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(Onze heures cinquante-trois minutes)
Le Président (M. Garon): Nous rappelons le mandat de la
commission, qui est de procéder à l'étude
détaillée du projet de loi 119, Loi modifiant la Loi sur la
Communauté urbaine de Québec et d'autres dispositions
législatives.
Mme la secrétaire, y a-t-il lieu d'annoncer des
remplacements?
La Secrétaire: Oui. M. Paré (Shefford) est
remplacé par M. Bertrand (Portneuf).
Le Président (M. Garon): Alors, nous avons entendu, lors
d'une séance antérieure, des représentants municipaux qui
sont venus donner leur point de vue devant la commission. Maintenant, j'invite
le ministre à faire des déclarations d'ouverture, ensuite, le
porte-parole de l'Opposition ainsi que les autres membres
intéressés à faire leurs remarques
préliminaires.
Remarques préliminaires (suite) M. Claude
Ryan
M. Ryan: Merci, M. le Président. D'abord, je voudrais
suggérer que nous invitions peut-être à s'asseoir à
la table pour que, si c'était nécessaire, des échanges
puissent se faire plus facilement... Je remarque qu'il y a le président
du comité exécutif de la Communauté urbaine, M. Michel
Rivard, qui est présent; il y a le maire de Charlesbourg, M. Ralph
Mercier, qui est présent également. Je crois que vous avez avec
vous la chef du contentieux à la Communauté urbaine. Je pense que
ça serait très utile. Et s'il y a quelqu'un d'autre dont il sera
bon que vous soyez entourés, peut-être que ce sera une bonne chose
et ça nous permettra d'aller directement au point, s'il y a quelque
chose, plutôt que de spéculer en vain.
Le Président (M. Garon): Est-ce qu'il y a un
consentement?
M. Gendron: Oui, M. le Président. Il me fait
énormément plaisir d'accueillir M. le président du
comité exécutif, M. Rivard, M. Mercier ainsi que les
collaborateurs qui veulent nous assister dans le mandat qui est
nôtre.
Le Président (M. Garon): Alors, M. Rivard, voulez-vous
présenter les gens qui vous accompagnent?
M. Rivard (Michel): Oui, avec plaisir, M. le Président. M.
le ministre, MM. et Mmes les députés, à mon
extrême-gauche, Me Estelle Alain, directrice du contentieux à la
CUQ; Me Pierre Rousseau, secrétaire de la Communauté urbaine;
ici, à ma gauche, M. Mercier, que tout le monde connaît; à
ma droite, M. Larose, président de la Commission de transport
peut-être... dans quelques jours; M. Marc Lalande, secrétaire de
la CTCUQ.
Le Président (M. Garon): Alors, M. le ministre.
M. Ryan: M. le Président, je n'ai pas de véritables
déclarations d'ouverture à faire. Nous avons discuté du
projet de loi 119 à quelques reprises au cours des dernières
semaines. Nous avons eu, comme vous l'avez justement rappelé
tantôt, une séance d'échanges avec des représentants
des municipalités concernées, la semaine dernière.
J'avais dit, à l'issue de la rencontre, que nous prendrions en
délibéré les propos que nous avions entendus. J'avais
retenu la conclusion exprimée par le porte-parole de l'Opposition
indiquant que, si le gouvernement décidait de procéder,
finalement, à l'examen détaillé du projet de loi,
l'Opposition n'y verrait aucune objection, au contraire. J'ai consulté
les députés de la région de Québec afin de
connaître leur attitude, et nous en sommes venus à la conclusion
que, tout compte fait, étant donné les antécédents
de ce dossier, et sans arrière-pensée négative envers qui
que ce soit, il serait préférable, pour le bien de la
Communauté urbaine de Québec, que nous franchissions cette
étape transitoire dont nous étions convenus lors de mes
échanges avec la Communauté urbaine, il y a déjà
plus d'un an, qui ont été suivis jusqu'à maintenant.
Et là, nous arrivons à une nouvelle étape qui avait
fait l'objet d'un consensus. Le consensus s'est fracturé par la suite.
Mais le besoin auquel on devait faire face n'en était pas moins grand,
et j'ai constaté, en fin de semaine, que j'étais placé
devant un dilemme comme ministre des Affaires municipales: soit que nous
procédons avec le projet de loi maintenant, soit que le gouvernement
doit se résoudre à laisser le ministre des Affaires municipales
désigner un président du comité exécutif. Et, par
considération pour les institutions municipales de la région de
Québec et pour la Communauté urbaine elle-même, j'ai
pensé que, en définitive, mieux vaut que ce
problème-là se règle par le truchement des structures de
transition proposées dans le projet de loi, lequel est d'ailleurs
modelé sur le rapport de l'étude qui avait été
faite par les maires des municipalités, et qui avait fait l'objet d'un
rapport à mon endroit.
En conséquence, nous sommes disposés, du côté
du gouvernement, à entreprendre l'étude article par
article du projet de loi, et je suis heureux que nous puissions le
faire, évidemment, avec les députés qui sont
présents et aussi avec l'aide, la présence disponible de
représentants éminemment autorisés de la Communauté
urbaine de Québec.
Le Président (M. Garon): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. François Gendron
M. Gendron: Oui, rapidement, je ne veux pas reprendre ce qui a
été dit. Je pense que le ministre a bien situé l'affaire.
En ce qui me concerne et ce qui concerne l'Opposition officielle, je profite de
l'occasion, parce qu'on ne s'est pas revus depuis qu'on vous a entendus... Ceux
qui prétendaient qu'il y avait lieu de mettre fin aux étapes
subséquentes du projet de loi, je veux tout simplement signaler que, en
ce qui nous concerne, on ne change pas d'avis. On pense que l'adoption du
projet de loi qui va modifier, améliorer, donner plus de
crédibilité à la Communauté urbaine de
Québec... c'est un projet de loi qui, à ce moment-ci, n'est pas
une réforme de fond mais une réforme de structure
nécessaire, requise, qui devrait permettre un meilleur fonctionnement;
c'est ce qu'on souhaite, réduire les tensions et non les
accélérer.
Les deux autres commentaires que je veux faire, c'est que je pense que
c'est d'actualité, ce matin. C'a l'air que les bonnes idées sont
récupérées rapidement par le ministre des Affaires
municipales. Je ne sais pas à quel moment il a fait sa conférence
de presse, mais il a annoncé publiquement hier qu'après
s'être attaqué à la grande région de Montréal
il s'occuperait de la grande région de Québec.
En ce qui me concerne, et je ne parle pas nécessairement de la
superstructure politique, parce que la superstructure politique, je ne sais pas
ce que ça donnera. Je veux indiquer, d'entrée de jeu, puisque le
président de la Communauté urbaine est ici, que lui-même,
dans des fonctions autres, anticipées, annoncées lors de la
convention, pas de la convention mais lors de l'annonce où il rendait
publique sa candidature pour la prochaine élection, prétendait,
comme président de la Communauté urbaine, qu'il était
important de revoir l'avenir de la région de la capitale nationale avec
d'autant plus d'urgence qu'il y a plusieurs dossiers dans la région de
Québec qui nécessitent un meilleur front commun, si vous me
permettez l'expression, pour créer un véritable plan d'action. Et
quand le ministre annonçait, hier, que c'est dans son intention de faire
une étude qui permettrait d'évaluer d'une façon globale
l'organisation politique de la région et cela a été
reconnu par M. L'Allier et d'autres qu'il s'agissait là d'une
voie intéressante, dans ce sens-là, moi, je voulais
féliciter M. Rivard de penser que le moment exige que nous en soyons
rendus là et que le gouvernement reprenne ce relais de la
nécessité, pour la région de la capitale, d'avoir une
Communauté urbaine dynamique, forte.
Et je n'en suis pas nécessairement sur le type de structure. J'en
suis juste sur la nécessité, pour l'instant, de
réfléchir, comme le groupe du rapport Pichette l'a fait pour la
région métropolitaine. Je ne porte pas de jugement sur les
conclusions, je ne les sais pas, mais le moment est sûrement venu, dans
la région de la capitale, de faire cette réflexion et de
s'assurer qu'une telle réflexion devrait permettre que l'ensemble des
acteurs, l'ensemble des secteurs puissent jouer un rôle plus dynamique.
Et quant à moi, contrairement à la mairesse de Sainte-Foy, je
n'ai pas autant d'appréhensions qu'elle semble en voir avant même
qu'on fasse l'étude, avant même qu'on regarde cette
réalité territoriale pour le mieux-être de la
Communauté urbaine de Québec. Alors, je tenais à faire ce
commentaire, d'entrée de jeu. (12 heures)
Le deuxième commentaire, M. le Président, que je voulais
faire, c'est que le ministre des Affaires municipales avait reçu des
représentations du Comité régional des usagers du
transport en commun, qu'on appelle le CRUTC. Dans le projet de loi, il n'y a
pas de dispositions, à moins que j'aie mal lu. J'aimerais ça que,
au cours du projet de loi, quelque part, il nous indique... Parce que je sais
que, sûrement, il a reçu ces mêmes représentations,
et il y avait quand même une proposition, en tout cas, moi, qu'il me
plairait de regarder et de savoir pourquoi on ne lui donne pas suite, si on ne
lui donne pas suite: Sur chaque laissez-passer vendu, un montant
inférieur à 1 % du prix demandé serait versé au
CRUTC en guise de contribution de la part de chaque usager régulier.
C'était assez précis comme demande. Je n'en ai pas fait une
évaluation exhaustive, mais je voudrais juste avoir une indication du
ministre des Affaires municipales à savoir s'il a
considéré cette demande, s'il l'a évaluée. L'a-t-il
prise en compte, l'a-t-il reçue à un moment x de l'analyse du
projet de loi?
Voilà les remarques préliminaires que je voulais faire et,
moi également, je suis en mesure d'attaquer le mandat qui est
nôtre, de procéder à l'adoption du projet de loi, article
par article, pour une meilleure compréhension et, effectivement, donner
un certain nombre d'amendements, parce que la Communauté urbaine de
Québec a déposé des amendements. Vous les connaissez, nous
les connaissons; on les a évalués, on va en discuter. Et,
à une couple d'endroits dans le projet de loi, j'aimerais moi-même
envisager la possibilité de déposer des amendements, si ça
n'a pas comme conséquence de déséquilibrer le consensus
qui a été difficile, mais que vous avez obtenu.
Donc, je ne veux pas défaire les consensus que vous avez obtenus,
quelle que soit la façon difficile ou pas de les avoir eus. Merci, M. le
Président.
Le Président (M. Garon): Est-ce qu'il y a d'autres membres
de la commission qui veulent faire des remarques préliminaires?
Alors, nous passons à l'étape de la présentation de
motions préliminaires. Est-ce qu'il y a des motions
préliminaires?
Une voix: Présentement, on n'en a pas.
Le Président (M. Garon): Alors, il n'y a pas de motions
préliminaires. Donc, nous allons appeler les articles un par un.
Étude détaillée
Loi sur la Communauté urbaine de
Québec
Communauté urbaine de Québec
Définitions
Alors, j'appelle l'article 1.
M. Ryan: Je pense que l'article 1, suivant nos pratiques de
travail, se passe de commentaires.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 1 est
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 2.
M. Ryan: L'article 2 est un article qui se veut un article
d'harmonisation avec les nouvelles dispositions du Code civil. On parle d'une
personne morale de droit public. C'est une nouvelle expression qui va
être employée de plus en plus dans le langage législatif du
gouvernement.
M. Gendron: Et là, toutes les vérifications ont
été faites, il n'y aura pas de problème?
M. Ryan: Ha, ha, ha! Non, parce qu'on a suivi à la
lettre.
M. Gendron: Pour ceux qui ne le savent pas, ça fait
référence à nos discussions de cette nuit.
M. Ryan: Nocturnes. M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 2 est
adopté. J'appelle l'article 3.
M. Ryan: L'article 3, il n'y a rien de changé par rapport
à ce que nous avions, c'est une formulation différente quant au
siège social et à son emplacement.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 3 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 3 est
adopté.
Comité exécutif
J'appelle l'article 4.
M. Ryan: L'article 4 est un article qui va nous rappeler une
disposition similaire que nous avons adoptée lors de l'étude du
projet de loi sur la Communauté urbaine de Montréal. Il s'agit
d'ajuster des pratiques linguistiques de la Communauté urbaine de
Québec de manière qu'elles soient conformes. On est
déjà à l'article 5?
Une voix: À l'article 4.
M. Ryan: Mais le précédent, est-ce que...
Le Président (M. Garon): Non, mais c'est parce que
l'article 3 comprenait 4 et 5.
M. Ryan: Vous n'aviez pas de commentaires? Très bien. Je
voulais juste...
M. Gendron: M. le Président, l'article 4, on est d'accord.
On n'a pas de commentaires.
M. Ryan: Pas de commentaires. Très bien.
Le Président (M. Garon): C'est l'article 4 du projet de
loi.
M. Ryan: Ça va.
Le Président (M. Garon): Adopté? L'article 4 est
adopté?
M. Gendron: Oui, l'article 4 est adopté.
Conseil de la Communauté Le Président (M. Garon):
J'appelle l'article S. M. Ryan: Là, il y a 29 d'abord, M. le
Président.
Le Président (M. Garon): O.K. Nous appelons l'article
29.
M. Ryan: Le nouveau 29 serait une définition, là,
de la composition du Conseil, qui est essentiellement formé des
représentants des municipalités concernées, les 13
municipalités concernées 14 avec Boischatel. Puis, dans
chaque cas, le maire est le représentant de la municipalité. Il
peut y avoir également, en l'absence ou l'incapacité d'agir du
maire ou la vacance du poste, un représentant suppléant; un
suppléant du maire nommé conformément à un article
que nous verrons tout de suite après.
Le Président (M. Garon): L'article 29 est-il
adopté?
M. Gendron: Juste une seconde, M. le Président. Oui, c'est
juste que, M. le Président, je poserais une question au ministre des
Affaires municipales. Nous, on m'a fait les représentations à
l'effet d'apporter une modification à l'article 30. La Communauté
urbaine de Québec souhaitait qu'on apporte à l'article S du
projet de loi, mais à l'article 30 dans le projet de loi, une
modification pour que le maire puisse désigner son supplément,
son suppléant, pardon c'est ça que ça fait des
nuits...
M. Ryan: Ha, ha, ha! Quelle malice!
M. Gendron: Non, mais ce n'est pas faux.
Le Président (M. Garon): Alors l'article 29 est-il
adopté?
M. Gendron: Un instant M. le Président. L'article 29,
c'est l'article S. Je pose une question au ministre.
Le Président (M. Garon): Non. C'est l'article 29 contenu
dans l'article S. C'est parce qu'on va passer 29, 30, 31. Alors, on est
à 29, là.
M. Gendron: Oui, mais l'article 30 est dans l'article S du projet
de loi.
M. Garon: Oui, oui, mais là, pour ne pas se
mélanger, parce que...
M. Gendron: O.K., M. le Président. Ça va, je vous
comprends.
Le Président (M. Garon): C'est pour ça que le
ministre a donné des explications sur l'article 29. On va passer 29,
puis après ça 30, après ça 31, puis l'article S
dans son ensemble.
M. Gendron: Excellent M. le Président.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 29 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 30 contenu dans l'article 5.
M. Gendron: Bon, l'article 30 contenu dans l'article S, je pose
la même question. Je suis convaincu que le ministre...
M. Ryan: Nous préférons que ce soit le conseil de
la municipalité et non pas le maire qui désigne le
suppléant de celui-ci au Conseil de la Communauté urbaine.
M. Gendron: Voulez-vous me reprendre ça?
M. Ryan: Nous préférons que ce soit le conseil de
la municipalité et non pas le maire qui désigne le
suppléant de celui-ci au Conseil de la Communauté urbaine.
M. Gendron: En tout cas, moi, en ce qui me concerne... Juste une
minute.
M. Ryan: Oui, plus loin dans l'article, là, si vous
remarquez, au troisième alinéa, «Le conseil de la
municipalité peut déléguer au maire le pouvoir de nommer
son suppléant».
M. Gendron: Oui, personnellement, moi, parce qu'on l'a, ça
va être court. Est-ce que vous me permettez, M. le Président, de
demander au président du comité exécutif pourquoi il
faisait cette demande? Parce que, moi, il me semble que ce que vous donnez
comme explication est plus satisfaisant, mais je voudrais juste avoir
l'explication.
M. Rivard (Michel): Est-ce que je peux? M. Ryan: Oui.
M. Rivard (Michel): Alors l'explication, M. le Président,
c'est que dans l'éventualité où un conseil de ville voit
que le maire est en minorité et ça existe
présentement dans une des 13 villes... Alors, à partir du moment
où le maire est désigné par la loi pour être
représentant à la CUQ, il est normal qu'en cas d'absence
lui-même désigne son remplaçant, et ne laissant pas au
conseil, qui pourrait être minoritaire, le soin de décider qui le
remplace.
M. Ryan: S'il s'agit d'une délégation du conseil,
je n'ai pas d'objection, mais il faut que tout ça émane du
conseil municipal et non pas de la personne du maire. S'il est minoritaire, ce
n'est pas notre problème, nous autres. Il peut y avoir un autre membre
du conseil qui sera désigné par le conseil. Je pense que, en
principe, là, je mettrais l'accent là-dessus. Si on peut avoir
une délégation comme celle-là, je n'ai pas d'objection,
j'allais presque dire à condition que le nouveau Conseil en soit
informé quand il entre en fonction. C'est la municipalité qui est
représentée au Conseil de la Communauté urbaine, ce n'est
pas le maire, là, personnellement, à titre de maire. Il est
là à titre de maire de la municipalité.
M. Gendron: Oui. Moi, M. le Président, puis ce n'est pas
parce que je veux faire de longues discussions, mais, personnellement, j'aurais
beaucoup de difficultés à accepter ce que la Communauté
urbaine propose, parce qu'U me semble qu'il faut laisser... Vous avez bien
expliqué, M. Rivard, la situation que ça pose, mais c'est une
situation que la démocratie des fois oblige, et c'est comme ça,
c'est comme ça. Que le législateur prévoie que ...
Ça m'apparaît plus démocratique que ça soit le
conseil municipal qui ait l'autorité de désigner la
personne qui doit siéger pour représenter la municipalité
à la Communauté urbaine. Ça m'apparaît quelque chose
quand même de plus conforme à l'esprit démocratique que je
connais. Et je serais plutôt d'accord à l'accepter tel quel. (12 h
10)
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 30 est
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 31 contenu
toujours dans l'article S.
M. Ryan: Je pense bien que 31, ça parle par
soi-même, mais si on essayait de l'expliquer, on risquerait de le rendre
moins clair.
M. Gendron: Ça va.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 31 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. L'article S dans
son ensemble est-il adopté?
M. Gendron: Ça allait sur l'article, pas
nécessairement sur votre commentaire.
Le Président (M. Garon): Ah! il y en a d'autres? Excusez.
Alors, il y en a d'autres.
M. Ryan: Le conseiller était frustré parce qu'il
avait préparé, pour une fois, une explication très
brève.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 31.1.
M. Ryan: L'article 31.1 est un article nouveau qui crée
les postes de président, de premier vice-président et de second
vice-président, en indiquant la manière dont ces postes-là
seront répartis selon les trois catégories de
municipalités qu'institue cette disposition. Il y aura d'abord la
catégorie 1, comprenant la ville de Québec; la catégorie
2, comprenant Beauport, Charles-bourg et Sainte-Foy, et la catégorie 3,
comprenant les autres municipalités. On dit, dans le même article,
que chaque poste, chacun des trois postes devra être occupé
successivement, selon un ordre constant et pour une période de deux ans
par le maire d'une municipalité de chaque catégorie. Alors,
chaque catégorie ne pourra pas être représentée dans
plus d'un poste en même temps. Ça, c'est une disposition
charnière du projet de loi qu'on nous soumet. Au lieu de soumettre la
Communauté à la domination d'une ville, on veut que les fonctions
majeures soient exercées alternativement par les trois grands secteurs
de municipalités que comporte la Communauté. C'est une formule
qui peut comporter ses faiblesses, si on l'envisageait comme formule
permanente, mais comme formule de transition, étant donné les
événements qu'a vécus la Communauté au cours des
deux dernières années, je pense que ça se défend
très bien.
M. Gendron: Oui. M. le Président, je veux juste, moi
aussi, faire des commentaires. Je pense qu'il faut attirer l'attention des
collègues membres de la commission, parce que, oui, c'est un article
majeur du projet de loi, de la réforme. C'est également le
même article qui a fait l'objet de représentations de certains
élus des petites municipalités ou d'ailleurs, qui sont venus nous
dire que c'est dans cet équilibre-là qu'il y avait un certain
nombre de réactions, de convictions; que, pour d'autres, ça
pouvait être une situation qui crée des difficultés.
Certains ont même prétendu que la ville de Québec pourra
toujours contrôler et mener la Communauté urbaine de
Québec. Moi, je n'ai que deux phrases: Indiquer que je ne crois pas
qu'on puisse jouer par des amendements dans le 31.1 qui auraient comme
conséquence de déséquilibrer immanquablement une longue
réflexion. Tout le monde était unanime que ça a pris du
temps à dégager ce modèle de fonctionnement. Il est
là. J'aurais le goût de l'essayer, moi, je veux dire pas
personnellement, mais j'aurais le goût d'essayer cette formule-là.
Elle offre une garantie de rotation, à tout le moins, contrairement
à ce qu'on a entendu, ce ne sera pas automatiquement, puis même
pas là... Il y a trois catégories. Donc, par définition,
au moins chaque catégorie pourra exercer le leadership ou le pouvoir
à l'exécutif ou la présidence pour deux ans. Je serais
d'accord pour l'adopter et vivre une expérience de cette nature pour
dégager comment ça pourrait améliorer la
crédibilité, la responsabilisation des élus de la
Communauté urbaine de Québec.
Le Président (M. Garon): L'article 31.1 est-il
adopté?
M. Ryan: Adopté. M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 31.2.
M. Ryan: Alors, l'article 31.2 décrit le mode de
désignation de ces personnes qui seraient appelées à
exercer l'une ou l'autre des trois fonctions principales. Chacune serait
choisie par et parmi les membres de son groupe, de sa catégorie de
municipalités. Le troisième groupe de municipalités
devrait tenir une séance publique pour choisir la personne qui occupera
une de ces fonctions en son nom.
Je voudrais juste vous poser une question, peut-être, M. Rivard et
M. Mercier. Des arrangements ont-ils été prévus pour la
formation du premier exécutif?
M. Rivard (Michel): M. le ministre, nous attendions que la loi
soit adoptée. Le secrétaire a préparé divers
scénarios, et on devrait se réunir dans les prochains jours pour
remplir ces formalités.
M. Ryan: Parce que, là, je ne sais pas... Je voudrais
qu'on clarifie ceci. Est-ce que vous irez en première... Parce qu'il
faut une réunion plénière pour confirmer ces
nominations-là. Ça ne peut pas être seulement des petits
caucus qui font la désignation définitive. Ils font la
proposition. Qu'est-ce qui va arriver à la première
réunion? Supposez que vous ne vous entendiez point sur la
désignation du président. Est-ce qu'on ne serait pas mieux
d'avoir une entente maintenant? Est-ce que c'est une chose qu'on peut
envisager? Mais je veux avoir vos explications.
M. Rivard (Michel): Écoutez, M. le ministre, hier,
effectivement, je parlais avec le secrétaire de la Communauté, M.
Rousseau, pour fixer un agenda, en supposant que la loi serait effective
à compter du 1er janvier. Ce qui veut dire que la première
réunion du mois de janvier, qui aura lieu probablement le 11 janvier,
sera publique à compter de 17 heures, et nous prévoyons un caucus
qui pourrait durer trois, quatre heures avant, justement pour qu'on s'entende
pour arriver «public» en disant que les élections... Enfin,
le travail aura été fait pour les désignations, pour qu'on
s'entende selon les spécialités, le goût de chacun pour une
commission plutôt qu'une autre, etc.
Selon les commentaires que j'ai reçus de mes collègues de
la Communauté urbaine, parmi les maires, entre autres, on ne
prévoit aucun problème pour s'entendre pour chacun des
postes.
M. Ryan: S'il n'y avait pas accord, qu'est-ce qui se
produirait?
M. Rivard (Michel): II y aura une élection. La
majorité va l'emporter. Écoutez, il y aura peut-être
quelqu'un qui va vouloir choisir une commission plutôt qu'une autre.
Quelqu'un pourra vouloir une vice-présidence plutôt qu'un autre
poste. Mais à partir du moment où ça a été
pensé, avant qu'on vous demande de changer la loi, c'est qu'on
prévoyait que chacun des maires occupe une fonction bien définie.
Et tout laisse croire qu'il ne devrait pas y avoir de problème.
M. Ryan: On va tous être optimistes, mais je vous pose la
question: Supposez qu'il arrive une impasse et que ce soit 7-7 dans les votes,
ou... Ça ne peut pas être 7-7, parce qu'il y a la
pondération des voix, selon la population. Il n'y a peut-être pas
trop de risques, finalement, comme vous le dites. L'élection se ferait
à la majorité, finalement, la majorité des voix
déposées ou exprimées.
M. Rivard (Michel): Exact. (Consultation)
M. Ryan: Alors, moi, je suis disposé à faire
confiance.
M. Gendron: Quand on dit: La moitié des voix
exprimées ont été données, c'est parce que vous, M.
le ministre, vous avez évoqué une espèce de vote
pondéré par rapport aux populations. On va le voir ailleurs.
C'est juste pour ceux qui... Parce que la notion de voix, ici, n'est pas la
notion de voix traditionnelle: Un maire, un vote, une voix.
M. Ryan: C'est basé sur la population. M. Gendron:
C'est ça.
M. Ryan: On dit: On prend la municipalité qui a la plus
petite population, on multiplie selon l'importance de la population des autres
pour déterminer le nombre de voix auquel chacune aura droit. Pour
l'élection des officiers, c'est ce mode de votation qui
prévaudra. Je pense bien.
Dans les caucus de maires qui vont précéder, les petites
réunions corporatistes là, ça va être une personne,
une voix. Ça ne se fera pas à la majorité
pondérée. D'après vous autres...
M. Rivard (Michel): M. le ministre, sachant que dans les heures
qui vont suivre on arrive «publie» pour procéder aux
élections, moi, j'ai l'impression que si on ne s'entend pas en caucus,
même s'il y avait sept villes pour une nomination, six contre, il faut
tenir compte, lorsqu'on va arriver en conseil public, que c'est 66 2/3 % du
vote, qui doit inclure cinq villes. donc, obligatoirement québec plus
quatre autres villes. et même si, en caucus, on ne considérait pas
le 7-6, il va falloir qu'en caucus on sache que ça va passer au conseil,
les cinq villes, 66 2/3 %.
M. Ryan: Dans les trois villes, s'il y en a une qui est
absente...
M. Rivard (Michel): M. Rousseau, pouvez-vous, peut-être...
(12 h 20)
M. Rousseau (Pierre): En ce qui concerne la réunion pour
les différentes catégories de municipalités, elle va se
faire aussi le 11 janvier, avant la séance régulière du
Conseil à 17 heures. S'il manque une ville, bien, on a quorum, on
procède avec les deux qui sont là.
M. Ryan: C'est ça, le quorum est de deux. Une voix: S'il
en manque deux?
M. Ryan: II n'y a pas de réunion. S'il n'y en a pas au
moins deux, il n'y a pas de réunion. Il faut qu'ils se réunissent
le lendemain ou un autre jour.
M. Rousseau (Pierre): S'il n'y a pas de quorum, il n'y a pas de
réunion, mais...
M. Ryan: S'ils ne s'entendent pas, ils ne seront pas
représentés là, mais le Conseil peut en choisir un
à ce moment-là. Mais ce n'est pas clair, parce que là, il
doit être désigné par le caucus. Le Conseil est
obligé de voter sur la proposition du caucus. Il ne peut pas instituer
une proposition de son propre chef.
M. Rousseau (Pierre): Ça veut dire que le Conseil pourrait
nommer comme présidents les personnes choisies par les deux autres
catégories. Parce qu'il y a trois catégories. S'il y a une des
catégories qui, pour une raison ou une autre, refuse de faire un choix,
c'est le grand Conseil...
Le Président (M. Garon): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Juste une minute. Je veux avoir l'attention de M.
Carrier, et il est en train de donner une explication.
M. Ryan: M. le Président, cet article est
viscéralement lié à l'article 125 du projet de loi. Je
demanderais qu'on le garde en suspens tant qu'on n'arrivera pas à
125.
Le Président (M. Garon): L'article 31.1.
M. Ryan: Le mode d'élection, là; l'article 125
prévoit des procédures d'institution du nouveau système.
Je pense que quand on va arriver là, il y a des choses qui vont se
clarifier.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 31.2...
M. Ryan: On pourrait l'examiner tout de suite si vous voulez
aussi, je n'ai pas d'objection.
M. Gendron: Non, non, moi, je n'ai pas d'objection, parce que
ça ne marchait pas, là, au bas de la page, et j'aime autant
attendre de voir si moi-même...
M. Ryan: Je pense que, quand on va voir la mécanique de
l'article 125, les choses vont s'éclaircir.
M. Gendron: Alors, l'article 31.2, en suspens?
Le Président (M. Garon): Oui. On continue. L'article
31.3.
M. Ryan: C'est correct, ça.
M. Gendron: Ça va.
Le Président (M. Garon): L'article 31.3 est adopté.
J'appelle l'article 31.4.
M. Ryan: Je pense qu'il n'y a pas de problème à
31.4.
M. Gendron: Non. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 31.4 est adopté.
J'appelle l'article 31.5.
M. Ryan: C'est la même chose, c'est de la mécanique,
du semblable au même.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 31.5 est adopté.
J'appelle l'article 31.6.
M. Ryan: Le rôle du vice-président semble aller de
soi.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 31.6 est adopté.
J'appelle l'article 31.7.
M. Ryan: L'article 31.7 est un article nouveau qui ne manque pas
d'importance. Il n'y a plus de président du comité
exécutif. Il y en aura un, en fait, le président de la
Communauté sera président du Conseil et du comité
exécutif, et à ce titre, il a la direction des activités
de la Communauté, il veille à l'observation des dispositions de
toute loi ou texte d'application applicable à la Communauté,
à l'observation de ses règlements et à l'exécution
de ses décisions. Il agit également à titre de
représentant de la Communauté. Je pense que ces attributions
définissent assez bien le statut que l'on voudrait accorder au futur
président. Nous les acceptons.
M. Gendron: Nous aussi.
M. Ryan: Nous les recommandons.
Le Président (M. Garon): L'article 31.7 est adopté.
Alors, l'article 5 reste en suspens à cause de 31.2.
Assemblées
J'appelle l'article 6. M. Ryan: On peut les prendre... M.
Gendron: C'est beau. M. Ryan: Pardon?
M. Gendron: C'est bien, quant à nous, là. M.
Ryan: L'article 6? M. Gendron: Oui, c'est bien, quant à nous.
M. Ryan: Très bien.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 6 est
adopté?
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): Dans son ensemble. J'appelle
l'article 7.
M, Ryan: Je pense bien que 7, ce sont des dispositions
d'harmonisation qui se dispensent de commentaires, M. le Président.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 7 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 8.
M. Ryan: Ça, on est pas mal du semblable au même.
C'est ce qu'on a déjà. C'est rédigé un peu
autrement et situé ailleurs dans le texte, mais des choses qui sont
déjà familières pour la Communauté urbaine.
Le Président (M. Garon): L'article 8 est-il
adopté?
M. Gendron: Une seconde.
M. Ryan: C'est l'avis d'assemblée.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 8 est adopté.
J'appelle l'article 9.
M. Gendron: L'article 9, c'est correct.
Le Président (M. Garon): L'article 9 est adopté.
J'appelle l'article 10.
M. Ryan: On ajoute quelque chose, là, aux pouvoirs du
président. Il peut faire expulser toute personne qui trouble l'ordre de
l'assemblée. C'était déjà...
Une voix: C'est déjà adopté, ça.
M. Ryan: Pardon?
Une voix: C'est déjà adopté, ça.
M. Gendron: Non, ce n'est pas ça. Une voix: L'article
9.
M. Ryan: Nous avons adopté 9? Excusez. Mais très
bien, très bien. Je suis content que le député
d'Abitibi-Ouest accepte ça.
Le Président (M. Garon): L'article 9 est adopté.
J'appelle l'article 10.
M. Ryan: À l'article 10, c'est de la concordance, M. le
Président, qui se dispense de commentaires, à mon avis.
Le Président (M. Garon): L'article 10 est-il
adopté?
M. Gendron: Oui, adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 11. Il y a plusieurs articles. Voulez-vous les voir un par un?
M. Ryan: Oui, M. le Président. M. Gendron:
Oui, M. le Président.
Le Président (M. Garon): O.K. Alors, j'appelle le premier,
l'article 11. L'article 37 contenu dans l'article 11.
M. Ryan: L'article 37 est pas mal semblable à ce qu'on a
actuellement. Quelques changements de forme, mais c'est tout.
M. Gendron: Oui, mais je voudrais avoir un peu plus
d'explications. «Chaque assemblée comprend une période au
cours de laquelle les personnes présentes peuvent poser des questions
orales aux membres du Conseil.» Est-ce qu'on va voir, à un autre
endroit, qui détermine la durée et la place? Juste
après?
M. Ryan: C'est tout de suite après. L'alinéa
suivant règle la question.
M. Gendron: II ne règle pas toute la question, mais il
répond au moins aux deux que j'ai posées, là.
M. Ryan: Pardon?
M. Gendron: II ne règle pas toute la question, mais il
répond aux deux que j'ai posées: qui décide, puis à
quel moment.
M. Ryan: C'est ça. C'est mieux que ce soit le Conseil que
le président qui règle ces questions.
M. Gendron: Oui, mais si vous le permettez, M. le
Président, puisque j'ai le président de la Communauté
urbaine ici, j'aimerais ça l'entendre un peu. C'est quoi, la pratique?
Parce qu'il n'y aura pas de cachette. J'ai eu des représentations par
quelques municipalités, par quelques citoyens, à l'effet que ce
n'était pas tellement crédible, ces assemblées-là,
dans le sens que s'il y a des gens qui veulent aller discuter avec vous, ils
vont passer très souvent tard le soir, pas beaucoup de place à
l'ordre du jour. Donc, moi, je ne porte pas de jugement, je n'ai jamais
demandé d'être entendu à la Communauté urbaine.
J'aimerais ça que vous m'en parliez un petit peu, comment ça se
passe et comment ca devrait se passer ou comment vous souhaitez permettre
qu'effectivement les assemblées du Conseil soient vraiment de nature
publique.
M. Rivard (Michel): Je suis très surpris que les gens vous
aient fait ce commentaire, parce qu'à la Communauté urbaine, il y
a toujours un item dans toutes nos réunions «période de
questions du public». Et, si on n'a pas la réponse, on leur dit
qu'on répondra par écrit ou à la prochaine réunion
ou, par téléphone, on donne les coordonnés.
Nous n'avons jamais, à ma connaissance, en 10 ans de
présidence, refusé le droit de parole à des personnes.
À l'occasion, le président du Conseil, M. Beaudoin, rappelait
à des citoyens que les questions qui étaient posées
arrivaient à l'occasion dans des campagnes électorales, et
c'étaient des questions qui ne regardaient pas la Communauté
urbaine. Donc, on invitait le citoyen ou la citoyenne à aller poser la
question dans les villes et non pas faire le débat au niveau
régional. Mais, comme je vous le dis, en 10 ans, je n'ai jamais eu
connaissance de personnes qui n'ont pas eu le droit de parole ou qu'on a
coupées. Même la période de questions est illimitée.
Des fois, on aurait pu dire: C'est 30 minutes ou un heure. C'est
déjà arrivé, à certaines occasions, des questions
posées pendant plus d'une heure, et nous avons été
très tolérants et on a répondu.
M. Gendron: Donc, ça ne pose pas un problème. Il
s'agit tout simplement d'avoir une mécanique qui le prévoie.
C'est votre intention. Il y aurait un positionnement probablement favorable en
termes de place à l'ordre du jour. Ce n'est pas toujours automatiquement
en dernier?
M. Rivard (Michel): C'est toujours à la fin. Il y a
période de questions des membres et, après ça,
période de questions du public. Mais je dois vous dire que,
malheureusement, malgré les avis publics dans les journaux, lorsqu'il y
a quatre, cinq citoyens dans la salle, c'est une grosse assistance.
M. Gendron: Merci. Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 37 est
adopté. J'appelle l'article 38 contenu dans 11.
M. Ryan: Le quorum est de huit membres. Actuellement, c'est la
majorité. Je pense que huit membres, pour un organisme de cette nature,
ce n'est pas trop.
M. Gendron: Non, puis la disposition de sept, c'est dans le cas
de la Société.
M. Ryan: C'est ça.
Le Président (M. Garon): L'article 38 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 38.1.
M. Ryan: Dans le cas des discussions traitant des affaires de la
Société de transport, seuls ont le droit de voter les membres du
Conseil représentant les municipalités qui en font partie. Je
pense que c'est normal.
M. Gendron: Adopté. (12 h 30)
Le Président (M. Garon): L'article 38.1 est adopté.
J'appelle l'article 39.
M. Ryan: Alors là, c'est la règle de
pondération pour les voix que j'ai résumée tantôt.
On prend d'abord la municipalité comptant la population la plus faible.
On lui donne une voix. À mesure qu'une municipalité a deux fois,
trois fois la population de la plus petite, elle se voit octroyer autant de
voix additionnelles.
Le Président (M. Garon): L'article 39, adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. L'article 11 dans
son ensemble est-il adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 12.
M. Ryan: L'article 12, là, ce sont des dispositions
d'harmonisation, M. le Président, qui se dispensent de commentaires, je
pense.
Le Président (M. Garon): L'article 12 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 13.
M. Ryan: On avait déjà ça dans la loi
actuelle,
mais c'est formulé de manière plus simple ici. C'est
l'obligation de participer à un vote, à moins que des raisons de
conflit d'intérêts n'empêchent le membre de le faire.
Le Président (M. Garon): L'article 13 est-il
adopté?
M. Ryan: Suspendu aux directives de dernière heure.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 13 est adopté.
J'appelle l'article 14.
M. Ryan: L'article 14, c'est des choses que nous avions
déjà dans la loi actuelle, pour l'ensemble, sauf une disposition,
au deuxième alinéa, où on dit: Le procès-verbal
doit être lu par le secrétaire et approuvé par le Conseil
lors d'une assemblée subséquente qui ne peut être
postérieure à la deuxième assemblée
régulière qui suit. On a déjà introduit une
disposition semblable dans la législation générale pour
empêcher qu'un procès-verbal ne traîne pendant des
réunions, ce qui peut être de nature à nuire aux
intérêts de la municipalité et aux préoccupations
légitimes des membres d'un conseil. Ça fait qu'il faut qu'il soit
approuvé au plus tard à la deuxième assemblée
régulière qui suit la tenue de la réunion. Je pense que
c'est excellent qu'on ait ça là.
M. Gendron: Bien, sur le...
M. Ryan: Dans les enquêtes du ministère, on a vu
très souvent que les procès-verbaux avaient traîné,
et c'est généralement un signe, ça, qu'il y a autre chose
qui traîne.
M. Gendron: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Garon): L'article 14 est-il
adopté?
M. Gendron: Un instant. J'ai... Ha, ha, ha! M. Ryan: Ha,
ha, ha! Est-ce que j'ai parlé trop?
M. Gendron: Non, non. On pourrait faire beaucoup de... Ha, ha,
ha! On pourrait faire beaucoup d'échanges, oui, justement, sur vos
jugements.
M. Ryan: Ha, ha, ha!
M. Gendron: Mais mon point n'est pas là, M. le
Président. Je pense que le ministre a raison dans la première
partie, selon moi, de dire qu'on ne peut pas ne pas avoir de disposition pour
que ces choses-là soient adoptées puisqu'on prétend que
ça prend une mécanique et une procédure. Donc, c'est
significatif.
Ma question, c'est plus de demander au ministre: Est-ce qu'il y a
quelque chose de prévu... Pas nécessairement que je le souhaite,
c'est une question d'information. C'est quoi, vos outils de contrôle pour
savoir si le procès-verbal d'une réunion de novembre va
être adopté à la deuxième séance? Et si ce
n'est pas le cas, vous faites quoi? Parce qu'il n'est pas tout de dire... Moi,
je prétends toujours que quand le législateur met une
disposition, il faut qu'il s'assure les moyens de sa législation ou de
la volonté de faire, hein. Je ne sais pas si vous m'avez compris, M. le
ministre. Si la Communauté urbaine ou le secrétaire ne fait pas
adopter le procès-verbal à la seconde réunion, à ma
connaissance, il n'y a pas de sanction. Et c'est quoi, vos outils de
vérification? Comment savez-vous ça, que le procès-verbal
de la réunion x a été adopté dans le bon temps?
M. Ryan: Regardez, on ne le saura pas, en général,
le lendemain. Il peut arriver que quelqu'un nous écrive pour s'en
plaindre, et il peut arriver que, dans l'examen et c'est comme ça
que ça va se produire généralementd'une ou de
plusieurs plaintes portées à notre attention, nous envoyions nos
fonctionnaires faire les vérifications, et là, ils
vérifient si toutes les choses ont été faites
conformément aux exigences de la loi. Et, fatalement, ils examinent si
les procès-verbaux sont tenus, si les procès-verbaux ont
été approuvés en bonne et due forme. Il arrive souvent,
par exemple, que des maires se permettent de faire des retouches sur telle ou
telle page d'un procès-verbal après qu'il ait été
adopté. Toutes ces choses-là sont décelées,
signalées, soulignées à la municipalité,
évidemment, qui est invitée à corriger ses voies dans ce
temps-là. Alors, là, on a ces moyens-là; ça permet
de vérifier si l'administration est rigoureuse. Mais on ne met pas la
Sûreté du Québec au travail à chaque réunion
de conseil municipal pour savoir si le procès-verbal a été
adopté avant la deuxième réunion qui suit.
M. Gendron: Non, non. Moi, je ne veux pas ça.
M. Ryan: C'est un droit, à part de ça, d'un membre
du Conseil de réclamer la présentation du procès-verbal.
Chaque membre du Conseil a ce droit-là, s'il est défini
clairement comme ça l'est ici.
M. Gendron: Non. Non... M. Ryan: O.K.?
M. Gendron: ...il n'y a pas de problème. Je ne veux pas
envoyer la Sûreté, M. le ministre, parce qu'elle aurait un bon
mandat à Gatineau, là. Ça fait que je ne veux pas
l'envoyer à toutes les communautés urbaines. Je veux juste
vérifier si ces irrégularités, entre guillemets,
marginales, sont décelées ou signalées uniquement sur
plainte ou si c'est dans la tradition de certains officiers du ministère
des Affaires municipales de, de temps en temps, aller vérifier les
livres ou les minutes des communautés urbaines?
M. Ryan: II n'y a pas de système d'inspection comme on en
a dans les caisses populaires. Les caisses populaires ont un système
d'inspection. Les unions régionales choisissent des personnes dont c'est
le mandat, protégé par la loi, d'ailleurs, d'aller inspecter la
manière dont sont conduites les affaires de la caisse.
Nous autres, on n'a pas de système d'inspection. On a un service,
là, qui s'occupe de faire des vérifications lorsque des plaintes
sont portées à notre attention, parce que le postulat sur lequel
repose tout le système, c'est que tout le monde est respectueux de la
loi, en particulier les élus. On part de là. Et je n'aimerais pas
qu'on ait un système d'inspection généralisé.
M. Gendron: Moi non plus. Je pose la question pour savoir si,
effectivement, dans l'expérience que vous avez aux Affaires municipales
parce qu'à ma connaissance, cette même disposition est dans
la Communauté urbaine de Montréal si, à votre
connaissance, c'est arrivé qu'on a indûment retardé
l'adoption des procès-verbaux?
M. Ryan: Oui, oui. C'est arrivé dans des
municipalités. Indûment, je ne le sais pas, mais qu'il ait
été approuvé d'une manière
exagérément tardive, des fois, pas approuvé du tout.
M. Gendron: Adopté. Je n'ai pas de problème avec
ça.
Le Président (M. Garon): L'article 14 est
adopté.
Règlements
J'appelle l'article 15. Là, il y a deux articles. Vous voulez les
voir ensemble ou un après l'autre?
M. Gendron: On est d'accord.
Le Président (M. Garon): Sur quoi?
M. Gendron: Sur l'article 15 au complet...
M. Ryan: Très bien.
M. Gendron: ...y incluant 44.1 et 45.
M. Ryan: Merci.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 15 est
adopté.
M. Ryan: Merci.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 16.
M. Ryan: Les articles 16 et 17 sont des dispositions de
concordance par rapport à ce que nous avons déjà fait.
M. Gendron: Même point de vue. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 16 est adopté.
L'article 17 est adopté?
M. Gendron: Même point de vue. Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 18.
M. Ryan: L'article 18 est de ejusdem farinae.
Le Président (M. Garon): De la même farine. C'est
«farinae» l'expression en latin?
M. Ryan: J'ai vu que c'a suscité une réaction
agréable chez vous qui êtes un vieil humaniste.
Le Président (M. Garon): Ah oui. M. Ryan: Comme
moi.
Le Président (M. Garon): C'est pour ça que je
pensais: Qui potest capere capiat.
M. Ryan: Évidemment.
Le Président (M. Garon): L'article 18 est-il
adopté?
M. Ryan: Pereat qui non potest.
M. Gendron: Adopté, les humanistes.
Le Président (M. Garon): L'article 18 est
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 19.
M. Ryan: L'article 19, c'est du déjà vu, ça.
C'est encore de la encore.
Le Président (M. Garon): L'article 19 est
adopté?
M. Gendron: Un instant, là, parce que quand je vois le mot
«anglais», moi, le ministre m'a déjà dit que je
paniquais, ça fait que je veux vérifier comme il faut. Remarquez
que ce n'est pas vrai, mais il m'a déjà dit ça.
Alors...
Le Président (M. Garon): C'est parce que vous avez peur
que la conversation se poursuive en anglais?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Gendron: Non. Ça va, pas de problème.
M. Ryan: Non. Ça commence rien que le 22
décembre.
Le Président (M. Garon): L'article 19 est
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 20.
M. Ryan: Ici, c'est un article de concordance avec la Charte.
J'espère qu'on le remarque quand même, que nous veillons à
ce que la Charte soit observée, même si ça peut sembler
comporter une restriction des droits de la langue anglaise. Ce n'est pas
ça qui est le but, mais c'est d'agir en conformité avec la
Charte. Puis quand on veut élargir les droits de la langue anglaise, on
le fait dans la Charte et non pas par des moyens d'à
côté.
M. Gendron: Ça, c'étaient vos commentaires sur
l'article adopté. Merci.
M. Ryan: C'est bien. Mais je voulais fournir l'explication quand
même.
M. Gendron: Oui, oui, oui. Pas de problème.
M. Ryan: Dans le style des échanges de collaboration que
nous essayons de maintenir. Ça va. Moi, je n'ai pas du tout
d'objection.
M. Gendron: Moi non plus.
Le Président (M. Garon): L'article 20 est
adopté?
M. Ryan: L'article 20, adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 21, il y a un
amendement. Je vais demander à... Qui veut le lire? Voulez-vous le lire,
M. le ministre, ou je demande à Mme la Secrétaire de le lire?
M. Ryan: Je pense que Mme la Secrétaire pourrait nous
donner une excellente lecture.
Le Président (M. Garon): Ça va lui donner un
caractère plus officiel.
M. Ryan: Oui.
La Secrétaire: L'article 21 du projet de loi 119 est
remplacé par le suivant: 21. L'article 56 de cette loi est
remplacé par le suivant: «56. Sous réserve de l'article
136.13, la Communauté peut, par règlement: «1°
prévoir qu'une infraction à une disposition réglementaire
de sa compétence est sanctionnée par une peine d'amende;
«2° prescrire, soit le montant fixe de l'amende, soit ses montants
minimum et maximum, soit son montant maximum seulement, auquel cas son montant
minimum est de 1 $. «Le montant fixe ou maximum prescrit ne peut
excéder, pour une première infraction, 1000 $ si le contrevenant
est une personne physique ou 2000 $ s'il est une personne morale. Pour une
récidive, le montant fixe ou maximum prescrit ne peut excéder
2000 $ si le contrevenant est une personne physique ou 4000 $ s'il est une
personne morale.»
M. Ryan: Par cette modification, M. le Président, nous
accorderons à la Communauté urbaine de Québec ce que le
projet de loi 121 attribue déjà à la Communauté
urbaine de Montréal. Nous élargissons les attributions de la
Communauté de manière qu'elle puisse définir ses
infractions ainsi que les peines qui devraient en découler.
M. Gendron: Ça ne devrait pas être un peu moins
cher? Ça devrait être un peu moins cher, c'est moins gros.
M. Ryan: Non, mais, ça, c'est en harmonie avec les 10 % de
la Loi sur les cités et villes.
M. Gendron: Merci. Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'amendement
proposé à l'article 21 est-il adopté? L'article 21, tel
qu'amendé, est adopté. J'appelle l'article 22.
M. Ryan: Est-ce qu'à l'article 22 on peut les prendre...
Ça va. On modifierait, par l'article 22, l'article 57 de manière
à ajouter dans cet article les mots «ou au rôle de la valeur
locative d'une municipalité». On parlait seulement du rôle
d'évaluation foncière. Étant donné tout ce que nous
avons discuté encore cette nuit, je pense que cet ajout est opportun,
justifié et même utile.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 22 est adopté.
J'appelle l'article 23
M. Ryan: Alors, là, on parle d'un tribunal
compétent ou d'un juge de celui-ci. On parlait d'un juge de la Cour du
Québec, on élargit.
M. Gendron: Ça va.
Le Président (M. Garon): L'article 23 est adopté.
J'appelle l'article 24. (12 h 40)
M. Gendron: On l'a déjà vu.
Le Président (M. Garon): L'article 24 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 25.
M. Ryan: À l'article 25, je pense qu'il n'y a rien de
particulier à souligner sur celui-là.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 25 est
adopté.
Comité exécutif (suite)
J'appelle l'article 26.
M. Ryan: M. le Président, je voudrais peut-être
faire diversion ici pour informer la commission que je reçois une
indication me demandant de me rendre au Conseil exécutif pour l'examen
d'une matière qui me concerne au plus haut point, qui intéresse
également, d'après ses questions de ce matin, le
député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Oui, mais j'ai envie de ne pas vous laisser partir,
parce que ce que vous m'avez répondu ne correspond pas à ce que
je savais.
M. Ryan: Oui, c'est fort possible, ça. Connaissant la
qualité de votre information, ça ne m'étonnerait pas du
tout.
M. Gendron: C'est à croire que j'étais dans les
patates puis... Mais j'espère que vous allez intervenir dans le sens que
je souhaite. Je sais pourquoi on vous réclame et j'espère que
vous allez dire ce que je sais que vous allez dire.
Une voix: ...
M. Gendron: C'est ça, merci.
M. Ryan: Là, vous supposez qu'il y a une grave injustice
à mon endroit, parce que vos remarques laissent supposer que ça
n'aurait pas déjà été fait. J'en suis
profondément blessé.
M. Gendron: Ah, bien, là, je vous demande pardon.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Ryan: On pourrait peut-être reprendre, peut-être
sauver ce quart d'heure cet après-midi, comme de reprendre à 14 h
45.
M. Gendron: À moins que le président... Moi, je
n'ai pas d'objection...
M. Ryan: II y a le président.
M. Gendron: ...à 14 h 45. Mais...
Une voix: On a un caucus à 14 heures.
M. Ryan: O.K. On va laisser ça à 15 heures,
alors?
M. Gendron: On laisse ça à 15 heures. M. Ryan:
À 15 heures. O.K.
Le Président (M. Garon): Alors, on est rendus à
l'article 26, il y avait un amendement, de toute façon. Je suspends les
travaux de la commission jusqu'à 15 heures cet après-midi.
(Suspension de la séance à 12 h 44)
(Reprise à 15 h 14)
Le Président (M. Garon): Alors, je déclare la
commission de l'aménagement et des équipements ouverte. Nous
étions rendus, ce matin, à l'article 26, et il y avait un
amendement.
(Consultation)
Le Président (M. Garon): Ah! À l'article... O.K.,
oui. Ça marche. Alors, on va voir les articles, je suppose, un par un,
qui sont contenus dans l'article 26. Alors, le premier, c'est l'article
68.1.
M. Ryan: Nous avons déjà vu qu'il était
question d'un président et de deux vice-présidents. Ces trois
personnes seront appelées à former le comité
exécutif de la Communauté urbaine.
Le Président (M. Garon): Est-ce que l'article 68.1 est
adopté?
M. Gendron: Un instant. C'est parce que... Il n'y avait pas un
amendement, là, à 26?
Le Président (M. Garon): Non. Ça va être
à l'article 70.4.
M. Gendron: Vous avez raison.
Le Président (M. Garon): Dans 26, il y a plusieurs
articles...
M. Gendron: Oui. Vous avez raison, M. le Président.
Le Président (M. Garon): Hein?
M. Gendron: Vous avez raison.
Le Président (M. Garon): Je vais les appeler...
M. Gendron: Oui, oui! C'est bien parfait! Parfait.
Le Président (M. Garon): ...les articles contenus à
l'article 26, un par un, pour ne pas qu'on se mélange.
M. Gendron: O.K.
Le Président (M. Garon): L'article 68.1,
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 68.2.
(Consultation)
M. Gendron: L'article 68.2, adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 68.2, adopté.
J'appelle l'article 68.3.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 68.3, adopté.
J'appelle l'article 68.4.
M. Ryan: Les seuls pouvoirs qu'ils ne peuvent pas
déléguer, c'est ceux qui ont trait à l'aménagement
du territoire, en vertu de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme.
M. Gendron: Est-ce que c'est la même chose à la
Communauté urbaine de Montréal?
(Consultation)
M. Ryan: Dans la Communauté urbaine de Montréal,
les pouvoirs sont donnés directement au comité exécutif
par la loi. C'est un comité exécutif beaucoup plus large que
celui dont il est question ici.
M. Gendron: Oui.
M. Ryan: L'esprit des deux lois est entièrement
différent.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Pardon? L'article 68.4,
adopté? J'appelle l'article 68.5.
M. Ryan: Pas de remarques particulières. Le
Président (M. Garon): L'article 68.5? M. Gendron:
Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 68.6.
(Consultation)
M. Ryan: O.K., ça va. Je pense bien que...
Le Président (M. Garon): L'article 68.5 est
adopté?
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 68.6.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 68.7.
M. Bertrand: M. le Président... Le Président (M.
Garon): Oui.
M. Bertrand: ...juste un point d'information auprès du
ministre. Pourquoi, dans un libellé semblable, ne prévoit-on pas
plutôt la capacité du comité exécutif de
siéger à huis clos, s'il en décide, plutôt que de
faire une règle que le comité siège à huis clos et
qu'il peut, par exception, siéger autrement?
(Consultation)
M. Ryan: Le comité exécutif, à la ville de
Montréal, il siège à huis clos. Le comité
exécutif de la Communauté urbaine de Montréal siège
à huis clos également. Je ne pense pas que ça soit une
bonne règle...
M. Bertrand: Oui. Mais c'est...
M. Ryan: ...qu'un comité exécutif siège en
public, au besoin, lorsque les circonstances le justifient. Mais la
règle courante me semble devoir préférablement être
dans l'autre sens pour un comité exécutif.
(Consultation)
M. Bertrand: Je comprends très bien qu'on peut trouver
d'autres exemples, mais il me semble que le huis clos devrait être la
règle d'exception plutôt que la règle.
M. Ryan: Pour le comité exécutif, je ne suis pas de
votre avis.
M. Bertrand: Je n'en fais pas un plat, remarquez, là.
C'est une question d'esprit.
M. Ryan: On pourra y revenir. C'est une structure de transition
que nous avons, d'autant plus que ça va être un comité
exécutif de trois personnes. Siéger en public, trois personnes,
habituellement, ça fait curieux. Il y a de grosses chances que tout soit
réglé avant qu'Us arrivent devant le photographe.
M. Bertrand: Ça va.
Le Président (M. Garon): L'article 68.7,
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 68.8.
M. Ryan: Je pense qu'il n'y a pas de problème. On a
déjà adopté ce principe-là à propos du
Conseil, plus tôt.
M. Gendron: Oui. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 68.8, adopté.
J'appelle l'article 68.9.
M. Gendron: C'est d'une précision...
M. Ryan: C'est le point qu'on discutait ce matin. Là,
c'est la majorité des voix exprimées. Us sont trois, ça
veut dire deux contre un, ou trois à zéro. Là, ce ne sont
pas les voix...
M. Gendron: Là, c'est clair qu'il n'y a pas de confusion
dans les voix. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 68.9, adopté.
J'appelle l'article 68.10.
M. Ryan: 68.10... C'est celui que vous venez de convoquer, 68.10,
M. le Président?
Le Président (M. Garon): Oui.
M. Ryan: Ici, je pense qu'on a déjà vu ce
même principe un peu plus tôt. On le réitère à
propos du comité exécutif après l'avoir fait pour le
Conseil.
M. Gendron: II ne peut pas s'abstenir. C'est ça que
ça veut dire, hein?
M. Ryan: Pardon? Il ne peut pas s'abstenir, il faut qu'il
vote.
M. Gendron: Pardon?
M. Ryan: II faut qu'il vote. M. Gendron: C'est
ça.
M. Ryan: C'est un principe, ça, dans nos conseils
municipaux: il faut qu'il vote. À moins qu'il soit en conflit
d'intérêts ou qu'il ait des raisons, là, qui lui
interdisent de participer, il faut qu'il vote. Nous vomissons les neutres.
Le Président (M. Garon): Les tièdes. C'est les
tièdes!
M. Ryan: Mais, en langage d'aujourd'hui, les neutres sont les
tièdes d'aujourd'hui.
Le Président (M. Garon): Ha, ha, ha!
M. Gendron: C'est-à-dire, les neutres d'aujourd'hui sont
les tièdes de l'ancien temps.
M. Ryan: Ha, ha, ha!
M. Gendron: Bon, avant de se mêler, on va adopter. (15 h
20)
Le Président (M. Garon): L'article 68.10, adopté.
L'article 68.11.
M. Ryan: Je pense que c'est clair, c'est un corollaire,
ça, de l'article 68.9.
Le Président (M. Garon): L'article 68.11 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 68.12.
M. Ryan: De la bonne cuisine.
M. Gendron: Oui. Ça ressemble à ce qu'on a
déjà vu. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 68.12 est
adopté?
M. Gendron: Oui.
Commissions permanentes Le Président (M. Garon): J'appelle
l'article 69.
M. Ryan: À l'article 69, juste une remarque
préalable, M. le Président. Actuellement, la Communauté
urbaine compte trois commissions: commission de l'aménagement et de
l'environnement, commission de l'évaluation, des finances et du
développement économique et
commission du transport en commun. Là, les commissions seraient
réagencées de manière qu'il y ait quatre, au lieu de
trois, commissions permanentes: une sur l'aménagement, la circulation et
le transport; une autre sur l'environnement; une autre sur l'administration et
les finances; une quatrième sur le développement
économique et le tourisme. L'agencement qui est proposé me semble
plus fonctionnel ici. Je pense que ça rend assez bien compte des
fonctions majeures qu'est appelée à accomplir la
Communauté urbaine et sur lesquelles il incomberait à ces
commissions de faire des études, des consultations publiques, et de
proposer des orientations.
Et plus loin, dans la même section, on prévoit la
possibilité pour le Conseil de créer toute autre commission qu'il
pourrait juger opportun de créer, et ceci, suivant le même
principe général de fonctionnement. Les commissions,
d'après la proposition qui nous est soumise, seraient composées
chacune de six membres, dont deux seraient désignés par le
Conseil parmi les maires des municipalités mentionnées à
l'annexe A, qui ne sont pas le président ou l'un des
vice-présidents, et les quatre autres parmi les conseillers admissibles
visés à l'article 69.2. Puis là on dit que ce sont des
conseillers qui viendraient de certaines municipalités nommément
identifiées.
Ça, ça demande d'être examiné de près.
Je pense que c'est peut-être une question sur laquelle nous pouvons nous
demander si des améliorations seraient possibles. Nous avons
emprunté la formule telle qu'elle nous a été
présentée par les maires de la Communauté urbaine.
Personnellement, je serais prêt à l'endosser, je pense qu'elle ne
créerait pas de problème. S'il y a des remarques à faire
là-dessus, nous les entendrons avec intérêt.
M. Gendron: Bien, à l'article 69, il n'y a pas de
problème, M. le Président, c'est les appellations uniquement.
Ça va. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69 est
adopté?
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 69.1.
M. Gendron: Bien, là, 69.1, 69.2, on devrait les regarder
ensemble...
M. Ryan: C'est lié, oui.
M. Gendron: C'est très intimement lié. Le ministre
a raison de dire que c'est peut-être là qu'il y a lieu
d'approfondir davantage puisque la ville de Québec va désigner 10
conseillers. Beauport, Charlesbourg, Sainte-Foy: trois.
(Consultation)
M. Gendron: Ça fait 19, puis il n'y en a plus pour les
petites municipalités. C'est bien ça?
(Consultation)
M. Gendron: Alors, là, moi, c'est parce que, avant de
donner mon point de vue, M. le Président de la commission, j'aimerais
ça que le ministre nous explique pourquoi il a retenu cette
hypothèse-là.
M. Ryan: Là, il y a une formule qui nous assurerait que
chacune des 27 personnes appelées à faire partie du Conseil
aurait au moins une fonction. Il y aurait trois membres qui seraient choisis
pour les fonctions de président, de vice-président I et de
vice-président II. Ensuite, quatre commissions à six membres
chacune, ça fait 24. Puis on regarde, là, à l'article
69.2, le conseil de la ville de Québec désigne 10 de ses
conseillers comme étant admissibles aux postes de conseiller au sein des
commissions permanentes et du conseil d'administration de la
Société de transport, en plus. Chacun des conseils de la ville de
Beauport, de la ville de Charles-bourg et de la ville de Sainte-Foy
désigne trois... Alors, 10 plus neuf, ça fait 19.
M. Gendron: Oui.
M. Ryan: Le Conseil désigne en plus huit membres,
là, pour les commissions, hein? Huit membres pour les commissions,
ça fait 27. Il désigne le président et le
vice-président, deux maires. En plus, il y a trois officiers
supérieurs: le président et deux vice-présidents.
Ça fait combien en tout? 30?
M. Gendron: Moi, je ne suis pas capable d'arriver à plus
que 27.
M. Ryan: Pardon?
M. Gendron: Moi, je ne...
M. Ryan: C'est parce qu'il en reste pour la Société
de transport. C'est ça que je voulais dire, là.
Une voix: ...
M. Ryan: Pardon? Quatre, hein?
M. Rivard (Michel): Avec la Commission de transport, ça
fait 32, qui est le statu quo. Actuellement, on est 32.
M. Ryan: C'est ça.
M. Rivard (Michel): Moi, je m'exclus, le 33e, mais il va rester
32 membres. Et, en tenant compte des cinq de la Société de
transport plus les 27, on arrive au compte. Tout le monde sur le Conseil actuel
a un emploi à travers une commission ou l'exécutif.
M. Ryan: Tout le monde a son biscuit et son jeton.
M. Rivard (Michel): Je n'ai pas dit ça. Des voix:
Ha, ha, ha!
M. Gendron: Mais, moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir
combien il en vient de ceux qui étaient dans l'annexe C, là... Je
n'ai pas été voir si c'est ça, l'annexe C, mais des villes
autres que Québec, puis les trois, Charlesbourg, Beauport, Sainte-Foy.
C'étaient ça, les remarques qui nous avaient été
faites, à savoir qu'on...
M. Ryan: M. le Président...
M. Gendron: ...ne facilitait pas et qu'on ne favorisait pas la
participation, dans les commissions, des conseillers provenant...
M. Ryan: M. le Président...
M. Gendron: ...des petites municipalités.
Le Président (M. Garon): M. le ministre.
M. Ryan: ...m'autoriseriez-vous à solliciter le point de
vue de M. Rivard là-dessus?
M. Gendron: Pardon?
M. Ryan: J'aimerais entendre...
M. Gendron: Moi aussi.
M. Ryan: ...le point de vue de M. Rivard là-dessus.
M. Gendron: Ça va.
M. Rivard (Michel): Alors, en fait, c'est le voeu de tout le
monde. J'admets que le consensus a été légèrement
ébréché la semaine dernière. Mais c'est impossible,
dans le contexte actuel, que, à titre d'exemple, là, le
représentant de la plus petite ville, qui est Saint-Emile, participe
à l'exécutif en plus d'être au Conseil d'office, et qu'en
plus de ça il soit sur les quatre commissions et même comme
commissaire à la Société de transport. Alors, sur les 32,
lorsqu'on a réparti le nombre de commissions, chacun avait un
rôle. Mais, lorsque je parle des maires des plus petites villes qui sont
seulement là ils n'ont pas d'échevin avec eux, ils n'ont
pas de conseiller avec eux... c'est sûr qu'ils pourront ne pas être
sur toutes les commissions, et je pense qu'ils ont admis quand même que
la tâche serait trop énorme s'il fallait qu'un maire participe
à tout le travail; il serait à plein temps à la
Communauté urbaine.
Mais on y retrouve... En fait, lorsqu'on a com- mencé à
parler de la réforme de la loi, ils étaient d'accord avec la
formule en autant que chacun ait un poste, les 32. Il n'y a personne qui est
laissé pour compte, et on atteint cet objectif-là avec le projet
qui est sur la table. Mais il faut admettre que je donne l'exemple de
plusieurs maires ils ne pourront être que sur une seule
commission, qu'ils ne pourront pas être sur les quatre plus la
Société de transport alors que les plus grandes villes comme
Québec auront des représentants à l'exécutif, au
Conseil; mais le poids de la population est là. C'est quand même
165 000 comparativement à la plus petite, qui a 5000.
M. Gendron: Je ne sais pas, mais j'aimerais avoir plus
d'explications, M. Rivard, sur ce qui a fait... Je le sais, là, que
votre explication est bonne numériquement. Mais c'est quand même
10 de la ville de Québec. Alors, j'ai de la difficulté à
voir pourquoi la disproportion est si forte, même si je reconnais les
écarts de population, là. C'est que, quand même, à
ma connaissance, les commissions puis là vous me corrigerez si je
me trompe n'auront qu'un pouvoir consultatif. Il n'y a pas de
décisions qui se prennent aux commissions.
M. Rivard (Michel): Exact.
M. Gendron: Et il me semble que, dans un pouvoir uniquement
consultatif, consacrer une place si prépondérante
potentiellement, en tout cas à 10 élus de la ville de
Québec, c'est d'aller chercher le trouble, d'après moi...
M. Rivard (Michel): O.K.
M. Gendron: ...par rapport à ceux qui prétendaient
que c'est des objets de frustration et que c'est ça qui fait qu'à
un moment donné on sent trop la prépondérance forte de la
ville de Québec qui, par capacité, va prendre beaucoup de place,
va orienter le contenu des décisions et va presque contrôler
exactement ce qu'elle veut faire dans chacune des commissions. (15 h 30)
M. Rivard (Michel): J'achète ce que vous dites. Par
contre, lorsque les villes, les petites villes, sont regroupées
ce qu'on appelle le groupe des petites villes il y a au moins un
représentant des petites villes sur chacune des commissions, incluant
celle de la CTCUQ, et ça, les maires étaient satisfaits de ce
scénario. Lorsqu'on a été chercher le consensus au mois
d'avril, c'était un des éléments qui a fait qu'à ce
moment-là il y avait consensus. Quatre commissions plus la
Société de transport, il y a huit petites villes, il y aura une
petite ville à l'exécutif et il y en aura une au moins sur
chacune des quatre commissions plus la Société: ils
étaient satisfaits de cela. Si on décidait d'augmenter la
participation pour qu'il y ait au moins un représentant sur chacune des
commissions, on se ramasserait avec des commissions de 10, 12 personnes, puis
surtout pour des rôles consultatifs, où on invite la population
à
venir nous dire des choses. Je ne suis pas certain qu'on atteindrait
notre but.
M. Ryan: Regardez, je vais vous faire une observation. C'est un
peu une suggestion, mais c'est à titre exploratoire. Ça me
fatigue, moi aussi, ça m'a fatigué dès le début, ce
point-là, dès le début. Ça correspond pas mal
à ce qui existe actuellement, je le sais, mais je trouvais qu'il y avait
une apparence d'abdication de la part des petites villes, ou le rejet par les
grandes municipalités des petites villes, je ne le sais pas trop.
Mais si, par exemple, chaque commission permanente avait sept membres au
lieu de six, sept, puis qu'il dût y en avoir un dans chacune des
commissions en provenance des petites villes ajoutez-en quatre en bas,
là, en provenance des petites villes parce que rien que le maire
dans les petites villes, très souvent, le maire a tendance à
être tout dans la petite municipalité, s'il avait une chance,
là.... Ça laisse quand même neuf municipalités,
ça, hein?
M. Rivard (Michel): Huit... Neuf! Neuf! Neuf!
M. Ryan: Pardon?
M. Rivard (Michel): Neuf.
M. Ryan: Neuf. Ça laisserait une possibilité de
participation de quatre, en plus de celui qui serait président ou
vice-président. J'ai l'impression que ça équilibrerait
peut-être un petit peu mieux. Je n'avais pas trouvé de formule
jusqu'à maintenant mais, en écoutant le député
d'Abitibi-Ouest, je cherche toujours à améliorer les choses parce
que je sais que c'est son orientation fondamentale. Puis je ne sais pas comment
réagirait le député d'Abitibi-Ouest à une
suggestion comme celle-là.
M. Gendron: Bien, c'est comme j'ai dit. Avant, là, j'avais
indiqué... Il faut que je sois conscient de quel effet ça a sur
le consensus puis l'équilibre. Moi, ce que j'ai entendu, là, je
ne trouve pas ça négatif. Tu sais, je veux dire, je trouve qu'il
y a là une suggestion peut-être intéressante, mais je ne
suis pas capable de l'évaluer en termes d'équilibre par rapport
aux autres.
M. Rivard (Michel): Si vous permettez, j'aurais...
M. Gendron: J'aimerais ça, avoir une réaction.
M. Rivard (Michel): D'accord. Mais j'aurais un autre
argument.
Le Président (M. Garon): M. Rivard.
M. Rivard (Michel): J'aurais peut-être un autre argument
pour, si je peux appeler ça ainsi, le statu quo, avec tout le respect
que je dois à cette commission.
C'est que ça a toujours été établi qu'il y
avait autant de représentants que de tranches de population de 15 000.
Là, ce que ça veut dire, ça nous met jusqu'à 29
999. Si j'augmente je suis votre suggestion d'ajouter un membre de plus
sur chacune des commissions là, je viens de
déséquilibrer ce nombre de 29 999 et je serai obligé de
dire: En toute proportion, là ce n'est plus 15 000, ça tombe
à 12 000 ou 13 000; Québec devra en avoir, elle aussi, trois,
quatre de plus, même chose avec Sainte-Foy, Charlesbourg et Beauport.
Le principe, actuellement, c'est tous les maires, qui est le minimum, et
un conseiller par tranche additionnelle de 15 000 de population. Alors, on
remet tout en question, là. Je comprends que ce serait peut-être
plus intéressant pour impliquer plus de gens.
M. Gendron: C'est ça que je ne veux pas.
M. Rivard (Michel): Mais, là, ça amène
beaucoup d'autres corrections de concordance.
M. Gendron: Mais, M. le Président, vous me permettrez une
question à M. Rivard. Moi, j'ai de la difficulté à voir.
Ça fait deux fois que vous l'affirmez, puis ce n'est pas
péjoratif, qu'on a l'assurance qu'il y aura toujours, sur chacune des
commissions, un maire ou un représentant des petites villes.
M. Rivard (Michel): Oui. C'est assuré.
M. Gendron: C'est quel article qui nous assure ça?
M. Rivard (Michel): Écoutez, là, il y a 13 maires,
et chacun des maires est sur les commissions... Permettez une seconde?
(Consultation)
M. Rivard (Michel): Alors, l'article 69.1 l'indique bien: Deux
membres sont désignés par le Conseil parmi les maires
mentionnés à l'annexe A...
M. Gendron: Oui.
M. Rivard (Michel): ...qui ne sont ni présidents, ni
vice-présidents de la Communauté.
M. Gendron: Oui.
M. Rivard (Michel): Alors...
M. Gendron: Ça en fait quatre, ça.
M. Rivard (Michel): Ça en fait huit, là. Il y en a
huit.
M. Gendron: Oui, excusez, vous avez raison, ça en fait
huit, oui.
M. Rivard (Michel): Oui. Alors, dans la répartition
actuelle, comme je vous le dis, on est partis, au début, avec le
principe qu'il doit y avoir trois groupes: la grande ville, qui a son statut;
les trois villes intermédiaires, qui font partie de l'autre groupe; et,
finalement, les neuf petites villes. Et les neuf petites villes sont
représentées... Il y a au moins, par commission, deux
représentants des...
(Consultation)
M. Rivard (Michel): Puis, en plus de ça, la
Société de transport de la Communauté urbaine, il y a deux
maires qui vont être là. Donc, sur toutes les commissions, tout le
monde a son compte. Encore une fois, j'admets que le consensus a
été brisé. Mais, moi, je n'ai pas entendu, à cette
commission, la semaine dernière, ou même en exécutif ou sur
la place publique, que c'était ça, la crainte. C'était
bien plus de penser que Québec, avec son poids, pourrait en imposer,
alors que le principe des commissions n'a qu'un rôle consultatif,
à l'exception de la Société de transport qui, elle, est
plus autonome.
M. Gendron: Mais continuons votre pensée, M. Rivard. Si
l'affirmation qui est sortie davantage était que Québec aurait la
capacité de tout contrôler et que vous ne l'appliquiez pas aux
commissions, vous, vous l'appliquiez à quoi, quand les gens sont venus
nous dire ça?
M. Rivard (Michel): Bien, je dois vous dire, dans un premier
temps, que j'ai été loin de partager ce que certains membres vous
ont dit la semaine dernière. Là où la «game»,
la joute va se jouer, c'est au conseil des maires. Les 13 maires sont
là. C'est là que le pouvoir décisionnel puis les pouvoirs
que le Conseil va déléguer à l'exécutif...
M. Gendron: C'est eux autres qui décident.
M. Rivard (Michel): C'est quasiment un pouvoir de «rubber
stamp». Ils vont envoyer à l'exécutif l'approbation du
bordereau de facture ou des dépenses en bas de 5000 $. Tout dossier
important va rester au niveau du Conseil, et on garde le statu quo: c'est les
13 maires, le pouvoir des 13 maires en fonction de la population.
Pour ce qui est des commissions, je rappelle que c'est strictement un
rôle consultatif: fouiller certains dossiers, et un pouvoir de
recommandation. Et le but visé, bien sûr, c'est que les
élus aient à se familiariser avec les dossiers, mais c'est bien
plus pour aller chercher le pouls de la population. Et, vu que c'est un
rôle uniquement consultatif, bien sûr, ça peut doubler,
ça peut tripler, si vous voulez, mais si je garde le premier
barème de 13 000 de population, plus j'en donne aux petites villes, plus
il faut que j'en ajoute aux villes moyennes puis aux grandes villes.
Le Président (M. Garon): M. le ministre.
M. Ryan: En écoutant les explications qui sont
données puis en réfléchissant de plus près à
la structure dans son ensemble, je pense que nous sommes en face d'une
horlogerie assez complexe dont chacun des mécanismes a été
prévu en fonction de sa relation avec les autres. Et ça forme un
tout, ça. Si nous commençons à jouer avec le tout, il
faudra ouvrir toute l'affaire puis faire des consultations beaucoup plus
poussées. Je pense qu'on est peut-être mieux ce serait ma
proposition d'accepter cette disposition telle quelle. Elle me semble,
avec les explications données, quand même équitable puis de
nature à assurer un fonctionnement convenable. Si nous allions commencer
à jouer là-dedans, je pense que là il faudrait se
préparer à remettre en question plusieurs autres
dispositions.
M. Gendron: Oui, M. le Président, je suis d'accord, mais
je tenais à l'apprécier davantage, et je pense que c'est ce qu'on
a fait, ce qui nous permet de conclure que ce serait dangereux de
déséquilibrer; puis vous l'avez faite, la réflexion. Et,
si on arrive à ça, on va l'accepter, mais sans réserve. Tu
sais, je tenais juste à avoir des explications additionnelles pour
être certain de bien comprendre et de bien saisir la portée.
Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69.1, adopté.
L'article 69.2.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69.2, adopté.
L'article 69.3.
M. Gendron: Ça va. Adopté. M. Ryan: Ça
va.
Le Président (M. Garon): L'article 69.3, adopté.
J'appelle l'article 69.4.
M. Ryan: «D'une durée
indéterminée», je ne déteste pas ça, moi.
Ça permet de mettre un peu de mobilité dans les commissions.
Autrefois, ils les nommaient pour quatre ans. Il arrive que des personnes
puissent s'asseoir là puis se comporter comme des sénateurs puis
être plus ou moins présentes, tandis que là, avec un
certain pouvoir de mobilité de la part du Conseil, je pense que ce n'est
pas mauvais. C'est ça qu'est l'idée je pense, hein?
M. Gendron: Vous y tenez? Vous y tenez, à ce que ce soit
une durée indéterminée?
M. Rivard (Michel): Oui, puis on laisse le soin, encore une fois,
aux membres du Conseil d'amener des changements. Et, vu que tout le monde est
représenté équitablement, moi, j'ai l'impression, si un
maire
manifeste le désir de changer de commission, qu'il va
l'exprimer.
M. Gendron: C'est ça.
M. Rivard (Michel): Je ne vois pas de problème de
fonctionnement.
M. Gendron: Adopté... Oh! Un instant! Un instant, M. le
Président.
Le Président (M. Garon): L'article 69.3,
adopté?
M. Gendron: Non, un instant. M. Bertrand: Non, parce
que...
Le Président (M. Garon): M. le député de
Portneuf.
M. Bertrand: Oui. Oui, M. le Président, parce qu'une
formule alternative aurait pu être de mettre un maximum à un
mandat, quand même, étant entendu qu'un mandat puisse
échoir plus rapidement et qu'il nécessite, à ce
moment-là, qu'on renomme la personne si on est d'accord pour qu'elle
continue. (15 h 40)
M. Ryan: Ce n'est pas nécessaire de le mettre, parce que
les mandats n'arrivent pas tous nécessairement à la même
date. Il peut arriver que, par souci d'équilibre dans la composition des
commissions, on ait besoin d'une certaine marge. M. Carrier m'informe que c'est
la tendance, là, dans les règles relatives aux commissions, de
laisser plus d'indétermination en ce qui touche la durée des
mandats. C'est le cas des commissions consultatives à la
Communauté urbaine de l'Outaouais, en particulier, qui est la plus
récente de celles que nous ayons formées.
M. Bertrand: O.K. Ça va. M. Ryan: Ça va?
M. Bertrand: Oui.
M. Ryan: Et l'autre point de vue pourrait se défendre
très bien aussi. Et, là, celui-ci a été choisi
après qu'on les eut tous examinés.
M. Gendron: Adopté.
M. Bertrand: Ça va.
M. Ryan: II a des avantages.
Le Président (M. Garon): L'article 69.3, adopté.
J'appelle l'article 69.4.
M. Gendron: C'est ce qu'on vient de faire, M. le
Président.
Le Président (M. Garon): Ah oui? M. Gendron:
Oui.
Le Président (M. Garon): L'article 69.4, adopté.
J'appelle l'article 69.5.
M. Ryan: Adopté.
M. Gendron: Juste une seconde. C'est une question d'information.
Les postes de président et de vice-président de commission,
est-ce qu'ils sont rémunérés?
M. Rivard (Michel): tous les postes sont
rémunérés selon la rémunération de base, les
13 maires, et, après ça, tous les membres de l'exécutif.
mais ce qu'on a fait, nous, pour ne pas alourdir la masse, c'est que c'est la
masse de 1993, et on s'applique la loi 102 moins 1 %, ce qui devrait être
réparti assez équitablement. c'est le travail que nous aurons
à faire, entre autres, pour l'adoption de toute la loi, pour se
conformer à la loi pour le 11 janvier prochain.
M. Gendron: Et, lorsque les gens sont présidents ou
vice-présidents, est-ce qu'il y a une rémunération
additionnelle?
M. Rivard (Michel): Oui, comme actuellement. Un
vice-président, généralement, reçoit environ 50 %
de plus que le membre qui n'a pas d'autre poste. Un peu comme dans une ville
où le maire a trois fois le salaire d'un conseiller, à la
Communauté, les présidents et les vice-présidents du
Conseil prennent une rémunération en conséquence à
cause de la charge additionnelle.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69.5, adopté.
J'appelle l'article 69.6.
M. Ryan: Ça va avec ce qu'on a discuté
tantôt. Là, il s'agit de la durée du mandat des
présidents et vice-présidents de commission.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69.6, adopté.
J'appelle l'article 69.7.
M. Ryan: Pas de problème. M. Gendron: Ça
va.
Le Président (M. Garon): Adopté. L'article
69.8.
M. Gendron: Ça va.
Le Présidait (M. Garon): L'article 69.8, adopté.
J'appelle l'article 69.9.
M. Ryan: Ça, ça va de soi. M. Gendron: Ça
va.
Le Président (M. Garon): L'article 69.9, adopté.
J'appelle l'article 69.10.
M. Ryan: Minimum de quatre assemblées par année.
C'est raisonnable.
M. Gendron: Bien oui. Je sais. C'est beau.
Le Président (M. Garon): L'article 69.10, adopté.
J'appelle l'article 69.11.
M. Gendron: Ça a l'air d'être bien logique. M.
Ryan: Ah oui!
Le Président (M. Garon): L'article 69.11,
adopté?
M. Ryan: Oui.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 69.12.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69.12, adopté.
J'appelle l'article 69.13.
M. Gendron: Ça va.
Le Président (M. Garon): L'article 69.13, adopté.
J'appelle l'article 69.14.
M. Gendron: C'est oui. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69.14, adopté.
J'appelle l'article 69.15.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69.15, adopté.
J'appelle l'article 69.16.
M. Gendron: Ça va.
M. Ryan: C'est pour les commissions spéciales.
M. Gendron: Oui.
M. Ryan: C'est parce que c'est... que le Conseil ait la
faculté de créer des commissions spéciales.
Le Président (M. Garon): L'article 69.16,
adopté?
M. Gendron: Oui.
Traitement des membres du Conseil, du comité
exécutif et des commissions
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 70.
M. Ryan: Alors, l'article 70 traite des indemnités
à verser aux membres du Conseil, du comité exécutif et des
commissions. Un peu plus loin, il sera question d'indemnité pour
déplacement, là, pour dépenses.
Alors, c'est le Conseil qui peut, par règlement, fixer la
rémunération et l'indemnité additionnelle dans le cas de
ses membres, du président, du premier vice-président, du second
vice-président, du président, du vice-président ou de tout
autre membre d'une commission. Ça, ça concerne le
suppléant permanent du maire de la ville de Québec.
(Consultation)
Le Président (M. Garon): M. le député de
Portneuf.
M. Bertrand: Bon. Le Conseil peut fixer par règlement,
mais est-ce qu'il y a des balises de départ ou des sortes de grandeurs
de rémunération?
Une voix: Oui. (Consultation)
M. Ryan: II y a un règlement du gouvernement qui
définit des plafonds pour la rémunération globale d'un
élu municipal. Il ne peut pas aller chercher plus qu'un certain montant,
quand même il ferait partie de 25 commissions différentes
créées spécialement pour lui procurer des jetons. Il y a
une limite, là, qu'il ne peut pas dépasser.
M. Bertrand: O.K. Donc, c'est balisé par un
règlement. O.K. C'est bien.
M. Gendron: Bien, il y a juste la dernière disposition de
l'article 70, M. le Président, où j'aurais une question.
«Le règlement peut rétroagir au 1er janvier de
l'année au cours de laquelle il entre en vigueur.» J'aimerais
avoir des explications. Pourquoi?
M. Ryan: Bien, ça, ça serait une... J'imagine,
là, que c'est une disposition... Supposez que cette loi-ci entre en
vigueur le 1er janvier.
M. Gendron: Oui.
M. Ryan: Avant qu'un règlement soit élaboré
et adopté par la Communauté, ça peut prendre un mois ou
deux, puis, à ce moment-là, il rétroagirait au
début de Tannée.
(Consultation)
M. Ryan: M. Carrier m'informe que tous les règlements de
rémunération, depuis 1980, contiennent un pouvoir de
rétroaction de cette nature. Donc, c'est normal. En matière de
rémunération, je pense qu'il n'y a rien d'inusité
là-dedans.
(Consultation)
M. Gendron: Bien, c'est parce que, moi, je trouve que le
«il» est mal placé. Je ne sais pas si j'ai un
problème de compréhension. Le règlement peut
rétroagir au 1er janvier de l'année au cours de laquelle il entre
en vigueur. Le «il» fait référence au
règlement.
M. Ryan: Évidemment.
M. Gendron: Et, moi, j'aimerais mieux que ça entre en
vigueur au 1er janvier de l'année au cours de laquelle la personne en
fonction rentre en vigueur. Je ne sais pas si vous comprenez. Parce qu'il se
peut que des personnes rentrent en fonction, dans la
«dénomination», deux mois plus tard. Je n'ai aucune
logique... Je ne suis pas capable de défendre pourquoi on la
rémunérerait à partir de deux mois au préalable.
Acceptez-vous ça, M. le ministre, qu'on puisse réécrire un
règlement qui dit qu'à partir du 2 février M. Z est en
fonction à tel poste? C'est quoi, la logique? Ou Mme Y. Et c'est quoi,
la logique de les rémunérer à partir du 1er janvier?
M. Ryan: Non. Il est rémunéré c'est
un principe élémentaire à partir du moment
où il est à l'emploi de l'organisme. S'il entre à l'emploi
le 2 février, il est rémunéré à compter du 2
février. Je pense que ça, c'est un principe administratif
élémentaire dans toute organisation.
M. Gendron: Oui.
M. Ryan: Celui-ci s'applique pour les employés
déjà en poste au 1er janvier puis pour lesquels on n'a pas pu
arrêter de politique de rémunération disant «avant le
15 février», pour prendre un exemple. Bien, là, c'est
normal que ça rétroagisse.
(Consultation)
M. Ryan: C'est entendu que, comme le dit M. Carrier, le
règlement s'attache au poste, non pas à la personne. Pour le
poste, il faut bien qu'il y ait un point de référence, qui est le
début de l'année de calendrier.
M. Gendron: Oui. Écoutez, moi...
M. Ryan: C'est ça qui est l'année financière
des municipalités, hein?
M. Gendron: Je sais bien que c'est le règlement qui peut
rétroagir. Puis la logique de dire qu'une instance, quelle qu'elle soit,
n'a pas toujours la capacité de rédiger les règlements
pour s'assurer que leur application rentre en vigueur au moment de
l'entrée en vigueur de la loi, je comprends ça. Mais d'avoir une
clause... Si vous me dites que depuis... Combien d'années, M.
Carrier?
M. Carrier (André): 1980.
M. Gendron: Depuis 1980. Puis c'est systématique partout.
Bon, écoutez, on ne refera pas le droit législatif aujourd'hui.
Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. L'article 70
étant adopté, j'appelle l'article 70.1.
M. Ryan: Là, c'est lorsque quelqu'un remplace un membre ou
un officier de manière temporaire.
M. Gendron: Ça va. Adopté.
M. Ryan: II a droit à la rémunération pour
ce temps-là. On n'oublie rien.
Le Président (M. Garon): L'article 70.1 étant
adopté, j'appelle l'article 70.2.
(Consultation)
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 70.2, adopté.
J'appelle l'article 70.3.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 70.3 étant
adopté, j'appelle l'article 70.4, et, là, il y a un amendement,
une proposition d'amendement. Voulez-vous le lire, Mme la
secrétaire?
La Secrétaire: Oui. L'article 70.4 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Québec, proposé par l'article 26 du
projet de loi 119, est amendé par l'addition, à la fin du
deuxième alinéa, de ce qui suit: «Cette dispense s'applique
également à tout autre membre du Conseil que le président
désigne pour le remplacer comme représentant de la
Communauté dans toute occasion où aucun des
vice-présidents n'est en mesure de le remplacer conformément
à l'article 31.6.»
M. Ryan: C'est la dispense pour le président, ça,
de l'autorisation préalable avant de faire une dépense
engageant une dépense de déplacement engageant la
Communauté, hein? Alors, cette dispense s'applique également
à tout membre de la Communauté qu'il désigne pour le
remplacer.
M. Gendron: Ça va. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'amendement à l'article
70.4 est adopté. J'appelle l'article 70.4...
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): ...tel qu'amendé.
M. Gendron: Adopté, M. le Président. (15 h 50)
Le Président (M. Garon): L'article 70.4, tel
qu'amendé, est adopté. J'appelle l'article 70.5.
M. Ryan: Je pense bien que c'est ce qu'il y a de plus
courant.
M. Gendron: Exact. Oui, je comprends.
Le Président (M. Garon): L'article 70.5 est
adopté?
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): L'article 70.5, adopté.
J'appelle l'article 70.6.
M. Ryan: Ça fait partie des pouvoirs d'un conseil que de
pouvoir établir une tarification applicable aux dépenses
autorisées et remboursables dans l'accomplissement d'actes faits pour le
service de la Communauté.
M. Gendron: Mais j'aimerais ça que M. le président
nous indique de quel cas il s'agit. J'essaie de voir un peu de quoi il
s'agit.
(Consultation)
M. Ryan: Des dépenses de voyage, ça. M. Gendron:
Pardon?
M. Ryan: Dépenses de voyage. Ils vont dire, par exemple:
On établit un per diem pour les repas, un taux de base pour le
kilométrage.
M. Gendron: Non, mais à l'intérieur du
Québec?
M. Ryan: Oui, oui.
M. Gendron: C'est parce que je trouve ça lourd,
établir par règlement un tarif applicable au cas où des
dépenses sont occasionnées pour le compte... Parce que, à
ma connaissance, ça va être exceptionnel...
M. Ryan: Oui.
M. Gendron: ...à moins que je me trompe. Je ne vois pas la
logique des gens de la Communauté urbaine...
(Consultation)
M. Ryan: Non, non. Ça peut les intéresser de
réglementer ça comme il faut, parce qu'il y en a qui sont
très ingénieux dans la présentation de comptes de
dépenses.
M. Gendron: Ah! Moi, si ça ne leur fait rien, ça ne
me dérange pas. Je pensais que...
M. Ryan: Non. C'est un pouvoir qu'on leur donne, mais ils ne sont
pas obligés de faire... Ils peuvent, par règlement...
(Consultation)
M. Gendron: O.K. Non, mais c'est moi qui... Ça signifie
qu'effectivement le ministre... Ils ne sont pas obligés d'adopter un
règlement.
M. Ryan: Non, non.
M. Gendron: Us peuvent avoir des dispositions...
M. Ryan: Non, non. C'est une faculté qui est donnée
au Conseil.
M. Gendron: Exact. Adopté. M. Ryan: M. le
Président...
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 70.6 est
adopté? J'appelle l'article 70.7.
M. Ryan: Là, c'est la faculté de prévoir,
dans le budget de la Communauté, des crédits suffisants pour
assurer le remboursement de ses dépenses. Je pense que ça va de
soi.
Le Président (M. Garon): L'article 70.6 est-il
adopté?
M. Ryan: Si la caisse a été... on recourt à
la caisse qui reste.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 70.7 est adopté.
J'appelle l'article 70.8.
(Consultation)
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 70.8, adopté.
J'appelle l'article 70.9.
M. Ryan: C'est l'accès aux avantages sociaux pendant une
période d'absence. Ça va?
M. Gendron: Oui. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 70.9, adopté.
J'appelle l'article 70.10.
(Consultation)
M. Ryan: M. le président du comité exécutif
pourrait-il nous expliquer le statut exact de Boischatel dans la
Communauté urbaine de Québec?
M. Rivard (Michel): Le maire de Boischatel siégeant au
Conseil de la CUQ, donc il a le droit de parole et de vote uniquement en
matière de transport. Il est payé par la Communauté
urbaine de Québec. Dans le passé, on n'a jamais été
chercher le salaire auprès de la Société de transport,
mais je pense qu'il y a une logique. À titre d'exemple, la ville de
Saint-Augustin, par sa quote-part, défraie les dépenses de la
Communauté urbaine. Je pense que ce serait insensé qu'Us paient
également, qu'ils défraient une partie du salaire du maire de
Boischatel. Alors, je pense que cette loi-là, elle est de beaucoup
meilleure que l'ancienne. C'est un ajustement que je trouve très
intelligent.
M. Ryan: Très bien. M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 70.10 étant
adopté, j'appelle l'article 26 dans son ensemble. Est-il adopté
tel qu'amendé?
M. Gendron: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Garon): L'article 26, dans son ensemble,
tel qu'amendé, est adopté.
Services administratifs et fonctionnaires
J'appelle donc l'article 27.
M. Ryan: L'article 27, là, apporte des modifications
surtout de rédaction et d'ordonnancement à des dispositions qui
existent déjà, là, dans la loi actuelle, aux articles qui
vont de 71 à 75. Je pense qu'aucune de ces dispositions
particulières ne devrait être de nature à créer des
problèmes pour la commission.
Le Président (M. Garon): On va les appeler article par
article. L'article 71.
M. Ryan: À votre service.
M. Gendron: L'article 71, adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 71, adopté.
J'appelle l'article 72.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 72, adopté.
J'appelle l'article 73.
M. Gendron: Ça va.
Le Président (M. Garon): L'article 73, adopté.
À l'article 74, il y a un amendement. Mme la secrétaire,
pouvez-vous nous lire l'amendement...
La Secrétaire: Le texte...
Le Président (M. Garon): ...avec votre plus bel
accent?
La Secrétaire: Ha, ha, ha! Le texte anglais de l'article
74 de la Loi sur la Communauté urbaine de Québec, proposé
par l'article 27 du projet de loi 119, est amendé par le remplacement,
dans la deuxième ligne du premier alinéa, des mots «set out
in law» par les mots «provided for in an Act».
(Consultation)
Le Président (M. Garon): Alors, sur l'amendement.
Do you understand?
M. Gendron: Yes. M. Ryan: C'est «provided
for»? (Consultation)
M. Gendron: It is good? M. Ryan: O.K.
M. Gendron: You are specialist in English. It is good, Mr.
Président?
Le Président (M. Garon): Non. Je ne suis pas un
spécialiste en anglais!
M. Gendron: Non? M. Ryan: C'est défendu chez vous.
Le Président (M. Garon): Pardon? M. Gendron: Ha, ha, ha!
Au contraire.
Le Président (M. Garon): Ce n'est pas défendu!
M. Gendron: Au contraire, c'est souhaité, c'est
voulu...
M. Ryan: Mais vous ne voulez pas qu'il y ait... M.
Gendron: ...et si...
M. Ryan: Mais vous ne voulez pas qu'on leur donne les moyens?
Le Président (M. Garon): Ce n'est pas pour ça,
c'est par humilité. Je n'ai jamais pensé que...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Ryan: Je sais bien que...
Le Président (M. Garon): ...les Irlandais étaient
les meilleurs spécialistes de l'anglais.
M. Ryan: L'anglicisation commence dans le foyer.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Gendron: Adopté. Des
voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Garon): L'amendement proposé
à l'article 74 est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Est-ce que l'article 74, tel
qu'amendé, est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 74, tel
qu'amendé, est adopté. Alors, est-ce que l'article 27 dans son
ensemble...
M. Gendron: Non, non. Non, non, non.
Le Président (M. Garon): Ah! Non! Il y en a d'autres.
M. Gendron: II y en a d'autres.
Le Président (M. Garon): O.K. L'article 74.1. Il y a un
amendement. Mme la secrétaire.
La Secrétaire: Oui. L'article 74.1 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Québec, proposé par l'article 27 du
projet de loi 119, est amendé: 1° par le remplacement, dans la
première ligne du premier alinéa, du mot «conseil»
par le mot «Conseil»; 2° par le remplacement du deuxième
alinéa par les suivants: «II peut, par le même
règlement, confier au directeur général, en tout ou en
partie, la responsabilité de l'application des normes ou du plan, la
responsabilité de l'engagement des fonctionnaires ou des employés
autres que ceux visés à l'article 72 ou la responsabilité
de la destitution ou de la suspension avec ou sans traitement des
fonctionnaires ou des employés autres que ceux visés à
l'article 76, ou de la réduction de leur traitement. Une telle
délégation de responsabilité peut, à l'égard
d'un service, être faite au directeur s'il n'est pas sous
l'autorité du directeur général. «Le directeur
général peut, dans la mesure où le règlement
prévu au premier alinéa le permet, subdéléguer
à un directeur de service qui est sous son autorité tout ou
partie des responsabilités qui lui ont été
confiées.»
M. Gendron: Moi, ça pourrait aller. Ça correspond
à votre demande, M. le président de la Communauté?
M. Rivard (Michel): Je ne me souviens pas personnellement qu'on
ait demandé ça. Par contre, ça nous donne de la souplesse,
parce que c'est peu. Si c'était le voeu de l'exécutif du Conseil
de la Communauté de donner ces pouvoirs à certains
fonctionnaires, bien, on voit dans ce projet de loi là que nous pouvons
le faire, et on vit avec ça facilement.
M. Gendron: Bien, vous êtes au courant de ce que M.
Rousseau m'a envoyé?
(Consultation)
M. Rivard (Michel): M. Larose me fait part que c'est une demande
qui origine de la Société de transport qui est dans notre loi. Il
reste à voir maintenant si la Communauté urbaine comme telle l'a
demandé. Si M. Rousseau me dit oui, humblement, je vais dire oui,
là, si la CUQ l'a demandé. Je ne me souviens pas de...
M. Gendron: Oui, 27; article 27 du projet de loi.
(Consultation)
M. Rivard (Michel): Alors, on nous dit que c'est une bonification
de la demande. Et, encore une fois, c'est le «peut», et
dépendamment des pouvoirs que le Conseil pourra donner... Alors, M.
Rousseau, qui a travaillé à la préparation du mot à
mot de cela, s'en satisfait, puis, à la lecture aussi, je m'en
satisfais. En fait, ce qui nous rassure, c'est le «peut». Si on
décide de le faire, on le fait; sinon, on ne le fait pas. (16
heures)
M. Gendron: Ça va. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'amendement à l'article
74.1 contenu à l'article 27 est adopté. Est-ce que l'article,
donc 74.1, tel qu'amendé, est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 74.1, tel
qu'amendé, est adopté. J'appelle l'article 74.2, et il y a ici
également un amendement. Mme la secrétaire, pouvez-vous nous
faire lecture de l'amendement?
La Secrétaire: L'article 74.2 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Québec, proposé par l'article 27 du
projet de loi 119, est amendé par l'insertion, dans la deuxième
ligne du premier alinéa et après le mot «suspendre»,
des mots «avec ou».
M. Ryan: Alors, on ajouterait, là, «suspendre avec
ou sans traitement» plutôt qu'uniquement «sans
traitement».
M. Gendron: Ça va. Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'amendement à
l'article 74.2 est adopté. Est-ce que l'article 74.2, tel
qu'amendé, est adopté?
(Consultation)
M. Gendron: Adopté. Excusez.
Le Président (M. Garon): L'article 74.2, tel
qu'amendé, est adopté. J'appelle donc l'article 75.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 75 étant
adopté, est-ce que l'article 27, dans son ensemble et tel
qu'amendé, est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 27 est adopté.
Donc, nous passons à l'article 28.
(Consultation)
M. Ryan: Là aussi, c'est la remise en mains propres de
l'avis...
Le Président (M. Garon): Un instant. Mme la
secrétaire m'a dit qu'on avait un avis de la Chambre qui allait
jusqu'à 16 heures. Alors...
M. Ryan: Regardez...
M. Gendron: Moi, je suis prêt à donner mon
consentement pour poursuivre, puis, si on se fait expulser, bien, on verra.
M. Ryan: C'est ça.
Le Président (M. Garon): Est-ce qu'il y a quelqu'un
d'autre qui va venir? C'est quoi?
M. Gendron: Oui, c'est...
M. Ryan: II y a quelqu'un d'autre, puis il y a une autre
commission qui doit venir ici. Je pense que c'est la commission des
institutions.
M. Gendron: C'est ça.
M. Ryan: Mais là, il y a quelqu'un qui est venu voir
je ne sais pas si c'est un officier de la commission et qui est
parti s'informer pour savoir si la commission est prête à
siéger tout de suite. Nous avions un ordre de la Chambre, nous autres,
d'être là-bas aussi pour l'adoption du projet de loi sur
l'organisation municipale territoriale.
M. Gendron: On m'indique aussi que, dans quelques minutes,
ça va être ça. En tout cas, de mon côté,
là, on est venu me dire que, oui, dans quelques minutes on devrait
être rendus là. Cependant, moi, je pense qu'on devrait continuer,
compte tenu de la présence des invités. Puis, si la Chambre a
besoin de nous, ils viendront nous chercher. Et, si votre leader décide
de faire occuper la Chambre par d'autres travaux, bien, on libérera
l'espace.
M. Ryan: O.K.
Le Président (M. Garon): Ça va?
Une voix: O.K.
M. Ryan: C'est le bon sens même.
Une voix: Consentement.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 28.
M. Bertrand: Comme d'habitude.
M. Gendron: C'est quasiment toujours de même quand je
suggère quelque chose qui ne coûte pas cher.
M. Ryan: Ha, ha, ha! Bien, s'il pense comme nous autres, on ne
peut pas lui faire de reproches.
M. Gendron: Bon! On est mieux de continuer, M. le
Président.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 28.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 28 est adopté.
Ha, ha, ha! J'appelle l'article 29.
M. Ryan: À l'article 29, je n'ai pas de commentaires.
M. Gendron: Moi non plus.
Le Président (M. Garon): L'article 29, adopté.
J'appelle l'article 30.
M. Gendron: Adopté. M. Ryan: Bon
débarras.
Le Président (M. Garon): L'article 30, adopté.
J'appelle l'article 31.
M. Ryan: On l'a déjà ailleurs, cette
disposition-là. Je pense qu'on traite de ça, là, à
72.
M. Gendron: Exact. Adopté.
M. Ryan: On en a déjà traité, n'est-ce
pas?
Le Président (M. Garon): L'article 31 est adopté.
J'appelle l'article 32.
M. Ryan: 32, c'est de la concordance. C'est des questions de
termes pour décrire les organismes de la Communauté.
M. Gendron: Pour l'ensemble de l'article, M. le
Président?
M. Ryan: Oui. Oui.
Le Président (M. Garon): Les 10 paragraphes.
M. Gendron: C'est ça. Je vais prendre le temps de...
M. Ryan: II y a juste... (Consultation)
M. Gendron: Puis 7°, là, ça commence à
ressembler à du contenu.
M. Ryan: Ça, c'est du contenu, ça.
(Consultation)
M. Gendron: C'est beau. Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 32 étant
adopté, j'appelle l'article 33.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 33 est adopté.
Maintenant, l'article... Oh non!
Pouvoirs généraux
J'appelle l'article 34.
M. Ryan: À 34, il n'y a pas de problème, c'est de
l'harmonisation.
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): L'article 34 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 35.
M. Ryan: À 35, là, nous attribuons à la
Communauté urbaine les pouvoirs qui, en général, se
retrouvent désormais dans la législation municipale en
matière d'octroi de contrats. En matière de fonds de roulement,
cependant, là, il y avait une disposition propre, dans la Loi sur la
Communauté urbaine, qui l'autorisait à avoir un fonds de
roulement de 2 500 000 $. On l'appellera «fonds de roulement»
clairement, là; ce n'était pas spécifié dans le
libellé actuel. Il sera porté à 12 500 000 $.
(Consultation)
M. Gendron: C'est une bonne augmentation, en période de
récession, ça!
(Consultation)
M. Gendron: Mais ce n'est pas des salaires, ça, hein?
(Consultation)
M. Gendron: Ça va.
M. Ryan: Me Carrier, qui est de Québec, est satisfait,
parce qu'il dit que ça respecte les proportions qu'on a...
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Ryan: Proportionnellement, c'est la même chose que
Montréal a. Il a bien dit «proportionnellement».
M. Bertrand: Tout ce qui vient de Montréal n'est pas
nécessairement...
M. Ryan: M. Carrier... Pardon?
M. Bertrand: Tout ce qui vient de Montréal n'est pas
nécessairement...
M. Ryan: The bigger, the better. M. Bertrand:
...acceptable.
M. Gendron: C'est une question «débattable»,
hein?
Des voix: Ha, ha, ha! M. Gendron: Adopté.
M. Ryan: Non. Je pense que l'harmonisation, hein... On essaie de
traiter tout le monde avec équité.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 35 est
adopté. J'appelle l'article 36, et, là, il y a un amendement
à l'article 92, au premier, là... J'appelle l'article 36, qui est
l'article 92, en particulier, et, là, il y a un amendement.
M. Ryan: Ici, ça va vous rappeler, M. le Président,
peut-être pas à vous-même, parce que vous étiez
absent, mais au député d'Abitibi-Ouest les modifications que nous
avons apportées hier soir à la Loi sur la CUM. On change
«police d'assurance» par «contrat d'assurance». Puis,
là où il était question d'une entente devant être
conclue, d'une entente conclue, pour ne pas prendre le risque de limiter ces
ententes seulement à celles qui doivent être conclues
obligatoirement de telle ou telle manière... C'est exactement,
ça, de l'harmonisation avec ce que nous avons fait pour la
Communauté urbaine de Montréal pas plus tard qu'hier soir.
M. Gendron: Mais le nouveau 36 qui est là, il remplace...
Un instant, là. Il remplace 92 au complet?
M. Ryan: II remplace 92, oui. M. Gendron: Au complet.
M. Ryan: Oui.
M. Gendron: Ah non, non! Bien, ça ne marche pas,
là.
M. Ryan: Pardon! Est remplacé par les suivants. L'article
92 est remplacé par les suivants. Je m'excuse, M. le conseiller. Ah!
Vous parlez de l'amendement. L'amendement, c'est fini, ça. C'est tout
adopté, n'est-ce pas?
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): L'amendement à l'article
92 est adopté?
M. Ryan: Le processus est plus lent aujourd'hui. M. Gendron:
Adopté.
M. Ryan: Vous avez coutume d'être en avant de nous
autres.
Le Président (M. Garon): Est-ce que l'article 92, tel
qu'amendé, est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Bon! Alors, j'appelle l'article
93... Ah non! Pardon! L'article 92.0.1.
M. Ryan: À 92.0.1, c'est encore de l'harmonisation avec la
Loi sur les cités et villes.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 92.0.1 est
adopté. J'appelle l'article 92.0.2.
M. Gendron: Même chose.
Le Président (M. Garon): L'article 92.0.2 est
adopté.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 92.0.3, et il
y a un amendement. Mme la secrétaire.
La Secrétaire: L'article 92.0.3 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Québec, proposé par l'article 36 du
projet de loi 119, est amendé par l'insertion, dans la quatrième
ligne du premier alinéa et après le mot
«Communauté», des mots «ou à nuire
sérieusement à leur fonctionnement».
Le Président (M. Garon): Est-ce que l'amendement à
l'article 92.0.3 est adopté?
M. Ryan: II s'agit de concordance avec la CUM. M. Gendron:
Oui, adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'amendement à
l'article 92.0.3 étant adopté, est-ce que l'article 92.0.3, tel
qu'amendé, est adopté?
M. Ryan: Oui.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 92.0.4, puis là, il y a également un amendement.
M. Ryan: Alors, ici, il y a encore un amendement. C'est la
même chose, là, la version anglaise...
M. Gendron: Adopté. M. Ryan: Oui.
Le Président (M. Garon): Alors, l'amendement à
l'article 92.0.4 est adopté. Est-ce que l'article 92.0.4, tel
qu'amendé, est adopté?
M. Goudron: Adopté. M. Ryan: Harmonisation.
Le Président (M. Garon): L'article 92.0.4, tel
qu'amendé, étant adopté, j'appelle l'article 36...
(Consultation)
M. Ryan: M. le Président...
Le Président (M. Garon): Attendez un peu. Non...
M. Ryan: ...pourrions-nous vous demander une suspension de...
Le Président (M. Garon): Ah! Il y a un article de
plus.
M. Ryan: Vous l'avez demandée? Très bien.
Le Président (M. Garon): Est-ce qu'on fait l'article
92.0.5? Il y a un amendement proposé à l'article 92.0.5, à
l'article 36. Voulez-vous le lire, Mme la secrétaire?
M. Gendron: C'est crédit-bail. C'est dans la Loi sur les
cités et villes. C'est beau. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'amendement proposé
à l'article 92.0.5...
Une voix: Est adopté.
Le Président (M. Garon): ...est adopté. Alors,
est-ce que l'article 36, tel qu'amendé dans son ensemble, est
adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 36, tel
qu'amendé, est adopté dans son ensemble.
M. Gendron: Et là on vous demande une suspension d'une
minute et quart.
Le Président (M. Garon): O.K. Les travaux de la commission
sont suspendus pour quelques instants.
(Suspension de la séance à 16 h 10)
(Reprise à 16 h 15)
Le Président (M. Garon): La commission va reprendre ses
travaux pour un délai additionnel de 25 minutes. Alors, j'appelle
l'article 37.
M. Ryan: À l'article 37, c'est de la concordance, M. le
Président.
Le Président (M. Garon): L'article 37 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 38.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté. L'article 38 est
adopté. J'appelle l'article 39.
M. Ryan: II y a beaucoup de concordance, ici; l'article 39, c'est
de la concordance.
M. Gendron: Adopté. L'article 40 aussi. M. Ryan:
L'article 40 aussi.
Le Président (M. Garon): L'article 39 est adopté.
J'appelle l'article 40.
M. Ryan: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 40 est
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Compétence
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 41.
M. Gendron: Un instant. (Consultation)
M. Gendron: Adopté. M. Ryan: O.K.
Le Président (M. Garon): L'article 41 est adopté.
J'appelle l'article 42.
M. Ryan: L'article 42, c'est de l'harmonisation. M. Gendron:
Oui. Adopté.
Le Présidait (M. Garon): L'article 42 est
adopté.
Promotion touristique
J'appelle l'article 43.
M. Ryan: On ajoute un petit alinéa, à la fin de
121, traitant des compétences de la Communauté.
(Consultation)
M. Gendron: C'est à 43, M. le Président, que vous
êtes rendu?
Le Président (M. Garon): Oui. M. Gendron:
Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 43 est
adopté.
Aqueducs et égouts
J'appelle l'article 44.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 44 est adopté.
J'appelle l'article 45.
M. Ryan: Encore des mots. M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 45 est adopté.
J'appelle l'article 46.
M. Ryan: Encore des changements de mots. M. Gendron:
Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 46 est adopté.
J'appelle l'article 47.
(Consultation)
M. Ryan: Alors, ici, c'est une concordance avec les pouvoirs de
délégation à l'exécutif. On ne conserve ici que le
pouvoir de délégation à des fonctionnaires.
M. Gendron: Merci. Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 47 est adopté.
J'appelle l'article 48.
M. Ryan: C'est l'abrogation d'une immunité, comme on l'a
fait pour la Communauté urbaine vous vous souvenez? de
Montréal.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 48 est
adopté.
Disposition des ordures
J'appelle l'article 49.
M. Ryan: Des mots, des mots.
Le Président (M. Garon): L'article 49 est...
M. Gendron: Concordance.
Le Président (M. Garon): ...adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 50.
M. Ryan: Concordance également.
M. Gendron: Partagé.
Le Président (M. Garon): L'article 50 est
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Loisirs et parcs
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 51, et il y a
un amendement. Mme la secrétaire, pouvez-vous lire l'amendement?
La Secrétaire: L'article 51 du projet de loi 119 est
remplacé par le suivant: 51. L'article 140 de cette loi, modifié
par l'article 20 du chapitre 14 des lois de 1992, est de nouveau
modifié: 1° par la suppression, dans les première et
deuxième lignes du premier alinéa, des mots
«autorisé au préalable par le ministre»; 2° par
la suppression, dans la première ligne du deuxième alinéa,
des mots «par le comité exécutif»; 3° par
l'insertion, dans la quatrième ligne du deuxième alinéa et
après le mot «unitaire», de ce qui suit: «; dans un
tel cas, le contrat doit être autorisé au préalable par le
ministre».
Le Président (M. Garon): Alors, l'amendement à
l'article 51 est-il adopté?
M. Gendron: Un instant, là.
M. Ryan: II s'agit de l'octroi d'un contrat pour l'exploitation
d'un ou de plusieurs lieux ou établissements d'élimination, de
récupération et de recyclage des déchets. Tout d'abord,
là, nous modifiions cette disposition pour éliminer les mots
«par le comité exécutif» pour des raisons qu'on
comprend, parce que... Attendez un petit peu, là.
(Consultation)
M. Ryan: C'est ça. Le contrat est adjugé par le
comité exécutif. Là, c'est toujours la Communauté,
hein? C'est toujours la Communauté, puis, si le Conseil de la
Communauté délègue des choses au comité
exécutif, celui-ci pourra les faire. Mais, en l'occurrence, ici, il
s'agira d'autorisations du ministre seulement dans les cas où ça
demande une autorisation du ministre. On ne veut pas qu'il y ait un pouvoir
général de censure ou de veto du ministre sur l'octroi de ces
contrats-là. Tant que c'est fait suivant les règles, le
ministre...
M. Gendron: On parle du ministre des Affaires municipales?
M. Ryan: Oui.
M. Gendron: Vous ne trouvez pas que ça serait plus
prévoyant de le nommer?
M. Ryan: Non. Regardez, c'est lui...
M. Gendron: Pas la personne, mais parce que...
M. Ryan: Dans la Loi sur la Communauté urbaine de
Québec, le ministre, c'est le ministre des Affaires municipales.
M. Gendron: Non, ça, je le sais, au début du projet
de loi, mais regardez, ici, M. le ministre... Juste une minute.
M. Ryan: C'est toujours comme ça que ça se
fait.
M. Gendron: Non, non, je le sais, mais là, c'est la
gestion des déchets?
M. Ryan: Oui. Et regardez, on a travaillé...
M. Gendron: C'est parce que j'avais peur qu'il y ait une
confusion, compte tenu du sujet traité: disposition des ordures.
M. Ryan: Oui.
M. Gendron: Et ça aurait pu faire penser que c'est le
ministre de l'Environnement. Mais ça n'a rien à voir, là.
Je m'en rends compte.
M. Ryan: Ça va?
M. Gendron: Pardon? M. Ryan: Ça va? M. Gendron:
Adopté.
M. Ryan: O.K.
(16 h 20)
Le Président (M. Garon): Alors, l'amendement à
l'article SI étant adopté, est-ce que l'article SI, tel
qu'amendé, est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article SI, tel
qu'amendé, étant adopté, j'appelle l'article 52.
M. Ryan: Encore là, c'est de la concordance... M.
Gendron: Adopté. M. Ryan: ...répétitive.
Le Président (M. Garon): L'article 52 est adopté.
J'appelle l'article 53.
M. Ryan: Concordance, encore.
M. Gendron: 53, c'est de la concordance.
Le Président (M. Garon): Adopté?
M. Gendron: Oui, adopté.
Le Président (M. Garon): Adopté.
Dispositions financières J'appelle l'article 54.
M. Ryan: L'article 54 est encore un article de concordance.
Le Président (M. Garon): L'article 54 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 55.
M. Ryan: II faudrait peut-être que nous voyions 148.1 pour
comprendre la modification proposée à 148, M. le
Président.
Le Président (M. Garon): Lequel, vous avez dit?
M. Ryan: 148.1. C'est l'article 56 de notre projet de loi.
Le Président (M. Garon): Ah, vous voudriez qu'on laisse
l'article 55 en suspens?
M. Ryan: Oui. Je pense que ça se comprendrait mieux,
pourquoi on éliminerait...
Le Président (M. Garon): Alors, laissons l'article 55 en
suspens. Nous passons à l'article 56.
M. Ryan: L'article 56 propose ceci: «Les budgets
proposés de la Communauté et de la Société doivent
être déposés au bureau du secrétaire de la
Communauté au plus tard le 1er octobre de l'exercice financier qui
précède celui pour lequel ils doivent s'appliquer. «Au plus
tard le 15 octobre suivant, le secrétaire transmet, à chaque
municipalité mentionnée à l'annexe A et à chaque
représentant d'une telle municipalité au Conseil, une copie du
budget proposé de la Communauté et, à chaque
municipalité mentionnée à l'annexe B et à chaque
représentant d'une telle municipalité au Conseil, une copie du
budget proposé de la Société. «Le cas
échéant, le secrétaire transmet avec chaque copie du
budget une copie de tout avis du comité exécutif ou de tout
rapport d'une commission portant sur le budget.»
Alors, on a la procédure, là, qu'il faudra suivre à
l'avenir pour dresser les budgets de la Communauté et de la
Société. Si nous adoptions cette disposition, le premier
alinéa de 148 actuel deviendrait inutile. Il y aurait lieu de remplacer,
en retour, le sixième alinéa pour tenir compte de la suppression
du premier.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 56 est
adopté. Maintenant, nous retournons à l'article 55 laissé
en suspens?
M. Ryan: Oui. On peut reprendre l'article 55. Je pense que
l'article 55 tombe dans le joint, là, une fois que nous avons vu les
explications déjà données.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, le joint fait?
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 55 est
adopté? Nous passons maintenant à l'article 57.
M. Ryan: Ici, c'est de la concordance, après ce que nous
avons vu.
Le Président (M. Garon): De la vraie?
M. Ryan: Oui.
M. Gendron: Oui, au complet.
Le Président (M. Garon): O.K. Ha, ha, ha!
L'article 57 est adopté. J'appelle l'article 58.
M. Ryan: L'article 58 serait également de la concordance
en ce qui touche les paragraphes 1° et 2°. Il comporterait, à la
fin, l'addition de l'alinéa suivant, à l'article 150
là, on parle des chefs de service: «Le Conseil autorise le
paiement de toutes les sommes dues par la Communauté.» On dit que
le chef de chaque service est responsable de la gestion du budget de son
service, sous le contrôle du comité exécutif. Puis,
là, le Conseil doit autoriser le paiement de toutes les sommes dues par
la Communauté, y compris, par conséquent, les sommes dues par
chaque service.
(Consultation)
M. Ryan: Ce pouvoir logeait jusqu'à maintenant du
côté de l'exécutif. Là, il est rapatrié au
Conseil.
Le Président (M. Garon): M. le député de
Portneuf.
M. Bertrand: Quand on dit «autorise», est-ce que
ça veut dire «doit»?
M. Ryan: Pardon?
M. Bertrand: Quand on emploie l'expression
«autorise», est-ce que ça veut dire «doit
autoriser»? Est-ce que ça implique une obligation?
M. Ryan: Bien oui. Il faut que ça passe par là.
Le Président (M. Garon): Non. Ça veut dire que
c'est lui qui autorise.
M. Ryan: II faut que ça passe par là. S'il veut
donner des autorisations directes ou indirectes, c'est son affaire. Ça
dépend des règlements qui le régissent. Mais il y a
seulement lui qui peut donner l'autorisation.
M. Bertrand: Ça veut dire «doit», je
pense.
M. Ryan: Oui.
M. Bertrand: O.K. Ça va.
M. Gendron: Est-ce que le Conseil des ministres a vu le projet de
loi...
M. Ryan: Pardon?
M. Gendron: Est-ce que le Conseil des ministres a vu le projet de
loi dans cette forme-là, le Conseil des ministres?
M. Ryan: Sûrement. Ha, ha, ha! On ne serait pas ici si le
Conseil des ministres...
M. Gendron: Non, non, mais je parle du projet de loi.
M. Ryan: ...ne l'avait pas approuvé. Ha, ha, ha!
M. Gendron: Je ne parle pas du mémoire. Puis M. Bourassa a
vu ça, là, le remplacement, dans la première ligne, du mot
«chef» par le mot «directeur», puis il est d'accord
là-dessus?
Le Président (M. Garon): II a hésité,
apparemment.
M. Gendron: C'est ce que j'ai eu comme rapport, parce que...
Des voix: Ha, ha, ha! M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 58 est adopté.
J'appelle l'article 59.
M. Ryan: Alors, c'est de la concordance, l'article 59, M. le
Président.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 59, adopté.
J'appelle l'article 60.
M. Ryan: Encore là, nous renforçons les pouvoirs du
Conseil, étant donné le grand climat de confiance que nous avons
observé.
Le Président (M. Garon): Hum! Ça va coûter
plus cher?
M. Gendron: «Faut-y» en faire venir d'autres pour
confirmer ça?
M. Ryan: Ils vont sauver des cents, mais ils vont perdre des
piastres. Oui.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 60 est adopté.
J'appelle l'article 61.
M. Ryan: 61.
(Consultation)
M. Ryan: Ici, on harmonise avec les dispositions de la
législation municipale générale pour faire en sorte que
les certifications de crédit, qui doivent être obtenues avant
qu'une dépense soit faite, soient faites suivant les normes qui
prévalent dans la législation municipale générale,
c'est-à-dire la Loi sur les cités et villes et le Code
municipal.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 61 est adopté.
J'appelle l'article 62, et il y a un amendement. Mme la secrétaire.
La Secrétaire: L'article 153.1 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Québec, proposé par l'article 62 du
projet de loi 119, est amendé: 1 ° par l'insertion, dans la
troisième ligne du premier alinéa et après les mots
«d'autoriser», des mots «ou de payer»; 2° par
l'insertion, dans la quatrième ligne du deuxième alinéa et
après le mot «autoriser», des mots «ou
payer».
M. Ryan: ...voudrait dire «... le pouvoir d'autoriser ou de
payer des dépenses et de conclure des contrats».
(Consultation)
M. Ryan: C'est dans le projet de loi 121 que nous avons
adopté hier soir pour la CUM, ça. Je pense que ça va de
soi.
M. Gendron: Oui, mais admettez-vous que... S'il autorise puis que
ça comprenait un paiement, pourquoi ajouter qu'il faut qu'il paie?
M. Ryan: C'est différent. C'est deux actes
différents.
M. Gendron: Oui, c'est deux actes différents, je
comprends, mais si...
M. Ryan: II donne le droit de payer ses petites dépenses
avec la caisse de la Communauté.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'amendement à
l'article 62 est adopté. Est-ce que l'article 62, tel qu'amendé,
est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 62, tel
qu'amendé, est adopté. J'appelle l'article 63.
M. Ryan: À 63, ici encore, il s'agit d'une adaptation
à ce que nous avons déjà dans la législation
générale, le pouvoir d'approprier à des dépenses de
l'exercice en cours ou d'un exercice postérieur qu'elle détermine
tout surplus estimé de l'exercice courant.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 63 est adopté.
J'appelle l'article 64.
M. Ryan: Là, c'est le taux d'intérêt sur les
comptes dus à la Communauté, ça, hein, M. le
conseiller?
(Consultation)
M. Ryan: Alors, c'est le pouvoir d'instituer un taux
d'intérêt sur les sommes dues à la Communauté.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 64 est
adopté. J'appelle l'article 65.
(Consultation)
M. Ryan: Alors, c'est une disposition qui a pour objet de rendre
plus faciles les emprunts temporaires pour la Communauté. Elle n'est pas
obligée, pour le cas d'un emprunt temporaire, de passer par
l'approbation ministérielle, en vertu de cette modification
proposée dans l'article 67... 65.
M. Gendron: C'est l'autorisation préalable qui saute.
M. Ryan: Oui.
M. Gendron: Ça vous «fait-y» de la peine,
vous?
M. Ryan: Pardon?
M. Gendron: Ça vous «fait-y» de la peine?
M. Ryan: Non, parce que nous avons tout un projet de
libéralisation des règlements d'emprunt des municipalités
qui va beaucoup plus loin que ça. Puis, dès que le temps va nous
être donné, après le changement de régime, je pense
bien que c'est une des choses qui sera abordée avec les
municipalités.
M. Gendron: Là, parlez-vous du vôtre ou du
nôtre? (16 h 30)
M. Ryan: Une mesure de plus au service des
municipalités.
M. Gendron: Bien, là, parliez-vous du nôtre ou du
vôtre, comme régime?
M. Ryan: Le vôtre, il est encore très loin. M.
Gendron: Ha, ha, ha! Vous pensez?
M. Ryan: Ha, ha, ha!
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 65 est adopté.
J'appelle l'article 66.
M. Ryan: Les six derniers mois sont les plus longs. Il ne
connaît pas ça, lui. Il n'a jamais vécu ça.
Le Président (M. Garon): De quoi?
M. Ryan: Les six derniers mois dans l'Opposition. Je suis le seul
qui puisse en parler en connaissance de cause. Vous êtes tous des
novices. Vous finissez votre noviciat de neuf ans.
Le Président (M. Garon): Dans l'Opposition? M. Ryan:
Oui.
Le Président (M. Garon): Vous voulez dire qu'on n'y sera
plus?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Ryan: Non. Vous pouvez passer, après ça,
là, au lectorat.
Le Président (M. Garon): Ha, ha, ha!
M. Ryan: Non, c'est bon, ça. M. Gendron:
Adopté. M. Ryan: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Garon): L'article 66 est adopté.
J'appelle l'article 67.
(Consultation)
M. Ryan: Ah oui. Ça, c'est des dispositions normatives,
là, pour les emprunts faits en monnaie étrangère. On
transpose ici une disposition qui existe déjà dans la Loi sur la
CUM.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 67 est adopté.
J'appelle l'article 68.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 68 est adopté.
J'appelle l'article 69, et il y a un amendement. Mme la secrétaire.
La Secrétaire: L'article 69 du projet de loi 119
est amendé par l'insertion, après le paragraphe 1°, du
suivant: 1.1° par le remplacement, dans la troisième ligne, du mot
«secrétaire» par le mot «trésorier».
M. Ryan: Pour signer des documents financiers, je pense que c'est
le trésorier qui est indiqué, hein? Nous avons défini
clairement ses fonctions plus tôt. Nous avons fait une
délégation de même nature, je pense, à la CUM. Mais
il y en a qui font les deux. Mais c'est prévu, trésorier puis
secrétaire, deux fonctions distinctes. Mais ça peut être
occupé par une même personne, s'ils avaient le sens de
l'économie.
M. Gendron: Pourquoi, M. le président du comité
exécutif, vous souhaitez que l'un des «vice» puisse avoir
cette autorisation de signer? Ça «posait-y» un
problème que ce soit juste le vice-président du comité
exécutif?
M. Rivard (Michel): II peut se produire tout incident qui
empêche le président de procéder. Lors d'une signature, on
sait que les banquiers fixent une journée et une heure précises,
et on... C'est tout simplement pour nous permettre, en cas d'incapacité
du président, qu'un vice-président puisse le faire.
M. Gendron: O.K. Je comprends pourquoi, mais ce n'est pas
tellement ça, là. Vous l'aviez, le pouvoir, que ce soit le
«vice»... Mais, là, compte tenu de la structure qu'on s'est
donnée, il peut y avoir deux vice-présidents. Ça fait que
le «vice», c'était juste un. C'est ça?
M. Rivard (Michel): C'est un ou l'autre, je crois bien, M.
Rousseau.
M. Gendron: Non, mais c'est ça...
M. Rousseau (Pierre): C'est un.
M. Gendron: ...la distinction.
M. Rousseau (Pierre): Là, ce qu'on ajoute...
M. Gendron: C'est que vous changez «le
vice-président» par «l'un des vice-présidents»,
parce qu'on a deux vice-présidents, puis ça, c'est nouveau. O.K.
Adopté.
M. Ryan: Le papillon est adopté? M. Gendron: Oui,
adopté.
Le Président (M. Garon): L'amendement à l'article
69 est adopté?
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): J'appelle l'article 69 tel
qu'amendé.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 69, tel
qu'amendé, étant adopté, j'appelle l'article 70, et,
là, il y a également un amendement. Mme la secrétaire.
La Secrétaire: L'article 70 du projet de loi 119 est
remplacé par le suivant: 70. L'article 166 de cette loi est
modifié: 1° par le remplacement des premier et deuxième
alinéas par les suivants: «166. Le fac-similé de la
signature du président et du trésorier sur les obligations peut
être gravé, lithographie ou imprimé et a le même
effet que si la signature elle-même y était apposée.
«Le sceau du ministère des Affaires municipales prévu
à l'article 12 de la Loi sur les dettes et les emprunts municipaux
(L.R.Q., chapitre D-7) n'est pas requis à l'égard des obligations
émises par la Communauté et le certificat du ministre ou de la
personne autorisée peut être émis à leur
égard sous le fac-similé de leur signature. Toutefois, la
présomption de validité prévue à l'article 12 de
cette loi ne peut s'appliquer, dans le cas où lé certificat est
émis sous un fac-similé de la signature, que si les obligations
comportent la signature manuelle du président, du trésorier ou
d'un agent financier mandataire de la Communauté.»; 2° par le
remplacement, dans les troisième et quatrième lignes du
troisième alinéa, des mots «ou de vice-président du
comité exécutif,» par les mots «, de
vice-président ou»; 3° par le remplacement, dans la
deuxième ligne du quatrième alinéa, des mots
«comité exécutif» par le mot
«Conseil».
Le Président (M. Garon): Est-ce que l'amendement
proposé à l'article 70 est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'amendement à l'article
70 étant adopté, est-ce que l'article 70, tel qu'amendé,
est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 70, tel
qu'amendé, est adopté. J'appelle l'article 71.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 71 est adopté.
J'appelle l'article 72.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 72 est
adopté.
Société de transport Constitution et
objet
J'appelle l'article 73.
M. Gendron: Ça, c'est un baptême nouveau. Un
nouveau-né nous est né.
Le Président (M. Garon): C'est à peu près
l'heure, là.
M. Ryan: Nous avons dit la même chose, mais en empruntant
la nouvelle terminologie du Code civil: toujours une personne morale de droit
public.
(Consultation)
M. Ryan: Oui. C'est ça. De ce fait, on a
préféré que ça cesse d'être une commission
pour devenir une société. C'est la dernière mode.
Ça changerait.
Le Président (M. Garon): Pour le Code civil. M. Ryan:
Oui. C'est ça.
M. Gendron: Ah non! Mais là, ce n'est pas juste le
changement dans le Code civil. C'est que, actuellement, c'est commission des
transports...
M. Ryan: Ce qu'ils voulaient, c'est une corporation...
Le Président (M. Garon): Non, c'est parce que... Personne
morale de droit public.
M. Ryan: Oui.
Le Président (M. Garon): On l'a changé.
M. Ryan: Là, ça devient une personne morale de
droit public, non plus...
M. Gendron: II y a ça, mais le changement de nom.
M. Ryan: Oui, évidemment.
M. Gendron: Au lieu de la commission des transports, ça va
être la Société des transports.
M. Ryan: Société de transport.
M. Gendron: Combien ça va coûter, ça, M. le
président, en gros?
M. Rivard (Michel): Trop cher. Ha, ha, ha! M. Gendron:
Trop cher?
M. Rivard (Michel): Je vais demander à M. Larose,
président de la future Société, de répondre.
M. Gendron: Oui.
M. Rivard (Michel): II a des chiffres en...
M. Gendron: Ah oui?
M. Larose (Claude): On a établi que les changements vont
se faire au fur et à mesure pour la papeterie, la signalisation partout.
Alors, pour l'instant, c'est des coûts très minimes qui sont
prévus, au fur et à mesure du remplacement.
M. Gendron: O.K. Puis la raison principale pourquoi
c'était requis de changer, c'est quoi?
M. Larose (Claude): M. le ministre peut répondre, c'est
l'harmonisation avec les lois de la Société de transport de la
Communauté urbaine de Montréal et de celle de l'Outaouais, qui
ont les mêmes pouvoirs que ceux qui sont proposés pour la
Société de transport dans ce projet de loi là, parce que
les pouvoirs de la Société changent, là.
M. Gendron: Oui, sur les pouvoirs, je comprends. Une
harmonisation sur les mêmes pouvoirs, c'est logique. Une harmonisation
sur le même nom, il n'y a pas de drame, je veux dire, ça ne les
dérange pas bien, bien, en Outaouais, qu'on puisse continuer à
s'appeler la commission des transports puis qu'eux autres s'appellent la
Société.
(Consultation)
M. Gendron: Non, non, je sais que ce n'est pas vous, là.
Vous faites bien d'être silencieux là-dessus.
M. Ryan: Écoutez, je pense que Me Carrier aurait
peut-être un petit mot d'explication intéressant à nous
donner là-dessus.
M. Gendron: On va parler au coupable?
M. Ryan: Le pape en matière de lexicologie juridique est
M. Carrier et non pas le ministre.
M. Gendron: Oui mais, de toute façon, si c'est vous, vous
passez la parole à M. Carrier. Ça fait que: M. Carrier.
M. Ryan: Parce qu'on est obligés de l'écouter
docilement dans ces choses. M. Carrier, si vous voulez nous expliquer
ça, société, commission.
M. Carrier (André): Oui. En fait, c'est une typologie des
organismes qui a été déterminée à un certain
moment, voilà déjà un certain nombre d'années, plus
d'une dizaine d'années, où on exprimait que, en français,
certains mots étaient préférables pour décrire
certaines entités, par exemple, que le mot «commission»,
normalement, devrait être réservé à des organismes
qui font des études, des recommandations, que le mot
«régie», par exemple, devrait être
réservé à un organisme qui fait de la régulation,
qui donne des permis, etc., et que le mot français le meilleur pour
décrire un organisme public qui administre ou exploite une entreprise
qui ressemble à une entreprise privée, c'est le mot
«société», comme la Société des
alcools, etc. Le meilleur mot français pour décrire ça,
c'est «société». Et, comme les changements se sont
faits au fur et à mesure dans l'Outaouais, dans la région de
Montréal et sur la rive sud, il reste maintenant seulement la
région de Québec à suivre le processus.
M. Gendron: Société de l'assurance automobile.
M. Carrier (André): C'est ça.
M. Gendron: Mais là, il n'est pas question de
ponction.
Une voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Garon): Alors, l'article 168 est-il
adopté?
M. Gendron: Adopté. Le Président (M. Garon):
L'article 169. M. Ryan: Je pense que l'heure qu'il nous... M.
Gendron: L'article 169, adopté. M. Ryan: Pardon?
Le Président (M. Garon): L'article 169 est-il
adopté?
M. Ryan: Oui! Ah oui! Sûrement. M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): Adopté. J'appelle
l'article 170.
M. Gendron: Adopté, oui.
Le Président (M. Garon): L'article 170 est adopté.
J'appelle l'article 171.
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Garon): L'article 171 étant
adopté...
M. Gendron: Et on arrête.
Le Président (M. Garon): ...est-ce que l'article 73 dans
son ensemble est adopté?
Des voix: Oui.
Le Président (M. Garon): L'article 73 dans son ensemble
étant adopté...
M. Gendron: Et on arrête.
Le Président (M. Garon): ...la commission ajourne ses
travaux sine die... Oui, M. Larose. (16 h 40)
M. Larose (Claude): M. le Président, il y a quelque chose
de très important à l'article 170. Nous avions demandé, au
niveau des gens qui ont préparé le projet de loi, un amendement
qui est extrêmement important pour nous sur le territoire de la
Société, parce que le libellé actuel de la loi permet
à la CTCUQ d'exercer des liaisons avec des points situés à
l'extérieur de son territoire. Dans le projet de loi actuel, la
Société devrait exploiter ses services seulement sur son
territoire, sauf si une disposition législative le prévoit
expressément, ce qui veut dire que ça nous empêcherait de
continuer, après le 1er janvier, des services que nous donnons
actuellement en dehors du territoire, par exemple, pour desservir le
séminaire Saint-Augustin qui est situé à Saint-Augustin,
pour desservir la base militaire de Val-cartier avec laquelle nous avons une
entente de service, pour desservir les centres de ski qui sont à
l'extérieur de notre territoire et éventuellement d'autres qui
pourraient survenir. Alors, nous avons demandé de maintenir le
libellé de la loi actuelle.
Le Président (M. Garon): Alors, on laisse l'article 173...
On le...
M. Ryan: Je vous préviens que nous aurons, à
l'article 126, une modification qui tient compte de la situation
signalée par M. Larose. Nous pourrons la voir quand nous arriverons
à l'article 126. D'ailleurs, ces propositions d'amendement, je pense
qu'elles ont été remises à l'Opposition. Vous avez le
texte intégral. M. Larose pourra en avoir une copie aussi...
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Garon): Voulez-vous laisser l'article 73
en suspens ou ce n'est pas nécessaire?
M. Gendron: Euh... C'est...
M. Ryan: En tout cas, on pourra le...
M. Gendron: Bien, en tout cas, on est mieux de le laisser en
suspens parce que ça vient d'être soulevé, mais,
effectivement, on va vous montrer l'amendement. Vous devez l'avoir?
M. Ryan: Là, il a été adopté, puis on
pourra convenir, demain, de revenir sur l'article s'il y a lieu, hein?
M. Gendron: C'est beau.
Le Président (M. Garon): Alors, la commission suspend ses
travaux sine...
M. Ryan: Mais je crois comprendre...
Le Président (M. Garon): Pardon! La commission de
l'aménagement et des équipements ajourne ses travaux sine
die.
(Fin de la séance à 16 h 42)