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(Dix heures treize minutes)
Le Président (M. Richard): Messieurs, je déclare la
séance de la commission de l'agriculture, des pêcheries et de
l'alimentation ouverte. Je vous rappelle le mandat de la commission qui est,
effectivement, la vérification des engagements financiers du
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, de
la Régie des assurances agricoles, de la Commission de protection du
territoire agricole du Québec et de l'Office du crédit agricole,
pour les mois d'octobre 1991 à décembre 1992, et ceux de la
Commission des courses de chevaux, pour les mois de janvier 1990 à
décembre 1992.
Est-ce qu'on a des remplacements ce matin, M. le secrétaire?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Beaudin
(Gaspé) est remplacé par M. Tremblay (Rimouski); M. Brouillette
(Champlain) est remplacé par M. Lafrenière (Gatineau); M. Houde
(Berthier) est remplacé par M. Doyon (Louis-Hébert); et M.
Lafrance (Iberville) est remplacé par M. Khelfa (Richelieu).
Le Président (M. Richard): alors, bienvenue, mesdames,
messieurs les remplaçants. maintenant, m. le ministre, est-ce que vous
avez des commentaires?
M. Picotte: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Richard): On pourrait s'entendre avec M.
le député d'Arthabaska de quelle façon vous voulez
procéder ce matin.
M. Picotte: Quelques brefs commentaires, M. le
Président.
Le Président (M. Richard): Vous avez la parole, M. le
ministre.
M. Picotte: Seulement pour vous dire que nous faisons finalement
ce qu'on aurait dû faire au mois d'octobre dernier, mais à cause
de l'incidence du référendum, on a dû remettre les
engagements qu'on avait prévus à ce moment-là. On
décale de quelques mois, ce qui ne nous empêchera pas,
évidemment, de bien travailler, de bien voir les items à notre
agenda et de les regarder le mieux possible.
L'autre point, M. le Président, c'est pour vous souligner que,
comme vous le voyez, je suis accompagné par le minimum de personnes du
ministère: mon sous-ministre, M. Jacob; M. Déchêne, qui est
responsable de l'administration;
M. Abgral, aussi, qui est avec nous; mon attaché politique, M.
Lacoursière; et Mme Quenneville, qui est attachée politique
à mon bureau. Si jamais il y avait des réponses qui
nécessitaient qu'on se réfère, ou qu'on soit obligé
d'aller chercher des réponses additionnelles, on pourra le faire en
cours de séance, M. le Président, et on pourra donner les
réponses subséquentes. Vous comprendrez que j'ai voulu laisser le
plus de personnel possible à travailler aux affaires quotidiennes, et le
moins possible ici, à admirer la performance de nos collègues,
alentour de la table, et de celui qui vous parle. Merci.
Réponses déposées
Le Président (M. Richard): Si vous permettez, mesdames,
messieurs, je déposerais la série de réponses qui ont
été obtenues suite aux questions qui avaient été
laissées en suspens, lorsqu'on a étudié, le 3
décembre 1991... Alors, M. le secrétaire, je dépose les
réponses dont vous avez eu copie, et les membres de la commission.
Maintenant, comment voulez-vous procéder, puisque nous avons au
total 206 engagements, dont 17 de 1990, 57 pour 1991 et 206 pour l'année
qu'on vient de terminer, 1992? Ça touche évidemment le
ministère comme tel, la Commission de protection du territoire agricole,
la Commission des courses de chevaux, l'Office du crédit agricole et la
Régie des assurances agricoles. M. le député d'Arthabaska,
avez-vous une suggestion?
M. Baril: M. le Président, je n'ai pas d'objection
à suivre l'ordre de convocation. Je pense que c'était
l'Agriculture au début. Après ça, je ne sais pas, les
organismes... Je ne sais pas si ça convient au ministre. Moi, je n'ai
pas de... On va tous les passer de toute façon.
M. Picotte: Tout ce que vous souhaitez, M. le Président,
moi, ça me va.
Le Président (M. Richard): Donc, nous débutons par
le ministère.
Engagements financiers Octobre 1991
M. Baril: Si mes dossiers sont bien compilés, ce serait
à partir d'octobre 1991.
Le Président (M. Richard): Vous avez raison.
M. Baril: L'engagement 109 251. Le Président (M.
Richard): C'est ça. M. Baril: Regarde donc ça,
si...
M. Picotte: C'est en plein ça, c'est le premier. C'est
l'aide à la production animale, M. le Président. C'est le volet
«clubs d'encadrement technique». C'est subventions... Montants
payés à date... C'est un programme norme, d'abord, et les
montants payés à date sont de 642 044,80 $. La subvention
versée l'an dernier était de 416 751,50 $. Le programme 1991-1992
était de 620 088 $ et le programme 1990-1991 était de 666 316,93
$. Alors, comme vous voyez, il y a eu beaucoup d'ajouts à ce
programme-là. On connaît bien le programme. Je n'ai pas besoin, je
pense, d'en donner l'explication à ceux et celles qui sont alentour de
la table. Vous avez, joint à ça, la liste, en annexe, par
région agricole et par club, avec la subvention du MAPAQ, le salaire du
conseiller, les contributions et les subventions à verser, dans certains
cas, et indiquées à la main, les dates auxquelles elles ont
été payées.
M. Baril: Comme on disait, c'est un programme norme. Ce
programme, je pense, prend fin... On sait que tous les programmes,
habituellement, sont pour trois ans. Ils ont été annoncés
pour trois ans, quand ils sont annoncés, mais je pense que le programme
a pris fin en mars 1992, le 31 mars 1992. Est-ce que le ministre peut nous
dire, aujourd'hui, s'il a l'intention de reconduire ce programme tel quel, s'il
y aura des modifications d'apportées, ou si le programme sera aboli?
M. Picotte: Je peux d'ores et déjà dire, M. le
Président, que le programme va être reconduit. Il ne devrait pas y
avoir beaucoup de changements d'avec ce qu'on connaissait.
M. Baril: Dans la liste qu'on nous a fournie en annexe, le
dernier, à 11... eh bien, à 11, il n'y a pas de numéro,
c'est-à-dire... Je ne sais pas si vous l'avez, c'est marqué:
Serge Grenier, 205, rue de l'Église.
M. Picotte: C'est la région 11.
M. Baril: Ah! C'est la région, ça. Serge Grenier...
Comment ça se fait que, la plupart des autres, ça semble
être des groupes: club de promotion, réseau de lutte, club
d'encadrement, Écolo-Max, je les prends au hasard. Comment ça se
fait que, là, ça semble être un particulier? Il y en a un
autre aussi, il y en deux ou trois autres dans la région 10. (10 h
20)
M. Picotte: On me dit, M. le Président, que, ça
aussi, c'est un groupe, mais ça dépend à quel nom c'est
inscrit. Alors, nous autres, c'est nécessairement un groupe. Dès
qu'il y a un nombre d'agriculteurs requis pour être accepté
à ce programme-là, et qui procède à l'embauche d'un
professionnel, à partir de ce moment-là, nous versons les
montants, mais ça dépend à quel groupe, évidemment,
à quel nom c'est inscrit. Et là, on me dit que c'est inscrit au
nom de Serge Grenier, rue de l'Église, Saint-Thuribe. Je vais quand
même demander à mes services de revérifier tout ça,
parce qu'il serait préférable, à mon point de vue, qu'on
fonctionne un petit peu tous sous la même appellation ou, en tout cas,
qu'on puisse bien s'assurer - et ça, il n'y a pas de problème, on
s'est assuré de ça - et qu'on puisse s'assurer aussi qu'on a un
petit peu la même sorte de nomenclature, pour ne pas qu'on retrouve des
noms à des endroits et des groupes à d'autres endroits. Le nombre
de membres de ce groupe-là est de 20.
M. Baril: C'est parce que je remarque aussi, dans la
région 10, que c'est tout inscrit sous des noms d'individus. Il n'y a
pas d'association. Ce n'est pas obligatoire que ce soit un groupe ou une
corporation à but non lucratif?
M. Picotte: Oui, mais c'en est une sûrement, là.
C'est parce que, probablement, la demande a été faite au nom de
M. Untel ou au nom d'un groupe et, ça, ça été mal
indiqué, j'imagine, parce que ça concerne tous des groupes.
Voyez-vous, à partir de la région 10, je peux vous dire que tous
ceux qui sont là... Quand on parle de Manon Laroche, c'est un groupe de
20 membres; 20 membres aussi, Joannin; 20 membres, Maerten; 20 membres... C'est
tous des 20 membres, finalement, jusqu'à la fin de la liste; donc, ce
sont tous des groupes. On me dit que le nom des personnes, évidemment,
c'est l'agronome qui est le professionnel embauché. Mais, vous avez
raison, ça devrait être fait autrement, ça. Si c'est les
agriculteurs qui choisissent leur agronome, il faudrait aussi qu'ils se
trouvent un nom, j'imagine, un club ou le nom d'un club. En tout cas, je pense
qu'on va leur demander de faire ça.
M. Baril: Est-ce que le ministre peut nous fournir... Je la
prends en exemple, Manon Laroche. Ça peut être n'importe quel
autre, dans la région 10, en tout cas, tous ceux qui sont inscrits ici
sous un nom personnel, est-ce que le ministre peut nous fournir le nom du
groupe ou de l'association? Ils doivent avoir une charte. Il doit y avoir
quelque chose.
M. Picotte: M. Jacob.
M. Jacob (Guy): Le groupe n'a pas nécessairement de nom.
La façon dont le programme fonctionne, c'est que c'est un service
d'agronomie-conseil, partiellement supporté par l'État,
financé par l'État. Ça peut être un individu, un
agronome, qui recrute une vingtaine d'agriculteurs qui acceptent de
retenir ses services. À ce moment-là, on va payer une partie de
son salaire. C'est pour ça qu'il n'y a pas nécessairement un
groupe officiel, avec un nom d'incorporation ou avec un nom de regroupement.
Aussitôt qu'il y a 20 producteurs qui retiennent les services d'un
professionnel, le programme s'applique. C'est pour ça que, dans certains
cas, c'est le professionnel qui a fait la demande, parce qu'il a recruté
20 producteurs. On a quand même la preuve qu'il donne les services
à ces 20 personnes-là, mais il n'y a pas obligatoirement ou
nécessairement un nom de groupe.
M. Baril: Mais le groupe en question, le regroupement de 20
personnes et plus, possiblement, eux, ils doivent en payer une partie du
salaire. Ça ne doit pas être le ministère qui paie
entièrement le fonctionnement de ce groupe-là ou de ce
regroupement-là. Donc, le fait que les producteurs, eux, ou les membres
doivent en payer une partie, ça m'étonne un peu qu'ils n'aient
pas de... Bien, ils doivent avoir un protocole, mais ça me surprend un
peu que ce groupe de producteurs ne soit pas obligé de se former en
association ou en corporation quelconque. Ils paient à qui, eux autres?
Ils paient à leur professionnel, et ce n'est pas plus
sévère que ça? Ce n'est pas plus contrôlé que
ça? Ils doivent avoir une comptabilité quelque part, un rapport
à faire à ce groupe-là?
M. Jacob: C'est-à-dire que le professionnel recrute son
groupe, nous envoie une formule d'adhésion comme quoi il y a 20
producteurs qui se sont engagés à retenir ses services. Il
facture au ministère la partie qu'on défraie, et il facture
directement aux agriculteurs la partie qui est payée par les producteurs
eux-mêmes. C'est un service d'agronomie-conseil.
M. Baril: Est-ce qu'il y a un suivi?
M. Jacob: C'est un service d'agronomie-conseil.
M. Baril: Est-ce qu'il y a un suivi de votre part? Est-ce qu'il y
a une vérification à l'effet de savoir si le professionnel, il
donne bel et bien le service aux 20 producteurs inscrits? Est-ce que les
producteurs inscrits paient bel et bien leur participation? Est-ce qu'il y a
une vérification?
M. Jacob: Le suivi est fait par chacun des bureaux
régionaux. D'abord, avant qu'un groupe soit accepté, il est
accepté par le bureau régional. Toutes les formules et les
demandes sont adressées au bureau régional du ministère,
et l'administration du programme est faite par le bureau régional. On
peut vérifier de quelle façon - annuellement, semi-annuellement
ou à tous les trois mois - la vérification est faite, et quelles
preuves doivent être données au ministère, mais je n'ai
aucune inquiétude, c'est très surveillé. D'ailleurs, il y
a 19 clubs de production dans l'ensemble du Québec.
C'est une formule un peu semblable aux syndicats de gestion, avec la
différence que le club de syndicats de gestion... Dans le syndicat de
gestion, l'agronome est l'employé du syndicat de gestion; dans le cas
d'un club de production, l'agronome est un professionnel à son compte,
qui offre des services d'agronomie-conseil à un groupe.
M. Baril: Le programme qui est administré par le
ministère, soit les clubs d'encadrement... Je ne doute pas de
l'importance puis de la nécessité de ces clubs-là, mais,
là, je m'interroge sur les noms - pas les noms des personnes - sur
l'inscription, sur la façon que c'est inscrit ici. Est-ce que vous payez
selon un pourcentage du salaire, des coûts, selon le nombre de membres?
C'est comment?
M. Jacob: On va vérifier. Au meilleur de mon souvenir, on
paie 80 %. Il faut qu'il y ait 20 membres. Il ne peut pas y en avoir 10, il ne
peut pas y en avoir 12, il ne peut pas y en avoir 22, c'est 20. Au meilleur de
mon souvenir, c'est 80 % du salaire, au début, se réduisant
graduellement, au fil des années, à 50 %.
M. Picotte: Alors, l'admissibilité, évidemment,
pour un tel programme, les règles sont les suivantes. Un regroupement
d'un minimum de 5 et d'un maximum de 40 exploitations agricoles dûment
constituées en un club d'encadrement technique est admissible. Un nombre
minimal de 10 exploitations agricoles est requis lorsque les activités
d'un club d'encadrement technique sont orientées plutôt vers la
protection. Un club légalement constitué peut agir à titre
de personne requérante. La conseillère ou le conseiller choisi
par un club d'encadrement technique doit être membre en règle de
l'Ordre des agronomes du Québec; une ou un technologiste agricole, sous
la surveillance d'un membre en règle de l'OAQ, l'Ordre des agronomes du
Québec; troisièmement, toute personne qualifiée
recommandée par le directeur régional et acceptée par le
sous-ministre adjoint à la production et aux affaires régionales.
Donc, tel que les normes indiquées, tout le monde répond à
ces normes-là. '
M. Baril: Dans la région 10, c'est quoi le pourcentage...
Pour que ma question soit plus claire, est-ce que c'est la première
année, la deuxième année ou la troisième
année? Parce que ça s'en va en décroissant, la
participation du ministère. Mettons, la première, Manon Laroche.
L'autre c'est Roland Joannin. Est-ce que c'est leur première
année, leur deuxième année? Le troisième, ça
doit être la première année, parce
qu'il y a des frais de démarrage.
M. Picotte: On a les paiements, justement, en liste. Je ne sais
pas si vous l'avez, vous autres. Mais, mettons, vous prenez... Vous me dites
lequel.
M. Baril: Région 10.
M. Picotte: mettons, manon laroche. il y a eu un paiement en
1991-1992 et un paiement en 1990-1991. donc, on en est rendu à la
troisième année.
M. Baril: Les paiements antérieurs, c'était quoi?
Les avez-vous?
M. Picotte: Les montants?
M. Baril: Oui. (10 h 30)
M. Picotte: Oui, 1990-1991: 17 571,25 $; 1991-1992, 25 360,66 $.
Pour Roland Joannin, payé en 1990-1991: 26 410,01 $; en 1991-1992: 31
373,57 $. Donc, il y a deux ans aussi de paiements d'effectués. Marc
Maerten, payé... en 1990-1991: il n'y avait rien. Alors, première
année, 1991-1992: 24 331,24 $. Pour celui-là, c'est une
deuxième année. Félix Tartier Agro-Gestion, payé en
1990-1991: 35 478 $, et en 1991-1992: 46 141 $. Gaston Blair et
associés, 1990-1991:42 724 $; 1991-1992: 41 917 $.
M. Baril: Écoutez, on peut... Est-ce que... Les sommes que
vous avez données, là, vous n'avez pas les pourcentages que
ça représente?
M. Jacob: J'aimerais peut-être corriger l'affirmation que
j'ai faite. Les syndicats de gestion, c'est une aide décroissante...
M. Baril: Oui.
M. Jacob: ...qui part de 90 % pour descendre à 60 %,
après vérification, alors que pour les clubs d'encadrement
technique, c'est 80 %, sur une base régulière, quel que soit le
nombre d'années d'adhésion.
M. Baril: C'est important, parce que j'allais revenir,
justement... J'allais dire que, tout à l'heure, vous nous avez dit que
c'était décroissant, et on s'aperçoit que ça
remonte un peu.
M. Jacob: Après vérification des normes des deux
programmes là...
M. Baril: Oui, oui. Donc, ça représenterait 80 %
des coûts.
M. Picotte: C'est ça. M. Baril: Environ.
M. Picotte: on me dit que s'ils font, mettons, 12 heures par
jour, alors, les heures, après 8 heures de travail: 40 %. supposons que
quelqu'un fait 12 heures par jour, nous autres, on va financer 8 heures par
jour, à 80 %. les heures additionnelles, s'il veut travailler 12 heures
par jour... de 8 à 12 heures, mettons, c'est 4 heures: 4 heures à
40 %, et non pas à 80 %.
M. Baril: Le ministère, il paie au début de
l'année, à la fin de l'année? Il paie tant par mois, il
paie ça d'une «shot», c'est comment?
M. Picotte: On paie sur une base régulière,
dès la présentation des factures.
M. Baril: J'aimerais ça, si on pouvait me fournir d'une
façon plus claire, comment la vérification se fait, à
savoir si les membres de ces clubs, ces supposés clubs d'encadrement...
Comment se fait la vérification, à savoir si les 20 % sont bel et
bien versés par les membres? Parce que, là, ça
m'étonne un peu de voir que c'est au nom d'individus. Est-ce que c'est
possible de...
M. Picotte: On me dit qu'on paie sur facture signée
à la fois par l'agriculteur et à la fois par celui qui nous la
présente. Donc, c'est nos preuves justificatives. On ne paie pas sans
preuves justificatives à cet effet-là.
M. Baril: par l'agriculteur, vous dites. les 20 membres doivent
signer la facture? c'est ça. s'il a donné 10 heures ou 15 heures
à un producteur...
M. Picotte: Oui, oui. Quand il va voir un agriculteur X, il dit:
J'ai fait 12 heures chez cette personne-là. L'agriculteur signe comme de
quoi il a fait 12 heures avec ce que ça lui a coûté, et
lui, il nous envoie des pièces justificatives pour qu'on paie la
différence, pour qu'on paie ce qu'on a à payer.
M. Jacob: D'ailleurs, l'agriculteur paie aussi les frais de
voyage, les dépenses de voyage du conseiller. Nous, on ne paie qu'une
partie, qu'un pourcentage du salaire horaire. Donc, il facture les agriculteurs
et l'agriculteur signe la facture qui nous est renvoyée, sur laquelle...
En fait, lui, il nous fait un compte global pour l'ensemble de ses
activités. Par exemple, pour le mois, pour les 15 jours.
M. Baril: En tout cas.
M. Picotte: on pourra vous acheminer, évidemment, le
programme, le contrôle qui se fait, et de quelle façon il se fait.
je n'ai pas d'objection à acheminer ça, m. le président,
à la commission.
M. Baril: C'est bien.
Le Président (M. Richard): M. le député
d'Arthabaska, la vérification, on la fera globalement, pour l'ensemble
des engagements financiers, ou si vous voulez y aller ponctuellement, un
à la fois?
M. Baril: Moi, je n'ai pas d'objection.
Le Président (M. Richard): Globalement, il n'y a aucune
objection?
M. Baril: Un à la fois, là. Lui, on n'a pas besoin
d'y revenir. Lui, il est vérifié.
Le Président (M. Richard): Ça va. L'engagement est
vérifié. J'appelle donc l'engagement 2.
M. Baril: On n'aime pas ça revenir après. Des fois,
tu te mêles et tu l'oublies.
Le Président (M. Richard): Pas de problème.
M. Picotte: Le ministère, évidemment, a
versé 35 482,28 $, en termes de remboursement partiel des taxes
municipales et scolaires, à Poirier René Ltée, 4401 rue
Crépeault, Saint-Félix-de-Valois. C'est dans le cadre des taxes
municipales et scolaires, le remboursement, parce que ça excède
25 000 $. On sait très bien qu'en bas de 25 000 $, évidemment,
ça se fait automatiquement, mais en haut de 25 000 $, ça passe en
engagement comme ça.
M. Baril: Est-ce que le ministre a compilé les coûts
additionnels que ça lui a coûté suite à la
réforme sur la fiscalité municipale, ou bien ce n'est pas rendu
encore? Ça, c'est en 1991.
M. Picotte: Non. Je pense que c'est des questions auxquelles on
pourra répondre, M. le Président, si vous n'avez pas d'objection,
à l'étude des crédits. On aura fait la compilation finale,
à ce moment-là.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2 est
vérifié. J'appelle l'engagement 3.
M. Picotte: Alors, remboursement partiel des taxes municipales et
scolaires encore, pour CIAQ Inc., 3450 rue Sicotte, Saint-Hyacinthe: 60 222,48
$. C'est le centre d'insémination artificielle, finalement.
M. Baril: Ce n'est pas administré indépendamment?
Parce que, là, c'est quoi? C'est le gouvernement qui se fait rembourser
les taxes?
M. Picotte: C'est une corporation. C'est une filiale et une
corporation dûment constituée.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): J'appelle l'engagement 4.
M. Picotte: Ce projet-là a été annulé
le 31 mars 1993, M. le Président, à cause d'un manque de
financement. Donc, il n'y a aucun déboursé qui a
été effectué.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): J'appelle l'engagement 5.
M. Picotte: Les Canneberges atocas inc, 25, route 218,
Saint-Louis-de-Blandford. C'est le programme Innovactions II. C'est le volet 2.
Le volet 2, évidemment, où on parte des 15 000 $, et le volet 3,
17 500 $. C'est l'entreprise qui compte 19 employés, dont 2 à
l'administration générale, 1 aux ventes, 8 à la production
et 8 employés saisonniers. Ce projet-là visait l'embauche d'un
directeur de marketing, pour permettre de maximiser le développement des
marchés intérieurs et extérieurs pour les produits frais
déjà offerts. Les coûts relatifs à cette
activité totalisent 50 000 $ et s'appliquent sur une période d'un
an, à compter de la date de la lettre d'offre. La contribution du
ministère, dans le cadre du volet 2, sera, au maximum, de 15 000 $. Le
projet vise également la mise au point d'un nouveau produit: un
condiment à base de canneberges. L'entreprise prévoit investir 35
000 $ dans cette activité. La contribution du ministère, dans le
cadre du volet 3, sera, au maximum, de 17 500 $. Donc, vous voyez, c'est 50 %,
dans ce volet 3 là. Ça entre, évidemment, non seulement
dans nos normes, mais dans nos projets et les cibles du projet en question. En
cours, au niveau engagement, là, en 1991-1992, il y a eu 10 000 $ de
versés, avec la possibilité de verser 22 500 $. Au moment
où on se parle, le montant qui a été payé, à
date, c'est: 13 133,56 $. Le niveau de réalisation est à 50 %, et
on attend évidemment l'autre réclamation pour finir de payer, si,
évidemment, tout est conforme à ce qu'on reçoit et
à ce qu'on exige dans ce programme-là.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 6. (10 h 40)
M. Picotte: C'est le drainage dans le cours d'eau Saint-Michel et
branches 1 et 2, et le cours d'eau Beaudoin-Drouin, dans la municipalité
régionale de comté de Coaticook, circonscription
électorale de Saint-François. À date, c'est à 100
%, et terminé, et ça nous a coûté 59 657,99 $.
Alors, il y a eu 3 soumissionnaires là-dedans - 5 soumissionnaires,
c'est-à-dire, qui ont demandé des documents, mais 3 qui ont
présenté des soumissions. La plus basse reçue est
de 53 445 $, Breault excavation inc, de Compton. Les Excavations Madore inc, 66
033 $; et Excavation André Lavigne inc, 69 341 $. Comme vous voyez, on
l'a donné à Breault excavation, au plus bas, mais vous avez - on
a expliqué ça aux derniers engagements financiers.
Évidemment, quand il y a des... Parfois, on retrouve ou on paye moins
que ce qu'on s'est engagé à payer, dépendamment des
quantités sorties. Parfois, ça nous coûte un peu plus cher,
à cause des quantités, quand il y a des surplus. Alors, ici,
ça a coûté 6000 $ de plus, ou à peu près:
6212 $.
M. Baril: Les raisons, c'est parce qu'il y avait plus de
quantités à sortir qu'il y en avait de prévues, ou s'il y
avait du roc qui n'avait pas été...
M. Picotte: Les raisons du surplus, là, c'est... Attendez.
On me dit: quantité supplémentaire d'excavation dans la classe B
- la classe B, là, je ne suis pas capable de vous dire ce que c'est. On
me dit que ce serait du roc. Par contre, je pense que, dans les engagements qui
suivent, vous allez voir qu'il y a une diminution. Alors, l'un dans l'autre
on... Ce qui est drôle, c'est que notre premier estimé
était de 70 000 $, à nous, au ministère. On a
estimé que ça nous coûterait 70 000 $. La soumission est
entrée à 53 000 $, et avec le surplus, ça a
coûté 59 000 $.
M. Baril: C'est parce que là... Je dis souvent... Ce qui
arrive, des fois, c'est que tu as des soumissionnaires qui soumissionnent
tellement bas qu'ils sont sûrs de l'avoir. Après ça, ils
sont pratiquement sûrs aussi d'avoir des...
M. Picotte: Oui, mais il y a des normes là-dessus...
M. Baril: ...ajouts.
M. Picotte: ...c'est-à-dire que le roc, bien souvent, on
ne sait pas quelle quantité de roc. On n'est pas capable de
prévoir si, d'abord, on va être dans le roc. Parce que j'ai vu,
à certaines occasions, dans mon comté... Il y a 8 ou 10 ans, je
pense, une dizaine d'années, être venu avec quelqu'un plaider un
dossier au ministère de l'Agriculture, parce qu'il n'était pas
supposé y avoir de roc, et les gens en ont frappé du roc. Alors,
là, ça change les coûts pas mal. Alors, c'est sûr
que, dans le sous-sol, là, on ne peut pas toujours évaluer. Si
ça arrive, évidemment, on le constate, on va vérifier et
on paye en conséquence.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Richard): J'appelle l'engagement 7.
M. Picotte: Oui. Alors, ce projet-là a été
reporté en 1993-1994, avec une réduction de dépenses.
Alors, évidemment, on ne peut pas le commenter puisqu'il a
été reporté. Ce n'est pas réalisé
encore.
M. Baril: II n'y a eu aucun versement encore?
M. Picotte: II y a eu 20 000 $, pour une partie, là, mais
à partir du moment... On a arrêté nos paiements à 20
000 $, parce qu'après ça, les gens ont reporté l'autre
partie à 1993-1994. J'imagine qu'il y a eu des difficultés
quelconques; alors, c'est pour ça que ça s'est
arrêté à 20 000 $. C'est l'embouteillage, la
commercialisation d'une eau minérale dont la marque est
Saint-Justin.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: L'engagement 9, M. le Président... Ah, 8,
c'est-à-dire...
Le Président (M. Richard): Engagement 8.
M. Picotte: ...oui. C'est une aide financière maximale de
225 000 $ à Olymel, société en commandite, 220 rue
Léon-Pratte, à Saint-Hyacinthe, pour le programme Innovactions
II, sous les volets 4 et 5. C'est l'acquisition des immobilisations
nécessaires à la production de produits de porc à
conservation prolongée, ce qu'on appelle le «chilled pork».
L'implantation de cette nouvelle technologie permettra de prolonger la
durée de conservation des produits frais à plus de 60 jours,
facilitant le commerce avec les marchés éloignés, tels le
Japon. Le coût total de ce projet était évalué
à 500 000 $, et la contribution du ministère, dans le volet 4,
sera, au maximum, de 125 000 $. Le projet présente un
intérêt tant au niveau de la mise en place de la technologie que
du potentiel de développement des marchés d'exportation. L'autre
partie du projet vise une série d'activités de marketing sur le
marché japonais. Encore là, c'est un marché à
développer, puisqu'ils n'y étaient jusqu'ici qu'avec des produits
surgelés. On veut y aller avec des produits plus frais, et le coût
total du projet est évalué à 245 000 $, pour cette autre
partie-là, cet autre volet-là. Contribution du ministère
au volet 5, sur un maximum de 100 000 $, au moment où on se parle,
évidemment, il y a 113 738,38 $ de payés. Le niveau de
réalisation est de 90 % et le prochain paiement devrait normalement, si
tout fonctionne comme prévu, être à la fin mars 1993.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 9.
M. Picotte: C'est le volet 4 du programme Innovactions II,
à une entreprise à numéro, 2846-8072 Québec inc,
filiale d'Agropur, coopérative agro-alimentaire, Granby. Agropur injecte
des fonds dans sa filiale pour lui permettre de réaliser ce projet et de
se tailler une place sur les marchés, de fabriquer toute la gamme de
fromages à pâte molle sous le même toit et de doter l'usine
de nouveaux équipements de traitement des effluents. Le coût total
du projet est de 1 630 000 $. La contribution du ministère, dans le
cadre du volet 4 d'Innovactions II, PQurra atteindre, au maximum, 400 000 $.
Donc, ça garde toujours la proportion.
L'entreprise joue un rôle déterminant dans l'utilisation
croissante du lait dans les produits dynamiques pour remplacer les produits
dont la demande stagne ou décroît. À date, il y a eu 355
758 $ de payés, et le paiement final devrait arriver d'ici la fin mars
1993. Alors, comme vous voyez, c'est 355 000 $ sur 400 000 $. Il y a 90 %
à peu près du projet, sinon 100 %, de réalisé,
puisqu'à ce moment-ci on attend peut-être après la
dernière facture pour être en mesure de payer.
M. Baril: La compagnie à numéro, l'entreprise
à numéro, voulez-vous dire que c'est une filiale d'Agropur?
M. Picotte: Une filiale d'Agropur.
M. Baril: Elle appartient à 100 % à Agropur?
M. Picotte: Cette entreprise a été
créée en 1991, spécifiquement afin de regrouper la
fabrication des fromages à pâte molle dans une seule usine, de la
moderniser par l'achat d'équipement unique au Canada, lui permettant
d'améliorer sensiblement sa productivité et sa
compétitivité sur le marché du Canada et des
États-Unis.
M. Baril: Où est située l'usine?
M. Picotte: C'est une filiale à part entière
d'Agropur.
M. Baril: Où est située l'usine?
M. Picotte: On me dit que ce serait la Fromagerie de Corneville,
de Saint-Hyacinthe...
M. Baril: Saint-Hyacinthe? Ah bon!
M. Picotte: ...et cette filiale-là a été
créée spécifiquement pour acheter Anco.
M. Baril: Oui... Anco, et un coup qu'ils ont acheté Anco,
ils ont dit à la Fromagerie Tour-nevent: On ne veut plus vendre tes
fromages. C'est ça, Agropur, hein? Elle ferme Anco, qui est une
compagnie internationale. Elle permettait à la Fromagerie Tournevent,
qui produit du fromage de chèvre... Il y a toujours eu, au fait, je
dirais, une bonne relation entre les deux. Aussitôt qu'Agropur a
acheté Anco ils ont averti la Fromagerie Tournevent que, nous autres, on
ne veut plus de compétiteur. Ça fait que, nous autres, on veut
vendre des fromages importés, des fromages fins importés, de
chèvre. Donc, on ne veut pas que des fromages québécois
soient vendus dans nos chaînes. Ça, c'est nos coopératives
québécoises. Ça, c'est un beau geste qu'Agropur a
posé envers nos producteurs québécois. Donc, tu dompes sur
le marché québécois des produits importés. C'est
une coopérative, bien entendu, qui appartient aux producteurs agricoles,
et elle empêche ou elle prive des producteurs de fromages fins, chez
nous, d'utiliser cette même chaîne pour satisfaire les besoins des
consommateurs québécois et aussi répondre à un
besoin d'un réseau. Elle prive les producteurs d'un réseau de
distribution.
Le gouvernement, lui, donne 400 000 $ - je ne dis pas pour faire
ça, là - mais le gouvernement donne 400 000 $ pour acheter une
fromagerie, soit la Fromagerie de Corneville. D'un autre côté, la
coopérative, elle, pendant que le ministère essaie de trouver des
moyens pour aider à commercialiser nos produits québécois,
on donne 400 000 $ à Agropur, et on dit: Tiens, maintenant avec 400 000
$, tu écoeureras nos Québécois, toi! C'est un peu
ça. Si je traduis ou si je vire vite, c'est un peu ça que
ça veut dire.
M. Picotte: M. le Président, moi, je n'ajouterai pas
beaucoup de commentaires à ce que dit le député de...
Voyons!
M. Baril: D'Arthabaska. M. Picotte: D'Arthabaska.
Des voix: Ha, ha, ha! (10 h 50)
M. Picotte: D'Arthabaska. Je veux vous dire, qu'en partie,
à tout le moins, j'ai un certain accord. Comme ministre du
développement régional, en plus, j'aimerais rajouter que...
D'autant plus que Tournevent avait une bonne crédibilité. Je
pense qu'avec leur crédibilité, ils vont pouvoir continuer de
marcher. On est même prêts, nous autres, à regarder, si
nécessaire, à les aider, s'ils font appel à... Ils avaient
déjà été, d'ailleurs, Tournevent - et c'est la plus
belle preuve, ça encore - Tournevent avait été
aidée beaucoup par le ministère, dans le passé, en plus.
On voit, parfois... Ce n'est pas la première fois qu'on rencontre ce
genre d'incohérence. Je l'ai dit déjà, quand je me suis
promené à travers mon développement régional. On
voit même, parfois, dans des régions, des gens qui se retrouvent,
avec Solidarité rurale, à questionner le gouvernement pour garder
nos régions ouvertes. Puis, quand arrive le temps de
voter, des fois, dans des coopératives quelconques, ils votent
pour fermer des usines en région. Ce n'est pas la première fois
qu'on voit ça, un peu, ce genre de geste là. Puis, il est
déplorable, et moi, je le condamne, sauf que, nous autres, au
ministère, quand on donne 400 000 $, c'est pour développer des
nouveaux marchés, puis du fromage... On souhaite que les gens, qui sont
à l'intérieur de ça, se comportent de façon telle
à ne pas détruire autre chose à côté, mais
ça, c'est une autre paire de manches. On ne peut pas sonder les reins et
les coeurs, M. le Président.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): J'appelle l'engagement 10.
M. Picotte: C'est une aide à la compagnie Fromagerie Cayer
inc. de Saint-Raymond, dans Innovactions II, qui investit 295 000 $ pour lancer
et promouvoir un nouveau type de produits, cette année.
C'est-à-dire que, dans le secteur des fromages de
spécialité, elle procédera au lancement de nouvelles
gammes de fromage de type arabe. Évidemment, notre programme peut aller
jusqu'à concurrence de, selon les critères, 100 000 $, sur ce
montant d'investissements dans Innovactions II. Il y aura un paiement de 50 000
$ en mars 1993, et on dit que le niveau de réalisation sera
complété en 1993-1994. Donc, il n'y a pas de montant payé,
à ma connaissance, à date, sauf qu'il y a 50 000 $ qui vont
bientôt être payés, selon les prévisions, et la fin
de cette entente-là se poursuivra en 1993-1994.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): J'appelle l'engagement 11.
M. Picotte: C'est pour autoriser notre ministère à
rembourser à Complexe serricole Drummond inc, du boulevard Lemire,
à Drummondville; remboursement partiel des taxes municipales et
scolaires pour un montant de 35 821,03 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 12.
M. Picotte: Là, c'est le cours d'eau... On va en voir un
bel exemple. Drainage dans le cours d'eau Lapointe, Charpentier et branche 1,
municipalité régionale du comté de
Haut-Saint-François, circonscription électorale de
Mégantic-Compton. Il y a quatre entreprises qui ont demandé des
documents de soumissions. Trois soumissions ont été
reçues: Breault Excavation inc, Compton: 40 764 $; Excavation R. Dodier,
40 903 $; et Les Excavations Madore inc, 44 593 $. nous avons octroyé le
contrat au plus bas soumissionnaire, puis quand les travaux ont
été finis, ça nous a coûté 32 953,06 $, parce
qu'il y avait moins de quantités à sortir. c'est le même
entrepreneur que tantôt, où on a été obligés
de payer un surplus, mais là, il y avait moins de quantités
à sortir que ce que nous avions prévu. alors, voyez-vous, on a
ménagé tout près de 8000 $. tant mieux.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 13.
M. Picotte: C'est des travaux de drainage dans les cours d'eau
Fauteux, Grenier et Chan-tanie, municipalité régionale de
Coaticook, dans la circonscription électorale d'Orford. Six entreprises
ont demandé des documents, trois soumissions ont été
reçues. Toujours, Breault Excavation: 35 560 $; Excavation André
Lavigne inc: 41 308 $; et Les Excavations Madore inc: 45 830 $. 100 % des
travaux ont été réalisés, et ça a
coûté 21 546,27 $, alors que la soumission était de 35 000
$. il y a 14 014 $ de gain - pas tout à fait -14 013,67 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 14.
M. Picotte: Travaux de drainage dans les cours d'eau Denis, Patry
et Lacroix, municipalité régionale de comté du
Haut-Saint-François, Mégantic-Compton. Trois entreprises ont
demandé les documents et deux ont soumissionné. Breault
Excavation: 53 395,75 $; et Les Excavations Madore: 65 014,50 $. Ça
s'est terminé à 56 041,22 $, avec les surplus. Donc, 3000 $ de
plus - pas tout à fait, 2700 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 15.
M. Picotte: Travaux de drainage dans le cours d'eau des 5e et 6e
rangs, et branche 1, dans la municipalité régionale de
comté de La Haute-Yamaska, comté de Shefford. Il y a eu 10
entreprises qui ont demandé des documents, et il y en a 6 qui ont
soumissionné. La plus basse étant de 29 615 $ et la plus haute,
de 32 620 $. Les travaux terminés, ça nous a coûté
400 $ de moins, à peu près, que prévu. Alors, 29 252,73
$.
M. Baril: Ça avait été calculé
serré, hein? Ils voulaient l'avoir. Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 16.
M. Picotte: Ça a dû être fait par un gars qui
restait dans ce coin-là depuis un bon bout de temps. Il connaissait le
sous-sol puis le sol.
L'engagement 16, M. le Président. Travaux de drainage dans le
cours d'eau Fontaine et les branches 2 et 3 du cours d'eau Fréchette,
municipalité régionale de comté du
Haut-Saint-François, Mégantic-Compton, 45 850 $. Le plus bas
soumissionnaire était à 45 850 $. L'autre, après, à
51 159 $. Trois entreprises ont demandé des documents, deux ont
soumissionné. Celui-là a coûté, un coup
terminé, 58 740 $. Donc, il a coûté plus cher pas mal. Il y
a eu du déboisement et des terres qui ont entraîné un
surplus d'excavation de classe B, ce que je vous disais tantôt, et le
transfert des déblais de ça, de cette classe-là, qui
n'était pas prévu en termes de transport, parce qu'il fallait le
transporter. Donc, tout ça a nécessité un montant
additionnel appréciable.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 17.
M. Picotte: Travaux de drainage dans les cours d'eau Pelletier et
Weber, municipalité régionale de comté de Coaticook,
Mégantic-Compton. Ça s'est terminé par 55 205,98 $, alors
que la plus basse soumission était de 50 620 $ et que la plus haute
était de 60 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 18.
M. Picotte: Drainage dans les branches 71D et 71G de la
Rivière du Sud, municipalité régionale de comté du
Haut-Richelieu, dans le comté d'Iberville. Ça s'est
terminé au montant exact de la soumission: 32 750 $. Il y a eu deux
soumissionnaires, même s'il y avait eu quatre entreprises qui
étaient allées chercher les documents.
M. Baril: les demandes pour le creusage, le drainage de cours
d'eau doivent avoir diminué, parce que, là, le ministère
remet l'entretien aux municipalités ou...
M. Picotte: Non, on n'a rien remis, encore, à
personne.
M. Baril: Non, mais il y a un projet... Il n'y a pas un projet,
qui s'en vient, là? Ce seraient les MRC ou les municipalités qui
vont s'occuper deçà?
M. Picotte: C'est une chose à laquelle on avait
pensé déjà, mais il n'y a pas eu beaucoup de discussions
faites dans ce sens-là, parce que, ayant déjà
été ministre des Affaires municipales, je savais, d'abord, qu'il
y avait d'autres choses qui étaient en plan et que les
municipalités discutaient présentement. Alors, moi, j'ai tout
simplement... Même si les gens avaient évalué que ça
pouvait être une possibilité, il n'y a eu aucune autre
démarche de faite officiellement dans ce sens-là.
M. Baril: Dans le cadre du même programme, c'est les
bureaux de renseignements agricoles, je pense, qui recommandent... Quand il y a
des travaux qui ne sont pas dispendieux, ça peut se faire en
régie, là. Est-ce qu'il y a un montant, un maximum de
fixé, les travaux, pour que ce soit autorisé en régie
ou...
M. Picotte: C'est 25 000 $, je pense, le montant maximum. C'est
toujours 25 000 $ qu'on peut faire en régie... Au maximum?
M. Baril: Des fois, c'est des travaux ponctuels.
M. Picotte: En bas de 25 000 $, ça peut se faire en
régie. En haut de 25 000 $, évidemment, c'est par appels d'offres
publics. On en fait très peu, hein?
M. Baril: Des fois, c'est des travaux ponctuels. C'est juste une
accumulation de sable ou de gravier qu'il y a dans un... (11 heures)
M. Picotte: Bien ça, c'est une discussion que je devrai
avoir bientôt aussi avec le président du Conseil du trésor
pour avoir un petit peu plus de flexibilité de ce
côté-là, parce que... Je sais qu'il y en a un,
dernièrement, qui a été porté à mon
attention, où ça prendrait, je pense, 10 000 $ pour le faire.
mais, même si ça passe en régie, même si on peut le
faire en régie, chez nous, il faut que ça passe à peu
près par tout ce qui s'appelle l'administratif, etc., alors que, des
fois, juste pour donner un exemple, un discrétionnaire pourrait servir
à régler le cas. sauf que, moi, je ne prendrai pas un
discrétionnaire pour régler le cas d'un cours d'eau quand j'ai un
programme dans ce sens-là. alors, il faudra peut-être, à un
moment donné, avoir une discussion bientôt, parce que j'ai
commencé à en parler avec les gens du conseil du trésor et
non pas à mon collègue. j'aurai l'occasion d'en parler à
mon collègue bientôt, pour voir s'il n'y a pas lieu d'avoir une
certaine flexibilité.
Et on me dit qu'il faut que ce soit en bas de 10 000 $ vraiment pour
que, nous, nous acceptions de le faire en régie, compte tenu du fait
qu'il peut y avoir des impondérables, comme on a vu, dans certains cas -
malgré que c'est peu probable qu'il y ait des impondérables quand
11 s'agit d'un amoncellement de sable ou des choses comme ça. mais, en
tout cas, on prend cette précaution.
Une voix: C'est une pratique interne.
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Parce que ça, ça arrive trop
souvent que c'est juste une accumulation de sable ou de gravier qu'il y
a dans un cours d'eau et, au printemps, comme on s'en vient là,
ça crée une accumulation de glace ou ça empêche les
glaces d'écouler. Des fois, c'est une roche qui est dans un coin de
rivière. Et là, encore, bien entendu, tu as les problèmes
environnementaux qui arrivent. Pour dépenser 7000 $, 8000 $, ça
va te prendre une étude de 15 000 $ pour venir à bout de savoir
si ça ne dérangera pas les petites daphnies ou un petit poisson
qu'il n'y a même pas dans la rivière. Puis, là, parce qu'on
dit: On va polluer la rivière... Et le printemps, tu vois ça
souvent quand tu te promènes dans les campagnes, ies glaces ont toutes
monté dans les champs, partout à la grandeur, puis les
côtés des rivières ou des gros cours d'eau, il y en a
à moitié, des fois, ça te gruge ça de 10, 15, 20
pieds de large, mais ça, ça ne pollue pas, hein! Après
ça, les producteurs qui ont répandu leur fumier à
l'automne dans le champ, puis les glaces montent, puis l'eau monte partout,
après ça, quand l'eau reprend son cours d'eau, ça,
ça ne doit pas être polluant encore, je suppose, hein! Ça
prendrait bien des fois 4000 $, 5000 $ pour enlever le tas de gravier qu'il y a
dans la rivière puis tu réglerais tous ces
problèmes-là, tous ces problèmes-là. Mais là
tu es confronté à une espèce de système,
comprends-tu, qui analyse ou qui étudie uniquement les
conséquences de 20 pieds de long par 15 pieds de large dans la
rivière, ce que ça peut faire si tu enlèves le tas de
sable qu'il y a là, comprends-tu? Et ils n'évalueront pas les
conséquences négatives qui vont se passer si les champs sont
inondés partout. S'il y a un paquet de terre arable qui est
drainé dans les cours d'eau, ça, ce n'est plus leur
problème. C'est ça que je trouve: moi, j'ai toujours
trouvé difficile d'expliquer aux gens tous ces ennuis-là qui
polluent plus, qui polluent beaucoup plus le cours d'eau qu'une pelle qui va
venir puis qui va enlever ce maudit tas de terre là qui est dans l'eau,
ou le tas de sable ou de gravier qui est là, comprends-tu?
Après ça, si on regarde, il y a plusieurs années,
n'importe qui allait pêcher dans les rivières puis il y avait des
poissons. Là, aujourd'hui, on fait attention à tout pour ne pas
déranger ies petits poissons que, peut-être, il y a là, les
oeufs et tout ça, puis tu n'as pas un maudit poisson dans les
rivières. Puis les associations de chasse et pêche se fendent pour
ensemencer nos rivières. Avant ça, elles ne le faisaient
même pas; c'était naturel. Mais, le ministère, le
gouvernement - c'était le ministère de l'Énergie à
l'époque - maintenait le lit des rivières conforme. Là,
aujourd'hui, tu regardes ça, il n'y en a plus de lit dans les
rivières. Ça fait qu'aussitôt qu'il y a moindrement un coup
d'eau, ça inonde puis ça amène tout partout ailleurs parce
que les rivières ne sont pas entretenues. Puis le lit de la
rivière est tellement peu aménagé que,
l'été, c'est à peine s'il coule un demi-pouce d'eau.
Ça fait qu'il n'y a pas un poisson qui peut vivre là-dedans. Il
va y avoir un demi-pouce d'eau durant 20 pieds de large, 30 pieds de large ou
10 pieds de large, il ne peut pas vivre là-dedans, tandis que, si le lit
de la rivière était normal, les poissons, ils vivraient, selon
moi. Je ne suis pas un spécialiste des poissons, remarquez bien, mais,
en tout cas, je suis un gars qui va à la pêche de temps en temps,
puis du poisson, ça se pêche dans l'eau. Ça ne se
pêche pas dans six pouces d'eau, entre deux roches, comprends-tu,
où il y a un quart de pouce d'eau. Tu sais qu'on ne réglera pas
le problème ce matin.
M. Picotte: Comme ancien ministre du Loisir, de la Chasse et de
la Pêche, ça a l'air qu'il pourrait y avoir juste un requin qui
pourrait même vivre dans pas beaucoup d'eau, parce qu'un requin ça
a la vie tellement difficile; vous mettez un requin dans ce qu'il y a de plus
pollué, puis le requin réussit à survivre. C'est
peut-être, d'ailleurs, les nouvelles techniques pour le futur:
développer avec du requin une médecine spéciale pour
guérir à peu près tous les maux. Si le requin est si fort
que ça, il faudrait que quelqu'un explore ça, j'imagine.
Mais à Loisir, Chasse et Pêche, on n'a pas beaucoup de
difficultés, généralement, parce qu'on a... Il y a
déjà eu des ministres du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche qui ont passé, historiquement, ont été
peut-être bien un petit peu plus compréhensifs. Les ententes,
ça se fait assez bien. Au niveau environnemental, évidemment, il
y a beaucoup plus de...
M. Baril: C'est là qu'est le problème. M.
Picotte: ...questionnement.
M. Baril: Oui, c'est là qu'est le problème.
Espérons, M. le Président, qu'un jour quelqu'un comprendra
quelque chose sur la nature réelle des conséquences.
Le Président (M. Richard): C'est le voeu que nous
formulons tous.
M. Picotte: J'espère que vous ne souhaitez pas par
là que je sois nommé ministre de l'Environnement un jour.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Ah! ça...
Le Président (M. Richard): L'engagement 19.
Une voix: Au prochain mandat.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: II faudrait qu'il change de parti
pour ça.
Une voix: Ce sera peut-être ça. Ou bien faire un
croisement des requins avec les truites; peut-être que ce serait..
Le Président (M. Richard): On est toujours aux engagements
de 1991. L'engagement 19, s'il vous plaît.
M. Baril: Parce que là, les Pêches, ça
relève du ministre délégué, je pense.
M. Picotte: Oui. Alors, aide financière de 60 000 $
maximale à l'entreprise Aliments E.D. Itée, 10113,
Côte-de-Liesse, Dorval, Québec; l'application du volet 2, Appui
à la gestion, programme Innovactions II. Alors, vous comprendrez
évidemment que c'est... En fait, Aliments E.D., pour donner un petit peu
plus d'information, c'est un fabricant de produits déshydratés au
Canada, des sauces, des soupes et des assaisonnements spéciaux. Dans ce
volet-là, évidemment, profitant d'un déménagement
pour s'agrandir, l'entreprise désire assurer sa rentabilité et sa
compétitivité en augmentant la qualité de ses produits.
Pour ce faire, elle veut implanter un laboratoire de contrôle. C'est dans
le cadre du laboraboire de contrôle et du programme Innovactions II.
Évidemment, il y a 35 % de niveau de réalisation du dossier au
moment où nous étudions cet engagement financier, pour un montant
payé, à date, de 24 149 $. Le prochain paiement prévu
devrait être à la fin de février de cette année.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 20.
M. Picotte: Ça, évidemment, c'est l'acquisition de
deux mini-ordinateurs de logiciels et autres composantes, le projet Bak; le
montant de l'engagement, 381 250 $, et celui qui a reçu le contrat ou le
plus bas soumissionnaire, c'est Digital Équipement du Canada
Itée, boulevard Laurier, Sainte-Foy. Le total est de 372 364,03 $. Si
vous voulez avoir d'autres informations, je demanderais à mon
sous-ministre de vous les fournir.
M. Baril: Ça, est-ce que c'est au 200, chemin Sainte-Foy?
C'est pour aller où, ça?
M. Jacob: Le projet Bak, c'est l'informatisation de tout notre
système d'inspection, et une des composantes majeures du système,
c'est que nos inspecteurs vont avoir des petits micros portatifs qui vont leur
permettre de rentrer toute l'information puis ça va s'en venir dans la
banque centrale tous les soirs de façon à
accélérer, par exemple, nos poursuites, puis... Donc, c'est tout
un système. Ce n'est pas au 200, c'est beaucoup en région.
M. Picotte: Mais ça ne remplacera pas le gars qui va faire
les vérifications dans vos restaurants.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Jacob: C'est-à-dire qu'au lieu de l'écrire
à la main il va le pitonner.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: Malheureusement.
M. Baril: Comment il va faire pour laisser la copie au client?
Habituellement, il laisse une copie. Puis il y en a un chez nous, on dirait
que, pour justifier sa job, il leur en laisse toujours deux, trois pages.
Comment il va faire, là? Comment ça marche, là? Il va leur
faire parvenir ça par la malle, par la poste plus tard? C'est quoi?
M. Jacob: Le petit appareil portatif permet l'impression d'une
copie qui est remise.
M. Baril: Je souhaiterais quasiment chez nous que ça lui
prenne au moins deux ans pour apprendre ça puis qu'il vienne apprendre
ça ici, à Québec, le fonctionnement de cette nouvelle
machine-là. Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Maintenant, nous passons aux
engagements de novembre 1991. L'engagement 1.
Novembre
M. Picotte: L'engagement 1, Intervention auprès des
entreprises industrielles et commerciales du secteur bioalimentaire. Alors,
c'est, évidemment, Organisme pour le contrôle de
l'intégrité des produits biologiques, une aide financière
ne dépassant pas 50 000 $ en 1991-1992 et 50 000 $ en 1992-1993. Je
pense que le député sait de quoi je parle. (11 h 10)
M. Baril: Oui. Ça, c'était un engagement que votre
prédécesseur avait fait de leur fournir 100 000 $ par
année, en trois ans, de mémoire, et par écrit, pas de vive
voix. Et quand vous êtes arrivé, vous avez dû faire face
à cette... Je m'excuse, je pense que ce n'était pas écrit,
c'était de vive voix. Vous avez dû faire face à
cette...
M. Picotte: Ça ne devait pas être écrit parce
que, habituellement, je respecte les écrits.
M. Baril: Non, non, c'est pour ça que je vous dis
là, je me reprends, ce n'était pas écrit, c'était
un engagement oral et public, parce que
c'était lors d'une assemblée, une assemblée de
l'organisme ou, je ne sais pas, de la fédération, de l'UPA je
pense. Là, vous utilisez le programme. Est-ce que c'est à
l'intérieur, dans le cadre du programme Innovactions, ça, que
vous fournissez les 50 000 $?
M. Picotte: oui, c'est dans le cadre d'inno- vactions. le volet
5, appui au développement de nouveaux marchés. celui-là,
c'est le niveau de certification, évidemment, là.
M. Baril: On voit ici que c'est des engagements 1991-1992 et
1992-1993. Est-ce que pour 1992-1993, c'est versé?
M. Picotte: Oui, il y a eu 100 000 $ de versés, le solde
final; tout est versé, 100 % payé.
M. Baril: Est-ce que le ministre peut nous dire si le
problème de la reconnaissance ou de l'acceptation du logo
«Québec Vrai» est finalisé ou bien si le ministre ne
peut pas...
M. Picotte: C'est réglé, fini et finalisé,
et il n'y a plus personne qui va nous faire revenir là-dessus.
M. Baril: Mais à l'avantage de qui?
M. Picotte: Bien, pour garder le logo qu'on a là et quitte
à... On a fait une réunion avec les gens concernés, on
s'est expliqués, évidemment, sur une table de mini-concertation
qui s'est déroulée rapidement, pour dire: S'il y a des choses
à améliorer, on va les améliorer, mais on ne changera pas
le logo une autre fois; on en a tellement parlé et on a tellement
travaillé là-dessus. Donc, le logo va être respecté
et on respecte l'idée de départ en gardant le logo qu'on
connaît là, et à la satisfaction, je pense, de tout le
monde maintenant, de ceux qui se sont exprimés à la table,
à la satisfaction de tout le monde.
M. Baril: C'est bien. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: Alors, travaux de drainage dans le ruisseau du Moulin
à farine et branche 1, dans la municipalité régionale de
comté de l'île-d'Orléans, circonscription électorale
de Montmorency. Il y a eu huit entreprises qui ont demandé des
soumissions, cinq qui ont été reçues; la plus basse, 42
800 $, Les Excavations Sainte-Croix inc, de Sainte-Croix, Lotbinière; la
plus haute, 71 900 $. Ça a coûté, finalisé, pas tout
à fait 1000 $ de plus - 43 733,08 $ - et c'est réglé
à 100 %.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Drainage dans le cours d'eau Rang Sainte-Croix,
municipalité régionale de Portneuf, dans le comté de
Portneuf. Plus bas soumissionnaire, 68 900 $; plus haut, 169 000 $; mon Dieu
Seigneur...
M. Baril: II ne voulait pas se tromper.
M. Picotte: II était sûr, lui, de... Pour moi, il
avait trop d'ouvrage, celui-là. Il y a sept entreprises qui ont
demandé des soumissions, quatre ont soumissionné. Ça a
coûté 67 465 $; donc ça a coûté quasiment 1500
$ de moins.
M. Baril: Construction de l'Amiante inc, probablement parce
qu'ils ne voulaient absolument pas avoir le contrat, parce que j'ai appris
qu'au fichier central, si tu ne réponds pas à une invitation,
lorsque tu as été retenu, après trois - je vais appeler
ça une infraction parce que, pour eux autres, ça en est une - si
tu n'as pas répondu à trois de leurs invitations, ils te
pénalisent et ils t'enlèvent du fichier pour six mois. Alors,
peut-être que lui, il voulait demeurer dans le fichier et, ne voulant pas
avoir le contrat, il aurait dit: Je vais en mettre assez que c'est sûr
que je ne l'aurai pas.
M. Picotte: II s'est passé quelque chose, certain, parce
que 100 000 $ de plus, le triple...
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: L'engagement 4, c'est la compagnie Unisoya (1986)
inc, de Saint-Isidore, pour l'application du volet 5 dans le programme
Innovactions II. Les administrateurs d'Unisoya désirent lancer
prochainement sur le marché un groupe de produits de charcuterie faits
à base de tofu sans viande, par exemple la saucisse hot-dog. Elle est
lancée d'ailleurs, j'ai eu l'occasion d'en acheter l'autre fois; je ne
savais même pas que c'était ça, mais j'ai eu l'occasion
d'en acheter. À date, le montant payé, 57 165,44 $. On dit que le
niveau de réalisation est à 80 %, et la fin de mars 1993 devrait
nous apporter la facture finale.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: L'engagement 5, subvention à la
Société de gestion de la station d'épreuve des porcs, de
Saint-Cyrille, afin que cette Société puisse prendre en charge
les activités requises pour le bon fonctionnement des épreuves de
porcs et ainsi prendre la relève du MAPA, Direction des productions
animales, en ce
domaine. Il y a une lettre d'entente, évidemment, qui existe, qui
a été d'abord... afin que le transfert des activités se
fasse en conformité avec les objectifs suivants... et avec les objectifs
poursuivis par le MAPA. Le montant payé à date, c'est 35 000 $.
Évidemment, ce n'est pas un programme norme; c'est un programme avec
protocole d'entente.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Rembourser à Agromex inc. un montant de 53
536,53 $ en termes de taxes municipales et scolaires.
M. Baril: C'est parce que, là, on voit Agromex inc,
Montréal. C'est pour des remboursements pour un siège social qui
est à Montréal ou bien si c'est pour des... Agromex, je pense que
c'est des porcheries, ça, eux autres, qui sont en région...
M. Picotte: Oui, c'est toute leur série de fermes,
à ce qu'on me dit, mais dont le siège social devrait être
à Montréal, j'imagine. Et ça appartient à Nutribec,
évidemment.
M. Baril: Mais on ne rembourse pas les taxes de la ville de
Montréal.
M. Picotte: Non, non, non. C'est des fermes situées en
région, évidemment.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: On surveille ça comme la prunelle de nos
yeux.
Le Président (M. Richard): Ça termine les
engagements de novembre. Nous passons à décembre 1991,
l'engagement 1.
Décembre
M. Picotte: Travaux de drainage dans la rivière
Saint-Athanase-Est et les branches 3 et 5, dans la municipalité
régionale de Manicoua-gan, circonscription électorale de
Saguenay. Il y a eu, évidemment, 16 entreprises qui ont demandé
des documents et 14 soumissions. Alors, les gens manquaient d'ouvrage, certain,
dans ce bout-là. Le plus bas soumissionnaire, évidemment, 111 217
$, et le plus haut, 233 215 $. Le montant versé à date, 70 % de
sa réalisation, est de 77 478,24 $ et, à la fin de février
1993, on devrait avoir le total des travaux effectués. Alors, comme vous
voyez, ça entre, évidemment, dans la soumission et dans les
normes de la soumission, à date en tout cas.
M. Baril: Avez-vous dit que les travaux étaient
exécutés, terminés? M. Picotte: 70 %.
M. Baril: 70 %. O.K. Vérifié.
M. Picotte: Mais ça doit être presque terminé
au moment où on se parle. Évidemment, moi, c'était en date
du moment où on a fait les... Mais on me dit qu'à la fin de
février ça devrait être terminé. Nous, nos
engagements, évidemment, datent de décembre 1991.
M. Baril: pouvez-vous me dire dans quel coin du saguenay, c'est,
ça, la rivière saint-athanase-est? la rivière
saint-athanase-est, c'est où?
M. Picotte: C'est marqué «comté de
Mani-couagan et circonscription électorale du Saguenay»,
c'est-à-dire la MRC, mais je ne peux pas vous en dire plus que
ça.
M. Baril: La MRC de quoi? Manicouagan? M. Picotte:
Manicouagan.
M. Baril: C'est parce que dans ce coin-là il y a certaines
parties où c'est agricole, mais il y a des grandes parties où il
n'y a pas grand agriculture dans ce coin-là.
M. Picotte: On pourra vous dire à peu près la
description un peu géographique de l'endroit; on pourra vous acheminer
ça. Et c'est assez curieux parce qu'il y a des gens de partout, à
peu près, qui ont soumissionné...
M. Baril: Bien oui, c'est ça. (11 h 20)
M. Picotte: ...de Chicoutimi, de Rivière-du-Loup, de
Richmond, de Charlevoix, d'Amqui. En tout cas...
M. Baril: C'est pour ça que j'aimerais savoir dans quel
coin du comté, pour être capable... Est-ce qu'on peut aussi nous
fournir combien il y avait de producteurs touchés par ces
travaux-là, ou d'acres - peut-être que c'est par acre - ou de
superficie, par nom de producteur...
M. Picotte: On prend tout ça en note et on va vous fournir
tout ça.
M. Baril: ...de terres cultivées?
M. Picotte: C'est curieux, plus les gars sont proches, plus ils
soumissionnent haut.
M. Baril: Oui. Vérifié.
Le Président (M. Richard): Nous en sommes au
deuxième engagement de décembre 1991.
M. Picotte: Les Entreprises J.L Lafrance & fils enr.,
Saint-Basile-le-Grand, remboursement partiel des taxes municipales et
scolaires, 25 833,23 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Réseau de dépistage agricole du
Centre-du-Québec, 610, rue de l'Hôtel de Ville,
Saint-Louis-de-France, en vertu du programme Innovactions et transfert
technologique en agriculture, volet Innovation et technologie en agriculture.
Le montant payé à date, c'est 26 500 $, dans un programme norme.
les projets sont sélectionnés par un comité de
coordination, lequel définit les termes et conditions
particulières régissant la réalisation des projets et
prescrivant les modalités d'attribution de l'aide financière, et
ce, par le biais d'une entente contractuelle entre le ministère et le
requérant. l'aide financière ne peut toutefois excéder 50
000 $ par projet pour la durée du programme.
Le ministère a approuvé, par convention, trois projets
présentés par le Réseau de dépistage agricole du
Centre-du-Québec, ce qui représente une subvention globale de 26
520 $; donc tout est terminé. La description du projet,
évidemment, c'est l'utilisation rationnelle des insecticides granulaires
pour le contrôle du ver-fil-de-fer dans la culture de la pomme de terre,
pour un montant de 5120 $; moyen de lutte intégrée contre le
doryphore de la pomme de terre et utilisation minimale des insecticides
chimiques, essai au champ du MYX 180G, 16 192 $; utilisation rationnelle des
herbicides dans la culture de la pomme de terre, 5208 $. Alors, ça
touche toute la pomme de terre.
M. Baril: Avec les projets qu'il y a à l'Insectarium, il
faudrait que le monde arrête de tuer des chenilles et des vers. C'est
rendu que le monde mange ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Probablement qu'on prendra les vers dans nos pommes
de terre pour les faire déguster par les citadins, j'imagine, un
jour.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
M. Picotte: J'ai vu ça à la
télévision l'autre fois. Ça en prend pas mal pour faire un
gros lunch. C'est bon pour les gars au régime.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Baril: les insectes, je me dis que c'est un moindre mal, mais
les larves dans une tarte, il me semble que ça ne doit pas être le
diable. ha, ha, ha!
M. Picotte: J'ai vu des criquets. C'est quand ça se met
à bouger dans l'estomac, ça ne doit pas être
drôle.
M. Baril: Ça te nettoie un estomac!
M. Picotte: Ça fait une sorte de danse, j'imagine.
M. Baril: C'est assez pour te donner le hoquet. Ha, ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: C'est peut-être pour ça que les gens ont
le hoquet. Ils ont peut-être bien déjà
dégusté du criquet. Moi, en tout cas, ça me tiendrait
svelte, parce que je n'en mangerais pas beaucoup, je peux vous dire ça.
À date, en tout cas, j'aime mieux voir faire les autres.
M. Baril: Oui, je suis pas mal d'accord avec le ministre
là-dessus. Ha, ha, ha! On va le laisser faire des expériences
encore un bout de temps.
M. Picotte: Peut-être qu'un jour on subventionnera des
élevages de criquets et de sauterelles.
M. Baril: Là, il va falloir que ça respecte les
normes de l'Environnement, parce qu'un élevage de criquets, ça
doit mener du bruit, ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Oui, mais on posera des décibels.
Le Président (M. Richard): Des décibels. M.
Baril: On va mettre ça loin.
M. Picotte: On va calculer les décibels et on posera
des...
M. Baril: Oui, des agglomérations de maisons.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4, M. le
ministre.
M. Picotte: Oui, M. le Président. J'étais bien
parti pourtant.
Le Président (M. Richard): Oui, je vous félicite,
ça va très bien. Il y a un bon rythme.
M. Baril: On s'est retenu parce qu'on aurait pu en mettre encore
pas mal.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: On n'a pas voulu se faire
rappeler à l'ordre trop souvent. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Travaux de drainage dans le cours d'eau Grand Tronc
(partie) et les branches 9 et 10, municipalité régionale de
Beauharnois-Salaberry, dans le comté électoral de
Salaberry-Soulanges; 12 entreprises ont demandé des documents, 11 ont
soumissionné; la plus basse, 58 900 $; la plus haute, 117 450 $. C'est
terminé à 100 % à 56 527,38 $, donc un gain de 2400 $,
tout près.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: Travaux de drainage dans les branches 8 et 9 de la
rivière Hood, municipalité régionale du Fjord-du-Saguenay,
circonscription électorale de Dubuc. Il y a eu 10 entreprises qui ont
demandé des documents, 8 qui ont soumissionné; la plus basse, 29
895 $; la plus haute, 55 500 $. Les travaux sont terminés au même
prix que la soumission, pas une cenne de plus ni de moins.
M. Baril: C'est beau.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Réajustement de 20 000 $ à 30 000 $ du
budget de publicité obligatoire de la Régie des marchés
agricoles et alimentaires du Québec. Demande est faite au Conseil du
trésor d'ajouter 10 000 $ à l'approbation de dépenses du
budget de programme de publicité obligatoire de la Régie des
marchés agricoles et alimentaires du Québec. Alors,
évidemment, attendu que, selon les différents articles de la loi
citée ci-après, dont l'application est sous la surveillance de la
Régie, le législateur oblige celle-ci à faire publier dans
les journaux spécialisés certains avis légaux... Autrement
dit, ce qu'on avait demandé, c'est qu'au lieu d'être dans la
Gazette officielle ce soit publié dans un journal que le monde
lit au moins une fois par mois quelque part. Ça va coûter 10 000 $
de plus, mais on est prêt à le faire, parce que ça va mieux
informer la population.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: Accorder une aide financière de 226 000 $
à cinq stations d'évaluation génétique de taureaux
de boucherie en vertu du programme d'amélioration de la
productivité et consolidation de la production de bovins de boucherie.
Alors, évidemment, c'est de l'argent qu'on envoie à
différentes associations. Les groupements en question sont les suivants:
l'Association des éleveurs de bovins de boucherie du Bas-Saint-Laurent,
qui ont 100 taureaux, 25 000 $ - en 1990-1991, on leur avait envoyé 23
995 $; le Syndicat des producteurs de bovins de la région de
Québec, 165 taureaux, 41 250 $ - ils avaient eu 36 000 $ l'année
d'avant; la Station d'épreuves de taureaux de Boucherie des Cantons de
l'Est, 373 bêtes, 93 250 $ - ils avaient eu, l'année
précédente, 77 150 $; l'Association de testage de l'Outaouais, 41
500 $, 166 bêtes - ils avaient eu 55 000 $ l'année d'avant,
probablement à cause du nombre de têtes, le nombre de têtes
est différent d'une année à l'autre, parfois augmentant,
parfois décroissant; le Syndicat des producteurs de bovins de la
Mauricie - ils avaient eu 22 000 $ en 1990-1991, ils ont eu 25 000 $, ce
coup-là, avec 100 têtes. C'est ce qui fait que le programme a
coûté 228 200 $ en tout et il avait coûté,
l'année précédente, 214 595,60 $.
M. Baril: C'est beau.
Le Président (M. Richard): L'engagement...
M. Picotte: Janvier.
Le Président (M. Richard): Un instant. Janvier 1992.
Janvier 1992
M. Picotte: Oui, M. le Président, numéro 1. Le
Président (M. Richard): L'engagement 1.
M. Picotte: L'entreprise J. E. Bergeron & fils Itée,
de Bromptonville, pour l'application du volet 2, élément A, et du
volet 4, élément A, dans le cadre du programme Innovactions III.
C'est une compagnie qui oeuvre depuis plusieurs années dans la
production de margarine, dont les principales marques sont Chef Gaston, Banquet
et Blanchet. L'entreprise veut augmenter substantiellement ses ventes et ses
profits à court terme en fabriquant et en exportant un produit moins
gras et différencié sur les principaux marchés nord-est
américains qui sont à proximité. En conséquence,
nous lui versons un montant... À date, le montant qui a
été payé, c'est 9000 $, et on dit que le prochain paiement
pourrait être effectué d'ici la fin de mars 1993.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: Alors, évidemment, c'est l'achat, entre le 1er
avril 1991 et le 31 mars 1992, de deux pages par semaine dans la publication
La Terre de chez nous, au coût brut de 1771,76 $ la page, pour un
total de 177 176 $, soit 100 pages
durant 50 semaines.
M. Baril: C'est toujours le même prix, ça,
d'année en année?
M. Picotte: Ça se ressemble d'année en
année, sauf que là, j'ai commencé un petit peu... On avait
payé à date... Oui, c'était 100 000 $ le maximum, on avait
payé 85 295,07 $.
M. Baril: C'est parce que, de mémoire, l'an passé,
vous aviez remis ça un peu... En tout cas, vous vous questionniez -
j'allais dire vous remettiez ça en cause - là-dessus. (11 h
30)
M. Picotte: Bien, moi, je dis que... Ce que je remettais en
cause, c'est la façon de le faire. Prendre deux pages par semaine
régulièrement, ce n'est pas évident que c'est rentable ou
que ça donne le genre d'informations qu'il faut à l'agriculteur
ou au producteur. Parce qu'il y a des temps morts ou il y a des temps où
on a peut-être un peu moins de quoi à dire, alors que, d'autres
fois, il faudrait peut-être en prendre quatre pages. Alors, je dis: II
faudrait réexaminer ce contrat-là pour ne pas que ce soit 50
semaines à deux pages.
L'autre affaire que j'ai réalisée, et ça, je l'ai
dit à qui de droit et je vais le répéter publiquement, il
ne faut pas que ce soit l'occasion pour un journal aussi important que La
Terre de chez nous, parce qu'on a deux pages, de dire que... Par exemple,
quand on va aux congrès de l'UPA ou qu'on va à des congrès
quelconques, ou qu'on annonce quelque chose, parfois il y a des gens qui nous
disent: Prenez vos pages pour l'annoncer. Il faut qu'ils donnent de
l'information aussi comme telle. Ce n'est pas parce qu'on paie des pages qu'il
ne faut plus qu'il y ait de l'information gratuite. Il ne faut pas que
l'information soit uniquement pour critiquer le ministre et qu'il n'y ait pas
d'information quand il fait des bons coups. Alors, ça, je leur ai dit
comme je le pensais. S'ils veulent le relire, ils vont le savoir encore une
autre fois. Je ne veux plus qu'on prenne, ciblé comme ça, deux
pages par semaine durant 50 semaines; allons-y au besoin. Je n'ai pas objection
à ce qu'on prenne quatre pages, des semaines où il faut donner de
l'information, parce que je pense que c'est un organe important pour donner de
l'information aux producteurs et aux productrices, La Terre de chez
nous.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: L'exécution de travaux de drainage dans les
branches 15, 18, 19 et 22 à 26 de la rivière Sainte-Marie, dans
la municipalité régionale du comté de Drummond, dans la
circonscription électorale, une des plus belles au dire de notre
président, M. le président de la circonscription
électorale de Nicolet-Yamaska.
Le Président (M. Richard): Vous avez raison, M. le
ministre.
M. Picotte: il y a eu trois entreprises qui ont demandé
des documents et trois qui ont soumissionné, le plus bas, 43 120 $, et
le plus haut, 49 127 $; le plus bas étant du comté d'Arthabaska
et le plus haut du comté de Maskinongé.
M. Baril: II y a un problème là. On n'a pas le
même engagement.
Le Président (M. Richard): Vous êtes dans
l'engagement 4, M. le ministre, et on était au troisième.
M. Baril: Ah bon! O.K. Je viens de voir. M. Picotte: Ah
oui! J'en ai sauté un? M. Baril: Oui, je vois ça
là.
Le Président (M. Richard): Ce n'est pas grave.
Tantôt, on parlait de sauterelles et de tout ça.
M. Picotte: On reviendra à l'autre.
Le Président (M. Richard): On revient au
troisième.
M. Picotte: Je ne peux pas finir celui-là? J'avais
quasiment fini.
Le Président (M. Richard): Oui, oui.
M. Baril: On peut discuter. Oui, oui, on peut discuter de 4.
Le Président (M. Richard): Ça va, M. le
député d'Arthabaska?
M. Baril: On n'aura pas besoin de revenir.
M. Picotte: Alors, il y a 72 % du projet de finalisé dans
votre comté, M. le Président. Il y a 31 046,40 $ de versés
sur 43 120 $ d'engagement. Tout semble normal.
M. Baril: C'est beau.
Le Président (M. Richard): Adopté. Nous revenons
donc à l'engagement 3.
M. Picotte: C'est peut-être les criquets de tout à
l'heure qui ont trop sauté. J'ai sauté une page.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Qui commencent à digérer.
M. Picotte: Alors, exécution de travaux de drainage... On
est rendu à 3... On revient à 3, c'est-à-dire. Dans
l'autobus, on avance par en arrière. L'exécution des travaux de
drainage dans le cours d'eau Fertile Creek et branches, dans la
municipalité régionale du Haut-Saint-Laurent, circonscription de
Beauharnois-Huntingdon. Il y a 16 entreprises qui ont demandé des
papiers, 10 qui ont soumissionné; le plus bas, 87 692 $; le plus haut,
138 175 $. À date, il y a 59 % des travaux de réalisés
pour un montant de 51 661,37 $.
M. Baril: Quand vous dites «à date», c'est en
date d'aujourd'hui ou en date de janvier 1992?
M. Picotte: non, c'est toujours en date du moment où on a
préparé, nous autres... on peut reculer, mettons... on dit 15
jours, mais on peut reculer de 3 semaines à peu près.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié. Nous
arrivons donc à l'engagement 5.
M. Picotte: L'engagement 5. C'est bien la subvention de 60 000 $
à la compagnie Canards du lac Brome Itée, pour l'application du
volet 1, Accès à l'information, du volet 2, Amélioration
et gestion des entreprises, et du volet 4, Développement de
l'exportation. Comme vous voyez, c'est Innovactions III avec les trois volets
où, évidemment, il y a un engagement total possible de 60 000 $.
Le montant payé à date, c'est 35 241,07 $. Il y a 50 % de
réalisation d'effectuée. Et, à la fin de mars 1993, sera
mon prochain montant prévu pour payer un montant additionnel.
M. Baril: C'est des éleveurs de canards, ça, ou
quoi? Un abattoir, une charcuterie? C'est quoi?
M. Picotte: Commercialisation de canards au Québec, c'est
ça, qui a pris pas mal d'ampleur, d'ailleurs, depuis un certain temps.
On me dit que ça va très bien, même c'est
au-delà...
M. Baril: Je veux dire: Est-ce que c'est lui qui
élève les canards? C'est des canards domestiques ou des canards
sauvages? Ça ne peut pas être du canard sauvage, on n'a pas le
droit de...
M. Jacob: Le nom «Canards du lac Brome» est bien
connu.
M. Picotte: C'est tout un concept. C'est de l'élevage de
canards avec un abattoir, évidem- ment, et la commercialisation qui
s'effectue par la suite. C'est tout le concept au complet.
M. Baril: C'est beau.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Les Aliments Da Vinci Itée, rue
Pierre-Charbonneau, Montréal, volet 3, Innovactions III. Intervention
auprès des entreprises, évidemment. L'entreprise connue sous la
raison sociale «Les Aliments Da Vinci» oeuvre spécifiquement
dans la fabrication de pizzas et de produits connexes. Son chiffre d'affaires
actuel est de l'ordre de 18 000 000 $, et la production de celle-ci est
distribuée aux grandes chaînes d'alimentation du Québec, de
l'Ontario et des Maritimes.
L'usine principale est localisée sur la rue Pierre-Charbonneau,
à Montréal. On y fabrique des charcuteries ainsi que des pizzas
toutes garnies. À Ville Saint-Laurent, on retrouve la boulangerie de
l'entreprise. Celle-ci produit près de 300 000 croûtes à
pizza par semaine. Il existe un sérieux problème
d'approvisionnement de croûtes à pizza en provenance de l'usine de
la rue Benjamin-Hudon.
Compte tenu que le marché de la pizza a connu beaucoup de
croissance au cours de la dernière décennie et que l'entreprise
va d'ailleurs dans d'autres provinces du Canada, nous avons accepté
qu'un montant de 152 500 $ soit versé dans le cadre du programme norme.
On dit qu'à date il y a un niveau de réalisation de 25 %, mais
qu'il n'y a pas eu de montant de réclamé à ce jour encore,
à date. Ça veut dire qu'on devrait avoir bientôt une
facture, des pièces justificatives, pour payer une partie. L'entente
relative à l'expropriation des locaux n'est pas encore finalisée
et c'est pour ça que ça met des délais, parce que, nous,
on paie quand tout est finalisé et qu'on a des garanties que tout
fonctionne. Mais il y a un niveau de réalisation de 25 %.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: Autoriser le ministère de l'Agriculture et de
l'Alimentation à accorder une aide financière maximale de 100 000
$ à l'entreprise Les Fourrages Sag-Lac inc, rue Rousseau,
Saint-Stanislas, pour la conception et la réalisation d'un prototype
commercial de compacteur de façon à assurer le conditionnement du
foin en vue de son exportation. C'est dans le cadre du programme,
évidemment, Innovactions III, sous le volet Innovactions en harmonie
avec l'environnement. Ça touche, évidemment, l'environnement.
Maintenant, le projet sera probablement abandonné suite à des
difficultés d'approvisionnement et de mise en marché. On dit
«sera probable-
ment». Ils se questionnent. On a payé à date la
moitié de l'étude de préfaisabilité, 3436 $, et
là on attend la suite. C'est un projet d'exportation de foin vers le
Moyen-Orient, ce projet.
M. Baril: Oui, c'était pour alimenter les chameaux.
J'avais vu ça dans les journaux.
M. Picotte: C'était ça.
Une voix: Oui, oui, c'était ça.
M. Baril: Là, vous dites que c'est à cause, entre
autres, d'un manque d'approvisionnement. Il n'y aurait pas assez de foin?
M. Picotte: II ne manque plus rien qu'aux gens d'avoir la bosse
des affaires.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Oui. Mais c'est un manque d'approvisionnement, entre
autres, vous dites. C'est à cause qu'ils manqueraient de foin? Au
Saguenay, ça? C'est au Lac-Saint-Jean.
M. Picotte: On me dit qu'il y avait des problèmes de mise
en marché. Ça discutait un peu sur le problème de la mise
en marché. On ne perd pas espoir, mais, en tout cas, ils se
questionnent.
M. Baril: II y avait eu tout un reportage dans une revue. Je ne
sais pas quelle revue; des revues agricoles, il y en a plusieurs. J'avais vu un
reportage là-dessus. Il y avait un marché épouvantable
pour alimenter les chameaux en Asie et il y avait même des contrats de
signés, semble-t-il. Là, vous n'avez pas d'indication si les
contrats ont été annulés ou si...
M. Picotte: On nous a dit qu'il y avait des difficultés de
mise en marché et aussi d'approvisionnement, les deux.
Évidemment, les promoteurs, c'est ce qu'ils nous disent toujours
à un moment donné quand ils ne sont pas trop certains de leu/s
projets ou qu'ils veulent...
M. Baril: Combien y a-t-il de versé, vous avez dit?
M. Picotte: La moitié de l'étude de
faisabilité, de préfaisabilité, qui est de 3436 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: Rembourser à Complexe serricole Drummond inc,
de Drummondville, un montant pour les taxes, 35 995,97 $, les taxes municipales
et scolaires. On a changé d'année, là. (11 h 40)
M. Baril: Ah! C'est pour une autre année. M. Picotte:
Oui, c'est ça.
M. Baril: Ça, c'est pour 1992. Tout à l'heure, on
était en 1991.
M. Picotte: Là, on revoit un petit peu les mêmes
choses en ce qui concerne les taxes, parce que c'est une autre année
financière.
M. Baril: Oui. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Picotte: Une aide financière maximale de 30 000 $
à l'entreprise Viandes Vanier inc, 750 boulevard Pierre-Bertrand, ville
de Vanier, dans le cadre du programme d'intervention auprès des
entreprises industrielles et commerciales du secteur bioalimentaire. Ce
projet-là, évidemment, a été abandonné.
M. Baril: Abandonné?
M. Picotte: Oui. On me dit que l'entreprise aurait possiblement
fait faillite, aurait failli. Un projet mort-né.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 10.
M. Picotte: l'entreprise les produits d'alimentation bologna
itée, sur la rue marconi, à montréal, pour l'implantation
d'un programme de gestion de la qualité et l'acquisition d'un logiciel
de gestion dans le cadre du programme innovactions iii. alors, il y a 6258 $ de
payés à date, pour un niveau de réalisation de 30 %. on
devrait avoir la finalité de tout ça vers la fin de mars 1993,
pour la totalité d'un montant de 57 500 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11.
M. Picotte: L'entreprise Beauséjour et Frère,
d'Acton Vale, pour l'application du volet 1, élément A, du volet
2, éléments A, B, E, F, et du volet 4, élément A,
dans le cadre du programme Innovactions III. Beauséjour oeuvre au
Québec depuis 35 ans dans la fabrication de produits de boulangerie et
de pâtisserie. L'entreprise fabrique des beignes depuis 1972 et des
tartes depuis 1978. L'entreprise désire améliorer sa
compétitivité en lançant de nouveaux produits et en
développant de nouveaux marchés, particulièrement ceux de
l'Ontario et de la Nouvelle-Angleterre. Alors, elle projette diverses
activités qui lui permettront d'améliorer la qualité de sa
gestion de l'entreprise. L'aide financière
offerte est de 74 800 $. À date, il y a 23 063 $ de payés.
D'ici à la fin de mars, on prévoit lui verser 34 990 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 12.
M. Picotte: les serres du saint-laurent inc, rue
lucien-thibodeau, portneuf, un montant de 32 260 $ de taxes municipales et
scolaires.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 13.
M. Picotte: L'entreprise La Communoterre inc, 3750 Grande-Ligne,
à Saint-Paulin, dans le comté de Maskinongé.
Développement et consolidation de culture en serre et
pépinières, entreposage de produits horticoles, ornemental, et
des pépinières; achat du système d'irrigation pour les
pépinières. Il y a un montant de 25 000 $ qui a été
versé dans un programme norme.
M. Baril: Le montant est versé au complet?
M. Picotte: Oui.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 14.
M. Picotte: Amélioration et gestion du volet 4,
évidemment, d'Innovactions III, avec développement à
l'exportation dans le cadre du programme. C'est la Fromagerie Clément
inc, de Saint-Damase, fromage à pâte molle, frais et autres, dont
la marque est Damafro.
Alors, évidemment, ils vont sur les marchés de l'Ontario,
des Maritimes, du Nord-Est des États-Unis. C'est dans le cadre du
programme norme. Il y a 4600,50 $ de versés et, à la fin de mars
1993, on pourrait verser un autre montant de 30 399 $, ce qui ferait qu'on
serait, à ce moment-là, à la fin de mars, à 35 000
$, sur 65 000 $, de dépensés.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 15.
M. Picotte: verser une aide financière de 60 000 $, pour
la période s'échelonnant de septembre 1991 à août
1992, à la fédération des agricultrices du québec.
c'est selon l'entente que nous avons eue et dans un...
M. Baril: Puisque vous dites que c'est une entente qui a pris fin
en août 1992, est-ce que ça a été renouvelé
pour 1993?
M. Picotte: C'est un dossier qui appartient à mon
collègue. Je ne pourrais pas vous dire s'il y a eu des discussions ou un
renouvellement possible. Chose certaine, c'est que, moi, j'ai accepté,
s'il y a une compensation à être effectuée dans les
montants qui sont décroissants, que ce soit fait à
l'intérieur d'un casino agricole et que ça vienne
compléter, évidemment, le... Mais les autres détails, il
faudrait questionner mon collègue, M. Vallières,
là-dessus.
M. Baril: Vous avez dit: S'il y avait des montants
décroissants, que ce soit pris...
M. Picotte: Oui, parce qu'on avait une entente avec eux autres.
On leur a versé 85 000 $ l'autre année. Là, c'est 60 000
$, et on a eu une entente. Les montants sont décroissants sur une
période x. Compte tenu qu'il y a un manque à gagner, moi, j'ai
accepte qu'à l'intérieur d'un casino forain les montants soient
partageables par des associations qui font des gros casinos, que la
Fédération soit bénéficiaire d'un certain montant
qui vient combler le manque à gagner. Mais ça, c'est ma partie
à moi. Ce n'est pas la partie de mon collègue.
M. Baril: Mais comment vous pouvez, quand, dans les casinos
forains, c'est dans les activités... C'est dans le cadre des expositions
agricoles, ça? Non?
M. Picotte: Non, non, non. On regroupe des gros casinos
spécialisés. Quand, par exemple, des associations nous demandent
un casino, bien, on dit: On n'est pas pour en donner pour la race canadienne,
pour telle autre race, la belge, et la ci, et la ça - parce qu'elles
veulent toutes avoir le casino. On les a regroupées et on a dit: Vous
allez faire un montant d'argent x, mais vous allez partager aussi, avec
d'autres associations, les montants d'argent.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): On s'en va maintenant au
premier engagement de février 1992.
Février
M. Picotte: Les équipements - microordinateurs, lecteurs,
disquettes, - cartes vidéos, etc. - pour un montant de 26 179,20 $.
M. Baril: C'est qui, Ogivar?
M. Picotte: Qui?
M. Baril: Ogivar, c'est qui, c'est quoi, ça?
Une voix: C'est une compagnie d'informatique.
M. Picotte: Ogivar, on me dit que c'est un fournisseur de
produits informatisés, qui est un partenaire québécois.
Mais je n'en sais pas plus. On pourra vous fournir d'autres détails sur
cette compagnie-là, si vous le souhaitez.
M. Baril: non, non, non. c'est correct. c'est parce que c'est moi
qui pensais que... j'avais interprété que c'était ogivar
qui bénéficiait de 10 micros...
M. Picotte: Non, non, non.
M. Baril: ...mais c'est la compagnie qui fournit les micros.
M. Picotte: C'est la compagnie, oui.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: Faculté de médecine
vétérinaire. Accorder à l'Université de
Montréal, évidemment, un contrat pour services rendus dans le
cadre d'une entente d'une durée de trois ans, dont copie est jointe aux
présentes; approuver les modalités et coûts dudit
contrat... C'est un montant de 1 875 000 $ sur trois ans, que le
ministère, à la suite d'une entente faite avec la Faculté
de médecine vétérinaire... À date, ce qu'il y a de
payé, c'est 229 516,01 $ et, au début de mars, il devrait y avoir
un autre versement à être effectué sur l'entente de trois
ans.
M. Baril: C'est de la recherche qu'ils font, eux autres, ou
quoi?
M. Picotte: Je vais demander à M. Jacob de vous donner
l'explication.
M. Jacob: C'est l'école de médecine
vétérinaire qui sert, en quelque sorte, de laboratoire de
pathologie pour le ministère, à l'instar des laboratoires de
pathologie que vous pouvez avoir - par exemple, celui de Nicolet, ou
d'ailleurs. C'est une entente avec eux autres comme quoi ils reçoivent
des animaux pour fins de diagnostic. Ça fait plusieurs années. En
fait, ça a toujours été comme ça.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Coopérative Les Producteurs de sucre
d'érable du Québec, pour l'aide au développement de
nouveaux marchés dans le cadre d'intervention auprès des
entreprises industrielles, c'est-à-dire Innovactions III; des
activités majeures de promotion et d'exportation en Asie du Sud-Est, en
Europe - de l'Ouest et de l'Est - et aux États-Unis. Alors,
évidemment, c'est 50 000 $. À date, c'est un programme norme. Il
n'y a pas de montant de payé à date, mais on s'attend à
payer un montant de 35 000 $ à la fin de mars 1993. C'est la
coopérative de Plessisville, que vous connaissez.
M. Baril: Qui essaie tant bien que mal de se débarrasser
des surplus qu'ils ont. Vérifié.
M. Picotte: Ils ne sont pas tout seuls.
M. Baril: Oui.
(11 h 50)
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: L'engagement 4. Amélioration de la gestion des
entreprises, volet 4, et développement de l'exportation du programme,
dans Innovactions III. La compagnie A. Lafleur inc, pour l'application du volet
2. On connaît la compagnie Lafleur, ce qu'ils font exactement. Le montant
payé à date, c'est 10 226,41 $, et le prochain paiement pourrait
être effectué d'ici à la fin de mars 1993 au montant de 47
273,59 $.
M. Baril: Celui-là, vérifié. Je ne sais pas
si le ministre me permettrait une question à l'engagement 3, de revenir
à l'engagement 3.
M. Picotte: Oui, oui.
M. Baril: Mais ça n'a pas rapport tellement à
l'engagement 3.
M. Picotte: Pas de problème.
M. Baril: C'est parce qu'il a été annoncé
dernièrement que les acériculteurs n'auraient plus le droit
d'utiliser la fameuse pilule, qu'ils mettent dans l'entaille, à partir
de ce printemps. C'était basé sur quoi, cette
décision-là? C'est une demande de qui? Ou c'était suite
à une étude, ou quoi?
M. Picotte: Oui, on va confier ça au spécialiste
des pilules à mon ministère. M. Jacob.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Baril: Au pharmacien.
M. Jacob: C'est qu'il y avait eu une demande d'homologation pour
la pilule de formaldéhyde auprès du fédéral, qui
était valide pour cinq ans, je pense, et la demande d'homologation n'a
pas été renouvelée, si bien que, officiellement et
légalement, c'est illégal aujourd'hui d'utiliser cette
pilule-là. Donc, en vertu de la loi fédérale, on ne
pourrait plus vendre, aux fins d'utilisation des érablières, la
pilule.
D'un autre côté, au groupe spécial qui a
travaillé sur le sirop d'érable, il apparaissait
intéressant de ne plus utiliser cette pilule-là
parce que les Américains, l'an passé, ont tenté de
commencer à faire une mauvaise publicité à notre sirop
d'érable à cause de l'utilisation du formaldéhyde. Mais,
légalement et officiellement, ce n'est pas une décision du
ministère; c'est en vertu de la loi fédérale parce que ce
produit-là n'est plus homologué pour utilisation.
M. Baril: Quand vous dites que c'est les Américains qui
ont commencé à faire une mauvaise publicité, à ce
qu'on me dit, c'est eux autres qui la produisent, en plus, cette
pilule-là. Il faut qu'ils la fassent venir des États-Unis. Elle
ne se fabrique pas ou elle ne se produit pas au Canada, elle se produit
seulement aux États-Unis.
M. Jacob: Mais c'est ça. Celui qui la vendait au Canada
n'a pas renouvelé son permis, sa demande de permis d'homologation.
Même si on voulait reprendre le processus, ça prend un bon nombre
d'années avant qu'un produit semblable puisse à nouveau
être homologué. Donc, légalement, tu n'as plus le droit de
l'utiliser, mais je pense que, pour l'image du sirop d'érable,
particulièrement aux États-Unis, c'est intéressant.
M. Baril: C'est bien. On pourrait passer à l'engagement
5.
Le Président (M. Richard): Oui. S'il vous plaît,
l'engagement 5. M. le ministre.
M. Picotte: On est rendu à 5, là? Le
Président (M. Richard): Oui.
M. Picotte: Amélioration de la gestion des entreprises,
volet 4; développement de l'exportation dans Innovactions III;
l'entreprise Les Bleuets sauvages du Québec inc, à Saint-Bruno.
Les Bleuets sauvages du Québec oeuvre dans la production, le
conditionnement et la mise en marché des bleuets sauvages
surgelés pour fins de transformation alimentaire. L'entreprise est
l'organisme représentatif de tous les bleuets du Québec sur les
marchés internationaux. Elle fait partie de l'association
nord-américaine des bleuets sauvages, la WBANA. L'entreprise
désire intensifier sa présence sur les marchés de France,
sa participation au SIAL, et désire développer des nouveaux
marchés, tels le Portugal, l'Espagne et l'Italie, grâce aux foires
alimentaires sur ces entreprises-là. Alors, dans le cadre du volet, un
montant de 25 250 $ peut lui être octroyé selon les normes du
programme. 3838,50 $ ont été versés et il y aurait,
évidemment, la balance à être payée d'ici à
la fin de mars 1993 si toutes les normes sont respectées.
M. Baril: Si ce n'est pas respecté au 31 mars 1993, est-ce
que ça se reconduit sur l'année qui vient? Oui?
M. Picotte: Oui, il n'y a pas de problème. Ça se
reconduit.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: L'entreprise Olymel, dont le siège social est
situé au 2200, Léon-Pratte, Saint-Hyacinthe. La présente
demande est faite pour et au nom d'une entreprise à être
constituée. L'intervention du ministère sera
réalisée dans le cadre du programme Innovactions III sous le
volet 3. Olymel, société en commandite, opère, entre
autres, l'abattoir de Saint-Pierre-les-Becquets et la salle de découpe
de Saint-Simon, lesquels font la transformation de gros bovins reformés
pour ensuite en commercialiser le produit. L'usine de Saint-Charles de
Bellechasse, propriété d'Olymel, est construite en fonction de
l'abattage, de la découpe et du désossement du porc. La
récente rationalisation dans ce secteur a réduit au seuil de la
non-rentabilité les opérations de cette usine. Dans le cadre du
volet, il y a des investissements totaux qui sont évalués a 836
000 $. Ils devraient générer d'importantes retombées dans
le secteur; on dit des retombées de 17 000 000 $. Évidemment, il
y a 190 emplois qui seraient créés à Saint-Charles, dans
le comté de Bellechasse, dont plusieurs, évidemment, originent de
Saint-Pierre-les-Becquets, parce que, en même temps, il y a
rationalisation, malheureusement, à Saint-Pierre-les-Becquets; il y a eu
une perte de 100 emplois, donc 190 créés, donc un plus de 90
emplois. À date, on me dit que le niveau de réalisation est
presque à 100 % et on devrait avoir tout ce qu'il faut en termes de
documents pour être en mesure de payer, d'ici à la fin de mars
1993, un montant de 209 000 $.
M. Baril: Est-ce que le nom de l'entreprise est trouvé?
Parce qu'on dit «au nom d'une entreprise à être
constituée».
M. Picotte: Ça doit être dans les documents qu'ils
vont nous acheminer pour fins de paiement. Mais on n'en a pas, à date,
je pense. On ne l'a pas encore à date. On va sûrement nous
l'acheminer.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Ça ne me surprendrait pas que ce soit un
numéro, comme de coutume.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: C'est ce qu'il y a de plus dur à retenir et
c'est ce qui est le moins agréable à nommer.
M. Baril: C'est vrai, ça. Tu ne connais personne et tu ne
sais pas d'où ça vient, tu ne sais pas ce que ça fait.
M. Picotte: Puis, des fois, tu peux tomber sur un chiffre
«badlucky».
M. Baril: Aussi.
M. Picotte: On est rendu où, là?
Le Président (M. Richard): L'engagement 7, M. le ministre,
s'il vous plaît.
M. Baril: L'engagement 7, c'est un remboursement de taxes
scolaires et municipales.
M. Picotte: C'est ça, 37 267 $, à Ferme
Ange-Gardien inc.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Nous passons aux engagements de
mars 1992. Le premier engagement, M. le ministre.
Mars
M. Picotte: On va changer de gros livre. On en a un aussi
épais. Il y en a deux autres comme ça. On va lâcher les
criquets.
M. Baril: Ha, ha, ha! On va faire préparer une soupe pour
le midi.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: On est rendu en mars 1992.
Le Président (M. Richard): Mars 1992, le premier
engagement, M. le ministre.
M. Picotte: Alfred Couture Itée, 420, Principale.
Saint-Anselme, un montant de 34 683,77 $ pour remboursement de taxes.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: Autoriser le ministère de l'Environnement, le
ministère de l'Agriculture et le ministère des Forêts
à verser au Centre québécois de valorisation de la
biomasse un montant de 400 000 $ - 350 000 $ et 450 000 $ respectivement - au
cours des années financières 1991-1992, 1992-1993 et
1993-1994.
Comme vous voyez, c'est une entente entre ministères, tripartite,
puis la quote-part de base de chacun des ministères est de 450 000 $
pour trois ans. La quote-part du ministère fournissant les services d'un
coordonnateur est réduite de 50 000 $ par année. Le MAPAQ
fournira le coordonnateur pour les exercices 1991-1992 et 1992-1993, diminuant
sa quote-part de base de 100 000 $ pour la porter à 350 000 $. Le
MENVIQ, lui, évidemment, fournira le coordonnateur pour l'exercice
1993-1994, ce qui va diminuer sa quote-part aussi de 50 000 $.
M. Baril: C'est quoi, le coût total du projet?
M. Picotte: Le compostage permet la stabilisation de
déchets et résidus organiques en les transformant en compost.
M. Baril: Mais le coût?
M. Picotte: Ah! le coût: 1 200 000 $.
M. Baril: Donc, il est assumé entièrement par le
gouvernement?
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Parce que vous avez dit 400 000 $ par ministère,
puis il y a trois ministères.
M. Picotte: C'est ça. C'est un organisme gouvernemental,
c'est le Centre québécois de valorisation de la biomasse.
M. Baril: Vous avez combien de versés à date?
M. Picotte: On avait 100 000 $ de versés à date,
puis les prochains paiements sont prévus en 1993-1994. C'est tout ce
qu'on... On a versé 100 000 $ à date.
M. Baril: Le projet fonctionne? Le projet suit son cours?
M. Picotte: On me dit que oui.
M. Baril: C'est beau.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: C'est ça.
Une voix: La torche.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Picotte: On vient de faire de la soudure, M. le
Président. Ha, ha, ha! Système automatisé d'identification
microbienne de marque Vitek. Ah! mon Dieu! Si vous voulez avoir des
explications, j'ai un spécialiste à côté de moi.
M. Baril: De quel côté? (12 heures)
M. Picotte: 44 860 $. C'est la capacité de 34 modules de
pilotage avec progiciel, un terminal, une imprimante à matrice, un
dispensateur manuel, deux plateaux de 30 places pour incubateur, un logiciel de
gestion de la banque de données primaires et secondaires, un
dérouleur de bandes magnétiques, un manuel de service et les
plans électroniques. Puis il y a une garantie étendue,
évidemment.
M. Baril: Ça doit être bon. Ça doit
être bon, hein?
M. Picotte: C'est la dernière ligne qui est importante;
c'est la garantie étendue.
M. Baril: Ah oui?
M. Picotte: On pourrait dire «garantie
allongée», pas «étendue».
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4?
M. Picotte: Distribution de lait dans les écoles
primaires. Ça, je vous rappelle qu'on était en 1992...
M. Baril: Oui.
M. Picotte: ...et que ça coûtait 1 529 000 $.
M. Baril: 11 000 000 $.
M. Picotte: 11 000 000 $, oui. Ah! Excusez, 11 529 000 $. Vous
saviez ce qu'était le programme; vous connaissiez ce
programme-là.
M. Baril: Oui. On le connaissait, oui. Il a été
transféré au ministère de l'Éducation.
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: En partie. Pour l'abolir. Et, aujourd'hui, on applique
ce programme-là d'une façon difficilement applicable parce que,
dans la même école, tu peux avoir des riches et tu peux avoir des
pauvres, et le programme va s'appliquer. Puis, dans d'autres écoles
où on a évalué les revenus des familles, en tout cas, des
familles moyennes, il y a des gens qui sont, bien entendu, dans ces
milieux-là, qui n'en auraient pas besoin et ils en
bénéficient pareil, et tu as d'autres coins où les gens en
auraient besoin et ils n'en ont pas. Donc, c'est pour ça que les
commissions scolaires disent que c'est très difficilement applicable. Et
j'ai eu plusieurs lettres de commissions scolaires qui se plaignaient des
critères définis par le ministère de l'Éducation
pour, justement, évaluer les écoles qui étaient
admissibles à un tel programme.
Donc, il me semble que c'est un programme que le ministère de
l'Agriculture aurait dû garder sous sa responsabilité pour
être en mesure d'accomplir la mission qu'il devait accomplir, soit de
fournir une saine alimentation aux jeunes et créer aussi une habitude de
consommation dès leur jeune âge. Mais, comme on est encore sur le
programme de 1992 et qu'il est en vigueur, c'est difficile de profiter de cet
engagement pour critiquer un programme qui n'existe plus au ministère de
l'Agriculture.
Et, là-dessus, je ferai un petit reproche au ministre. Il aurait
dû être plus persistant pour maintenir ce programme-là. Et
aussi, suite à un comité qui avait été formé
de différents intervenants pour voir comment améliorer le
programme, comment chacun était prêt à participer au
maintien du programme, on aurait dû attendre plutôt le
résultat de ce comité que de décider d'une façon un
peu unilatérale de l'abolition de ce programme et du transfert des
sommes d'argent du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation au
ministère de l'Éducation.
M. Picotte: Moi, personnellement, j'avais... Ça n'arrive
pas tellement souvent que je diffère d'opinion, dans le domaine
agro-alimentaire, avec mon collègue d'Arthabaska, M. le
Président, mais, cette fois-ci, je différerais un peu - en tout
cas, légèrement - d'opinion avec mon collègue
d'Arthabaska. D'abord, un, je pense que notre ministère n'est pas
à vocation nécessairement sociale comme telle et je me dis que,
s'il y a des programmes sociaux à être implantés dans des
écoles ou ailleurs, bien, ça doit être fait,
évidemment, par ceux qui ont cette vocation-là. Deux, je me
disais qu'on avait déjà un programme au ministère de
l'Éducation pour fournir des petits déjeuners à des
enfants en milieux défavorisés. Bon. Il fallait qu'il y ait une
certaine harmonisation, à mon point de vue, sur ce dossier-là, et
je voyais plus le ministère de l'Éducation jouer ce
rôle-là que celui, évidemment, de l'Agriculture.
Et il y a un troisième point, M. le Président, qui est
important à souligner, là. Je sais que, peut-être, vous
pouvez avoir différentes opinions là-dessus, mais je vais me
citer en exemple. De même, ça ne peut pas froisser grand monde
à part moi-même, et je suis habitué à me froisser de
temps en temps, et je suis capable de vivre avec ça. Dans une
société où on sait très bien que la dette publique
est fort élevée et où les déficits sont
astronomiques avec l'implication du gouvernement un peu partout, je dois vous
dire que, moi, personnellement, je me questionne, comme individu. Je ne dis pas
qu'on n'en en pas besoin dans certaines couches de la société -
oui, effectivement - et je suis favorable à ça aux endroits
où on en a besoin. Mais je me vois mal, moi, comme père d'un
jeune fils de cinq mois aujourd'hui même - cinq mois aujourd'hui; c'est
en plein ça, bien oui! cinq mois aujourd'hui même - je me vois
mal... D'abord, j'ai trouvé ça
curieux que le gouvernement m'envoie mon chèque de - je pense que
c'est 500 $ - pour la nouvelle naissance. Il me semble que, moi, je suis un
citoyen qui est capable d'avoir un fils, puis qui gagne un salaire raisonnable
pour être en mesure de laisser ces 500 $ à d'autres qui seraient
beaucoup plus démunis. Il me semble aussi... Et c'est évident, je
les ai pris. Je les ai pris comme tout le monde, parce que ne pas les prendre,
quand c'est un programme universel... Mais, moi, je me questionne sur les
programmes universels.
Là, où l'autre point... C'est qu'il me semble, en
supposant que ma situation ne change pas et que mon fils aille à
l'école... Prenons Marc-Antoine à cinq ans au lieu de cinq mois,
puis il est en maternelle. Il me semble que, moi, je devrais être mis
à contribution pour payer son verre de lait. Si je souhaite qu'il prenne
un verre de lait le matin, je devrais être mis à contribution. Je
trouve ça un peu scandaleux que l'État, avec les deniers publics,
prenne de l'argent pour payer le verre de lait à mon fils à
l'école, si son père gagne 100 000 $ par année. Je pense
qu'il faut mettre un peu de discernement là-dedans. Et,
là-dessus, moi, je me disais: Trouvons une formule, comme la formule du
Lait-école... Moi, j'avais songé déjà à une
formule où on pourrait modifier, à chaque jour... Une
journée, ça pourrait être du lait, une autre
journée, ça pourrait être des légumes, une autre
journée, ça pourrait être des fruits. Je pense qu'il aurait
pu y avoir différentes formules.
Maintenant, à partir de ce moment-là, ce n'est plus
à moi à l'évaluer comme tel. Je peux donner des
suggestions, mais ni plus ni moins. C'est mon opinion, évidemment. Elle
vaut ce qu'une autre opinion vaut, ce qu'une autre opinion peut valoir.
M. Baril: C'est parce que la mission du programme a
été modifiée en cours de route, parce que, lors de la
création de ce programme-là, il n'y avait pas de mission sociale.
Ce n'était pas de donner une alimentation, de fournir une alimentation
saine aux jeunes. Ça faisait partie d'un ensemble. Mais le but premier,
c'était d'habituer les jeunes à consommer du lait, qui est la
principale production agricole au Québec. C'était, je vais dire,
de trouver un débouché ou commercialiser, en tout cas, la
principale production au Québec et d'habituer les jeunes à en
boire dès leur jeune âge. C'était ça, la
première mission du programme. Et, en cours de route, s'il a
été modifié...
Puis, comme le ministre le dit, ce n'est pas au ministère de
l'Agriculture à remplir une mission sociale. Je ne suis pas sûr
que c'est au ministère de l'Éducation non plus à la
remplir, cette mission sociale là. Le ministère de
l'Éducation est là pour éduquer, il est là pour
enseigner, il n'est pas là pour avoir une mission sociale. Si on dit que
c'est une mission sociale, il aurait fallu qu'elle ait été
transférée au ministère de la Santé et des Services
sociaux.
Donc, comme je disais au départ, c'est regrettable que notre
principale production au Québec, avec les problèmes que cette
production-là vit aujourd'hui, à cause de l'habitude de
consommation des gens qui a été détournée par des
espèces de spécialistes encore, ou des maniaques du
cholestérol, comprenez-vous... Puis, aujourd'hui, de plus en plus, tu
vois des études qui contredisent ce qui a été dit
voilà sept, huit ans, dix ans à l'effet que si tu manges du
beurre ou si tu bois trop de lait, ou si tu manges trop de gras ou de produits
laitiers, c'est épouvantable, le taux de cholestérol que tu vas
avoir. Aujourd'hui, tu as des études qui contredisent ça. (12 h
10)
Ça me fait penser à d'autres... Quand le lobby se met
contre un nouveau produit: on a juste à voir l'amiante. L'amiante, dans
les années 1978-1980, quand on a créé la
Société nationale de l'amiante, aux États-Unis, ils ont
tout boycotté ça, partout. Ils arrachaient les murs,
défaisaient les écoles et les maisons, c'était
épouvantable. Ils avaient des masques, on aurait juré que
c'étaient des martiens qui travaillaient dans les murs, comprends-tu?
C'était épouvantable, c'était dangereux, ça, cette
affaire-là; c'était pire que le SIDA. Là, tu te...
M. Picotte: J'écoutais un programme de
télévision un soir, à Radio-Canada, si ma mémoire
est fidèle, je pense que c'était sur la viande rouge. D'ailleurs,
vous l'aviez dénoncé...
M. Baril: Oui, c'était au Nicaragua; de la viande qui
provenait du Nicaragua, je suppose, dont le ministre veut faire mention. En
tout cas! Tout ça dit, le programme Lait-école habituait les
jeunes à consommer du lait. On s'était aperçu que
ça avait des résultats, parce que la consommation du lait
augmentait - je n'ai pas les chiffres en tête - à aller jusqu'aux
deux dernières années, je crois, entre 1 % et 3 % par
année environ, en moyenne. Là, on s'aperçoit que la
consommation du lait a commencé à diminuer à partir de
l'an passé. Pas beaucoup, mais c'est un moins. Donc, c'est
négatif, et il me semble qu'au lieu de l'abolir... C'étaient les
coûts; les coûts étaient élevés - on dit 11
000 000 $ et quelque chose - et quand on regarde, de mémoire, je pense
que c'était 6 000 000 $ et quelque chose que ça coûtait
pour acheter le maudit berlingot qu'il y a là. C'est les compagnies de
bois et de papier qui faisaient encore de l'argent avec ça.
Donc, il me semble qu'il y aurait eu un moyen de fournir, quitte
à ce que le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation
fournisse ou achète des frigidaires comme on en voit dans les
cafétérias, puis que le lait soit fourni en vrac. Il me semble
que tu aurais éliminé tout ça, ces berlingots-là.
Tu fais vivre des compagnies de
bois et de papier. Ils n'ont pas besoin de ça, eux autres. De
toute façon, ils se plaignent toujours. Ils n'arrivent jamais, eux
autres. Si le gouvernement les force à respecter l'environnement: On va
fermer. Puis ils ferment, puis ils déménagent ailleurs. Ils ne
sont jamais contents, eux autres. Si tu ne leur donnes pas assez de bois, ils
vont fermer. Si tu leur vends trop cher, ils vont fermer encore, comprends-tu?
Puis ils nous siphonnent notre argent, puis ils vont investir aux
États-Unis, puis, après ça, ils nous
com-pétitionnent. Eux autres, ce n'est pas des gens qui me font brailler
bien, bien.
Il me semble qu'il y aurait eu moyen de trouver une formule pour
diminuer les coûts de l'application de ce programme-là, ce qui
aurait été beaucoup plus efficace que de faire qu'on balaie
ça du revers de la main puis qu'on dise: On abolit le programme parce
qu'il coûte trop cher. Puis on passe... Je pense que c'est 6 000 000 $
que le ministère de l'Agriculture a transférés au
ministère de l'Éducation, en lui disant: Maintenant,
occupez-vous-en. Donc, la mission du ministère de l'Agriculture, il me
semble que ça aurait été de garder ce programme, de
gérer lui-même ces fonds-là et de voir à ce qu'ils
soient dépensés plus adéquatement pour remplir la mission
de publiciser, on va dire, ou d'habituer les gens à consommer du lait,
que de payer la moitié ou 50 % en transport, puis en fournitures, puis
en fabrication de berlingots, puis toutes sortes de choses de même. Moi,
je dis qu'on a tranché, on a décidé trop vite d'abolir ce
programme-là, et à l'insatisfaction de l'ensemble de la
population, d'ailleurs.
M. Picotte: Moi, M. le Président, juste pour clore, en
tout cas en ce qui me concerne, cet épisode-là, on a fait des
tentatives, nous autres, amplement, au ministère de l'Agriculture, avec
le Conseil de l'industrie laitière, avec aussi la
Fédération des producteurs de lait, pour tâcher de trouver
une formule pour diminuer les coûts. Moi, je suis allé
jusqu'à penser, à un moment donné, que si tout le monde
voulait un petit peu se discipliner, les fameuses ristournes qui existent dans
le lait auraient pu être abolies au profit de ces choses-là. Mais
ça a eu l'air d'être bien difficile. Chacun voulait garder sa
petite chasse gardée.
Il ne faut pas oublier non plus qu'initialement - si ma mémoire
est bonne, et là je le dis sous réserve, parce que ça fait
déjà un bon bout de temps; c'était en 1978, si ma
mémoire est fidèle, que ça a été
créé, ça, ce programme-là - au début, il
était créé pour les endroits défavorisés.
Initialement, ça a été la philosophie de la
création. Ça s'est extensionné, évidemment,
à un plus grand nombre d'écoles mais... En tout cas, c'est ce que
je vous donne, moi, de la discussion qui s'est faite alentour de la
question.
M. Baril: C'est beau.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: c'est, m. le président, des remises de taxes
scolaires et municipales à jean-yves faubert,
saint-jean-baptiste-de-château-guay.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Aide financière de 126 500 $ comme maximum
à l'entreprise commerciale Champi-Témis inc,
Saint-Louis-du-Ha!-Ha!. Programme Innovactions III. Et ça a
été payé, à date, à 100 %. Cette entreprise
de production et d'emballage de champignons est admissible à
Innovactions III et consiste à produire du champignon blanc,
communément appelé le champignon de Paris, selon la
méthode hollandaise. Elle pourra produire 122 750 kilos par
année, en 5,2 récoltes. Et, évidemment, c'est sous le
volet du dynamisme régional, vous l'aurez compris; c'est le volet 6.
M. Baril: La méthode hollandaise, vous avez dit?
M. Picotte: Oui, la méthode hollandaise. Ça va me
faire une pratique pour demain, avec mon ami, M. le député de
Lévis...
M. Baril: Oh! Arthabaska.
M. Picotte: ...parce que, des fois, on discute des
méthodes.
M. Baril: Hein?
M. Picotte: Des fois, on discute des méthodes. Ça
arrive, des fois, que dans le développement régional on
intervienne aussi et, l'autre fois, on a fait un cours sur la distinction des
différents champignons à queue basse et à queue haute, et
avec les oreilles baissées et les oreilles en l'air, puis...
M. Baril: En avez-vous appris beaucoup?
M. Picotte: Ça m'a rappelé mon temps de professeur.
Vous savez que, souventefois, les professeurs apprennent beaucoup en
enseignant.
Une voix: De leurs élèves.
M. Baril: Non, c'est parce que, ce que je voulais dire...
Le Président (M. Richard): Ha, ha, ha! Ils apprennent des
élèves.
M. Picotte: C'est un vieux principe pédagogique,
ça.
M. Baril: Comme je te disais, je ne sais pas c'est quoi la
méthode hollandaise, parce que la production de champignons peut se
faire sur du bois, je vais dire du bois pourri ou du bois qui est en
décomposition.
M. Picotte: On va essayer de vous sortir ça, c'est quoi la
méthode hollandaise.
M. Baril: D'autres se font...
M. Picotte: c'est des champignons de france, avec une
méthode hollandaise. on aura probablement des champignons hollandais
avec la méthode de france.
M. Baril: Parce que, pour d'autres, ça se fait dans de la
terre noire; d'autres, sur du fumier qui chauffe.
M. Picotte: L'unité de production comprend 5 chambres de
22 pieds, par 64, par 14 pieds - toujours des pieds - équipées de
systèmes de ventilation indépendants, munies d'unités de
chauffage et de climatisation suivant les caractéristiques du plan type
du mapaq portant le numéro 6062, et...
M. Baril: On va en savoir bien plus long.
M. Picotte: ...aussi les dessins de MM. Ghislain Brousseau et
Fernand Nadeau. Le projet consiste à produire du champignon blanc
à partir de compost préparé et obtenu en sacs de
l'entreprise Champi-Témis...
M. Baril: C'est de la terre noire.
M. Picotte: ...Eh, mon Dieu! 171 $ la tonne.
M. Baril: C'est correct, c'est correct, ça me satisfait,
M. le ministre. Vous pouvez continuer si vous voulez, là, mais...
M. Picotte: Ça va.
Le Président (M. Richard): Alors, unanime-nent à
l'engagement 7, s'il vous plaît.
M. Picotte: L'entreprise Aliments Martel 1985 inc, rue de
l'Église, à Saint-Romuald, pour l'implantation d'une technologie
de stérilisation - lagarde - et la mise au point de nouveaux produits
dans le cadre du programme innovac-tions. c'est un leader, cette
entreprise-là, dans la fabrication et la distribution de mets
cuisinés pour la restauration rapide, tels sandwichs et sous-marins
garnis, pizzas et des produits de pâtisserie. alors, évidemment,
dans innovactions iii, ils étaient éligibles dans le programme
norme, et il n'y a pas de montant qui a été versé à
date. il y a un niveau de réalisation de 20 %. on leur a donné
une extension pour finaliser le projet et on prévoit qu'en 1993-1994 on
pourra effectuer des versements d'argent, si ça répond à
tous les critères que nous exigeons.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: Une aide maximale de 400 000 $ à Les fromages
Saputo Itée, boul. Métropolitain est, à
Saint-Léonard, pour l'aider à moderniser son usine de
valorisation de coproduits située à Saint-Hyacinthe et lui
permettre d'atteindre les marchés internationaux. Le projet sera
réalisé à son usine de Saint-Hyacinthe, évidemment,
et valorise le coproduit qu'on appelle le lactosérum de ses 5
fromageries en des produits très raffinés distribués
internationalement et entrant dans la composition de produits pharmaceutiques,
alimentaires et chimiques. Alors, évidemment, c'est un... Le coût
total du projet est estimé à 3 600 000 $, et notre contribution
au ministère, dans différents volets, est d'un maximum de 400 000
$. Il n'y a pas de montant versé à date; on me dit qu'il y a un
niveau de réalisation de 85 % à date et qu'on devrait recevoir
bientôt des factures pour paiement vers la fin de mars 1993, d'ici la fin
mars.
M. Baril: Est-ce qu'il y a une contribution d'autres
ministères?
M. Picotte: Non. Nous autres, s'il y a une contribution d'autres
ministères là-dedans, on diminue notre contribution d'autant.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9. (12 h 20)
M. Picotte: Les crédits nécessaires afin de verser
une subvention pouvant atteindre 38 100 $ à la Fédération
des producteurs de bovins du Québec, sur le boulevard Roland-Therrien,
à Longueuil, en vertu du programme de commercialisation des veaux et
bouvillons d'engraissement du Québec; et ça a été
payé.
M. Baril: C'est une contribution annuelle, ça, à
l'intérieur d'un programme, ou quoi? Un programme régulier?
M. Picotte: Pour l'année budgétaire 1991-1992, les
subventions accordées aux associations d'éleveurs d'animaux de
boucherie et aux organismes agricoles s'établiront à 38 100 $
environ, ce qui donne droit à la Fédération des
producteurs de bovins du Québec d'obtenir une aide financière
équivalente de 38 000 $. Et la Fédération des producteurs
de bovins du Québec, responsable de la supervision et de l'organisation
du circuit provincial de vente des veaux et des
bouvillons d'engraissement du Québec reçoit une aide de 1
$ par tête vendue dans le cadre des ventes spéciales
organisées par les associations locales d'éleveurs. Alors,
évidemment, à toutes les fois qu'ils vendent une tête, on
leur donne 1 $. C'est les encans d'automne.
M. Jacob: C'est les encans spécialisés de bovins de
boucherie où on aide la Fédération à administrer,
si vous voulez, le réseau d'encans spécialisés.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Dernier engagement, le
dixième, pour mars 1992. M. le ministre.
M. Picotte: Subvention de 25 000 $ aux producteurs
identifiés en annexe, et ce, en vertu du programme de Consolidation des
entreprises d'engraissement de bovins de boucherie. C'est un programme de 3 919
870 $. Ah oui! Ça, c'est le programme pour sauver les parcs
d'engraissement au niveau des bovins de boucherie. Et c'est à la suite
d'une entente qu'on a, évidemment, avec la Fédération.
M. Baril: Ça, dépendamment des usages qu'ils font
ou des investissements qu'ils font, comme le tableau nous le montre; c'est
marqué en haut: «Versement 4 fois la mise de fonds; Modification
aux structures; Nouvelles technologies; Ressources externes; Formation;
Interventions diverses...»
M. Picotte: Oui, c'est le plan de redressement, les interventions
qu'on fait selon le plan de redressement.
M. Baril: Quand c'est marqué, «Versement 4 fois la
mise de fonds», c'est ce que le producteur... Vous ajoutez quatre fois ce
que le producteur investit. Ça veut dire quoi, ça?
M. Picotte: Où est-ce que c'est indiqué,
ça?
M. Baril: Dans le tableau, dans l'annexe, c'est marqué,
«Programme: Consolidation des entreprises d'engraissement de bovins de
boucherie. Interventions Plan de redressement. Capacité de logement. Nom
et adresse du bénéficiaire. Capacité de logement; et A, B,
C, D, E, F.»
M. Jacob: En fait, c'est un programme de sauvetage des parcs
d'engraissement où chaque situation fait l'objet d'un plan de
redressement avec un groupe de spécialistes. Chaque situation est
étudiée de façon particulière dans le cadre du plan
de redressement parce que la problématique des parcs d'engraissement,
c'était leur très fort niveau d'endettement. Donc, le haut
pourcentage d'intérêt qu'ils devaient payer à chaque
année faisait qu'ils n'avaient aucune rentabilité ou, en tout
cas, une très faible rentabilité. C'est variable d'une ferme
à l'autre, si vous voulez, mais ils peuvent avoir accès à
des aides en fonction de divers volets. C'est norme, mais pas automatique comme
dans la plupart des autres programmes, parce que ce sont des études de
cas ad hoc.
M. Baril: C'est parce que... Regardez, ma question
était... Ici, c'est marqué «A - ça doit être
une catégorie d'intervention, je suppose -Versement 4 fois la mise de
fonds». La mise de fonds, c'est ce que vous venez de dire, là, ce
que ça leur coûte en versement sur la dette, en paiement de la
dette? Qu'est-ce que ça veut dire, ça, «Versement 4 fois la
mise de fonds»? Je ne sais pas si vous avez ça, ce
tableau-là.
M. Jacob: Oui. On va vérifier, là, mais j'ai
l'impression que, si le producteur met 5000 $, on peut mettre jusqu'à 20
000 $.
M. Baril: II met 5000 $ pourquoi, lui? Pour améliorer sa
situation?
M. Jacob: Pour améliorer sa situation, sa liquidité
ou son entreprise en général. C'est-à-dire qu'il y a une
exigence. Je vais vérifier, là, mais, au meilleur de mon
souvenir, c'était une des règles de base qu'on pouvait mettre
jusqu'à quatre fois ce que lui mettait. C'est des situations très
particulières et c'est d'ailleurs pour ça qu'on a convenu avec la
Fédération qu'on récupérait l'équivalent des
sommes aux coûts de production dans le cadre de la stabilisation. Parce
que si on réduit le niveau d'endettement de ces entreprises-là,
ça doit se refléter dans les coûts de production. Et
l'argent qu'on investit dans le programme vient en diminution de ce que
ça nous coûte en stabilisation.
M. Baril: C'est parce que, quand on dit: «Versement 4 fois
la mise de fonds», si le producteur... C'est vrai que c'est un
problème à cause du taux d'endettement élevé des
producteurs de bovins dans la mise de fonds. Est-ce que ça veut dire
qu'ils investissent encore pour améliorer leur parc d'engraissement au
niveau de méthodes technologiques nouvelles ou s'ils trouvent l'argent
quelque part? Pour diminuer leur taux d'endettement, vous en mettez quatre fois
plus pour baisser leur dette. C'est ça? -
M. Picotte: L'aide financière, selon les modalités
du programme, M. le Président, est la suivante. Elle est
déterminée par un comité avi-seur formé par le
ministère et pourra couvrir les interventions suivantes:
rétablissement de la situation financière de l'entreprise -
l'aide financière versée à cet effet ne pourra
excéder quatre fois l'entrée de fonds provenant de la vente
d'actifs improductifs; de conceptions financières
de la part de créanciers autres que l'office du crédit
agricole et des mises de fonds du producteur. c'est ce qu'était en train
de m'expliquer mon conseiller, là.
M. Jacob: Par exemple, dans le plan de redressement, il peut
arriver qu'on considère qu'il y a un tracteur de trop dans l'entreprise,
qu'il y a une ferme quelque part ou un lopin de terre quelque part qui n'est
pas nécessaire à l'entreprise, etc. On va imposer ou, en quelque
sorte, obliger le producteur à se départir de ces
actifs-là.
M. Baril: Si le même producteur se départit,
mettons, d'un tracteur qu'il a de trop, qui est évalué, je vais
dire, à 8000 $ - on dit des chiffres pour se comprendre - est-ce que si,
lui, se départit de ce tracteur-là qui vaut 8000 $, vous autres,
vous allez lui donner quatre fois 8000 $?
M. Jacob: C'est ça.
M. Picotte: Prenons un exemple. Quelqu'un doit de l'argent
à ses créanciers. Il doit 50 000 $ et, avec ses
créanciers, il s'entend pour 30 000 $. Il vient d'économiser 20
000 $ et il vend de la machinerie pour 20 000 $. Alors, nous considérons
que 20 000 $ plus 20 000 $, ça fait 40 000 $. Nous pouvons mettre quatre
fois le montant que, lui, a réussi à aller chercher comme
liquidités. Alors, on peut verser jusqu'à 160 000 $, avec un
maximum, évidemment. Si le maximum est de 150 000 $, on verse 150 000 $,
le maximum. On voulait aussi, par le fait même, faire faire un exercice
de rationalisation au propriétaire, examiner ce qu'il a, ce dont il a
besoin et ce dont il a moins besoin, etc., donc rationaliser aussi, au point de
départ. Ça l'amène à faire cet
exercice-là.
M. Baril: Comme vous l'avez dit, ces sommes d'argent là,
vous allez directement les récupérer sur la stabilisation que
vous aurez moins à rembourser à la fin de l'année au
même producteur.
M. Jacob: Dans le calcul du coût de production, il y a un
niveau d'endettement, parce que nos coûts de production sont
établis à partir d'un certain nombre de fermes types ou de
modèles. Alors, quand on diminue le niveau d'endettement, on diminue
automatiquement le coût de production; et, en diminuant le coût de
production, on diminue nos paiements à effectuer à cette
production-là par le biais de la stabilisation.
M. Picotte: Évidemment, le coût de production
étant moins élevé, bien, on va économiser par
l'autre partie aussi. Je pense que c'est un corollaire de la première
démarche.
M. Baril: C'est comme les producteurs; la
Fédération des producteurs disait que l'aide que vous aviez
annoncée, ce n'était pas de l'argent neuf en soi, c'était
de l'argent réaménagé, si on peut dire, des budgets
réaménagés.
M. Picotte: Mais je ne m'en étais jamais caché.
M. Jacob: Le programme a été très longuement
discuté avec la Fédération. Les modalités
d'application, les implications sur les coûts de production en termes de
stabilisation ont toujours été faits très ouvertement avec
la Fédération.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Alors, ça termine les
engagements pour mars 1992. Si vous permettez, nous allons suspendre nos
travaux pour revenir à 14 heures avec les engagements d'avril 1992. Bon
appétit, mesdames, messieurs. Retour à 14 heures.
(Suspension de la séance à 12 h 30)
(Reprise à 14 h 17)
Le Président (M. Richard): Mesdames et messieurs, la
commission reprend ses travaux. Je vous rappelle à nouveau le mandat,
c'est de procéder à la vérification des engagements
financiers du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de
l'Alimentation, ceux de la Régie des assurances agricoles, de la
Commission de protection du territoire agricole et de l'Office du crédit
agricole du Québec pour les mois d'octobre 1991 à décembre
1992, ainsi que de la Commission des courses de chevaux pour les mois de
janvier 1990 à décembre 1992.
Nous en étions, chers collègues, à avril 1992, au
premier engagement. M. le ministre.
Avril
M. Picotte: Ce n'est pas pire, ça avance, M. le
Président.
Le Président (M. Richard): Ah! Il y a de l'espoir.
M. Baril: Petit train va loin!
M. Picotte: C'est une aide financière de 43 190 $, dans le
cadre d'un appui à la gestion, Innovactions III, sous le volet 2,
à Les Aliments fondue paysanne inc, Chemin Olivier, Bernières.
Ça consiste à mettre en place un département de
contrôle de la qualité, aménager un laboratoire et
embaucher un diplômé qualifié comme gestionnaire du
programme de contrôle de qualité. C'est
évident que c'est un programme norme. À date, M. le
Président, on a payé 14 951 $. La fin du paiement est
prévue à la fin de février 1993; le niveau de
réalisation - au moment où on se parle, il y a trois semaines
antérieures - à 25 %, à peu près.
M. Baril: Ils font quoi, eux autres, Les Aliments fondue
paysanne?
M. Picotte: Attendez une petite minute. Les Aliments fondue
paysanne inc. occupe environ 90 % du marché des fondues. Elle pense
maintenir cette part du marché par le développement de nouveaux
produits. Au début, la part du marché visée n'était
que régionale. Maintenant... On dit qu'elle fait des fondues.
M. Baril: O.K.
M. Picotte: Mais je ne sais pas quelle sorte de nouveaux
produits.
M. Baril: Je ne pousserai pas ma curiosité plus loin, on
va passer à...
Le Président (M. Richard): L'engagement 2. M. Baril:
...l'engagement 2.
Le Président (M. Richard): Toujours avril 1992.
M. Picotte: Autoriser le ministère de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation à verser une subvention de 90 000 $
à l'entreprise Fromagerie Tournevent inc, de Chester-ville. On revient
à ce qu'on a dit à un moment donné. Il faut dire qu'on
aide aussi cette fromagerie-là parce qu'on trouve que c'est de la
qualité. Elle oeuvre au Québec depuis plusieurs années,
à la production de fromage de chèvre, principalement, qui est le
Tournevent; elle en fabrique aussi - elle fabriquait aussi, en tout cas - sous
la marque Anco. Il n'y a pas beaucoup de réalisations de faites
là-dedans, mais on prévoit que, d'ici la fin de mars 1993, on
sera en mesure, dans le cadre de Innovactions III, volets 1, 2 et 4,
d'être capable de finaliser cette lettre d'offre avec la compagnie pour
que ça fonctionne.
M. Baril: II n'y a rien de versé à date? (14 h
20)
M. Picotte: II n'y a pas un montant de versé à
date. On prévoit que c'est à la fin de mars 1993 que tout va
rentrer dans l'ordre.
M. Baril: Comment on dit ça, donc? Correct. Une voix:
Vérifié. M. Baril: Vérifié, bon!
Le Président (M. Richard): Le troisième
engagement.
M. Picotte: C'est 106 200 $, pour l'inspection, dans la direction
de l'inspection des aliments, des équipements informatiques. Il y a 83
694,10 $ qui ont été payés à date, pour 83 % de
réalisation. Et, d'ici la fin de mars ou au début de mars, on
aura fini de régler le montant pour compléter le tout.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Quatrième
engagement.
M. Picotte: Des ententes d'occupation. C'est payer du loyer,
finalement; des propositions approuvées par la Société
immobilière du Québec pour un montant de 14 790 900 $.
M. Baril: Ça, c'est sur l'ensemble du territoire
québécois, là, tous les bureaux et édifices
possibles?
M. Picotte: C'est ça, tout ce qui s'appelle nos
locations.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: Engagement nécessaire pour couvrir les
dépenses des services de télécommunications, le
téléphone, la téléphonie, 26 500 $. C'est le
tribunal d'appel, évidemment, en matière de protection du
territoire agricole. Il se fait un peu de jasette, malgré tout.
M. Baril: 26 000 $! Ça coûte bien cher, juste pour
le tribunal!
M. Picotte: Pardon?
M. Baril: Ça coûte bien cher, pour le tribunal
d'appel! 26 000 $ juste pour eux autres. Combien ça a
coûté, l'an passé? Les avez-vous?
M. Picotte: Oui, c'est vrai, je me rappelle. L'an passé,
si vous vous rappelez, quand on a regardé les engagements financiers,
c'était tout sous l'égide du ministère,
c'est-à-dire que c'était global, une seule couverture, la '
téléphonie. On disait: Ça coûte tant pour l'ensemble
du ministère et ses organismes. Maintenant, on a voulu responsabiliser
chacun des organismes et faire en sorte qu'ils puissent avoir une meilleure
vérification, un meilleur contrôle. Et, cette année, pour
la première fois qu'on regarde, là, c'est un budget à
part. Alors, je ne suis pas capable de vous faire une comparaison entre ce que
ça coûtait et ce que ça coûte cette année. Je
pourrai vous dire l'année prochaine, la com-
paraison. Mais on me dit qu'après avoir regardé, en gros,
on me dit pas loin de moi que ça serait l'équivalent de ce que
c'était l'année antérieure.
M. Baril: Oui. En tout cas, on jase pas mal!
M. Picotte: Et, vous savez, mon cher collègue, que c'est
un tribunal d'appel administratif. Alors, les renseignements sont
limités. D'ailleurs, je pense que vous en avez fait
l'expérience.
M. Baril: Oui, mais je vais vous dire, le président m'a
déjà eu, ici. Il était assis là. Il m'a eu une
fois, il ne m'aura pas deux. Parce que les 26 000 $ qu'il dépense -
comment on dit ça? - il doit les expliquer.
M. Picotte: II est redevable.
M. Baril: II est redevable devant l'Assemblée nationale,
hein. Et, à cette époque-là, comme je vous le dis, il
m'avait surpris par sa réaction, mais il ne me surprendra pas deux fois.
Ça, juste en passant, là.
M. Picotte: On va sûrement l'avoir aux crédits,
à un moment donné.
M. Baril: Oui. Vous pouvez être sûr de ça. Et
il a beau nous dire: «Je suis M. le juge», mais M. le juge n'a pas
le droit de dépenser les fonds publics sans venir en rendre compte ici,
là.
M. Picotte: Vous savez, comme celui qui vous parle n'est pas
avocat il n'ose pas juger.
M. Baril: Ah! bien, moi non plus. Là-dessus, on s'entend
bien. Mais, en tout cas!
Le Président (M. Richard): L'engagement 6? Est-ce qu'on
reste encore sur 5 ou si on passe à 6? Vous avez l'air accrochés
sur 5.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Baril: Non, ils sont...
M. Picotte: Non. D'un regard on s'est compris.
M. Baril: Mais là on va passer à 6. Des voix:
Ha, ha, ha!
M. Baril: Je me sens réchauffé, là, et,
après dîner, ce n'est pas bon.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: C'est une remise de taxes scolaires et municipales
à F. Ménard inc, Route 235, L'Ange-Gardien, pour un montant de 77
604,74 $.
M. Baril: O.K. Oui, vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: C'est la même chose pour Les fermes Dagenais
enr. de Duvernay, Laval, 31 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: Le loyer mensuel à la Société
immobilière, 272 000 $.
M. Baril: Comment ça se fait qu'ils ne sont pas dans la
gang de 14 000 000 $? C'est à cause que c'est un tribunal, et c'est M.
le juge qui exige ça?
M. Picotte: Ça, c'est parce que c'est le Tribunal d'appel;
c'est à part. Ça aussi, c'est à part.
M. Baril: Comment vous avez dit ça?
M. Picotte: Ça aussi, c'est à part. On a
divisé les organismes de la même façon pour la
téléphonie aussi.
M. Baril: Mais, ça, faut-il ajouter ça aux 14 790
000 $?
M. Picotte: Tantôt on va voir l'Office. Tantôt, quand
on va regarder l'Office, on va avoir l'Office et on va avoir aussi les autres
organismes. Tandis que le Tribunal, on me dit qu'il est à
l'intérieur même des engagements financiers du ministère,
mais sectionné à cette partie-là.
M. Baril: Donc, il faut ajouter ça aux 14 000 000 $ qu'on
a étudiés à l'engagement 4, tout à l'heure.
M. Picotte: Oui, c'est ça.
M. Baril: Est-ce qu'ils ont juste un bureau à
Québec, eux autres, ou bien s'ils en ont aussi à Longueuil?
M. Picotte: Un bureau à Montréal, un bureau
à Québec.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Picotte: Autoriser le ministère de l'Agriculture et de
l'Alimentation à adjuger un
contrat à Les entreprises Michaudville inc. pour la
réfection de routes et travaux connexes. Dans le cadre de son programme
de conservation des immeubles du ministère, le Service de la gestion des
immeubles et des contrats désire faire la réfection de routes et
de travaux connexes au Laboratoire de pathologie animale de Saint-Hyacinthe.
Évidemment, c'est allé par soumissions publiques, en
conformité avec la directive 1-79 du Conseil du trésor. Neuf
firmes ont été invitées à soumissionner. Trois
firmes ont présenté une soumission. La plus basse, c'est 39 600 $
et la plus haute est de 47 600 $. Et, évidemment, on l'a octroyé
au plus bas soumissionnaire et ça a coûté 38 137,75 $.
C'est réalisé à 100 %.
M. Baril: Pourquoi vous êtes allé sur invitation au
lieu d'aller en appel d'offres public?
M. Picotte: Pour les contrats en bas de 200 000 $, on fait appel
au fichier des fournisseurs qui, lui, nous fournit une liste. Et, après
ça, on lance... Ils soumissionnent sur invitation.
M. Baril: C'est parce que, ce matin, on en a passé
plusieurs. C'était pour des cours d'eau, le drainage des cours d'eau,
mais il y en avait une gang en bas de 200 000 $. La plupart, c'était en
bas de 200 000 $, et on est allé en soumissions. Il y avait 12,13 14,15
soumissionnaires.
M. Picotte: C'est parce que, dans la politique du cours d'eau,
étant donné que c'est une politique directement du
ministère, celle-là, on a décidé qu'on allait en
appel d'offres, chez nous, public. Et, ça, c'est un petit peu à
part. On ne fait pas de routes, habituellement, et des aménagements
comme ça.
M. Jacob: Pour tous les cours d'eau municipaux, on a toujours
convenu avec les diverses associations qu'on allait en appel d'offres public.
Tandis que, là, c'est sur notre terrain à Saint-Hyacinthe, notre
propriété. Et là on est allé chercher une
série de noms au fichier et on les a invités à
soumissionner.
M. Baril: Est-ce que la directive gouvernementale vous
empêchait d'aller en appel d'offres public puisque c'est en bas de 200
000 $?
M. Jacob: On aurait pu choisir ce chemin-là.
M. Baril: Parce que, remarquez...
M. Jacob: Tout comme c'est tout à fait correct et
légal d'aller en invitation à partir d'une liste fournie par le
fichier. (14 h 30)
M. Baril: Là, si on regarde, il y a eu trois personnes,
trois compagnies, en tout cas, qui ont soumissionné, sur neuf que vous
avez demandées. Tout à l'heure, cet avant-midi, on regardait
ça, et il y en avait jusqu'à 12, 13, 14, 15 qui avaient
soumissionné. Donc, le ministère, en allant en appel d'offres
public, aurait peut-être pu avoir plus d'intéressés
à soumissionner; ça aurait pu diminuer les coûts et
ça donnait la chance à tout le monde. Même si
c'était sur les terrains du ministère, je ne vois pas
pourquoi...
M. Picotte: On me dit que c'est un choix que le ministère
avait et qu'ils ont choisi ça.
M. Baril: En tout cas, c'est un choix qui est sans doute
discutable parce qu'on peut se poser aussi la question: Pourquoi V
a-*-'1 eu neuf soumissions demandées et qu'il y en a juste
trois qui ont répondu? Crime! Il y a de quoi quelque part. Tout le monde
court après de l'ouvrage, actuellement, là.
M. Jacob: C'est-à-dire que, dans tous les cas de contrats
en bas de 200 000 $, on pourrait utiliser cette formule-là. Dans le cas
des grands cours d'eau, légalement ça serait la formule qu'on
utilise toujours: aller chercher des noms au fichier et aller sur invitation.
Dans le cas des cours d'eau, l'entretien ou le creusage de grands cours d'eau,
qui est un programme qui existe depuis très longtemps, on a toujours
choisi la voie publique, l'appel d'offres dans les journaux, ce qui,
relativement, coûte un certain montant. Dans ce cas-là, comme
c'était sur notre station, il a été jugé correct,
et c'est en toute conformité avec la réglementation, d'y aller
plutôt par invitation sur liste fournie par le fichier central.
M. Baril: Je comprends que c'était en conformité
avec la réglementation. Je ne veux pas dire que le ministère a
agi illégalement. Mais vous dites vous-même que vous auriez pu...
Vous n'êtes pas obligé de suivre la proposition. Vous auriez pu
également aller en appel d'offres public, même si c'était
chez vous. En tout cas, je me questionne à savoir pourquoi on n'a pas
préféré aller en appel d'offres public, comme le
ministère le fait la plupart du temps, et donner la chance à tout
le monde. Mon collègue, qui est avec moi, qui suit également le
ministère des Transports, me signalait cet avant-midi la
différence qu'il y avait entre le ministère de l'Agriculture et
le ministère des' Transports qui va en soumissions, en appels d'offres
publics, et il y a juste 2 ou 3 soumissionnaires qui répondent sur des
gros contrats, tandis qu'au ministère de l'Agriculture, on le voyait,
tout à l'heure, il y en avait 12, 13, 14, 15 qui répondaient.
Donc, tout le monde avait la chance d'y aller. En tout cas.
M. Picotte: Chose certaine, M. le Président, c'est que,
moi, je ne voudrais pas que ces
remarques-là incitent le ministère à penser qu'il
pourrait aller de la même façon dans les cours d'eau, sur
proposition, parce que je préfère l'appel d'offres public.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 10.
M. Picotte: Autoriser le ministère de l'Agriculture
à verser une subvention de 50 000 $ à la Fédération
des producteurs de porcs du Québec, en application du volet 1 du
programme d'intervention auprès des entreprises industrielles et
commerciales du secteur bioalimentaire. C'est Innovactions III. Une table de
concertation a été mise sur pied, un plan stratégique a
été élaboré. Un des objectifs de ce plan est
d'augmenter la consommation du porc. Donc, pour ce faire, la
Fédération veut introduire et promouvoir la consommation de
nouvelles coupes de porc. À ce moment-là, ça entre dans le
volet Innovactions III et le montant a été versé et
payé à l'heure actuelle, parce que tout a été
fait.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 11.
M. Picotte: 30 000 $ au Club Export agroalimentaire du
Québec, situé à Saint-Jean-sur-Richelieu pour
l'application du volet 4, Développement de l'exportation du programme
d'intervention auprès des entreprises industrielles et commerciales du
secteur bioalimentaire. Le Club Export, c'est une association qui regroupe des
conditionneurs et des transformateurs de produits alimentaires
québécois. Le Club a été créé en
août 1990 et compte maintenant une centaine de membres. Il vise à
promouvoir la culture de l'exportation de nos entreprises bioalimentaires
québécoises et à susciter l'intérêt pour
l'exportation, ce qui est tout à fait cohérent avec notre
stratégie au ministère. Il y a, à date, un montant de
9149,50 $ de payé et, d'ici la fin de mars, on prévoit payer la
différence parce qu'il y a déjà un niveau de
réalisation de 90 %.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 12.
M. Picotte: Les abattoirs Z. Billette inc. Pour l'application du
volet 1, Accès à l'information, volet 2, Amélioration de
la gestion des entreprises, et du volet 4, Développement de
l'exportation dans le programme Innovactions III.
La rentabilité d'un abattoir provient, habituellement, d'une
meilleure utilisation des sous-produits et des coproduits résultant de
l'abattage des animaux. La requérante désire faire une
étude de marché du Québec et du marché
international pour les coproduits et procéder à la
préparation d'un plan de marketing par une firme
spécialisée dans le domaine.
Il y a, à date, 1360 $ de versés; il reste 14 890 $ qui
pourraient être versés d'ici la fin mars. La subvention, pour
1992-1993, sera de 16 250 $ au lieu de 36 250 $. Lors de l'étude du
marché, on a découvert immédiatement un client qui a
acheté toute la production pour la prochaine année. Donc,
ça a mis fin à l'étude comme telle. Comme ils
étaient supposés aller voir le marché en Europe et comme
ils ont tout trouvé ce qu'il fallait pour aller en Ontario, bien,
l'étude...
M. Baril: Ce qui veut dire que le projet est fini. Il n'y aura
pas plus de 13 650 $ de versés.
M. Picotte: Non, non, plus que ça, 16 250 $. M. Baril:
Excusez! Vérifié.
Le Président (M. Richard): Ça termine les
engagements d'avril. Nous passons, maintenant, aux engagements de mai 1992.
Nous avons 19 engagements. Le premier engagement, M. le ministre.
Mai
M. Picotte: Programme Innovactions III, 46 000 $ à
être versés à l'entreprise Brasal-Brasserie allemande inc,
qui produit, depuis décembre 1988, de la bière dans son usine de
ville LaSalle. L'entreprise est détenue par la famille Jagermann,
originaire d'Autriche. Alors, elle doit améliorer, évidemment, sa
productivité. Pour ce faire, elle vise à augmenter son volume de
ventes, entre autres dans le développement du marché du
Royaume-Uni. Montant payé à date, 43 290 $; il reste la balance
du paiement, d'ici la fin mars 1993. Ne me demandez pas ce que ça
goûte, je ne goûte pas à ça.
M. Baril: C'est quoi qu'ils brassent, eux autres?
M. Picotte: De la bière allemande. M. Baril: Une
bière allemande. Vérifié. M. Picotte: C'est une
microbrasserie. Le Président (M. Richard): Engagement 2.
M. Baril: Ça, c'est le remboursement des taxes
municipales.
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: C'est un programme...
M. Picotte: À Maklary Geza, chemin Cham-bly, Saint-Hubert,
41 811,69 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Picotte: «Québec Vrai». Veau de grain
certifié «Québec Vrai», une aide financière ne
dépassant pas 50 000 $. À date, il n'y a aucun montant de
payé, mais ça suppose, évidemment, que ça va se
faire ultérieurement. Ça vient établir le cahier de
charges. Comme on autorise les gens à faire un cahier de charges,
ça vient l'établir et, quand ils nous présentent un cahier
de charges, on fait les remboursements d'usage.
M. Baril: Les sommes sont versées parce que le programme,
si ma mémoire est bonne, paie 50 % des coûts. C'est ça?
M. Picotte: Oui. On donne 50 000 $ pour l'élaboration du
cahier de charges, alors c'est presque en totalité. Le cahier de
charges, évidemment, ça fait part des exigences aux gens pour
utiliser le sigle «Québec Vrai».
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 4.
M. Picotte: Produits alimentaires Long Phung inc, ville
Sainte-Catherine. L'application du volet 2, Amélioration de la gestion
de l'entreprise et, le volet 4, Développement de l'exportation dans
Innovactions III. Cette compagnie désire commercialiser une saucisse de
type vietnamienne à partir de vieilles recettes provenant du
Viêt-nam. Elle entend viser surtout la communauté vietnamienne de
la région de Montréal et de Toronto. Il existe 7000 familles
vietnamiennes à Montréal et environ 10 000 à Toronto.
Alors, dans le cadre, évidemment, du programme, il y a
déjà 8783,05 $ de versés; il y a un niveau de
réalisation de 30 % et, d'ici la fin de mars, il devrait y avoir un
niveau de réalisation complet.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 5.
M. Picotte: Verser une subvention à la Corporation
Association insémination ovine Québec, afin que cet organisme
puisse prendre en charge l'opération du Centre d'insémination
ovine du Québec et ainsi prendre la relève du MAPAQ, Direction
des productions animales en ce domaine. Un protocole d'entente a
été signé, élaboré afin que le transfert
d'activités se fasse en conformité avec les objectifs poursuivis
par le MAPAQ. (14 h 40)
II y a, à date, 68 747 $ de versés et le prochain
versement est prévu, évidemment, en 1993-1994.
M. Baril: C'est nouveau ça? C'est la première
année que ça...
M. Picotte: Oui. M. Baril: Vérifié. Le
Président (M. Richard): Engagement 6.
M. Picotte: Aide financière au collège Macdonald
afin de rendre accessibles les informations du centre de documentation du
projet pour une agriculture écologique; un PAE de 50 000 $ en 1992-1993;
40 000 $ en 1993-1994; 30 000 $ en 1994-1995; 20 000 $ en 1995-1996 et 10 000 $
en 1996-1997. On a maintenant 25 000 $ de payés. D'ici la fin de mars,
on paie la balance et la subvention qui a été versée l'an
dernier, évidemment, était de 60 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 7.
M. Picotte: Adjuger un contrat au Groupe maintenance Couture inc.
pour la réfection de la couverture, phase VI, à l'Institut de
technologie agro-alimentaire de Saint-Hyacinthe. En conformité avec la
directive 1-79 du Conseil du trésor - la même directive que
tantôt - le ministère a demandé des soumissions sur
invitation auprès de fournisseurs de services. Dix firmes ont
été invités à soumissionner et cinq firmes ont
présenté une soumission: la plus basse, 55 680 $... Non, je
m'excuse, elles ne sont pas par ordre. La plus basse, 45 680 $, et la plus
haute, 55 680 $... Il y en a une autre à 59 681 $, oui. Et le montant
payé à date est de 42 691,59 $ pour la réalisation de 100
%, avec une économie de 3000 $ avec le montant de la soumission.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 8.
M. Picotte: Verser une subvention de 50 000 $ à la
compagnie Culinar inc. pour le développement de l'exportation dans le
cadre du programme d'intervention aux entreprises industrielles, Innovactions
III. Évidemment, c'est une compagnie qui a été
incorporée le 11 août 1976. Aujourd'hui, elle compte 5271
employés dans divers sous-secteurs alimentaires: biscuiterie,
pâtisserie et confiserie. Son chiffre d'affaires, en 1990, était
de l'ordre de 471 000 000 $, tout près. La compagnie distribue ses
produits dans l'ensemble du Canada et tente actuellement des percées au
Mexique et aux États-Unis. Le développement de l'exportation pour
analyser, adapter et positionner rapidement sur divers marchés
internationaux les produits manufacturés par l'entreprise. Cette aide
servira à réaliser des
études de marché et des activités de promotion en
vue de supporter le positionnement des produits. L'ensemble de ses
activités pour l'année 1992 sont évaluées à
310 000 $, et notre contribution, évidemment, est d'un maximum de 50 000
$. Il y a 80 % de réalisation. Il n'y a pas un montant de versé
à date, et on prévoit, d'ici la fin de mars 1993, qu'on devrait
payer les montants requis.
M. Baril: Vous avez dit qu'il n'y avait rien de versé
à date.
M. Picotte: Non. Il y a 80 % de réalisés
évidemment, et le projet vise à réaliser une étude
sur le positionnement de certains produits fabriqués par l'entreprise,
tels que les confitures, les gâteaux et le fameux Frulix - moins de
crème, moins de... finalement moins de gâteau, moins de sucre,
moins de ci, moins de ça.
M. Baril: C'est parce qu'on apprenait dernièrement que
Culinar mettrait en vente toute sa section épicerie, le groupe
épicerie, qui touche les biscuits, les confiseries et les chocolats
McCormick qui sont produits en Ontario. Je comprends que Culinar est
détenue à 35 % ou 36 %, je pense, par SOQUIA et qu'en même
temps elle mettrait en vente sa chaîne de distribution - si je peux
appeler ça de même - à travers le Canada, qui est
située dans huit capitales, je pense, du Canada. Je comprends que c'est
détenu par différents capitaux, mais j'aimerais ça avoir
l'opinion du ministre là-dessus, à savoir est-ce qu'on doit
encore laisser aller un réseau de distribution avec la
possibilité, évidemment, de perdre des emplois chez nous dans les
biscuiteries, entre autres, et les confiseries?
M. Picotte: Ça ne touche pas de la distribution
évidemment, ce à quoi vous faites allusion. Ça touche la
production comme telle et non pas le réseau de distribution.
M. Baril: Dans ce qu'ils veulent mettre en vente, ça ne
touche pas le réseau de distribution.
M. Picotte: Pas au niveau des gâteaux. Ils veulent
renforcer justement... Le pourquoi de cette démarche-là, c'est
dans le but de renforcer le niveau de la pâtisserie, selon ce qu'on nous
rapporte.
M. Baril: Parce que, selon mes informations, Culinar mettrait en
vente aussi son réseau de distribution. Il en a à Moncton,
à Halifax, à Toronto, il y en a deux au Québec, à
deux endroits. En tout cas, je ne les ai pas tous par coeur, je n'ai pas mon
dossier ici là. Et on disait que c'était pour se concentrer dans
la production de pâtisserie et, toujours dans l'article dont on a pris
connaissance, Culinar a acheté une pâtisserie américaine
qui s'appelle Draker, et cette pâtisserie serait... Comment? Drake
peut-être. Cette pâtisserie américaine accumulerait
déficit pardessus déficit et on vendrait le réseau
québécois pour payer le déficit de la compagnie Drake aux
États-Unis. Je vais vous dire que moi, en tout cas, je me questionne un
peu, mais on n'a pas plus d'information que ça. J'aimerais ça que
le ministre, peut-être... C'est ça, SOQUIA, je l'ai dit tout
à l'heure, détient 36 % des parts dans Culinar, mais il me semble
que le ministère, chez vous, devrait être au courant un peu de ce
qui se passe dans la filiale Culinar. Vous avez 36 % des actions.
M. Picotte: Ce dont nous sommes au courant, et, d'abord, il ne
faut pas oublier que SOQUIA est actionnaire minoritaire, c'est que Culinar veut
renforcer tout ce qu'on appelle le niveau pâtisserie. Et, ce dont elle
tenterait de se départir ne touche pas au réseau de la
pâtisserie comme tel, mais touche le réseau de la
distribution.
M. Baril: Non, là vous vous contredisez, M. le ministre.
Tout à l'heure, vous disiez que ça ne touchait pas le
réseau de distribution, que ça touchait uniquement la biscuiterie
puis les confiseries, la fabrication des biscuits et la compagnie Viau, entre
autres... Je vous le donne de mémoire: Viau, Lido, Grissoi, mais
McCormick, qui est des chocolats, qui est située en Ontario, toujours
selon l'information que j'ai, ça représente au-delà de
2700 emplois, je pense, dont 1000 au Québec. C'est ce
réseau-là qu'on met en vente, soit la biscuiterie et les
confiseries qui sont regroupées, selon leur définition... Je ne
sais pas comment ils définissent ça, mais ils appellent ça
le groupe épicerie. C'est ça qu'ils mettent en vente.
Puis, toujours selon l'information, leur réseau, qui est
situé dans différentes capitales canadiennes, est
également mis en vente pour renflouer le déficit qu'a
accumulé la compagnie Drake, située aux États-Unis, qu'ils
ont achetée en 1991, je crois, qui accumule déficit par-dessus
déficit et, supposément, à cause, entre autres, de la
grande compétitivité américaine dans ce secteur-là.
Les gens qui écrivaient l'article déploraient cette
situation-là que, pour permettre d'avoir un pied aux États-Unis,
en achetant une pâtisserie déficitaire, où la
compétition est énorme, on est en train de perdre le
réseau de distribution au Québec et des usines très bien
implantées chez nous, comme les Biscuits Viau, je crois, qui sont dans
l'est de Montréal, qui ont 245 ou 265 emplois. Et je me souviens, je
vois très bien aussi l'article, Culinar s'engageait à maintenir
les emplois à l'usine Viau tant qu'elle en sera propriétaire.
Imaginez-vous que ce n'est pas un trop gros engagement de sa part. C'est bien
évident que quand elle ne sera plus là, si elle vend... Et je
vais vous dire plus, dans
l'article, déjà on avait donné le contrat de vente
de tout ce que je viens de dire là à une compagnie de New York
qui se spécialise dans la vente de blocs d'actions - je suppose, je ne
sais pas comment ça marche - pour offrir ça à
d'éventuels acheteurs.
M. Picotte: On va essayer de démêler ça,
là. D'abord, l'actionnaire principal, c'est la Société
d'investissement Desjardins.
M. Baril: Oui.
(14 h 50)
M. Picotte: SOQUIA est actionnaire minoritaire. Ce que veut faire
Culinar, selon les informations que nous avons - et on me dit qu'on suit
ça de très près au niveau de SOQUIA, parce que nous sommes
au conseil d'administration - veut se départir du réseau de
production qui touche les bonbons, confiseries, biscuits, confitures et
biscottes. Et elle veut garder évidemment son réseau de
distribution. Et, le fait de s'affilier avec Drake Bakeries fait en sorte
qu'eux autres ont un bon réseau de distribution au niveau
nord-américain. C'est pour ça qu'ils veulent s'affilier pour
avoir un réseau de distribution intéressant. Ce sont les
renseignements que nous possédons à ce moment-ci. Et ils veulent
développer, évidemment, dans le but de faire ça pour
développer leurs pâtisseries.
M. Baril: Nous autres, le fait que SOQUIA a 35 % ou 36 % des
parts de ça, vous devez avoir quelqu'un sur le conseil
d'administration?
M. Picotte: Oui. Bien, on ne peut pas bloquer, évidemment,
aucune transaction.
M. Baril: non, non. je ne parle pas de bloquer, je ne vous
demande pas de bloquer ça non plus, mais je vous demande au moins de
savoir ce qui se passe là.
M. Picotte: SOQUIA surveille ça
régulièrement.
M. Baril: Et la décision semblerait... Pas semblerait
mais, selon l'information que nous avons, la décision est prise. C'est
mis en vente. Le conseil d'administration aurait...
M. Picotte: évidemment, le conseil d'administration a
décidé de le mettre en vente. la vente n'est pas encore
effectuée, à ce que je sache.
M. Baril: Non, non.
M. Picotte: Mais le conseil d'administration a
décidé de le mettre en vente. Sûrement que SOQUIA a dit ce
qu'elle avait à dire là-dedans, mais elle est un membre du
conseil d'administration parmi tous les autres.
M. Baril: On va dire que vous êtes là, vous avez des
représentants à SOQUIA. Est-ce que les représentants de
SOQUIA, même s'ils sont minoritaires, est-ce qu'ils ont appuyé
ça, cette vente-là ou s'ils ont amené des
réticences, ils se sont objectés ou ils se sont abstenus lorsque
la décision a été prise au conseil d'administration?
Ça a été quoi, la position de SOQUIA dans cette
décision-là?
M. Picotte: On me dit que SOQUIA ne se serait pas
prononcée lors de cette discussion-là parce que, justement, on
n'avait pas tous les renseignements pertinents pour se prononcer.
M. Baril: La décision est prise. Comment ça se fait
qu'ils ne se sont pas prononcés? Et, même s'ils ne se prononcent
pas, quand c'est le temps de prendre une décision difficile ils sortent
dehors et ils disent: On ne se prononce pas nous autres. Comment ça
marche, ça? Qui a défendu les intérêts du
gouvernement là-dedans, si SOQUIA n'a pas voulu se prononcer? Puis la
décision est prise parce que c'est mis en vente, là.
M. Picotte: soquia a dit que la décision était
prématurée, mais c'était tout ce qu'ils pouvaient dire
à ce moment-là puisque la décision du conseil
d'administration, de toute façon, on ne pouvait pas rien arrêter,
on était minoritaires.
M. Baril: Puis vous ne pouvez pas nous informer, en tout cas, sur
quel genre de questions SOQUIA s'est posé? Est-ce que c'est rentable,
ça, aux États-Unis? On dit que c'est déficitaire; selon
l'information que j'ai, c'est déficitaire. Puis le président de
Cuiinar actuellement, M. Jean-René Halde, il ne peut pas assurer que
ça va être rentable avant x temps; on ne sait pas quand. Bon. Et
là, on vend chez nous pour renflouer un déficit causé par
une entreprise qui a été achetée il y a deux ans à
peu près aux États-Unis. Ça, je me questionne à
savoir quelles questions... Est-ce que SOQUIA a demandé des
études? Est-ce que SOQUIA, les représentants ont
demandé...
M. Picotte: M. le Président, si le député
d'Arthabaska veut soumettre ses questions, moi, je vais les transmettre
à SOQUIA et on lui donnera une réponse. Mais c'est évident
qu'on va répondre pour SOQUIA; on ne répondra pas pour la
compagnie Culinar.
M. Baril: Non, ça, je comprends que vous avez 35...
M. Picotte: Alors, énumérez votre série de
questions et je vous acheminerai la réponse. Pour l'instant, je ne l'ai
pas.
M. Baril: SOQUIA est quand même sur le conseil
d'administration. Les représentants de SOQUIA sont sur le conseil
d'administration de Culinar pour défendre les intérêts du
gouvernement, défendre l'argent du gouvernement qui est investi
là-dedans.
Donc, tout à l'heure, vous nous avez dit que les
représentants de SOQUIA trouvaient que c'était une
décision prématurée. Moi, je veux savoir: Suite à
cette décision qu'eux autres considéraient
prématurée, est-ce que vos représentants ont
demandé des études plus approfondies? Quelles questions ces
gens-là ont posées au conseil d'administration de Culinar pour
défendre les intérêts du Québec?
M. Picotte: ça, ça fait une première
question que je vais acheminer à soquia puis on vous donnera une
réponse. s'il y en a d'autres, ajoutez-les.
M. Baril: Est-ce que SOQUIA ou les représentants ont
été partie prenante dans cette décision? Est-ce qu'ils ont
dit: Suite aux informations qu'on a eues, on est d'accord, on n'est pas
d'accord, on s'abstient? Ou bien s'ils ont fait valoir - même s'ils sont
minoritaires - leurs intentions à eux autres de s'opposer à cette
vente-là?
M. Picotte: Alors, une deuxième question à laquelle
je vous donnerai une réponse. Autrement dit, je prends avis de vos
questions, parce que je n'ai pas le gars de SOQUIA dans ma poche pour
répondre à ça, puis je n'étais pas assis au conseil
d'administration, ça fait que... Mais énumérez-les toutes
puis, moi, je vais vous répondre, c'est certain. Si eux autres ne me
répondent pas, ils vont se faire planter. C'est aussi simple que
ça.
M. Baril: Voyez-vous, M. le Président, c'est à la
fin de décembre ou au début de janvier, je pense, que la
décision a été prise. Ça fait un mois et demi, au
moins, certain, que la décision a été prise et que c'est
rendu public, parce que, moi, je l'ai pris dans les journaux. Mon réseau
d'information... Je n'ai pas des filières partout, mais je lis les
journaux quand même, et c'est de l'information que j'ai prise dans les
journaux. Et, je vous le dis, ça fait plus d'un mois que la
décision est prise, et je m'étonne que vous ne soyez pas plus au
courant...
M. Picotte: Oui, je suis au courant. Je vous ai répondu
que le conseil d'administration de SOQUIA m'a avisé qu'il ne pouvait pas
recommander la vente nécessairement, parce qu'il manquait...
M. Baril: Pourquoi?
M. Picotte: ...parce qu'il n'avait pas tous les
éléments nécessaires, mais, indépendamment du fait
qu'il me disait ça, le conseil d'administration avait
décidé de mettre en vente. Alors, moi, je vous dis que, oui,
j'étais au courant. On m'a dit ça. On m'a dit: On ne peut, pour
l'instant, puis on s'abstient de faire une recommandation là-dedans
à cause de cette situation-là.
À partir de ce moment-la, vous me demandez: Est-ce que, par la
suite, ils ont enclenché un processus pour faire une étude pour
voir si ça allait être rentable ou pas? Ça, c'est toutes
des données que je n'ai pas et je suis prêt à vous
répondre par la suite. Mais, ça, je ne possède pas ces
réponses-là.
M. Baril: Est-ce que SOQUIA... Comme on le disait, on n'a pas
assez d'information. Est-ce qu'ils ont demandé de reporter la
décision ou bien, même s'ils l'ont demandé, le conseil
d'administration a décidé: Nous autres, on la prend pareil, puis
on tranche, on s'en va? C'est sur quelle base, sur quelle étude que
SOQUIA... Parce que je ne peux pas parler pour les autres. Je sais que le
ministre ne peut prendre position pour les autres, mais sur quelle étude
ou sur quelle donnée de base SOQUIA a dit: Nous autres, on n'est pas
assez informés, il manque quelque chose pour prendre une décision
à l'heure où on se parle?
M. Picotte: Oui, mais c'est ça que je vous explique. Quand
bien même vous me questionneriez encore une heure et quart, moi, je n'ai
pas de problème. Mais je dis: Je ne suis pas capable de vous
répondre à ce moment-là, parce qu'on ne m'a pas
donné dans ces détails-là toutes ces
réponses-là. Maintenant, ce que je vous offre, je vous dis:
Demandez-moi tout ce que vous voulez savoir. Il y en avait une étude ou
il n'y en avait pas? Ont-ils demandé de s'abstenir ou de ne pas
s'abstenir? Ont-ils demandé de reporter ou de ne pas reporter? C'est
toutes des questions que je vais leur poser, puis je vais vous donner la
réponse. Là, je vais savoir exactement ce qu'ils ont fait assis
à la table du conseil d'administration.
M. Baril: Mais vous, comme ministre, est-ce que vous avez
posé des questions à SOQUIA quand vous avez appris ça,
quand vous avez su ça? Vous avez demandé quoi à
SOQUIA?
M. Picotte: Oui, oui, je dis: On m'a informé qu'eux autres
n'avaient pas suffisamment de détails pour être en mesure de se
prononcer, qu'ils n'approuvaient pas, assis à la table du conseil
d'administration, cette vente-là pour l'instant. Donc, c'est pour
ça qu'ils se sont abstenus. Et on m'a dit: M. le ministre, on ne pourra
rien arrêter, parce que le conseil d'administration, nous sommes
minoritaires. Voici ce qu'on a dit. Moi, je vous dis ce que je sais.
Après ça, est-ce qu'ils ont fait d'autres démarches, ils
ont fait
d'autre chose? Ça, ce bout-là, je ne le sais pas. Je peux
prendre des renseignements puis vous acheminer les réponses.
M. Baril: Bon là, je suis bien prêt...
J'apprécie l'ouverture du ministre, mais la question que je me pose, le
questionnement que je me fais, c'est que ça fait un mois et demi et plus
que la décision est prise. Puis je comprends que le ministre n'a pas
toutes les réponses dans ses poches, mais ça fait plus d'un mois
et demi que la décision est prise, puis le ministre ne semble pas avoir
été informé plus que les premières questions qu'il
a posées à SOQUIA, puis qu'eux autres ont dit: Bien là, on
ne sait pas ceci, puis on ne sait pas ça, puis on n'est pas sûr.
Actuellement, on s'abstient. La décision est prise, ça fait un
mois et demi. SOQUIA, elle a fait quoi?
M. Picotte: M. le Président, indépendamment...
M. Baril: Est-ce que, quand est venu le temps de prendre la
décision au conseil d'administration, après l'information que
SOQUIA a eue, est-ce qu'ils ont dit non ou bien qu'ils rejettent ça?
C'est quoi, les raisons?
M. Picotte: Ils ont dit non, ils ont dit non, ils ont dit non. Je
vous l'ai dit clairement: Ils ont dit non. Ils se sont abstenus de voter, parce
qu'ils trouvaient que, pour eux autres, ils n'avaient pas les renseignements
nécessaires pour se prononcer là-dessus. Donc, ils ont dit: Nous
autres, on ne peut pas entériner ça pour l'instant. Maintenant,
le conseil d'administration qui est là puis qui est assis alentour de la
table, eux autres, ils ont dit: Nous autres, majoritairement, on décide
qu'on le fait pareil. Vous me demandez: Qu'est-ce qu'a fait SOQUIA après
ça? Bien là, je ne peux pas vous répondre
là-dessus. Je dis: Je vais vous acheminer des réponses. Ils ont
dit non, qu'ils ne pouvaient pas se prononcer là-dessus parce qu'ils
n'avaient pas suffisamment de renseignements au moment où ça
s'est discuté au conseil d'administration.
M. Baril: C'est quand même surprenant que la
décision se prenne, que SOQUIA dise: Nous autres, on n'a pas assez de
renseignements, puis que les autres personnes autour de la table auraient assez
de renseignements; eux autres, ils auraient pris la décision.
M. Picotte: Moi, je pense que ce qui aurait été
surprenant, c'est qu'on soit majoritaire puis que la décision se prenne
pareil, tout en ne voulant pas. Mais comme on est minoritaire, bon, on agit en
minoritaire. On est assis là puis quand la majorité dit
ça, c'est comme un vote à l'Assemblée nationale, dans le
fond. (15 heures)
M. Baril: SOQUIA, c'est le deuxième plus gros actionnaire.
Ce n'est pas un individu qui a la moitié d'une part à 0,50 $; 35
% des parts, c'est le deuxième plus gros actionnaire. C'est quand
même assez important. C'est certain que si SOQUIA avait tout simplement
dit: Bien, nous autres, on n'est pas d'accord, on s'abstient, ou bien, on ne
prend pas position, ça ne fait pas des défenseurs bien, bien
forts des intérêts du Québec.
M. Picotte: Vous êtes la deuxième plus grosse
formation politique à l'Assemblée nationale, dans un
régime démocratique; c'est bien plus que le Parti
Égalité ça. Puis, quand un vote se prend, vous êtes
obligés de vous plier. Qu'est-ce que vous voulez, c'est fait comme
ça, une table de conseil d'administration.
M. Baril: Oui, mais ils n'ont pas voté. Ils se sont
abstenus.
M. Picotte: Ils se sont abstenus, mais les autres ont
voté. Quand vous vous abstenez, vous autres, qu'est-ce qui se passe? Il
n'y a plus rien qui se passe. Vous vous abstenez puis les autres votent pour,
puis c'est fini.
M. Baril: Mais, au moins, l'Opposition ici, M. le
Président, fait valoir ses argumentations puis discute un peu avant de
faire passer n'importe quoi. C'est ça que je veux savoir, là.
M. Picotte: M. le Président, ça dépasse
évidemment l'engagement qu'on a ici là, mais quand on va arriver
aux crédits, SOQUIA est interpellée parce qu'il y a des deniers
de l'État puis ils viendront s'asseoir ici puis vous leur poserez toutes
les questions que vous voudrez.
M. Baril: En tout cas, j'espère que, même si
ça regarde pour ça, le ministre va m'envoyer les réponses
pareil.
M. Picotte: Moi, vous savez, je n'étais pas assis
là puis je n'ai pas le temps d'aller m'as-seoir là non plus,
mais, tout simplement, je vous ai offert ça: toutes les questions que
vous voulez savoir, posez-les puis on va vous donner une réponse. Ils
doivent avoir une réponse à donner. S'ils n'en ont pas, on
verra.
M. Baril: Ça, M. le ministre, je comprends que vous, vous
n'avez pas le temps de vous asseoir là mais, quand même, SOQUIA
ça relève de vous et le gouvernement du Québec a mis
plusieurs millions de dollars dans Culinar - plusieurs millions de dollars.
C'est sérieux. Il me semble qu'il faudrait se poser plus de questions
à l'effet de dire: SOQUIA, il y a 35 % des parts d'investies
là-dedans. Peu importe, même si vous êtes minoritaire, la
décision que vous avez prise là, vous allez me rendre des comptes
à moi. Vous
allez me dire ça été quoi vos objections, pourquoi
vous n'avez pas pris la décision, sur quoi les autres se sont
basés pour la prendre, cette décision-là. Et le ministre
peut toujours essayer d'user d'influence s'il juge que c'est un secteur, un
réseau qu'on doit préserver ou qu'on doit essayer de trouver
d'abord des actionnaires québécois pour que ça reste chez
nous. Il me semble qu'en tant que ministre de l'Agriculture et de
l'Alimentation c'est un rôle primordial qu'il a à jouer.
M. Picotte: C'est ce que fait SOQUIA présentement. Vous
n'avez pas l'intention que je vienne vous dire, puis que SOQUIA vienne vous
dire: On est en discussion avec un tel, un tel, pour tâcher d'acheter
ça au niveau québécois. Je pense bien que là-dessus
vous n'aurez pas de réponse puis, si SOQUIA voulait vous en donner, je
vais les empêcher de vous en donner. C'est ça qu'ils font, SOQUIA,
présentement. Ils essaient d'intéresser d'autres personnes pour
les laisser sur le marché québécois. SOQUIA, quand
même, préserve ces intérêts-là.
M. Baril: Mais, ce qui est surprenant, puis c'est extraordinaire
là-dedans, ça semble être une vente de garage qu'on fait
là. On vend des actifs intéressants pour le Québec pour
payer ce qui est déficitaire aux États-Unis. Dans les
informations que j'ai eues, c'est ça, c'est pour renflouer un
déficit causé par... On dit même que ça serait une
erreur d'avoir acheté Drake aux États-Unis. Ce serait une erreur
qui aurait été faite voilà deux ans d'acheter Drake, mais
on veut camoufler cette erreur-là en vendant nos actifs ici au
Québec qui sont rentables, pour payer l'erreur qu'il y a aux
États-Unis puis continuer à perpétuer cette
erreur-là. Puis là-dessus, SOQUIA a payé 35 % de ces
affaires-là.
M. Picotte: Évidemment, M. le Président, SOQUIA se
posait les mêmes questions que le député d'Arthabaska
puisqu'ils ont dit qu'ils n'avaient pas suffisamment de renseignements pour
être en mesure de se prononcer à ce moment-là. Ils devaient
se poser les mêmes questions.
M. Baril: au lieu de s'abstenir, pourquoi soquia ne s'est pas
opposée d'abord, au conseil d'administration? même si ça
avait passé pareil, ils auraient pu s'opposer.
M. Picotte: On vous donnera réponse pour voir comment ils
ont agi. Ils viendront s'expliquer. Je n'ai pas de problème avec
ça, moi.
M. Baril: O.K., M. le Président.
Le Président (M. Richard): Engagement 9.
M. Picotte: Rembourser Pagé, Jean-Guy, de la rue du
Souvenir, Chomedey, Laval, des taxes municipales pour 38 515 $.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Richard): engagement 10.
M. Picotte: La même chose, taxes municipales, Vanden Abeele
& fils, Pierrefonds, 71 894,16 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 11.
M. Picotte: Même chose pour Robert et Joseph Clermont,
Pierrefonds, 35 505,84 $.
M. Baril: Le ministre peut-il me donner deux minutes, là,
parce qu'il y a un document qu'il faut que je retourne, et il faudrait que je
regarde ça si c'est...
M. Picotte: Pas de problème. M. Baril: Ce ne sera
pas long.
Le Président (M. Richard): Alors, nous suspendons pour
quelques instants.
(Suspension de la séance à 15 h 6) (Reprise à 15 h
12)
Le Président (M. Richard): Alors, la commission, avec
grand plaisir, reprend ses travaux. Nous en étions à l'engagement
12 du mois de mai 1992. M. le ministre, vous avez la parole. L'engagement 11a
été vérifié.
M. Picotte: C'est une remise de taxes à Roger et Lionel
Bibeau, de Pierrefonds pour 32 939,64 $.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Alors, 13, c'est nos paiements de dépenses
d'approvisionnement en électricité pour les périodes
1991-1992 et 1992-1993, à Hydro-Québec, pour un montant de 2 050
900 $.
M. Baril: Est-ce que les...
M. Picotte: C'est sur deux ans, évidemment.
M. Baril: oui. est-ce que les organismes sont inclus
là-dedans ou bien si c'est comme la téléphonie, les
organismes vont venir à part après?
M. Jacob: Ça, c'est notre station de recherche de
Deschambault, nos ITA. On a encore à notre charge quelques stations de
pompage dans
des cours d'eau municipaux, nos laboratoires et notre... en fait, ce
sont les édifices dont le ministère est propriétaire,
où il y a des stations de pompage pour lesquelles on fournit encore de
l'électricité; 1140 taillon, c'est un entrepôt, ça,
qui appartient au ministère, et l'édifice des pêches
maritimes à gaspé.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Alors, nous en sommes à
l'engagement 14.
M. Picotte: oui, m. le président, c'est entreprise r.
cloutier et ass., saint-augustin de mirabel, taxes municipales et scolaires, 29
496,57 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Nous en sommes à
l'engagement 15.
M. Picotte: C'est une microbrasserie, je pense, encore, Brou-Bec
inc, Chambly, volet 3, Innovactions III, qui est fait évidemment en
harmonie avec l'environnement, pour un montant de 95 435 $, et on a à
date, de versés, 89 708 $ et c'est final. Donc, ça n'a pas tout
à fait coûté le montant qui était prévu.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Nous en sommes à
l'engagement 15, à l'engagement 16, je m'excuse.
M. Picotte: Accorder une aide maximale de 100 140 $ à
Phytoclone inc. Grande-Ligne, Saint-Paulin, pour le développement et la
mise au point d'un produit de micropropagation in vitro pour une production de
géraniums. Alors Innovactions III, volet 3, en harmonie avec
l'environnement, évidemment; il n'y a rien de versé à date
et, à la fin de février, on me dit qu'il y aura un montant de 29
095 $ à être versé pour 30 % de réalisation.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): J'appelle l'engagement 17.
M. Picotte: L'entreprise manque de financement. Donc, le projet
n'a même pas commencé à se réaliser et il risque
d'être abandonné.
M. Baril: C'est l'engagement 16, ça?
Le Président (M. Richard): L'engagement 17.
M. Baril: Ah, 17.
M. Picotte: C'est l'engagement Mycotec (1992) inc, à
Carignan: une nouvelle champignonnière de pleurotes.
M. Baril: Qui devait être implantée à
Asbestos? Parce qu'on dit «subvention pour l'implantation à
Asbestos».
M. Picotte: Oui. On me dit que ces actionnaires-là
chercheraient présentement des actionnaires belges. Je ne sais pas s'il
vont les trouver.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 18.
M. Picotte: Aide financière maximale de 60 000 $ à
l'entreprise Café Casa Doré inc, boulevard Hamel à
Québec pour le volet 2 dans le programme Innovactions III. C'est la
gestion des entreprises. Il n'y a pas un sou de versé à date et
ça pourrait être un paiement prévu pour le prochain
exercice financier, 1993-1994, 60 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 19, le dernier pour
le mois de mai.
M. Picotte: Permettre de payer à la Société
immobilière les locaux de la Régie des marchés agricoles,
346 440,25 $. Il y a, de versé... Au moment où on comptabilisait
ça, c'était rendu à 377 570,22 $, 92 %.
Le Président (M. Richard): Nous passons donc à juin
1992. Engagement 1.
Juin
M. Picotte: Verser une aide financière maximale de 83 500
$ à l'entreprise Maison Cousin (1980) inc, Montréal, volets 1, 2
et 4 du programme Innovactions III. Cette entreprise-là, depuis sa
fondation, oeuvre dans le secteur de la boulangerie de
spécialité. Suite à une importante acquisition
d'équipement en 1984, elle est passée d'un mode de production
artisanal à un mode de production de type industriel. Le chiffre
d'affaires a connu des augmentations annuelles de 10 % à 20 % au cours
des trois dernières années. Dans l'activité de marketing,
on a un maximum de 8000 $ qu'on peut leur verser; dans l'informatisation, 8000
$, maximum; dans le programme de gestion de la qualité, 45 000 $,
maximum et, dans le programme activités de marketing à
l'exportation, 22 500 $, pour un total de 83 500 $. A date, on a 8000 $ de
versés, 35 % du volet 2 effectué, et les paiements prévus
vont se faire en mars ou avril 1993.
M. Baril: Ils fabriquent quoi, eux autres, là, Maison
Cousin? Du pain?
M. Picotte: Des bagels, des brioches, «baguettines»
de pain précuites, emballées sous atmosphère
modifiée.
M. Baril: C'est beau. Vérifié.
Le Président (M. Richard): J'appelle l'engagement 2.
M. Picotte: L'Institut québécois de
développement de l'horticulture ornementale, 325 000 $ au cours de
l'exercice financier. Cette industrie, évidemment, accuse un taux de
croissance de quelque 15 % par année. Les secteurs des services:
jardinerie, aménagement paysager, et ces deux secteurs-là
progressent au rythme de la demande. Cependant, les secteurs de la production
pépinière et serres, malgré tout, n'arrivent pas à
suivre la croissance de la demande et à améliorer suffisamment
leur degré d'autosuffi-sance. Exemple, le secteur
pépinière, 30 % d'au-tosuffisance; le secteur des serres, 50 %
seulement. Donc, on vise à atteindre l'autosuffisance dans ce
domaine-là. Il y a un potentiel de développement
considérable dans le secteur de la production et toutes les plantes
employées en aménagement paysager peuvent être
avantageusement produites au Québec. Rusticité, économie
de transport, service à la clientèle... Nous avons
évidemment une collaboration avec eux. Il y a 300 000 $ de versés
au moment où on se parle et le paiement des 25 000 $ qui demeurent va
s'effectuer au mois de mars 1992-1993. L'an passé, on avait versé
335 000 $ à cet organisme, à cet institut.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Baril: L'autre, c'est des taxes scolaires et municipales.
Ça peut être vérifié, quant à moi.
M. Picotte: Oui.
Le Président (M. Richard): Engagement 4.
M. Picotte: La même chose, M. le Président, Ferme
lavalloise inc, à Saint-François-de-Laval.
M. Baril: Vérifié. Engagement 5, pareil.
Le Président (M. Richard): Engagement 5,
vérifié. Engagement 6.
M. Picotte: Les services offerts par l'intermédiaire du
Fonds des services informatiques du ministère des Communications pour
l'exploitation du système du MAPAQ et ce, pour un montant de 1 110 250
$. ce montant-là couvrira toutes les dépenses nécessaires
à l'exploitation des systèmes du mapaq, de même que
certains services-conseils à faire par la dgi. comme les dépenses
prévues pour 1992-1993 se conforment à la diminution de 3,4 %
exigée par ce fonds, le ministère n'est pas requis d'obtenir
l'autorisation du conseil du trésor avant de procéder à
cette dépense. lesdites dépenses seront faites en
conformité avec la loi sur le ministère des communications,
évidemment. montant payé à date, 762 531,90 $; 69 % de
réalisation, donc; la balance au début de mars.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 7.
M. Baril: Remboursement des taxes.
M. Picotte: Taxes municipales.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 8.
M. Picotte: Taxes municipales à Lavai.
M. Baril: Même chose.
Le Président (M. Richard): Engagement 9.
M. Picotte: Autoriser le MAPAQ à verser une aide maximale
de 550 000 $ à Les aliments CJD inc, Cap-de-la-Madeleine, visant
l'implantation de rodage de nouveaux procédés et de nouvelles
technologies ainsi que l'acquisition et la mise en place des immobilisations
nécessaires à cette production. Afin d'éviter la fermeture
de l'usine située au Cap-de-la-Madeleine, Les aliments CJD,
propriété à 100 % de J.N. Brochu inc, qui se
spécialise dans la fabrication et la distribution de repas
légers, désire par ce projet donner une nouvelle vocation
à l'entreprise.
L'usine produira dorénavant des jambons cuits dans leur jus
naturel. Le projet vise l'acquisition des immobilisations nécessaires
à cette nouvelle production et couvre également les coûts
d'implantation et de rodage de cette nouvelle technologie. Alors, on parle de
550 000 $ dans le cadre du projet Innovactions, volets 3-A et 3-D. Le projet
total est de 5 500 000 $ et il y a eu une création de 40 emplois en plus
de sauvegarder les 16 qui étaient là. Donc, un ajout de 40
emplois.
Évidemment, il n'y pas un versement de fait mais on aura un
paiement à faire, d'ici la fin mars, de 300 000 $ parce qu'on calcule
qu'il y a au-delà de 40 % de réalisation du projet
d'effectuée.
M. Baril: Le ministère, sur les 5 500 000 $, paierait 550
000 $.
M. Picotte: II paierait 550 000 $.
M. Baril: C'est 40 emplois de créés et le maintien
de 16 autres.
M. Picotte: En plus d'avoir protégé les 16
autres.
M. Baril: Ça fait quasiment 100 000 $ l'emploi.
Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 10.
M. Picotte: Contrat à Derko Itée pour la peinture
extérieure des divers bâtiments du Service de zootechnie de
Deschambault. On a peinturé nos bâtiments. Il y a eu,
évidemment, un appel d'offres selon la directive du Trésor 1-79.
Quinze firmes ont été invitées à soumissionner,
neuf firmes ont présenté une soumission, la plus basse qui
était non conforme, évidemment, c'était Décoration
Fleur De Lys inc, Sainte-Foy, Québec. Il y en a eu d'autres,
évidemment, dont les soumissions ont été reçues en
retard. Et les deux conformes étaient Derko Itée et Réal
Bé-dard, au montant de 30 820 $. C'a fini par coûter 31 965 $.
Probablement une couple de gallons de peinture de moins qui avaient
été évalués.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 11. (15 h 20)
M. Picotte: Engager les crédits nécessaires pour
permettre la réalisation du projet de M. Fabrice Charmeaux, de
St-Rémi-de-Tingwick, en vertu du programme d'aide à la production
ovine. Évidemment, c'est de l'aménagement de bergerie,
amélioration de la productivité de l'élevage ovin,
promotion de la femelle hybride, station privée d'évaluation
génétique des béliers, centre satellite
d'insémination artificielle ovine. Et c'est un programme,
évidemment, qui est norme, et le montant payé à date est
de 29 994 $. Donc, à toutes fins utiles, on a fini de payer, moins 6
$.
M. Baril: Ce programme-là, est-ce que c'est au pourcentage
de l'investissement?
M. Picotte: Oui, 30 % des investissements, maximum de 15 000 $ et
50 % pour la construction d'un centre de... Dans la construction d'une
bergerie, par exemple, c'est 30 %; maximum de 15 000 $. Donc, on me dit que c'a
coûté 55 440 $ pour la construction de la bergerie. Et la
construction d'un centre d'insémination ovine, c'a coûté 30
000 $, et nous autres on paie au maximum 50 %, donc 15 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 12.
M. Picotte: Verser à la Fédération de l'UPA
des Laurentides une somme de 150 000 $ pour l'année budgétaire
1992-1993. C'est suite à un avis de non-conformité au code du
bâtiment et à une volonté d'affecter le site actuel de
l'encan de Masson à une autre utilisation. Le propriétaire des
installations a signifié à la Fédération de l'UPA
des Laurentides son intention de ne pas renouveler son bail de location
à partir du 1er juin 1992. Comme il est primordial de conserver dans la
région une telle structure de mise en marché, compte tenu de
l'importance de la production bovine, pour le maintien et le
développement de l'agriculture régionale de l'Outaouais et des
Laurentides, et de l'implication des gens du milieu, nous avons accepté
de verser un montant de 150 000 $, montant qui a été payé
à date.
M. Baril: Les travaux sont finis?
M. Picotte: Oui, les travaux sont finis et c'a été
inauguré, même, à ce qu'on me dit.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Et je tiens à souligner que le
Développement régional a collaboré aussi pour un autre 150
000 $; ça fait 300 000 $.
Le Président (M. Richard): Engagement 13, toujours de juin
1992.
M. Baril: C'est les taxes municipales et scolaires.
Vérifié.
M. Picotte: Les taxes.
Le Président (M. Richard): Engagement 14.
M. Picotte: Les taxes.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 15.
M. Picotte: Les taxes.
Le Président (M. Richard): Engagement 16.
M. Picotte: Projet annulé, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Engagement 17.
M. Baril: À 16, il est annulé, mais c'est parce que
ça fait une couple qu'on voit passer qui sont annulés. C'est
parce qu'il n'y a pas d'avenir dans le champignon? Est-ce qu'il y a des raisons
pourquoi les investisseurs ont manqué de fric? L'économie va mal.
Je ne sais pas si... Ça fait plusieurs qu'on passe et on voit ça,
c'est annulé.
M. Picotte: Oui, on me dit que c'est uniquement des exigences
financières dans ce cas-là. Ils n'ont pas de mise de fonds.
M. Baril: Eux autres, quand ils présentent le projet au
ministère, ils vont présenter le projet et, s'il est
accepté, ils espèrent que ça va les aider à trouver
des mises de fonds? «C'est-u» comme ça que ça
marche?
M. Picotte: Bien, c'est toujours ce qui se passe. Les gens
disent: On est allé dans les banques. Et les banques ont dit: Bien,
ça dépend. Allez-vous avoir de l'aide gouvernementale? Il faut
savoir ce que le gouvernement est prêt à vous donner. Alors, ils
nous forcent quasiment à dire comment, nous autres, on pourrait y aller
dans une situation semblable à celle-là et, un coup qu'ils ont
ça, ils partent avec la lettre et ils vont tester les...
Évidemment, nous autres, on a dit dans la lettre, parce qu'il y a une
lettre rattachée à ça: II faut que vous fournissiez la
preuve aussi d'une mise de fonds de 200 000 $. Et ils ne sont pas capables de
nous fournir ça.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 17.
M. Picotte: Aide à la production agricole, 125 000 $. Ah!
C'est le fameux Norton Creek dont on a parlé et qui doit se finaliser un
jour.
M. Baril: C'est fini, ça? C'est réglé? Pas
le cour d'eau, mais le procès, c'a eu lieu?
M. Picotte: Non.
M. Baril: C'est 125 000 $ de plus? Attendez un peu,
là.
M. Jacob: C'est que la poursuite a produit des nouvelles
dépositions d'experts et on a été obligé de
continuer aussi avec les experts pour, si vous voulez, faire contrepoids aux
nouvelles déclarations de l'expert ou des experts de la partie qui nous
poursuit, à toutes fins pratiques. Comme c'est une poursuite qui
excède les 3 000 000 $, il faut s'organiser pour être capable de
répondre adéquatement aux indications de la poursuite.
M. Baril: Elphège Goyette, c'est l'entrepreneur,
ça?
M. Picotte: Oui.
M. Baril: on doit penser ou présumer... est-il encore en
opération, lui, elphège goyette? est-ce fermé? est-ce en
faillite, ça, ou si ça opère encore?
M. Jacob: Selon mes informations, il n'est pas
opérationnel. Il n'est pas encore en faillite. Il est sûrement
appuyé, je ne sais pas, par une banque ou...
M. Baril: on sait que le ministère, ça va lui
coûter, en tout cas, à date, 325 000 $ au moins. on présume
que, de l'autre bord, ça doit lui en coûter autant.
M. Jacob: Oui.
M. Baril: J'espère qu'il n'est pas sur l'aide
juridique.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: II y a peut-être des banques qu'on ne
connaît pas.
M. Baril: Comment?
M. Picotte: C'est peut-être des banques qu'on ne
connaît pas qui le financent.
M. Baril: Lui, il actionne le ministère parce que, je
pense, le ministère lui avait enlevé le contrat des travaux de
Norton Creek...
M. Jacob: C'est ça.
M. Baril: ...parce qu'il ne répondait pas aux exigences,
aux conditions du contrat. C'était ça?
M. Picotte: C'était une question de surveillance des
travaux.
M. Jacob: En gros, c'est ça. Il prenait des délais
importants dans l'exécution des travaux. On arrivait au printemps, il y
avait encore des possibilités d'inondation. Il tentait de
négocier une augmentation de son contrat. Finalement, il a quitté
le chantier et, nous, on a mis fin à son contrat et on est allé
chercher la caution ou la compagnie qui était en caution de son travail
pour finir les travaux. À partir de là, il a entrepris des
poursuites contre le ministère.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Le dernier engagement de juin
1992, l'engagement 18, M. le ministre.
M. Picotte: compagnie gaufres maison itée, ville de
saint-laurent, application du volet 1-a dans innovactions iii et du volet 4-a
aussi, accès à l'information, développement de
l'exportation, pour un montant de 49 350 $. à date, il y a 3383,69 $ de
payés et 25 % de réalisation du projet. d'ici la fin de mars, on
va avoir d'autres choses à payer. je ne sais pas si ce sera la
totalité. cette maison-là est dans la production de pâte
à gaufres et de cornets gaufrés à la
crème glacée et au yogourt glacé.
M. Baril: Vous nous mettez l'eau à la bouche, M. le
ministre.
M. Picotte: Ce n'est pas bon pour le député de
Lévis et pour moi.
M. Baril: Non, non, d'Arthabaska. Pensez à votre
collègue.
M. Picotte: Le député d'Arthabaska, il n'a pas de
problème. Il brûle ses calories.
M. Baril: Vous ne me voyez pas comme il faut.
M. Picotte: Non, non, j'ai dit que, ça, ce n'est pas bon
pour le député de Lévis et le député de
Maskinongé.
M. Baril: Non, non, je sais. J'ai compris.
M. Picotte: Pour le député d'Arthabaska, il n'y a
pas de problème; il brûle ses calories.
Le Président (M. Richard): Je vous ai induit en erreur, M.
le ministre, il y a un 19e engagement en juin, le dernier.
M. Picotte: J'allais vous le dire, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Je m'en excuse humblement. Vous
avez la parole, M. le ministre.
M. Picotte: Faute à moitié pardonnée. Alors,
Québec Vrai, c'est la même chose, 50 000 $ à la
Fédération des producteurs de miel pour tâcher de mettre
sur pied un système de certification. On me dit que c'est à la
veille d'être complété et c'est la Fédération
des apiculteurs du Québec qui sera l'organisme de contrôle.
M. Baril: Ça, les 50 000 $, est-ce que...
M. Picotte: Je vous ai piqué de curiosité,
j'imagine!
M. Baril: ha, ha, ha! non. c'est parce que ça fait
quelques occasions... est-ce que ces 50 000 $ sont disponibles pour chacune des
fédérations de producteurs qui veulent...
M. Picotte: Ce n'est pas automatique, à ce qu'on me dit.
Il n'y a pas de programme automatique, mais on les regarde cas par cas. Quand
ils veulent, évidemment, s'inscrire à l'intérieur de
ça, on regarde ce qu'il faut pour être en mesure de les aider.
M. Baril: Mais sur quoi est basé le montant de 50 000 $,
si ce n'est pas automatique? Est-ce un maximum ou bien si c'est un programme
régulier?
M. Picotte: C'est un maximum. C'est ça, c'est un
maximum.
M. Baril: C'est le programme Innovactions III.
Vérifié. (15 h 30)
Le Président (M. Richard): Maintenant, nous passons aux
engagements de juillet et août, sauf que, dans vos documents, les
engagements de juillet, qui sont au nombre de six, sont dans l'inventaire du
mois d'août.
Une voix: Ah oui?
Le Président (M. Richard): Pas pour des raisons pratiques,
c'est tout simplement une erreur cléricale. Le document jaune que vous
avez reflète des engagements qui ont déjà
été acceptés. Alors, vous passez au document qui a... La
feuille d'introduction est rosé. C'est le premier engagement, Roidel
inc.
Juillet
M. Picotte: C'est ça. C'est l'entreprise Roidel. Une aide
financière de 45 972 $ pour l'application du volet II du programme
Innovactions. Roidel est une entreprise qui importe près de 50 sortes
d'épices brutes. Elle les transforme en plus de 150 épices ou
mélanges et s'en sert comme principal intrant pour fabriquer divers
produits déshydratés, telles que les bases de sauce. Ses marques
de commerce sont Alika, Chef-atout et Roidel. C'est dans le cadre du programme
Innovactions III. À date, il n'y a pas de paiement de versé. On
attend, évidemment, les documents pertinents et tout ça, et
ça devrait se faire dans le courant du mois de mars ou, je pense, plus
en cours d'année 1993-1994.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2. M. le
ministre.
M. Picotte: Une aide financière maximale de 129 000 $
à l'entreprise Bonbons associés 2000 inc, à Vanier, dans
le cadre du programme Innovactions III, sous le volet II, Amélioration
de la gestion des entreprises, et volet III, Innovation en harmonie avec
l'environnement. On me dit que ce sera payé, en partie, d'ici à
la fin de mars 1993, mais il n'y a aucun montant de versé à
l'heure actuelle.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Accorder une aide financière
maximale de 127 720 $ à l'entreprise Produits Ronald, division de
A. Lassonde et fils inc, Saint-Damase, pour le développement et la mise
au point d'un nouvel emballage de plastique souple pour la conservation et la
commercialisation du maïs-épi stérilisé. C'est
l'optimisation d'un procédé de stérilisation et de
conservation de maïs-épi en sachets souples en vue de l'obtention
d'une meilleure qualité du produit fini, la prospection de
marchés d'exportation avec le produit pour en établir
l'acceptabilité par le consommateur international. Le coût du
projet innovateur se situe à 127 720 $, dont 114 820 $ sont
reliés à la mise au point du procédé et 12 900 $
à la prospection des marchés. L'aide financière
accordée dans le cadre du programme Innovactions, volets III et IV,
consiste en une subvention égale à 50 % des dépenses
encourues et admissibles. Donc, c'est du 50 %. À date, il n'y a aucun
versement de fait. On me dit que le niveau de réalisation est à
100 % et que ça devrait nous être présenté d'ici
à la fin de mars 1993.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: Agrilait, coopérative agricole, 73, route de
l'Église, Saint-Guillaume, pour l'aider à optimiser une nouvelle
ligne de séchage du lactosérum et réaliser une
étude de faisabilité en vue de l'intégration de
l'ultrafiltration à cette ligne. C'est dans le comté de
Nicolet-Yamaska, dans le comté de notre président. Ce projet
comporte deux éléments: les essais nécessaires pour
optimiser une nouvelle ligne comprenant I évaporation, la catalysation
et le séchage du lactosérum, pour une aide de 17 000 $ au
maximum; le deuxième élément comporte la
réalisation d'une étude de faisabilité en vue de
l'intégration de l'ultrafiltration à la ligne de transformation
du lactosérum, pour une aide maximale de 10 000 $. À date,
évidemment, il y a 17 000 $ de versés et il reste la balance
à verser en 1993-1994, donc 10 000 $.
M. Baril: Vérifié. Excusez.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5. M. le
ministre.
M. Picotte: C'est la branche 1 du cours d'eau
Gauthier-Fréchette et du cours d'eau Pierre-Fréchette, dans la
municipalité régionale de comté de Maskinongé,
circonscription électorale de Maskinongé.
Le ministère de l'Agriculture confie, à la suite d'un
appel d'offres public, l'exécution des travaux de drainage prévus
dans les cours d'eau précités à l'entrepreneur Cap
excavation inc, de Cap-de-la-Madeleine, 24 900 $. Le coût total des
travaux s'élève maintenant à 26 080 $. Alors, en bas de 25
000 $, il ne serait pas venu aux engagements financiers, mais, à cause
de la majoration, ça l'amène aux engagements financiers.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Brasserie Brou-Bec inc, de Lennoxville. Pour
l'application des volets I, II et IV du programme d'intervention auprès
des entreprises industrielles et commerciales bioalimentaires, Innovactions
III, pour un montant maximum de 115 000 $.
C'est une microbrasserie qui oeuvre au Québec depuis plusieurs
années en production de bière, dont les marques sont la
«Massawippi» et la «Blanche de Chambly», qui s'appelle
maintenant la «Maudite», me dit-on.
M. Baril: Les montants sont-ils versés?
M. Picotte: C'est une nouvelle bière, la maudite
bière. Montant payé à date, 47 745,91 $, et la balance
d'ici à la fin de mars.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): ça termine les
engagements pour juillet. nous passons maintenant au mois d'août 1992. le
premier engagement, m. le ministre...
M. Picotte: Charles Cayer, M. le Président... Ne vous
laissez surtout pas distraire par celui qui est à votre droite.
Le Président (M. Richard): pas du tout. je porte
intérêt aux engagements, m. le ministre, vous ne pouvez pas vous
imaginer avec quelle intensité.
M. Picotte: Vous êtes chanceux d'en avoir confiance. Moi,
pas tout à fait encore.
Le Président (M. Richard): II faut prendre des risques, M.
le ministre. Ha, ha, ha!
M. Picotte: Vous êtes plus «risqueux» que
moi.
Août
Le Président (M. Richard): L'engagement 1, Jules Pelletier
inc.
M. Picotte: Autoriser le ministère de l'Agriculture, Jules
Pelletier inc, pour la correction du système électrique à
l'ITA de La Pocatiè-re. C'est la directive 1-79 du Conseil du
trésor. Quatre firmes ont été invitées à
soumissionner. Deux firmes ont présenté une soumission, une
de
25 900 $, l'autre de 30 980 $, et le travail a été
effectuée 100 %, à 27 878 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: Une aide financière maximale de 80 000 $ dans
le cadre du programme Innovac-tions III, volets I et II, à l'entreprise
Boulangerie Faucher et fils inc, Principale, Saint-Méthode-Frontenac.
Fondée en 1947, cette boulangerie oeuvre aujourd'hui dans les secteurs
de la pâtisserie et de la boulangerie de spécialité sur
base industrielle. Depuis ses débuts, elle a connu une croissance
continue et graduelle, favorisée par un maintien constant des membres de
la famille et sa renommée en région. Ils fabriquent des beignes
au sirop d'érable. C'est une bonne affaire. Si le monde peut en manger
en masse pour écouler le sirop d'érable.
M. Baril: S'ils pouvaient remplir le trou de sirop, ça
ferait du bien.
M. Picotte: Oui. S'ils pouvaient même mettre du sirop
d'érable dans le trou. On pourrait leur suggérer de mettre du
sirop d'érable dans le trou. Ça irait mal pour les gens au
régime, parce que les gens au régime, habituellement, ils mangent
juste les trous, évidemment. Alors, prochain paiement... Il n'y a aucun
paiement de fait. Prochain paiement en mars 1993.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Alors, à la suite de la discussion,
c'était 1700 $ la page; comme vous avez vu, on est rendu à 1520 $
la page. C'est un contrat, évidemment. Il y a 31 094,43 $ de
payés, début mars. Prochain paiement, début mars.
M. Baril: C'est beau. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: Subvention de 25 000 $, Corporation du service de
main-d'oeuvre de l'UPA, afin de défrayer 50 % des coûts d'une
campagne publicitaire visant à mobiliser la main-d'oeuvre
nécessaire pour les productions animale, fruitière et
maraîchère pour l'année financière 1992-1993. C'est
dans le cadre d'un programme que nous avons avec l'UPA pour permettre d'avoir
des gens qui viennent travailler pour faire la cueillette, évidemment,
de ce que vous savez, les carottes, les choux et...
M. Baril: Ça, c'est de la publicité faite au
Québec pour avoir de la main-d'oeuvre québécoi- se?
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Est-ce qu'il y a encore beaucoup de travailleurs
étrangers qu'on engage? Le ministère, avant, il payait.
M. Picotte: II y a un programme à frais partagés
avec le Canada, à ce qu'on me dit, là. Des étrangers, il y
en a pas mal. Je ne sais pas le nombre, mais il y en a encore pas mal trop -
bien, pas trop, parce que ces gens-là viennent... Je veux dire,
comparativement au taux de chômage - il faut bien expliquer ça -
qu'on a au Québec... Je suis content d'aborder cette question-là
parce que, des fois, je dis ça dans mes tournées
régionales et tout le monde me regarde comme si je sortais d'une autre
planète. (15 h 40)
Vous savez, on a des taux de chômage, dans des régions, de
15 %, 16 %, 17 %, 18 %, 20 %. Il y a des gens qui cherchent à embaucher
du monde pour faire la cueillette. Ce n'est pas du «cheap labor».
Il ne faut pas se tromper, parce que je pense qu'il y a un bon salaire de
rattaché à ça, plus payant, en tout cas, que ce que les
gens peuvent retirer quand ils sont sur une assistance quelconque.
Malgré tout ça, on est obligé de faire venir des avions
encore bien pleins de gens de l'extérieur pour venir assurer la
récolte. Je trouve que, là, il y a un... En tout cas, moi, je
vais vous dire une chose, ce n'est pas tout le monde, évidemment, qui
sait ça, mais peut-être qu'on porterait un jugement moins
sévère si on savait qu'il y a peut-être des gens qui
pourraient se trouver des jobs là et qui ne veulent justement pas ou qui
trouvent tous les moyens pour les éviter, ces jobs-là. Ça
existe, malheureusement; c'est ça, la réalité. C'est la
même chose pour les producteurs de lait quand ils cherchent des
aides-fermiers, ce n'est pas évident qu'ils sont capables de trouver
ça facilement. Moi, je trouve qu'il y a une conscientisation à
faire. Je me dis que je serais d'accord pour faire venir ces gens-là de
l'extérieur quand on n'a plus de main-d'oeuvre disponible, mais quand on
récolte un taux de chômage entre 12 % et 20 % dans certaines de
ces régions-là où on les fait venir, entre autres, c'est
assez questionnable quand même.
Évidemment, il faut en faire venir parce qu'on ne peut pas
laisser ça sur le champ non plus et laisser périr ça.
Peut-être qu'il y a des gens qui se lamentent. J'écoute, des fois,
les lignes ouvertes et il y a des gens qui se lamentent qu'il n'y a pas
d'ouvrage et que c'est épouvantable. Il y a des efforts,
évidemment, qui sont faits parce qu'il y a un ratio d'établi sur
le fait qu'on puisse faire venir de la main-d'oeuvre de l'extérieur. Il
y a un effort de fait et il faut que les personnes soient capables de nous
démontrer qu'elles ont fait tous les efforts
nécessaires pour en embaucher. Ça semble un peu paradoxal
quand quelqu'un nous démontre qu'il a fait tous les efforts pour en
embaucher et qu'il n'est pas capable d'en trouver et que Statistique Canada
sort un taux de chômage de 17 % après. C'est assez
spécial.
M. Baril: C'est sûr qu'on a une société
malade, mais on a un système aussi - il faudrait peut-être qu'il
soit amélioré. Si on regarde aussi notre système
d'assurance sociale, ça, c'est des emplois, à 90 % ou 95 %,
occasionnels, à temps partiel. Souvent, le bénéficiaire
d'aide sociale, il va se priver d'avoir un emploi comme ça parce que,
quand l'emploi va être fini, il va peut-être être 15 jours, 3
semaines ou 1 mois sans avoir de chèque qui va rentrer, tandis que,
quand il est sur le BS, là, il a la sécurité, il rentre
à tous les mois. Quand tu as deux ou trois enfants... Souvent, les gens
qui sont là-dessus, en tout cas, des familles avec un certain nombre
d'enfants, tu te préoccupes et tu dis: Si je suis trois semaines sans
qu'il rentre une cent et que, là, il va falloir que je me rebatte pour
avoir mon aide sociale, là, il préfère s'asseoir et c'est
le moindre effort. Donc, il faudrait...
M. Picotte: Par contre, des fois, s'il calcule tout aussi et s'il
gagne un peu plus cher à travailler là, avec la différence
des semaines qu'il peut attendre, une couple de semaines, des fois, il a encore
un surplus, mais ce n'est pas tous les gens qui calculent de la même
façon non plus.
M. Baril: Les gens...
M. Picotte: Évidemment, il y a beaucoup de maux de reins
aussi qui empêchent les gens de travailler.
M. Baril: Ah! Les maux de reins et, des fois, il y en a qui ont
la corde du coeur trop longue, ils s enfargent dessus.
M. Picotte: Ils ont peur de piler dessus et de
s'étouffer.
M. Baril: Oui. Et il y en a beaucoup aujourd'hui aussi... C'est
plus payant de vendre du tabac. Les producteurs sont obligés de
s'acheter des chiens, crime, pour surveiller leur hangar, leur remise à
tabac; ils se font voler leurs feuilles, leurs ballots, quand ce n'est pas les
cotons au complet dans le champ, à l'automne. Ça fait qu'on s'en
vient...
M. Picotte: Tant que les chiens ne se mettront pas à
fumer, il n'y aura pas de problème!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Ha, ha, ha! On s'en vient dans une
société... On va passer, M. le Président...
Le Président (M. Richard): On va passer au
cinquième engagement.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Ah oui! Parce que, là, j'ai failli faire un jeu
de mots. Ha, ha, ha! Ça aurait été sans malice, remarquez
bien.
M. Picotte: C'est de la location d'espace dans le cadre de la
participation à l'Exposition provinciale de Québec qui se tiendra
du 19 au 30 août 1992. Donc, c'est quelque chose qui a déjà
été fait. Ça a coûté 33 818 $ pour louer des
espaces pour être présent à l'Exposition provinciale par la
Direction des communications. Le maire de Québec trouvait qu'on n'en
louait pas assez, évidemment.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Verser une subvention de 54 000 $ à la
compagnie Les Plats du chef inc, Pointe-Claire, volet 1-A, Accès
à l'information, 2-A, Amélioration de la gestion des entreprises,
4-A, Développement de l'exportation du programme d'intervention,
Innovactions III. La compagnie Les Plats du chef inc. oeuvre dans la production
de mets préparés et hors-d'oeuvre surgelés. Ses ventes
sont fortement concentrées au Québec et spécifiquement
chez Club Price. Diversifier ses marchés et étendre la
commercialisation de ses produits. Donc, un maximum de 54 000 $ qui est
acceptable. Montant payé à date, 30 503,19 $ et, d'ici la fin de
mars, on devrait verser la balance.
M. Baril: Le questionnement que je me pose, M. le
Président: Comment être capable de justifier de dépenser
des sommes d'argent pour aller vers les Maritimes quand on sait que les quatre
provinces ne font même pas la moitié de la population du
Québec? On sait que les marchés sont, au Québec et en
Ontario, vers les États-Unis. Est-ce que c'est de l'argent bien
placé, d'essayer d'aller découvrir et de percer des
marchés où il n'y a pas de monde? J'écoutais, hier soir,
un reportage sur Terre-Neuve...
M. Picotte: D'abord...
M. Baril: ...quelque 500 000 de population.
M. Picotte: Ils ont préparé un plan; c'est
ça qu'on a accepté, un plan de marketing pour le marché de
l'Ontario.
M. Baril: Comment? Vous avez... Excusez.
M. Picotte: C'est pour le marché de l'Ontario qu'on a
accepté parce qu'ils préparent un plan de marketing...
M. Baril: Oui, mais on marque «et dans les Provinces
Maritimes».
M. Picotte: Oui, mais on ne refuse aucun marché non plus.
On essaie d'explorer tous les marchés possibles.
M. Baril: Oui, mais l'île-du-Prince-Édouard...
M. Picotte: Les supermarchés non plus, les clubs Price
et...
M. Baril: ...quelque 100 000 de population... En tout cas. C'est
quoi, Les Plats du chef? Ils font quoi, eux autres? Quelle sorte de plats ils
préparent, Les Plats du chef?
M. Picotte: C'est simplement des mets préparés, des
hors-d'oeuvre surgelés.
M. Baril: Ah! Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: Cuisine nature inc, Boucher-ville, pour l'application
du volet I-A, Il-A et IV-A dans Innovactions III. La production de muffins
surgelés. Elle vient d'aménager dans une nouvelle usine, en 1991,
à Boucherville. Elle dispose de capacités nouvelles qu'elle veut
utiliser au maximum et, évidemment, elle est en train de
développer de nouveaux marchés en Nouvelle-Angleterre pour ses
produits de boulangerie et une percée en Grande-Bretagne. L'aide
financière, au montant maximum de 45 000 $ sur un total de 90 000 $,
c'est-à-dire que c'est 50 %; il y a 7500 $ de versés. On ne sait
pas ce que ça donnera d'ici à la fin de mars 1993 parce qu'il y a
un niveau de réalisation de 30 % au moment où on se parle.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: Compagnie Nostrano inc, à Montréal.
Accès à l'information, volet IV-A, Développement
d'exportation, Innovactions III. C'est dans le jambon, évidemment:
jambon cuit préparé au sirop d'érable - encore là,
on essaie de passer le sirop d'érable un peu partout - et un
pepperoni...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: ...de style américain. Son jambon à
l'érable, si vous avez remarqué dernièrement la
publicité, a reçu un premier prix à
Paris. Au Salon international de l'alimentation à Paris, il a
reçu un premier prix, son jambon à l'érable, et elle veut
prendre, évidemment, ces marchés-là. On n'a pas un sou de
versé encore à date. Il y a 75 % de réalisation du projet,
pour un montant maximum de 50 000 $. Ça devrait être d'ici
à la fin de mars.
M. Baril: Je remarque une chose. Comment ça se fait que
les gens ne sont pas pressés de collecter le gouvernement? Vous dites:
II y a 75 % des travaux effectués à date. Vous autres, vous ne
payez pas sur réception de factures? S'il y a...
M. Picotte: Ils préfèrent envoyer les factures d'un
seul trait, j'imagine.
M. Baril: les gens n'ont pas besoin d'argent. c'est surprenant
parce qu'il y en a plusieurs dont on voit qu'il y a 75 %, 80 % des travaux et
il n'y a pas encore une cent de versée parce qu'ils ne présentent
pas les factures, probablement. c'est quand même surprenant.
M. Picotte: II y en a qui peuvent nous avoir
présenté les factures, mais il manque peut-être bien des
documents que, nous autres, on leur demande de nous fournir, des exigences
administratives peut-être.
M. Baril: Habituellement, les délais pour traiter une
demande de remboursement, c'est quoi en moyenne?
M. Picotte: En dedans d'un mois, il a son chèque.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Picotte: Ah! Les Croustilles Yum Yum, à Warwick. (15 h
50)
M. Baril: Les Yum Yum.
M. Picotte: Volet I, Accès à l'information dans le
cadre d'un programme d'intervention auprès des entreprises industrielles
et commerciales du secteur bio-alimentaire, Innovactions III. Distribution de
croustilles' et différents produits de collation depuis plus de 30 ans.
Suite à l'arrivée de la nouvelle équipe de direction en
1990, les ventes de croustilles sont passées de 12 200 000 $ à 20
700 000 $, en 1990-1991. Ils ont bien fait de changer le conseil
d'administration. L'entreprise distribue ses produits à travers le
Québec, Terre-Neuve, le Nou-veau-Brunswick, dans l'est de l'Ontario.
Présentement, l'industrie de la croustille est en pleine croissance. Ils
désirent développer une nouvelle
saveur dans le domaine de la croustille, afin de se tailler une piace
intéressante dans le marché en croissance: les tortillas, la
croustille ondulée et la croustille légère. Projet qui est
évalué à 100 000 $, dont on paie 50 %. Je n'ai pas le
niveau de réalisation, mais on me dit que, d'ici à la fin de
mars, ils devraient nous présenter ce qu'il faut pour être en
mesure de finaliser le dossier.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 10.
M. Picotte: Accorder une aide financière maximale de 60
000 $ à l'entreprise Café Robin inc, 988, Place Trans-Canada,
Longueuil. C'est dans le cadre du programme Innovactions III, volet II,
Amélioration de la gestion des entreprises. Celui-là,
évidemment, c'est le volet Aide à la gestion d'un laboratoire et
l'embauche d'un diplômé qualifié comme gestionnaire d'un
programme de contrôle de la qualité. On nous a dit que tout
était en marche, mais que le versement serait prévu vers juin
1993, selon les renseignements qu'on a obtenus.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11.
M. Picotte: C'est 50 000 $ à la compagnie Les Breuvages
Nora înc. pour l'aide au développement de l'exportation, dans le
cadre du programme Innovactions III. Cette compagnie a débuté son
exportation de production et de commercialisation d'eau de source en mai 1986.
Dès la première année d'opération, elle a mis
l'accent sur l'exportation et elle a comme objectif de doubler ses ventes au
Mexique. Dès la première année d'opération, en
1991, 113 629 caisses. Nora vise une percée sur le marché
japonais aussi en 1992 - et Mirabel - via deux agents commerciaux japonais
respectifs. À date, il y a 39 % de niveau de réalisation et on
paierait d'ici à la fin de mars 1993.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 12.
M. Picotte: Biscuits Leclerc inc, de Saint-Augustin-de-Desmaures.
Pour l'application du programme d'intervention auprès des entreprises
industrielles et commerciales, Innovactions III. L'entreprise oeuvre au
Québec depuis 87 ans dans la production de biscuits sous la marque
Leclerc. En 1991, deux nouveaux types de produits ont été
lancés sur le marché du Québec: des barres granola et des
biscuits gaufrés chocolatés. Elle demande l'aide
financière offerte de 100 000 $ par le programme Innovactions.
L'entreprise, évidemment, va s'impliquer pour 340 000 $ avec des
activités hors Québec, 150 000 $, plus des activités de
marketing aux États-Unis, 190 000 $. Il n'y a rien de
complété. Si tout va bien d'ici à la fin de mars, ils
devraient nous présenter les papiers requis.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 13.
M. Picotte: Les Aliments Leika inc, de Saint-Léonard, pour
l'application du volet II, Amélioration de la gestion des entreprises,
et du volet IV, Développement de l'exportation, Innovactions III. Cette
entreprise oeuvre dans le conditionnement et la mise en marché des
breuvages, tels la tisane et le thé. La requérante a mis au point
de nouvelles saveurs de tisane et de thé. Parmi ces saveurs, six sont
des exclusivités.
M. Baril: Elles doivent être bonnes.
M. Picotte: Oui. La première année, l'entreprise a
vendu 430 000 $ de tisanes - ça fait bien des poches de tisanes,
ça - et, pour les six premiers mois de 1992, les ventes ont
été de 755 000 $. Donc, ça a presque doublé en six
mois.
M. Baril: Quels montants sont versés?
M. Picotte: 56 905 $ sur 90 000 $; la balance d'ici à la
fin du mois de mars.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 14.
M. Picotte: L'entreprise Les Mets du Commensal inc. fabrique et
distribue des mets végétariens vendus à l'état
frais. On dénombre 150 produits préparés à l'usine,
tels que soupes, mets chauds, salades, pains et gâteaux.
M. Baril: Combien il y a de versé, à date? Je ne
veux pas vous couper, là, mais... C'est quoi, les montants versés
à date?
M. Picotte: Montant payé à date, 400 000 $; 80 % de
réalisation. La balance en 1993-1994.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 15.
M. Picotte: Ranch Lambton inc. Développement d'une
nouvelle gamme de produits, l'évaluation du type de conditionnement
requis et le développement d'une image et d'une présentation
graphique distinctive pour ses produits. Volet III toujours, Innovactions III,
c'est-à-dire une ferme d'environ 500 bisons qui effectue
l'élevage pour
la reproduction et la transformation à forfait de la viande de
bison et de ses sous-produits; 59 200 $, maximum. Il y a eu 19 000 $ de
versés. Le prochain versement d'ici à la fin de mars 1993 et on
parle d'un niveau de 85 % de réalisation.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 16.
M. Picotte: 79 500 $. Les Entreprises Champost inc, Saint-Basile.
Les Entreprises Champost désire poursuivre sa croissance de façon
planifiée et, à cette fin, l'entreprise propose d'engager un
diplômé en sciences alimentaires en vue d'implanter un programme
de gestion de qualité. Donc, volet II, embauche d'un directeur des
finances, 15 000 $ maximum; programme de gestion de qualité, 60 000 $
maximum; achat de logiciels spécialisés, 4500 $ maximum; pour un
total de 79 500 $. Donc, il n'y a aucun versement d'effectué. Il y a
juste 35 % de niveau de réalisation, à date. D'ici à la
fin de février, on parle qu'on pourrait verser jusqu'à 8540 $,
selon les factures qui nous ont été soumises ou qui vont nous
être...
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 17.
M. Picotte: La Laiterie de La Baie Itée, ville de La Baie,
volet IV, Innovactions, le dynamisme régional. C'est pour mieux
répondre à une croissance des produits et profiter du
marché en émergence que représentent les yougourts
glacés, et ce, visant principalement les marchés de
l'exportation. Il y a, évidemment, un montant possible de 285 924 $. Il
y a la création de cinq emplois. Et, à date, on parle de
réalisation... Le projet a été reporté au printemps
pour la construction. Donc, on dit que ça va se réaliser et les
paiements vont arriver en cours d'année 1993-1994.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 18.
M. Picotte: Naturdel inc. C'est une serre hydroponique de 2,1
hectares construite durant l'été 1989. Les actionnaires, Dominion
Textile inc. et Sobeys inc, avaient, en 1986, construit et mis en place une
serre de 2000 mètres carrés à des fins de
développement, de recherche et de culture hydroponique de la tomate. La
personne spécialisée n'a pas encore été
engagée. Donc, compte tenu qu'il n'y a pas de personne d'engagée
à date, on n'a pas fait de versement et on n'a pas engagé quoi
que ce soit. On ne sait même pas si le projet sera continué, au
moment où on se parle.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 19.
M. Picotte: Cuisichef au menu inc, Beau-port, qui emploie 21
personnes, se spécialise dans la fabrication de plats usinés
à base de viande. L'aide possible, 139 250 $. À date, il y a eu
45 000 $ de versés; 35 % de réalisation. D'autres versements
pourraient être effectués d'ici à la fin de mars 1993. Pas
la totalité, mais d'autres, selon, évidemment, ce qu'on nous
apportera comme documents.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 20.
M. Picotte: C'est les taxes. Donc, on les a en série,
évidemment.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 21.
M. Picotte: Les taxes.
Le Président (M. Richard): L'engagement 22.
M. Picotte: Transport des animaux à l'Exposition royale de
Toronto. C'est le programme de transport des animaux à l'exposition pour
l'exercice financier 1992-1993, et a versé une subvention à la
même exposition représentant 25 % et 12,5 % des prix versés
aux éleveurs du Québec pour les exercices financiers 1992-1993 et
1993-1994 respectivement. On parle d'un montant de 40 000 $. Les paiements
devraient être effectués vers la fin de février 1993.
M. Baril: Ça, c'est des sommes que vous versez à
l'Exposition royale de Toronto, qui, elle, paie les producteurs, les
éleveurs.
M. Picotte: C'est pour le transport des animaux
québécois à l'exposition.
M. Baril: Oui. Mais c'est l'Exposition royale qui, elle,
rembourse les producteurs, les éleveurs, avec ces sommes d'argent
là. (16 heures)
M. Picotte: On verse une partie aux éleveurs,
évidemment, pour leur transport, puis pour les prix... Pour les prix,
évidemment, on verse à l'Exposition royale Winter Fair, qui,
elle, les donne aux éleveurs. Donc, il y a deux sortes de paiement:
à l'exposition pour les prix et aux éleveurs pour le
transport.
M. Baril: La participation du ministère pour les prix,
ça s'en va en décroissant?
M. Picotte: C'est ça. L'entente que nous
avons, c'est 12,5 % cette année. M. Baril:
Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 23.
M. Picotte: Engagement 23. Direction de la santé animale.
C'est quatre hottes à flux luminaire, classe II, type A-B3. Ça
doit être de l'informatique, ça. 26 552,94 $. Compagnie
scientifique Mandel Itée, à Lachine.
M. Baril: C'est versé, la somme?
M. Picotte: Oui, c'est des achats. M. Jacob va vous expliquer
ça.
M. Jacob: En fait, c'est des équipements de laboratoire.
C'est des hottes pour éliminer les senteurs ou les gaz qui pourraient
être dégagés par certains travaux de laboratoire qui sont
effectués. En fait, c'est des compartiments.
M. Baril: C'est bien.
Le Président (M. Richard): L'engagement 24.
M. Picotte: Engagement 24, M. le Président. C'est un
montant payé, à date, de 250 000 $, une aide financière
à l'entreprise Les serres Sagami, de Chicoutimi. Plan de restructuration
financière de l'entreprise. Elle oeuvre dans le domaine de
l'acériculture pour une exploitation de type familial qui opère
sur une superficie de 1,25 hectare et se spécialise en production de
tomates à longueur d'année.
Le capital-actions priviligié par l'entreprise, 250 000 $;
capital-actions ordinaire, 200 000 $, pour un montant de 450 000 $. La
subvention est de 250 000 $. L'effort de toutes les parties concernées
place l'entreprise dans une situation adéquate pour assurer sa
rentabilité en tenant compte de la capacité d'investissement de
tous les partenaires.
M. Baril: C'est dans le cadre de quel programme, ça?
M. Picotte: Ça, ça a dû être fait dans
le cadre de... On me dit que ce n'est pas dans le cadre d'un programme norme.
C'est un dossier d'étude ad hoc.
M. Baril: II doit avoir un beau dossier, pour 250 000 $.
M. Picotte: Sûrement!
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 25.
M. Picotte: Le Fonds de solidarité est à
l'intérieur de ça aussi. Quand on regarde ça, c'est des
dossiers qui sont un petit peu plus élaborés. Caisse populaire,
Fonds de solidarité, nous autres...
M. Baril: Le Fonds de développement régional est-il
là aussi?
M. Picotte: Pas à ma connaissance. Pas à ma
connaissance.
M. Baril: C'est bien. Engagement 25.
Le Président (M. Richard): L'engagement 25.
M. Picotte: L'entrepreneur L A. Hébert Itée.
Exécution de travaux de drainage, 2 688 395,23 $. Le Norton, phase III,
dans la circonscription électorale de Beauharnois-Hun-tingdon et les
jardins de Napierville. Évidemment, il y a 42 entreprises qui ont
demandé des documents de soumission; 11 ont soumissionné et, de
la plus basse à la plus haute, il y a une différence de 2 300 000
$. On a, à date, à la fin de février, le montant
payé, 308 276,42 $; 40 % de réalisation des travaux. On dit que
le gouvernement fédéral a déboursé, à date,
dans ça, 275 239,47 $.
M. Baril: C'est la dernière phase, ça? M.
Picotte: Non. Il reste...
M. Jacob: II resterait encore une autre phase. La première
phase, on a fait le lit central. Là, on a commencé et... La
deuxième phase, c'est tous les barrages de retenue des eaux. La
troisième phase serait la consolidation de tous les tributaires, parce
qu'on est tous en sol instable dans tout le périmètre.
M. Baril: La quatrième phase, ça va être
quoi?
M. Jacob: J'espère que ça va être fini.
M. Baril: Non, non. Vous avez dit... Ici, c'est la phase III dont
on parle.
M. Picotte: C'est la dernière phase.
M. Jacob: Phase I, c'était le central; phase II,
c'étaient les grands barrages...
M. Picotte: Celle-là, c'est la dernière phase.
M. Jacob: II me semble que oui.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 26.
M. Picotte: Un montant additionnel de 1810 $ au contrat
d'amélioration des branches 4, 7, 9 et 12 de la décharge du lac
Maltais, fjord du Saguenay. Donc, comme ça dépasse 25 000 $,
bien, il arrive aux engagements financiers pour un montant total de 26 685
$.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 27.
M. Picotte: Raynald Bussières inc, pour la fourniture et
l'installation d'une génératrice au service de zootechnie de
Deschambault. En conformité avec la directive du Trésor 1-79, il
y a des firmes qui ont été appelées à
soumissionner. Il y a 3 firmes qui ont présenté des soumissions
conformes, de 43 000 $ à 51 500 $. Nous avons évidemment
octroyé ça à la plus basse soumission, Raynald
Bussières, qui avait une différence de 600 $ avec l'autre. Le
montant payé à date est de 34 972 $ et 100 % d'effectué,
donc une économie d'une dizaine de milliers de dollars, pas loin.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): c'était le dernier
engagement pour le mois d'août 1992. nous arrivons donc au mois de
septembre 1992. l'engagement 1. m. le ministre.
Septembre
M. Picotte: Que le ministère de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation soit autorisé à signer
l'entente avec la Corporation du PATLQ pour le financement et
l'exécution du programme d'analyse des troupeaux laitiers du
Québec et à verser à la Corporation les montants
prévus à l'entente jusqu'à concurrence de 3 015 000 $ pour
l'année 1992-1993.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: C'est à cet endroit-là, d'ailleurs,
qu'on a eu la visite de M. Eltsine.
M. Baril: Oui.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Baril: A-t-il l'intention de mettre un contrôle de
même chez lui? Il reste de l'ouvrage à faire.
M. Picotte: II n'a pas les mêmes moyens, je pense.
M. Baril: Oui. Engagement 2.
M. Picotte: Encadrement technique à 27 clubs; montant
d'aide financière de 25 000 $ et plus; mise en commun des services
agricoles. On a vu ça cet avant-midi, là, c'est des clubs
d'encadrement technique. Vous avez la liste, là, et on tient compte,
évidemment, des remarques que vous nous avez faites pour les
régions 10 et 11, pour le futur.
M. Baril: Ce n'est pas les mêmes personnes, en tout
cas.
M. Picotte: C'est le même monde. M. Baril:
Comment?
M. Picotte: C'est le même monde, je pense.
M. Baril: Oui, mais je parle des responsables ou des
permanents.
M. Picotte: Oui, il y a des noms...
M. Baril: Ils ne reviennent pas tous, ce n'est pas les
mêmes. Certains reviennent...
M. Picotte: Oui.
M. Baril: Bon, en tout cas. Oui, vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Trois organismes ci-dessous mentionnés en
vertu du volet Aide à la mise en marché des programmes de
développement ^ de l'agriculture au Bas-Saint-Laurent-Gaspésie,
îles-de-la-Madeleine, Abitibi-Témiscamingue; 25 000 $ chacun.
C'est 3 fédérations de l'UPA. Payé à date, 25 000
$; dans le cas de la Gaspésie, 25 615 $; dans le cas du
Bas-Saint-Laurent, 27 191 $; dans le cas de l'abitibi-témiscamingue, 28
384,71 $. c'est un programme norme.
M. Baril: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: Quarante-deux syndicats de gestion agricole, des
montants d'aide de 25 000 $ ou plus, conformément aux modalités
du programme, parce qu'il s'agit d'un programme qui est norme. Le montant
payé à date, 959 832,40 $, selon le C.T. C'est le programme des
syndicats de gestion qu'on a vu cet avant-midi. Vous avez la liste
annexée, évidemment, avec le montant à chacun des
syndicats de gestion.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: Rembourser aux bénéficiaires...
Ça, c'est des taxes municipales et scolaires, en série.
M. Baril: Vérifié. (16 h 10)
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Aide au développement de l'agriculture en
Abitibi-Témiscamingue afin de contribuer à la réalisation
d'une étude sur la mise en valeur des lots intramunicipaux. Notre
contribution, évidemment, était de 30 000 $. On a payé
à date 15 000 $, et le prochain versement devrait arriver dans
l'année qui vient pour tâcher de finaliser tout ça.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: Produits Quatre Étoiles inc, située
à Québec. C'est une compagnie qui oeuvre dans la production de
charcuterie à base de volaille et de porc. À cause de
l'encombrement des marchés de la charcuterie traditionnelle à
base de porc, les administrateurs de la compagnie ont entrepris
récemment de commercialiser les produits de charcuterie à base de
poulet et de dinde. Dans Innovactions III, pour un montant total de 32 500 $
admissibles. Programme norme. Aucun montant de versé. Si tout va bien,
on devrait nous présenter tout ce qu'il faut d'ici à la fin de
mars 1993.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: Tomasso Corporation oeuvre dans la production de mets
préparés surgelés et de spécialités
italiennes. Avec la corporation professionnelle du CRIQ, la compagnie a
récemment installé une nouvelle ligne d'emballage de mets
préparés très performante et qui permet aussi de
développer de nouveaux marchés. Montant d'aide maximum, 38 000 $,
donc 50 % puisque la compagnie injecte 76 000 $. Programme norme. Il y a
1964,40 $ de versés à date. Il y a 10 % de réalisation.
D'ici à la fin de mars, on devrait compléter le tout.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Picotte: Maurice Guillemette, Port-Royal,
Saint-Grégoire, ville de Bécancour, pour le développement,
l'acquisition et la mise en opération de deux robots. Fondée en
1963, M. Guillemette, l'entreprise, spécialisée dans le transport
et le service automobile, réoriente sa vocation en 1979. Elle commence
à ce moment la transformation de viande pour la consommation animale.
Elle représente maintenant plus de 90 % du chiffre d'affaires de
l'entreprise, cette production-là.
La compagnie a produit, l'an passé, 35 000 000 de kilos de viande
de volaille et de poisson. Alors, évidemment, elle est éligible
à un montant maximal de 169 775 $. Il y a 88 255 $ de payés, il y
a 90 % de réalisation, ce qui suppose que, d'ici à la fin de
mars, on aura payé le tout.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 10.
M. Picotte: les aliments carrière inc,
saint-denis-sur-richelieu, pour l'application du programme innovactions iii.
les marchés des états-unis et de l'europe sont ses principaux
marchés. l'aide financière offerte, 50 %. on parle de 50 000 $ et
de 80 % de réalisation. les paiements devraient s'effectuer d'ici
à la fin de mars. il n'y a aucun paiement d'effectué à
date.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11.
M. Picotte: Là, on remarque l'engagement d'une somme de 35
000 $ en téléphonie, pour la Régie des marchés
agricoles et alimentaires. La même chose que le tribunal de ce matin.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Ça termine les
engagements de septembre 1992. Nous nous rendons donc à octobre 1992.
L'engagement 1. M. le ministre.
Octobre
M. Picotte: Entreprises G. & M. Laplante Itée., pour
la réfection de l'escalier est à l'Institut technologique
agro-alimentaire de La Pocatière, directive 1-79 du Conseil du
trésor. Les entreprises qui ont soumissionné, trois conformes,
dont la plus basse, 36 400 $, la plus haute, 51 500 $. Le montant a
été payé à satisfaction, fait à 100 %, 35
000 $; ça a coûté 400 $ de plus.
M. Baril: Je fais juste remarquer ici que le gouvernement n'est
pas allé en appel d'offres; il est allé sur invitation. C'est un
secteur où il y a quand même beaucoup d'entrepreneurs ou de
contracteurs qui auraient sans doute aimé soumissionner
là-dessus. Je comprends que le ministère a le choix d'aller sur
invitation, en bas de 200 000 $, à ce qu'on m'a dit.
M. Picotte: Évidemment, il y a un avantage
là-dessus que, moi, je soupçonne au moins. C'est que ça
reste dans le bassin régional, quand tu fais appel au fichier, alors
que, là, on aurait pu se retrouver avec des gens qui venaient de pas
mal loin. Il y avait du monde en région qui n'avait pas
d'ouvrage. Il y a cet avantage-là aussi. Il faut être capable de
le soupeser.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: Verser une aide financière maximale de 60 000
$ à l'entreprise Pied-Mont Dora inc, Sainte-Anne-des-Plaines,
Innovactions III. Conserverie des Laurentides Itée: l'entreprise fut
connue sous ce nom-là. On y fabrique des produits sucrés tels que
les confitures, les tartinades, sous la marque de commerce Pied-Mont et Dora.
Évidemment, elle est éligible à un montant maximum de 60
000 $, des dépenses d'aménagement de laboratoire jusqu'à
30 000 $, question de gestion de la qualité, pour un maximum de 10 000
$. Le coût du projet est estimé à 180 000 $. À date,
30 % de réalisation, aucun paiement d'effectué. On prévoit
faire les paiements sous l'exercice financier 1993-1994.
M. Baril: II n'y en a pas de versé.
M. Picotte: Non. 30 % de réalisation seulement à
date.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Subvention de 41 000 $ à l'Association des
manufacturiers de produits alimentaires du Québec pour l'application du
volet I, Accès à l'information de programmation et d'intervention
auprès des entreprises industrielles, Innovactions III. C'est un
regroupement de manufacturiers d'environ 140 membres, principaux
transformateurs de fruits et de légumes, jus, marinades, soupes,
viandes, plats cuisinés du Québec. Ils sont éligibles
à 41 000 $. À date, il y a 3000 $ de payés puisqu'il y a
juste 10 % de niveau de réalisation; donc ça suppose que
ça va aller en 1993-1994 pour la balance. Cet objectif-là,
évidemment, ce qu'on leur demande de faire, c'est qu'ils
vérifient, eux, si les produits importés correspondent aux normes
établies.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: Aide possible, 60 000 $ maximum, à
l'entreprise Coopexcel, coopérative agricole de Granby, pour
l'acquisition de la division approvisionnement à la ferme d'Agropur par
un groupe de producteurs agricoles. La propriété est de 561
sociétaires. Elle transforme et distribue des grains moulés en
plus d'offrir d'autres services d'accommodation. Alors, il n'y a aucun montant
de versé. Le spécialiste, il n'a pas encore été
engagé. On m'a dit que le projet, évidemment, pourrait prendre
forme en 1993-1994; donc, paiement d'ici à la fin de l'exercice
financier qui va commencer au mois d'avril.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: Michel St-Arneault inc, à Boucherville, dans
Innovactions III. Entreprise de conditionnement de légumes à
l'état frais. Transforme des légumes pour qu'ils soient
prêts à utiliser au foyer et dans les cuisines des hôtels,
des restaurants et des institutions. Montant maximal de l'aide, 26 000 $.
Évidemment, je n'ai pas de degré de réalisation, il n'y a
pas de montant d'effectué encore. Ça pourrait être possible
de tout faire ça d'ici à la fin de mars 1993.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: les aliments leika inc, à
saint-léonard, programme innovactions iii. la requérante a mis au
point de nouvelles saveurs de tisanes et de thés. parmi ces saveurs, six
sont des exclusivités. ce n'est pas la même affaire que tout
à l'heure, ça; c'est un projet différent. c'est la
même entreprise avec un projet différent. ah oui! celui-là,
c'est pour l'acquisition et la mise en opération de logiciels et de
progiciels d'information et de gestion. ils sont éligibles à 34
000 $ maximum pour le volet ii: 5000 $ pour l'acquisition et la mise en
opération d'un système d'information et de gestion et 29 000 $
pour l'embauche de personnel qualifié. à date, 30 % de
réalisation, aucun versement d'effectué. le tout devrait
s'effectuer d'ici à la fin de mars 1993.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: L'entreprise, la Brasserie McAusIan inc. C'est une
compagnie qui oeuvre dans la fabrication de bières de
spécialité de type anglais et sans agent de conservation,
fabriquant la fameuse bière ¦ Saint-Ambroise. L'entreprise a vu
son chiffre d'affaires passer de 750 000 $ à 2 600 000 $ en 1991. Eh
bien! Il n'y a aucun montant de payé à date. Versement
prévu en 1993-1994, parce que l'engagement du personnel est en cours,
ils n'ont pas fini d'embaucher le personnel nécessaire.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: Boucherville, compagnie Hortiser inc. Regroupement
majeur d'horticulteurs qui commercialisent des produits d'horticulture
ornementale sur les marchés de gros et de semi-gros traditionnels depuis
1989. Donc, éligibie au volet Innovactions III, pour un maximum de 104
250 $. Eux autres mettent 208 500 $. À date, il n'y a aucun versement de
fait. On me dit que le tout pourrait s'effectuer d'ici à la fin de mars
1993. (16 h 20)
M. Baril: Le mois de mars va être un gros mois.
M, Picotte: Ah! Ça va être bon pour les autres
engagements financiers.
M. Baril: Vérifié. Oui, mais on ne les reverra
plus, là.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9 et dernier
engagement d'octobre. M. le ministre.
M. Picotte: Évidemment, nous, quand on met ces
prévisions et quand on fait un rappel, on insiste pour que ça
rentre avant le 31 mars pour qu'on puisse effectuer les paiements. On n'aime
pas bien ça reporter des paiements après le 31 mars, et vous en
connaissez la raison.
M. Baril: L'engagement 9, c'est des taxes municipales.
M. Picotte: Rembourser aux bénéficiaires
ênumérés... Oui, c'est des taxes.
Le Président (M. Richard): Vérifié?
M. Baril: Aliments Terra, est-ce qu'on peut me dire c'est
où?
M. Picotte: Aiiments Terra, c'est à Chambiy.
M. Baril: c'est des producteurs agricoles, ça?
M. Picotte: Des champignons, je pense C'est une
champignonnière.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Nous passons maintenant aux
engagements financiers de novembre 1992. L'engagement 1. M. le ministre.
Novembre
M. Picotte: Léo Hamel entrepreneur inc., 58 320,68 $ pour
le drainage du cours d'eau des Fermiers et branches, dans ia Communauté
urbaine de l'Outaouais, dans Chapleau. Plus bas soumissionnaire, 58 320 $.
Là, c'est des contrats qu'on a octroyés, évidemment, mais
il n'y a eu aucune réalisation à cette date-là.
M. Baril: Bien oui, c'était en novembre.
Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: II y a un niveau de 50 % de réalisation. D'ici
à la fin de mars, on espère que tout va se compléter, pour
un montant de 60 000 $, aux Aliments Da Vinci Itée, qui sont dans la
fabrication de pizzas et de charcuteries ainsi que dans la distribution de
produits connexes depuis 1970. C'est le volet IV, évidemment. La mise de
fonds des propriétaires est de 120 000 S.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: Un contrat pour services de diagnostic, de transfert,
de contrôle de qualité et de fourniture de réactifs
spécifiques à l'institut Armant-Frappier pour une période
de trois ans, soit du 1er avril 1993 au 31 mars 1996. Autoriser un versement
maximal de 520 000 $ pour l'année financière 1993-1994, 530 000 $
pour 1994-1995 et 540 000 $ pour 1995-1996, soit 1 590 000 $ pour la
durée totaie du contrat.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: Évidemment, c'est encore la même chose.
C'est des cours d'eau qu'on vient de donner, du drainage pour un montant de 71
438 $. Évidemment, il y a sept entreprises qui ont demandé du
papier; quatre soumissions ont été reçues. La plus basse
est de 71 438 $ et on a octroyé le contrat à celle-là,
mais il n'y a rien de réalisé encore.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: acquisition de biens, 40 953,23 $, montant
payé à date pour un chro-matographe en phase gazeuse avec
colonnes capillaires et accessoires pour le laboratoire... ce serait bien
compliqué de vous expliquer ça, un laboratoire d'expertise et
d'analyse alimentaires.
M. Baril: Je vais comprendre votre explication.
Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Les services de la Direction générale
des télécommunications du ministère des Communications
relativement à la fourniture de
services de télécommunications. C'est un peu ce qu'on a
vu, là. C'est la même chose, mais c'est une année
différente; 2 845 808,01 $ de payés...
M. Baril: 3 000 000 $.
M. Picotte:...sur 3 250 347 $.
M. Baril: Ça, c'est pour le ministère de
l'Agriculture...
M. Picotte: Oui.
M. Baril: ...et non pour ses organismes.
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 7.
M. Picotte: Contrat pour la réalisation du projet
Interventions en inspection et normalisation, phase II, avec la firme Prosig
informatique inc, tel que recommandé dans le rapport du comité de
sélection, 334 222 $. C'est la plus basse soumission des firmes,
évidemment, Prosig informatique; 2254 $ de versés; 15 % de
réalisation.
M. Baril: C'est quoi, ça, le projet Interventions en
inspection et normalisation?
M. Jacob: C'est le projet que je mentionnais plus tôt, de
mise sous informatique de tout notre réseau d'inspection. C'est le
développement de tout le système.
M. Baril: C'est bien. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: Produits de l'érable SAMT inc. Subvention de
32 500 $ pour l'application du volet II dans Innovactions III. Il vend sur les
marchés extérieurs plus de 70 % de sa production de sirop
d'érable. Ça vient d'être donné, évidemment.
Ça fait qu'il n'y a pas de paiement d'effectué.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Picotte: Même chose. Les Viandes Première inc,
avenue du Parc, Montréal. Viandes Première, depuis deux ans,
propriété à 100 % de M. Paul de Jonge. Possède une
seule usine à Montréal. Se spécialise dans la
découpe et l'emballage de portions contrôlées de viande
destinées à la clientèle des services alimentaires. Il y a
trois ans, cette compagnie-là a signé une entente de transfert de
technologie avec une firme hollandaise pour l'utilisation de brevets de
restructuration des viandes fraîches nommés Fibremix. L'entreprise
emploie 42 personnes. C'est une offre qu'on a, évidemment; il n'y a pas
de versement, il n'y a rien de fait encore; 84 000 $ au maximum.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 10.
M. Picotte: C'est un cours d'eau. Il n'y a rien d'effectué
encore parce que ça vient d'être donné, au montant de 36
866 $, dans la municipalité régionale de comté d'Asbestos,
circonscription de Richmond, les cours d'eau Véronneau, Michel et
Arnold.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11.
M. Picotte: La même chose. Cours d'eau. Plus bas
soumissionnaire, 39 926 $. Rien d'effectué pour l'instant.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 12.
M. Picotte: La même chose. 41 610 $. Évidemment,
là, cours d'eau de Val-Saint-François et Sherbrooke,
circonscription électorale de Saint-François. Au plus bas
soumissionnaire. Rien d'effectué.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 13.
M. Picotte: Accorder une aide financière maximale, 153 688
$, à l'entreprise Les Aliments Carrière inc. pour
l'élaboration du plan stratégique et la mise en place
d'immobilisations reliées à de nouvelles technologies d'emballage
dans le cadre du programme Innovactions. Alors, c'est une offre,
évidemment, qu'on a faite, mais on dit qu'il y a déjà 40 %
de niveau de réalisation de fait. On prévoit, peut-être
pour la fin de mars 1993, être en mesure de régler une bonne
partie du dossier.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 14.
M. Picotte: C'est un cours d'eau; 28 650 $ au plus bas
soumissionnaire, évidemment. Ça n'a pas été
effectué à cause du temps. Circonscription de Drummond.
M. Baril: Johnson.
M. Picotte: C'est les branches 2 à 6, 38 et 41 du cours
d'eau Pierre-Février dit Laramée.
M. Baril: Je l'ai bien connu. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 15.
M. Picotte: Aide financière maximale de 60 000 $ à
Nutribec Itée, évidemment, pour l'acquisition ou le regroupement
de plusieurs entreprises - sept, entre autres - dans ce secteur
d'activité devenu transformation des céréales pour
l'alimentation animale. Alors, c'est une offre qu'on a faite. Les paiements ne
sont pas prévus avant 1993-1994, dans le cadre d'Innovac-tions III.
M. Baril: C'est Nutribec qui achèterait d'autres
meuneries, ni plus ni moins? C'est ça?
M. Picotte: Contrôle de qualité.
M. Baril: Pourquoi le ministre disait que c'était un
regroupement?
M. Picotte: Oui, parce qu'elle a procédé, jusqu'en
1989, à l'acquisition et au regroupement de plusieurs entreprises...
M. Baril: Ah! O.K.
M. Picotte: ...dans l'historique, là.
M. Baril: C'est bien. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 16.
M. Picotte: Spécialités Prodal, qui oeuvre dans la
production de charcuteries et de pâtés de campagne à basse
teneur en sel et en gras; 74 125 $, c'est le maximum auquel ils peuvent
être éligibles, mais ça ne sera pas réalisé
avant 1993-1994 parce que c'est une offre récente.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Maintenant, nous passons
à décembre. Nous avons, mesdames et messieurs, quatre
engagements...
M. Picotte: On est aussi bien de les faire.
Le Président (M. Richard): Je vous signifie qu'il reste
une minute puisqu'il avait été prévu que ça se
terminerait à...
M. Picotte: Oui. Comme l'horloge est en arrière de vous,
vous pourrez vous retourner uniquement quand on aura fini les quatre.
Le Président (M. Richard): Alors, j'appelle donc
l'engagement 1. M. le ministre.
Décembre
M. Picotte: Qu'est-ce que c'est, ça? Autoriser le
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
à acheter, entre le 1er avril 1992 et le 31 mars 1993, quatre pages en
français et quatre pages en anglais dans chacun des six numéros
de Pêches Impact. Ce qu'on fait pour la Terre de chez nous,
on le fait pour le dossier des pêcheries, à ce
niveau-là; 28 945 $; 85 % de réalisation.
M. Baril: Vu que c'est les pêches, est-ce un engagement qui
relève de vous ou si ça relève de votre
collègue?
M. Picotte: C'est payé par les Communications; comme les
Communications relèvent de moi, ils l'ont mis ici.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2. (16 h 30)
M. Picotte: Autoriser le ministère de l'Agriculture
à adjuger un contrat à Construction Technic-Gaser inc. pour les
travaux de rénovation intérieure à la station de recherche
de Saint-Bruno-de-Montarville. C'est toujours la directive 1-79 où il y
a eu 4 soumissions... Non, 15 firmes ont été invitées
à soumissionner; 11 ont présenté une soumission et,
évidemment, la plus basse, c'est Construction Technic-Gaser, 38 852 $.
Mais il n'y a rien de réalisé encore à cause du temps,
j'imagine, ou... En tout cas, je n'ai pas de détails là-dessus.
Ça vient d'être donné.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Picotte: C'est un cours d'eau, évidemment, dans la MRC
de L'Islet, circonscription de Montmagny-L'lslet, rivière
Bélanger, branches 1, 2, 3 et 5. Plus bas soumissionnaire, Lemay Croteau
inc. Ça a été accordé à cette
firme-là, mais il n'y a rien de réalisé encore.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: Réserve du cafetier (1987) inc, de Sherbrooke.
Dans le cadre du programme Innovactions III, c'est une proposition pour l'offre
d'un montant maximal de 215 000 $. Vous comprendrez que, là-dessus, il
n'y a rien de réalisé parce que c'est tout récent.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Ça termine donc
les engagements financiers pour le ministère proprement dit. Il
restera quatre organismes, donc une centaine d'engagements à
vérifier à nouveau et on aura à déterminer, de part
et d'autre, une enveloppe de temps.
Puisqu'il est 16 h 30, M. le ministre, mesdames, messieurs...
M. Picotte: Le temps de me permettre, M. le Président, de
vous remercier et de remercier mes collègues ainsi que les recherchistes
et mes fonctionnaires pour l'excellent travail qu'ils ont accompli dans
l'étude de nos engagements financiers, de même que vos
collaborateurs.
Le Président (M. Richard): Merci beaucoup, mesdames et
messieurs. Nous ajournons donc sine die.
(Fin de la séance à 16 h 32)