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(Neuf heures quarante-trois minutes)
Le Président (M. Richard): Oui, je m'excuse, j'ai la voix
forte ce matin. Je déclare ouverte la séance de la commission de
l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation et je vous rappelle
évidemment le mandat de notre commission. La commission a pour travail,
durant cette séance, de procéder à la vérification
des engagements financiers concernant le ministère de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation, vérification aussi d'engagements
financiers de la Commission de protection du territoire agricole du
Québec, de l'Office du crédit agricole et de la Commission des
courses de chevaux, pour les mois de janvier 1990 à juin 1991, ainsi que
de la Régie des assurances agricoles du Québec pour les mois de
janvier 1989 à juin 1991. Ça totalise, en fait, au
ministère 210 engagements, et dans les quatre organismes, une centaine
d'engagements environ. Est-ce qu'on a défini d'avance ou est-ce qu'on a
une façon de procéder, M. le porte-parole de l'Opposition
officielle, M. Baril?
M. Baril: Oui, on a convenu, hier soir, avec le cabinet du
ministre à l'effet qu'on commençait par les engagements du
ministère de l'Agriculture qui presseront. Après, on ferait ceux
de l'Office du crédit agricole. Plus tard, on verra. On pourra se
reparler et s'entendre.
Le Président (M. Richard): Ça convient de part et
d'autre?
M. Picotte: C'est ça. C'est exact, M. le
Président.
Le Président (M. Richard): Parfait. Alors, vous avez la
parole M. le député d'Arthabaska.
M. Picotte: M. le Président, vous me permettrez...
Le Président (M. Richard): Oh, je m'excuse. Juste un petit
détail...
M. Picotte: Permettriez-vous à votre secrétaire de
prendre les présences? Il n'y a pas de changement?
Le Président (M. Richard): Oui. Avez-vous des
remplacements, M. le secrétaire?
Le Secrétaire: Non, M. le Président, je n'ai pas de
remplacement.
Le Président (M. Richard): Magnifique!
M. Picotte: Permettriez-vous...
Réponses déposées
Le Président (M. Richard): Ça me permet de
déposer des documents. Ha, ha, ha! Des réponses qui
étaient... Suite au 20, 21 mars et 10 avril 1991, les réponses
ont été expédiées aux membres le 22 mai dernier, le
22 mai 1991. Alors, M. le secrétaire, je suis fier pour vous.
M. Picotte: M. le Président, j'aimerais juste vous
présenter ceux qui m'accompagnent...
Le Président (M. Richard): M. le ministre.
M. Picotte:... rapidement pour que vous puissiez les identifier.
Il y a M. André Abgral. Il y a M. Sylvain Boucher. Il y a M. Gilles
Guay, M. Jacques Landry, M. Michel Magnan et Marcel
Miville-Déchêne, M. Pierre Lacoursière, de mon cabinet
politique. Et, bien sûr, comme l'a dit si bien le député
d'Arthabaska, M. le Président, au fur et à mesure, je pense que
cet avant-midi, le président de l'Office du crédit agricole se
joindra à nous aux alentours de 11 heures, 11 heures et quelque. Par la
suite, au début de l'après-midi, avant la séance de
l'après-midi, on s'entendra pour savoir lesquels viendront devant nous.
Alors, moi, je suis prêt à commencer, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Merci, M. le ministre. M. le
porte-parole officiel et député d'Arthabaska, vous avez la
parole.
Engagements financiers
M. Baril:... l'engagement 1. C'est ça? C'est de même
qu'on commence?
M. Picotte: Le premier de 1990, c'est ça.
Janvier 1990
M. Baril: Janvier 1990. C'est bien ça. M. Picotte:
Oui.
M. Baril: c'est un contrat par soumission publique. c'est pour
l'exécution de travaux de drainage dans les cours d'eau. c'est par
ça qu'on commence?
M. Picotte: Oui. Il y a eu six entreprises qui ont demandé
des documents de soumission. Il y a eu six soumissionnaires qui sont
entrés, qui
ont été reçus: lemay, croteau inc. de
lotbinlère: 49 580 $; excavation gérard leclerc inc. de
charlesbourg: 49 800 $; béton laurier: 53 720 $; excavation ste-croix
inc, dans lotbinlère: 57 201 $; excavations lafontaine de
saint-malachie: 60 000 $, et excavation d. m. r. de saint-romuald: 92 500
$.
Le contrat a été accordé au deuxième plus
bas soumissionnaire, qui est Gérard Leclerc inc, qui, pour nous, avait
présenté la plus basse des soumissions conformes, puisque le
premier soumissionnaire avait omis de fournir la formule de renseignements
concernant le soumissionnaire. Donc, ce premier soumissionnaire a
été jugé non conforme. Nous sommes allés au
deuxième, qui se trouvait à être le premier pour nous:
Excavation Gérard Leclerc, à 49 800 $. Présentement, il y
a 39 000 $ de montant payé à date, puisqu'il y a ça de
fait en travaux et, lorsque nous aurons l'estimé de la fin des travaux,
nous verrons à payer, à défrayer la balance du coût.
Alors, il y a 96 % des travaux qui ont été effectués au
moment où nous nous parlons.
M. Baril: C'est quoi la formule... On dit: II n'a pas
été conforme parce que c'est la formule... il n'a pas fourni, il
n'a pas inclus les renseignements concernant le soumissionnaire. C'est les
garanties ou la machinerie qu'il a, les équipements? C'est quoi,
ça?
M. Picotte: Non. À l'intérieur de toute soumission,
il y a des formules qui marquent "Renseignements concernant le
soumissionnaire". Tous ces détails de compagnie, etc., et cette
formule-là, il ne les avait pas inclus. Donc, nous, dès qu'il
manque une formule, c'est jugé non conforme par les services.
M. Baril: C'est vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
L'engagement 1, vérifié.
M. Baril: L'engagement 2. Une subvention à Agrinove de
Sainte-Claire de Bellechasse. Ça, c'est dans le cadre d'un programme
régulier?
M. Picotte: Oui, bien, c'est dans le cadre d'un programme
régulier, bien sûr, et l'entreprise... Il y a un fait particulier
dans celui-là, c'est que le montant payé à date est 11 268
$ sur 35 673 $, mais c'est final puisque la compagnie avait
décidé, en attendant que nous prenions notre décision, de
commencer les travaux, et on avait avisé la compagnie que si elle
commençait les travaux, elle ne recevrait pas un montant d'argent pour
ce qu'elle a fait. Elle a dit: Moi, je n'ai pas le temps d'attendre, je n'ai
pas le temps de vous attendre non plus. Je suis plus capable d'ailleurs de
procéder, de commencer immédiatement. Donc, elle a
commencé et nous, quand on a donné notre O. K., on a
considéré la part des travaux qui restait à faire et,
môme si l'engagement était de 35 673 $, nous devions payer
uniquement un montant de 11 268 $ à titre de paiement final, puisque
tout ce qu'elle avait fait avant notre autorisation est considéré
comme étant la responsabilité d'Agrinove.
M. Baril: Ce programme d'innovation technologique existe-t-ll
encore?
M. Picotte: Oui, il existe encore.
M. Baril: Ça fait combien d'années que ce
programme-là existe?
M. Picotte: c'est un programme de trois ans, une entente
fédérale-provinciale qui s'est terminée le 31 mars
1991.
M. Baril: Donc, c'est fini.
M. Picotte: Oui, les engagements... Évidemment, on paie
encore parce qu'il y a des engagements qui avaient été pris au
préalable. Évidemment, on respecte les engagements pris avant
cette date-là du 31 mars, si bien qu'on peut en avoir encore pour
l'année à payer. Dès qu'une demande est à
l'intérieur, qu'elle est entrée à temps pour le 31 mars,
nous pouvons l'accepter en cours d'année. C'est ça que j'ai
expliqué déjà à d'autres de nos
collègues.
C'est que, parfois, ces ententes-là de trois ans prennent cinq
ans avant de se terminer à cause des paiements qui s'échelonnent
un petit peu. La personne qui est entrée, par exemple... Supposons qu'il
reste encore de l'argent à l'intérieur du programme comme tel de
l'entente, la personne fait une demande chez nous le 30 mars. Bon, elle est
analysée. Probablement qu'on pourra lui donner uniquement une
acceptation de principe. Cet automne, on a pu lui donner présentement ou
on pourra donner une acceptation de principe cet automne avant que les travaux
commencent; on paiera juste l'an prochain.
Donc, généralement, on va revoir encore dans ce
programme-là des engagements pour les mois qui viennent, mais
conditionnels à ce que ces engagements-là soient entrés
avant la fin de l'entente, qui était le 31 mars 1991.
M. Baril: Donc, pour reprendre ma première question, ce
programme-là, en fait, n'existe plus. Il est fini, il est
terminé?
Une voix: C'est ça. M. Picotte: Oui.
M. Baril: Bon. Pourquoi il n'a pas été reconduit?
C'est parce que les ententes avec le fédéral... Il ne voulait
pas?
M. Picotte: Les ententes fédérales sont encore en
discussion de part et d'autre à tous les points de vue. C'est pour
ça qu'à date, il n'y a pas eu de renouvellement de l'entente ou
encore d'entente sur un renouvellement possible.
M. Baril: Si ce n'est pas trop compliqué, pouvez-vous nous
fournir les sommes d'argent qui ont été dépensées
par le biais de ce programme-là?
M. Picotte: Oui, on pourra vous fournir un tableau à date
des engagements faits. D'abord, les montants de l'entente, ce qui a
été versé à date et ce qui reste à verser,
et même les dossiers en étude. Il y a des gens qui ont bien pris
ça pour... à la commission. Alors, on vous brossera les tableaux
de l'entente au complet, qui ne sera pas nécessairement finale à
cause des. raisons que je vous ai données, M. le Président, mais
qui pourra être au moins à date de la commission.
M. Baril: Selon le ministère, est-ce que ce programme a
rempli les objectifs visés, puisqu'on parle de virage technologique et
que là, le virage est amorcé? Il n'est pas terminé et le
programme n'est pas renouvelé ou n'est pas reconduit?
M. Picotte: Nous, au ministère, nous sommes satisfaits du
programme, de l'entente. Notre intention, évidemment, est de continuer
les discussions pour tâcher de renouveler cette entente-là. Il y
aura, à ce qu'on me dit, un premier rapport qui devra m'être
fourni d'ici le 31 décembre pour me faire certaines suggestions ou
améliorations à apporter à l'entente sur les discussions
que nous avons. Mais pour nous, c'est déjà concluant, c'est
déjà intéressant, et on me dit que même les
modifications qu'on pourrait proposer à cette occasion-là,
même si je ne les ai pas encore entre les mains, parce que le rapport ne
m'a pas été fourni complètement, pourraient être
d'ordre minime. Nous allons sûrement proposer certaines corrections, vu
que nous avons vécu trois ans de temps avec ce programme-là. Mais
c'est déjà hors de tout doute concluant et
intéressant.
M. Baril: Combien II y a de demandes? Vous avez parlé
qu'il y avait encore des demandes à l'étude. Il y en a plusieurs
demandes à l'étude encore?
M. Picotte: Bien, c'est ça qu'on va tenter de vous fournir
si on peut l'avoir, là, quand on vous fournira le bilan que vous avez
demandé et que j'enverrai à la commission.
Le volet 2b de l'entente était de 1 948 000 $ et
présentement, il s'est dépensé, en 1988-1989, 125 185 $;
en 1989-1990, 353 808 $ et, en 1990-1991, 304 000 $, pour des dépenses
totales de 822 000 $ de la part du provincial et le Canada, lui, a mis pour un
total de 948 000 $ à date. Alors, voyez-vous, on a - 9 et 8, 17 -
à peu près 1 700 000 $ et quelque d'engagés sur 1 900 000
$. Alors, on est certains, nous, qu'avec ce qu'on a en dossier chez nous, qui
est entré avant le 31 mars, on va écouler les montants d'argent.
Maintenant, même les projets qui entrent chez nous après le 31
mars ne sont pas, évidemment, envoyés du côté de
l'entente de ce programme-là, mais ils sont examinés chez nous du
côté de notre programme Innovactions 2 au niveau du
ministère, pour lequel nous avons un programme Québec
seulement.
M. Baril: C'était un programme à frais
partagés 50-50, ça, Québec-Ottawa?
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Pour poursuivre le développement ou le transfert
technologique, est-ce que le MAPAQ a seulement le programme Innovactions 2 ou
s'il y a d'autres programmes à l'intérieur du ministère
qui peuvent répondre aux demandes de transfert technologique ou au
développement technologique?
M. Picotte: On a juste le programme Innovactions 2
présentement qui peut suppléer à ça et pour lequel
on reçoit des demandes.
M. Baril: Qui, lui, finance les coûts à combien de
pourcentage?
M. Picotte: On parie d'une moyenne de 30 %. Ça
dépend, évidemment, de la nature des projets, mais quand on parle
de 30 % d'intervention de la part de l'État, c'est la moyenne qu'on
retrouve dans chacun de ces dossiers-là. Mais je vous enverrai le
programme Innovactions 2 avec les modalités du programme. Je pourrai les
déposer à la commission, M. le Président.
M. Baril: Parce que, actuellement, le ministre est au courant de
la restructuration, si je peux dire, de tout le secteur laitier avec le
regroupement des coopératives et il y aura sans doute dans les mois qui
viennent, s'il n'y a pas déjà des demandes parce que, pour avoir
occasionnellement rencontré les dirigeants de certaines
coopératives, qui sont pleins de projets, pleins d'orientations pour
améliorer la situation du secteur coopératif laitier au
Québec... Est-ce que le ministre ou son ministère s'attend
à des demandes plus fortes au niveau de transferts technologiques ou du
développement de technologies nouvelles pour transformer davantage les
produits laitiers au Québec?
M. Picotte: M. le Président, d'abord, on doit dire que
c'est un programme qui est très populaire chez nous, qui a deux volets,
évidemment:
l'appui au diagnostic, comme premier volet, et aussi l'appui à la
gestion comme volet 2. Mais on est, présentement, en constante
communication avec les gens de la transformation. Ces gens-là viennent
chez nous, discutent avec nous. On parle du programme et ils ont
déjà un pied dans la porte. Nous autres, on leur dit: Voici de
quelle façon nous acceptons et où nous nous dirigeons, voici ce
qui est acceptable et ce qui n'est pas acceptable. Donc, tout ça fait
l'objet de constantes discussions et de rencontres avec les gens de la
transformation. Donc, ce n'est pas inconnu pour eux et ils sont
déjà dans nos bureaux pour travailler à l'intérieur
des deux volets que nous avons mis en place, c'est-à-dire l'appui au
diagnostic et l'appui à la gestion.
Il y a quatre autres volets, évidemment. Je vous parle de ces
deux-là en particulier, mais on pourrait parier de l'appui, de la mise
au point de nouveaux produits et procédés, ce qu'on fait
régulièrement. Le volet 4, c'est l'appui aux projets à
fort impact sectoriel. Il y a le volet 5, appui au développement de
nouveaux marchés, et le volet 6, qui est l'appui à des
associations professionnelles pour la réalisation d'activités
spécifiques. (10 heures)
Ça, ce sont les six volets, mais ce à quoi vous avez fait
référence surtout, ce sont les deux premiers volets, soit l'appui
au diagnostic et à la gestion en ce qui concerne le monde de la
transformation. C'est pour ça que je vous parie d'une moyenne de 30 %,
puisque certains volets paient 50 % et vont même jusqu'à 75 % des
dépenses admissibles, mais quand on fait la part de ce qui est investi
avec ce qu'on donne, ça devient une moyenne de 30 % environ. Sauf que,
comme je le disais tantôt, dans certaines parties admissibles, on va
jusqu'à 75 % du montant consacré par l'entreprise pour tel et tel
domaine. Évidemment, l'investissement total que fait ou que font
certaines compagnies ou certaines usines de transformation, à partir de
ce moment-là, on parie d'une intervention de la part du MAPAQ de 30 %
environ.
M. Baril: Au niveau du programme d'aide au développement
de marchés, a qui s'adresse ce programme-là?
M. Picotte: Je vais vous dire ça. Les clientèles
visées sont admissibles. Toutes les entreprises de transformation de
produits bioaquatiques, toutes les autres entreprises du secteur
bioalimentaire, 250 personnes-année ou moins, incluant les corporations
liées, aussi les groupements d'exploitants agricoles, de pêcheurs,
de conditionneurs et de transformateurs de produits bioalimentaires
québécois.
Alors, dans les cas d'activités hors Québec, la
restriction du nombre de personnes-année ne s'applique pas. Les
entreprises requérantes devront être en opération depuis au
moins un an au moment de la demande d'aide financière. Alors,
voilà en gros les clientèles cibles.
M. Baril: Je vous demande ça parce qu'il y a un
transformateur de chez nous, car il a paru dans les journaux
dernièrement, qui produit une gelée à base de fleurs. Il a
fait le tour d'à peu près tous les ministères...
M. Picotte: O. K.
M. Baril: M. Saint-Cyr. Il a fait le tour d'à peu
près tout le monde pour avoir de l'aide et il n'est pas capable d'en
avoir nulle part. Il avait obtenu une bourse du ministère de l'Industrie
et du Commerce dans les années 1988-1989 à peu près, comme
quoi, dans la région, c'est lui qui avait le plus beau projet. Il avait
une bourse de 50 000 $ qui n'a jamais été versée, dont on
ne connaît pas les raisons, et cette personne là a
été obligée de faire faillite. Actuellement, croyant
à son produit, il a recommencé lui-même à faire de
la promotion. Il est rendu au Japon, par toutes sortes d'intervenants, et je ne
comprends pas pourquoi le ministère de l'Agriculture n'a pas
trouvé bon d'aider cette personne-là.
M. Picotte: La première des choses, je ne sais pas s'il
est venu nous voir.
M. Baril: Ah oui, II est allé.
M. Picotte: Je ne sais pas s'il a fait application au programme
ou pas. Évidemment, II faudrait que j'aie le nom de cet
individu-là. Je pourrais regarder son dossier et vous dire la raison
pour laquelle il n'a pas été éligible. Parfois, II y a des
gens qui viennent chez nous et qui nous demandent: Ça consiste à
quoi? Il faut que je fasse quoi? Et quand ils s'en retournent, ils disent:
C'est trop compliqué, on ne fera pas application. S'ils ne font pas
application, Ils sont certains d'une chose, c'est de ne pas avoir d'aide.
M. Baril: Mol, je peux vous dire qu'il a fait application.
M. Picotte: Si vous me donnez le cas, je pourrai vous renseigner
sur le cas, vous dire les raisons exactes qui ont fait qu'il n'en a pas eu. Il
y a des raisons, certain, parce que nous autres, tous les projets qui
répondent aux critères, aux normes et qui nous donnent certaines
garanties minimales, on les aide. J'en signe chaque semaine, de ce genre
d'intervention là. C'est très populaire, comme je vous l'ai dit
tantôt, auprès des entreprises qui, évidemment, sont
contentes de notre intervention. Maintenant, pourquoi celui-là n'a-t-il
pas été retenu? Je pourrai vous donner les raisons. Si vous
pouvez me donner le nom ici ou si vous préférez me le donner
après, je pourrai vous faire parvenir les...
M. Baril: Le nom, j'aime mieux vérifier. Je pense que
c'est Nutrimel, mais je ne suis pas certain. J'aime mieux vérifier. Je
sais que c'est un monsieur Saint-Cyr.
M. Picotte: On vous fournira les... : M. Baril: C'est une
gelée à base de fleurs.
M. Picotte: ...détails nécessaires face à ce
dossier-là.
M. Baril: C'est parce qu'il y avait eu une grosse
publicité qui avait entouré son projet dans la région,
comme j'ai dit, dans les années 1988 ou 1989, je ne me souviens pas.
C'est un programme qui existait au ministère de l'Industrie et du
Commerce, entre autres. Je ne sais pas si c'était "bourse d'affaires",
je ne sais pas quoi. En tout cas, je sais que ça prenait un industriel
qui garantisse ça. C'était Laurent Lemaire des Papiers Cascades
qui était son parrain, ni plus ni moins. Ça a coûté
25 000 $ ou 50 000 $ à Laurent Lemaire parce que ça n'a pas
réussi, parce qu'il n'a jamais eu la bourse qui devait lui être
versée de l'Industrie et Commerce, et de chez vous, il n'a jamais eu non
plus de réponse positive à sa demande de financement pour l'aide
à la mise en marché de son produit. Mais je fournirai le nom
si...
M. Picotte: On vous donnera les détails, bien
sûr.
M. Baril: L'engagement 2 est vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 3.
M. Baril: Pour implanter une technologie yougoslave pour la
fabrication d'enzymes coagulants à fromage. Est-ce que...
M. Picotte: Alors, ça a été annulé,
ça. C'est un projet qui a été annulé, qui ne s'est
pas réalisé. Ça devait être trop
compliqué.
M. Baril: Oui, mais l'entreprise n'existe plus ou quoi?
M. Picotte: L'entreprise a fait faillite.
M. Baril: Hé bienl Donc, il n'y a pas eu une cent de
versée?
M. Picotte: II n'y a pas eu une cent de versée.
M. Baril: ...pas cher. M. Picotte: Non.
Le Président (M. Chenail): Engagement 3,
vérifié. Engagement 4.
M. Baril: Subvention pour participer aux Floralies d'Osaka, avril
1990, Jardin botanique de Montréal. Ça a réussi,
ça?
M. Picotte: Oui. Depuis les Floralies de Montréal, en
1980, entre autres, le Jardin botanique de Montréal a été
propulsé dans le circuit des manifestations internationales. Lors de cet
événement, ie Japon a contribué pour 250 000 $. À
cela s'ajoutait une collection de bonsaïs, d'azalées et d'iris
laissée au Jardin botanique de Montréal et évaluée
à 150 000 $. Par ailleurs, en 1987-1988, le Japon a injecté plus
de 300 000 $ pour la mise en place d'un jardin et d'un pavillon japonais
à l'intérieur du Jardin botanique de Montréal.
Alors, c'est dans ce cadre-là. C'est moi qui avais signé
l'entente comme ministre du Tourisme. J'étais même allé au
Japon avec les gens de Montréal pour aller solliciter des fonds de la
part du Japon. Montréal était revenu de là non seulement
avec de l'argent, mais aussi des ententes en poche, des gens qui venaient chez
nous implanter ça pour au-delà de 1 000 000 $. Alors, ça
avait été un des voyages les plus payants que j'avais pu faire
comme ministre du Tourisme, dans le temps, de ramener 1 000 000 $ au lieu
d'aller en dépenser.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 5.
M. Baril: Contrat sur invitation pour l'exécution de
travaux de modification d'électricité au Service de recherche en
phytotechnie à Saint-Augustin. Est-ce que la somme de la soumission, 29
361 $ a été...
M. Picotte: C'est quel engagement ça, M. le
Président?
M. Baril: 5.
M. Picotte: Le 6.
M. Baril: Nous autres, on est à 5.
M. Picotte: on me dit que ça va être
vérifié au mois de septembre par mon collègue, m.
vallières, qui, lui, est responsable de l'enseignement et de la
recherche. alors, il faudra lui adresser ces questions-là à votre
prochaine rencontre.
M. Baril: Pourquoi? C'est parce qu'ici, c'est marqué en
bas, entre parenthèses, programme 1-2 et 8-2. Ça relève
de...
M. Picotte: Ça relève de mon collègue, M.
Vallières, ministre délégué.
M. Baril: 8-2 aussi?
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Et au mois de septembre, là - |e ne sais pas, je
n'ai pas vérifié - est-ce qu'il va falloir fouiller
là-dedans ou si lui va nous fournir ses engagements? Êtes-vous au
courant?
M. Picotte: Les engagements vont être sortis pour vous les
fournir. Il y en a juste un en plus? On me dit que c'est une erreur que
celui-là se soit glissé chez nous. Vous allez le retrouver dans
les engagements de M. Vallières.
M. Baril: Ça va me sauver du temps pour ne pas tout
refouiller ça à travers la pile.
M. Picotte: On me dit que nous autres, on arrive au numéro
7 après.
M. Baril: Ah, 6, c'est pareil. Gaz Métropolitain.
M. Picotte: C'était le sixième, celui-là. Le
cinquième qu'on a vu tantôt, c'était le Jardin botanique de
Montréal.
Le Président (M. Chenail): Non, c'était à
4.
M. Baril: II y a de quoi qui ne marche pas. Vous en avez une de
plus que nous.
M. Picotte: C'est ça, 4, 5 et 6, je ne les ai pas. 5 et 6,
c'est M. Vallières.
Le Président (M. Chenail): O. K. 5 et 6...
M. Picotte: L'enseignement agricole, le sixième.
Le Président (M. Chenail): 7...
M. Baril: C'est des travaux de drainage.
M. Picotte: Numéro 7.
M. Baril: 7, oui.
M. Picotte: Oui. Alors, il y a eu 10 entreprises qui ont
demandé des documents de soumission et il n'y en a que trois qui ont
été reçues chez nous: Gilles Aubin, 51 000 $, Gobeil
Excavation, 51 975 $, et Albert Therrien et fils, 54 841 $. La plus basse
soumission conforme, évidemment, ç'a été Gobeil
Excavation puisque l'autre avant, celui qui était à 51 000 $, II
lui manquait des documents lors de l'ouverture des soumissions. Et à
date, il y a eu un montant payé de 48 530 $ pour un niveau de
réalisation de 93 %.
M. Baril: Pour l'année 1991-1992, est-ce qu'il reste
encore de l'argent dans ce programme-là? Est-il encore ouvert ou bien si
c'est épuisé, les crédits sont épuisés?
M. Picotte: Oui. M. Baril: II en reste encore? M. Picotte:
Oui.
M. Baril: Ça doit être un des rares, des seuls qui
restent.
M. Picotte: II n'en reste plus beaucoup.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 8.
M. Baril: Encore des travaux de drainage.
M. Picotte: C'est toujours la même chose. Avec des
soumissionnaires. C'est normal et...
M. Baril: Les travaux ne sont pas effectués encore? Les
travaux ne sont pas exécutés encore?
M. Picotte: 47 399 $ de travaux ont été
exécutés, donc, la totalité des travaux
exécutés: 100 %. Et c'est Lemay Croteau. Donc, c'est le plus bas
soumissionnaire de tous, celui-là. Tout était conforme.
M. Baril: Des travaux qui ont été faits l'an
passé, ça? Dans les... Nous autres, c'est marqué,
1989-1990: 0; ultérieurs: 47 999 $.
M. Picotte: Les travaux ont commencé au mois de mai 1990
et les déboursés ont été faits tout
récemment.
M. Baril: Bon. Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 9.
M. Baril: 9, c'est la même chose, M. le Président.
Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Vérifié.
Engagement 10.
M. Baril: Le président n'a pas d'objection toujours
à 9? Non. 10. Toujours les travaux de drainage...
M. Picotte: Toujours la même chose.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 11.
M. Picotte: 11, c'est la même chose. 100 % des travaux
exécutés.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 12.
M. Picotte: 100 % des travaux exécutés.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 13.
M. Picotte: 100 % des travaux exécutés.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 14.
M. Picotte: 100 % des travaux exécutés.
M. Baril: Comment ça se fait qu'il y a eu Juste une
soumission ici, ça...
M. Picotte: II y a juste une entreprise qui a demandé les
documents et elle est toute seule qui a soumissionné.
M. Baril: C'était une soumission publique?
M. Picotte: Dans les journaux. Les gens avaient trop d'ouvrage.
Ils ne lisaient pas les journaux dans ce temps-là.
M. Baril: Dans nos documents, c'est marqué "soumissions
demandées".
M. Picotte: C'est ça, des soumissions publiques par les
journaux...
M. Baril: Ça veut dire publiques...
M. Picotte:... et il y a une seule personne qui est venue
chercher et qui a entré une soumission conforme. Pour nous, ça
allait dans les montants qu'on avait prévus et dans les normes. Alors,
on lui a accordé. Les travaux sont exécutés.
M. Baril: Ouais, les contracteurs dans ce coin-là ont de
l'ouvrage en masse.
M. Picotte: Oui, c'est parce que des contrats de 25 000 $, quand
on regarde ça un petit peu dans nos municipalités, ce n'est pas
ce qui attire le plus l'attention.
M. Baril: Non, mais quand il n'y a pas trop d'ouvrage, je vais
vous dire qu'ils courent après tout, hein!
M. Picotte: II faut croire que ces gens-là en avaient un
peu.
M. Baril: Ah! Tant mieux, c'est correct.
M. Picotte: Ils avaient assez d'ouvrage qu'ils ne lisaient pas
les journaux.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement numéro 13.
15, excusez.
M. Baril: 15, on est rendus à 15.
M. Picotte: 15, ça va à l'intérieur du
programme normé. Il n'y a pas... Normalement, on devrait bientôt
recevoir une facture des travaux et on paiera par la suite. À date, il
n'y a pas de versement de fait parce qu'on attendait les factures vers la fin
d'août, début de septembre.
M. Baril: Vérifié. (10 h 15)
Le Président (M. Chenail): L'engagement 16.
M. Picotte: C'est la même chose. Il n'y a pas de paiement
de fait parce que nous attendons évidemment..
M. Baril: Les travaux sont-ils exécutés?
M. Picotte: Les travaux sont commencés, à ce qu'on
me dit. Ils sont en voie de réalisation, mais ils ne sont pas
complétés.
M. Baril: C'est parce qu'il y a une grosse différence
entre le plus bas et le deuxième.
M. Picotte: Oui, 32 et 54. Probablement que le plus bas, lui,
avait le temps de lire les journaux et il n'avait pas beaucoup d'ouvrage.
M. Baril: Oui. En autant qu'il ne viendra pas des
coûts...
M. Picotte: Oui, attendez une minute, là. Le plus bas, il
a renoncé, lui, à un moment donné, à signer le
contrat parce qu'il a réalisé qu'il était trop bas.
M. Baril: Et là, à qui a-t-il été
accordé?
M. Picotte: C'est le deuxième. Les Excavations St-Patrice:
54 740 $.
M. Baril: Oui, une chance qu'on a posé la question parce
que là, on n'a pas... L'engagement n'est pas inscrit au bon nom,
d'abord, le montant pareil. Il y a une différence de 18 000 $.
M. Picotte: Non, mais moi, ici, c'est pour ça que je vous
le dis, c'est que l'entrepreneur a renoncé à l'exécution
du contrat. À ce moment-là, ça a été
donné au deuxième plus bas soumissionnaire.
M. Baril: Donc, l'engagement va être de 50 740 $?
M. Picotte: C'est 54 740 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 17?
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 18?
M. Picotte: L'engagement 18, oui, c'est payé à 100
% à date au plus bas soumissionnaire.
M. Baril: II y a 20 000 $ de différence. Vous êtes
sûr qu'il n'a pas renoncé lui aussi?
M. Picotte: Non et même, lui, il... M. Baril: II
vous en a remis?
M. Picotte: Lui, ça a coûté 300 $ moins cher
que prévu, quelque 200 $ moins cher. Il nous a présenté
des factures de 25 679, 91 $ et il avait soumissionné pour 25 950 $.
Donc, quelque 200 $ de moins.
Le Président (M. Chenail): On est rendus à
l'engagement 18, là.
M. Baril: On va plus vite, M. le ministre.
M. Picotte: On est rendus à l'engagement 18.
M. Baril: On est à l'engagement 18, là.
M. Picotte: L'engagement 18, celui-là est
exécuté à 72 % à date. Il y a 33 200 $ de
payés sur un montant de 46 245 $. Il est en cours de travaux. Il est en
fin de réalisation.
M. Baril: Et c'est fait par Les Excavations J. L Daigle et
fils?
M. Picotte: C'est ça. Quand il y aura des changements ou
des ajustements, je vais vous le dire chaque fois, parce que j'ai la note ici.
Compte tenu que les engagements avaient déjà été
imprimés, tout ce que j'ai, moi, c'est qu'on m'a rajouté une note
pour vous aviser.
M. Baril: C'est bien.
M. Picotte: Est-ce qu'on est rendus à l'engagement 20,
là?
M. Baril: Engagement 19.
Le Président (M. Chenail): À l'engagement 19.
M. Picotte: Engagement 19, oui. Je m'excuse, ça va.
M. Baril: C'est vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 20.
M. Picotte: L'engagement 20, c'est 85 % des travaux
réalisés; donc, 108 000 $ de payés à date, en avril
1991, et en voie de réalisation. Maintenant, sur les sept entreprises,
là, c'est Gobeil Excavation qui a obtenu le contrat, qui se trouve
être la plus basse soumission conforme pour nous, puisque le premier
soumissionnaire, M. Aubin, a omis de signer la formule de renseignement
concernant le soumissionnaire. Nous, on ouvre ça devant tout le monde,
c'est public. Dès qu'il manque un élément, soit un
document ou une signature, il est rejeté automatiquement. On passe au
deuxième.
M. Baril: S'il ne s'est pas mordu les doigts avant, il a dû
se les mordre après!
M. Picotte: II avait peut-être la main droite dans le
plâtre.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 21?
M. Picotte: L'engagement 21, c'est fin d'août 1991 pour
obtenir la balance du travail. À date, on a payé 42 016 $ de
réalisation, donc, un niveau de réalisation d'à peu
près 40 %. Mais ça, c'est une commercialisation de fines herbes
et de laitue. Notre intervention est de 100 225 $: conditionnement et
commercialisation de fines herbes. Le projet consiste à cultiver en
serre des fines herbes et diverses laitues, comme je l'ai dit tantôt.
L'entreprise a identifié une technologie belge de culture abritée
conforme à ses besoins pour répondre aux exigences du
marché des fruits fins et de la restauration haut de gamme. Les produits
cultivés seront maintenus en croissance, donc, très frais,
jusqu'au moment de la consommation par le client. C'est vraiment de la
technologie nouvelle.
M. Baril: Puis là, il y a 100 225 $ de
versés...
M. Picotte: 100 225 $ et, à date, on a versé 42 016
$. On me dit qu'à la fin août 1991, tout devrait être
complété pour qu'on verse la balance du paiement qui reste
à verser là-dedans.
M. Baril: Est-ce que ça fait partie de l'entente
fédérale-provinciale?
M. Picotte: Oui, c'est à l'intérieur de
l'entente. Ça aura un impact positif, évidemment, ce
projet-là, sur la qualité et le prestige de la nouvelle cuisine
québécoise. L'unité de production et de commercialisation
est adaptable aux exigences des marchés régionaux et est vue dans
cette optique par les promoteurs actuels.
M. Baril: C'est parce que c'est un programme qui a
été accepté en 1989-1990, mais le financement se
réalise en 1990-1991,1991-1992?
M. Picotte: C'est ça. M. Baril: Le coût
total...
M. Picotte: II y a des phases. La plupart du temps, quand les
gens viennent nous voir avec leur projet, ils disent: moi, je vais faire mon
projet en deux ou trois phases. Donc, nous, nous suivons ça pour ne pas
pénaliser l'entreprise, évidemment. Quand II y a une phase
exécutée à notre satisfaction, on pale les montants et on
s'engage, évidemment, à payer les autres montants au fur et
à mesure que la phase... Alors, la contribution financière est de
15,5 % du coût total du projet pour nous. Chez nous, on s'est entendus
avec eux pour que 15,5 % du projet soient acceptables du côté des
subventions et, au fur et à mesure que le projet avance selon ses
phases, on défraie. Mais il faut bien dire que c'est de
l'expérimentation qu'on fait ici. C'est quelque chose de nouveau et
c'est de l'expérimentation. Donc, parfois, ça prend un petit peu
plus de temps, question d'ajustement.
M. Baril: Ça doit être un projet, si la
participation du MAPAQ est de 100 000 $ et que ça représente 15 %
du coût total, d'au-dessus de 1 000 000 $?
M. Picotte: 645 000 $, à ce qu'on me dit.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 22?
M. Picotte: C'est dans le cadre du projet pour
l'amélioration de la productivité et la consolidation des
productions animales. Le ministère de l'Agriculture offre aux stations
d'évaluation génétique des taureaux de boucherie
constitués par un groupement d'éleveurs, une aide
financière de 250 $ par taureau évaluée annuellement,
couvrant ainsi une partie des frais de fonctionnement. Les trois groupements
d'éleveurs qui ont reçu évidemment cette aide-là,
dans le but de desservir leur région respective, c'est Station
d'épreuves de taureaux de boucherie des Cantons-de -l'Est pour un
montant de 78 205 $, donc 313 taureaux, l'Association des producteurs de bovins
de race pure du Bas-Saint-Laurent, 110 taureaux, 27 500 $ et l'Association de
testage de l'Outaouais, 221 taureaux, 55 250 $.
Alors, les Cantons-de-l'Est, à date, ont reçu le montant,
le Bas-Saint-Laurent, un petit peu plus aussi parce qu'il y a des ajustements
quand on considère ça - ils nous font une prévision de
taureaux, ils peuvent avoir deux taureaux de plus, trois taureaux de plus.
À ce moment-là, c'est un petit peu plus, le montant est
modifié, mais les trois ont reçu leur montant d'aide, et seule la
région de l'Outaouais a eu une diminution à cause du nombre,
j'imagine, de têtes qu'ils ont. C'est 51 900 $ au lieu de 55 250 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 23?
M. Picotte: Alors, c'est des serres. Évidemment, c'est
l'isolation de culture habilitée, mécanisation ainsi que pour la
détermination et le contrôle intégré des conditions
d'environnement. L'entreprise Les Serres coop de Guyenne opère un
complexe serricole en tomates et en plantes pépinières. Elle a
procédé à l'agrandissement de ce complexe pour permettre
la culture de tomates en serre sur une superficie de 11 135 mètres
carrés, ce qui représente des investissements de l'ordre de 2 500
000 $.
La réalisation de ce projet a nécessité l'achat et
l'installation de trois couvertures thermales pour l'isolation ainsi que
l'acquisition de 420 lames de sodium comme système d'éclairage
artificiel, ce qui donne droit au requérant de recevoir le maximum de
l'aide financière offerte, soit... Le maximum, évidemment, c'est
25 000 $. Donc, le montant est payé à date et ce
projet-là, évidemment, il fonctionne.
M. Baril: Au niveau de toute la production en serre, globalement
au Québec, pour le ministère de l'Agriculture, le dossier des
tarifs d'électricité, est-ce que c'est mort, c'est fermé,
c'est clos, ce dossier-là? Ou le ministère de l'Agriculture
négocie ou fait encore des démarches auprès
d'Hydro-Québec et/ou du gouvernement pour permettre aux producteurs en
serre d'avoir des tarifs d'électricité
préférentiels pour le chauffage ou l'éclairage de leurs
serres? Puisque j'ai déjà cité un document produit par le
ministère de l'Agriculture qui démontrait que la
rentabilité de la production en serre au Québec dépendait
des tarifs d'énergie, d'abord, et que c'était à peu
près inutile de subventionner les serriculteurs si on n'était pas
capables de leur accorder un tarif préférentiel? Est-ce qu'il y a
eu des développements depuis le printemps dernier ou si c'est au point
mort?
M. Picotte: À l'interne, nous avons, nous, chez nous,
demandé à la Direction générale des entreprises
d'aller nous cueillir les chiffres des différentes entreprises, ce que
ça coûte, évidemment, en pourcentage, du côté
chauffage, etc.
Quand cette étude-là sera terminée, je
l'acheminerai à ma collègue responsable d'Hydro-Québec
pour continuer de discuter quelle intervention pourrait être faite de la
part d'Hydro-Québec là-dessus, et là, il restera à
Hydro-Québec à prendre ses décisions. Alors, c'est ce qui
s'est passé depuis sept ans. Cette direction-là devrait me
remettre un rapport dans un avenir très rapproché, à ce
qu'on me dit. On parle de la mi-septembre.
M. Baril: Est-ce que le gouvernement a procédé de
la même façon que votre ministère a procédé
au niveau des alumineries? Est-ce que le gouvernement a fait une étude
sur le coût de leur chauffage ou des dépenses
énergétiques avant de leur donner les taux que l'on
connaît?
M. Picotte: Je suis malheureusement obligé de vous dire
qu'au niveau des alumineries, moi, je n'ai pas participé à ces
discussions-là. Donc, il faudrait questionner le ministre des
alumineries.
M. Baril: Je comprends que le ministre... Le ministre de
l'Agriculture fait quand même partie d'un gouvernement dans lequel il y a
eu des décisions importantes de prises, et il me semble, sans que le
ministre nous dévoile le secret du Conseil des ministres... Comment se
fait-il qu'on ait ouvert ta porte si grande que ça aux alumineries
pendant qu'on a laissé littéralement tombé la production
en serre au Québec?
M. Picotte: Bien, vous savez, là, il n'y a pas de cachette
là-dedans. Il y avait eu des tarifs préférentiels
donnés aux serres dans le passé et ils s'étaient entendus
même pour une période de temps. Ça, là, il ne faut
pas non plus charrier trop là-dessus. Quand, moi, je m'entends avec une
société d'État pour dire: Pour une période de trois
ans, je vais bénéficier de tels tarifs et, après
ça, c'est autre chose, à ce moment-là...
Ça n'a pas été nouveau avec les alumineries,
ça. Elles en ont bénéficié. Maintenant, qu'elles en
aient encore besoin, moi, je veux bien qu'on regarde ça, cette
possibilité-là, mais elles n'ont pas été
laissées pour compte nécessairement non plus à ce
moment-là et elles ont déjà des tarifs plus avantageux que
le tarif domestique qu'on connaît, vous, moi et tout le monde. Même
là, elles ont déjà des tarifs encore plus avantageux,
alors... Qu'on veuille améliorer la situation, peut-être. Qu'on
discute, qu'on continue de discuter pour ça, mais pour l'instant, moi,
il me semble qu'à ce moment-là, on verra, à la suite du
communiqué, s'il y a des recommandations à faire à
Hydro-Québec, et HydroQuébec, qui est une société
d'État, prendra sa décision. Mais il ne faut pas non plus laisser
prétendre qu'elles n'ont jamais eu d'aide et qu'elles n'ont pas encore
une aide parce qu'elles bénéficient de meilleurs tarifs que vous
et moi, que mon beau-frère, ma belle-soeur, mon frère, ma soeur,
etc.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: C'est comme ça. (10 h 30)
M. Baril: Oui, mais écoutez, M. le ministre, quand
même, je comprends que les contrats, eux autres, c'était pour une
période donnée. Ça, je comprends ça. Mais les
alumineries, certaines alumineries, elles aussi avaient signé des
contrats avec le gouvernement pour une période donnée et votre
gouvernement a réouvert ces contrats là pour les
échelonner ou les étirer sur une période encore plus
longue pendant que pour eux, dans le domaine des serres, on n'a pas rouvert les
contrats, on a racheté les contrats pour y mettre fin plus rapidement.
Il est facile, il me semble, de démontrer l'iniquité du
gouvernement dans ce geste posé. Je ne veux pas faire de débat
sur les alumineries ici, mais je pense que vous et moi sommes là pour
représenter ou défendre, en tout cas, le milieu agricole. Les
serriculteurs en font partie; ce sont des producteurs agricoles Importants au
Québec. C'est un secteur économique très important,
rémunérateur, créateur d'emplois.
Moi, en tout cas, je n'accepte absolument pas qu'on ait mis fin à
ces contrats-là. Votre collègue avait dit, en Chambre, que
lorsque Hydro-Québec a mis fin à ces contrats-là, les gens
n'ont rien perdu parce qu'ils ont racheté les coûts et on leur a
permis de payer l'huile, etc., mais Hydro-Québec ne leur a pas
remboursé.. les investissements inutiles que ces personnes-là ont
dû réaliser lors de la signature ou de l'entente qui a
été faite avec Hydro-Québec.
C'est pour ça que. vous, comme défenseur de l'agriculture,
je m'étonne un peu que vous ne sembliez pas défendre avec une
plus grande vigueur ce secteur économique au Québec qui a
réussi, depuis un certain nombre d'années, à percer et
à diversifier davantage notre production horticole, à augmenter
notre degré d'auto-suffisance au Québec. Je ne sais pas, mais il
me semble que j'aurais espéré, de votre part, un débat
plus articulé, plus musclé. Il me semble que vous étiez
capable de faire ça, un débat plus musclé.
M. Picotte: Alors, M. le Président, moi, j'ai dit tout ce
que j'avais à dire là-dessus et j'ai fait tous les débats
à ma satisfaction. Il reste à voir ce que ça donnera comme
résultats.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 24.
M. Picotte: C'est encore dans le domaine des tomates et c'est la
même explication que pour le précédent. C'est le montant
maximum de
l'aide, 25 000 $.
M. Baril: II produit quoi, monsieur Maurice? M. Picotte:
Des tomates. M. Baril: Des tomates.
M. Picotte: II y a quelques plants de fleurs aussi et un peu de
légumes.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 25.
M. Baril: Ici, c'est un remboursement de taxes municipales et de
taxes scolaires à Alfred Couture Itée, Saint-Anselme de
Bellechasse. Pourquoi, ça? Est-ce que c'est parce que c'est un
engagement de plus de 25 000 $? Comment se fait-il que ça vient ici?
Parce que le ministère de l'Agriculture...
M. Picotte: C'est ça. Comme c'est plus de 25 000 $,
ça passe aux engagements financiers. Tous ceux qui sont en bas de 25 000
$, vous ne les retrouvez pas, par exemple votre cas, j'imagine, et le cas
d'autres agriculteurs. C'est comme ça qu'on fait
régulièrement, ce qui est tout à fait normal. Tous les cas
qui sont en haut de 25 000 $, bien ils doivent passer aux engagements
financiers.
M. Baril: A Saint-Anselme de Bellechasse, les taxes ne doivent
quand même pas être élevées. Ça doit
être parce qu'il a toute une évaluation, hein?
M. Picotte: C'est parce qu'il en a une bien grosse.
M. Baril: Hein?
M. Picotte: C'est parce qu'il est bien, bien gros.
M. Baril: Oui, hein!
M. Picotte: Ça peut peut-être même devenir un
attrait touristique.
M. Baril: Ouf! Ça, j'en doute. Je souhaiterais bien
à la région de Bellechasse que ça devienne un attrait
touristique, mais...
Le Président (M. Chenail): L'engagement 26.
M. Picotte: Non, mais il y a des fermes intéressantes,
quand même, qui sont très grosses, qui sont très
intéressantes à voir et à visiter, par rapport à
d'autres dans le milieu. C'est surprenant. Évidemment, les gens n'ont
pas le temps non plus d'en faire des attraits touristi- ques.
M. Baril: ça, c'est de la production porcine, alfred
couture? alfred couture, c'est de la production porcine, je pense. il y a les
céréales aussi, je pense.
M. Picotte: Les céréales.
Une voix: La production porcine.
M. Picotte: Porcine, oui.
M. Baril: C'est porcine. Il fait des céréales
aussi, je pense. Mais avec le projet de règlement sur la pollution de
l'air que votre gouvernement est en train de... Je ne sais pas s'il a
été adopté. On dit que c'est à titre de projet
seulement qu'il a été adopté: la pollution de l'air, le
bruit et la pollution de l'eau et du sol. Avec les normes qu'il y a
là-dedans, pour revenir à votre expression, je ne suis pas
sûr que le touriste, s'il respecte les normes de l'environnement, va
vouloir aller dans ce coin-là. Peut-être même que les normes
vont l'empêcher d'y aller. Je ne sais pas si le ministre est au courant
de ce que le Conseil des ministres a adopté sur la pollution.
M. Picotte: Ah oui! C'a même été
discuté avec les gens de l'UPA, si ma mémoire est
fidèle.
M. Baril: Oui, mais...
M. Picotte: Mais ce n'est pas adopté, c'est en
discussion.
M. Baril: C'est un projet. On me dit qu'il a été
accepté au Conseil des ministres à titre de projet.
M. Picotte: C'est ça, c'est un projet pour fins de
discussions. Il y a sûrement des gens qui nous feront des recommandations
là-dessus, qu'on va essayer de faire valoir auprès de
l'Environnement. Mais il y a des discussions qui se font de ce
côté-là. Vous savez, la pollution, on n'y échappera
pas, à la protection contre la pollution.
M. Baril: Non, mais, M. le ministre, je ne veux pas faire un
grand débat ici. J'en ai pris seulement connaissance, parce que je ne
l'ai pas, malheureusement, le projet. Il faut que j'attende qu'il soit
publié dans la Gazette officielle du Québec. Mais comme
j'ai pris connaissance de ce qu'on a pu lire dans les journaux, je me suis
demandé, honnêtement, comment les agriculteurs vont être
capables de produire. Par ce règlement-là, encore une fois, on
semble considérer la classe agricole comme une gang de pollueurs, ce que
je n'accepte absolument pas.
Si les autres secteurs de l'économie avaient
fait autant d'efforts que le secteur agricole en a fait depuis les
dernières années, peut-être que nos rivières, nos
lacs et notre fleuve seraient moins pollués qu'ils ne le sont
aujourd'hui. Dans ce projet de règlement-là, je dirais même
que c'est tout le droit de produire qui est remis en cause. En tout cas, je
considère que c'est excessivement exagéré et je souhaite
ardemment que vous puissiez vous opposer de façon virulente, je dois
dire, à certains articles de ce projet de loi parce que ça n'a
aucun bon sens pour le milieu agricole.
Si on veut respecter l'environnement, quand on regarde comment,
actuellement, les villes, avec le ministère de l'Environnement,
appliquent les normes d'épandage ou d'entreposage des boues d'usines
d'épuration des eaux, je peux vous dire que ça fait
drôlement réfléchir sur l'opinion que certaines personnes
à l'Environnement ont de l'agriculture.
Je peux vous signaler une anecdote: la ville de Victoriaville va
déverser ses boues usées à Saint-Albert, une
municipalité tout près, du comté d'Arthabaska, voisine de
Victoriaville. Un fonctionnaire de l'Environnement m'a dit... Les gens alentour
se plaignent parce que la ville de Victoriaville ou celui qui administre
l'usine d'épuration va déverser deux ou trois voyages par semaine
dans un fosse à purin de type agricole - qu'on a construite là
sans permis, en passant - et les fonctionnaires ont dit: Écoutez, les
gens de la campagne sont habitués à sentir - il a dit ça
de même, à sentir - donc, on espérait qu'ils ne parleraient
pas, qu'ils accepteraient de sentir ce que les gens de la ville ne veulent pas
sentir et qu'ils ne parieraient pas.
C'est pour ça que je vous dis, M. le ministre - encore une fois,
je n'ai pas pris connaissance du projet de règlement parce que je ne
l'ai pas - mais en lisant les articles qui ont paru, un résumé
qui est paru dans La Terre de chez nous, une chance que les cheveux qui
me restent sont bien enracinés parce qu'il y en a plusieurs qui seraient
tombés.
Je ne sais pas quelle étape ce projet va franchir après,
quelle sorte de consultation vous allez faire. Est-ce des consultations
publiques? Est-ce une commission parlementaire là-dessus? Je ne sais pas
quelle est la procédure qui va être suivie suite à ce
projet de règlement sur la pollution de l'air, par le bruit, la
pollution de l'eau et du sol, mais je trouve ça tout à fait
exagéré, encore une fois, qu'on remette en cause le droit de
produire des agriculteurs qui, déjà, en ont assez. Ils en ont
plein le dos de la paperasse gouvernementale pour venir à bout
d'accomplir la responsabilité qu'ils ont de nourrir le monde.
M. Picotte: M. le Président, à date, vous savez, je
ne sais pas de quelle façon mon collègue, M. Paradis, va amener
cette discussion-là, soit en commission parlementaire, soit en
prépublication avec tout ce que ça comporte comme délais,
ni les discussions qu'il va faire avec les différents intervenants.
chose certaine, c'est que, mol, ça ne m'inquiète pas du tout
à ce stade-ci et je ne pense pas que ça finisse par
m'inquiéter trop parce que, pensons, par exemple, aux nombreuses
discussions que nous avons eues du côté de la protection de la
bande riveraine. j'ai été un de ceux, moi... le
député d'arthabaska parlait d'intervention musclée.
ça n'est pas passé dans les journaux: intervention musclée
du ministre de l'agriculture; mais sur la protection de la bande riveraine, on
est arrivés exactement à la protection souhaitée, sur
laquelle on s'était entendus avec les gens de l'upa et avec les gens du
monde agricole.
Donc, encore là, on fait un régime un petit peu
spécial pour les agriculteurs, et à juste titre, c'est tout a
fait normal. Parce que protéger davantage, c'était leur enlever
encore du terrain considérable pour faire de la culture. Mais les
agriculteurs ont compris, évidemment, qu'il fallait qu'il y ait une
certaine protection, et on est arrivés exactement à ce qu'on
souhaitait.
Ça a pris beaucoup de discussions. M. Paradis a dû remettre
ce dossier-là sur le métier, comme on dit si bien, à
quelques reprises. Il a dû le remettre et il a dû se plier à
certaines exigences, il a dû faire des concessions. Finalement, c'est
arrivé et tout le monde est heureux. Les agriculteurs sont contents de
voir qu'eux autres aussi vont protéger la bande riveraine. Ils ont
même réalisé que, dans certains cas, protéger la
bande riveraine, c'est protéger leurs propres terres à eux
autres; c'est tout à fait normal. Ils ont réalisé
ça en cours de route. Donc, les agriculteurs ont fait un pas et,
là-dessus, les gens de l'Environnement ont fait un autre pas.
Donc, ça ne m'Inquiète pas, ça non plus, parce que,
quand va arriver le temps d'en discuter, on fera valoir les points de vue. Moi
aussi, pour un, je suis d'accord avec le député d'Arthabaska
qu'en sol arable et en sol agricole on produit et on est là pour
produire. Et parfois, ça dégage des senteurs qui sont moins
Intéressantes. Mais ce n'est pas vrai que les agriculteurs sont plus
pollueurs que n'importe qui d'autre; ce n'est pas vrai, c'est un mythe, c'est
faux! Ceux qui disent ça, c'est encore ceux qui ont des oeillères
de chevaux. Et quand un gars de l'Environnement - si c'est exact ce qu'a dit le
député d'Arthabaska - pense comme ça, c'est un gars qui
devrait être sur la piste de Blue Bonnets au lieu d'être dans le
champ pour aller "checker" l'environnement; c'est aussi simple que
ça.
M. Baril: La bande riveraine, remarquez bien que c'est un dossier
où Je m'y connais quand même assez pour avoir défendu -
défendu, il faut s'entendre - avoir représenté le ministre
de l'Agriculture, M. Garon, en 1985, sur l'établissement de cette bande
riveraine. Il y avait
des fonctionnaires du MLCP, de l'Environnement, des Affaires municipales
- en tout cas, ils étaient cinq, six - et nous en étions
arrivés à la même conclusion que vous aujourd'hui: laisser
un mètre le long des cours d'eau. En tout cas, je donne ça de
mémoire; c'est 10 mètres quand c'est une rivière, je ne
sais pas, quoi.
Quand vous êtes arrivés au pouvoir, vous avez annulé
cette application-là. Pour nous autres, ça s'appliquait partout.
Vous autres, vous êtes arrivés et vous avez dit: Cette bande
riveraine là s'applique aux affluents du Saint-Laurent, un point c'est
tout, et seulement dans les milieux urbains. Ce n'était pas tout
à fait logique. Je vais vous donner un exemple. À Lyster, il y a
la Bécancour qui coule. D'un bord, la Bécancour est dans la
ville, donc, c'est une zone urbaine de Lyster et, de l'autre bord, elle est en
pleine campagne. Ça fait que votre bande riveraine s'appliquait d'un
côté de la rivière et ne s'appliquait pas de l'autre
bord.
Vous revenez exactement à la même application ou à
la même décision que le gouvernement du Parti
québécois avait prise en 1985; et je vous le dis en connaissance
de cause, c'est moi qui avais participé à toutes ces
rencontres-là avec tous les ministères pour arriver à un
compromis, justement, qui était d'un mètre au lieu d'être
de 10 mètres le long de chacun des cours d'eau au Québec. En tout
cas, je pourrais en parler longtemps. Et je vous le dis, je ne m'oppose pas
à cette bande riveraine, mais si on recule seulement de six ans, pour
tous les défenseurs de la bande riveraine, ça prenait au moins
trois mètres - j'ai dit 10 mètres tout à l'heure, je pense
que c'est 3 mètres - au lieu du mètre qui s'applique
actuellement. C'était indiscutable, ça prenait trois
mètres. (10 h 45)
Je lisais les commentaires de Mme Susan Barington, je ne sais pas quoi -
qui disait que ce n'est pas nécessairement la largeur de la bande qui
est importante. Il n'est pas besoin, je pense, d'être un universitaire ou
d'avoir des diplômes longs comme le bras et puis d'en couvrir les murs
pour savoir ça. Ce n'est pas la largeur de la bande qui est importante,
c'est l'endroit où le ruissellement se fait le plus. C'est bien
évident que sur une côte ou sur une butte, l'eau, ce n'est pas
là qu'elle court pour poigner le fossé; elle va plutôt
descendre la pente. L'eau se ramasse dans les fossés, elle coule dans
les ruisseaux, dans les fossés, à des endroits bien
précis. Elle disait qu'à cet endroit-là, même une
bande de protection d'un mètre ne serait pas suffisante, et elle avait
raison.
Donc, c'est sûr qu'il faut arriver à une limite. Tu ne peux
pas arriver dans une "bais-seur" où c'est trois mètres, sur une
butte où c'est un mètre et dans la terre noire ou dans la terre
sablonneuse c'est autre chose. Je comprends qu'il faut que tu arrives à
une moyenne. Mais je vous dis que ce nouveau projet de protection de bande
riveraine, vous ne venez pas d'inventer les boutons à quatre trous avec
ça.
M. Picotte: Écoutez, M. le Président, il y a quand
même une différence avec ce que le député
d'Arthabaska me dit, ce qui avait été accepté et ce qui
est aujourd'hui. On s'est rendu compte, finalement, que ce qui avait
été proposé, ce n'était à peu près
pas applicable. Ça donnait des difficultés d'application
terribles et on s'embarquait dans des discussions fort inutiles qui auraient
été très longues. Quand on parlait de trois mètres
de protection de bande riveraine auparavant, on parlait de trois mètres
à partir du dessus du fossé, de façon "planche", alors
qu'aujourd'hui on parle des mêmes trois mètres mais on peut les
partir en plein milieu d'un fossé, deux mètres... il y a un
mètre sur le "plane". Alors, ça fait toute la différence
du monde et ça a enlevé beaucoup de discussions au niveau des
agriculteurs. Ça a été bénéfique,
d'ailleurs; eux autres étaient très satisfaits de ça.
Il y a une différence entre appliquer trois mètres au
milieu d'un fossé et prendre deux mètres dans le fossé et
un mètre sur la bande riveraine comme telle. Ça amène la
même protection que de prendre trois mètres à partir du
fossé à aller jusqu'à... Ça, c'est fort
différent pour l'agriculteur. C'est justement parce qu'il y avait des
difficultés d'application qu'il a fallu remettre ça en discussion
et en question pour finir par s'entendre.
Donc, ça peut ressembler étrangement à ce que dit
le député d'Arthabaska, bien sûr, et je lui en sais
gré parce que tout le travail qu'il a fait pour essayer de convaincre du
monde c'a été autant de fait pour gagner les gens à la
cause de la protection, parce que ce n'était pas évident au point
de départ. Sauf que les trois mètres sont un petit peu
différents de ce qu'ils étaient dans le temps à cause,
justement, de cette explication-là. Et je pense que c'a fini par faire
l'objet d'un consensus.
M. Baril: en tout cas, de toute façon, pensez-vous que
les... parce que ce sont les municipalités qui vont appliquer ça,
qui vont voir au respect de cette réglementation-là?
M. Picotte: Oui. Je pense que oui. Les détails ne sont pas
définitifs avec le ministre de l'Environnement mais ça, c'est une
entente qui doit intervenir entre le ministre de l'Environnement et les
municipalités.
M. Baril: pensez-vous que les municipalités ont le
personnel nécessaire pour faire appliquer ce règlement-là?
et la capacité nécessaire aussi?
M. Picotte: J'imagine que dans les discussions qu'il y
aura...
M. Baril: Politique.
M. Picotte: ...entre mon collègue du côté de
l'Environnement et les municipalités... Parce que, comme ex-ministre des
Affaires municipales, on avait déjà commencé à
discuter de choses comme ça. Les municipalités sont prêtes
à assumer ces responsabilités-là. Elle vont exiger
évidemment que le ministère de l'Environnement, peut-être,
défraie une partie des coûts ou qu'il y ait eu entente. Moi, je ne
peux pas vous dire quelle sera l'entente qui sera faite entre l'Environnement
et les Affaires municipales. Mais moi, je pense que les municipalités,
si on leur donne le pouvoir nécessaire et les outils nécessaires
pour le faire, sont les mieux habilitées à faire cette
surveillance-là, beaucoup mieux que les gens de l'Environnement. Et
nous, chez nous, on va exiger le respect de la réglementation comme
ministère de l'Agriculture.
M. Baril: Oui, mais pour exiger le respect de cette
réglementation-là, même vous, allez-vous avoir les
ressources techniques ou humaines, je ne sais pas quoi, là, les
ressources pour voir à l'application? Est-ce que vos fonctionnaires vont
marcher partout le long des cours d'eau qui sillonnent le Québec?
M. Picotte: Si, dans l'entente, il y a des ressources à
mettre avec les municipalités, l'Environnement et nous, on va les
mettre, les ressources.
M. Baril: En tout cas, on verra.
Le Président (M. Chenail): On passe à l'engagement
26?
M. Baril: Oui.
M. Picotte: C'est l'emballage sous vide. C'est un projet de
modernisation et d'acquisition d'équipement pour l'ajout d'une ligne
d'emballage sous vide. Le coût du projet était estimé
à 425 000 $. Il y a eu certaines modifications qui ont dû
être apportées, qui ont eu pour effet de majorer le coût
prévisible de 162 000 $. Donc, de 425 000 $ il est passé à
587 000 $, à peu près. Une modification de la limite
budgétaire autorisée est nécessaire afin de porter la
limite maximum à 146 750 $. Donc, au lieu des 106 250 $ prévus
initialement... C'est pour ça qu'à toutes fins utiles, on avait
une offre additionnelle, sauf qu'on doit vous dire, malheureusement,
qu'après avoir fait tous ces efforts-là, le projet a
été abandonné. Mais on n'a pas travaillé pour rien
parce qu'on me dit que l'usine achetée par l'Abattoir Coquelicot pour la
transformation du poulet, c'était le projet Bouvillons Canada qui a
reçu, d'ailleurs, le programme Innovactions 2. Je dois avoir une
rencontre dans les prochains jours avec les gens de
Coquelicot pour voir ce qu'ils peuvent faire pour reprendre ce
projet-là.
M. Baril: Est-ce que l'abattoir est en opération
actuellement?
M. Picotte: Oui, il est en opération. C'est moi qui suis
allé l'inaugurer il y a déjà quelques semaines, au
début de juillet... Non, on était en période de session
intensive, au mois de juin.
M. Baril: Mais est-ce qu'ils abattent du bouvillon ou du
poulet?
M. Picotte: Du poulet.
M. Baril: Du poulet.
M. Picotte: Ils font des cubes de poulet.
M. Baril: Et ça continue pareil à s'appeler
Bouvillons Canada?
M. Picotte: Non, ça s'appelle Coquelicot. M. Baril:
Ahl Coquelicot, bon, O.K.
M. Picotte: On va voir ça un petit peu plus loin, pour
Coquelicot, et les montants d'argent concernant la fabrication de cubes de
poulet pour faire de la soupe.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 27.
M. Picotte: C'est une aide aux expositions agricoles dans une des
plus belles régions du Québec, la région de la
Mauricie-Bois-Francs-Drummond.
M. Baril: L'exposition de Trois-Rivières.. Ah! Ce n'est
pas ça, c'était celle de Bécancour, je pense, qui, avant,
n'était pas reconnue par le ministère de l'Agriculture. Celle de
Trois-Rivières l'a toujours été.
M. Picotte: C'est qu'à Trois-Rivières, avant,
c'était une exposition qui était tenue par la ville alors que,
maintenant, c'est une équipe d'agriculteurs qui s'est constitué
un conseil d'administration et qui a pris en charge l'exposition de
Trois-Rivières. Donc, là, à ce moment-là, l'aide
financière a été évaluée à 40 % des
prix versés aux exposants, vu qu'il s'agit d'une exposition agricole
nouvellement reconnue par le ministère. Elle est passée,
justement, d'exposition régionale ordinaire à exposition
agricole. C'est pour ça qu'on retrouve ça ici et que le montant,
c'est un montant statutaire, évidemment, comme on en retrouve dans toute
aide à une exposition, et qui est de 27 460 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 28.
M. Baril: Bon, ici, il y a eu un ajout... M. Picotte:
C'est un cours d'eau... M. Baril: ...de 1598 $.
M. Picotte: Oui, à cause d'une quantité
d'extraction de roc qui n'avait pas été prévue dans les
plans et devis. Alors, II y a un ajout de 1598,15 $ et tout a été
fait, à 100 %. Ça a été fait par une entreprise du
Cap, pour un montant de soumission de 24 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 29.
M. Baril: Ici, c'est: "Contrat pour les services rendus à
titre de président du Comité d'étude sur le
mécanisme de révision des zones agricoles." Ça, ça
doit être le comité de M. Jules Brière.
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Ça, c'est suite à tout ce qui
s'était passé à Laval, là? Le gouvernement avait
formé un comité; c'est ça?
M. Picotte: C'est la révision des zones agricoles que le
gouvernement devait faire et, suite aux questions qui avalent été
posées, on avait mis le comité Brière en place pour nous
faire des recommandations. C'est ce comité-là. Ce sont les
honoraires pour les dépenses encourures par M. Brière, qui est
avocat, pour les services rendus à titre de président du
comité d'étude sur le mécanisme de révision; c'est
conformément aux règles de rémunération qui ont
été établies dans les règles prévues par le
décret 1500-88.
M. Baril: Est-ce que ce sont les coûts totaux de ce
comité-là ou s'il y a d'autres...
M. Picotte: Je pense qu'on va en voir d'autres qui suivent. Il y
a eu, après ça, "Supplément pour porter à 65 000
$..." Si vous voyez l'engagement qui suit, l'engagement 30: "Supplément
pour porter à 65 985 $ l'engagement des honoraires déjà
versés à M. Jules Brière."
M. Baril: On ne parle pas de la même chose, là.
M. Picotte: oui, oui. en plus du montant de 44 893 $
déjà versé, il est requis de majorer l'engagement de 21
000 $ de plus, ce qui fait un total de 65 985 $. donc...
M. Baril: Moi, M. le ministre, ce que je veux vous dire,
là, à l'engagement 30, c'est pour de la promotion à la
radio. C'est juste pour vous dire que nos papiers ne concordent pas,
là.
M. Picotte: Ah! C'est toujours dans 29, je m'excuse. C'est moi
qui vous ai mêlé.
M. Baril: Bon.
M. Picotte: II y a eu un avenant, un ajout de 21 092,20 $ pour
justement augmenter la rémunération, le coût global,
à 65 985,60 $. Vous me demandiez si c'était le seul montant
tantôt, 44 893 $, et j'ai dit non. Le dernier montant total est, avec cet
ajout de 21 000 $, de 65 985 $.
M. Baril: À 65 000 $, il n'y a pas d'autres
dépenses? C'est ce que ça a coûté?
M. Picotte: C'est ce que ça a coûté; c'est ce
qu'on me dit.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 30. L'engagement
30, c'est M. Vallières.
M. Picotte: L'engagement 30, ça touche la partie de mon
collègue, M. Vallières.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 31.
M. Picotte: L'engagement 31, les Breuvages Capdor inc. du secteur
bio-alimentaire. L'entreprise les Breuvages Capdor inc, fondée à
Montréal il y a plus de 27 ans, met en marché un système
de livraison à domicile de boissons gazeuses. Elle distribue
également au détail le produit de marque Brio Chinotto, boisson
rafraîchissante très connue et appréciée par la
communauté italienne du Québec. Donc, c'est une boisson
italienne, finalement.
Présentement, elle fait face à certains problèmes
de qualité qui l'empêchent de procéder à des
activités promotionnelles et d'intensifier la distribution au
détail de ses produits. Alors, consciente d'être dans un
marché qui a atteint la maturité, elle s'est diversifiée
dans l'embouteillage d'eau de source. Elle possède deux contrats
d'exportation d'eau embouteillée pour les États-Unis et a
dû implanter deux nouvelles lignes d'embouteillage pour les
rencontrer.
Donc, à l'intérieur du programme, nous avons
évidemment pris du côté de l'implantation de la gestion de
la qualité dans l'entreprise. C'est ce que je vous ai
énuméré tantôt, les différents volets; alors,
du côté de l'implantation de la gestion de la qualité dans
leur entreprise, nous avions consenti a une aide de 57 750 $ dont, à
date, il y a eu un montant de 12 245 $ de payé suite aux travaux
effectués ou à la
modernisation effectuée à ce moment-là. On
prévoit que la fin du projet devrait nous être soumise vers la
mi-septembre. Là, à ce moment-là, si c'est conforme aux
exigences du ministère, nous verserons la balance, la
différence.
M. Baril: Donc, ça fonctionne encore. Ils finissent
d'élaborer leur projet.
M. Picotte: Oui, oui, il est en cours. Il est presque en
état d'achèvement.
M. Baril: Le coût total du projet, c'est... ?
M. Picotte: Ah! le coût total, c'est... Les dépenses
admissibles à la subvention durant trois ans à compter de la date
de la signature de la convention ci-jointe sont les suivantes; c'est les
détails des dépenses admissibles: salaire 135 000 $;
équipement et aménagement, 21 000 $; frais de consultation, 15
000 $, pour un montant total de 171 000 $. Alors, nous, évidemment, on
subventionne l'embauche d'un diplômé collégial ou
universitaire qualifié pour implanter un système de gestion de la
qualité. C'est ça, le projet, pour nous autres. On paie pour
l'embauche d'un diplômé universitaire.
M. Baril: Est-ce comme dans d'autres programmes, là? On
dit que le montant admissible à la subvention, c'est 171 000 $. À
la fin du projet - je vous donne un chiffre - si c'est 175 000 $, est-ce que le
ministère va payer le pourcentage ou bien si sa subvention, c'est 57 750
$?
M. Picotte: Nous, on a un montant maximum.
M. Baril: 57 750 $? Vous ne pouvez pas dépasser
ça?
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Dans ce cas-là?
M. Picotte: C'est le montant maximum, ça.
M. Baril: Pour ce cas-là?
M. Picotte: Oui. SI eux autres paient moins, là, quand ils
vont nous produire ce qu'il faut nous produire, on va diminuer d'autant. Mais
on n'ira pas plus loin que 57 000 $, c'est certain. On dit, dans notre lettre
d'offre, d'ailleurs: "Dans le cadre de ce programme, votre entreprise sera
admissible à un montant d'aide maximale de 57 750 $, correspondant
à des déboursés réellement effectués par
votre entreprise. " Donc, ça veut dire que s'ils déboursent
moins, on débourse moins. (11 heures)
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 32. M. Baril:
Vérifié.
Février
Le Président (M. Chenail): On passe à
février 1990. L'engagement 1.
M. Baril: Ici, c'est pour l'engagement d'un expert en
mécanique des sols pour assister notre procureur et le ministère
dans la poursuite intentée par l'entrepreneur Elphège Goyette
inc. "
C'est quoi, ça, cette affaire-là?
M. Picotte: Je suis allé visiter ça l'autre fois en
passant. C'est un projet, dans ce coin-là, qui vient vraiment
rentabiliser beaucoup les fermes qui oeuvrent dans le domaine de
l'hortlculture. Je pense que c'est un projet qui avait été
souhaité depuis longtemps. Nous avions, nous, exigé de la part de
l'entrepreneur qu'il termine ses travaux pour une date précise.
L'entrepreneur, évidemment, nous a fait part de technologies nouvelles
et d'exigences que nous aurions eues qui lui semblent exagérées,
et il a décidé de nous amener en cour. Donc, à partir de
ce moment-là, ce que nous faisons, nous allons tout simplement nous
défendre. Je n'entrerai pas, comme le député le comprend
bien, dans les détails de la discussion de cour puisque ça va
être jugé en cour et je ne voudrais pas...
M. Baril: Non. Je voudrais juste savoir c'était quoi le
projet.
M. Picotte: Aht C'est le Norton Creek qu'on appelle, dans...
M. Baril: Comment?
M. Picotte: Le Norton Creek.
M. Baril: Ah! O. K. C'est correct. C'est le creusage d'un cours
d'eau, ça, hein?
M. Picotte: Oui, oui. Le creusage d'un cours d'eau qui a
nécessité tout près d'une dizaine de millions de piastres
à date; 7 000 000 $ du gouvernement et II reste encore,
évidemment, des choses à terminer.
M. Baril: Puis pour ça, vous avez négocié
avec cette firme d'avocats là, Lupien, Rosenberg et associés?
M. Picotte: Bien, je vais vous lire le bout qui va vous donner un
petit peu d'explications. "Face à de tels Impératifs, je ne crois
pas qu'il soit possible de recourir aux services de Rosalie, qui peut retarder
le choix de l'expert au détriment des intérêts. L'inconnu
qui est relié à cette méthode de choix entraînerait
effective*
ment une enquête qui retarderait indûment le choix.
"D'ailleurs, le principe qui prévaut dans le choix d'un expert pour
témoigner à la cour n'est pas de donner la chance à tout
le monde d'offrir ses services à l'État mais de le choisir parmi
ceux qui se sont taillé une compétence dans un domaine, donc le
meilleur qui puisse aider à gagner la cause. Si une route comporte
quelques touches mal taillées, II est possible de les corriger alors
qu'un dossier de cour mal préparé et ne comportant pas le
degré de conviction nécessaire sera perdu. "
C'est pour ça que le ministère n'est pas allé au
fichier mais à l'embauche d'un... Parce qu'il fallait trouver un
spécialiste d'abord, le meilleur des spécialistes, et parce qu'il
y a pas mal d'argent engagé là-dedans. Et il fallait le faire
rapidement parce qu'il était impératif qu'on puisse bien se
préparer à défendre la cause.
M. Baril: pour déroger à la directive
gouvernementale, probablement que le ministère doit demander
l'autorisation à quelqu'un quelque part, ou quoi?
M. Picotte: On est allés au Conseil du trésor,
évidemment, pour demander l'autorisation. On en a parlé à
la Justice et ça nous a été accordé. La raison pour
laquelle ils l'ont accordé, ce n'est pas compliqué. C'est qu'il
apparaît évident que le demandeur amendera son action pour la
transformer en action en dommages et intérêts, et l'avocat de la
caution qui est en contact régulier avec l'entrepreneur m'a
informé que cette action amendée s'élèvera à
plusieurs millions de dollars. Donc, comme il y a plusieurs millions de dollars
de pris là-dedans, on veut être certains qu'on va choisir le
spécialiste nécessaire.
M. Baril: Est-ce que c'est permis de demander la copie? C'est
permis certain, mais est-ce qu'on peut l'avoir, la copie d'autorisation dont je
parle, celle du Conseil du trésor?
M. Picotte: Aucun problème. M. Baril: Pour
déroger à la directive. M. Picotte: Oui, oui. M. Baril:
O. K.
M. Picotte: On fera parvenir ça à la commission, M.
le Président.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 2, c'est M.
Vallières; l'engagement 3?
M. Picotte: Alors, c'est des transforma- tions... La
transformation de plantes à usages phytothérapeutiques. Elle
utilisera une superficie ayant un potentiel agricole inutilisé. Le
projet se veut une expérimentation de la culture de certaines plantes
sur une période d'un an. Ces plantes sont le medilot, la bardane,
l'onagre, la prêle, le carvi, la tanaisie. M. Parviz, un Français
mondialement reconnu, agira à titre de superviseur des travaux. Durant
cette période, la firme française Bio-Lander de
l'Université du Québec à Rimouski fera les essais pour
l'extraction de l'huile essentielle de ces plantes. On envisage aussi la
production de cataplante, de poudre de plantes et de suspensions
intégrales de plantes fraîches. C'est 30 000 $ d'engagement.
M. Baril: Le coût total du projet?
M. Picotte: Oui. Le projet a été modifié. On
va le retrouver en avril prochain. Mais je vous le dis tout de suite, on va
retrouver, en avril prochain, un projet modifié pour lequel notre
engagement... Ça, ç'a pris une ampleur internationale, ce
projet-là. On a été obligés de faire des essais aux
États-Unis et en Colombie et, au 14 avril, on va retrouver un projet
modifié qui parle d'une aide possible de 74 000 $, dont 43 000 $
auraient été versés à date et la balance des
paiements est à venir. Alors, je vous donne les deux en même temps
puisque, là, on n'en parle que partiellement puisqu'on va retrouver, le
14 avril, dans une fiche, un ajout pour ce projet qui a pris de l'ampleur.
M. Baril: Mais quel est le coût total du projet?
M. Picotte: Le coût total du projet, le nouveau projet, 291
000 $; tout près de 300 000 $.
M. Baril: Pouvez-vous juste répéter parce que j'ai
manqué un mot? Qu'est-ce qu'il a fallu qu'ils aillent faire en Colombie
ou chercher en Colombie? Vous avez dit ça tout à l'heure.
M. Picotte: Non. Il y a des parcelles d'essai qui sont
internationales.
M. Baril: O. K. C'est le mot "parcelles" que je n'avais pas
saisi. Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 4.
M. Picotte: C'est la préparation et l'emballage de
brocoli. C'est à l'intérieur de l'entente Canada-Québec,
le volet 2b, pour un montant de 27 370 $. Il y a, à date, 6848 $ de
payé et on me dit que le prochain versement n'aura sûrement pas
lieu avant la fin de décembre 1991, compte tenu de l'évolution du
projet avec la ferme. Les Fermes Jacques Coulombe et Fils Itée est une
entreprise maraîchère qui oeuvre dans le
domaine de la production de légumes depuis près de 20 ans.
Au cours des dernières années, elle a concentré ses
efforts vers la recherche et le développement de techniques de
production visant l'implantation de la productivité tout en assurant un
contrôle plus rigide de ses standards de qualité. Alors, cette
Innovation technologique entraînera une diminution de 50 % du coût
de la main-d'oeuvre, l'amélioration de la qualité du produit, une
augmentation de la productivité de 40 % à 50 %, la récolte
sur des terrains accidentés et une meilleure rentabilité du
système. Chou chinois, chou-fleur et cantaloup; tout ce qu'il faut pour
maigrir.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 5.
M. Baril: Subvention à Agrodor.
M. Picotte: Ça s'appelle comment? Agrodor. C'est
ça. C'est une première partie du projet. On me dit que, d'abord,
ça ne sera pas complété avant mars 1992. Il y a une
première partie de faite pour un montant de 62 000 $ sur 77 000 $. La
première partie du projet consiste à Informatiser le
système comptable de l'entreprise et la seconde partie, volet 2, vise
à assurer la modernisation de son réseau de distribution de
produits laitiers.
L'informatisation du système de gestion de l'entreprise
générera des gains appréciables par la facturation
immédiate et une meilleure gestion des ventes et Inventaires de
l'entreprise, dont la rentabilité est de trois à quatre fois
inférieure à celle d'entreprises coopératives comparables.
La modernisation de son réseau de distribution générera
des gains de productivité importants et, surtout, lui permettra de
concurrencer plus efficacement les produits et les réseaux de ses grands
concurrents ontariens. Donc, elle vient directement se mettre en meilleure
concurrence quand elle se compare aux grands réseaux et aux grands
concurrents ontariens qui sont Kraft et A & A Foods. Voilà le
projet, M. le Président.
M. Baril: Quel est le coût total du projet?
M. Picotte: 205 600 $.
M. Baril: Vérifié. Engagement 6.
Le Président (M. Chenail): Engagement 6.
M. Baril: Ça, c'est un remboursement de taxes municipales.
Pas de problème.
M. Picotte: Des taxes municipales, encore, vu que ça
dépasse 25 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 7.
M. Baril: H. Cantin Itée, ils font quoi, eux autres? C'est
quoi leur production?
M. Picotte: On est rendus à quoi? C'est à
l'engagement 7 qu'on est rendus?
M. Baril: Engagement 7.
M. Picotte: O. K. Des garnitures à tartes. Garnitures
à tartes, confitures et divers fondants pour le secteur H. R. I. C'est
un engagement qui ne se terminera pas avant la fin de mars 1992 selon
l'évaluation du dossier et la façon dont fonctionne
évidemment... C'est sur trois ans, c'est un diplômé
universitaire, et le total de l'engagement est de 159 250 $. Pour nous, bien,
c'est 54 812 $.
M. Baril: Est-ce que c'est commencé? L'universitaire
est-il engagé?
M. Picotte: Oui, II a 22 600 $ de gagnés et ça doit
aller jusqu'à la fin de mars 1992, son engagement; c'est-à-dire
pour nous.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 8.
M. Picotte: Bologna Itée fabrique à la main du
pepperonl, du capicole et de la mortadelle. Aujourd'hui, une quarantaine
d'employés travaillent sur une superficie de 110 000 pieds
carrés, répartis sur quatre planchers. L'entreprise n'a pas
répondu à la lettre d'offre du ministère. Ça, c'est
l'offre que nous lui avons faite et l'entreprise, à date, n'a pas
répondu à notre lettre, à notre offre. Alors, pour nous, H
n'y a rien de dépensé, il n'y a rien d'engagé, sauf qu'on
a une lettre sur la table. SI jamais Hs veulent se conformer, bien...
M. Baril: Ça reste ouvert Indéfiniment, ça?
Ils n'ont pas de délai pour accepter?
M. Picotte: Non, pas nécessairement Indéfiniment,
sauf que comme nous avions fait cette offre-là au moment où nos
cahiers étalent faits, bien, c'est pour ça que vous la retrouvez.
Alors, comme II faut qu'ils répondent dans les 60 jours et que les 60
jours sont écoulés, pour nous, l'offre est
considérée comme abandonnée. Sauf que nos fiches
étalent faites, donc, là, on ne peut pas...
M. Baril: Donc, c'est annulé.
M. Picotte: Elle est abandonnée. Je vous confirme
aujourd'hui qu'elle est abandonnée parce que les 60 jours sont
écoulés.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 9.
M. Picotte: on en a parlé tantôt. l'abattoir
coquelicot fut incorporé en mai 1989 et débutait ses
opérations en octobre 1989. après des débuts difficiles,
la compagnie génère aujourd'hui une marge de profit
satisfaisante. l'abattoir est spécialisé dans l'abattage de
poules à bouillir et est considéré comme une
notoriété en la matière. en 1987, l'abattoir
représentait 90 % du volume total, au québec, en abattage de
poules à bouillir, avec une production de 1 900 000 poules. il abattait
presque 2 000 000 de poules.
Évidemment, c'est un programme qui est normé. Les
coûts totaux, c'est 1 099 000 $. Pour nous autres, ils sont
éllglbles à 618 000 $, et le montant de contribution
prévu, c'est 103 000 $. Alors, dans ces 1 100 000 $ d'investissement,
comme vous l'avez vu, il y a 618 000 $ d'admissible et 103 000 $ de subvention.
La force du projet réside dans une rentabilité accrue afin
d'obtenir des prix concurrentiels aux États-Unis, exportateur
d'importance des dés de poules. C'est du poulet coupé en
dés pour faire de la soupe.
M. Baril: Tout à l'heure, quand on a étudié
le mois de janvier, le ministre nous avait référés au mois
d'avril. Il nous a dit qu'on reviendrait avec Coquelicot. Là, on est en
février. Est-ce qu'on va revenir encore en avril?
M. Picotte: Non, le mois d'avril, ce n'est pas pour Coquelicot.
C'est pour un autre que je vous ai souligné nommément, les fines
herbes.
M. Baril: Ah!
M. Picotte: C'est pour les fines herbes; mais celui-là, je
vous ai dit: On va le voir plus tard. Je ne vous avals pas donné de date
parce que...
M. Baril: O. K. d'abord.
M. Picotte:... je ne savais pas où il se trouvait.
M. Baril: À l'engagement 10, là, c'est encore
l'Abattoir Coquelicot. Ce que vous venez de nous expliquer, est-ce que
ça implique l'engagement 10?
M. Picotte: Alors, ça, ça doit être l'autre
volet. C'est l'autre volet, celui où on embauche, le volet de la
gestion. C'est un transfert de technologie. Il y a plusieurs volets, comme je
vous l'ai dit. Donc, là, il s'est qualifié sur un autre
volet.
M. Baril: Non, c'est parce que l'engagement 9, c'est transfert
technologique de Millard
Manufacturlng et l'autre, c'est transfert technologique de A. P. V. et
de Liquid Carbonic. Donc, c'est pour du transfert technologique.
M. Picotte: Oui, mais le premier, c'est des cubes et l'autre,
c'est de la soupe.
M. Baril: Ah bon! Donc, la soupe va être
complète.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: On devrait avoir tout complété.
M. Baril: Je vais répéter ma question, là.
Dans les chiffres que le ministre nous a dits tout à l'heure sur le
projet global qui était de 1 099 000 $, est-ce que ça implique
l'engagement 10 aussi ou bien si, à l'engagement 10, il y a un autre 1
000 000 $ pour compléter la soupe? (11 h 15)
M. Picotte: On va vous dire ça, là. L'engagement
10, c'est un autre investissement de 382 000 $, dont le montant admissible est
de 364 000 $, pour un coût maximal de contribution de 52 800 $. Comme
vous le voyez, c'est deux projets qui se sont réalisés l'un
à la suite de l'autre, qui nécessitaient deux investissements et
pour lesquels ils étaient éligibles tous les deux: un pour les
cubes de poulet et l'autre pour la fabrication de soupe, et avec des montants
différents, évidemment.
Dans le fond, si la soupe est arrivée, s'ils ont
décidé de produire et de se lancer par la suite dans la soupe,
c'est pour maximiser et rentabiliser leur projet. Juste faire bouillir de la
poule à bouillir et la couper en dés pour la vendre, ce n'est pas
suffisant pour maximiser un projet. Il était impératif de pouvoir
récupérer le bouillon de cuisses. En fait, il y avait un produit,
un bouillon de cuisses de poulet, pour lequel II pouvait y avoir un
marché possible, qu'ils auraient pu utiliser, mais s'ils ne faisaient
pas de soupe, ils jetaient le bouillon. Le faire boire aux employés,
avec la convention collective, ce n'est pas évident que ça aurait
duré longtemps.
M. Baril: ils auraient fini par se tanner. 9 et 10, si le
ministre le veut, on peut les regarder ensemble. est-ce qu'il y a eu une
implication financière d'autres ministères?
M. Picotte: soquia, chez nous, est allée en
capital-actions, si ma mémoire est fidèle, pour un montant de...
je ne peux pas vous dire le montant; je pourrai vous le soumettre par la suite,
mais il y a soquia.
M. Baril: Mais le ministère de l'Industrie et du Commerce
ou la SDI?
M. Picotte: Pas à ma connaissance. On me
dit qu'ils ont eu des discussions avec le ministère de
l'Environnement pour les normes, mais ça n'a rien eu à voir avec
les subventions.
M. Baril: Avez-vous mentionné que c'était
déjà en opération?
M. Picotte: Oui. M. Baril: Vérifié. Le
Président (M. Chenail): L'engagement 11?
M. Picotte: On dit qu'ils ont un bon contrat avec Campbell's. Ils
doivent faire, d'ailleurs, des poules à moitié moins de calories
parce que j'ai vu ça sur les tablettes: moitié moins de calories
pour la soupe poulet et nouilles Campbell's.
M. Baril: Pour ceux qui courent les calories, hein?
M. Picotte: Je n'y ai pas goûté.
M. Baril: Non? Ce n'est pas votre recette.
M. Picotte: Vous courez les calories pour en prendre, moi, je
cours pour les éviter.
M. Baril: Cela dit, ce n'est pas votre recette.
M. Picotte: Non.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 11?
M. Picotte: On est rendus à 11 puisqu'on en a vu deux en
môme temps, M. le Président?
Le Président (M. Chenail): Oui.
M. Picotte: 175 000 $ d'aide. Sept exploitations agricoles, une
aide financière de 25 000 $ chacune en vertu du programme
d'amélioration, conditionnement et conservation. C'est le volet
Conditionnement et conservation des récoltes. Donc, le ministère
offre une aide financière de 30 % des coûts réels
admissibles pour l'achat et l'installation d'équipements
spécialisés pour la conservation et le conditionnement, le
calibrage, l'emballage, le prérefroidissement de certaines productions
horticoles et ce, jusqu'à un maximum de 25 000 $ annuellement et par
exploitation agricole.
Nous avons versé 25 000 $ par entreprise à: Clovis
Isabelle et fils à Saint-Michel de Napier-
ville; Fermes V. Forino et fils à Charrington; ferme
Réal Hamelin et fils à Saint-Paul et Saint-Rémi; Fermes du
soleil inc. à Sainte-Clothilde; Pépinière Beaumont
Itée, Rougemont; Verger Idéal Inc., Rougemont; Vergers Paul
Jodoln inc, Saint-Jean-Baptiste. Et voilà, ça fait 175 000 $.
M. Baril: Vous avez dit que c'est 25 000 $ par année.
Ça veut dire que l'an prochain ces mêmes personnes-là
pourraient revenir?
M. Picotte: Par établissement. C'est annuel...
c'est-à-dire qu'on donne un montant annuel, mais c'est par
établissement, ce n'est pas par année. Quand je dis le montant
annuel, c'est qu'on verse les 25 000 $ sur une base annuelle mais pas chaque
année, juste une fois. Chaque établissement a droit à 25
000 $.
M. Baril: Bon. Vérifié.
M. Picotte: Engagement 12. Alpro électrique Inc.;
l'aménagement d'un système de contrôle des portes
d'accès extérieures et d'alarmes à l'Institut de
technologie agricole de Saint-Hyacinthe, 80 700 $. Il y a eu un contrat au plus
bas soumissionnaire conforme. C'est Alpro électrique. On me dit que le
plus bas soumissionnaire, Racine électrique Inc. de la rue des
Vétérinaires, à Saint-Hyacinthe, a été
déclaré non conforme puisque présenté par une
entreprise non désignée par le fichier, comme en fait mention le
rapport d'analyse.
M. Baril: Dans les soumissionnaires, il y en a un où c'est
marqué: "Racine électrique inc, non conforme, entreprise non
désignée par le fichier. "
M. Picotte: Ils n'étaient pas dans le fichier.
M. Baril: Ils n'étaient pas Inscrits.
M. Picotte: Ils n'étaient pas sous ce nom-là dans
le fichier. Alors, le fichier a dit: Nous, on... C'était "Léon
Racine" au lieu d'être "Racine électrique inc. "
M. Baril: Eh bien!
M. Picotte: Ça s'appelait Léon Racine Inc.,
Saint-Hyacinthe, rue Salnt-Édouard, Saint-Simon.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 12,
vérifié. Engagement 13.
M. Picotte: Mars.
Le Président (M. Chenail): 13.
M. Baril: 13. Contrat pour un ajout de 6125 $. à La
Pocatière.
M. Picotte: Moi, je n'ai malheureusement pas ça. La
Pocatlère, c'est du domaine de M. Vallières.
Mars
Le Président (M. Chenail): On s'en va à mars
1990.
M. Picotte: À 2, puisque 1 semble être du ressort de
mon collègue, M. Vallières.
M. Baril: C'est de la recherche?
M. Picotte: Oui, c'est de la recherche pour le vison - non,
attendez - pour permettre aux éleveurs de contrôler...
M. Baril: Non, non, M. le ministre. M. Picotte: Ah oui!
l'autre, le premier.
M. Baril: "Contrat pour la production de plants de fraisiers et
de framboisiers. "
M. Picotte: Ça, c'est M. Vallières. C'est de la
recherche. C'est le numéro 1, ça?
M. Baril: Oui.
M. Picotte: Bien, ce n'est pas à mol, ça. Vous
allez le voir avec M. Vallières. Moi, c'est le numéro 2. Je
commence à 2.
M. Baril: C'est beau.
M. Picotte: C'est 30 000 $, pour permettre aux éleveurs de
contrôler "la plasmocytose virale du vison. " Le ministère
compense financièrement les producteurs de visons qui adhèrent au
programme et qui se conforment aux exigences. Alors, dans le cas
présent, M. Gérard Landreville a abattu à l'automne 1989
tous ses sujets reproducteurs, soit 2300 visons, pour cause de plasmocytose, et
a acheté par la suite 1057 sujets de remplacement.
M. Baril: Est-ce qu'il reste beaucoup de producteurs de visons au
Québec? On sait que, depuis une couple d'années...
M. Picotte: On peut savoir ça dans un délai
raisonnable. Je n'ai malheureusement pas le nombre avec mol.
M. Baril: Parce que le prix des peaux des petits et des grands
animaux, en tout cas des animaux à fourrure, a diminué
considérablement dans les dernières années.
M. Picotte: II est très bas.
M. Baril: Et je sais qu'il y a des éleveurs de renards,
entre autres, qui ont dû se résigner à faire faillite.
M. Picotte: On pourra vous dire dans un délai raisonnable,
M. le Président, combien il y a de producteurs de visons au
Québec, combien il en reste. On me dit qu'il n'en reste plus beaucoup,
mais il en reste.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 3.
M. Picotte: 3, M. le Président, c'est 30 000 $, pour
permettre aux éleveurs de contrôler la plasmocytose.
M. Baril: C'est la même chose, M. le ministre.
M. Picotte: Oui.
M. Baril: Je vais vous éviter la lecture.
M. Picotte: M. Landrevillle, même chose. Il doit être
du nombre de ceux qu'on va vous dénombrer tantôt.
M. Baril: Ça doit bien être les deux frères,
Claude et Gérard. C'est une affaire de famille, ça.
M. Picotte: II y en a au moins deux.
Le Président (M. Chenail): Engagement 4.
M. Picotte: 4. "Autoriser le ministère de l'Agriculture,
des Pêcheries et de l'Alimentation à octroyer un contrat d'un an,
renouvelable pour deux autres années, à la firme Unisys Canada
Inc., en vue d'assurer un service d'entretien pour ses neuf mini-ordinateurs
Unisys 5000 installés en régions. "
C'est un contrat pour lequel il y a eu des appels d'offres sur
invitation parce qu'il faut avoir une compagnie qui est en région. C'est
pour ça qu'on y va sur invitation parce que, quand on est en
région, il faut avoir une compagnie en région. Alors, il y a eu
deux, quatre, cinq invitations. CNCP nous a avisés qu'elle ne
présentait pas de soumission. Irisco du Québec a
présenté une soumission non conforme aux devis du cahier des
charges. Ordinatek inc. n'a pas présenté de soumission. Unisys a
été conforme aux devis des charges et a présenté
une soumission; Pronix n'a donné aucune réponse.
M. Baril: Bon, vérifié.
M. Picotte: Après ça, on s'en va à
l'engagement 8, M. le Président. Les autres sont du ressort de mon
collègue.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 8.
M. Picotte: Ça concerne le Ruisseau Norton:
payer une somme de 427 900 $ comme supplément au contrat
d'amélioration du Ruisseau Norton. Bon, bien, ça c'est... En
cours de route, quand on creuse des ruisseaux comme ça selon des
contrats qui ont été adjugés, quand on trouve des... On
parlait des 5 700 000 $ tantôt; en premier lieu, c'est le montant qui a
été soumissionné. Cette majoration du coût des
travaux est due à une augmentation des quantités de plusieurs
ouvrages et principalement le traitement de matériel de classe b,
extraction, transport et régalage.
L'aménagement de ce cours d'eau fait appel à une nouvelle
technique, soit le remplacement d'une boue gélatineuse instable par du
matériel rocheux pour façonner le lit du cours d'eau. Le
comportement imprévisible de certains secteurs a entraîné
une augmentation du volume des boues extraites, transportées et
régalées. Autrement dit, c'est des ajustements qu'on fait. Quand
on prévoit qu'on va sortir tant de camions de boue et qu'on en sort deux
fois ou trois fois plus, bien évidemment, il y a un surplus de travaux
qu'on est obligés de payer. Et j'ai même l'impression que le
contracteur trouve qu'on n'est pas encore assez généreux
puisqu'il nous amène en cour, comme on l'a vu tantôt, où on
est obligés de se défendre.
M. Baril: Pourquoi c'est payé à la compagnie
d'assurances?
M. Picotte: C'est eux autres qui avaient la caution de l'ancien
entrepreneur.
M. Baril: ah, il y a un entrepreneur qui a failli et c'est un
autre qui le fait. donc, c'est la compagnie d'assurances qui est obligée
de finir le contrat.
M. Picotte: II n'a pas failli. M. Baril: Non?
M. Picotte: Ah oui, compte tenu que la compagnie ne respectait
pas ses engagements, nous avons, nous, résilié le contrat. Elle
nous poursuit. Elle ne faisait pas selon les nouvelles techniques, selon nous.
Et, compte tenu que la compagnie d'assurances a le bon d'exécution, nous
avons engagé quelqu'un de nouveau et nous payons à la compagnie
d'assurances La Laurentienne qui, elle, fait les paiements.
M. Baril: Là, on est rendus à 5 700 000 $.
M. Picotte: C'est un cours d'eau, au total, qui va aller...
Alors, le total, quand on aura fini les travaux du cours d'eau, ça peut
aller jusqu'à 14 000 000 $. C'est gigantesque. Je suis allé
vérifier ça déjà au mois de juillet en compagnie de
mon collègue, le député président de nos
travaux.
M. Baril: La projection des travaux, c'est planifié chez
vous, là?
M. Picotte: C'est fait en trois phases, si ma mémoire est
fidèle. Nous sommes rendus maintenant à la deuxième phase.
Le forage, c'est la deuxième phase qu'on termine et on entreprend
à l'automne la troisième phase.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: En passant, je devrais vous dire, M. le
Président, qu'il y a 40 producteurs de visons au Québec.
M. Baril: 40 producteurs. Il reste 40 producteurs.
M. Picotte: Oui.
M. Baril: 9. C'est la Fédération des
agricultrices...
M. Picotte:... du Québec.
M. Baril: Ça, c'est statutaire? C'est quoi, ça? (11
h 30)
M. Picotte: Oui, c'est presque automatiquement statutaire parce
qu'à tous les ans, on verse un montant d'argent de l'ordre 110 000 $.
Évidemment, on parie toujours, quand on discute avec des organismes,
d'une possibilité d'autofinancement, pas en totalité, mais une
part d'autofinancement. C'est pour ça qu'à tous les ans, nos
discussions se font avec l'association en question, la Fédération
des agricultrices du Québec, mais cette année, c'est... On
versait un montant de 110 000 $.
M. Baril: Bon.
Avril
Le Président (M. Chenail): Nous passons à avril
1990.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: Avril?
M. Baril: Oui.
Le Président (M. Chenail): Numéro 1.
M. Picotte: Évidemment, la station de recherche à
Cap-aux-Meules, c'est notre station de recherche. Alors, il y a eu trois
soumissionnaires conformes...
M. Baril: Plus que ça.
M. Picotte: Attendez un petit peu, il y a eu
plus que trois soumissionnaires.
M. Baril: Oui, il y en a eu 10 demandés...
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril:... et il y en a 6 reçus.
M. Picotte: 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 soumissionnaires. Donc, le
plus bas, c'est la Compagnie R. O. Construction Itée, qui a
présenté la plus basse soumission et pour laquelle on a
adjugé le contrat.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): Engagement 2.
M. Picotte: Encore là, 30 469 $: Conservation des
Immeubles du ministère à l'Institut de technologie agricole de La
Pocatière. Alors, c'est le remplacement des toitures. Il y a eu 2, 4, 5
soumissionnaires dont un n'a pas répondu... Un était non conforme
et le plus bas, qui est la compagnie Mattex, a obtenu le contrat.
M. Baril: On voit dans le contrat, c'est 27 699 $, et il y a 2770
$ d'Imprévus; ça fait 30 469 $. Donc, la soumission de Mattex
était-elle de 27 000 $ ou de 30 000 $?
M. Picotte: Elle est de 27 000 $, mais il y a toujours 10 %
d'Imprévus quand les gens nous présentent des factures qui sont
acceptables. C'est la môme règle pour tous les entrepreneurs, 10 %
d'imprévus; donc, ça fait 10 % d'imprévus. Rajoutez...
M. Baril: Oui, oui.
M. Picotte:... 2800 $ à peu près à 27 600
$.
M. Baril: Les travaux sont-ils réalisés?
M. Picotte: Le contrat a été signé à
27 699 $.
M. Baril: Les travaux sont-ils réalisés? M.
Picotte: Oui, 100 %. M. Baril: Est-ce que ça a
coûté 30 469 $? M. Picotte: Ça a coûté
27 699 $.
M. Baril: Donc, vous n'avez pas eu à verser des
Imprévus.
M. Picotte: Pas une cent de plus. M. Baril: Bon, c'est beau.
Vérifié. Le Président (M. Chenail): Engagement
3.
M. Picotte: Quand on indique - toujours à la fin: Le
montant de 30 469 $ comprend un montant de 10 %, on l'indique toujours.
Ça ne veut pas dire qu'on le pale.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: Mais on l'indique pour vous donner ces
renseignements-là. 5, 4...
M. Baril:... 3...
M. Picotte:... 3, je m'excuse, oui.
M. Baril: Tyson.
M. Picotte: Tyson Canada Inc., né de l'acquisition de
Tyson Foods Inc., de 51 % du capital-actions de Agrimont inc. Elle regroupe
plusieurs entreprises qui opèrent dans le secteur agro-alimentaire
depuis plus de 25 ans. Son chiffre d'affaires annuel est de 175 000 000 $. Ses
principales activités sont l'élevage, l'abattage, transformation
de volaille, transformation de viande de porc - jambon et bacon - meunerie et
couvoir.
Considérant que le domaine de la surtransformation de volaille
est reconnu comme étant un secteur de croissance future et
considérant l'expertise qu'elle possède déjà dans
ce domaine, Tyson Canada inc. désire implanter son usine de
surtransformation de volaille à Saint-Félix-de-Valois.
L'entreprise désire profiter de l'opportunité qui s'offre
à elle d'acquérir Tyson Foods, les équipements de
transformation d'une usine de surtransformation située à Boaz,
Alabama, qui est sur le point d'être désaffectée. Ces
actifs seront relocalisés dans l'ancien abattoir Tyson Canada inc.
à Saint-Félix-de-Valois qui a dû fermer ses portes en mars
1989, entraînant la perte de 80 emplois. Donc, il y a un montant de
payé de 400 000 $ à date. Tout est payé; c'est en marche,
c'est en cours.
Alors, introduire au Québec l'expertise de Tyson Foods inc. dans
le domaine de la surtransformation de produits de volaille, c'était
ça, le projet. Augmenter la valeur ajoutée au produit par une
transformation plus poussée et répondre aux exigences de
chaînes de restauration s'approvisionnant actuellement à
l'extérieur du Québec, c'était ça, le projet.
M. Baril: Le coût total du projet. M. Picotte: 3 300 000
$.
M. Baril: Est-ce qu'il y a eu l'implication d'autres
ministères ou d'autres organismes?
M. Picotte: Pas à ma connaissance.
M. Baril: Est-ce qu'on peut avoir le protocole d'entente?
M. Picotte: Oui. On vous acheminera ça. M. Baril:
Merci. Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 4, M.
Vallières. L'engagement 5.
M. Picotte: L'engagement 5: Autoriser le ministère de
l'Agriculture... Attendez une minute. Gestion... aide à la production
agricole c'est... L'entretien d'ordinateurs. Ah oui! C'est ça. Il y a
une soumission qui a été reçue trop tard, celle d'Ogivar;
Philips Électronique Itée, 26 268 $, a été retenue;
centre de service Xerox, pas intéressé à soumissionner;
Comterm Inc., soumission non retenue parce qu'elle n'était pas conforme,
il y manquait des documents; et Système informatique Bull HN
Itée, 64 000 $, était trop chère.
M. Baril: Ce ne devait pas être de l'entretien qu'ils
voulaient faire, ça devait être de la vente.
M. Picotte: Eux autres, ils voulaient s'entretenir.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 6.
M. Baril: L'engagement 6: Société des chefs
cuisiniers et pâtissiers de la province de Québec.
M. Picotte: Oui.
M. Baril: Subvention pour Implanter...
M. Picotte:... la cuisine québécoise...
M. Baril:... dans les régions agricoles, la cuisine
régionale.
M. Picotte: C'est un projet dont parlait beaucoup votre
collègue, le député de Lévis, là, la
promotion de la cuisine québécoise. D'ailleurs, je suis l'un de
ceux qui embarque avec lui aussi là-dessus, la promotion de la cuisine
québécoise, développer ça, en région
surtout. On parlait des régions.
Alors, depuis la mise sur pied de ce projet il y a deux ans, des actions
ont été déployées pour activer, innover et donner
à la cuisine québécoise une saveur locale et
régionale. Essayer de faire en sorte de mettre en évidence, par
exemple, le cipâte du Lac-Saint-Jean, le canard du lac Saint-Pierre, etc.
Faire en sorte qu'on ait quelque chose de typique dans chacune des
régions. Inciter les restaurateurs et les hôteliers à
offrir à leur clientèle des menus ou des
spécialités typiques aux produits alimentaires de leur
région.
D'autre part, il convient d'encourager les producteurs et
transformateurs agricoles à améliorer les produits
déjà existants, à créer et à
développer de nouveaux produits conformes aux besoins de l'industrie et
d'en assurer l'approvisionnement du marché. Il faut faire
connaître aux médias et aux consommateurs les
établissements qui mettent en valeur leurs produits bioalimentalres
régionaux et québécois et ce, avec originalité et
créativité dans l'art d'apprêter les mets.
Alors, leur projet c'est, évidemment, avec l'expertise et
l'Initiative de la Société des chefs cuisiniers et
pâtissiers de la province de Québec et en concertation avec le
MAPAQ, d'Implanter dans les régions agricoles la cuisine
régionale au Québec par l'utilisation de nos produits
bioalimentaires. Des actions seront entreprises conjointement avec les divers
agents économiques, les organismes impliqués dans ce dossier,
afin de maximiser les retombées économiques dont pourra
bénéficier notre secteur bioalimentaire. Ces activités se
poursuivront dans neuf régions déjà en voie d'Implantation
et s'amorceront dans trois autres régions, soit les régions 7, 9
et 11.
C'est évidemment un organisme à but non lucratif, et on
leur a accordé 35 000 $ pour faire cette promotion-là. C'est une
subvention annuelle qui ne dépasse pas 35 000 $ et qui est faite, bien
sûr, en collaboration avec eux pour laquelle ils participent. Depuis
1988, l'Implantation de ce projet s'est effectuée dans neuf
régions agricoles comme je l'ai dit tantôt et on espère
qu'ils vont poursuivre leurs activités dans les trois autres
régions qui restent à mettre en place. Les 35 000 $ sont en
fonction de ces trois autres régions-là.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 7.
M. Baril: L'engagement 9.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 7.
M. Baril: L'engagement 7.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 7.
M. Baril: Subvention afin de définir...
M. Picotte: Excusez, l'engagement 7. Oui, c'est une subvention...
Campagne publicitaire visant à mobiliser la main-d'oeuvre
nécessaire pour les productions animales, fruitières et
maraîchères. On sait qu'à tous les ans II y a une campagne
de sensibilisation organisée avec l'UPA et organisée avec
Immigration Canada et le MAPAQ, pour sensibiliser de la main-d'?uvre
journalière et saisonnière couvrant la période de
récolte de produits fruitiers et maraîchers.
Quand je suis allé visiter le ruisseau Norton, d'ailleurs, en
même temps, j'ai recontré plusieurs maraîchers de ce
coin-là et plusieurs
horticulteurs de ce coin-là qui me disaient que leur gros
problème, c'est d'avoir de la main-d'?uvre québécoise
entre autres. Alors, on fait toujours une campagne à tous les ans et on
est associés à Immigration Canada et avec l'UPA, et c'est 25 000
$ qu'on verse à ce moment-là à l'organisme en question qui
fait du recrutement.
M. Baril: les producteurs, comment ça a été,
la main-d'oeuvre, cette année, selon l'information que vous avez? est-ce
que ça a été manquant ou bien s'ils en ont eu assez?
M. Picotte: Non. On me dit qu'il n'y a pas eu trop trop de manque
de main-d'oeuvre mais, malheureusement, on a été obligés
d'en faire venir de l'extérieur du Québec. Ça
évidemment, nous autres, notre but est d'essayer tous les ans de
sensibiliser... à intéresser des gens qui sont sans emploi au
Québec à y travailler. Mais on est obligés d'aller
toujours un peu à l'extérieur. La promotion des emplois agricoles
devrait inciter les sans-emploi âgés de 12 à 44 ans et
c'est pour ça qu'on fait des efforts là-dessus.
M. Baril: C'est quand même surprenant quand on
s'aperçoit comment il y a de monde qui se cherche un emploi, hein? Il y
a des étudiants et des étudiantes qui... Cette année, le
taux de placement a été beaucoup moins élevé que
d'autres années et que nos producteurs soient encore obligés de
faire venir de la main-d'oeuvre de l'extérieur ou carrément d'en
manquer... J'avais pris connaissance de producteurs de fraises, entre autres,
qui ont eu beaucoup de pertes, faute de cueilleurs.
M. Picotte: C'est pour ça que quand on voit ça dans
le domaine de la fraise plus précisément, où on voit
souvent le phénomène - d'ailleurs, il s'est de beaucoup accru ces
dernières années - venez cueillir vous-mêmes vos fraises...
C'est parce qu'ils n'ont pas de cueilleurs. Il y a des étudiants qui ont
besoin de se trouver de l'emploi et qui n'acceptent pas d'y aller.
M. Baril: Je ne sais pas si je... En tout cas, si je sors de
l'ordre, le ministre me le dira ou le président, je ne sais pas quoi...
Au niveau des producteurs de fraises, en tout cas chez nous, ils ont certaines
difficultés avec le ministère des Transports pour, justement,
afficher. Le long de la grand-route, tu n'as pas de problème, mais si tu
restes dans un rang, le ministère des Transports est assez
sévère sur les Indications que ces gens placent sur le bord du
chemin à l'effet de montrer, bien, une flèche qui indique
où se trouve la fraisière - je ne sais pas quelle, que ce soit
Naud, Couture, en tout cas, des gens par chez nous...
Le ministère des Transports - c'est quasiment rendu du
harcèlement - dit que c'est la norme qui s'applique et, lorsque tu es
à une intersection, c'est 300 pieds du chemin et, si c'est le long d'une
route, c'est 100 pieds. Je vous dis qu'une petite pancarte à 100 pieds
du chemin quand tu veux indiquer où est ton champ de fraises... Et
là, aussi, pour avoir vérifié au ministère des
Transports, il y aurait la révision de cette réglementation qui
serait en cours, qui serait déposée à l'automne. Je ne
sais pas si le ministre peut dire si ça va...
M. Picotte: C'est moi-même qui ai...
M. Baril:... assouplir cette réglementation-là pour
permettre aux producteurs de fraises et framboises, entre autres, d'indiquer
leurs champs pour inviter... pas tous les inviter, mais pour qu'ils sachent
où ils sont.
M. Picotte: C'est moi-même qui ai sensibilisé, entre
autres, le ministère des Transports. Vous savez, c'est difficile aux
Transports de changer un peu la réglementation. Il faut d'abord
convaincre les sous-ministres, ce qui n'est pas facile. Les ministres sont bien
sensibilisés à ça, mais ça m'a l'air que les
sous-ministres ne sortent pas souvent, eux autres. Ils sont encagés,
puis ils devraient être embarrés dans leur cage de temps en
temps.
Mais moi, je pense que ça tombe sous le sens, cette
réglementation-là, que ça doit être modernisé
parce que ce n'est pas vrai que ça dérange tant que ça. Il
faut amener des nouvelles façons de faire dans ce domaine-là.
J'ai moi-même l'autre fois, dans une réunion, sensibilisé
mon collègue à toute la révision de la
réglementation concernant les affiches. Comme il y a un non-sens pour
moi, pas uniquement pour indiquer qu'on peut cueillir des fraises et avoir une
affiche qui a du bon sens quelque part - je ne parle pas de laisser installer
n'importe quoi par n'importe qui - mais juste...
Si vous regardez ça dans votre propre municipalité, vous
avez des municipalités enclavées pour lesquelles il n'y a
même pas d'indications. Par exemple, dans mon comté, pour aller
à Saint-Élie de Caxton, si vous passez sur la 55, vous ne verrez
jamais ça, Saint-Élie de Caxton, parce que ce n'est pas la
paroisse qui est tout de suite voisine de la 55. Il faut que vous sortiez de
là, que vous vous en alliez à
Saint-Étienne-des-Grès puis là, à
Saint-Étienne, ils vont vous indiquer Saint-Élie de Caxton. Je
vous dis que c'est un méchant problème, ça. (11 h 45)
Ça devrait être modernisé parce que c'est vieillot
depuis plusieurs années. Alors, j'ai sensibilisé mon
collègue aux Transports là-dessus. J'ai moi-même fait une
bataille déjà pour la signalisation touristique et, n'en
déplaise à qui que ce soit, la signalisation touristique est
beaucoup plus souple qu'est souple présentement la réglementation
de la signalisation du ministère des Transports.
Donc, j'espère que quelqu'un va prendre ça en
considération, mais je sais qu'il y a une volonté politique de la
part de mes collègues de changer les choses. Si on vous a dit,
évidemment, qu'il y en avait déjà qui envisageaient
moderniser cette réglementation-là, bien, bravo! Ça ne
sera pas de trop, en autant qu'on mette les bonnes personnes attitrées
à ça pour que ça se fasse rapidement.
M. Baril: Mais juste pour informer le ministre... Il y avait eu
une réforme en 1988 ou 1989 - je peux me tromper d'une année -
sur, justement, toute la publicité le long des routes et c'avait
été fait... Ç'a été décrit,
d'ailleurs, partout, môme au point de vue touristique, au point de vue
culturel, au niveau de la réglementation, tu es obligé de... Si
tu veux t'afficher sur la 20, mettons, ou sur une grand-route, sur la 55 c'est
pareil, ça te coûte un prix exorbitant et c'est juste pour trois
ans. Les trois prochaines années, ce n'est pas sûr que c'est toi,
selon la réglementation, qui va être pigé pour indiquer
là. Après ça, il faut que tu l'indiques sur
l'autoroute.
M. Picotte: Ce n'est pas la même chose.
M. Baril: Non, ce n'est pas la même chose, mais quand
même, juste pour dire... Vous avez parlé de la signalisation
aussi, du ministère des Transports. Il faut que tu indiques... A la
sortie de l'autoroute 20, il faut que tu t'engages à installer des
panneaux publicitaires jusqu'à la porte d'entrée de ton centre
touristique ou culturel.
M. Picotte: II le faut.
M. Baril: Au niveau de la production agricole, j'ai aussi, dans
le comté d'Arthabaska, la ferme Tournevent. C'est une ferme de produits
de fromage de chèvre et de lait aussi. Je ne sais pas comment il va
s'arranger avec le chef de district, mais il faut qu'il enlève sa
pancarte de là. Et lui, il reste dans les rangs. Il reste dans le 11e
rang, le rang Hince de Chesterville. Le rang Hince de Chesterville, pour
quelqu'un qui vient de Montréal, je ne suis pas sûr qu'il sache
où c'est, ça, le 11e rang de Chesterville. Là, le gars,
il... La contravention était sur le bureau, quand j'ai parié au
chef de district, et il a dit: Moi, je n'ai pas d'affaire à envoyer des
avis; le monde, ils la savent, la réglementation, donc, Ils la
respectent. Ça fait que, là, j'ai appelé le
propriétaire, René Marceau, pour lui dire: II faudrait que tu
essaies de t'entendre avec le ministère des Transports parce que... Je
ne sais pas de quelle manière, mais sans ça, tu vas avoir une
amende et c'est 300 $. Bon. Là, il est supposé s'être
entendu.
Mais je trouve ça épouvantable quand même, une
entreprise artisanale, une entreprise agricole, à cause qu'elle reste
dans un milieu, dans un rang - et on parie, vous savez, du développement
régional et du maintien de l'économie, de la vie dans les petites
municipalités - qu'il y ait le ministère des Transports de
l'autre bord qui dit: Ton affiche, le règlement, la norme, c'est
ça. Fais ce que tu voudras, mol, c'est ça. Après
ça, on m'a Jusque parlé, dans mon district toujours, des
théâtres d'été qui affichent eux autres. J'ai dit:
Bon Dieu! chose, il faudrait que tu parcoures le Québec un peu. Pourquoi
on est sévères de même dans le district d'Arthabaska et
partout dans le Québec, ailleurs... Il y en a partout, des
théâtres d'été, il y en a partout, des fermes
artisanales de transformation et chez nous c'est: La norme, c'est la norme.
Donc, en tout cas, tout ça pour dire que j'aurais aimé...
J'ai essayé de l'avoir et je ne l'ai pas eu, mais j'aimerais ça
être capable de consulter; c'est quoi l'assouplissement des normes que le
ministère des Transports est supposé de déposer sous
peu.
M. Picotte: Je n'en ai aucune idée, M. ie
Président.
M. Baril: Je sais que l'Union des producteurs agricoles serait
Intéressée, elle aussi, de connaître ces
assouplissements-là pour voir si réellement ça
répond aux besoins des agriculteurs, des agricultrices du
Québec.
M. Picotte: La meilleure référence que je puisse
vous faire, c'est de demander à l'Union des producteurs agricoles et aux
autres Intervenants de demander au ministère des Transports de
participer, justement, aux discussions sur l'élaboration de ces
nouvelles normes-là.
Je reprends Juste un fait. Vous avez dit, écoutez, moi, quand
j'ai... Peut-être qu'il y a des organismes qui chiaient sur le coût
de l'affiche, du montant qu'ils doivent défrayer pour s'afficher comme
organisme touristique, mais, mol, je vous dis que quand j'ai fait adopter
ça comme ministre du Tourisme, les ATR, qui étaient nos
principaux intervenants, étaient d'accord et nous avons établi
les normes avec les ATR. Bien sûr que l'organisme XYZ, s'il
prétend qu'il peut s'afficher le long de la route... D'abord, il ne peut
pas s'afficher n'Importe comment et, en plus de ne pas s'afficher n'Importe
comment, II ne peut pas le faire gratuitement non plus. Il y a des coûts
à ça. Il y en a qui s'affichent dans l'emprise des routes, etc.
Il y a des normes à respecter. Je conçois que ça, c'est
vieillot, qu'il faut moderniser ça, mais, par contre, II ne faut pas
dire aux gens non plus: Vous pouvez vous afficher n'Importe comment, même
si vous restez bien loin ou dans le fond d'un rang. Il faut qu'il y ait des
normes. Mais je suis d'accord avec le député d'Arthabaska, II
faut que tout ça soit modernisé, de beaucoup et rapidement, parce
que
ça n'a aucun bon sens la façon dont c'est
opéré.
M. Baril: Pour les agriculteurs, comme on dit, ceux qui sont
situés le long des routes, c'est correct. Ils ont le droit d'afficher
juste sur leur terrain en autant qu'ils soient, pour s'entendre, de l'autre
bord de la clôture, qu'ils ne soient pas du côté du
ministère des Transports. Ça, c'est parfait. Mais celui qui reste
dans un rang, le fait qu'il veuille installer une affiche qui n'est pas sur sa
propriété, là, il faut qu'il respecte la norme. Pour une
route ordinaire, c'est 100 pieds du chemin; une Intersection, c'est 300 pieds
et une autoroute, c'est 600 pieds. C'est ça que je trouve... En tout
cas, j'espère que le ministère des Transports va essayer de
trouver un compromis pour, je dirais même, assurer la survie d'une
production dans un rang quelconque, que ce soit de fraises ou de framboises.
C'est surtout ceux-là qui sont affectés. O. K. L'engagement 7,
vérifié.
Le Président (M. Chenail): On passe à l'engagement
9.
M. Baril: 8.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 8, c'est M.
Vallières. L'engagement 9.
M. Picotte: L'engagement 9, c'est la Fédération des
producteurs de bovins. C'est 1 $ par tête vendue lors de l'encan
spécial, et ça donne 33 000 $.
M. Baril: Est-ce que c'est tous les encans de bouvillons
reconnus, ça? Les encans publics?
M. Picotte: Alors, c'est aux associations locales
d'éleveurs d'animaux de boucherie ou autres organismes agricoles
admissibles à une subvention de 1 $ par tête lors d'un encan
spécial qu'elles mettent sur pied, ce qui leur permet de défrayer
les coûts d'organisation, de publicité, de contrôle,
d'assemblage du bétail et aussi à la Fédération des
producteurs de bovins du Québec, responsable de ta supervision et de
l'organisation du circuit provincial de vente de veaux et de bouvillons
d'engraissement du Québec, une aide financière de 1 $ par
tête vendue dans le cadre de ventes spéciales organisées
par les associations locales. Alors, on volt que c'est des choses reconnues,
là. C'est la Fédération et, après ça, des
gens qui appartiennent à la Fédération. C'est dans ce
sens-là.
M. Baril: O. K. Vérifié.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 10.
M. Baril: Ça, c'est un cours d'eau. Il y en a un qui a
renoncé au contrat.
M. Picotte: Le plus bas soumissionnaire a refusé de signer
le contrat à cause d'une erreur dans sa soumission. Il a
réalisé qu'il avait fait une erreur dans sa soumission. Quand est
arrivé le temps de signer le contrat, il a dit: Moi, je ne le signe pas.
Alors, on est allés au deuxième.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: On voit la différence pour laquelle il ne
voulait pas signer le contrat.
M. Baril: Bien oui.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 11.
M. Baril: C'est quoi, ça, de la confiture de lait?
M. Picotte: 175 000 $, société Le Transit inc.
C'est un projet qui a été abandonné. L'entreprise n'a pas
trouvé de partenaire financier. Ça ne s'est jamais
réalisé.
M. Baril: C'était quoi en gros, le projet? L'avez-vous,
l'explication?
M. Picotte: C'était intéressant, mais... La
commercialisation du produit s'avérait très intéressante
à cause de son contenu...
M. Baril: Protéinique.
M. Picotte:... protélque élevé. Il
constituera un apport de calcium important pour les femmes ayant atteint un
certain niveau d'âge et un supplément protéine important
pour les enfants et adolescents qui privilégient souvent les mets moins
nutritifs. Donc, c'était intéressant, mais ça ne s'est pas
réalisé.
M. Baril: C'est dommage.
M. Picotte: C'est en gestation encore.
Le Président (M. Chenail): L'engagement 12.
M. Picotte: En réflexion. Engagement 12, 183 336 $. C'est
un projet qui devrait débuter sous peu. On parle de la mi-septembre ou
octobre. Il y a un plan de travail et de déboursés qui a
déjà été imaginé. L'ensemble du projet est
évalué à 1 300 000 $. Parmi les objectifs principaux du
projet, c'est la préservation de la rentabilité du secteur de
l'alimentation animale de l'entreprise par l'utilisation d'un lacto-remplaceur
moins onéreux alors, des protéines sériques;
acquérir la capacité de traitement de lactosérum de toute
la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean; conséquemment,
préserver l'environnement par la valorisation du sous-produit de
lactosérum. Le coût total est de 361 672 $, pour une contribution
de 183 000 $.
Le projet consiste à récupérer, par infiltration,
des protéines de lactosérum, sous-produit de la fabrication du
fromage, en les utilisant pour remplacer le lait écrémé en
poudre dans une formule d'aliments pour veaux de lait. La liqueur
résiduelle sera fermentée pour produire du biogaz à l'aide
d'un bioréacteur anaérobique développé par les
besoins de l'entreprise. Je ne suis pas allé voir comment ça se
faisait.
M. Baril: Vous leur faites confiance.
M. Picotte: Mais j'en ai vérifié quelques-uns.
Maintenant, on utilise beaucoup de nouveaux procédés pour le
petit lait de fromage, ce qu'on appelle le fameux petit lait de fromage, et on
est en train de renverser un peu la vapeur. Tout ce qu'on transformait en
poudre de lait avant, dans certains cas, on trouve de nouveaux moyens de
l'utiliser, et tout ce qu'on jetait avant, on trouve de nouveaux moyens de
l'utiliser, si bien que le fromage que je mange tous les matins à 6 % de
gras est un fromage Issu du petit lait de fromage qui est aussi bon et dont la
pâte est aussi intéressante maintenant et pas plus dure que
d'autres pâtes qu'on avait avant, donc moins gras et meilleur pour ma
santé. Je ne sais pas ce que ça veut dire pour la santé
des autres, mais c'est meilleur pour ma santé. On réutilise
ça et c'est très intéressant, très nutritif.
M. Baril: C'est bien, ça. Il y a sans doute d'autres
engagements plus loin qui touchent le secteur laitier. Je ne les ai pas tous
vérifiés, mais au cas où il n'y en aurait pas, je ne sais
pas si le ministre pourrait nous fournir l'implication ou l'aide que le
ministère de l'Agriculture a accordée depuis dix ans. C'est
peut-être trop, là.
M. Picotte: Comment?
M. Baril: Les dix dernières années, c'est trop?
M. Picotte: Dix ans?
M. Baril: Oui. Je ne vous demande pas l'Impossible. On discute.
Vous donnerez ce que vous pouvez, mais c'est juste pour savoir. Souvent on
rencontre des gens et Us se demandent un peu ce que le gouvernement fait pour
aider le secteur laitier. Ma question est positive. Je ne veux pas que vous la
preniez comme négative. Souvent les gens sont portés à
dire un peu n'importe quoi, dépendamment de quel côté de la
clôture que tu te places. Il y a des gens qui trouvent que le
gouvernement ne fait pas assez d'efforts pour trouver - pour trouver, il faut
s'entendre - pour aider à trouver des nouveaux débouchés,
des nouveaux produits et transformer de nouvelles affaires et, depuis ce matin,
ça fait trois ou quatre qu'on volt. J'aimerais être capable de
savoir c'est quoi toute l'aide qu'il a apportée à
différentes laiteries, qu'elles soient corporatives ou Industries
privées, pour les aider à transformer davantage de produits, pour
écouler les surplus.
M. Picotte: Je suis d'accord qu'on puisse sortir ça,
évidemment, dans un délai raisonnable. On va regarder ce qu'on
peut faire, mais on a avec nos programmes... Je pense que ça peut
être assez facile, sur une période de six ou sept ans, de regarder
tout ce qui s'est fait, puis de brosser un tableau là-dessus et
d'acheminer ça vers la commission. Ça va être très
intéressant.
M. Baril: C'est pour ça que je me dis... Pour moi, c'est
une source d'information et, aujourd'hui, les producteurs ont quand même
besoin d'encouragement un peu. Ça démontrerait les efforts que le
gouvernement du Québec fait pour être capable de répondre,
de leur montrer qu'ils ne sont pas seuls.
M. Picotte: On peut dire qu'il y a des efforts à la fois
du gouvernement, des producteurs et des transformateurs là-dedans.
M. Baril: Oui, oui, les fédérations.
M. Picotte: Je pense qu'on pourrait brosser ce tableau-là.
Ce serait intéressant, en tout cas, à titre d'information, de
voir ça.
M. Baril: Bon, c'est bien.
M. Picotte: M. le Président, à quelle heure notre
commission se termine?
Le Présidant (M. Chenail): À midi et trente.
M. Picotte: Est-ce qu'il y aurait moyen de suspendre pour une
minute?
Le Préaident (M. Chenall): Oui, suspendue. (Suspension de
la séance à 11 h 59)
(Reprise à 12 h 5)
Le Présidant (M. Richard): Mesdames et messieurs, la
commission reprend ses travaux. Nous avions terminé l'engagement 12 qui
est vérifié. Nous en sommes à l'engagement 13.
M. Picotte: M. le Président, c'est 41 700 $. C'est le
groupe Socofl, dont font partie Les Aliments Danac Inc. C'est un projet qui a
été abandonné. Donc, ça ne sert à rien d'en
parler.
M. Baril: Est-ce parce qu'ils n'ont pas trouvé de
financement ou quoi?
M. Picotte: Oui. L'entreprise a été abandon-
née complètement.
M. Baril: Fermée. Engagement 14.
Le Président (M. Richard): 13 vérifié. 14
appelé.
M. Picotte: 14, c'est 74 000 $. C'est dans l'innovation en
conditionnement. On l'a vu tantôt, le 14 avril. C'est le montant de 30
000 $ qui a été augmenté de 44 000 $... C'est nos fines
herbes, les plantes phytothérapeutiques.
M. Baril: C'est bien, M. le ministre. Vérifié. On
en a parié tout à l'heure.
M. Picotte: 15.
Le Président (M. Richard): Engagement 15.
M. Picotte: L'entreprise Les Minoteries Ogllvle Itée n'a
pas modernisé sa technologie depuis la fin des années cinquante
et elle a assisté à une baisse considérable de ses revenus
d'opération au cours des deux dernières années. Afin de
faire face à la compétition américaine via le
libre-échange, de conserver sa part de marché actuelle et de
répondre aux nouveaux besoins des clients, elle doit procéder
à des changements majeurs. La stratégie choisie consiste à
changer le mode de production actuel par l'Introduction massive d'innovations
technologiques les plus récentes. Donc, elle doit faire un
Investissement de 12 500 000 $. Le montant admissible est de 1 800 000 $. Donc,
vous voyez, un investissement de 12 500 000 $ dont le montant admissible est 1
840 000 $ et pour lequel, nous autres, on donne 300 000 $ d'aide. Donc, c'est
une aide de 300 000 $ sur un montant de 12 500 000 $ pour se moderniser. On me
dit qu'il y a 70 % du projet de réalisé à date. On attend
la fin, qui se trouverait être vers janvier 1992, pour payer le
montant.
M. Baril: Voyez-vous, Ici, M. le ministre, quand on sait un peu
comment - je ne suis pas un fiscaliste - les grosses compagnies comme
ça, des compagnies comme ça peuvent chaque année, eux
autres, prendre certains montants d'argent qui impliquent l'amortissement pour
fins d'impôt. Ils ne paient pas d'impôt là-dessus, sur leurs
profits et de l'amortissement. Après tant d'années, ces sommes
d'argent là non payées doivent être utilisées,
justement, pour moderniser leurs entreprises et acheter des affaires.
Là, ce n'est pas la première fois qu'on voit ça.
Dans la réforme du crédit agricole, à moins que ce soit
changé dernièrement, on calcule l'amortissement. Pour arriver
à démontrer la rentabilité du projet, on calcule le
coût de l'amortissement dans l'étude du projet à l'Office.
Quand c'est un simple agriculteur ou agricultrice, on le calcule d'avance.
Tandis que quand c'est une grosse compagnie, eux autres, ils le
déduisent de leur impôt pour, à la fin, que le gouvernement
ou la société soit quand même obligé de revenir et
les subventionner pareil. C'est juste un aparté que je trouvais quand
même important de faire.
M. Picotte: Oui, mais ce que je veux dire au
député, finalement, c'est que nous autres, on ne verse pas
d'argent dans le béton. C'est pour ça, d'ailleurs, que vous avez
une petite partie de ce qu'est l'investissement total, 12 500 000 $. On dit: II
n'y a que 1 800 000 $ qui peuvent être acceptables. Nous autres, on fait
appel à de la formation de personnel, de la gestion d'équipes de
démarrage, du salaire de personnel de rodage, du transport de farine, de
l'assistance externe. Alors, ce sont des choses comme ça. C'est pour
ça que, finalement... On sait qu'ils ne se sont pas modernisés.
On sait très bien que s'ils ne le font pas, Ils ferment boutique, ils
s'en vont et on est à la merci, des fois, des marchés
extérieurs. Tout ce qu'on fait, nous autres, c'est les rendre
concurrentiels aux marchés de l'extérieur, la plupart du temps.
C'est ça que ça fait, notre affaire.
M. Baril: Ma remarque, ce n'était pas... Je ne voulais pas
dire que le ministre n'aurait pas dû leur donner; ce n'est pas ça
que je veux dire. C'était une comparaison que je faisais entre les
grosses compagnies - leurs agissements - et le monde ordinaire. On a vu
ça, vous vous souvenez, dans les années... 1976, entre autres,
dans notre région, je dois dire, quand la Wayagamac avait fermé.
Justement, c'est depuis 1800 quelque chose qu'ils étaient là et
ils n'avaient jamais Investi dans la modernisation. Vérifié.
16.
Le Président (M. Richard): J'appelle donc 17. 16, je
m'excuse.
M. Picotte: 19.
Le Président (M. Richard): 16, 17, c'est M.
Vallières. Donc, on ne fera pas 17.
M. Picotte: 18 aussi. On est rendus à 16. Le
Président (M. Richard): 16.
M. Picotte: 16. C'est l'Entente auxiliaire Canada-Québec,
2b. Ce projet permettra à l'entreprise d'acquérir de nouveaux
équipements requis pour le broyage du mélange et le raffinage des
ingrédients pour fabriquer des tartinades haut de gamme. Dans un premier
temps, l'entreprise mettra à point une tartinade noisette et chocolat -
mon Dieu Seigneur, ce n'est pas bon pour moi - qui est actuellement
importée d'Italie et qu'elle commercialise au Québec sous la
marque Noixelle. Dans un deuxième temps, elle développera
d'autres variétés haut de gamme afin
de les introduire sur le marché. Mais on doit vous dire,
cependant, qu'il n'y a aucun argent qui a été versé parce
qu'avant de verser l'argent, on a vérifié et on nous a dit que,
finalement, ces gens-là voulaient abandonner leur projet pour l'instant.
Donc, il n'y a rien de versé et le projet est abandonné depuis
sept ans. Mais c'était un beau projet pour ceux qui voulaient ingurgiter
des calories.
M. Baril: C'est dommage, batêche. Il y a déjà
plusieurs projets d'abandonnés, hein?
M. Picotte: Bien, pas plusieurs. M. Baril: Bien
plusieurs...
M. Picotte: On en a eu à peu près trois, mais c'est
des projets... Vous voyez les projets qui sont abandonnés... Par
exemple, celui qu'on a vu tantôt où c'est vraiment surprenant. Des
gens voulaient mettre du calcium à outrance pour les femmes en haut de
40 ans et les jeunes qui se servent... C'est des projets, ça, bien
souvent, s'ils ne sont pas rendus à point... C'est tellement de la
technologie nouvelle qu'il y a encore d'autres recherches à faire avant
d'en arriver... Mais il y en a plusieurs qui ont été
acceptés. Il y a des études de marché qui modifient les
comportements aussi.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: On peut mettre n'importe quoi sur le marché,
finalement, sauf que ça ne veut pas dire que le monde va l'acheter.
M. Baril: II y a toutes sortes d'informations aujourd'hui qui se
diffusent au niveau de comment s'alimenter que la transformation a sans doute
de la difficulté à s'adapter à ça. Comme
dernièrement, j'ai entendu parler que le matin c'était meilleur
manger des chips que de manger une pomme.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Je ne suis pas un nutritionniste, mais après
nous avoir convaincus des bienfaits de manger une pomme et qu'on nous
ramène aux chips et après ça, il y a d'autres
publicités qui disent qu'au niveau des chips, c'est graisseux et c'est
du cholestérol et tout ça...
M. Picotte: On ne sait vraiment plus ce qui va tenir le docteur
éloigné, si c'est le chip ou bien la pomme.
M. Baril: Oui, mais... En tout cas. 19.
Le Président (M. Richard): 19, ça va? J'appelle
l'engagement 19.
M. Picotte: Contrat de location et de nettoyage (lavage) de linge
pour la période du 1er avril... C'est où, ça?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Non, mais c'est quoi? C'est dans quel endroit? On ne
doit pas laver le linge... Ah, pour nos laboratoires! Parce qu'on ne doit pas
laver le linge au 200, chemin Sainte-Foy, c'est comme rien! C'est pour nos
laboratoires. Alors, c'est des affaires conformes, avec soumissions et tout le
kit.
M. Baril: Pourquoi on n'a pas mis de montant des soumissions
reçues? Un oubli?
M. Picotte: Vous m'en demandez une bonne. J'ai les montants des
jaquettes bleues par semaine avec des boutons-pression, les trois poches, les
deux poches, une poche et le polyester... 65 % de polyester et 35 % de coton.
Il ne manque plus que ça, les montants, c'est sûr. J'ai même
le nombre de boutons.
M. Baril: Non, mais... Regarde en bas, II y a une indication,
c'est marqué: Attribution de la commande au plus bas soumissionnaire par
groupe. C'est marqué 5.
M. Picotte: Ah, bien, on me dit que ce ne sont pas des
soumissionnaires, c'est des prix à l'unité. Approvisionnements et
Services vont en soumission pour tout l'ensemble du gouvernement et ils disent:
Nettoyer une jaquette comme ça de trois boutons, 65 % de polyester et 35
% de coton, c'est 2, 69 $. C'est le plus bas, alors nous autres, on y va
à l'unité. Quand on demande ça, ils disent: Allez chez
Untel parce que c'est là que ça coûte le moins cher pour le
genre de sarrau que vous avez.
C'est une soumission qui est publique et pas de la part du
ministère de l'Agriculture, mais de la part du gouvernement. Donc, II y
a eu 30 fournisseurs à qui on a envoyé des avis, à qui le
Service des achats a envoyé un avis. Il y en a 22 qui ont demandé
des documents pour soumissionner. Ils ont reçu des soumissions de 9,
apparemment, et c'est à l'unité. SI vous voulez savoir quel prix
ça coûte pour faire nettoyer, par exemple, une jaquette blanche
une fois par semaine, trois poches, avec boutons-pression pour les hommes comme
pour les femmes dont le matériel est 65 % polyester et 35 % coton, qui
ne dépasse pas 10; un autre pour un gilet blanc ou de couleur de trois
poches, avec des boutons-pression; un autre avec braguettes à
glissière Intérieures, postérieures, antérieures;
15 combinaisons, 5 pantalons et 5 gilets.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Me permettez-vous, M. le ministre,
de vous arrêter?
M. Picotte: Oui.
M. Baril: Je trouve ça épouvantable cette...
M. Picotte: Là, je ne peux pas vous donner plus que
ça. C'est ça, ces détails-là.
M. Baril: Ah! Je ne vous en demanderai pas plus, cette
bureaucratie à outrance. Ça n'a pas de bon sens.
M. Picotte: II y a des débarbouillettes en ratine et
d'autres qui ne sont pas en ratine. Ce n'est pas le même prix.
M. Baril: Je ne vous demanderai pas la couleur des boutons, soyez
assuré. Imaginez-vous tout le temps qu'ils ont dû prendre pour
évaluer tout ça, ces choses-là, préparer ces
soumissions-là. Ça a coûté plus cher que de faire la
soumission elle-même, Je suis certain. On va passer à 20 pour ne
pas faire comme eux autres.
Le Président (M. Richard): 19... On boutonne 19.19,
vérifié.
M. Picotte: C'est fait pour plusieurs ministères en
même temps, évidemment. C'est pour ça qu'ils vont en appel
d'offres public, mais il reste que ça serait peut-être plus facile
de leur donner un montant d'argent tous les ans, qu'ils s'achètent leurs
propres sarraus.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: En tout cas...
M. Baril: Oui, c'est ça.
Le Président (M. Richard): Alors, 20.
M. Baril: Coût des loyers correspondant aux ententes
d'occupation ratifiées par le ministère pour 1990-1991.
Ça, c'est l'ensemble des locaux que le ministère occupe sur
l'ensemble du territoire québécois?
M. Picotte: Oui.
(12 h 15)
M. Baril: 14 754 432 $.
M. Picotte: C'est ça; ça, puis les organismes. Les
organismes sont à part, c'est-à-dire ce qu'on me dit... C'est
uniquement le ministère de l'Agriculture en région comme
partout.
M. Baril: Avez-vous les chiffres de l'an passé? C'est en
augmentation ou...
M. Picotte: Oui, on me dit toujours que c'est en augmentation
tous les ans, avec le taux d'inflation. La seule différence qu'il peut y
avoir, c'est qu'à un moment donné, si on ouvre certains bureaux
ou des choses comme ça, là, le montant peut être
supérieur à cause de ça. Mais l'augmentation normale,
c'est l'augmentation de l'inflation. Comme on n'est propriétaire d'aucun
immeuble, à ce moment-là, on est en location partout.
Une voix: Sauf les instituts.
M. Picotte: Oui, les instituts, évidemment, ça nous
appartient, mais partout ailleurs, on est en location, contrairement à
d'autres ministères, des fois, qui sont propriétaires
d'immeubles.
M. Baril: Mais ça ne doit pas être compliqué.
Le ministre peut-il nous fournir ce que ça a payé dans....
M. Picotte: Ah oui. On va vous envoyer ça
comparativement...
M. Baril: ...les deux dernières années,
mettons?
M. Picotte: ...à l'année passée; les
coûts de l'année passée et les coûts de cette
année. On va demander aux Services de faire ça et de vous
acheminer ça.
M. Baril: Juste pour vous comparer un peu. Vérifié.
L'engagement 21.
Le Président (M. Richard): L'engagement 21. M. Baril:
C'est la même chose.
M. Picotte: Permettre de payer à la Société
immobilière le coût des loyers selon les ententes. On a
L'Ange-Gardien, L'Assomption, Matane, Saint-Jean-sur-Richelieu, Lévis,
Sainte-Foy, Ni-colet, Montréal. Ça, c'est la Régie des
marchés agricoles, là. 396 605 $. Si vous voulez savoir combien
ça coûte, à L'Assomption, c'est 4994,88 $; à Matane,
2340 $; à Saint-Jean-sur-Richelieu, 2956 $; à Lévis, 77
251,56 $; à Sainte-Foy, 36 339 $; à Nicolet, 7680 $ et sur la rue
Crémazie à Montréal, 265 042,20 $, pour un total de 396
605,52 $.
M. Baril: c'est dommage qu'on ne puisse pas mettre tous les
bureaux dans les régions, hein? regardez ça si ça ne
coûte pas cher à nicolet.
M. Picotte: Bien oui, c'est ça.
Le Président (M. Richard): Un bel exemple, Nicolet.
M. Baril: Vous n'avez pas d'objection, M. le
Président.
Le Président (M. Richard): Aucune objection, M. le
député d'Arthabaska.
M. Baril: La centralisation, voyez-vous, serait
bénéfique... la décentralisation, excusez.
M. Picotte: II faudrait en déménager une couple
dans Maskinongé.
M. Houde: Ou dans Berthier.
M. Picotte: À Berthier, vous en avez assez, vous
autres!
M. Baril: Je ne dirai mot
M. Picotte: Vous en avez tellement qu'on cherche à en
fermer.
Le Président (M. Richard): L'engagement 21,
vérifié.
M. Baril Oui, ouf, l'engagement 21.
Le Président (M. Richard): L'engagement 22.
M. Picotte: L'engagement 22, M. le Président...
M. Baril: Je n'ai pas grand espoir dans ce secteur-là.
M. Picotte: Ah oui, c'est l'entente avec l'insémination
porcine... avec SOQUIA parce qu'on sait très bien que SOQUIA est dans le
secteur de l'Insémination porcine. Nous sommes allés
transférer le Centre d'insémination porcine à SOQUIA et
l'entente n'a pas été de 456 033, 93 $ mais l'entente, par
décret, a été de 400 000 $, que le ministère de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation verse à la
filiale constituée pour exploiter le Centre d'insémination
porcine du Québec, c'est-à-dire SOQUIA, une subvention annuelle
de 400 000 $ pour une durée de cinq ans à compter de son premier
exercice financier. Cette somme devant être diminuée pour tenir
compte des dépenses encourues par le ministère de l'Agriculture,
des Pêcheries et de l'Alimentation pour la rémunération des
employés faisant l'objet d'un prêt de service.
Donc, il y a de l'argent qui est intervenu pour une période de
cinq ans et il y a des employés pour lesquels on paie aussi, parce qu'on
a prêté des employés à SOQUIA pour le Centre
d'insémination artificielle.
M. Baril: Enfin, le Centre appartenait au ministère de
l'Agriculture... Il était sous sa direction, hein?
M. Picotte: Exactement.
M. Baril: Pour convaincre SOQUIA d'acheter ça ou
d'Investir là-dedans, le gouvernement lui a garanti le déficit
pour les cinq prochaines années.
M. Picotte: Pour qu'il devienne rentable. M. Baril: Pour
qu'il devienne rentable.
M. Picotte: SOQUIA a investi 1 000 000 $ là-dedans.
M. Baril: Combien?
M. Picotte: 1 000 000 $.
M. Baril: Oui, là, je n'ai pas compris avant. C'est pour
qui 1 000 000 $?
M. Picotte: SOQUIA. M. Baril: SOQUIA?
M. Picotte: SOQUIA a Investi 1 000 000 $ et nous, le
ministère de l'Agriculture - ça nous appartenait - on a
transféré ça à SOQUIA. On fait cinq ans de 400 000
$. Ça fait 2 000 000 $, plus certains prêts de fonctionnaires.
M. Baril: C'est quoi, le déficit d'opération
depuis...
M. Picotte: Pardon?
M. Baril: C'était quoi, le déficit
d'opération depuis sa fondation? Ça ne fait pas tellement
longtemps. Ça fait quoi? C'est en 1982 ou en 1983 à peu
près, que ça a été créé, le Centre
d'Insémination? C'est dans ces années-là, II me
semble.
M. Picotte: écoutez, ça a été
institué dans le temps du député de lévis, si ma
mémoire est fidèle. je ne peux pas vous dire la date, je ne peux
pas vous dire l'année.
M. Baril: En 1983, il me semble, à peu près.
M. Picotte: Mais ça fait à peu près pas loin
d'une dizaine d'années, 7 à 10 ans. Il n'y avait pas de
déficit d'opération parce que c'était budgétaire,
c'était prévu au budget du gouvernement. Ce que ça
coûtait, le gouvernement le payait. Donc, il n'avait pas accumulé
de déficit parce que c'est le ministère de l'Agriculture qui
assumait, à même son budget... Quand c'est dans le
ministère... Il n'y avait pas d'états financiers qui se faisaient
parce que le ministère payait. C'est budgétaire.
M. Baril: Oui, mais II devait y avoir quand môme un budget
annuel alloué au Centre d'Insémination?
M. Picotte: Oui. Un budget de dépenses. S'il avait besoin,
cette année, de x millions, on verserait x millions. Alors, ne nous
demandez pas... On ne peut pas vous dire, évidemment, que ça
aurait coûté tant puis il manquait tant. On dit: C'est quoi, vos
prévisions budgétaires? Comme on fait avec tous les organismes,
comme on fait avec tout ce qui relève du ministère. Quand on fait
les prévisions budgétaires du début d'année, on
dit: Pour faire fonctionner le Centre d'insémination porcine, ça
coûte tant; on prévoyait qu'il y ait tant pour le Centre
d'insémination porcine.
M. Baril: On va nous fournir ça?
M. Picotte: oui. on va vous fournir les budgets qu'on octroyait
à tous les ans, mais ce ne sera pas l'état détaillé
d'un déficit ou de pas de déficit.
M. Baril: Non, non.
M. Picotte: En passant, le Centre d'insémination porcine
du Québec a été mis sur pied en 1973 par le
ministère de l'Agriculture. Peut-être que de 1973 à aller
jusqu'à un certain moment donné, ça n'a pas
été évident qu'il avait pris tout l'envol qu'il devait
prendre, mais on me dit que ça a été mis sur pied en 1973,
selon le décret que j'ai devant moi.
M. Baril: Oui, eh bien, ce n'était pas le
député de Lévis certain là, hein?
M. Picotte: Non.
M. Baril: II y a eu de quoi de fait de spécial, là,
sous le...
M. Picotte: C'est le député de Champlain, dans le
temps. C'était M. Normand Toupin.
Le Président (M. Richard): Alors, vérifié?
M. Baril: Ouf.
Mai
Le Président (M. Richard): Ça va. Maintenant, nous
en sommes aux engagements de mai 1990.
M. Baril: Vérifié, quant à mol.
M. Picotte: Bon. On est rendus au mois de mai?
M. Baril: Oui.
M. Picotte: Engagement 1.
M. Baril: Ça serait beau pour moi.
Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
M. Picotte: Laboratoire à chimie. Bien, c'est...
M. Baril: C'est parce que c'est spécialisé que
ça n'a pas été par soumission?
M. Picotte: C'est ça. C'est parce que la
négociation a été faite auprès du manufacturier. Il
y en a un seul. Alors, comme il n'y en a pas d'autre, il faut négocier
avec. C'est un spectro-photomètre d'absorption atomique et accessoires.
Ça ne se rencontre pas à tous les coins de rue à
Nicolet.
M. Baril: Est-ce que c'est le ministre qui se sert de
ça?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Est-ce que c'est le ministre qui se sert de ça
le plus souvent?
M. Picotte: Non. Le ministre, lui... Mais je suis allé
voir ça l'autre fois, par exemple, en visitant. Ça sert à
l'inspection des aliments. C'est assez bien.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): engagement 2,
vérifié. engagement 3, on le saute parce que ça
relève du ministre délégué, m. vallières.
engagement 4.
M. Picotte: L'institut Armand-Frappier, aide à la
production agricole, un montant de 1 560 800 $. Il y a 40 % à date qui a
été versé, 595 930,73 $. Alors, le 16 septembre 1987, le
Conseil du trésor autorisait le ministère de l'Agriculture
à accorder un tel contrat à l'institut Armand-Frappier pour une
période de trois ans, soit du 1er avril 1987 au 31 mars 1990. Autrement
dit, c'est un contrat de trois ans. Il a commencé le 1er avril 1987.
Il apparaît important de continuer la collaboration entreprise
avec l'institut Armand-Frappier. Nous proposons d'établir un nouveau
contrat de services de diagnostic, de transfert, de contrôle de la
qualité et de fournitures de réactifs spécifiques pour une
durée de trois ans, soit 1990-1993. On renouvelle le contrat pour une
période de trois autres années. L'éventail des services
offerts par l'institut Armand-Frappier et le nombre estimé d'analyses
sont en annexe au contrat.
Alors, moi, M. le Président, pour favoriser la bonne
compréhension des membres, je suis bien prêt à faire en
sorte qu'on puisse déposer le contrat aux membres de la commission pour
savoir les différents types d'analyse qu'on leur
fait faire.
M. Baril: Oui. Ça va être intéressant. M.
Picotte: Sûrement.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4 est
vérifié?
M. Picotte: bien sûr. je peux presque prendre le pari que
quand ça va faire un mois que vous allez l'avoir reçu, personne
ne va l'avoir regardé.
M. Baril: ah! attention, m. le ministre. on regarde tout, nous
autres, pour voir s'il n'y aurait pas quelque chose à quelque part qu'on
ne comprend pas bien.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Baril: Engagement 5.
M. Picotte: Si vous ne comprenez pas, n'hésitez pas
à nous rappeler.
M. Baril: Oui, oui.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Baril: Mon adjoint me dit qu'on peut revenir sur l'engagement.
On a le droit.
M. Picotte: Ah! Pas de problème. Il le sait, d'ailleurs.
S'il y a quelqu'un qui sait très bien comment il a une excellente
collaboration avec celui qui vous parle, c'est bien celui-là qui
travaille au Développement régional et qui fait une bonne Job
avec le député de Lévis, qui en fait sans doute une
excellente avec vous, quand ]e vous vois aller.
M. Baril: Oui, monsieur. C'est un gars de région.
Le Président (M. Richard): Vous parlez de M. Pierre
Brochu.
M. Baril: Voilà!
M. Picotte: De M. Pierre Brochu. Un bon gars.
M. Baril: Oui, vous pouvez continuer à parler de lui,
ça ne me fait rien.
Des Voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: II ne faut pas vous arrêter.
M. Picotte: On est rendus à l'engagement 5.
Non, mais j'arrête parce que c'est vous autres qui subissez les
demandes d'augmentation de salaire. Alors, Je ne veux pas vous nuire. Autoriser
le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
à adjuger des contrats à Les Toitures Couture et associés
inc. pour la restauration des couvertures phase IV 1990-1991 à
l'Institut de technologie agro-alimentaire de Saint-Hyacinthe. Là,
évidemment, c'est celle qui était conforme et c'est la plus
basse. Non, la plus basse était Couverture Desjan qui, elle, bien
sûr, n 'était pas conforme parce qu'il manquait des documents.
Alors, c'est réalisé à 100 % et ça a
coûté 84 500 $. donc un petit peu plus que 82 500 $. Les 10 % dont
on parlait se sont ajustés en cours de route.
M. Baril: C'est beau. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement est
vérifié. L'engagement 6.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
L'engagement 7.
M. Picotte: Les pépinières.
M. Baril: C'est quelles sortes de recherches qu'ils font?
M. Picotte: contribution à la recherche, 50 000 $.
malgré la demande toujours croissante des consommateurs
québécois privés et publics, la croissance constante que
démontre l'industrie des services en horticulture ornementale, soit
l'aménagement paysager, les centres jardins, l'industrie de la
production pépinière et serres ornementales ne répondent
qu'à environ 50 % des besoins du marché québécois.
pourtant, nos spécialistes confirment que toutes ou presque toutes les
plantes ornementales utilisées dans l'aménagement paysager du
québec peuvent être avantageusement produites au québec:
meilleure rusticité, économie dans le transport, qualité
de service à la clientèle. vérifié?
M. Baril: Non, non, je vous laissais... J'ai pensé vous
interrompre, mais...
M. Picotte: Le ministère a donc convenu qu'il
privilégierait un organisme favorisant la recherche en horticulture et
qu'H verserait à ce fonds de recherche, l'Institut
québécois du développement de l'horticulture
ornementale... qu'il investissait déjà annuellement pour la
recherche en horticulture, soit quelque 50 000 $. Autrement dit, c'est un
institut qui faisait déjà de la recherche. On s'est
associé à eux pour mettre un montant d'argent pour faire cette
recherche-là.
M. Baril: J'ai été étonné
dernièrement de lire dans un article combien de plants qu'on Importe
d'ailleurs. J'ai été renversé de lire qu'on fait venir
jusqu'à des plants - il y a un nom scientifique, mais je vais appeler
ça un cèdre - des cèdres d'Europe. Ce n'est pas des farces
comme ça pousse chez nous. Ça peut pousser d'une
façon...
M. Picotte: Oui. Et c'est ça qu'on...
M. Baril: Et il y a combien d'autres sortes de plants ornementaux
qui sont importés de l'Ontario ou d'autres pays? Il y a un potentiel
extraordinaire dans ça. Je ne sais pas s'il y a de la publicité
qui est faite ou qui pourrait se faire...
M. Picotte: C'est ce que je disais tantôt. Au
Québec, à cause de la rusticité et tout ça, c'est
là qu'on peut les faire pousser le plus facilement. C'est là
qu'on peut transformer ça le plus facilement, à cause des
facilités de transport. C'est un domaine qui nous est
complètement inconnu... pas nécessairement Inconnu, mais qu'on
n'exploite pas, qui est inexploité. C'est pour ça qu'on fait
cette recherche-là, pour être bien sûr qu'on fasse la bonne
publicité pour que ce soit exploité au maximum.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié, pour
l'engagement 5. Je vous fais mention qu'il est midi et trente. Nous suspendons
donc les travaux et nous reviendrons après les affaires courantes cet
après-midi. Bon appétit à chacun et à chacune
d'entre vous.
(Suspension de la séance à 12 h 32)
(Reprise à 15 h 50)
Le Président (M. Richard): Mesdames et messieurs, la
commission reprend donc ses travaux. Je vous mentionne à nouveau le
mandat pour cette séance qui est de procéder à la
vérification des engagements financiers concernant le ministère
de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, de la Commission de
protection du territoire agricole du Québec, de l'Office du
crédit agricole du Québec et de la Commission des courses de
chevaux du Québec, pour les mois de janvier 1990 à juin 1991,
ainsi que de la Régie de l'assurance agricole du Québec, pour les
mois de janvier 1989 à juin 1991.
Nous étions, comme vous vous rappelez sûrement, aux
engagements financiers de mal 1990 et nous en étions à
l'engagement numéro 8.
M. Picotte: 8. L'engagement 8, ce sont les prix que l'on verse
à la Société d'agriculture du district de Saint-Hyacinthe,
une des plus grosses expositions au Québec. Le montant est de 45 944 $.
C'est dans les montants statutaires. C'est ce qui existe dans nos programmes
normes.
M. Baril: une chance, m. le ministre, que vous avez dit une des
plus grosses. si vous aviez dit la plus grosse, j'aurais dit: hé,
hé, hé, victoriaville.
M. Picotte: J'ai dit une. Je fais toujours... D'ailleurs, quand
vous lisez, regardez, là, s'il n'y a pas un une; il y a un probablement
ou quelque chose comme ça. À ce moment-là, ça me
dédouane toujours.
M. Baril: Je connais votre prudence. Vérifié.
M. Picotte: Voilà. C'est pour ça qu'il ne faut pas
lire les journaux; il faut lire les galées.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Baril: Ça, c'est le remboursement des taxes municipales
et scolaires. Donc, ça, c'est...
Le Président (M. Richard): Ça va? M. Baril:
Canard du Lac Brome?
M. Picotte: Oui, c'est ça. Canard du Lac Brome
Itée, à Knowlton.
M. Baril: Ce n'est pas marqué là-dedans. Est-ce
qu'ils élèvent des canards...
M. Picotte: Alors, ils élèvent carrément du
canard. Donc, c'est de l'élevage de canards.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Comme en politique, il y a beaucoup de canards,
peut-être qu'on s'approvisionne là.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): L'engagement numéro
10.
M. Baril: Mais ils ne sont pas tous subventionnés, par
exemple.
M. Picotte: J'espère que nos canards ne sont pas
subventionnables.
Le Président (M. Richard): L'engagement 10, c'est la
même chose dans le cadre des expositions agricoles.
M. Picotte: Oui, l'Exposition provinciale, celle-là.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: 57 200 $.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: O. K.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11
vérifié? Ça va?.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: Oui. On est rendus au mois de juin.
Juin
Le Président (M. Richard): Ça termine. Maintenant,
juin 1990 toujours.
M. Picotte: On n'est toujours qu'en 1990.
Le Président (M. Richard): On commence par l'engagement
1.
M. Picotte: Alors, c'est un chromatographe liquide Waters pour
laboratoire d'expertise et d'analyse en alimentation; 30 495 $. Le
ministère ayant demandé l'achat de produits spécifiques,
nous avons négocié avec le représentant, puisqu'il n'y a
pas beaucoup de fabricants. Il y a un fabricant dans ce domaine-là.
Donc, on a négocié avec lui.
M. Baril: Quand c'est marqué "fournisseur retenu par un
comité de sélection", si c'est un comité de
sélection, il doit y avoir d'autres fournisseurs ou bien c'est juste...
On a écrit ça parce qu'on n'avait pas autre chose à
écrire, une autre définition à écrire.
M. Picotte: C'est parce qu'on voit ça dans tous les
documents préparés d'avance, un comité de
sélection. Celui-là, il n'y en a pas eu.
Une voix: Celui-là, il est bien marqué
négociation.
M. Picotte: Négociation... Vous voyez, à un moment
donné, dans le petit carreau de la fiche, c'est marqué
"modification", "négociation", "renouvellement de contrat".
Celui-là, c'est négociation.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 2.
M. Picotte: 26 800 $. Le tiers des données de la banque
provient du système Informatisé Cansim et le tiers des
informations provient des sources diverses dont la migration de plusieurs
fichiers a permis la gestion et la mise à jour des tableaux, ce qui
facilite l'entretien et améliore l'utilisation de la banque à un
coût moindre. C'est autoriser le ministre de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation, finalement, au règlement de
contrat auxiliaire du gouvernement, d'adjuger un dernier contrat de 26 000 $ au
groupe ACSI limitée dans le but d'assurer le soutien technique et les
facilités d'un ordinateur central.
M. Baril: II tient à négocier parce qu'il y a juste
un fournisseur?
M. Picotte: Rappelons que la production de tableaux statistiques
provenant de Cansim est essentielle pour la conjoncture économique
semestrielle et annuelle, donc l'analyse des politiques, l'économie de
marché et de nombreuses autres demandes régulières. Donc,
c'est parce qu'il y a juste Canslm qui peut nous fournir ça. Il n'y en a
pas d'autre.
Comme ce sont les fournisseurs de Statistique Canada, II faut que ce
soit sur eux autres qu'on soit branchés, sinon on est obligés de
monter un autre réseau parallèlle.
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Picotte: Alors, c'est l'entretien global du système,
finalement. C'est la firme Digital Équipement et c'est la seule firme en
mesure de faire notre entretien de système. Donc, on est obligés
d'aller à elle, cette firme-là. C'est le manufacturier,
finalement. Alors, 49 872 $, c'est un prix négocié.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 4, La Terre de
chez nous.
M. Picotte: Oui. En signataire de chez nous, évidemment,
deux pages par semaine dans la publication La Terre de chez nous,
à raison de 1435 $ la page pour un total de 150 300 $. Alors, c'est
le contrat que nous avons avec la La Terre de chez nous.
M. Baril: Et comment ça a coûté les autres
années?
M. Picotte: Je pense que c'est sensiblement... Il n'y a pas
beaucoup de différence, là... Il y a une augmentation...
Attendez: Pour l'exercice 1990-1991, le coût de la page sera de 1435 $
net. incluant les frais de montage et de composition. Ceci représente un
escompte de 46, 15 %,
soit 1230 $ sur le tarif de 2665 $, selon la carte 37 en vigueur le 1er
janvier 1990. L'année précédente, ça se chiffrait
aux alentours de 143 500 $. Donc, c'est l'augmentation un peu normale.
M. Baril: Ça, ces pages-là, le ministère, il
publie, H fait ce qu'il veut avec. C'est lui qui décide de la...
M. Picotte: C'est deux pages qu'on achète et dans
lesquelles on donne des renseignements aux agriculteurs. On prend ça
à l'intérieur de La Terre de chez nous, au lieu, nous,
d'arriver dans Le Soleil ou ailleurs, dans d'autres journaux, publier
nos affaires pour dire: Bon. Voici, pour l'assurance-récolte, nouveau
régime, nouvelle façon de procéder, etc. Au lieu de
publier ça dans tous les journaux du Québec, on le concentre
là, La Terre de chez nous, parce qu'on dit que c'est un journal
officiel qui entre à peu près dans tous les foyers agricoles du
Québec. Mais je ne vous cache pas que je suis en train de regarder
ça pour voir s'il n'y aurait pas des modifications à effectuer,
changer un peu la formule. Mais c'est sûrement dans mes profondes
réflexions.
M. Baril: En faisant vite un calcul, mettons 1000 $ par
page...
M. Picotte: 1200 $ par page, là,..
M. Baril: Bon. En tout cas, mettez 1000 $ par page, ça
fait 2000 $ par semaine; 52 semaines, ça fait 100 000 $, au-dessus de
100 000 $, 100 400 $?
M. Picotte: Oui, oui. Ça a fini par être 1435 $.
C'est quasiment 1500 $ qu'il faut calculer par page.
M. Baril: Par page?
Le Président (M. Richard): On est un bon clientl
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Et souventes fois, quand ils parlent de nous autres,
ils n'en parlent que négativement parce qu'ils disent: Positivement, ils
prendront leurs deux pages.
Le Président (M. Richard): Vous dites qu'on n'a pas le
contrôle sur les autres pages!
M. Picotte: Oui. Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): En ce qui concerne les item 5,
6, 7, ça relève...
M. Baril: Je me souviens que votre prédécesseur, M.
Garon, le député de Lévis, a longtemps parlé que le
ministère devrait avoir son propre journal. C'est une mention il y a
longtemps. C'était un de ses projets, ça.
M. Picotte: II n'avait pas tort.
M. Baril: Mais que voulez-vous, le sort a fait qu'il a dû
se déplacer.
M. Picotte: C'est ça. 5.
Le Président (M. Richard): alors, les engagements 5, 6, 7,
si vous le permettez, ça relève du ministre
délégué, m. vallières. alors, nous passons
donc...
M. Picotte: À 8. 180 000 $, c'est autoriser le
ministère de l'Agriculture à verser une aide financière
à Comax, coopérative agricole de Sainte-Rosalie - Sainte-Rosalie,
mon Dieu! - en vue d'aider cette coopérative à réaliser un
projet de construction d'usine de traitement de la fève de soya.
À date, là, le montant est payé, 180 000 $, et tout
fonctionne. Il y avait déjà eu une subvention de 220 000 $
l'année précédente. Alors, évidemment, on
s'était engagés pour verser 400 000 $ sur deux ans; donc, 220 000
$ la première année, 180 000 $ l'année passée.
M. Baril: Quand c'est écrit: "Subvention pour aider
à réaliser un projet de construction d'usine", là,
est-elle avancée, l'usine? Est-elle construite?
M. Picotte: Oui, le projet est de 1 030 000 $ et il y a
sûrement des choses de construites, puisqu'on a versé l'argent. Le
projet fonctionne même. C'est fait. C'est fait. Alors, on me dit que
ça fonctionne. (16 heures)
M. Baril: C'est pour l'alimentation animale. Ce n'est pas
pour...
M. Picotte: C'est ça, traitement thermique de la
fève de soya pour alimentation, consommation animale.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 9.
M. Picotte: Torréfaction de soya.
Le Président (M. Richard): Est-on rendus à 9, vous
m'avez dit?
M. Picotte: Oui, oui.
Le Président (M. Richard): O. K. Une entente contractuelle
avec le fonds de services de télécommunication; donc, ce sont nos
services
téléphoniques, 3 300 000 $. M. Baril: On parle.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): L'engagement 9 est
vérifié?
M. Picotte: Je ne peux pas vous détailler tous les
téléphones qu'il se fait.
M. Baril: C'était un budget semblable à l'an
passé?
M. Picotte: On me dit qu'avec les nouvelles technologies et la
façon dont on s'organise de plus en plus, parce qu'on s'est posé
les questions, il y a trois ans. Mol, je n'étais pas à ce
ministère-là, mais dans tous les ministères, on s'est
posé des questions. On a dit: Ça n'a pas de bon sens, la
téléphonie, ce que ça coûte. Il faut voir à
utiliser des systèmes qui diminuent ça. Donc, on a
commencé à diminuer. Ce montant-là diminue depuis trois
ans, mais on parle encore.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 10.
M. Picotte: Alors, la fiche de l'exploitant agricole à des
fins de gestion de territoire et tout ça. Bon, on a, pour bâtir
cette fiche-là... Alors, c'est un contrat avec la firme DMR inc. pour
l'implantation... Le système cité plus haut a été
identifié dans l'exercice du plan directeur informatique du
ministère au chapitre portant sur la gestion du territoire agricole.
Donc, l'objectif de ce système vise à supporter les conseillers
agricoles en région dans leur activité comme localiser les
producteurs, les productions et autres phénomènes
répondant à certains critères dans le but d'identifier les
secteurs géographiques à prioriser, déterminer dans un
secteur donné les types et la quantité de production ou tout
autre phénomène dans le but de supporter une intervention
spécifique dans le secteur et présenter pour un territoire
administratif donné - municipalité, MRC ou région - des
statistiques sur les productions ou autres données dans le but de
supporter les interventions auprès des autorités du territoire.
Alors, 44 900 $.
M. Baril: Ça, vous identifiez ni plus ni moins quelle
production un producteur produit avec la superficie...
M. Picotte: C'est toute la fiche de base du producteur au complet
qu'on fait. Et c'est à la base de tous nos programmes de subvention,
bien sûr. Il faut avoir la fiche du producteur, dans quoi il est, le
nombre de têtes, si c'est de la production. Toute l'image globale du
producteur se retrouve fichée comme ça. M. Baril:
C'est...
M. Picotte: Bien sûr que l'objectif que nous avons, parce
que j'avais demandé d'examiner ça, c'est de faire en sorte de
tout relier ça avec l'Office du crédit agricole, la Régie
des assurances agricoles, parce que, là, ce n'est pas interrelié.
On s'organise au ministère, et l'Office s'organise, et la Régie
s'organise. Alors, on veut interrelier ça un jour pour qu'on ait
rapidement sur écran... On pèse sur un bouton, puis on a la fiche
du producteur en question, qu'on peut mettre à jour. Et ça va
faciliter de beaucoup l'étude des dossiers et la rapidité
à donner des réponses aux dossiers au lieu d'être
obligés d'aller quérir tout ça.
M. Baril: Ça doit être le même fichier qui
fournit les conditions d'admissibilité à la carte de producteur
agricole.
M. Picotte: On me dit que oui.
M. Baril: Oui, vérifié.
Le Président (M. Richard): 11.
M. Picotte: En vertu de la Loi sur la fiscalité
municipale, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de
l'Alimentation rembourse au propriétaire... C'est un remboursement d'un
propriétaire, entre autres. C'est la fiscalité municipale,
Agromex, sur la rue Ontario Est à Montréal: 44 342, 35$.
M. Baril: Qui sont les propriétaires d'Agromex?
M. Picotte: Qu'est-ce qu'ils font, Agromex? M. Baril: Non.
Qui sont les propriétaires?
M. Picotte: On vous fournira ces détails-là Je ne
les ai pas avec mol. Je sais que Nutribec qui fait partie d'Agromex, entre
autres.
M. Baril: C'est Nutribec qui a acheté Agromex,
financé par SOQUIA.
M. Picotte: Mais on vous fournira les détails sur qui
compose Agromex.
M. Baril: Parce que là, on voit que c'est à
Montréal, et ils sont considérés comme exploitants
agricoles. Donc, le ministère rembourserait 40 000 $ à la Ville
de Montréal pour des taxes scolaires et municipales. C'est des
transformateurs ou c'est des producteurs?
M. Picotte: On me dit que ce sont des producteurs qui
répondent à tous les critères...
Dans le porc, je pense. Ce sont de gros producteurs de porc qui
répondent à tous les critères de remboursement.
M. Baril: Le ministère de l'Agriculture rembourse-t-il les
taxes au siège social de la Coopérative
fédérée à Montréal?
M. Picotte: Je ne pense pas. Je ne croirais pas. Je vais
vérifier, mais pas à ma connaissance.
C'est sur les terres agricoles qu'on rembourse; ce ne sont pas les
sièges sociaux puis...
M. Baril: Mais là, c'est à Montréal.
Agro-mex, à Montréal.
M. Picotte: Oui, peut-être que j'ai envoyé le
chèque à Montréal parce que le siège social est
là, mais ça peut être une exploitation qui est à
Saint-Hyacinthe ou ailleurs.
M. Baril: Mais dans ce que vous allez nous fournir, on va avoir
ça, les détails, où se situent les immeubles pour le
remboursement de 40 000 $?
M. Picotte: on va vous dire pourquoi on rembourse, ce
montant-là a trait à quelle terre et à quel endroit. c'est
ça que vous voulez savoir? on va vous le dire.
M. Baril: Quelle municipalité, quel lot, etc.
M. Picotte: C'est ça.
M. Baril: Parce que c'est un montant considérable, 40 000
$.
M. Picotte: C'est sûr que sur la rue Ontario, je m'y suis
promené quelquefois et je n'en ai pas vu, du porc.
M. Baril: Moi non plus. Dans les restaurants, il y en a, mais il
sent moins fort.
M. Picotte: II est plus regardable, mais il ne faut pas le garder
trop longtemps là non plus.
M. Baril: Aussi. Mais il y a des inspecteurs de la Ville de
Montréal qui s'en chargent, de ça. Vérifié.
Le Président (M. Richard): Nous ne touchons pas à
12, ni 13. Nous passons à l'engagement 14. Les engagements 12 et 13
relèvent du ministre délégué.
M. Picotte: 149 837 $. Le ministère de l'Agriculture
désire protéger le cheptel de bovins de race canadienne et
favoriser son développement quantitatif et qualitatif. Alors, la
sauvegarde du bagage génétique de cette race de bovins doit
être assurée par la mise en place d'un groupe de mesures propres
à cette production. Tout simplement, on verse une subvention maximale de
48 000 $ à la Société des éleveurs de bovins
canadiens, laquelle permettrait à cet organisme de réaliser
l'amélioration génétique de la race bovine canadienne par
le développement. Donc, l'aide au secrétariat, 31 500 $;
production, récolte et implantation d'embryons chez des éleveurs,
8250 $; exécution de contrats, de travaux, etc., 8250 $; et le total
fait 48 000 $. Cette aide financière à la Société
des éleveurs de bovins canadiens remplace l'aide accordée en
vertu du C.T. 165384, aide à la Société des
éleveurs de bovins canadiens, qui couvrait la période
budgétaire 1987-1988 à 1989-1990 et pour lequel un montant global
de 173 248 $ était alloué. Autrement dit, là, quand vous
voyez en haut le montant de 149 000 $, si on rajoute les 48 000 $... Non, ce
n'est pas tout à fait ça.
M. Baril: Là, vous nous amenez plusieurs chiffres qu'on
n'a pas, nous autres.
M. Picotte: C'est 48 000 $, mais le montant total d'engagement,
c'est 149 000 $ parce qu'en 1990-1991, c'est 48 000 $, en 1991-1992, ce va
être 49 920 $, et en 1992-1993, 51 917 $. Donc, on retrouve l'engagement
total en haut, mais on a versé 48 000 $ pour cette année.
M. Baril: Quand on additionne les trois, 48 000 $, 49 000 $ et 51
000 $, ça n'arrive pas à 149 000 $.
M. Picotte: Oui, ça devrait donner pas loin de 149 000
$.
M. Baril: Oui, oui, excusez. C'est vrai, j'en oubliais un.
M. Picotte: Parce que si vous mettez 3 fois 50 000 $, ça
donne 150 000 $. C'est proche. Je n'ai pas vérifié à la
cent, mais...
M. Baril: Vous avez raison. J'oubliais un montant.
M. Picotte: Vous savez que j'ai toujours raison. Rappelez-vous de
la dernière période de questions.
M. Baril: Vous avez raison sur l'engagement 14.
Vérifié.
Le Président (M. Richard): Nous en arrivons aux
engagements financiers de juillet 1990.
Juillet
M. Picotte: Donc, on est rendus à 1. Aide à la
production agricole, 50 000 $. Dans le cas présent, les
propriétaires de Les fermes Théo
Itée ont abandonné la production de tabac à
cigarettes. Ah bien! Vous savez, c'est dans le cadre de la politique où
le gouvernement a dit: Ceux qui veulent abandonner le tabac à
cigarettes, compte tenu qu'avec (es lois, avec l'environnement, avec tout ce
qui est des incitatifs à fumer - je vais cacher mon cigare en disant
ça - on a offert aux producteurs de tabac de tenter de se lancer dans
d'autres productions et on a dit: II va y avoir des mesures incitatives, on va
vous verser des montants d'argent si vous voulez vous relocaliser dans d'autres
sortes de productions. Et à ce moment-là, donc, ta superficie
cultivée était de 25 hectares.
Donc, dans le cas des Fermes Théo Itée, la superficie
cultivée était de 25 hectares, pour se consacrer à
pisciculture. Ces fermes-là ont décidé de dire: Nous
abandonnons la culture de tabac et nous voulons nous lancer en pisciculture.
Elles ont procédé à l'implantation d'un étang ainsi
qu'à l'achat et à l'installation des équipements
reliés à la production piscicole, ce qui a
nécessité d'elles des investissements de l'ordre de 142 000 $
pour leur permettre d'atteindre un niveau de production de 11 tonnes de truites
annuellement. C'est dans le cadre de la commercialisation de la truite
mouchetée faite par un ancien ministre du Loisir, de la Chasse et de la
Pèche.
Une voix: Ha, ha, ha! Bonne mémoire!
M. Picotte: Les requérants ont donc droit de recevoir une
subvention de 50 000 $ tel que prévu. Et voilà! Voilà un
autre effet bénéfique d'un ministre, dans le temps, qui avait
pris de bonnes décisions.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: L'engagement 2, c'est 28 993 $; c'est un cours d'eau,
évidemment. Onze entreprises ont demandé des documents de
soumission et sept soumissions ont été reçues. Les travaux
sont faits à 100 %; on a payé 26 015, 41 $, donc, en
deçà du montant d'engagement, et ça a été,
évidemment, accordé au plus bas soumissionnaire, parce que tout
était conforme, et ça a coûté moins cher.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Picotte: 49 721 $: C'est encore un cours d'eau. Sept
entreprises ont demandé les documents et six ont retourné des
soumissions. La réalisation du projet est terminée à 100
%, et le montant payé a été de 63 818 $. Ça a
été Les entreprises et excavation Béton Charly Itée
de Huntingdon, qui avaient soumissionné plus bas, mais après les
ajustements requis, dû à des surprises qu'on a découvertes
en cours de route...
Une voix: C'est des quantités, normalement, de
matière...
M. Picotte: Oui. Plus de quantité que prévu dans
les plans et devis, mais à partir de ce moment-là, on a
payé le montant qui s'imposait, 63 000 $. Donc, comme vous voyez, d'un
à l'autre, on y regagne de quelque mille dollars à quelques-uns
et on les dépense à l'autre à cause des quantités
qui nous sont Inconnues.
M. Baril: Ça, c'est les Ingénieurs qui font mal les
calculs quand II y en a plus à sortir. (16 h 15)
M. Picotte: Pas nécessairement, mais ça devient
difficile, des fois. Il y a du roc qu'on ne peut pas imaginer. Alors, il faut
faire le charriage du roc à un moment donné, et ce n'était
pas prévu. On a dit: II y a tant de quantité de glaise; on se
rend compte qu'il y a deux pieds ou un pied de glaise de plus de profondeur.
Donc, là encore, c'est des quantités qu'on n'avait pas
évaluées. Alors, ça devient difficile un peu, il faut
tirer un peu aux cartes pour arriver juste, là. On ne croit pas à
ça, aux tireurs de cartes.
M. Baril: Je ne sais pas si...
M. Picotte: Mais le prix unitaire est le même,
là.
M. Baril: C'est parce qu'il y a plusieurs engagements qui
touchent le comté de Beauharnois-Huntingdon. Est-ce que ça a un
rapprochement avec le creusage du cours d'eau Norton Creek. Ça n'a aucun
rapport?
M. Picotte: Non. On dit que c'est d'autres cours d'eau,
évidemment, et que ça n'a pas d'incidence majeure sur le creusage
du grand cours d'eau qui va coûter une douzaine de millions et
plus...
M. Baril: Oui...
M. Picotte:. 14 000 000 $, qui est le Norton Creek.
M. Baril: C'est pour ça que je posais la question parce
que je me disais: Puisqu'on investit 12 000 000 $ à 14 000 000 $ pour
creuser un cours d'eau principal...
M. Picotte: Mais c'est parce qu'il y a beaucoup d'horticulteurs
là-bas, de maraîchers, etc., et on sait que ces gens-là
sont peut-être encore plus exposés à des mauvais cours
d'eau ou à des cours d'eau qui ne sont pas creuses... leur cause
préjudice. Alors, c'est surtout ça qui fait qu'il y a beaucoup de
demandes dans ce coin-là.
M. Baril: moi, je voulais faire mention du fait qu'on creuse
actuellement, qu'on investit de 12 000 000 $ à 14 000 000 $ pour creuser
un cours d'eau principal. donc, tu ne pouvais pas creuser des affluents - je
pense qu'on les appelle ainsi - on ne pouvait pas creuser les affluents avant
de creuser le cours d'eau principal...
M. Picotte: Oui, mais ceux-là...
M. Baril: C'est ça que je demandais, si ça
avait...
M. Picotte:... n'ont rien à voir avec le cours d'eau
principal.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 4.
M. Picotte: Alors, évidemment, compte tenu qu'il faut
payer nos comptes d'électricité, nous aussi.
M. Baril: Si on parle, on s'éclaire aussi, hein?
M. Picotte: C'est ça.
Le Président (M. Richard): Engagement 5.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Un laboratoire d'expertise et d'analyse en
alimentation. Alors, on avait besoin d'une source de métastable
hélium-argon modèle DTÏ-150, une interface pour source de
métastables, un contrôle électronique de la source
DTÏ-150. Le montant de l'engagement, c'est 32 000 $. C'est un produit
spécifique. On a payé 29 437, 59 $, finalement, à la suite
de discussions, parce que c'est une négociation, parce qu'il n'y a pas
d'autres fournisseurs.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6 relève du
ministre, M. Vallières. Nous allons donc à l'engagement 7.
M. Picotte: Alors, le ministère de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation se propose de venir en aide à six
organismes: la Société d'agriculture du district de Pontiac,
l'Exposition du bassin de La Chaudière, l'Exposition agricole de
Saint-Sébastien... Autrement dit, là, dans le cadre des
expositions, on verse à des organismes des montants d'argent. Les
organismes sont les suivants: Société d'agriculture du district
de Pontiac, 150 000 $, dans le cadre d'une subvention en 1990-1991, et il y
aura bien sûr 34 828, 50 $ en 1991-1992; l'Exposition agricole de
Saint-Sébastien, 10 000 $ en 1990-1991, 7243 $ en 1991-1992; la
Société d'agriculture du comté de Brome, 35 000 $ en
1990-1991, 18 880 $ en 1991-1992; l'Exposition du bassin de La Chaudière
Inc., 55 000 $ en 1990-1991, 20 000 $ en 1991-1992; la Société
d'agriculture du comté de Chicoutimi, 42 500 $ en 1990-1991 et 27 958 $
en 1991-1992, plus 14 541 $ à venir; et la Société
d'agriculture du comté d'Argenteuil, 25 000 $ en 1990-1991 et 21 869 $
en 1991-1992. C'est pour ça qu'on a un engagement de 402 350 $, pour ces
six sociétés d'agriculture et d'exposition en termes de prix et
notre soutien aux expositions, finalement, dans le programme qu'on
connaît.
M. Baril: C'est un montant, je vais dire, discrétionnaire
ou bien c'est tant de pourcentage du coût total ou selon
l'évaluation du ministère? Ou bien si c'est un programme...
Comment sont calculés les 250 000 $ ou, en tout cas, le montant
accordé? C'est discrétionnaire ou bien c'est un pourcentage du
coût total?
M. Picotte: Non, c'est un programme normé.
M. Baril: C'est un programme normé. C'est quoi, le
pourcentage des coûts admissibles? C'est 50, 25, 30, le pourcentage des
coûts admissibles qui sont subventionnables?
M. Picotte: Écoutez, moi, je pense que je vous enverrai,
M. le Président, pour chacune des sociétés, les
détails qui ont fait que nous sommes intervenus dans chacune des
sociétés, pourquoi nous sommes intervenus, puis à quel
montant nous sommes intervenus. Alors, ça va vous donner les
détails du programme. Moi... toutes les nommer les six, là, on va
les acheminer.
M. Baril: Moi, ce que je demandais, là... Je ne veux pas
avoir du papier. Ce que je demandais, c'est: Le ministère, est-ce qu'il
subventionne 25 %, 10 %, 30 % ou 50 % des coûts admissibles?
C'était juste ça.
M. Picotte: Bien, ça dépend. Voyez-vous, regardez,
prenons-en un cas, là, juste pour nous donner une idée: la
Société d'agriculture du district de Pontiac. Cette exposition a
l'intention de construire un pavillon devant abriter les bureaux de la
Société d'agriculture et servir comme salle d'exposition pour les
produits agricoles, horticoles ainsi que pour les pièces d'artisanat.
Cette bâtisse abritera également les stands à vocation
industrielle et commerciale.
La réalisation de ce projet vient combler une lacune, à
savoir l'aménagement d'un local devant servir de lieu de travail aux
administrateurs de l'exposition. Comme cette dernière a
été reconnue comme étant l'exposition régionale de
l'Outaouais, ces nouvelles installations permettront d'améliorer les
services aux éleveurs exposants et à la population en
général. Enfin,
cette exposition éprouvait un urgent besoin d'un bâtiment
pouvant accueillir les artisans et les artisanes de la région. Il
faudrait enfin souligner que l'exécution de ce projet s'Inscrit dans la
programmation de cette exposition afin de la doter des équipements
nécessaires à la réalisation de son mandat d'exposition
régionale. La participation financière à ce projet se
situe à 150 000 $.
Une voix: Bon, alors, le projet global dans ça?
M. Picotte: Le projet, il était de 395 000 $. On dit parce
que, dans le cas qui nous préoccupe, vous faites de la construction pour
abriter, bien, c'est x pourcentage. Alors, vous voyez, 395 000 $, 150 000 $ de
subvention; le milieu est allé chercher une autre subvention. Donc,
c'est norme à x pourcentage. Si c'est autre chose qu'ils font avec,
c'est un autre pourcentage. Alors, c'est pour ça que chaque dossier est
différent, mais toujours avec des normes bien précises qu'on a
dans le volet Amélioration des expositions.
M. Baril: Mais ces normes-là, est-ce qu'elles sont
fournies dans les programmes, là, au début de l'année...
Vous nous faites parvenir tous les programmes qui sont au
ministère...
M. Picotte: Oui.
M. Baril: Les normes sont incluses dans ça?
M. Picotte: Alors, de verser des subventions en respectant les
normes suivantes: pour une exposition de comté, une subvention de 50 %
du coût du projet, avec un maximum de 60 000 $ pour une exposition de
comté, par exemple. Pour une exposition de district ou régionale,
une subvention de 50 % du coût du projet avec un maximum de 150 000 $.
Exemple, il y a un projet de 400 000 $ et quelque, là. On dit: C'est 150
000 $ le maximum, et on vous le donne. 50 % maximum ou 150 000 $. Et enfin, les
bénéficiaires doivent financer 15 % du coût du projet
à partir des surplus accumulés ou d'autres contributions. C'est
ça, les trois normes. Alors, dépendamment si c'est une exposition
de comté ou une exposition de district, ou régionale, bien, la
norme s'applique.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Alors, nous passons à
l'engagement 9, puisque le 8 relève du ministre
délégué, M. Vallières. L'engagement 9.
M. Picotte: L'agriculture biologique a été pendant
de nombreuses années... Ah, on est rendus à quoi? À 9?
Le Président (M. Richard): Engagement 9, c'est exact.
L'agriculture biologique.
M. Picotte: ...durant plusieurs années
l'exclusivité de petits groupes de producteurs, mordus de
l'environnement et épris d'un mode de vie particulier. Le
développement d'un créneau de marché important pour les
produits obtenus d'un mode de production écologique et biologique a
amené le ministère à se pencher sur ce secteur.
Il a constaté, d'une part, qu'il y avait une demande
réelle pour ces produits et que, d'autre part, II y avait lieu de
protéger le consommateur actuel et potentiel contre l'utilisation
abusive ou erronée de l'appellation. De plus, l'approche
environnementaliste de l'agriculture biologique rendait impérieux le
soutien de ce mode de production afin de maintenir la
compétitivité.
La production d'aliments biologiques progresse rapidement. Il y a
actuellement environ 250 producteurs certifiés biologiques; 200
producteurs additionnels suivent des cours en agriculture biologique en vue
d'une conversion à ce système. Quant aux producteurs
Intéressés, on évalue, par le biais de demandes
d'information, leur nombre à 1600.
Alors, voilà pourquoi la Fédération d'agriculture
biologique du Québec reçoit, pour l'année 1990-1991, un
montant de 100 000 $. Et après ça, on verra, mais il y a un
engagement possible pour les trois années, mais cette année,
c'est 100 000 $, avec possibilité d'avoir pour les deux autres
années 100 000 $ additionnels à chacune des années.
M. Baril: C'est le... Dernièrement, là, je lisais,
je prenais connaissance... J'allais dire: Je lisais les journaux, mais H ne
faudrait pas que je dise ça; le ministre va me dire que je devrais lire
autre chose!
M. Picotte: Si ça ne me remet pas en cause, moi, je n'ai
pas d'objection.
M. Baril: Mais ce n'est pas le Mouvement pour l'agriculture
biologique qui aurait mis fin à son existence dernièrement? Je ne
sais pas si vous êtes au courant.
M. Picotte: Je n'ai pas vu ça, mol. Ah oui, ces 100 000 $
là, c'est la Fédération d'agriculture biologique, c'est
versé à eux parce qu'ils homologuent des produits en vertu de la
classification de l'agriculture biologique dans Québec Vrai, c'est parce
qu'Is font un travail là-dedans. C'est le comité de certification
et non pas... C'est versé à la Fédération, mais
pour faire une job bien précise qui est le fait, voyez-vous, d'autoriser
le ministère à verser une subvention à la
Fédération d'agriculture biologique du Québec pour la mise
en oeuvre du comité sectoriel de l'agriculture biologique, la
certification des produits et non pas pour soutenir la
Fédéra-
tlon comme tel.
M. Baril: C'est la Fédération d'agriculture
biologique qui va, elle, administrer le programme ou l'homologation du
Québec Vrai et tout ça, là? Je comprends bien?
M. Picotte: Oui. Ce comité-là, évidemment,
il est formé de comités, de l'industrie, des consommateurs. C'est
un comité qui fait ça dont fait partie l'agriculture biologique.
Oui. Tout ce que vous avez pu lire, évidemment, c'est que la
Fédération n'a pas pu se constituer encore une structure
financière suffisamment forte. Elle est en train de travailler
là-dessus, mais ça, c'est autre chose que l'engagement que nous
avons pris.
M. Baril: Elle, la Fédération d'agriculture
biologique du Québec, là, c'est quoi son rôle exactement,
elle? Avec ses 100 000 $, elle, la Fédération, elle va coordonner
tous les autres comités qui existent, qui vont être
créés?
M. Picotte: Elle travaille à établir les cahiers de
charges et des normes pour l'homologation des produits, pour être bien
sûre que quand le consommateur se retrouve - elle est avec un
comité, évidemment, elle ne fait pas ça toute seule -
c'est marqué Québec Vrai là-dessus, agriculture
biologique, pour être bien sûr que la personne n'achète pas
un produit biologique et qui prétend... et que c'est écrit
biologique, mais qu'elle paie plus cher et que ce n'en est pas un, finalement.
Mais nous, comme le comité n'était pas formé, on a
transité ça par la Fédération qui, elle, le verse
au comité chargé de faire ça.
M. Baril: Êtes-vous au courant combien il y en a, de
comités, qui ont été formés dans différentes
productions?
M. Picotte: Bien, pour l'agriculture biologique, il y a le
comité, celui-là... Oui... Alors, on me dit qu'il y en a un autre
pour le poulet de grain et il y en a un pour l'agriculture biologique, pour
l'instant. Et si les gens, par exemple, des bleuetières, au
Lac-Saint-Jean, décident d'avoir un comité pour certifier du
bleuet sans pesticide ou, en tout cas, du bleuet qu'on appelle du bleuet
biologique, bien, on acceptera d'avoir un comité pour le certifier. Leur
rôle, c'est d'élaborer des normes et des cahiers de charges
relatifs aux divers produits agricoles frais et transformés et de tenir
à jour la liste des adhérents. C'est ça, finalement, le
rôle du comité, là.
M. Baril: Les membres de ce comité-là, ils sont
nommés par chacune des fédérations?
M. Picotte: C'est ça. La Fédération d'agri-
culture biologique nomme des membres, les industriels nomment des membres, le
MAPAQ a ses membres et les consommateurs aussi... L'Ordre des agronomes peut
être appelé à collaborer à ça.
M. Baril: C'est public, le nom des membres de ces
comités-là? Est-ce qu'on peut nous fournir...
M. Picotte: Je n'ai aucune objection à ça. M.
Baril: Oui? M. Picotte: Oui.
M. Baril: Les deux comités dont on parle? Un pour le grain
et l'autre...
M. Picotte: On peut vous acheminer les noms de ceux qui en font
partie. La seule affaire que je m'engage à faire, c'est de vous
acheminer les noms pour les réunions qu'ils ont eues. Maintenant, il se
peut que la Fédération, par exemple, de l'agriculture biologique
change de membres la semaine d'après sur le comité...
M. Baril: Oui, oui.
M. Picotte: ...mais dans ça, je ne suis pas responsable de
ça.
M. Baril: Est-ce que les comités...
M. Picotte: Dans le cas du poulet de grain, par exemple, on me
dit qu'il y a Volbec, entre autres, qui fait partie du comité, pour vous
donner un exemple. Mais on vous acheminera les noms de ce
comité-là.
M. Baril: L'objectif du ministère, est-ce que c'est de
revenir avec 100 000 $ par année ou bien si c'est de les obliger
à s'autofinancer ou... (16 h 30)
M. Picotte: La seule chose, nous autres, on veut s'assurer que
tes normes et que les cahiers de charges soient bel et bien précis.
Alors, c'est un travail qu'on leur demande de faire. Donc, on paie pour
ça. Après ça, ils vont s'autofinancer; il faut qu'ils
s'autofinancent.
M. Baril: Donc, ces 100 000 $, ils sont pour les deux
comités qui sont formés?
M. Picotte: Pour l'agriculture biologique.
M. Baril: C'est le poulet de grain tout à l'heure que vous
avez dit? Vous en aviez deux, comités: il y avait l'agriculture
biologique et il y avait le poulet de grain.
M. Picotte: Non, moi, je vous ai nommé deux comités
parce que vous avez demandé: Y
a-t-il d'autres comités qui existent? Je vous ai nommé les
deux, là. Mais celui-là, on parle d'agriculture biologique, les
100 000 $, ils sont pour l'agriculture biologique. L'autre comité,
là... Puis le poulet de grain, on va voir ça dans nos engagements
un petit peu plus loin; je pense que c'est 50 000 $, celui-là, je le dis
sous toute réserve, là, mais il faudra vérifier.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Nous passons donc à
l'engagement 11, puisque le 10 relève du ministre
délégué.
M. Picotte: 11, c'est un système multipoints pour mesurer
l'activité de l'eau et de ses accessoires dans nos laboratoires
d'expertise et d'analyse alimentaire. Donc, seul produit rencontrant les
besoins du ministère; c'est une négociation parce qu'il n'y a pas
d'autres produits ailleurs. Il a fallu trouver le seul fournisseur et c'est
évidemment en fonction des aliments emballés sous vide, parce que
je sais maintenant qu'on veut s'assurer de l'inspection de tous les aliments, y
compris les aliments emballés sous vide. Donc ça, ça a
référence à ça et c'est un montant,
évidemment, de 33 414 $.
M. Baril: 11 serait vérifié. 12 serait
vérifié pour moi.
Le Président (M. Richard): L'engagement 12, ça va.
C'est donc terminé. Nous passons au mois d'août 1990.
Août
M. Picotte: Alors, c'est encore une taxe municipale et scolaire
qui dépasse évidemment les 25 000 $, 28 411 $ remboursés
à Ménard F. Inc., Ange-Gardien.
M. Baril: Quelle sorte de production fait-il, lui?
M. Picotte: Du porc. M. Baril: Du porc.
Vérifié.
M. Picotte: Le suivant, c'est la même chose. La Ferme
Ange-Gardien inc, à l'Ange-Gardien, 36 874, 52 $. C'est du porc,
ça aussi, si ma mémoire est fidèle.
M. Baril: C'est deux fermes différentes, ça? Vous
devez avoir l'adresse?
M. Picotte: C'est supposé.
M. Baril: Pardon?
M. Picotte: C'est supposé. Oui.
M. Baril: Avez-vous le nom des propriétaires?
M. Picotte: Oui. François Ménard, François
et Luc Ménard.
M. Baril: C'est la deuxième, ça. Un, c'est... M.
Picotte: Oui, l'autre... M. Baril:... Luc et
François...
M. Picotte: L'autre, c'était Fulgence Ménard.
M. Baril: Fulgence Ménard...
M. Picotte: Ça doit être parent, j'imagine. Je ne
suis pas allé vérifier les liens, là...
M. Baril: Les adresses exactes, vous devez avoir ça?
M. Picotte: bien, on les a, je pense que c'est à
l'ange-gardien, sur la route 235, et c'est au numéro 251, route 235,
ange-gardien, g0e1e0.
M. Baril: Ça, est-ce pour F. Ménard, là?
M. Picotte: Ça, c'est pour Luc et... Oui... Et il a une
carte de producteur agricole.
M. Baril: Et F. Ménard, lui, son adresse, c'est quoi?
M. Picotte: C'est la même adresse. Alors, j'Imagine qu'ils
doivent avoir... J'Imagine qu'il y a un lien de parenté, en tout
cas.
M. Baril: C'est le gendre, c'est le père, ça...
M. Picotte: Mais c'est la carte de producteur agricole qui fait
fol de tout et...
M. Baril: F. Ménard, depuis quand exploite-t-il sa ferme,
lui?
M. Picotte: Depuis quand que quoi?
M. Baril: Depuis quand exploite-t-il cette ferme-là, cette
entreprise-là, F. Ménard?
M. Picotte: F. Ménard, Je ne sais pas si on a ça
dans la fiche de renseignements. F. Ménard, c'est le 1er mai 1965 et les
autres...
M. Baril: Puis les autres, Ferme Ange-Gardien?
M. Picotte: L'autre, c'est en 1972, 1er janvier 1972. Donc,
Fulgence Ménard, 1er mai 1965, et Luc et François Ménard,
1er janvier
1972. Selon les fiches des producteurs agricoles, c'est deux
exploitations différentes. Peut-être que la comptabilité,
à ce moment-là, est faite à la même place, à
la même adresse, mais c'est deux exploitations différentes.
M. Baril: Parce que mon interrogation, M. le Président ou
M. le ministre, peu importe à qui il faut que je m'adresse...
M. Picotte: Au président, mais c'est toujours le ministre
qui vous répond.
M. Baril: Oui,
M. Picotte: C'est toujours de même que ça se
passe.
Le Président (M. Richard): Mais on n'est pas restrictifs.
Soyez bien à l'aise.
M. Baril: C'est parce que Fulgence Ménard avait vendu son
entreprise ou une partie de son entreprise à Agromex. Lui, il avait
formé une compagnie ou une corporation, je ne sais pas trop quoi, et il
avait misé à la bourse, là. Bon, à un moment
donné, ça a passé à deux poils de virer à
l'envers, cette affaire-là, et c'est là que Nutribec, par le
biais de SOQUIA, est venue à la rescousse de cette patente-là, je
vais appeler ça de même.
Là, je me pose la question, le groupe Agromex a été
formé. Là, Fulgence Ménard a quand même une assez
Importante entreprise puisqu'il y a un remboursement de taxes de 28 411 $. Les
garçons ont un remboursement eux autres aussi de 36 874 $. Donc, si
j'ajoute ce qui a été vendu à Agromex dans les
années 1987 ou 1988, ça devait être une entreprise... Aiel
ils devaient avoir deux rangs à eux autres.
M. Picotte: D'une grosseur énorme. Moi, je me rappelle que
dans le temps, si mes souvenirs sont fidèles, avant 1980, quand on
parlait de cette entreprise-là, on parlait de plusieurs dizaines de
milliers de porcs. Je ne sais pas s'ils n'ont pas de poulets dans certains cas
parce que sur nos fiches, ils ont un nombre en inventaire... On parle de truies
d'élevage, j'imagine. On parle de 5220; II y a 262 verrats; il y a 45
000 porcs à l'engrais et il y a 10 000 porcelets. Ça commence
à faire du bacon! Puis en plus de ça, II y avait 26 450 poulets
à griller. Ça fait que ce n'est pas suprenant qu'ils retirent un
peu de taxes. Ça fait pas mal de "spare-rlbs'l
M. Baril: Oui. À l'engagement 1 là, c'est bien du
porc? Ce n'est pas du poulet, là?
M. Picotte: Celui-là, c'est lequel là? Parce que
là, on en travaille deux en même temps. C'est la première
fiche ou la deuxième fiche?
Une voix: C'est Fulgence.
M. Picotte: Bon. Fulgence Ménard, ce sont les deux,
à la fois du porc et du poulet. Maintenant, l'autre, je ne sais pas
comment il est organisé. On peut regarder le nombre de...
M. Baril: Pouvez-vous nous fournir combien a été
versé par le biais de ce même programme de remboursement de taxes
municipales à Fulgence Ménard depuis 1985?
M. Picotte: Depuis quelle date? M. Baril: 1985.
M. Picotte: On peut vérifier ça. On va chercher
ça et on va vous dire ça. C'est-à-dire que si c'est en
haut de 25 000 $, on va pouvoir vous dire c'est quoi.
Une voix: Même en bas. M. Picotte: Même en
bas? Une voix: Ah, oui, oui!
M. Picotte: Oui? Bon. Alors, on va essayer de vous fournir
ça. On va faire le portrait des deux, de Fulgence et des deux fils, et
on va vous mentionner combien de têtes de bétail ils ont puis dans
quel domaine Us sont. On va vous envoyer ça et on va vous dire, depuis
1985, combien Ils ont retiré de taxes.
M. Baril: Puis, avec l'information que vous vous êtes
engagé tout à l'heure à nous fournir sur Agromex, on fera
les comparaisons. Tout à l'heure, vous vous êtes engage à
fournir des informations sur Agromex.
M. Picotte: Bien oui, il n'y a pas de trouble
là-dessus.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Picotte: En autant que vous ne me demandez pas d'aller compter
les porcs, la balance, moi, je suis capable de vous donner tous ces
détails-là.
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Picotte: On est rendus à quoi, là? 3, M.
le...
Le Président (M. Richard): Engagement 3.
M. Picotte: 3. On est tout mêlés à force
d'avoir des chiffres de même astronomiques. Nous autres, à trois
de même, on se trouve bien
petits. Un spectromètre simultané à émission
optique pour l'analyse quantitative de longueurs d'ondes par mesure
photoélectrique directe. Aïe! Je te dis que ça doit
questionner gros, ça. Ça doit aller loin. C'est pour notre
laboratoire de chimie. L'appareil qui sera remplacé par celui qui est
l'objet de la demande de bien n'est plus couvert par le fournisseur quant
à son entretien. Il est actuellement hors de service. Donc, on a un
appareil qui est hors de service; il faut le changer. Cette pièce
d'équipement est absolument essentielle à l'opération du
laboratoire de Rock Forest. Aucune alternative de remplacement n'était
disponible. Les producteurs sont privés d'un service rapide d'analyse
qui leur est essentiel. Les services d'analyse du laboratoire seront
bientôt... et garantir la qualité et la rapidité du service
offert à la clientèle. C'est pour ça. Alors, on va acheter
cet appareil-là et ça coûte évidemment 134 500
$.
M. Baril: Les deux autres entreprises qui ont...
M. Picotte: c'est pour les analyses de sol, ça. un
spectromètre simultané à émission optique et
spectromètre tout court, un statif et générateur rf, ce
qui va avec ça, un mdsn, une pompe péristaltique pour
l'opération du mdsn puis un passeur automatique d'échantillon,
une console de mesure électronique, un ordinateur, une imprimante, un
logiciel. ça prend bien des affaires pour faire marcher ça.
M. Baril: Les deux autres soumissions que vous avez
reçues, SCP Science et Fisons Instruments Ltd., de quel endroit ils
sont?
M. Picotte: Attendez une minute, là! On va regarder si on
a ça. On va vous dire ça. Alors, Thermo Jarrell Ash Canada Ltd.,
Mississauga, Ontario. Comment ça s'appelle? Fisons Instruments Ltd.
M. Baril: Oui.
M. Picotte: Unionville, Ontario, et SCP Science, Saint-Laurent.
Voilà!
M. Baril: Pourquoi la politique d'achat du gouvernement... Je
pense que c'est 10 % ou 15 % plus cher que le gouvernement accepte de payer en
autant que ce soit québécois. Je calcule vite, là: 150 000
$, si on calcule les 10 %, ça doit être proche de 135 000 $. Hein?
Donc, SCP, si on avait appliqué la politique d'achat chez nous, selon
moi, elle aurait pu avoir le contrat. (16 h 45)
M. Picotte: D'abord, on nous dit que ce n'est pas
nécessairement un produit qui est fait au Québec, môme si
l'adresse est à Saint-Laurent, premièrement. Puis,
deuxième des choses, compte tenu de tout ça, on est allés
au plus bas soumissionnaire, ce à quoi nous oblige la politique
gouvernementale. Mais parce que c'est marqué Saint-Laurent, ça ne
veut pas dire que c'est fait au Québec, que c'est fabriqué au
Québec, hein? Ça peut être une société de
distribution tout simplement. Bien, je vous réponds comme ça
parce que je ne suis pas allé vérifier si c'était une
société de distribution.
M. Baril: Bien, dans ce cas-là, est-ce que c'est juste un
siège social qu'il y a à Saint-Laurent ou bien si c'est une
compagnie qui fabrique...
M. Picotte: Bien, je ne peux pas vous répondre
là-dessus. On peut prendre des vérifications et vous le dire.
Mais nous, nous sommes obligés d'aller au plus bas soumissionnaire de
toute façon.
M. Baril: Bien, obligés...
M. Picotte: Et ce n'est pas nous autres qui achetons ça de
toute façon. C'est le service général des achats.
M. Baril: Oui, mais avec la politique d'achats de 10 %, c'est
supposé s'appliquer partout.
M. Picotte: On va demander au service général des
achats de nous fournir les détails et on vous les acheminera, M. le
Président, par la voix de la commission parce que nous, c'est hors de
notre contrôle.
Le Président (M. Richard): On va beaucoup apprécier
cela, M. le ministre.
M. Baril: Vous allez nous fournir pourquoi le service des achats
n'a pas appliqué la politique d'achat.
M. Picotte: Bien, pas nécessairement pourquoi ne pas le
donner à Saint-Laurent à Montréal. La question
demandée, c'est pourquoi ça n'a pas été
donné à Saint-Laurent, à Montréal.
M. Baril: Ouais.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Masson, vous voulez Intervenir.
M. Blais: Oui. Une question, s'il vous plaît, M. le
ministre. Vous avez dit que vous étiez obligés de prendre le plus
bas soumissionnaire. Il y a quelque temps que je n'ai pas vu des appels
d'offres comme ça. Cependant, je me souviens, j'ai souvenance, en autant
que je me souvienne - je ne sais pas comment le dire - j'ai vu dans les appels
d'offres que jamais on n'est tenus de prendre le plus bas soumissionnaire
et
on n'est jamais tenus de prendre l'un des soumissionnaires. On peut tous
les rejeter et ne pas prendre le plus bas et, normalement, c'est ainsi que les
appels d'offres sont faits. Est-ce que ça a changé depuis les
derniers moments?
M. Picotte: Non. Ça n'a pas changé, mais c'est
facile à comprendre. C'est que...
M. Blais: Ahl O.K. D'accord. Alors, c'est...
M. Picotte: Si on ne disait pas: On n'est pas tenus de prendre le
plus bas soumissionnaire, il s'agirait qu'il manque un document au plus bas
soumissionnaire et quelqu'un nous dirait: Moi, je suis le plus bas, vous
avez... Alors là, on se donne le droit de ne pas le prendre pour des
raisons x, y, z.
M. Blais: O.K. Alors, ça a dépassé votre
pensée en disant: On est obligés de prendre le plus bas
soumissionnaire. C'est ça qu'on entend?
M. Picotte: Mais conforme. Oui, on doit aller au plus bas
soumissionnaire conforme. Si je ne fais pas ça, je suis obligé
d'aller en dérogation et là, je suis obligé d'aller au
Conseil du trésor. Je n'ai pas le choix. Maintenant, si le plus bas
soumissionnaire a oublié de signer sa soumission, bien, il n'est pas
conforme. S'il n'est pas conforme, on va au plus bas soumissionnaire
conforme.
M. Blais: tout en sachant qu'on n'est pas tenus d'en prendre un
d'eux, si le plus bas soumissionnaire conforme, encore là, ne fait pas
notre affaire, on refuse.
M. Picotte: Oui. La seule...
M. Blais: On n'est pas obligés de le prendre. C'est pour
ça que je n'aime pas que...
M. Picotte: Non. La seule différence, c'est que...
M. Blais: ...je n'aime pas entendre les mots "on est
obligés de" parce que je crois que, juridiquement, c'est faux.
M. Picotte: Mais la seule différence, moi, je ne ferai pas
de niaiseries juridiques ici, M. le Président...
M. Blais: Non, non, non. Je m'excuse, ce n'est...
M. Picotte: ...entre guillemets... M. Blais: ...pas une
niaiserie, ça.
M. Picotte: ...tout simplement pour vous dire ceci. C'est que, M.
le Président, moi, je vais vous dire ceci: Toutes les fois qu'on demande
des soumissions et qu'on n'a pas de raison de les refuser, bien, II faut aller
au plus bas soumissionnaire conforme et, si on ne va pas au plus bas
soumissionnaire conforme, il faut défrayer le coût que ça a
coûté aux gens pour faire les soumissions. Alors, on ne fait pas
exprès pour dépenser les fonds publics.
La journée où on n'a pas de raison de ne pas y aller, on
est obligés de défrayer ce que ça a coûté aux
gens pour soumissionner. On n'est pas intéressés à faire
ça. On a déjà assez de misère à bouder les
deux bouts; on ne fait pas exprès. Tout simplement. C'est pour ça
que je dis que, juridiquement, c'est vrai qu'on n'est pas obligés de les
accepter, mais la logique nous dit qu'on n'a pas à dépenser une
cent pour rien non plus. C'est aussi simple que ça. Et le
député le sait très bien.
M. Blais: En tout cas, dans la question que vous allez poser au
service des approvisionnements, ils vont vous fournir la réponse que
vous allez bien leur poser.
M. Picotte: On va leur demander pourquoi nous...
M. Blais: Dans votre demande, pouvez-vous demander la provenance
du produit qui aurait été fourni par SCP Science et aussi la
raison pour laquelle, si c'est fait au Québec, on n'a pas applique la
politique des 10 %? Donc, ils vont vous la donner, la réponse, puisque
c'est à eux autres.
M. Picotte: Ah! Ils vont sûrement nous souligner
ça.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Alors, j'appelle donc
l'engagement 4.
M. Picotte: L'engagement 4, M. le Président, c'est un
montant de 53 224,12 $ qui est payé à date. C'est l'achat d'un
chromatographe en phase gazeuse de marque Varian 3600 et accessoires, seul
produit rencontrant les besoins du ministère. C'est des
négociations auprès du manufacturier parce qu'il y a un seul
manufacturier qui peut nous fournir ça. C'est pour nos laboratoires
d'expertise et d'analyse alimentaire.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Alors, nous ne touchons pas aux
engagements de 5 à 10 inclusivement, puisqu'ils relèvent du
ministre M. Vallières. Nous passons donc à l'engagement 11.
M. Picotte: Conservation des immeubles. Il est
décidé de faire le recouvrement extérieur de
la station de recherche de pommes de terre à Les Buissons. Nous
avons évidemment des entrepreneurs qui ont fait des appels d'offres; il
y en a exactement quatre et on a pris le plus bas soumissionnaire qui
était conforme. Le montant payé à date est de 31 400 $
pour 100 % de l'exécution des travaux. Donc là, on a vu que
ça a coûté moins cher que prévu.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 12.
M. Picotte: Le PATLQ Inc. permet à plus de 8800
producteurs laitiers du Québec de mieux gérer leurs troupeaux. La
nature du conseil technique dispensé par des surveillants du PATLQ inc.
porte principalement sur l'alimentation à partir d'analyses d'aliments,
à la ferme, de mesures de la production en lait: gras et
protéines de chaque vache et des recommandations émises par le
programme informatisé.
Le présent montant d'argent aidera à la Corporation du
PATLQ inc. à procéder à l'engagement d'un
spécialiste en alimentation-nutrition des bovins laitiers. D'une part,
ce spécialiste permettra de garantir l'uniformité et la
cohérence des recommandations faites aux éleveurs. De plus, ce
spécialiste assurera une liaison harmonieuse entre les recommandations
des conseillers de la Corporation et ceux oeuvrant dans les différents
bureaux du ministère. Donc, c'est 25 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 13.
M. Picotte: Les associations d'élevage de race pure
reçoivent une aide financière qui leur permet de retenir les
services d'un secrétaire propagandiste pour la diffusion, auprès
de leurs membres, de techniques modernes de gestion des élevages et de
maintenir un secrétariat. Donc de 50 à 100 membres, on parle de
7500 $; de 101 membres à 250 membres, de 15 000 $; 251 membres à
500 membres: 25 000 $; 501 membres à 1000 membres: 55 000 $; et de 1000
et plus: 75 000 $.
Alors, ce qui nous permet de vous donner la liste des associations avec
le nombre de membres tel que je viens de vous donner la ventilation.
Association Hereford du Québec: 25 000 $; Association des
éleveurs charolais du Québec: 25 000 $; Association des
éleveurs limousins du Québec: 15 000 $; l'Association des
éleveurs simental du Québec: 18 000 $; l'Association
Aberdeen-Angus du Québec: 7500 $; l'Association des éleveurs
Blonde d'Aquitaine du Québec: 7500 $. Le Club Shorthorn du
Québec: 7500 $. Ça, c'est les bovins de boucherie.
En ce qui concerne les boivins laitiers: Association Holstein: 75 000 $;
Société Ayrshire du Québec: 52 500 $; l'Association des
éleveurs Jersey du Québec: 15 000 $; le Club Suisse Brune du
Québec. 7500 $.
En ce qui concerne les chèvres, évidemment, l'Association
des éleveurs de chèvres laitières, c'est 5000 $. En ce qui
concerne les moutons, c'est la Société des éleveurs de
moutons: 15 000 $. En ce qui concerne les porcs, c'est la Société
des éleveurs de porcs du Québec: 35 000 $, pour un grand total de
310 500 $.
M. Baril: Quand je regarde la liste, II y a seulement les
sociétés des éleveurs de moutons du Québec qui ont
subi une baisse. C'est à cause de la chute de leurs membres, comme vous
dites? La catégorie de 200...
M. Picotte: C'est basé sur les membres. Donc,
sûrement qu'il y a eu une chute de membres.
M. Baril: Ce printemps, les éleveurs de moutons du
Québec ont fait des démarches, des pressions sur Ottawa, suite au
dumping que la Nouvelle-Zélande et l'Australie font au niveau de
l'arrivée d'agneaux frais ou congelés. Le ministère de
l'Agriculture a-t-il fait des pressions sur Ottawa ou, s'il a fait des
démarches, s'il a laissé passer le temps ou si...
M. Picotte: J'ai même rencontré M. McKnight
là-dessus quand on a eu une rencontre de travail, tout
dernièrement. Je lui avais écrit auparavant. Je pense que j'avais
écrit à son prédécesseur ou à lui. En tout
cas, ce n'était pas loin de l'intérim, du changement. J'avais
écrit dans un premier temps et j'ai parlé à M. McKnight
personnellement de ce dossier-là. Il devait, lui, avoir un entretien
avec M. Wllson, du Commerce extérieur, pour faire les
représentations nécessaires.
M. Baril: Vous n'en avez pas réentendu parler?
M. Picotte: Non.
M. Baril: Vous ne savez pas si Ottawa va réellement
vérifier s'il il y a du dumping ou pas?
M. Picotte: Oui, oui, ça, c'est sûr qu'il y avait
une vérification qui se faisait. Il avait entrepris une
vérification, ça, c'est certain, sur le dumping.
M. Baril: Dont les résultats ne sont pas connus
encore.
M. Picotte: Pas à date. Mais en tout cas, Ils ne me sont
pas connus à moi.
M. Baril: Dans des vérifications semblables.
par expérience, êtes-vous au courant comment ça peut
prendre de temps? Deux ans, trois ans, trois mois?
M. Picotte: dans des domaines, ça se fait assez
rapidement, là, mais facilement, quand on parle de trois mois et quatre
mois, ce n'est pas exagéré, c'est une question de mois.
M. Baril: Donc, si c'est une question de mois, on devrait
être à la veille d'avoir le résultat parce que ça,
c'est au mois de mal, juin, que la Fédération s'est plainte et a
fait des démarches. Juillet, août, septembre... mai, juin,
juillet, août, septembre. Le ministre peut-il nous faire parvenir les
copies de lettres qu'ils a envoyées à son homologue
fédéral?
M. Picotte: Ah oui.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 14.
M. Picotte: ...cadre du programme agricole, mise en commun de
services agricoles. Le volet: syndicat de gestion agricole. Le ministère
de l'Agriculture, des Pêcheries favorise la formation de syndicats de
gestion, et le ministère offre une aide de 3000 $ lors de la fondation
d'un syndicat. Alors, quand on regarde ça, évidemment, vous me
permettrez de ne pas vous lire la liste, mais de vous l'acheminer si vous
souhaitez l'avoir.
M. Baril: On fa.
M. Picotte: Vous l'avez? Bon, les organismes, alors, vous
regardez les montants et ça fait un engagement total de 1 563 230 $. On
a les adresses, évidemment, des syndicats de gestion avec les personnes
responsables.
M. Baril: Est-ce que vous avez dit que c'est 7000 $ par
membre?
M. Picotte: 3000 $... M. Baril: 3000 $.
M. Picotte: ...pour la formation, 3000 $ lors de la fondation.
Offre également pour la première année d'opération
90 % du salaire brut admissible reçu par le ou les conseillers et
conseillères en gestion. Pour les années subséquentes, ce
pourcentage décroît de 10 % par année d'opération,
jusqu'à un minimum de 60 %. Donc, on commence à 90 % dans les
débuts, 3000 $ pour la fondation plus 90 % du salaire admissible des
conseillers et des conseillères, et dans les trois années qui
suivent, on baisse jusqu'à 60 %. L'aide financière pour
l'engagement de conseillers et de conseillères agricoles est
établie en termes de mois-conseiller et est en fonction de nombre de
membres du syndicat. Donc, nous prévoyons que ces subventions de 25 000
$ ou plus seront versées aux 42 syndicats de gestion mentionnés
sur la liste annexée. Ça joue comme ça.
M. Baril: Le ministère n'a pas l'intention de couper ce
programme-là?
M. Picotte: Non, pas à date. D'ailleurs, c'est...
M. Baril: Pas à date.
M. Picotte: ...un programme - je l'ai mentionné - qui
continue d'être un programme provincial dans toute la
régionalisation de nos programmes. C'est un de ceux qui va rester
programme provincial.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Engagement 15.
M. Picotte: Mise en commun de services agricoles. Volet: club
d'encadrement technique. C'est les 10 clubs d'encadrement technique. C'est une
aide financière de 1000 $ pour le démarrage d'un club
d'encadrement technique, et ensuite on défraye 80 % du salaire horaire
brut du conseil ou de la conseillère durant la période de
formation maximale de 30 jours. Il y a une contribution, évidemment, au
salaire du conseiller et de la conseillère. La subvention est
réduite à 40 % du salaire horaire brut admissible pour les heures
travaillées, en excédant les huit premières jusqu'à
la seizième heure, deuxième journée. Le ministère
offre au club dont les activités sont orientées vers la
phytoprotection une aide financière n'excédant pas 50 % de la
contribution des producteurs et des productrices membres du club, afin de
défrayer le salaire du ou des dépisteurs. Nous prévoyons
encore des subventions de 25 000 $ chacun. Là, 334 790 $, en annexe,
vous avez le nombre et le nom des clubs avec les adresses inscrites et les
montants de versements pour 1990-1991.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 16 relève
du ministre délégué. Nous passons donc à
l'engagement 17.
M. Baril: Sur les engagements 17 et 18, je n'ai pas de
question.
Le Président (M. Richard): C'est donc
vérifié. Nous terminons donc les engagements du mois
d'août. Nous passons aux engagements de septembre 1990. (17 heures)
Septembre
M. Baril: SI le ministre, toutefois, a des réponses ou des
explications à donner, je ne veux pas l'en empêcher.
Le Président (M. Richard): II semblerait que non. Alors,
nous passons aux engagements de septembre.
M. Baril: Des fois, selon sa grande ouverture, il peut nous
dévoiler des choses que, nous autres, on n'a pas vues
là-dedans.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): 1990.
M. Baril: Septembre 1990. C'est quoi, ça? Un laveur de
verrerie.
M. Picotte: Évidemment, je pense bien que je n'ai pas
besoin de donner trop d'explications là-dessus. C'est le changement
d'appareil dans les laboratoires. C'est de la verrerie de laboratoire, je
pense. L'appareil de lavage, qui date d'une quinzaine d'années, exige de
plus en plus de réparations. Donc, c'est modifier ça...
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte:... et ajouter au manque de verrerie...
M. Baril: C'est beau.
M. Picotte:... pour un montant de 32 250 $, dont le total de la
commande a été modifié et est à 27 405 $. C'est au
plus bas soumissionnaire conforme.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: C'est la même chose que ce qu'on a vu
tantôt. Un producteur de tabac qui délaisse la production de tabac
suite à l'incitation qu'on lui fait et qui se retrouve dans un autre
domaine. Alors, voici dans quel domaine. M. Denis Desrochers a abandonné
la production de tabac à cigarettes - la superficie cultivée
était de 97 hectares - pour se consacrer à la culture de pommes
de terre de table et à croustilles. Le requérant a
procédé à l'achat d'un pulvérisateur, d'un planteur
à quatre rangs et d'une coupeuse-classeur et s'apprête à
procéder à la construction d'un entrepôt
réfrigéré, ce qui nécessitera des investissements
de l'ordre de 154 500 $. Bien sûr, notre intervention, à nous,
c'est 60 000 $, selon le programme qui a été mis en place et qui
est disponible pour les producteurs de tabac.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Jonquière et vice-président de la commission, vous avec une
question?
M. Dufour: Oui, j'aurais posé la question à savoir
si... Vous dites que c'est des subventions normées, mais ce n'est pas
basé sur la quantité, ni la superficie, ni sur la qualité
de l'entreprise. C'est normé à l'effet que quelqu'un qui
abandonne a 60 000 $ ou si...
M. Picotte: non, ii y a... ça dépend de
l'investissement. on a vu tantôt que quelqu'un s'est lancé en
pisciculture, donc, moins d'investissement. on a versé, je pense, 50 000
$. maintenant, la nonne, c'est une aide financière qui couvre 50 % des
dépenses admissibles attribuables à l'implantation ou à
l'expansion sur la ferme d'une production agricole autre que le tabac. alors,
c'est 50 % admissible. s'il s'en va en horticulture... tout à l'heure,
on a vu qu'il s'en allait en pisciculture, donc, on a versé 50 000 $.
c'était 50 % de ce qui était admissible. et l'aide
financière est limitée à 2000 $ par hectare
consacré à la culture de tabac ou 60 000 $. alors, c'est à
la fois aussi considéré ce qu'il abandonne en hectares de tabac.
c'est 2000 $ maximum par hectare de tabac abandonné.
M. Dufour: Est-ce que cette subvention-là se donne d'un
coup ou si elle pourrait être répétitive pour les
années subséquentes?
M. Picotte: C'est parce que s'il s'en va dans une autre
production, il faut qu'il soit rentable dans l'autre production dans
l'Immédiat. Donc, la plupart du temps, ça se verse dans la
même année, après que la personne a fait les
investissements. Puisque la personne qui dit: Moi, j'abandonne le tabac, mais
progressivement je vais aller dans la pisciculture ou dans la production de
pomme de terre... Lui, il ne peut plus vivre, à ce moment-là, il
abandonne le tabac. Donc, H faut qu'il se lance sur une autre production s'il
veut être capable de faire ses frais et de vivre. Donc, à ce
moment-là, on paie presque tout cette année-là parce qu'il
n'y va pas à petite dose là-dedans.
M. Dufour: Vis-à-vis de votre évaluation de ce
programme, parce qu'il est commencé depuis certainement quelques
années - c'est un an, deux ans - est-ce qu'il y a des gens qui se sont
vraiment repris en main et qui peuvent fonctionner ou s'il y en a qui ont fait
faillite ou qui ont été obligés de vendre, de se
débarrasser?
M. Picotte: Non. La plupart des gens qui se sont convertis dans
une autre production, qui était évidemment compatible avec leur
sol et l'endroit où ils sont... Par exemple, pour faire de la pomme de
terre dans ce coin-là, ce n'est pas un problème. Peut-être
que si les gens avaient voulu faire autre chose, on leur aurait dit: Pensez-y
à deux fois parce que c'est un problè-
me, c'est de la terre particulière. Donc, ceux qui se sont
convertis, en général, ont réussi, mais il y a beaucoup de
réticences à se convertir à ça parce qu'il y a des
gens qui prétendent encore que le tabac va continuer d'être bon et
qu'à un moment donné, les gouvernements vont arrêter
d'utiliser les fumeurs, vont arrêter de taxer les fumeurs et dire: Le
tabac, ce n'est pas pire qu'autre chose, il faut que les gens meurent de
quelque chose. Il y a des gens qui s'imaginent encore qu'on va revenir en
arrière là-dedans. Moi, je prétends qu'il n'y a pas de
retour en arrière, mais il y a des gens qui attendent encore
peut-être que les gouvernements changent d'idée. Mais je ne pense
pas qu'on change d'idée dans ce domaine-là.
M. Dufour: Globalement, combien il y en avait, des cultivateurs
de tabac là-dedans, et combien il en reste?
M. Picotte: Par coeur, je ne peux pas vous le dire. On peut vous
fournir ça. On peut vous fournir le nombre de producteurs qu'il y avait
dans ce coin-là: ceux qui sont restés en production de tabac,
ceux qui se sont convertis en autre chose et ceux qui ont complètement
abandonné aussi, parce qu'il y a des gens qui ont abandonné.
M. Dufour: Est-ce qu'il y en avait en dehors de la région
de Joliette?
M. Picotte: II y a des gens qui étaient plus
âgés que d'autres et qui ont dit: Bien, moi, j'abandonne parce
qu'il n'y a pas d'avenir dans le tabac et, en plus de ne pas y avoir d'avenir
dans le tabac, moi, ça ne me tente pas, à mon âge, de me
lancer dans une autre sorte de production. Donc, il y a eu ça aussi,
mais je n'ai pas les chiffres sous la main. On pourra fournir ça
à la commission.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Masson.
M. Picotte: C'est dans la région de Joliette surtout.
M. Dufour: Surtout.
M. Picotte: Même dans la région, chez nous, à
Saint-Thomas-de-Caxton, il y en avait. Ces gens-là sont
déjà tous dans d'autres domaines. Par exemple, moi, j'en connais
un qui s'est lancé dans des plants de fraises et aussi dans des plants
d'asperges. Alors, il s'est converti là-dedans parce qu'il a dit: Moi,
je ne vois pas le jour où, dans le tabac, il va y avoir une reprise
intéressante.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Masson.
M. Picotte: Mais c'est surtout dans la région de
Joliette.
M. Blais: M. le ministre, est-ce que ce plan-là est un
plan fédéral-provincial? Est-ce que le fédéral aide
ou si c'est un plan exclusivement provincial? Et si tant est que ce n'est qu'un
plan provincial, on dit qu'à travers le Canada, c'est le
fédéral qui distribue les quotas de production de tabac et que
dans la région de Joliette se concentre à peu près 99 % de
la production de tabac au Québec. Ça ne représente que 10
% de la production canadienne dans le bout de Joliette, tandis que le
Québec, dans la consommation des produits du tabac, est entre 26 % et 28
%, selon les années. S'il n'y a pas d'aide du fédéral, ne
trouvez-vous pas que le Québec payant lui-même pour rediminuer sa
production, malgré...
M. Picotte: Mais il y a de l'aide du fédéral. C'est
de l'argent du fédéral.
M. Blais: Je n'ai pas fini ma question, là. M. Picotte:
C'est fédéral, M. le Président.
M. Blais: C'est fédéral exclusivement ou si c'est
les deux parts?
M. Picotte: C'est uniquement de l'argent du
fédéral, administré par le gouvernement du
Québec.
M. Blais: À ce moment-là, c'est un peu plus juste
parce que, même là, nous n'avons que 10 % de production de tabac
du Canada qui est produite dans la région de Joliette à 98 % ou
99 %, et la consommation des produits du tabac, au Québec, c'est entre
26 % et 28 %. Donc, il y a déjà, par les quotas, une injustice.
Je me demande pourquoi le ministre de l'Agriculture ne ferait pas des
représentations à Ottawa pour que, plutôt que de donner des
subventions pour rediminuer notre production de 10 %, parce que c'est bien en
deçà de notre consommation, il s'affaire à ce que les
producteurs des autres provinces qui produisent plus que les quotas auxquels
ils ont droit diminuent, plutôt que de payer les nôtres pour
baisser encore notre production qui n'est pas équivalente à notre
production...
Une voix: II n'y en a plus s'il n'y a pas de quota.
M. Blais: II n'y en a plus, mais c'est ça pareil. Il n'y a
plus de quota réel, c'est vrai.
M. Picotte: Vous savez, M. le Président, quand on
connaît un peu ce domaine-là, on hésite toujours à
faire des représentations en termes de pourcentage parce que je vois
tout de suite mon collègue ontarien commencer à dire:
Oui, mais dans le lait, vous avez 40 %. Y a-t-il moyen qu'on
ramène ça à de justes proportions? Et, là, qu'on
commence à jouer sur les proportions. Donc, on essaie de faire payer le
fédéral où il doit payer, comme dans ce cas-là,
mais on prend garde de faire trop de représentations parce qu'il y a
d'autres domaines... Dans le lait, comme on est à 48 %, on
s'embarquerait peut-être dans des discussions un peu
spéciales.
M. Blais: Dans le tabac, il n'y a pas de quotas réels,
mais, seulement, on sait que la production, au Québec, n'est que de 10 %
de la production canadienne tandis que la consommation des produits du tabac
est entre 26 % et 28 %. À ce moment-là, on trouve que c'est une
sorte d'injustice de production. Malgré que je fume et que je sois
contre la production du tabac, j'aimerais qu'il n'y en ait plus du tout moi
aussi, du côté idéaliste, mais ça fait curieux de
dire: Ah! Ce n'est pas grave, ça, on produit 10 %, mais on a toujours
été deuxième ou troisième. On continue notre petit
bonhomme de chemin et on baisse la tête. Je crois que le ministre de
l'Agriculture devrait faire des représentations pour qu'on diminue et
qu'on subventionne ailleurs, parce qu'on ne produit que 10 % ici. Qu'on diminue
la production ailleurs, ce serait meilleur pour l'ensemble des producteurs,
tout simplement.
M. Picotte: Bien, le ministre de l'Agriculture va y penser deux
fois, M. le Président, parce que, de ce temps-là, je
préfère qu'on soit juste à 10 % dans la production du
tabac et qu'on reste à 48 % dans le lait, parce que le lait est moins
nocif que le tabac.
M. Blais: Ça n'a rien à voir.
M. Picotte: Bien, ça a de quoi à voir. Ça
n'a rien à voir dans notre tête, puis moi aussi je trouve que
ça n'a rien à voir, mais les autres peuvent trouver qu'il y a de
quoi à voir là-dedans, puis là, on va s'embarquer dans une
chicane de chiffres pour peut-être y perdre des choses. On n'embarque pas
dans ce qu'on peut perdre, on aime mieux essayer d'embarquer dans ce qu'on peut
gagner.
M. Baril: Est-ce que le ministre pourrait nous fournir un
portrait de la situation? Combien y avait-il de producteurs de tabac
voilà...
M. Picotte: On s'est engagé à ça
tantôt, M. le député d'Arthabaska, avec mon collègue
de Jonquière.
M. Baril: J'ai compris, mais je voudrais que Te portrait soit
global ou complet. Combien y avait-il de producteurs en 1980? Combien y en
a-t-il aujourd'hui? Combien en reste-t-il aujourd'hui et combien ont
bénéficié du programme de diversification?
M. Picotte: Je suis même allé plus loin que
ça, j'ai même dit ceux qui ont abandonné, j'ai donné
le nom de ceux qui ont abandonné. Le secrétaire a bien pris
ça en note. S'il n'écrit pas présentement, c'est parce que
c'était clair. C'est ça? Merci.
M. Baril: Je voulais être sûr de ne pas être
obligé de revenir. C'est pour ça que j'ai voulu compléter
davantage la question.
Le Président (M. Richard): D'ailleurs, on a les
galées, M. le ministre, pour vérifier.
M. Picotte: On est rendu à l'engagement 3, j'imagine?
M. Baril: Moi, je serais rendu à l'engagement 4.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3 est donc
vérifié. L'engagement 4 est appelé.
M. Picotte: C'est pour les Services de protection des ressources.
Alors, le traitement numérique confié à la firme
Photosur-Geomat Inc. est indispensable à l'Interprétation du
territoire qui sera assumé par le personnel du ministère. De
même, il est essentiel à la poursuite du projet. C'est la mise en
valeur des sols en friche, et la liste des firmes invitées à
soumettre une proposition est la suivante: il y a eu Sogeam, Orthographe,
Géosat Télédétection. Le comité de
sélection a retenu Ja firme Photosur-Géomat. Il y avait aussi
Aménatech Inc., puis Michel Rheault. Alors le comité de
sélection a retenu Photosur-Géomat, pour un montant de 49 900
$.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
L'engagement 5.
M. Picotte: Dans le cadre du programme agricole Cultures
abritées et pépinières, le ministère de
l'Agriculture vise à améliorer l'efficacité
technico-économique des entreprises séricoles et des
pépinières et la qualité des produits. Ce programme se
subdivise en trois volets: le développement et consolidation des
cultures en serres de pépinières, entreposage des produits de
l'horticulture ornementale et des pépinières et achat de
systèmes d'Irrigation pour les pépinières.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6 relève du
ministre délégué. Nous passons donc à l'engagement
7.
M. Picotte: C'est un montant additionnel de 913, 86 $ au contrat
d'amélioration du ruisseau Creux et ses branches. Probablement que le
ruisseau Creux, on l'a creusé un petit peu plus pour 913, 86 $.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Ils ont trop creusé.
Le Président (M. Richard): II n'était pas si creux
que ça.
M. Picotte: Alors il lui en manquait un bout de creux et
ça a coûté 913, 86 $.
M. Baril: On va passer à un autre avant de caler encore
trop creux.
M. Picotte: Saint-Éleuthère dans la ville de
Pohénégamook.
Le Président (M. Richard): Correct, M. le ministre. C'est
vérifié? Nous passons à octobre 1990, au niveau des
engagements financiers toujours.
Octobre
M. Picotte: Octobre 1990. Ça va vite encore.
M. Baril: Est-ce que ça va trop vite?
M. Picotte: Non, non, ça va bien. Alors, on a fait une
nouvelle installation électrique à l'étable de
Deschambault. J'imagine que ça prenait ça pour les trayeuses et
l'ensemble du bon fonctionnement de notre étable. Les entreprises qui
ont soumissionné: cinq firmes ont été invitées
à soumissionner et deux seulement ont présenté une
soumission; les trois autres se sont désistées. Il s'agit de
Roméo Potvin, qui a soumissionné et P. G. A Électrique.
Les deux étaient conformes; nous sommes allés au plus bas
soumissionnaire pour un montant de 28 152 $, donc, en bas de 30 000 $ du
montant total.
M. Baril: Les travaux sont faits, exécutés et c'est
payé?
M. Picotte: C'est fait à 100 % et c'est payé.
Ça a coûté 28 152 $ au lieu de 30 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2. (17 h 15)
M. Picotte: C'est toujours le Norton Creek. C'est: Autoriser le
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
à accorder un contrat de services professionnels à la firme
d'experts en réclamation Conseillers en gérance de construction
T. E. Q. inc. de Montréal pour s'assurer des services particuliers des
associés Lorna M. Tardif, ingénieure, MBA, afin d'assister le
ministre et ses avocats et procureurs dans la poursuite intentée par
l'entrepreneur Elphège Goyette inc.
C'est le fameux entrepreneur qui veut nous traîner en cours.
M. Baril: C'est pour la même cause que ce matin, encore
pour Norton Creek?
M. Picotte: Oui, oui.
M. Baril: Ce matin, vous aviez engagé une autre firme
d'avocats pour...
M. Picotte: Oui, c'était un avocat, ce matin. M. Baril:
Hein?
M. Picotte: On a engagé des avocats, mais là, on
est obligé d'engager des ingénieurs et des experts en
mécanique. Non, non, ce matin, je m'excuse, on a dit que c'était
un expert en mécanique des sols.
M. Baril: C'était une firme d'avocats, ce matin, il me
semble.
M. Picotte: C'est un expert en réclamation globale.
M. Baril: Ce matin, c'était une firme d'avocats.
M. Picotte: Non. Ce matin, c'était un expert en
mécanique des sois recommandé par Me Patois, à ce qu'on me
dit...
Une voix: Patoine.
M. Picotte: Patoine. Cet après-midi, ce qu'on revoit ici,
au mois d'octobre, c'est qu'il faut maintenant engager les services
particuliers d'une firme d'experts en réclamation, Conseillers en
gérance de construction T. E. Q. inc, de Montréal. En fait, si on
se rappelle de ça, c'est que M. Goyette n'a pas réussi à
exécuter le projet selon le calendrier contractuel, ni à
l'intérieur de son budget. Alors, non seulement il n'a pas
respecté les délais, mais il n'a même pas respecté
non plus le budget pour lequel il était assigné et on l'avait
engagé. Alors, pour défendre la cause, il est nécessaire
de comprendre pourquoi. Après avoir étudié tous les faits
et analyses faites au préalable et avoir déterminé que les
raisons indiquées dans la déclaration n'étaient pas
soutenues, nous avons formulé notre propre opinion sur la cause
principale des problèmes de ce projet.
Alors, il faut rappeler que c'est un projet de 6 000 000 $, pour lequel
il veut réclamer
quelques millions additionnels.
M. Baril: Le ministre peut-il nous dire... C'est parce que ce
matin, il y avait une trentaine de mille pour engager un...
M. Picotte: Un expert en mécanique des sols.
M. Baril:... expert en mécanique, bon, conseillé
par une firme d'avocats. Là, aujourd'hui, on engage des conseillers en
gérance de construction pour 200 000 $.
M. Picotte: Oui, parce que lui, il dit: De la façon dont
vous m'avez fait signer le contrat avec les technologies nouvelles et la
gérance des projets, moi, je vais vous actionner pour 3 000 000 $, 4 000
000 $ ou 5 000 000 $ de plus que ce qui est prévu. Non seulement il ne
respectait pas les échéanciers du contrat, mais il n'était
même pas à l'intérieur des budgets. Lui, il était
parti pour dépenser 4 000 000 $ ou 5 000 000 $ de plus, donc c'est pour
ça qu'on l'a arrêté. Il a dit: Je vais vous poursuivre.
Alors là, il vient en poursuite. Nous, évidemment, pour les
coûts additionnels, sur la gérance justement de ce genre de... il
faut avoir un expert qui va établir les coûts devant le
tribunal.
M. Baril: À date...
M. Picotte: Donc, ça vaut la peine de dépenser 200
000 $ ou 300 000 $ pour éviter d'en payer 4 000 000 $ si on ne se
défend pas.
Une voix: Si on gagne.
M. Picotte: ah bien, ça! c'est toujours de même.
ça vaut la peine de se présenter en politique si on gagne; si on
ne gagne pas, on fait comme ceux qui perdent.
M. Dufour: Ça vaut la peine pareil.
M. Baril: À date.
Une voix: On est bien sûr de notre...
M. Picotte: C'est ça. C'est pour ça qu'on peut
parler comme ça, nous.
M. Baril: À date, est-ce qu'il y a d'autres montants qui
sont engagés pour assumer la défense?
M. Picotte: on me dit qu'à date, les autres montants qu'on
peut retrouver, c'est 4000 $ ou 5000 $ pour des expertises à gauche et
à droite, mais c'est le maximum.
M. Baril: Les coûts pour assumer cette
défense-là actuellement, c'est de l'ordre de combien? C'est 200
000 000 $?
M. Picotte: On l'a vu ce matin, je ne me rappelle plus quel
montant... Il y a 185 000 $ do dépensés à date.
M. Baril: les frais juridiques, c'est assumé par le
ministère de la justice, par les procureurs du ministère de la
justice ou bien si ça va être des bureaux privés?
M. Picotte: C'est le ministère de la Justice qui
défend ces causes-là, évidemment, et qui assume les
frais.
M. Baril: Qui en assume les frais.
M. Picotte: Et nous, on assume les experts; on fournit les
experts. À date, à ce qu'on me dit, le résultat du
travail, je ne veux pas aller plus loin que ça, mais le résulat
du travail fait... À date, M. le député d'Arthabaska, ce
que je peux dire au maximum, c'est la phrase suivante: Le résultat du
travail nous permet d'avancer déjà que la réclamation
n'est pas fondée et de démontrer que les vraies causes des
retards et des coûts additionnels ce n'est pas du côté
gouvernemental. Alors, déjà là...
M. Baril: Vérifié, à moins que mes
collègues aient des questions.
M. Picotte: À partir de ce moment-là, comme c'est
devant les tribunaux, moi j'arrête là, je ne vais pas plus
loin.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3, toujours
d'octobre 1990.
M. Baril: Un ajout de contrat, un supplément.
M. Picotte: C'est un cours d'eau, un ajout à un cours
d'eau, 4 415, 79 $. C'est l'augmentation de quantité finalement.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: L'engagement 4, c'est le laboratoire d'expertises et
d'analyses alimentaires, produits spécifiques justifiés par le
ministère. Évidemment, c'est un appareil de purification
automatisée de marque Autoprep de ABC et accessoires, au montant de 36
697, 25 $. Cet appareil peut purifier sans aucune supervision jusqu'à 23
échantillons le soir et les fins de semaine, par exemple. Alors, l'ajout
d'un troisième est rendu nécessaire puisque le volume
d'échantillons à analyser augmente chaque année. Le
fournisseur, c'est: Terochem Sclentific. II y a un seul fournisseur. Donc, on
n'a pas le choix de
faire affaire avec lui. On négocie les prix. M. Baril:
L'engagement 4, vérifié. Le Président (M. Richard):
L'engagement 5.
M. Baril: Si vous me permettez, M. le Président,
là.
Le Président (M. Richard): Oui.
M. Baril: Pour l'information de mes collègues, à
l'engagement 2, est-ce que...
M. Picotte: À l'engagement 2?
M. Baril: Oui, on revient à l'engagement 2, là.
M. Picotte: On recule, là.
M. Baril: Oui, ce ne sera pas long.
Le Président (M. Richard): On revient pour Elphège
Goyette inc.
M. Baril: Est-ce que c'est le ministre qui est actionné ou
bien si c'est le ministère? Ici, on dit: Contrat pour assister le
ministre, ses avocats et procureurs. Est-ce que l'action est intentée
contre le ministre ou contre le ministère?
M. Picotte: Quand les actions se prennent en cour, à ce
moment-là, on actionne le ministre, le ministère, etc. Le
signataire du contrat, c'est le ministre; alors, ils ne veulent pas se
retrouver en cour en actionnant le ministère. Ils disent: Ce n'est pas
le ministère qui a signé le contrat, c'est le ministre. Alors,
quand l'action arrive, c'est le ministre, le ministère et tout ce qui
s'en suit, toute la trâlée.
M. Baril: Ça ne vous rend pas plus nerveux.
M. Picotte: Si le ministère perd, bien c'est le ministre
qui va en prison. Je ne le pense pas. Mais c'est conforme.
M. Dufour: On comprend que vous avez votre bras.
M. Baril: On ira vous rendre une visite par sympathie.
M. Picotte: Tu aurais dû voir celui que j'ai
rencontré. On est allé aux funérailles.
Le Président (M. Richard): Je dois vous dire, pour les
bénéfices des galées, du Journal des débats,
que le ministre vient de lever le bras gauche qui est dans le plâtre
actuellement; c'est dans ce sens-là, ses paroles.
M. Dufour: C'est pour ça que j'ai compris que
c'était pour l'assister.
M. Baril: Et ce n'est pas à cause du député
d'Arthabaska.
Le Président (M. Richard): Et ce n'est pas du tout
relié à l'Opposition pour l'instant.
M. Baril: Pour l'instant!
M. Picotte: À cause de ça, non.
M. Baril: M. le Président, vous présumez de
choses.
Le Président (M. Richard): Alors, l'engagement 5.
L'engagement 5, M. le ministre.
M. Picotte: L'engagement 5, ah oui. Alors, c'est la
Société d'agriculture du district de Saint-Hyacinthe. Aide
financière payable en vertu du Programme d'aide aux expositions
agricoles et les prix admissibles parce qu'on arrive dans les prix. Prix
admissibles en 1980...
M. Baril: Je ne sais pas dans quel mois tout à l'heure...
Ça ne fait pas tellement longtemps, on a passé la
Société d'agriculture du district de Saint-Hyacinthe.
M. Picotte: le programme est en fonction des moyennes
versées en 1980, 1981, 1982, avec un ratio et un multiplicateur qui
donnent 45 944 $.
M. Baril: on a eu un engagement, tout à l'heure, qui
accordait la même chose à saint-hyacinthe. le mois de mai ou juin.
est-ce deux fois fa même subvention dans la même année?
M. Picotte: Je sais qu'on a vu ça tantôt...
M. Baril: Oui, mais c'est pour ça que je me dis: Comment
ça se fait que ça se répète?
M. Picotte: Quelqu'un me recherche ça en
arrière.
M. Baril: C'est une erreur ou si...
M. Picotte: Ça doit être une erreur parce qu'on ne
paie pas deux fois.
M. Baril: Tiens... Ah non, ce n'est pas ça.
M. Picotte: Est-ce qu'il y a moyen, M. le Président, qu'on
suspende en attendant qu'ils trouvent ça, l'autre engagement pour faire
la différence?
Le Président (M. Richard): Ça va pendant qu'on fait
les vérifications et on reviendra à
l'engagement financier 5 d'octobre 1990. M. Picotte: Le dernier
d'octobre.
Le Président (M. Richard): Et puisque c'est le dernier
d'octobre, on peut aller immédiatement en novembre, si vous le
permettez.
Novembre M. Baril: Oui.
Le Président (M. Richard): Ça va? Novembre,
l'engagement 1. Novembre 1990 toujours.
M. Picotte: Les Serres du Saint-Laurent Inc., Portneuf, un
montant de 28 047, 85 $ pour les taxes. Donc, remboursement de taxes Les Serres
du Saint-Laurent, en haut de 25 000 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
L'engagement 2.
M. Baril: Novembre.
M. Picotte: II n'y a rien de versé dans ce genre de
subvention-là puisque c'est toujours à l'état de projet et
que l'entreprise, à ce qu'on nous dit, a des difficultés à
se trouver du financement. Donc, tout est arrêté pour l'instant.
Le dossier sera examiné plus tard si... Évidemment, on le remet
en marche si la firme le remet en marche. Pour l'instant, il n'y a rien
d'effectué. C'est un projet de 2 500 000 $.
M. Baril: 2 500 000 $?
M. Picotte: Oui.
M. Baril: C'est un problème de financement et non un
problème de localisation.
M. Picotte: Oui. C'est un problème de financement,
apparemment. Localisation, ça dépend; s'ils ont un petit peu de
granges sur le terrain, ils peuvent avoir des chances.
M. Baril: Connaissez-vous les raisons de ce manque de
financement. C'est les institutions financières ou quoi? Il me semble
que c'est regrettable parce que ça, c'est des projets d'avenir,
diversifier notre production; on a des acres et des acres de terres,
batôche! qui ne sont pas cultivés puis la luzerne, chez nous,
ça pousse comme...
M. Picotte: D'abord, on parle d'un projet de 2 500 000 $.
J'imagine que les sociétés prêteuses questionnent beaucoup
ce genre de projet-là. Depuis 10 ans, la production de luzerne
déshydratée a beaucoup diminué au Québec. Donc, on
me dit qu'il y a une interrelation entre le fait qu'il y ait eu une diminution
de production de luzerne déshydratée depuis 10 ans, ce qui fait
qu'on questionne encore un peu la pertinence du projet à cause de cette
diminution-là. On dit. Est-ce que c'est une diminution qui va être
constante pour arriver finalement à pas grand-chose ou bien si c'est
juste conjoncturel, des choses comme ça. Donc, c'est surtout ça,
apparemment - je dis bien apparemment parce que c'est ce qu'on m'a dit du
dossier - qui fait en sorte que les gens se questionnent et ont un peu de
difficulté à aller chercher le financement nécessaire.
M. Baril: C'est parce que, quand on dit qu'il y a une diminution
de la luzerne déshydratée, si tu n'as pas d'usine de
déshydratation, c'est bien évident que c'est le chien qui court
après sa queue, là.
M. Picotte: C'est comme la saucisse fraîche.
M. Baril: Je me méfie souvent. Des fois, ça, c'est
des explications que les "falseux", au Trésor, nous fournissent.
M. Picotte: C'est comme... Oui, mais ce n'est pas nous,
là.
M. Baril: Non, non. Mais Je dis "des fois".
M. Picotte: Ce sont les gens qui... J'ai même offert, moi,
à y aller. C'est accepté chez nous. On a fait accepter ça.
La lettre d'acceptation est là, mais c'est tes gens qui ont de la
difficulté à trouver de...
M. Baril: Oui, mais je ne sais pas sur quoi on se base pour
dire...
M. Picotte: On me dit qu'on voulait fermer...
M. Baril:... qu'au Québec, on fait venir de
l'extérieur au moins 80 % de la protéine pour consommation
animale et on dit que la production de luzerne déshydratée au
Québec diminue depuis les 10 dernières années. C'est parce
qu'on veut acheter encore davantage ailleurs?
M. Picotte: Oui, mais...
M. Baril: Je le répète. On a d'Immenses superficies
de terres qui ne sont pas encore cultivées et qui pourraient
l'être pour la luzerne.
M. Picotte: Oui, mais ce n'est pas le ministère qui
produit ça.
M. Baril: Non, non, je ne vous blâme pas, là.
( 17 h 30)
M. Picotte: Ce n'est pas le ministère qui est
l'investisseur. Mais les investisseurs ne savent pas présentement s'ils
doivent former une SPEQ, s'ils doivent aller sur le marché de l'emprunt.
Eux autres mêmes se questionnent à savoir s'ils empruntent un fort
montant de même, si ça va être rentable. À partir du
moment où les investisseurs se questionnent, moi, je ne peux pas leur
dire autre chose que ce que je leur ai dit. Moi, là. mon aide, elle est
sur la table. Si vous voulez la prendre, elle est là sur la table. On
trouve que c'est un beau projet. Les gens nous disent: Laissez-nous le temps de
finaliser notre dossier pour être bien certains qu'on va embarquer
là-dedans. Donc, on attend leur réponse, à toutes fins
utiles. Et vous et moi, on peut se dire, pendant une heure: Oui, c'est un bon
projet et ce serait intéressant qu'il s'en fasse. Puis moi, je me dis,
quand on se questionne là-dessus, que c'est un petit peu le
phénomène de la saucisse: la saucisse fraîche est
fraîche parce que les gens en mangent et les gens en achètent
parce qu'elle est fraîche. La journée où ils vont
arrêter d'en manger, bien, elle va être moins fraîche et ils
vont arrêter d'en acheter parce qu'elle ne sera pas assez fraîche.
C'est comme ça. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? Alors, comme
ils n'ont pas exploité la luzerne, bien, il y en a moins, c'est en
baisse et, moins ils vont l'exploiter, plus elle va être en baisse, plus
elle va être exploitée, plus elle va être en hausse. Et
ça, évidemment, il y a un petit bout de temps à faire pour
que les gens réalisent ça. Moi, je comprends ça et vous
aussi, rapidement, d'après ce qu'on peut voir, mais...
À ce qu'on me dit, c'est une compagnie quand même bien
modeste... Regardez le capital-actions de la compagnie, les avoirs des
actionnaires: c'est 35 000 $, les bénéfices non répartis,
c'est 33 000 $, ce qui fait un total de 68 981 $ pour la part du
capital-actions des actionnaires. C'est ça qu'ils ont à mettre
dedans et c'est un projet de 2 500 000 $. Ça fait qu'il reste encore
beaucoup d'argent à aller chercher.
M. Baril: J'ai ça, sur... avoir 400 000 $.
M. Picotte: Oui, on mettrait 400 000 $, mais il faut qu'ils
empruntent encore 2 000 000 $. C'est pour ça qu'ils cherchent des
partenaires financiers et qu'ils pensent fonder une SPEQ ou encore aller
chercher des partenaires financiers. Alors, ils sont à cette
étape-là de la réflexion.
M. Baril: Combien l'entreprise avait demandé au
ministère?
M. Picotte: Avait quoi?
M. Baril: Combien l'entreprise avait demandé au
ministère de l'Agriculture en aide?
M. Picotte: Ils sont venus voir et on a dit: voici, dans nos
programmes, ce qu'on peut vous offrir. On peut vous offrir 400 000 $, mais ils
savaient que c'étaient les normes du programme, 400 000 $. Et
c'était le sommet socio-économique Chaudière-Appalaches.
Donc, ils savaient que c'était 400 000 $, le projet pour lequel on
s'engageait. Mais ils ont dit: les 2 000 000 $ qui manquent, on va les trouver
quelque part. Alors, on attend qu'ils aient trouvé.
M. Dufour: Dans ce temps-ci, trouver 2 000 000 $ avec 68 000 $ de
capital... Taba-rouette! bonne chance!
M. Baril: Mais là, vous m'avez dit... Parce que vous
m'avez dit: Ils nous ont présenté un projet et, nous autres, on a
dit: On vous donne 400 000 $. Moi, je voudrais savoir comment, eux,
s'attendaient...
M. Picotte: Ils s'attendaient que c'était ça. C'est
des discussions qu'on a eues au sommet économique. Ils s'attendaient
d'avoir 400 000 $. Dans toutes les discussions du sommet économique, on
a dit: Pour nous autres, votre projet, il est beau, mais on ne peut vous donner
plus de 400 000 $ selon les normes du programme. Ils ont dit: Parfait, on
l'accepte, parce qu'on va trouver les 2 000 000 $ ailleurs. Donc, ça a
été accepté par eux. Maintenant, la seule condition, c'est
de trouver les 2 000 000 $. C'est une petite commande un peu.
M. Baril: Est-ce qu'ils ont placé une demande à
SOQUIA? SOQUIA ne peut pas, ce n'est pas son rôle d'investir dans
des...
M. Picotte: Pas à ma connaissance, parce que eux autres ne
sont pas... Avant de demander à SOQUIA, ils veulent... Ils ne savent
même pas s'ils doivent faire une SPEQ. Il faut leur laisser le temps.
C'est eux autres qui vont nous présenter leur modèle de
financement. S'ils ont une demande à faire à SOQUIA, ils vont la
faire, mais il faut qu'ils nous présentent leur modèle de
financement. Ils ne l'ont pas fait encore à date. Ils sont en
réflexion. Vous voulez que j'aille réfléchir à leur
place. Je ne pense pas que j'en sois capable.
M. Baril: Mais, tors de la présentation de leur projet au
sommet, ça devait être prévu, leur financement, eux
autres.
M. Picotte: Ah oui! Ils disaient 2 000 000 $, on va avoir
ça des banques tant qu'on va vouloir. On n'a pas posé de
problème à ça, nous. Puis là, ils ont dit: On forme
une SPEQ en plus, donc, on va en avoir, de l'argent, ce n'est pas un trouble.
À partir du moment où les gens disent que ce n'est pas un
trouble... La mise de fonds, tu sais, quand on regarde ça, le
financement: subvention du MAPAQ, 420 000 $. C'est ce
qu'ils espéraient avoir. L'emprunt à long terme, 633 000
$. La marge de crédit bancaire, 350 000 $, et mise de fonds des
promoteurs, 1 094 000 $. Donc, eux autres, ils ont 68 000 $ à mettre et
ils veulent se faire une SPEQ pour aller chercher 1 000 000 $. Bon bien, on
attend qu'ils fassent leur SPEQ et qu'Us aillent le chercher. C'est ça
qu'ils nous ont présenté comme modèle. Maintenant, ils
nous disent: On n'est pas prêts parce que tout ça n'est pas fait.
On attend. C'est sûr que c'est un beau projet.
Une voix: C'est un spectre.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: C'est ce que je pense aussi.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3?
M. Picotte: Revenons, M. le Président, en octobre 1990, au
dernier engagement, à Saint-Hyacinthe.
Octobre (suite)
Le Président (M. Richard): À l'engagement 5?
M. Picotte: Alors, pourquoi vous voyez deux fois la même
année, c'est parce que quand on a payé en avril 1990,
c'était pour l'exposition de 1989-1990 et là, quand on paie,
c'est pour l'exposition de 1990-1991. Donc, c'est pour ça qu'il y a deux
fois dans la même année. Autrement dit, au mois d'octobre, j'ai
signé ça rapidement et je leur ai envoyé ça.
M. Baril: Ils devaient être fiers; d'après ce que je
peux voir, ça faisait un bout de temps qu'ils attendaient.
M. Picotte: On m'a dit que l'année où il a
été retardé, quand on a payé rien qu'au mois
d'avril, c'est parce qu'ils avaient oublié de nous envoyer les
factures.
M. Baril: Oh!
M. Picotte: II y avait un délai. C'est ce qu'on me dit, et
on me dit que c'est exact, donc... Je dis bien: C'est ce qu'on me dit, on me
dit que c'est exact, au cas où vous ayez une autre question à
poser en Chambre demain après-midi.
M. Baril: Oui. Il faut s'y fier.
M. Picotte: Je prends toujours la précaution d'ajouter un
"probablement", un "ci", un "ça" qui me dédouane, bien
sûr.
Le Président (M. Richard): Donc, on revient à
novembre...
M. Picotte: Parce qu'il faut que tu fasses un acte de foi
derrière moi, alors je le fais, mais je dis que c'est un acte de foi que
je fais.
M. Baril: II faut s'y fier.
Novembre (suite)
Le Président (M. Richard): On revient aux engagements de
novembre 1990. L'engagement 3.
M. Picotte: On est rendu à 3... Le Président (M.
Richard): Oui, 3.
M. Picotte: 3, en novembre. C'est quoi, ça? Ah oui, c'est
les trois stations d'évaluation génétique de taureaux de
boucherie en vertu du programme d'amélioration de la
productivité. C'est le fameux 25 000 $. Alors, le nom du groupement et
d'éleveurs: Station d'évaluation des taureaux de boucherie de
Beaumont: 45 000 $. C'est toujours en fonction du nombre de têtes. On se
rappellera qu'on paie tant par tête de taureau. Donc, eux autres en
avaient 180, ça fait 45 000 $. L'Association de testage de l'Outaouais,
189 têtes: 47 250 $; Station d'épreuves de taureaux de boucherie
des Cantons-de-l'Est - eux autres en avaient des taureaux - 340 et ça
donne 85 000 $, le nombre de têtes de taureau qu'ils avaient. On ne paie
pas à la corde, mais à la tête.
M. Dufour: Une association de testage. C'est français,
ça, un testage?
M. Picotte: Ça doit, parce que...
M. Dufour: Un "test", ce n'est pas français trop,
trop.
M. Picotte:... de testage de l'Outaouais.
M. Dufour: D'échantillonnage, mais de testage, je n'ai pas
vu ça beaucoup.
M. Picotte: Eux autres, ils appellent ça le testage; nous
autres, on ne change pas le nom des associations quand on paie parce qu'ils ont
des problèmes à la banque. Si, nous autres, on décide que
le testage ne fait pas notre affaire et qu'on met "échantillonnage",
quand ils arrivent à la caisse, il y a quelqu'un qui ne connaît
pas la gang pantoute, ça cause un maudit problème sur le
chèque!
M. Dufour: Le problème, c'est qu'il semble...
M. Picotte: On n'ose pas tester ça pour voir si leur nom
est correct ou pas.
M. Dufour: Mais ils font la même chose, c'est ça que
vous dites? Ils font la même chose et ils n'ont pas le même nom.
Les trois groupes...
M. Picotte: Non, non, c'est trois organismes différents
dans des endroits différents. Donc, ils ne veulent pas avoir le
même nom que les autres. Alors, il y en a un qui s'appelle Station
d'évaluation de taureaux de boucherie de Beaumont.
M. Dufour: Oui, mais est-ce qu'ils font exactement les
mêmes...
M. Picotte: Ah oui, ils font exactement la même
affaire.
M. Dufour: ...fonctions.
M. Picotte: Ils font exactement la même affaire. Mais ils
ne veulent pas utiliser juste leur nom de place, ils veulent utiliser des noms
différents.
M. Dufour: Ça doit être une grosse place ça,
Kazabazua?
M. Picotte: Kazabazua.
M. Dufour: Kazabazua, connaissez-vous ça, vous, là?
Êtes-vous déjà allé là, vous?
M. Picotte: Kazabazua? Non, je ne connais pas.
Une voix: C'est dans la Gatineau, mais.. M. Dufour:
Kazabazua?
M. Baril: Bien oui, c'est une ville très connue, c'est une
petite municipalité...
M. Picotte: C'est une municipalité, mais... C'est l'une
des 1600 municipalités du Québec.
M. Baril: C'est ça, c'est très connu.
M. Dufour: C'en est une que je ne connaissais pas. Je vais
rentrer ça dans mon vocabulaire.
M. Picotte: Mais ça m'inquiète moins de voir que
mon critique aux affaires municipales dans le temps ne la connaît pas
plus que moi je la connais.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Dufour: Un instant!
là.
M. Picotte: Inutile de vous dire que je connais pas le nom du
secrétaire-trésorier.
M. Dufour: Ça, c'est de la médisance.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: Oh! La compagnie Produits Deli-Bon inc. est une
compagnie qui oeuvre dans la transformation des fruits frais et commercialise
de la salade de fruits frais dans le réseau des hôtels et
restaurants du Québec. Elle a été incorporée en mai
1983 et opère dans un local situé sur la rue Giroux à
Loretteville. La compagnie est en pleine croissance et doit faire
développer un progiciel spécialisé en prix de revient,
contrôle des inventaires et contrôle de la qualité de
produits. Elle doit également planifier le développement de ses
ventes et faire préparer un plan de marketing. Alors, évidemment,
ils ont fait une demande chez nous avec le programme que vous connaissez -
c'est Innovac-tions 2 - et la proposition, évidemment, du
ministère, est de 30 000 $. La compagnie demande également la
participation du ministère au volet 5 de même que pour le
programme préparé, le plan de marketing, le lancement des
produits, des fruits frais et une fondue avec fruits frais, pour une subvention
de 22 500 $. Alors ça a été accepté chez nous et
ça a été versé, évidemment. Non, ça
n'a pas été versé encore parce que le prochain paiement
est prévu à la fin de décembre 1991, où tout
ça serait complété. Évidemment, vous comprendrez
qu'il s'agit d'alimentation intéressante pour les gens qui surveillent
leur alimentation.
M. Baril: Mais on me dit qu'elle est très sucrée,
celle-là.
M. Picotte: Oui, mais vous savez que, dans ce domaine-là
comme dans d'autres, vous pouvez, n'importe quel temps, utiliser des fruits...
Même s'ils sont dans le sucre, vous les passez dans une passoire de
cuisine. On les délave, comme on appelle, et on les mange avec beaucoup
de satisfaction et on va chercher juste un tantinet de sucre qu'il faut pour
avoir le surplus d'énergie pour répondre aux questions à
la période de questions.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Baril: Mais, malgré ça, le ministre, en
période de questions, n'est pas toujours prêt à
faire...
M. Picotte: Ou bien donc, en période de commission.
M. Baril: ...des déclarations d'omission ou de pardon, en
période de questions.
M. Picotte: Ah non.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
M. Picotte: On va à la confesse juste quand on a quelque
chose à se faire pardonner, pas avant.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
J'appelle donc l'engagement 5.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Vérifié.
L'engagement 6.
M. Baril: À 5, c'est payé, le montant? C'est fini,
ça, c'est ça que ç'a coûté?
M. Picotte: Non, ce n'est pas encore payé, parce que,
encore là, les détails vont entrer pour la fin de 1991,
c'est-à-dire décembre 1991.
M. Baril: C'est beau.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6.
M. Picotte: Engagement 6, c'est dans le cadre du programme d'aide
au développement de [agriculture du Bas-Saint-Laurent, Gaspésie
et Îles-de-la-Madeleine, en Abitibi-Témiscamingue ainsi qu'au
Saguenay-Lac-Saint-Jean et Côte-Nord. Volet: Aide à la mise en
marché. Le ministère offre à un organisme regroupant des
producteurs agricoles ou à un syndicat de producteurs agricoles une aide
financière pour défrayer 75 % du salaire et des dépenses
de voyage pour l'exécution des tâches d'un agent de
commercialisation, afin de favoriser la mise en place de structures et la mise
en marché dans des productions peu organisées et favoriser la
promotion de produits régionaux. Cette aide financière est
limitée à 40 000 $ par année par agent de
commercialisation. Alors, vous avez évidemment, ici, la
Fédération de l'UPA de la Gaspésie, la
Fédération de l'UPA du Bas-Saint-Laurent, la
Fédération de l'UPA du Saguenay-Lac-Saint-Jean, la
Fédération de l'UPA d'Abitibi-Témiscamingue qui ont
bénéficié, évidemment, de montants dans le cadre de
ce programme. Il s'agit d'un montant de 139 397, 25 $. Vous avez tous les
détails, évidemment, nature du projet, etc., par
fédération, dans votre livre... On ne les a pas? On peut vous les
fournir si vous souhaitez en avoir copie. Voilà!
M. Dufour: est-ce que vous apparentez ça à des
promoteurs industriels? au lieu d'être des promoteurs industriels, ce
seraient des promoteurs agricoles?
M. Picotte: C'est ça. D'ailleurs, les gens, de plus en
plus, dans nos sommets économiques, tout ça, les
fédérations de l'UPA demandent d'avoir l'embauche de leur propre
promoteur parce qu'ils disent: Quand on se retrouve avec un commissaire
industriel noyé en milieu rural ou urbain, il ne fait pas la promotion
des produits agricoles parce que, la plupart du temps, il ne connaît pas
les produits agricoles. Alors, ils veulent avoir... C'est pour ça qu'on
dit qu'on regarde pour voir dans quel genre de projet on peut Intervenir pour
ne pas se retrouver, non plus, sur des terrains avec quatre ou cinq
commissaires industriels: un pour l'industrie lourde, un pour l'industrie
simple, un pour la mono industrie, un pour ci, un pour ça, etc. Alors,
II faut faire un certain regroupement, à toutes fins utiles, mais, dans
ce domaine-là, on soutient via les fédérations de
l'UPA.
M. Dufour: Comment ça fait de temps que c'est
commencé, ça? Ce programme-là, depuis combien de temps
existe-t-ll?
M. Picotte: Aide à la production agricole, gestion des
budgets de... On vérifiera ça et on acheminera ça à
la commission pour savoir depuis combien de temps on fait ça.
M. Dufour: À peu près.
M. Picotte: Depuis 1988, si ma mémoire est fidèle.
À peu près, là, mais je le dis sous toutes
réserves.
M. Dufour: Ça ne fait pas longtemps. M. Picotte:
C'est depuis 1988 ou 1989.
M. Blais: On ne peut pas faire des recherches spécifiques,
mais c'est assez récent comme programme. C'est dans ce
sens-là.
M. Picotte: O. K. Alors, ça daterait de 1989, selon les
renseignements que j'obtiens de première main.
M. Blais: C'est le deuxième. La deuxième
année.
M. Dufour: Est-ce que vous avez un suivi là-dessus pour le
moment ou si c'est trop nouveau pour savoir ce que ça rapporte? Dans le
fond, on peut toujours faire une évaluation à un moment
donné. Les gens qui sont là-dessus, c'est quoi que ça
donne? C'est un bon programme? Moi, je ne connais pas ça. C'est
drôle...
M. Picotte: On va sûrement avoir des rapports à ce
qu'on me dit, mais on n'a pas de rapports qui sont entrés
là-dessus. Mais on va sûrement avoir des rapports et on va faire,
à un moment donné... (17 h 45)
M. Dufour: Mon collègue dit que ça semble un bon
programme, mais je vous dis que ça ne fait pas grand bruit parce
que.
M. Baril: Non, non, c'est un bon program-
me, mais j'aimerais poser quelques questions au ministre parce que
l'automne dernier, lors de notre tournée, on nous a fait part de
différents problèmes que les fédérations
rencontraient pour l'obtention de cette subvention-là. Entre autres, en
Abttibi-Témiscamingue, on nous disait que le ministère ne voulait
pas reconnaître les coûts de certaines dépenses, entre
autres de location d'espaces de bureaux, de téléphone, de
papeterie, parce qu'ils disaient: Vous êtes dans les mêmes bureaux
que l'UPA, alors arrangez-vous avec l'UPA.
M. Picotte: Mais c'est ça. Ça, c'est clair et net,
on leur a dit: On ne veut pas constituer dans chacun des coins un
secrétariat agricole en quelque part, un commissariat agricole et
là, les gens nous demandent la même affaire qui existe à
l'autre coin de rue du commissariat industriel. Donc, on multiplie toujours les
locations, on multiplie toujours... Alors, ce qu'on fait, c'est qu'on s'entend,
comme moi je l'ai fait dans la région de la Mauricie avec les gens du
milieu, et on dit: Qu'est-ce que vous autres vous êtes prêts
à faire, et nous autres, voici notre contribution. Notre contribution,
on va verser des salaires, mais on ne paie pas telle et telle chose et on
s'entend finalement comme ça. Alors, peut-être qu'ils ne sont pas
fiers de ça, mais on n'organisera pas des commissariats agricoles
partout avec des locations de bureaux et louer des machines et les mettre sur
les ordinateurs, etc. Dans ce cas-là, on va les intégrer à
l'intérieur des commissariats industriels.
M. Dufour: Est-ce que vous dites votre mot sur la question du
salaire qui est payé ou si... Parce que je regarde, ils n'ont pas le
même salaire.
M. Picotte: L'aide financière est limitée à
40 000 $ maximum. Donc, nous autres, on dit: si vous les payez 100 000 $, vous
les paierez 100 000 $, c'est votre fédération qui paiera la
différence. Nous autres, on limite à 40 000 $.
M. Dufour: O.K. Ça répond. M. Baril: II y
avait un autre...
M. Picotte: Et il faut que ce soit quelqu'un qui est
embauché pour ça. On ne veut pas que quelqu'un arrive, travaille
dans le bureau de l'UPA et dise: Moi, je suis un officier de l'UPA, et il va
faire les deux. On ne veut pas ça.
M. Baril: il y avait une autre situation que la
Fédération de l'UPA de la Côte-Sud nous avait
décrite à l'effet qu'à cause du territoire de l'UPA du
Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Sud, qui se partagent la région
économique ou différentes régions économiques,
l'UPA de la Côte-Sud n'avait pas droit de participer à ce program-
me-là parce que le ministère disait: C'est la région du
Bas-Saint-Laurent qui en profite. Il y avait un bon bout de territoire couvert
par l'UPA de la Côte-Sud et l'autre gars là-bas ne venait pas dans
la Côte-Sud parce qu'il disait: Ce n'est pas mon territoire. Les budgets
étaient...
M. Picotte: Moi, ce que je demande à l'UPA, finalement, et
ce qu'ils se tiennent pour dit, je pense, c'est que nous, au ministère,
on va s'ajuster avec nos territoires. Quand on fait des programmes, on s'ajuste
avec nos territoires et non pas en fonction des territoires de l'UPA, parce que
ça ne serait plus gérable, finalement. Nous autres, on a un
territoire donné, chez nous, à l'Agriculture, et on dit: C'est
ça; que les fédérations s'entendent. Regardez, c'est ce
qui s'est passé dans la Mauricie. Il y a l'UPA du côté sud,
l'UPA du côté nord et les gens ont dit: Bon bien, on veut en avoir
chacun un. Moi, j'ai dit: Je ne vous en donnerai pas chacun un. Entendez-vous
sur ce que vous pouvez faire. Je suis bien prêt à vous en donner
chacun un, mais dans les normes établies, et je ne paierai pas plus cher
si vous n'êtes pas capables de vous entendre pour... Je comprends que
vous ne pouvez pas l'asseoir sur le pont de Trois-Rivières pour
ça, pour qu'il soit à moitié du côté nord et
à moitié du côté sud, mais il va falloir que vous
fassiez plus d'efforts chacun, vous autres, pour investir davantage si c'est
ça que vous voulez. Ils ont préféré en avoir chacun
un et investir davantage. C'est leur choix. Tant mieux! On a accepté
ça et les gens étaient contents, étaient fiers.
Alors, de ce côté-là, c'est la même chose. Si
les fédérations de l'UPA ne sont pas capables de s'entendre,
s'ils sont deux sur le même territoire, nous, on va fonctionner en
fonction des territoires du ministère de l'Agriculture, sinon ça
ne serait plus gérable.
M. Baril: Le ministre connaît , l'immense territoire du
Bas-Saint-Laurent. Eux autres se disent: une personne pour couvrir cet immense
territoire-là de deux fédérations, c'est là qu'ils
disent que ça n'a pas de bon sens.
M. Picotte: Bien oui. Mais c'est ça, quand on règle
un problème, ça n'a jamais de bon sens.
M. Baril: Ça fait qu'eux autres, ils demandaient
ici...
M. Picotte: ii y a toujours des gens qui viennent pour dire: chez
nous, ce n'est pas comme ailleurs. chez nous non plus, ce n'était pas
pareil et partout ce n'est pas pareil.
M. Baril: Non, non, mais regardez. À la
Fédération de la Côte-Sud, la demande qu'ils faisaient
c'est à cause de la situation, d'avoir droit, je vais dire, une
demi-personne. La
Fédération disait: Nous autres, on va payer la balance, on
va s'organiser pour payer l'autre balance; ça fait que te
ministère devrait nous reconnaître à cause de la situation
géographique de notre territoire. Qu'il nous fournisse une
demi-personne-année et on va s'arranger avec ça. Mais là,
on disait: Non, on sort...
M. Picotte: Probablement que chez nous on a dû
évaluer ça et on va voir ce que ça donnera dans le futur,
parce qu'on veut s'assurer aussi que payer une demi-personne, ce n'est pas pour
le plaisir d'avoir une demi-personne; c'est qu'il soit efficace pour une
personne au complet aussi. Peut-être que c'est des choses qu'on
évalue. Je ne sais pas exactement; ça n'a pas été
porté nécessairement à ma connaissance, ce cas-là
bien précis, mais sans doute qu'au fil des ans on va purifier ça,
cette façon d'intervenir.
M. Dufour: C'est le même 40 000 $, divisé en
deux.
M. Baril: Oui, oui puis la fédération...
M. Picotte: Peut-être quand arrive le temps de le diviser
en deux avec l'autre, c'est l'autre qui ne veut plus le diviser en deux. C'est
plus facile s'ils nous arrivaient, eux autres, avec une entente entre les deux
pour dire: Voici ce que nous souhaitons. En tout cas...
M. Dufour: S'ils sont d'accord tous les deux, c'est
peut-être mieux...
M. Baril: Ce n'est pas ça. C'est que la
Fédération du Bas-Saint Laurent voulait avoir le sien. Elle veut
couvrir son territoire. Puis la Fédération de la Côte-Sud
disait: Nous autres, que le ministère nous en fournisse la moitié
d'un, puis on va payer la moitié de l'autre. C'était ça,
la problématique. Parce que celui du Bas-Saint-Laurent n'était
pas capable de faire un travail productif, de couvrir l'ensemble du
Bas-Saint-Laurent puis une partie du territoire de la Côte-Sud en
même temps. C'était ça, le... Je pense que c'était
du concret.
M. Dufour: Quand il y en a un qui en a un, tu fais quoi avec
l'autre?
M. Baril: Ce n'est pas le même territoire.
Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Richard): J'appelle donc l'engagement
7.
M. Picotte: C'est la Pépinière Saint-Paul de
Joliette inc, boulevard Brassard, dans le cadre du programme de cultures
abritées et pépinières. Le ministère de
l'Agriculture vise à améliorer l'efficacité
technico-économique des entreprises acéricoles et des
pépinières de qualité des produits. dans le cas
présent, l'entreprise pépinière saint-paul de joliette,
qui possède une superficie de 11 hectares de plants de
pépénière pour fins d'horticulture ornementale, a
procédé à la construction d'un entrepôt ainsi
qu'à l'achat et à l'installation d'un système de
ventilation, ce qui lui permet de recevoir une subvention de 26 800 $, selon le
calcul établi selon les normes. alors, elle a reçu 26 800 $ sur
un projet total de 121 200 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 8.
M. Picotte: C'est pour autoriser un virement de 50 000 $ du fonds
de développement régional de l'OPDQ pour le
bénéfice du MAPAQ, afin de permettre la mise en place des
installations requises pour la mise en marché et la commercialisation
des productions bovines et ovines de l'Abitibi-Témiscamingue. Ça,
ça origine du sommet économique. Le sommet économique
avait accepté de verser des montants transités par l'Office de
planification et de développement du Québec. Donc, ces
montants-là... Description du projet: Le projet vise, d'une part,
à installer à La Sarre une balance électronique
reliée au système d'encan électronique transmis par
vidéo satellite et, d'autre part, à moderniser le poste de
rassemblement et de commercialisation des productions bovines et ovines
à Amos. Alors, le montant total de l'engagement, c'est 64 000 $...
M. Blais: Excusez-moi, M. le ministre. M. le Président,
est-ce que je peux prendre congé?
Le Président (M. Richard): Merci, M. le
député de Masson, de votre présence et de votre
participation.
M. Picotte: À la revoyure.
Alors, c'est 50 000 $ sur un montant total de 64 000 $. Donc, 14 000 $
ont été fournis par les gens du milieu, selon l'entente
socio-économique: 8500 $ par la Coopérative agricole La Sarre et
5500 $ par la Coopérative agricole d'Amos.
M. Baril: Je me réjouis du règlement du dossier
parce que l'automne dernier, quand j'ai passé justement à La
Sarre, entre autres - on est allés à Amos aussi - mais, à
La Sarre, ils avaient leurs problèmes d'encan et de balance
électronique et Hs attendaient après ça, ce montant
d'argent. C'était censé être le ministère de
l'Agriculture qui versait ça à l'époque. Là, si
c'est l'OPDQ, mol, ça ne me fait rien, en autant qu'ils aient leur
budget, qu'ils aient leurs sommes d'argent.
M. Picotte: Oui. Le ministre de l'Agriculture
a parlé au ministre de l'OPDQ à mon arrivée et on a
versé les sommes.
M. Baril: C'est bon. Ils se connaissent bien. Ils ont l'air
à bien s'entendre.
M. Picotte: C'est pour ça d'ailleurs, dans le cas qui nous
préoccupe, que l'autre fois, je disais à la commission
parlementaire que le ministre de l'OPDQ allait s'informer à son
collègue de l'Agriculture pour savoir ce qui s'était passé
dans le cas du zonage. Alors, le ministre de l'OPDQ ne s'est jamais
engagé à faire quoi que ce soit; II a consulté son
collègue avant.
Le Président (M. Richard): Pour les gens qui liront les
galées un de ces jours, c'est que le ministre de l'Agriculture est aussi
titulaire de l'Office de planification et de développement, qu'on
appelle communément l'OPDQ.
M. Picotte: Mais il faut qu'il consulte pareil son monde.
M. Dufour: C'est du développement régional. M.
Picotte: C'est deux mondes différents. M. Baril: C'est...
M. Picotte: Et bien différents, je dois vous le dire. Deux
mondes différents et bien différents!
M. Baril: C'est vérifié pour l'engagement 8.
M. Picotte: Mais je n'irai pas plus loin dans mes
commentaires.
M. Dufour: Ça permet de la souplesse.
Le Président (M. Richard): L'engagement 9.
M. Baril: Et c'est noté aussi.
M. Picotte: C'est un abattoir qui est issu du sommet
économique. Évidemment, c'est un virement de l'OPDQ et c'est...
Le promoteur mettait 5000 $ et le MAPAQ 50 000 $, versés par l'OPDQ au
MAPAQ pour payer... Les résultats de l'étude projetée
constitueront une connaissance nécessaire pour le MAPAQ. C'est une
étude de faisabilité, finalement, pour la remise en service de
l'abattoir de La Sarre.
M. Baril: Est-ce que cet abattoir appartient à la
coopérative agricole aussi?
M, Dufour: Est-ce concluant?
M. Picotte: Oui. D'ailleurs, la coopérative... À
date, non, je n'ai pas de résultat nécessairement. A la suite de
l'étude, on me dit que la coopérative s'apprête à
privatiser cet abattoir-là, et c'est les propriétaires
privés qui vont... Et les promoteurs vont sûrement être chez
nous à questionner le programme PRECEP à l'OPDQ pour voir quelle
est la possibilité que le gouvernement puisse prêter de l'argent,
avec vacance d'intérêts comme on le dit si bien, pour un certain
temps, comme on le fait avec le programme PECEC, et ça va être
privatisé dans les semaines qui viennent, à ce qu'on me dit.
Donc, c'est un dossier qui fonctionne.
M. Baril: Est-ce que le ministre nous a dit que l'étude de
faisabilité était positive?
M. Picotte: Bien, l'étude faite démontre qu'il faut
privatiser l'abattoir, à ce qu'on me dit. Quand elle sera
privatisée, après ça, d'aller sur les emprunts et de voir
comment on peut le faire fonctionner. Ça a l'air que l'étude dit
ça.
M. Baril: Est-ce que le ministre peut nous fournir une copie de
l'étude ou si c'est dans le secret des dieux?
M. Picotte: J'imagine que je dois avoir une copie de
l'étude. On va vérifier ça. Si on a copie de
l'étude, on la fournira sans aucun problème.
M. Baril: Puis, le coût total de cette
étude-là?
M. Picotte: 55 000 $. 5000 $ par les promoteurs et 50 000 $ par
le MAPAQ, payés par l'OPDQ.
M. Baril: 27 500 $ payés par les promoteurs et 27 500
$...
M. Picotte: Non, non. Nous, à date, ce qui a
été payé comme montant... En fin de compte, ça a
coûté juste 22 078,19 $. Il y avait un engagement de 55 000 $, 50
000 $ par le MAPAQ versés par l'OPDQ et ce que ça a
coûté, c'est 22 078,19 $.
M. Baril: Mais là, on parle du même engagement,
là?
M. Picotte: Oui.
M. Baril: L'engagement 9?
M. Picotte: L'engagement 9.
M. Baril: Bon. Pourquoi a-t-on le chiffre de 27 500 $?
M. Picotte: Parce que 22 000 $ de nous autres plus 5000 $ du
promoteur, ça fait 27 000 $.
M. Baril: Ah! Donc, ici, l'engagement 9, on
devrait voir 22 000 $.
M. Picotte: Ce qu'on a payé, nous, c'est 22 078,19 $.
M. Baril: Donc, le coût total, c'est environ 26 000 $. Le
coût total de l'étude.
M. Picotte: Pour nous, le coût total, c'est le montant de
la subvention que je vous ai donné.
M. Baril: Le coût total de l'étude, c'est 26 000
$ou50 000 $? c'est quoi?
M. Picotte: Quand on est allé au Conseil du trésor,
qu'on a demandé l'autorisation de verser 50 000 $ plus 5000 $ du
promoteur pour faire une étude, ils ont limité ça à
27 500 $. Ils ont dit: Vous pouvez faire une étude, 27 500 $. On a
effectivement regardé ça puis, dans le fait, on pouvait faire une
étude pour 27 500 $. Donc, le promoteur s'engageant à mettre 5000
$, de 27 500 $ on a diminué de 5000 $ et le montant de l'engagement du
ministère de l'agriculture est de 22 000 $.
M. Baril: Là, on comprend mieux nos chiffres. Parce que
tel que nous autres on le lit, c'est un engagement de 27 500 $ pour le
ministère de l'Agriculture dans les cahiers qu'on a.
M. Picotte: Alors, c'est un montant maximal de 27 500 $.
M. Baril: Bon. Dont 22 000 $ ont été versés
et c'est final.
M. Picotte: C'est ça. Le montant de 22 000 $ est
versé.
M. Baril: Bon.
M. Picotte: 22 078,19 $.
M. Baril: Bof! Et 0,19 $. Vérifié.
Le Président (M. Richard): Mme la députée de
Bellechasse, vous aviez une question?
Mme Bégin: Oui. M. le ministre, on remarque qu'il y a eu
une étude. Vous dites qu'une étude de faisabilité a
été faite, qu'elle a été positive, qu'elle conclut
à la privatisation de l'abattoir, mais on ne peut pas savoir qui a fait
l'étude. Est-ce que vous pourriez nous dire le... C'est marqué:
"groupe à déterminer". Qui a fait l'étude qui a conclu...
(18 heures)
M. Picotte: On peut vérifier ça et on vous
acheminera ça, M. le Président. Mais, compte tenu que c'est un
engagement du sommet économique, c'est le promoteur. Il faut aller
chercher ça du promoteur. C'est le promoteur qui a donné
l'étude.
Mme Bégin: Mais vous avez l'étude? Est-ce que vous
avez eu l'étude?
M. Picotte: mais tout ce qu'on a demandé au promoteur,
c'est qu'il nous l'achemine. maintenant, moi, je vous ai dit que je ne le sais
pas si je l'ai, à date.
Mme Bégin: Ah! O.K.
M. Picotte: Mais ça doit être concluant puique les
gens ont décidé de privatiser, donc, ils doivent avoir
reçu l'étude. J'imagine que si on en a payé une partie, on
doit l'avoir reçue, le ministère, mais ça, c'est toutes
des choses que je ne peux pas vous dire immédiatement parce que moi,
j'ai le montant de l'engagement, mais je n'ai pas l'étude entre les
mains, ici. Je ne sais pas si je l'ai au ministère. Je dois l'avoir au
ministère.
Mme Bégin: O.K.
M. Picotte: Si on ne l'a pas, on va la faire venir.
Mme Bégin: O.K. Je vous remercie.
M. Baril: C'est parce que dans ça, la raison pour laquelle
je suis intéressé à prendre connaissance de
l'étude, c'est que cet abattoir-là était
déjà privé avant. L'entreprise privée a
fermé; la coopérative l'a rachetée pour essayer de la
maintenir et elle a été obligée de la fermer pareil parce
que ce n'était pas rentable, pour toutes sortes de raisons qu'on nous a
expliquées et dont je ne me souviens pas. Bon. Là, on dit que
l'étude semblerait concluante puisqu'ils continuent leur projet.
M. Picotte: J'imagine qu'elle semble... M. Baril: Oui,
oui, c'est ça que je dis, là.
M. Picotte: Écoutez, je vous dis que j'imagine qu'elle
semble concluante, même si je ne l'ai pas vue, moi. Je vais
vérifier où elle est Parce qu'il y a un promoteur qui est
intéressé.
M. Baril: c'est ce que je dis, elle semble concluante. mais le
ministère, dans ça, a payé environ 80 % du coût de
l'étude; vous avez payé 22 078,19 $ sur une somme totale de 27
500 $, et vous n'avez pas l'étude.
M. Picotte: Quand Us ont vu, eux, que nous ne pouvions
dépasser 27 500 $, ils ont assumé la balance des frais. Donc,
probablement que l'étude a dû leur coûter passablement plus
cher, mais c'est eux autres qui étaient maîtres de
l'étude. Mais, initialement, les 5000 $ étaient là.
Alors, nous, on a dit tout simplement: Compte tenu que l'étude ne peut
pas dépasser 27 000 $, on prend vos 5000 $ du début puis... Mais,
eux autres, apparemment, ils ont fait l'étude et ils auraient mis 22 000
$ dedans, 50 %. Ce qui nous a permis de donner... Finalement, nous, on a mis 22
000 $ et eux ont donné 22 000 $. L'étude a coûté 44
000 $. Mais moi...
M. Baril: Puis là, il y a 5000 $ qu'on vient de perdre
quelque part, là.
M. Picotte: Non, non, non. Le 5000 $ était déduit
face à l'engagement du début, mais il n'est 'pas perdu,
finalement. La mise de fonds qu'ils mettaient, de 5000 $, ils l'ont
augmentée à 22 OOd $.
M. Baril: Je comprends.
M. Picotte: Autrement dit, eux autres, compte tenu qu'ils
étaient mis à contribution, ils n'étaient pas
intéressés à en mettre 5000 $ encore de plus pour dire: On
va aller chercher 5000 $ de plus au MAPAQ.
L'étude a coûté 44 000 $ et on a payé
à 50 %. Eux autres n'étaient pas intéressés, pour
avoir les 27 500 $, à dire: Essayons donc d'avoir une étude de 54
000 $ parce qu'ils payaient eux autres aussi. Alors, ils l'ont limitée
à 44 000 $. Comprenez-vous? Mais nous autres, pour se guider, on se
guidait sur le fait de comment est-ce qu'on pouvait dépenser. On
dépensait le maximum permis par le Conseil du trésor, 27 500 $,
moins le 5000 $ qu'ils s'étaient engagés à mettre, donc
c'était 22 000 $.
M. Baril: C'est correct. C'est parce que vous admettrez qu'avec
le chiffre que nous avons devant nous, à un moment donné tout
à l'heure, vous avez dit: L'étude coûtait 55 000 $ quelque
chose. Après ça, vous nous arrivez avec 44 000 $ quelque chose,
puis là, vous avez payé 22 000 $ et les promoteurs ont
payé 5000 $ puis, après ça, ils ont payé 22 000 $.
Moi, je veux bien comprendre, mais à un moment donné j'aime bien
ça qu'on décortique ça pour savoir qui a payé quoi,
le coût total de l'étude.
M. Picotte: Au sommet économique... Vous avez vécu
un sommet économique, mon cher collègue.
M- Baril: Mais là, je le sais. Je comprends. J'ai compris.
i
M. Picotte: O. K. Au sommet économique, eux autres
voulaient mettre 5000 $, puis ils nous demandaient de mettre 50 000 $. Le
Conseil du trésor a dit: Le mieux qu'on va faire, c'est 50-50. Oubliez
ça. Donc, 50-50, 55 000 $ divisé par deux, ça fait 27 500
$. On ne vous autorise pas, le gouvernement, à aller à plus que
27 500 $. Entre-temps, eux autres, ils ont dit: S'il faut payer 50-50, on n'est
pas pour aller payer davantage sous prétexte de faire payer 27 500 $ au
gouvernement. Donc, ils ont limité l'étude à... Ils ont
dit: C'est 44 000 $, donc c'est assez. Ça a fait 22 000 $ chaque.
M. Baril: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Richard): O. K. J'appelle donc
l'engagement 10.
M. Baril: On veut avoir la copie de l'étude.
M. Picotte: 10. C'est un cours d'eau, M. le Président, 37
777 $. C'est allé évidemment à Léo Hamel; donc,
c'est le plus bas soumissionnaire. C'est conforme.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 11.
M. Picotte: c'est les éleveurs de chevaux standardbred du
québec, une somme globale n'excédant pas 110 000 $, en vertu du
programme d'aide aux associations et aux éleveurs de chevaux de race. ce
programme d'aide aux associations et aux éleveurs de race prévoit
que le ministère verse à l'association un montant de 100 $ pour
chaque sujet classé a et b suite à l'évaluation d'un
examinateur du ministère. il prévoit également un
versement dans l'association pour remise totale au propriétaire d'une
subvention de 200 $ pour les poulains classés a, 100 $ pour ceux
classés b, 500 $ pour les juments au premier poulinage classées a
et 300 $ pour celles classées b. compte tenu qu'environ 400 poulains
pourront être classés, le montant versé ne devrait pas
excéder 110 000 $, soit 40 000 $ pour l'association et 70 000 $ à
l'association, pour la remise aux éleveurs. les crédits requis
pour les engagements autorisés sont prévus au budget du programme
d'aide aux associations des éleveurs. c'est 110 000 $.
M. Baril: C'est beau. Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 12?
M. Picotte: c'est l'entente concernant la diffusion sur
radio-météo canada des bulletins de prévisions
météorologiques et des avertissements phytosanitaires.
M. Baril: Comment Service de l'environnement atmosphérique
peut-il prévoir des avertissements physotanitaires?
M. Picotte: Bien, quand il y a de la grêle qui est pour
tomber, on dit alerte...
M. Baril: Une alerte météo.
M. Picotte:... possibilité d'alerte de grêle. Alors,
entre 5 heures et 7 heures, il peut tomber de la grêle. On nous a dit
ça l'autre fois et c'est vrai, c'est des balles de golf qui sont
tombées. Alors, ils prévoient ça, ils font une alerte
météo. On appelle ça une alerte phytosanitaire.
M. Baril: Mais moi, je pensais que... Phytosanitaire, ça
n'a pas rapport à la santé, ça?
M. Picotte: Ça peut être les insectes...
M. Baril: Ah bon! Nos sauterelles de l'Ouest se déplacent
d'une façon remarquable.
M. Picotte: Pour les pommes, par exemple. M. Baril: Par
chez nous, on va...
M. Picotte: Les pommes. C'est le temps d'arroser ta pomme parce
que c'est dangereux pour les mouches à pomme.
M. Baril: Vérifié.
M. Picotte: Alors, ce n'est pas le temps de chanter la pomme,
c'est le temps de l'arroser.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): Nous en sommes à
l'engagement 13.
M. Picotte: La compagnie Aliments Prolimer inc. a
été Incorporée le 27 juillet 1989. À l'origine, en
1987, la compagnie a initié ses opérations sous le nom Les
aliments marée haute inc. Localisée dans le parc Industriel de
Sainte-Foy, Prolimer emploie 16 employés, distribue dans la
région de Québec des produits bioaquatiques de troisième
transformation. Son produit principal est une ligne de mousse de fruits de mer.
Ses ventes sont en pleine croissance. Alors, depuis 1987, elles sont
passées de 360 000 $ à tout près de 1 000 000 $ au 30 juin
1990. La compagnie désire pénétrer le marché de
Montréal et entend également lancer deux nouveaux produits pour
assurer son développement. Donc, à l'intérieur
d'innovactions II, nous avons fourni un montant de 35 500 $ pour, justement,
aider cette compagnie-là à pénétrer des nouveaux
marchés. Ce sont des frais admissibles, 50 % des frais admissibles: 3000
$ pour le volet 2, aide à la gestion, 32 500 $ pour le volet 5.
M. Baril: Les sommes qui sont versées en totalité
ou...
M. Picotte: Et c'est du saumon fumé. À date,
montant payé, 3456, 09 $. C'est de l'embauche de personnes. Au fur et
à mesure qu'ils les gardent à leur emploi, ils nous envoient une
tranche, et on paie. Alors, on avait déjà 3456 $ de payés
et, d'ici décembre, on devrait avoir fini de payer le total.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): O. K. L'engagement 14,
maintenant.
M. Picotte: Nutrisoya inc, c'est une compagnie fondée en
1987 pour fabriquer et commercialiser le tofu fait à base de soya de
production québécoise. Ça a l'air que c'est bon pour les
régimes. Après un an et demi d'opération, elle
réalise que le marché du tofu n'est pas aussi Important qu'on
l'avait estimé et l'entreprise doit développer de nouveaux
produits à base de soya pour rentabiliser ses installations de
Saint-Hyacinthe. Il existe deux marques de commerce de lait de soya en vente au
Canada, l'une fabriquée au Japon et l'autre fabriquée aux
États-Unis. Le marché canadien du lait de. soya est estimé
annuellement à 10 000 000 $. Ces produits sont surtout
commercialisés dans les magasins d'aliments naturels et sont
utilisés par des consommateurs qui ne peuvent digérer le lait de
bovin, qui contient du gras animal. Le lait de soya est recommandé par
les médecins à ceux qui souffrent de cette déficience.
Encore là, à l'intérieur d'Innovactions II.
recherche de nouveaux marchés, etc., on a accordé un montant de
25 000 $, dont 23 350 $ ont été payés à date et la
balance sera payable d'ici le 31 décembre 1991.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): O. K. L'engagement 15.
M. Picotte: Les Plats du chef inc. est une compagnie qui oeuvre
dans la transformation de produits bio-aquatiques. Commercialiser une
variété de mets cuisinés de haut de gamme, dans le
réseau des hôtels, restaurants et charcuteries fines du
Québec. Elle a été incorporée en 1981 et
opérait à partir d'un petit local situé à
Pierrefonds. En 1989, elle a procédé à un
déménagement dans une nouvelle usine située sur la rue
Brunswick à Pointe-Claire. À cause de cette perturbation, aucun
nouveau produit n'a été introduit sur le marché depuis
trois ans. Pendant ce temps, les ventes de la compagnie n'ont cessé de
croître. Pour harmoniser et orienter son développement, la
compagnie Les Plats du chef inc. doit faire préparer un plan de
marketing structuré et, dans le cadre de l'aide d'Innovactions II, avoir
du personnel qualifié, etc., des spécialistes; on verse 29 750 $
à la compagnie. Alors, il n'y a rien de versé à date, mais
ça
devrait être versé d'ici décembre 1991, au fur et
à mesure de l'embauche de spécialistes.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 16, le dernier
pour le mois de novembre 1990.
M. Picotte: Alors, c'est encore Les Fromages John inc, dans la
recherche de nouveaux produits, pâte pressée à teneur
réduite en matières grasses, corrigeant les défauts de
goût et de texture. Évidemment, ils ont fait appel à un
spécialiste promoteur qui est secondé par le Dr Ronald Simard, du
groupe de Sciences et de technologie du lait de l'Université Laval et,
dans le cadre d'Innovactions, encore là, volet 3: Appui à la mise
au point de nouveaux produits et procédés. Par celui-là,
c'est la mise au point de nouveaux produits. On verse 25 500 $, dont 12 623 $
ont été versés à date. On me dit qu'à la fin
d'octobre 1991, on devrait avoir versé la facture à 100 %.
M. Baril: Vérifié.
Décembre
Le Président (M. Richard): Alors, nous passons donc aux
engagements financiers de décembre 1990. L'engagement 1, M. le
ministre.
M. Picotte: C'est un cours d'eau, M. le Président. Sept
entreprises ont demandé les documents. La plus basse soumission
était conforme et on a versé, évidemment, un montant.
C'est complété à 100 %, pour 28 933, 67 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 2.
M. Picotte: C'est un retour de taxes municipales à Alfred
Couture Itée. Alors, ce qu'on a vu l'année passée, le
même M. Couture revient, mais c'est sous une autre année
financière; c'est à peu près le même montant que
l'année dernière, si ma mémoire est fidèle; il n'y
a pas beaucoup de différence dans les chiffres. C'était 25 000 $,
le premier. Vous me demandiez pourquoi, et on me dit que c'est parce que
ça dépasse 25 000 $. Je savais que ça dépassait de
quelques piastres les 25 000 $. Alors, c'est M. Couture qui revient sur le
tapis avec ses taxes municipales.
M. Baril: Donc, il avait une année en retard.
M. Picotte: Bien non. L'autre fois, on a étudié
l'année 1989-1990. Là, on est rendu à l'autre année
après. Parce qu'on est rendu au mois de décembre, là.
Ça fait quasiment une grosse année d'engagements qu'on fait.
Une voix: Dans la même année.
M. Picotte: C'est les engagements financiers qui sont en retard,
pas les taxes du gars. M. le Président, c'est les engagements financiers
qui sont en retard, ce n'est pas les taxes des individus. L'autre fois, il
avait 25 267 $, donc, lui, il a eu une augmentation de taxes de 133 $.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 3.
M. Baril: Vérifié aussi.
Le Président (M. Richard): L'engagement 4.
M. Picotte: L'engagement 4. Le 3° est passé. Le
4°, c'est Culinar. La compagnie a été incorporée le 11
août 1976. Aujourd'hui, elle compte 4346 employés dans divers
sous-secteurs alimentaires: biscuiterie, pâtisserie, confiserie; son
chiffre d'affaires est rendu de l'ordre de 557 000 000 $. Donc, c'est une
compagnie qu'on connaît et qui est rentable. Dans le cadre du programme
Innovactions II et dans le but d'aider l'entreprise justement à
réaliser des études de marché dans le plan de marketing,
on offre une aide de 50 000 $, et cette aide-là devrait se
concrétiser d'ici la fin de décembre 1991. Il n'y a pas de
montant d'argent de versé à date. C'est pour des nouveaux
produits, il va de soi, pour d'autres sortes de petits gâteaux sans
métal.
M. Baril: Oui. C'est ça que j'étais pour dire. 50
000 $...
Le Président (M. Richard): Sans Ogilvy. Des voix:
Ha, ha, ha!
M. Baril: Le coût total de cette étude-là ou
du projet, c'est quoi? Il doit y avoir des chiffres.
M. Picotte: Alors, c'est 50 % des frais admissibles, pour un
maximum de 50 000 $.
M. Baril: Bon.
M. Picotte: Je suis allé visiter ça. Ils
étaient très heureux de voir qu'on s'intéressait à
vouloir développer de nouveaux produits.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): L'engagement 5.
M. Picotte: L'engagement 5, c'est la construction du barrage
Sainte-Clothilde, qui s'inscrit dans un projet... C'est un cours d'eau, 944 426
$;
le montant payé à date, c'est 260 067, 82 $, et c'est
réalisé à 48 %. C'est dans le cadre du versant du ruisseau
Norton. Celui-là, c'est un embranchement du ruisseau Norton maintenant.
On a parlé qu'il faudrait faire ça en corollaire un peu; c'en est
un, ça, qu'on fait dans le versant du ruisseau Norton. Mais c'est un
barrage, évidemment.
Le Président (M. Richard): II y a un soumissionnaire qui
s'est essayé, j'ai l'impression.
M. Baril: Maurécon, pensait-il être rendu à
la Baie James? 42 000 000 $!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): 42 000 000 $!
M. Picotte: C'est une erreur!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: parce qu'il a beau venir de sainte-marthe-du-cap dans
le comté de mon collègue de la mauricie, 42 000 000 $, c'est
trop. c'est 2 156 000 $. donc, il y a un "4" de trop.
Le Président (M. Richard): C'était
déjà 1 000 000 $ de trop, mais c'est quand même mieux.
M. Picotte: Oui, il y avait déjà 1 000 000 $ de
trop!
M. Baril: Bien, en tout cas, c'est mieux. Ça s'explique
plus.
M. Picotte: II devait avoir beaucoup de travaux durant ce
temps-là, lui!
M. Baril: Oui
Une voix: II voulait être sûr ne pas l'avoir,
lui.
M. Picotte: II a tout fait pour ne pas l'avoir!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Richard): C'est le cas de le dire!
M. Baril: Là, on parle de 944 000 $, pour
l'engagement?
M. Picotte: 426 000 $. Mais on me dit que le prochain paiement
est en septembre 1991... Il y avait 260 000 $ de versés avant septembre
1991, évidemment, mais on me dit que les derniers chiffres, c'est 48 %
de réalisation; 48 % de réalisation ne veut pas dire
nécessairement la moitié du montant de défrayé en
coût. mais là, on serait rendu au mois de septembre à
près de 500 000 $ à ce qu'on me dit, parce que les papiers ont
été préparés bien avant.
M. Baril: Oui, mais ma question était... Le ministre
disait tout à l'heure que les travaux sur le Norton Creek
coûteraient environ 12 000 000 $ à 14 000 000 $.
M. Picotte: Dans les trois phases.
M. Baril: Oui, je sais bien, mais ça, est-ce que ça
fait partie d'une des phases ou si c'est complètement à part?
M. Picotte: Deuxième phase.
M. Baril: Ça, c'est la deuxième phase. Donc, ce
montant-là, on peut soustraire ça du 12 000 000 $ à 14 000
000 $?
M. Picotte: C'est ça. Mais c'est pour dire que quand vous
interrogiez sur les versants tantôt, on fait les versants en même
temps, tu sais. Ça entre un petit peu dans tout ça.
M. Baril: Ah oui.
M. Picotte: ce n'était pas un versant, l'autre fois, dans
le comté dont vous nous parliez. c'est pour ça que je vous avais
dit: non, ce n'est pas un des affluents ou des versants.
M. Baril: Mais ma question était justifiée, comme
vous pouvez voir.
M. Picotte: Pardon?
M. Baril: Ma question était quand même
justifiée.
M. Picotte: Ah oui. M. Baril: Bon!
M. Picotte: Vous savez, je ne vous ai jamais fait de reproches
sur vos questions. Quand j'ai des reproches à faire, ça
paraît. Tout le monde s'en aperçoit.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Le dernier engagement financier
de décembre 1990, l'engagement 6.
M. Picotte: On va au moins changer d'année avant de finir
la journée.
Le Président (M. Richard): L'engagement 6, M. le
ministre.
M. Baril: Ça, c'est pour l'Exposition provinciale de
Québec, le Salon de l'agriculture.
M. Picotte: L'Exposition provinciale de Québec et au Salon
de l'agriculture, des vins et de l'alimentation, donc, dans le cadre des
programmes communication pour les consommateurs. Le ministère utilise
évidemment les expositions, dont deux d'importance majeure, soit Expo
Québec et le Salon de l'agriculture, des vins et de l'alimentation
à Montréal. Donc, ce qu'on fait, finalement, c'est 54 354 $ qu'on
verse pour occuper des surfaces de 2000 pieds carrés, entre autres
à Montréal, au Salon de l'agriculture, des vins et de
l'alimentation et c'est... Donc, payer à la Commission de l'exposition
provinciale une somme de... Puis, en plus, payer 34 354 $ à l'Exposition
provinciale pour occuper des espaces de plancher.
Ça coûte plus cher que de louer le ministère pour
l'année. Puis on trouve qu'on n'en donne pas encore assez. Il y a des
gens qui sont "irrassasiables" et insatiables.
M. Baril: Le ministre peut-il me fournir les montants pour 1989
et 1990? Ça, c'est 1990.
M. Picotte: Oui, bien, le... M. Baril: Pour 1989?
M. Picotte: Le secrétaire va nous faire parvenir ces
questions-là, tel qu'entendu habituellement, et va les faire parvenir.
Je n'ai pas d'objection, moi.
M. Baril: Et le ministre, en même temps, pourra nous
fournir pour 1991, parce que, nous autres, ça va peut-être aller
en décembre prochain avant qu'on ait le résultat de 1991.
M. Picotte: J'espère qu'on va se revoir avant
ça.
M. Baril: Moi aussi, je le souhaite ardemment, mais pour
l'étude des engagements, je ne suis pas sûr que, pour
décembre 1991, on se voie avant août. En tout cas, on verra. Donc,
on va nous fournir ça pour l'Exposition provinciale de Québec et
également celle de Montréal.
Pour ce qui est des vins, la dernière - on va profiter de
l'occasion - la semaine dernière, l'Association des viniculteurs faisait
une conférence de presse demandant, à cause de sa grande
confiance au ministère de l'Agriculture, d'être rattachée
au ministère de l'Agriculture et non aux ministères du Tourisme
et de l'Industrie et du Commerce, puis que le Tourisme utilise les vignobles
pour promouvoir... touristique. Elle disait: Ça serait bien plus
avantageux pour nous autres d'être rattachés au ministère
de l'Agriculture, parce qu'on pourrait bénéficier de
différentes aides techniques. Les vlniculteurs sont des producteurs
agricoles aussi. J'aimerais savoir l'intention du ministre. Est-ce qu'il a
l'intention de discuter de ça avec ses collègues du Tourisme et
de l'Industrie et du Commerce pour que ce secteur de l'économie revienne
au ministère de l'Agriculture, puisque c'est quand même une
culture du sol, une production agricole? Et, comme ça touche
l'alimention, ça devrait aussi être une raison de plus pour faire
partie du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Ça
devrait relever d'eux autres, de chez vous.
M. Picotte: II n'y a pas eu de demande de rencontre de ces
gens-là à mon égard, du moins pas portée à
ma connaissance. Alors, je n'ai aucune idée à savoir si je suis
favorable ou défavorable à ça. Il faudrait que je commence
par demander à mes services s'il y a une demande de rencontre de leur
part, et, ayant discuté avec eux à savoir pourquoi ils veulent
être rattachés chez nous, c'est quoi les avantages, etc. A ce
moment-là, je verrai si je dois faire des représentations
auprès de certains de mes collègues. Donc, à date, je n'ai
pas eu de demande à ce sujet-là. J'attends leur demande pour
tâcher de discuter avec eux avant de me faire une idée
précise sur la façon dont ils voient ça.
M. Baril: Vous êtes ouvert, vous n'êtes pas
opposé...
M. Picotte: Mais, ils peuvent toujours bénéficier
d'aide technique chez nous, toujours. Je leur dis immédiatement. Si
c'est ça, l'objet de leur récriminations, ils peuvent toujours
venir bénéficier des services techniques du ministère de
l'Agriculture et bénéficier d'Innovactions, finalement. Ce n'est
pas fermé à eux autres plus qu'à d'autres. Ils peuvent
bénéficier de ça aussi. Reste à savoir pourquoi ils
aimeraient mieux appartenir à chez nous plutôt qu'ailleurs, si
c'est en fonction du ministre ou bien en fonction du ministère. Il
faudrait préciser ces choses-là.
M. Baril: Une des autres raisons... La loi du ministère de
l'Industrie, du Commerce ou de la Société des alcools les oblige
à vendre leur vin chez eux. lis n'ont pas droit de placer des vins dans
les comptoirs d'épicerie ou de la Société des alcools,
etc.
M. Picotte: J'ai rencontré, une fois, quelqu'un qui
travaille au Bureau touristique de Paris à Montréal qui m'a fait
part qu'il avait une connaissance... Il était viniculteur et souhaitait
me rencontrer. Je lui ai dit que je le rencontrerais d'ici la mi-octobre, pour
me parler un peu de toute cette problématique des vins, de même
que les taxes sur les vins, etc., et la possibilité qu'on puisse vendre
des vins québécois dans les régies des alcools. Je vais
rencontrer une personne qui est un des gros producteurs de vins
québécois, à ce qu'on me dit Ça se fera en
début d'octobre, probablement. Mais c'est tout ce que je sais au moment
où on se parle.
M. Baril: Vérifié.
Le Président (M. Richard): Donc, on vient de terminer
l'étude des engagements de décembre 1990. Compte tenu de l'heure,
est-ce que vous amorcez 1991 ou si...
M. Picotte: Aussi bien fêter la nouvelle année un
autre tantôt, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Si vous êtes d'accord, de
part et d'autre, nous ajournons les travaux et je vous remercie de votre
participation.
(Fin de la séance à 18 h 24)