M. Picotte: Innovactions, Mme la Présidente, Les Vergers
d'Emilie inc. à Rougemont.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 1,
vérifié. J'appelle l'engagement 2.
M. Picotte: C'est les taxes scolaires et municipales. Pierrefonds
ouest, Montréal. M. Bibeau.
M. Baril: II «est-u» dans la zone agricole? M.
Picotte: Sûrement.
M. Baril: Parce que Pierrefonds, il ne reste plus grand zone
agricole là.
M. Picotte: II devait en rester quelques-unes, parce qu'on a
payé.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 3.
M. Picotte: C'est, évidemment encore des remboursements de
taxes scolaires à Saint-Anselme de Belle-chasse et Wickham, dans le
comté de Johnson.
M. Baril: Les Cuisines Chanteclerc, inc. Wickham, Johnson, elles
ont le statut de producteur agricole?
M. Picotte: On me dit que c'est obligatoire. Il faut qu'elles
soient enregistrées comme producteur agricole.
M. Baril: C'est bizarre que ça s'appelle les Cuisines
Chanteclerc.
M. Picotte: Ça s'appelle les Cuisines Chanteclerc, inc.
Elles exploitent pas mal de terres. J'ai tous les lots ici. Il y a une
trentaine de lots avec les cadastres, avec la municipalité, les codes
géographiques. Elles font du poulet grillé, apparemment, 348 300
poulets grillés.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 3,
vérifié. J'appelle l'engagement 4.
M. Picotte: Fourniture de services de
télécommunications pour la Régie des marchés
agricoles. Donc, c'est le ministère des Communications, 36 636 $.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5.
M. Picotte: C'est la location d'espaces dont le ministère
a besoin pour participer à l'Exposition provinciale de Québec qui
s'est tenue du 18 au 29 août, 42 705 $ pour la Commission de l'Exposition
provinciale à Québec.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 5,
vérifié. J'appelle l'engagement 6.
M. Picotte: Innovactions III, les Produits Déli-bon
inc.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 6,
vérifié. L'engagement 7.
M. Picotte: C'est pour développer des nouveaux
marchés tant aux États-Unis qu'au Canada dans le cadre du
programme Innovactions III pour Sobaya inc.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 7,
vérifié. L'engagement 8.
M. Picotte: Les télécommunications pour le
ministère avec le ministère des Communications, 2 958 500 $.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 8,
vérifié. L'engagement 9.
M. Picotte: C'est une subvention normée pour
l'implantation et le rodage de nouveaux procédés et de nouvelles
technologies ainsi que l'acquisition et la mise en place des immobilisations
nécessaires à cette production dans le cadre du programme
Innovactions m, les Viandes Séficlo inc, à Saint-Grégoire
dans le comté Nicolet-Yamaska.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 9,
vérifié. L'engagement 10.
M. Picotte: C'est du «désossage» de
têtes de porc, en passant. L'autre.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 9,
ça?
M. Picotte: Oui. C'était du «désossage»
de têtes de cochon.
La Présidente (Mme Bégin): O.K. Ceci étant
dit, nous allons appeler l'engagement 10.
M. Baril: Ils doivent avoir pas mal d'ouvrage à faire, je
suis certain.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Us ne sont pas venus faire un tour dans ce bout ici
certain. Subvention normée...
M. Baril: Tout le monde n'y passe pas. Des voix: Ha, ha,
ha!
M. Picotte: Subvention normée pour tester et
intégrer son nouveau procédé de fabrication de moulage.
Innovactions III, Trébor Canada inc. à Granby dans le beau
comté de Shefford.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 10,
vérifié. L'engagement 11.
M. Picotte: L'engagement 11 c'est Innovactions, les Aliments
Leika inc, Saint-Léonard, Montréal.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 11,
vérifié. L'engagement 12.
M. Picotte: Innovactions III. Aliments Grandes Prairies inc.
à Saint-Léonard.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 12,
vérifié. L'engagement 13.
M. Picotte: Innovactions III, Roidel inc, Louise-ville dans le
comté de Maskinongé.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 13,
vérifié. L'engagement 14.
M. Picotte: Innovactions III, les Luzerniers Belcan du
Québec inc. à Sainte-Marthe dans le comté de
Vaudreuil.
M. Baril: Vérifié.
Juin
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 14,
vérifié. Ce qui clôt les engagements du mois de mai 1993.
Nous allons passer maintenant aux engagements de juin 1993 pour le secteur
agricole. J'appelle l'engagement 1.
M. Picotte: Alors, ce sont, évidemment... L'engagement
1?
La Présidente (Mme Bégin): Oui. De juin.
M. Picotte: C'est une subvention pour participer aux
dépenses de fonctionnement de l'Institut québécois du
développement de l'horticulture ornementale à Saint-Hyacinthe,
pour un montant total de 975 000 $ payable en trois versements, à
compter de 1993-1994, de 325 000 $ chacun.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 1,
vérifié. L'engagement 2.
M. Picotte: Subvention normée pour les taxes municipales
et scolaires.
La Présidente (Mme Bégin): On a l'annexe. M.
Picotte: Vous avez une liste annexée.
M. Baril: Voyons! Les feuilles sont minces ou bien j'ai les
doigts épais, je ne sais pas quoi. Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 2,
vérifié. On va passer à l'engagement 3.
M. Picotte: Entente d'occupation pour la Régie des
marchés agricoles, 281 000 $, Société immobilière
du Québec.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 3,
vérifié. L'engagement 4.
M. Picotte: Remplacement de la couverture au Service de
zootechnie de Deschambault, 45 000 $. Il y a eu 15 soumissions, six soumissions
reçues dont la plus basse, évidemment, est de 45 000 $ à
Bâtisse d'acier Borna ltée de Val-Bélair dans le
comté de Chauveau.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5.
M. Picotte: C'est un contrat pour avoir accès aux bases de
données CANSIM et CITIBANK, Conférence Board du Canada, Ottawa,
Ontario, 26 280 $.
M. Baril: Quelles sortes de données ils ont, eux
autres?
M. Picotte: Le service d'information et des statistiques
renouvelle son entente avec le Conférence Board du Canada afin d'avoir
accès à la base de données CANSIM dont le
Conférence Board est dépositaire. 1690 $ par mois pour abonnement
du 1er avril 1993 au 31 mars 1994, pour un montant de 20 280 $. Le Service
prend aussi entente avec le Conférence Board afin d'avoir accès
à la base de données CITIBANK, indicateur macro-économique
américain, 500 $ par mois. Cette demande est présentée
conformément aux procédures prévues par le décret
et les règlements sur les contrats de service du gouvernement. C'est en
remplacement de ce que le Bureau de la statistique nous offrait. Parce que le
Bureau de la statistique du Québec a mis fin aux services de la banque
de statistiques du Québec pour les utilisateurs externes, le 31 mars
1990. Alors, en choisissant de rapatrier les données dans son
système informatique, le ministère de l'Agriculture et de
l'Alimentation propose l'acquisition d'une station de travail et de logiciels
spécialisés afin d'effectuer le développement et la
conversion des applications à l'interne qui permettront l'exploitation
d'ensemble de ses fichiers.
M. Baril: Vous dites: le Bureau de la statistique du
Québec a mis fin à ses services externes, mais...
M. Picotte: Pour les utilisateurs externes.
M. Baril: Oui, mais le ministère de l'Agriculture, c'est
un utilisateur externe. À qui ça sert, le Bureau de la
statistique du Québec, d'abord, si ça ne sert pas au
gouvernement? Je ne comprends pas.
M. Picotte: Je ne suis pas capable de vous répondre
à qui ça sert, le Bureau de la statistique du Québec,
présentement. (16 h 30)
M. Baril: O.K., je sais à quoi ça sert, mais je
veux dire, si les ministères sont obligés de payer pour les
services parce qu'ils sont considérés comme des clients
extérieurs, est-ce qu'ils se font des statistiques pour se faire
plaisir?
(Consultation)
M. Picotte: On me dit que le Bureau de la statistique du
Québec faisait affaire avec CITIBANK. Évidemment, ces
bureaux-là... Puis, nous autres, on avait besoin de ces
statistiques-là. Compte tenu que le Bureau de la statistique du
Québec ne fait plus affaire avec ces compagnies-là, il fallait,
nous, s'organiser avec ces compagnies-là. Et c'est la seule façon
d'avoir accès à ces banques de données là,
apparemment.
M. Baril: Là, le travail se fait en double? Le
Conférence Board du Canada, lui, il paie pour avoir des statistiques
qu'il vous revend à vous autres?
(Consultation)
M. Picotte: Avant, nous autres, pour avoir toutes ces
données-là, on faisait affaire avec le Bureau de la statistique.
Mais le Bureau de la statistique du Québec a décidé de ne
plus faire affaire avec ces firmes-là. Donc, on n'a plus de
statistiques. Il faut aller les chercher quelque part. On va les chercher
directement.
M. Baril: Oui, mais ce que je veux dire: pourquoi vous n'allez
pas les chercher directement au Bureau de la statistique?
M. Picotte: Bien, il ne les a plus. Us n'ont plus de contrat avec
Citibank puis ils n'ont plus de contrat avec le Conférence Board. Ce
sont des données agricoles dont le Bureau de la statistique n'avait pas
besoin, apparemment. Donc, eux autres, ils ont mis fin à leur contrat
avec ces deux contracteurs.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 5,
vérifié. On va passer à l'engagement 6.
M. Picotte: Innovactions III, Le maître saladier inc.
Boisbriand.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 6,
vérifié. Engagement 7.
M. Picotte: Innovactions III, Zebda beurre diète
ltée.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 7,
vérifié. Nous allons passer à l'engagement 8.
M. Picotte: Innovactions III, Les viandes première inc,
à Montréal-Nord.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 8,
vérifié. Engagement 9.
M. Picotte: Innovactions III, B. Fabian inc, de
Montréal.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 9,
vérifié. L'engagement 10.
M. Picotte: Innovactions III, Aliments friands inc, Boisbriand,
dans le comté de Groulx.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 10,
vérifié. Nous allons passer à l'engagement 11.
M. Picotte: L'engagement 11, c'est Innovactions III,
évidemment, avec l'Organisme pour le contrôle de
l'intégrité des produits biologiques, à Drummondville.
M. Baril: Est-ce qu'eux autres ces 25 000 $ là
complètent l'engagement que votre prédécesseur avait pris
envers l'Organisme pour le contrôle de l'intégrité des
produits biologiques de leur fournir, si ma mémoire est bonne, 100 000 $
par année pour trois ans? Pas pour trois ans... Oui, par année,
sur trois ans.
M. Picotte: On va vérifier, Mme la Présidente.
(Consultation)
M. Picotte: Mme la Présidente, est-ce qu'on peut continuer
les autres, et puis on va prendre les renseignements; on reviendra sur
celui-là.
La Présidente (Mme Bégin): On va suspendre
l'engagement no 11. Nous reviendrons ultérieurement. Nous allons passer
à l'engagement 12.
M. Baril: Oui, c'est bien.
M. Picotte: La seule chose que je voudrais savoir: Est-ce que
vous parlez de l'OCPB?
M. Jacob (Guy): Est-ce que vous parlez de l'organisme du bout de
Victoriaville?
M. Baril: Oui, oui, c'est ça.
M. Picotte: La certification vraie, c'est de ça dont vous
parlez?
M. Baril: Non. L'Organisme pour le contrôle de
l'intégrité des produits biologiques, leur siège social
est à Drummondville. Le nom du directeur... Comment il s'appelle donc...
Il est président. Alain Dubois. C'est ça, Alain Dubois,
président. Le directeur permanent, je ne me souviens pas du nom.
M. Picotte: On va continuer, Mme la Présidente. On
reviendra à celui-là.
La Présidente (Mme Bégin): Donc, l'engagement 11
est toujours suspendu. On va passer à l'engagement 12.
M. Baril: C'est un programme Innovactions III pour Les Cuisines
Rochette. Vérifié, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bégin): Pardon? M. Baril:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Vérifié.
L'engagement 12 est vérifié. Engagement 13.
M. Picotte: contrat pour la ventilation des laboratoires de
l'institut de technologie agro-alimentaire, la pocatière. il y avait six
soumissions, trois ont été reçues et la plus basse est 51
700 $, de kamco construction inc. à saint-pascal de kamouraska. on l'a
donné à la plus basse, avec un imprévu de 3300 $. le
montant payé à date est de 4219 $, et la fin des travaux
il y a 10 % de réalisation fin des travaux prévue pour la
fin de décembre.
M. Baril: La soumission de Kamco était de combien?
M. Picotte: 51 700 $.
M. Baril: 51 700 $. O.K., vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 13,
vérifié. Engagement 14.
M. Picotte: Innovactions III, Coopérative des pomiculteurs
des Cantons de l'Est, à Iberville.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 14,
vérifié. On va passer à l'engagement 15.
M. Picotte: Innovactions, La brasserie le cheval blanc
14127 Canada inc, Montréal.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 15,
vérifié. L'engagement 16.
M. Picotte: Contrat pour publicité entre le 1er avril 1993
et le 31 mars 1994, La Terre de chez nous, 49 000 $.
M. Baril: «C'est-u» les deux pages que le
ministère paie, ça?
M. Picotte: Oui, c'est ça.
M. Baril: Ça a baissé, parce qu'avant ça
c'était plus que ça.
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: C'était 70 000 $, je pense, avant.
M. Picotte: On a décidé d'y aller selon nos
besoins, et non pas 52 semaines à l'année.
M. Baril: Mais vous avez droit à un... Même si c'est
selon vos besoins, vous devez avoir droit, pour un montant fixe, de x espace
par année.
M. Picotte: C'est tant la page, monsieur le... Mme la
Présidente.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Vérifié.
L'engagement...
M. Baril: C'est combien la page? M. Picotte: 1565 $. M.
Baril: La page.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 16 est
vérifié?
M. Picotte: C'est moins cher que dans La Presse.
La Présidente (Mme Bégin): M. le
député d'Arthabaska, l'engagement 16 est
vérifié?
M. Baril: Oui.
La Présidente (Mme Bégin): Les engagements de juin,
sous réserve...
M. Picotte: Madame...
La Présidente (Mme Bégin): ...de
l'engagement...
M. Picotte: Oui.
La Présidente (Mme Bégin): ... 11...
M. Picotte: C'est ça, et...
La Présidente (Mme Bégin): ...sont
vérifiés.
M. Picotte: ...je ne sais pas, si on peut, en cours de
journée...
M. Baril: Ah, oui, oui.
M. Picotte: ...vous faire tout le portrait...
M. Baril: Oui, oui, oui.
M. Picotte: ...on vous le fera.
M. Baril: Correct.
La Présidente (Mme Bégin): Bon.
Une voix: On le fera ultérieurement, parce qu'on a eu
toutes sortes de demandes pour toutes sortes d'aides.
La Présidente (Mme Bégin): On dit que les
engagements de juin sont vérifiés sous réserve de
l'engagement 11.
M. Baril: Oui.
Juillet
La Présidente (Mme Bégin): Ceci étant dit,
on va passer aux engagements de juillet 1993 pour le secteur agricole.
J'appelle l'engagement 1.
M. Picotte: Contrat pour le remplacement de fenêtres de la
façade, au 1140, rue Taillon, Québec, et on est allés au
fichier des fournisseurs: cinq soumissions demandées, deux
reçues, dont la plus basse est Construction Revi-Centre,
L'Ancienne-Lorette, La Peltrie.
M. Baril: C'est quoi qu'il y a là, 1140, rue Taillon?
M. Picotte: C'est l'entrepôt du ministère, et puis
c'est le centre... c'est notre atelier pour la préparation des exhibits
d'exposition.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 1
vérifié. J'appelle l'engagement 2.
M. Picotte: Innovactions III, Agropur coopérative
agro-alimentaire, Granby.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 2,
vérifié. L'engagement 3.
M. Picotte: Innovactions III, Albert Perron inc, Roberval.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 3,
vérifié. J'appelle l'engagement 4.
M. Picotte: Innovactions ni, Les aliments Deli-K inc,
Montréal.
M. Baril: Ça fait plusieurs qui passent. Ils ont plusieurs
projets, eux autres. Des gens qui ont...
M. Picotte: Oui. C'est parce qu'ils ont... M. Baril:
...des initiatives. M. Picotte: Us doivent avoir plusieurs projets.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 4
vérifié. J'appelle l'engagement 5.
M. Picotte: Alors, vous avez une liste en annexe, là, pour
un montant de 481 000 $ de remboursement de taxes municipales et scolaires.
M. Baril: On va jeter un coup d'oeil rapide, Mme la
Présidente.
M. Picotte: II y en a huit, Mme la Présidente. La
Présidente (Mme Bégin): Oui. M. Baril:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement S,
vérifié. J'appelle l'engagement 6.
M. Picotte: C'est une subvention pour défrayer les frais
encourus pour la participation de la Fédération au comité
national de la pomme de terre et au maintien des relations avec les autres
provinces productrices afin d'initier une plus grande concertation des
intervenants au niveau national pour la commercialisation de la pomme de terre.
C'est la Fédération des producteurs de pommes de terre du
Québec, de Longueuil, évidemment dans le comté de Taillon,
pour un montant de 30 485 $, dont 18 485 $ sont payés, et
ultérieurement, 12 000 $.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 6,
vérifié. J'appelle l'engagement 7.
M. Picotte: Innovactions III, Volailles Unival, Iberville.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 7,
vérifié.
M. Picotte: Innovactions III...
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 8.
M. Picotte: ...Nostrano inc, pour le jambon à
l'érable.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 8,
vérifié. J'appelle l'engagement 9.
M. Picotte: Innovactions III, Les distributions alimentaires Dang
Ngoc inc, à Laval.
Une voix: Ça doit être des rouleaux
impériaux.
M. Baril: Si chez nous on fait du jambon et on fait de
l'érable aussi, les deux peuvent venir de chez nous.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 9,
vérifié. L'engagement 10.
M. Picotte: Innovactions III, Michel St-Arneault inc,
Saint-Hubert, comté de Vachon.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 10
vérifié. J'appelle l'engagement 11.
M. Picotte: Innovactions III, Les productions
maraîchères Mailhot, Saint-Alexis, comté de Joliette;
Saint-Alexis de Montcalm.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 11,
vérifié. Engagement 12. (16 h 40)
M. Picotte: Innovactions III. Les desserts Sublime inc. Ça
doit être fantastique!
M. Baril: En tout cas, ils sont invitants!
Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 12,
vérifié. J'appelle l'engagement 13.
M. Picotte: Innovactions III pour A. Lassonde inc, à
Rougemont.
M. Baril: Vérifié.
Août
La Présidente (Mme Bégin): Bon. L'engagement 13,
vérifié, ce qui clôt les engagements de juillet 1993, qui
sont vérifiés. Nous allons appeler maintenant les engagements
d'août... août? Non. Septembre, c'est Ça?
M. Baril: Août.
La Présidente (Mme Bégin): Août?
M. Picotte: Oui, on est rendus à août.
La Présidente (Mme Bégin): Non. Août. J'étais
allée trop loin. Nous allons appeler les engagements d'août
1993...
M. Picotte: Contrat de...
La Présidente (Mme Bégin): ...concernant le secteur
agricole. J'appelle le numéro 1.
M. Picotte: Contrat pour le remplacement de cinq
réservoirs de produits pétroliers par trois nouveaux au Service
des sciences et de la technologie de la pomme de terre, Les Buissons. C'est
Équipements pétroliers C. Pedneault inc, de Chicoutimi, pour 70
000 $. Contrat de 62 598 $, initialement, et il y avait cinq soumissions
demandées; trois ont été reçues. Nous avons
accordé à la plus basse.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): L'engagement 1 est
vérifié, M. le député d'Arthabaska?
M. Baril: Oui.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 1,
vérifié. J'appelle l'engagement 2.
M. Picotte: Innovactions III, Les cuisines Ro-chette (1976) inc,
à Québec.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 2,
vérifié. J'appelle l'engagement 3.
M. Picotte: Innovactions III, les Viandes Walco-vit inc,
Beauport, Montmorency.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 3,
vérifié. L'engagement 4.
M. Picotte: Innovactions III, Canards du lac Brome ltée,
Knowlton, Brome-Missisquoi.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 4,
vérifié. Engagement 5.
M. Picotte: Subvention pour le fonctionnement des centres
satellites d'insémination ovine, Association d'insémination ovine
du Québec, à Sainte-Foy, 50 260 $.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 5,
vérifié. Engagement 6.
M. Picotte: Subvention pour permettre la réalisation d'une
campagne de promotion pour la pomme du Québec, Fédération
des producteurs de pommes du Québec, 200 000 $.
M. Baril: Dans quel programme c'est pris, ça? C'est
discrétionnaire, c'est un programme régulier, c'est quoi?
M. Picotte: C'est une entente fédérale-provinciale,
Mme la Présidente, et ce programme a conduit à la signature d'une
entente Québec-Canada au sujet du programme spécial canadien
d'aide aux revenus des agriculteurs d'un montant global de 25 000 000 $, dont
une somme de 4 700 000 $ fut allouée aux producteurs maraîchers et
fruitiers du Québec. Cette contribution fédérale fut
versée au fonds consolidé du Trésor
québécois, et le MAPAQ en a administré les
différents volets. Donc, après vérification par le service
financier du MAPAQ, il fut constaté qu'une somme résiduelle de
200 000 $ de l'enveloppe totale des 4 700 000 $ n'avait pas été
dépensée et qu'en conséquence le gouvernement
fédéral était en droit d'en réclamer le
remboursement du gouvernement du Québec. Et, après discussion
avec la Fédération, nous avons convenu de verser et du
fédéral aussi, évidemment ces 200 000 $
à la Fédération pour faire la promotion de la pomme au
Québec.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 6,
vérifié. J'appelle l'engagement 7.
M. Picotte: Innovactions III, Les aliments U.F.L. inc,
Montréal.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 7,
vérifié. Engagement 8.
M. Picotte: Innovactions III, le Moulin aux Abénakis inc,
Sainte-Claire de Bellechasse.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 8,
vérifié. L'engagement 9.
M. Picotte: Innovactions III, Buffet Martin inc. M. Baril:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 9,
vérifié. Engagement 10.
M. Picotte: Innovactions III, Aliments Prolimer inc, Saint-Emile,
de Chauveau.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 10,
vérifié. J'appelle l'engagement 11.
M. Picotte: Innovactions III, Société des
éleveurs de porcs du Québec, à Saint-Nicolas, Les
Chutes-de-la-Chaudière.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 11,
vérifié. Nous allons passer à l'engagement 12.
M. Picotte: C'est la subvention pour mise sur pied d'un
système de certification pour les végétaux d'ornement
produits en serre dans le cadre d'Innovac-tions III, évidemment, avec la
Fédération interdisciplinaire de l'horticulture du
Québec
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 12,
vérifié. L'engagement 13.
M. Picotte: Vous avez une liste de 380 649,61 $ de remboursement
de taxes scolaires et municipales.
M. Baril: Vérifié.
Septembre
La Présidente (Mme Bégin): Bon. Les engagements
d'août 1993 sont donc vérifiés. Nous allons passer à
septembre 1993, pour le volet agricole. J'appelle l'engagement 1.
M. Picotte: C'est Innovactions III, A. Lafleur inc, Saint-Henri
de Lévis, dans Lévis.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
M. Picotte: Innovactions III, Les oeufs Bec-0 inc, dans le
comté de Johnson, à Upton.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 2,
vérifié. L'engagement 3.
M. Picotte: Innovactions III, Ranch Lambton inc, à
Mégantic-Compton.
M. Baril: Vérifié.
La Présidente (Mme Bégin): Engagement 3,
vérifié. J'appelle l'engagement 4.
M. Picotte: Innovactions III, Relais desserts (1992) inc,
Neufchâtel, à Québec.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 4.
M. Baril: C'est fait.
Le Président (M. Richard): Engagement 5.
M. Picotte: Innovactions III, Montpak ltée, à
Montréal.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 6.
M. Picotte: Innovactions III, Club export agro-alimentaire du
Québec, Saint-Jean-sur-Richelieu.
M. Baril: C'est qui, le Club export agroalimentaire?
M. Picotte: On me dit qu'il y a une centaine d'entreprises
bioalimentaires qui font partie de ce club-là.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 7.
M. Picotte: Innovactions III, Érablière La
coulée d'Abbotsford inc, comté d'Iberville,
Saint-Paul-d'Abbotsford.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 8.
M. Picotte: Bon, 8, c'est: contrat de travaux divers de
rénovation de l'Institut de technologie agroalimentaire de
Saint-Hyacinthe. C'est la compagnie Osias Lemieux (Construction
Saint-Hyacinthe) ltée, 68 532 $, à Saint-Hyacinthe. Il y a eu
contrat. Il y a eu sept demandes de soumissions, quatre ont été
reçues. Nous avons donné ça à la plus basse.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 9.
M. Picotte: C'est des travaux de rénovation de
fenêtres en 1993 à l'Institut de technologie agro-alimentaire de
Saint-Hyacinthe, Osias Lemieux encore, 55 900$. Sept soumissions
demandées, deux de reçues, et nous avons accordé la plus
basse soumission.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 10.
M. Picotte: Les remboursements de taxes scolaires et municipales.
Vous avez en annexe, pour un montant de 227 060,71 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 11.
M. Picotte: C'est la subvention à 23 clubs d'encadrement
technique dans le cadre du programme d'aide aux exploitations agricoles. Il y
en a pour 1 062 881 $, et vous avez en annexe... Vous avez dû l'avoir,
évidemment, l'annexe.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: Vingt et un clubs, je pense.
M. Baril: Ça, ces sommes d'argent là, c'est pour
aider les clubs d'encadrement à se payer une personne à temps
plein, je suppose?
M. Picotte: Oui, c'est ça. Puis on vous avait fourni, aux
derniers engagements financiers, des normes.
M. Baril: C'est ça, oui. Est-ce que... Moi, j'avais
déjà questionné le ministre sur un permanent qui serait
rattaché aux îles-de-la-Madeleine? Puis j'avais
suggéré aux gens du milieu de voir, peut-être, à
l'intérieur de ces programmes-là, comme celui-là, entre
autres. Savez-vous s'il y a eu des suites de données à ça?
Est-ce qu'il y a eu rencontre avec le ministre, puis est-ce qu'ils ont
trouvé une solution à l'agronome qu'ils voulaient conserver, qui
était, avant, payé par le ministère de l'Agriculture,
mais, à cause d'une rationalisation, cette même personne a
été rattachée, je pense, au bureau de Rimouski? Puis
c'était un technicien au lieu d'être un agronome.
M. Picotte: Alors, M. Lemieux et M. Lacour-sière de mon
bureau ont été rencontrer les gens aux
Îles-de-la-Madeleine, il y a eu des discussions, et on est venu à
la conclusion avec les gens du milieu qu'à condition, évidemment,
qu'il y ait une permanence d'accordée, que ce soit un technicien
agricole qui ait sa permanence et qui desserve ce secteur-là. Et c'est
la conclusion à laquelle nous en sommes arrivés. Et je pense que,
d'ailleurs, ce technicien-là est déjà sur place, je pense,
et c'est en opération. Il faudrait que je vérifie la
dernière information, mais c'est l'entente qu'on a eue avec les gens des
Îles-de-la-Madeleine.
M. Baril: Qu'il était payé entièrement par
le ministère?
M. Picotte: C'est un employé du ministère à
plein temps, en permanence.
M. Baril: En permanence aux îles. Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 12.
M. Picotte: Subvention à 47 syndicats de gestion agricole
dans le cadre du programme d'aide aux exploitations agricoles. On avait
donné, aussi, les détails, antérieurement, et il y en a
pour 2 266 211 $.
M. Baril: Vérifié.
Octobre
Le Président (M. Richard): Ça termine les
engagements pour le mois de septembre. Maintenant, octobre 1993. Le
premier.
M. Picotte: Innovactions III, Laiterie des Trois Vallées
inc, Mont-Laurier, Labelle.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2. (16 h 50)
M. Picotte: Innovactions III. Les serres Céleste inc,
Saint-Eustache, Deux-Montagnes.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Picotte: Innovactions III, Société de vin
internationale ltée, Saint-Vincent-de-Paul, Montréal.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 4.
M. Picotte: Innovactions III, Herboristerie Vibio santé
naturelle, La Prairie.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement S.
M. Picotte: Contrat pour l'aménagement d'un local pour
produits chimiques à l'Institut de technologie agro-alimentaire de La
Pocatière. Cinq soumissions demandées, quatre de reçues.
Et, évidemment, nous avons accordé à la plus basse des
soumissions, qui est Construction Dumais et Pelletier inc, de Saint-Pascal de
Kamouraska, 36 980 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 6.
M. Picotte: Subvention pour financer un projet de recherche
étalé sur trois ans concernant la transmission et le maintien des
entreprises agricoles du Québec. C'est le Fonds pour la formation de
chercheurs et l'aide à la recherche, le FCAR, à Sainte-Foy. C'est
un montant de 60 000 $ au total, dont 20 000 $ en 1993-1994 et,
ultérieurement, 40 000 $ à verser sur les deux autres
années.
M. Baril: Pourquoi ce n'est pas pris, ça, dans les
programmes je ne sais pas les numéros qui concernent la
recherche, qui relèvent de votre collègue? C'est juste une simple
question technique, là, mais...
M. Picotte: Oui, on a décidé de le prendre dans la
commercialisation, mais il aurait pu être pris dans les montants de
recherche, aussi.
M. Baril: C'est parce qu'il y a des surplus dans les budgets de
commercialisation, puis il en manque dans les fonds de recherche?
(Consultation)
M. Picotte: Oui. On me dit que c'est parce que ça
relève des études économiques. Et, à ce
moment-là, c'est un secteur qui relevait de la commercialisation chez
nous. C'est pour ça qu'on l'a payé dans ce volet-là.
M. Baril: Un fonds d'aide... C'est un fonds d'aide à la
recherche?
M. Picotte: C'est pour financer un projet de recherche
étalé sur trois ans.
M. Baril: Oui, je comprends, mais puisque vous avez pris
ça dans la commercialisation, est-ce qu'ils vont faire de la recherche
pour trouver des nouveaux débouchés? C'est quoi, l'objectif, les
buts de cette recherche-là, de ces chercheurs-là? Fonds de la
formation de chercheurs. On va former des chercheurs à chercher
quoi?
M. Picotte: Nous autres, chez nous au ministère, les
études économiques et la commercialisation sont sous la
responsabilité du même sous-ministériat. Et, comme il
s'agit, pour nous, d'études économiques, de recherches en ce qui
concerne les études économiques, puisque la transmission de
l'entreprise agricole soulève des problèmes beaucoup plus
complexes et des risques plus grands que n'en vivaient des
générations précédentes... Des facteurs techniques:
taille de l'entreprise; financiers: capacité de remboursement, parce
qu'on veut aller vérifier les capacités de remboursement. Donc,
l'aspect financier de tout ça, on l'a entré dans les
études économiques, qui relèvent du
sous-ministériat aux études économiques, et c'est pour
ça qu'on l'a payé avec ce volet-là. Mais il aurait pu
être payé, aussi, dans le fonds de recherche.
M. Baril: II n'y a pas de...
M. Picotte: On a fait un choix de le payer là.
M. Baril: Bien, en tout cas, le ministre ne me convainc pas, mais
ça va être vérifié pareil.
Le Président (M. Richard): Engagement 7.
M. Picotte: Innovactions III, Aliments Lesters ltée,
Laval.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 8.
M. Picotte: Innovactions III, Plats du chef inc, Pointe-Claire,
Jacques-Cartier.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 9.
M. Picotte: Innovactions III, Élevage Périgord inc,
Longueuil, Taillon.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 10.
M. Picotte: Alors, l'autre, c'est des subventions normées
de 50 000 $. Subvention pour réaliser divers événements
à caractère marketing pour promouvoir les produits
québécois du secteur bioalimentaire ainsi que les
activités d'information, de formation et de marketing sur le
marché mexicain dans le cadre du programme Innovactions ni.
Le Président (M. Richard): Une question de M. le
député de Beauharnois-Huntingdon.
M. Chenail: Y a-t-il moyen de savoir c'est qui le mandataire dans
ça? C'est qui qui représente ce club-là? Parce que
ça ne dit pas grand-chose.
M. Jacob (Guy): C'est très relié à l'AMPAQ,
l'Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec. Le
président de Club export, c'est André Latour, qui est en
même temps président de l'AMPAQ; le directeur
général, c'est M. Huot. Ça regroupe une bonne centaine
d'entreprises de l'agro-alimentaire québécois, dont des
très importantes, dont la Fédérée, qui s'unissent
sur des marchés extérieurs pour faire de la promotion. Les 50 000
$ actuels, c'est précisément pour participer à un salon au
Mexique dans le cadre de nos efforts additionnels pour pénétrer
le marché mexicain.
M. Chenail: Merci.
Le Président (M. Richard): Ça va pour 10?
M. Baril: Oui.
Le Président (M. Richard): Adopté,
c'est-à-dire vérifié. Engagement 11.
M. Picotte: Innovactions III. A. Lassonde inc, Rougemont,
Iberville.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 12.
M. Picotte: Innovactions III, Les mets du commensal inc,
Boisbriand, dans le comté de Groulx.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 13.
M. Picotte: Innovactions III, Roidel inc, Maski-nongé.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 14.
M. Picotte: C'est un contrat pour l'aménagement de deux
locaux pour produits chimiques au service de la zootechnie de Deschambault,
dont le contrat a été accordé, 50 800 $, à D.
Lajeunesse et fils inc, Deschambault, dans le comté de Portneuf. Il y a
eu 10 soumissions demandées, il y a eu seulement deux soumissions qui
ont été reçues et on l'a donné, évidemment,
à la plus basse des soumissions.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Alors, ça termine, sauf
pour l'engagement de juin, le...
Une voix: 11.
Le Président (M. Richard): ...l'engagement 11 où,
là, il va y avoir de l'information qui va nous parvenir.
M. Picotte: Ultérieurement, on va vous envoyer les
détails à la commission, qui pourra les acheminer, M. le
Président.
Le Président (M. Richard): Alors, ça termine donc
les engagements pour le ministère, secteur agriculture et alimentation.
Nous passons donc à la Commission de protection du territoire
agricole.
M. Picotte: Est-ce qu'on pourrait, M. le Président,
demander un arrêt de trois, quatre minutes?
Le Président (M. Richard): Nous suspendons pour quelques
minutes, madame.
(Suspension de la séance à 16 h 58)
(Reprise à 17 h 3)
Commission de protection du territoire agricole
Novembre 1991
Le Président (M. Richard): La commission reprend ses
travaux. Nous en étions aux engagements financiers de la Commission de
protection du territoire agricole. En octobre 1991, il n'y avait aucun
engagement à vérifier. Nous avons un engagement en novembre 1991:
Règlement de nature juridique.
M. Picotte: C'est ça. M. le Président, on a
payé un montant de 76 500 $ dans le dossier numéro
200-05-005564-823, Cour supérieure du Québec. C'est Turmel vs
CPTAQ. Les représentants des demandeurs étaient Flynn, Rivard et
Associés in trust.
M. Baril: Est-ce les coûts que c'a coûté pour
l'avocat du...
M. Picotte: Bien, là-dessus, M. le Président, si
vous n'avez pas d'objection, je vais demander à M. Proteau de
répondre aux différentes questions.
Le Président (M. Richard): M. Proteau. Vous avez la
parole, M. le président.
M. Baril: Le 76 500 $, là c'est parce que je ne
suis pas au courant du dossier est-ce que c'est une indemnisation ou si
c'est des coûts que c'a coûté à la Commission en
frais juridiques pour se défendre?
M. Proteau (Jean): C'est des dommages, capital et
intérêts, qui ont été payés à M.
Turmel pour les problèmes qu'il a subis suite à certaines
interventions de la décision. Ça comprend les coûts de son
avocat, les honoraires de son avocat, effectivement, mais pas ceux de la
Commission en tant que telle.
M. Baril: En deux mots, c'était quoi le litige?
M. Proteau (Jean): Ça réfère à 1979,
une décision qui a été rendue, décision qui
était ambiguë. Par la suite, M. Turmel a acheté un des
terrains visés par cette décision-là, s'est bâti une
maison et, deux ans plus tard, la Commission est intervenue en disant qu'il y
avait des problèmes et lui demandant de mettre fm à l'utilisation
des lieux. C'a donné lieu à une demande à la Commission
qui a été refusée, une demande en révision qui a
été refusée. C'a été porté devant les
tribunaux judiciaires. En cour supérieure, la Commission a
été reconnue coupable, disons... Et c'a été
porté en appel, devant la Cour d'appel, et, là encore, on a
été reconnu coupable, en 1991. Ça s'est terminé en
1991. C'est un très vieux dossier, là, d'où les dommages
et intérêts.
M. Baril: Est-ce qu'on pourrait nous fournir une copie des
jugements?
M. Proteau (Jean): Oui.
M. Picotte: Si ce n'est pas tout de suite, on pourra vous faire
parvenir ça, là, il n'y a pas de... Vérifié, M. le
Président.
Mai 1992
Le Président (M. Richard): Vérifié. En
décembre 1991, il n'y avait aucun engagement. Nous passons donc à
janvier 1992. Et de janvier 1992 à avril 1992, il n'y avait aucun
engagement à vérifier. Nous en sommes donc à mai 1992, et
nous avons deux engagements.
M. Picotte: Oui. C'est les frais de location des espaces
occupés par la CPTAQ pour nos bureaux de Lon-gueuil et de Québec.
Société immobilière, 1 072 800 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 2?
M. Picotte: Engagement 2, c'est les frais de
téléphonie de la CPTAQ: 252 000 $ pour les
télécommunications.
M. Baril: Vérifié. Mais pourquoi... Bien,
pourquoi... Tout à l'heure, on a fait les...
M. Picotte: Parce que c'est une commission.
M. Baril: ...frais de télécommunication du Tribunal
d'appel, puis c'était chargé au ministère. Puis ici, c'est
chargé à même les fonds...
M. Picotte: Parce que le Tribunal d'appel n'est pas-une
commission, il est intégré au ministère. Tandis que
ça, c'est une commission.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Or, juin 1992 à
décembre 1992, il n'y a aucun engagement à vérifier.
Excusez, un instant. Ah, il y a deux listes en mai. Il y a un autre engagement
qui est les frais de courrier et de messagerie.
M. Picotte: C'est ça. C'est pour les frais de courrier
puis de messagerie. Ça dit ce que ça veut dire, M. le
Président, 33 578 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Et de juin 1992 à
décembre 1992, il n'y a aucun engagement à vérifier.
Janvier 1993 et février 1993, il n'y a aucun engagement à
vérifier.
Oui, Mme la députée.
Mme Bégin: On est en mai 1992, là?
Mars 1993
Le Président (M. Richard): Non, c'est passé. De
juin 1992 à décembre 1992, il n'y avait pas d'engagement. En
janvier 1993 et février 1993, encore là, il n'y a aucun
engagement à vérifier. Nous en arrivons donc à mars 1993
où il y a des engagements.
M. Picotte: C'est ça, c'est pour acquitter les frais
générés par le jugement Delorme. Un autre jugement, M. le
Président. Bastien, Champagne en fiducie. Documents disponibles qu'on
pourra expédier si nécessaire. C'est pour un montant de 150
057,75 $.
Alors, peut-être que M. Proteau pourrait donner des explications
sur ce jugement.
M. Baril: Ça remonte à quelle date, là?
C'est des décisions que la Commission a rendues à quelle date ou
en quelle année? Ce n'est pas nécessaire, la date, là.
M. Proteau (Jean): O.K. La date de la décision, attendez
un petit peu là. Il y a eu une décision qui a été
rendue par la Commission...
M. Picotte: En 1979 encore.
M. Proteau (Jean): ...en 1979, reconnaissant des droits acquis
sur l'ensemble d'un lot. Or, la décision disait que ce n'était
pas nécessaire d'obtenir l'autorisation pour faire autre chose que de
l'agriculture. Partant de là, le propriétaire a commencé
à faire certains travaux d'aménagement, d'infrastructure:
construire une maison modèle. En 1982, de mémoire, la Commission
est intervenue pour dire, bon, qu'il y avait eu erreur et que la personne
n'avait pas le droit d'agir de cette façon-là, d'utiliser le
terrain à d'autres fins que l'agriculture. Les droits acquis ne se
résumaient qu'à 20 acres sur une centaine, sur 114.
La personne a fait appel, évidemment, de la décision. En
1985, les tribunaux nous ont reconnu responsable, ont reconnu à la
personne des droits. Même s'il y avait eu erreur, il fallait vivre avec.
Et de 1985 jusqu'à 1992, ça s'est déroulé devant
les tribunaux. En fait, ça a été moins long que ça.
Il y avait une poursuite de quelque 600 000 $ d'intentée contre la
Commission. La Commission, elle, avait évalué que les dommages
s'évaluaient autour de 75 000 $ à 80 000 $. C'est pour ça
que ça s'est rendu devant les tribunaux. Les tribunaux ont reconnu qu'il
y avait des dommages d'environ 80 000 $. Avec les intérêts courus
depuis le temps que durait le dossier, on se retrouve à peu près
à 150 000 $.
M. Baril: Vérifié. On va nous avoir les copies des
jugements, là.
M. Picotte: Oui, monsieur.
M. Baril: Là, on serait rendus, M. le Président,
à avril.
Mai
Le Président (M. Richard): Avril 1993, il n'y aucun
engagement. Donc, il y a des engagements à mai 1993.
M. Picotte: Bon. Alors, on se retrouve, M. le Président,
de la même façon, des frais de location d'espaces occupés
par la CPTAQ de Longueuil et le bureau de Québec: 976 400 $, dans un
premier temps; dans un deuxième temps, bien, c'est des frais de
téléphonie pour 210 000 $.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Les engagements 1 et 2, vérifiés.
M. Baril: Oui.
(17 h 10)
Le Président (M. Richard): Vérifié. Juin
1993 à octobre 1993, aucun engagement financier. Donc, nous venons de
terminer les engagements financiers pour la Commission de protection du
territoire agricole du Québec.
M. Baril: On ne peut pas dire que ça a pris bien du temps,
hein?
M. Picotte: La Commission des courses, M. le
Président.
M. Baril: On va courir! (Consultation)
Commission des courses de chevaux Mars 1990
Le Président (M. Richard): Tout le monde est
sûrement heureux de recommencer. Alors, nous y allons avec la Commission
des courses de chevaux. Nous avons 48 engagements, et il n'y avait pas
d'engagements en janvier et février 1990. Nous en sommes donc aux
engagements de mars, aux trois engagements, toujours en 1990.
Premier engagement. C'est: Contrat pour exercer les fonctions de
vétérinaire.
M. Picotte: C'est un contrat négocié pour exercer
les fonctions de vétérinaire à Baril, Renaud,
Deschail-lons, comté de Lotbinière. En fait, c'est Renaud Baril,
de Deschaillons, du comté de Lotbinière, 25 272 $.
M. Baril: C'est où qu'il devait exercer ces
fonctions-là? Il y a un site en particulier?
«C'était-u» à l'hippodrome de Trois-Rivières,
ou Québec, Montréal?
M. Picotte: Le vétérinaire s'engage à
exercer ses fonctions de vétérinaire sur la piste de courses de
Québec, sous réserve du paragraphe d, et de se conformer aux
lieux et aux dates qui lui sont assignés pour exercer ses
activités. Donc, normalement, c'est la piste de courses de
Québec.
M. Baril: Pourquoi on voit, au mois de février, qu'il y a
trois contrats négociés pour la même fonction? Pourquoi la
Commission des courses négocie des contrats? Comment est-ce qu'elle
procède? Pourquoi elle négocie ça avec...
«C'est-u» parce que c'est le bureau Baril, Renaud, de Deschaillons,
dans Lotbinière, qui se spécialise là-dedans?
M. Picotte: Non. D'abord, ce n'est pas un
bureau, c'est un monsieur. C'est trois individus, trois
vétérinaires. Alors, vous avez...
M. Baril: Baril, c'est un vétérinaire. Renaud,
c'est un vétérinaire...
M. Picotte: Renaud Baril, c'est M. Renaud Baril, c'est un
vétérinaire.
M. Baril: De Deschaillons.
M. Picotte: L'autre, c'est M. Michel Paquette, de Longueuil, et
l'autre, c'est M. Gilles Tétreault, de Brassard.
M. Baril: Bon. D'abord, pourquoi on négocie avec ces
vétérinaires-là en particulier? Parce que c'est des
habitués, c'est quoi?
M. Picotte: On me dit que c'est parce que c'est des gens qui sont
spécialisés dans le secteur équin.
M. Baril: Est-ce que c'est des gens qui étaient
déjà sous contrat? Si oui, depuis combien de temps?
M. Picotte: On pourra vérifier. Le président me dit
qu'il n'a pas d'historique là-dessus, M. le Président.
M. Baril: Est-ce qu'on me permet de discuter des trois en
même temps?
Le Président (M. Richard): Parfait. Pas de
problème, si M. le ministre est d'accord. Alors, il y a avis de la
question pour la question que vous avez posée, M. le
député d'Arthabaska. Et vous pouvez questionner l'ensemble, en
fait, des...
M. Baril: Michel Paquette et Gilles Tétreault, est-ce
qu'ils étaient rattachés eux aussi à l'Hippodrome de
Québec?
M. Picotte: On va vous dire ça, on va vérifier les
contrats d'engagement. Alors, M. Paquette exerce ses fonctions de
vétérinaire sur la piste de courses de Blue Bonnets, et M.
Tétreault, ses fonctions de vétérinaire sur la piste de
courses de Blue Bonnets.
M. Baril: C'est quoi qui différencie le coût du
contrat, qui est entre 25 000 $ et 38 000 $? Il y en a un, je comprends, 25 000
$, M. Renaud Baril, c'est à Québec, mais les deux autres sont
à Blue Bonnets. Il y en a un à 28 885 $, l'autre est à 38
810 $. Est-ce que c'est parce qu'il y en a un qui est plus
spécialisé que l'autre ou quoi? Ou comment est
négocié ce contrat-là? Sur quelle base on signe?
M. Picotte: On me dit que c'est un contrat conforme aux
échelles, selon leur expérience et selon ce qu'on paie au niveau
de la fonction publique.
M. Baril: Est-ce que ces vétérinaires sont
d'accord... D'abord, est-ce un contrat d'un an, ça? Ça doit?
M. Picotte: C'est une durée de trois ans qui
commençait le 1er janvier 1989, qui se termine le 31 décembre
1991, dans le cas de M. Renaud Baril; dans le cas de M. Paquette, c'est du 1er
janvier 1989 au 31 décembre 1991; et dans le cas de... C'est une
durée de trois ans dans le cas aussi de M. Tétreault, du 1er
janvier 1989 au 31 décembre 1991. (17 h 20)
M. Baril: Les montants qui sont énumérés
ici, là, est-ce que c'est pour la durée du contrat ou bien si
c'est par année?
(Consultation)
M. Picotte: Ça, on me dit que c'est des pigistes qui sont
engagés pour trois ans, et c'est payé, évidemment, sur la
base de leur expérience, mais en fonction des besoins. Pour un programme
de courses, on paye six heures; pour une séance de courses, c'est trois
heures; pour un appel direct, c'est le temps réel, et chaque course
additionnelle, en vertu de l'article 12 de cette annexe, c'est 15 minutes, avec
un minimum de 30 minutes.
M. Baril: Les montants qui sont énumérés
ici, est-ce que ces montants sont pour trois ans ou bien si c'est pour chaque
année financière, là?
Comme Renauld Baril, entre autres. Je vous donne un exemple parce qu'il
est le premier. Les 25 272 $, est-ce que c'est ça par année ou
bien si c'est ça pour les trois ans, la durée du contrat? Pour
être clair, pour qu'on se comprenne, là.
M. Picotte: C'est 25 000 $ par année.
M. Baril: Ce qui veut dire qu'à chaque année... Le
premier 25 000 $ a dû passer dans les engagements financiers de 1989.
M. Picotte: J'imagine. Ça, là-dessus, je ne peux
pas vous répondre, mais j'imagine que dans les engagements financiers
antérieurs, ils ont dû être passés.
M. Baril: Le contrat a fini en 1991, l'échéance est
1991.
M. Picotte: C'est jusqu'à concurrence de 25 000 $,
là, dans le cas de Baril, entre autres; dans le cas de Paquette et
Tétreault, c'est différent, 28 000 $ et 38 000 $. C'est
jusqu'à concurrence de ce montant-là, et on paye sur
réception de factures.
M. Baril: Est-ce que les contrats de un ou des trois sont
renouvelés, ont été renouvelés?
M. Picotte: Je ne pourrais pas vous le dire ppur l'instant; on va
voir ça dans les années ultérieures ou on va s'informer.
Je ne peux pas vous le dire.
M. Baril: Oui, mais la Commission doit savoir c'est qui qui
travaille pour elle actuellement!
M. Picotte: On vous fournira la réponse plus tard, M. le
Président, on ne l'a pas.
M. Baril: Le ministre ne peut pas me dire si ces
personnes-là sont encore en engagement de la Commission?
M. Picotte: Pour l'instant, je ne peux pas vous le dire. On va
vérifier M. le Président. Il n'y a plus de président des
courses, présentement, là.
M. Baril: Non, mais la Commission...
M. Picotte: La Commission n'existe plus, là. Ces
gens-là sont à la Régie; donc, on va vérifier avec
la Régie s'ils sont encore à l'emploi de la Régie.
M. Baril: D'abord, est-ce qu'on peut me donner la date,
l'année finale où ils n'ont pas été
réengagés ou bien si... Là, on me dit: La Commission...
Vous allez me dire: La Commission des courses n'existe plus. Donc, ils ne
travaillent certainement pas pour la Commission des courses, ça n'existe
plus. Mais là ils sont à la Régie, mais ça c'est la
même patente, ça. Les personnes ont été
transférées.
M. Picotte: On va vérifier, M. le Président. C'est
ça que je vous dis. Je ne suis pas capable de donner ces renseignements;
on va les garder en suspens et on vous les fournira. On va vérifier avec
la Régie.
M. Baril: À la fin de leur contrat, en 1991 là, la
Commission existait, elle, encore...
M. Picotte: Oui.
M. Baril: Bon. Dans vos papiers, là, ce n'est pas
marqué?
M. Picotte: Non, je ne l'ai pas pour l'instant. Je vais vous le
dire. Quand on va arriver en 1992, si ces contrats-là existent, on va
vous le dire.
M. Baril: Un contrat de trois ans, de 1989 à 1991.
M. Picotte: Oui, je sais bien, mais on va étudier, en
1992...
M. Baril: Non, non, M. le ministre, excusez, c'est parce que je
répondais à la députée de Bellechasse. Est-ce que
M. le ministre peut nous informer, à savoir si un ou l'autre ou les
trois de ces vétérinaires-là a déjà eu des
sanctions, soit par la Commission ou par l'Ordre des médecins
vétérinaires?
M. Picotte: On peut vérifier ça. On va
vérifier ça et on vous acheminera les renseignements. Il s'agit,
M. le Président, de prendre par écrit les questions et puis on va
vous les acheminer.
M. Baril: Quand la Commission négocie un contrat avec un
vétérinaire, un professionnel, est-ce que la Commission
vérifie avec l'Ordre des vétérinaires, à savoir si
la personne a déjà eu des sanctions, a déjà eu
quelque chose au dossier, ou bien si on prend quelqu'un qui,
supposément, est spécialisé dans la santé animale
qui concerne les chevaux, ou si on ne vérifie pas ça?
M. Picotte: On va demander à M. L'Heureux, M. le
Président, de répondre.
M. L'Heureux (Gilbert): Lorsqu'il s'agit de négocier des
contrats avec des gens aussi spécialisés que les
vétérinaires équins, on vérifie continuellement les
références auprès de la Corporation en question. Ils nous
envoient la liste, par exemple, des gens qui sont admissibles à la
spécialité. Et, dans leurs dossiers, nous, on leur demande de
nous le signaler parce que, historiquement, si les gens ont, soit des
infractions ou des sanctions de la part de la Corporation, évidemment,
ça nous intéresse de le savoir, parce que c'est
considéré au moment de l'engagement. Alors, il y a
continuellement ce que j'appelle une communication qu'on n'a pas
formalisée, mais on le sait de la part de la Corporation compte tenu des
relations qu'on a avec la Corporation professionnelle des médecins
vétérinaires. Parce qu'il y a même une section des
vétérinaires équins qui existe à la Corporation des
vétérinaires. Alors, c'est relativement, je dirais, restreint,
ceux qui pratiquent en relation avec les hippodromes, particulièrement.
Et ce n'est pas 50 vétérinaires, c'est un bassin qui est
peut-être de 25 vétérinaires au Québec, je pense,
qui se spécialisent autour des hippodromes, au grand maximum.
M. Picotte: M. le Président, je voudrais revenir sur ce
qu'a demandé le député d'Arthabaska tantôt.
Après une vérification rapide, on va revoir qu'en mars 1991 on
renégocie les trois contrats en question; donc, on a renouvelé
les contrats des trois vétérinaires dont il est fait mention.
Mme Bégin: Pour une durée de trois ans aussi? Pour
une autre durée de trois ans ou pour un an?
M. Picotte: Je ne suis pas allé dans les détails.
Je pourrai vous dire ça à ce moment-là. On peut tous les
regarder de front, quatre ans en même temps, ça va être rien
qu'un peu plus long!
M. Baril: Dans les contrats, il doit y avoir des
conditions à l'effet que, si le vétérinaire pose
des actes qui sont non conformes au code de déontologie, le contrat peut
être résilié. Est-ce qu'on peut avoir une copie du
contrat?
M. Picotte: Bien sûr. Aucun problème. On vous
acheminera les trois contrats, M. le Président.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Les trois sont
vérifiés?
M. Baril: Oui.
Le Président (M. Richard): II y a un autre engagement:
soutien administratif auprès de la Commission des courses. Toujours en
mars.
M. Baril: Qu'est-ce que ça fait, ça, un soutien
administratif auprès de la Commission des courses, là? C'est
quoi, son rôle, à Mme Lise...
M. Picotte: Alors, c'est Mme Lise Chamber-land. C'est un contrat
négocié. Description des tâches de l'agent de soutien
administratif. Voici une description non-limitative des tâches
assignées à l'agent de soutien administratif: informer la
clientèle de la Commission concernant la Loi sur les courses de chevaux
ainsi que les règles et règlements d'application; préparer
et signer les avis de poursuite; signifier les avis de poursuite ou autres
documents; assurer le suivi aux décisions des juges des courses en
matière pénale et au plan administratif; s'assurer que les
participants qui prennent part à un programme de courses sont
dûment licenciés; vérifier s'ils rencontrent les exigences
des règles et en informer qui de droit; recevoir, analyser et traiter
les demandes de licences; effectuer la saisie de toutes les transactions sur
informatique; recevoir, au nom de la Commission, les argents, chèques ou
autres valeurs, les comptabiliser et en effectuer le dépôt
bancaire; classer les documents et tenir à jour tous les outils de
gestion, tels que: agendas, listes des amendes, etc.; opérer
l'équipement de bureau et de bureautique; tenir l'inventaire du
matériel et de l'équipement et produire les réquisitions
afférentes, et ce, conformément aux politiques établies
par la Commission; proposer des solutions aux difficultés et aux
problèmes rencontrés; compiler des statistiques et
exécuter toute autre tâche demandée par son
supérieur immédiat ou hiérarchique.
M. Baril: C'était qui, son supérieur
immédiat?
M. Picotte: On me dit que c'est la responsable... Mme Micheline
D'Amours est la responsable de l'émission des licences. C'est son
supérieur immédiat.
M. Baril: Qui, elle, relève de qui? (17 h 30)
M. Picotte: Elle relève du directeur général
adjoint qui, lui, relève du directeur général, qui n'est
pas adjoint, et le directeur général relève du
président.
M. Baril: Est-ce que ce poste-là c'était...
Avez-vous dit que c'était un contrat d'un an ou...
M. Picotte: Négocié.
M. Baril: Oui, négocié; négocié, pour
un an ou trois ans?
M. L'Heureux (Gilbert): Comme précision, j'aimerais
apporter qu'il y a un agent administratif par hippodrome qui est chargé
de faire, évidemment, les mêmes fonctions, soit à Blue
Bonnets, à Québec, à Trois-Rivières et à
Connaught Park, à Aylmer. Alors, c'est des gens qui travaillent à
distance, qui ont un supérieur immédiat qui leur donne des
indications concernant les normes et la marche à suivre, qui
«collectent» l'argent. Il y a énormément d'argent:
tous les droits, les permis de course, etc., et les inscriptions sont
«collectées» là, et ce sont des gens qui travaillent
très près des hommes à chevaux et de ceux qui sont sur la
ligne de front, si on veut, des courses.
M. Baril: Mais, Mme Chamberland, est-ce que c'est un contrat d'un
an ou bien si c'est un contrat de trois ans?
M. L'Heureux (Gilbert): Trois ans.
M. Picotte: Durée du contrat: trois ans. Du 1er janvier
1989, se terminant le 31 décembre 1991.
M. Baril: Est-ce que c'est considéré comme un poste
permanent, ça, ou occasionnel?
M. Picotte: Non, contractuel.
M. Baril: Contractuel. Pourquoi que la Commission procède
toujours par contrat négocié? Pourquoi elle ne procède pas
comme d'autres commissions, tribunaux ou ministères? Eux autres vont en
concours de recrutement publics pour donner la chance à tous ceux et
celles qui peuvent remplir les fonctions de s'inscrire, en tout cas, de faire
connaître leur disponibilité. Pourquoi on va toujours par contrat
négocié? Il me semble qu'il y a une sorte de coutume. Je
n'oserais pas dire «directive», mais il y a un
procédé établi par le gouvernement qui permet aux
commissions ou aux régies, je le répète, de se doter de
personnes compétentes pour remplir les tâches, les fonctions
auxquelles on fait appel.
M. L'Heureux (Gilbert): D'abord, je voudrais vous dire que le
fait qu'on engage quelqu'un à titre contractuel ne veut pas dire qu'on
ne fait pas appel à un fichier des occasionnels, comme le reste des
occasionnels de la fonction publique. Mais, dans la loi de la
Commission des courses, il y a l'article 48 qui permet, compte tenu des
fonctions spécialisées, de donner des contrats pour ce qu'on
appelle les activités de courses. De façon
générale, on fait appel au fichier. Il y avait un fichier,
d'ailleurs, dans l'ancienne Commission des courses, il y avait un fichier qui
comportait plusieurs milliers de noms avec lequel on faisait affaire pour aller
chercher ces spécialistes-là, évidemment, qui ne pleuvent
pas, mais qu'il est possible de détecter à partir de leur c.v.,
ou leur origine, ou leur...
Alors, c'est l'article 48 qui permet de faire ça, de l'ancienne
loi sur la Commission des courses, puis on faisait appel également
à des fichiers même si on leur donnait des contrats,
généralement des contrats de plus d'un an; trois ans dans ces
cas-là, pour des... C'est encore à peu près les
mêmes personnes qui sont là, même aujourd'hui. Si vous avez
entendu la multiplicité des tâches tout à l'heure,
ça prend des gens qui savent à la fois manipuler de la
réglementation, des droits, des interprétations et être
capables d'être assez expéditifs concernant toutes les
opérations de courses.
M. Baril: Le ministre nous a décrit, tout à
l'heure, toutes les tâches, les fonctions que Mme Chamber-land devait
remplir, là, et ça ne me semblait pas sorcier. Il me semble que
tu n'as pas besoin d'être spécialisé dans le domaine des
courses pour remplir les fonctions que le ministre nous a décrites
tantôt. Donc, Mme Chamberland, est-ce que c'était son premier
contrat qui était négocié avec la Commission des courses
ou elle était là avant? C'est, comme on dit, une occasionnelle
permanente ou... C'est quoi, dans son curriculum vitae, qui faisait en sorte
qu'elle était plus spécialiste que n'importe quel autre, à
partir des fonctions à remplir que le ministre nous a décrites
tantôt?
M. Picotte: M. le Président, il y avait un fichier
à la Commission des courses, puis ils recrutaient à
l'intérieur par contrat négocié. Tout ce que je peux vous
dire, c'est que je ne sais pas si Mme Chamberland était là avant,
mais je sais qu'elle a été là trois ans, puis je viens de
vérifier, elle a été renouvelée en mars 1991, puis
elle est encore là, à ce qu'on me dit.
M. Baril: Est-ce qu'on peut nous déposer ses
qualifications, son curriculum vitae? J'espère qu'on va nous fournir
aussi ses expériences de travail, ses qualifications dans le domaine des
courses, s'il faut être absolument spécialiste de ce
domaine-là pour être soutien administratif, avec les fonctions
qu'on nous a décrites tout à l'heure... En tout cas, je ne
comprends pas pourquoi il faut avoir une grande expérience dans le
domaine des courses pour remplir ces fonctions-là.
M. Picotte: M. le Président, le seul engagement que je
peux prendre, moi, c'est de fournir le c.v. de la madame en question, que la
Commission des courses a recrutée. Les gens pourront lire son c.v. et
détermineront si, oui ou non, elle est qualifiée ou pas. Elle
doit être qualifiée, puisqu'on l'a renouvelée pour un autre
trois ans en 1991, et elle est encore là, à ce qu'on me dit.
Elle a été soumise à la même procédure
que n'importe quel autre, selon l'article 48 de la loi. Alors, M. le
Président, on s'est comporté avec l'article 48 de la loi de la
Commission des courses.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
Mai
Le Président (M. Richard): Maintenant, ça nous
reporte à mai 1990. Nous avons 10 engagements en mai 1990. Premier
engagement.
M. Picotte: C'est des contrats négociés,
évidemment, sur la même formule que la Commission des courses
procédait, avec la même loi, le même article 48, contrats
négociés. Il s'agit de contrats négociés avec des
juges de courses. Nous en avons 10 dans le cas qui nous préoccupe.
Le premier, évidemment, c'est: Contrat négocié avec
M. Sylvio Juneau, du 11 490, boul. Gouin Ouest, app. 202, Pierrefonds, pour
être juge de courses, au montant de 50 940 $.
M. Baril: Bien entendu, ça doit être à cause
de l'expérience de ces personnes-là dans le secteur, dans le
domaine, que l'on négocie des contrats? Ça doit être des
habitués comme juges de courses.
M. Picotte: C'est sûrement du monde qui connaît les
courses. Il y a 375 règles pour juger les courses, il faut que ce soit
du monde qui connaît un peu les courses, qui sait que les courses de
chevaux se font avec des chevaux.
M. Baril: Ça, c'est bien évident qu'un cheval ce
n'est pas un chien, puis un chien, ce n'est pas...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: On n'a pas besoin d'être un juge
spécialiste pour différencier un cheval d'un chien, hein!
M. Picotte: Non, je diffère d'opinion avec le
député d'Arthabaska. Pour appliquer 375 règles de courses,
apparemment qu'il faut que ce soient des gens qui connaissent les courses, et
moi je le crois.
M. Baril: C'est évident, je crois le ministre aussi
là-dessus, parce qu'on ne peut pas prendre n'importe qui pour juger, que
ce soient des courses de chevaux ou que ce soit un jugement de races
laitières ou de races de boeufs. C'est évident, ça prend
quelqu'un qui connaît ça un peu, qui connaît les
critères de base; ça, il n'y a pas à en douter
là-dessus. Mais il peut y en avoir plusieurs, par contre, au
Québec, qui sont capables de faire la
même chose. Et, la preuve, quand la Commission des courses n'a pas
renouvelé le contrat, qu'elle n'a pas renouvelé le contrat ou
qu'elle a mis fin au contrat d'un certain nombre de juges de courses, elle en a
engagé d'autres à temps... Je ne sais pas si c'était
à temps partiel, on ne sait pas c'est quoi les conditions
d'engagement.
Donc, pourquoi on s'arrête spécifiquement... C'est toujours
des contrats négociés avec des personnes qu'on dit
habituées. Mais, si l'ancien président de la Commission des
courses a remercié ces personnes-là de leurs services puis qu'il
en a engagé d'autres, ça doit être parce qu'elles ne sont
pas seules ou ceux qu'il a engagés étaient complètement
ignorants du secteur, je ne sais pas moi, ou c'étaient eux autres qui
étaient ignorants. Puisqu'on en a engagé d'autres et que
ça n'a pas eu l'air de créer trop de problèmes, il n'a pas
dû y avoir de trop grandes difficultés à engager d'autres
juges de courses pour remplacer ceux qui avaient été
congédiés. D'ailleurs, ils sont allés en cour et ont eu
gain de cause: la Commission a été obligée de les
réengager. C'est donc qu'elle met fin aux contrats d'une façon,
je vais dire, illégale, puisqu'elle a été obligée
de les réengager.
M. Picotte: Alors, vous avez une partie de votre réponse,
je crois: les contrats négociés se renouvellent.
M. Baril: Ce n'est pas ça, ma question, là. Le
contrat négocié, justement, il faut qu'il soit respecté.
Mais je dis: Puisqu'on négocie un contrat, il faut que la personne... Le
ministre me dit: C'est parce que la personne... C'est dans le domaine des
courses... Ou les courses de chevaux, c'est un secteur bien particulier, il
faut que les gens, au moins, connaissent c'est quoi, une course de cheval. Bon.
C'est bien évident. (17 h 40)
Mais puisque le président, l'ancien président de la
Commission des courses en a remercié, qu'il a cassé le contrat de
juges de courses engagés, soit par contrat négocié ou
autre, il a mis fin au contrat et il en a engagé d'autres. Donc, ma
question est de dire que ce ne sont pas les seules personnes au Québec
qui sont capables de juger les courses; donc, sur quels critères la
Commission se base-t-elle pour engager les juges?
M. Picotte: Alors, M. le Président, on va demander
ça à l'ex-président de la Commission des courses, M.
L'Heureux.
M. L'Heureux (Gilbert): Ce qu'il faut préciser, c'est que
la procédure... Il y a un fichier sur lequel s'inscrivent les gens qui
sont intéressés au secteur des courses, par
spécialité. Exemple: On a une liste d'attente qui est un fichier
où les gens qui se disent intéressés à la fonction,
soit juge de courses ou inspecteur, s'inscrivent. C'est à partir de
cette liste-là qu'on peut, lorsqu'on en manque, lorsqu'on a besoin de
pigistes, lorsqu'on a besoin de remplacements temporaires... Il y a deux
formes: On a ce qu'on appelle des permanents, là, et il y a des pigistes
qui peuvent, à pied levé, aller sur un programme spécial
de courses remplacer; mais tous ces gens-là s'inscrivent parce qu'ils
ont une connaissance du secteur des courses au moins minimale. Quand on parle
des règles de courses, par exemple, il y a des choses aussi
spécialisées que les pièces d'équipement du sulky
ou des pièces d'équipement de l'attelage du cheval qui font
qu'elles sont conformes ou non aux règles de courses. Et ça, il y
a des inspections, toujours, et il faut que ce soit très, très
précis et respecté pour le juste équilibre et la
probité des courses. Alors, ces gens-là sont dans un fichier
normal. On en a qui attendent, et puis ils attendent, évidemment, la
relève. On peut en avoir, peut-être pas autant que des agents de
bureau dans la fonction publique, mais il y en a toujours qui sont
intéressés.
M. Baril: Les juges qui ont été
congédiés dernièrement, là, est-ce qu'ils ont
été remplacés?
M. L'Heureux (Gilbert): Les juges qui ont été
congédiés dernièrement? Vous faites
référence...
M. Baril: Bien, l'été dernier...
M. L'Heureux (Gilbert): ...à ceux qui...
M. Baril: ...au printemps passé...
M. L'Heureux (Gilbert): L'été dernier. Ceux qui ont
été réintégrés parce qu'ils avaient
été remplacés par des pigistes. Donc, les pigistes, eux,
sont partis; ils restent toujours en relève, permettant de remplacer
ceux qui pourraient être malades, ceux qui ne seraient pas disponibles.
Parce qu'il y a une rotation dans ces juges-là, vous ne les laissez pas
toujours au même endroit. Suivant leur disponibilité, on leur fait
faire une rotation. Les juges qui ont été
réintégrés, les cinq juges permanents qui ont
été réintégrés sont affectés à
divers hippodromes, et, actuellement, les pigistes qui étaient
là, on n'avait pas obligation vis-à-vis d'eux, sinon de leur
donner un préavis normal, et ils restent disponibles dans la banque pour
un nouvel engagement.
M. Baril: Pourquoi avaient-ils été
congédiés, les juges, les cinq juges?
M. L'Heureux (Gilbert): Évidemment, si je reprends
l'histoire, moi, je peux vous dire qu'il y avait un non-renouvellement de
contrat qui n'avait pas été fait, et le ministère... pas
le ministère, la Commission a interprété qu'ils ne
voulaient pas renouveler leur contrat, compte tenu de certaines conditions
nouvelles qui leur étaient offertes à ce temps-là.
À ce moment-là, ils ont pris la voie d'un appel par la Commission
des normes du travail, et ça a été entendu devant le
commissaire qui a porté un jugement, et c'était principalement
sur un certain nombre de conditions de travail qu'on leur offrait. Eux
considéraient que c'étaient des conditions inacceptables et ils
ont considéré que c'était un
congédiement c'est pour ça qu'ils ont fait appel
alors que, dans ce cas-là, la Commission interprétait que
c'était un non-renouvellement de contrat, puisque le contrat avait
été terminé. Ils n'ont pas été
congédiés en cours de contrat. C'est comme un contractuel, si
vous l'engagez pour deux ans, s'il n'est pas renouvelé... C'était
l'interprétation qui était donnée.
M. Baril: Vous dites que leur contrat était
terminé; donc, la Commission n'avait pas d'obligation à les
réengager. C'est ça que vous m'avez dit?
M. L'Heureux (Gilbert): C'est l'interprétation que la
Commission a donnée de ne pas les réengager compte tenu qu'ils
n'acceptaient pas les nouvelles conditions qui leur avaient été
proposées au même titre que les autres; parce qu'il y en avait
d'autres qui ont été engagés et qui ont accepté.
Mais eux n'ont pas accepté les nouvelles conditions, notamment la
durée du contrat, qui était auparavant de trois ans et qui avait
été diminuée à un an, et aussi d'autres conditions
de travail qui étaient normalisées à l'ensemble de la
fonction publique, comme les ports d'attache. Ces juges-là
étaient payés à partir du seuil de porte de leur maison
je pense qu'il n'y a pas de fonctionnaires qui sont payés comme
ça plutôt que d'être payés à partir de
leur lieu de travail. Et c'est d'ailleurs une des conditions de travail qui a
été rétablie par la commissaire; ils n'ont pas
gagné sur cet aspect-là. Aujourd'hui, ces juges, qui ont
été réintégrés, sont payés comme tous
les autres contractuels ou fonctionnaires de la fonction publique, ils sont
payés à partir de leur lieu de travail, ils ne sont pas
payés pour aller travailler.
M. Baril: Est-ce que la Commission va être obligée
de leur payer une rétroactivité?
M. L'Heureux (Gilbert): La commission leur a payé 50 % de
la rétroactivité qui leur était due, qui leur était
normalement due. autrement dit, ils ont gagné à 50 % sur cet
aspect-là de la rétroactivité.
M. Baril: De leur contrat qui était...
M. L'Heureux (Gilbert): De la durée pendant laquelle ils
avaient été non renouvelés.
M. Baril: Mais sur la base de l'ancien contrat?
M. L'Heureux (Gilbert): Sur la base de l'ancien contrat.
M. Baril: Combien ça a coûté à la
Commission, avec les frais juridiques?
M. L'Heureux (Gilbert): C'est autour de 350 000 $, mais je ne
sais pas si c'est terminé. On n'a peut-être pas eu tous les
comptes, c'est assez récent, mais c'est autour de 350 000 $.
M. Baril: Ça a coûté pas mal plus cher,
probablement, que ce que ça leur aurait coûté de
répondre à leur demande, dé renouveler leurs contrats.
M. L'Heureux (Gilbert): Je peux vous donner une opinion
là-dessus. Sur le seul aspect des ports d'attache, c'est-à-dire
d'être payés à partir de leur seuil de porte, on a
comptabilisé que ça coûtait, pour ces cinq juges-là,
environ de 50 000 $ à 60 000 $ par année de plus. Ça veut
dire que, sur une période de quatre à cinq années, vous
allez avoir économisé, par cette seule décision-là,
la réclamation qu'ils ont faite, sur cette seule condition.
M. Baril: Pour ce qui est des juges de courses, M. le
Président, vérifié.
Le Président (M. Richard): Donc, vérifié de
l'engagement 1 à l'engagement 7, inclusivement.
M. Baril: Oui.
Le Président (M. Richard): J'appelle donc l'engagement
8.
M. Picotte: Alors, Mme Micheline D'Amours, c'était,
tantôt, la patronne de Mme Chamberland: contrat négocié,
technicienne en administration principale, 37 100 $.
M. Baril: Qu'est-ce qui justifiait ici la Commission d'utiliser
l'article 48 de la loi pour encore engager Mme Micheline D'Amours avec un
contrat négocié? Il doit y avoir des raisons. La Commission ne
peut pas utiliser l'article 48 pour tout le personnel qu'elle engage.
M. Picotte: Moi, je pense que c'est ça qui se produit.
L'article 48 donne le droit de négocier des contrats pour toute personne
qui travaille à la Commission des courses. Donc, la Commission des
courses se comporte selon la loi et elle utilise l'article 48 pour engager son
personnel. On peut ne pas être d'accord avec ça, mais tant que la
loi sera là, ils vont se comporter comme ça, et quand la loi sera
changée, ils changeront leur façon d'engager. (17 h 50)
M. Baril: Est-ce que c'est une obligation, l'article 48? Je ne
l'ai pas devant moi, on va me le chercher. Est-ce que c'est une obligation
d'utiliser l'article 48 pour engager le personnel par contrat
négocié?
M. Picotte: On va vous lire l'article. M. Baril: On va
m'amener la loi, aussi.
M. Picotte: On va vous le lire, l'article, on l'a ici.
M. L'Heureux (Gilbert): L'article 48 se lit
comme suit: «La Commission peut nommer, pour agir lors d'une
activité visée par la présente loi, toute autre personne
exerçant une fonction ou une occupation liée à
l'activité et fixer leurs conditions de travail.»
Et le premier alinéa: «À la demande de la Commission
et après consultation de celle-ci, le ministre peut nommer, pour agir
lors d'une course de chevaux, des juges des courses et juges de paddock et
fixer leurs conditions de travail.»
Dans le premier alinéa, vous avez spécifiquement les juges
de courses et les juges de paddock. Dans l'autre, on extensionnait à
toute activité visée par la présente loi. Alors, non
seulement il y a utilisation de l'article 48, mais utilisation de la
procédure, c'est-à-dire des fichiers sur lesquels s'inscrivent...
et il y avait un fichier spécifique à la Commission pendant toute
la durée de la Commission.
M. Baril: Mais on dit bien, comme dans tout autre article de loi
ça fait quand même quelques-uns que je vois vous
avez bien dit, et je ne doute absolument pas de vous, «la Commission peut
nommer». Il y a toujours un «peut», ce n'est pas
«doit». «La Commission peut».
M. Picotte: C'est ce qu'elle a fait, elle peut.
M. Baril: Elle peut. Oui, mais le ministre admettra que ce n'est
quand même pas normal, c'est des contrats négociés partout.
Et on dit... On va le trouver. Au deuxième alinéa... On dit
«à la demande de celle-ci je ne l'ai pas devant moi
le ministre «à la demande de celle-ci», c'est la
Commission, ça peut nommer une personne». C'est ça
qui est écrit, je crois, «peut nommer une personne». Bon.
Est-ce qu'on a utilisé le deuxième alinéa qui dit
«ou toute autre personne qui est concernée par la loi»?
Est-ce que c'est le ministre? Le ministre a entériné
ça?
On dit «à la demande de celle-ci ça doit
être la Commission le ministre peut». Donc, il faut que
ça passe par le ministre.
M. Picotte: Alors, en ce qui concerne le ministre, c'est
uniquement pour les juges de courses et les juges de paddock.
M. Baril: Mais le deuxième alinéa, là?
M. Picotte: Le deuxième alinéa, c'est la
Commission. Le deuxième alinéa, c'est: «La Commission peut
nommer, pour agir lors d'une activité visée par la
présente loi, toute autre personne exerçant une fonction ou une
occupation liée à l'activité et fixer leurs conditions de
travail.»
Alors, en ce qui concerne la nomination des juges de courses et des
juges de paddock, c'est le ministre qui signe quand la Commission lui demande.
Et, en ce qui concerne tout autre personnel, c'est la Commission seule.
M. Baril: II y a des procédures normales qui sont connues
par toutes les commissions, les régies et les ministères, il y a
des normes connues, justes et équitables pour tout le monde, que
l'ensemble, la plupart, en tout cas, des autres organismes respectent. Ils ne
vont pas en contrat négocié pour tout le personnel dont ils ont
besoin. Est-ce que le ministre trouve ça normal d'avoir toujours
fonctionné par contrat négocié pour l'ensemble du monde
qu'ils ont? Actuellement, ici, écoutez, c'est un contrat
négocié de technicienne en administration principale. Un soutien
administratif. Il me semble qu'aujourd'hui, avec la qualité des
personnes qui se cherchent des emplois, la Commission aurait pu aller en
concours de recrutement. Il me semble que ça aurait été
plus respectueux des règles de fonctionnement normales d'un organisme
public. Le ministre trouve ça normal que ça fonctionne de
même?
M. Picotte: Moi, ce que je trouve normal, c'est que la Commission
des courses respecte sa loi. Et tant et aussi longtemps qu'ils vont respecter
la loi, moi, je ne trouve rien d'anormal. Je leur préserve leur
autonomie, je les laisse faire. La journée où ils ne respecteront
pas la loi, je les rappellerai à l'ordre.
M. Baril: Quand la Commission a engagé des juges pour
remplacer ceux dont elle n'avait pas renouvelé le contrat ou qu'elle
avait congédiés je ne m'en-fargerai pas dans les termes
donc, il a fallu qu'elle passe par le ministre pour que le ministre
l'autorise à engager des juges.
M. Picotte: Ce que la Commission a fait, c'est que, après
avoir, évidemment, regardé la compétence de chacun, elle a
proposé une liste de noms pour que le juge entérine cette
nomination-là...
M. Baril: Pas le juge, le ministre.
M. Picotte: ...et le ministre, évidemment, a
entériné la décision de la Commission des courses, parce
que c'est eux autres qui ont vérifié, puis qui ont regardé
les compétences des individus à être engagés.
M. Baril: Donc, le ministre, automatiquement, il approuvait le
fonctionnement de la Commission des courses à l'effet de dire: On en a
congédié cinq pour en engager cinq autres à notre
guise.
M. Picotte: Le ministre regardait la loi, regardait les
prérogatives de la Commission, puis il disait: La Commission a
exercé son droit à l'intérieur de la loi telle que
votée par l'Assemblée nationale, et ça le satisfaisait.
D'ailleurs, c'est très mal me connaître, parce que comme ministre,
je n'ai jamais et je ne veux jamais intervenir dans l'embauche de qui que ce
soit, ni au niveau de la Commission des courses, ni au niveau de la Commission
de protection du territoire agricole, puis ni au niveau du ministère de
l'Agriculture. Il y a des gens
nommés pour ça, puis, moi, ça ne m'intéresse
pas d'être un agent «engageur» ou embaucheur.
M. Baril: L'article 48 dit que la Commission peut nommer
quelqu'un. Mais est-ce qu'il y a eu une dérogation? Parce que, ici, elle
n'a pas nommé quelqu'un, elle a négocié un contrat avec
une personne. Il y a une différence, là.
M. L'Heureux (Gilbert): Ça se fait à partir de la
loi. Il y avait un fichier, on a cherché quelqu'un qui pouvait exercer
les fonctions pour lesquelles on avait sélectionné cette
personne. On l'a nommée, et on l'a nommée conformément
à l'article 48, tout en rappelant qu'à la Commission, quand la
Commission a cessé ses activités, il y avait 26 emplois
réguliers dans la fonction publique, nommés conformément
à tous les processus administratifs dans l'administration publique, et
le reste était des contractuels principalement reliés aux
activités de courses et aux activités qu'on appelle de
régulation, qui sont à peu près tous passés
à la nouvelle Régie.
M. Baril: Tous les ministères ont ça, cette
prérogative de nommer des gens, mais, habituellement, tous les
ministères, ils suivent les règles édictées par le
gouvernement à l'effet de dire: On va aller en concours de recrutement.
Puis on respecte ça.
M. Picotte: Je regrette, mais c'est faux. Le ministère est
soumis à la fonction publique, et il n'y a pas de règle comme
ça au ministère de l'Agriculture qui nous permet d'engager comme
ça, de la même façon.
M. Baril: Bien, c'est ça que je dis!
M. Picotte: Bien oui, mais là, la loi le permet, alors les
gens utilisent la loi. Mais vous parlez que tous les organismes sont comme
ça. Il n'y en a pas, des...
M. Baril: Oui, mais la loi, elle dit qu'elle peut nommer
quelqu'un, mais pas négocier, pas par contrat négocié.
M. Picotte: Elle peut les nommer... Oui.
M. Baril: Tu nommes quelqu'un, une nomination sur un conseil
d'administration. Tu as des normes, tu sais que sur un conseil
d'administration, ça rapporte tant. Tu as des per diem à
respecter, etc. Mais là, la Commission, elle prend une sorte de
privilège qu'elle interprète à l'effet que l'article 48
lui dit de faire n'importe quoi. On négocie des contrats avec la
personne que l'on veut.
M. Picotte: M. le Président, pour fixer les conditions de
travail de quelqu'un, avant de le nommer, j'imagine qu'il faut négocier.
Moi, je ne le sais pas. Il me semble que le bon sens dit qu'avant de nommer
quelqu'un on négocie ses conditions de travail. Donc, ce que la
Commission faisait, puis c'est inscrit dans l'article: «et fixer leurs
conditions de travail». Donc, elle fixe leurs conditions de travail,
puis, après ça, elle fait les contrats négociés,
puis elle les embauche, comme c'est sa prérogative. Je ne verrais pas
dire: On embauche quelqu'un, puis, après ça, on va
négocier les conditions de travail.
M. Baril: Mais des soutiens administratifs, il y en a partout,
ça, dans les ministères. Il y en a au gouvernement, il y en a
dans les...
M. Picotte: Mais...
M. Baril: ...différentes sociétés
d'État.
M. Picotte: Je sais ça.
M. Baril: Les soutiens administratifs, là, ce n'est pas
tout négocié. Les gens respectent les critères de la
fonction publique, mais qui sont établis par le gouvernement. Les gens
respectent ça. Comment ça se fait que la Commission des courses,
elle, c'est une commission complètement à part?
M. Picotte: C'est parce que les parlementaires ont voté
une loi, puis ils ont accepté l'article 48: «La Commission peut
nommer, pour agir lors d'une activité visée par la
présente loi, toute autre personne exerçant une fonction ou une
occupation liée à l'activité et fixer leurs conditions de
travail».
Parce que les parlementaires, ici, assis à l'Assemblée
nationale, lors de l'étude de la loi, leur ont donné ces
prérogatives-là. Ils les ont et les utilisent. La journée
où ils ne les auront pas, puis qu'ils les utilisent, ils seront dans le
trouble, ils seront dans le tort; mais ils les ont, donc, ils s'en servent.
M. Baril: Oui, mais je répète ce que j'ai dit
tantôt, M. le ministre.
Le Président (M. Richard): Si vous permettez...
M. Baril: La loi dit que «la Commission peut», pas
«la Commission doit»...
M. Picotte: Mais...
M. Baril: «La Commission peut.» Donc, pourquoi la
Commission ne suit pas les règles normales de fonctionnement d'un
organisme public?
M. Picotte: Parce que la Commission a décidé de se
servir de l'article de la loi pour les nommer; elle le peut, puis elle le
fait.
Le Président (M. Richard): Si vous permettez, mesdames,
messieurs, il est 18 heures. La commission
suspend donc ses travaux pour revenir ici, dans la même salle,
à 20 heures. Alors, bon appétit, mesdames, messieurs!
(Suspension de la séance à 18 heures)
(Reprise à 20 h 12)
Le Président (M. Richard): La commission reprend ses
travaux. Je vous rappelle le mandat de la commission pour cette séance,
c'est de procéder à la vérification des engagements
financiers relevant du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de
l'Alimentation. Nous en étions à la Commission des courses de
chevaux, au mois de mai 1990, à l'engagement 8.
M. Baril: Si vous voulez me donner deux secondes, M. le
Président, je vais retrouver mes papiers.
Le Président (M. Richard): Prenez le temps qu'il vous
faut, M. le député d'Arthabaska, et un peu plus.
M. Baril: Ah! on va aller au pas de course.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8, contrat
négocié, technicienne en administration principale.
M. Baril: Je ne sais pas, quand on a terminé, est-ce
que... J'avais demandé au ministre qu'il nous donne l'expertise de Mme
Micheline D'Amours au niveau des courses, quelle expertise elle a, pour qu'on
l'ait préférée à d'autres, puisque c'est un contrat
négocié.
M. Picotte: M. le Président, je pense qu'on va envoyer ce
qu'on appelle le c.v., tel qu'on l'a promis dans d'autres cas. Il n'y a pas de
problème là-dessus. Maintenant, il y a peut-être une petite
relation qu'il faut faire de façon additionnelle. La Commission des
courses, lorsque la loi a été votée, a pris la place de ce
qu'on appelait la SODIC, une société qui existait. On a
rapatrié les contrats des gens qui travaillaient à la SODIC, on a
gardé le même régime puis on a poursuivi dans le même
sens. Donc, dans la majorité des cas, y compris Mme Micheline D'Amours
dont il est fait mention ici, les gens travaillaient à la SODIC, et elle
a été rapatriée de la même façon à la
Commission des courses. Les juges de courses étaient dans la même
situation. Alors, c'est ce qui explique la façon de procéder avec
des contrats négociés par la Commission des courses, et c'est
probablement pour ça que les parlementaires ont accepté que
l'article 48 soit inclus dans la loi de la Commission des courses pour
permettre cette transition et cette façon de procéder avec la
SODIC, une société.
M. Baril: De toute façon, ce n'est pas parce qu'une
société, un organisme fonctionne au contraire des autres qu'on
doit perpétuer ça quand cette même société
est dissoute et en crée une autre. Si on ne fonctionne pas normalement,
on n'est pas obligés de perpétuer ça à l'infini. Je
le répète, je trouve ça... Durant l'heure du souper, j'ai
regardé pour les mois à venir, encore une fois, et il y a un
paquet de contrats, c'est tout négocié, partout, tous des
contrats négociés. Ça fait déjà quatre
années que je fais les engagements financiers, je n'ai jamais
rencontré un organisme gouvernemental qui fonctionne uniquement par
contrats négociés pour engager son personnel. Je n'ai jamais vu
ça d'une façon systématique.
C'est vérifié, M. le Président, l'article 8.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9. M. Baril:
L'engagement 8, je veux dire.
M. Picotte: Alors, l'engagement 9, c'est l'entente de services de
télécommunications, 90 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 10.
M. Picotte: Location de bureaux à l'engagement 10, M. le
Président...
Le Président (M. Richard): L'engagement 10, oui.
M. Picotte: ...avec la Société immobilière,
357 300 $.
M. Baril: C'est pour un contrat de... Pour quelle année,
ça? «C'est-u» pour 1990?
M. Picotte: Bien, j'imagine que... Là, on est en avril
1990.
M. Baril: Parce que sur ma feuille, la photocopieuse a...
M. Picotte: On est en avril 1990, M. le Président.
M. Baril: C'est un contrat de combien d'années? Pour une
année seulement?
M. Picotte: Bien, c'est le loyer annuel. M. Baril:
Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié. De juin
à juillet 1990, il n'y a eu aucun engagement, donc nous arrivons au mois
d'août 1990 avec...
M. Baril: Au mois de juillet, M. le Président, en
1990...
Août
Le Président (M. Richard): Non, juin et juillet, il n'y a
eu aucun engagement. Vous avez un seul engagement au mois d'août 1990.
C'est dans la liste du mois d'août, mais c'est un engagement de
juillet.
M. Baril: On parle de la même chose.
Le Président (M. Richard): Pas de problème.
M. Picotte: C'est une subvention normée pour aider,
supporter la recherche appliquée en médecine équi-ne, et
la Commission des courses considère que la recherche
vétérinaire est essentielle à l'amélioration de la
performance des chevaux et donc à l'amélioration de la
qualité des courses. Le Groupe de recherche en médecine
équine GREMEQ, Faculté de médecine
vétérinaire à l'Université de Montréal, pour
un montant de 30 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Septembre
Le Président (M. Richard): Nous passons maintenant
à septembre 1990 avec, à ce niveau-là aussi, un seul
engagement, un contrat par soumission sur invitation.
M. Picotte: C'est un contrat par soumission sur invitation.
Propositions demandées, 68; propositions reçues, cinq. Somapro
ltée, 84, rue Saint-Louis, Québec, pour un contrat de 109 800 $.
Conception administrative des systèmes informatiques de la Commission et
acquisition des équipements.
M. Baril: Est-ce que le montant a été
respecté? Est-ce que ça a coûté plus cher, moins
cher, parce que, des fois, on... Quand on regarde l'acquisition des
équipements, est-ce que c'était tout fourni?
M. Picotte: Tout a été respecté, M. le
Président, à ce qu'on me dit.
M. Baril: Est-ce que le ministre a expliqué
peut-être que je n'ai pas saisi... C'est parce qu'on voit, Somapro
ltée, que le contrat est de 45 630 $, puis l'engagement est de 109 800
$.
M. Picotte: C'est parce qu'il faut rajouter les
équipements en plus de ça, là. Alors, le contrat pour la
conception administrative, c'est 45 630 $, puis rajoutez l'achat des
équipements, ça fait 109 800 $.
M. Baril: Vérifié.
Octobre
Le Président (M. Richard): Nous arrivons donc à
octobre 1990 avec deux engagements.
M. Picotte: Deux engagements. Contrat négocié,
inspecteur-enquêteur, novembre 1989 à novembre 1990,
distribué comme suit: 14 versements, d'avril 1990 à novembre 1990
et 10 versements, de novembre 1989 au 31 mars 1990, pour un montant de 27
130,04 $ de 1990-1991 et, 1989-1990, 19 828,96 $, pour M. André Racette,
de place de Jumonville, Montréal.
M. Baril: C'est quoi son mandat, lui, inspecteur-enquêteur?
Il enquête sur quoi?
M. Picotte: Je vais demander à M. L'Heureux d'expliquer
c'était quoi le mandat de M. Racette. (20 h 20)
M. L'Heureux (Gilbert): La fonction des inspecteurs, c'est de
regarder la conformité de toutes les règles, ce qui se passe sur
les pistes de courses, dans les paddocks, la détention des chevaux en
attendant les courses, toute la question de régularité des tests
en ce qui concerne le dopage, etc. Alors, ce sont des gens
spécialisés qui enquêtent sur les infractions qui
pourraient être commises dans le secteur des courses en
général.
M. Baril: Dans le rapport du Vérificateur
général, on faisait mention qu'il y avait plusieurs, en tout cas,
un certain nombre d'anomalies qui se passaient au niveau de la
vérification avant les courses, pendant, après. Est-ce que c'est
M. Racette qui ne faisait pas sa job, ou il y avait un laisser-aller, ou il
fermait les yeux, ou il n'était pas là? Est-ce que la Commission
a déjà, comment je dirais donc, elle doit avoir... Même si
c'est un inspecteur-enquêteur, il relève de la Commission, il doit
avoir un mandat précis de la Commission, soit de vérifier si tout
se fait dans la légalité et, là-dessus, le rapport du
Vérificateur général soulevait plusieurs points importants
sur, je vais parler de l'intégrité de tout le milieu des courses,
mais au niveau des traitements qu'un certain cheval peut avoir avant les
courses.
M. L'Heureux (Gilbert): Je peux vous dire qu'avec le nombre
d'inspecteurs et le nombre de pistes de courses au Québec, ça n'a
jamais dépassé en termes de permanence. En termes de permanence,
il y a toujours eu, en général, cinq à six inspecteurs qui
se promènent, d'ailleurs, dans les différentes pistes de courses,
puisque leur juridiction, ce sont les pistes de courses, et ils n'ont pas le
droit d'enquêter, si vous voulez, ailleurs. C'est ce que dit la loi. Us
n'ont pas le droit d'aller, par exemple, dans les fermes d'élevage, etc.
Ce n'est pas couvert par ça. Alors, ça, c'est bien important.
Alors, eux se consacrent aux inspections de toutes les anomalies qu'ils peuvent
trouver sur les pistes de courses.
Il y a 4000 chevaux actifs au Québec en termes de courses;
ça fait pas mal de chevaux à inspecter par inspecteur dans une
année. Comme dans d'autres secteurs d'activité,
évidemment, on compte beaucoup plus sur la probité et la
responsabilité des gens plutôt que d'avoir un inspecteur,
évidemment, pour un certain nombre de chevaux. Je pense que,
là-dessus, il y a un
certain nombre d'infractions qui, chaque année, sont
amenées soit devant la Commission ou sont sanctionnées par les
juges de courses. Et ça, le nombre... Il y a, dans le fond, deux grands
volets. Il y a ce qu'on appelle le volet des drogues, qui est
enquêté par Agriculture Canada principalement, et, dans chaque
piste de courses, eux s'occupent d'inspections et d'enquêtes sur les
tests. Et il y a tous les autres aspects, si on veut, qui peuvent se
dérouler; par exemple, il faut qu'un cheval entre tant d'heures avant
dans le paddock pour être surveillé, etc. Pour ça, ce sont
nos inspecteurs qui sont en permanence. Alors, ils sont en permanence
là. C'est sûr qu'ils ne peuvent pas détecter toutes les
anomalies ou les infractions, mais je pense que le nombre d'infractions par
rapport aux chevaux actifs ou le nombre de tests par rapport aux courses ou aux
départs de courses est absolument comparable à ce qu'on trouve
ailleurs.
En termes de responsabilités, évidemment il y a une
responsabilité partagée. Lorsqu'on parle de «testing»
de dopage, notamment en ce qui concerne toutes les drogues, c'est exclusivement
Agriculture Canada, et le Québec prend ce qui n'est pas
enregistré dans le manuel des drogues du fédéral. Il y a
aussi, lorsqu'on a des enquêtes spécifiques, une collaboration
avec la Sûreté du Québec. Par le passé, il y a eu
constamment des références de cas qui ont été
envoyés à la Sûreté du Québec lorsque ce sont
des drogues qu'on appelle des drogues au sens de Santé et
Bien-Être Canada. Alors, ça, c'est constant. Moi, j'avais
instauré le système de communication avec la Sûreté
du Québec qui référait les cas qu'on appelle des cas
où on retrouve la liste des drogues illicites dans le manuel des drogues
de l'Agence canadienne du Pari mutuel, puisque ça s'appelle comme
ça maintenant, au fédéral.
M. Baril: Mais M. Racette, est-ce qu'il est rattaché
à un hippodrome en particulier ou bien s'il doit visiter l'ensemble des
fermes périodiquement, lui et d'autres? Combien ils sont
d'inspecteurs-enquêteurs à la Commission?
M. L'Heureux (Gilbert): En général, c'est six. Mais
il y a un chef-enquêteur. M. Racette n'est plus là. Il a
été remplacé. Et l'inspecteur en chef, maintenant, qui
dépend de la nouvelle Régie au moment... jusqu'au 27 octobre, il
y avait un inspecteur en chef, qui, lui, distribuait les tâches de ses
enquêteurs, leur faisait faire des rotations, leur donnait ce qu'on
appelle les assignations ou les mandats, puisque, évidemment, les
inspecteurs ne se promènent pas à heure fixe dans les
hippodromes, ou dans les paddocks, ou dans les écuries. Ils font la
fonction d'inspection, comme on appelle, sur des mandats assez précis ou
sur des mandats qu'eux peuvent déterminer à l'intérieur de
leur région, puisque la surveillance, ils ont une certaine fonction, un
certain pouvoir d'initiative là-dedans.
M. Baril: Les mandats précis qu'ils reçoivent, ils
les reçoivent de la Commission?
M. L'Heureux (Gilbert): Ils les reçoivent de leur chef,
l'inspecteur-chef, et soit suivant des plaintes, des indications ou des
collaborations avec la Sûreté du Québec, puisque, parfois,
il y a aussi des mandats qui amènent les deux à collaborer
ensemble. À ce moment-là, il y a une association entre les
inspecteurs de la Commission, de l'ancienne Commission et la
Sûreté du Québec pour s'assurer de l'exécution de
certains mandats. Exemple, s'il y a une fouille sur un stationnement d'un
hippodrome, généralement, vous le faites en collaboration avec
des enquêteurs spécialisés et, parfois, des
enquêteurs de la Sûreté du Québec.
M. Baril: C'est parce que vous nous dites qu'il y a une
collaboration avec les inspecteurs ou le chef-inspecteur et la
Sûreté du Québec. Lorsqu'il y a eu une descente à
Blue Bonnets en 1992...
M. L'Heureux (Gilbert): En 1991.
M. Baril: En 1991. Excusez. Oui, en 1991, on nous a dit, et
ça a été marqué publiquement qu'il n'y avait eu
aucune... la Sûreté du Québec disait qu'il n'y avait eu
aucune collaboration avec les inspecteurs de la Commission des courses ou avec
la Commission des courses. Puis, après ça, les inspecteurs, eux
autres, se plaignaient que la Sûreté du Québec était
arrivée là comme un cheveu sur la soupe, sans les avertir, rien.
Où est-elle, la collaboration? S'il y a collaboration tant que
ça, comment ça se fait que les gens ne se parlent pas?
M. L'Heureux (Gilbert): II y a une chose que je peux
peut-être préciser là-dessus, c'est que la Commission des
courses n'a pas un mandat exclusif d'enquête. La Sûreté
garde son pouvoir d'initiative de faire toute enquête qu'elle veut bien,
même à l'intérieur du monde des courses, pour soit
découvrir autre chose que ce que j'appelle les failles ou les sanctions
qu'elle veut donner conformément aux règles de courses. Alors, si
la Sûreté du Québec fait des enquêtes, elle peut les
faire de sa propre initiative, sans informer la Commission des courses. Elle
n'est pas obligée de le faire. Mais il s'est avéré qu'il y
avait des exercices, appelons ça, pas des exercices, mais des mandats
communs pour lesquels on demandait la collaboration de la Sûreté
du Québec pour être capable de compléter, faire de la
surveillance, des saisies, etc., et qui ont conduit effectivement à des
vérifications. Alors, c'est le genre de choses qui s'est passé en
1991; la Sûreté du Québec n'avait pas à demander la
collaboration. Elle pouvait faire...
M. Baril: Pourquoi, d'abord parce que ça a bel et
bien été dit que la Sûreté du Québec se
plaignait de ne pas avoir eu la collaboration de la Commission des courses...
Et si la Commission des courses ou les inspecteurs de la Commission des courses
avaient fait leur job comme il faut, la Sûreté du Québec
n'aurait pas eu besoin d'aller là.
M. L'Heureux (Gilbert): bien, ça, je ne sais pas. mais il
y a six inspecteurs. et, à ma connaissance, il y a eu, je risquerais un
chiffre que j'ai entendu, moi aussi, je ne veux pas le confirmer, 200 policiers
qui sont descendus en autobus. alors, il y a une petite différence
entre... ils devaient chercher autre chose que ce que les inspecteurs de
courses cherchaient. de toute façon, il y avait deux ou trois
inspecteurs seulement attitrés, à blue bonnets, dont
l'inspecteur-chef, qui se tient majoritairement là compte tenu que c'est
80 % de l'activité. alors, c'est sûr qu'ils ne peuvent pas
découvrir autant de choses. comme j'ai dit, si on ajoutait un inspecteur
par cheval, ça donnerait peut-être de meilleurs résultats,
mais ce n'est pas ça.
M. Baril: Je comprends que si la Sûreté du
Québec a fait descendre 200 policiers à Blue Bonnets...
M. L'Heureux (Gilbert): Oui.
M. Baril: ...ça devait être parce qu'ils
supposaient... ils présumaient, en tout cas, qu'il y avait des choses
qui se passaient là de pas trop correctes. Ils n'ont pas fait descendre
200 policiers pour faire peur aux chevaux, certain, hein? (20 h 30)
M. L'Heureux (Gilbert): Non. Mais il y a des mandats très
différents. La Sûreté peut enquêter sur des choses
très différentes. Si les inspecteurs ont surtout, ce que
j'appelle, à enquêter sur ce qu'on appelle des accrocs à la
réglementation précise du monde des courses, sur les
activités proprement dites, la Sûreté du Québec
avait peut-être des enquêtes... cherchait des mandats en ce qui
concerne les paris illicites, le blanchiment de l'argent... Ils peuvent le
faire, d'ailleurs, ailleurs qu'aux courses. Alors, c'est pour ça que
moi, j'imagine qu'ils sont sûrement venus pour des mandats plus larges
que des simples accrocs aux règles de courses ou au doping qui est
testé déjà par Agriculture Canada.
M. Baril: Mais c'est parce que, tout à l'heure, vous avez
dit qu'il y avait beaucoup de collaboration entre la Commission des courses et
la Sûreté du Québec.
M. L'Heureux (Gilbert): Oui.
M. Baril: Je regrette, mais la Sûreté du
Québec elle-même a dit que ce n'était pas vrai, et c'est
pour ça qu'ils ont investi massivement Blue Bonnets, parce qu'il n'y en
avait pas de collaboration entre la Commission des courses et la
Sûreté du Québec.
M. L'Heureux (Gilbert): Moi, je n'ai jamais vu la
Sûreté me déclarer ça. Ça a été
une des premières choses, quand j'ai été nommé, de
rencontrer les gens de la Sûreté du Québec pour m'assurer
d'une collaboration puis d'une communication, directe avec eux. Et j'ai
gardé même par écrit la collaboration que je leur demandais
pour des exercices spécifiques, soit Connaught Park, à
Blue Bonnets, en planifiant les effectifs dont on avait besoin pour
compléter le travail des inspecteurs.
M. Baril: Vous, monsieur...
M. Picotte: Je pense, M. le Président, qu'il faut faire
une distinction. Je vais dire ce que j'ai lu, moi aussi, et ce que j'ai entendu
à ce moment-là. Il y a toujours eu une collaboration entre la
Sûreté du Québec et les inspecteurs en ce qui concerne des
mandats spécifiques. Ce que j'ai compris, quand est arrivé le
temps de la descente de 1991, du mois de décembre 1991, par la
Sûreté du Québec et qu'ils ont investi Hippodrome Blue
Bonnets pour venir examiner plusieurs points, les gens qui se sont plaints
d'avoir eu un manque de collaboration, ce n'est pas la Sûreté du
Québec, c'est le président de la Commission des courses, à
ce moment-là, qui avait dit qu'il aurait souhaité que la
Sûreté du Québec puisse l'informer du travail qu'ils
étaient venus faire. La Sûreté du Québec n'avait pas
cru bon de le faire. Moi, je dis: C'est correct comme ça. Je pense que,
quand la Sûreté du Québec, pour des raisons qui lui
appartiennent, a entendu des choses, su des choses par qui que ce soit, et
décide d'aller enquêter quelque part, ils n'ont pas à
demander la permission à la Commission des courses, ils n'ont pas
à demander la permission à Hippodrome Blue Bonnets, ils n'ont pas
à demander la permission au gouvernement puis au ministre. Ils ont tout
simplement à faire la job qu'ils ont à faire.
Bien sûr, le mandat était beaucoup plus élargi. Je
pense que, quand le président a souligné tantôt qu'on a
parlé de vérification sur les paris mutuels, sur le blanchissage
de l'argent, entre autres, c'était dans le mandat élargi de la
Sûreté du Québec. Donc, à cette occasion-là
précise, sur ce que vous posez, je me souviens que les gens se sont
plaints, à la Commission, de ne pas avoir eu la collaboration de la
Sûreté. Mais je n'ai jamais entendu la Sûreté dire
qu'il n'y avait pas eu de collaboration de la Commission des courses.
M. Baril: Oui, M. le ministre, ça doit être
probablement que la Sûreté du Québec a été
mal citée ou mal interprétée. Parce que c'est à
partir de déclarations que la Sûreté a faites, puis j'ai lu
ça dans les journaux, je l'ai fait à partir des journaux, donc je
n'invente rien. Je me dis: Si la collaboration avait été
meilleure entre les deux organismes, il me semble qu'ils n'auraient pas
descendu là avec 200 personnes d'un coup, comprends-tu, pour investiguer
Blue Bonnets comme la Sûreté du Québec l'a fait.
Mais, ceci dit, on connaît la situation de l'industrie des courses
actuellement. Le rapport du Vérificateur général est
très sévère au niveau de la Commission des courses
elle-même. Comme c'est le rôle de la Commission des courses de
vérifier, de maintenir l'intégrité du milieu de
l'industrie des courses, comment se fait-il que, si on me dit: C'est parce
qu'il y avait juste six inspecteurs, puis ils n'avaient pas le temps
d'être partout à la fois, etc... Ça, je comprends bien
qu'avec six tu ne peux
pas couvrir l'ensemble du Québec, avec toutes les écuries
qu'il y a, pour voir ce qui se passe partout. Puisque le mandat principal de la
Commission des courses, c'est de maintenir l'intégrité dans ce
secteur-là, comment se fait-il que la Commission des courses n'a pas
fait elle est habituée de faire ça des contrats
négociés pour d'autres inspecteurs puis en engager davantage et
dire: Si on a confiance, puis on veut développer puis maintenir
l'intégrité des courses, on va faire des efforts pour justement
rétablir ça?
Vous avez sans doute lu le rapport du Vérificateur
général et probablement que vous avez lu les pages du
Vérificateur que, moi, je n'ai pas eues, comprenez-vous, qui est encore
beaucoup plus sévère. Donc, il y a un problème quelque
part. Il ne faudrait pas que... Vous allez peut-être me dire que ce
n'était pas sous votre temps, ça. Je vous l'accorde, mais
c'était quand même la Commission des courses qui était
là, et les blâmes sont faits au niveau, justement, du
laisser-aller de la Commission des courses.
Il y a l'ancien président qui a voulu essayer de redresser
ça, en tout cas, ramener l'intégrité. On l'a fait sauter,
on l'a limogé. Donc, il y a un problème quelque part, et n'est-ce
pas que ça peut être dû à ça? La
Sûreté du Québec dit qu'il n'y a pas eu de collaboration.
Peut-être qu'elle n'a pas eu la collaboration souhaitée de la part
de la Commission des courses. Il y a quand même beaucoup de questions qui
restent en suspens.
M. L'Heureux (Gilbert): Moi, j'ai un commentaire à vous
dire. Lorsqu'il y a des responsabilités partagées entre la
Sûreté du Québec, les inspecteurs de la Commission des
courses et les inspecteurs d'Agriculture Canada en matière de doping, il
est sûr que vous ne pouvez pas couvrir tous les buts tous les soirs
à tous les départs. Si on veut ajouter des ressources, c'est
sûr qu'on pourrait toujours faire mieux, mais je pense que ce n'est pas
le sens qu'on doit essayer de développer, et ce qu'on essaie, je pense,
en termes de responsabilisation, c'est d'amener même les directions
d'hippodromes, d'amener les associations à adopter et ça
s'est fait récemment avec un code d'éthique à l'ATAQ,
qu'il n'y avait jamais eu... c'est à eux de contrôler, un peu
comme une corporation, une association, sinon, ça va prendre un
inspecteur par cheval, possiblement. Je pense que le travail fait, et surtout
dans ce rôle-là, d'encourager les associations, les
propriétaires, les entraîneurs et toutes les catégories
à respecter leur industrie d'abord, comme ça se fait dans
d'autres secteurs d'activité, pour éviter qu'on devienne une
société où l'accent est mis sur la répression et la
surveillance plutôt que la responsabilisation... je pense que ça a
été le travail qui a été entrepris avec les
associations, que ce soient l'ATAQ et la SPECSQ et les hippodromes. Je peux
vous dire que, moi, il y a un bout de chemin qui a été fait
depuis un certain temps, et le nettoyage, il doit se faire avec eux, pas
à l'aide de ressources qu'on additionne à tous les jours et de
gens qui doivent être prioritaires pour d'autres activités moins
spécialisées.
M. Baril: Mais comment pensez-vous qu'une association
d'éleveurs, que ce soit l'ATAQ ou la SPECSQ, peut faire la job que vous,
vous n'avez pas été capable je dis «vous»,
excusez, la Commission; je ne veux pas vous pointer...
M. L'Heureux (Gilbert): Non, non.
M. Baril: ...que la Commission n'a pas été capable
de faire? Moi, vous savez...
M. L'Heureux (Gilbert): Moi, quand je parle du code
d'éthique, si on lit les codes d'éthique, l'ATAQ s'est
engagée vis-à-vis les membres qui étaient, appelons
ça, pas des récalcitrants, mais des délinquants en regard
de ce qu'elle considère comme étant une inconduite de leurs
membres, soit de ne pas les défendre, etc., et il y a beaucoup de grands
pas qui ont été faits. Et l'autre élément que je
voudrais rajouter; pour la première fois, il y a un hippodrome, qui
représente 80 % de l'activité au Québec, Blue Bonnets, qui
a pris ses responsabilités en exerçant son droit de
responsabilité, c'est-à-dire de mettre des gens dehors, de les
évincer de la piste, pas sur des... j'allais dire avec des questions de
probité, des questions d'inconduite ou des questions d'associations
douteuses, sans attendre que ce soient les inspecteurs de la Commission ou la
Sûreté du Québec ou d'autres qui viennent faire le
ménage. Donc, je pense que, là-dessus, il y a encore des choses
à faire, mais je pense qu'on chemine, comme à l'exemple des
pistes nord-américaines et d'autres provinces canadiennes, dans ce
sens-là. Je pense qu'on travaille encore... Je pense que c'est le sens
du travail qui doit être fait plutôt que de spécialiser des
gens dans ce que j'appelle la recherche ou les fouilles dans les
écuries, puis les fouilles dans les paddocks, etc. Il y a
différents moyens qui sont associés à ça; par
exemple, les paddocks plus ouverts, toutes sortes de choses qui sont
encouragées pour voir... Quand il y a de la transparence à tous
les niveaux, y compris dans les paddocks, on a moins de difficultés
à accepter que la population jette un coup d'oeil par-dessus la
clôture et on est moins gênés lorsqu'on voit la population
regarder faire les gens. Alors, ça, c'est un facteur assez important qui
a été amélioré aussi. (20 h 40)
M. Baril: comment, m. l'heureux, pouvez-vous nous dire que blue
bonnets, qui génère 80 % des courses au québec, 80 %, 85 %
des courses au québec, qu'elle-même, les dirigeants de blue
bonnets ont fait des efforts pour assainir ce milieu-là sous toutes ses
formes et actuellement, que la commission ou le gouvernement veuille fouter ce
gars-là à la porte, qui, déjà, a fait des efforts
pour assainir le milieu? il n'est plus bon? il n'en fait plus? ou bien les
efforts qu'il a faits pour assainir le milieu, ça n'allait pas en
conformité avec ce que la commission voulait ou avec ce que des
associations d'éleveurs voulaient? votre déclaration, je trouve
ça un peu contradictoire. si un gars fait l'affaire et que
lui-même essaie d'assainir le milieu, parce que tout le
inonde reconnaît que le milieu a besoin d'être assaini, et,
parce qu'il a assaini le milieu, on veut le faire sauter et on dit: Tu n'es
plus bon, on va en mettre un autre à la place... J'aimerais ça
que vous essayiez de me faire comprendre les raisons. Comment punir une
personne qui a essayé de faire des efforts pour assainir le milieu, tout
en sachant, en tout cas, que la Commission ne faisait pas sa job
adéquatement, et que vous me dites, en plus, que vous-même, vous
reconnaissez que, bon, il y aurait peut-être eu davantage de
vérification et de surveillance... Mais, là, vous aviez... en
tout cas, il semble que vous aviez l'appui du propriétaire. Vous l'avez
laissé tomber?
M. L'Heureux (Gilbert): Mais est-ce que vous visez, là
parce qu'il y en a deux vous visez le promoteur actuel de Blue
Bonnets ou vous visez l'ancien président de la Commission des
courses?
M. Baril: Non. Tout à l'heure, vous avez dit que le
propriétaire de Blue Bonnets, hein, le propriétaire de Blue
Bonnets...
M. L'Heureux (Gilbert): La direction de Blue Bonnets.
M. Baril: ...la direction, en tout cas, la direction de Blue
Bonnets, là... Je ne veux pas faire de cas de personnalité, mais
la direction de Blue Bonnets a fait des efforts, elle-même, remarquables
pour assainir ce milieu-là. Elle s'est donné des moyens ou elle a
essayé de se donner des moyens pour assainir ce milieu-là...
M. L'Heureux (Gilbert): Oui.
M. Baril: ...et, actuellement, malgré ces
efforts-là que la direction a faits pour assainir ce milieu-là,
le gouvernement veut s'en débarrasser, là.
M. L'Heureux (Gilbert): Remarquez que moi...
M. Baril: Où elle est, la cohérence du gouvernement
là-dessus?
M. L'Heureux (Gilbert): La cohérence, c'est qu'il a
exercé son droit de gérance, qu'il avait déjà, et
ça, c'est un élément. En ce qui concerne le reste, je me
dois, pas parce que je ne veux pas répondre, mais d'invoquer une
injonction présentement en cours qui vise le promoteur et qui implique
le promoteur. Je ne sais pas si vous êtes au courant de cette
injonction-là. Compte tenu qu'elle est en cours, cette
injonction-là, en attendant d'être plaidée, tout
commentaire concernant le promoteur actuel, je pense, est
considéré comme étant, je ne sais pas, sub judice ou sous
cette forme-là, et c'est vraiment...
M. Baril: Bon, en tout cas, on peut se permettre de poser des
questions pareil, mais de toute façon...
Tout à l'heure, vous avez parlé, avec raison, vous avez
dit qu'il y a des bouts de l'inspection qui relèvent du gouvernement
fédéral, des bouts qui relèvent de la SQ et d'autres bouts
qui relèvent de la Commission des courses, bon, et ce n'est pas facile
de tous s'entendre et de travailler ensemble, et tout ça. Mais il n'y a
pas juste au Québec qu'il y a des courses, il y en a ailleurs aussi. En
Ontario, entre autres, le gouvernement fédéral a sa part aussi,
il a son bout d'inspection à faire. Comment se fait-il qu'en Ontario,
entre autres, on n'entend pas parler de l'intégrité du milieu de
l'industrie des courses, comme on a décrié le milieu des courses
au Québec, l'industrie des courses au Québec? C'est effrayant.
Moi, je considère que la Commission des courses est en grande partie
responsable de cette détérioration-là de la
crédibilité du milieu, parce qu'elle n'a pas fait sa job. Et
pourtant, dans les autres provinces, le fédéral est là, et
la Sûreté de l'Ontario...
M. L'Heureux (Gilbert): Elle est là.
M. Baril: ...elle doit avoir son bout, elle aussi. En Ontario, il
doit y avoir une Commission des courses. Ils n'appellent peut-être pas
ça comme ça, peut-être une Régie, je ne sais pas
quoi, là. Bon. Comment ça se fait qu'eux autres ça marche?
Ça semble, en tout cas, marcher. Il n'y a pas de publicité
négative qui se fait comme il se fait actuellement depuis deux ans,
entre autres à Blue Bonnets, sur l'industrie. Pourquoi mettre la faute
ou la responsabilité sur d'autres intervenants? Parce que vous
êtes trop, ou bien c'est difficile de se parler entre nous autres?
M. L'Heureux (Gilbert): Non. Je pense qu'on n'a pas à
mettre de responsabilités. Quand on a des responsabilités
partagées... Moi, je vous dis qu'au Québec la situation du monde
des courses est le reflet de ce qui se passe également ailleurs. S'il y
a eu publicité pour diverses raisons et, là-dessus, je pense
qu'au Québec on est... Moi, pour un nouvel arrivant, je pourrais vous
dire en termes comparatifs qu'il y a des endroits où on a autant de
problèmes de «testing», de dopage, etc., et d'infractions,
et ces infractions-là sont publiques, sont publiées dans des
journaux à travers le Canada. Il y a même des échanges
entre les États américains, comme le New Jersey, et nous pour
s'échanger l'information sur ce que j'appelle les «mauvais
sujets». C'est une pratique normale et qui démontre, d'ailleurs,
qu'on déborde la collaboration avec les autres provinces et les
États américains appropriés, qui sont les plus
visés. Et moi, ce que je veux dire, c'est qu'on fait plus souvent la
manchette. Mon impression, c'est qu'on fait plus souvent la manchette pour
diverses raisons en termes de «si on trouve ça croustillant
d'avoir des anomalies». Quand on se compare, évidemment, on pourra
toujours dire qu'on se console, mais ça ne nous donne pas raison de
continuer nos efforts pour essayer d'assainir ce milieu-là,
malgré la conviction que, dans les provinces anglaises, ce sont des
journalistes spécialisés
qui écrivent, alors qu'ici il y a beaucoup de gens qui font des
commentaires et qui ne connaissent pas nécessairement le milieu des
courses, parce que nos journalistes spécialisés décrient
rarement la situation alors qu'il y en a d'autres qui cherchent des nouvelles
plus croustillantes.
M. Baril: M. le Président, en terminant, je me questionne,
en tout cas, sur le désir du gouvernement de vouloir assainir ce
milieu-là pendant que je vais dire l'ex-président de la
Commission des courses, puisque la Commission des courses n'existe plus
pendant que l'ex-président de la Commission des courses nous dit que la
direction de Blue Bonnets, actuellement, a fait des efforts pour assainir le
milieu et que le gouvernement veut s'en débarrasser. Donc, mon
questionnement est à l'effet de dire: Est-ce que le gouvernement veut
réellement l'assainissement de ce milieu-là? On a beau le
souhaiter, mais, dans les faits, ça semble, en tout cas, tout à
fait contradictoire. C'est quand même étonnant, l'affirmation que
M. L'Heureux vient de nous faire au sujet des efforts que les dirigeants de
Blue Bonnets ont faits, et aussi l'aveu, je dirais... je ne peux pas dire
d'impuissance de la part de la Commission de faire respecter son bout, en tout
cas. Parce que la Commission a tous les pouvoirs, elle-même, de faire
respecter, d'appliquer l'intégrité, de faire respecter
l'intégrité de ce milieu-là, qui est responsable de la
chute, actuellement, ou du désordre qui existe dans l'industrie des
courses. Plusieurs éleveurs, actuellement, petits et moyens et,
même, c'est rendu dans les gros, qui, financièrement, sont
très mal pris... Ça va prendre plusieurs années pour
relever ce secteur-là, puisque, déjà, un certain nombre de
chevaux sont vendus aux Américains ou vendus ailleurs parce que les gens
n'ont plus d'argent pour les supporter ici puis les faire vivre.
Donc, avant qu'on soit capable de se redonner une qualité de
chevaux au Québec qu'on avait tout dernièrement, à cause
de ce manque de volonté de la Commission de faire respecter le mandat
dont le gouvernement l'avait chargée, on vient pratiquement de
détruire tout un secteur qui s'en va directement à sa perte et on
ne voit pas le jour où le gouvernement pourra trouver une solution pour
être capable de rouvrir, de relancer l'industrie des courses à
Blue Bonnets.
Sur ça, M. le Président, je dirai que l'engagement 1, pour
moi, sera vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié. Le
deuxième engagement.
M. Picotte: Le deuxième?
Le Président (M. Richard): Quand on dit «10
versements», c'est le même engagement.
M. Picotte: C'est le même engagement, les deux. (20 h
50)
Le Président (M. Richard): Parfait. Ça veut dire
que ça termine octobre 1990.
Novembre 1990 et décembre 1990, il n'y avait aucun
engagement.
Janvier 1991 à avril 1991, il n'y avait aucun engagement.
Mai 1991
Nous arrivons donc à mai 1991, avec cinq engagements. Le
premier.
M. Picotte: Contrat négocié...
M. Baril: On peut traiter, M. le Président...
Le Président (M. Richard): Les cinq d'une façon
globale?
M. Picotte: Les vétérinaires. Ça
revient.
M. Baril: ...pour sauver du temps... Oui, on peut discuter, si le
ministre est d'accord, de la globalité des cinq engagements. Ce sont
tous des contrats négociés avec les vétérinaires.
Il y a les honoraires d'un juge pigiste et d'un agent de soutien administratif,
Mme Chamberland, qu'on a vu, je pense, l'année
précédente.
(Consultation)
M. Baril: si je regarde l'engagement d'un agent de soutien
administratif, au dernier engagement, l'an passé, c'était 30
806,32 $ exactement. cette année, ça monte à 38 568 $.
ça fait une augmentation de tout près de 15 %, tout près,
à quelques dixièmes près. sur quoi on s'est basé
pour accorder une augmentation aussi élevée du traitement de
l'agent de soutien administratif?
M. L'Heureux (Gilbert): En passant, quand on engage un
contractuel de ce genre-là, les contractuels sont engagés soit
à l'heure, suivant les programmes de courses ou les activités
qu'il y a sur une piste de courses. C'est certain que, si vous avez une
augmentation des activités ou des programmes, vous allez avoir des
variations d'une année à l'autre, et vous pouvez avoir des
variations à la baisse comme à la hausse en fonction des besoins.
Quand vous diminuez votre nombre de programmes de courses sur une piste, ce qui
va vous sembler être une baisse de salaire est une baisse des
prévisions d'engagements budgétaires, alors que vous pouvez avoir
des variations continues. C'est pour ça qu'ils sont engagés
à contrat. C'est, dans le fond, une forme de demande, et on les assimile
beaucoup plus à des activités de contractuels qu'à des
activités de fonctionnaires qui travaillent de neuf à cinq.
M. Baril: Est-ce que vous venez de dire que l'emploi du temps
pour ce contrat-ci est plus élevé que l'emploi du temps de
l'année précédente? «C'est-u» ça?
M. L'Heureux (Gilbert): C'est les prévisions. Ça,
ce sont des prévisions. Alors, vous prenez un engagement
budgétaire en début d'année en fonction de la
prévision du besoin. Elle envoie ses comptes, elle envoie ses horaires
en fonction des programmes. Je vais vous donner un exemple. Cette année,
les agents administratifs des pistes de Trois-Rivières et Québec
ont sûrement été plus occupés qu'habituellement,
compte tenu qu'ils ont eu une activité plus élevée.
M. Baril: Est-ce qu'on peut nous donner des coûts...
Puisque ceux-là, c'est approximatif, est-ce qu'on peut nous donner des
coûts réels d'engagement de l'agent de soutien administratif pour
1990 et 1991? Est-ce que ça a dépassé ou bien si ça
a été moins que 38 568 $?
M. L'Heureux (Gilbert): Si ça avait dépassé,
il y aurait un autre engagement.
M. Baril: Bien oui, mais là, l'autre, je ne le verrai pas,
moi.
M. L'Heureux (Gilbert): Mais, à ce moment-là, on
pourra vous fournir le nombre d'heures fait dans l'année, puis en
fonction... Et ça va être à l'intérieur de
l'engagement budgétaire du début de l'année. Mais pour
quels noms vous souhaiteriez avoir cette...
M. Baril: Bien, celle-là, Lise Chamberland. Je vais aller
à d'autres aussi, parce que je ne veux pas faire un cas de
personnalité pour Mme Chamberland. Vous ne pouvez pas me dire si, en
1991... Effectivement, on est rendu deux ans plus tard. Vous ne pouvez pas dire
si ça a dépassé 38 568 $?
M. L'Heureux (Gilbert): On peut vous dire que ça n'a pas
dépassé, parce qu'il y aurait eu un autre engagement. Quand il
y a un engagement qui est modifié, il faut ajouter, il faut envoyer,
si vous voulez, un amendement ou un avenant, ou modifier. Nous, ce qu'on peut
vous dire, c'est que ça a coûté... Le salaire qui
apparaît là, c'est le maximum de l'année, parce que la
machine arrête quand vous êtes rendus là si vous n'avez pas
procédé à un engagement supplémentaire. On va
vérifier.
M. Picotte: Chose certaine, M. le Président, c'est qu'on
va vérifier dans les livres combien elle a reçu cette
année-là, puis on acheminera ça à la
Commission.
M. Baril: Vous allez nous le fournir pour 1990 aussi, parce que,
en 1990, on avait prévu 30 806 $. Bon, c'est pour savoir si la
totalité du coût a été versée, si la
totalité du montant a été versée. Aussi, pour
Michel Paquette, c'est un vétérinaire.
M. L'Heureux (Gilbert): Oui.
M. Baril: En 1990, on a versé... Bien, on a versé!
Excusez. Ici, c'est 28 885 $, approximativement et, en 1991, on est rendu
à 37 281 $. C'est tout près de 1000$... non, tout près de
900$ de plus... 9000$, excusez, 9000 $ de plus. Donc, j'aimerais ça
savoir aussi pour Michel Paquette. Est-ce que, en 1990, la somme totale de 28
885 $ lui a été versée? Et, en 1991, est-ce que la somme
totale de 37 281 $ lui a été versée?
M. Picotte: Aucun problème, M. le Président. Ils
vont relever les comptes puis ils vont envoyer la somme qu'il ou qu'elle a
gagnée durant l'année.
M. Baril: Vous allez pouvoir nous fournir les deux contrats
d'engagement en 1990 et en 1991?
M. Picotte: Aucun problème. M. Baril:
Adopté, M. le Président. Juin
Le Président (M. Richard): Adopté. Alors, nous
passons à juin 1991, à l'engagement premier.
M. Picotte: C'est des contrats négociés des juges
de courses, de même que de la coordonnatrice des agents de soutien
administratif. Pour les huit premiers, M. le Président, c'est des juges
de courses et la coordonnatrice des agents de soutien administratif, c'est un
contrat renégocié.
M. Baril: Sur quelle base, également au niveau des juges,
on augmente les honoraires? Ici, «c'est-u» des estimés de
coûts, aussi? Sylvio Juneau, le premier sur la liste; en 1990, il a eu 50
940 $ puis, en 1991, il a eu 56 230 $. Est-ce que c'est parce qu'il y avait
plus d'ouvrage prévu pour l'année 1991 que pour l'année
1990 ou bien si c'est une indexation qu'on a accordée à
l'ensemble des juges, puisque c'est tout le même montant pareil? En 1990,
ils avaient tous 50 940 $ puis, en 1991, ils ont tous 56 230 $. Je ne sais pas
si c'est les mêmes, les mêmes juges: Roy, Roberge, Normandin,
Martineau, Labbé, Juneau. C'est les mêmes. Une augmentation de
6000$... 5000$ à peu près. Est-ce que c'est parce qu'on
prévoyait qu'il y aurait plus d'ouvrage en 1991 ou bien si on a
négocié un contrat à la hausse?
M. L'Heureux (Gilbert): II y a sûrement deux
éléments, en tout cas. Compte tenu que ces gens-là se
promènent d'une piste à l'autre et sont assignés soit par
programme de courses, par séance de courses, c'est en fonction du
besoin, d'abord. Mais, si ces gens-là progressent d'année en
année, il y a aussi des augmentations qui leur sont données
puisque ces gens-là ne restent pas toujours au même niveau.
M. Baril: De 1 à 7, 8, ce serait vérifié, M.
le Président. On serait à 9, là.
Le Président (M. Richard): Maintenant, O.K.,
vérification de 9, toujours en juin 1991.
M. Picotte: Est-ce que vous appelez 9, M. le Président?
(21 heures)
Le Président (M. Richard): Oui. J'appelle l'engagement
9.
M. Picotte: C'est renouvellement de contrat. Entente de services
de télécommunications avec le ministère des
Communications: 141 000 $.
M. Baril: La Société immobilière a
augmenté ses coûts considérablement parce que, l'an
passé, c'était 357 000 $ et là on est rendu à 408
000 $. Est-ce parce qu'il y a de l'espace supplémentaire ou...
M. Picotte: Est-ce que l'engagement 9 est vérifié,
M. le Président?
M. Baril: Àh! excusez, 9 est vérifié.
Excusez.
Le Président (M. Richard): Vérifié?
M. Baril: L'engagement 9, vérifié pour moi.
Le Président (M. Richard): J'appelle l'engagement 10.
M. Picotte: L'engagement 10: renouvellement de contrat avec le
loyer, bureaux de Québec et de Montréal et sur les cinq
hippodromes. C'est pour un montant de 408 400$.
(Consultation)
M. L'Heureux (Gilbert): Tous ces baux-là sont... Vous
comparez entre l'année 1990 et 1991, j'ai l'impression. C'est ça
que vous... Et 1992 aussi?
M. Baril: Là, moi, ce que je veux dire, ça a
monté quand même de 49 000 $ dans un an.
M. L'Heureux (Gilbert): O.K.
M. Picotte: L'explication, M. le Président, je pense, et
on me corrigera, c'est que, avant, on avait des loyers à Québec
et à Montréal, et, en 1992, le président de la Commission
des courses a cru bon d'avoir un pied à terre dans les hippodromes du
Québec pour les agents administratifs, d'être plus près des
endroits où se passe l'action. Donc, il faut rajouter les cinq
hippodromes où on a une certaine forme de location. Je pense que la
différence des coûts est due au fait qu'on occupe des bureaux dans
cinq hippodromes en plus au Québec.
M. Baril: En 1990, on n'occupait pas ces bureaux-là?
M. Picotte: Non.
M. Baril: On aurait été bien mieux de concentrer
ses efforts à Montréal, on aurait eu peut-être bien moins
de troubles.
Est-ce qu'on peut me dire combien ça coûte pour la location
du bureau de Québec et celui de Montréal,
séparément?
M. L'Heureux (Gilbert): Le loyer mensuel de Québec
coûtait 20 000$, en 1991, mensuellement. Le loyer de Montréal
coûtait 11 818,85 $ mensuellement.
M. Baril: En 1990, dans l'engagement, on nous dit qu'il y a des
loyers... C'est marqué là: Loyer des bureaux de la Commission
à Montréal, Québec et les hippodromes. Et là le
ministre vient de me dire que c'est rendu dans cinq hippodromes. Donc, en 1990,
il devait y en avoir dans certains hippodromes, ou est-ce que c'était
juste à Blue Bonnets? Non, c'est au pluriel. Donc, il y en avait plus
que dans un hippodrome en 1990. Parce que l'augmentation de 41 000 $ tout
à l'heure j'ai dit 49 000 $, mais c'est 41 100 $ pour cette
année, le ministre nous dit que c'est à cause que le
président de la Commission a jugé bon d'avoir des bureaux ou des
espaces, en tout cas, dans tous les hippodromes. Mais, quand on regarde
l'engagement de 1990, il est inscrit aussi: Loyer des bureaux de la Commission,
Montréal, Québec et les hippodromes.
(Consultation)
M. L'Heureux (Gilbert): Les loyers auxquels vous
référez, c'étaient des loyers qui étaient
occupés, ça. On occupait des espaces dans les hippodromes
déjà, mais on ne les payait pas avant, c'est-à-dire que
les hippodromes ne nous chargeaient pas. Lorsque vous avez juste un agent
administratif qui est là... Ils nous fournissaient le local et, à
partir d'un certain temps, ils ont demandé à ce que les gens de
la Commission d'ailleurs, je pense que c'était la SIQ a
demandé, et je pense que c'était une bonne pratique de le faire,
là, pour garder une certaine indépendance, les agents
administratifs... Alors, on a même la répartition mensuelle par
hippodrome, ce que ça coûtait à compter de ce
moment-là.
M. Baril: M. L'Heureux, c'est que dans l'engagement financier de
1990, 357 300 $, c'était pour des loyers de bureaux de la Commission,
Montréal, Québec et les hippodromes. Donc, en 1990,
déjà vous payiez, parce que c'est inscrit dans l'engagement ici,
là. Vous me dites là que c'était fourni gratuitement pour
les hippodromes, mais l'engagement ici, c'est marqué que ça
comprend également la location d'espaces dans les hippodromes, pareil
comme en 1991, où, en 1991, on est plus explicite: ici, on dit: dans les
cinq hippodromes. Moi je dis, en 1990, est-ce que... Il faut croire qu'il y en
avait plus qu'un, en tout cas, parce que c'est au pluriel. On dit: les
hippodromes.
M. L'Heureux (Gilbert): On va vous trouver le comparatif qui
explique ce différentiel-là et on va vous donner ça, la
superficie occupée...
M. Baril: Avec les superficies occupées en 1990-1991, pour
faire les comparables.
M. L'Heureux (Gilbert): Oui. M. Baril:
Vérifié.
Octobre
Le Président (M. Richard): Ça va. Maintenant, de
juillet 1991 jusqu'en septembre 1991, il n'y a aucun engagement. Nous en
arrivons donc à octobre 1991 avec un engagement.
M. L'Heureux (Gilbert): Alors, c'est une subvention de recherche
qui revient, la même que tout à l'heure, avec la même
explication, en médecine vétérinaire.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
Janvier 1992
Le Président (M. Richard): Vérifié. Nous
passons donc à... Bon, novembre 1991 et décembre 1991, il n'y a
aucun engagement. Passons donc en janvier 1992, avec un seul engagement:
l'hippodrome du Saguenay.
M. Picotte: Alors, cette subvention-là, M. le
Président, n'a pas existé, puisque c'est un engagement que nous
avions pris, mais, comme ça ne s'est pas réalisé, bien, on
n'a pas payé.
M. Baril: Le ministre m'évite des questions, là.
M. Picotte: Non, mais c'est parce que... M. Baril: Non, non,
c'est correct.
M. Picotte: ...aussi bien de le dire avant que vous posiez la
question.
M. Baril: Oui, c'est pour ça que je dis que le ministre
m'évite des questions.
Avril
Le Président (M. Richard): Donc, il n'y a pas besoin de
vérification. En février 1992 et mars 1992, aucun engagement.
Ça nous reporte donc à avril 1992, avec huit engagements. Ce sont
des contrats négociés pour l'ensemble des huit engagements.
M. Picotte: Alors, vous avez huit contrats
négociés, M. le Président, qu'on a vus depuis le
début.
M. Baril: M. le Président, pour les trois premiers
engagements, là, «c'est-u» des juges qui ont
été engagés pour remplacer ceux qui avaient
été remerciés?
M. L'Heureux (Gilbert): Effectivement.
M. Baril: Et les montants qu'on voit ici, là, 27 000, $ 29
000 $ et 29 000 $, est-ce qu'ils ont été versés en
totalité?
M. L'Heureux (Gilbert): Ça, il faut vérifier en
fonction des programmes de courses qu'ils ont faits, des endroits qu'ils ont
visités, puisqu'ils n'étaient pas toujours attitrés aux
mêmes hippodromes, et ils fonctionnaient sur une base de relevés
en fonction des horaires assignés par le juge en chef. (21 h 10)
M. Picotte: Alors, M. le Président, c'est le même
principe que tantôt. La seule chose, c'est qu'on va demander à la
Régie, avec le relevé des comptes, d'acheminer à la
Commission quel montant final ça a donné quand on a eu fini de
payer les factures d'honoraires qui nous ont été
présentées.
M. Baril: J'aimerais ça savoir, en tout cas, dans les
réponses qu'on va nous fournir, là, combien est-ce qu'ils ont
payé réellement les contrats, là? Est-ce que ça a
coûté la totalité prévue? Ça, c'est ça
qu'on voudrait avoir.
M. L'Heureux (Gilbert): Dans les trois premiers cas?
M. Baril: Bien, dans tous les cas, dans tous les contrats,
là, pour les courses, les pigistes, là.
M. L'Heureux (Gilbert): Les juges pigistes.
M. Baril: Les juges, excusez. C'est quoi que j'ai dit?
M. Picotte: Dans les huit cas, là, qui nous seront
impartis. C'est ça que vous souhaitez?
M. Baril: C'est ça.
M. Picotte: Parfait. On va vous acheminer ça.
M. Baril: Parfait. Et, actuellement, puisqu'il n'y a pas de
courses à Blue Bonnets depuis le 12 juillet, il doit y avoir des juges
à quelque part qui travaillent, qui sont à plein temps dans les
autres hippodromes, ou bien ils sont chez eux?
M. L'Heureux (Gilbert): Us sont en vacances. M. Baril: Ils
sont en vacances.
M. Picotte: On ne paie pas.
M. L'Heureux (Gilbert): Puis, compte tenu qu'il y a aussi une
piste qui fonctionne juste sept mois par année à Connaught Park,
c'est sûr que les juges de courses font d'autres choses pendant les cinq
autres mois d'été. C'est pour ça que ça consacre
d'ailleurs le bien-fondé des contractuels, c'est-à-dire que c'est
au besoin.
M. Baril: Bon, vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Alors, vérifiés,
les trois premiers engagements ou...
M. Baril: Ah, les quatre, cinq...
Le Président (M. Richard): Cinq.
M. Baril: ...six...
Le Président (M. Richard): Sept.
M. Baril: ...sept...
Le Président (M. Richard): Sept. Huit?
M. Picotte: Voyez-vous, Mme Chamberland, dont vous parliez
tantôt, elle était à 38 000 $...
M. Baril: Oui.
M. Picotte: ...l'année passée; elle était
à 30 172 $ cette année.
M. Baril: Elle vient de prendre une «drop». M.
Picotte: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): Vous avez quatre autres
dossiers qui sont aussi des contrats négociés.
M. Picotte: Bon, alors, on est rendus où, là, M. le
Président? Quel...
Le Président (M. Richard): Toujours en avril, il y a
quatre autres contrats.
M. Picotte: Ah, oui. Contrat négocié pour...
Le Président (M. Richard): M. Donald Foster, Richard
Landry...
M. Picotte: Un pour inspecteur, l'autre pour analyste des
courses, l'autre pour juge de course et l'autre pour un autre juge de course.
Alors, on revoit M. Juneau, M. Martineau. Tantôt, on parlait de 56 000 $.
Les juges de courses, voyez-vous, il y en a qui sont revenus à 50 000 $
comme l'autre année. Probablement qu'ils ne les ont pas gagnés
à cause des courses qui n'ont pas eu lieu à l'hippodrome. Donc,
on fournira, si c'est le désir de la commission, M. le Président,
le montant exact qu'ils ont gagné dans la prévision qu'on avait
prévue de leur donner durant l'année.
M. Baril: À l'engagement 2, là. Contrat
négocié pour honoraires professionnels pour un analyste de
courses. C'était quoi, lui, son mandat. Qu'est-ce qu'il a à
analyser, lui, exactement?
M. L'Heureux (Gilbert): La... On va vous décrire les
fonctions qu'il avait. Là-dessus, on a ça, les descriptions de
fonctions.
M. Picotte: Oui, je vais vous lire ça: Visionner et
analyser les enregistrements magnétoscopiques de toutes les courses avec
paris mutuels tenues sur les hippodromes du Québec en vue d'identifier
les anomalies dans le déroulement des courses; rédiger des fiches
analytiques concernant les chevaux et les conducteurs participant aux courses;
effectuer des recherches ou des analyses; faire des montages vidéo
à la demande du représentant de la Commission; témoigner
devant les juges de courses ou devant la Commission et exécuter toute
autre tâche requise par les représentants de la Commission.
M. Baril: Lui, il visionnait les courses après les
courses? C'est ça que vous avez dit, il visionnait les courses
après les courses?
M. Picotte: Oui.
M. Baril: II était assis dans son salon, puis il
visionnait ça pour voir c'était lequel qui était le
meilleur?
M. L'Heureux (Gilbert): C'est pas nécessairement dans son
salon. C'est que, à Québec et à Montréal, vous avez
deux centres de visionnement pour les juges de courses, c'est-à-dire le
tribunal de la Commission, qui est appelé à réviser les
décisions de juges de courses, qui eux-mêmes enregistrent sur
bande magnétoscopique, sous trois angles différents, dans chaque
piste de course du Québec, pour détecter les anomalies. Alors,
pour aider nos inspecteurs et nos enquêteurs à mieux faire leur
job, pour aider les juges de courses principalement, ça prend quelqu'un
qui connaît ça un peu. Et, évidemment, on fait une
espèce de vidéo qu'on montre aux juges de courses pour les
entraîner: C'est quoi une obstruction? C'est quoi les différentes
anomalies qui peuvent arriver dans le déroulement d'une course? Il y a
des choses qui s'apprennent et il y a des choses qui s'observent. Alors, il
faut, je pense... C'est un des points d'amélioration qu'on cherche:
avoir des meilleurs juges de courses pour la surveillance et le
déroulement, conformément aux règles de courses du
Québec.
M. Baril: C'est un nouveau poste?
M. L'Heureux (Gilbert): C'était un nouveau poste à
ce moment-là, oui.
M. Picotte: Si ma mémoire est fidèle, M. le
Président, c'est qu'on m'avait dit dans le temps qu'on voulait ajouter
à la surveillance encore de façon additionnelle. Souventefois, on
disait: Bon, bien, il y a eu obstruction dans une course; deux conducteurs ont
pu s'entendre entre eux autres pour nuire à un gagnant. Et on n'avait
pas suffisamment, avec la formule qui existait, on n'avait pas suffisamment de
preuves pour être en mesure de plaider ça devant les juges de
courses. Alors, finalement, on a ajouté ça pour regarder sur
vidéo, sous tous les angles je pense que M. L'Heureux l'a dit
tantôt sous trois angles différents pour détecter
encore davantage ceux qui auraient pu, entre guillemets, essayer d'organiser
les courses selon les plaintes qui existaient dans ce sens-là. Alors,
c'est un nouveau poste qui s'est ajouté à la liste de
surveillance additionnelle dans le monde des courses.
M. Baril: Est-ce qu'il était rattaché à Blue
Bonnets, lui, spécifiquement?
M. L'Heureux (Gilbert): II était à Montréal.
Il était au centre à Montréal. Donc, principalement, le
visionnement... Comme on dit, c'est 80 % des courses au Québec, alors,
c'est là qu'est le centre névralgique de l'analyse et du
visionnement.
M. Baril: Et, lui, son travail, il se serait
échelonné dans l'année 1992. C'est ça?
M. L'Heureux (Gilbert): Oui. Il est engagé pour la
période de un an, cette période-là; c'est ça, du
1er janvier au 31 décembre.
M. Baril: Qu'est-ce qu'il faisait avant, lui, Richard Landry?
C'est quoi ses connaissances dans le domaine des courses?
M. L'Heureux (Gilbert): On n'a pas son curri-culum vitae, mais,
si jamais vous souhaitez l'avoir... Chose certaine, c'est que pour être
capable de faire la job qu'il y a là ou faire la description de
fonctions...
M. Baril: Est-ce qu'il travaillait à la SOGIC, avant?
M. L'Heureux (Gilbert): À la SODIQ. M. Baril:
À la SODIQ, oui.
M. L'Heureux (Gilbert): Je ne sais pas. Je ne peux pas vous
donner la continuité et l'origine de...
M. Baril: Et là vous ne pouvez rien fournir, à
soir, à l'effet d'où il sort ce gars-là, c'est quoi ses
connaissances, c'est quoi ses compétences?
M. L'Heureux (Gilbert): Bien, je peux vous fournir le c.v. sur
demande on a ça dans nos fiches et tout son historique,
pour être capable de déceler la...
M. Baril: Oui, mais, d'habitude, les commissions, les
régies qui sont ici, elles ont ça dans leurs briques, et on nous
fournit... C'est rare... Bien, c'est rare... En tout cas, là, il y a
plusieurs questions qu'on vous demande et vous n'avez pas les
réponses.
M. L'Heureux (Gilbert): C'est-à-dire qu'on a tous les
contrats. C'est ce qui est, je pense...
M. Baril: Oui, oui, je sais que vous les avez, mais c'est parce
que, moi... Quand on les a, les contrats, et que vous donnez les
réponses, ça nous permet d'aller plus loin dans nos questions.
Là, vous nous limitez en démon! Si vous arrivez... Moi, admettons
que vous me fournissez un contrat, et ce gars-là, il était
vendeur chez Steinberg j'invente, là bon, ça me
permet de poser des questions: C'est quoi ses compétences? En 1992, il
était un vendeur, un caissier chez Steinberg ou bien un gars qui mettait
les boîtes dans les tablettes. Et là la commission l'a
engagé comme analyste des courses. Tandis que si vous m'arrivez avec une
réponse et vous me dites: Eh bien, ce gars-là je ne sais
pas, moi il est médecin vétérinaire ou il a une
écurie, c'est un ancien inspecteur, c'est un ancien juge de courses, je
ne sais pas quoi, bien, là, je dis: C'est parfait. Bravo!
Réellement, il doit être compétent. Là, on vous pose
des questions et on n'est pas capables de vider le sujet, parce qu'on n'a pas
de réponses.
M. L'Heureux (Gilbert): On pourrait toujours vous transmettre le
c.v., mais, dans le fond, l'important, c'est de s'assurer que les
procédures de sélection ont été suivies. Qu'il a
été conformément sélectionné par un jury qui
a dû apprécier ce qu'il avait dans son c.v., sujet à
vérification. Selon la loi, puis conformément... C'est pour
ça qu'on lui donne une échelle d'expérience et de
scolarité qu'on évalue. Alors, ça, c'est toujours
ça qui arrive lorsqu'on réfère. II y a toujours interviews
ou entrevues.
M. Baril: Vous me dites qu'il a été choisi par un
jury?
M. L'Heureux (Gilbert): C'est la pratique habituelle. Moi, je ne
peux pas confirmer, là, je n'étais pas là, là. Mais
c'est la pratique habituelle de ceux qui...
M. Baril: Le jury, combien il a rencontré de personnes
pour s'arrêter à celui-là, pour le choisir parmi d'autres?
(21 h 20)
M. L'Heureux (Gilbert): Ça, on n'a pas ça dans la
partie des... Ce n'est pas comme dans certaines soumissions, là. Comme
je vous ai dit, on réfère à un fichier. Le fichier
comprend... On pourrait vous donner combien il comprenait de noms dans le temps
pour des spécialistes. Et on ne peut pas... Comme, là,
actuellement, le fichier, par exemple, il va s'instaurer, et c'est
séparé. Il va s'instaurer à la fois à la nouvelle
régie qui va former son propre fichier pour les spécialistes, et,
si c'est le MAPAQ qui a besoin de spécialistes, il va
référer à l'ensemble de son fichier, et c'est la pratique
qu'on fait lorsqu'on a besoin de nouveaux employés.
M. Baril: Vous comprendrez que je ne veux pas, moi, que vous
m'envoyiez une tonne de documents et gaspilliez du papier pour rien. Moi, c'est
dans le cas précis de Richard Landry. Ce que je voudrais savoir: Est-ce
que réellement c'est un jury qui l'a sélectionné? Combien
s'il y a eu un jury, il faut croire qu'il y a eu un concours quelque
part il y a des personnes qui avaient «appliqué» sur
ce poste-là, pour qu'un jury choisisse? Qui était membre du
jury?
C'est des réponses que je voudrais obtenir et, je le
répète, ça nous met dans l'embarras, dans l'ennui, de ne
pas avoir une multitude de réponses à nos questions, parce qu'on
se trouve à être limités. Là, nous autres,
aujourd'hui, on a la chance de vous avoir, mais, dans trois mois, je sais qu'on
ne vous aura plus pour revenir sur ces engagements-là. On va nous dire:
Ah, c'est des engagements qui ont été vérifiés,
ça. C'est passé, salut, bonsoir. C'est ça, notre
rôle à nous autres. Donc, c'est pour ça que je vous disais
que vous nous limitez dans nos questions, parce qu'on ne peut pas
vérifier davantage, et c'est notre rôle à nous, les
parlementaires, on le dit, là: c'est la vérification des
engagements financiers. Et vous comprendrez qu'avec tout ce qui s'est
passé à la Commission des courses il me semble que... J'allais
dire, vous devez même me trouver gentil que je n'aille pas plus loin
qu'où je vais actuellement. Donc, je trouve très
déplorable qu'on ne puisse pas répondre à des questions,
nous amener des réponses plus détaillées à des
questions aussi simples que savoir: Est-ce qu'il a été
sélectionné par un jury? Qui était sur le comité?
C'est quoi les connaissances, les compétences de ce gars-là? Je
ne demande pas là une affaire épouvantable.
Le Président (M. Richard): Si vous permettez, M. le
député d'Arthabaska, j'aimerais seulement vous souligner que
l'article 28 dit que «lors d'une séance trimestrielle de
vérification ce n'est pas nécessairement trimestriel, mais
en pratique d'engagements financiers, un membre de la commission peut
demander à un ministre de lui fournir des renseignements additionnels ou
des documents supplémentaires sur un engagement financier
vérifié lors d'une séance de vérification
antérieure.»
Cela voudrait dire que, lors d'une vérification prochaine, vous
pourriez revenir sur un engagement qui a déjà été
vérifié par vous-même, en demandant des détails
additionnels à un ministre qui est en audition ici, à n'importe
quel moment. Cela veut dire qu'on ne peut pas prendre l'argument de dire: Ne
revenez pas là-dessus, M. le député d'Arthabaska, parce
que cela a été vérifié à telle date, telle
heure en commission. Vous avez toujours le droit de revenir à une
prochaine séance, par exemple, avec un questionnement sur, entre autres,
les engagements...
M. Baril: Sur les réponses qu'ils vont nous fournir.
Le Président (M. Richard): ...ou des détails
additionnels dont vous avez besoin concernant un engagement qui a
déjà été vérifié. Il y a cette
ouverture-là dans la réglementation.
M. Baril: Bon. Je vous remercie, M. le Président, de la
clarification. On va attendre les documents que la commission va nous faire
parvenir, et on y reviendra ultérieurement.
Est-ce qu'on peut me dire si M. Richard Landry a été
réengagé en 1993? Est-ce quMl regarde encore des vidéos?
»
Des voix: Ha, ha, ha!
M. L'Heureux (Gilbert): II a été d'abord
réengagé, et on va le voir tout à l'heure, d'ailleurs,
dans l'engagement de janvier, je pense, qui s'en vient.
M. Baril: Bon, en tout cas.
Le Président (M. Richard): Vérifié?
M. Baril: Vérifié, pour l'engagement 2, et on va
attendre les réponses.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2. Et l'engagement
3.
M. Baril: Ça, c'est les juges, encore, les juges de
courses.
M. Picotte: Les juges de courses qui ont 4000 $, 5000 $ de moins
que l'année passée.
M. Baril: C'est ça. Ils sont en punition, 1992,
1993...
M. Picotte: Probablement qu'ils en ont eu moins que ça
parce qu'ils ont fait moins d'ouvrage.
M. Baril: Mais c'est la période où ils se sont
retrouvés à être remerciés, à être
congédiés. Donc, ils devraient avoir eu moins que ça.
M. Picotte: D'abord, ils n'ont pas été
remerciés. D'abord, il faut préciser ça. Toutes les fois
que
j'entends le mot «remerciés», je pense que ce n'est
pas exact. Il ne faut pas laisser la commission sur cette...
M. Baril: Bien, je ne dis pas... C'est parce que j'essaie
d'être poli...
M. Picotte: Ils ont... Il y a eu...
M. Baril: ...que je ne dis pas
«congédiés».
M. Picotte: Ils n'ont été ni remerciés, ni
congédiés, ils ont eu un nouveau contrat qui leur a
été présenté. La majorité d'entre eux ont
signé le contrat et ils ont continué de travailler. Et il y en a
quelques-uns qui ont dit: Nous autres on ne veut pas signer ce
contrat-là parce qu'il y a moins d'avantages qu'on en avait avant, et on
va aller contester ça. Donc, ils l'ont contesté...
M. Baril: Et ils ont eu gain de cause.
M. Picotte: Ils ont gagné la moitié... Non, ils
n'ont pas eu gain de cause parce que, sur le salaire, ils en ont gagné
la moitié, donc c'est comme s'ils avaient gagné la moitié
c'est assez curieux comme décision, mais, en tout cas, ce n'est
pas à moi à commenter les décisions ils ont
gagné la moitié, donc ça veut dire qu'on avait à
moitié raison, j'imagine, et qu'eux autres avaient à
moitié raison. Et, en plus de ça, sur les conditions, ils nous
ont donné raison, ils ont dit: Oui, c'était suffisant, les
conditions que le gouvernement vous a offertes à ce moment-là.
Donc, si on fait un pourcentage, on a gagné une demie contre une demie.
Tout le monde a gagné, tout le monde est content. Bien, j'imagine que
tout le monde doit être content. Alors, c'est ça, la
réalité. Mais il y a des gens là-dedans qui avaient
accepté de continuer de travailler puis, eux autres, bien, ils faisaient
partie du même groupe, mais, eux autres, ils ont dit: Nous autres, notre
contrat, on comprend que peut-être il y a moins de courses, que
peut-être que le pari mutuel diminue et qu'un an c'est suffisant et on
verra à relocaliser ça. Et il y a des gens qui acceptaient
d'être traités sur le même pied que les autres
fonctionnaires du Québec, en ayant un port d'attache en quelque part
pour exercer leur ouvrage. C'est comme ça que ça s'est
déroulé. Mais personne n'a mis ces gens-là à la
porte; ils se sont exclus d'eux-mêmes en disant: Je ne signe pas le
contrat.
M. Baril: M. le Président, j'ai hâte de relire les
jugements, puisqu'on va nous les envoyer, mais ce dont on a pris connaissance,
c'est que dans le jugement je n'ai pas moi non plus à en discuter
mais, dans le jugement, on nous dit qu'ils avaient été
congédiés illégalement. Bon, j'ai hâte de voir
comment c'est écrit dans le jugement, là, mais ce qui a paru,
encore une fois, publiquement, ça a été que le juge a
donné raison aux juges de courses à l'effet qu'ils auraient
été congédiés illégalement, et c'est pour
ça qu'en partie il les a réinté- grés dans leurs
fonctions et ils ont négocié probablement leur salaire, mais on
va attendre de connaître, de voir... de prendre connaissance du
jugement.
M. Picotte: De toute façon, M. le Président, la
meilleure des façons pour un parlementaire, avant de trop parler, c'est
de lire le jugement. On va vous l'envoyer, vous le lirez, puis vous y
reviendrez si ça ne fait pas votre affaire.
M. Baril: Moi, M. le Président, je m'en tiens à ce
que les journaux ont rapporté.
M. Picotte: Ah! Et on sait très bien, nous, comme
politiciens, des fois, qu'on lit ça, puis... Il y a des choses qu'on ne
reconnaît pas, des fois, de la période des questions.
M. Baril: Oui, mais je suppose que les journalistes ont lu le
jugement. Comme je sais qu'il y a des journalistes qui ont des documents que
nous, on n'a pas. Mais ils ont des calorifères probablement que, nous
autres, on n'a pas. Vérifiés, M. le Président, les
engagement 3 et 4.
Juin
Le Président (M. Richard): Engagements 3 et 4. Ça
termine l'engagement d'avril 1992. En mai 1992, il n'y avait aucun engagement.
Nous passons donc à juin 1992, avec deux engagements de renouvellement
de contrat et un contrat négocié.
M. Picotte: Alors, le ministère des Communications, 122
000 $.
M. Baril: Ça, «c'est-u» parce qu'on appelle
plus ou bien si c'est parce que... L'année précédente,
c'était moins que ça, là. Je pense que c'était 111
000 $.
M. Picotte: J'imagine que c'est le nombre de
téléphones puis le nombre de minutes qu'on parle. Ça,
c'est assez difficile à prévoir d'avance.
M. L'Heureux (Gilbert): En fonction des besoins estimés,
chaque année il y a un engagement au début.
M. Baril: Qui estime les besoins? C'est le ministère des
Communications?
M. L'Heureux (Gilbert): Le ministère des Communications,
qui nous envoie... Autrement dit, à partir de ce qu'on a fait
l'année précédente, il nous envoie une prévision.
Alors, on l'accepte ou on la conteste.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: C'est le contrat négocié qui revient,
de la coordonatrice des agents de soutien administratif, M. le
Président, Mme Micheline D'Amours.
M. Baril: Elle, est-ce qu'elle a eu une augmentation ou bien si
elle a eu...
M. Picotte: Je pense que c'est le même montant, je ne suis
pas sûr, là, mais... Les mêmes prévisions,
c'est-à-dire: 41 143 $.
M. Baril: Vérifié. (21 h 30)
Le Président (M. Richard): De juillet 1992 à
décembre 1992, il n'y avait aucun engagement. Janvier 1993 à
octobre, il n'y avait aucun engagement. Alors, ça termine donc les
vérifications en ce qui a trait à la Commission des courses de
chevaux. Maintenant, nous passerons à la Société de
financement agricole pour un total de 64 engagements. Merci, M. L'Heureux.
M. Baril: C'est l'Office, là?
Société de financement agricole
Le Président (M. Richard): Oui. La Société
de financement agricole. Alors, tout le monde est prêt?
Des voix: Oui.
Octobre 1991
Le Président (M. Richard): Là, on y va par mois;
octobre 1991.
M. Picotte: Oui, M. le Président. Je pense qu'on va
tenir la même façon de procéder, étant donné
que c'est aussi un président de la Société, ou
président d'organisme, je pense que M. Saint-Pierre, en mon nom, va
donner les explications, si nécessaire, aux différents points de
questionnement.
M. Baril: J'irais, M. le Président, à l'engagement
2.
Le Président (M. Richard): L'engagement...
M. Baril: L'engagement 1, je pourrais dire
vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 1 est
vérifié. L'engagement 2.
M. Baril: À l'engagement 2, je voudrais juste savoir
parce qu'on parle de l'octroi de la prime à
l'établissement est-ce que la Société a
rattrapé le retard qu'elle avait? Est-ce qu'elle est à date pour
le versement des primes ou s'il y a encore du retard?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Oui, la Société est
à date pour le versement des primes. En fin d'année, on appelle
même les producteurs qui ont fait des demandes et qui n'ont pas
apporté les pièces justificatives pour le déboursement
parce que, chaque année, depuis qu'on s'est rattrapé, on doit
procéder à ça aux mois de janvier et février pour
être certain d'épuiser le budget. Alors, on est à date.
M. Baril: Bien. Vérifié, 2.
Le Président (M. Richard): Vérifié, 2?
M. Baril: Oui.
Novembre et décembre
Le Président (M. Richard): Oui. On change de mois
maintenant. Novembre.
M. Baril: Ce n'est pas pareil. M. Picotte: C'est la
même chose. Le Président (M. Richard): Novembre. M.
Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'ensemble du mois de
novembre?
M. Baril: Oui, oui.
Le Président (M. Richard): Oui?
M. Baril: Bien, attendez un peu, là.
Le Président (M. Richard): Les engagements 1 et 2, en
fait.
M. Baril: Les engagements 1 et 2, oui.
Le Président (M. Richard): Les engagements 1 et 2.
M. Baril: C'est la même chose.
Le Président (M. Richard): Oui. Alors, nous passons
à décembre.
M. Baril: C'est la même chose, vérifié aussi.
Janvier 1992 à mars
Le Président (M. Richard): Vérifié. Nous
passons à janvier 1992.
M. Baril: C'est encore la même chose.
Le Président (M. Richard): Ça va,
vérifié. Février 1992.
M. Baril: C'est la même chose.
Le Président (M. Richard): Mars 1992.
M. Baril: C'est la même chose.
Avril Le Président (M. Richard): Avril 1992.
M. Baril: Ah! Ça, ce n'est pas la même chose. On est
rendus aux fournitures d'espaces à bureau, là?
Le Président (M. Richard): Avril, fournitures d'espaces
à bureau. On est bons, on suit la même chose.
M. Picotte: Société immobilière, les
télécommunications.
M. Baril: Est-ce que c'est pour l'ensemble des bureaux du
Québec, ça?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Oui, c'est pour... M. Baril:
1 605 100 $.
M. Saint-Pierre (Michel R.): ...l'ensemble des bureaux du
Québec.
M. Baril: Vérifié, 1. À 2, c'est les
communications?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Les communications, la même
chose.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié, 2.
L'engagement 3.
M. Baril: Vérifié; 4 aussi. Mai
Le Président (M. Richard): L'engagement 4 aussi. Donc,
nous sommes à mai 1992, avec quatre engagements.
M. Baril: Fourniture de services informatiques. Livraison 1 du
système comptable de la Loi sur le financement agricole. C'est un
renouvellement de contrat. Bon. Ça consiste...
M. Saint-Pierre (Michel R.): C'est un développement de nos
systèmes de traitement qui s'opère depuis environ trois ans.
Alors, celui-là, ce dont on parle, le système comptable, c'est le
système de base qui nous permet de traiter l'ensemble des prêts
qu'on couvre. Donc, les quelque 20 000 prêts, pour à peu
près 2 000 000 000 $ d'en-cours, sont traités par ce
système comptable là.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié, 1.
L'engagement 2.
M. Baril: Fonds des services informatiques, le ministère
des Communications. C'est quoi, en deux mots, là, la fourniture de
services informatiques? On parle du ministère des Communications.
M. Saint-Pierre (Michel R.): C'est ça. Une partie des
traitements de données est encore opérée par le
ministère des Communications, par le service général
d'informatique qui, déjà il y a quelques années, nous a
avisés de son intention, sa ferme volonté de décentraliser
cette opération-là. Alors, au fur et à mesure qu'on prend
en charge des systèmes, ces contrats-là sont en train de
s'épuiser et puis, dans quelques années, on aura cessé
complètement nos liens avec le ministère des Communications.
M. Baril: C'est quel genre de données?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Ce sont les mêmes
systèmes comptables. Au fil des années, il y a eu plusieurs lois
qui ont permis de faire des prêts avec des particularités
différentes, par exemple le prêt d'amélioration de ferme,
et certains de ces systèmes-là sont restés
centralisés au ministère des Communications parce qu'on n'avait
pas, à l'époque, de système, nous, pour le traitement de
ces données-là. Et, comme ce sont des prêts qui
s'épuisent, évidemment l'en-cours diminue graduellement. On va
aller probablement jusqu'à épuisement avec le ministère
des Communications.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement
troisième.
M. Baril: L'engagement 3, et 4 aussi, M. le Président.
Juin
Le Président (M. Richard): Les engagements 3 et 4,
vérifiés. Nous en sommes donc à juin 1992.
M. Baril: Les engagements 1 et 2, vérifiés.
Juillet
Le Président (M. Richard): Les engagements 1 et 2,
vérifiés. Nous passons donc à juillet 1992.
M. Baril: Vérifié, mais est-ce que la tendance des
demandes se maintient, augmente ou diminue? Est-ce que le président peut
nous donner quelques chiffres?
M. Saint-Pierre (Michel R.): En 1992, on a assisté
à une diminution de la demande, une sorte de prudence assez
généralisée dans le secteur, et, présentement, on
assiste à une augmentation assez importante qui va nous ramener à
peu près au niveau de 1991.
M. Baril: L'augmentation, là, est-ce que c'est pour de la
consolidation ou du transfert de fermes ou de l'achat? C'est quoi,
l'idée?
M. Saint-Pierre (Michel R.): C'est justement remarquable cette
année, c'est que de plus en plus... À peu près 60 % porte
sur des investissements qu'on pourrait appeler de développement,
c'est-à-dire des achats de fermes, des constructions de bâtiments,
donc des investissements à caractère durable, alors qu'il y a
deux ans une de nos préoccupations, qu'on a largement émise dans
le milieu agricole, c'était à l'effet, justement, que les
investissements étaient plutôt de type défensif, exemple:
du quota pour faire la même chose, donc pour compenser la baisse de
quota, des consolidations de pertes. Donc, on assiste présentement
à un phénomène beaucoup plus encourageant qu'on pourrait
associer à une reprise économique.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Berthier, vous avez la parole.
M. Houde: Quand vous parlez de financement de quotas, est-ce que
le financement des quotas est encore assez fort du côté poulet,
comme auparavant, ou bien s'il a diminué, si vous voulez?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Bien, il y a eu un cas particulier
qui a augmenté le volume, ça a été la mise en vente
des quotas de la Coopérative fédérée. Alors, il y a
eu une vente plus massive de quotas à ce moment-là, qui se
continue, parce qu'ils n'ont pas épuisé tous leurs quotas. (21 h
40)
M. Houde: II en reste encore?
M. Saint-Pierre (Michel R.): U en reste encore, oui.
M. Houde: Du côté laitier et du côté
oeufs, les poules pondeuses, il n'y a pas eu de...
M. Saint-Pierre (Michel R.): Du côté laitier,
à cause, d'abord, de l'arrêt de la baisse et de
l'augmentation...
M. Houde: Oui.
M. Saint-Pierre (Michel R.): -.légère du volume de
la production de cette année, les producteurs n'ont plus à
acheter pour faire la même chose que l'an passé. Donc, on peut
dire qu'il y a un certain arrêt, mais ça ne s'est pas traduit par
une baisse importante du montant ou du prix payé pour le quota. Donc,
ça reste encore, pour nous, une problématique, parce que c'est
acheter un droit de produire et le payer de plus en plus cher, ou encore
investir de plus en plus dans ce droit de produire là, dont l'avenir
nous apparaît incertain.
M. Houde: Merci beaucoup. Août
Le Président (M. Richard): Ça va? Nous en sommes
maintenant à août 1992, avec deux engagements.
M. Baril: La même chose, mais tout en feuilletant les
pages, est-ce que le président peut nous dire si le taux d'endettement
des producteurs augmente ou se maintient via l'équité,
là?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Le taux d'endettement, on pourrait
dire, a augmenté au cours des dernières années pour,
peut-être, plafonner à l'heure actuelle. Ce que je peux vous dire,
là, je pense qu'on parle d'une dette totale d'environ 3 600 000 000 $
qui n'a pas bougé beaucoup au cours des dernières années.
Le taux est quand même très élevé si on
considère...
M. Baril. Vérifié.
M. Saint-Pierre (Michel R.): Le montant ne dit peut-être
pas grand-chose, mais c'est un taux d'endettement qui est élevé,
parce que ça représente 1 $ d'endettement par dollar de revenu.
Alors, c'est le même chiffre, à peu près, qu'on retrouve au
niveau de la dette globale qu'on retrouve au niveau du revenu global de
l'agriculture. C'est donc 1 $ de dette pour produire 1 $.
M. Baril: Est-ce que vous avez des comparables au niveau des
autres provinces? Est-ce que notre taux d'endettement est comparable aux
autres, ou si on est plus élevé ou moins élevé?
M. Saint-Pierre (Michel R.): De mémoire, je vous dirais
qu'au niveau canadien on se situe à peu près au même
endroit. Donc, en pourcentage, c'est, là-bas aussi, en termes de moyenne
canadienne, 1 $ de dette pour 1 $ de revenu. Nos comparables vont aussi vers
les États-Unis, où, là, on assiste à un taux qui
est nettement plus bas, qui est de l'ordre de 0,70 $ de dette pour 1 $ de
revenu.
M. Baril: Ils sont moins endettés, eux autres? M.
Saint-Pierre (Michel R.): Beaucoup moins.
M. Baril: On me dit qu'aux États-Unis ils ne font pas
d'améliorations.
M. Saint-Pierre (Michel R.): C'est vrai.
M. Baril: La grange penche, ils vont accoter une perche dessus,
et... Ha, ha, ha! ...ils vont attendre que ça toffe.
M. Saint-Pierre (Michel R.): L'âge moyen des producteurs
juste au sud du Québec, dans la Nouvelle-Angleterre, est très
élevé: on parle de presque 60 ans. Très peu de
renouvellement d'actif, et un problème, certainement, à l'horizon
pas trop lointain.
M. Baril: On est en septembre? Septembre
Le Président (M. Richard): Le mois d'août est
vérifié. Nous passons à septembre, avec deux
engagements.
M. Baril: Vérifié, pour les deux, pour moi.
Octobre
Le Président (M. Richard): C'est vérifié,
septembre? Octobre 1992.
M. Baril: Un contrat d'entretien pour les équipements
informatiques.
M. Saint-Pierre (Michel R.): C'est le contrat annuel d'entretien
de nos systèmes.
M. Baril: Le contrat qui a été accordé est
à 29 837 $, et le plus bas soumissionnaire qui m'apparaît serait
à 28 440 $?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Un des critères d'allocation
de ce contrat-là, c'est beaucoup la fiabilité que l'entreprise,
que les fournisseurs en question ont démontrée auprès de
l'ensemble de l'appareil gouvernemental. Et, dans le cas qui nous concerne, la
firme qui avait une soumission légèrement plus basse n'avait pas
fait de démonstration auprès de ministères ou d'organismes
qui nous permettait d'être relativement certain de leur présence
sur l'ensemble du territoire. Il faut également dire que nous avons des
systèmes de traitement qui sont répartis sur l'ensemble du
territoire, avec une vingtaine de bureaux enfin, actuellement, c'est 16
où il y a des micro-ordinateurs à chaque endroit. Il
fallait donc avoir une firme qui pouvait nous garantir cette
disponibilité-là pour l'entretien partout au Québec, ce
qui n'était pas le cas de l'autre.
M. Baril: Donc, est-ce que Microtec, par le fait même, sa
soumission était non conforme, ou quoi?
M. Saint-Pierre (Michel R.): C'est-à-dire qu'elle
n'était pas non conforme. En termes, en fait, d'évaluation, les
critères pour l'octroi du contrat n'étaient pas uniquement le
prix mais c'étaient aussi des caractéristiques peut-être un
peu plus suggestives, par exemple de fiabilité comparable au niveau
d'autres organisations.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): C'est maintenant novembre
1992.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Décembre 1992.
M. Baril: Hein, décembre?
Le Président (M. Richard): Décembre 1992. Bien oui,
on a passé novembre.
M. Baril: Là, on ne se suit plus, M. le Président,
là.
Le Président (M. Richard): Ce n'est pas grave. On est
jeunes, on va se replacer.
M. Baril: Moi, je suis encore à octobre 1992, là.
Cosit inc, là, ça, c'était l'engagement 2.
Le Président (M. Richard): Donc, on a sauté... M.
Baril: II y a les engagements 3 et 4, là.
Le Président (M. Richard): Ça, c'est octobre. Donc,
vous, vous êtes à novembre, là, M. le député
d'Arthabaska.
M. Baril: Bien, moi, en haut, c'est marqué octobre. Mais
ça peut être novembre, là. Je ne sais pas. Moi, c'est
marqué mois/année: octobre 1992.
Le Président (M. Richard): Ça peut être les
engagements d'octobre qui apparaissent en novembre.
M. Baril: Ah! Non, je n'ai pas changé de document. Parce
que, tout à l'heure... On vient de discuter, là, du...
Le Président (M. Richard): Achat de logiciel...
M. Picotte: Cosit, M. le Président, c'est dans octobre,
numéro 2.
M. Baril: Oui. Je n'ai pas changé de mois, moi, là.
Parce qu'on a discuté, là, du contrat accordé à
Fujitsu Systems qui était à 5000... à peu près
5000...
M. Picotte: Alors, M. le Président, revenons à 2,
octobre, là, ce n'est pas plus compliqué que ça.
Le Président (M. Richard): Ça va. On va se
réadapter, là.
M. Baril: Puis, là, il y a les engagements 3 et 4.
Le Président (M. Richard): Troisième engagement,
quatrième engagement, toujours d'octobre.
M. Baril: Qui, de toute façon, sont
vérifiés.
Novembre
Le Président (M. Richard): Vérifié. Ha, ha,
ha! Alors, novembre.
M. Baril: L'achat de logiciel.
Le Président (M. Richard): O.K. On est bon, là.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
Une voix: Là, on est rendus en décembre?
Le Président (M. Richard): En novembre.
M. Baril: Non, novembre. Les engagements 2 et 3.
Le Président (M. Richard): Novembre, là. L'achat de
logiciel, il est vérifié. Le deuxième engagement,
là...
Une voix: O.K.
Le Président (M. Richard): ...subvention
nor-mée.
M. Baril: Vérifié, et 3 aussi.
Décembre
Le Président (M. Richard): L'engagement 3,
vérifié aussi. Ça termine novembre. Là, nous
arrivons en décembre; 1992, toujours.
M. Baril: Vous avez hâte d'être rendu aux
fêtes, M. le Président.
Le Président (M. Richard): On approche, on approche.
M. Baril: Vérifiés, 1 et 2.
Janvier et février 1993
Le Président (M. Richard): Engagements 1 et 2,
vérifiés. Nous passons en 1993, à la présente
année.
M. Baril: Vérifiés aussi, 1 et 2.
Le Président (M. Richard): O.K. Donc, février
maintenant. Février 1993, deux engagements.
M. Baril: Vérifié.
Mars
Le Président (M. Richard): Mars 1993. Deux engagements
aussi.
M. Baril: Fourniture d'espaces à bureau. Encore une fois,
c'est pour l'ensemble des bureaux au Québec, je suppose?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Vous êtes... Le
Président (M. Richard): À mars 1993.
M. Saint-Pierre (Michel R.): Oui. C'est à peu près
le même chiffre qu'on a vu l'an passé.
M. Baril: Oui. Vérifié. Avril
Le Président (M. Richard): Ça nous porte maintenant
à avril 1993. Vous avez un bon rythme.
M. Baril: Les engagements 2 et 3, c'est vérifié. Si
on va trop vite, vous pouvez nous le dire, hein!
Mai
Le Président (M. Richard): Alors, ça va. Alors,
là, c'est mai 1993?
M. Baril: Oui. Fourniture de services informatiques. C'est la
même chose que l'année précédente, là?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Oui, exactement la même
chose.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Juin 1993.
M. Baril: C'est encore le même qui revient.
Vérifié.
Le Président (M. Richard): Juillet 1993.
M. Baril: Hé! Hé! je suis encore en mai, moi,
là.
Le Président (M. Richard): Vous êtes encore en mai?
Je pensais que vous y alliez par blocs, M. le député
d'Arthabaska.
M. Baril: Non, non. C'est parce que, moi...
Le Président (M. Richard): Ah! par 1 et 2, là.
Excusez-moi.
M. Baril: Oui. De toute façon, là, ils vont
être...
Le Président (M. Richard): On va y arriver, de toute
façon, hein?
M. Baril: Ils vont être vérifiés pareil, 3 et
4, là. Le Président (M. Richard): Oui.
M. Baril: C'est juste pour ne pas qu'on se fasse reprocher qu'on
n'a pas fait notre...
Le Président (M. Richard): Notre devoir comme il faut.
M. Baril: ...notre devoir comme il faut, M. le Président.
Là, je serais en juin, moi.
Juin
Le Président (M. Richard): En juin. Magnifique! Juin
1993.
M. Baril: Les engagements 1 et 2 seraient
vérifiés.
Le Président (M. Richard): Les engagements 1 et 2, c'est
vérifié.
M. Baril: II y a un 3? Non.
Juillet
Le Président (M. Richard): Ça va. Donc, c'est en
juillet.
M. Baril: Contrat d'entretien des équipements
informatiques.
Le Président (M. Richard): Juillet. (21 h 50)
M. Baril: Ici encore, il y a 500 $ de différence, mais on
n'a pas pris la plus basse soumission. C'est pour les mêmes raisons que
tout à l'heure?
M. Saint-Pierre (Michel R.): La raison est la même, selon
les données que j'ai ici. Ce n'est pas la même que l'an
passé, par ailleurs...
M. Baril: Non, non, mais...
M. Saint-Pierre (Michel R.): -qui a été prise.
M. Baril: ...pour les mêmes raisons?
M. Saint-Pierre (Michel R.): Oui.
M. Baril: Vérifié.
M. Saint-Pierre (Michel R.): H faut dire que, dans l'attribution
de ces contrats-là, nos gens se réfèrent beaucoup au
ministère des Communications lui-même qui a un gros parc
informatique, et d'autres ministères qui permettent de donner, souvent,
une appréciation sur les fournisseurs en présence.
M. Baril: Vérifié; 2 et 3 aussi.
Août
Le Président (M. Richard): Parfait. Nous passons donc au
mois d'août 1993.
M. Baril: Achat de licence pour D.G. Aviion. M. Saint-Pierre
(Michel R.): Oui.
M. Baril: II s'est déjà acheté un avion? Ha,
ha, ha!
M. Saint-Pierre (Michel R.): Ne partez pas des rumeurs comme
ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Saint-Pierre (Michel R.): Non. Oracle est un système de
développement qui a été utilisé chez nous, qui est
notre système de base de développement, et chaque fois qu'on
ajoute des micro-ordinateurs sur le système, il faut payer une licence.
Alors, c'est donc une licence d'utilisation du logiciel de développement
Oracle.
M. Baril: Et vous payez ça à Oracle
Québec?
M. Saint-Pierre (Michel R.): À Oracle Québec,
oui.
M. Baril: Qui est Oracle Québec?
M. Saint-Pierre (Michel R.): C'est une firme
québécoise spécialisée dans le développement
de systèmes pour traitement des bases de données. Alors, c'est
très spécialisé, et c'est un développement qui est
particulièrement adapté à nos besoins à nous.
M. Baril: Vérifié; 2 et 3 aussi.
Septembre
Le Président (M. Richard): Les engagements 2 et 3 aussi.
Nous passons donc au mois de septembre 1993.
M. Baril: Les engagements 1 et 2, ça serait
vérifié.
Octobre
Lé Président (M. Richard): Les engagements 1 et 2,
et ça arrête après 2. Alors, on passe au mois
d'octobre.
M. Baril: Les engagements 1 et 2 seraient vérifiés
aussi.
Le Président (M. Richard): Les engagements 1 et 2,
vérifiés aussi. Ça termine donc l'ensemble des engagements
à vérifier pour la Société de financement agricole
du Québec.
M. Baril: Quand c'est clair, c'est précis, ce n'est pas
long, hein, M. le Président?
Le Président (M. Richard): Merci. M. Baril: On vous
remercie.
Régie des assurances agricoles
Le Président (M. Richard): Maintenant, la Régie des
assurances agricoles, avec cinq engagements.
Une voix: ...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Ça ne sera pas long. Si c'est clair, ça
se sera pas long.
M. Picotte: M. le Président, on va utiliser la même
façon de procéder. On va demander au président de
répondre aux questions de nos honorables collègues.
M. Baril: On va trouver nos papiers, là. Les voilà,
ici.
Le Président (M. Richard): Alors, M. le président,
vous voulez bien vous identifier, et nous débutons en questionnant
avril...
Avril 1992
En fait, octobre 1991 et décembre 1991, aucun engagement
financier. Janvier 1992 à mars 1992, aucun engagement. Nous passons donc
à avril 1992.
M. Baril: C'est pour la location d'espaces?
Le Président (M. Richard): C'est ça.
M. Baril: On «est-u» au bon engagement,
là?
M. Blanchet (Guy): C'est ça.
M. Baril: C'est pour l'ensemble des bureaux, à la grandeur
du Québec, ça, pour 1 131 400 $?
M. Blanchet (Guy): Oui.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): M. Picotte...
M. Blanchet (Guy): Guy Blanchet.
Une voix: C'est vérifié?
Le Président (M. Richard): Ah! Parfait! M. Guy Blanchet,
alors, vous y allez. M. le député, vous avez posé votre
question?
M. Baril: C'est fait, moi. C'est fait, et j'ai eu la
réponse, M. le Président. Donc, l'engagement de...
Une voix: Avril.
M. Baril: ...avril est terminé.
Le Président (M. Richard): Terminé.
M. Baril: Réalisé.
Le Président (M. Richard): Alors, de mai 1992 à
décembre 1992, il n'y a pas d'engagement. Janvier 1993 à mars
1993, aucun engagement.
Avril 1993
Nous retournons donc, avril étant un mois de prédilection,
à avril 1993.
Mme Bégin: II n'y a pas février 1993, M. le
Président?
Le Président (M. Richard): II y a février? Ah! ce
n'est pas indiqué ici.
Mme Bégin: J'ai les assurances agricoles du Québec.
C'est à ça qu'on est, là?
Le Président Oui.
Mme Bégin: Bon.
Le Président (M. Richard): Non, aucun engagement. Il n'y
en a pas.
Mme Bégin: Bien, moi, j'en ai un.
Le Président (M. Richard): Bon. Dites-nous ça.
Mme Bégin: Attendez une minute. Ah! C'est correct.
Correct. Correct.
Le Président (M. Richard): II a été
corrigé, madame.
Mme Bégin: Je m'excuse.
M. Picotte: Si vous étiez comme les autres, vous ne
l'auriez pas vu non plus.
M. Baril: Si vous faites erreur, vous allez la payer
vous-même.
Le Président (M. Richard): Avril 1993.
M. Baril: Bon. C'est un contrat pour l'impression de 450 000
formulaires «relevé d'honoraires», genre liasse quatre
parties, pour la direction de la santé animale.
M. Picotte: On n'a pas la même affaire. Vous êtes en
agriculture, mon cher collègue.
Mme Bégin: C'est le loyer de la SIQ. C'est ça?
Téléphonie, bélinographe.
M. Picotte: Non, non.
M. Baril: Bon, il me manque de la documentation.
M. Picotte: C'est les loyers de la SIQ. Le Président
(M. Richard): Un instant!
M. Baril: On va corriger ça. Ah! Les loyers de la SIQ. On
l'a passé tantôt. C'était pour l'autre année.
M. Picotte: Oui, on a changé d'année. M. Baril:
Vous êtes chanceux, ça baisse. Le Président (M.
Richard): C'est ça.
M. Baril: II y a une couple de mille piastres de moins.
Vérifié, M. le Président, pour 1.
Le Président (M. Richard): Vérifié, pour
1.
M. Baril: L'autre, c'est les téléphones.
M. Picotte: Les téléphones.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
M. Baril: L'autre, c'est les courriers et messageries.
Vérifié.
M. Picotte: C'est ça.
Le Président (M. Richard): Et enchères
électroniques, pour le quatrième.
M. Picotte: Pour la Fédération des producteurs de
porcs.
M. Baril: Comment ça va, dans ça, les
enchères électroniques?
M. Blanchet (Guy): Ça va bien. L'enchère, ce n'est
pas là-dessus, mais notre contrat va bien avec eux. Ça nous
permet d'obtenir l'information pour payer les producteurs sans être
obligés de faire les inventaires.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Baril: Bon. O.K.
Le Président (M. Richard): Mai 1993 à octobre 1993,
il n'y a aucun engagement à vérifier.
Donc, ça termine nos vérifications pour l'ensemble des
organismes dont nous avions le mandat, qui étaient, entre autres, le
ministère, la Commission de protection du territoire agricole, la
Commission des courses du Québec, la Société de
financement agricole, et nous venons de terminer avec la Régie des
assurances agricoles.
Si personne n'insiste, nous allons ajourner sine die.
M. Picotte: Je veux remercier tous ceux qui ont collaboré
à la commission, de même que les fonctionnaires qui se sont
déplacés pour nous donner des réponses et apporter des
éclairages, et vous assurer, M. le Président, que les
réponses que nous devons vous acheminer, autant les organismes que le
ministère, seront acheminées le plus rapidement possible au
secrétariat de la commission pour que mes collègues puissent en
prendre connaissance.
Je vous souhaite une bonne nuit, mon cher ami.
Le Président (M. Richard): Nous vous remercions, M. le
ministre, et votre équipe. M. le député d'Arthabaska,
avez-vous des voeux?
M. Baril: Bon! Des voeux... je veux vous souhaiter bon
succès pour votre soirée.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): Je vous remercie.
M. Baril: Je remercie quand même tous ceux qui ont
répondu à nos questions. On essayait de faire un
éclairage le plus parfait possible et, comme on peut voir, je le
répète, quand c'est clair et précis, on a moins de
questions à poser, et ça va comme dans le meilleur des mondes.
Mais on attend des réponses.
Réponses déposées
Le Président (M. Richard): Excusez! Si vous permettez,
juste avant de quitter, je dépose les réponses de la
dernière séance, que je me devais de déposer. Je sais que
vous êtes fiers de ça. Merci.
Nous ajournons sine die.
(Fin de la séance à 21 h 58)