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(Dix heures vingt-quatre minutes)
Le Président (M. Charbonneau): Alors, je déclare la
séance de la commission de l'aménagement et des
équipements de mardi matin, 1er mars, ouverte. J'aimerais rappeler que
le mandat de la commission est de procéder à la
vérification des engagements financiers du ministère des
Transports à partir du mois de décembre 1992 et du
ministère des Transports, secteur voirie, pour le territoire du Grand
Montréal, à partir du mois d'août 1993. Mme la
secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
La Secrétaire: Oui. M. Thérien (Rousseau) est
remplacé par M. Kehoe (Chapleau) et M. Tremblay (Rimouski) est
remplacé par M. Bordeleau (Acadie).
Le Président (M. Charbonneau): J'aimerais prendre quelques
instants pour procéder à la lecture de l'ordre du jour. Alors, ce
matin, nous avons la liste des engagements financiers transférés
aux listes des engagements financiers relatifs aux systèmes de
transports: de décembre 1992, de mai 1993 et juillet 1993; ils sont
intégrés à la liste du secteur transports de cette
même période, soit de décembre 1992 à
décembre 1993. Alors, est-ce que l'ordre du jour est adopté?
Adopté.
Réponses déposées
Est-ce qu'il y a dépôt de documents, ce matin? Alors, je
dépose ce matin les réponses aux questions prises en note lors de
la séance du 26 janvier 1993. Ces réponses vous ont
été transmises le 21 avril 1993.
Nous pouvons maintenant procéder à la vérification
des engagements financiers tels que mentionnés à l'ordre du jour.
Alors, nous en sommes au mois de décembre 1992, à l'engagement 1.
M. le ministre.
Remarques préliminaires M. Normand
Cherry
M. Cherry: M. le Président, je demande la collaboration de
nos collègues pour me permettre de pouvoir faire des remarques
préliminaires. Je sais que ça prend le consentement de nos
vis-à-vis. Il me semble que l'année pour laquelle on doit faire
rapport a quand même été une année extrêmement
importante au ministère des Transports, et je pense que, probablement,
en toile de fond, rappeler ce qui s'est passé pourrait contribuer, mais,
évidemment, ça prend le consentement des gens d'en face.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. le
député de Lévis, est-ce qu'on a le consentement?
M. Garon: Aucune objection.
Le Président (M. Charbonneau): M. le ministre, nous avons
le consentement.
M. Cherry: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): À vous la
parole.
M. Garon: Pour un temps raisonnable.
M. Cherry: Toute ma vie, j'ai eu beaucoup de misère
à obtenir une définition exacte du mot «raisonnable».
On va tenter de...
Alors, M. le Président, chers collègues, ça me fait
plaisir de participer, aujourd'hui, aux travaux de la commission de
l'aménagement et des équipements du ministère des
Transports. Titulaire de ce ministère depuis moins de deux mois, je puis
vous assurer que c'est avec enthousiasme et fierté que je remplis les
nouvelles responsabilités qu'a bien voulu me confier, le 12 janvier
dernier, le premier ministre du Québec, M. Daniel Johnson. En effet, je
suis très heureux de me joindre à l'équipe du
ministère dont le professionnalisme, de même que le dynamisme ont
conduit à une réorganisation administrative en profondeur de ses
activités.
Comme vous le savez, M. le Président, le ministère a revu
sa mission en fonction des changements s'étant graduellement
opérés dans la répartition de ses activités. Ainsi,
désormais, la moitié du budget du ministère des Transports
est affectée au développement et à l'amélioration
du réseau routier, alors que l'autre moitié est dirigée
vers les autres modes de transport des personnes et des marchandises.
L'objectif premier de cette réorganisation étant de ramener
l'essentiel des activités touchant les systèmes et les
infrastructures de transport vers la clientèle, quatre directions
régionales territoriales: Montréal, Québec, Est et Ouest
du Québec, placées sous la responsabilité d'un
sous-ministre adjoint, ont été créées.
Ainsi, la soixantaine de centres de services, ainsi que les 16
directions territoriales réparties dans ces quatre directions
générales constituent désormais des guichets uniques
où la clientèle du ministère peut s'adresser. Par
ailleurs, les activités qui doivent demeurer centralisées, telles
que la conception de politiques et de programmes ou encore le
développement d'une expertise spécialisée, ont
été regroupées sous la Direction générale de
la planification et de la technologie, qui agit
en support aux directions territoriales. Enfin, toutes les
activités d'aide à la gestion ont ainsi été
réunies sous l'autorité d'un sous-minitre adjoint.
Les engagements budgétaires versus les orientations
stratégiques. Avant d'aller plus loin, il m'apparaît opportun de
faire ici une courte présentation des engagements financiers du secteur
des transports, et ce, à la lumière des orientations prises par
le ministère. Je rappelle qu'en 1992 le ministère des Transports
avait défini des objectifs stratégiques pour guider ses actions
et concrétiser sa mission. Ces objectifs, toujours en vigueur, sont les
suivants et je pense que c'est important de les rappeler: le maintien et
la remise en état du patrimoine routier des équipements, le
transport, le développement et l'intégration des modes et des
systèmes de transports, la gestion harmonieuse du transfert du
réseau routier local aux municipalités et le soutien au
développement socio-économique du Québec,
l'amélioration de nos façons de faire en accord avec la vision
ministérielle. En ce qui a trait aux systèmes de transports, les
objectifs de remise en état des équipements de transport,
d'intégration des modes de soutien au développement
socio-économique prennent toute leur signification. (10 h 30)
Les points saillants des engagements financiers, M. le Président.
Afin de faciliter la tenue de cet exercice, permettez-moi d'attirer votre
attention sur un certain nombre d'engagements que nous devons vérifier
aujourd'hui et d'y apporter quelques précisions. La subvention
statutaire au Conseil métropolitain de transport en commun. Au nombre
des engagements du ministère, on retrouve une somme de 60 400 000 $ qui
représente une subvention accordée au CMTC sur une période
de cinq ans. À noter que ce montant comprend l'aide financière
versée aux exercices 1993-1994 et 1994-1995. Principalement, ces aides
permettent à l'organisme de compenser les trois sociétés
de transport qui le composent pour le manque à gagner découlant
de la vente de cartes régionales dans le cadre de l'intégration
tarifaire.
Le coût de téléphonie au ministère. Une autre
tranche de 7 300 000 $ est affectée aux différents services de
téléphonie et de communication nécessaires, bien
sûr, en raison de l'ampleur du ministère et de la
répartition de ses unités à la grandeur du territoire.
Précisons que ces services permettent, notamment, la fourniture des
services de renseignements généraux sur l'état des routes
et les travaux sur le réseau routier. Deuxièmement, la subvention
à la Société des traversiers du Québec. De plus,
des engagements totalisant 6 800 000 $ constituent des subventions
complémentaires à la Société des traversiers du
Québec. Également, il est important de rappeler le projet de
modernisation de la ligne MontréalDeux-Montagnes. Il y a quatre
engagements, M. le Président, qui concernent ce projet.
Enfin, il est important ici de noter que, sur les 204 000 000 $ que
totalisent les engagements attribués aux systèmes de transports,
la somme de 111 000 000 $ est affectée à divers aspects de la
modernisation de la ligne de train de banlieue
MontréalDeux-Montagnes. Considérant l'ampleur de ce projet
et la part qu'il prend dans les présents engagements financiers,
celui-ci mérite que nous le regardions dans son ensemble avant d'aborder
chacun des engagements qui le composent. Tout d'abord, il est important de
faire la distinction nécessaire entre la modernisation des deux lignes
actuelles en exploitation et le développement des autres lignes dans la
perspective de créer un réseau de trains de banlieue.
Les deux lignes actuellement exploitées par la STCUM sont celle
de MontréalRigaud, qui a bénéficié de
certains travaux d'amélioration principalement aux gares, et celle de
MontréalDeux-Montagnes actuellement en voie de modernisation. La
ligne de Rigaud accueillait auparavant il est important de le souligner
une clientèle de 2450 passagers par direction, en période
de pointe. Celle-ci est actuellement passée à 6100 passagers,
dont 1400 à la gare de Beaconsfield et 800 à la garde de Dorval.
Quant à la ligne de Deux-Montagnes, la clientèle, en
période de pointe, passera de 5000 à 10 800 avec la
modernisation.
Comme on peut le constater, il s'agit là de gestes majeurs du
ministère dans l'encouragement au transport en commun dans
l'agglomération de Montréal, en complémentarité
avec les investissements consentis, notamment, dans le paiement de la dette du
métro, dans son amélioration et dans le renouvellement de la
flotte d'autobus urbains.
Rappelons que le projet de modernisation de la ligne
MontréalDeux-Montagnes a fait l'objet, en 1990, d'un décret
approuvant un budget de 227 000 000 $, lequel a ensuite été
actualisé à 278 000 000 $ par décret, et ce, en 1993. Les
raisons de cette hausse des coûts sont les suivantes: l'application de la
TPS et de la TVQ pour les immobilisations financées par le service de la
dette de la STCUM et l'augmentation du taux de change américain
affectant certains équipements provenant des États-Unis,
évaluation à la hausse liée à des exigences
opérationnelles non connues, etc.
Le projet comprend quatre éléments: la construction de
nouvelles voitures, ce qui a amené le contrat à la firme
Bombardier pour la production de 58 wagons, pour un montant de 123 100 000 $;
la modernisation des infrastructures ferroviaires, pour un montant de 70 600
000 $; la construction d'autres infrastructures des gares, des quais
pour un montant de 68 800 000 $, les honoraires professionnels se
chiffrant à 15 100 000 $. Certains de ces éléments se
retrouvent aux présents engagements financiers.
Concernant les honoraires professionnels, au chapitre de ces honoraires,
le budget initial, s'élevant à 9 000 000 $, se
répartissait comme suit: 3 000 000 $ pour l'exécution des plans
et devis, 1 000 000 $ pour les services professionnels rendus par le CN et 5
000 000 $ pour le mandat de surveillance et de gérance des travaux.
D'après le décret initial du 29 avril 1991, le montant de 3 000
000 $ consacré aux plans et devis visait des travaux qui devaient
être confiés globalement au CN, et ce, de la façon
suivante: 800 000 $ de plans et
devis pour un atelier évalué, lui, à 16 000 000 $;
1 200 000 $ de plans et devis pour les stations, les quais, les gares qui, eux,
sont évalués à 18 000 000 $; 1 000 000 $ en
ingénierie pour les travaux d'infrastructures dans l'emprise du CN, le
tout évalué à 58 000 000 $.
Or, en cours d'étude, il a été décidé
de procéder par appels d'offres pour une partie substantielle des
travaux, environ 43 000 000 $, d'abord destinée au CN. Ceci a rendu
nécessaire la confection de plans et devis complets pour tous les
éléments d'infrastructures se trouvant dans l'emprise du CN. En
outre, des études supplémentaires se sont avérées
nécessaires: étude d'interférence
électromagnétique due au changement de voltage, simulation
dynamique de la caténaire, étude géotechnique et
caractérisation des sols pour les fins de construction. Les frais
d'ingénierie ont donc été portés de 1 000 000 $
à 4 220 000 $, ce qui, par contre, permettra d'économiser le
coût des plans et devis que le CN et les sous-traitants
sélectionnés par appels d'offres auraient dû
exécuter et «charger». Ceci explique l'engagement 1 de mars
1993.
Par ailleurs, il a été décidé de confier
à la firme Canac International un contrat de gérance pour
l'ensemble des travaux d'infrastructures. Le recours à cette firme
très spécialisée a été rendu
nécessaire par le haut degré de spécialisation des travaux
prévus et la nécessité d'assurer une coordination
très serrée des travaux et de la livraison de matériel
à l'intérieur d'une emprise ferroviaire en exploitation. Le
ministère a engagé la somme de 108 800 000 $ pour le contrat de
Canac International. De ce montant, 102 700 000 $ vont aux travaux comme tels,
dont Canac assure la gestion pour des honoraires de 6 100 000 $. Ceci est
l'objet de l'engagement 13 de juillet 1993.
Le projet de modernisation de la ligne Montréal
Deux-Montagnes a nécessité, par ailleurs, l'exécution
d'études environnementales permettant d'identifier les impacts et les
mesures de mitigation afin de satisfaire aux exigences de la Loi sur la
qualité de l'environnement. Le ministère avait déjà
engagé 520 000 $ dans ces études à partir des budgets
réguliers destinés à ce genre d'études. Un montant
supplémentaire de 30 000 $ a dû être ajouté suite
à une modification au projet original et à la présentation
au MENVIQ d'une nouvelle demande d'autorisation pour le projet
révisé, demande dans laquelle il a fallu actualiser certaines
données et examiner spécifiquement l'impact de la fermeture des
deux gares situées sur le territoire de Laval. Un contrat de 30 000 $ a
donc été confié à la firme SOMER, ce qui est
l'objet de l'engagement 1 de novembre 1993.
Le développement du réseau des trains de banlieue en marge
des travaux de modernisation des lignes existantes. Le ministère a
poursuivi ses études à l'égard du développement
éventuel du réseau à partir de quatre autres lignes
potentielles vers Sainte-Thérèse, Mascouche, Repentigny,
DelsonChâteauguay, Saint-Hilaire. La remise en opération de
certaines de ces lignes pourrait constituer l'une des solutions pour
répondre aux besoins en déplacement identifiés dans le
cadre de l'élaboration du «Plan de transport de
Montréal». Le gouvernement a, d'ailleurs, autorisé l'achat
de 80 voitures provenant de la société Go Transit, de
Toronto.
Selon les décisions stratégiques qui seront prises au
cours des prochains mois en matière de transport collectif et de
transport individuel, le gouvernement prendra les décisions
nécessaires quant à la poursuite du développement du
réseau de trains de banlieue. Le ministère a recouru à
certaines firmes externes pour l'assister dans sa démarche
d'évaluation de la faisabilité d'un tel réseau de trains
de banlieue. Ceci est l'objet de certains engagements financiers. Un contrat de
160 000 $ a donc été accordé à la firme Soprin
concernant la ligne MontréalDeux-Montagnes et, en partie, le
développement du réseau. Une extension de 30 000 $ à ce
contrat fait l'objet de l'engagement 15 d'octobre 1993. Le mandat confié
à la firme Soprin touche des services consultatifs en génie
ferroviaire et en génie civil dans le cadre des opérations
suivantes: la négociation du prolongement de l'entente entre le
ministère et la STCUM pour la gestion des lignes de train de
Deux-Montagnes et de Rigaud; la négociation d'un crédit suite au
changement d'horaire apporté au service de la ligne Deux-Montagnes suite
au retrait d'une partie du matériel roulant et la synthèse de la
proposition du BMI dans l'optique d'un développement de réseau de
trains de banlieue. (10 h 40)
Également, un contrat avec SNC-Geoproex. De plus, un contrat de 1
200 000 $ a été conclu suite à des appels d'offres avec
cette société qui doit agir comme coordonnateur mandataire dans
la mise en oeuvre du réseau régional de trains de banlieue. Dans
la première partie du mandat, au montant de 200 000 $, la firme a pu
inventorier des sites de garage des voitures de GO Transit et préparer
un document d'appels d'offres à ce sujet. Elle a également
vérifié les caractéristiques et le potentiel des sites
désignés pour les futures stations et a, finalement,
proposé un ordonnancement des activités en vue de la mise en
oeuvre éventuelle des nouvelles lignes, de même qu'un projet de
contrat d'exploitation. Ce contrat fait l'objet de l'engagement 7 de
février 1993.
En terminant, M. le Président, permettez-moi de vous
présenter les personnes qui m'accompagnent aujourd'hui. Du
ministère des Transports, bien sûr, on aura reconnu M. Georges
Lalande, qui est sous-ministre chez nous. À ma droite, M. Liguori Hinse,
le sous-ministre adjoint à la planification et à la technologie;
également, M. Yvon Tourigny, qui est sous-ministre adjoint à la
grande région de Montréal; de la Société des
traversiers du Québec, M. Jean-Yves Gagnon, qui en est le
président et directeur général; de la Commission des
transports du Québec, M. Louis Gravel, qui en est le président,
et M. Yves-Marie Picard, de la Direction générale de la gestion
de l'information et de la vérification. Toutes ces personnes sont
à la disposition des membres de cette commission pour toute information
supplémentaire relative aux engagements financiers que
nous examinerons ensemble au cours des prochaines heures.
Je vous remercie de votre attention et tiens à assurer tous les
membres de cette commission de mon entière collaboration, et je vous
remercie.
Le Président (M. Charbonneau): Merci, M. le ministre, pour
ces remarques préliminaires. M. le député de
Lévis.
M. Jean Garon
M. Garon: M. le Président, je remarque, encore une fois...
Je pensais qu'avec un changement de ministre il y aurait un changement, mais il
semble que le ministère des Transports est toujours de plus en plus
misogyne puisque, dans les gens qui sont ici aujourd'hui, il n'y a pas une
seule femme, comme si on vivait dans un monde où la moitié des
gens n'existent pas. Malgré que le gouvernement ait adopté, il y
a un certain nombre d'années, des mesures pour faire davantage
d'équité dans la fonction publique et pour qu'il y ait davantage
de femmes, le ministère des Transports se présente toujours le
même ministère du XIXe siècle: pas de femmes, les femmes
à la maison, je suppose. On remarque, encore une fois, qu'il n'y a pas
une seule femme au ministère des Transports. Ça me fait penser au
ministère de l'Agriculture, quand j'y suis arrivé en 1976. Quand
j'y suis arrivé, c'était la même chose, et ça a
changé.
Je suis content de voir que le ministre, deuxièmement, a
réussi, par ailleurs, à amener son sous-ministre à la
table. Je ne sais pas si ce sera comme les autres ministres; il était
venu seulement pour la première séance de
délibérations et il n'était jamais revenu après. Je
ne sais pas si le ministre va avoir plus d'autorité sur son
sous-ministre que les autres, ses prédécesseurs, qui
n'étaient jamais capables d'amener leur sous-ministre à la table.
Il est venu pour la première fois pour M. Elkas et, après
ça, il n'est jamais revenu. Parce que c'est important que les gens
soient présents.
Quand on parle de la réforme je pense que le ministre
parle beaucoup de la réforme des transports je vais vous dire une
chose, il n'y a pas grand monde au Québec qui est bien
impressionné par la réforme. Il y a quelques fonctionnaires qui
ont concocté la réforme et quelques journalistes dont ils sont
près, qui écrivent des articles de louange, sauf que, pour le
monde réel, en vie, les routes sont pleines de trous, sont pleines de
rigoles, on a de plus en plus d'ornières, et ce n'est pas la
satisfaction très grande au Québec concernant les transports.
C'est pour ça que je souhaite que le ministre écoute davantage ce
qui se dit sur la rue que ce qui se dit dans son ministère.
Dans son ministère, on va dire que ça va bien, mais, dans
la réalité, les gens qui paient maintenant les automobiles autour
de 20 000 $ ne trouvent pas ça drôle d'être obligés
d'emprunter les routes du Québec pour scraper, pour briser des
automobiles qu'ils ont acquises à fort prix, alors qu'ils sont les gens
qui paient le plus de taxes en Amérique du Nord. Ils ont l'insigne
honneur de payer le plus de taxes en Amérique du Nord pour avoir les
plus mauvaises routes de l'Amérique du Nord, les
Québécois. On est différents: on paie plus pour moins,
alors qu'ailleurs ils paient moins pour plus. On est sûrement une
société distincte, d'accepter une situation comme
celle-là, d'avoir des routes en mauvais état en payant
très cher.
Je ne veux pas être plus long, M. le Président. Je
voudrais, par ailleurs, remercier le ministre qui a accepté très
facilement de faire ses engagements financiers. J'ai toujours pensé,
moi, que, quand un ministre venait en engagements financiers, il n'était
pas coupable en partant, contrairement à ce que certains pensent qui ont
peur de faire leurs engagements financiers. Au fond, on est là pour
poser les questions que le public demanderait, sans présumer des
réponses et simplement pour savoir comment ont été
affectés les fonds publics qui ont été votés par
l'Assemblée nationale. Alors, le ministre a été
très collaborateur pour accepter, même s'il était nouveau
dans ses fonctions, de faire ses engagements financiers.
C'est pour ça que je lui ai dit qu'on ne pouvait pas savoir le
temps que ça prendrait, parce qu'on ne le connaît pas encore. Dans
sa façon de donner des réponses, avec l'ancien ministre,
ça nous prenait beaucoup de questions pour avoir une réponse.
Ça prenait du temps. Alors, je ne peux pas présumer du ministre
actuel. C'est pour ça que je lui ai dit: C'est difficile de
prévoir le temps, ça dépend d'un ministre à
l'autre. Le député de Maskinongé, habituellement, il
répond directement, rapidement. Les engagements financiers se font
rondement. Par ailleurs, pour l'ancien ministre des Transports, il n'avait pas
la même conception de la vie, de sorte que ça prenait bien du
temps pour avoir une réponse que, les trois quarts du temps, on n'avait
pas, de toute façon, même si on posait plusieurs questions. C'est
sans doute pour ça qu'il est retourné sur le banc. Alors, on
pourrait commencer immédiatement, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Lévis, tout d'abord, d'entrée de jeu, je voudrais simplement
souligner que c'est toujours intéressant pour la présidence de
voir que les travaux vont se dérouler dans un climat de grande et
d'étroite collaboration. Je suis convaincu que
l'échéancier des travaux va en bénéficier. Alors,
nous en sommes au mois de décembre 1992, à l'engagement 1.
Transports, secteur transports Décembre
1992
M. Garon: Quelle est la raison pour laquelle il y a une
subvention supplémentaire de 5 463 000 $ à la
Société des traversiers afin de porter le montant à 24 463
000 $ pour l'année financière 1991-1992? On dit: Subvention
complémentaire.
M. Cherry: on m'informe, m. le président, que les
principales raisons sont... ils exploitent six traver-siers et les passagers
sont passés de 4 200 000 en 1989 à 4 900 000 en 1992 et 4 800 000
en 1993. les véhicules: de 1 400 000 à 1 700 000 en 1992, et 1
600 000 en 1993. les revenus: de 7 500 000 $ à 8 900 000 $ et à 9
000 000 $ en 1993. l'autofinancement: 27 % en 1989, 29 % en 1992 et 27 % en
1993.
D'entrée de jeu, M. le Président, notre collègue de
Lévis m'a dit que c'est la meilleure des façons de bien
connaître son ministère, pour quelqu'un comme moi qui arrive
depuis quelques semaines. Il m'a indiqué ça, il a dit: Quand on
fera les engagements financiers, c'est la meilleure façon, pour toi, de
pouvoir suivre ça. Et, comme il a, dans ses remarques
préliminaires, souligné la présence de mon sous-ministre,
je veux lui indiquer qu'il y a et mon sous-ministre et l'ensemble des gens qui
m'accompagnent. Ce qu'il veut savoir, c'est sur une période qui s'est
passée avant que j'arrive. Je vais initier les réponses le plus
possible, mais je vais lui suggérer de profiter de la présence
des gens qui m'entourent pour qu'on puisse, de façon expéditive,
répondre à l'ensemble de ses questions.
M. Garon: C'est le même ordre de grandeur, au fond, que les
années antérieures, 27 %, 29 %, 27 %.
M. Cherry: C'est la même chose.
M. Garon: Ça marche. Est-ce que vous avez des projets pour
l'avenir concernant la Société des traver-siers ou si vous n'en
avez pas?
M. Cherry: II n'y a pas de projet particulier pour le moment. Il
y a le traversier de Trois-Rivières qu'il faut faire réparer,
pour nous donner une pièce d'équipement additionnelle pour
supporter les besoins. (10 h 50)
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit de gros radoubs?
M. Cherry: Je peux peut-être demander au président
de l'organisme de compléter la réponse?
Le Président (M. Charbonneau): M. Gagnon.
M. Gagnon (Jean-Yves): Oui. La préparation doit se faire
en deux étapes: une première étape de 2 500 000 $ et, dans
un an, un an et demi, une deuxième étape d'environ 2 500 000 $
également, pour un total d'à peu près 5 000 000 $, ce qui
nous permettra, à ce moment-là, d'utiliser ce navire-là
pour une vingtaine d'années.
M. Garon: Les travaux vont être faits où?
M. Gagnon (Jean-Yves): La première partie il y a eu
un appel d'offres les travaux seront faits au chantier maritime AML,
à l'île aux Coudres.
Quant à la deuxième partie, il y aura un nouvel appel
d'offres en 1995.
M. Garon: Ça marche. Est-ce que la Société
des traversiers a des projets pour utiliser des bateaux plus rapides? Parce
que, aujourd'hui, on voit que les traversiers peuvent être beaucoup plus
rapides qu'ils ne le sont actuellement. Est-ce qu'il y a des projets pour
utiliser des bateaux plus rapides, pour que les traversiers soient plus
rapides?
M. Gagnon (Jean-Yves): Présentement, non, parce que des
bateaux rapides, il y en a énormément, évidemment,
à l'échelle mondiale. Mais c'est des coûts
extrêmement élevés. C'est des bateaux qui coûtent
cher à construire, mais qui coûtent surtout très cher
à opérer. Alors, dans le contexte actuel avec la clientèle
qu'on a, on n'a pas de projet pour faire l'acquisition de bateaux rapides.
M. Garon: Je vous remercie. Peut-être une question: Est-ce
que vous avez étudié la possibilité de vous impliquer dans
la traversée des îles-de-la-Madeleine vers la Gaspésie?
Vous n'avez pas eu d'étude, d'aucune façon, par la
Société des traversiers? Bon. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 1
étant vérifié, l'engagement 2.
M. Garon: Contrat par soumission sur invitation de 31 400 $,
Roche ltée. Quelle est l'expertise de Roche dans le domaine de l'analyse
des réseaux ferroviaires? Parce qu'on a dit qu'on a reçu deux
propositions, puis on a pris Roche. Quelle est l'expertise de Roche dans le
domaine des chemins de fer?
M. Cherry: Selon les informations que je possède, M. le
Président, il y a eu des propositions demandées à trois.
Il y a eu deux propositions de reçues, dont, bien sûr, celle de
Roche; l'autre, c'est les Consultants BPR.
M. Garon: Mais on a choisi une des deux, je suppose. Je n'ai
jamais entendu parler vraiment de Roche dans le domaine des chemins de fer,
puis une étude... Quel était le besoin de cette
étude-là, «réaliser une étude sur le
réseau ferroviaire de la Beauce et déterminer les besoins actuels
et prévisibles du transport des marchandises»?
M. Cherry: O.K. Je demanderais, M. le Président, que le
sous-ministre adjoint, responsable de ce dossier-là, puisse
compléter la réponse.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): Alors, on avait fourni comme
éléments de base au consultant qui était pour
être
désigné, des éléments de
problématique. La compagnie CP nous avait donné des indications
officieuses comme quoi ils voulaient démanteler tout le Québec
central, tout le réseau, particulièrement dans la Beauce. Alors,
face à ça, on avait, au ministère, l'impression que ce
réseau pouvait être conservé, peut-être pas pour une
exploitation de grosses entreprises, mais pour des exploitations plus
légères du type, là, de ce qu'on appelle des CFIL, des
centres ferroviaires d'intérêt local. Alors, on a donné ces
éléments-là au consultant qui, lui, avait comme objectif
d'aller faire l'étude de marché, à savoir: est-ce qu'il y
avait des expéditeurs dans le coin pour le type de marchandise d'un
CFIL, est-ce que le bois d'oeuvre, les copeaux étaient en nombre
suffisant, en termes d'expédition dans le secteur de la Beauce, pour
justifier, éventuellement, la mise en place d'un CFIL? Et Roche avait
démontré les qualités en termes du personnel qu'il avait
mis dans sa proposition pour répondre à ça.
M. Garon: Qui?
M. Hinse (Liguori): Le personnel?
M. Garon: Oui.
M. Hinse (Liguori): Bien, enfin, je pourrai vérifier. Je
n'ai pas avec moi, ce matin, les caractéristiques de ce monde-là,
mais on pourrait vous ressortir les professionnels qui étaient sur la
proposition.
M. Garon: J'aimerais poser une question plutôt au
sous-ministre. Est-ce qu'il s'est assuré parce qu'on a beaucoup
d'articles sur la firme Roche dans les journaux, de ce temps-ci que ses
hauts fonctionnaires et ses fonctionnaires n'acceptent pas d'invitations pour
aller à la pêche par la firme Roche?
Le Président (M. Charbonneau): M. Lalande.
M. Lalande (Georges): Pas à ma connaissance, M. le
Président.
M. Garon: Est-ce que vous vous êtes... J'ai demandé
si vous vous êtes assuré. Je ne vous demande pas si vous ne le
savez pas, que vous n'en avez pas entendu parler, puis que le monde aime autant
ne pas vous le dire, mais si vous vous êtes assuré qu'il n'y ait
pas de conflit d'intérêts, de sorte que des hauts fonctionnaires
ne se font pas payer des voyages de pêche par la firme Roche qui,
d'après les articles des journaux, a l'air d'inviter beaucoup de monde
à la pêche.
M. Lalande (Georges): Dans le cadre de mes fonctions, j'essaie
d'y revenir régulièrement. C'est un point particulier qui est
ramené à notre comité de direction, l'éthique et ce
qui est autour de ça. Je n'ai actuellement aucun motif de penser qu'il
n'y a aucune des personnes qui ait profité de ça.
M. Garon: Est-ce qu'il y a une directive à l'effet que les
fonctionnaires ne doivent pas accepter d'invitation des firmes qui ont des
contrats avec le ministère pour aller à la pêche
gratuitement?
M. Lalande (Georges): À ma souvenance, je ne pense pas
qu'il y ait de directives précises qui aient été
émises, mais c'est dans les règles et dans le serment d'office
des sous-ministres adjoints et de tout fonctionnaire de ne pas être en
conflit d'intérêts dans quoi que ce soit.
M. Garon: Et de quelle façon, vous, comme sous-ministre
qui, comme sous-chef du ministère, vous vous occupez de l'administration
publique, vérifiez ou vous assurez qu'il n'y a pas de conflit
d'intérêts et que les fonctionnaires du ministère
n'acceptent pas de faveurs sous forme de voyages de pêche par la firme
Roche en particulier?
M. Lalande (Georges): Pour les déplacements,
évidemment, je ne peux pas vérifier ce qu'ils font les fins de
semaine ou en dehors des heures de travail, mais, dans la mesure du possible,
en tout cas sur les heures de travail, je m'assure que les frais d'assignation
et les frais de voyage et de déplacement passent sous l'approbation du
sous-ministre en sorte qu'il y ait un certain contrôle qui est fait
là. Mais, au-delà de tout ça, je pense qu'il n'y aura
jamais un contrôle qui est particulier, à moins de placer un
policier en arrière de chaque personne pour être capable de
s'assurer de tout ceci. On peut toujours se défiler. Je fais appel
beaucoup plus à leur intégrité, à leur sens de
service à l'État et, jusqu'à maintenant, je suis tout
à fait convaincu qu'il n'y a pas eu de dérogation à cet
égard-là.
M. Garon: Est-ce que vous avez pris des moyens pour vous en
assurer? Parce qu'il n'y a pas de directive. Donc, on ne peut pas contrevenir
à une directive, il n'y en a pas, au ministère. Est-ce que vous
avez pris des moyens pour vous assurer que des fonctionnaires qui ont des
fonctions, puis qui ont affaire à des firmes n'acceptent pas de voyages
de pêche gratuits par la firme Roche en particulier? Parce que,
d'après les articles qu'on a vus dans les journaux, elle le fait
beaucoup avec les municipalités. Alors, comme le ministère donne
encore plus de contrats...
M. Lalande (Georges): Écoutez, il n'y a pas de
procédures particulières, si c'est ce à quoi vous faites
référence. Il n'y a pas de procédures particulières
qui ont été faites à cet égard, mais je pense que,
encore une fois, le serment d'office et les règles
d'intégrité qui gouvernent tous les membres de la fonction
publique, c'est ce qui m'apparaît le plus susceptible d'être mis en
application et respecté.
M. Garon: Bon. Donc, il n'y a pas de vérification.
Vérifié. Est-ce que je pourrais avoir le mandat qui a
été donné à la firme Roche et le curriculum des
gens
qui étaient affectés à cette étude-là
pour voir leurs connaissances dans le transport des marchandises par chemin de
fer?
Une voix: Certainement.
M. Garon: De même que le nom des membres du comité
de sélection.
Une voix: Du comité de sélection? M. Garon:
Oui, la firme.
Une voix: Ah, du comité de direction de la firme.
M. Garon: Du comité de sélection du
ministère qui a choisi la firme. Il y a toujours un comité de
sélection pour choisir la firme. Alors, qui était sur le
comité de sélection et le devis qui a été
présenté à Roche, et quelle est la personne... Vous dites
que vous avez choisi Roche parce qu'ils avaient des gens très
compétents. Alors, je veux savoir qui étaient ces gens
compétents et leur curriculum.
M. Lalande (Georges): M. le député, les
membres...
Le Président (M. Charbonneau): M. le sous-ministre.
M. Lalande (Georges): ...les participants au comité de
sélection, c'étaient M. Guy Laroche, M. Louis Maranda, du
ministère des Transports, et M. Paul-André Fournier, au
ministère des Transports. M. Fournier, c'est le spécialiste au
ministère des Transports dans ce domaine-là. C'est les trois
membres du comité de sélection qui ont été sur ce
dossier-là. Bien sûr qu'il y a le secrétaire qui y
participe aussi, qui est M. Carol Rae, du ministère des Transports.
M. Garon: Donc, je veux avoir le devis, l'étude et le
personnel qui a été proposé dans cette étude qui a
fait la différence parce que c'est ça que M. Hinse a dit,
c'était la qualité des personnes, de l'équipe.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 2
étant vérifié...
M. Garon: Sous réserve de...
Le Président (M. Charbonneau): ...sous réserve
d'une réponse ultérieure, j'appelle maintenant l'engagement 3,
toujours de décembre 1992.
M. Garon: Engagement 3: Subvention spéciale pour
l'étude de faisabilité d'implantation d'un train rapide
QuébecWindsor. Est-ce que l'étude de faisabilité est
terminée?
M. Cherry: Non. On m'a fait une présentation, la semaine
dernière, et on m'indiquait qu'un rapport préliminaire devrait
être produit, quoi, à la fin d'avril, début mai, et que le
rapport final devrait l'être à l'été. C'est
ça? Au mois d'août. (11 heures)
M. Garon: Est-ce qu'on étudie toujours seulement le TGV ou
si on étudie aussi la possibilité du THV, étant
donné qu'aux États-Unis tout le monde semble s'orienter vers des
trains de type THV plutôt que TGV, en utilisant les rails existants
modernisés?
M. Cherry: Selon la présentation qui m'a été
faite la semaine dernière, évidemment, là, il s'agit de
décider et de la technologie et des corridors appropriés, et tout
ça. Peut-être que le sous-ministre qui préside le
comité pourrait compléter la réponse.
M. Lalande (Georges): M. le député, actuellement,
il y a les trois sous-ministres des Transports du Canada, de l'Ontario et du
Québec qui participent à ce comité-là. Nous
étudions, à l'heure actuelle, les familles de technologie de 300
km/h et plus dans lesquelles vous retrouvez, bien sûr, le TGV. Mais vous
retrouvez le ICE aussi, qui est allemand, vous retrouvez aussi le Bullit, qui
est japonais, dans cette famille-là de 300 km à 350 km. Vous avez
une autre famille technologique, qui est celle de 200 km et 250 km, qui est
celle d'ABB, notamment, et de Pendolino qui est italien. Alors, ce sont
plutôt les familles technologiques que nous étudions à
l'heure actuelle.
Donc, il y a une série d'études qui se font. Comme vous
savez, il y a 6 000 000 $ qui sont pour ces études-là. À
l'heure actuelle, il y en a pas mal qui a été engagé. Vous
avez une série d'études qui sont en partie
déposées, mais dont l'analyse n'est pas terminée. Vous
avez la cueillette des données, les évaluations de technologie,
des corridors et infrastructures par le ministre, l'environnement, l'analyse de
la demande, les stratégies industrielles; bref, la gestion du projet et
les régimes législatifs, un ensemble, donc, d'études qui
devraient nous indiquer de façon précise le corridor, les
technologies qu'il faut y faire, bien sûr, l'achalandage et les revenus.
C'est essentiellement les grandes études sur lesquelles nous travaillons
dans le corridor de QuébecWindsor.
M. Garon: L'étude devait être produite en juin 1993
et puis à l'automne 1993. Maintenant, on parle de quelque part en 1994.
Quelle est la raison du retard?
M. Lalande (Georges): Je pense que, dans un premier temps, il y a
eu deux changements de sous-ministre des Transports de l'Ontario et il y en a
deux au fédéral, aussi, qui ont été changés
et un sous-ministre au Québec. Donc, il y a eu peut-être un
certain retard dans la reprise de ces dossiers-là qui sont de
première importance.
L'autre aspect, c'est dans le choix des prévisionnistes. C'est
important, l'achalandage. Donc, il y a des prévisionnistes et, pour ne
pas se tromper sur l'achalandage, le nombre de passagers, il y a trois firmes
qui ont été invitées à y participer. De ces trois
firmes là, il y en a une canadienne et française, qui est
Sofrerail Canarail; il y en a une autre qui est des États-Unis, qui est
Charles River (CRA); il y en a une autre qui est canadienne, qui est TEMS, qui
est de l'Ontario. Ces trois prévisionnistes, selon leur modèle,
n'avaient pas nécessairement... n'arrivaient pas tout à fait aux
mêmes résultats. Donc, il y a eu du travail qui a
été fait. Ça, ça nous a probablement
retardés de deux mois à deux mois et demi dans ce
projet-là, peut-être un peu plus, même. Maintenant, nous
sommes quand même arrivés à trouver une moyenne, parmi ces
études-là, qui va nous permettre d'avoir une prévision que
nous espérons la plus juste possible.
M. Garon: Est-ce que le retard a un impact sur les coûts,
sur l'étude, toujours dans les mêmes prévisions
budgétaires?
M. Lalande (Georges): Là, je pense qu'il est encore un peu
trop tôt pour que je puisse vous préciser où on en est dans
cette étude-là, parce qu'il y a plusieurs hypothèses,
selon, encore une fois, les technologies. Nous avons les familles, les 300 km
ou les 200 km, selon les corridors. Donc, il y a encore beaucoup... Il reste
à faire l'analyse de ces rapports-là.
M. Garon: Maintenant, est-ce qu'il y a des analyses
préliminaires? Parce que le ministre des Transports
fédéral, M. Doug Young, a laissé entendre que, pour lui,
le train rapide QuébecWindsor, ça ne l'empêchait pas
de dormir. Ça n'avait plus l'air à faire partie des choses
envisageables, dans ses déclarations que j'ai entendues à la
télévision.
M. Lalande (Georges): Comme vous, M. le député,
j'ai entendu ces commentaires de M. Young.
M. Garon: Mais, comme vous êtes sur le comité,
j'imagine que son sous-ministre est sur le comité aussi; alors, il n'a
pas dû faire ça comme Mandrake le magicien, en tirant un lapin de
son chapeau. Il a dû, à un moment donné, parler avec son
sous-ministre qui lui a dit: On perd notre temps là-dedans. Il y a eu
une déclaration très ferme; ce n'était pas une
déclaration de quelqu'un...
M. Lalande (Georges): Mais, si je me rappelle bien, la
deuxième déclaration... D'ailleurs, c'est sa sous-ministre, Mme
Bourgon qui est maintenant rendue au Conseil privé qui le
suivait. Selon ce qui était entendu, bien sûr M. Young a
atténué par la suite. Mais pour le reste...
M. Garon: Je connais Mme Bourgon, je sais qu'elle est très
politique. Mais j'ai remarqué que M. Young avait plutôt fait des
affirmations économiques. Mme Bourgon, je l'ai très bien connue
aux Pêches; je sais que l'économie, c'est le dernier de ses
soucis. D'ailleurs, on a dit qu'on l'avait remarquée lorsqu'elle
était aux Pêches. Alors, ça ne doit pas être pour ses
talents d'économiste. Mais M. Young a dit très clairement, lui,
dans sa déclaration il n'a pas dû dire ça...
à moins qu'on dise que c'est un jeune ministre qui disait n'importe
quoi; il avait été très catégorique dans son
affirmation sur le chemin de fer QuébecWindsor que ce
n'était pas dans les priorités, loin de là, loin de
là. Moi, quand je l'ai entendu, j'ai dit: C'est fini. Alors, est-ce
que...
M. Lalande (Georges): M. le député, pour le
comité, nous avons eu un mandat. Les termes de référence
sont clairs: nous devons déposer dans les meilleurs délais, nous
sommes déjà en retard... D'ici le mois d'août, comme le
soulignait le ministre, le comité qui est composé des trois
gouvernements fera en sorte de déposer ce rapport-là au cours du
mois de... Et je pense que c'est là que la décision des
gouvernements devrait intervenir.
M. Garon: Mais qui fait l'étude de faisabilité?
Est-ce que ce sont des fonctionnaires ou si ce sont les compagnies?
M. Lalande (Georges): Bien, il y a un consultant qui est
essentiellement du Québec ici, qui est Transurb, qui a été
engagé avec le choix des trois, et il y a le secrétariat qui est
assuré par...
M. Garon: Est-ce qu'il y a un contrat avec une firme pour
l'étude de faisabilité?
M. Lalande (Georges): Oui, tous les contrats sont... C'est une
série de contrats qui concluent à l'étude de
préfaisabilité. Toute la série d'études que nous
faisons dans le moment: cueillette des données, l'évaluation des
technologies, les corridors, l'environnement et tout ça, la somme de
tout ça va nous conduire à une étude de
faisabilité. Ce que nous voulons conclure dans ce rapport-là,
c'est, comme on dit, le «go-no-go». Est-ce que, oui ou non, on doit
y aller?
M. Garon: Mais c'est une étude de faisabilité ou de
préfaisabilité?
M. Lalande (Georges): C'est une étude de
préfaisabilité.
M. Garon: Parce que, ici, c'est marqué
«faisabilité», c'est une étude de 6 000 000 $.
M. Lalande (Georges): Oui, mais c'est de
préfaisabilité.
M. Garon: C'est le mouvement perpétuel dans les
études, au fond. C'est un peu parle, parle, jase, jase, étudions,
étudiez, étudiez. On étudie; pendant ce temps-là,
bien, on a des contrats. Il y avait eu des études avant ces
études de préfaisabilité.
M. Lalande (Georges): Oui.
M. Garon: Les études de M. Bujold.
M. Lalande (Georges): Oui, les études de Bujold-Carman. Il
y a des études qui ont été faites par Air Canada, CP, des
études qui ont été faites par Bombardier, il y en a qui
ont été faites par Via aussi.
M. Garon: Maintenant, le fait que les Américains
s'orientent surtout sur le THV X2000(R) plutôt qu'un TGV, est-ce que
ça a une influence sur le Canada qui a 10 fois moins de population, les
Américains trouvant qu'ils n'ont pas le moyen d'avoir un TGV? C'est vrai
que, nous autres, on s'endette plus facilement que les Américains, comme
si le dollar canadien était un dollar de Monopoly. Mais, comme les
Américains, eux, disent qu'ils n'ont pas les moyens d'aller dans un TGV,
qu'ils s'orientent tous vers un THV, est-ce que ça a une influence sur
les études au Canada, ce pays qui est maintenant rendu à 500 000
000 000 $ de dettes, sans compter celles des provinces et des corporations?
M. Lalande (Georges): À mon avis, M. le
député, l'appellation THV est beaucoup plus
générale; elle fait référence à la
très haute vitesse. Donc, la très haute vitesse, c'est les 300 km
et plus. Dans cette catégorie de très haute vitesse, vous avez
les Allemands, les Japonais et, bien sûr, le TGV, le très grande
vitesse. Alors, l'appellation THV est bien plus utilisée pour ne pas
préciser que c'est une technologie qui est celle de TGV. Alors, chez les
Américains aussi, dans le corridor du Texas, bien, c'est finalement le
TGV qui a été retenu. Vous avez des études... (11 h
10)
M. Garon: Oui, mais ils ne sont pas capables de le financer.
Malgré les avantages fiscaux, ils ne vendent pas les parts.
M. Lalande (Georges): Vous avez des études qui se font
aussi dans le corridor nord-est, qui est entre Washington et New York,
notamment, pour se rendre jusqu'à Boston. Dans ce corridor-là, on
est en train d'étudier si ce ne sera pas une technologie qui est mixte.
Donc, il y a toutes les technologies. Il y a ABB, le Sprinter 2000 qui est
là, mais qui n'est pas à haute vitesse, c'est de
l'intermédiaire, celui-là. Vous avez aussi TGV qui est là.
Donc, il peut y avoir, peut-être, une technologie qui va se
développer, qui correspond davantage à ces besoins-là.
Mais il faut se rappeler que les rails, aux États-Unis, dans le
corridor, sont déjà électrifiés. C'est
déjà des rails qui sont longs, soudés et tout ça;
donc, ils sont susceptibles d'accueillir plus facilement le type de technologie
que nous avons ici.
M. Garon: On étudie seulement le corridor
QuébecWindsor. On n'étudie pas, par exemple,
MontréalNew York, avec des possibilités de retombées
économiques. Dans le libre-échange, j'ai toujours pensé
que le libre-échange était plus nord-sud qu'est-ouest.
M. Lalande (Georges): Dans le corridor, bien sûr, de
QuébecWindsor, il y a quand même des sections, des
tronçons qui sont... On étudie aussi
QuébecMontréal. On étudie WindsorToronto.
Donc, on a des segmentations à l'intérieur de ça pour
être capables de vérifier l'intérêt et l'achalandage
prévisible.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 3,
vérifié.
M. Garon: Là, vous n'avez pas encore de papiers qui sont
publics que vous pourriez nous passer? O.K.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4.
M. Garon: Engagements 4 et 5 ensemble. C'est deux contrats
à Prévost Car: développement d'une suspension
indépendante avant pour autocar interurbain et, l'autre, une suspension
semi-active pour autocar interurbain: 95 000 $ et 99 000 $. Est-ce que c'est
deux études complémentaires?
M. Cherry: C'est deux études séparées. Selon
les informations, c'est quelque chose qui a débuté en octobre
1992 et qui doit se terminer en octobre 1995. C'est ça?
Une voix: C'est ça.
M. Cherry: Et ça suit son processus normal.
M. Garon: Est-ce que c'est avec des autobus existants?
M. Cherry: C'est plutôt en laboratoire, selon ce qu'on
m'indique.
M. Garon: Dans les deux cas?
M. Cherry: Dans les deux cas.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Garon: On étudie encore le bras d'éloigne-ment.
On a l'intention d'utiliser ce bras d'éloignement
pendant combien d'années? Ça fait longtemps que ça
dure, les «flat nose» et le bras d'éloignement. M. Elkas
nous en parlait toujours comme si on était dans le secret de la bombe
atomique. Mais, là, les nez plats et les bras d'éloignement,
où est-ce qu'on en est là-dedans? Est-ce qu'on a l'intention
d'étudier pendant bien des années encore? C'est quelque chose qui
ne m'apparaît pas très compliqué. Un bras
d'éloignement, c'est un bras qui tombe de l'autobus pour que les enfants
fassent le tour, et les nez plats des autobus, pour que le chauffeur voie en
avant. On avait l'impression, quand le ministère nous en parlait, depuis
des années, qu'on était quasiment dans ce qu'il y a de plus
compliqué sur le plan technique. Alors, où est-ce qu'on s'en va
avec ces études?
Le Président (M. Charbonneau): M. le ministre.
M. Cherry: On m'indique, M. le Président, qu'il y a un
rapport qui a été publié il y a quelques mois,
peut-être, à la fin de l'année 1993. Si le
député de Lévis souhaitait qu'on lui en fasse parvenir une
copie, c'est avec plaisir qu'on le fera.
M. Garon: C'est une étude qui conclut ou qui en
suggère une autre? Parce qu'on n'a l'air d'aller nulle part avec
ça. Quelqu'un d'autre me parlait, récemment, un résident
de Laval qui va au ministère des Transports, à l'automne 1992,
pour suggérer l'ajout d'une porte à gauche sur les autobus
scolaires pour réduire le nombre de traverses de rue et améliorer
la sécurité dans le transport scolaire. Il me faisait savoir que
le chef de service par intérim, service des projets de transport
collectif du ministère des Transports, M. Louis Rousseau, lui avait
répondu qu'un groupe de travail sur l'évaluation technique des
dispositifs de sécurité étudierait son dossier. Puis le
monsieur en question a communiqué avec nous pour nous dire que
c'était épouvantable à quel point le ministère des
Transports était lent, le dossier avançait à pas de
tortue, s'il avançait. Dans des études sur la
sécurité des autobus scolaires, des dossiers comme
celui-là, une porte à gauche, est-ce que ça avance,
ça aussi? Qu'est-ce qui arrive là-dedans, là?
M. Cherry: Je demanderais...
M. Garon: II n'arrive rien, tu sais. On nous parle de ça,
mais il n'arrive rien. Le transport scolaire, c'est le plus gros budget du
ministère des Transports, actuellement. Ce n'est plus la construction
des routes, c'est le transport scolaire.
M. Cherry: M. le Président, je souhaiterais que le
sous-ministre adjoint responsable des nouvelles technologies puisse
compléter la réponse.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): Quand on parle de bras d'éloignement,
je pense qu'il faut absolument situer cette question du bras
d'éloignement qui est un dispositif pour aider à ce que l'enfant
puisse s'éloigner du véhicule pour que le chauffeur puisse le
voir en tout temps pour faire une traverse sécuritaire. Il faut
absolument situer cette problématique-là dans un contexte plus
global. Dans ce sens-là, après l'enquête Bouliane, on a
fait toute une série d'interventions au ministère, dont, par
exemple, celle de monter un cours spécialement adapté aux enfants
pour leur indiquer comment monter dans l'autobus, comment descendre de
l'autobus, lequel cours est intégré à l'activité
scolaire proprement dite.
On a également mis de l'avant un certificat pour chauffeurs. Non
pas un certificat de conduite, mais un certificat pour le chauffeur: comment se
comporter avec la clientèle scolaire. Ce certificat-là sera
obligatoire à compter de juillet 1995. Pour obtenir le certificat, il y
a tout un cours également qui est monté, qui est obligatoire
maintenant, que le chauffeur devra suivre. Pour accéder à son
permis de conduire, il devra détenir ce certificat-là, lequel
certificat lui permettra d'avoir des cours sur le comportement de la
clientèle, sur la façon de faire monter les enfants et de les
faire descendre.
Également, il y a les commissions scolaires qui ont la
première responsabilité. Alors, si des commissions scolaires
jugent qu'un bras d'éloignement, dans leur situation de commissions
scolaires, dans la situation du circuit qui leur est propre, peut être
utile, elles sont libres de faire installer un bras d'éloignement. Si
elles jugent, par exemple, qu'un accompagnateur peut être utile, elles
sont libres de mettre un accompagnateur. Mais ce que les commissions scolaires
ont fait depuis quelque temps, elles ont remodelé les circuits, de telle
sorte qu'il y a de moins en moins de traverses d'écoliers. L'enfant
embarque et débarque du même côté de la rue. Alors,
ce sont là des mesures. Je pense qu'il faut resituer ce bras-là
dans d'autres aspects, là, qui concernent autant le comportement du
chauffeur que de l'étudiant lui-même, que la situation
géographique qui se présente.
M. Garon: Et la porte à gauche, ce dont je vous parlais,
la porte à gauche, là, vous avez entendu parler de ça?
M. Hinse (Liguori): Bien, la porte à gauche, là, ce
matin, je ne suis pas en mesure de vous donner l'évolution qu'a connue
cet aspect-là. On pourrait vous faire rapport de ça. Est-ce que
ça a été étudié? Est-ce que c'est
commencé ou pas commencé? Ce matin, je ne suis vraiment pas en
mesure, M. Garon, de vous le dire.
M. Garon: Le ministère aurait dit ça en 1992. Il
aurait répondu à M. Serge Lafleur, de Laval, puis c'est
signé par M. Louis Rousseau.
M. Hinse (Liguori): Oui. Il y a beaucoup de personnes qui se
présentent, vous savez, au ministère,
avec toutes sortes de... Je ne veux pas qualifier la proposition de
votre monsieur, là, de porte à gauche comme un gadget, là,
mais il y a beaucoup de gens qui viennent au ministère avec toutes
sortes d'idées: d'un «spotlight» à gauche, d'une
lumière verte, d'une lumière rouge, d'une lumière jaune,
d'une lumière blanche. Il y a toutes sortes de choses qui se
présentent. De micro-ondes. On a fait l'essai de micro-ondes,
récemment.
M. Garon: De micro-ondes, pourquoi? Pour réchauffer les
enfants?
M. Hinse (Liguori): Un micro-ondes qui est un détecteur de
mouvements qui est installé sur l'autobus et qui détecte
supposément les mouvements lorsqu'ils sont trop près de
l'autobus. On a fait faire l'essai de ce micro-ondes-là, et ça
n'a donné aucun résultat. Finalement, il y avait une motte de
glace, puis ça détectait ça comme étant un
mouvement. Alors, il y a toutes sortes de choses qui se présentent, vous
savez. Je ne veux pas ridiculiser ça, là. Il y a des choses
très sérieuses, mais il y en a toutes sortes qui... Alors, il
faut, quand même, apprécier ça. Il faut porter un certain
jugement sur ce qui nous est présenté.
Alors, quel est l'état de la situation de la proposition de votre
monsieur avec la porte à gauche? Je ne pourrais pas vous le dire pour le
moment, mais je pourrais m'informer et vous le signaler plus tard.
M. Garon: J'aimerais ça, oui, savoir ça. M.
Hinse (Liguori): D'accord.
M. Garon: Correspondance entre M. Louis Rousseau...
M. Hinse (Liguori): D'accord. (11 h 20)
M. Garon: ...chef de service par intérim, service des
projets de transport collectif, avec M. Serge Lafleur, de Laval, pour les
portes à gauche...
M. Hinse (Liguori): Très bien.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 6 est
vérifié sous réserve...
M. Garon: Sous réserve...
Le Président (M. Charbonneau): ...de réponses
à venir.
M. Garon: ...des prochaines questions sur la prochaine
étude, j'ai l'impression.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7,
maintenant.
M. Cherry: Alors, c'est un projet qui s'est ter- miné en
octobre 1993. Les résultats obtenus ont permis au ministère de
modifier certaines normes et devis relatifs aux types de béton
autorisés dans divers ouvrages. Ça fait partie du programme
PARDT.
M. Garon: C'est quoi, ça, le réseau de vides d'air?
C'est un réseau numéroté ou...
M. Cherry: Qu'est-ce que vous voulez que je réponde?
M. Tourigny (Yvon): Dans le béton...
Le Président (M. Charbonneau): M. Tourigny...
M. Garon: Ah, c'est les trous dans le béton.
M. Tourigny (Yvon): Oui, c'est ça, pour que le gel puisse
prendre un peu de suspension.
Une voix: D'expansion.
M. Garon: Pourquoi vous appelez ça un réseau?
M. Tourigny (Yvon): Parce que c'est un réseau...
Le Président (M. Charbonneau): M. Tourigny, est-ce que
vous pourriez vous avancer, s'il vous plaît, pour les fins du Journal
des débats? Alors, M. Tourigny.
M. Tourigny (Yvon): Un réseau, parce que tout le
béton est infiltré de ces bulles-là. Donc, on parle de 6 %
d'air, de 5 % d'air. Donc, dans tout le béton, il y a un volume d'air
qui est égal à 5 %, 6 % et qu'on appelle un réseau de
manière à ce qu'il soit distribué de manière
homogène. Aussi, l'étude était faite pour vérifier
si la consolidation pendant la mise en oeuvre faisait que les bulles d'air s'en
allaient au fond, restaient sur le dessus, donc que le réseau
était uniforme.
M. Garon: II bouge?
M. Tourigny (Yvon): Uniforme.
M. Garon: Vous voulez dire que le réseau de bulles d'air
bouge dans le béton.
M. Tourigny (Yvon): Bien, c'est ça que cette
étude-là veut vérifier.
M. Garon: Une fois qu'il est formé, il me semble que les
bulles d'air doivent rester à la même place. Non?
M. Tourigny (Yvon): Non, parce que, quand on met le vibrateur,
à ce moment-là il y a un déplacement des pierres et du
sable.
M. Garon: Ah, c'est avant que le béton soit
formé?
M. Tourigny (Yvon): C'est pendant qu'on fait le béton. On
ajoute de l'air et on tente de conserver cet air-là pendant la mise en
place.
M. Garon: Pendant qu'il durcit.
M. Tourigny (Yvon): C'est ça. Puis, quand il est durci,
bien, les bulles d'air sont là. Donc, il y a de l'espace pour prendre
l'expansion due aux effets du gel sur l'eau qui est incorporée
dedans.
M. Garon: Puis ça permet à l'eau de s'infiltrer,
s'il y a des trous.
M. Tourigny (Yvon): L'eau s'infiltre, c'est-à-dire que le
béton devient trempe. Ça, on le sait bien; il s'agit juste qu'on
le casse pour voir qu'il y a de l'eau qui rentre dans le béton comme
dans une éponge, un peu moins fort, là. Lorsqu'il gèle,
cette eau-là prend de l'expansion. Donc, il faut que le béton
puisse prendre cette expansion-là sans fissurer, sans casser.
M. Garon: Non, ce n'est pas ça que je veux dire. Je veux
dire que, plus il y a de bulles d'air dans le béton, il me semble, plus
l'eau peut rentrer dans le béton, une fois que le béton est
formé.
M. Tourigny (Yvon): Pas nécessairement.
M. Garon: Non?
M. Tourigny (Yvon): Non, c'est...
M. Garon: Non, il n'y pas de phénomène de
capillarité dans le béton.
M. Tourigny (Yvon): Pas aussi fort. Ce n'est pas une
éponge, là, comme on parle.
M. Garon: Ça a du bon sens. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8.
M. Cherry: L'engagement 8, évidemment, là, c'est un
projet qui a débuté en janvier 1993 et qui doit se terminer en
mars 1994, donc ce mois-ci. On sait tous que c'est au pont de Portneuf qui est,
on me dit...
M. Garon: Portneuf, sur la Côte-Nord? M. Cherry:
Non.
M. Garon: Parce qu'il y a plusieurs Portneuf, au
Québec.
M. Cherry: Ici, là.
M. Garon: Portneuf...
M. Cherry: L'ancien comté de Michel Pagé.
M. Garon: Sur le bord du fleuve, la route 132... Pas 132.
M. Cherry: C'est maintenant le comté de M. Bertrand. C'est
ça que vous voulez me faire corriger, là. Temporairement,
on...
M. Garon: Non, non, non. Je veux savoir quel Portneuf. Parce
qu'il y en a plusieurs Portneuf. Portneuf, c'est à côté de
Portneuf-Station. Je sais où dans Portneuf.
M. Cherry: O.K. Et on me dit qu'au moment de la construction il y
aurait eu de l'équipement qui a été installé
là pour pouvoir en suivre l'évolution. On me dit que c'est un
projet unique en Amérique du Nord et qui a mérité des prix
au ministère des Transports.
M. Garon: Mais pourquoi faire l'étude avec
l'Université de Sherbrooke, alors qu'on est tout près de
Québec? Parce que l'Université Laval n'est pas bonne
là-dedans?
M. Cherry: O.K. On me dit que c'est dans le système de
recherche qui est relié avec les universités. Il semble que celle
qui était le mieux préparée pour ce type de suivi est
l'Université de Sherbrooke, M. le Président.
M. Garon: Puis l'Université Laval ne s'intéresse
pas vraiment au béton?
M. Cherry: Peut-être que le sous-ministre adjoint, M.
Hinse, pourrait compléter ma réponse.
M. Hinse (Liguori): C'est un réseau d'excellence dans le
domaine du béton. L'Université de Sherbrooke est plus
particulièrement spécialisée dans le béton haute
performance. À l'Université Laval, les chercheurs sont plus
spécialisés dans l'entretien du béton, l'entretien des
dalles de béton et tous les aspects relatifs à l'entretien, alors
que Sherbrooke se spécialise dans la composition du béton haute
performance. C'est eux qui avaient agi sur le pont à Portneuf. C'est eux
qui ont instrumenté le pont à Portneuf pour voir comment ce
béton-là va se comporter, quelles seront les déformations
du pont avec ce type de béton.
M. Garon: C'est assez surprenant.
M. Hinse (Liguori): Sherbrooke et Laval sont en étroite
relation dans le domaine du béton.
M. Garon: Non, mais c'est assez surprenant parce que Laval est
entourée de cimenteries et elle ne s'intéresse pas au
béton autant que Sherbrooke. Ça voudrait dire qu'ils ne sont pas
très connectés sur leur milieu.
M. Hinse (Liguori): Ça va souvent sur...
M. Garon: Parce qu'il y a une cimenterie ici, pas loin...
M. Hinse (Liguori): Oui.
M. Garon: ...à Beauport et il y en a une autre dans
Portneuf.
M. Hinse (Liguori): Oui. Exact.
M. Garon: C'est Sherbrooke qui s'intéresse à
ça et Laval n'est pas là.
M. Hinse (Liguori): Mais ils sont très étroitement
associés. C'est tout le réseau d'excellence dans le domaine du
béton.
M. Garon: Ça ne m'étonne pas. Quand il n'y a pas de
concurrence dans les universités, ça fait qu'on est moins
connecté. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8,
vérifié. Engagement 9.
M. Cherry: Alors, c'est une étude qui est en marche et le
rapport final est prévu pour mai de cette année, 1994.
M. Garon: C'est encore Roche. Une voix: Oui, c'est encore
Roche.
M. Garon: Quel est le pourcentage des contrats du
ministère des Transports qui va à Roche?
M. Cherry: Y a-t-il quelqu'un qui a ça? M. Garon:
On n'ose pas faire le relevé.
M. Cherry: On peut faire des vérifications
là-dessus.
M. Garon: Hein?
M. Cherry: On peut faire des vérifications
là-dessus. C'est correct.
M. Garon: Je serais curieux de voir, pour les firmes
d'ingénieurs, quel est le pourcentage qui va à Roche.
M. Cherry: Je peux comprendre votre curiosité. On va
tenter de la satisfaire.
M. Garon: Bien, il y a beaucoup d'articles dans les
journaux...
M. Cherry: Oui.
M. Garon: ...depuis un bout de temps, et on voit, on lit des
choses qui suscitent des questions. Je serais curieux de voir quel est le
pourcentage des contrats qui vont à Roche, l'évolution au cours
des années. Est-ce que vous nous envoyez une copie de
l'étude?
M. Cherry: Vous avez demandé le nombre de projets. On va
la faire faire et on va vous la fournir.
M. Garon: En pourcentage.
M. Cherry: En pourcentage. On va vous la fournir. Oui, oui.
M. Garon: Et, ici, est-ce qu'on pourrait avoir une copie de cette
étude-là? «Réaliser une étude pour
déterminer le mode d'approvisionnement optimum en produits
pétroliers pour la région du Saguenay Lac-Saint-Jean.
M. Cherry: Elle se termine en mai 1994, M. le
Président.
M. Garon: Oui. Est-ce que vous étudiez le transport par
bateau, là-dedans?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Bateau, camion. Actuellement, c'est revenu aux camions,
mais ça brise les routes.
M. Lalande (Georges): En fait, ce qu'on essaie d'évaluer,
c'est l'impact sur le Saguenay, notamment. L'acheminement des hydrocarbures se
faisait, il y a quelques années, de façon plus intense. C'est
diminué considérablement aux dépens de la 175 qui est
sursollicitée. C'est ça qu'on essaie de voir, comment on peut
réajuster ça pour qu'on soit capable davantage de s'acheminer
directement au port de La Baie.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du mandat qui a
été donné à la firme?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Quelles sont les alternatives qu'on a demandé
d'étudier? On a demandé le transport par quoi? Là, vous
avez demandé le mode d'approvisionnement optimum. Quels sont les modes?
Est-ce que l'oléoduc en fait partie, par exemple?
M. Hinse (Liguori): Ce qui nous...
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): ...préoccupait, c'est de voir pourquoi
des marchands, des expéditeurs ou ceux qui reçoivent
là-bas le mazout avaient délaissé le mode
d'approvisionnement par bateau et quelles seraient les conditions pour y
revenir. Il y a eu déjà, dans le passé, 250 000 tonnes de
mazout qui étaient transportées par bateau au Saguenay.
Aujourd'hui, l'an passé, on en a transporté 8000 tonnes. C'est
insignifiant. C'est un petit bateau seulement qui est monté. Alors,
qu'est-ce qui a fait que les conditions ont changé pour que les gens ne
s'approvisionnent plus? Il y a, entre autres, la fermeture des
réservoirs au port même de Chicoutimi, qu'on a
déplacés parce que, en hiver, les bateaux ne pouvaient pas monter
jusqu'à Chicoutimi. On a déplacé les réservoirs
beaucoup plus bas, en eau profonde.
M. Garon: Est-ce qu'on a étudié les coûts sur
le réseau routier?
M. Hinse (Liguori): Bien, c'est ça qu'on veut mettre en
relation, quel est le...
M. Garon: Est-ce qu'on a l'impression qu'on «charge»
pour ceux qui brisent les routes ou bien si...
M. Hinse (Liguori): On veut mettre en relation c'est quoi...
M. Garon: ...on «charge» plutôt pour les motos?
(11 h 30)
M. Hinse (Liguori): ...le coût pour transporter ces
camions-là et le coût social aussi, parce que, évidemment,
ça encombre, c'est un risque d'accidents. Alors, on veut essayer de voir
ça. Maintenant, nous autres, c'est d'essayer surtout de voir quelles
seraient les conditions pour remettre ça sur le bateau, comment on peut
convaincre, par exemple, ceux qui s'approvisionnent au Saguenay à partir
des grands réservoirs qu'ils peuvent s'approvisionner de
réservoirs plutôt que par des camions qui montent à tous
les jours. Alors, dans le fond, l'étude, c'est: c'est quoi les
conditions qui feraient qu'on pourrait revenir aux navires? Et ça,
ça a des conséquences énormes, vous le savez, sur le
réseau routier.
M. Garon: Si on «chargeait» le coût de briser
des routes, ça se ferait automatiquement. Si on ne «charge»
rien pour briser les routes au Québec, puis qu'on donne de plus en plus
de permis de pesanteur, c'est évident... C'est simple, au fond. C'est
que chacun paie pour l'utilisation qu'il fait de la route. Si je transporte de
la plume, je brise moins les routes que si je transporte quelque chose de
lourd. Ce n'est pas bien, bien compliqué. Si je transporte des chips, je
ne brise pas beaucoup les routes. Ce n'est pas bien, bien compliqué, au
fond. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 9 est
vérifié.
M. Garon: On a demandé le devis.
Le Président (M. Charbonneau): Sous réserve...
M. Garon: Du devis.
Le Président (M. Charbonneau): Sous réserve du
devis.
M. Garon: Et une copie de l'étude quand elle va être
terminée. On pourrait tout de suite avoir une copie du devis qui a
été donné à la firme Roche.
Une voix: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, nous en sommes
à l'engagement 10.
M. Cherry: On me rappelle que c'est une gare qui a passé
au feu. C'est ça? Alors, les travaux sont terminés, et on me dit
que l'achalandage est de 1400 personnes en période de pointe.
M. Garon: Par jour?
M. Cherry: Par jour, oui. C'est une augmentation plus
élevée que prévu, on me dit, au départ. Donc, c'est
un résultat passablement plus positif qu'espéré.
M. Garon: C'est curieux, il y a des places où il passe 400
personnes et on met l'argent, et d'autres places où il en passe 25 000,
puis on ne met pas l'argent. Nous autres, à Pintendre, il passe
au-dessus de 25 000 automobiles par jour, puis on a un chemin de campagne.
À d'autres places, on dirait que le ministère a de l'argent. Moi,
je n'ai jamais compris comment ce ministère-là fonctionne. Je
vais être franc avec vous, M. le ministre je ne vous blâme
pas, vous arrivez je n'ai jamais compris comment marche ce
ministère-là. Il y a des routes où il ne passe personne et
on fait des travaux. Il y a des routes où il passe du monde, puis on
n'en fait pas. Je n'ai jamais compris quel était le critère dans
ce ministère-là. Je vais être franc avec vous.
La gare, est-ce qu'elle est à l'épreuve du feu,
celle-là? Ça peut faire un débouché pour l'amiante.
C'est un feu criminel ou un feu... Elle a brûlé, la gare. Est-ce
que c'est quelqu'un qui a mis le feu?
M. Cherry: On va vérifier. Les gens me disent que c'est un
feu qui est arrivé il y a deux ans. Il ne semble pas qu'à
l'époque il y ait eu aucune relation que
ça pourrait être un incendie criminel, mais on va
être à la recherche.
M. Garon: Est-ce qu'on sait comment le feu a pris?
Habituellement, il y a une enquête quand il y a un feu.
M. Cherry: On va suivre ça, suite à vos
demandes.
M. Garon: J'aimerais savoir s'il y a eu une enquête, puis
si on sait quelle est la cause du feu. C'est une gare qui appartient à
qui?
M. Cherry: Elle appartient au CN actuellement, puis elle va
être transférée à la STCUM.
M. Garon: Mais pourquoi ça appartient au CN, si c'est nous
autres qui la réparons?
M. Cherry: C'est sur la propriété du CN, mais
ça fait partie du réseau qui est transféré à
la Société de transport de la Communauté urbaine.
M. Garon: Est-ce qu'il l'avait transférée... Ah
bien, il ne voulait pas la réparer, je suppose.
Le Président (M. Charbonneau): M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): Tout le réseau des gares, de
modernisation de la ligne de Rigaud a été fait par le
ministère des Transports. Il y a un dilemme c'est une
façon de parler c'est que ces gares-là sont situées
sur le terrain du CN. Le CN dit: Même si c'est sur mon terrain, moi, je
ne les paie pas; je ne les entretiens pas. Alors, on a payé un temps
pour les entretenir à travers la STCUM. Maintenant, ça fait
partie de leur déficit d'opération. Et là, on est en train
de changer les titres de propriété pour les transférer
comme tels à la Société.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 11.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 12.
M. Cherry: C'est un projet qui s'est terminé en
décembre 1993, M. le Président. Les résultats constituent
un apport valable à la connaissance du béton projeté,
utilisé notamment pour la réparation des structures. Ce type de
projet pourrait être poursuivi par la future chaire sur le béton
à l'Université Laval.
M. Garon: II y aurait une chaire sur le béton.
M. Cherry: Oui. Ils se spécialisent dans l'entretien du
béton, qu'on me dit, et de là l'intérêt qu'ils
manifestent pour ce projet.
M. Garon: Est-ce que la chaire va être en béton?
Des voix: Ha, ha, ha! M. Garon: Ça va,
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 13.
M. Cherry: II est annulé. M. Garon: Annulé?
O.K.
Le Président (M. Charbonneau: Engagement 14.
M. Cherry: C'est du matériel informatique. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Vérifié.
Engagement 15.
M. Cherry: C'est une subvention pour combler l'écart du
coût pour l'exercice se terminant le 31 mars 1992. L'ancien programme en
vigueur durant cette période a entraîné un nombre plus
élevé d'usagers, sans compter, bien sûr, la hausse des
tarifs.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, la
vérification des engagements financiers pour le mois de décembre
1992 étant terminée...
M. Garon: J'ai une question, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Oui, M. le
député de Lévis.
M. Garon: Sur l'ordre du jour, c'est marqué: Liste de
1992, nombre d'engagements en décembre, 4...
Le Président (M. Charbonneau): Non.
M. Garon: ...et, un peu plus bas, c'est...
Le Président (M. Charbonneau): Oui.
M. Garon: ...marqué 15.
Le Président (M. Charbonneau): Oui, M. le
député.
M. Garon: Est-ce que les quatre sont compris dans le 15?
Le Président (M. Charbonneau): Vous allez avoir la
réponse immédiatement.
M. Garon: Us sont intégrés...
Le Président (M. Charbonneau): Oui.
M. Garon: ...ils font partie des 15, maintenant.
Le Président (M. Charbonneau): Exactement.
M. Garon: Ça marche.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, nous en sommes
maintenant aux engagements financiers de janvier 1993.
Janvier 1993
M. Garon: O.K.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 1.
M. Cherry: Alors, il s'agit d'un programme de recherche
mené par les trois universités, soit Montréal, Laval et
Sherbrooke. Il est justifié de maintenir une continuité dans la
progression de la recherche.
M. Garon: Ils cherchent quoi? Soutien à la recherche en
sécurité routière!
M. Cherry: Ça coûte 300 000 $ au ministère et
y contribuent également la SAAQ...
Une voix: Et le Fonds.
M. Cherry: ...et le Fonds comme tel.
M. Garon: La SAAQ et le Fonds. Qui administre le Fonds?
M. Cherry: On me dit que c'est le ministère de
l'Éducation, M. le Président.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir la liste des recherches qui ont
été faites pour l'année écoulée, en
1992-1993, à même ce Fonds?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Et celles qu'on projette pour l'année 1993-1994,
puisqu'on est en janvier 1993, 1992-1993, c'est ça.
M. Cherry: Pour la première partie de votre question, on
possède la liste. On peut la déposer séance tenante.
M. Garon: C'est 300 000 $, oui. Une voix: O.K.
M. Garon: Pour voir un peu ce qu'ils font avec l'argent.
Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. le
député de Lévis, l'engagement 1 est
vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 2.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 3.
M. Cherry: Alors, le rapport a été
déposé en juillet 1993. La recherche a permis de formuler des
recommandations quant aux pratiques de déneigement en rapport avec les
conditions climatiques, le pouvoir de fonte de différents
composés en fonction de la température, les effets de
granulométrie sur la vitesse de fonte et l'optimalisation de taux
d'épandage versus la surface glacée. (11 h 40)
M. Garon: Pourquoi on a choisi l'École polytechnique de
Montréal sans soumission, un contrat négocié, sans appels
d'offres?
(Consultation)
M. Cherry: Alors, selon les informations qui me sont fournies, M.
le Président, c'est un projet de recherche qui est fait en collaboration
avec la ville de Montréal. Ça effectue l'évaluation des
divers matériaux déglaçants routiers actuellement
disponibles sur le marché, tout en recherchant de nouvelles techniques
permettant d'optimiser leur utilisation. Donc, vu que c'est un projet en
collaboration avec la ville de Montréal, je présume que vous
trouvez là la réponse à votre question: Pourquoi
l'École polytechnique de Montréal?
M. Garon: Montréal, est-ce qu'ils paient pour
l'étude aussi? Montréal paie quelque chose, mais... Moi, dans les
villes, j'ai remarqué que, de plus en plus, on met du sel et ça
fait un genre de gibelotte, de sloche. C'est plus glissant que quand ils ne
mettent rien.
M. Cherry: On n'a pas l'information. Donc, plutôt que
d'émettre une opinion dont on n'est pas sûrs, je
préfère qu'on prenne note de la question et qu'on vous la
complète.
M. Garon: J'aimerais ça avoir le devis aussi du
contrat de recherche. Moi, j'ai remarqué, en tout cas, que, dans
le temps des fêtes cette année, on a eu la paix parce qu'il y a eu
beaucoup de congés. Donc, on n'a pas eu de cochonnerie dans les chemins
pendant le temps des fêtes. C'est la première fois depuis
longtemps. De la manière dont les congés fonctionnaient, les gens
étaient en congé forcé, on a eu des vacances de Noël
extraordinaires, pas de sloche dans les rues. C'était un peu plus
glacé, le monde faisait plus attention, mais c'était propre.
Là, actuellement, on met un genre de gibelotte. Je ne sais pas ce
qu'ils mettent dans les rues maintenant, ça fait un genre de... Ce n'est
pas de la neige; c'est un genre de... Comment je dirais ça? C'est
mou.
Une voix: De la sloche.
M. Garon: De la sloche. Un genre de sloche, et c'est plus
glissant que s'ils ne mettaient rien. Je ne comprends pas quel est le
procédé ou ce qui arrive. Il me semble qu'il y a plusieurs
années on n'avait pas ça. Ça fait quelques années
que c'est comme ça. Moi, j'ai l'impression qu'on met beaucoup trop de
sel. Est-ce qu'on a étudié, au ministère, la
quantité de sel qu'on met, nous autres, comparé à d'autres
pays? Il y a d'autres pays qui ne mettent quasiment pas de sel. Je pense au
Japon; on dit qu'on ne met à peu près pas de sel. Nous autres, on
met du sel à la planche.
Des fois, je me demande si on ne serait pas mieux de mettre autre chose
que cette mautadite gibelotte-là. Il y a autre chose. En fait, c'est
pour ne pas que ça glisse. Ce n'est pas nécessaire que ça
fonde. C'est pour ne pas que ça glisse. Actuellement, ce qu'on met, j'ai
l'impression que ça rend la chaussée glissante. On parle de plus
en plus de la neige noire. On a l'impression que quelqu'un... Il y a un
procédé qui fait en sorte qu'on étend une couche et que
c'est glissant. Tandis que, quand on met une petite pierre pas des
petites pierres un petit sable, là, c'est moins glissant sur la
glace seulement. Il y a quelque chose qui se passe depuis un bout de temps,
là. Les routes sont plus glissantes quand on met quelque chose que quand
on ne met rien.
M. Cherry: Je vais débuter la réponse, M. le
Président, et, ensuite, demander au sous-ministre adjoint, responsable
de la grande région de Montréal, de compléter. Dans un
premier temps, bien sûr, notre collègue, le député
de Lévis, fait référence à la période qu'on
vient de passer. À cause des froids intenses qu'on a connus, bien
sûr, il y avait très peu d'effet. On disait même
qu'après un -15° ou -20° il est inutile d'étendre des
produits, ça n'a pas le temps, et ça n'atteint pas... Ça
ne fait que reglacer davantage. Il a raison, c'est moins dangereux de le
laisser comme tel plutôt que d'épandre ça.
On me dit également qu'il y a quelque chose qui est en train de
vérification au ministère, c'est d'utiliser un produit, on me
dit, qui est utilisé en Europe, qui est de la saumure. Ça
viendrait probablement de la Belgique. Il y aurait des pièces
d'équipement du ministère équipées à cet
effet-là, pour vérifier le rendement de ce
procédé-là. J'inviterais le sous-ministre adjoint,
responsable de la région de Montréal, à compléter
la réponse, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. Tourigny.
M. Tourigny (Yvon): Je dirais qu'on est sensibles à
l'utilisation du sel, à la quantité de sel. Effectivement,
historiquement au cours des années, il était de mode
internationale de vouloir avoir du pavage 12 mois par année. Avec les
études environnementales, je pense, qui nous ont aidés un peu
là-dedans et avec les sous aussi on s'est aperçu que
ça coûtait cher on tend à diminuer de beaucoup.
Donc, on s'est donné des niveaux de service. On a trois types de
niveaux de service, actuellement. Au niveau des autoroutes, on cherche à
avoir le pavage le plus possible 12 mois par année. Dans les routes
régionales et provinciales, on admet un peu plus de neige. Dans les
routes collectrices et régionales, on admet une période de temps
plus longue d'enneigement suite à une tempête. On participe
mondialement à un réseau de communications, d'échange de
textes sur les manières de faire, mais on est sensibles au fait qu'il y
a certains pays qui acceptent mieux... D'ailleurs, on l'a vu à la
télévision, dans les Jeux olympiques, la semaine passée,
en Norvège, on a tendance à garder la neige telle quelle. Je
pense que c'est tout un historique, pour les citoyens, d'acceptation de
circuler dans la neige versus d'atteindre l'asphalte. On est sensibles à
ça et, tranquillement, on s'en vient. On a moins d'utilisation de sel,
comme je le mentionnais, qu'il y a cinq ans ou qu'il y a 10 ans.
M. Garon: L'hiver était bien plus agréable avant
qu'il y ait toute cette cochonnerie-là partout dans les rues.
Aujourd'hui, en hiver, c'est salaud. Normalement, l'hiver, c'est beau, c'est
blanc. Là, avec tout ce qu'on met dans les rues, ce n'est pas beau.
M. Maltais: Si les citoyens s'achetaient des pneus à neige
comme du monde, on serait tranquilles. Quand sont arrivés les
quatre-saisons, là, ça ne marche pas l'hiver et, c'est ça,
ils ont mis du sel pour eux autres. Nous autres, avec nos pneus d'hiver, on a
l'air fous, mais n'empêche que, l'hiver, tu te mets des pneus d'hiver et
tu voyages dans la neige. C'est la première chose de toutes. On regarde
la Sûreté du Québec. Ils sont les premiers à chirer
de travers dans le chemin. Ils n'ont pas le temps de se mettre de pneus.
L'hiver, c'est l'hiver et l'été, c'est l'été. En
France, c'est en France et, au Québec, c'est au Québec. Les
quatre-saisons, c'est...
M. Garon: Oui. Les modèles belges, je ne suis pas
sûr de ça.
M. Maltais: Les quatre-saisons, c'est bon pour la France. Ce
n'est pas bon pour ici.
M. Garon: Hein?
M. Maltais: On l'a vu, cet hiver, là. Vous le disiez.
M. Garon: II y a un Français qui m'a déjà
dit que la neige était plus blanche en France. Je ne sais pas ce que
vous en pensez, vous qui venez de la Côte-Nord.
M- Maltais: C'est parce qu'ils en ont une fois par 20 ans.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Lévis, est-ce que je pourrais me permettre? M. Tourigny, dans les
villes avoisinantes, frontalières comme Burlington, Plattsburgh, on
utilise beaucoup de sable comme tel. Est-ce qu'ici il y a des régions
où le sable est utilisé en plus grande quantité? Est-ce
qu'il y a des routes plus délicates où le sable est
utilisé?
M. Tourigny (Yvon): II y a deux raisons et il y a deux endroits.
Dans les routes à plus faible circulation, là où on met
moins de sel, on met du sable un peu grossier, de manière à ce
que les automobiles puissent avoir de l'adhérence, et on en met lors de
chutes de température, comme on l'a mentionné, au mois de janvier
où, là, le sel ne fait pas effet. Donc, il faut garder un maximum
d'adhérence et, à ce moment-là, on va utiliser le sable,
même sur les routes de niveau 1, les autoroutes ou les autres routes.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que le coût de
la matière première, le sable, est moins dispendieux que le
sel?
M. Tourigny (Yvon): Ah oui! Il est beaucoup moins dispendieux. La
proportion de sel est moins grande. Comme je le disais, il y a une habitude des
usagers à créer et il y a une volonté à se donner
sur le type de réseau que l'on veut 12 mois par année ou 11 mois
ou 50 semaines.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Saguenay.
M. Maltais: Ce que vous dites est intéressant. Voyez-vous,
moi, j'en ai à peu près 800 km où il n'y a pas de sel
dessus, la 389, en particulier, la 285, la 170, et j'ai toutes les routes
forestières, pour la simple et bonne raison que, pour le transport
lourd, du sel, il n'y a rien de plus mauvais que ça, tandis que du
sable, il adhère à la neige. Il ne fait pas fondre la neige, le
sable, à moins qu'il fasse soleil comme aujourd'hui, mais ça ne
fait pas de sloche. Et puis, un camion chargé de bois en longueur, sur
la route avec du sable, il est en sécurité; sur la route avec du
sel, il ne sait pas où il va. Ça fait de la sloche, c'est dur
à conduire, ça chire dans les détours. Ses pneus d'hiver
ne poignent pas là-dessus, ça lui prendrait des chaînes, et
encore.
Sauf que, dans le bois, où il n'y a pas de voisins, tu peux faire
ça, il n'y a pas de pelouses. Mais va donc faire ça en ville, tu
vas avoir des coups de 12 à toutes les deux maisons parce que ça
se ramasse tout sur les pelouses des gens aussitôt que la charrue passe.
Mais, dans le bois, il n'y a pas de problème, il n'y a pas
d'écologistes, il n'y a pas de Greenpeace. Il n'y a rien et on est
heureux. Voyez-vous comment ce monde-là rend le monde malheureux? Mais
ils ne savent pas, par exemple, que, le sable, tu as juste à l'enlever
sur ta pelouse; le sel, tu n'es pas capable de l'enlever, il est rentré
dans ta pelouse. Puis, là, tu as les Verts qui viennent prendre des
contrats pour entretenir ta pelouse l'été. Donc, c'est des
voleurs déguisés. (11 h 50)
M. Garon: Puis tu ne peux pas promener ton chien sur ta pelouse
parce qu'il va mourir empoisonné. Il ne faut pas faire jouer les
enfants, non plus, parce qu'ils vont avoir des problèmes.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 3 est
vérifié.
M. Garon: C'est vrai. Vous ne pouvez même plus promener
votre chien sur la rue parce qu'il va se faire brûler les pattes par le
calcium, tandis que, quand c'est du sable, il peut se promener, il peut prendre
une marche, puis le diable à quatre.
M. Cherry: Je faisais remarquer à mes collègues que
c'est sûrement pour ça que, quand je vous parle à votre
domicile, j'entends votre chien japper; vous n'osez pas le laisser aller
à l'extérieur.
M. Garon: Pardon? Non, c'est parce qu'il a un flair terrible pour
japper quand il entend quelque chose dont je dois me méfier.
M. Cherry: Ah oui? Donc, je présume que, quand il est dans
votre environnement, il doit japper tout le temps.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Lévis, vous avez installé un micro-ondes à votre
chien.
M. Garon: Non. C'est parce que, quand j'ai parlé au
ministre pour fixer la date, je devais appeler de chez nous le matin. J'avais
appelé de chez nous. Pour moi, il a entendu mon chien japper. Il a
pensé que je n'étais pas au parlement. Mais j'avais le droit de
l'appeler au parlement.
M. Cherry: Non. J'aurais reconnu le «jappe».
M. Garon: Pardon? Vous auriez reconnu le «jappe»?
M. Cherry: Si vous m'aviez appelé du parlement, j'aurais
reconnu le «jappe».
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que l'engagement 3
est vérifié?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4.
M. Cherry: Engagement 4, c'est... M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 5.
M. Cherry: O.K. L'étude a été
déposée en décembre 1993. Elle a permis de faire un
inventaire complet des projets de recherche privés ou publics dans le
domaine. Elle conclut que, si le Canada va de l'avant avec le projet de TGV, il
y aurait lieu de créer un consortium de recherche pour rationaliser les
ressources et les efforts.
M. Garon: Ceci étant dit, comment se fait-il qu'il y a un
petit contrat de 30 000 $ à côté alors qu'il y a un contrat
d'ensemble sur le TGV?
M. Cherry: O.K. Je vais demander au sous-ministre de
compléter la réponse, M. le Président, s'il vous
plaît.
Le Président (M. Charbonneau): M. Lalande.
M. Lalande (Georges): La façon dont ça se
répartit, M. le député, c'est que le
fédéral, l'Ontario et le privé mettent 300 000 $ dans
cette étude, le Québec 90 000 $ répartis entre le
ministère des Transports, 30 000 $, le MESS, 30 000 $, et le MIC, aussi
30 000 $ à l'intérieur. En tout et partout, donc, c'est 390 000
$, cette subvention-là pour la faisabilité de la mise sur pied
d'un consortium de recherche sur les systèmes de transport à
grande vitesse sur rail.
M. Garon: Je ne comprends pas du tout, là. Parce que vous
avez le TGV, l'étude de faisabilité est de 6 000 000 $.
Là, on dit: «Subvention spéciale pour réaliser une
étude de faisabilité pour la mise sur pied d'un consortium de
recherche sur les systèmes de transport à grande vitesse sur
rail» alors qu'on fait déjà l'étude de
faisabilité. Si ça avait été une étude
préalable, je ne dis pas. Mais là, je ne comprends pas. Pourquoi
on donne cette étude-là?
M. Lalande (Georges): M. le député, c'est parce
que, au fond, les études sur le corridor QuébecNew York
étudient, bien sûr, les retombées qu'il peut y avoir dans
un projet qui est particulier. Là, c'est la faisabilité du train
rapide partout en Amérique du Nord. Il y a aussi tout le lien qu'on a
avec les États-Unis, les corridors qui se développent. C'est un
consortium qui se fait, et la participation avec le Canada se fait
là-dedans sur la possibilité d'aller sur des rails à haute
vitesse.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du devis de
l'étude et le nom des personnes qui doivent travailler sur cette
étude, leur curriculum et le groupe qui les dirige, ceux à qui
ils répondent?
M. Lalande (Georges): Oui. M. Garon: Ça marche?
M. Lalande (Georges): En complément de réponse, M.
le député, il y a une association nord-américaine qui est
le Mag Lev and High Speed Rail, en Amérique du Nord. On suit de
près tous ces développements-là qu'il peut y avoir sur le
développement de la haute technologie reliée aux trains rapides.
Mais, dans ce cas-ci, on vous donnera les devis et les...
M. Garon: Mais comment ça a été
octroyé au Centre de développement technologique de
l'École polytechnique? Est-ce qu'il y a eu un appel d'offres? Centre de
développement technologique développement technologique,
c'est un nom un peu vague, ça de l'École polytechnique.
Comment ça se fait qu'on les a choisis, eux, dans un contrat? C'est
marqué: «Autre subvention». Je n'ai jamais vu ça, un
titre de même: «Autre subvention». Je ne sais pas ce que
ça vient faire. On ne dit pas «contrat
négocié», on dit: «Autre subvention». C'est
quoi, cette affaire-là? Pourquoi on appelle ça «autre
subvention»? Ça veut dire quoi, ça?
M. Cherry: II semble que c'est mal inscrit. Ça fait partie
des programmes de recherche universitaire. C'est un projet qui a
été soumis, qui a été retenu et pour lequel on
a...
M. Garon: Ah! C'est eux autres mêmes qui l'ont soumis.
M. Cherry: Selon les informations qui me sont fournies, il semble
que ce soit ça, M. le député.
M. Garon: Le Centre de développement technologique de
l'École polytechnique a soumis un projet.
M. Cherry: Ça fait partie de la recherche qui se fait dans
les universités. Ça, c'est un projet qu'eux ont soumis, qui
aurait retenu l'attention du ministère, pour lequel ils ont
été de l'avant.
M. Lalande (Georges): M. le député, comme le
ministre le disait dans son discours d'introduction...
M. Garon: Est-ce que c'est à partir d'un programme norme
que ça a été accordé? À partir de quel
programme?
M. Lalande (Georges): II y a trois canaux principaux pour la
recherche et développement auxquels nous participons. Il y a d'abord le
Programme d'aide à la recherche-développement en transport, le
PARDT, là, que nous avons vu tout à l'heure, qui est le programme
de recherche et développement en transport qui est
présenté par des agents extérieurs au ministère.
Les projets sont retenus en fonction des orientations du ministère et
à partir des critères d'appréciation. Donc, ça,
c'est le PARDT. Il y a un autre programme de recherche, aussi, un autre canal,
qui est de recherche à contrat dans lequel le ministère lance des
appels de propositions sur des sujets de recherche qu'il veut
développer, mais en dehors du PARDT. Il y en a un troisième qui
est le programme de recherche universitaire dans lequel le ministère
appuie des projets de recherche de longue portée poursuivis par des
équipes universitaires, notamment dans le domaine de la
sécurité des infrastructures. Ça, c'est les trois
modèles sur lesquels on se donne la liberté d'action pour
être capables de fonctionner dans la recherche et le
développement.
Or, celui-ci, c'est un projet d'importance de l'ordre de 390 000 $. Le
ministère des Transports met une participation de 30 000 $ à
l'intérieur de ça parce qu'on a des intérêts. Le MIC
a des intérêts aussi là-dedans pour avoir les
développements, les retombées technologiques, les
retombées économiques qu'il peut y avoir autour de ça, de
même que le ministère de la Science et de la Technologie aussi a
des intérêts dans la haute technologie. Donc, tout ça,
c'est dans ce système-là: comment on sera capables d'arriver
à avoir le train à haute vitesse.
M. Garon: Ceci étant dit, est-ce que l'étude est
réalisée?
M. Lalande (Georges): L'étude a été
déposée en décembre 1993. Elle vient d'être
déposée.
M. Garon: On peut en avoir une copie? M. Lalande (Georges):
Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 5,
vérifié.
M. Garon: Alors, plutôt que de discuter longtemps, on va
lire l'étude. Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Vérifié sous
réserve de l'obtention des documents.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Garon: Mais pas dans trois, quatre mois. Il faudrait l'avoir
rapidement.
Une voix: Oui, oui.
M. Cherry: On me dit qu'elle est déposée.
M. Garon: D'ici mardi prochain, on a le temps de lire.
M. Cherry: On me dit qu'elle a été
déposée. Donc, on va vous la faire parvenir rapidement, oui.
M. Garon: Merci.
M. Cherry: Alors, l'engagement 6, M. le Président, tel
qu'appelé par vous. L'étude a été
déposée, des ajustements ont été demandés.
Le rapport révisé sera déposé ce mois-ci, en mars.
L'étude permet d'identifier la nature des biens transportés et
les itinéraires empruntés par produit. Il n'y a pas de rapport
avec le réseau de camionnage plus relié à l'entente du
libre-échange. (12 heures)
M. Garon: On dit: «Les diverses pratiques de gestion dans
l'industrie du camionnage frontalier QuébecÉtats-Unis pour
en mesurer le succès respectif selon la performance des
transporteurs.» Est-ce qu'on peut analyser aussi la performance par
rapport aux routes? Les routes américaines ne sont pas brisées.
Les nôtres sont toutes scrapées. Alors, comme ce n'est
sûrement pas les motos et les Volks qui brisent les routes, ce serait bon
de voir la gestion quant au poids transporté. Quand on est au
Québec, nos routes sont scrap; on arrive aux États-Unis, pft! Je
mets le même camion; pourquoi les routes aux États-Unis sont en
bon état et les nôtres sont scrap?
Qu'on prenne la route de New York, du New Hampshire ou de Boston...
J'oublie le Maine parce que c'est une route de campagne, mais elle est plus
belle de leur bord aussi; elle est plus belle de leur côté, de
toute façon, pareil. Mais nos routes, qui sont des grandes routes de
communication pour les camions, font dur et, aux États-Unis, elles sont
belles. On ne voit pas d'ornières. J'ai vu une fois des ornières,
une fois ça doit être un camion du Québec qui a
dépassé la frontière mais on ne voit pas
d'ornières habituellement, aux États-Unis; j'ai vu ça une
fois. Les routes sont belles, elles ne sont pas craquées, elles n'ont
pas de trous. Comment ça se fait que les nôtres sont dans cet
état-là par rapport aux Américains?
Moi, je suis convaincu que, si c'est le poids, c'est les camions ou bien
on fait des mauvaises routes, parce que, du côté du Québec,
entre Montréal et l'État de New York, puis quand on va vers New
York, c'est le même climat.
M. Lalande (Georges): II faut dire, M. le député,
dans un premier temps, d'abord...
Le Président (M. Charbonneau): M. Lalande.
M. Lalande (Georges): ...qu'au Québec on a réduit
la masse totale en charge de façon significative et, maintenant, nous
sommes même inférieurs à l'égard de l'Ontario et des
États-Unis. Dans le passé, effectivement, il y avait des
Américains qui venaient transiter le plus possible au Québec
parce qu'il y avait une masse totale en charge qui était davantage
supportée qu'ailleurs. Ça, c'est un des premiers points.
L'autre, sur la comparaison qu'on peut faire entre les routes du
Québec et celles de New York: il faut faire un peu attention dans les
réseaux. Aux États-Unis, il y a une priorité qui est
donnée aux autoroutes, par exemple, où on a une tolérance
zéro concernant ça ou à toutes les routes à haut
débit. Mais, sur les routes secondaires, à bien des
égards, c'est comparable à ce qui se passe ici au Québec
dans ce domaine-là. Souvent, c'est parce que l'on compare toutes nos
routes, au Québec, par rapport aux grandes voies d'accès que nous
avons aux États-Unis et sur lesquelles on circule habituellement.
L'autre point significatif, qui n'est pas tout à fait
là-dedans mais votre question demande ça, interpelle
ça c'est le réseau de transport lourd au Québec par
rapport aux États-Unis. On sait que les traverses frontalières...
Il y a plus d'endroits où les Américains peuvent transiter sur
les routes québécoises, ce qui n'est pas le cas dans l'inverse.
En d'autres mots, pour parler en clair, il y a 19 routes auxquelles le
transport lourd a accès quand on traverse la frontière entre le
Québec et les États-Unis. En revanche, les Américains
peuvent en tout cas, encore dans le moment passer sur 39 routes,
quand ils traversent ici au Québec, donc des routes municipales,
etc.
M. Garon: Pourquoi?
M. Lalande (Georges): Le ministre, enfin, le
prédécesseur de M. le ministre actuel a déjà
indiqué que nous allions travailler sur un réseau qui est
dédié... Nous sommes probablement sur le point d'être
capables d'avoir à peu près la correspondance avec les
États-Unis, donc d'astreindre les gens à circuler seulement sur
les routes qui sont capables de supporter le transport lourd.
M. Garon: II me semble que c'est l'évidence. On fait des
grosses études pour des affaires évidentes. On dit qu'il y a 19
routes aux États-Unis et, nous autres, on en a 39. Pourquoi on n'en a
pas 19, nous autres aussi?
À part ça, la technique est bien simple. Il y a deux
genres de chasseurs: le chasseur qui court après le gibier et l'autre
qui s'assoit sur la bûche et qui attend qu'il passe. Moi, aux
États-Unis, je remarque qu'il s'assoit sur la bûche jusqu'à
temps qu'il passe. Quand vous arrivez à une frontière, il faut
que vous vous fassiez peser en arrivant. Nous autres, on n'a pas cette
technique-là. Il me semble que ce n'est pas bien, bien compliqué,
parce que interdire des routes de gravelle aux camions, ils ne passent pas
là. S'ils se font pincer, on saisit le camion et ça finit
là. On saisit tout. Je vais vous dire qu'il ne passera plus, le gars! On
le surveille en hélicoptère. Vous allez dompter les gens, ce ne
sera pas long. On saisit le camion et la marchandise tout au complet.
Après ça, ils vont passer sur les routes où ils sont
supposés passer. Puis, d'être sévère sur les
pesanteurs, ce n'est pas bien, bien compliqué. On dirait qu'on fait par
exprès.
M. Lalande (Georges): Dans ce domaine, on est en train, comme
vous le dites, de rattraper cet aspect-là, d'appliquer la
réciproque. Maintenant, l'entreprise. Il faut travailler avec
l'entreprise du camionnage. C'est du transport qui est là. Souvent, on a
peur...
M. Garon: Non, non. Il faut travailler avec les payeurs de taxes.
Je regrette, là. Les payeurs de taxes sont écoeurés de
payer des taxes pour des routes qui se font défaire.
M. Lalande (Georges): Ça, vous avez totalement raison.
M. Garon: Le camionnage, là... Moi, je dis: Les
mêmes règles qu'aux États-Unis. Vous le disiez
tantôt.
M. Lalande (Georges): Oui.
M. Garon: On a 19 routes pour traverser et eux autres en ont 39
pour venir. C'est nous autres qui sommes laxistes, c'est nous autres les
coupables.
M. Lalande (Georges): C'est ce que nous essayons de corriger, M.
le député.
M. Garon: Oui, mais ce n'est pas essayer... Moi, je peux bien
essayer...
M. Lalande (Georges): C'est ce que nous sommes en train de
corriger.
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite?
M. Cherry: Elle a été déposée,
à ce qu'on m'indique.
M. Garon: Est-ce qu'on peut en avoir une copie?
M. Cherry: Oui. M. Garon: Merci.
M. Cherry: Si vous voulez tout avoir ça avant mardi,
ça va vous en faire beaucoup à lire, mais on va essayer de
vous...
M. Garon: Avant mardi, bien non. M. Cherry: ...fournir
tout ça. O.K. M. Garon: Bien plus tôt, demain matin. M.
Cherry: C'est correct.
M. Garon: Cet après-midi, même, si c'était
possible, parce que, mardi, la session commence. On va avoir plus d'ouvrage
après ça.
M. Cherry: Oui, oui, c'est vrai.
M. Garon: D'ici vendredi.
M. Cherry: On va essayer de vous tenir occupé.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Garon: Non, mais c'est parce que, quand vous produirez
l'étude, au lieu de poser 50 questions, on la regardera.
M. Cherry: C'est plus simple, vous avez raison.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6
vérifié, sous réserve de l'obtention de l'étude.
Engagement 7.
M. Cherry: C'est une étude qui doit être
déposée, M. le Président, en juin 1994. Les
résultats de l'étude pourront avoir des effets sur la gamme des
produits et des procédés autorisés dans les plans et devis
de projets routiers. Alors, l'étude va être produite dans quelques
mois, en juin.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8.
M. Cherry: Ceci est à la suite d'un premier contrat de 80
000 $. Ceci va dans le sens de la programmation budgétaire des
technologies de l'information. Ce contrat vise particulièrement la
nouvelle répartition des ordinateurs suite à la
réorganisation.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 9.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 10.
M. Garon: C'est quoi?
Le Président (M. Charbonneau): Excusez, il n'y a pas
d'engagement 10.
M. Garon: II y en a deux autres par exemple.
Le Président (M. Charbonneau): Non, c'est parce que
j'avais... J'avais, M. le ministre...
M. Garon: II y en a deux autres qui suivent. C'est la Commission
des transports.
Le Président (M. Charbonneau): Oui, voilà.
Commission des transports du Québec Janvier
1993
M. Garon: L'engagement 1 est vérifié. Il y a le
numéro 2. Il y a deux engagements qui suivent les neuf, pour en faire
11. Vérifié également.
Le Président (M. Charbonneau): Les engagements 1 et 2 sont
vérifiés également...
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): ...ce qui met fin aux
engagements de janvier 1993. Nous passons maintenant au premier engagement de
février 1993.
Transports, secteur transports Février
M. Cherry: II s'agit là d'un des cinq projets
découlant de la réorganisation, et les travaux ont
été effectués. C'est une mise à jour des
systèmes, qu'on m'indique, M. le Président.
M. Garon: II y a beaucoup de feuilles bleues, là. Est-ce
qu'on est à l'engagement 1, 129 150 $?
Le Président (M. Charbonneau): Oui, M. le
Président... M. le député de Lévis, excusez. Vous
êtes d'ailleurs président de la commission de l'aménagement
et des équipements.
M. Garon: Puis, là, vous me remplacez.
Vérifié. Le Président (M. Charbonneau): Engagement
2.
M. Cherry: C'est un autre projet, M. le Président, qui est
relié à la réorganisation. Les travaux ont
été effectués.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 3.
M. Cherry: Ce supplément d'étude a
été relié à la décision de procéder
à une réorganisation majeure.
M. Garon: De quoi?
M. Cherry: Du ministère des Transports.
M. Garon: Vous avez fait l'étude après ou
avant?
M. Cherry: Avant, M. le Président.
M. Garon: Mais est-ce que l'étude est terminée?
M. Cherry: Oui. On m'indique que vous en auriez
déjà reçu une copie, probablement une des rares que vous
n'avez pas lues. Vous ne vous en souvenez pas.
M. Garon: C'est vrai. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4.
M. Cherry: Voir engagements 1 et 3 de février. Les travaux
sont également terminés, M. le Président.
M. Garon: Est-ce que c'est pour répondre aux questions
soulevées par le Vérificateur général que vous avez
fait faire cette étude-là? Parce qu'il parlait qu'il n'y avait
pas de suivi au ministère. Le Vérificateur général
disait que le suivi du ministère des Transports n'était pas...
qu'il n'y en avait pas, à toutes fins pratiques. Vous avez:
«Effectuer la réalisation technique des modifications au
système de suivi de la programmation et des enveloppes
budgétaires (PEB-0250) dans le cadre de la restructuration du
ministère des Transports.»
Le Président (M. Charbonneau): M. le sous-ministre, M.
Lalande.
M. Lalande (Georges): Effectivement, M. le député,
c'est dans les systèmes informatiques, qui correspondent aux engagements
1 et 2, qui ont été faits pour être capables de faire en
sorte, compte tenu de la décentralisation vers les régions, que
les systèmes de suivi de la programmation et des enveloppes
budgétaires se fassent de façon intégrée pour
être en mesure de suivre régulièrement, compte tenu qu'on a
décentralisé beaucoup vers les régions le fonctionnement
du ministère des Transports. Donc, il faut évidemment
intégrer le suivi de la programmation et des enveloppes
budgétaires. (12 h 10)
M. Garon: J'avais mis ça en place au ministère de
l'Agriculture, en 1984. C'est vrai que ça se faisait encore au crayon au
ministère des Transports. On me disait ça que ça se fait
au crayon. Le Vérificateur général, il disait qu'il y
avait même 17 % des engagements qui étaient mis dans la
programmation, qui étaient des affaires déjà
réalisées.
M. Lalande (Georges): Le ministère des Transports a fait
ses commentaires à cet égard-là. Il y a, effectivement,
pour toutes sortes de motifs, des choses qui sont mises dans la programmation,
mais il peut y avoir des études d'impact environnemental, par exemple.
Il peut y avoir des débuts de projets qui sont retardés et c'est
ça, dans bien des cas, qui fait en sorte...
M. Garon: Mais 17 %, ce n'est pas beaucoup. Ça veut dire
qu'il y en a 17 % seulement qui étaient suivis, qui étaient
réalisés dans ce qui était marqué dans la
programmation. Ce n'est pas considérable, 17 %.
M. Lalande (Georges): En fait, les 17 % qui étaient
programmés et qui n'ont pas été suivis, ça veut
dire qu'on n'a pas donné suite à cette programmation-là
pour divers motifs qui s'expliquent.
M. Garon: Moi, par exemple, quand les gens du ministère
disaient qu'élargir la route à Pintendre, ça devait
être fait cette année, je ne les ai jamais crus. Je n'ai pas
l'impression qu'il y a grand-chose qui marche, non plus. Ils nous disaient
ça. L'étude est faite?
M. Lalande (Georges): Les travaux sont terminés, oui.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie de
l'étude?
M. Lalande (Georges): Oui. Bien, c'est la réalisation...
C'est effectué. Oui, bien sûr.
M. Garon: O.K. Vérifié, conditionnellement
à...
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4
vérifié?
M. Garon: ...la réception d'une copie de
l'étude.
Le Président (M. Charbonneau): À l'obtention d'une
copie de l'étude.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement S.
M. Cherry: II s'agit d'un des services essentiels durant les mois
d'hiver. Bien sûr, c'est à cause de la présence des glaces.
Les coûts sont très fluctuants d'une année à
l'autre, dépendant de la longueur de la période
et du nombre d'usagers. C'est de 300 à 400 passagers par
année.
M. Garon: Pourquoi on fait un appel d'offres sur invitation, une
soumission sur invitation, plutôt que d'en demander à tout le
monde? Voyez-vous le résultat? Soumissions demandées: 5;
soumission reçue: 1. Aux Iles-de-la-Madeleine, ça équivaut
à... Je ne le sais pas, là. Soumissions demandées... une
reçue. Ça fait drôle. Icarus Flying Service inc, aux
îles. On sent que les gars ont du Nintendo: Icarus Flying Service. Ils
veulent que les gens des îles comprennent, je suppose, qu'ils sont
là-dedans.
M. Cherry: Je demanderais, M. le Président, à M.
Hinse de compléter la réponse.
Le Président (M. Charbonneau): M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): D'abord, on est supportés par le
service aérien là-dedans. Puis, deuxièmement, il faut
comprendre que c'est le service entre les îles et l'île
d'Entrée, en période hivernale. C'est donc quelqu'un qui est
nécessairement ou logiquement basé aux îles.
M. Garon: Mais pourquoi ne pas aller en appels d'offres? C'est
quoi le problème d'aller en appels d'offres? À part de ça,
est-ce que leur nom est correct, là? C'est un nom... Icarus Flying
Service. Pourquoi ne pas aller en appels d'offres?
M. Cherry: Je présume que, si on avait fait l'inverse,
vous poseriez la même question.
M. Garon: De quoi?
M. Cherry: Pourquoi vous l'avez fait? Pourquoi vous ne l'avez pas
fait?
M. Garon: Non, non. Ils ne vont pas en appels d'offres publics.
Le ministère des Transports est blâmé tout le temps pour
prendre tous les moyens possibles pour ne pas aller en appels d'offres publics.
Il était même blâmé par le ministre des
Approvisionnements et Services. Le député de Beauce-Sud, par
écrit, a blâmé ce ministère-là de ne jamais
aller en appels d'offres, de prendre tous les moyens détournés
pour ne pas aller en appels d'offres. On le voit encore là. Aux
îles-de-la-Madeleine, il y a 20 000 de population. Pourquoi ne pas aller
en appels d'offres? Là, on l'a fait sur invitation: une soumission
reçue.
(Consultation)
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. le ministre.
M. Cherry: On m'indique, M. le Président, le nom des
quatre autres firmes qui avaient été invitées et qui n'ont
pas soumissionné. C'était Air Satellite inc, Air BGM inc,
Grondair, de Grondin Transport inc, et Montmagny Air Service inc, plus celle
qui l'a obtenu. C'étaient les cinq qui ont reçu une invitation
d'appel d'offres et les quatre que je viens de mentionner n'ont pas fait de
réponse.
M. Garon: Les quatre autres, elles sont basées où?
Comme Montmagny Air Service, ce n'est pas évident, ça. Je vous
dis que l'aéroport de Montmagny je ne sais pas si vous l'avez vu
je n'ai pas l'impression qu'ils vont aller soumissionner aux
îles-de-la-Madeleine. Moi, je le connais, l'aéroport de Montmagny.
Alors, c'est bidon de mettre ça là. Les trois autres sont
d'où? Grondines?
M. Cherry: Grondair. C'est la compagnie Grondin Transport
inc.
M. Garon: De quel endroit? Montmagny Air Service, c'est à
Montmagny? C'est sûrement à Montmagny. Les trois autres qui n'ont
pas répondu à la soumission, elles étaient de quel
endroit?
M. Cherry: On me dit que c'est les cinq entreprises qui sont au
fichier. C'est la réponse qu'on m'indique, là.
M. Garon: Oui, mais, là, ça ne veut rien dire.
Est-ce qu'on peut avoir les noms des cinq compagnies et leur adresse...
M. Cherry: Oui.
M. Garon: ...à qui on a demandé des soumissions?
Qui dirige ça, Icarus Flying Service?
M. Cherry: Havre-aux-Maisons. C'est ça?
M. Garon: Havre-aux-Maisons. Oui, je connais ça,
Havre-aux-Maisons. Mais qui dirige cette compagnie-là? À qui
ça appartient? Il ne doit pas y avoir un grand nombre d'actionnaires
là-dedans.
M. Cherry: On va vous fournir ça. C'est la seule qui a
répondu, puis on va vous fournir ça.
M. Garon: Je veux avoir les noms des dirigeants.
M. Cherry: Icarus Flying Service.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, est-ce que
l'engagement 5 est vérifié?
M. Garon: Des renseignements.
Le Président (M. Charbonneau): Sous réserve de
l'obtention des renseignements. Engagement 6.
M. Cherry: C'est un autre service d'urgence pour la saison
hivernale. Également, fluctuation dans les coûts. C'est entre
l'île Verte et Saint-Georges-de-Cacouna, pour les périodes
d'hiver.
M. Garon: Est-ce que c'est un service qui existe depuis
longtemps?
M. Cherry: On m'informe, depuis de très nombreuses
années.
M. Garon: Ça marche.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6
vérifié?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7.
M. Garon: Mais il sert pendant combien d'heures, ce
service-là: 21 528 $? Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, à l'île
Verte, il n'y a pas beaucoup de monde là. J'ai eu l'occasion d'y aller
une couple de fois, moi, à l'île Verte, de faire le tour. L'hiver,
il ne doit pas y avoir grand monde là.
M. Cherry: Selon les chiffres qu'on m'indique, on dirait qu'il y
a 10 résidents et 20 non-résidents.
M. Garon: Dix résidents et 20 non-résidents, puis
on paie 21 528 $.
M. Cherry: Pour cette période-là, oui.
M. Garon: Pour un an, ça. Première année du
contrat.
M. Cherry: Pardon?
M. Garon: C'est la première année du contrat.
M. Cherry: L'évolution des coûts... Si ça
peut vous aider, on m'indique ceci: 1989-1990, les coûts ont
été de 6059$; 1990-1991, 26 000$; 1991-1992, 13 875 $; et
1992-1993, 14 024 $.
M. Garon: Pour faire quoi, là?
M. Cherry: Pour faire le service pour ces gens-là. Ils
vivent dans cette région-là, puis, la période d'hiver, je
pense, une des responsabilités envers les citoyens du Québec,
c'est... Les écoles, les enfants qui vont... Je présume,
là.
M. Garon: Ça coûterait moins cher d'avoir le
professeur sur l'île.
M. Cherry: Vous pensez?
M. Garon: Bien, je comprends! J'ai déjà vu
ça, moi, quand les gens m'avaient fait venir à l'île aux
Coudres. Ça aurait coûté moins cher d'avoir la
cinquième année sur l'île; ils la faisaient à
Baie-Saint-Paul. Ils payaient un taxi, ils payaient les pensions. Ça
coûtait bien plus cher que d'avoir les gens chez eux. Mais j'avais
posé la question à M. Ryan, en Chambre, et il disait que
c'était le directeur général qui était têtu.
Bien oui, mais celui qui paie, il me semble qu'il a le moyen de rendre les gens
moins têtus. C'est beaucoup d'argent pour des... (12 h 20)
Une voix: Bien oui.
M. Garon: Tu sais, des... On se demande pourquoi on est dans le
trou, là. Aïe, si chaque municipalité isolée a un
service d'hélicoptère.
M. Cherry: Je présume que c'est la façon, au
Québec, dont on traite nos gens qui habitent dans des régions
éloignées.
M. Garon: Non, non, non. M. Cherry: Ils sont
enclavés, puis... M. Garon: Ce n'est pas vrai, ça. M.
Cherry: Non?
M. Garon: Non. Vérifié. J'aimerais avoir la
«cédule» du transport par cet
hélicoptère-là, l'année de 26 000 $, parce qu'il y
a une année de 6000 $. Il y a quelque chose qui ne marche pas: une
année, ça a coûté 6000 $; l'autre année, 26
000 $. Qu'est-ce qui s'est passé, là? Il y a sûrement eu
des gens qui ont eu des jumeaux cette année-là!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: II y a quelque chose qui ne va pas, là. Une
année, c'est 6000 $; l'autre année, c'est 26 000 $; l'autre
année, c'est 21000 $. Il y a quelque chose qui ne marche pas, là.
Je ne comprends pas.
M. Cherry: On va vous donner la «cédule».
M. Garon: Moi, j'aimerais ça avoir le coût pour
chaque année et ce qu'on a transporté qui justifie des variations
aussi grandes que ça dans le transport des personnes. Ce sont des
résidents ou des non-résidents? J'aimerais savoir si ceux qu'on
transporte, ce sont des résidents ou des non-résidents. Moi, j'ai
l'impression qu'il y a des non-résidents qui sont plus influents que les
résidents. Est-ce qu'il y a moyen de savoir les personnes
transportées, dans les années de 6000 $ et de 26 000 $, et ceux
qu'on a transportés de les identifier comme résidents ou
non-résidents? C'est parce
qu'il y a un facteur qui implique une variation importante.
M. Cherry: Écoutez, on va vous fournir ces
informations-là, mais on m'indique qu'une des façons qui
découlent de la présentation, c'est que, pour 1989-1990, les 6059
$ seraient peut-être une balance d'année; pour 1990-1991, les 26
000 $ contiennent possiblement les 6000 $. Donc, si on divisait pour les deux
années, on arriverait à 13 000 $ par année, ce qui
rejoindrait, pour les années suivantes, 13 875 $, et 1992-1993, 14 024
$. C'est probablement dans la présentation, mais je vous indique que
c'est quelque chose qu'on va vous fournir.
M. Garon: J'aimerais ça, voir, moi... M. Cherry:
O.K.
M. Garon: ...le nombre de voyages faits pour des
résidents, le nombre de voyages faits pour des non-résidents.
Une voix: Si on peut les avoir. M. Garon: Ah, ça
doit être facile. M. Cherry: Quoi?
M. Garon: Puis j'ai déjà un point d'interrogation
personnel là-dessus parce que...
Une voix: On va vérifier.
M. Garon: .. .je connais des non-résidents et des
résidents qui restent là.
Une voix: On va faire la «cédule».
M. Garon: J'aimerais ça savoir combien on a
transporté de résidents et de non-résidents. À quoi
est-ce qu'on arrive? Aïe, c'est du transport, ça! Il y a 10
familles résidentes et 20 non-résidentes. Est-ce qu'on fournit
des services d'hélicoptère pour les chalets? Je me suis
posé la question, tu sais. Moi, si je m'en vais mettre mon chalet sur
une île, c'est à moi à payer; ce n'est pas aux autres
citoyens à payer. C'est simple en mosus, ça! C'est à moi
à payer ma chaloupe. Aïe, il y a des limites! On ne donne pas de
services de même à tout le monde, ce n'est pas vrai, ça.
Vous avez dit 10 familles résidentes et 20 non-résidentes. On va
fouiller ça.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement
6...
M. Garon: Ça va prendre du temps, faire la recherche?
M. Cherry: On va essayer de séparer, d'identifier les
gens, voir d'abord si l'information est disponible, identifier les
résidents, les non-résidents. Vous voulez avoir le détail
des voyages...
M. Garon: Vous n'êtes coupable de rien, M. le ministre.
Vous arrivez, là.
M. Cherry: Ah non, puis j'essaie de vous répondre...
M. Garon: Oui, oui.
M. Cherry: ...tu sais, là, le mieux que je peux et le plus
rapidement possible. Je présume que, après ça, vous
voudrez peut-être savoir, quand on a fait des voyages, si ça
incluait un résident et un non-résident sur le même voyage
ou s'il y a des voyages séparés. Je vais essayer de vous
décortiquer ça du mieux que je peux. Moi, je suis prêt
à faire ça, si ça peut vous aider, vu que vous avez l'air
d'en connaître quelques-uns.
M. Garon: Non, mais je connais les lieux. Quand vous me dites 10
familles résidentes, 20 non-résidentes, moi, je pense qu'on n'a
pas d'affaire à fournir du transport d'hiver pour les
non-résidents et leurs chalets. Je ne connais personne qui a un service
de transport parce qu'il a un chalet quelque part. Vérifié sous
réserve des renseignements.
Le Président (M. Charbonneau): Sous réserve de
l'obtention des renseignements. Maintenant, nous en sommes à
l'engagement 7.
M. Cherry: Je pense que j'en ai parlé dans mes remarques
préliminaires. C'est la recherche de sites de garages pour...
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite? M. Cherry:
...les stations...
M. Garon: Quand vous dites «assister le MTQ»,
ça veut dire quoi, ça? Est-ce qu'il y a une étude
là-dedans ou si c'est... Il y a une étude?
M. Cherry: On m'indique qu'il n'y a pas eu d'étude; c'est
de l'assistance technique qui a été fournie.
M. Garon: Mais on fournit ça comment, l'assistance
technique pour 200 000 $, «à titre de
coordonnateur-mandataire»? Comment ça marche? Est-ce qu'on
pourrait avoir une copie du contrat?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Avec le devis, une copie du contrat?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7,
vérifié sous réserve de l'obtention de renseignements.
Engagement 8, toujours de février 1993.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 9.
M. Cherry: C'est des mini-ordinateurs, c'est ça? M.
Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Ça termine la
vérification des engagements financiers pour février 1993. Alors,
nous en sommes maintenant à mars 1993. Compte tenu de l'heure,
évidemment, je suspends les travaux jusqu'à 14 heures.
(Suspension de la séance à 12 h 28)
(Reprise à 14 h 26)
Le Président (M. Charbonneau): Je déclare la
séance de la commission de l'aménagement et des
équipements ouverte. Lors de la suspension, nous étions à
l'engagement 1 de mars 1993. Oui, M. le ministre.
Réponses à des engagements en
suspens
M. Cherry: Alors M. le Président, suite aux demandes qui
nous ont été faites ce matin, j'aimerais indiquer qu'on serait
prêts à déposer... À l'engagement 9 de
décembre 1992, on nous avait demandé de fournir une copie du
mandat, je l'ai. À l'engagement 1 de janvier 1993, de fournir la liste
des études subventionnées. Alors, j'ai également la liste
en annexe. Sur l'engagement 7 de février 1993, on nous a demandé
de fournir une copie du contrat et du devis. J'ai également les
documents. Alors, je suis prêt à les déposer, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Déposez-les. Alors,
les documents sont déposés. M. le député de
Lévis.
M. Garon: Je voudrais simplement faire une mise au point parce
que, ce matin, j'ai dit que le sous-ministre était souvent absent lors
des engagements financiers. Je parlais du ministre des Transports, mais je
faisais surtout allusion au ministre délégué à la
Voirie, M. Middlemiss, où le sous-ministre était absent.
C'était plutôt à ça. J'ai peut-être dit
ça un peu général. Pour ne pas être injuste, je
voudrais dire que je me référais surtout aux engagements
financiers de la Voirie.
M. Cherry: Merci.
M. Lalande (Georges): Merci, M. le député.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, ces
précisions étant faites, nous revenons maintenant à
l'engagement 1 de mars 1993.
Mars M. Garon: Alors, mars.
M. Cherry: Dans un premier temps, M. le Président, bien
sûr, je l'ai mentionné dans mon message d'introduction, ce matin.
Les 3 000 000 $ de dépassement comprenaient, entre autres, 1 000 000 $
pour de l'ingénierie touchant les travaux d'infrastructures dans
l'emprise du CN. Également, de nouvelles activités s'ajoutent
à ce 1 000 000 $ pour le porter à 4 220 000 $. Il y a
également des plans et devis complets pour la partie des travaux qui ne
sont plus confiés au CN, mais à des sous-contractants. Il y a
également l'étude supplémentaire sur l'interférence
électromagnétique en raison des changements de 3 kV à 25
kV. Il y a la simulation dynamique de la caténaire, puis l'étude
géotechnique et de caractérisa-tion des sols pour fins d'analyse
environnementale.
M. Garon: Mais vous ne trouvez pas que le dépassement, il
est coriace? Parce qu'on dit: Un supplément de 3 220 000 $ pour porter
le coût du contrat pour réaliser les plans et devis à 6 220
000 $. C'est doublé, quasiment. Comment on a pu faire en sorte qu'il y
ait un tel supplément pour des plans et devis? Dans le fond, on le sait,
c'est le train de banlieue MontréalDeux-Montagnes. Comment
ça se fait que les coûts doublent pour les plans et devis? La
ligne, elle est déjà là.
M. Cherry: Dans un premier temps et je vais débuter
avec ça; ensuite, je demanderai au sous-ministre adjoint de
compléter la réponse l'infrastructure qu'il y avait
déjà en place en était une en bois à cause du
voltage qui était transporté là-dessus. Maintenant qu'on
passe de 3 kV à 25 kV, bien sûr, il fallait tout refaire
ça, il fallait le faire avec du béton. Donc, il fallait refaire
toute l'étude de ça. Alors, ça explique en grande partie
le pourquoi.
M. Garon: Mais ils le savaient avant de commencer, ça.
C'était connu avant de commencer, ce n'était pas nouveau. (14 h
30)
M. Hinse (Liguori): Oui, si vous permettez. C'est que, quand
ça a été donné...
Le Président (M. Charbonneau): Monsieur, excusez. Pour
fins d'identification au Journal des débats, M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): Oui. Quand ça a été
donné à la firme Canatrans-Canac, c'était dans la
perspective où le CN ferait les travaux. Alors, dans un contexte
où le CN faisait les travaux, les plans et devis qui devaient être
faits, c'étaient des plans et devis qui n'étaient pas vraiment
complets dans le sens d'aller en appels d'offres. Parce que le CN, ils sont
habitués, ils jouent là-dedans. Donc, c'étaient des plans
et devis qu'on pouvait qualifier de sommaires. Pour aller en appels d'offres,
il a fallu faire des plans et devis beaucoup plus complets. C'est une
décision qui a été prise en cours de route d'aller en
appels d'offres plutôt que de confier au CN les travaux
d'infrastructures. Alors...
M. Garon: Pourquoi?
M. Hinse (Liguori): Parce qu'on a convenu qu'il y avait des gens
sur le marché... Au départ, on ne pensait pas que le CN
accepterait de faire jouer dans son emprise par d'autres que ses
employés. Dans l'élaboration du mandat, en discussion avec le CN,
d'ailleurs, il avait été convenu d'aller en appels d'offres.
M. Garon: Le coût total des travaux devait être de
combien? Finalement, ils vont coûter combien?
M. Hinse (Liguori): Cette partie-là, le coût de
cette ligne-là, c'est de 227 000 000 $ au total c'est des travaux
qui ont commencé depuis quelques années en dollars
constants, je dis bien. En dollars courants, c'est quelque chose qui est de
l'ordre de 257 000 000 $. Finalement, quand on regarde aller, actuellement, les
travaux, ça va se terminer autour de 278 000 000 $.
M. Garon: Ça va. Est-ce qu'il y a de la surveillance ou
simplement les plans et devis? C'est sans compter la surveillance,
ça?
M. Hinse (Liguori): Tout compris, la surveillance y compris.
M. Garon: La surveillance est comprise. Ce n'est pas
marqué.
M. Hinse (Liguori): Pas dans ce montant de 3 000 000 $. Dans les
278 000 000 $ dont je vous parle, tout est inclus.
M. Garon: Non, non, mais ici, là.
M. Hinse (Liguori): Ça, c'est plans et...
M. Garon: C'est 6 220 000 $ avec un dépassement de 3 000
000 $ seulement pour les plans et devis.
M. Hinse (Liguori): Plans et devis.
M. Garon: La surveillance, est-ce qu'elle augmente dans la
même proportion?
M. Hinse (Liguori): Là, la surveillance... Ce que j'en
sais de la surveillance, il n'y aurait pas de dépassement, mais c'est
sous toutes réserves.
M. Garon: On va le voir venir plus tard.
M. Hinse (Liguori): S'il y avait de quoi, on le verrait
venir.
M. Garon: Bon, ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
M. Garon: Ah! Montréal Air Service.
M. Cherry: Alors, c'est un service essentiel...
M. Garon: Montmagny Air Service.
M. Cherry: ...en saison hivernale. 540 passagers annuellement
durant la période.
M. Garon: 540?
M. Cherry: Excusez. Entre l'île aux Grues et Montmagny.
M. Garon: 540 pendant toute la période, puis ça
coûte 154 344 $? Non, non, ça ne doit pas être ça.
540, en quelle année?
M. Cherry: La note qu'on m'indique, c'est annuellement, durant la
période.
M. Garon: Ça veut dire que ça coûterait
à peu près 100 $ par personne. C'est un voyage à peu
près de trois minutes.
M. Cherry: On m'indique que ça rejoint ce dont on parlait
plus tôt ce matin. Il y a sûrement des enfants qui vont à
l'école. Ça fait partie des zones éloignées au
Québec.
M. Garon: Le service aérien qu'on paie dure de quelle date
à quelle date? On dit: «pour les saisons 1992-1993 et
1993-1994», mais de quelle date à quelle date? Est-ce que le
service aérien... C'est une subvention spéciale. Elle est
spéciale, mais dans quel sens elle est spéciale? Puis, est-ce
qu'on subventionne pendant 12 mois ou seulement pendant quelques mois?
Seulement pendant l'hiver? C'est parce que ce n'est pas marqué.
Une voix: Du 1er décembre au...
M. Cherry: On m'indique que c'est quand le traversier
arrête. Donc, c'est environ du 1er décembre au mois d'avril.
M. Garon: Du 1er décembre au...
M. Cherry: À avril.
M. Garon: ...1er avril?
M. Cherry: Pour une période de 20 semaines.
M. Garon: Ça donne cinq mois, presque cinq mois.
M. Cherry: Sept jours par semaine, deux heures par jour.
M. Garon: c'est une moyenne de trois personnes par jour.
ça ne doit pas être des enfants qui vont à l'école.
si on additionne 20 semaines, ça veut dire 27 personnes par semaine;
ça fait quatre personnes par jour. est-ce qu'on paie le transport
à 100 % pendant l'hiver? est-ce qu'il est payé à 100 % ou
partiellement?
M. Cherry: Les gens paient 10 $, qu'on m'indique.
M. Garon: Pardon?
M. Cherry: Les gens paient 10 $, à ce qu'on m'indique
ici.
M. Garon: Puis, vous autres, vous payez...
M. Cherry: Le coût du service, ce serait 90 880 $. La
subvention du ministère, c'est 69 907 $ pour l'année
1992-1993.
M. Garon: Mais, quand on marque ici: «Autre subvention.
Subvention spéciale», c'est la première ou si c'est une
subvention additionnelle? C'est la seule ou s'il y en a d'autres?
M. Lalande (Georges): C'est une subvention qui n'est pas
normée, donc qu'on appelle «autre subvention» que ce qu'on
appelle les subventions qui sont normées. Il s'agit de cas de
«stand-by», d'urgence qu'il y a pour être capable
d'acheminer... Mais il y a d'autres personnes qui profitent aussi de ces
voyages. Quand on parle du nombre de personnes 540 passagers
annuellement durant la période, c'est les cas d'urgence
essentiellement.
M. Garon: C'est les cas d'urgence?
M. Lalande (Georges): Oui.
M. Garon: II y aurait quatre urgences par jour?
M. Cherry: C'est à peu près ça, trois qui
sont sur le «stand-by»?
M. Garon: Moi, si je vais à Montmagny et que je veux aller
faire un tour à l'île aux Grues, en février mettons,
combien ça va me coûter? 10 $?
M. Cherry: 10 $.
M. Garon: Le gouvernement va payer 90 $?
M. Cherry: Pour les résidents. Il y a une
différence pour les non-résidents?
M. Garon: C'est seulement pour les résidents ou pour les
non-résidents également?
M. Cherry: On va le vérifier. C'est ça que je
demande de vérifier.
M. Garon: C'est parce que, moi, si je décide d'aller faire
du ski de fond à l'île aux Grues, ça va me coûter 10
$ et ça va coûter 90 $ au gouvernement ou si ça va...
(Consultation)
M. Garon: C'est un avion pour remplacer le Normand 1? Vous avez
un bateau, le Normand 1, que le maire essayait de faire naviguer dans un pied
d'eau. Il s'est échoué et l'hélice a crochi, même
à son lancement, avec les journalistes dessus! Un maire a beau
vouloir...
Une voix: C'est le catamaran.
M. Cherry: Je pourrais peut-être, M. le Président,
tenter d'éclairer les questions qui sont formulées. C'est que le
transporteur fournit le service pour une rémunération
fixée au contrat. Il «charge» des frais aux usagers. Les
tarifs sont fixés par le ministère. Pour un résident
étudiant, c'est 4 $; un résident adulte, c'est 8 $; et les
autres, comme votre exemple de quelqu'un qui voudrait aller faire du ski de
fond, c'est 18,75 $. Le ministère paie au transporteur la
différence entre la rémunération fixée au contrat
et le revenu perçu des usagers. (14 h 40)
M. Garon: Le prix fixé au contrat, c'est quoi?
(Consultation)
M. Cherry: Pour la saison 1992-1993, le coût pour le
ministère a été de 69 907 $. Les usagers, eux, ont
contribué pour 20 973 $, ce qui fait le total de 90 880 $. Pour la
saison 1993-1994, celle dans laquelle on est, celle qui est prévue, bien
sûr, on prévoit des déboursés du ministère
d'environ 77 784 $, des revenus des usagers de 21 000 $, pour un coût
d'opération total d'environ 98 787 $. Donc, les chiffres qu'on voit
là, 154 344 $, c'est pour une période de deux ans. Ça
couvre 1992-1993 et 1993-1994, ce qui revient à une contribution du
ministère d'environ, comme vous avez
vu, pour la première année, 69 900 $ et, pour la
deuxième, on prévoit 77 784 $.
M. Garon: Ça augmente beaucoup comme ça. Vous avez
dit: 1992-1993, 69 000 $ pour 20 000 $. Des individus paient 20 000 $, puis le
gouvernement 69 000 $. L'année d'après, 1993-1994, c'est 21 000 $
que les gens paient, puis le gouvernement paie...
M. Cherry: 77 000 $.
M. Garon: ...77 000 $. La proportion du ministère augmente
beaucoup plus rapidement.
M. Cherry: Bien sûr, ce que, évidemment, on... Je
suis certain que vous avez bien saisi que les chiffres que je vous ai
donnés pour 1992-1993, c'est du réel. Ça, c'est ce qui est
fini de comptabiliser. Ce que je vous donne pour cette année, c'est des
prévisions...
M. Garon: Oui.
M. Cherry: ...qui, bien sûr, seront ajustées
à la fin de la saison.
M. Garon: Mais, là, ce qui était prévu,
d'après l'autorisation qu'on a ici, en 1992-1993, c'était 55 680
$, alors que vous payez en réalité 69 707 $.
(Consultation)
M. Tourigny (Yvon): C'est l'année 1992-1993: 55 000 $.
Autres, c'est pour 1993-1994: 98 000 $.
M. Garon: Je le sais, mais le ministre vient de me dire qu'en
1992-1993 le ministère a payé 69 707 $, puis les personnes, 20
000 $ et quelque chose, alors que l'autorisation budgétaire est de 55
680 $, ici, à moins qu'il n'y ait une autre autorisation
budgétaire additionnelle, ailleurs. Mais c'était marqué 55
680 $ dans les papiers qu'on a, pour 1992-1993. Le ministre vient de me dire
que le ministère a payé 69 707 $. Donc, 14 000 $ de plus que ce
qui était prévu.
M. Cherry: C'est des chevauchements d'années, je
suppose.
M. Garon: Vous avez dit la même chose dans les deux cas,
1992-1993.
Le Président (M. Charbonneau): M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): L'explication que je peux y voir, M. Garon,
c'est qu'ici il y a des années qui se chevauchent. La saison, c'est de
décembre à avril. Donc, on est, pour une partie de
l'année, dans une année et, pour l'autre partie, dans l'autre
année. Alors, pris sur une année complète, 1992-1993, le
déboursé réel du ministère, ça a vraiment
été 69 900 $, pour un coût aux usagers de 20 000 $. En
termes de prévision, 77 000 $. Bon an, mal an, c'est à peu
près ce qu'on prévoit, 77 000 $ par année, puisque le C.T.
est à 154 000 $. Donc, on prévoit, bon an, mal an, en termes de
prévision, 77 000 $. Alors, dans ce contexte-là, est-ce qu'on
atteindra moins ou plus l'an prochain? Ça va tourner autour de
ça.
M. Garon: Quand on regarde ça, c'est quelle sorte d'avion?
Il fait combien de trajets par jour?
M. Hinse (Liguori): Deux heures par jour.
M. Garon: Hein?
Une voix: Deux heures par jour.
M. Cherry: Deux heures par jour, sept jours par semaine.
M. Garon: C'est quelle sorte d'avion?
M. Hinse (Liguori): Ça doit être un quatre places
Beaver, quelque chose comme ça.
M. Garon: Ça fait assez cher. C'est 3500 $ par semaine. 70
000 $ par 20 semaines, ça fait, de subvention, 3500 $ par semaine pour
10 heures. Vous dites deux heures par jour pendant cinq jours; ça fait
10 heures. Ça fait 350 $ l'heure.
M. Hinse (Liguori): Ce n'est pas loin d'être ça.
M. Garon: Hein?
M. Hinse (Liguori): En aviation, ce n'est pas loin d'être
ça.
M. Garon: Non, non, mais écoutez. Moi, je connais le coin.
On n'est pas dans les traversiers transatlantiques; on est...
M. Hinse (Liguori): Non, non, mais, pour louer un Beaver, c'est
dans l'ordre des choses.
M. Garon: Oui, mais un Beaver, c'est combien de personnes,
ça?
M. Hinse (Liguori): Quatre. Il peut y avoir quatre passagers.
M. Garon: Ça fait 350 $ l'heure. Il me semble que c'est
beaucoup d'argent pour... Ce n'est pas loin, l'île aux Grues, hein!
M. Hinse (Liguori): Non, non, ce n'est pas loin.
M. Garon: Moi, j'ai traversé souvent en bateau, en
chaloupe, en toutes sortes d'affaires. Ce n'est pas loin, l'île aux
Grues.
M. Cherry: Bien sûr, on sait, tout le monde et je
suis certain que le député de Lévis sait ça
également que, surtout en hiver, tu dois faire réchauffer
tes moteurs bien avant. Tu sais, il y a tout l'aspect sécuritaire.
Même si le vol comme tel, on peut dire, ne dure pas nécessairement
longtemps, tu as quand même toute la période avant et l'entretien
de ça.
M. Garon: Mais, quand ils disent deux heures par jour, cinq jours
par semaine, il fait combien d'allers et retours? Ça doit être
marqué. Il transporte en moyenne quatre personnes par jour.
Une voix: D'après moi, c'est un aller et retour le matin
et un aller et retour le soir.
M. Garon: II ne doit pas faire beaucoup d'allers et retours
vide?
M. Cherry: Ça doit être un le matin, un le soir, je
suppose.
M. Garon: C'est ça.
M. Cherry: Je présume, là.
M. Garon: Mais ce n'est pas ça. Quand on dit deux heures
par jour, entre vous puis moi, pour traverser à l'île aux Grues en
avion, c'est cinq minutes. C'est collé.
M. Cherry: Mais...
M. Garon: C'est un peu plus loin que de traverser à
l'île d'Orléans.
M. Cherry: Je comprends, mais, quand même, je suis certain
que vous saisissez bien aussi que, dans des périodes de froid intense,
même si vous ne devez utiliser l'avion qu'une dizaine de minutes,
ça peut vous demander 20 à 25 minutes de préparation
avant: faire tourner les moteurs pour qu'il y ait de la chaleur dans
l'appareil. Le soir, vous avez à faire la même chose.
M. Garon: Us le sortent du garage.
M. Cherry: C'est probablement pour ça que, même si,
une fois déjà en vol, on peut dire que c'est à peine cinq
à 10 minutes, je crois qu'en aviation, au niveau sécuritaire, ils
ne peuvent pas décoller avant qu'il y ait eu une période...
M. Garon: Ah, j'ai fait ça, ces avions-là. J'ai
bien vu des gens déglacer les avions avec des bâtons de hockey.
Ah, je l'ai fait! Il n'y a pas un gars qui a fait des campagnes politiques
comme moi, de Québec à Blanc-Sablon. Je vais vous dire, j'ai vu
toutes sortes de choses. On n'est pas dans des traversées
transatlantiques.
M. Cherry: Non, ça, je suis d'accord avec vous. Quand on
parle de l'île aux GruesMontmagny, je suis d'accord, on n'est pas
dans les transatlantiques!
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du protocole
d'entente ou du contrat qui lie le ministère avec la compagnie Montmagny
Air Service?
M. Cherry: Oui. M. Garon: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 2 est
vérifié sous réserve. Engagement 3, toujours en mars
1993.
M. Cherry: Alors, le rapport de première étape est
déposé. En conclusion, le système expert est possible,
mais sera-t-il utile pour l'industrie? La fin de l'étude, M. le
Président, est prévue pour avril 1994.
M. Garon: Pardon? Je m'excuse...
M. Cherry: C'est correct, ça va. Non, non. Alors, on dit
qu'il y a un rapport de première étape qui a été
déposé. En conclusion, le système expert est possible,
mais sera-t-il utile pour l'industrie? La fin de l'étude est
prévue pour avril 1994.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 3
vérifié. Engagement 4.
M. Cherry: Le rapport a été déposé,
M. le Président. Le ministère des Transports a demandé de
compléter sur les questions de parafiscalité. Il est possible
qu'une étude complémentaire soit nécessaire, un ajustement
entre Peat, Marwick, consultants, le ministère et Price Waterhouse,
consultant du ministère des Finances qui est partenaire dans cette
étude-là. (14 h 50)
M. Garon: Bon, est-ce qu'on peut avoir une copie de
l'étude?
M. Cherry: Ce n'est pas terminé.
M. Garon: II y a un bout qui est terminé.
M. Cherry: Oui, mais on a demandé qu'il y ait des
compléments sur les questions de parafiscalité.
M. Garon: Mais le bout qui est fait, je peux en avoir une copie?
Vous dites que c'est une étude comparative de la fiscalité. Il ne
peut pas y avoir...
M. Cherry: On m'indique, à ce moment-ci, qu'elle est
incomplète. On m'indique que le rapport
complet, M. le Président, serait disponible d'ici quelque temps.
On parle de quelques semaines, possiblement.
M. Garon: O.K. Je vais en avoir une copie, à ce
moment-là?
M. Cherry: Oui. M. Garon: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 4
vérifié sous réserve de l'obtention d'une copie du
rapport. Alors, engagement 5. M. le ministre.
M. Cherry: II a été annulé, M. le
Président.
Le Président (M. Charbonneau): Annulé. Engagement
6.
M. Cherry: C'est: voir l'engagement 1 de décembre 1992.
C'est sur...
M. Garon: Ça va.
M. Cherry: Ça va?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7.
M. Cherry: C'est en prévision du remplacement des
entrepôts de sel, communément appelés les igloos. Projet
dans le cadre de l'entente Canada-Québec sur le développement des
transports. C'est un financement qui est paritaire. L'objectif, c'est de revoir
la conception, le mode d'opération et le design des installations
d'entreposage et de chargement du sel pour épandage traditionnel ou sous
forme de saumure. On en a parlé ce matin. La fin du projet, M. le
Président, est prévue pour 1995.
M. Garon: Mais quel genre d'entente c'est ça? Vous dites:
«Réaliser un projet d'évaluation de systèmes
d'entreposage et de chargement du chlorure de sodium dans le cadre de l'entente
auxiliaire CanadaQuébec sur le développement des
transports.» Il y a une entente Canada-Québec là-dessus ou
si c'est dans le cadre d'une entente générale? Je ne comprends
pas.
M. Cherry: On me dit que c'est dans le volet
«recherche». C'est ça?
M. Lalande (Georges): C'est ça. C'est une entente
générale 50-50.
M. Garon: Une entente qui finit quand?
M. Lalande (Georges): Une entente qui doit finir...
(Consultation)
M. Garon: C'est dans la nouvelle entente ou dans l'ancienne
entente? Parce que l'entente était supposée être
renouvelée...
M. Cherry: On me dit que c'est dans l'ancienne entente qui se
serait terminée à l'automne...
M. Garon: C'est ça. M. Cherry: ...1993.
M. Garon: Oui.
M. Cherry: Donc, ça faisait partie de cette
entente-là, qu'on me dit.
M. Garon: Est-ce qu'elle est renouvelée, l'entente, ou si
elle ne l'est pas encore?
M. Cherry: Elle ne l'est pas encore, qu'on m'indique.
M. Garon: Elle n'est pas encore renouvelée? M. Cherry:
C'est ce qu'on m'indique.
M. Garon: II n'y en a pas d'autres que celle-là,
Canada-Québec?
M. Hinse (Liguori): Dans le domaine de la recherche, c'est
seulement celle-là.
M. Garon: Hein?
M. Hinse (Liguori): Dans le domaine de la recherche, c'est
seulement celle-là.
M. Garon: Dans le général? M. Hinse (Liguori):
Avec le Canada? M. Garon: Oui, pour les routes. M. Hinse
(Liguori): 75 000 000 $.
M. Lalande (Georges): On en a sur la sécurité
routière. Enfin, nous sommes en train de refondre tout le
système, de revoir, dans l'ensemble, tout le système qu'il peut y
avoir d'ententes, de projets de recherche et de développement dans les
trois créneaux particuliers qu'on vous indiquait ce matin. Nous sommes
en train de tous les revoir. Donc, c'est pour ça qu'ils n'ont pas tous
été renouvelés automatiquement. On veut les regarder
à nouveau pour être capables de mieux fixer les balises de la
recherche et du développement.
M. Garon: II y en a combien d'ententes en vigueur au
ministère des Transports avec le fédéral, dans les
ententes Canada-Québec, au total, là?
M. Cherry: Je ne pourrais pas vous répondre... M.
Garon: Hein?
M. Cherry: ...immédiatement. Je ne peux pas vous
répondre immédiatement, car il faudrait que je vérifie
pour vous donner cette information-là.
M. Garon: Je peux avoir la liste des ententes qu'il y a
avec...
M. Cherry: Oui.
M. Garon: ...le point de départ et le point de...
M. Lalande (Georges): Oui.
M. Garon: Le budget prévu et le budget
dépensé, le point de départ et le point de terminaison
pour se démêler là-dedans, parce que ça va
éviter de poser des questions.
(Consultation)
M. Garon: L'entente sur l'autoroute 50, c'est celle qui
était comprise dans l'entente qui allait se terminer à l'automne?
L'autoroute 50 était comprise dans l'entente?
M. Lalande (Georges): Oui.
Le Président (M. Charbonneau): M. Lalande.
M. Lalande (Georges): Ça, M. le
député, c'est l'entente de 75 000 000 $ sur cinq ans, à 15
000 000 $ par année. C'est des ententes pour l'ensemble. On a
identifié à l'intérieur de ça... La 50 faisait
partie de ça, mais il y a d'autres projets, six ou sept projets dans
lesquels c'était inscrit. Donc, il y a 15 000 000 $ par année qui
sont distribués sur cinq ans, qui font partie de cette entente
Canada-Québec. C'est pour le développement, l'aménagement
et l'entretien du réseau routier.
M. Garon: L'entente de 75 000 000 $, c'est celle qui se termine
à l'automne?
M. Lalande (Georges): Pardon?
M. Garon: Est-ce qu'elle est terminée, cette entente de 75
000 000 $?
M. Lalande (Georges): Non. Ça, c'est sur cinq ans. C'est
la première année qui a eu lieu. Il en reste encore quatre ans
à venir, à 15 000 000 $ par année.
M. Garon: Est-ce que la 50 est dans cette entente ou dans celle
qui vient d'être terminée à l'automne?
M. Lalande (Georges): Dans celle qui commence.
M. Garon: Elle est dans celle de 75 000 000 $.
Ça a été signé quand, cette entente?
Ça n'a pas été annoncé.
M. Lalande (Georges): En novembre ou en décembre
dernier.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie de l'entente?
M. Lalande (Georges): Oui, sûrement.
M. Garon: Elle a été signée en novembre
dernier et elle n'a pas été annoncée. C'est rare!
Une voix: Le nouveau gouvernement à Ottawa n'y a pas
pensé.
M. Garon: Où je suis surpris, je vais vous dire c'est
quoi. Les élections ont eu lieu le 25 octobre, à Ottawa. On dit
qu'on a signé à partir du mois de novembre. Le gouvernement a
changé. Elle a été signée par quel gouvernement: le
gouvernement conservateur ou le gouvernement libéral? C'est parce
qu'elle n'a pas été annoncée du tout.
M. Lalande (Georges): Nous étions en discussion pendant
à peu près six mois, de part et d'autre, et c'est avant les
élections générales. C'est l'ancien gouvernement, le
gouvernement conservateur, qui a signé cette entente. Pendant la
période électorale...
M. Garon: La décision, en octobre...
M. Lalande (Georges): ...le gouvernement canadien. ..
M. Garon: ...avant novembre ou bien après les
élections? Vous dites qu'elle a été signée en
novembre.
M. Lalande (Georges): Je vous le donne sous toutes
réserves. Enfin, novembre... Je ne me rappelais pas exactement la date
des élections, mais c'est parce que ça a été
pendant la période électorale. L'annonce que vous n'avez pas vue,
c'est parce que le gouvernement canadien souhaitait ne pas faire d'annonce
publique pendant la campagne électorale. C'est probablement pour
ça que c'est passé un peu plus inaperçu. Mais, cette
entente-là, elle a été réalisée,
entérinée, discutée pendant que c'était le
gouvernement conservateur qui y était. Je pense, de mémoire,
qu'elle a été signée avant...
M. Garon: L'entente de 75 000 000 $.
M. Lalande (Georges): ...ou pendant la campagne
électorale, disons, les 75 000 000 $.
M. Garon: C'est 75 000 000 $ du fédéral ou de part
et d'autre?
M. Lalande (Georges): C'est 75 000 000 $ du
fédéral. C'est 150 000 000$ en tout. Le Québec met 75 000
000 $, le fédéral, 75 000 000 $, distribués sur cinq
ans.
M. Garon: Ils n'ont pas voulu l'annoncer parce qu'ils avaient
signé 1 000 000 000 $ avec Terre-Neuve! C'est peut-être pour
ça. Est-ce qu'on peut en avoir une copie? Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 7 est
vérifié sous réserve...
M. Garon: De la copie de l'entente.
Le Président (M. Charbonneau): ...de la copie de
l'entente. Engagement 8.
M. Cherry: La piste actuelle est en mauvais état. M.
Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Vérifié. O.K.
Engagement 9.
M. Garon: C'est quoi, ça, «le transport des liquides
en vrac sur le fleuve Saint-Laurent»?
M. Cherry: La problématique. En 1988, 18 700 000 tonnes de
produits liquides en vrac circulent sur le Saint-Laurent et sont
manutentionnées dans 30 ports du Saint-Laurent. Ceci est plus que les
canaux de Panama et de Suez réunis. Donc, il fallait, je pense,
vérifier les risques de déversement, examiner la
rentabilité et ces choses-là.
M. Garon: Est-ce qu'elle est faite, l'étude? (15
heures)
M. Cherry: Elle est prévue se terminer au mois
d'août 1994.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du devis de
l'étude?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Et de l'entente signée avec la firme? Je vous
remercie.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 9, de mars
1993, est vérifié sous réserve de l'obtention des
réponses aux questions. Alors, nous terminons ici les engagements de
mars 1993. Nous n'avons aucun engagement inscrit en avril 1993. Nous sommes
maintenant à l'engagement 1 de mai 1993.
Mai
M. Garon: Qui se lit comment? M. Cherry: L'engagement 1,
M. le Président?
Le Président (M. Charbonneau): Oui, oui, l'engagement 1,
M. le ministre.
M. Cherry: Alors, c'est un contrat avec le Fonds des services
informatiques du ministère des Communications. C'est le traitement de
l'informatique et des données de gestion des trois années
antérieures.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
M. Garon: On est à 1, là. Il y en avait un sur le
dessus de la pile, qui n'avait pas de numéro comme tel. On tombe
à 1. Vous avez remarqué qu'on a parlé du contrat qui
était sur le dessus.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 1 est
vérifié?
M. Garon: Ce n'est pas l'engagement 1. Là, on tombe
à 1.
Le Président (M. Charbonneau): Ce n'est pas l'engagement
1, là.
M. Garon: C'était, je ne sais pas quel numéro,
celui qui était sur le dessus de la pile. J'ai reconnu ce que le
ministre a dit. Il a parlé de celui qui était sur le dessus.
Engagement 1, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
M. Cherry: Alors, c'est le service de
télécommunications téléphoniques, l'informatique,
les modems, les communications écrites.
M. Garon: Engagement 2? Non, non, 2: «Subvention pour
l'organisation d'une fête "Quart de siècle"...»
M. Cherry: Ah! Je m'excuse. Je pense que c'est...
M. Garon: II y a combien de personnes qui ont atteint 25 ans de
service?
M. Cherry: Ah! Je m'excuse. Là, je vois. C'est parce que,
M. le Président, vous nous avez amenés en mai, puis c'est en
avril qu'on est. Donc, parce que vous avez appelé mai, M. le
Président, je me suis rendu en mai. Mais, le député de
Lévis, par rapport aux questions qu'il pose, je réalise que c'est
les engagements d'avril.
Le Président (M. Charbonneau): Dans mai. Moi, j'ai mai
1993, ici, engagement 2.
M. Garon: C'est avril dans mai.
Le Président (M. Charbonneau): C'est avril dans mai.
M. Garon: II faut essayer de comprendre comment ils se
comprennent. C'est avril dans mai.
M. Cherry: Donc, le nombre de jubilaires... M. Garon: Oui,
le nombre de jubilaires.
M. Cherry: ...245.
M. Garon: 245.
M. Cherry: Oui. Le nombre de montres, de cadeaux-souvenirs,
ça a coûté 27 300 $; les repas et cocktails, 29 200 $; et
d'autres dépenses pour un total de 67 700 $. Il y a eu une contribution
de la SAAQ pour 11000$. Donc, la contribution du ministère: 56 700
$.
M. Garon: 57 000 $. La SAAQ a mis 11 000 $, elle?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Ça fait 68 000 $.
M. Cherry: Parce qu'elle a des employés, bien sûr,
qui étaient...
M. Garon: Ils étaient compris dans les 245 jubilaires?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Ça veut dire que ça fait près de
300 $ par employé. Ça doit être un moyen party!
M. Cherry: Pour souligner 25 ans de contribution avec le
monde...
M. Garon: Je comprends, mais comment ça se fait que
ça coûte cher de même?
M. Cherry: Si on divise ça par année, ça ne
fait pas bien, bien cher.
M. Garon: Je comprends tout ça. C'est un peu comme les
Jeux olympiques...
M. Cherry: Ça comprend une montre aussi.
M. Garon: ...quand ils disent que la piste va arriver dans le
fleuve, mais que, sur 700 000 000 $, ce n'est pas grand-chose, 25 000 000 $!
Mais, moi, comme je ne suis pas encore blasé de la vie, 300 $ pour un
party, je me dis que c'est un gros party.
M. Cherry: Ça comprend la montre, également, le
cadeau. Ça comprend la montre.
M. Garon: Quelle sorte de montre? M. Cherry: II demande la
sorte, là.
M. Garon: 57 000 $ du ministère des Transports, 11 000 $
de la SAAQ, ça fait 68 000 $; divisé par 245, ça fait
près de 300 $.
M. Cherry: Évidemment, il faut souligner aussi que,
même si vous avez 245 jubilaires, pour les gens qui reçoivent, le
très grand nombre de ces gens-là sont accompagnés, ce sont
leurs conjoints et conjointes. Donc, il faut penser que ça s'adresse
à l'ensemble de ces gens-là.
Une voix: Ça fait 276 $ par famille.
M. Cherry: C'est ça, 276 $ par famille pour souligner 25
ans de contribution.
Une voix: De loyaux services.
M. Garon: C'est un peu comme les gens... De la manière
dont le premier ministre actuel veut les mettre dehors, c'est un peu comme la
dernière cigarette avant la mort. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 3.
M. Cherry: Le rapport de la phase I a été
déposé en juillet 1993. Corrections suite aux commentaires du
ministère des Transports, le rapport final a été
déposé en décembre 1993. Le rapport fournit une
méthode de calcul qui sera applicable à l'évaluation des
scénarios développés dans le «Plan de transport de
Montréal», centralisation modale, étalement urbain.
M. Garon: Contrat négocié. Avec qui on a
négocié à l'Université de Montréal? Qui fait
l'étude? L'Université de Montréal, c'est gros.
Une voix: Engagement 3?
M. Cherry: Oui, engagement 3. On va regarder ça.
Le Président (M. Charbonneau): M. Hinse. M. Hinse
(Liguori): Attendez un petit peu.
M. Cherry: II est en train de retracer l'information, M. le
Président. On m'informe, M. le Président, que c'est M. Michael
Florian, qui est le directeur du Centre de recherche...
M. Garon: De quoi?
M. Cherry: ...de l'Université de Montréal.
M. Garon: Le Centre de recherche, il y en a rien qu'un à
l'Université de Montréal? Vous avez dit «le» Centre
de recherche de l'Université de Montréal. Il doit y en avoir
plus...
M. Cherry: Sur les transports, bien sûr.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du devis?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Le rapport, est-ce qu'il a été fait?
M. Cherry: II y a un rapport qui a été
déposé en juillet 1993. Le rapport final a été
déposé en décembre 1993.
M. Garon: Est-ce que je pourrais en avoir une copie?
M. Cherry: Oui. M. Garon: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 3 est
vérifié sous réserve de l'obtention de la copie du devis
et du rapport. Engagement 4.
M. Cherry: Alors, les résultats sont attendus dans
quelques semaines, M. le Président. Pour le volet rail, nous avons un
projet de rapport entre les mains. Consultants Canarail: «Données
complètes sur le transport ferroviaire et sa
problématique». Pour le volet routier, le consultant BBL effectue
un sondage, la banque de données est montée. Le tout sera
prêt à la fin du mois d'avril. Pour le volet modalisation, le
cadre est prêt. On attend les résultats du volet route pour
appliquer le modèle. La façon dont se départagent les
coûts: le ministère des Transports, 40 000 $; la Communauté
urbaine de Montréal, 170 000 $.
M. Garon: Est-ce qu'on peut en avoir une copie?
M. Cherry: Oui. M. Garon: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 4 est
vérifié sous réserve de l'obtention d'une copie du
rapport. Engagement 5.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Cherry: C'est une association sans but lucratif existant
depuis 1997, d'intérêt public, qui défend le transport
collectif. Jusqu'en 1987, le ministère des Transports versait 5000 $
annuellement. Ils ont ouvert une permanence, ce qui a justifié
l'augmentation de la subvention. En 1993-1994, on a accordé 45 000 $.
(15 h 10)
M. Garon: Est-ce que vous êtes les seuls qui les
subventionnent? Combien reçoivent-ils de subventions au total?
M. Cherry: Je serais porté à vous répondre
d'instinct que le gouvernement fédéral doit contribuer, mais je
ne peux pas vous donner ça.
M. Garon: Ou d'autres? Mais combien ils reçoivent de
subventions au total? Quand vous leur en donnez, vous devez vous
enquérir de combien ils en reçoivent et s'ils en reçoivent
d'autres ministères comme l'Environnement ou d'autres. Est-ce qu'il y a
d'autres ministères du gouvernement du Québec et combien
reçoivent-ils des différents ministères du gouvernement du
Canada?
M. Cherry: C'est quelque chose qu'on va vérifier, puis...
Ah, on m'indique qu'ils en reçoivent des autres.
M. Garon: Des autres?
M. Cherry: C'est marqué «autres», mais on n'a
pas le détail: 55 000 $.
M. Garon: Autres ministères du gouvernement du
Québec?
M. Cherry: On va vérifier. Je pense que c'est ma
première réponse.
M. Garon: Oui.
M. Cherry: D'après les informations qu'on reçoit,
ce seraient des fonds fédéraux pour 55 000 $, mais on va
l'approfondir pour vous fournir une réponse complète.
M. Garon: Moi, j'aimerais savoir s'ils reçoivent d'autres
subventions du gouvernement du Québec...
M. Cherry: Du Québec, O.K.
M. Garon: ...quels que soient les organismes. Puis, est-ce que je
pourrais avoir une copie du protocole d'entente? Oui?
M. Cherry: Oui, oui.
M. Garon: Avec eux. Deuxièmement, est-ce que vous avez
l'intention de les subventionner également l'an prochain? L'année
se termine, là. Dans un mois, ça va être fini.
M. Cherry: On m'indique, M. le Président, que, quand les
crédits seront autorisés, il y aura une «provision»
chez nous pour continuer à subventionner l'organisme. C'est un
organisme, comme je le disais tantôt, qui est bien reconnu,
accrédité, qui existe depuis de nombreuses années et dont
le travail est bien connu. Ses interventions sur la place publique, pour le
transport en commun, c'est bien connu.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 6 est
vérifié moyennant l'obtention du protocole d'entente. Alors, nous
passons maintenant aux engagements financiers de mai dans mai.
M. Cherry: Mai dans mai.
Le Président (M. Charbonneau): Mai dans mai.
M. Cherry: Bravo, mon Président!
Le Président (M. Charbonneau): M. le ministre, on se
comprend bien?
M. Cherry: Très bien.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 1.
M. Cherry: Alors, c'est un contrat avec le Fonds des services
informatiques du ministère des Communications. C'est le traitement
informatique des données de gestion. Dans les trois années
antérieures, le coût était de 190 000 $.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 2.
M. Garon: Quel était le montant l'année d'avant
pour les services de télécommunication? Là, vous demandez
7 250 000 $. Quel était le montant en 1992-1993?
M. Cherry: En 1992-1993, 694 200 $. M. Garon: Non,
non.
Le Président (M. Charbonneau): À l'engagement
2.
M. Cherry: Ah, vous êtes à l'engagement 2 ou 1?
M. Garon: Oui.
M. Cherry: 2. Ah, excusez. En 1992-1993, c'était 7 300 000
$.
M. Garon: Puis, vos prévisions pour l'an prochain?
M. Cherry: En 1993-1994, c'est 7 400 000 $ qui sont
prévus.
M. Garon: Comment ça se fait? Vous dites que vous
êtes dans une réforme administrative: la moitié des routes
n'appartiennent pas au ministère, puis le compte monte? Les gens vont
moins téléphoner avec tous les fonctionnaires qui ne seront plus
là, et le compte monte.
M. Cherry: Oui, bien sûr. Il faut rappeler que, l'ensemble
de ça, ça couvre la téléphonie, l'informatique, les
modems, les communications écrites, les fax bélinos, je
pense, qu'il faut dire, le vrai terme français et les
radiocommunications.
M. Garon: Sauf qu'il y a 30 000 kilomètres qui ne
dépendent plus du ministère. Plus de la moitié des routes
qui appartenaient au ministère, maintenant, sont aux
municipalités. Ça doit paraître dans les frais de
téléphone.
M. Lalande (Georges): Mais la réorganisation
administrative s'étale sur trois ans. C'est vraiment dans trois ans
qu'on va avoir tous les bénéfices qu'on est en train de recibler
à l'heure actuelle.
M. Garon: Est-ce qu'il y en a un petit peu? Il n'a pas l'air d'y
en avoir du tout. Le compte de téléphone va passer de 7 250 000 $
à 7 400 000 $.
M. Lalande (Georges): Mais vous n'avez pas juste le
téléphone. Il y a l'informatique. Les modems, qui sont des
communications, y sont intégrés, puis les...
M. Garon: Les modems, c'est des fax, au fond. M. Lalande
(Georges): Oui, mais c'est plus que
ça aussi. C'est ça aussi. Effectivement, vous avez... Je
pense qu'à l'heure actuelle c'est difficile de mesurer, dans un an, les
effets qu'il va y avoir. C'est bien plus la deuxième et surtout la
troisième année.
M. Garon: C'est parce qu'on n'en voit pas.
M. Lalande (Georges): Après ça, de façon
récurrente.
M. Garon: C'est difficile de mesurer. Moi, le seul instrument de
mesure, c'est: Combien ça coûte? Le reste, à mon avis,
c'est du placotage. Mais, si ça coûte 7 250 000 $ et que ça
passe à 7 400 000 $, je veux dire, on a une grosse réforme, on
met du monde dehors, des petits employés, sauf que le coût
augmente. Le monde téléphone plus qu'avant, alors qu'on a la
moitié moins de routes. Les routes sont transférées, les
routes ne sont plus là. Alors, pourquoi les gens auraient besoin de
téléphoner autant aux municipalités s'ils n'ont plus la
charge des routes?
M. Lalande (Georges): C'est-à-dire qu'on a
accentué, dans une première année, le transfert de
mouvements. C'est des transferts accélérés. Les
communications avec les municipalités pourraient faire un transfert en
douceur, le plus possible, à l'intérieur de ça. Donc, la
première année, encore une fois, il y a même un certain
éclatement au niveau des communications. La deuxième...
M. Garon: Si je comprends bien, c'est que vous appliquez la
devise «Faire plus avec moins»: plus de téléphones
avec moins de fonctionnaires!
M. Lalande (Georges): Alors, c'est des fonctionnaires qui vont
être plus efficaces.
M. Garon: Ils parlent. Écoutez, ça augmente. Moi,
j'aurais pensé que ça aurait baissé, ici, à 5 000
000 $, quelque chose comme ça, au moins. Je me dis: Si la moitié
des routes ne dépendent plus du ministère, comment ça se
fait que les comptes de téléphone augmentent? En tout cas,
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 3.
M. Cherry: L'engagement 3, c'est un ajout de 147 368 $. C'est
pour le service d'autobus supplémentaire qui a été
organisé par le Conseil intermunicipal de transport du sud-ouest durant
la crise amérindienne. C'est une entente avec le ministère des
Transports pour défrayer la perte de... Des dépenses vraiment
associées à la fermeture du pont Mercier.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4.
M. Cherry: C'est un projet qui est reconnu prioritaire. C'est la
décision 88148 du Conseil des ministres. Terminus de rabattement des
lignes d'autobus de la couronne nord-est. Le ministère des Transports
défraie 75 % des coûts en vertu du programme d'aide aux
immobilisations.
M. Garon: Est-ce qu'il a payé aussi pour le terminus qui
vient d'être inauguré à Québec, le terminus
d'autobus intermodal à Québec?
M. Cherry: Celui qui a été inauguré hier?
Celui qui a débuté hier, c'est à celui-là que vous
vous référez?
M. Garon: Oui.
M. Cherry: J'ai vu ça, ça a été
inauguré hier.
M. Garon: À peu près tous les employés, tous
ceux qui étaient là avant ont été mis dehors. Ils
n'ont pas été engagés. Il y en a seulement quatre qui ont
été engagés.
M. Cherry: Vous parlez du terminus Voyageur, vous?
M. Garon: Oui.
M. Cherry: Non, ça, c'est privé. On n'est pas
impliqués là-dedans.
M. Garon: Non, mais le terminus a été bâti
par la ville de Québec, hein?
M. Hinse (Liguori): Zéro subvention.
M. Garon: Vous n'avez pas de subvention là-dedans?
M. Hinse (Liguori): Aucune. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4,
vérifié. Nous sommes toujours en mai. Engagement 5.
M. Cherry: L'étude cherche à déterminer, M.
le Président, s'il est plus rentable d'investir dans des autobus dont
l'âge utile passerait de 12 à 16 ans plutôt que d'acheter un
nouvel autobus pour remplacer les autobus de 12 ans. Actuellement, l'âge
de 16 ans est le critère inscrit dans le programme d'aide aux
immobilisations pour remplacer les autobus. Alors, il y a un rapport
déposé. L'Association du transport urbain du Québec doit
formuler ses commentaires.
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite?
M. Cherry: C'est l'Association du transport
urbain du Québec qui l'a dans les mains et elle doit formuler ses
commentaires.
M. Garon: Vous n'avez pas de copie, vous autres?
M. Cherry: Pas encore. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 5 de mai est
vérifié. Nous avons maintenant six engagements pris par la
Commission des transports du Québec, toujours en mai 1993.
Commission des transports du Québec
Avril M. Garon: Le premier est vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Excusez, M. le
député de Lévis. Six engagements pris par la Commission
des transports du Québec, au cours du mois d'avril 1993. Engagement
1.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Vérifié.
Engagement 2. (15 h 20)
M. Garon: On dit: «Fonds spécial du gouvernement.
Entente reliée aux publications des avis de la Commission des transports
du Québec dans les quotidiens: 295 000 $.» Dans quels quotidiens,
ces avis? Y a-t-il des ententes? Le montant de 295 000 $ se divise entre quels
quotidiens?
M. Cherry: On m'indique que c'est dans le journal Le Devoir,
M. le Président.
M. Garon: À 100 %?
M. Cherry: à 100 %, c'est ce qu'on m'indique.
M. Garon: Ah! Pour tout le Québec?
M. Cherry: Oui. Selon les informations qui me sont fournies, M.
le Président, ce serait le seul journal qui circule partout à la
grandeur du Québec. C'est ce dont on m'informe.
M. Garon: Oui, je comprends. Alors, pourquoi on me donne comme
information, ici, une fausse information: «Entente reliée aux
publications des avis de la Commission des transports du Québec dans les
quotidiens», au lieu de marquer dans le journal Le Devoir? C'est
pour les camionneurs, les avis? Est-ce que vous avez fait une étude pour
voir l'indice de lecture du
Devoir par les camionneurs? C'est une aide financière
déguisée, en réalité.
Le Président (M. Charbonneau): M. Gravel, le
président de la Commission des transports du Québec.
M. Gravel (Louis): Alors, je suis nouvellement en poste, mais les
études me révèlent qu'en 1988 c'est une entente qui a
été conclue avec le journal Le Devoir parce qu'il s'est
avéré, après une étude qui a été
effectuée, que c'était la façon la plus économique
de procéder ainsi. Si on prend, par exemple, ce qui s'est produit cette
année, cette année, nous avons eu des revenus d'environ 400 000 $
provenant des transporteurs, alors que le coût s'est avéré
de 350 000 $, ce qui fait une forme d'autofinancement et qui permet aux
transporteurs de bénéficier d'un avantage au niveau des
coûts de revient lorsqu'ils doivent publier leurs demandes.
Alors, la Commission prend l'argent pour les frais d'inscription et pour
les frais de publication, et elle s'occupe de l'ensemble, ce qui apporte un
avantage d'à peu près 50 % aux transporteurs qui font des
demandes auprès de la Commission.
M. Garon: Oui, mais le but, c'est que le monde en prenne
connaissance ou bien de subventionner Le Devoir? C'est ça, la
grosse question, en réalité. L'avis, là...
M. Gravel (Louis): Le but de l'avis est inscrit dans les pouvoirs
réglementaires et c'est de le publier aux fins que l'ensemble de la
population soit au courant de toute demande qui est inscrite auprès de
la Commission.
M. Garon: À ce moment-là, vous allez publier dans
Le Journal de Québec, puis dans Le Journal de Montréal.
C'est un journal qui est lu. Le Devoir, ce n'est pas lu dans les
régions. Il ne faut pas se conter d'histoires.
M. Gravel (Louis): On m'informe que les associations, à
cette époque, ont été consultées et qu'elles sont
en accord avec cette entente. Aussi, nous avons une étude de prix qui a
été faite. Si on prend, par exemple, le journal Le Devoir,
le coût est de 2,92 $, alors que, dans La Presse, c'est 9,84
$, Le Soleil, 5,95 $. Le Journal de Montréal et Le Journal de
Québec ne sont distribués que dans une partie du territoire
du Québec, et il faut additionner 6,40 $ pour Le Journal de
Montréal et 3,05 $ pour Le Journal de Québec.
Si on examine l'alternative des hebdos régionaux, le coût
est de 0,50 $ à 1,25 $. Maintenant, en ce qui concerne les hebdos
régionaux, il faut penser que, par exemple, lorsqu'on veut publier dans
la région de Montréal, avec les hebdos, il faudrait aller
auprès de 15 hebdos. Si on prend, par exemple, le cas d'un demandeur de
permis de camionnage en vrac, eh bien, dans les 15 hebdos, ça
reviendrait à un coût de 945 $, alors
qu'actuellement il en coûte à un transporteur 110 $. La
Commission ne fait pas d'argent avec cela; elle agit comme intermédiaire
dans le but de diminuer les coûts et d'améliorer le service
à la clientèle.
M. Garon: Mais avez-vous fait une enquête pour voir combien
de camionneurs en vrac sont abonnés au Devoir?
M. Gravel (Louis): Nous n'avons pas d'enquête à cet
égard-là, sauf que le journal Le Devoir est
distribué à la grandeur du Québec et il est
accessible.
M. Garon: Non, non. Je comprends ça, mais le but, c'est
quoi? C'est que l'avis soit lu ou de subventionner Le Devoir? Si on veut
subventionner Le Devoir, qu'on le subventionne, sauf que le but, c'est
que le monde soit au courant. Ce n'est pas vrai qu'à la grandeur du
Québec, c'est en annonçant dans Le Devoir que le monde est
au courant. Ce n'est pas vrai. Il ne faut pas se conter d'histoires, tu sais.
Quel est le tirage? D'ailleurs, vous ne voulez pas me répondre. Si vous
aviez fait une enquête pour voir ce qui était utile... Alors, vous
savez combien il y a de camionneurs abonnés au Devoir ou vous ne
le savez pas? Quelle enquête vous avez faite, quelle étude vous
avez faite pour montrer que c'était ça qui était le plus
utile?
M. Gravel (Louis): Bien...
M. Garon: Ça coûte moins cher, c'est
évident.
M. Gravel (Louis): À cette époque...
M. Garon: Si vous êtes abonné, dans le journal
paroissial, chez nous, ça va vous coûter encore moins cher!
M. Gravel (Louis): Ce que je peux vous dire, M. le
Président, c'est que...
Une voix: Est-ce que vous comparez Le Devoir à un
journal paroissial?
M. Garon: Non, mais, dans les régions, ce n'est pas un
journal qui est très lu par la clientèle à laquelle il
s'adresse. C'est ça que je veux dire, tout simplement. Si on veut aider
Le Devoir, c'est une affaire, sauf que, si on a des avis de la
Commission des transports qui s'adressent aux camionneurs, on ne me fera pas
croire que c'est en les publiant dans Le Devoir qu'on avise les
camionneurs ou la population en général. Moi, je pense qu'on
mélange des pommes et des éléphants. Ce n'est même
pas des pommes et des carottes, c'est encore plus loin que ça. Pourquoi?
Parce que ce n'est pas un journal qui est vraiment lu dans l'ensemble du
Québec, alors qu'on s'adresse à des camionneurs artisans.
Qu'est-ce que vous en pensez, M. Charbonneau? Vous avez été
camionneur, vous.
Le Président (M. Charbonneau): Chauffeur de taxi;
chauffeur...
M. Garon: Chauffeur de taxi?
Le Président (M. Charbonneau): Aussi.
M. Garon: Les avis de la Commission des transports du
Québec s'adressent à qui? Est-ce que la façon de faire
ça, c'est qu'on les avise vraiment de cette façon-là? Si
on veut aider Le Devoir, c'est une autre affaire. C'est une autre
affaire complètement différente, d'aider un journal. Ça,
c'est une autre affaire. Mais, si on veut aviser le monde, moi, je pense que...
Est-ce que je pourrais avoir une copie de l'étude? Est-ce que vous avez
fait une étude là-dessus?
M. Gravel (Louis): Nous avons une étude fragmentaire qui a
été faite récemment. Maintenant, nous sommes en train de
poursuivre une étude, M. le Président, dans le but de poursuivre
les vérifications à savoir s'il ne serait pas approprié de
modifier certaines réglementations afin d'atteindre un objectif plus
économique. Mais, à cette étape-ci, les études que
nous avons faites révèlent que l'alternative utilisée
présentement répond aux besoins des associations de transporteurs
et aux consultations qui ont été faites. Actuellement, nous
poursuivons un programme de réalignement et de planification
stratégique, et nous procédons à la révision des
désirs des transporteurs. Nous verrons à prendre les mesures
appropriées...
M. Garon: Non, non.
M. Gravel (Louis): ...à la fin de cette
procédure-là.
M. Garon: La question que je vous demande: Vous publiez pour les
associations ou bien pour les camionneurs? Si vous publiez pour les
associations, écrivez-leur une lettre, ça va coûter moins
cher.
M. Gravel (Louis): Dans...
M. Garon: Est-ce que vous publiez pour les camionneurs ou pour
les associations? Ne nous contons pas d'histoires, le monde veut entendre la
vérité. Ils sont écoeurés de payer pour des
affaires qui ne mènent nulle part.
M. Gravel (Louis): Nous publions parce que c'est inscrit dans les
dispositions réglementaires, M. le Président.
M. Garon: Vous visez quoi, à mettre qui au courant?
M. Gravel (Louis): Nous visons le public en
général.
M. Garon: Bon.
M. Gravel (Louis): Mais nos clients, nos premiers clients sont
les transporteurs québécois. Ces derniers ont été
consultés avant que nous établissions cette
procédure-là, qui existe depuis 1988...
M. Garon: Bon, 1988.
M. Gravel (Louis): ...à peu près.
M. Garon: À peu près ou en 1988?
M. Gravel (Louis): Vers 1988. Je m'excuse, là. Ici, je
peux... C'est 1988-1989, exactement.
M. Garon: Bon. Est-ce que je peux avoir une copie de
l'étude?
M. Gravel (Louis): Oui, nous pouvons vous déposer une
copie de l'étude. En fait, nous avons deux documents que nous pourrons
vous produire.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir aussi les documents des
consultations que vous avez menées? Vous avez fait des consultations
auprès des associations de camionneurs et des...
M. Gravel (Louis): Je peux vérifier.
M. Garon: ...gens qu'on vise, de la clientèle
visée. Alors, j'aimerais avoir les documents de consultation que vous
avez envoyés aux gens visés et les réponses qu'ils vous
ont données en disant de prendre Le Devoir, que c'était le
meilleur véhicule.
M. Gravel (Louis): On m'informe que les consultations ont
été effectuées par téléphone, et on
devrait...
M. Garon: Ah.
M. Gravel (Louis): ...les retrouver dans la documentation de
l'époque, soit vers les années 1988-1989.
M. Garon: Est-ce que l'entente signée avec Le Devoir
est pour plusieurs années?
M. Gravel (Louis): Elle est signée avec le
ministère des Communications, placement médias, sur une base
annuelle.
M. Garon: Une base annuelle.
M. Gravel (Louis): C'est-à-dire une fois et elle se
renouvelle automatiquement, à moins de «cancella-tion».
C'est l'information qu'on me donne.
M. Garon: Vous ne pensez pas que ça aurait
été meilleur marché d'avoir un abonnement, par exemple,
à une section dans la Gazette officielle? Ça aurait
peut-être bien coûté meilleur marché. (15 h 30)
M. Gravel (Louis): Antérieurement, M. le Président,
jusqu'en 1988, nous avons eu un bulletin et, précédemment, la
Gazette officielle. En 1977-1978, il en coûtait à la Commission
404 858 $ pour aller au bulletin de la Commission, en 1987-1988,
dernière année, à 263 244 $ qu'il en coûtait
à la Commission, alors qu'actuellement la Commission, dans
l'opération, arrive à un coût de revenus et de
dépenses à peu près équivalent.
M. Garon: Oui. Mais, depuis la déréglementation, il
y a pas mal moins d'avis qui sont publiés. On compare des pommes avec
des oranges. Aujourd'hui, avec la déréglementation, quand vous
demandez un permis, pas besoin de faire les publications qu'il y avait dans le
temps.
M. Gravel (Louis): J'en conviens, M. le Président, sauf
qu'en 1977-1978 nous parlons de 404 858 $ et, en 1987-1988, de 263 244 $ pour
le bulletin qui était l'équivalent de la Gazette officielle
en 1977-1978. Je comprends, à l'analyse de l'évolution, qu'on
tient compte du facteur déréglementation dans cette
évolution des prix de publication de cette époque, qui
était un coût net au gouvernement, là, si on peut employer
l'expression, parce qu'il n'y avait aucun apport de revenus, alors que, depuis
1988-1989, on a un apport de revenus qui vient autofinancer les coûts de
publication. Ces coûts de publication sont au meilleur coût avec
Le Devoir, tout en atteignant les objectifs réglementaires. C'est
la raison pour laquelle, après analyse à cette époque et
diverses vérifications qui ont été faites par la suite,
nous avons maintenu cette coutume que nous sommes prêts à
réévaluer et que nous réévaluons
présentement dans le cadre du plan de réalignement et de
planification stratégique que nous faisons présentement.
M. Garon: Alors, est-ce qu'on pourrait avoir une copie, donc, de
toutes ces études-là démontrant ce que vous venez
d'affirmer?
M. Gravel (Louis): Oui, M. le Président, il nous fera
plaisir de vous faire parvenir les copies de toutes ces études.
M. Garon: II y a combien d'avis par année qui sont
publiés?
M. Gravel (Louis): Oh, c'est un avis par semaine, au moins, dans
le journal Le Devoir et tous ces avis sont regroupés. Nous avons
quelque 11 000 demandes qui sont introduites auprès de la Commission par
année. Il y en a certaines qui nécessitent des publications.
Je
n'ai pas les statistiques ici avec moi, mais ces avis sont
publiés dans le journal Le Devoir une fois la semaine à
raison de 52 fois par année. Plus quelques avis dans les hebdos
régionaux, lorsque, dans le domaine de l'autobus, par exemple, nous
allons siéger ou que nous traitons des affaires qui touchent des
régions plus éloignées, afin de mieux informer le
public.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 2 est
vérifié sous réserve de l'obtention des documents
demandés. Alors, nous sommes à l'engagement 3.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Vérifié.
Engagement 4.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 5.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, toujours au niveau
de la Commission des transports du Québec, nous avons deux engagements
pris par la Commission au cours du mois de mai 1993. Alors, j'ai ici
l'engagement 1.
Mai
M. Garon: Est-ce que c'est un renouvellement de contrat au
même endroit, ça, rue Sherbrooke, à Montréal, 682
000 $, par la Société immobilière, ou s'il y a un
changement d'adresse?
M. Gravel (Louis): Alors, M. le Président, en ce qui
concerne 505, rue Sherbrooke à Montréal, c'est actuellement le
même contrat, sauf qu'en août prochain nous
déménagerons au 440, René-Lévesque ouest. À
ce moment-là, nous aurons une réduction de la superficie, une
diminution de coût d'environ 175 000 $ pour la première
année.
M. Garon: Vous déménagez dans quel
édifice?
M. Gravel (Louis): Je ne sais pas le nom de l'édifice,
mais c'est le 440, boulevard René-Lévesque ouest, à
Montréal.
M. Garon: 440 ouest. Engagement 2: «Contrat concernant
l'entente d'occupation no 05892 au 5500, boulevard des Galeries,
Québec». Superficie locative, 2602 m2, 499 756 $.
Est-ce que c'est le même endroit depuis plusieurs années?
M. Gravel (Louis): Oui, nous sommes à notre
cinquième année de bail. Actuellement, nous sommes à
réévaluer nos besoins et nous entrerons dans la phase de
renégociation du bail.
M. Garon: Là, il y a une augmentation de combien par
rapport à l'an dernier, pour l'année...
M. Gravel (Louis): À venir?
M. Garon: Non. Pour cette année-là, là. On
demande 500 000 $ ou 499 000 $ pour l'année... On ne dit pas pour quelle
année. Mais, par rapport à l'année d'avant, quel est le
changement de prix?
M. Gravel (Louis): Actuellement, en 1993-1994, nous lisons 499
756,44 $; en 1992-1993, 484 466,28 $.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 2 est
vérifié. Ceci termine les engagements financiers de mai 1993.
Nous n'avons aucun engagement de la Commission des transports du Québec
pour juin 1993 toujours. Nous passons maintenant aux engagements de juin en
juillet 1993. Nous avons cinq engagements pris au courant du mois de juin et
qui sont listés dans les documents de juillet 1993.
Transports, secteur transports
Juillet M. Garon: Alors, engagement 1...
Le Président (M. Charbonneau): Ça va, M. le
ministre?
M. Cherry: Oui. Pouvez-vous m'indiquer quel est le...
Le Président (M. Charbonneau): Oui, je suis en...
M. Cherry: ...titre du premier engagement, juste pour m'assurer
que...
Le Président (M. Charbonneau): Oui, engagement 1:
«Effectuer l'entretien des logiciels...»
M. Cherry: «Sous licence Tempus Share et Tem-pus
Transfer»?
Le Président (M. Charbonneau): Oui, M. le ministre.
M. Cherry: Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Montant: 25 000$.
M. Cherry: O.K. Alors, c'est un projet d'entretien de logiciels.
Il s'agit du seul fournisseur...
Le Président (M. Charbonneau): C'est
vérifié. C'est vérifié, M. le ministre.
M. Cherry: O.K. Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 2.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 3.
M. Garon: «Supplément pour porter à 247
458,70 $ le coût du contrat pour effectuer une étude de
faisabilité technique et financière en vue de
l'amélioration du service maritime entre Rivière-du-Loup et
Saint-Siméon, de solutionner la problématique du manque de
capacité du navire et de la saisonnalité du service et d'analyser
les besoins d'un second point de service sur la rive nord du Saint-Laurent, 50
640,70 $.» Une étude de 250 000 $. Ça, c'est le même
ministère qui avait peur de donner le permis Trois-PistolesLes
Escoumins parce qu'il avait peur de les subventionner. Il a été
obligé de les subventionner, mais, là, il les subventionne
à la planche. Le député du Saguenay se rappelle de
ça. Je pense qu'il était allé manifester en leur faveur
dans son comté, du côté nord. Je ne parle pas de la
même. Mais, là, dans ce cas-ci, on dit: C'est
Rivière-du-LoupSaint-Siméon pour un traversier, je pense,
qui est propriété d'une compagnie de Terre-Neuve, si ma
mémoire est bonne?
M. Maltais: Oui.
M. Garon: Alors, pourquoi on avait peur de subventionner celui de
Trois-PistolesLes Escoumins alors que, pour celui-là, on dit 250
000 $ juste pour étudier un peu son affaire?
M. Maltais: C'est une raison. D'abord, ils n'avaient jamais
demandé de subvention, Trois-PistolesLes Escoumins. Ce qu'ils
demandaient, c'était le permis d'opérer.
M. Garon: C'est ça. Je sais, oui.
M. Maltais: Je suis allé quatre fois devant la
Commission, puis, la dernière fois, j'ai menacé de leur
casser chacun une jambe, puis on a eu le permis. C'est la seule façon
dont ça a marché. Parce qu'ils s'occupaient des problèmes
financiers alors qu'ils devaient s'occuper des besoins du traversier. Us n'ont
pas d'affaire à regarder les bilans. L'entreprise va très bien.
Ils n'ont pas besoin de financement. Sauf que
Rivière-du-LoupSaint-Siméon, ça appartient à
Clarke anciennement, là, mais je ne vois pas pourquoi on les
subventionnerait pour se faire faire un nouveau navire. C'est à eux
autres... C'est un service. Honnêtement, si on doit subventionner
quelqu'un, c'est peut-être Tadoussac, faire faire une étude sur le
troisième bateau que ça va prendre, mais pas
Rivière-du-Loup Saint-Siméon. De toute façon, il ne
marche même pas l'hiver; il est gelé bien dur depuis le 15
décembre. Ça fait qu'on pourrait s'en passer, de celui-là.
(15 h 40)
M. Garon: Vous voyez, le député de Saguenay, ce
qu'il dit, on dit la même chose, au fond. Les fonctionnaires, le
ministère je m'imagine que, le ministre, on lui a dit ça
ne voulaient pas donner le permis comme l'a dit le
député de Saguenay, on est d'accord tous les deux, on manifestait
chacun de notre bord du fleuve en faveur de la traverse Trois-Pistoles
Les Escoumins parce qu'ils avaient peur d'être obligés de
leur donner de l'argent. Ils ne leur en donnent pas, ils n'en demandent pas,
mais ils ne voulaient pas nuire à celui d'à côté qui
a l'air de leur coûter cher pas mal. Là, juste l'étude, 250
000 $.
C'est quoi, le problème? Il y a quelque chose qui ne va pas dans
ce ministère-là. Là, on dit: 247 000 $ pour faire une
étude pour améliorer le service maritime entre
Rivière-du-Loup et Saint-Siméon, alors que ceux d'à
côté voulaient avoir un permis pour opérer
Trois-PistolesLes Escoumins, puis ils ne demandaient pas une cent
à personne. L'autre, là, il faut étudier si on va lui
donner de l'argent pour améliorer son service. Qu'il l'améliore.
Pourquoi Trois-Pistoles Les Escoumins, on avait peur de leur donner des
subventions? C'est la seule traverse qui n'avait jamais été
subventionnée. On a peur de la subventionner, on ne la subventionne pas,
puis on subventionne son concurrent à la planche. Je ne comprends pas,
moi, là.
M. Maltais: Au niveau de la définition...
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Saguenay.
M. Maltais: Au niveau de la définition du traversier Trois
PistolesLes Escoumins, il y a eu un problème longtemps avec
l'ancien propriétaire, Rioux, avec lequel on n'a jamais pu, finalement,
travailler tant et aussi longtemps que les corporations des deux rives n'ont
pas pris les choses en main. C'est que le traversier de Trois-PistolesLes
Escoumins n'est pas reconnu comme un service essentiel. Donc, il est hors de
question de le... Les services essentiels seuls sont
subventionnés. Au niveau des subventions, on s'entend, ils n'en
ont pas demandé, ils n'en ont pas besoin, ça va bien.
Pour le permis, par exemple, ils nous ont fait niaiser un an; ça,
je suis bien d'accord avec vous. Sauf que ce qui me chicote, c'est que l'autre,
c'est une entreprise privée et je ne vois pas pourquoi on la
subventionnerait alors qu'on en aura besoin d'un troisième à
Tadoussac dans un proche temps. On devrait prendre ces 250 000 $ et les mettre
en étude pour voir ce que ça va coûter pour faire faire
Tadoussac. Ça, je suis bien d'accord, M. le ministre. Moi, je vous
demanderais de regarder ça. Il y a eu des discussions
antérieurement je vois M. Gagnon, ici concernant
Tadoussac. Moi, je suis bien plus intéressé à ce qui va se
passer à Tadoussac qu'à celui de
Rivière-du-LoupSaint-Siméon. Quant à moi, il a beau
couler, là, je m'en fous, il appartient à Clarke. Sauf qu'il
serait bien plus important qu'on mette 250 000 $ pour savoir ce qu'on fait avec
Tadoussac que ce qu'on fait avec Rivière-du-Loup.
Moi, M. le ministre, je vous demanderais de... Si les crédits
sont engagés et que le chèque est fait, il n'y a plus rien
à faire, là. Mais, dans les prochains temps, Tadoussac va nous
causer un problème beaucoup plus accentué. J'aimerais ça
que M. Gagnon s'approche, parce qu'on en a discuté. Comment ça
marche, notre affaire, là-bas?
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Maltais: II faut que je donne une réponse, moi,
là. Vous vous rappelez la rencontre qu'on a eue, là, avant les
fêtes, le 9 décembre exactement...
Une voix: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M...
M. Maltais: ...concernant la possibilité d'avoir un
troisième traversier, d'en réparer un qui était
échoué à l'île aux Coudres, là, et on voulait
lui mettre des moteurs, des hélices, là.
M. Gagnon (Jean-Yves): M. le ministre en a parlé ce
matin.
M. Maltais: Je m'excuse...
Le Président (M. Charbonneau): Un instant...
M. Maltais: ...j'étais en retard, ce matin. J'arrivais de
Montréal et il y avait de la brume. Et les chemins sont mal entretenus,
dans la ville; on ne peut pas sortir de là. Le maire de Montréal
se promène en bateau et il ne s'occupe pas de ses rues.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. Gagnon.
M. Gagnon (jean-yves)'% oui. le navire, le
trois-rivières, là, qui est le troisième navire dont on
parle comme relève, parce que ça serait un navire de
relève...
M. Maltais: C'est ça.
M. Gagnon (Jean-Yves): ...seulement, sera réparé
incessamment. M. le ministre en avait parlé justement ce matin.
M. Maltais: Et quand est-ce qu'il va être prêt?
«C'est-u» une bien grosse opération?
M. Gagnon (Jean-Yves): Bien, il sera prêt dès que
l'autorisation sera donnée par le Conseil des ministres.
M. Maltais: II va être réparé à
l'île aux Coudres ou à MIL Davie?
M. Gagnon (Jean-Yves): À l'île aux Coudres. M.
Maltais: À l'île aux Coudres. O.K.
M. Garon: On en a parlé, 2 000 000 $ et quelques. Il y a
eu des appels d'offres, qu'il a dit.
M. Maltais: Oui, oui. Vous m'aviez dit de l'ordre de 2 000 000 $
à peu près. Ce sont vos architectes qui ont fait les plans et
devis ou si vous êtes obligés d'aller dans le privé?
M. Gagnon (Jean-Yves): On est allés en appels d'offres
pour la réparation. Il y a eu un premier appel d'offres l'année
dernière...
M. Garon: Les plans? Il a demandé pour les plans.
M. Gagnon (Jean-Yves): Pour les plans, il y a eu un premier appel
d'offres qui avait été fait en janvier 1993. Après
ça, on est allés en appels d'offres à l'automne pour la
réparation.
M. Maltais: Ce qui veut dire que... Est-ce qu'on peut escompter
qu'au mois de juin, juillet, il va être...
M. Gagnon (Jean-Yves): Bien...
M. Garon: Mais vous faites ça comment, un appel d'offres
pour la Société des traversiers?
M. Gagnon (Jean-Yves): On suit exactement les procédures
gouvernementales.
M. Maltais: C'est Rosalie; vous m'aviez dit que c'était
Rosalie.
M. Gagnon (Jean-Yves): Toutes les procédures
gouvernementales.
M. Maltais: Bon, je suis bien content. Ce qui veut dire qu'en
juin, juillet, normalement, ça devrait être terminé.
M. Gagnon (Jean-Yves): Ça va être serré parce
que le contrat devait être accordé au mois de décembre. On
est rendus au mois de mars et il n'est pas accordé encore. Alors,
ça se peut que ça ne soit pas prêt; en tout cas,
sûrement pas prêt pour juin. Mais ça va probablement
être prêt quelque part dans le mois de juillet.
M. Maltais: M. le ministre, je vous invite à surveiller ce
dossier-là de près. Vous allez m'avoir collé aux fesses
jusqu'au temps où il ne sera pas dans le trafic parce que c'est un
problème réel, et M. Gagnon est là pour le soutenir. Les
bateaux, ça ne court pas les rues. Le problème, à
Tadoussac, c'est qu'on a deux vieux traversiers qui ont au-delà
de...
M. Gagnon (Jean-Yves): 12 ans. M. Maltais: ...20 ans
d'existence?
M. Gagnon (Jean-Yves): Non, non.
M. Maltais: De 16 ans d'existence?
M. Gagnon (Jean-Yves): 1981. Ce n'est pas si vieux que
ça.
M. Maltais: Non, non, avant celui-là. Ah, O.K., c'est
vrai, oui.
M. Gagnon (Jean-Yves): 1981.
M. Maltais: Mais ils sont maganés. La glace est forte,
là, et le courant est fort. Il y en a toujours un de brisé.
M. Gagnon (Jean-Yves): L'été, d'habitude, ça
ne brise pas.
M. Maltais: Non.
M. Gagnon (Jean-Yves): C'est au printemps, dans la glace, que
c'est le pire.
M. Maltais: De ce temps-ci, ça brise dur. Mais on peut
toucher du bois parce qu'on n'a pas eu de problèmes majeurs avec eux
autres. Mais ils vieillissent d'une année, comme tout le monde, par
année et, à un moment donné, ça peut arriver qu'ils
brisent. Mais, moi, contrairement à ce que tout le monde crie, et
même la Sûreté du Québec qui, souvent, ne se
mêle pas de ses affaires... L'été passé, aux heures
de pointe... Ça, je le dis en public: II y a bien des gens qui ne
s'occupent pas de leurs affaires dans la vie, ils viennent une fois sur la
Côte-Nord, ils attendent une demi-heure et ils pensent qu'ils ont attendu
toute leur vie, eux autres. S'ils le prenaient trois ou quatre fois par semaine
comme moi, ils sauraient ce que c'est, attendre un traversier.
D'abord, il ne faut pas penser qu'avec le troisième traversier
les trois vont marcher ensemble. Ce n'est pas vrai. Pas un dans le milieu et un
de chaque bord. Ça ne change rien, ça. Moi, je l'ai
vérifié et revérifié: il y a la Saint-Jean-Baptiste
et la Confédération, c'est deux fois par année, puis il y
a Noël et le Jour de l'an, ça fait quatre jours par année
où tu peux attendre une heure. Mais, je ne sais pas si attendre une
heure sur le traversier au quai de Sainte-Catherine ou de Tadoussac, c'est pire
qu'attendre une heure et demie sur le pont Champlain chaque matin, comme j'ai
fait ce matin et j'étais en ciel, et il n'y a pas moyen de se plaindre
à personne.
Moi, je ne suis pas sûr que le criage qui se fait sur la lenteur,
c'est vrai. Il faudrait que quelqu'un me prouve ça mieux que ça
parce que, moi, je l'ai fait l'été passé; je passe mes
vacances là, à Tadoussac. Que tu aies 10, 12 minutes d'attente,
ce n'est pas attendre, dans la vie, ça. Le traversier de Lévis,
des fois, tu pars d'ici et tu ne sais pas quelle journée tu vas arriver
de l'autre bord et il n'y a même pas un mille. Il part dans les glaces et
on ne sait pas quand est-ce qu'on va arriver de l'autre bord. Je l'ai pris,
l'hiver passé, puis j'ai été obligé de refaire le
tour par le pont de Québec. J'ai dit: Je ne reviendrai plus jamais
ici.
M. Garon: C'est parce qu'on aime l'aventure. Une voix:
Prends le pont, ça va aller plus vite. M. Maltais: Mais,
à Tadoussac, ce n'est pas ça.
M. Garon: C'est pour ça qu'on a des capitaines au long
cours sur le traversier.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Maltais: Moi, je suis beaucoup plus inquiet de
MataneGodbout qui, elle, est vraiment importante aussi. Il ne faut pas
oublier que c'est le bateau qui approvisionne la Côte-Nord en
matière de nourriture. Trouver un bateau qui va aller là... Cette
année, vous allez avoir un surcroît avec SM 3. Attendez-vous
à du trafic de plus, puis pas mal, puis à pas mal plus de lunch,
puis de lait, puis de «bread» aussi. Alors, le bateau, l'an
passé, ça a suffi parce qu'il n'y avait pas de grands travaux.
Mais, cette année, je ne suis pas sûr que ça va suffire,
par exemple. Je ne sais pas vos prévisions là-dessus, vous
autres.
M. Gagnon (Jean-Yves): Nos prévisions, c'est que, si on
fait comme l'été dernier, qu'on opère le Ca-mille-Marcoux
24 heures par jour, on est convaincu qu'on va fournir à la demande cet
été parce que, l'année passée, on a fait ça,
24 heures par jour...
M. Maltais: Oui, c'était très bien.
M. Gagnon (Jean-Yves): ...et on a été plein
à peu près à 30 % la nuit. Alors, on a encore de la marge.
Pour cette année, on ne prévoit pas de problème.
M. Maltais: Parce que, avec SM 3, ça va attirer une
clientèle...
M. Gagnon (Jean-Yves): Oui, oui.
M. Maltais: ...excédentaire, c'est clair, net et
précis. Bon, ça va. J'ai fini sur les traversiers, moi. Je
m'excuse, M. le député de Lévis, je n'étais pas
là ce matin; j'étais pris dans le trafic.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ça va
pour l'engagement 3?
M. Garon: Mais, là, j'aimerais savoir, sur l'engagement 3:
Est-ce qu'on peut avoir une copie de l'étude, s'il vous plaît?
M. Cherry: On m'indique, M. le Président, que le rapport a
été déposé en 1992, et il y a une petite note
additionnelle qui dit: M. Garon a eu une copie du rapport.
M. Garon: Non, mais pour le supplément, là. Il y a
eu un supplément. Avez-vous fait faire une étude
supplémentaire?
M. Cherry: C'est un supplément à
l'étude.
M. Garon: II y a eu une étude additionnelle ou si elle
était terminée et qu'on vous a dit que ça coûtait
plus cher après coup?
M. Cherry: Pendant le déroulement de l'étude, on a
eu besoin d'un montant additionnel, mais on me dit que ce rapport a
été déposé en juin 1992. Et, comme je vous dis, il
y a une petite note qui dit que ce rapport-là...
M. Garon: Mais ce que je ne comprends pas, c'est les engagements
financiers de juillet qu'on regarde, c'est juin 1993, puis l'étude a
été finie un an avant et on demande un supplément de 50
000 $ un an plus tard. Un an plus tard, après la remise de
l'étude, je ne comprends pas, là. Parce que vous dites que
l'étude a été terminée à l'été
1992 et là c'est des engagements du mois de juin 1993 qu'on regarde, en
juillet.
M. Cherry: On va vous fournir des précisions
là-dessus. (15 h 50)
M. Garon: Je ne comprends pas.
M. Cherry: Ce qui semblait une explication, c'est qu'on a
déposé le rapport, mais il y avait encore des sommes d'argent qui
avaient été réclamées. On a poussé sur le
rapport et, finalement, il a fallu le combler par rapport aux besoins qu'on
avait demandés. Le rapport a été déposé, on
n'a pas fini de le payer et ça, ça compléterait.
M. Garon: O.K. Vérifié. Bon, des études
à nez plat.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement 3
est vérifié?
M. Garon: Vous voyez, Mme la Présidente, j'ai dit au
ministre, ce matin, qu'on étudiait toujours les bras d'allongement et
les nez plats. On en a une autre étude sur les nez plats.
«Évaluer l'opportunité et la faisabilité
d'entreprendre des essais destructifs...» Écoutez bien ça,
c'est quelque chose: «Évaluer l'opportunité et la
faisabilité d'entreprendre à l'été 1993
des essais destructifs pour compléter l'information disponible
sur la résistance des autobus scolaires à nez plat lors
d'accidents.» Là, on les étudie. Les autobus à nez
plat, en autant que je suis concerné, ça fait sept, huit ans...
Votre prédécesseur nous parlait toujours des études sur
les nez plats. Là, on en voit une autre étude: «des essais
destructifs destructifs pour compléter l'information
disponible...» Ils veulent détruire quoi, pour voir si les nez
plats résistent?
M. Cherry: Je suis convaincu que vous avez compris qu'on serait
mieux de faire une étude sur comment détruire des autobus
plutôt que des élèves qu'il y a dedans.
M. Garon: Non, je ne sais pas ce qu'ils veulent détruire.
Des essais destructifs...
M. Cherry: Et, comme vous me dites que mon
prédécesseur vous en a parlé souvent, c'est vraiment
à la période d'étude des crédits qui le concernent,
donc...
M. Garon: Est-ce qu'ils ne pourraient pas demander, tout
simplement, aux États-Unis pourquoi ils prennent ces autobus-là?
Ils ont dû les faire, les études, les Américains. Pourquoi
on parle des autobus à nez plat? C'est les autobus que prennent les
Américains, essentiellement. Alors, on étudie toutes sortes de
patentes, là. Qu'est-ce qu'ils veulent essayer de détruire?
«Des essais destructifs pour compléter l'information...» Ils
veulent détruire quoi? Je ne le sais pas.
M. Cherry: D'après l'explication qu'on lit ici, c'est la
résistance des autobus scolaires à nez plat lors d'accidents.
M. Garon: Résistance à quoi?
M. Cherry: On voit souvent des démonstrations
à la télévision. Des compagnies d'automobiles sont
bien frères de faire la démonstration publique de quelle
façon leurs véhicules sont bien conçus. Bien, vous avez
là le même genre d'étude par rapport aux autobus scolaires
à nez plat.
M. Garon: Non, non, non. M. Cherry: Non?
M. Garon: Ce n'est pas ça. Regardez. Vous n'avez pas
compris. Je recommence tranquillement.
M. Cherry: O.K.
M. Garon: C'est une étude pour «évaluer
l'opportunité...
M. Cherry: Oui.
M. Garon: ...et la faisabilité d'entreprendre des essais
destructifs...» Ce n'est pas pour faire les essais destructifs; c'est
pour étudier «l'opportunité et la faisabilité
d'entreprendre des essais destructifs pour compléter l'information
disponible sur la résistance des autobus scolaires à nez
plat». Ça veut dire que, si l'étude est concluante,
là, on va faire une autre étude. Je vous dis, c'est une
étude permanente, les nez plats et les bras d'allongement. Là,
c'est une autre étude pour voir s'il est opportun de faire d'autres
études et ces autres études-là sont faisables sur la
capacité destructive des autobus. Je ne comprends pas.
M. Cherry: Peut-être que M. Hinse, Mme la
Présidente, pourrait compléter.
La Présidente (Mme Bélanger): M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): II y a tellement eu, M. Garon, de controverse
sur l'étude à nez plat par rapport à l'étude
à nez long, bras allongé, bras court. Il n'y a jamais eu,
à notre connaissance, d'étude qui nous a démontré
qu'est-ce qui arriverait, dans un impact important, avec un nez plat. Est-ce
que ça serait plus dangereux, finalement, pour la sécurité
des élèves qui sont à l'intérieur d'un
véhicule, pour le chauffeur qui est à l'intérieur d'un
véhicule, l'impact d'un accident d'un véhicule à nez plat
par rapport à un nez allongé comme on connaît? Comme on
sait qu'on s'embarque dans des études extrêmement dispendieuses
quand on parle d'essais destructifs ou d'essais d'impact majeur d'un
véhicule, comme le fait Transports Canada, on a voulu savoir dans quoi
on s'embarquait.
M. Garon: O.K.
M. Hinse (Liguori): Est-ce qu'on s'embarque dans une étude
de 1 000 000 $? Est-ce qu'on s'embarque dans une étude de 2 000 000 $?
Ça va nous donner quoi comme conclusions? C'était essentiellement
l'objectif de ce rapport-là, d'à peu près 30 000 $,
à savoir où on s'embarque dans une étude comme
ça.
M. Garon: Je vais demander une question très simple, moi,
comme un lecteur de journal, un citoyen moyen. Je lis le journal, j'ai toujours
vu des accidents pour les enfants qui étaient en dehors de l'autobus.
Les bras d'allongement et les nez plats, c'est pour voir les enfants quand ils
passent devant, pour ne pas partir alors qu'ils sont devant et que le chauffeur
ne les voit pas. Le bras d'allongement, c'est pour leur faire faire un
détour.
Mais, là, vous êtes en train de me dire quel va être
l'effet sur les enfants dans l'autobus. L'autobus à nez plat a un
accident. Or, il y a eu combien d'accidents où il y a eu des enfants qui
ont été blessés, qui sont morts, d'accidents avec les
enfants dans l'autobus? Parce que, la plupart du temps, partout, ce que j'ai
vu, à date, c'étaient des enfants qui étaient en dehors de
l'autobus, qui glissaient en dessous ou bien l'autobus partait et ne les voyait
pas, l'autobus reculait et ne les voyait pas. C'étaient toujours des
enfants dehors, pas dedans. Là, vous voulez étudier les nez plats
si les enfants sont dedans. Est-ce qu'il y a un besoin pour ça ou si
c'est quelque lustucru, au ministère, qui a pensé à
ça?
M. Hinse (Liguori): Vous savez combien il y a de controverse qui
a l'air...
M. Cherry: Comment vous l'avez décrit? M. Garon:
Lustucru ou rastaquouère.
M. Hinse (Liguori): Vous savez tellement la controverse qu'il y a
dans le domaine des autobus scolaires, je pense qu'on n'a pas besoin d'insister
là-dessus.
M. Garon: Bien, je vous le dis, on a fait des études
là-dessus, ça n'a pas de bons sens.
M. Hinse (Liguori): Alors, les gens disaient: Essayez donc de
faire des études destructives. On a dit: Dans quoi on s'embarque, on va
le savoir. Ça va nous coûter 30 000 $ pour faire faire une
étude destructive d'un autobus pour voir les effets que ça a.
Alors, c'était essentiellement pour ça. Le rapport va entrer dans
un mois, un mois et demi, à ce qu'on me dit, et je pense qu'on pourrait
le déposer.
M. Garon: Moi, je pense... Savez-vous c'est quoi, la solution?
Votre budget est de 400 000 000 $ et quelques. Ce seraient des écoles
plus petites où les enfants iraient à pied. C'est 400 000 000 $
et quelques, le transport scolaire.
M. Hinse (Liguori): Comme on a fait quand on était
petits.
M. Garon: Alors, comme on fait de grosses écoles et que
les enfants des familles sont de moins en moins nombreux, il faut aller les
chercher de plus en plus loin. Si les écoles étaient plus
petites, comme on ne les transporte pas en bas de un kilomètre, ils
pourraient peut-être bien y aller à pied. Tout le monde serait
plus heureux. On sauverait 400 000 000 $, puis on sauverait les études
sur les nez plats. Est-ce qu'on peut avoir une copie du devis?
M. Hinse (Liguori): Oui.
M. Garon: L'étude, l'avez-vous?
M. Hinse (Liguori): Pas encore. Dans deux mois.
M. Garon: Ah, je suis certain, je gage qu'elle va en recommander
une autre.
M. Hinse (Liguori): Lustucru. Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 4 est
vérifié sous réserve de l'obtention de copie du devis.
M. Garon: Et une copie.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 5.
M. Cherry: C'est l'adaptation d'un logiciel dont les entreprises
cobayes agissent dans divers types de marchés. Il y a trois entreprises
de camionnage, investissement de 38 326 $; Université Laval, 27 500 $ et
ministère des Transports Québec, 109 753 $.
M. Garon: Mais pourquoi vous payez pour ça, pour
développer un «logiciel d'aide à la gestion de terminus par
l'affectation des camions»? Les terminus, quels terminus? La gestion de
terminus par l'affectation des camions. Les terminus sont où? Des
terminus privés?
M. Cherry: On m'indique que c'est pour le soutien à
l'entreprise dans le domaine privé pour les aider à mieux...
M. Garon: Qui paie là-dedans? C'est un contrat de combien?
Puis la part du ministère est de combien?
M. Cherry: II y a trois entreprises impliquées je
répète, là, trois entreprises impliquées: 38 326
$.
M. Garon: Chacune?
M. Cherry: Non. C'est pour les trois. L'Université Laval,
27 500 $ et le ministère des Transports, 109 753 $.
M. Garon: Je peux avoir une copie?
M. Cherry: Vous pouvez avoir une copie du devis. Je ne suis pas
certain que l'étude comme telle soit terminée.
M. Garon: Je peux avoir une copie?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Oui? O.K. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 5 est
vérifié sous réserve de l'obtention d'une copie.
Maintenant, nous arrivons aux engagements de juillet en juillet. Nous en avons
13. Ça va, M. le ministre? Alors, l'engagement 1.
M. Cherry: C'est un service essentiel complémentaire au
service aérien, l'aéroport de Saint-Augustin. C'est conforme au
choix effectué dans le plan de transport de la
Basse-Côte-Nord.
M. Garon: Vérifié. (16 heures)
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 2.
M. Garon: C'est un beau village. Si vous allez là, vous
allez voir que c'est beau.
M. Cherry: Oui?
M. Garon: Ah, c'est magnifique! J'ai eu une expérience
là vraiment spéciale. Changer de bateau en pleine mer, je vais
vous dire que, pour un gars qui a le vertige, ce n'est pas drôle. Quand
vous arrivez en bas du cordage, que la chaloupe est partie, puis qu'il y a une
vague... Vous êtes le long du bateau et il n'y a plus personne en
dessous. Vous vous demandez s'il n'y a pas un requin qui va sauter. Ça,
c'est quelque chose.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, nous en sommes
toujours à l'engagement 2.
M. Garon: Oui.
M. Cherry: C'est un service essentiel en l'absence, bien
sûr, M. le Président, d'un réseau routier. C'est une
contribution moyenne de 147 000 $ annuellement. Entre Chevery, Harrington
Harbour et Aylmer Sound.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 3.
M. Cherry: l'association des transports du canada, le
ministère des transports fédéral, les provinces et
organismes intéressés au transport à travers le canada. le
gouvernement fédéral paie 37 %, le québec paie 25 % du
reste qui équivaut à 16 % du total. donc, la contribution du
québec au cours des années: par exemple, 1990-1991, 171700$;
1991-1992, 173 600$; 1992-1993, 213 645 $; 1993-1994, 262 176 $.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 3 est
vérifié. L'engagement 4.
M. Cherry: Les travaux devaient être terminés le 15
octobre 1988, M. le Président. Ils ont été
complétés le 21 novembre 1988. Il y a eu une réclamation
de 1 700 000 $ en janvier 1991 et le montant proposé, 426 623,08 $.
M. Garon: Mais pourquoi avoir réclamé trois ans
plus tard? Les travaux, vous avez dit, faits en 1991?
M. Cherry: Non. M. Garon: En 1988.
M. Cherry: Selon les informations que j'ai, M. le
Président, la réclamation de 1 700 000 $ a été
déposée en janvier 1991. Le montant qui est mentionné ici,
de 426 623,08 $, constitue le montant proposé par le ministère
suite à la réclamation de 1 700 000 $ qui, elle, avait
été déposée en 1991.
M. Garon: Qu'est-ce qui s'est passé entre-temps pour que
ça prenne autant de temps que ça pour faire la
réclamation?
M. Cherry: Est-ce que je peux vous demander, M. le
député de Lévis, de bien vouloir répéter
votre question, s'il vous plaît? Qu'est-ce qui s'est passé pour
que ça ait pris autant de temps entre 1991 et maintenant? Est-ce que
j'ai bien saisi?
M. Garon: Vous dites que les travaux ont fini en 1988, puis, en
1991, ils font une réclamation. C'est trois ans plus tard qu'ils font
une réclamation.
M. Lalande (Georges): M. le député, ce n'est
pas...
Le Président (M. Charbonneau): M. le sous-ministre.
M. Lalande (Georges): ...inusuel, là, que ça puisse
prendre deux ans ou trois ans. Il y avait une réclamation, ils
demandaient 1 700 000 $ et puis, finalement, ça a été
réglé pour 426 000 $. Donc, souvent, l'intention de... D'abord,
il y a une réclamation qui est faite et qui est analysée au
ministère; il y a eu une évaluation qui était probablement
plus basse que ça, on ne se pensait pas responsables; il y a souvent
l'intervention préalable des tribunaux. Sans qu'on arrive
jusque-là, ils essaient d'avoir des conciliations, on y revient de part
et d'autre, et, finalement, dans certains cas, plutôt que d'aller devant
les tribunaux, bien, on a accepté la réclamation du
ministère de payer jusqu'à 417 000 $.
C'est donc dire que ce n'est jamais facile, parce qu'il y a eu des
changements là-dedans, des travaux additionnels, des dépassements
importants de quantités; il y avait un problème relatif au
service d'arpentage; de nombreux obstacles comme les travaux avec Bell Canada,
avec Hydro et tout ça. C'est cette cumulation de tout ça, on dit,
qui n'était pas prévisible. Mais notre vision, habituellement, au
ministère des Transports, c'est d'en rester exactement au prix
après estimation qu'il y a eu, surtout quand il y a soumissions
publiques. Dans ce cas-ci bien, des fois, on se rend compte qu'il doit y
avoir des dépassements on leur a donné raison pour 400 000
$, plutôt que 1 700 000 $ qui était le total de la
réclamation.
M. Garon: Les travaux avaient été de combien, le
total...
M. Lalande (Georges): Les travaux étaient... M. Garon:
...avant qu'il ne réclame son million?
M. Lalande (Georges): Ils étaient de 6 141 000 $, 6 100
000$.
M. Garon: Et il demandait 1 700 000 $. M. Lalande (Georges):
Oui.
M. Garon: Mais il demande tout le temps, Bea-ver. On voit
ça constamment. Il demande tout le temps des additions et, souvent, il
n'y a pas de soumission. Est-ce qu'il y avait eu une soumission
là-dedans?
M. Lalande (Georges): Oui.
M. Garon: II y avait une soumission?
Une voix: Sûrement.
M. Garon: Mais pourquoi ça coûte plus cher? Pourquoi
il réclame quelque chose?
M. Lalande (Georges): Le pourquoi de sa réclamation, bon,
on nous a dit: L'adjudication du contrat a été tardive; ça
a pris plus de temps avant de l'adjuger, pour toutes sortes de motifs. Alors,
probablement qu'il pouvait penser commencer à une telle date, ça
a été plus tard. Il y a eu des changements dans les travaux qui
ont été occasionnés; il y a eu 32 avenants qui ont
été faits à l'intérieur de ça, de
changements dans les travaux, et,
au fur et à mesure qu'on procédait, des changements de
profils. Il y a eu des dépassements importants, aussi, des
quantités pour le terrassement et la chaussée, là, qu'on
évalue à 460 000 $. Il y a eu des problèmes de service
d'arpentage là-dedans. Il y a eu de nombreux obstacles durant les
travaux, toutes les servitudes qui sont reliées à
Hydro-Québec, au gaz, aux égouts, à l'aqueduc et tout
ça. On pense, nous, qu'il aurait dû prévoir une bonne
partie de ça dans la soumission publique. Il nous a dit: Je ne pouvais
pas en prévoir jusqu'à 1 700 000 $. Et, finalement, on a fini
à 400 000 $.
M. Garon: Vous avez négocié: 1 700 000 $ à
400 000 $, c'est quand même quelque chose. Il faut y penser, là.
C'est beaucoup. Réclamer 1 700 000 $ et régler à 426 000
$... Moi, je ne sais pas comment ça marche dans le ministère,
mais il y en a constamment, de ça, et c'est souvent les mêmes
intervenants.
M. Lalande (Georges): De façon générale, je
ne pense pas que ce soit un seul intervenant. Très souvent, il arrive
que, lors des estimations, on n'est pas capables de tout prévoir.
Souvent, quand il y a...
M. Garon: C'est un appel d'offres qu'il y a eu là?
M. Lalande (Georges): Ça, c'est des soumissions publiques,
oui, c'est un appel d'offres qu'il fait. Il y avait de l'éclairage,
aussi, qui était avec tout ça. Il y a un ensemble de facteurs qui
font souvent que, si les estimations que nous faisons au départ sont
très élevées pour ne jamais avoir de dépassement,
vous avez une pression vers la hausse des prix. Donc, on essaie de faire des
estimations qui ne sont pas trop élevées, non plus, pour
être capables de maintenir les coûts à la baisse le plus
possible à l'intérieur de ça.
M. Garon: Ce n'est pas un dépassement, là; c'est
une réclamation.
M. Lalande (Georges): Oui, mais c'est un... Au fond, c'est
ça. Si on avait fait une estimation qui était beaucoup plus
élevée, là, à l'intérieur de
ça...
M. Garon: Ça veut dire qu'il n'y a pas eu d'approbation de
supplément en cours de construction.
M. Lalande (Georges): Non.
M. Garon: La différence entre un dépassement.
..
M. Lalande (Georges): Oui, oui.
(16 h 10)
M. Garon: ...et une réclamation, le dépassement, il
y a des travaux additionnels en cours et on accepte de faire faire ces
travaux-là, donc il va y avoir un dépassement. Après
ça, bien, on peut s'obstiner sur le montant, mais il y a un
dépassement parce qu'on a fait faire d'autres choses. Là, il n'y
a rien de différent; c'est une réclamation. Quelqu'un
soumissionne à un prix, puis, après ça, il ne peut pas le
faire au prix auquel il a soumissionné.
M. Lalande (Georges): Bien, écoutez, c'est la même
chose qui se produit. Qu'est-ce qu'il y a eu? Au fond, il y a eu des...
M. Garon: Pourquoi vous lui avez donné ça, 426 000
$? Pourquoi?
M. Lalande (Georges): ...quantités additionnelles de
production de matériaux qui ont été faites.
M. Garon: Ça, c'est du dépassement. C'est du
dépassement, ça. Ce n'est pas des réclamations. S'il y a
des quantités additionnelles, vous vous en êtes rendu compte en
cours de construction, puis vous avez signé comment vous appelez
ça? des...
M. Lalande (Georges): Des avenants.
M. Garon: ...avenants pour des quantités additionnelles.
Mais, là, vous dites: C'est une réclamation, ce n'est pas un
dépassement. Moi, je comprends qu'il peut y avoir des quantités
additionnelles dans des travaux.
M. Lalande (Georges): Oui, mais il y a une estimation.
M. Garon: II n'y en a pas tout le temps. Mais, ça, on s'en
aperçoit tout de suite au moment des travaux, pas trois ans plus tard.
Ce n'est pas bien, bien longtemps. Il a réclamé l'argent
après parce qu'il y a eu plus de voyages de camion que ce qui avait
été anticipé.
M. Lalande (Georges): Je vais vous dire la base de sa
recommandation. Il y a eu des coûts supplémentaires pour perte de
productivité qu'il estimait à 400 000 $; des coûts
supplémentaires pour prolongation de délais; il y a des
coûts de changements et de pénalités, des frais
généraux et des profits, des coûts supplémentaires
pour financement, des aménagements paysagers, dit-il, qu'il n'a pas pu
prévoir, qu'il a fallu faire, des pénalités pour
béton et les fils et l'éclairage. C'est un ensemble, dit-il, pour
être capable de réaliser ce contrat-là, que j'ai dû
rajouter. Donc, il nous dit: Ce n'était pas prévu, donc c'est du
dépassement sur ce que j'avais prévu au départ. C'est plus
que vous me demandez.
Nous n'étions pas d'accord avec lui. On a dit: Vous auriez
dû le prévoir. Et c'est pour cela qu'on a ramené ça
jusqu'à 400 000 $ parce qu'on pense que ça a
généré, en cours de contrat, des besoins additionnels, des
quantités additionnelles.
M. Garon: Je pourrais avoir des copies de la réclamation
et du règlement qui a été fait?
M. Lalande (Georges): Oui.
M. Garon: Je vous remercie. Les documents nécessaires.
Puis s'il y avait des avenants, en cours de construction, pour des
quantités additionnelles.
M. Lalande (Georges): Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 4 du
mois de juillet est vérifié sous réserve de l'obtention
d'une copie de la réclamation. Alors, nous en sommes à
l'engagement 5.
M. Garon: Moi, je vais être franc avec vous. Quelqu'un qui
réclame 1 700 000 $, puis qui règle à 426 000 $, puis qui
ne vous poursuit pas, là, à sa face même, ça a l'air
curieux. Quand tu réclames 1 700 000 $, puis que tu règles
à 426 000 $, ça a l'air bien plus de quelqu'un qui s'essaie. Si
c'est vraiment une réclamation, c'est 1 300 000 $ de différence,
ça. Moi, je pense que quelqu'un qui est sérieux poursuit.
Engagement 5, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Cherry: C'est de l'équipement et l'exploitation
d'aéroports nordiques.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7.
M. Cherry: Exploitation régulière d'un
aéro-portnordique. Contrat offert en priorité à la
municipalité.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8.
M. Cherry: Travaux d'entretien réguliers, 13
aéroports nordiques et deux autres aéroports.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 9.
M. Cherry: C'est l'exploitation régulière d'un
aéroport nordique. Contrat offert en priorité à la
municipalité.
M. Garon: Comment vous l'appelez, la municipalité?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: De quelle s'agit-il?
M. Cherry: De quelle municipalité vous me parlez,
là?
M. Garon: À l'engagement 9, de quel village nordique
s'agit-il?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Cherry: Vous aviez raison de me dire au
téléphone que j'apprendrais.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 10.
M. Cherry: C'est l'exploitation d'un aéroport nordique. La
même chose, offert à la municipalité.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 10,
vérifié. Engagement 11.
M. Cherry: C'est de l'équipement pour une exploitation
régulière.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 12.
M. Cherry: C'est une entente renégociée entre le
ministère des Transports et le Conseil de bande.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 13.
M. Cherry: J'en ai parlé dans mon discours d'introduction
ce matin, Canac International inc. C'est une firme spécialisée de
gérance de travaux ferroviaires. Des honoraires de 6 100 000 $ pour la
gérance des travaux de 102 000 000 $, ça fait à peu
près 6 %.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 13 de
juillet 1993 étant vérifié, ceci termine les engagements
du mois de juillet 1993. Nous en sommes maintenant au mois d'août 1993
toujours. Nous avons un engagement pris par la Commission des transports du
Québec, engagement pris au cours du mois de juillet 1993.
Commission des transports du Québec
Août M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Vérifié.
Alors, le mois d'août 1993, vérifié. Nous en sommes
maintenant à septembre 1993. Alors, les engagements du mois d'août
en septembre. Dans la fiche de septembre, là. M. le ministre, ça
va? Septembre 1993, engagement 1...
M. Cherry: Le mois d'août, là, pouvez-vous juste
m'indiquer c'est quoi?
Le Président (M. Charbonneau): J'avais un seul engagement
dans le mois d'août et c'était un engagement de la Commission des
transports du Québec.
M. Cherry: Non, parce que j'en ai huit ou neuf pour le mois
d'août, M. le Président.
Le Président (M. Charbonneau): Oui, M. le ministre, mais
ces engagements-là sont listés, dans les documents que j'ai, en
septembre 1993...
M. Cherry: O.K.
Le Président (M. Charbonneau): ...indiqués pour
août.
M. Cherry: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Je sais que c'est un peu
compliqué, mais... Alors, on est...
M. Cherry: C'est la première fois, mais je vais
m'habituer.
Transports, secteur transports Septembre
Le Président (M. Charbonneau): ...en septembre 1993, dans
les engagements d'août en septembre. Engagement 1, un montant de 75
362,50 $, «recherche pour démontrer, au moyen
d'essais-pilotes...»
M. Cherry: O.K. Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): C'est ça?
M. Cherry: Alors, c'est une série d'essais à petite
échelle dont les conclusions pourront servir à un projet de
démonstration, bien sûr, à plus grande échelle.
C'est une économie essentielle, en solidifiant les matériaux au
lieu de les remplacer. Et c'est fait par l'Université de Sherbrooke.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Saguenay.
M. Maltais: Je n'ai rien contre la vérification. Je suis
bien d'accord. On donne beaucoup de contrats de recherche aux
universités. On va le voir plus loin, on l'a vu... L'an passé, on
est arrivé avec un nouveau procédé pour sceller les
fissures dans l'asphalte, qui sont dues au gel. Je ne sais pas lequel. S'il y a
quelqu'un ici, il va pouvoir me répondre. C'est fait un petit peu avec
une espèce de goudron caoutchouté. Vous savez ce que je veux
dire. Mais le problème, c'est que, sur la Côte-Nord je ne
sais pas si ça fait ça partout ailleurs le caoutchouc ne
lève et part en même temps que l'asphalte. C'est-à-dire
que, lorsque tu passes le «grader» sur le chemin, tu arraches le
caoutchouc, puis il est tout dans le fossé, puis le trou reste
là.
Je ne sais pas si, dans les recherches, ils ne se seraient pas
aperçus que ce n'est pas bon dans les endroits trop froids ou si c'est
mal collé. Je ne sais pas, là. Mais j'ai eu beaucoup de plaintes,
moi, là-dessus, des citoyens, des usagers, des municipalités. Je
ne sais pas s'il n'y a pas moyen de coller ça mieux que ça ou de
retourner à l'ancien système qui faisait qu'on mettait de
l'asphalte pur et simple dans une fissure. Là, on met une espèce
de caoutchouc, comme on en met autour des vitres l'automne, mais ça ne
colle pas, cette affaire-là. Je ne sais pas si ça colle ailleurs,
mais ça ne colle pas chez nous. Y a-t-il un autre truc qu'on va essayer
cette année? Parce que tout ce qui a été fait l'an
passé est à refaire. Vous êtes au courant, je pense, M.
Tourigny, vous.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. Tourigny.
M. Tourigny (Yvon): Merci, M. le Président.
Premièrement, je ne connais pas la technique qui a été
employée chez vous, mais on peut avoir fait une technique par essai, ce
que je ne sais pas. Est-ce que c'est un produit que l'on a employé avant
ou pas? Il peut aussi avoir été posé dans un moment qui
n'était pas propice aux travaux. Je vais vous dire, ce genre de travail
là devrait toujours se faire quand il fait froid. Pourquoi? Parce que,
quand il fait froid, ça se retire, la fissure est plus large. Donc, on
peut l'emplir de telle façon qu'on l'emplit à son plus large. Si
c'est fait dans les mois les plus chauds, la fissure est petite et, quand
arrivent les mois d'hiver, elle s'agrandit et là ça lève.
Ça peut aussi ne pas avoir été fait de façon
conforme aux règles de l'art; la fissure pouvait être sale, donc
ça s'enlève. Alors, ce sont toutes des possibilités que je
peux voir à la question que vous posez. Il faudrait voir,
précisément, quand ça a été fait et comment.
(16 h 20)
M. Maltais: Parce que, moi, j'ai trouvé ça fin,
l'été passé, parce que c'est vite fait. Ça
«fly», cette affaire-là. Ça roule. J'ai trouvé
ça...
M. Cherry: Ça a été fait l'été
passé, c'est ce que tu viens de dire?
M. Maltais: Oui, ça a été fait
l'été passé, au mois de juillet, en juin, juillet,
à peu près.
M. Cherry: Je vais vous dire...
M. Maltais: II fait fret encore, chez nous, M. le ministre,
à ce temps-là.
M. Cherry: Oui, mais c'est le plus chaud de votre coin.
Alors...
M. Maltais: Ce n'est pas comme à Montréal, nous
autres. J'ai trouvé ça fin, mais tout ce dont je viens de
m'apercevoir, c'est que ce n'est pas bon. C'est tout dans le fossé. Au
premier coup de «grader», cet automne, tout est parti.
M. Tourigny (Yvon): Mais c'est très bon, dans le sens
que... C'est-à-dire que ce n'est pas bon chez vous, et je vous crois,
mais c'est bon comme technique. C'est comme dans une vitre, quand on met du
mastic. S'il y a une fissure là, c'est parce qu'elle va toujours
être là. Donc, si vous mettez de l'asphalte, il va se faire une
autre fissure. Si vous mettez ça, ça permet de jouer avec les
mouvements du froid et du chaud.
M. Maltais: C'est un joint, ni plus ni moins.
M. Tourigny (Yvon): La technique est bonne, mais il faut bien le
faire. Et ce n'est pas une technique facile à faire. Si c'était
la première fois qu'on le faisait dans votre coin, il est possible que
ni le surveillant ni l'entrepreneur n'avaient les habitudes du secteur. C'est
possible. Je pose juste des questions. Je ne vais pas affirmer que ça a
été mal fait, parce que je n'étais pas là. Mais
c'est des possibilités.
M. Maltais: Je ne sais pas si ça a été bien
fait ou mal fait, je ne connais pas ça. Mais je trouvais ça fin.
L'été, ça a été très bien. Ça
a été jusqu'au premier coup de «grader». Et
là, il est dans le fossé, toutes les bandes sont là.
Ça vient tout d'un bout, à part ça. Ça a l'air de
grandes «strips». Je ne sais pas s'ils vont réparer
ça de la même façon cette année. D'abord,
réparer... Il y en a des nouvelles, cette année, et il y a les
anciennes qui sont creuses. Alors, je ne sais pas si le procédé
ne pourrait pas être amélioré ou, comme vous dites, s'il y
a un temps pour poser ça. Moi, je ne connais rien là-dedans.
M. Cherry: Ce que je vais faire, M. le Président, c'est
que je vais prendre note de la question et de l'intérêt que mon
collègue démontre pour ça. On va passer ça au
sous-ministre adjoint, le responsable de ce coin-là, et on va vous
revenir avec un suivi là-dessus.
M. Maltais: Parfait.
Le Président (M. Charbonneau): Nous en sommes toujours
à l'engagement 1 de septembre 1993.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 2.
M. Garon: Le «roll-on/roll-off».
M. Cherry: C'est l'actualisation de méthodes
déjà utilisées, concernant la détérioration
des routes. Le rapport est prévu pour mai 1994, M. le Président.
C'est pour l'embarquement et le débarquement, le transfert par
bateau.
M. Garon: Pardon? Une étude de
préfaisabilité, ça, c'est l'enchaînement du
processus. Préfaisabilité, faisabilité, on étudie,
étudions. «Une étude de préfaisabilité sur la
création d'un service maritime "roll-on/roll-off1 on
roule dessus et on débarque pour le transport de marchandises
entre le centre du Québec et les régions
périphériques dans l'axe Saint-LaurentSaguenay.»
Qu'est-ce que c'est ça? Université du Québec à
Rimouski. Comment s'appelle l'expert là-dedans?
Le Président (M. Charbonneau): M. le ministre.
M. Cherry: II veut avoir le nom de l'expert. Il sait que c'est
l'Université du Québec à Rimouski, il veut savoir le nom
de la personne qui est expert à l'Université de Rimouski. C'est
ça, sa question. On ne l'a pas, mais on en prend note. On va vous le
trouver, le nom de la personne avec laquelle ça a été
suivi à l'Université de Rimouski. C'est pour l'embarquement et le
débarquement des camions sur les bateaux, pour les traversiers. On n'a
pas le nom, mais on va le trouver.
M. Garon: Mais, là, écoutez, ce n'est pas
ça. C'est une étude de préfaisabilité, vous venez
de dire, sur l'embarquement... Évidemment, c'est dit de façon
plus scientifique, ça a l'air plus compliqué. La création
d'un service maritime «roll-on/roll-off». Ils font embarquer les
camions sur les bateaux.
M. Cherry: Et débarquer.
M. Garon: Et débarquer, oui, parce que...
M. Cherry: Un coup embarqués, il faut qu'ils
débarquent.
M. Garon: On n'est pas dans le cinquième degré
d'abstraction. On a quelque chose d'assez simple: embarquer à bord d'un
bateau et débarquer d'un bateau. On veut faire une étude de
préfaisabilité, voir si l'étude est faisable, pour 75 000
$. Moi, j'ai l'impression que nos chercheurs, ils s'organisent pour chercher
longtemps. Franchement!
M. Cherry: Non, mais ils étudient avant de savoir s'ils
vont chercher.
M. Garon: Oui.
M. Cherry: C'est ça, la préfaisabilité.
M. Lalande (Georges): Mais, M. le député, pour
préciser...
Le Président (M. Charbonneau): M. Lalande.
M. Lalande (Georges): ...c'est dans le contexte de
l'intermodalité. Ce qu'on veut essayer, c'est de solliciter le moins
possible, selon les axes du Saint-Laurent et du Saguenay... Comment, avec des
camions, être capable de monter sur les bateaux et de débarquer
plus loin, avec un système qui n'amène pas des
déchargements et tout ça? Donc, être capable, de
façon succincte et facile, dans les charges qui sont lourdes, de monter
sur les bateaux, d'être transbordés pour un bout de temps, puis
être capable de ressortir. Cette faisabilité-là, c'est
ça qu'on essaie de voir: comment c'est «manageable» pour
être capables de diminuer les charges et les roulements sur les
routes.
M. Garon: Est-ce que c'est dans les universités qu'on fait
ces études-là? Entre vous et moi, au Québec, on est comme
dans les cégeps: un général et on tasse les techniciens.
On fait faire des études dans les universités alors qu'on a
quelque chose de bien concret. Il me semble qu'on serait bien mieux de faire
des études avec des gens qui font des bateaux qu'avec un chercheur dans
une université qui n'a jamais été à bord d'un
camion, qui n'a jamais été à bord d'un bateau. Je ne suis
pas sûr que... Là, on est dans de l'adaptation technique, au fond,
bien plus... En quoi les universités sont-elles organisées pour
faire ces études-là? Moi, je vais vous dire, je ne conte pas de
blague, je ne comprends pas.
M. Lalande (Georges): Au fond, c'est les simulations et les
modèles qui sont utilisés à l'intérieur des
universités. C'est l'expertise qui est donnée à
l'intérieur par ceux qui travaillent, évidemment, avec les gens
de bateaux.
M. Garon: On n'en a pas un système qui marche à
MataneBaie-Comeau, là-dedans? C'est
«roll-on/roll-off», ça. MataneBaie-Comeau, ce n'est
pas un système «roll-on/roll-off»?
M. Hinse (Liguori): Oui, MataneBaie-Comeau, c'est de type
«roll-on/roll-off».
M. Garon: II marche ou il ne marche pas? M. Hinse (Liguori):
II marche.
M. Garon: Alors, pourquoi on étudie? Là, on fait
une étude de préfaisabilité sur la création d'un
service maritime «roll-on/roll-off», alors que le service existe
déjà. On ne crée pas. Créer, c'est créer de
rien. Il y en a déjà un. Pourquoi on fait «une étude
de préfaisabilité sur la création d'un service maritime
"roll-on/roll-off' pour le transport de marchandises entre le centre du
Québec et les régions périphériques dans l'axe
Saint-LaurentSaguenay» alors qu'il y en a déjà un
entre Matane et Baie-Comeau?
Le Président (M. Charbonneau): M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): MataneBaie-Comeau répond
à un besoin précis. M. Lalande vous a contexte cette
étude-là dans une optique globale d'essayer, au Québec, de
divertir la marchandise qui est dans le camion et sur les routes, d'essayer de
mettre ça sur les bateaux sur notre fleuve, sur notre rivière du
Saguenay. Alors, quel est le marché pour ça? Est-ce qu'il y a du
marché, par exemple, afin de transporter de la marchandise entre
Montréal et Trois-Rivières, au port de Trois-Rivières pour
la région de Trois-Rivières, à Québec, pour la
région de Québec, au Saguenay, à Sept-îles, dans les
différents ports du Saint-Laurent? Est-ce qu'il y a un marché?
Est-ce que les entrepreneurs, est-ce que les commerçants seraient
d'accord pour utiliser ce type de transport? Et dans quelles conditions ils
seraient d'accord pour utiliser ce type de transport là? Quels
accommodements il faudrait avoir au port? Quels accommodements, quel type de
bateau, quel gabarit de bateau il faudrait avoir sur le fleuve en fonction de
la quantité de marchandise? C'est un peu tout ce contexte-là.
Dans la perspective qu'on a de faire de l'intermodalité, de sortir la
marchandise et le camion de la route, est-ce imaginable d'essayer d'utiliser le
fleuve, et dans quelles conditions? C'est un peu dégrossir le
problème et, après ça, on va essayer de rentrer
dedans.
M. Garon: Qui est l'expert à l'Université à
Rimouski? Quel est son curriculum?
M. Hinse (Liguori): Très bien, on pourra vous fournir
ça.
M. Garon: Et il a fait ça combien de fois, ces
études-là? Sa compétence là-dedans? Est-ce qu'il
enseigne à l'Université du Québec à Rimouski ou
s'ils ont engagé un gars d'ailleurs?
M. Hinse (Liguori): On pourra vous fournir ça.
J'ai juste la correspondance, moi, ici, avec le directeur du bureau de
liaison, au niveau de l'Université du Québec à Rimouski,
qui était M. Khalil.
M. Garon: Pardon?
M. Hinse (Liguori): M. Michel K-h-a-1-i-l, Khalil. Ça,
c'est le correspondant de l'Université, ce n'est pas le chercheur. Mais
on va vous trouver...
M. Garon: Est-ce qu'il vous parle de son chercheur?
M. Hinse (Liguori): Non, il ne parle pas du chercheur, dans
ça. On fait juste...
M. Garon: II cherche des contrats, lui. J'espère qu'il ne
demandera pas une étude de préfaisabilité pour chercher le
chercheur. Les îles-de-la-Madeleine sont-elles là-dedans? Parce
que l'axe Saint-Laurent Saguenay...
M. Hinse (Liguori): Non, les îles n'étaient pas
là-dedans. Parce que, là, on tombe probablement dans un tout
autre gabarit de bateau. On tombe dans le golfe, on tombe dans un bateau qui
n'est pas de la même nature.
M. Garon: Mais, là, on a un bateau de voyageurs qui part
avec la marchandise, subventionné à 3 100 000 $, à partir
de Montréal vers les îles.
M. Hinse (Liguori): Oui.
M. Garon: II n'embarque pas de camions, il embarque rien que des
caisses. C'est ça?
M. Hinse (Liguori): II peut embarquer des camions. Il n'est pas,
à ma connaissance, du type «roll-on/roll-off». Il embarque
des camions, mais comme palantés.
M. Garon: II palante?
M. Hinse (Liguori): Oui, de mémoire. Je ne pense pas que
le voyageur soit «roll-on/roll-off».
M. Garon: «Roll-on/roll-off», c'est un mot anglais
pour vouloir dire que le camion embarque sur le bateau et il
débarque.
M. Hinse (Liguori): II roule en embarquant et il roule en
sortant.
M. Garon: Franchement, «roll-on/roll-off»! En
français, on pourrait dire...
M. Hinse (Liguori): Embarquer/débarquer.
(16 h 30)
M. Garon: Embarquer, pour que les camions embarquent et
débarquent facilement, chargés. Il semble que c'est... En tout
cas, vous allez nous donner ça, le devis?
M. Hinse (Liguori): Oui.
M. Garon: Et, pour le chercheur, le curriculum.
M. Hinse (Liguori): Oui.
M. Garon: Je voudrais savoir s'il enseigne à
l'Université du Québec à Rimouski ou si, tout simplement,
l'Université du Québec à Rimouski cherche un' contrat pour
engager un gars d'ailleurs.
M. Cherry: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 2 est
vérifié sous réserve de l'obtention des informations
demandées. Nous sommes toujours en septembre, août dans septembre,
engagement 3.
M. Garon: J'aimerais aussi savoir le coût, comment on
décortique le coût. Est-ce qu'on paie le gars, mettons, 50 $ ou
bien si on «charge» 100 $? J'aimerais savoir ça aussi. Pour
ces études-là on va décortiquer ça pas mal
par les chercheurs, on paie beaucoup de chercheurs pour ce qu'ils
trouvent. Je voudrais savoir combien on paie le chercheur et combien
l'université nous «charge».
M. Cherry: O.K.
Le Président (M. Charbonneau): Nous en sommes à
l'engagement 3.
M. Garon: Ça nous permettra de connaître ses frais
d'administration.
M. Hinse (Liguori): Ils sont connus. M. Garon: Pardon?
M. Hinse (Liguori): Ils sont connus. C'est de l'ordre de
0,75.
M. Garon: C'est quasiment le double.
M. Hinse (Liguori): L'entreprise privée
«charge» souvent deux fois et demie, 2,5, alors que la tendance,
dans les centres universitaires, c'est 1,75, le salaire du chercheur. Alors que
le privé...
M. Garon: Pourquoi ne pas engager le chercheur directement,
surtout s'il vient d'ailleurs?
M. Hinse (Liguori): II y a deux grandes tendances,
là-dedans. Il y a deux grandes philosophies.
M. Garon: C'est justement pour ça qu'on est dans le trou.
La grande tendance, c'est de «charger» deux ou trois fois le prix
et on est dans le trou. On ferait bien mieux d'engager la personne directement
pour payer trois fois moins cher ou deux fois moins cher. Ça fait
longtemps que, moi, je me dis toujours qu'on est devant des affaires
inévitables. C'est pour ça qu'on est dans les déficits
par-dessus la tête. On «charge» trop cher. On paie trop cher
pour des services qu'on peut avoir à meilleur marché. Pourquoi
passer par des intermédiaires quand on peut engager les gens
directement? C'est ça, notre problème, c'est qu'on paie trop cher
pour des services.
M. Cherry: L'objectif, c'est de développer un outil
d'analyse des structures fonctionnant dans le système DOS pour les
micro-ordinateurs dont se serviront les ingénieurs du ministère.
La fin du projet est prévue pour 1995.
M. Garon: Engagement 3, vérifié. Engagement 4,
là, on tombe dans la recherche permanente. «Aide financière
accordée pour la réalisation du projet de recherche
intitulé "Système de détection d'enfants à
proximité d'autobus scolaires".» Là, on n'est plus dans les
micro-ondes. On est dans d'autres choses. 100 000$.
M. Cherry: Le principe, c'est que chaque enfant garde sur lui une
carte à puce électronique, ce qui permet au chauffeur d'autobus
de le localiser dans les environs de l'autobus. C'est un examen de la
pertinence de ce système américain. Le rapport final est
prévu pour février 1995. On met une puce après eux autres
et, apparemment, ça permet au conducteur de savoir s'il y a quelqu'un
dans l'entourage de... Encore une fois, ça fait partie de... Vous avez
parlé d'un bras. On a parlé des micro-ondes, on parle de
ça. Je pense que ça fait la démonstration qu'il y a
énormément d'efforts et de recherche qui sont faits par le
ministère pour tenter de trouver la solution ou les solutions maximales.
En tout cas, on ne pourra pas nous accuser de ne pas faire de recherche, de ne
pas tenter de trouver de solutions.
M. Garon: On peut chercher toutes sortes de choses. Sauf que,
moi, je me méfierais des puces. La puce manque, le gars est
habitué à ne pas regarder et à entendre la puce; à
un moment donné, il ne l'entend pas, il part et il frappe.
Une voix: Ou parce que ce n'est pas la bonne puce.
M. Garon: Moi, je n'ai pas confiance à ces
systèmes-là beaucoup.
M. Cherry: Non? M. Garon: Non.
M. Cherry: Vous n'avez pas confiance à ça, vous?
M. Garon: Non.
M. Cherry: Vous, votre système, c'est des écoles
plus petites, plus proches du monde, et moins d'autobus.
M. Garon: Moins d'autobus... M. Cherry: C'est
ça.
M. Garon: ...parce que les enfants sont plus proches des
écoles et, deuxièmement, des brigadiers.
M. Cherry: Mais les grosses écoles, on les a, là.
M. Garon: Quelqu'un qui regarde...
M. Cherry: On ne peut pas les «splitter» en morceaux
et les déménager.
M. Garon: ...un système de brigadiers scolaires qui
regardent. Là, regardez, on cherche en mosus depuis ce matin. On n'a pas
encore fini, là. Regardez, quand je vous disais qu'il y avait des
contrats; les trois, je l'ai prévu d'avance: les nez, les bras, les
micro-ondes...
M. Cherry: Les puces.
M. Garon: ...et là les puces.
M. Cherry: Ha, ha, ha!
M. Garon: Tout est bon.
M. Cherry: Et on cherche le meilleur.
M. Garon: Est-ce que vous payez l'étude à 100
%?
M. Cherry: Ah, puis, également, vous avez parlé des
portes à gauche.
M. Garon: Les portes à gauche.
M. Cherry: Ah oui. N'oubliez pas ça, là. Dans la
liste de vos solutions, n'oubliez pas les portes à gauche, là. Si
on est poigne avec un un droitier unijambiste, je ne sais pas ce que ça
va donner, mais, en tout cas, c'est une autre histoire.
M. Garon: II y en a même qui veulent faire baisser les
autobus jusqu'au plancher, jusqu'à l'asphalte pour ne pas qu'ils...
M. Cherry: Les planchers jusqu'à l'asphalte.
M. Garon: Ah, il y a toutes sortes de choses possibles
là-dedans.
Une voix: Des jupes latérales.
M. Cherry: Des jupes latérales...
M. Garon: Non, c'est pour ne pas que les...
M. Cherry: ...pour ne pas que l'enfant glisse en dessous.
M. Garon: Pour ne pas qu'il glisse en dessous. M. Cherry:
Oui, c'est ça? M. Garon: Oui. M. Cherry: Pardon?
M. Garon: Mais le coroner Bouliane, il a suggéré
quelque chose de simple, c'est d'avoir des brigadiers scolaires.
M. Cherry: Là où c'est nécessaire, les
commissions scolaires peuvent le faire. Comme ça a été dit
un peu plus tôt ce matin, M. le Président, il y a des commissions
scolaires qui ont refait leurs routes pour s'assurer que les enfants n'aient
plus à traverser...
M. Garon: C'est une bonne idée, ça. M. Cherry:
...devant l'autobus.
M. Garon: Ça coûte moins cher. Combien ça
coûte, ça?
M. Cherry: Mais ça ne solutionne pas... Ce n'est pas votre
solution idéale qui est des plus petites écoles pour qu'on n'ait
pas d'autobus.
M. Garon: Oui, des moins grosses écoles; on va être
obligés d'aller les chercher moins loin et les enfants vont se sentir
plus chez eux. Des polyvalentes avec des milliers d'enfants, là, et des
grosses écoles, là, et des primaires à 700, 800 et 900,
là, et des cégeps à 7500, comme à Sainte-Foy
où, là, les gens dînent en écoutant le professeur...
Vous irez faire une conférence là à l'heure du midi. Vous
allez voir tout le monde vous manger dans la face parce qu'il n'y a pas d'heure
prévue pour le dîner. Alors, ça marche du matin au soir
parce qu'ils sont trop nombreux dans les salles. Alors, si vous allez
là, c'est le monde viré à l'envers. Après
ça, on se demande comment ça se fait que les enfants ne sont pas
écoeurés de l'école, comprenez-vous? Ceux qui ne sont pas
écoeurés, c'est parce qu'ils ne sont pas écoeu-rables.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Cherry: Ha, ha, ha!
M. Garon: On fait tout ce qu'il faut pour les
écoeurer.
M. Cherry: Ha, ha, ha! Je suis convaincu que, si vous alliez
donner cette conférence-là dans les cégeps, ils vous
écouteraient.
M. Garon: Je la donne souvent. M. Cherry: Ha, ha, ha!
M. Garon: Je la donne régulièrement. Je dis qu'on a
de trop grosses universités.
M. Cherry: Et là, vous leur dites ça: Ceux d'entre
vous autres qui n'êtes pas écoeurés, c'est parce que vous
n'êtes pas écoeurables.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Cherry: C'est le langage que vous leur tenez. Ha, ha, ha!
M. Garon: II faut changer le système. Nous autres, on a,
dans la région de Montréal, 3 500 000 de population, à peu
près le même nombre qu'à Boston. Nous autres, on a quatre
universités de 40 000. À Québec, on en a une de 40 000.
Dans la région de Boston, savez-vous combien ils en ont,
d'universités ou de centres universitaires, pour la même
population? Ils en ont 62. Et la plus grosse université, c'est Harvard,
15 000, et ils veulent diminuer, ils se trouvent trop gros. Nous autres,
à 40 000, ce n'est pas assez gros. Nos universités ont l'air de
plus en plus de poulaillers ou de centres d'achats. Tu sais, quand tu vas faire
une conférence à l'université, tu regardes ça, tu
te promènes, tu as l'impression d'être dans un centre d'achats.
Allez sur un campus aux États-Unis; ça a l'air d'un lieu de
réflexion, d'un lieu d'étude. Ce n'est pas organisé de la
même façon. Nous autres, on n'a pas assez de concurrence. Notre
problème, c'est qu'on ne concurrence pas, on organise des affaires trop
centralisées. Avec les Jeux de 2002, on veut bâtir un pensionnat
de près de 100 000 000 $, à l'Université Laval.
Après ça, on dira: Les gens de la Côte-Nord, vous n'irez
pas à Rimouski, vous irez à l'Université Laval parce qu'on
a le pensionnat qu'il vous faut.
M. Maltais: Le problème, c'est qu'à Boston, avec
les 62 universités, ça prend 17 000 $ et 26 000 $ par
année pour y aller par enfant.
M. Garon: Mais, nous autres, quand on additionne tous les
coûts...
M. Maltais: Non.
M. Garon: Oui, quand on additionne tous les coûts...
M. Maltais: Non. J'en ai deux, moi, je peux te le dire à
la cent près.
M. Garon: Non, non. Oui, on le paie en taxes.
M. Maltais: Ha, ha, ha! Je peux te dire à la cent
près combien ça coûte.
M. Garon: Non, non, mais on le paie en taxes. M. Maltais:
Oui, mais ça coûte plus cher. M. Garon: Non.
M. Maltais: Ça coûte plus cher. Une
université, un «State university», là, ça
coûte entre 17 000 $ et 20 000$.
M. Garon: Oui, mais, nous, on pourrait avoir de la concurrence
avec notre système et ça ne coûterait pas plus cher.
M. Maltais: Mais les universités privées, c'est
entre 25 000 $ et 30 000 $.
M. Garon: Oui, mais ça pourrait être comme notre
système d'assurance-santé; ça pourrait être plus
efficace, puis être moins gros.
M. Maltais: C'est que les universités américaines,
c'est là que se fait le «screening». Rappelle-toi,
là, dans le temps où on a fait notre cours primaire, à la
septième année, il en «jammait-u» une gang dans le
coude? Il y avait un certificat obligatoire du ministère. Quand tu
commençais la huitième, au lieu d'être 22, tu étais
9. Aujourd'hui, il ne se fait pas au cégep, il se fait à
l'université, et ça coûte une fortune. C'est ça, le
problème. Ce n'est pas tout le monde qui est fait pour aller à
l'université. Quand même des psychologues diraient qu'un gars qui
a des talents pour la menuiserie, tu vas en faire un docteur en menuiserie, ce
n'est pas vrai, crisse, ça ne marche pas de même. Tu as beau le
garder 20 ans à l'école, il va faire un menuisier pareil. (16 h
40)
M. Garon: Oui et il va gagner bien sa vie.
M. Maltais: Ça serait aussi bien de le lâcher rendu
à 18 ou 20 ans, puis il va très bien gagner sa vie, puis il va
rendre des grands services à la société. Tandis que, si tu
le maintiens là de force, puis à coups de bourses, puis de ci,
puis de ça, tu vas le garder jusqu'à 25 ans à
l'université, mais il ne fera jamais rien pareil. Le système est
ainsi fait qu'on a dit: Tout le monde va aller à l'école. Bien,
ce n'est pas vrai, ça. Il y en a la moitié qui ne veut pas aller
à l'école. Laissons-les tranquilles, ma foi du maudit! Tout le
monde pleure après les décro-cheurs. Un décrocheur, il ne
faut pas que tu oublies une chose, c'est un gars qui ne veut pas aller à
l'école ou une fille qui ne veut pas aller à l'école. Ce
n'est pas compliqué. Il y en a peut-être 10 % qui ont des raisons
qu'on pourrait réparer en cour de route, mais les autres 90 %,
là, tu as beau leur faire tous les programmes de la terre possibles, ils
vont toujours décrocher: ils n'aiment pas ça.
M. Garon: C'est parce qu'il y en a qui n'aiment pas l'approche
théorique. Il y en a qui aiment mieux apprendre concrètement.
Autrefois, il y avait les systèmes de compagnon, tu apprenais en
travaillant avec quelqu'un.
M. Maltais: Tu avais les écoles de métiers. Pas des
universités; des écoles de métiers. Us te faisaient
rentrer là après la septième année, puis, trois ans
plus tard, tu avais ta carte de menuisier, charpentier, compagnon
électricien, compagnon plombier. Puis ça allait bien. Mais,
aujourd'hui...
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Lévis, est-ce que l'engagement 4 est vérifié?
M. Garon: Est-ce que vous êtes les seuls à payer ou
s'il y a quelqu'un d'autre qui fournit de l'argent pour l'étude?
M. Cherry: C'est 50-50. L'entreprise paie 50 % de la...
M. Garon: L'entreprise Comlab? M. Cherry: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir... Est-ce qu'elle est
faite, l'étude?
M. Cherry: Le rapport final, en février 1995. M. Garon:
Je pourrais avoir une copie du devis? M. Cherry: Oui. M. Garon:
Merci.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 4 est
vérifié sous réserve de l'obtention d'une copie du devis.
Engagement 5.
M. Cherry: Alors, c'est l'expérimentation du
système qui pourra servir principalement dans la gestion de la
circulation. Le rapport a été déposé en août
1994.
M. Garon: A été, en 1994?
M. Cherry: Ah, excusez. À être déposé
en août. Je m'excuse. À être.
M. Garon: Vérifié. Payez-vous à 100 %?
M. Lalande (Georges): 50-50.
M. Garon: L'Institut national d'optique paie la moitié?
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Cherry: Alors, le logiciel de répartition sera
expérimenté au sein d'une entreprise de transport par camion. La
fin du projet est prévue pour décembre 1994. Ça aussi,
c'est 50-50.
M. Garon: Je pourrais avoir une copie du devis, s'il vous
plaît?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7.
M. Garon: Ah!
M. Cherry: Ne vous étouffez pas, là.
M. Garon: Ça a coûté aussi cher pour
surveiller qu'il n'y ait pas de feu dans l'aéroport? À
l'île aux Grues, il y a quatre passagers par jour. «Service de
protection contre les incendies pour la saison 1992-1993 à
l'aéroport de l'île aux Grues, dans la municipalité de
Saint-Antoine-de-1'Isle-aux-Grues, 26 000 $.» Il y a quatre passagers par
jour.
M. Cherry: C'est un contrat pour trois ans qui est renouvelable
pour deux autres années.
M. Garon: Oui, mais c'est quoi, votre système de
protection contre les incendies, à l'aéroport? Il ne peut pas y
avoir grand-chose à l'aéroport, il y a quatre passagers par
jour.
M. Cherry: On m'indique que c'est un système... C'est
norme, ça. Le fédéral a des normes minimales qui doivent
être respectées.
M. Garon: Mais quelle sorte? C'est un contrat
négocié. Qu'est-ce qu'il y a à l'aéroport de
l'île aux Grues? Il ne doit pas y avoir grand-chose là. Il y a
quatre personnes par jour qui prennent l'avion.
M. Cherry: Le fait qu'il y ait un aéroport, ça nous
prend un système. Et, comme je vous l'ai indiqué, c'est pour une
période de trois ans. En 1989-1990, ça a coûté
7200$; en 1990-1991, 7900$; en 1991-1992, 8700$.
M. Garon: Maintenant, ce que ça coûte... Vous avez
540 passagers par année. Sur 20 semaines, 27 passagers par semaine. Vous
engagez la firme deux heures pendant cinq jours. Ça veut dire 2,7
passagers à l'heure ou 27 passagers par semaine. Par jour ouvrable, 5,4
passagers. Vous avez un système d'incendie de 26 500 $ pour trois ans,
8000 $ par année, un peu plus de 8000 $, 26 500 $ sur trois ans. Mais
l'aéroport, là, vous avez bien dit... C'est marqué:
«Service de protection contre les incendies pour la saison 1992-1993
à l'aéroport de l'île aux Grues.» Est-ce que c'est
une façon détournée de donner de l'argent? Quel est le
service d'incendie? C'est quoi, le service de protection contre les incendies
qu'il y a là?
M. Cherry: O.K. J'ai vérifié. On n'a pas les
détails dans nos fichiers, mais on va vous les faire parvenir.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du contrat?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Puis la municipalité assure le service. Elle
l'assure comment?
M. Cherry: Je pense que vous allez retrouver tout ça dans
le contrat qu'on va vous fournir, dans la documentation.
M. Garon: Est-ce qu'elle a un service de protection des
incendies, la municipalité? Est-ce que c'est une façon de payer
un peu le service d'incendie qui sert à la municipalité, en
disant... C'est quoi, la patente, là? Il ne faut pas qu'avec le
système de protection des incendies qui... C'est payé à la
municipalité. C'est parce qu'elle a un service de protection, puis vous
payez un montant ou bien...
M. Cherry: C'est des détails qui vous seront fournis quand
on vous fera parvenir la documentation.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir le budget de la
municipalité pour son service d'incendie, par année?
M. Cherry: On va regarder si on peut vous obtenir ça.
M. Garon: Ça va. Puis vous payez ça depuis quand
à la municipalité de l'île aux Grues? Ça fait
combien d'années?
M. Cherry: Bien, ici, comme je vous ai dit, ce qu'on discute
présentement, c'est un contrat de trois ans.
M. Garon: «C'est-u» la première fois?
M. Cherry: Donc, 1989-1990, 1990-1991, 1991-1992, mais je ne
saurais vous dire si ça a débuté ou si c'est quelque chose
qui existait antérieurement.
M. Garon: Est-ce qu'il y en avait avant? Us doivent le savoir,
vos fonctionnaires.
M. Cherry: Le service de protection à l'aéroport de
l'île aux Grues pour les saisons 1989-1990, 1990-1991 et 1991-1992.
M. Garon: Mais est-ce qu'il y en avait un avant?
M. Cherry: Est-ce qu'il a quelqu'un qui peut me répondre
à ça?
M. Garon: Ça a commencé quand?
M. Cherry: C'est ça qu'il veut savoir. Quand est-ce que
ça a commencé? Ça «a-tu» commencé en
1989 ou si ça existait avant? C'est ça, sa question. On ne le
sait pas de mémoire, c'est quelque chose qu'on va vérifier. La
documentation qu'on a ici couvre la période à laquelle je vous ai
référé.
M. Garon: Ça marche. Puis le protocole d'entente.
M. Cherry: O.K.
M. Garon: Quel est le service assuré? Qu'est-ce qu'on vous
donne pour ça? Est-ce qu'on vous dit: Bien, on a nos
«hoses»; si le feu prend, vous nous appellerez? Oups! Il y en a un
autre.
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Ah, ah! «Service de protection contre les
incendies pour la saison 1992-1993, à l'aéroport de
Montmagny», cette fois-là.
M. Cherry: Bien oui.
M. Garon: Bien oui, il faut qu'il y en ait de chaque bord.
M. Cherry: Bien oui, c'est ça. Il décolle d'une
place, il atterrit à l'autre, puis il revient.
M. Garon: Vos 540 passagers, là. M. Cherry: C'est
ça.
M. Garon: Ils ne coûtent plus rien que la subvention sur le
transport. Ils coûtent quasiment aussi cher de service de protection
contre les incendies.
M. Cherry: Si c'est un avion qui est impliqué, on
n'éteint pas ça comme un feu de cheminée. Il faut qu'il y
ait une formation un peu particulière pour protéger les gens qui
se présentent à ça. Je pense qu'on sait tout
ça.
M. Garon: Ça coûterait peut-être bien moins
cher d'acheter un autre avion. Ce n'est pas des gros avions qu'il y a
là. Moi, j'ai déjà pris ces avions-là.
M. Cherry: Mais, indépendamment du modèle d'avion
que vous allez utiliser, il faut que vous prévoyiez comment on traite
ça. S'il arrive un incendie, s'il y a un crash, on traite ça
comment?
M. Garon: Pardon?
M. Cherry: On ne souhaite jamais avoir à le faire, tu
sais. Moi, la façon dont je suis le plus sécurisé, c'est
quand je passe devant le poste de pompiers chez nous, puis qu'ils sont tous
là. Je suis certain, s'ils ne sont pas sortis, qu'il n'y a pas de feu
dans le coin. Ça, je souhaiterais faire ça constamment, dans ma
vie.
M. Garon: Passez-vous souvent devant le poste de pompiers pour
vous sécuriser?
M. Cherry: Chaque fois que je tourne au coin de la rue chez nous,
il y en a un.
M. Garon: II y en a un là.
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Alors, là, on est rendus avec un service
d'incendie qui coûte aussi cher que la subvention quasiment, non pas
aussi cher, sur trois ans. Y a-t-il d'autres choses, en plus? J'ai
remarqué que le nouveau maire de Montmagny qui est... J'ai vu dans un
article régionalement que, lui, il ne voulait pas trop, trop garder ce
service-là à la charge de la municipalité. Il voudrait
retransférer ça. Est-ce que vous avez entendu parler de
ça?
M. Cherry: Oui. Ça a été porté...
M. Garon: II y a eu une nouvelle dans le journal. L'ancien maire,
M. Gilbert Normand, qui avait bâti le bateau le Normand 1...
M. Cherry: Celui qui roulait dans un pied d'eau, là.
M. Garon: Celui qu'il a essayé de faire rouler dans un
pied d'eau...
M. Cherry: O.K. Correct.
M. Garon: ...puis qui s'est échoué le jour de
l'inauguration.
M. Cherry: Ah, je vous écoute.
M. Garon: Les journalistes étaient à bord.
D'ailleurs, ils l'ont rapporté, puis il y a eu une belle photo.
M. Cherry: «C'est-u» parce qu'il y en avait trop,
qu'il était trop pesant? (16 h 50)
M. Garon: Mais, là, en plus du service de bateau, ils
voulaient le service aérien et tout. Maintenant, le nouveau maire,
apparemment, veut vous refiler le service aérien, l'aéroport de
Montmagny.
M. Cherry: Selon les informations qui m'ont été
apportées depuis que j'ai cette responsabilité, au
ministère, on avait une entente avec l'administration municipale
précédente, qu'il avait été convenu de prendre.
Là, il y a eu changement à l'hôtel de ville et le conseil
municipal actuel, lui, contrairement à son prédécesseur,
déciderait de ne pas se prévaloir, si vous voulez, de l'entente
qui avait été convenue entre...
M. Garon: Mais, là, est-ce que c'est payé à
100 % par le ministère, le service de protection contre les incendies
pour l'aéroport, ou si c'est payé par d'autres? Payez-vous
à 100 %?
M. Cherry: C'est notre aéroport, donc ça doit
être nous autres.
M. Garon: C'est votre aéroport. Il n'avait pas
été refilé à la municipalité?
M. Cherry: C'est l'explication que je viens de vous donner.
M. Garon: Ils ne veulent plus, là.
M. Cherry: Comme les documents légaux n'étaient pas
complétés, l'entente...
M. Garon: Mais, dans ce temps-là, pour la période
couverte, il appartenait à la municipalité.
M. Cherry: C'était à nous. C'est à nous.
Officiellement, il n'a jamais été transféré
légalement. Il y a eu changement à l'hôtel de ville et les
autres, ils ont dit: Nous autres, on ne veut pas donner suite à ce que
nos prédécesseurs souhaitaient faire. On n'en veut pas et on vous
informe de ne pas poursuivre ça.
M. Garon: Et depuis quelle année payez-vous ce service
d'incendie?
M. Cherry: Je suis obligé de vous donner la même
réponse que tantôt. On va vérifier. Les chiffres qu'on a en
main, c'est pour les périodes que j'ai citées
précédemment.
M. Garon: Et quel service ils ont, Montmagny Air Service inc?
J'ai compris qu'à l'île aux Grues vous payez la
municipalité. Et là, vous payez la compagnie, ici. Comment
ça marche? Est-ce qu'ils ont leur propre service d'incendie, tandis
qu'à l'île aux Grues il fallait prendre celui de la
municipalité? Comment ça marche?
M. Cherry: On va vous remettre l'entente qu'on a avec eux, avec
cette compagnie-là. Je pense que ça va probablement
répondre à la totalité ou, enfin, à la
majorité de vos informations.
M. Garon: O.K. Merci.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 8 est
vérifié. Engagement 9.
M. Cherry: C'est l'amélioration des pistes pour faciliter
l'accès à l'avion-ambulance. C'est de l'entretien
régulier.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu des dépassements?
M. Cherry: Selon la fiche, on indique: imprévus, 92 750 $.
Ça faisait partie... O.K.
M. Garon: Je parle des suppléments; je ne parle pas des
imprévus.
M. Cherry: On m'indique que non. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 9,
vérifié. Ceci termine les engagements de septembre 1993 ou
plutôt d'août en septembre. Ça va mieux, M. le ministre,
comme ça?
M. Cherry: Ça va très bien, M. le
Président.
M. Garon: Parce qu'il disait 49. On n'en a pas vu 49. On en a vu
combien?
Le Président (M. Charbonneau): Non. Nous prenons
maintenant la liste d'octobre 1993.
M. Garon: Non, mais on n'en a pas fait 49.
Le Président (M. Charbonneau): Non. M. le
député de Lévis, on va les faire tantôt.
M. Garon: Hein?
Le Président (M. Charbonneau): On va les passer tous
tantôt.
M. Garon: Après?
Le Président (M. Charbonneau): Après, oui.
M. Garon: On va faire ceux-là et on passera les autres
après?
Le Président (M. Charbonneau): Oui. M. Garon: O.K.
Ça ne me fait rien.
Le Président (M. Charbonneau): Nous prenons la liste
d'octobre.
M. Garon: Là, on en a fait combien?
Le Président (M. Charbonneau): Nous en avons 9 sur 49.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): II en reste 40.
M. Garon: O.K.
Octobre
Le Président (M. Charbonneau): Maintenant, la liste
d'octobre. Les engagements de septembre dans octobre. Nous en avons 34 sur
89.
M. Garon: Premier, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 2.
M. Cherry: Le premier est annulé.
Le Président (M. Charbonneau): Le premier est
annulé?
M. Cherry: Oui. Je sais que vous l'avez vérifié,
mais il est annulé.
M. Garon: Engagement 2, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 2,
vérifié. Engagement 3.
M. Garon: Là, réfection des seuils de pistes, mais
vous voulez changer l'aéroport de place. Vous ne voulez pas aller
à Roberval plutôt qu'à Saint-Honoré?
M. Cherry: C'est des travaux d'entretien nécessaires
à la conservation de la piste. C'est des travaux qui doivent être
complétés durant l'année 1994.
M. Garon: Mais vous voulez transférer les deux CL-215
à Roberval.
M. Cherry: Mais ça n'enlève pas la vocation
primaire de cet aéroport-là.
M. Garon: O.K., vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4.
M. Garon: «Réparations majeures des fissures par
planage et le recouvrement à l'enrobé bitumineux à
l'aéroport de Bonaventure, dans la municipalité de
Bonaventure.»
M. Cherry: C'est des travaux essentiels à la
préservation des pistes. Les travaux doivent être terminés
en juin 1994.
M. Garon: Les travaux de réaménagement de la route
autour de l'aéroport de Bonaventure, est-ce que ça doit toujours
être réalisé cette année?
M. Cherry: Est-ce que je peux vous demander de préciser
votre question?
M. Garon: Entre le village de Bonaventure, puis
l'aéroport, il y a une route...
M. Cherry: Oui.
M. Garon: ...qui arrive drôlement, comme un genre de viron,
puis il est question de réaménager la route. On disait même
que c'était réglé, que ça devait être fait
cette année, que ça n'avait même pas besoin d'être le
fait d'un engagement électoral puisque c'était
réglé. Alors, est-ce que ces travaux-là doivent vraiment
être faits cette année?
M. Cherry: II va falloir vérifier ça. Je vous avoue
que...
M. Garon: Apparemment, c'était réglé. On
n'avait pas besoin même de faire d'engagement électoral parce
qu'on dit: C'était déjà programmé,
décidé, tout fait. Ça ne donnerait rien, même ce
serait faire une tautologie de promettre plusieurs fois la même
chose.
M. Cherry: On pourra vérifier. Si c'était
programmé, on va le faire; sinon, on regardera.
M. Garon: On ne le sait pas, au ministère?
M. Cherry: Non. C'est évident que les micros
n'enregistrent que nos paroles, pas les sourires qui accompagnent vos
paroles.
M. Garon: Non, non, mais...
M. Cherry: Ha, ha, ha! Je vois avec quel plaisir vous parlez des
travaux à l'aéroport de Bonaventure. S'il y en avait un dans
Shefford, je ne sais pas comment vous ririez.
M. Garon: Non non, ce n'est pas ça. Des voix: Ha,
ha, ha!
M. Garon: Moi, je disais aux gens: C'est toujours mieux de le
faire promettre pareil. Ils disaient:
Non, ce n'est pas nécessaire, c'est déjà promis,
c'est déjà réalisé, c'est déjà
engagé, puis ça va se faire cette année.
M. Maltais: C'est justement ce propos-là que nous tenait
le maire de Granby la semaine passée...
M. Cherry: Oui?
M. Maltais: .. .pour son aéroport.
M. Cherry: Pas le maire d'Austin, là. Le maire de
Granby.
M. Maltais: Non, non. Granby, le gros village.
M. Garon: II n'y a pas de réponse? Vous aimez mieux qu'on
vous pose la question lors des crédits.
M. Cherry: Bien, il faut dire... Pour la réponse, je
pense, il faudrait vérifier. Vous, vous décrivez ça comme
si c'était déjà quelque chose de prévu à la
programmation. Moi, je vous dis qu'il va falloir vérifier si ça
l'était ou pas.
M. Garon: Les gens autour de vous, personne ne le sait?
M. Cherry: Non. Autrement, vous savez que, depuis ce matin, je
vous réponds directement quand j'ai la réponse, puis j'ai
l'intention de continuer.
M. Garon: Pour celui dont on parle ici, les «fissures par
planage et le recouvrement», est-ce que les travaux sont faits?
M. Cherry: Oui, c'est...
M. Garon: C'est un engagement de septembre 1993.
M. Cherry: C'est des travaux qui ont débuté et qui
vont se terminer pour juin 1994.
M. Garon: Ça marche.
Le Président (M. Charbonneau): Les engagements de
septembre.
M. Garon: Mais est-ce que ça a été fait,
comme on dit, 44 850 $ faits l'automne passé, puis il reste 4485 $
seulement?
M. Cherry: Exactement. M. Garon: Ça marche.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, M. le
député de Lévis, l'engagement 4 est
vérifié?
M. Garon: Oui. Engagement 5, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Garon: Engagement 6, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7.
M. Cherry: C'est annulé.
M. Garon: Annulé.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8.
M. Garon: Bon. «Aide financière accordée pour
la réalisation du projet de recherche intitulé: "Impacts d'un
abandon ferroviaire sur les entreprises desservies et sur la région
concernée".» C'est un abandon général ou...
M. Cherry: Alors, l'objectif, M. le Président, c'est
d'identifier les types d'abandons ferroviaires dans le but d'appuyer le concept
de réseau ferroviaire de base. C'est un programme PARDT 50-50. La fin de
l'étude est prévue pour septembre 1994.
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite? M. Cherry:
Septembre 1994.
M. Garon: Est-ce qu'on va avoir une copie du devis ou de
l'entente?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Est-ce que c'est payé à 100 % par le
ministère?
M. Cherry: 50-50.
M. Garon: O.K.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8,
vérifié, M. le député de Lévis?
M. Garon: L'engagement 8, vérifié. Engagement 9,
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 10.
M. Garon: Ça coûte donc bien cher, le balisage d'une
rue. C'est une piste de quelle distance, de quelle longueur, ça,
à Matagami?
M. Cherry: Entretien régulier et conservation d'un
équipement aéroportuaire. Donc, votre question, c'est la longueur
des pistes? (17 heures)
M. Garon: Oui.
M. Cherry: On va vérifier pour vous donner ça avec
exactitude, mais...
M. Garon: Ça marche.
M. Cherry: ...en règle générale, c'est 4000
pi. Il y a des gens qui prétendent qu'il n'en reste plus beaucoup
à faire.
M. Garon: Pas nécessairement.
Mme Bélanger: Le nouveau député n'aura pas
grand-chose à faire.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, est-ce que
l'engagement 9 est vérifié?
M. Garon: C'est parce que l'argent était
dépensé, mais pas aux bons endroits. La montagne du Pin rouge, ce
n'est pas la bonne montagne. Ha, ha, ha! Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 9,
vérifié. Engagement 10.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 11.
M. Maltais: II «va-tu» la déménager
à Carleton, tu penses?
M. Garon: II reste là. Toute la fin de semaine, il
était là.
M. Maltais: Non, mais la montagne, Pin rouge. Il va fermer
celui-là, puis il va ouvrir à Carleton?
M. Garon: Je ne sais pas, mais je trouve ça de valeur
parce qu'ils n'ont pas mis l'argent dans la bonne montagne.
M. Maltais: C'était à Saint-Joseph que
c'était supposé...
M. Garon: Oui. Le mont Saint-Joseph, ça aurait
été... En tenant compte du réseau... Je n'ai pas compris,
d'ailleurs, pourquoi...
M. Maltais: Moi non plus.
M. Garon: L'étude était concluante, elle
était évidente. Je ne comprends pas pourquoi les pressions
politiques ont changé ça de place. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 12.
M. Garon: Engagement 12, est-ce que les travaux sont faits?
M. Cherry: Les travaux sont terminés. M. Garon:
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 13.
M. Garon: Ah! «Le plan stratégique et le plan
opérationnel en technologies de l'information du
ministère.» Est-ce que M. Ares est toujours, au ministère,
dans la planification stratégique?
M. Cherry: M. Ares, vous avez dit?
M. Hinse (Liguori): M. Ares est dans la recherche et le
développement, actuellement à la direction recherche...
M. Garon: II n'est plus aux mêmes fonctions que l'an
dernier?
M. Hinse (Liguori): Avant ça, il était au
laboratoire central, dans le domaine des...
M. Garon: Je ne pense pas qu'on parle du même,
là.
M. Lalande (Georges): II y a deux Ares. Il y a M. André
Ares.
M. Garon: Et l'autre?
M. Lalande (Georges): C'est à M. Gilles Ares que vous
faites référence, là.
M. Garon: Oui.
M. Lalande (Georges): II est toujours dans les mêmes
fonctions.
M. Garon: Dans les mêmes fonctions.
M. Lalande (Georges): Oui. En termes de planification notamment
à l'égard de la viabilité hivernale, dans tous les
fondants et les recherches dans ce domaine-là, il est un
spécialiste apprécié au ministère des
Transports.
M. Garon: Un spécialiste en fondants.
M. Lalande (Georges): Dans la recherche de la viabilité
hivernale notamment à l'égard des fondants, des
abrasifs et tout ça, tout ce qui est relié à la
conduite d'hiver, à la viabilité hivernale.
M. Garon: Engagement 12, vérifié. Engagement 13,
vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 14.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, ceci termine les
engagements de septembre en octobre. Maintenant, octobre en octobre. Engagement
1.
M. Cherry: Alors, c'est une subvention pour les deux
dernières années d'une entente de cinq ans. C'est le lien
à faire avec... à venir du CMTC et des trains de banlieue.
M. Garon: Ça, c'est un contrat qui se termine en mars
1995.
M. Cherry: Qui se termine...
M. Garon: Définitivement?
M. Cherry: ...en décembre 1994.
M. Garon: Oui. Est-ce que vous avez l'intention de poursuivre
après ça ou si c'est terminé vraiment, final?
M. Cherry: C'est à l'étude, au moment où on
se parle. J'arrive, et on m'a déjà parlé, et je sais qu'on
doit me revenir à ce sujet-là.
M. Garon: Vous avez eu des demandes qui vous ont
été formulées pour la prolongation?
M. Cherry: J'ai eu des conversations informelles par
téléphone. Je sais que j'ai des dates qui sont sur le point
d'être confirmées à l'agenda et je sais que c'est des
sujets qui feront partie de ces rencontres-là.
M. Garon: Ça marche.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
M. Cherry: L'amélioration d'un équipement
complémentaire au réseau routier. Les travaux doivent être
terminés en juin de cette année.
M. Garon: Vous parlez de quoi, là? Une voix:
Saint-Siméon.
M. Garon: Saint-Siméon? Correct. Stationnement de la gare
fluviale.
M. Cherry: C'est ça.
M. Garon: Pour prendre le bateau. Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 2,
vérifié. Engagement 3. M. le député de
Saguenay.
M. Maltais: En parlant de gare fluviale, la mienne, à
Baie-Comeau, quand est-ce que vous bâtissez ça? Les appels
d'offres sont-ils lancés, M. le sous-ministre?
M. Lalande (Georges): Je ne peux pas vous le préciser.
M. Maltais: II faut se dépêcher parce que,
là, on fait une route et c'est nous autres qui subventionnons la ville
pour faire la route maritime. Vous êtes au courant, c'est vous qui payez.
On est rendu là, et la gare a été annoncée. Les
crédits sont là, tout le kit, sauf qu'on l'a retardée
volontairement l'année passée pour la simple et bonne raison que
bâtir une gare et ne pas avoir de chemin, ça a l'air fou.
Là, le chemin est fait et la gare serait prête à être
bâtie. Alors, il faudrait peut-être qu'on surveille ça.
L'année passée, c'est moi qui ai demandé de la retarder
avec la ville parce qu'on n'avait pas de route. Faire une gare pas de route,
ça ne marche pas. Là, la route est faite, cette année,
ça fait que les crédits étaient là.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 2,
vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 3.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4.
M. Garon: Engagement 4, quel est le pourcentage des frais de la
Société Inter-Rives de l'île Verte qui sont payés
par cette subvention? Et combien de passagers y a-t-il par année? Entre
quelle date et quelle date?
M. Cherry: Et nommez-les. Ha, ha, ha!
M. Garon: J'aurais peut-être pu dire: Nommez les
non-résidents.
M. Cherry: On m'indique, M. le Président, que c'est un
autofinancement à 57 %.
M. Garon: Pardon? C'est 57 % d'autofinancement?
M. Cherry: C'est ce qu'on m'indique.
M. Garon: Combien de passagers par année?
M. Cherry: On est en train de vous trouver cette
information-là, également. (17 h 10)
M. Garon: Est-ce que le tarif est le même pour les
résidents et les non-résidents?
M. Cherry: C'est des informations qu'il faudra vous faire
parvenir et qu'on n'a pas en main, là.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie...
M. Cherry: Je m'excuse, je pense qu'on vient de les trouver, en
arrière.
M. Garon: ...du protocole d'entente également et du
rapport annuel? Moi, le maritime m'intéresse beaucoup.
M. Cherry: Alors, les informations que j'ai, je vous les donne.
En 1991, le navire a transporté 8700 passagers, dont 4900 visiteurs et
1800 véhicules. Malgré la légère baisse de taux de
fréquentation, les revenus générés par
l'exploitation du service furent de l'ordre de 50 600 $. En utilisant la caisse
synoptique transmise par la Société, les états financiers
au 31 décembre 1991 n'étant pas disponibles, nous avons
dressé des états financiers provisoires démontrant un
excédent des dépenses sur les revenus de l'ordre de 34 300 $. Ce
déficit comporte des dépenses d'immobilisation de 38 500 $, soit
11 000 $ qui furent affectés à la construction d'un plan
incliné et 27 500 $ qui furent utilisés aux fins de
réfection sur le navire, principalement effectuée aux tôles
de la coque.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir le protocole d'entente?
M. Cherry: Oui, oui, bien sûr. M. Garon: Ça
marche.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 4,
vérifié sous réserve de l'obtention des documents.
Engagement 5.
M. Cherry: Ce sont des travaux d'entretien régulier, M. le
Président.
M. Garon: Est-ce que le quai vous appartient?
M. Cherry: II appartient à la Société, qu'on
m'indique.
M. Garon: À la Société? M. Cherry:
Des traversiers.
M. Garon: Ah, c'est une subvention que vous donnez à la
Société des traversiers parce que le quai, les
débarcadères et tout ce qu'il y a là vous appartient, la
gare maritime, etc.
M. Cherry: Ça appartenait au ministère, qu'on
m'indique. Maintenant, ça a été transféré
à la Société des traversiers.
M. Garon: Et, elle, elle le donne à sous-contrat, elle
fait un contrat par appels d'offres. C'est le ministère qui donne le
contrat.
M. Cherry: Non. Voulez-vous demander à M. Hinse de
compléter la réponse, s'il vous plaît, M. le
Président?
Le Président (M. Charbonneau): M. Hinse.
M. Hinse (Liguori): Pour cet engagement-là, le quai
était la propriété du ministère et, depuis, il y a
eu transfert de cette installation-là à la
Société.
M. Garon: Depuis ce temps-là.
M. Hinse (Liguori): Depuis ce temps-là.
M. Garon: O.K., ça marche.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 5,
vérifié. Engagement 6.
M. Garon: Le plan de transport de quoi? M. Cherry: La
région de Québec.
M. Lalande (Georges): La grande région de
Québec.
M. Garon: «Fournir des prévisions
démographiques pour le territoire de 53...» Est-ce que
l'étude est faite?
M. Cherry: Elle est prévue pour mars 1994, ce mois-ci.
M. Garon: Est-ce que je pourrais avoir l'étude, une fois
qu'elle va être faite?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Le plan de l'étude démographique. C'est
bien, ça!
M. Maltais: ...agrandir ton bureau. M. Garon: Pardon?
M. Maltais: Tu vas être obligé de faire agrandir ton
bureau; il n'y a pas de place pour tout mettre ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Non, mais je vais demander une subvention pour le
système d'incendie.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Cherry: Je vais te les envoyer imprimés sur du papier
d'amiante. Ha, ha, ha!
M. Maltais: Demande un petit budget pour faire faire une
étude comment placer tes caisses.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 6,
vérifié?
M. Garon: Engagement 6, vérifié, mais sous
réserve d'avoir l'étude.
M. Cherry: O.K.
Le Président (M. Charbonneau): Sous réserve d'avoir
l'étude.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7.
M. Cherry: C'est de l'entretien régulier, M. le
Président.
M. Garon: C'est le gazon et le débroussaillage et...
M. Cherry: Dans le comté de Dubuc, oui.
M. Garon: Comment vous comprenez ça, cette
affaire-là? C'est un contrat pour couper le «gazon,
débroussaillage mécanique et manuel à l'aéroport de
Saint-Honoré», dans le comté de Dubuc, et c'est une firme
de Nelligan, de Sainte-Geneviève de Sainte-Geneviève de
l'île Bizard, je suppose qui a soumissionné
là-dessus.
M. Cherry: C'est une soumission publique. C'est un appel d'offres
public.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8.
M. Cherry: Sujets de recherche, c'est l'offre en transport en
commun, le système d'information à l'usager,
l'amélioration du confort et de la sécurité, la gestion
environnementale, la politique de rationalisation reliée au transport en
commun. Le partage, c'est un tiers du fédéral, un tiers de la
province et un sixième des transporteurs.
M. Garon: L'étude n'est pas faite?
M. Cherry: Et le projet est prévu pour la fin d'avril
1994.
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite? M. Cherry:
Avril 1994.
M. Garon: Je peux en avoir une copie, une fois que ça va
être...
M. Cherry: Vous en souhaitez une copie? M. Garon: Oui.
M. Cherry: O.K.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 8,
vérifié sous réserve...
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): ...de l'obtention de
l'étude. Engagement 9.
M. Garon: Encore.
Le Président (M. Charbonneau): Vérifié.
M. Garon: On avait déjà une étude comme
ça. Ça, c'est la phase II. Est-ce qu'il y a une phase III?
M. Maltais: On attend les conclusions de la deuxième. Ha,
ha, ha!
M. Garon: Quand on pense qu'il y a des gars qui cherchent le
mouvement perpétuel. Il y en a qui l'ont trouvé.
M. Cherry: Ils ne sont pas allés en
préfaisabilité, là, ils ont fait ça, là.
M. Garon: Ça va venir. Une voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: C'est fait conjointement par la Communauté
urbaine de Montréal et le ministère des Transports?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: L'étude est confiée à qui?
M. Cherry: Dans un premier temps, pour le
partage, la cum, 50 %, le fédéral, 8 % et le québec
42 %, pour répondre à votre question sur le partage.
M. Garon: Oui. L'étude est-elle faite?
M. Cherry: La fin du projet est prévue pour ce mois-ci. Je
m'excuse, pardon! Mars 1993. Donc, elle devrait normalement être
terminée, ça fait un an.
M. Garon: Je peux en avoir une copie quand ça va
être terminé?
M. Cherry: Bien sûr.
M. Garon: Je vous remercie.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 9,
vérifié sous réserve.
M. Garon: Ah!
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 10.
M. Cherry: Avec le nombre de papiers que vous me demandez, il va
peut-être falloir attendre après le dégel pour tout vous
envoyer ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que c'est parce que
le camion va excéder, M. le ministre?
M. Garon: Non. Si vous l'envoyez assez vite, ça va pouvoir
être pendant le gel. La capacité portante du sol est plus grande.
«Subvention pour la conception du nouvel autobus Novabus à
plancher bas.»
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Je pensais qu'il était conçu.
M. Cherry: Non, on est en recherche. C'est un modèle qui a
circulé dans les rues de Montréal, qui est venu circuler dans les
rues de Québec. C'est une technologie... Là, j'y vais de
mémoire. Il me semble que c'est une technologie hollandaise qui a
été acquise par Novabus. Ils sont en train maintenant de
vérifier pour s'assurer, si on allait dans le sens de cette
technologie-là, de bien l'adapter aux besoins du Québec.
M. Garon: C'est un autobus électrique ou bien...
M. Cherry: Non. M. Garon: À gaz?
M. Cherry: Diesel. M. Garon: Vérifié.
M. Cherry: La fin du projet est prévue pour
décembre 1994.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 11.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 12.
M. Cherry: Annulé.
M. Garon: On l'a vu, tantôt.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 13.
M. Garon: On l'a fait, celui-là. M. Cherry: C'est
annulé.
M. Garon: C'est annulé, ça aussi. C'est revenu deux
fois.
M. Cherry: L'engagement 12, oui, c'est annulé. C'est
ça.
M. Garon: L'engagement 13 aussi.
M. Cherry: Non, non, non.
M. Garon: On en avait une, tantôt.
M. Cherry: Oui, mais, là, c'est ça, voir engagement
antérieur. Vous avez... C'est un C.T. qui avait été
oublié, qu'on m'indique, en 1992-1993.
M. Garon: Celui qu'on a vu tantôt, c'est en 1993-1994, je
suppose.
Une voix: C'est ça.
M. Garon: Là, je ne comprends pas parce que,
remarquez...
M. Cherry: II faudrait aller voir l'engagement antérieur,
l'autre, c'était pour quelle période.
M. Garon: Est-ce que c'est pendant la période où le
président s'est présenté candidat libéral au
fédéral et il a oublié de demander sa subvention?
(Consultation)
Le Président (M. Charbonneau): Alors, est-ce que
l'engagement 13 est vérifié? (17 h 20)
M. Garon: Vous dites que c'était pour aller de
l'avant.
M. Cherry: Oui.
M. Garon: O.K., vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 14.
M. Garon: «L'organisation de la Conférence
vélo mondiale.» Ça va avoir lieu quand? Elle a eu lieu
quand?
M. Cherry: On m'indique que c'est un C.T. de 1992 qui avait
été oublié.
M. Garon: O.K., vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 15.
M. Garon: Quand vous dites que le ministère avait
oublié son C.T., vous voulez dire quoi au juste? Il avait oublié
de le faire ou bien...
M. Cherry: L'engagement a été oublié pour
cette période-là et, là, maintenant, on le ramène
cette année.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 15,
vérifié. Engagement 16.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 17.
M. Cherry: C'est de l'entretien régulier et de la
conservation.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 18.
M. Garon: Là, les 607 500 $, ça en fait trois ou
quatre qu'on voit dans les subventions. C'est quoi? Combien on donne par
année pour les subventions pour réduire les tarifs
aériens? On dit: 1992-1993, 63 000 $; 1993-1994, 225 000$; puis, les
autres années, 318 000 $. Total: 607 500 $. Puis on en a vu tantôt
qui étaient des montants plus élevés que ça.
Combien on donne par année?
M. Cherry: On m'indique, M. le Président, que,
précédemment, c'était une contribution de 25 % et que,
l'an dernier, l'entente qui a été prise, c'est que c'était
un montant fixe de 200 000 $ par année.
M. Garon: C'est un montant fixe de 200 000 $ par
année?
M. Cherry: Avec la MRC des îles. C'est ce qu'on
m'indique.
M. Garon: O.K. C'est la MRC qui subventionne les compagnies?
M. Cherry: C'est la MRC qui donne la réduction à
l'utilisateur.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du protocole
d'entente avec la MRC?
M. Cherry: ça, c'est à venir. ce que je vous ai
indiqué, c'est pour le futur. ce qu'on étudie aujourd'hui, c'est
passé antérieurement. je vous expliquais qu'à compter du
futur on verra un montant fixe de 200 000 $. ce qu'on voit présentement,
c'était la contribution de 25 %.
M. Garon: 25 %. ça faisait combien par année?
M. Cherry: C'est les chiffres que vous avez là devant
vous.
M. Garon: O.K. Ça faisait 607 500 $ sur trois ans. Non. Je
ne sais pas... Est-ce qu'on peut avoir une copie du protocole d'entente?
M. Cherry: Pour cette période-là?
M. Garon: Oui.
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Merci. Ah! on a bâti la gare.
Le Président (M. Charbonneau): C'est
vérifié, M. le député de Lévis?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Sous réserve?
M. Garon: Pardon?
Le Président (M. Charbonneau): Sous réserve de
l'obtention d'une copie du protocole d'entente avec la MRC des îles.
M. Garon: Oui, c'est ça.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 19.
M. Garon: Bon. «Construction d'une aérogare,
aménagement d'un stationnement d'une bande de piste et d'une aire de
circulation pour les aéronefs à l'aéroport de l'île
aux Grues, dans la municipalité de Saint-Antoine-de-L'Isle-aux-Grues,
224 589 $.» On avait le système d'incendie, il fallait bien faire
l'aéroport.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Cherry: Là, on vient de comprendre qu'à cette
heure qu'on peut éteindre le feu on peut bâtir quelque chose au
cas où ça allume. Ha, ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: C'est quoi, cette affaire-là? C'est quatre
passagers par jour. Il y a des gens qui vont à la chasse l'automne.
M. Cherry: C'est un aéroport, c'est une île dans le
milieu du Saint-Laurent. Il y a des Québécois et des
Québécoises qui habitent là, et l'engagement de la
collectivité québécoise envers ces gens-là, c'est
de les traiter avec ce qu'il faut comme services.
M. Garon: Non, mais je voudrais savoir: Des passagers, il y en a
combien en temps régulier, puis combien dans le temps de la chasse?
M. Cherry: O.K., on va vérifier.
M. Garon: Est-ce que, dans le fond, on subventionne les chasseurs
ou bien si on subventionne les passagers, les résidents qui ont besoin
d'un service?
M. Cherry: Je comprends votre question.
M. Garon: Parce qu'il y a des gens qui vont à la chasse,
qui ne sont pas des gens qui sont sur le bien-être social.
M. Cherry: Est-ce que, en période de chasse, les bateaux
ne sont pas en opération et les gens utilisent le bateau?
M. Garon: Je ne suis pas sûr.
M. Cherry: Parce que le service aérien, c'est pour la
période hivernale; je ne sais pas si la chasse est bien forte,
là.
M. Garon: Non. Le service aérien marche en dehors de la
période hivernale.
M. Cherry: Mais pas celui qu'on subventionne. Celui qu'on
subventionne, c'est quand les bateaux cessent d'opérer et, à ce
moment-là, je pense que c'est de décembre à avril. Il me
semble que la chasse est finie, à cette période-là.
Le Président (M. Charbonneau): La chasse, c'est à
la fin de septembre.
M. Maltais: Non, non.
Le Président (M. Charbonneau): Non?
Une voix: Non, non.
Le Président (M. Charbonneau): Pardon?
M. Garon: Non, non.
M. Maltais: Les oies, c'est le 5 décembre que ça
arrête.
Le Président (M. Charbonneau): Que ça arrête.
M. Maltais: Que ça arrête, les oies.
Le Président (M. Charbonneau): De fin septembre au 5
décembre?
M. Cherry: Oui.
M. Maltais: Quand tu commences...
M. Cherry: Et le service subventionné dont on parle, M. le
Président, couvre la période de décembre à avril.
Alors, le député de Lévis dit: Je voudrais savoir si on
subventionne les chasseurs. La période où les chasseurs s'en
serviraient, c'est les traversiers, le service qui est là.
Le Président (M. Charbonneau): De septembre à
décembre.
M. Cherry: C'est ça.
M. Maltais: Non, même pas.
M. Cherry: Même pas, non?
M. Maltais: Les pourvoyeurs, ils ont tous des petits bateaux. Ils
ont tous leurs petits bateaux.
M. Cherry: Ah oui?
M. Garon: Pour aller à la chasse, mais pas pour amener le
monde. Habituellement, quand vous allez à la chasse à l'île
aux Grues, vous prenez le bateau ou vous prenez l'avion.
M. Maltais: Non, non. On prend le bateau au quai de Montmagny,
les petits bateaux du pourvoyeur.
M. Garon: Ah! Là, vous parlez des bateaux où vous
restez coucher à bord.
M. Maltais: Oui, oui. Mais non. De temps en temps...
M. Garon: Ça, c'est la chasse...
M. Maltais: ...on va coucher à l'île aux Grues.
M. Garon: Si vous allez dans les caches le matin de bonne heure,
vous couchez à l'hôtel...
M. Maltais: C'est mauvais pour la santé, ça.
M. Garon: ...puis, souvent, vous prenez le bateau.
M. Maltais: Les caches, ce n'est pas bon.
M. Garon: Bien, il faut avoir de bonnes jambes parce que, quand
tu marches...
M. Maltais: C'est ennuyant...
M. Garon: .. .un mille dans la vase...
M. Maltais: ...passer une journée dans une cache.
M. Garon: Hein?
M. Cherry: Oui, vous avez raison.
M. Maltais: Surtout si la femme n'est pas belle, il trouve la
journée longue, la marée longue en ciel!
Mme Bélanger: De toute façon, ça n'a rien
à voir avec les engagements financiers.
M. Garon: Ce n'est pas ça. Il faut que tu attaches tes
bottes; il ne faut pas que tu arrêtes de marcher parce que la
succion...
M. Cherry: Oui, parce que...
M. Garon: ...fait en sorte que tu sors des bottes.
M. Maltais: On y va en bacagnole. M. Cherry: Des bottes
pleines de vase.
M. Garon: J'en sais quelque chose! La chasse à pied...
M. Cherry: L'entretien des aéroports l'hiver...
M. Garon: ...ça prend quelqu'un qui est en forme.
Là, c'est le cheval qui marche dans la vase jusqu'au poitrail.
M. Maltais: Oui, et le cheval n'est pas gros. M. Garon:
Non.
M. Cherry: Mais lui, il n'embarque pas dans l'avion.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Mais, là, est-ce qu'on pourrait avoir un peu de
détails sur cette aire de circulation? Ça fait un bon kit,
là. J'aimerais savoir, moi... On dit: 540 passagers. Combien par mois?
Combien, par exemple, à chacun des mois? L'été, en dehors
de l'hiver, est-ce que c'est subventionné, cette traverse de passagers?
Le service aérien, il va de quelle période à quelle
période? La gare, elle, elle marche en d'autres périodes que
celle où le service aérien est subventionné. Comment
ça marche, cette affaire-là?
M. Cherry: C'est de décembre à avril, M. le
Président.
M. Garon: Décembre à avril.
M. Cherry: De décembre à avril pour le service
aérien.
M. Garon: Est-ce que le tarif est le même quand le
gouvernement ne subventionne pas?
M. Cherry: Je ne pourrais pas vous dire ça, mais c'est des
informations qu'on va vous trouver...
M. Garon: Oui.
M. Cherry: ...et on mettra ça sur la pile.
Des voix: Ha, ha, ha! Un fardier de 53 pieds, il se
débrouillera avec ça.
M. Garon: Ça va. Alors, vous allez nous envoyer les
renseignements concernant ce contrat-là. L'étude de
faisabilité, l'avez-vous?
M. Cherry: La pré ou la faisabilité? M. Garon:
Les deux. Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 19 est
vérifié sous réserve de l'obtention des informations.
M. Garon: Des études.
Le Président (M. Charbonneau): Des études...
M. Garon: Toutes les études qui entourent le projet.
Le Président (M. Charbonneau): ...de faisabilité,
de préfaisabilité.
M. Cherry: C'est ça, du «truck» de pompier, du
cheval et des bottes dans la bouette!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Et le foin dans la cache!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 20.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Ceci termine nos
engagements d'octobre 1993. Nous passons maintenant à novembre.
Ça va, M. le ministre? Engagement 1.
Novembre
M. Cherry: Oui. C'est un supplément, M. le
Président, qui est dû à la présentation d'une
nouvelle demande au ministère de l'Environnement.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 2.
M. Cherry: C'est un projet d'entretien et le seul fournisseur
habilité à entretenir ce produit qu'il a lui-même
développé.
M. Garon: Vérifié. (17 h 30)
Le Président (M. Charbonneau): Les engagements de novembre
1993 sont terminés. Décembre 1993. Engagement 1.
Décembre
M. Garon: Ah! ah! ah!
Des voix: Ha, ha, ha! M. Cherry: C'est la
problématique...
M. Garon: Allez-vous appeler l'aéroport Normand 2?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Cherry: II ne calera pas dans un pied d'eau!
M. Garon: «Aide transitoire pour une période de cinq
ans permettant d'assurer les services contre les incendies et de
sécurité à l'aéroport de Montmagny.» Il est
donc bien dangereux, cet aéroport-là!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Cherry: En tout cas, s'il y a un feu là, ce n'est pas
de notre faute.
M. Garon: Pardon?
M. Cherry: En tout cas, s'il y a un feu là, ce n'est pas
de notre faute! Ha, ha, ha!
M. Garon: 540 passagers, quatre par jour. Pas quatre feux, quatre
passagers.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Hein?
Une voix: Quatre feux par jour?
M. Garon: Par qui? Le pont de glace.
M. Cherry: Ce n'est pas payant...
Une voix: Une demi-heure de bateau.
M. Garon: Oui, mais il y a de la vague là. Non, non, ce
n'est pas de la longue vague, c'est de la vague à pic. Il n'y a pas
épais d'eau, mais c'est dangereux en démon! Moi, je n'ai jamais
eu peur de même de ma vie.
Une voix: II y a de la vague.
M. Garon: II y a de la vague à pic. À un moment
donné, ton bateau est en plein milieu, puis le moteur tourne dans le
vide.
Une voix: II y a de la vague, mais il n'y a pas épais
d'eau.
M. Garon: Non, il n'y a pas d'épais d'eau. Une voix:
II y a de la vase.
M. Garon: Le problème, c'est l'envasement. Mais qu'est-ce
qu'on fait avec ça, là?
Une voix: II ne marche plus, là.
M. Cherry: Évidemment, on a compris que, au
degré où la municipalité va nous remettre
ça, c'est un engagement qui va être retiré.
M. Garon: Pardon?
M. Cherry: Comme je vous l'expliquais tantôt,
c'était suite au transfert du ministère des Transports à
la municipalité et, suite à un changement d'administration
municipale, la municipalité, actuellement, ne souhaitant plus continuer
à faire ça, ce serait un engagement qui serait annulé dans
les circonstances. Mais, comme ça apparaissait aux crédits pour
cette période-là, ça doit figurer ici.
M. Garon: Oui, mais il y avait quelque chose d'incroyable,
là. En 1993-1994, un an, 300 000 douilles, 300 000 $, pour un
aéroport où on dit qu'il y a 540 passagers pendant l'hiver.
M. Cherry: Mais il y avait quand même des travaux
importants.
M. Garon: Oui, mais ça, c'est «d'assurer les
services contre les incendies et de sécurité à
l'aéroport de Montmagny».
M. Cherry: Ah, c'est mal écrit, qu'on m'indique.
M. Garon: Hein?
M. Cherry: C'est mal écrit.
M. Garon: Mais c'est quoi au juste, comme ça?
M. Cherry: C'est pour aider au transfert des
responsabilités du ministère à la municipalité.
M. Garon: Est-ce que c'est annulé?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Alors, l'engagement est annulé.
M. Cherry: Ça ne peut pas être annulé parce
que c'est encore en négos avec la municipalité. Pour la
période des crédits à laquelle ça apparaît,
le ministère était en négociations avec la
municipalité, à ce moment-là. Depuis ce temps-là,
il y a eu des élections, changement d'administration municipale et
l'administration municipale présente a indiqué qu'elle ne
souhaitait pas poursuivre ça. Donc, là, il continue d'y avoir des
pourparlers avec la municipalité où elle reviendrait sur sa
décision et, à ce moment-là, il faudra finaliser ça
avec le ministère.
M. Garon: Oui. La municipalité trouvait qu'elle n'avait
plus les moyens. Alors, l'entente est-elle faite ou si elle n'est pas faite?
Est-ce que c'est payé, ça, ou bien si ce n'est pas
payé?
M. Cherry: Ce n'est pas payé.
M. Garon: Est-ce qu'il y a un protocole ou s'il n'y en a pas eu
encore?
M. Cherry: II n'est pas signé.
M. Garon: Bon. Alors, face à ça, qu'est-ce qu'on
dit? Nous autres, on vous pose des questions sur quoi, là? On ne sait
plus ce qui va... Vous êtes autorisés à dépenser
ça. Vous ne l'avez pas encore dépensé parce que le client
ne veut pas. C'est parce qu'il trouve que vous ne voulez pas payer assez ou
bien parce qu'il pense que vous payez trop?
M. Cherry: Non, c'est comme je vous l'explique. Selon les
informations qui m'ont été données, c'est suite à
un changement d'administration de la municipalité qui a
décidé de ne pas donner suite à ça.
M. Garon: On va le laisser en suspens, celui-là.
M. Cherry: Est-ce que ça a fait l'objet d'une campagne
électorale ou pas? Je ne pourrais pas vous le dire.
M. Garon: On va le laisser en suspens pour y revenir plus tard,
pour voir s'il va se réaliser.
M. Cherry: On le met en suspens.
M. Garon: Parce que, lui, on n'a pas de réponse
encore.
M. Cherry: Tant qu'il n'y a pas de fonds, on est correct.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 1 de
décembre 1993 est suspendu?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 2.
M. Garon: Ah, le mouvement est commencé!
«Contribution accordée pour la création et le maintien de
la chaire industrielle sur le béton projeté et les
réparations en béton, au Département de génie civil
de l'Université Laval, 200 000 $.» Vous payez à 100 %
là, pour la chaire? C'est le béton projeté ou si c'est
la... C'est le maintien qui est projeté ou si c'est le béton qui
est projeté? «Contribution accordée pour la création
et le maintien de la chaire industrielle sur le béton
projeté.» Qu'est-ce qui est projeté, là-dedans?
M. Lalande (Georges): C'est la chaire.
M. Garon: C'est le projet? Parce qu'on pensait que ça
pouvait être du béton projeté.
M. Cherry: Pour répondre, le ministère fournira 40
000 $ pendant cinq ans et les autres partenaires fourniront 245 000 $ par
année durant cinq ans.
M. Garon: Quels sont les autres partenaires? Les cimenteries?
M. Cherry: Possiblement. Le fédéral,
possiblement.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du protocole
d'entente?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Ça marche.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, engagement 2,
vérifié sous réserve de l'obtention de la copie du
protocole d'entente. Engagement 3.
M. Cherry: Oui. Dans le discours que j'ai fait ce matin, M. le
Président, vous retrouverez que j'ai amplement commenté cet
aspect-là. C'est pour valider certains éléments de
négociation entre le ministère, le CN et le CP sur la
restauration des voitures de Go. Le ministère a procédé
à des appels d'offres pour des travaux de restauration et a
apporté des précisions sur le coût d'exploitation des
lignes des trains. Là, on va en appels d'offres pour l'entreposage. Sur
le C.T. qui a été obtenu, il n'y a...
M. Garon: Les trains vont rouler quand?
M. Cherry: ...que 25 000 $ de dépensés, au moment
où on se parle.
M. Garon: Combien? 25 000 $... M. Cherry: 25 000 $. M.
Garon: ...sur les 400 000 $? M. Cherry: Sur les 400 000 $, oui.
M. Garon: Mais les trains, dans votre échéancier,
vont rouler quand?
M. Cherry: Bien, vous vous souviendrez que la décision du
Conseil des ministres de décembre dernier pour l'achat de ça
était conditionnelle à l'entente du dé-frayement des
coûts et, tant que, ça, ça ne sera pas fait, la
décision, c'est de ne pas aller de l'avant. Mais on s'est porté
acquéreurs et là on est en appels d'offres pour l'entreposage des
Go Transit.
M. Garon: Vous n'avez pas encore reçu les trains, les
wagons.
M. Cherry: Non, pas encore. On pourrait peut-être en faire
aménager un pour vous et pour vos documents.
M. Garon: Pardon?
M. Cherry: On pourrait peut-être en faire aménager
un pour vous et pour vos documents.
M. Garon: II servirait à quelque chose! Des voix:
Ha, ha, ha!
Le Président (M. Charbonneau): Alors, nous suspendons nos
travaux pour deux minutes.
M. Cherry: Ça va.
(Suspension de la séance à 17 h 38)
(Reprise à 17 h 41)
Le Président (M. Charbonneau): La commission de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux. M. le
ministre, M. le député de Lévis, nous en sommes à
l'engagement 3.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Nous en sommes à
l'engagement 3.
M. Garon: Alors, comme c'est un engagement de 1993-1994, 400 000
$, qu'il y a un mois avant la fin de mars 1994 et que vous avez seulement 25
000 $ de dépensés, quelle est la partie que vous pensez avoir
dépensée d'ici la fin de l'année 1994, c'est-à-dire
le 31 mars 1994, sur les 400 000 $?
M. Cherry: M. le Président, pour répondre à
ça, ça dépend du rythme des négociations avec les
partenaires impliqués.
M. Garon: Mais supposons que l'argent ne soit pas
dépensé à la fin de l'année, vous avez de l'argent
autorisé pour 1993-1994, allez-vous venir avec un autre engagement
financier pour l'année prochaine ou bien quoi? Parce que, là,
votre engagement financier, c'est de dépenser 400 000 $ en 1993-1994.
Les autres années, c'est marqué zéro. Là, votre
autorisation, c'est de dépenser ça en 1993-1994.
Une voix: On ne dépensera pas ça. L'année se
termine.
M. Cherry: C'est ce qu'il dit, là. C'est ça. Il y a
25 000 $ de dépensés. Sa première question,
c'était: Combien prévoyez-vous dépenser sur les 375 000 $
qui restent?
M. Garon: Si vous me dites: L'engagement financier, là, on
va avoir dépensé peut-être 50 000 $ dedans parce que
ça n'avance pas plus vite parce qu'on a des partenaires et, maintenant,
il va falloir revenir avec un autre engagement, c'est une affaire. Ou bien vous
dites que vous continuez dans l'avenir sur le même engagement?
M. Cherry: On va continuer sur le même engagement.
M. Garon: Bon. On va le laisser en suspens. Ça va
être bien plus simple parce que, je vous comprends, vous n'avez pas les
réponses encore, puis...
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 3 de
décembre 1993 est laissé en suspens. Engagement 4.
M. Garon: Engagement 4: «Évaluation des impacts de
l'industrie du transport aérien sur le développement du tourisme
international en provenance des grands marchés d'Europe, d'Asie et des
États-Unis.»
M. Cherry: La fin des travaux, M. le Président, de cette
étude est prévue pour septembre 1994.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du devis?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite?
M. Cherry: Elle doit se terminer en septembre 1994.
M. Garon: Est-ce que je peux avoir une copie du devis?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Mais pourquoi on paie pour ça? C'est
l'aéroport de Mirabel, ça, au fond.
M. Cherry: Quand il est question de 1'«évaluation
des impacts de l'industrie du transport aérien sur le
développement du tourisme international en provenance...»
M. Garon: Non, non. À l'engagement 5. M. Cherry:
Pardon?
M. Garon: À l'engagement 5.
M. Cherry: Je m'excuse. Je m'excuse.
M. Garon: À l'engagement 4, je n'ai pas posé de
question là.
M. Cherry: O.K. «Évaluation des perspectives de
développement du fret aérien international à
Montréal...» C'est sur ça que vous questionnez?
M. Garon: Oui, parce que c'est du fédéral.
M. Cherry: Donc, il faut examiner l'organisation actuelle du fret
aérien à Montréal et au Québec. C'est quoi, les
tendances du marché? C'est quoi, ses forces et ses faiblesses? Le
marché, où il serait avantageux de le faire transiter par
Montréal ou de proposer des stratégies de promotion. La fin des
travaux de ça, c'est pour juin de cette année, 1994.
M. Garon: Est-ce qu'il y a d'autres partenaires ou si vous payez
à 100 %?
M. Cherry: On paie à 100 %.
M. Garon: L'aéroport de Mirabel, ils ont des gros profits;
on voit au-dessus de 30 000 000 $ pour les aéroports de Montréal.
Pourquoi le ministère fait des études là-dessus alors que
c'est un aéroport fédéral? Je ne comprends pas,
là.
M. Cherry: Je pense que c'est important qu'on s'implique et qu'on
voie c'est quoi, le potentiel à développer. Je pense qu'on a la
responsabilité de nous assurer que ça fonctionne mieux, de leur
indiquer des pistes. Il me semble qu'il est important, comme gouvernement du
Québec, au ministère des Transports, qu'on leur indique...
M. Garon: O.K. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Lévis, est-ce que l'engagement 4 est vérifié?
M. Garon: L'engagement 4? Oui.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 4 est
vérifié. Engagement 5.
M. Garon: J'avais demandé une copie du devis. M.
Cherry: J'ai dit oui.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 4,
vérifié sous réserve de l'obtention d'une copie du devis.
Engagement 5.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Vérifié.
Engagement 6?
M. Garon: Même chose, avec copie du devis. M. Cherry:
Oui.
M. Garon: Engagement 6, même chose. Parce que
l'étude ne doit pas être faite encore, elle non plus. Bien, je ne
sais pas. Ils ont dit qu'ils payaient en 1993-1994. L'étude doit
être faite.
M. Cherry: C'est un projet complémentaire à
d'autres recherches sur le béton, le type de projet qui pourrait
être pris en charge par la future chaire sur le béton.
M. Garon: Oui. Est-ce que l'étude est faite?
M. Cherry: Je ne saurais vous indiquer si elle l'est.
M. Garon: Ça marche.
Le Président (M. Charbonneau): Est-ce que l'engagement 6
est vérifié?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, ceci termine les
engagements pour décembre 1993. Je rappelle à cette commission
que les engagements 1 et 3 de décembre 1993 ont été
laissés en suspens.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Charbonneau): Maintenant, nous passons
à la voirie du Grand Montréal...
Transports, secteur voirie (Grand Montréal) M. Garon:
Oui.
Le Président (M. Charbonneau): ...où nous avons
évidemment des engagements. Alors, nous sommes aux engagements du mois
d'août qui sont dans septembre 1993.
Septembre
M. Garon: En juillet, est-ce qu'il y en avait? Ça commence
par juillet, là.
Le Président (M. Charbonneau): Non. Moi, j'ai septembre,
ici, M. le député de Lévis.
M. Garon: O.K.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, ici, j'ai
l'engagement 4...
M. Garon: Attendez un peu.
Le Président (M. Charbonneau): Oui.
M. Garon: Je vais me retrouver, là. J'ai toutes sortes de
papiers. J'ai un paquet de papiers.
Le Président (M. Charbonneau): Mme la secrétaire va
vous aider, M. le député.
M. Garon: Oui, O.K.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, nous en sommes
à l'engagement 4 du mois d'août...
M. Garon: Engagement 4, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): ...dans septembre. M. le
ministre, est-ce que ça va?
M. Cherry: Oui. L'engagement 4, vérifié, oui.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 4,
vérifié. Engagement 5.
M. Garon: Mais, quand vous dites Grand Montréal, Roxton
Falls, c'est dans Johnson. C'est dans le Grand Montréal? Je ne comprends
pas, là. Enrobé bitumineux à Roxton Falls, dans le
comté de Johnson.
M. Cherry: Est-ce que Roxton Falls, c'est dans le Grand
Montréal?
M. Tourigny (Yvon): MRC d'Acton? M. Garon: Oui.
M. Tourigny (Yvon): La MRC d'Acton fait partie du Grand
Montréal.
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Lévis, si vous me permettez, il y a une certaine précision
à apporter. J'ai la liste des engagements de voirie relatifs à la
Direction générale de Montréal. Alors, c'est cette
précision que M. Tourigny veut apporter.
M. Tourigny (Yvon): Alors, quand on parle du Grand
Montréal, on parle de la Direction générale de
Montréal le ministre a expliqué, dans sa
présentation ce matin, les quatre directions et la MRC d'Acton en
fait partie.
M. Garon: C'est-à-dire qu'on est en train de
déplacer le ministère à Montréal tranquillement.
Johnson, c'est rendu dans Montréal, là. Écoutez,
contons-nous pas d'histoires.
Une voix: C'est la direction territoriale. (17 h 50)
M. Garon: Je comprends ça, mais, écoutez, Roxton
Falls... Vous avez combien de directions territoriales? Vous en avez quatre?
Vous en avez combien, de directions territoriales?
M. Lalande (Georges): Seize.
M. Garon: Pardon?
M. Lalande (Georges): Seize.
M. Garon: Seize. Puis celle de Montréal va jusqu'à
Roxton Falls.
M. Lalande (Georges): Non. Le territoire du Québec est
divisé en quatre directions générales de territoires.
M. Garon: Oui.
M. Lalande (Georges): Vous avez l'Est du Québec, l'Ouest
du Québec, vous avez Québec proprement dit, puis le Grand
Montréal proprement dit. Et, sous ces quatre sous-ministres qui sont
responsables des territoires, vous avez 16 directions territoriales. Dans la
Direction générale de Montréal, où il y a un
sous-ministre à Varennes, qui est M. Tourigny, il y a quatre directions
territoriales. Donc, essentiellement, vous avez le centre de Montréal,
vous avez Laval qui est au nord, vous avez le sud dans la
Montérégie et l'autre, le sud-ouest, puis l'autre le sud-est.
Alors, vous avez donc quatre directions de territoires ou régions
particulières qui sont dans l'agglomération du Grand
Montréal.
Le Président (M. Charbonneau): M. Tourigny, on vous
écoute.
M. Tourigny (Yvon): Ce qui peut expliquer un peu le
questionnement que vous avez au niveau de la MRC d'Acton, on se rappelle que
cette MRC voulait être rattachée plutôt à
Saint-Hyacinthe. C'est un débat dans le secteur qui a été
assez important. Compte tenu de son secteur agricole et compte tenu de
l'importance de Saint-Hyacinthe dans ce domaine-là, c'est comme
ça qu à l'époque le rattachement s'est fait à
Saint-Hyacinthe. Saint-Hyacinthe fait partie de la Montérégie et
Saint-Hyacinthe fait partie, dans la Direction générale de
Montréal, de la DT du nord de la Montérégie.
M. Garon: Pardon?
Une voix: Souvenez-vous du débat.
M. Garon: Dans les autres ministères, ça ne marche
pas comme ça. Les directions administratives ne dépendent pas...
Ça veut dire, au fond, que ça ne veut plus rien dire que le
ministère est dirigé à partir de Québec. Il n'y a
plus rien qui est dirigé à partir de Québec, au fond. Si
c'est rendu que Roxton Falls dépend de Montréal, ça veut
dire que vous êtes rendu même plus grand que le rapport Pichette.
Un peu plus... Pourquoi vous n'allez pas jusqu'à la banlieue de
Sainte-Foy, jusqu'à la limite de Sainte-Foy, tant qu'à y
être?
M. Cherry: On n'y a pas pensé. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Je suis persuadé que vos fonctionnaires y ont
pensé. Vous, vous n'avez pas grand-chose à faire
là-dedans.
M. Tourigny (Yvon): Je peux tenter de vous dire là-dessus
que ça fait partie de la Montérégie, puis, dans tous les
ministères, les directions régionales sont selon les
régions administratives. Donc, dans tous les ministères, il y a
une région administrative de la Montérégie et,
normalement, Roxton Falls devrait faire partie de la direction régionale
de la Montérégie.
M. Garon: Mais savez-vous où c'est, Roxton Falls?
M. Tourigny (Yvon): C'est juste entre Granby et
Saint-Hyacinthe.
M. Garon: Savez-vous à quel millage c'est de
Montréal? On est loin d'un territoire urbain, là; on est dans un
territoire totalement rural. Vérifié. Oui, oui, on va le refaire,
le débat. Comprenez-vous, le débat commence.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 4,
vérifié. Engagement 5.
M. Garon: L'engagement 5, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 6.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 7.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 32.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 42.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 43.
M. Garon: Vérifié.
Le Présidait (M. Charbonneau): Engagement 44.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 52.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 81.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 113.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 114.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 116.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 117.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 125.
M. Garon: Le sous-ministre siège combien de jours par
semaine à Québec et à Montréal?
M. Lalande (Georges): Le sous-ministre est combien de temps? Je
n'ai jamais calculé ça, mais, habituellement, à
Québec, disons qu'on peut dire...
M. Garon: Êtes-vous assigné à Québec
ou à Montréal?
M. Lalande (Georges): À Québec. C'est assez
exceptionnel que je sois à Montréal. C'est une journée par
15 jours, je dirais, en général sur l'année.
M. Garon: Parce que, même dans le plan de transport de la
région de Montréal, Saint-Hyacinthe n'était pas comprise.
On est rendu... Même dans le rapport Pichette, ce n'est pas compris. Et,
dans le rapport Johnson du Grand Montréal, même ça, ce
n'est pas compris dans le Grand Montréal. Mais, là, on est en
train de déplacer le ministère vers Montréal. Contons-nous
pas d'histoires, la capitale, ça ne veut plus rien dire.
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 125,
vérifié. Engagement 128.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 129.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 139.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 142.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 152.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 167.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 172.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 173.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 192.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 193.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 194.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 209.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 210.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 226.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 227.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 234.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 235.
M. Garon: Pour le Grand Montréal. Dans le 10e rang ouest,
dans la municipalité de Saint-Nazaire-d'Acton.
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 252.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 253.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 263.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 273.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 287.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 288.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 293.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Et l'engagement 297.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, ceci termine les
engagements de septembre 1993. Octobre 1993. Engagement 8.
Octobre M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 13.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 17.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 24.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 31.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 44.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 45.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 52.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 53.
M. Garon: Vérifié.
Le Présidait (M. Charbonneau): Engagement 54.
M. Garon: Vérifié.
Le Présidait (M. Charbonneau): Engageaient 69.
M. Garon: Vérifié. (18 heures)
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 70.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 71.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 84.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 109.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 110.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 111.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 112.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 121.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 122.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 132.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 134.
M. Garon: Vérifié
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 138.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 140.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 141.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 142.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 143.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 170.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 179.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 181.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 182.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 185.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 195.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 202.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, c'est une portion
des engagements d'octobre. Maintenant, nous continuons octobre dans octobre.
Engagement 7.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 16.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 40.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 41.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 48.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 49.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 50.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 55.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 70.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 76.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 83.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 84.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 97.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 107.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 113.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 119.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 124.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 140.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 142.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 143.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 154.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Ceci termine les
engagements d'octobre 1993. Maintenant, nous sommes en novembre 1993.
Engagement 13.
Novembre M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 13 est
vérifié. Engagement 20.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 24.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 25.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 26.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 27.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 29.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 30.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 34.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 42.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 44.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 52.
M. Garon: Vérifié. Attendez un peu. Comment
ça se fait qu'on fait opérer les feux de circulation par les
Mohawks?
M. Maltais: C'était un plan de détournement dans le
temps qu'ils faisaient de la contrebande.
M. Garon: «Accès au pont Mercier, intersection
132-138 et 207, dans les limites du territoire de Kahnawake [...] permettant
son renouvellement pour deux périodes annuelles, 36 000 $.» Ils
font quoi, au juste, là: opèrent le feu de circulation?
M. Tourigny (Yvon): C'est une entente qui porte depuis les
années quatre-vingt et qui permet aux habitants de la réserve
d'opérer le feu qui fait la jonction entre la fin de la voie
réservée aux autobus, qui part du rond-point entre
Châteauguay et le pont Mercier et qui arrête au niveau de la 207.
Ce feu-là permet de laisser passer les gens de la 207 versus les autobus
qui quittent la voie réservée pour prendre la route 138.
M. Garon: Mais c'est opéré comment, là? Ce
n'est pas opéré à la main, ça.
M. Tourigny (Yvon): Oui.
M. Garon: Hein?
M. Tourigny (Yvon): Oui.
M. Garon: Qu'est-ce que vous voulez dire?
M. Tourigny (Yvon): À la main, en fonction du temps, en
fonction de l'arrivée des autobus.
Une voix: Ça doit être des anciens feux. Des
voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Depuis quand les feux sont à la mitaine de
même?
M. Tourigny (Yvon): Depuis 1985.
M. Garon: Pourquoi on n'opère pas ça de
façon mécanique comme ailleurs?
M. Tourigny (Yvon): Ça pourrait être fait selon
l'opération mécanique comme ailleurs, mais ce serait un
système assez compliqué parce qu'il est dépendant des
files que l'on a sur la 207.
M. Garon: Des quoi?
M. Tourigny (Yvon): Des files. Parfois, il y a une longueur en
attente qui est plus importante que d'autres. Donc, ça permet...
M. Garon: Ah, c'est pour l'accès au pont Mercier?
M. Tourigny (Yvon): Oui.
M. Garon: L'accès au pont Mercier pour aller à
Montréal?
M. Tourigny (Yvon): Oui.
M. Garon: Selon qu'il y a une travée, deux travées,
là, les x, les feux rouges ou verts, c'est ça que vous voulez
dire?
M. Tourigny (Yvon): Non. Il faut faire attention parce qu'il y a
des feux qui séparent la 132 et la 138. Ceux-là, c'est des feux
qui sont sur la 138 même.
M. Garon: Mais est-ce qu'il y a bien des endroits où on
confie l'opération des feux de circulation localement?
M. Tourigny (Yvon): Non.
M. Garon: Hein?
M. Tourigny (Yvon): Non.
M. Garon: Pourquoi vous faites ça? Est-ce que c'est le
seul endroit, à toutes fins pratiques?
M. Tourigny (Yvon): Comme je vous le disais, depuis le
début des années quatre-vingt, les...
M. Garon: Tantôt, vous avez dit 1985. C'est en quelle
année, exactement?
M. Tourigny (Yvon): Oui, mais on a commencé à
négocier en 1982-1983, possiblement, pour installer la voie
réservée. Lorsqu'on a installé la voie
réservée, on a eu des ententes avec les Indiens afin de faire
profiter les gens de la réserve. C'est comme ça qu'il y a eu un
protocole d'entente qui a porté sur deux éléments: un
élément, le contrôle des feux de circulation et, l'autre
élément, la surveillance policière de la voie
réservée. Depuis ce temps-là, on prolonge les
négociations qui avaient eu lieu à cette époque-là
pour les deux items.
M. Garon: Vous prolongez, qu'est-ce que vous voulez dire?
M. Tourigny (Yvon): C'est-à-dire que l'on...
Une voix: On reconduit.
M. Garon: Vous négociez encore?
M. Tourigny (Yvon): ...reconduit.
M. Garon: Est-ce qu'il y a des problèmes ou s'il n'y en a
pas?
M. Tourigny (Yvon): Des problèmes au niveau...
M. Garon: De l'opération des feux?
M. Tourigny (Yvon): Ça arrive qu'il y ait des
problèmes.
M. Garon: De quel genre? Est-ce qu'ils les opèrent quand
ils veulent ou selon le protocole d'entente?
M. Tourigny (Yvon): Selon le protocole d'entente, mais la
perception des usagers faisait en sorte que, dépendant si on est pris
dans la file de gauche ou dans la file de droite, on s'imagine que le voisin
est mieux placé que nous. Donc, ça arrive que l'on a des plaintes
sur le positionnement. Donc, on essaie continuellement de s'assurer du respect
d'un équilibre.
M. Maltais: Si je me rappelle bien...
Le Président (M. Charbonneau): M. le député
de Saguenay.
M. Maltais: ...c'est l'ancien ministre des Transports, le
vôtre, qui avait fait ça pour Lazure; Lazure avait bien de la
misère à sortir de La Prairie.
M. Garon: Non. C'est parce qu'on a des systèmes pour
opérer les lumières. On sort du pont de Québec et c'est
opéré de façon mécanique, électroniquement.
Pourquoi ça prend un système manuel?
M. Tourigny (Yvon): Ça prendrait... Un système
électronique, ça serait possible. Mais, vous savez, quand on a
des files d'attente qui sont de longueur à peu près similaire
d'une journée à l'autre, quand on a des files d'attente qui sont
équilibrées entre deux voies, à ce moment-là, on
peut ajuster les feux de circulation en fonction du temps. Mais, là, les
files d'attente ne sont pas toujours égales.
M. Garon: Non, mais, aujourd'hui, il y a des oeils magiques qui
règlent ça.
M. Tourigny (Yvon): II y a de la technique. M. Garon:
Hein?
M. Tourigny (Yvon): II y a de la technique. (18 h 10)
M. Garon: Mais, là, c'est quoi, le but? Ailleurs, ce n'est
pas opéré de même, vous me le dites. Il y a des files
d'attente partout au Québec. La gestion se fait de façon
électronique, par des oeils magiques. C'est une façon encore,
comme tantôt, pour les annonces du ministère dans les journaux, de
subventionner ou bien c'est... C'est quoi, le but?
M. Tourigny (Yvon): Je pense que, lorsqu'on a signé la
première entente, la meilleure façon que l'on avait de faire
fonctionner les feux était à la main. On a
poursuivi de même. Vous posez la question, probablement: Est-ce
que ce serait plus rentable, une autre façon, un autre système
avec des oeils électroniques en hiver, en été...
M. Garon: Oui.
M. Tourigny (Yvon): ...selon les longueurs?
Une voix: Ça fonctionnerait mieux, peut-être?
M. Garon: Comme ailleurs. Dans le fond, c'est la seule place
où c'est comme ça. Est-ce qu'on va mettre les autres à la
main au Québec ou bien si on va mettre celui à la main...
M. Tourigny (Yvon): Ailleurs, ce n'est pas pareil. Je vais vous
dire, je ne connais pas de feux de circulation qui sont en fonction de la
longueur des files. On les ajuste soit au niveau du temps, soit au niveau de la
présence d'une voiture. Donc, la plupart du temps, quand on a des
virages à gauche, par exemple, lorsqu'on a un système plus
contemporain, le feu va changer s'il y a une voiture. S'il n'y a pas de
voiture, il ne change pas. Mais, dans ce cas-là...
M. Garon: Mais, là, avez-vous quelqu'un 24 heures par jour
pour 11 000 $ par année? Comment ça marche? Je ne comprends pas
trop.
M. Tourigny (Yvon): Uniquement à l'heure de pointe du
matin.
M. Garon: Le matin? M. Tourigny (Yvon): Oui.
M. Garon: Vous avez quelqu'un qui est là, dans la petite
guérite, qui pèse sur les pitons?
M. Tourigny (Yvon): C'est ça.
M. Garon: Avez-vous une assurance pour le feu?
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: Non, la cabane est en tôle.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Tourigny (Yvon): Je ne sais pas si la réserve a un
système de pompiers. Ha, ha, ha!
Une voix: Puis le gars ne fume pas.
M. Garon: C'est curieux pareil. C'est courir après le
trouble, au fond. Ça ne marche comme ça nulle part ailleurs au
Québec; pourquoi le faire marcher là?
Une voix: C'est des petites particularités. M. Maltais:
Ça crée un emploi, c'est maudit. M. Garon: Oui,
puis...
Le Président (M. Charbonneau): Ça fait partie du
programme de relance.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Non, c'est parce que je pensais que quelqu'un qui
voulait avoir des indications pour trouver ses cigarettes, bien, on pouvait lui
dire en même temps.
M. Maltais: Mais il les vendait, là. C'est pour ça
que le gars ne «charge» pas cher, parce que, dans la petite
boîte, il vendait des cigarettes. Quand il arrêtait à la
lumière, le gars était obligé de l'arrêter. Tiens,
toi!
M. Garon: C'est un peu surprenant pareil. Si on pouvait faire la
même chose pour créer des petites jobs ici, dans la région
de Québec, avoir des lumières qui marchent à bras... On
sauverait bien du chômage si on mettait quelqu'un à
côté de chaque lumière. Mettre quelqu'un qu'on paie 11 000
$, le matin, pour peser sur les pitons, ça créerait des jobs.
M. Cherry: Pour l'année, pas par matin.
M. Garon: Non, non, mais le matin. Le gars va faire un tour le
matin, à l'heure de pointe.
Une voix: Là-bas, ils changent de gars.
M. Garon: Ha, ha, ha! C'est spécial. Vous n'avez pas l'air
sûr, à part de ça. J'écoute les explications,
puis...
M. Cherry: Écoutez, vous posez la question, vous dites: On
«peut-u» faire ça ailleurs?
M. Garon: On ne sent pas que le fonctionnaire est sûr qu'on
devrait opérer comme ça.
M. Cherry: Non, mais je pense bien que des feux de circulation
opérés au Québec en territoire autochtone, il ne doit pas
s'en trouver de si nombreux que ça. Je pense que, ça, il faut le
reconnaître, c'est une entente qui dure depuis le début des
années quatre-vingt, qui semble donner satisfaction à tout le
monde, qui est renouvelée. Je vois difficilement d'autres explications
que celle-là que je peux vous donner.
M. Garon: Pardon? Combien de temps il va là, le matin?
Est-ce qu'on peut avoir une copie du protocole d'entente?
M. Cherry: C'est la période de pointe. Oui.
M. Garon: Ça fait combien de l'heure, là?
L'avez-vous calculé?
M. Cherry: Matin et soir, c'est ça?
M. Garon: Matin seulement.
M. Cherry: Matin et soir ou seulement le matin?
M. Garon: Seulement le matin.
M. Cherry: Seulement le matin?
M. Tourigny (Yvon): Oui. Un bon trois heures minimum,
là.
M. Garon: Bien, l'heure de pointe, là.
M. Tourigny (Yvon): Bien, à Châteauguay, vous savez
que les files sont assez longues. Le pont Mercier...
M. Garon: Comment ça se fait que ça marche le soir
tout seul, puis que ça ne marche pas le matin? Les heures de pointe,
habituellement, c'est le soir, puis le matin. Le matin, ça marche
à bras, puis le soir...
M. Cherry: Parce que, le matin, ils sortent pour venir à
Montréal, puis, le soir, ils retournent. Les gens de
Châteauguay...
Une voix: Comme le pont de Québec.
M. Tourigny (Yvon): Le matin, il y a plusieurs voies qui entrent
sur le pont. Le soir, il y a plusieurs voies qui sortent du pont; Donc,
lorsqu'ils sortent, chacun prend sa direction: gauche, droite, centre.
M. Garon: Hein?
M. Tourigny (Yvon): Le matin, quand ils rentrent sur le pont, il
y a une concentration.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du protocole
d'entente?
Une voix: Oui.
M. Garon: II y a rien qu'un piton d'un bord du pont, là.
Il n'y a pas de piton des deux bords, d'après ce que j'ai compris.
M. Cherry: Oui, parce que le gars a rien qu'un bras.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Tourigny (Yvon): La seule affaire que je peux vous dire, c'est
que le constat de la nécessité du feu de circulation est
drôlement différent de ce que l'on a ailleurs dans un
système de feux de circulation qui a pour but de gérer un
croisement. Là, on parle d'un croisement dans un sens. On parle d'un feu
qui doit alimenter à gauche ou à droite selon que la filée
est plus ou moins longue, selon que les autobus s'insèrent ou pas.
Ça ne se voit pas à bien, bien des endroits.
Le Président (M. Charbonneau): Puis vous parlez bien de la
guérite en haut du pont, quand on monte, là. Il y a une
guérite, là, avec une lumière de circulation. C'est de
ça que vous parlez?
M. Tourigny (Yvon): Oui.
Le Président (M. Charbonneau): O.K. Je comprends. Je
pensais que vous parliez de celle à l'entrée de la
réserve. Sur le pont, oui, ça se défend.
M. Garon: Est-ce que je peux avoir une copie du protocole
d'entente?
M. Cherry: Oui.
M. Garon: Je vais aller voir.
M. Cherry: O.K.
M. Garon: On peut l'avoir rapidement? On va l'avoir
rapidement?
M. Cherry: Rapidement. Ce ne sera pas trop long.
M. Garon: Merci. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, l'engagement 52 est
vérifié sous réserve de l'obtention du protocole
d'entente. Engagement 53.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 54.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 56.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 58.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 59.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 60.
M. Garon: Sainte-Hélène-de-Bagot, c'est dans la
région de Montréal. Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Alors, ceci termine les
engagements de novembre 1993. Nous en sommes à décembre.
L'engagement 5.
Décembre
M. Garon: Vous payez à quel pourcentage
là-dedans?
M. Tourigny (Yvon): c'est à 40 % et 60 %; 60 % pour la
municipalité et 40 % pour le ministère.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Charbonneau): L'engagement 5 est
vérifié. Engagement 6.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8.
M. Garon: Est-ce que c'est le même pourcentage à
6?
Une voix: 100 %.
M. Garon: Là, vous payez à 100 %?
M. Lalande (Georges): Oui, parce que ça fait partie de
notre réseau, là. C'est notre échangeur. L'engagement 6
pour la construction de l'échangeur qui a accès à
l'échangeur 40/640.
M. Garon: Ça va, vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 8.
M. Garon: Des musoirs. C'est quoi ça, des musoirs?
Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): M. Tourigny, j'aimerais
savoir, «musoirs», pouvez-vous m'expliquez ça?
«Installation d'amortisseurs d'impact dans les musoirs de
différentes sorties de l'autoroute 40.»
M. Tourigny (Yvon): Donc, lorsqu'on a une... M. Garon:
Porte-voix de la muse!
M. Tourigny (Yvon): ...branche en Y, on a toujours un musoir, qui
est soit les garde-fous, qui vient se fermer. Donc, on protège
ça.
Le Président (M. Charbonneau): Ça va. Engagement
9.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 10.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 13.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 14.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 15.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 16.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 19.
M. Garon: Vérifié. (18 h 20)
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 23.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Engagement 93.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Charbonneau): Les engagements de
décembre 1993 sont vérifiés. Alors, notre mandat est
maintenant terminé. Est-ce qu'il y a des commentaires avant d'ajourner?
M. le député de Lévis.
M. Garon: Non, mais j'avais demandé au ministre de faire
ses engagements. Je lui avais dit: On ne peut pas présumer du temps,
mais donnons-nous le matin, l'après-midi et le soir; si on finit avant,
on finira. Il
voyait qu'au fond on était de bonne foi. Simplement, j'ai vu
qu'il répondait aux questions, qu'il n'y avait pas de réticence
de sa part d'une façon particulière. Quand il n'y a pas de
réticence de la part du ministre, ça va plus rapidement. Alors,
le travail qu'on avait à faire est fait.
Le Président (M. Charbonneau): M. le ministre.
M. Cherry: M. le Président, au premier contact que j'avais
eu avec notre collègue de Lévis, il m'avait demandé que
cet exercice-là puisse être fait avant l'ouverture de la session;
j'ai accédé. Il m'avait demandé qu'on fasse ça un
mardi ou un jeudi; j'ai accédé. Il m'avait demandé la
durée de la journée; j'ai accédé. Il m'a offert sa
collaboration; je pense que ça s'est bien déroulé
aujourd'hui. Je pense que, comme parlementaires, on peut se féliciter de
l'exercice qu'on a fait.
Le Président (M. Charbonneau): Merci, M. le ministre.
Alors, la commission ayant accompli son mandat et la vérification des
engagements financiers du ministère des Transports étant
terminée sous réserve de l'obtention des réponses aux
questions laissées en suspens, la commission ajourne ses travaux sine
die.
(Fin de la séance à 18 h 22)