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(Dix heures sept minutes)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission de
l'aménagement et des équipements déclare sa séance
de travail ouverte. Le mandat de la commission est de vérifier les
engagements financiers du ministère des Transports, secteur voirie. La
liste des engagements financiers dont la vérification est suspendue:
décembre 1992, engagement 24, janvier 1993, engagements 10 et 13 et la
liste de 1993: janvier, février, mars, avril, mai, juin et juillet.
Alors, est-ce qu'il y a des remplacements?
La Secrétaire: Oui, M. Bergeron (Deux-Montagnes) est
remplacé par M. Marcil (Salaberry-Soulanges) et Mme Juneau (Johnson) est
remplacée par M. Perron (Duplessis).
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, est-ce qu'il y
a des remarques préliminaires? Non? Il n'y a pas de remarques
préliminaires?
Secteur voirie
M. Garon: II n'y a pas de remarques préliminaires. Non
merci. Les engagements laissés en suspens, j'aimerais ça qu'on y
revienne au début de cet après-midi.
La Présidente (Mme Bélanger): Pas tout de
suite?
M. Garon: Non, j'aime autant qu'on fasse un bout. Tout à
coup on en laisse d'autres en suspens. Alors, cet après-midi, on pourra
reprendre avec...
Janvier (suite)
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, dans ce
cas-là, on va commencer par janvier 1993.
M. Garon: On était rendus à 17, je pense, hein?
La Présidente (Mme Bélanger): On était
rendus à l'engagement 18. M. le ministre, l'engagement 18.
M. Middlemiss: Est-ce que le... M. Garon: Non, ça
va.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
L'engagement 18, vérifié?
M. Garon: est-ce que c'est à 100 % ou à 50 % ou
quoi?
M. Middlemiss:
82,8 %.
M. Garon: 82,8 %?
M. Middlemiss: Oui. 11 est encore dans les 35 000 000$ qui
avaient été mis pour... Puis c'était surtout pour aider
les municipalités à tenter de remettre dans...
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: ...des conditions plus acceptables avant le
transfert.
M. Garon: Ça va, vérifié. 19,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 19,
vérifié. L'engagement 20.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 21.
M. Garon: II y a dépassement, ici, de 88 795,40 $ pour
porter à 201 731,55 $ le coût du contrat pour la réparation
d'une structure sur la route 335 dans la municipalité de
Sainte-Anne-des-Plaines. Pourquoi y a-t-il un dépassement? Le
dépassement a quasiment doublé le coût des travaux.
M. Middlemiss: C'est des quantités additionnelles. C'est
que ça revient toujours... (10 h 10)
M. Garon: Mais c'est une structure.
M. Middlemiss: Oui, oui. C'est la réparation.
M. Garon: Oui, mais c'est parce que vous dites: des
quantités additionnelles.
M. Middlemiss: Réparation d'une dalle. Voyez-vous, c'est
qu'on fait une évaluation de l'état de la dalle et on met des
quantités. C'est seulement au moment où on brise la dalle qu'on
s'aperçoit de l'état réel. À ce moment-là,
on doit mettre les quantités nécessaires. Et dans ce cas-ci on
parle de 292,57 m2 de plus pour la dalle en profondeur. Ça,
c'est une somme de 58 514 $, et 5342,20 $ pour la réparation des
trottoirs.
II y a eu des imprévus: la réparation des poutres au
mortier projeté au lieu de mortier sans coffrage. Ça, c'est pour
un coût de 28 222,60 $; 17 135 $ pour la réparation de la dalle en
profondeur il a fallu installer des coffrages; c'est des choses qui
n'étaient pas prévues et 3 768 $, remplacement de l'acier
sur la travée centrale du pont pour la réparation en
profondeur.
Donc, c'est un peu le dilemme qu'on a d'être incapable
d'évaluer nécessairement dans des structures de béton,
béton armé, ainsi de suite. Et c'est au moment où on brise
la dalle et on l'examine qu'on a le vrai portrait des quantités voulues.
Si on avait une façon d'évaluer avant les quantités
exactes, le coût serait certainement essentiellement le même qu'on
voit ici, le coût global. C'est qu'il n'y a pas moyen de le faire.
M. Garon: Quand on fait des travaux comme ça sur la
structure et qu'on réduit la circulation, qui prend la décision?
L'entrepreneur ou le ministère?
M. Middlemiss: Réduire... Vous voulez dire qu'on...
M. Garon: Le trafic. Moi, je suis passé sur le pont de
Québec, vendredi soir il me semble que c'est ça
dernier, vers minuit. C'était bloqué. C'était
épouvantable. On ramenait de 3 travées à une
travée. J'ai vu un gars avec une pelle qui pelletait des petites roches.
Puis, là, les gens attendaient. Moi, j'ai attendu sûrement une
demi-heure ou un grand bout de temps: à minuit, le soir, vendredi. Tout
était bloqué parce que, finalement, on ramenait de 3
travées à 2, puis à 1. Sur un grand bout de temps, puis il
n'y avait pas un chat. À un moment donné, j'ai vu un gars qui
avait l'air de jouer dans les petites roches avec sa pelle et qui bloquait tout
le trafic sur le pont Laporte. Il me semble que...
M. Middlemiss: Ah! sur le pont Laporte! M. Garon: .. Je trouvais
ça exagéré.
M. Middlemiss: Ce n'est pas le pont de Québec, là.
C'est le pont Laporte.
M. Garon: Le pont Laporte, oui.
M. Middlemiss: Non, regardez, normalement...
M. Garon: C'était la même chose hier soir. Hier
soir, je suis allé à Québec vers... C'était hier ou
avant-hier? Je pense que c'est plutôt lundi, vers 20 h 30, 21 heures.
C'était la même chose. Puis, on ne voyait personne. Sauf qu'il y
avait 2 camions de l'autre côté; on bloquait ça et on
ramenait ça à 1 voie seulement, mais on ne voyait personne.
M. Middlemiss: Normalement, Mme la Présidente, dans le
cahier des charges et devis, on stipule la façon dont ça devrait
être fait, comment procéder pour la circulation durant les
travaux. Maintenant, si l'entrepreneur ne fait pas selon le devis, il est sujet
à être pénalisé parce qu'il y a certainement des
clauses de pénalité. Et il y a la CSST qui s'occupe du
côté de la sécurité; ils voient à ce que ce
soit sécuritaire aussi. Donc, c'est vrai qu'il peut y avoir en cours...
Oui. On m'indique que des fois, peut-être, on ferme 2 voies. C'est un peu
une exigence de la part de la CSST. C'est qu'il faut être un peu plus
prudent. Même s'il n'y a peut-être pas des gens qui travaillent
immédiatement ou il n'y en a pas plusieurs, c'est que c'est voulu pour
empêcher la possibilité d'avoir des accidents. C'est vrai que,
malheureusement, on ne peut pas toujours être là, être
présent, mais je crois que c'est peut-être l'exception où
on a des problèmes sur le contrôle de la circulation durant les
travaux. Et, malheureusement, il y a des fois qu'il y a des bouchons qui se
développent, mais c'est le prix qu'on doit payer, des fois, pour
s'assurer de conserver et d'améliorer notre réseau routier.
M. Garon: C'est parce que je me demande si c'est l'entrepreneur
lui-même qui peut bloquer un pont comme le pont Laporte où il y a
un gros trafic ou bien s'il ne devrait pas y avoir un organisme, le
ministère lui-même ou la police, qui...
M. Middlemiss: Ça, ça devient difficile. Est-ce
qu'on met la responsabilité de diriger, de gérer la circulation,
à l'entrepreneur responsable? Et c'est une des raisons pourquoi,
à des endroits comme le pont Laporte ou des axes qui sont bien
utilisés le jour, pour créer le moins de problèmes
possible, on fait les travaux durant la nuit. Parce que, normalement, durant la
nuit il y a moins de circulation et donc, on crée moins de
problèmes pour les utilisateurs.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 21,
vérifié. L'engagement 22.
M. Garon: Un dépassement de 292 000 $ pour porter le
contrat à 1 199 000 $, pour La Compagnie de pavage d'asphalte Beaver,
pour la construction du chemin Avila et réfection de bretelles
d'accès et de sortie 58 de l'autoroute 15, comprenant le terrassement,
structure de chaussée, revêtement en enrobé bitumineux,
signalisation et de l'éclairage routier, dans la municipalité de
Piedmont. Ça ne m'apparaît pas... C'est des dépassements
importants, 300 000 $. Ça voudrait dire un dépassement à
peu près du tiers pour faire la construction d'un chemin et la
réfection de bretelles. On n'est pas là dans quelque chose
où normalement il y a beaucoup d'imprévus. Ça, ça
doit être 300 000 $ de dépassement au-dessus des
imprévus.
Une voix: C'est en montagne.
M. Garon: En montagne ou pas en montagne.
On n'est pas sur la planète Mars, là.
Une voix: Non, non, non. En montagne, c'est plus...
M. Garon: Oui, mais ils le savaient.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, les variations de
quantités, pour une somme de 28 079,25 $ se répartissent en 16
items, dont le plus important est de 5300 $ pour le déblai de
première classe puisque, dans les sols qu'il y avait en place, il y
avait plus de roc que prévu. Donc, à ce moment-là, on
avait prévu réutiliser ce sol-là comme remblai. Et
puisqu'il y avait des gros blocs non utilisables, on a été
obligé de les remplacer, et ça nous a coûté 28
079,25 $.
Il y avait des imprévus pour une somme de 264 128,64 $ qui se
divise en 4 postes, dont les 2 majeurs sont les suivants: Les remblais n'ont pu
être effectués avec les matériaux de déblai, comme
prévu, tel que je vous ai indiqué. Il a fallu débourser
201 673.60 $ pour 32 528 tonnes d'emprunts granulaires et 26 400 $ pour
disposer des matériaux de déblai.
Et l'autre, c'est réfection et allongement d'un ponceau existant
pour une somme de 22 055,04 $. Donc, le gros item, c'est un imprévu. On
avait prévu qu'on pourrait réutiliser les sols de déblai
comme remblai. Malheureusement, à cause de la présence de gros
blocs, on a été obligé de se débarrasser de ce
matériau et le remplacer par un emprunt granulaire.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 22
vérifié. L'engagement 23.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 24.
M. Garon: Quel pourcentage? M. Middlemiss: 80 %. M.
Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25.
M. Garon: Quel pourcentage?
M. Middlemiss: 53 %, mtq, 47 %, la municipalité.
M. Garon: C'est basé sur quoi, le pourcentage de ces
contributions au pavage d'accotements?
M. Middlemiss: Dans ce contexte-là, dans les 35 000 000 $,
c'est que, pour les municipalités, il n'y avait aucune norme. Ce
n'était pas norme du tout, sauf que les municipalités, par
l'entremise de leur député, avaient une enveloppe. Ils ont dit:
Regardez, on vous offre 50 000 $ ou 25 000 $, et la municipalité jugeait
à propos ce qu'elle pouvait se permettre de mettre dedans pour faire 1
km ou .5 km, donc, selon ses moyens. J'ai l'impression que c'étaient
surtout les moyens des municipalités. Dans ce cas-ci, on m'indique que,
en particulier, l'accotement était à la charge de la
municipalité.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
25vérifié, l'engagement 26.
M. Garon: Règlement d'une réclamation sur le
contrat 667-0908, concernant la construction d'une chaussée de
l'autoroute 30 dans la municipalité de Saint-Constant. Est-ce que c'est
une réclamation qui est allée devant les tribunaux ou si c'est
une réclamation...
M. Middlemiss: Non, c'est une réclamation qui a
été réglée... (10 h 20)
M. Garon: Vous avez payé 144 845 $. Ils demandaient
combien?
M. Middlemiss: C'était 272 885,24 $, et c'a
été réglé pour 144 845,07 $.
M. Garon: C'est pour du béton?
M. Middlemiss: II y avait la manipulation additionnelle,
épandage et finition. La demande était de 180 146,98 $, l'offre a
été de 78 402,48 $; vente de matériaux on va mettre
ça de côté, je vous reviendrai bancs d'emprunts
classe B: on réclamait 13 930,53 $ et on a réglé pour
4273,31 $; administration et profit, c'est 10 %. L'entrepreneur
général réclamait 24 807,75 $ et on a réglé
pour 13 167,73 $.
M. Garon: Le montant du contrat total était de combien,
avant la réclamation?
M. Middlemiss: Le coût du contrat était de 2 892 395
$.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
26vérifié. l'engagement 27.
M. Garon: Qu'est-ce que vous appelez «les contreventements
inférieurs» du pont Laporte?
M. Middlemiss: C'est les poutres qu'on met entre les poutres
principales, transversales à la circulation, pour empêcher que les
poutres principales puissent plier. En d'autres mots, pour les garder rigides.
On met du contreventement pour empêcher que les poutres
principales fassent des ventres. Ça s'explique mieux comme
ça. C'est que, si on met une force latérale sur la poutre, elle
va avoir tendance à faire un ventre, et, pour l'empêcher de faire
ça, on met une poutre. C'est fait à tant de distance,
dépendant de la longueur de la poutre principale qui n'est pas
supportée.
M. Garon: Un genre des solives pour les ponts?
M. Middlemiss: Oui. C'est ça, ça joue à peu
près le même rôle. Les croix de Saint-André,
là. Ça joue le même rôle.
M. Garon: Elles sont en métal?
M. Middlemiss: C'est pour empêcher que la poutre
puisse...
M. Garon: Elles sont en métal? M. Middlemiss:
Oui.
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils ont fait, quand on dit
«réfection»?
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: Réfection, c'est quoi? Qu'est ce qu'ils font
quand ils font la réfection des contrevente-ments inférieurs? Ils
enlèvent la rouille ou ils peinturent? Qu'est-ce qu'ils font?
M. Middlemiss: On les change, dépendant de leur
état. Ou bien, on en ajoute, si on fait une vérification et qu'on
devrait avoir un espacement plus près entre les poutres de
contreventement.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 27
vérifié. J'appelle l'engagement 28.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29.
M. Garon: Là, un dépassement important de 308 000 $
pour porter à 766 000 $ vous avez quasiment doublé le prix
du contrat pour effectuer le contrôle de la qualité de
l'usinage et de la pose du béton bitumineux et autres ouvrages connexes
exécutés pour le compte du ministère au cours de
l'année 1992 par différentes usines localisées dans la
région administrative de Drummond. C'est pour quoi? Des travaux
additionnels ou quoi?
M. Middlemiss: ii y a une augmentation de 40 % de travaux
à réaliser. c'est qu'on prévoyait un coût de 12 500
000 $, et le coût final était de 17 400 000 $. Donc, il y a eu 45
% de plus de travaux.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29
vérifié. J'appelle l'engagement 30.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30,
vérifié. J'appelle l'engagement 31.
M. Garon: Vérifié. L'engagement 32,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32,
vérifié. L'engagement 33.
M. Garon: Un dépassement de 169 000 $ pour porter à
763 000 $ le coût du contrat pour la réparation du pont de
l'île Charron sur l'autoroute 25. De quoi s'agit-il?
M. Middlemiss: Pour conserver le profil initial des piliers du
pont, le ministère a accepté de procéder avec le mortier
projeté sous pression plutôt que de les réparer avec du
béton, coffrage et surépaisseur, tel que prévu aux devis,
cette dernière méthode ne permettant pas de maintenir le profil.
Il en résulte un coût net additionnel de 159 230 $, soit...
M. Garon: On se trouve à avoir changé les devis, en
réalité.
M. Middlemiss: Oui. On a changé la procédure. Au
lieu de peut-être utiliser une méthode conventionnelle, on a
utilisé quelque chose sous pression pour maintenir le profil. Ça
aurait été plus difficile de le faire selon les méthodes
conventionnelles. En utilisant un mortier projeté sous pression,
ça nous permettait de faire un meilleur travail, de façon plus
efficace et plus rapidement.
M. Garon: Oui. Mais le gars qui a fait le plan, il a
été payé, lui, et ce qu'il a suggéré, ce
n'était pas la bonne méthode. Alors...
M. Middlemiss: C'est que les plans ont été
préparés par le ministère des Transports en région.
Ce n'était pas un consultant et... Regardez, ces choses-là
arrivent. Souvent, on s'aperçoit que pour le temps... En bout de piste,
on a dérangé moins longtemps la circulation qui semblait vous
préoccuper tantôt. Et on doit payer...
M. Garon: Ha, ha, ha! Ce n'est pas à la même
place.
M. Middlemiss: Non, d'accord, mais c'est
encore le même problème.
M. Garon: Oui, oui.
M. Middlemiss: Que ça vous dérange vous,
personnellement, sur le pont Laporte ou que ça dérange d'autres
citoyens du Québec et d'autres utilisateurs, ça dérange,
et il semblait que vous portiez beaucoup d'importance au fait.
M. Garon: Ah! j'accorde beaucoup d'importance à
ça.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33,
vérifié?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35.
M. Garon: La peinture. Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36.
M. Garon: Le vidéo dont on parle ici... On a produit un
vidéo de 63 162 $, document vidéographique de 26 min et 30 s sur
la signalisation routière et intitulé «La route vous
parle». Qu'est-ce qu'on veut faire avec ce vidéo-là?
M. Middlemiss: C'est pour sensibiliser les gens à la
signalisation qui existe pour des raisons de sécurité. C'est pour
que les gens soient plus sensibles à la signalisation et pour
éviter des accidents.
M. Garon: Est-ce qu'on a fait un vidéo pour dire au
ministère d'améliorer sa signalisation?
M. Middlemiss: Non, non. C'est des vidéos qui sont
présentés sur la signalisation routière.
M. Garon: Parce que vous voyez qu'il y a eu encore plusieurs
articles, là. J'ai vu les journalistes qui font des chroniques dans le
journal La Presse qui se plaignent aussi de la signalisation et disent:
Souvent, la signalisation au ministère, elle est trop tard, elle est
tardive, de sorte que les gens doivent se braquer, changer de voie rapidement
à la dernière minute parce que la signalisation n'est pas
à la bonne place. La signalisation au Québec, c'est un
désastre. Moi, je l'ai dit plusieurs fois, plusieurs années. Je
remarque maintenant qu'il y a des chroniqueurs qui le disent également
parce que c'est... On a l'impression que la signalisation est faite par ce
qu'on appelle «un gars du boutte», tu sais. Il sait les trois
quarts des places où aller; ça fait qu'il n'a pas besoin de le
dire.
M. Middlemiss: Mais regardez, c'est ça que... Le
vidéo a pour but de... On est en train de le préparer...
M. Garon: Comment se démêler parmi une mauvaise
signalisation.
M. Middlemiss: Non. C'est pour sensibiliser plus la population
à la signalisation qui existe, pour empêcher la confusion qui
pourrait exister. Mais je pense, Mme la Présidente, essentiellement, que
notre signalisation n'est pas pire que celle aux États-Unis.
M. Garon: Ah oui! elle est pire.
M. Middlemiss: Non, non. Je pense que c'est une illusion de la
part de... Je croyais que le député de Lévis nous avait
dit, la semaine passée, qu'il était visuel et non auditif. J'ai
l'impression qu'il n'est pas plus visuel non plus s'il a des problèmes
avec la signalisation.
M. Garon: Non, non, non. Je lisais même un article de
Lisyane Gagnon, dans La Presse, qui disait la même chose que moi et on ne
s'est pas consultés. Elle disait qu'elle se promène aux
États-Unis et elle ne se trompe jamais de route. Puis, même
à Montréal, elle est de Montréal, puis elle se trompe de
route de temps en temps tellement c'est mal signalisé.
M. Middlemiss: Bien oui, mais aux États-Unis, probablement
qu'elle se promène sur les grandes routes, la 83, la 81. C'est certain
que, sur les autoroutes, c'est encore plus facile, surtout si on sait où
on s'en va. Lorsqu'on s'en va aux États-Unis, la plupart du temps on va
toujours aux mêmes places. Donc, c'est par habitude. On développe
une certaine connaissance et on ne regarde même plus la signalisation. Je
suis convaincu, dans le cas du député de Lévis, que c'est
comme ça aussi. Il me semble qu'il aime beaucoup, beaucoup les
États-Unis.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Ça me surprend, des fois, qu'il n'ait pas
décidé de se présenter à la présidence des
États-Unis.
M. Garon: Je suis Québécois. Il faut être
né... (10 h 30)
M. Middlemiss: Vous devenez un citoyen et vous avez le droit
de...
M. Garon: Non. Pour se présenter aux États-Unis
comme président, il faut être né aux
États-Unis. M. Middlemiss: Ah!
M. Garon: Pour la présidence, c'est une condition. Il faut
être né aux États-Unis.
M. Middlemiss: «C'est-u» vrai? Ah! mon Dieu. On
apprend à tous les jours.
M. Garon: Ils ne les traitent pas de xénophobes pour
autant. Mais il faut être né aux États-Unis.
M. Middlemiss: Hum!
Une voix: Vous avez déjà vérifié
ça, vos possibilités...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Je n'ai pas vérifié les
possibilités.
M. Middlemiss: C'est pour ça que vous n'avez pas
déménagé. C'est pour ça qu'il n'est pas
déménagé. Ha, ha, ha!
Une voix: Avant de déménager il a
vérifié. Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va, pour
36?
M. Garon: Bien, c'est parce que les Américains ne se
sentent jamais obligés de s'excuser d'être Américains. Nous
autres, on passe notre temps à s'excuser quasiment d'exister comme
Québécois. Un Américain, ça ne se sent jamais
obligé de s'excuser d'exister. Même, ils sont fiers d'être
Américains. Nous autres...
M. Middlemiss: Moi, je n'ai jamais eu honte de dire que je suis
Canadien et je n'ai jamais eu honte de dire que j'étais
Québécois.
M. Garon: Non. Je l'ai remarqué souvent. Les
Américains sont très fiers.
M. Tremblay (Rimouski): Non, non. Ici, au Québec, au
Canada, avez-vous de la misère avec ça? Au Canada? Vous
n'êtes pas chanceux. Vous n'êtes pas allé à Toronto
hier avec Lucien Bouchard?
M. Garon: Non, je ne suis pas allé.
M. Tremblay (Rimouski): C'est de valeur.
M. Garon: Je ne suis pas persuadé qu'il...
La Présidente (Mme Bélanger): Qu'il est à la
bonne place.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: ...a gagné bien des votes.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Ça change le mal de place. C'est un peu comme
Jean Chrétien qui a parlé au Québec. Je ne suis pas
certain que ça donne beaucoup de votes. Ha, ha, ha!
Une voix: Ah! On ne sait pas.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah! Attention!
M. Garon: Bien, il y a Marc-Yvan. Il a convaincu Marc-Yvan.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: II commence à être difficile à
suivre, Marc-Yvan, là. Pour moi, là, il va falloir faire comme le
Petit Poucet, lui mettre des petits cailloux blancs dans ses poches pour qu'il
en laisse tomber un de temps en temps pour ne pas se perdre.
Une voix: Oh! Oh!
La Présidente (Mme Bélanger): Revenons à la
pertinence du débat.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: On vient de perdre la présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Là, on parle
de signalisation. Ça peut...
M. Garon: C'est ça, on est exactement là-dedans.
Ha, ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: II y a la signalisation routière. Il y a la
signalisation politique. Ha, ha, ha! L'engagement 36,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la
signalisation étant faite, on va... L'engagement 36,
vérifié. L'engagement 37.
M. Garon: Je vais vous demander une chose à l'engagement
36. Y a-t-il moyen d'avoir une copie du vidéo pour le regarder?
M. Middlemiss: II n'est pas complété encore, mais
je suis convaincu qu'une fois complété il va être...
M. Garon: J'aimerais ça, pas pour le garder, mais pour le
regarder, et je vais vous le redonner.
M. Middlemiss: On pourrait demander à quelqu'un de venir
vous le présenter.
M. Garon: De venir nous le présenter. Est-ce qu'il y a un
programme de diffusion de ce vidéo-là ou si ça va aller
sur les tablettes?
M. Middlemiss: Non, non. Regardez, si on a pris la peine de faire
faire un vidéo pour sensibiliser les utilisateurs de la route à
la signalisation, pour que ce soit plus sécuritaire, il me semble qu'on
doit avoir un plan qui n'est peut-être pas défini encore, mais
pour que ce soit...
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du plan de
diffusion du vidéo?
M. Middlemiss: D'accord. On peut certainement, oui.
M. Garon: C'est parce qu'il a coûté 63 162 $.
M. Middlemiss: Non, c'est qu'on a des campagnes, vous le savez,
à chaque année. Bientôt, on va avoir une campagne sur le
déneigement, la saison d'hiver qui s'en vient. On fait un vidéo.
On fait de la publicité à la télé.
M. Garon: Ah! même s'il n'y a pas de vidéo, on n'a
pas besoin de ça pour savoir que l'hiver s'en vient!
M. Middlemiss: Non, non. Mais c'est pour sensibiliser les gens
à changer leur façon de conduire. Je dois vous dire qu'on met des
kiosques aussi dans des... Vous connaissez ça, les expositions
agricoles? Ça va vous ramener à des beaux souvenirs, les
années que vous étiez ministre. Dans tous les kiosques...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: On met des kiosques dans des expositions agricoles
pour sensibiliser... Et c'est utilisé là-bas pour sensibiliser de
plus en plus les gens à la signalisation, aux travaux, et ainsi de
suite.
M. Garon: Mais est-ce qu'on pourrait avoir une copie du plan de
communication...
M. Middlemiss: Oui, oui, oui. D'accord. Aussitôt que ce
sera prêt, on va...
M. Garon: ...du ministère des Communications, pour ce
vidéo-là?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Ou du ministère des Transports, je ne sais pas.
Ici, on parle que le fournisseur, c'est le ministère des
Communications.
M. Middlemiss: C'est la direction des communications, hein?
Une voix: Qui fait les vidéos.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Ah! c'est le ministère.
M. Garon: Alors, vous allez nous envoyer une copie du plan de
communication du vidéo?
M. Middlemiss: Oui, oui. M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
37, vérifié.
M. Garon: 37... Bien, c'est l'engagement 36, ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, mais on
était revenus sur l'engagement 36, là.
M. Garon: On était sur 36. L'engagement 37,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39.
M. Garon: Bon. Démolir un pont dans Bona-venture. Est-ce
que le pont, on veut le démolir uniquement parce qu'il y a un pont de
trop ou bien on veut le remplacer sur l'ancienne route 6 au-dessus de la
rivière Bonaventure?
M. Middlemiss: C'est que la route est désaffectée,
donc on a enlevé le pont.
M. Garon: Vous l'avez enlevé?
M. Middlemiss: Oui. On l'a démoli pour ne pas que ce soit
une source possible d'accidents. Il était déjà dangereux,
et on ne voulait certainement pas avoir des poursuites. Donc, on l'a
démoli.
M. Garon: Qu'est-ce que vous avez fait avec le fer? Est-ce que le
vieux fer a été recyclé?
M. Middlemiss: Je ne sais pas, il faudrait
regarder. Les contrats de cette nature-là, c'est que
l'entrepreneur est pris avec les matériaux qui restent et il doit s'en
débarrasser.
M. Garon: Non, mais vous êtes-vous assuré que le fer
irait au recyclage? On dit que c'étaient des fermes
métalliques.
M. Middlemiss: Regardez. C'est qu'on ne spécifie pas
à l'entrepreneur ce qu'il devrait faire avec le fer ou les
matériaux récupérés. C'est qu'on lui dit: Combien
allez-vous nous charger pour exécuter la démolition du pont? et
vous allez être obligé de mettre le site dans un état
acceptable et vous débarrasser des matériaux.
M. Garon: Mais il n'y a pas un devis avec Environnement pour
qu'il s'en débarrasse d'une façon acceptable?
M. Middlemiss: II doit respecter les lois et règlements.
Mais on ne spécifie pas nécessairement que l'acier devrait
être recyclé. L'acier, peut-être, il y en a des parties, des
fois, qui sont réutilisables. Et peut-être que, dans le contexte
qu'on vit, l'entrepreneur, lui, pour faire le plus grand profit possible, va
certainement le vendre pour le recycler ou le réutiliser selon le moyen
qui va lui donner le plus d'argent.
M. Garon: Est-ce qu'il y a moyen de savoir, dans ce
cas-là, ce qu'il a fait avec le vieux fer?
M. Middlemiss: Ah! Mme la Présidente, je n'ai aucune
objection à ce qu'on fasse les choses comme ça, mais c'est un
petit peu... ça dépasse un peu, je pense, les engagements
financiers. On dit: Regardez, on a payé tant à monsieur pour
faire ce contrat-là, à savoir... La chose dont on doit se
satisfaire, c'est que les travaux ont été exécutés
selon les plans et devis. Ce que, lui, il a fait avec les matériaux, ce
n'est pas nécessairement notre responsabilité. Et faire
ça, ça va prendre du temps, et c'est une autre dépense
qui...
M. Garon: Un coup de téléphone.
M. Middlemiss: Bien oui, un coup de téléphone.
Mais, tu sais, un coup de téléphone, ici...
M. Garon: C'est parce que...
M. Middlemiss: ...longue distance, ça coûte de
l'argent. Mais vous me dites toujours qu'il faut économiser.
M. Garon: Ce n'est pas longue distance, ça. La firme,
c'est Derco Construction, de Sainte-Foy. Ce n'est pas longue distance. C'est
une compagnie de Québec.
M. Middlemiss: Oui, d'accord. Mais, regardez, c'est encore du
temps et ça n'ajoutera rien...
M. Garon: Oui, parce que, vous savez, le ministère des
Transports ne peut pas ignorer... le gouvernement et Environnement ont une
préoccupation... À la commission de l'aménagement, on
vient de faire des travaux importants sur la protection de l'environnement.
Puis vous dites, le ministère dit: Débarrasse-nous de ça,
ce vieux fer-là, ce vieux pont-là, puis on ferme les yeux. Moi,
je pense que ce ne serait pas anormal qu'on s'inquiète de savoir si la
disposition du vieux fer va être faite selon les méthodes
souhaitées au gouvernement, notamment par le recyclage. Ce serait
normal.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je peux voir le
bien-fondé, on peut peut-être le suggérer, mais on ne veut
certainement pas dicter à l'entreprise privée de quelle
façon...
M. Garon: Non, mais c'est pour savoir...
M. Middlemiss: C'est qu'on leur demande de nous donner le
meilleur prix possible. Et, ici, le député de Lévis est
toujours intéressé au prix. Maintenant, si on commence à
mettre des contraintes, les forcer à faire ceci, les forcer à
faire cela...
M. Garon: Ce n'est pas ça.
M. Middlemiss: ...les coûts vont augmenter partout, parce
qu'ils vont dire: Regardez, vous nous obligez à faire ça; nous
autres, on s'en serait débarrassé, quelqu'un serait venu chercher
les poutres pour les réutiliser; vous nous obligez à les apporter
à tel endroit. Donc, à ce moment-là, la
collectivité va payer pour. Maintenant, est-ce que c'est ça qu'on
devrait faire? Il me semble que si on veut laisser ça au libre
marché, en autant qu'on s'assure qu'on paie un entrepreneur pour les
travaux qu'il nous a indiqué qu'il ferait selon le cahier des charges et
devis, il me semble qu'on a complété notre mandat.
M. Garon: Je ne suis pas sûr, je vais vous dire pourquoi.
L'entrepreneur qui se débarrasse du vieux, de toute façon,
l'affaire la plus économique pour lui, c'est de garrocher ça
à l'eau, à quelque part.
M. Middlemiss: Ah!
M. Garon: Tantôt, peut-être bien qu'on paiera pour
aller le rechercher pour le mettre ailleurs. C'est aussi bien, à ce
moment-là, de s'assurer que la disposition du vieux fer après la
démolition du pont ou des matériaux, après la
démolition du pont il n'a pas dû y avoir rien que du fer;
du fer, habituellement, ça accote sur du ciment, puis tout ça
qu'on se soit débarrassé des matériaux dans des
conditions recommandées par le ministère de l'Environnement,
souvent... ou bien même en ayant obtenu un permis de disposition du
ministère de l'Environnement. Mais vous ne l'avez pas fait? (10 h
40)
M. Middlemiss: Non, non. Regardez. C'est que ça
dépasse un peu la vocation... Je comprends...
M. Garon: On va appeler, nous autres. On va l'appeler, la
firme.
M. Middlemiss: D'accord, appelez-le, l'entrepreneur, puis vous
allez vous en assurer. Je suis convaincu qu'il va vous dire la
vérité. Mais, dans tout ça, Mme la Présidente, je
crois que le fait que l'entrepreneur, lui, veuille récupérer le
maximum de profits, il n'a pas intérêt à jeter ça
à l'eau, surtout s'il y a une valeur de réutilisation ou de
recyclage. Il me semble que c'est là où il va aller chercher le
maximum. Le jeter à l'eau, il prend toujours la chance de se faire
prendre, puis il est obligé de le déménager. Il ne peut
pas nécessairement... Je suis convaincu qu'il ne le jette pas à
l'eau à l'endroit du pont, parce que, là, ce serait tellement
évident, et, là, on a une surveillance, on a une surveillance
à ce moment-là; je pourrais peut-être vous assurer que
ça ne s'est pas fait à l'endroit du pont lui-même. Mais
qu'il l'ait pris, chargé sur un camion, puis déplacé, puis
enlevé encore après, il aurait eu une dépense sans rien
récupérer. J'ai l'impression qu'il pourrait être
incité à le réutiliser, à le vendre à
quelqu'un d'autre qui veut construire un pont ou à le recycler. Il y
aurait une valeur de revente à ce moment-là et, donc, c'est les
lois du marché qui dictent.
M. Garon: Mais votre devis de démolition ne comportait
aucune condition...
M. Middlemiss: De quoi faire avec l'acier?
M. Garon: ...concernant les déchets du vieux pont: acier,
fermes métalliques ou, encore, structure de béton, vieux
béton, tout ce qu'il y avait, vous avez dit de mettre les lieux dans
l'état où ils étaient avant que le pont existe. Alors,
vous n'avez eu aucune norme dans vos plans et devis concernant les normes
environnementales à respecter dans la démolition du pont puis la
disposition des déchets.
M. Middlemiss: À l'endroit même du pont, oui, et je
suis convaincu que...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Regardez, Mme la Présidente,
peut-être, la meilleure façon, c'est d'envoyer une copie du devis
au député.
M. Garon: O.K. Oui.
M. Middlemiss: II me semble que, sur ça, on
spécifie très bien, que le site...
M. Garon: Est-ce que le pont a été
démoli?
M. Middlemiss: Oui, il a été démoli. Je suis
convaincu que dans le devis on indique que le béton cassé, et
ainsi de suite, devrait être enlevé du site et
déposé dans un endroit acceptable. Ça, j'en suis
convaincu. L'acier qui est réutilisable ou recyclable, ça, c'est
une autre paire de manches.
M. Garon: II va nous envoyer les plans et devis de
démolition. On va regarder les plans et devis de démolition.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
39, vérifié. L'engagement 40.
M. Garon: L'engagement 40, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Garon: La cantine qui était le plus bas soumissionnaire
qui était non conforme était une cantine d'où? Cantine
2000.
(Consultation)
M. Middlemiss: La raison principale de la non-conformité,
c'est l'absence d'une place d'affaires dans l'une ou l'autre des
circonscriptions électorales admissibles. C'est un peu comme les
contrats de déneigement où on exigeait de la part de
l'entrepreneur d'avoir son garage au milieu du circuit. La raison pour laquelle
on l'a éliminée, c'est parce qu'elle n'avait pas une place
d'affaires dans l'une ou l'autre des circonscriptions électorales
admissibles.
M. Garon: C'était où, sa place d'affaires?
M. Middlemiss: Ça, je ne le sais pas. On peut certainement
vérifier.
M. Garon: Pouvez-vous nous le dire cet après-midi?
M. Middlemiss: Est-ce qu'on peut vérifier ça pour
cet après-midi? Oui.
M. Garon: O.K. On va le laisser en suspens, 41.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41 est
en suspens?
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42.
M. Garon: Supplément pour porter à 903 000 $ le
coût du contrat, c'est-à-dire un supplément de 80 000 $,
pour effectuer la préparation des plans et
devis de chaussées d'un tronçon de l'autoroute 30
(con-tournement Kahnawake). Le supplément est dû à
quoi?
M. Middlemiss: C'est un supplément de 80 000 $: travaux
d'arpentage, 10 000 $; un bassin de rétention sur la rivière
Suzanne, 3000 $; le détournement de la rivière Suzanne dans la
rivière Saint-Régis, 5000 $; analyse de solutions pour
empêcher l'inondation d'une propriété, 2000 $; traverse de
services municipaux traversant l'autoroute, 8000 $; ajustement du profil de la
chaussée, 7500 $; coordination avec consultants et modifications du
profil de l'autoroute 30, 7500 $; intégration aux plans et devis du
concept de reboisement, 10 000 $; déplacement d'utilités
publiques, 10 000 $; ajustement de documents d'appels d'offres, 10 000 $, pour
un total de 73 000 $. À ça on a ajouté les imprévus
et urgences de 10 %, pour faire un total de 80 000$. C'est des crédits,
hein. En réalité, ce n'est pas nécessairement 80 000 $
qu'on va dépenser. On a fait une estimation, on a ajouté 10 % et
on est arrivé à la somme de 80 000 $. On va seulement payer,
après justification, les montants nécessaires.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
42, vérifié. Les engagements de janvier 1993...
M. Garon: 43, il y a l'engagement 43 aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): II y a l'engagement
43? C'est parce que je les avais vérifiés, moi, et je ne voyais
pas de questions. Alors, l'engagement 43.
M. Garon: Alors, il reste 3 numéros en suspens: 10, 13 et
41. On pourra les faire cet après-midi si le ministre a les
réponses.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
43 est vérifié?
M. Garon: 41... Oui, l'engagement 43 est
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, janvier 1993,
vérifié, sous réserve de la révision des
engagements en suspens.
M. Garon: Oui.
Février
Le Président (Mme Bélanger): J'appelle
février 1993, l'engagement 1.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2.
M. Garon: Comment ça se fait qu'on achète une
automobile directement en Ontario? C'est rare qu'on voit ça.
Habituellement, on achète d'un concessionnaire local. On dit: 4
camionnettes, General Motors du Canada en Ontario. Il semble qu'on ait
demandé des appels d'offres directement en Ontario. C'est la
première fois que je vois ça.
(Consultation)
M. Middlemiss: O.K. On a invité les 3 fabricants canadiens
à soumissionner, et je crois que c'est fort probablement pour cette
raison-là. Et c'est peut-être...
M. Gauvin: M. le ministre, est-ce que vous l'avez fait via un
concessionnaire? Est-ce que ça s'est fait via un concessionnaire?
M. Middlemiss: Non. On m'indique ici que furent invités
à soumissionner les 3 grands fabricants. Donc, je présume
que...
(Consultation)
M. Middlemiss: On peut vérifier. En réalité,
c'est le ministère des Approvisionnements et Services qui procède
à la demande de soumissions. On peut leur demander pourquoi on est
allé directement aux fabricants canadiens au lieu de passer par un
concessionnaire. (10 h 50)
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
2, vérifié. L'engagement 3.
M. Garon: Vous allez nous donner la réponse...
M. Middlemiss: On devrait être capable de vous
répondre aujourd'hui.
M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
3.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 4.
M. Garon: Contribution à quel pourcentage dans
Saint-Ubalde?
M. Middlemiss: 55 %, mtq; 45 %, municipalité.
M. Garon: O.K. Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7.
M. Garon: Vous avez demandé 4 soumissions, vous n'en avez
reçu rien qu'une, pour 3 automobiles familiales construites selon la
spécification d'achat. Là, il semble que ça a
été fait, là encore, directement en Ontario. Vous ne
trouvez pas ça curieux? Vous faites 4 demandes de soumissions sur
invitation, j'imagine aux 4 grands de l'automobile...
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: ...et il y en a seulement 1 qui répond.
M. Middlemiss: Oui. On peut vérifier...
M. Garon: Pouvez-vous nous dire qui étaient les 4 à
qui vous avez demandé... à qui vous avez fait des appels
d'offres?
M. Middlemiss: Oui. Il y a Ford, Chrysler, Hyundai et General
Motors.
M. Garon: Puis ils n'étaient pas
intéressés.
M. Middlemiss: Le seul qui a soumissionné, c'est Ford.
M. Garon: Les autres, est-ce qu'ils...
M. Middlemiss: Non soumissionnaire; non soumissionnaire; non
soumissionnaire.
M. Garon: C'est curieux, hein?
M. Middlemiss: Peut-être qu'ils ne pouvaient pas rencontrer
nécessairement la spécification. Je ne le sais pas. Ou bien ils
ne pouvaient pas livrer à temps.
M. Garon: Oui. Vérifié. On ne peut pas dire
grand-chose à ça.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7,
vérifié. J'appelle l'engagement 8.
M. Garon: Même chose.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié. L'engagement 9...
M. Garon: Non, non. Même chose...
La Présidente (Mme Bélanger): Ah! Excusez-moi.
M. Garon: Encore là, on demande 4... D'abord, pourquoi on
demande ça en 2... Voyez-vous, on fait... Il semble que c'est le
même... La spécification de ça, c'est la même
à l'engagement 8 qu'à l'engagement 7, DGA-S-2310-00245. Pourquoi
on coupe le contrat en 2? On a demandé un coup de 3 et un coup de 4
plutôt que de demander un coup de 7. On aurait peut-être eu un
meilleur prix.
(Consultation)
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je vais faire une
vérification. Je ne sais pas, si on leur pose la question, si on... Il
semblerait que c'est le même genre d'automobiles familiales.
M. Garon: II reste que le problème peut être dans la
spécification qui est telle que les autres ne peuvent pas
soumissionner.
M. Middlemiss: C'est une chose qu'on pourrait faire
vérifier, Mme la Présidente...
(Consultation)
M. Middlemiss: On va vérifier, Mme la Présidente.
Je vais essayer d'avoir la raison pourquoi, dans ces 2 cas-là, seulement
Ford a soumissionné. Et, aussi, leur poser la question: Pourquoi on n'a
pas fait un achat global de 7 familiales au lieu de 3 et 4?
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors,
vérifié sous réserve. J'appelle l'engagement 9.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on m'indique que,
même si on a 2 engagements... C'est que la soumission a été
demandée pour 7, et on les a présentées en engagements
séparés parce que ça va dans différentes
régions. C'est peut-être une comptabilité interne,
là, la façon de la présenter, mais il y a eu une seule
soumission pour les 7 véhicules.
M. Garon: Oui, mais il y a un seul engagement. M. Middlemiss:
C'est la même demande.
M. Garon: Oui, mais comment ça, à ce
moment-là, qu'il y a 2 numéros d'engagement?
M. Middlemiss: C'est que l'engagement...
M. Garon: Le numéro de l'engagement et celui du C.T. sont
différents. Comment ça se fait?
M. Middlemiss: L'appel d'offres, c'est le même. Je regarde
là, c'est parce que... Je vous le dis, c'est pour la
comptabilité, ce n'est pas la même région qui paie, ce
n'est pas dans le même budget. C'est pour des raisons de
comptabilité interne, de région. Mais je vois ici que l'appel
d'offres, c'est le numéro 623493 dans les 2 cas.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va. Alors,
la question est déjà... Vous avez déjà la
réponse à la question.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie de la
spécification d'achat?
M. Middlemiss: Oui. M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
9.
M. Garon: Vous voyez là, l'achat de 4 voitures de
tourisme. Là, les 4 ont soumissionné.
M. Middlemiss: Oui, et, cette fois-ci, le plus bas, c'est...
M. Garon: Vous l'avez demandé à qui, les 7... les 3
autres qui n'ont pas soumissionné, là, on a...
M. Middlemiss: General Motors, Hyundai, Chrysler Canada 2,
Chrysler Canada, il y avait l'option 1 et l'option 2 et Ford. Il y en a
5, hein?
M. Garon: Mais on dit: 7. Soumissions demandées: 7.
M. Middlemiss: J'en vois seulement 5, moi. (Consultation)
M. Middlemiss: On va vérifier qui étaient les 2
autres, à moins que Chevrolet et Dodge ou Chrysler aient pu être
comme... ou que Ford et General Motors aient pu avoir 2 options, et ils ont
répondu seulement sur 1 option. On va vérifier quand
même.
M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
9, vérifié, sous réserve.
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 11.
M. Garon: L'engagement 11, c'est à quel pourcentage?
M. Middlemiss: 46 %-54 %.
M. Garon: 46 %, c'est le mtq.
M. Middlemiss: Oui, et, dans ça, il y avait des travaux de
AIDA aussi.
M. Garon: Ah! il y avait AIDA...
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: ...qui contribuait également.
M. Middlemiss: au niveau de la contribution de la ville,
là. nous autres, c'est 46 %; donc, 54 %, la ville et aida.
M. Garon: La ville et AIDA, 54 %. O.K. Ça va. L'engagement
11, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 12.
M. Garon: L'engagement 12, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de février 1993 sont vérifiés.
Mars
J'appelle mars 1993, l'engagement 1.
M. Garon: II s'agit d'un supplément de 100 000 $ pour
porter le coût du contrat de surveillance à 1 300 000.$. Quelle
est la raison?
M. Middlemiss: Dans un premier temps...
M. Garon: Le contrat initial était de combien? Parce que
ce n'est peut-être pas le premier supplément, là.
M. Middlemiss: C'était 7 445 485,91 $. Ça,
c'était le coût du contrat. Excusez, le montant que je viens de
vous donner, c'est le contrat d'exécution des travaux...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...tandis que l'engagement dont on parle ici,
c'était un engagement de surveillance de 1 200 000 $.
M. Garon: O.K.
(11 heures)
M. Middlemiss: O.K. Et on y ajoute 100 000 $ pour les raisons
suivantes. C'est qu'il y a un changement de géométrie entre le
chaînage 3 plus 520 et 4 plus 320. Il y a une modification des normes de
conception des glissières de sécurité. Il y a eu une
modification apportée à la construction du ponceau
aluminisé, selon les exigences du service de l'environnement.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 1,
vérifié. Engagement 2.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 3.
M. Garon: Ça, c'est donné à contrat. C'est
marqué: Pour la fourniture du service de transmission des
communiqués de presse du ministère. C'est Telbec.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: C'est Telbec?
M. Middlemiss: Oui, c'est Telbec.
M. Garon: Bon. Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 3...
M. Garon: Est-ce que c'est plus cher que l'année
d'avant?
M. Middlemiss: C'est plus élevé. 1991-1992,
c'était 90 000 $. Et les années avant étaient de l'ordre
de 75 000 $ ou 70 000 $.
M. Garon: Comment ça se fait que ça a
augmenté autant? ... 135 000 $.
M. Middlemiss: Oui, c'est un contrat... Excusez. Contrairement
aux autres qui étaient des contrats de 12 mois, lui, c'est un contrat de
15 mois. Donc, pour la fin 1992-1993, c'était 30 000 $ et, pour les mois
subséquents, c'est 105 000 $. Donc, probablement, on comparait les 105
000 $ et les 90 000 $, pour une période de 12 mois. Et ça fait
partie d'un contrat global avec le ministère des Approvisionnements et
Services qu'on m'a indiqué pour 1 440 960 $...
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: ...pour tous les ministères.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 4,
vérifié. Engagement 5.
M. Garon: C'est l'engagement 3, ça. Engagement 3,
vérifié. Et l'engagement 4, quel pourcentage?
M. Middlemiss: 100 % de contribution du MTQ.
M. Garon: Pourquoi, dans ce cas-là, c'est 100 %?
M. Middlemiss: Comme je vous indiquais tantôt, il n'y avait
aucune norme d'établie. Et c'était un peu laissé...
Disons, la municipalité, si elle pouvait se permettre d'en faire un peu
plus, elle, elle ajoutait une somme. Ce n'était pas conditionnel. On
n'avait pas établi des normes pour ces 35 000 000 $. Et ça a
été appliqué... Je pense que tous les
députés ont négocié, discuté avec les
municipalités concernées. Et, même si les
municipalités ne contribuaient pas, le ministère a
contribué quand même, suite aux recommandations des
députés.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 4,
vérifié. Engagement 5.
M. Garon: II y a un dépassement de 200 000 $ pour porter
à 635 000 $ il y a 50 % d'augmentation le coût du
contrat pour effectuer le contrôle de la qualité de l'usinage et
de la pose du béton bitumineux par diverses usines localisées
dans la région administrative 6-3.
M. Middlemiss: Regardez. C'est une augmentation du volume des
travaux réalisés dans la région administrative 6-3 du
ministère des Transports. C'est qu'on avait évalué les
travaux de l'ordre de 10 000 000 $; on a exécuté des travaux de
l'ordre de 18 600 000 $.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 5,
vérifié. Engagement 6.
M. Garon: La même question.
M. Middlemiss: Ça, c'était le contrôle
régionalisé de la qualité des matériaux et de leur
mise en oeuvre dans la construction ou la réparation de divers ouvrages
tels que joints, dalles, ponceaux, pour la région de Montréal.
Ici, ce contrôle devait être fait à temps partagé
avec d'autres projets pour l'échangeur Turcot. Il a fallu affecter du
personnel à temps plein, jour et nuit. Et
le coût estimé des travaux était de 13 800 000 $,
alors que ça a coûté, en réalité, 15 045 000
$. Donc, c'est un surplus de surveillance qui n'avait pas été
prévu dans le mandat original.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 6,
vérifié. Engagement 7.
M. Garon: C'est quel genre de litige? C'est un litige suite
à un procès ou...
M. Middlemiss: Non, c'est une réclamation. On utilise
maintenant un règlement de litige. C'était ce qu'on appelait dans
le passé une réclamation.
M. Garon: C'est quoi, la raison? 140 631 $.
M. Middlemiss: O.K. C'est le règlement de... sur le
contrat de travaux de terrassement, structure de chaussée,
aménagement d'espaces verts, enrobé, éclairage sur la
route 116. Il y a eu des dommages causés par la pluie. Remblais de roc
dans les savanes qu'on a demandés, mais on a rien accordé. Il y
avait le câble de Bell Canada, que... Les ponceaux de béton
armé pour une somme de 734,16 $, câbles de Bell Canada, chemin...
O.K. L'autre... C'était sur le chemin Craig, l'autre, c'est le chemin
Bennett, 1058,98 $. Il y a eu une grève des fonctionnaires qui a
coûté 7609,18 $...
M. Garon: Ah oui?
M. Middlemiss: ...fils télégraphiques et voies
ferrées, pour une somme de 6021 $, et déblai de deuxième
classe pour une somme de 25 911,62 $. Donc, les 2 gros items, c'est le
déblai de deuxième classe pour 25 000 $, presque 26 000 $,- et
les dommages causés par la pluie, de l'ordre de 98 000 $.
M. Garon: Est-ce que c'était une grève
légale?
M. Middlemiss: On peut vérifier. Je n'ai aucune indication
si c'était une grève légale ou illégale. La demande
était... C'était une demande qui se chiffrait à...
M. Garon: Le coût était de combien? M.
Middlemiss: La demande était... M. Garon: Pour la
grève?
M. Middlemiss: Le coût de la grève des
fonctionnaires? 7000 $. On réclamait 13 900 $ et on a
réglé pour, offre finale, 7000 $. La réclamation
était de 192 093,65 $ et on a réglé pour 140 631,15 $.
C'était la...
M. Garon: J'aimerais savoir si la grève était
légale ou non.
M. Middlemiss: Oui. On va vérifier.
M. Garon: Vous allez me donner une réponse cet
après-midi?
M. Middlemiss: Oui. Bien, on va tenter de vérifier. Si je
peux avoir la réponse après-midi, je vais vous la donner.
M. Garon: O.K. Bien, vous allez nous le dire.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 7,
vérifié sous réserve.
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 8.
M. Garon: O.K. L'engagement 8, même question.
La Présidente (Mme Bélanger): Vérifié
sous réserve.
M. Garon: Non, non. C'est la même question, mais il a
peut-être la réponse.
La Présidente (Mme Bélanger): Non. Ah! même
question.
M. Middlemiss: O.K. La réclamation de l'entrepreneur
était de 169 403,71 $ et nous avons réglé pour 145 350,80
$, et on avait une réclamation pour l'augmentation du prix du bitume de
l'ordre de 14 762,70 $ que nous avons refusée, zéro. Il y a eu
des travaux de reprise, enrobé bitumineux MB-20, trop grossier pour
être épandu comme couche d'usure, et c'est un produit qui avait
été utilisé à la demande du MTQ. Donc, pour une
demande de 12 081 $, on a réglé pour 5642 $. Il y a eu la
pénalité, lots 4 et 5, du mélange MB-20. Il y a eu
révision de la retenue appliquée pour le mélange,
correction de l'indice d'absorption au bitume. On avait une demande de 142 560
$, et nous avons réglé pour 139 708,80 $.
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: Merci. (11 h 10)
M. Garon: L'engagement 9, ça va; l'engagement 10,
ça va. Même question sur 11. Là, c'est un règlement
d'un litige de 306 000 $; l'autoroute 73 dans les municipalités de
Sainte-Marie, Saints-Anges, L'Enfant-Jésus et Saint-Joseph.
M. Middlemiss: D'accord. La demande de l'entrepreneur
était de 524 369,87 $, et nous avons réglé
pour 306 332,45 $. Emprunt B, c'est pour des quantités. Dans
emprunt B, on demandait 178 691,90 $, nous avons réglé pour 168
774 $. Déblai de deuxième classe; on demandait 82 500 $, et nous
avons refusé, on n'a pas donné un sou. Et...
M. Garon: ...des travaux effectués en quelle
année?
M. Middlemiss: Contrat de 1987.
M. Garon: C'est le contrat pour lequel la route avait
calé, là? On devait réclamer à l'entrepreneur.
M. Middlemiss: II y avait eu des problèmes sur la route
parce qu'il n'y avait pas eu la transition qui a été faite
à partir de différents supports de fondation de la route, mais ce
n'est pas au même endroit. C'est la même route, mais ce n'est pas
le même endroit.
M. Garon: Pour cette réclamation-là.
M. Middlemiss: C'est ça.
M. Garon: C'est le même contrat?
M. Middlemiss: C'est le même contrat, mais ce n'est pas au
même endroit où il y a un autre litige.
M. Garon: Est-ce que l'autre litige est réglé?
M. Middlemiss: Non. Et, devant la... Je pense que...
M. Garon: Mais, dans le cas d'un même contrat,
réglez-vous les litiges... Il peut y avoir plusieurs litiges dans le
cadre du même contrat?
M. Middlemiss: Oui, pour des raisons différentes. Dans le
cas du dernier litige que vous avez soulevé, où on avait eu des
problèmes avec des zones, où on aurait dû avoir des zones
de transition et on ne les avait pas, ça, ça fait partie d'un
litige qui est totalement différent de celui-là. Ici,
l'entrepreneur a fait une réclamation parce qu'il croyait que... il a
été obligé d'exécuter des travaux dans des
conditions qui étaient différentes ou des travaux qui n'avaient
pas été prévus dans le cahier des charges et devis et,
à ce moment-là, il fait une réclamation. Dans l'autre cas,
c'est que c'est le ministère qui, suite à une performance non
acceptable d'une certaine partie de ce tronçon de l'autoroute 73, a pris
des procédures contre les gens impliqués.
M. Garon: L'autre litige est rendu où?
M. Middlemiss: C'est en cours, Mme la Présidente.
M. Garon: C'est devant les tribunaux?
M. Middlemiss: Oui. Devant les tribunaux. M. Garon:
Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 11,
vérifié. Engagement 12.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 13.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 14.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 15.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 16.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 17.
M. Garon: Supplément pour le règlement d'un litige
sur le contrat 7078-88-0950 concernant les travaux de construction
complète d'un tronçon de l'autoroute 5, dans la
municipalité de Hull. Mais il s'agit d'un supplément pour le
règlement d'un litige de 1 602 000 $.
M. Middlemiss: C'est dans la municipalité de Hull Ouest,
non pas de Hull.
M. Garon: Hull Ouest, oui. M. Middlemiss: Oui. M.
Garon: 1 602 000 $. M. Middlemiss: Oui. M. Garon:
Supplément. M. Middlemiss: C'est ça.
M. Garon: Mais, le litige, est-ce qu'il était de 1 602 000
$ ou bien c'est un supplément pour le règlement du litige?
M. Middlemiss: La réclamation initiale de l'entrepreneur
totalisait 8 561 302 $ à l'égard de 29 items. L'entrepreneur a
accepté la troisième offre du ministère au montant de 1
602 041,25 $.
M. Garon: Et le contrat était de combien?
M. Middlemiss: La réclamation résulte
essentiellement du fait que les conditions d'exécution des
déblais de roc furent différentes de celles prévues au
devis à cause des facteurs d'utilisation des déblais de roc qui
étaient erronés.
M. Garon: Mais...
M. Middlemiss: La configuration du terrain restreignait aussi le
mouvement lors des déblais pour la construction des remblais. Et on a
toute une liste de demandes, de descriptions de demandes et de
réclamations, et, finalement, c'est après une troisième
offre qu'on a réussi à régler le différend, pour
une somme de 1 602 041,25 $.
M. Garon: Mais le contrat était de combien?
M. Middlemiss: Le contrat original était de 8 661 280
$.
M. Garon: C'est-à-dire que la réclamation
était à 100 % du montant du contrat?
M. Middlemiss: Pas tout à fait. Ça, c'était
le prix du contrat, là. On ajoute à ça les imprévus
de 800...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: le 10 %, là.
M. Garon: Mais il y avait une réclamation quasiment...
M. Middlemiss: Oui, c'est que... Oui, presque équivalente
au montant du contrat, la réclamation. Mais, l'important, c'est la
façon qu'on l'a réglée.
M. Garon: Non, non, je comprends.
M. Middlemiss: C'est qu'on l'a réglée pour 1 600
000 $, et non pas pour la demande. Tu sais, on ne peut pas empêcher
l'entrepreneur de faire cette réclamation, mais on doit féliciter
les gens au ministère d'avoir tenu tête et d'avoir traité
de façon équitable.
M. Garon: Bien, vous...
M. Middlemiss: Qu'importe quelles relations les
employés...
M. Garon: ...dites que vous avez une mauvaise évaluation
des travaux.
M. Middlemiss: ...du ministère peuvent avoir avec les
entrepreneurs ou les gens. Vous voyez qu'ils règlent bien leurs
affaires, même s'ils jouent au golf.
M. Garon: Alors, le coût total du projet est de
combien?
M. Middlemiss: Maintenant, avec... C'est 11 130 041,25$. Parce
que...
M. Garon: Pour quelle distance? Le tronçon est de combien
de longueur? La longueur du tronçon?
M. Middlemiss: 3,80 kilomètres. J'ai l'impression que, la
réclamation, c'est sur cette partie-là, oui.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 17,
vérifié. Engagement 18.
M. Garon: Mais les travaux avaient été
prévus. L'estimé du coût des travaux par le
ministère était de combien, au début, là, quand
vous avez pris une décision d'aller dans ces travaux-là?
L'estimé du ministère était de combien?
M. Middlemiss: 8 900 000 $... 8 923 355 $. M. Garon: Avant
d'aller en soumission, là?
M. Middlemiss: oui. et, si on regarde au moment du contrat,
là, le contrat lui-même était de 8 661280$. on ajoute le
10%, et ça fait le 9 528 000 $.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 18,
terminé. Engagement 19.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 20.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 21.
M. Middlemiss: Les engagements 21 et 22 sont annulés.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagements 21 et 22,
annulés. Engagement 23.
M. Middlemiss: Ils ont été faits aux engagements 9
et 10.
La Présidente (Mme Bélanger): Pardon?
M. Middlemiss: Les engagements 21 et 22 ont été
faits aux engagements 9 et 10 du même mois.
M. Garon: Quel mois?
M. Middlemiss: Au mois de février. C'était le...
Non. On est rendu à mars.
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: C'est mars. Excusez-moi. Non, c'est que...
M. Garon: Oui, oui. Engagement 23, ça va. M.
Middlemiss: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 23,
vérifié?
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 24.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 25.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 26.
M. Garon: Ça va. Est-ce que les travaux sont faits,
à l'engagement 26, les travaux de construction de l'autoroute 50, sur
une longueur de 10,7 kilomètres dans la municipalité de
Mirabel?
M. Middlemiss: Non. Ils ne sont pas terminés encore.
M. Garon: Ils sont en cours?
M. Middlemiss: Oui. On prévoit le 20 août 1995.
M. Garon: Est-ce qu'ils sont commencés? (11 h 20)
M. Middlemiss: Oui, oui. Oui, oui. Il y a certainement 2 viaducs
de construits. On travaille sur la chaussée. C'a commencé le 26
avril, tel qu'on l'avait indiqué à l'Assemblée nationale
suite à des questions du député de Lévis.
M. Garon: Un viaduc pas de route, c'est comme une sculpture,
ça.
M. Middlemiss: Bien, vous êtes des professionnels. Vous en
avez fait sur la rivière du Lièvre, à Masson; vous aviez
ça pendant longtemps. Vous aviez un viaduc de la honte que votre
ancien... votre ami présent, Gilles Rocheleau, avait appelé le
viaduc de la honte, qui traversait le boulevard Montclair à Hull. Vous
l'aviez construit. Il a été là pendant 3 ans. Donc, vous
êtes des professionnels dans la construction de viaducs qui vont nulle
part.
M. Garon: L'appuyez-vous, M. Rocheleau, aux élections?
M. Middlemiss: Non, du tout. Je l'ai dit l'autre jour que je ne
supportais pas le Bloc québécois. Et c'est...
M. Garon: C'est rare que les gens citent les gens qu'ils
n'appuient pas.
M. Middlemiss: Non, non. C'est que vous avez ouvert la porte au
plaisir de construire des viaducs qui mènent nulle part. Mais vous
êtes les professionnels. Vous l'avez fait dans l'Outaouais. Et c'est pour
ça que je vous ai lancé un défi la semaine
dernière. On va faire un débat en Chambre sur la construction
d'autoroutes dans la région de l'Outaouais selon l'entente
Québec-Canada 1972, et vous allez voir qui a fait les travaux. Vous
pouvez bien vous péter les bretelles, mais vous n'avez pas fait
grand-chose.
M. Garon: Ah! les gens savent, on les a faits.
M. Middlemiss: En tout cas, le viaduc de la honte...
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 26?
M. Garon: La route de la honte, c'est la route qui mène
nulle part, à Val-David; vous savez, la route qui mène où
les développements ne sont pas faits.
M. Middlemiss: Non, mais on parlait de viaducs, de ponts.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 26.
Engagement 27?
M. Garon: Engagement 27. Contribution dans quelle proportion?
Ici, 400 000 $ à la municipalité de Lambton.
M. Middlemiss: c'est 100 %, dans le comté de
mégantic-compton, dans le comté de la présidente.
M. Garon: bien, 100 %... pourquoi, dans ce cas-là, vous
avez payé à 100 %? avez-vous payé, également,
l'égout domestique et l'aqueduc?
Une voix: Oui...
M. Garon: Parce que, là, c'est marqué: Pour travaux
de reconstruction, enrobé bitumineux, égout pluvial, égout
domestique et aqueduc sur les routes 108 et 263. 400 000 $, est-ce que
ça couvre les égouts domestiques et aqueducs?
M. Middlemiss: Les 400 000 $, c'est une révision, c'est
une addition au... C'est qu'on avait un protocole d'entente pour 1 800 000 $ et
on l'a augmenté à 2 200 000 $ à cause des prix unitaires
obtenus lors d'appels d'offres pour les travaux de la phase... Donc, le
protocole d'entente avait été prévu à 1 800 000$.
Une fois qu'on a eu les prix, les soumissions réelles, on s'est
aperçu que, dans les prix unitaires, on s'était trompés,
et on a été obligés d'augmenter le protocole de 400 000
$.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du protocole
d'entente?
M. Middlemiss: Oui. M. Garon: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): Vous êtes
curieux, M. le député de Lévis.
M. Garon: Non, non, je cherche les modèles à...
La Présidente (Mme Bélanger): Le coût total
de ces travaux-là, ça approche les 7 000 000 $.
M. Garon: ...les coûts totaux... une manière de
comment suivre, comment faire les modèles.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, engagement 27,
vérifié. J'appelle l'engagement 28.
M. Garon: quand je demande des affaires à 100 %... comment
faire, tu sais.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 28.
M. Garon: Le litige est sur quoi, porte sur quoi, maintenant,
ici? Un litige de 27 000 $, Grandmont et fils, Drummondville, 27 614,76 $, sur
la route 204 et le chemin Saint-Georges/Saint-René, dans les
municipalités de Saint-Georges et Saint-Georges-Est.
M. Middlemiss: L'entrepreneur a représenté 2
réclamations totalisant 299 830,56 $ pour lesquelles le Service des
réclamations sur contrats a reconnu un bien-fondé de 27 000
$.
M. Garon: Sur 299 000 $?
M. Middlemiss: Oui, 27 664,76 $. Donc, sur tous ces
montants-là...
M. Garon: II s'essayait correct!
M. Middlemiss: des fois, c'est une affaire
d'interprétation. chacun a son jugement, et on a jugé à
propos. on fait bien notre travail au ministère des transports.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 28,
vérifié. Engagement 29.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 30.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 31.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 32.
M. Garon: Règlement hors cours des poursuites judiciaires,
pour 257 000 $. De quoi s'agit-il? Dans le comté de Duplessis, la
municipalité de Bersimis. Comté de Duplessis ou Saguenay?
M. Middlemiss: O.K. Suite à l'exécution des
travaux, le sous-traitant a poursuivi l'entrepreneur général qui
a amené le ministère en garantie. Dans un deuxième temps,
l'entrepreneur général a également poursuivi le
ministère des Transports, incluant de nouvelles demandes du
sous-traitant. La poursuite s'élevait alors à 368 883,80 $ plus
intérêts et frais.
Le litige origine du fait que la route 138, à l'intérieur
de la réserve indienne de Bersimis, n'a jamais fait l'objet de la
procédure d'expropriation édictée à l'article 35 de
l'acte indien. Aucun arrêté en conseil fédéral n'a
été émis établissant un droit de passage en faveur
du Québec. En conséquence, la route doit être
considérée comme terre de réserve.
Dès l'arrivée de l'entrepreneur sur les lieux des travaux,
le Conseil de bande a refusé l'accès des lieux à ce
dernier. Le ministère a entrepris des négociations avec le
Conseil de bande. Cependant, lorsqu'une entente est intervenue, il était
trop tard pour débuter les travaux, particulièrement les travaux
de peinture qui constituaient la grosse partie du contrat. Ils ont dû
être reportés en 1987, soit l'année suivante. Comme le
Conseil de bande refusait de négocier pour la durée totale des
travaux, il a fallu renégocier avec le Conseil de bande au printemps
1987. Les travaux ont débuté, mais n'ont pu se terminer en 1987.
Le même processus a été repris en 1988.
L'entrepreneur et son sous-traitant ont subi des coûts
additionnels relatifs à du financement et à
l'entreposage de matériaux, les coûts additionnels de
matériaux, main-d'oeuvre, pension, etc., de mobilisation, de
démobilisation supplémentaire, la non-récupération
de frais fixes pour des périodes non travaillées, des coûts
d'administration de main-d'oeuvre autochtone que l'entrepreneur a du engager
suite aux demandes du ministère, etc.
Un deuxième litige concernant l'absence au devis du fait que les
gardes de corps du pont étaient également à peinturer pour
une valeur approximative de 75 000 $. Il s'agit donc de travaux
supplémentaires qui étaient payables à l'entrepreneur.
Les procureurs du ministère de la Justice, de l'entrepreneur
général et de son sous-traitant en sont venus à un
règlement hors cour au montant de 257 000 $ incluant capital,
intérêts et frais.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32,
vérifié. L'engagement 33.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36.
M. Garon: L'engagement 36: 40 000 $ de plus pour effectuer le
contrôle de la qualité de l'usinage et de la pose de béton
bitumineux. Ah! il s'agit de plusieurs endroits? Ça va.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Bon, c'est correct.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36,
vérifié. L'engagement 37.
M. Garon: L'engagement 37. Là, il s'agit de terrassement,
structure de chaussée, drainage et signalisation sur une section de
chemin, 66 000 $, pour porter le contrat à 679 000 $. Comment se fait-il
qu'il y a un dépassement dans le...
M. Middlemiss: Là, O.K., le...
M. Garon: Ce n'est pas très compliqué,
ça.
M. Middlemiss: Non, ça serait de l'ordre de 6 000 $, hein,
en réalité?
M. Garon: C'est marqué 66 000 $ ici.
M. Middlemiss: Oui, d'accord, mais c'est parce qu'on met dans
ça le 10 %...
M. Garon: Ah! O.K.
M. Middlemiss: ...tel qu'on vous l'avait indiqué.
M. Garon: Oui, oui.
M. Middlemiss: Et c'est des variations de quantité.
M. Garon: Ça marche.
M. Middlemiss: Des variations de quantité, entre autres,
pour des glissières de tôle ondulée galvanisée
semi-rigide.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 37,
vérifié. L'engagement 38.
M. Garon: Bon, ils évaluent quoi ici, là?
Négociation et représentation nécessaires à
l'acquisition des propriétés et des droits réels requis
sur le plan d'arpentage foncier: 122 600$. C'est pour dans quel bout,
ça? C'est pour l'évaluation, la négociation et la
représentation nécessaires à l'acquisition des
propriétés à quel endroit? (11 h 30)
M. Middlemiss: O.K., ça, c'est pour l'expropriation. C'est
la route... un tronçon de 2,4 km de la route 132 dans la
municipalité de Gaspé, circonscription électorale de
Gaspé.
M. Garon: Mais dans quel bout à Gaspé? C'est une
ville qui a à peu près 100 mi de long. Peut-être pas 100
mi, j'exagère, mais pas loin d'une centaine de kilomètres. Je ne
le sais pas; c'est grand. Est-ce que c'est dans le bout de Saint-Majorique?
Est-ce que c'est dans le bout de Rivière-au-Renard?
M. Middlemiss: Je ne peux pas vous...
M. Garon: Est-ce que c'est dans le bout de Douglastown?
M. Middlemiss: Je n'ai pas de plan indiquant l'endroit
spécifiquement.
M. Garon: Barachois?
M. Middlemiss: On va vérifier. On va être
obligé de vérifier ça.
M. Garon: O.K. C'est parce que, 122 600 $, c'est beaucoup pour
l'évaluation, la négociation et les représentations.
J'aimerais ça voir un peu la ventilation des travaux qu'ont fait Les
Évaluations Fabrice Bourque, de Gaspé. Rivière-au-Renard.
Lui, il est dans le secteur de Rivière-au-Renard, de Gaspé.
Ça marche?
M. Middlemiss: C'est peut-être... Oui.
M. Garon: La ventilation des dépenses de 122 000 $ pour
l'évaluation dans Gaspé, à quel endroit?
M. Middlemiss: On va vérifier.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38,
vérifié sous réserve. L'engagement 39.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Garon: C'est une grosse rivière, ça, la
rivière Oliva, à Saint-Théophile?
M. Middlemiss: Je ne pourrais pas vous le dire. On peut
vérifier.
M. Garon: Parce que la réfection d'un pont, 114 910 $.
Ça doit être un pont assez gros.
M. Middlemiss: Regardez! C'est un pont qui existait. Donc,
ça n'a rien à faire nécessairement avec la grosseur ou la
largeur de la rivière.
M. Garon: De la rivière, oui. Il pouvait y avoir un gros
pont et une petite rivière.
M. Middlemiss: On avait des travaux de réparation à
faire pour des raisons, fort probablement, de remettre ça selon les
normes ou augmenter la capacité et s'assurer de la
sécurité de ce pont. Et, en réalité, l'estimation
du ministère était de 137 281 $ et le coût du contrat
signé, avant le 10 %, était de 114 910 $.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41,
vérifié. L'engagement 42.
M. Garon: Vérifié. Est-ce que c'est le premier
dépassement, ici, 100 000 $, sur ce contrat-là?
M. Middlemiss: Non. Je dois vous dire que le premier
décret a été donné le 4 du douzième mois
1985 pour 1 325 000 $. En 1988, un autre montant de 1 341 000 $.
M. Garon: De plus?
M. Middlemiss: Oui. Ensuite, au mois d'août 1989, un
montant de 443 000 $. Au mois d'avril...
M. Garon: Mais au début, ça devait coûter
combien? Le contrat devait coûter combien au début?
M. Middlemiss: Le premier décret, c'était pour 1
325 000 $.
M. Garon: Là, ils sont rendus...
M. Middlemiss: Nous sommes rendus aujourd'hui, avec les 100 000
000 $ additionnels, on est rendus à 3 379 200 $.
M. Garon: Est-ce qu'ils ont envie d'arrêter à un
moment donné?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Parce que les gars de Montréal vont à
Sept-îles, mais...
M. Middlemiss: Les travaux sont...
M. Garon: Comment ça se fait que ça coûte 3
fois le prix?
M. Middlemiss: C'est que les 100 000 $ additionnels... Il y avait
une réclamation de 100 000 000$... Excusez, de 14 000 000$. Donc, le 100
000 $ a été parce qu'on a demandé à ces
gens-là d'étudier la réclamation de 14 000 000 $ de
l'entrepreneur.
M. Garon: II demandait 14 000 000 $ de plus?
M. Middlemiss: Oui. Et là, maintenant, les travaux sont
terminés. C'est des travaux dans la MRC de Minganie.
M. Garon: Mais pourquoi ça coûte beaucoup plus cher
comme ça?
M. Middlemiss: Bien, je pense que dans cette
région-là, c'est un peu différent. Si je ne me trompe pas,
c'est sur la Basse-Côte-Nord. On peut avoir des
conditions difficiles. La saison de travaux est aussi limitée.
Initialement, le coût des travaux était prévu comme
étant de 7 650 000 $. C'est actuellement rendu à 19 600 000
$.
M. Garon: Qui est l'entrepreneur?
M. Middlemiss: L'entrepreneur, c'est Gilbert.
M. Garon: De quel endroit?
M. Middlemiss: Fernand Gilbert ltée., 150 rue des
Routiers, Chicoutimi.
M. Garon: Comment ça que ça augmente autant que
ça? De 7 000 000 $ à 19 000 000 $. C'est quasiment. ..
M. Middlemiss: C'est l'exécution du contrat sur la
138.
M. Garon: Je sais.
M. Middlemiss: Baie-Johan-Beetz et MRC de Minganie. C'est
l'entente, si je ne me trompe pas, que M. René Lévesque avait eue
avec M. Mulroney...
M. Garon: Oui, oui, mais... M. Middlemiss: ...et qui
était...
M. Garon: ...le soumissionnaire, quand il soumissionne pour un
prix, comment ça se fait qu'après ça ça coûte
3 fois plus cher que ce qu'il avait dit au point de départ? L'entreprise
privée qui est efficace, elle n'est pas efficace dans
l'évaluation des coûts des travaux. De 7 000 000 $, ça
passe à 19 000 000 $.
M. Middlemiss: regardez, le contrat... là, là, il
ne faudrait pas mélanger. on parle de coût d'exécution des
travaux. là on parle de 100 000 $ pour étudier une
réclamation de 14 000 000 $. le coût du contrat a
été pour 18 260 580 $. c'était ça le contrat, le
premier prix qui a été soumis. on finit, avec les
suppléments et les choses de quantité, à 19 609 466,46 $.
donc, c'est en réalité à l'intérieur du 10 %. parce
que vous pouvez voir...
M. Garon: Comment ça se fait qu'il a commencé
à 1,3 et qu'il est rendu à 3... Comment ça se fait que
l'autre a augmenté de 18 000 000 $ à 19 000 000 $ et que l'autre
qui surveille, lui, ou qui fait les plans, lui, est quasiment 3 fois plus?
M. Middlemiss: Aujourd'hui, avec les changements qu'on a faits...
On avait donné, en 1985, le contrat de surveillance, et on ne fait plus
ça aujourd'hui. Si on avait donné le contrat de surveillance au
moment de l'octroi du contrat, on aurait pu évaluer plus facile- ment.
J'ai indiqué tantôt que, au moment où on a donné le
contrat de surveillance pour 1985, on prévoyait des coûts de 7 000
000 $ et, en réalité, c'est des coûts de 19 000 000$.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lotbinière, vous avez demandé la
parole?
M. Camden: Mme la Présidente, je vous remercie. Je
voudrais savoir... Je comprends qu'on s'intéresse à certains
coûts, moi aussi. Vous comprendrez bien, Mme la Présidente. Il y
avait combien de gens dans cette décision qui avait été
prise à l'époque par le premier ministre du Québec, M.
Lévesque, à l'égard de l'ensemble de ces
communautés? Combien y avait-il de communautés qui étaient
visées ou de localités, dans ce projet d'extension de la route
138?
M. Middlemiss: Ça comprend entre Havre-Saint-Pierre et
Natashquan. Donc, c'est Havre-Saint-Pierre, Baie-Joan-Beetz, Natashquan, si je
ne me trompe pas.
M. Camden: II y a combien de gens dans ces communautés, M.
le ministre?
M. Middlemiss: Je ne pourrais pas vous répondre. Je sais
que le maximum de la population dans cette région est de l'ordre de
5000. (11 h 40)
M. Camden: C'est considérablement d'argent pour ces gens,
alors que, vous savez, on en retrouve un peu partout au Québec...
Qu'est-ce qui avait animé, justifié cette décision d'alors
pour choisir un projet semblable? Quelles étaient les motivations autres
que politiques, mais d'ordre rationnel?
M. Garon: C'est...
M. Camden: Non, non, je pose la question au ministre, Mme la
Présidente, là.
M. Middlemiss: Dans un premier temps, c'est peut-être de
s'assurer d'un désenclavement par route de ces communautés le
long de la Moyenne et de la Basse-Côte-Nord. Il y a certainement aussi...
Si on échange avec les gens de cette région-là, il semble
y avoir du potentiel minier. Peut-être que le plus gros volet, c'est que,
ayant une route qui pourrait se rendre à Natashquan, on aurait un plus
grand potentiel touristique.
C'est vrai, sur le plan de la justification de population et ainsi de
suite, ça devient difficile. J'ai même eu l'occasion
d'échanger avec les gens de la MRC et de leur indiquer... On m'a
posé la question: Comment il se fait que vous n'êtes pas
allé en soumissions pour l'avant-dernier contrat? Et j'ai dit: II y a un
manque de fonds. Ils ont dit: Mais oui, mais c'est important pour nous d'avoir
cette route. J'ai dit: Si on se servait des critères dont on se sert
dans le restant du Québec, cette route-là n'aurait pas vu le
jour. Et la raison pourquoi on la
construit, c'est pour désenclaver et peut-être
développer ce potentiel touristique qu'il peut y avoir, et aussi
permettre le transport et le développement du potentiel minier qu'il
peut y avoir dans cette région-là.
C'est des décisions qui se prennent, des fois, pour le
développement des régions. Et si on fait juste un exercice
comptable, elles n'auraient jamais de justification. Et c'est les raisons qui
nous ont amenés et qui nous amènent à compléter la
route 138 entre Havre-Saint-Pierre et Baie-Johan-Beetz.
M. Camden: Mme la Présidente, il y a combien d'argent
M. le ministre pourrait nous l'indiquer de dépensé
depuis le début de l'annonce de ce projet?
M. Middlemiss: À date, l'entente Québec-Canada est
à 50 000 000 $, dont 25 000 000 $ venaient du Québec et 25 000
000 $ du Canada. À date, nous avons dépensé 100 000 000 $,
dont 75 000 000 $ du Québec. Pour compléter, incluant le dernier
contrat qu'on vient d'octroyer, on parle d'une somme de l'ordre de 25 000 000 $
pour compléter 2 tronçons d'une longueur de 42 km.
M. Camden: C'est particulièrement intéressant, vous
savez. On a vu ici, Mme la Présidente, pendant un bon nombre de
séances parfois, des gens déchirer leur linge, là, pour
100 000 $ ou 200 000 $ pour des chemins d'accès à des centres de
ski qui avaient du potentiel touristique. On constate que ça
déchire pas mal moins son linge, et pourtant, il y a quelque 125 000 000
$ pour des communautés regroupant 5000 habitants. Et je n'ai pas
l'impression que le flux touristique, là, sera proportionnel à
125 000 000 $ de retombées. Et probablement qu'on entendra aussi des
gens, pour des projets de même importance en millions de dollars qui
auraient peut-être des retombées nettement plus importantes,
déchirer leur linge et se scandaliser, s'estomaquer, s'exciter,
s'emballer publiquement devant la presse.
Je dois vous dire qu'on en a, des sites potentiels touristiques,
là, et sans doute qu'ils seraient à proximité de bassins
de population où le potentiel serait développa-ble, et on
constate que, probablement, les raisons qui ont été prises
à l'époque, au moment de l'annonce, étaient beaucoup plus
d'ordre politique, voire poétique, que touristique. Alors, les amis des
amis, puis cheveux dans le vent, ont sans doute réussi à
convaincre des gens du bien-fondé de certains projets. Et c'est bien
étonnant. Il semblerait qu'il y a des routes, près de
Québec, ici, où il passe 22 000 véhicules, et on n'a pas
réussi à convaincre personne, dans le temps... Et pourtant on a
réussi à... Il devait sûrement passer plus que 22
véhicu-les\jour à l'époque, sur ces routes-là. Il
devait en passer... Ça n'a pas dû être exponentiel depuis 8
ans sur ces routes, et pourtant, on a dépensé, on a engagé
l'État, les contribuables québécois, là, pour une
centaine de millions à l'époque, 125 000 000 $, dans des projets
pour, dit-on, des potentialités touristiques extraordinaires.
C'est à s'interroger, vous savez, Mme la Présidente,
à certaines occasions, sur les bases sur lesquelles des décisions
ont été prises, des décisions aussi tout à fait
solidaires, on doit le reconnaître, parce qu'il n'y a personne qui a
démissionné là-dessus, personne n'a fait de sorties
politiques trop trop pour dire que ça n'avait pas de bon sens, à
l'époque.
Je dois vous dire que quand on regarde se dérouler ça,
c'est particulièrement étonnant, alors qu'on sait aujourd'hui les
difficultés, les contraintes qu'on a pour compléter des
tronçons d'autoroute. Et on sait très bien, Mme la
Présidente, entre autres, dans la région du ministre, pour lui
donner ce lien réel et véritable avec l'ensemble du
Québec, l'ensemble des autres régions du Québec, pour
faire en sorte que les gens empruntent un tronçon à
l'intérieur des limites du Québec et non de faire le tour par
l'Ontario. Et ça, évidemment, c'est un discours et une
dialectique qu'on n'a pas entendus trop souvent. Je suis toujours
étonné, d'ailleurs. Les gens, dans mon comté, m'en parlent
à l'occasion. On est toujours un peu surpris quand on lit ça dans
le journal. Et ils ont toujours de la difficulté, vous savez, à
articuler ça avec des dossiers locaux et le nombre de
communautés. Mais on n'a guère entendu de gens, à
l'époque, parler de ça et s'estomaquer.
En tout cas, ça vaut pas mal plus qu'un après-midi de golf
pour les fonctionnaires, les gens des Transports. C'est considérablement
plus coûteux aussi que les 33 000 $ du journal L'Équipe du
ministère des Transports. L'équipée sur la Côte-Nord
est coûteuse. On ne parle pas de quelques millions, mais de centaines de
millions, de 125 000 000 $. Et l'aventure n'est pas terminée. On a
besoin de sortir des ressources de là. Et le tourisme, mon cher
monsieur, pour moi, on va être obligés si c'est aussi
prometteur qu'on l'a laissé entendre à l'époque de
faire un 4 voies, parce que ça va monter, monsieur, sur la
Côte-Nord. Ça va être impressionnant, la
Basse-Côte-Nord!
Et le malheur, là-dedans, c'est que, pendant qu'on fait
ça, on ne fera plus de bateaux pour y aller. Il va se vendre moins de
bateaux, on va être obligés d'en fabriquer moins dans la
région de Québec. C'est un commentaire, vous savez, que j'ai
à l'esprit depuis longtemps. Je constate ce matin, à la lecture
des engagements qu'il y a là, que c'est peut-être le moment de
faire connaître notre position à cet égard. Et c'est sur
les fondements... Moi, c'est les fondements sur lesquels la décision a
été prise que je suis tout à fait impressionné. Je
comprends fort bien que les gouvernements, se succédant, sont
liés par un certain nombre de décisions de leurs
prédécesseurs, que ce soient des prises de décision ou
même des dettes. Et ceux qui suivront, sans doute, ne feront pas
exclusion de tout ça. On achète le tout ou on n'achète
rien, on reste chez soi. On assume pleinement les décisions.
C'était les commentaires, Mme la Présidente, que j'avais à
formuler sur le sujet.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci. M. le
ministre.
M. Middlemiss: Oui, Mme la Présidente. Je voudrais
indiquer que c'est une décision qui a été prise à
l'époque du «beau risque». Je dois vous dire que depuis mon
arrivée, moi, au ministère des Transports, on a eu des demandes,
par exemple, pour l'autoroute de l'Amiante, on a eu des demandes pour faire la
route 175 qui traverse le parc, à 4 voies. Mais, aujourd'hui, on fait
des études de coûts-bénéfices. Et je dois vous dire
que suite à cet outil-là, la réponse qui est venue pour
l'autoroute de l'Amiante, c'est qu'on ne pouvait pas justifier la construction
de l'autoroute de l'Amiante pour des raisons davantage de
coûts-bénéfices. La même chose pour l'autoroute 175.
C'est que, aujourd'hui, on doit justifier l'investissement un peu plus qu'on
l'a fait à cette époque-là. (11 h 50)
La seule chose que je peux dire pour la 138, c'est que certainement,
ça va permettre de désenclaver cette région-là.
Mais est-ce que, sur le plan des coûts-bénéfices, c'est la
construction de la route 138 qui est la meilleure solution? Est-ce qu'on aurait
pu avoir d'autres modes de transport qui auraient pu préserver,
peut-être, le cachet que Natashquan et Baie-Johan-Beetz ont
présentement? Est-ce que le fait d'avoir une route, ça va enlever
un petit peu de cet attrait?
Je dois vous dire qu'aujourd'hui on doit justifier, avec des
études de coûts-bénéfices ou d'opportunités,
des investissements de cette nature. Il faut que ce soit prouvé sur le
plan... Aussi, des fois, il y a des gestes qui sont posés pour aider le
développement régional. J'en ai un peu fait la remarque la
semaine dernière au député de Lévis que je trouvais
que, des fois, il nous critiquait parce qu'on posait des gestes pour aider le
développement régional, mais que sur le plan de savoir combien il
y a de véhicules par jour... Des questions qu'il me pose souvent:
combien il y a de véhicules par jour? ça amène où?
c'est quelle classe de route? Il y a des travaux qu'on fait parce que, comme
gouvernement, on a une responsabilité aussi de donner ces services.
Comme vous l'avez souligné, M. le député de
Lotbinière, il y a des endroits aussi où on ne peut
peut-être pas se justifier de faire des choses sur le plan des
investissements, mais sur le plan de la qualité de vie et pour
développer un certain potentiel, il faut le faire. Mais c'est de moins
en moins, à cause de la situation financière dans laquelle nous
sommes. Aujourd'hui, on demande plutôt de se justifier sur une base de
coûts-bénéfices avant de s'embarquer dans des travaux
d'envergure de cette nature.
M. Garon: Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lévis.
M. Garon: Si on avait analysé ça sur le rapport de
coûts-bénéfices, on s'apercevrait qu'il y a des villages
qui coûtent bien plus cher qu'ils ne rapportent. Sur la Côte-Nord,
on donne très peu par rapport à ce qu'on retire. Regardons
l'électricité qu'on y prend; on ne paie pas grand-chose de
redevances, rien. Il y a des villages qu'on paie chaque année, mais on
ne retire jamais rien. Ne nous contons pas d'histoire. En termes de ressources,
on siphonne bien plus de la Côte-Nord que ce qu'on y remet. Et je vais
vous dire une chose: le jour n'est pas loin où les États-Unis
nous obligeront, dans la concurrence, à payer des droits sur les
rivières comme en paient les compagnies, aux États-Unis. Quand on
paiera des droits sur les rivières on le voit avec les quelques
traités qu'on a faits avec des villages indiens qui ne sont pas
tellement populeux, combien ça coûte pour développer les
ressources on se rendra compte que sur la Côte-Nord on siphonne
beaucoup de ressources, on siphonne beaucoup d'argent pour des sièges
sociaux qui ne sont pas chez eux. Mais la ressource vient de chez eux, par
exemple. Parfois, en termes de coûts-bénéfices, ça
vaut bien des municipalités où, des fois, ça
coûterait meilleur marché de fermer la municipalité que de
payer ce que ça coûte chaque année.
Je pense que le député de Lotbinière parle de corde
dans la maison d'un pendu quand il tient le discours qu'il vient de tenir
là. La meilleure preuve, c'est son premier ministre ou son chef qui a
toujours parlé de développer le Nord, et les rivières du
Nord, et l'électricité du Nord, et les ressources du Nord.
Peut-être qu'ils ont le droit d'avoir quelque chose eux autres aussi, pas
juste des colonies qu'on doit exploiter en ne leur donnant jamais rien en
retour. Je pense que dans l'argent gaspillé, les primes de départ
à Mario Simard, on serait mieux de parler de ces questions-là.
Là, c'est vraiment du gaspillage!
M. Camden: Mme la Présidente.
Mme Bélanger: M. le député de
Lotbinière.
M. Camden: Je pense que si on veut parler de ceux qui contribuent
au Québec, on pourrait parler également de ceux qui ont
contribué au Québec. Votre région comme la mienne, comme
bien d'autres au Québec, ont contribué à nourrir le
Québec ça fait belle lurette et leurs attentes sont tout autant
justifiées, en droit d'obtenir des choses, que des gens qui, dit-on,
contribuent. Pourtant, on puise des ressources et les ressources qu'on puise
dans le sous-sol n'ont pas été amenées par les gens, mais
développées grâce à des technologies et des travaux,
alors que les mises en valeur de sols de nos régions rurales l'ont
été par des individus. Il y a également des transports de
ressources et de produits que les gens sont aussi en droit d'obtenir et de
s'interroger sur des décisions qui ont été prises dans le
passé sur une rationalité douteuse.
Quand les gens de SaguenayLac-Saint-Jean voient ça,
ça doit sûrement les faire sursauter, à tout le moins ceux
qui ne sont pas trop trop partisans. Ceux, bien sûr, qui ont un esprit
très partisan sont peut-être aveuglés par leur propre
partisanerie, mais ils sont un peu responsables de leur propre turpitude
puisque ce
sont les leurs qui ont souscrit et défendu et articulé
tout ça. Mais c'est déplorable pour eux, hein, comme pour les
gens de nos comtés.
M. Middlemiss: Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le ministre.
M. Middlemiss: Oui. Regardez, pour revenir aux remarques du
député de Lévis, il me semble que les
développements hydroélectriques... On a eu la Convention de la
Baie James. Ça a été fait par M. Bourassa et je pense que
c'est dans le but de compenser des gens qui ont été
dérangés. Oui, ils ont été dérangés
par le projet de la Baie James. Dans le cas de la Basse-Côte-Nord, il me
semble qu'il n'y a pas de projet hydroélectrique. Il y en a un à
Manie, mais, ça, c'est à Baie-Comeau, ça, tout près
de Baie-Comeau. Ce n'est certainement pas à Havre-Saint-Pierre, ce n'est
certainement pas... C'est juste une mise au point que je veux faire. Il me
semble que s'il y a une chose que le premier ministre du Québec, M.
Bourassa, a faite, il était un des premiers à vouloir compenser
par la Convention de la Baie James les gens qui seraient dérangés
par une richesse naturelle qui est la nôtre. C'est une des richesses de
la province de Québec. Si on n'avait pas
l'hydroélectricité, si on avait écouté les savants
du Parti québécois dans les années soixante-treize, on
aurait fini avec l'énergie nucléaire. Et on a vu les
conséquences de l'énergie nucléaire, Mme la
Présidente, aux États-Unis, en Russie. Il me semble que
c'était un geste, c'était une vue de l'avenir de la part de notre
premier ministre et, en même temps, de commencer, dans les années
soixante-treize, à vouloir compenser et aussi respecter l'environnement
de ces gens qu'on dérangeait.
Donc, je pense que nous n'avons aucune leçon à prendre. On
n'est pas ceux qui sont allés vider les poches des gens de la
Basse-Côte-Nord. On tente, Mme la Présidente, de redistribuer
collectivement...
M. Garon: Ce n'est pas ça qui est la question.
M. Middlemiss: ...les richesses naturelles, puis notre richesse
naturelle, nous autres, c'est l'hydroélectricité...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...qui se compare aux puits de pétrole
qu'ils ont dans l'Ouest canadien. C'est notre façon d'augmenter la
richesse collective et de maintenir une qualité de vie au Québec
qui est enviée par bien des gens. Et ça, Mme la
Présidente, il ne faudrait jamais l'oublier: cette vision-là,
c'est M. Robert Bourassa qui Fa eue.
M. Garon: Non. Moi, je pense qu'on s'attribue beaucoup de
mérites. Manicouagan est dû à René Lévesque.
Je vais vous dire que sur la Côte-Nord... J'ai eu l'occasion de parler...
Si on parlait comme le député de Lotbinière, on serait
encore au XIXe siècle.
J'ai eu l'occasion de parler avec le député de Charlevoix,
dans le temps où Charlevoix incluait le comté de Saguenay puis le
comté de Duplessis. Il commençait à visiter son
comté en chaloupe à partir de La Malbaie. Je suppose que si on
avait eu le député de Lotbinière au pouvoir, on
continuerait à monter en haut de La Malbaie en chaloupe. Aujourd'hui,
les routes se rendent jusqu'à Sept-îles. Regardons à quel
point il y a eu du développement économique sur la
Côte-Nord, parce qu'il y a des gens qui ont pensé que
c'était important dans les années cinquante, dans les
années soixante, dans les années soixante-dix, de faire le
développement de la Côte-Nord. Aujourd'hui, de mettre en valeur un
territoire nordique important, qui est plein de ressources, ça prend des
gens qui ont une vision de l'avenir. Si on écoutait le
député de Lotbinière, on ferait des routes de gravelle.
Alors, j'ai l'impression que...
M. Camden: Mme la Présidente, là, on a beau
nous...
M. Garon: ...l'avenir...
M. Camden: On a beau nous prêter des choses là, moi,
je vous...
La Présidente (Mme Bélanger): II faudrait
peut-être qu'on revienne à l'essentiel du débat.
M. Garon: On va revenir, oui, justement, parce que je pense que
la contribution du député de Lotbinière est...
M. Camden: Je rappellerai simplement que quand je suis
arrivé, on se promenait en tracteur sur les routes...
M. Garon: ... une vision dépassée.
M. Camden: ...pour pouvoir se rendre au village, les gens dans
mon comté qui restaient pris sur les routes, ce qu'on a corrigé
depuis. Puis ça, évidemment, c'est un beau legs de ceux qui nous
ont précédés, hein? Alors, là-dessus, j'aime encore
mieux me promener sur le gravier que de me promener dans la vase. C'est une
nette amélioration de notre situation.
M. Garon: Oui, oui, oui. Vous n'êtes même pas
sûr de vous représenter aux prochaines élections tellement
le monde est heureux!
M. Camden: On a déjà rappelé à un
collègue du député de Lévis que nous autres, chez
nous, le gravier on ne le met pas sous les trottoirs pour faire une fondation,
mais on roule dessus encore. Ce qui fait la différence entre le
béton...
M. Garon: C'est ça. C'est pour ça que...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ceci
étant dit...
M. Garon: ...le député de Lotbinière va
prendre sa retraite avant longtemps.
La Présidente (Mme Bélanger): ...nous revenons
à l'essentiel du débat qui est l'étude des engagements
financiers du ministère des Transports.
M. Garon: Bon.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
42 est vérifié. Engagement 43.
M. Garon: Engagement 43. La contribution est de quel pourcentage
pour l'enquête Origine-destination?
M. Middlemiss: C'est 50 %.
M. Garon: C'est 50 %.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Est-ce que l'enquête est faite?
M. Middlemiss: On est en train de l'exécuter.
M. Garon: Et c'est pour les déplacements en quoi? En
automobile, en autobus, en quoi?
M. Middlemiss: C'est le déplacement des personnes dans la
région de Montréal.
M. Garon: Oui, mais de quel genre? M. Middlemiss:
Origine-destination. M. Garon: Oui, je comprends...
M. Middlemiss: De tout genre. J'ai dit «sur le
déplacement des personnes».
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite?
M. Middlemiss: Si j'avais dit «sur le déplacement
des véhicules», c'aurait été des autos.
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite?
M. Middlemiss: Elle est en train d'être
complétée.
M. Garon: Est-ce qu'on va pouvoir en avoir une copie quand elle
va être terminée?
M. Middlemiss: Oui. Je ne vois pas de problè- me, une fois
qu'on aura finalisé. M. Garon: Ça va.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 44,
vérifié. Engagement 45. (12 heures)
M. Middlemiss: On me dit que l'étude devait se
réaliser en 1993; donc, à la fin de l'année, elle devrait
être complétée. Mme la Présidente, est-ce qu'on
pourrait suspendre pour 2 minutes?
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la commission
suspend ses travaux pour quelques instants.
(Suspension de la séance à 12 h 1)
(Reprise à 12 h 5)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission reprend
ses travaux. Alors, c'est toujours le mandat de vérifier les engagements
financiers. Alors, l'engagement 44 est vérifié. L'engagement
45.
M. Garon: Non, non, on était rendus à 44.
La Présidente (Mme Bélanger): Non, c'était
vérifié, l'engagement 44.
M. Garon: Non, on était rendus là. Il y a un
supplément de 280 000 $ pour porter le coût à 785 000 $
pour les plans et devis de l'autoroute 132 dans Châteauguay. Est-ce qu'il
y a une raison particulière?
M. Middlemiss: Les principales raisons, c'est que le coût
de construction de ce tronçon a été évalué
sommairement, en 1991, à 11500 000$, mais, toutefois, le coût,
basé sur les quantités établies une fois que les plans et
devis définitifs ont été préparés, s'est
alors chiffré à 16 200 000 $. Il y a eu des travaux à
l'intersection de l'autoroute 30 avec la route 132 qui se sont
avérés plus importants et complexes que ceux qu'on avait
prévus en novembre 1990. Il y a eu aussi des problèmes, des
difficultés rencontrées. Le drainage, plusieurs options de
drainage ont dû être évaluées. Donc, c'a
nécessité des relevés supplémentaires sur le
terrain et de nombreuses heures pour la conception.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44,
vérifié.
M. Garon: 45.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45.
M. Garon: Là, l'entretien d'hiver et d'été,
au cours des années 1992-1993, 1993-1994, 1994-1995, 1995-1996,
1996-1997 du chemin entre Schefferville V et la réserve Kawawachikamach.
Quelle est la distance pour ces 717 000 $, le contrat de 717 300 $?
M. Middlemiss: Regardez, je ne l'ai pas. On va vérifier.
On croit que c'est de l'ordre de 7 km à 8 km, mais on va aller aux
sources.
M. Garon: Pardon?
M. Middlemiss: On croit que c'est de 7 km à 8 km, mais on
va aller aux sources et on vous donnera la longueur exacte. Comme on me dit,
c'est long de même sur la carte. C'est à peu près long de
même sur la carte.
M. Garon: Oui, mais 7 km à 8 km, 717 300 $, c'est pour
combien d'années?
M. Middlemiss: 5 ans. Sur ça, c'est 12 mois par
année. C'est qu'on fait l'entretien été et hiver.
M. Garon: Est-ce que le député de Lotbinière
vous a fait des représentations sur le nombre de véhicules qui
passent là?
M. Camden: II en passe combien là?
M. Middlemiss: Non. Je dois dire que, depuis 1986, c'est la bande
qui exécute ces travaux-là. Avant 1986, les travaux d'entretien
de ce tronçon étaient exécutés par l'entreprise
privée. À ce moment-là, toutefois, le ministère
recevait de nombreuses plaintes des usagers de la route, et n'ayant pas de
personnel sur place, il était impossible de vérifier le
bien-fondé de ces plaintes et de prendre des actions rapides et
efficaces vis-à-vis l'entrepreneur. Donc, la bande naskapie a toujours
accepté d'exécuter les travaux, et les services rendus depuis 6
ans, c'est très satisfaisant. Donc, c'est une qualité de travaux
qui est meilleure que ce qu'ils avaient avant. Ça donne une chance aux
gens locaux, ces gens-là dont vous dites qu'on leur a enlevé un
peu de leur qualité de vie, de travailler et d'aider à cette
richesse collective et à la qualité de vie qui existe au
Québec.
M. Garon: Mais est-ce que... Parce que, tantôt, vous ne
disiez pas la même chose.
M. Middlemiss: Comment ça? M. Garon: Alors...
M. Middlemiss: Comment je ne disais pas la même chose
tantôt! J'ai parlé de l'entente, de la Convention de la Baie
James. C'était de...
M. Garon: Là, il n'y a pas d'entente
fédérale-provinciale pour faire cet entretien d'hiver et
d'été.
M. Middlemiss: Non, il n'y en a pas.
M. Garon: Disons que le gouvernement pourrait y participer ou ne
pas y participer.
M. Middlemiss: II n'y en avait pas non plus avant notre
arrivée, Mme la Présidente. C'étaient des entrepreneurs
qui pouvaient venir d'autres endroits, mais on a jugé à propos de
laisser les gens en place exécuter les travaux. Et nous avons
constaté que, depuis ce temps, Mme la Présidente, les travaux
sont très satisfaisants. On n'est pas obligés de s'occuper de
plaintes, donc on peut oeuvrer à faire des choses qui sont plus
constructives.
M. Garon: C'est quoi le tarif normal pour 1 km dans ces
conditions-là? (12 h 10)
M. Middlemiss: On m'indique, Mme la Présidente, que, pour
l'entretien d'hiver dans ces régions-là, ce serait de 3000 $
à 4000 $ le kilomètre et peut-être de l'ordre,
certainement, de 3000 $ pour l'entretien d'été. Si on se base
juste sur l'entretien d'été que nous donnons aux
municipalités à qui on a transféré le réseau
routier on parlait de 2800 $ du kilomètre pour entretien
d'été selon l'état du réseau donc, on
pourrait dire, grosso modo, 3000 $. Donc, on parle de 7000 $ du
kilomètre pour une période...
M. Garon: Double, là.
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: Ça coûte le double.
M. Middlemiss: Non, regardez, je vous ai dit...
M. Garon: Parce que si on divise par 7 km, ça veut dire
100 000 $.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, j'ai bien
indiqué... Tantôt on m'a indiqué que c'était de 7 km
à 8 km, mais je vais aller aux sources et on va aller chercher la
longueur exacte. Lorsque je vous dis que c'est 3000 $ pour l'entretien
d'été, ça, c'est pour les statistiques, ici, dans la
partie qui... Ce n'est pas nécessairement dans les mêmes
conditions qu'à Schefferville, où se situe la réserve.
M. Garon: Est-ce qu'il y a un protocole d'entente avec le conseil
de bande?
M. Middlemiss: C'est un contrat d'une durée de 5 ans.
M. Garon: Est-ce qu'il y a un protocole d'entente?
M. Middlemiss: Non, non, c'est un contrat.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du contrat?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Est-ce que c'est une route pour véhicules
moteurs ou pour ski-doos l'hiver?
M. Middlemiss: Non, c'est une route pour véhicules. Parce
que si c'était une route pour les ski-doos, bien, on n'enlèverait
pas la neige...
M. Garon: Non, non, c'est...
M. Middlemiss: ...et on n'étendrait pas d'abrasifs ou de
fondants. Ce serait trop difficile sur les moto-neiges s'il n'y avait pas de
neige.
M. Garon: Non, non, mais c'est parce que des fois les gens
demandent de fonctionner selon les traditions ancestrales. C'était pour
savoir un peu si c'était...
M. Middlemiss: Bien, là, à ce moment-là, ils
se promènent à côté, dans la neige. Ha, ha, ha!
M. Garon: Ça, les...
M. Middlemiss: Dans ce temps-là, ils ne se
promènent pas sur la route, ils se promènent dans la neige.
M. Garon: Alors, là, ce n'est pas les traditions
ancestrales à ce moment-ci. Ça va. Est-ce qu'on va avoir une
copie du contrat?
M. Middlemiss: Oui, oui. M. Garon: Correct, merci.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45,
vérifié. L'engagement 46.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 53.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 54.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 56.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de mars 1993 sont vérifiés sous réserve.
Avril
On a le cahier de mai 1993, mais dans mai 1993, il y a les engagements
pris au cours du mois d'avril. Il y a 61 engagements pris au cours du mois
d'avril. Et les engagements qui passent au ministre Elkas: 11, 12, 13, 37, 38,
56. Alors, l'engagement 1 pour le mois d'avril.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2.
M. Garon: De quel cas de litige s'agissait-il à 2?
M. Middlemiss: II y a eu une réclamation de la part de
l'entrepreneur de 76 283,39 $, et on a réglé pour 31 725,52 $.
Ça comprend un mur de soutènement. C'est une réclamation
à la suite de la modification des
plans originaux par le MTQ. C'est l'élimination du palier du mur
pour obtenir une façade dans un même plan. La demande de
l'entrepreneur était de 51 357,39 $. L'offre du ministère
était de 27 839,52 $. Le deuxième, c'est: annulation du bordereau
no 4, aménagement d'espaces verts. Frais généraux non
amortis à la suite de l'annulation du bordereau. On demandait 28 926 $,
on a réglé pour 3886 $, ce qui fait une somme totale de
31725,52$.
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 3.
M. Garon: Les engagements 3, 4, 5, 6, 7, 8,
vérifiés. L'engagement 9. Pourquoi à 9, sur le fauchage le
long des routes des comtés de Bertrand, Chambly, Verchères, on a
pris le plus haut soumissionnaire sur 3 soumissionnaires? À moins que
notre cahier ne soit pas correct, mais on dit qu'il y avait Les Entreprises
Nantel à 19 000 $, Entretien et Gazon Montérégie à
24 000 $, et on a pris Les Pierres Mathieu, La Présentation, à 25
649,19 $.
M. Middlemiss: Ça, les 25 000 $, c'est pour 3 ans. Donc,
nous avons pris essentiellement le plus bas soumissionnaire, qui est Les
Pierres Mathieu.
M. Garon: Pour 3 ans.
M. Middlemiss: Pour 3 ans, oui.
M. Garon: Mais l'autre, à 19 994 $, ça devait
être pour le même nombre d'années?
M. Middlemiss: Non, c'était pour 1 an. Les Entreprises
Nantel, c'était 19 994,63 $, la première année, et l'autre
à 24 000 $, l'autre à 28 000 $.
M. Garon: C'était pour 1 an?
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: Et l'autre est à 25 000 $ pour 3 ans?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Ah bon. C'est parce que c'est mal indiqué dans
notre cahier. De la manière qu'on voit ça, c'a l'air d'être
19 000 $, 24 000 $, 25 000 $ pour la même chose.
M. Middlemiss: C'est parce qu'en réalité...
M. Garon: La soumission pour 1 an, Les Pierres Mathieu, c'est
pour combien?
M. Middlemiss: c'est pour 7749 $, ce qui représentait
à peu près 95 % de l'estimé, tandis que les entreprises
nantel était à 244 %, et entretien et gazon
montérégie était à 297 %.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
9, vérifié. L'engagement 10.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, 11, 12,
13...
M. Garon: C'est M. Elkas.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 14.
M. Garon: 14, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 15.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 17.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 18.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 19.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 20.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 21.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 22.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 23.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 24.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 27.
M. Garon: Contribution accordée pour l'amélioration
de la route Maritime dans la ville de Baie-Comeau. C'est 6 500 000 $. La route
Maritime, c'est sur quelle longueur? Qu'est-ce qu'on veut dire par route
Maritime? C'est la route qui mène au quai ou bien quoi?
M. Middlemiss: Oui. C'est en construction
présentement.
M. Garon: Dans la baie des Anglais?
M. Middlemiss: C'est 3,9 km. Vous avez dit dans la baie des
Anglais?
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Je ne sais pas si c'est la baie des Anglais, mais
certainement que ça descend au port. Je ne le sais pas moi, je ne peux
pas vous le dire. C'est sur le terrain même de la Reynolds, je pense, si
je ne me trompe pas. (12 h 20)
M. Garon: Oui, je sais où. Est-ce que vous payez à
100 %?
M. Middlemiss: À 65 %.
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: On va certainement avoir l'occasion d'ouvrir
ça de façon officielle bientôt.
Là Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
27, vérifié. L'engagement 28.
M. Garon: L'engagement 28: Contribution accordée pour les
travaux de construction d'un pont enjambant la rivière Saint-Maurice,
dans la municipalité de Boucher, comté de Laviolette, 1 800 000
$. C'est la MRC qui fait les travaux. Est-ce que c'est fréquent,
ça?
M. Middlemiss: Non, mais c'est un engagement du sommet.
M. Garon: Vous payez à quel pourcentage?
M. Middlemiss: 36 % par le mtq, 20 % par la mrc, le
fédéral, 2 000 000 $, et le mlcp, 200 000 $.
M. Garon: Ça avait été demandé au
sommet. Quelle est la raison de l'importance de ce pont-là?
«C'est-u» parce que c'est une route de ressource? C'est une route
de... Est-ce qu'il y a beaucoup de monde dans ce coin-là? Est-ce que
c'est parce que ça dessert un territoire forestier? Le
spécialiste de Lotbinière n'a pas l'air à avoir
d'opinion.
M. Middlemiss: Non. Je crois que c'est une route d'accès
aux ressources. Je veux juste vérifier si c'est... Aujourd'hui, il y a
un traversier qui fait la navette, et suite au sommet socio-économique
de la région de Mauricie...
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu une étude
coûts-bénéfices?
M. Middlemiss: Non, je ne le crois pas, Mme la
Présidente.
M. Garon: II y a eu une entente
fédérale-provinciale?
M. Middlemiss: C'est un peu, dans le discours que je tenais
tantôt, de dire qu'il y a des gestes qui sont posés en
région pour le développement régional, et je pense que je
suis cohérent avec mon discours...
M. Garon: Ah oui. Moi, je suis d'accord.
M. Middlemiss: ...contrairement à d'autres qui ne le sont
pas. Lorsque ça fait leur affaire, ils parlent du développement
régional; lorsque ça ne fait pas leur affaire, ils sont contre.
J'ai une certaine cohérence, Mme la Présidente, et je dis qu'il y
a des gestes qu'on pose des fois qui ne sont pas justifiables sur le plan des
coûts-bénéfices. Et donc j'ai dit, pour la route 138, que
c'était pour le développement de cette
région-là.
M. Garon: Vous étiez d'accord. Vous étiez
d'accord.
M. Middlemiss: Je suis pris à l'exécuter. À
refaire le même exercice aujourd'hui, je pense qu'on utiliserait
certainement une étude coûts-bénéfices à
savoir si c'est le
meilleur mode de transport qui est dans les intérêts
supérieurs.
M. Garon: Mais là, vous avez eu à prendre la
décision, ici, pour ce pont-là enjambant la rivière
Saint-Maurice. Avez-vous fait une étude
coûts-bénéfices?
M. Middlemiss: Non. C'est que c'est une demande du milieu,
à un sommet socio-économique. Comme le milieu...
M. Garon: La 138 aussi, c'était une demande du milieu.
M. Middlemiss: Oui, mais pas à un sommet
socio-économique, à un sommet du premier ministre du Canada et du
premier ministre du Québec, un sommet à 2 personnes.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Dans les années du «beau
risque».
M. Garon: Le «beau risque», vous êtes contre
ça, vous?
M. Middlemiss: Bien non. C'est qu'on l'a appelée, cette
époque-là, le «beau risque».
M. Garon: Vous autres, même si le risque est pris, vous
continuez encore.
M. Middlemiss: Eh bien, il me semble que... Une chose que j'ai
apprise, Mme la Présidente, c'est lorsque, comme gouvernement, on
s'engage à faire des choses, on doit les faire, à moins d'une
décision... Si le député de Lévis croit qu'on ne
devrait pas exécuter la promesse de son ancien premier ministre et son
ancien chef...
M. Garon: Non, non, non. Au contraire.
M. Middlemiss: ...il me semble qu'on pourrait certainement
justifier, sur le plan politique, de dire: Ce n'est pas nous autres qui nous
sommes engagés à faire ça, on ne le fait pas. Mais il me
semble que c'est assez important, lorsqu'on fait miroiter à une
population québécoise qu'on va améliorer son sort en
construisant une route, qu'on devrait certainement l'exécuter. Ça
prend un petit peu plus de temps, mais espérons que c'est un placement
qui va rapporter de façon particulière aux gens de la
Basse-Côte-Nord, mais collectivement à toute la population du
Québec, comme lorsqu'on construit des haltes routières dans le
comté de Bonaventure.
M. Garon: Ce n'est pas pareil. Alors, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28,
vérifié. L'engagement 29.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 31.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32.
M. Garon: Bon. Là, on est dans notre pont de 5 000 000 $
à... celui sur la 132, là: Remplacement de garde-fous sur un pont
de béton situé sur la route 132 au-dessus de la rivière
Grande-Cascapédia, à 5 km de l'autre, entre Saint-Jules et
Cascapédia. Les garde-fous étaient finis?
M. Middlemiss: Les travaux sont terminés. M. Garon:
Les garde-fous étaient finis?
M. Middlemiss: Oui. Ça faisait déjà 30 ans
qu'ils étaient là.
M. Garon: Ah bon.
M. Middlemiss: La durée de vie était pas mal finie,
pas mal terminée.
M. Garon: Hein?
M. Middlemiss: Avec les intempéries, les cycles de
mouillage, séchage, gelage et dégelage... C'est un pont qui avait
été construit en 1931.
M. Garon: Le député a une plus longue durée
que les garde-fous.
M. Middlemiss: Oui, oui. Et avec raison. C'est que les gens dans
Bonaventure ont certainement eu du bon jugement de garder leur
député pendant 35 ans, et, en retour, il les a bien servis.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 32?
M. Garon: Vérifié, 32.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 37 et
38, ce sont les engagements de M. Elkas. L'engagement 39.
M. Garon: 39, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40.
M. Garon: 40, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.
M. Garon: Vérifié!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49.
M. Garon: Entre 47 et 49, là, pourquoi on a divisé
le contrat en... Ce n'est pas la même chose ou c'est... C'est la
même firme, le même montant, la même période.
M. Middlemiss: Un, c'est pour des essais sur des
échantillons de sol prélevés par le personnel du
ministère; l'autre, c'est des essais spécialisés sur des
échantillons de granulat.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 53.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 54.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 56,
c'est M. Elkas.
M. Garon: Ah! L'engagement 56, c'est M. Elkas?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui. L'engagement
57.
M. Garon: J'avais justement des questions à l'engagement
56. L'engagement 57: Réclamation de 839 217,37 $ à Mole
Construction. Pourquoi un règlement d'une aussi grosse... La
réclamation était de combien? C'est une grosse
réclamation. Il y a déjà eu de gros dépassements
dans ces endroits-là. (12 h 30)
M. Middlemiss: La réclamation était de 2 697 794 $.
Ça concernait des difficultés et imprévus
rencontrés durant les travaux, et on a réglé pour 839
217,37 $.
M. Garon: Quel genre de difficultés?
M. Middlemiss: C'était un contrat pour le
réaménagement de l'autoroute 20 dans le tronçon compris
entre le boulevard Saint-Jean et Saint-Charles, soit la construction de la
chaussée, revêtement souple d'un pont et murs de
soutènement d'un passage à piétons d'une station de
pompage, d'un système de surveillance, l'éclairage...
M. Garon: Ça, on le sait, mais c'est pourquoi, la
réclamation?
M. Middlemiss: Dans l'exécution des travaux, il y avait
des obstacles dans l'axe de la rue Cartier: voie de déviation
temporaire, on réclamait une somme de 141 525,77 $, on a
recommandé un paiement de 67 686,25 $; préparation à la
surface granulaire, on a demandé 20 598 $ et on n'a rien accordé;
déviation de l'égout sanitaire, on a demandé 100 732,82 $
et nous avons recommandé le même montant; des regards
coulés en place, 5902,24 $, nous avons donné 5902,24 $;
perturbation des travaux d'excavation et de bétonnage, on demandait 219
190 $, nous avons accordé 73 940,39 $; inondations du 4 août et du
16 novembre 1989, on réclamait une somme de 50 402,49 $, on a
payé 17 460,85 $; changement apporté au mélange
bitumineux, on demandait 42 280 $ et nous n'avons rien accordé; travaux
additionnels réalisés en hiver, perte de productivité, on
nous demandait 168 888,66 $, nous avons accordé 92 165,37 $;
grève des camionneurs artisans, on nous a demandé 105 940,67 $,
nous n'avons rien accordé; chaussée zone C et piste cyclable,
matériaux non payés, on réclamait 87 569,05 $ et nous
avons accordé 33 600,85 $; mise en place du talus, on réclamait
12 337,20 $, nous avons accordé 12 039,45 $.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du
règlement de la réclamation?
M. Middlemiss: Oui, on pourra vous donner une copie de
cette...
M. Garon: Ça marche. M. Middlemiss: Bon, O.K.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 57,
vérifié.
M. Garon: Sous réserve de copie du règlement de
réclamation.
M. Middlemiss: Comment? Mme la Présidente, ne me dites pas
que le député de Lévis doute de ma parole. C'est
enregistré.
M. Garon: Non, bien non, mais c'est parce que...
M. Middlemiss: Je lui ai dit tantôt, lorsque je m'engage,
et même si d'autres s'engagent pour moi, je tente de livrer.
M. Garon: C'est parce qu'ils prennent note. M. Middlemiss:
O.K.
M. Garon: C'est parce que la secrétaire de la commission
prend note.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ceci
étant dit, la commission suspend ses travaux jusqu'à 14
heures.
(Suspension de la séance à 12 h 34)
(Reprise à 14 h 10)
La Présidente (Mme Bélanger): À l'ordre,
s'il vous plaît!
La commission de l'aménagement et des équipements
débute ses travaux. Le mandat de la commission, c'est de poursuivre la
vérification des engagements financiers du ministère des
Transports, secteur voirie, à partir de l'engagement 18 de la liste de
janvier 1993 et des engagements dont la vérification a été
suspendue.
Au moment de la suspension des travaux, avant le lunch, nous
étions à l'engagement 58.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 58,
vérifié. l'engagement 59.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 60.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements dans la liste d'avril sont terminés.
Mai
Nous continuons dans la liste de mai.
M. Garon: On n'est pas dans avril, là. Ah! oui. Vous avez
raison.
La Présidente (Mme Bélanger): II y a 101
engagements.
M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
1.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 3.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 4.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 5.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6.
M. Garon: Attendez un peu. 5. L'Équipe. La
Présidente (Mme Bélanger): L'Équipe.
M. Garon: On avait un contrat l'autre jour. Comment ça se
fait que c'est dans la même année? 33 000 $, puis là, c'est
40 000 $.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce n'est pas dans la
même année. C'est dans l'année 1992, l'autre.
M. Middlemiss: L'autre, c'était au mois de
décembre.
La Présidente (Mme Bélanger): Au mois de
décembre 1992.
M. Garon: On voit qu'ils jouent au golf plus que jamais. On vient
de voir le dernier numéro, là. Il parle de 2 tournois.
M. Middlemiss: Ah! Est-ce qu'on veut parler du golf?
«C'est-u» le temps, là, d'en parler? Il semble qu'on
pourrait peut-être mettre le dossier en ordre au lieu de faire des
insinuations. On pourrait vous faire un rapport sur ça. Est-ce que c'est
le temps de le faire, Mme la Présidente? Mme la Présidente,
est-ce que c'est le temps de mettre les choses au clair, là?
M. Garon: Envoyez donc!
M. Middlemiss: Y «a-tu» quelqu'un qui est ici pour
faire le reportage?
La Présidente (Mme Bélanger): Le tournoi de golf,
M. le ministre, c'était en juin et on est en mai.
M. Middlemiss: Est-ce qu'il y a quelqu'un ici qui va faire le
reportage?
M. Garon: Dites-le donc.
M. Middlemiss: Je regardais pour voir s'il y avait quelqu'un ici
pour faire le reportage.
M. Garon: Tous les journalistes écoutent sur leur
perroquet, là.
M. Middlemiss: Oui. Des fois, ils sont ici présents.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, si on veut parler du
golf...
M. Garon: Fournissez-vous les bâtons?
M. Middlemiss: Oui. Le tournoi de golf a été
organisé par le district de Métabetchouan. Pour ce faire, un
comité temporaire de 5 personnes a été formé, soit
1 technicien en administration, 3 techniciens en travaux publics, 1 responsable
de l'administration. Il a été dissous après le tournoi. Il
s'agissait d'un tournoi du style participation où il a été
convenu qu'aucune sollicitation ne serait faite et aucun prix ou trophée
ne serait remis.
Les revenus provenant des contributions des participants n'ont servi
qu'à défrayer le coût de location du terrain et le souper,
comme en fait foi l'état des résultats joint en annexe 1. La
participation au tournoi a été la suivante: souper et golf, 85
personnes à 50 $, 4250 $; golf, 5 personnes à 30 $, 150 $;
souper,
15 personnes à 20 $, 300 $, pour une somme de 4700 $. Des 90
joueurs, 56 étaient des employés du ministère. Les
coûts d'inscription ont été défrayés par les
participants et tous étaient soit en vacances, en compensation de temps
ou en crédit horaire, en conformité avec les directives
émises par le sous-ministre, le 16 juin 1992, que nous avons à
l'annexe 2.
Aucun frais de déplacement n'a été
réclamé pour cette activité, toujours en accord avec la
directive.
Mme la Présidente, il me semble que, surtout pour l'année
1993, si on se souvient bien, on vient de vivre, au ministère des
Transports, un transfert d'une partie de notre réseau routier, une
réorganisation administrative et régionale et c'était le
temps propice pour le sous-ministre adjoint, responsable de la région
est du Québec, d'aller voir les gens qui étaient tous
préoccupés par cette nouvelle réorganisation et ces
changements. Donc, Mme la Présidente, je suis bien heureux de
déposer pour la commission ce rapport sur le supposé grand
scandale du député de Lévis, parce qu'on a eu un tournoi
de golf dans la région 02.
Mme la Présidente, est-ce que vous m'avez compris?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, M. le
ministre.
Une voix: Répétez donc!
La Présidente (Mme Bélanger): II est prêt
à déposer le compte rendu du tournoi de golf des fonctionnaires
du ministère.
M. Garon: Avez-vous parlé du sous-ministre?
M. Middlemiss: Oui, oui. J'ai dit que le sous-ministre. ..
Document déposé
La Présidente (Mme Bélanger): J'accepte le
dépôt de votre document, M. le ministre.
M. Middlemiss: Oui. C'est que c'est surtout le sous-ministre qui
a été identifié comme étant la personne qui
était là. Ça fait partie de ses responsabilités,
Mme la Présidente, comme je l'ai indiqué tantôt, surtout en
1993, au mois de juin 1993, après la réorganisation
administrative et régionale qu'on vient de vivre. c'est certain que les
employés en région, et, en particulier, cette fois-ci,
c'était la région 02... c'était une façon de se
rencontrer en dehors des heures de travail, dans une atmosphère
différente, et ça leur a certainement donné la chance
d'échanger sur les changements qui s'en venaient, de les
réassurer.
M. Garon: Le sous-ministre était-il en congé ou
s'il était...
M. Middlemiss: Oui, le sous-ministre était en
congé.
M. Garon: Puis, il est allé à ses frais à
Chicoutimi?
M. Middlemiss: On m'indique que, dans le cas du sous-ministre, il
a fort probablement réclamé le millage, c'est tout.
M. Garon: Est-ce qu'on peut savoir...
M. Middlemiss: Une seconde! Une seconde. C'est qu'il était
aussi dans la région. Il est parti d'ici pour la région et
ça, je pourrais vous les donner, les détails. Je ne l'ai pas
à... Ça, c'est seulement un échange verbal que j'ai eu. On
m'avait indiqué que le congé, oui, il avait été
appliqué pour un congé, mais qu'on avait compensé parce
que le Québec, dans la région 02... Ça faisait, entre
autres, partie de ses responsabilités. Donc, pour cette
raison-là, on a jugé à propos de couper la poire en deux
et de payer son coût de déplacement.
M. Garon: Le coût de déplacement?
M. Middlemiss: Le kilométrage pour aller là-bas et
revenir.
M. Garon: Sans coucher, sans repas.
M. Middlemiss: C'est ça, oui. C'est juste le
kilométrage. Vos sources d'information n'ont peut-être pas
été exactes.
M. Garon: Non. J'ai marqué que la source d'information
c'était L'Équipe.
M. Middlemiss: Non, non. Sur les dépenses là. Je ne
pense pas qu'on parle de ça.
M. Garon: Non, non. J'ai posé des questions. M.
Middlemiss: D'accord. M. Garon: Je n'ai pas...
M. Middlemiss: II y a certainement quelqu'un qui vous donne
d'autres renseignements.
M. Garon: Non, non.
M. Middlemiss: Oui, oui, oui, oui. Qu'on ait identifié
spécifiquement...
M. Garon: C'était marqué dans le journal.
M. Middlemiss: ...et c'est tellement clair, hein? Je sais
pourquoi. Je sais pourquoi.
M. Garon: C'était marqué dans le journal.
M. Middlemiss: Ah! C'était marqué dans le
journal?
M. Garon: Bien oui.
M. Middlemiss: Qu'il n'était pas en congé puis
qu'on a payé son millage?
M. Garon: Non, non, qu'il était là.
M. Middlemiss: Bien oui. On savait qu'il était là.
Mais la question que vous venez de me poser, ça là, ça a
été suscité parce qu'il y a quelqu'un qui vous a dit en
quelque part que le sous-ministre n'était pas en congé, lui. Et
je sais pourquoi vous dites ça. Je sais pourquoi, puis il y a quelqu'un
qui vous a mal informé.
M. Garon: Non.
M. Middlemiss: Oui. Il y a quelqu'un qui vous a mal
informé.
M. Garon: Non. J'ai posé la question pour tout le monde,
incluant le sous-ministre.
M. Middlemiss: Non, non, non. Surtout le sous-ministre. C'est
surtout lui. Vous l'avez visé. Donc, il y a quelqu'un...
M. Garon: Non.
M. Middlemiss: ...à l'interne qui vous donne des tuyaux.
Vérifiez vos tuyaux.
M. Garon: Non, non. C'est le seul qui était
mentionné comme de Québec dans l'article. D'ailleurs, vous avez
le dernier numéro de septembre 1993 de L'Équipe, volume
23, numéro 7. On parle de 2 autres tournois de golf.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: On parle du tournoi de golf de Drummondville.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Pardon. Attendez un peu. «C'est-u»
Drummondville?
M. Middlemiss: Bien oui. Les tournois de golf, Mme la
Présidente...
M. Garon: On parle du tournoi de golf en Es-trie, à
Sherbrooke.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Le 17 mai dernier.
M. Middlemiss: Ça fait partie des activités.
M. Garon: C'était un lundi.
M. Middlemiss: Oui. Ça fait partie des activités
qu'organisent certains districts ou certaines régions. La directive du
sous-ministre, je vous l'ai transmise, en date de 1992. Et je pense que la
preuve, on l'a faite ce matin, Mme la Présidente. Lorsqu'on voit les
réclamations des fois d'un demi-million et on règle ça
pour 100 000 $, ce n'est certainement pas parce qu'on a joué au golf
qu'on devient plus généreux avec...
M. Garon: J'en ai un autre. On parle ici d'un autre tournoi de
golf là.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: La direction territoriale de Château-guay.
M. Middlemiss: II y en a dans toutes les directions
territoriales.
M. Garon: C'était le 23 juin au Club de golf Pont-Rouge.
C'était le deuxième tournoi de golf de la Direction de la
programmation. Puis là, bien, on conte tout ça, puis on mentionne
beaucoup de noms de gens qui étaient là. Non, non, pardon. Ce
n'est pas de la direction Châteauguay, c'est la Direction de la
programmation du ministère...
M. Middlemiss: Oui, oui. Oui, oui.
M. Garon: ...le 23 juin, un mercredi, qui faisait son tournoi de
golf à Pont-Rouge. (14 h 20)
M. Middlemiss: C'étaient tous des gens du
ministère, sauf l'épouse du directeur de la programmation...
l'ex-directeur de la programmation.
M. Garon: Est-ce que tous les employés étaient en
congé cette journée-là aussi, le mercredi 23 juin? En
vacances?
M. Middlemiss: L'ex-directeur de la programmation est à
mon extrême gauche.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Lui, il a même pris son permis d'absence et
il a oublié de récupérer sa demi-journée où
il avait travaillé.
M. Garon: Les activités de golf...
M. Middlemiss: II semble, Mme la Présidente...
M. Garon: Je suppose qu'ils veulent se familiariser avec les
trous.
M. Middlemiss: Ah! C'est comme d'autres qui aiment ça se
familiariser lorsqu'ils vont à la pêche.
M. Garon: Pardon?
M. Middlemiss: II y en a qui aiment ça se familiariser
lorsqu'ils vont à la pêche. Chacun son métier puis les
vaches vont être bien gardées.
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement 5
est vérifié?
M. Garon: L'engagement 5, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6.
M. Garon: L'engagement 6, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7.
M. Garon: L'engagement 7, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 8.
M. Garon: L'engagement 8, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 9.
M. Garon: L'engagement 9, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10.
M. Garon: C'est quoi, ça? L'engagement 9,
vérifié. L'engagement 10, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 11.
M. Garon: L'engagement 11, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 12.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 13.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 14.
M. Garon: Ce qui est frappant, c'est à 13. C'est que
tantôt vous parliez que ça coûtait 3000 $ pour le
déneigement dans le Grand-Nord. On remarque, dans les territoires
très habités comme Lotbinière, que ça coûte
le même prix. On se serait attendu que ça coûte moins cher
dans un endroit où il y avait plus de compétition.
M. Middlemiss: Ça, c'est la municipalité.
M. Garon: C'est parce que vous donnez le même montant dans
une municipalité dans un territoire très habité que dans
un territoire qui est peu habité, comme Schefferville ou des
réserves indiennes... des réserves autochtones.
M. Middlemiss: Oui. L'autre, c'était 4800 $ du
kilomètre pour l'hiver. La longueur à Schefferville, je peux vous
la donner immédiatement. C'est de 10,2 km.
M. Garon: 10,2? M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Puis, pour l'entretien d'hiver et l'entretien
d'été? Il y avait les 2.
M. Middlemiss: L'entretien d'hiver, c'est 4800 $ du
kilomètre à Schefferville.
M. Garon: Puis l'entretien d'été? M. Middlemiss:
6000 $. M. Garon: Du kilomètre?
M. Middlemiss: Oui. Ça revient à peu près
à 100 000$... 117 000$.
M. Garon: Sur 5 ans.
M. Middlemiss: Non, 117 000 $ par année.
M. Garon: Pendant 5 ans.
M. Middlemiss: Le contrat est pendant 5 ans.
M. Garon: II est indexé.
M. Middlemiss: II doit être indexé. Oui.
M. Garon: Ça marche. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 13,
vérifié. L'engagement 14.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 15.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 17.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 18.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 19.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 20.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 21.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 22.
M. Garon: Vous faites rechaper des pneus dans la région de
l'Outaouais? On voit que vous faites rechaper des pneus.
M. Middlemiss: Où on fait ça?
M. Garon: Non, non. Vous faites rechaper des pneus, au
ministère.
M. Middlemiss: C'est ça, oui.
M. Garon: Considérez-vous ça suffisamment
sécuritaire pour le genre d'utilisation que vous faites?
M. Middlemiss: Ce n'est pas tous les véhicules. C'est
surtout les camionnettes et ainsi de suite. C'est une politique que nous
croyons économique. Ça fait 4 ou 5 ans qu'on fait ça.
Ça nous coûte moins cher que d'acheter des pneus neufs.
M. Garon: Mais est-ce que, sur le plan de la
sécurité, votre ministère considère que les pneus
rechapés sont aussi sécuritaires que des pneus non
rechapés?
M. Middlemiss: Oui. Et c'est pour ça que je vous ai
indiqué que ce n'est pas pour tous les genres de camions. Il y a des
personnes peut-être qui sont dans l'entreprise privée qui sont
aussi préoccupées de la sécurité, qui peuvent vous
dire qu'elles le font. Il me semble que...
M. Garon: Non, non. Je vous demande tout simplement... Je ne
présume pas de la réponse là.
M. Middlemiss: Non, non, non.
M. Garon: Je voudrais simplement savoir...
M. Middlemiss: C'est que j'essaie d'élargir un peu plus
l'expertise. C'est qu'on n'est pas les seuls au ministère des Transports
à faire des choses de cette façon-là. Il y a certainement
l'entreprise privée qui, elle aussi, est consciente des coûts et
de la sécurité. Et, si ces gens-là font la même
chose, il me semble que c'est la sécurité chez nous qui
prime.
M. Garon: Mais, selon l'analyse de la sécurité de
votre ministère, ceux qui sont chargés de la
sécurité, les pneus rechapés sont aussi
sécuritaires que des pneus neufs.
M. Middlemiss: Oui. Sans ça, on ne ferait pas de rechapage
et on a des rapports qui l'indiquent.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 22? L'engagement 23.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
24, c'est du ministre Elkas. L'aéroport.
M. Garon: Ah! 24, c'est...
M. Middlemiss: L'aéroport.
M. Garon: Attendez un peu.
M. Middlemiss: C'est aux systèmes de transport.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25.
M. Garon: L'engagement 25, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26.
M. Garon: Vérifié. C'est fait par la ville,
ici.
contribution à quel pourcentage?
M. Middlemiss: 68 %.
M. Garon: ça va. vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26,
vérifié. L'engagement 27.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 31.
M. Middlemiss: Transféré aux systèmes de
transport. 31 est transféré aux systèmes de transport.
M. Garon: L'engagement 31, c'est M. Elkas.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
L'engagement 32. Ça va pour...
M. Garon: L'engagement 32, vérifié.
M. Middlemiss: C'est 100 %, celui-là.
M. Garon: Oui?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Je m'en suis douté.
M. Middlemiss: oui. 100 %, celui-là.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33.
M. Garon: C'est parce que c'est le chemin principal.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 33?
M. Garon: Finalement, vous avez...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est l'engagement
32, là?
M. Garon: ...décidé de reprendre le chemin de
Sainte-Agathe sous votre charge.
M. Middlemiss: Quel engagement, celui-là?
M. Garon: Ce n'est pas un engagement, mais je vois ici que les
chemins, vous les avez transférés aux municipalités. J'ai
remarqué que dans Lotbinière, finalement, vous avez
décidé de reprendre le bon sens...
M. Middlemiss: Oui, oui. Regardez...
M. Garon: ...de reprendre la route de Sainte-Agathe.
M. Middlemiss: Comme on a fait dans l'Outaouais, la route 148, la
seule route qui relie Hull à Aylmer, durant les années...
M. Garon: La route 271
M. Middlemiss: Pardon? (14 h 30)
M. Garon: La route 271.
M. Middlemiss: O.K. Moi, je veux vous donner un autre exemple que
la route 148, dans les années quatre-vingt, avait été
transférée à la responsabilité de la ville
d'Aylmer. C'était la seule route provinciale. C'est la ville qui
était prise à faire l'entretien. On a rétabli, nous
autres, avec le transfert, que c'est maintenant le ministère des
Transports qui est responsable de l'entretien de cette route, été
et hiver, jusqu'au moment où on aura reconstruit l'axe
McConnell-Laramée et, à ce moment-là, on aura un axe
provincial. Dans le passé, la ville d'Aylmer payait pour une route
provinciale. Je n'ai jamais vu ça à d'autres places dans le
Québec. Et c'est vous autres qui avez fait ça.
M. Garon: Ah! Vérifié.
M. Camden: Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lotbinière.
M. Camden: Pendant qu'on est aux nouvelles concernant la route
271. Concernant sans doute l'information qui a été transmise du
niveau local vers ici, le centre d'information, on doit mentionner aussi qu'il
y a une somme de 203 000 $ dans le budget de compensation du ministère
pour l'entretien qui a été transférée, transmise
à la municipalité de Sainte-Agathe, ce qui est une somme
considérable et substantielle pour les 5 prochaines années, et
qui permet non seulement d'assumer
strictement les frais d'entretien, mais qui contribue par le fait
même, aussi, à donner au moins la moitié de la somme qui
servira à l'amélioration de routes à Sainte-Agathe. Je
présume que cette information a dû être transmise aussi ou,
sinon, on est sélectif dans la transmission des informations.
M. Garon: Au contraire. Je pense qu'on a contribué
à faire en sorte que le ministère répare ses erreurs.
Quand... quelle est la meilleure façon de procéder...
M. Camden: C'est-à-dire qu'il aurait fallu tendre
l'oreille...
M. Garon: ...et on remarque que ça a donné les
succès espérés.
M. Camden: ...pour voir si le tam-tam transmettait tout le
message.
M. Garon: Ah! Les messages sont toujours complets.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32,
vérifié et terminé?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 37.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38...
l'engagement 39, c'est-à-dire.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 53.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 54.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 56.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 57.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 58.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 59.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 60.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 63.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 64.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 65.
M. Garon: Attendez un peu là. L'engagement 64... Bon,
l'engagement 65, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66.
M. Garon: L'engagement 65, ça va être bon. C'est une
route qui mène au lac Témiscouata. Ça va encourager le
tourisme.
M. Middlemiss: Vous connaissez ça, cette
région-là, vous.
M. Garon: Oui. Il est supposé y avoir un monstre
dans le lac.
M. Middlemiss: Ah!
M. Garon: Les gens ne l'ont pas trouvé, mais il y a des
gens qui vont voir, surtout des journées où il y a une
bruine.
M. Middlemiss: Tant mieux si ça va créer de
l'activité économique.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 65?
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66.
M. Garon: Bien... Oui, c'est ça, 65.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 68.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 69.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 70.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 71.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 72.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 73.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 74.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 75.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 76.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 77.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 78.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 79.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 80.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 81.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 82.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 83.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 84.
M. Garon: L'engagement 84, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 85.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 86.
M. Garon: À l'engagement 86, quel est le pourcentage de
contribution?
M. Middlemiss: 50 %.
M. Garon: 50 %-50 %?
M. Middlemiss: C'est ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Un instant. M. le député de...
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Duplessis.
M. Perron: Mme la Présidente, comme cette contribution
gouvernementale s'adresse à la municipalité d'Acton Vale ville,
est-ce que c'est une ville de plus de 10 000 habitants ou moins?
(Consultation)
M. Middlemiss: Je n'ai pas la réponse. On peut
vérifier, à savoir si c'est le cas.
M. Perron: En même temps, Mme la Présidente, est-ce
que ce montant de 100 000 $ octroyé à la municipalité
d'Acton Vale ville se rapporte au programme d'amélioration du
réseau routier municipal?
M. Middlemiss: Le ministère est impliqué dans les
travaux d'égout pluvial, les bordures, l'élargissement des
fondations, le revêtement souple de la chaussée dans l'emprise
actuelle pour les besoins des présents travaux. La municipalité,
elle, a payé tous les ouvrages nécessaires à
l'installation d'un égout sanitaire, aqueduc et autres travaux
municipaux.
M. Perron: Mme la Présidente, la question que je pose
maintenant: Est-ce que ces 100 000 $ ont été pris à
même le programme d'amélioration du réseau routier
municipal?
M. Middlemiss: Non, vu que c'est une route à l'entretien
du ministère, c'est pour ça que nous avons participé, pour
la partie de la route, tandis que les infrastructures municipales ont
été payées par la municipalité. Donc, c'est une
route à notre entretien. Contrairement à d'autres protocoles
d'entente qu'on vient de passer, qui étaient sur les 35 000 000 $,
où les municipalités... il y en a qui ont pu mettre des sommes
aussi pour faire les travaux, l'an passé. Mais, sur le réseau
municipal qu'on a transféré, celui-là, c'est non. La
population, c'est 4530.
M. Perron: Mais il y a une partie du réseau qui appartient
à la municipalité, et il y a une partie qui vous appartient?
M. Middlemiss: Oui. Les travaux ont été faits sur
le réseau à la responsabilité du ministère.
M. Perron: Qu'est-ce que ça veut dire que vous avez
demandé à la municipalité de s'impliquer
financièrement?
M. Middlemiss: C'est que, pour les travaux d'é-gouts
domestiques, égouts sanitaires, aqueducs, tous les ouvrages
nécessaires à l'installation d'un égout sanitaire,
d'aqueduc et autres travaux municipaux.
M. Perron: O.K. Ça va.
M. Middlemiss: Nous autres, on a fait les bordures,
l'égout pluvial les bordures, il a dû y en avoir, et on les
a remplacées l'élargissement des fondations, le
revêtement souple et la route. Donc, on s'est occupé... Et
l'égout pluvial, parce qu'on en a besoin pour l'égouttement de
nos routes aussi. C'est assez standard que, dans les protocoles d'entente, sur
notre réseau, lorsque les municipalités font des travaux
d'infrastructure, que ce soit dans le programme PAIRA ou dans le Programme
d'assainissement des eaux, on paie notre quote-part qui touche l'égout
pluvial, les bordures, les trottoirs, s'il y en avait, et les fondations.
M. Perron: Merci, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 86? L'engagement 87.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 88.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89. (14
h 40)
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 90.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 91.
M. Garon: L'engagement 91. Règlement d'une
réclamation sur le contrat 6365-89-0977 concernant la réfection
d'un tronçon de l'autoroute 20, comprenant les travaux de
réparation de dalles de surface de béton, glissières
rigides, etc., par La Compagnie de pavage d'asphalte Beaver, 449 578 $. La
réclamation était à quel effet?
La Présidente (Mme Bélanger): M. le ministre. M.
Middlemiss: Oui.
M. Garon: C'est toujours eux autres qui réclament,
hein!
M. Middlemiss: La réclamation est constituée de 4
parties principales. La première concerne les travaux de l'entrepreneur
général. Celui-ci réclame une compensation de 1 585 137,72
$ plus intérêts pour divers travaux supplémentaires
imprévus au contrat original. On a évalué que
l'entrepreneur a subi un préjudice en ce qui concerne la méthode
de mûrissement du béton des dalles de chaussée
imposée par le ministère, le fini des surfaces de béton,
les massifs d'ancrage des structures de supersignalisation, le coffrage des
glissières sur la partie moulée, l'agrandissement des
pièces de dalles de béton à réparer, l'utilisation
d'ancrages à béton plus coûteux que ceux demandés au
contrat, la réalisation de plans de phasage de feux de circulation, la
réalisation d'un joint non prévu dans les glissières, la
démolition de béton pour l'ajustement des têtes de murs, de
même que pour l'application d'une couche supplémentaire
d'imperméabilisant à béton.
Suite à l'importante augmentation de réparations de dalles
de chaussée, l'entrepreneur a été contraint de travailler
le samedi et de nuit, et ce, pour respecter son échéancier. Un
dédommagement est recommandé par le service des
réclamations pour ces inconvénients ainsi que pour l'exigence
d'utiliser des camionneurs artisans pour des travaux pour lesquels cette
obligation n'était pas requise contractuellement. Le montant total
proposé pour cette première partie est de 336 311,80 $.
La deuxième partie traite des demandes du sous-traitant E120-240.
L'entrepreneur général réclame à cet effet 336
365,32 $. L'analyse a permis de déterminer que la modification des
massifs d'ancrage des structures de supersignalisation a entraîné
des frais supplémentaires imprévus à l'entrepreneur. De
même, un imbroglio concernant la conformité contractuelle des
structures de supersignalisation a nécessité des frais de
signalisation temporaire, d'inspection et de retouches, qu'on considère
non imputables à l'entrepreneur. Une compensation a également
été prévue pour les travaux d'alimentation
électrique à la 1ère avenue. Le montant total
recommandé par le service des réclamations est de 109 623,34 $
pour cette partie.
La troisième section porte sur des frais de réalisation
des tests de... retenus par le ministère que le servies des
réclamations recommande de rembourser, soit 3642,92 $.
La quatrième réclamation, c'est un crédit de 32 000
$ qui touche la retenue effectuée pour non-conformité des
glissières de sécurité. Cette réclamation est
refusée parce que reçue passé le délai prévu
de l'article 9-10 du cahier des charges.
C'est ça, Mme la Présidente.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du règlement
de la réclamation?
M. Middlemiss: Oui, pas de problème.
M. Garon: O.K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
91, vérifié, sous réserve. L'engagement 92.
M. Garon: Une autre réclamation, un règlement de
réclamation de La Compagnie de pavage d'asphalte Beaver, 218 209,62 $.
Alors...
M. Perron: Tommy D'Errico.
M. Garon: Ils réclament souvent, hein!
M. Perron: C'est un de vos financiers
préférés.
M. Middlemiss: Mme la Présidente...
La Présidente (Mme Bélanger): Ex.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, s'il y a des membres de
la commission qui veulent faire un débat sur le financement des partis
politiques...
Une voix: Eux autres, oui, mais pas vous.
M. Middlemiss: ...il me semble que ce n'est pas la commission
pour le faire.
M. Garon: Non, non. Moi, j'ai demandé c'était quoi
la...
M. Middlemiss: Non, non. C'est comme tout contrat, qu'importe
l'entrepreneur. Je l'ai indiqué ce matin, lorsqu'on donne des contrats
et surtout lorsqu'on travaille dans du vieux, qu'on fait dans du vieux comme on
l'a fait sur l'autoroute 20 ou sur le boulevard Métropolitain, on ne
peut pas, malheureusement, établir les quantités exactes, et
c'est seulement dans l'exécution des travaux qu'on détermine
exactement les besoins. Je vais me répéter encore, je vais
répéter au député de Lévis, comme j'ai
déjà dit dans le passé: Lorsqu'on découvre, durant
les travaux, que ça va prendre plus de béton ou plus d'acier que
prévu, c'est assez difficile de ne pas mettre le béton et l'acier
nécessaires et de croire qu'on peut faire les travaux. Et c'est
ça qui arrive. Mais tout entrepreneur a le droit de faire des
réclamations.
M. Garon: Oui, oui.
M. Middlemiss: Et c'est à nous autres... Et je l'ai
souligné ce matin, qu'importe, Mme la Présidente, que les gens du
ministère aillent jouer au golf... Lorsque ça vient le temps des
réclamations, on juge à propos ce qui est justifiable et
seulement ce qui est justifiable qui est payable.
M. Garon: Non, c'est parce que, quand il s'agit de la compagnie
Beaver, on a l'impression que, quand ce n'est pas une réclamation, c'est
un supplément.
M. Middlemiss: Ah! bien, ça, c'est votre... J'aimerais
bien que vous nous donniez les statistiques à cet effet-là.
M. Garon: Ah! on va en faire.
M. Middlemiss: D'accord. Envoyez fort! Ça, vous êtes
libre de le faire. Ne me dites pas que vous allez réussir à vous
monter un dossier.
M. Garon: Bien, dans ce cas-ci, il s'agit de... D'abord, est-ce
qu'on peut avoir une copie du règlement de la réclamation?
M. Middlemiss: Oui, oui, oui.
M. Garon: Puis ça portait sur quoi dans ce cas-ci? C'est
parce qu'on dit: travaux de réfection de la chaussée,
enrobé bitumineux, éclairage, signalisation. Ce
n'est pas des domaines où il y a beaucoup d'imprévus,
habituellement, ça. Les variations de quantité là-dedans,
dans le béton...
M. Middlemiss: Regardez. La réclamation...
M. Garon: ...enrobé bitumineux, réfection de la
chaussée, éclairage... On n'est pas dans les viaducs, là.
C'est un tronçon de l'autoroute entre le viaduc et
Péchangeur.
M. Middlemiss: Mme la Présidente... O.K. Regardez
on va le faire en détail la demande était pour 1 350
277,78 $, et on a réglé pour 203 058,91 $. Changements et
modifications majeures. Coffrage de la glissière médiane:
réclamation, 23 000 $; on s'est entendus pour 9063 $.
M. Garon: II n'était pas prévu, le coffrage de la
glissière? Ce n'est pas quand même le dixième degré
d'abstraction, ça, le coffrage d'une glissière. Ce n'était
pas prévu au contrat?
M. Middlemiss: Oui, c'était prévu. M. Garon:
Le coffre est plus fort.
M. Middlemiss: Elle était prévue moulée,
mais elle a été coffrée. C'est des changements qu'il y a
eu durant l'exécution des travaux. Donc, il y a eu des
réclamations. Fini général des surfaces de béton:
on a réclamé 31 624 $; on a accordé rien.
Béton-ciment, 30 MPA: ils ont réclamé 20 000 $; on n'a
rien accordé. Modification des profils de têtes de murs: on a
demandé 92 144$; on a accordé 1134,47$. Des travaux non
prévus au contrat: coffrage sous les glissières, sur le mur, on
demandait 104 827 $; on a accordé 36 090 $. Ancrage de 12 mm: on
réclamait 19 018 $; on a accordé 5595 $. Prolongement du joint du
mur: on réclamait 19 602$...
M. Garon: Quelle était la firme qui avait fait les plans
et devis là-dedans?
M. Middlemiss: C'est le ministère.
M. Garon: Puis quelle était la firme qui surveillait?
M. Middlemiss: C'est J.G. Brunette et associés.
M. Garon: Vous avez dit que c'est le ministère qui a fait
les plans. Quel ingénieur?
M. Middlemiss: C'est le service des projets. Si on tient à
avoir le nom de la personne spécifiquement, on peut aller le
chercher.
M. Garon: J'aimerais ça.
M. Middlemiss: Vous aimeriez avoir ça? D'accord.
M. Garon: Celui qui a autorisé les changements, c'est le
même ou un autre?
M. Middlemiss: C'est fort probablement un autre. Ce serait celui
sur le chantier qui aurait autorisé les changements, mais
peut-être de concert avec la personne qui avait fait la conception,
après consultation. En tout cas, c'est toutes sortes de demandes, comme
vous voyez; sur 1 350 000 $ de réclamations, on a payé 203 000
$.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 92,
vérifié...
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du
règlement?
M. Middlemiss: Oui. M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 93.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 94.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 95.
M. Garon: Vérifié. (14 h 50)
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 96.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, j'aimerais juste
souligner...
M. Garon: Vérifié.
M. Middlemiss: ...j'ai souligné pour le 93, hein...
M. Garon: Quoi?
M. Middlemiss: Je ne sais pas si on a vu ça. On n'a pas
indiqué que, dans ce contrat-là, c'était Beaver qui
était le plus bas et que, puisque sa soumission était
irrégulière, elle a été reclassée au
troisième rang suite à la correction de l'article 13 du bordereau
230.
Une voix: C'est bon à signaler.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 96,
vérifié. L'engagement 97.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 98.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 99.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 100.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 101.
M. Garon: À l'engagement 101, je vois qu'on achète
surtout de Les Pétroles Irving. Irving ne produit pas au Québec.
Pourquoi on prend surtout Irving? On voit que c'est Les Pétroles Irving,
Les Pétroles Irving, alors qu'Irving... Ça donne quoi,
là?
M. Middlemiss: On m'indique que c'est des commandes ouvertes,
négociées par le ministère des Approvisionnements et
Services, et on prend toujours le prix le plus bas.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Middlemiss: On accepte la soumission la plus basse et c'est
négocié à tous les mois. On a Les Produits Calcaire
Bedford. Il y a Esso...
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, mai,
vérifié.
Juin
Dans le cahier de juillet 1993, il y a 200 engagements pris par ce
ministère au cours du mois de juin 1993. Alors, l'engagement 1.
M. Garon: Est-ce qu'il y en a un qui est à
M. Elkas?
M. Middlemiss: Dans ça? Non, pas dans celui-là.
Ça, c'est juin. Pour nous autres, c'est juin. Il n'y en a pas dans
celui-là.
M. Garon: Non?
M. Middlemiss: Non. Il y en a dans le mois de juillet, mais pas
dans juin.
La Présidente (Mme Bélanger): Dans le mois de
juin... juillet, il y a 25.
M. Middlemiss: Oui, mais ça, c'est juin, là.
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, mais, dans le
mois de juillet, il y a 25, l'engagement 25.
M. Middlemiss: Oui, c'est ça. J'indiquais qu'il y en a un
dans juillet. Il n'y en a pas dans juin.
M. Garon: II n'y en a pas beaucoup d'engagements, M. Elkas.
La Présidente (Mme Bélanger): Pardon?
M. Garon: M. Elkas, il n'y en a pas beaucoup. La principale
tâche, c'est de vous surveiller...
La Présidente (Mme Bélanger): Là, c'est dans
le cahier de juillet. Mais, là, on vérifie les engagements de
juin.
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: La principale tâche, c'est de surveiller le
ministre délégué.
M. Middlemiss: Qui ça?
M. Garon: Le ministre en titre.
M. Middlemiss: Qui ça? Oui? Ça ne fait pas partie
de sa description de tâches. Je m'occupe de ces tâches-là
moi-même.
M. Garon: C'est parce qu'il n'y a pas beaucoup d'engagements,
hein.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1.
M. Garon: Vérifié.
M. Middlemiss: En passant, Mme la Présidente, c'est que
ceux que M. le député de Lévis voit ici, c'est seulement
ceux qu'il y a dans le programme 2. Il y a tous les autres programmes dont le
ministre est responsable...
M. Garon: II n'y en a pas beaucoup pareil.
M. Middlemiss: ...qui n'apparaissent pas.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2.
Ça va pour l'engagement 2?
Une voix: Oui.
M. Garon: Attendez un peu! Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 3.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 4.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 5.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 8.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 9.
Une voix: 9.
M. Garon: L'engagement 9, oui. Ça a l'air correct.
Vérifié.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10.
M. Garon: Vérifié. L'engagement 10,
vérifié. L'engagement 11.
La Présidente (Mme Bélanger): 10... L'engagement
11.
M. Garon: Remplacement et implantation de glissières de
sécurité sur la route 132, dans diverses municipalités du
comté de Bonaventure. Est-ce qu'on peut savoir les municipalités
du comté?
M. Middlemiss: Oui. Bonaventure, New Richmond, Saint-Jules,
Carleton, Escuminac, Mata-pédia.
M. Garon: Saint-Jules?
M. Middlemiss: Saint-Jules.
M. Garon: Saint-Jules.
M. Middlemiss: Saint-Jules, oui.
Une voix: Saint-Jules.
M. Middlemiss: Jules.
M. Garon: Jules.
M. Middlemiss: Jules. Pas Jude, Jules. «St.
Jules».
Une voix: Oui, vous vous êtes compris. C'est
Saint-Jules.
M. Garon: Saint-Jules. M. Middlemiss: Saint-Jules. Des
voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va,
là. C'est Jules. C'est bien Jules, là?
Une voix: C'est bien Jules. M. Middlemiss: C'est Jules.
Une voix: Épelez-le.
M. Garon: II y a des députés libéraux qui
font leur jules.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): ...il sait ce que
ça veut dire, ça, hein!
M. Garon: Hein? Pardon?
La Présidente (Mme Bélanger): ...je leur demande
s'ils savent ce que ça veut dire quand on dit «jules».
M. Garon: Les femmes le savent plus habituellement, ceux qui font
leur jules.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
M. Garon: II y en a qui le font puis ils ne le savent pas. C'est
un peu comme M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir. Je ne sais pas
si le député de Rimouski fait son jules souvent.
La Présidente (Mme Bélanger): II tente.
M. Tremblay (Rimouski): Ah! J'essaie. J'essaie.
M. Garon: II tente.
M. Tremblay (Rimouski): Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): II tente de le
faire.
M. Garon: II a passé l'âge, lui.
M. Tremblay (Rimouski): Ah! Ah! Ça reste à
prouver.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 13.
M. Garon: L'engagement 11, vérifié. L'engagement
12.
La Présidente (Mme Bélanger): On est rendus
à 13.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 13.
M. Garon: Pardon. À l'engagement 11, est-ce que c'est
seulement les municipalités que vous venez de mentionner? Vous en avez
mentionné seulement 3, 4.
M. Middlemiss: Bien, j'en ai mentionné plus que 3, 4.
Bonaventure...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...New Richmond, Saint-Jules, Carleton, Escuminac,
Matapédia. Ça en fait 6.
M. Garon: Six.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 12 et
13, vérifiés. L'engagement 14.
M. Garon: L'engagement 14, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 15.
M. Garon: À l'engagement 14, marquage de longue
durée sur les routes 112 et 134, avez-vous fait un communiqué
pour l'annoncer? C'est parce que l'ancien ministre qui était à
votre place, lui, il annonçait la peinture qu'il mettait sur les routes.
Je ne sais pas s'il allait inaugurer les barres blanches, mais il les
annonçait. Il avait fait une conférence de presse pour annoncer
les barres blanches qu'il ferait dans l'année.
Une voix: II n'était pas «barré».
M. Garon: En tout cas, c'était la première fois que
je voyais ça.
M. Middlemiss: Au moins, on les faisait de la bonne largeur. On
les fait de la bonne largeur, nous autres.
M. Garon: Là, il cherche les poissons.
M. Middlemiss: On n'a pas réduit la largeur, nous autres,
de la ligne blanche ou de la ligne jaune. On la garde standard, contrairement
à ceux qui nous ont précédés.
M. Garon: De quoi?
M. Middlemiss: Vous aviez réduit la largeur de la ligne
pour économiser la peinture.
M. Garon: Arrêtez donc!
M. Middlemiss: Bien oui!
M. Garon: Bien, là, vous pouvez élargir...
M. Middlemiss: Non, non, on n'a pas élargi.
M. Garon: C'est parce qu'on avait fait des routes plus larges,
alors, là, vous pouvez mettre de la peinture... des lignes plus
larges....
M. Middlemiss: C'est qu'on la garde de la largeur standard.
M. Garon: Nous autres, on marchait dans les routes...
M. Middlemiss: C'était un peu de la fausse
économie.
M. Garon: C'est parce que la peinture était meilleure.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ça va
pour l'engagement 14?
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 15.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 17.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 18.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 19.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 20.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 21. Eh!
Il y a de l'argent dans Lévis!
M. Gauvin: M. le ministre, vous n'avez pas tout
dépensé ça dans le comté de Lévis, à
21?
M. Garon: Ah oui! Mais, écoutez. La route, elle devrait
être à 4 voies, là. Il passe assez d'automobiles qu'elles
usent l'asphalte dans un an.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, c'est
vérifié?
M. Garon: C'est parce qu'elles usent l'asphalte. Il passe 25 000
automobiles par jour, là.
M. Gauvin: M. le ministre, il n'y a pas eu exagération
dans ce cas-là?
Une voix: Oui. Rien qu'à voir.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 21,
vérifié. L'engagement 22.
M. Garon: L'engagement 22, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 23.
M. Garon: L'engagement 23. Couche d'usure à
l'enrobé bitumineux, sur la route 141, dans la municipalité de
Saint-Herménégilde. Est-ce qu'il y a un gros trafic à
Saint-Herménégilde?
La Présidente (Mme Bélanger): Tous les
Américains passent par là pour venir au Québec.
M. Garon: Ah oui! Acheter leurs cigarettes. Des voix: Ha,
ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Ils arrivent avec
leurs cigarettes.
Une voix: Ça doit être sur l'autre sens.
M. Garon: Ah! Je sais où c'est,
Saint-Herménégilde. Ça me fait penser à ça.
Oui, je sais où.
La Présidente (Mme Bélanger): Je le sais que vous
savez où.
M. Garon: Hein?
La Présidente (Mme Bélanger): Je le sais que vous
savez où.
M. Garon: Oui, oui. Je m'adonnais à...
M. Middlemiss: Vous êtes allé durant la
campagne...
M. Gauvin: Vous êtes allé
«conférencier» là, dans ce bout-là. Ça
n'a pas porté fruit.
La Présidente (Mme Bélanger): On a eu de la visite,
à part de ça, cette semaine.
M. Garon: Qui?
La Présidente (Mme Bélanger): M. Parizeau.
M. Garon: II est allé à
Saint-Herménégilde?
La Présidente (Mme Bélanger): II est venu parler
pour M. Lucien Bouchard.
M. Garon: Où?
La Présidente (Mme Bélanger): À
Mégantic. (15 heures)
M. Garon: Dans Mégantic?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui.
M. Garon: Quand?
La Présidente (Mme Bélanger): Vendredi
passé.
M. Garon: Ah.
M. Tremblay (Rimouski): II avait invité le
député de Lévis, mais il n'a pas voulu y aller.
M. Garon: Pardon?
M. Tremblay (Rimouski): II ne vous avait pas invité? Il ne
vous avait pas invité, et vous n'avez pas voulu y aller avec Lucien
Bouchard?
M. Garon: Où?
M. Tremblay (Rimouski): À
Saint-Herménégilde.
M. Garon: Non, je n'ai pas été invité.
La Présidente (Mme Bélanger): II n'y avait pas
beaucoup de monde pour l'écouter.
M. Garon: Hein?
La Présidente (Mme Bélanger): II n'y avait pas
beaucoup de monde.
M. Garon: Je ne sais pas. Quelle est la population à
Saint-Herménégilde, de ce temps-là?
La Présidente (Mme Bélanger): 750.
M. Garon: C'est bon. Vérifié. C'est dans le bout,
justement, de Dixville, ces places-là, hein?
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
M. Garon: C'est ça, oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 23,
vérifié.
M. Garon: Je suis revenu, moi... La dernière fois que je
suis allé faire une assemblée là, dans ce coin-là,
on était en charrue, il y avait une tempête de neige. Je m'en
rappelle.
La Présidente (Mme Bélanger): Vous perdez votre
temps. Retournez-y pas!
M. Middlemiss: Ce n'était pas au mois de décembre
1983? Mme la Présidente, ce n'était pas, par hasard, au mois de
décembre 1983 qu'il était là, hein?
M. Garon: Non, c'était... Pourquoi décembre
1983?
M. Middlemiss: Bien, c'était la partielle de Mme la
présidente dans Mégantic-Compton, décembre 1983. Si je ne
me trompe pas, c'était le 5 décembre 1983.
M. Garon: Je ne m'en rappelle pas.
M. Middlemiss: Et vous étiez là durant la campagne
électorale; vous avez oublié?
M. Garon: C'est possible.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça ne vous
donne rien de revenir, M. Garon, vous perdez votre temps.
L'engagement 24.
M. Garon: L'engagement 24, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25.
M. Garon: C'est parce que je trouve que c'est un beau
comté, Mégantic-Compton.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est très
beau.
M. Garon: Surtout à ce temps-ci, c'est un des plus beaux
endroits au Québec.
La Présidente (Mme Bélanger): Oui.
M. Garon: L'engagement 25: l'aéroport de
Saint-Honoré.
M. Middlemiss: Oui, c'est celui-là qui est
transféré, hein?
M. Garon: Tonte de gazon, débroussaillage mécanique
et manuel, aéroport de Saint-Honoré, dans le...
M. Middlemiss: Oui, celui-là, il est
transféré aux travaux... aux systèmes de transport...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est le portrait de
son député, M. le député de Lévis.
M. Garon: C'est l'endroit où vous voulez mettre du gazon
à la place de l'asphalte? Ce n'est pas l'aéroport que vous voulez
fermer pour l'ouvrir dans Roberval?
M. Middlemiss: Comme je vous le dis, c'est
transféré aux systèmes de transport, c'est le 25,
ça.
M. Garon: Je ne comprends pas. M. Middlemiss: C'est M.
Elkas, ça.
M. Garon: Ah! C'est M. Elkas. Bien, on lui en parlera, M. Elkas,
s'il veut le faire. Je pensais qu'il serait remanié, mais le premier
ministre a lâché.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26.
M. Garon: Vous seriez capable d'administrer ça tout seul,
vous, les transports.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Pas de
commentaires.
Une voix: I'll drink to that! M. Middlemiss: Je prends
avis... Des voix: Ha, ha, ha! M. Garon: Hein?
La Présidente (Mme Bélanger): Le ministre prend
avis de la question.
M. Middlemiss: Ouais...
M. Garon: Ha, ha, ha! Il dit: Ouais...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26.
M. Garon: L'engagement 26, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 27.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 31.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 36.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 37.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45,
Montmagny-L'Islet.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.
Encore Montmagny-L'Islet.
Une voix: Berthier-sur-Mer.
M. Garon: Pourquoi ils ont divisé le contrat en deux? Pour
ne pas aller en soumission? Parce que là, c'est marqué:
chaînage, section 200 et 210 et là 200, 240, 250. Est-ce que le
but, ça a été de... Voyez-vous 457 000 $, 498 000 $. En
bas de 500 000 $, on ne va pas en soumission. Ça a l'air d'un contrat,
là, pour empêcher d'aller en soumission. Puis c'est donné
au même, en plus. Comment ça se fait?
M. Middlemiss: O.K. Ces 2 projets ont fait l'objet
d'études techniques et de programmation distinctes. L'absence de
concurrence et les prix obtenus en appel d'offres dans ce secteur nous ont fait
opter pour un octroi par négociation.
Comme j'ai toujours dit, Mme la Présidente, nous trouvons que le
système que nous utilisons de prix négocié, prix fixe
négocié, est dans les intérêts de tous les
Québécois parce qu'on obtient des prix... la même chose que
les soumissions publiques, mais on a l'avantage que c'est des gens en
région qui font les travaux.
M. Garon: Oui, mais là, c'est...
M. Middlemiss: Parce que, aussitôt qu'on dépasse,
Mme la Présidente, 500 000 $, c'est des soumissions «at
large» à travers le Québec.
M. Garon: Oui, mais...
M. Middlemiss: Et, à ce moment-là, des gens peuvent
se déplacer en dedans de n'importe quelle région du
Québec, et il me semble que, dans l'intérêt des
régions...
M. Garon: Je ne suis pas sûr de ça. L'usine de
Rivière-du-Loup...
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on a
démontré au député de Lévis que les prix
obtenus...
M. Garon: Voulez-vous me dire que...
M. Middlemiss: ...se comparent favorablement à l'Ontario,
qui va en soumission, New York, et ainsi de suite.
M. Garon: Je comprends. Mais là, on a pris l'usine de
Rivière-du-Loup. Ce n'est pas la plus proche, ça, de
Montmagny.
M. Gauvin: Non. C'est desservi par l'usine de
Saint-Eugène.
M. Garon: C'est marqué: Usine de Rivière-du-Loup.
C'est marqué: Construction B.M.L. de Rivière-du-Loup, mais usine
de Rivière-du-Loup.
M. Gauvin: Le bureau-chef est à Rivière-du-Loup,
mais c'est...
M. Garon: On ne parle pas de bureau-chef, là... M.
Middlemiss: II y a une usine.
M. Garon: ...on parle de l'usine, qui a été
utilisée, de Rivière-du-Loup...
M. Gauvin: C'est desservi...
M. Garon: ...alors qu'il s'agit de travaux à Berthier...
C'est où, le siège social de B.M.L.?
M. Middlemiss: L'usine est à Saint-Eugène.
M. Garon: Oui, mais, ici... Le siège social est
où?
M. Middlemiss: À Rivière-du-Loup. Le siège
social est à...
M. Garon: Bon.
M. Middlemiss: ...Rivière-du-Loup.
M. Garon: L'usine...
M. Middlemiss: L'usine en question... Et c'est pour ça,
là... C'est que l'usine en question est là, et c'est pour
ça qu'on négocie...
M. Garon: Oui, mais quelle est l'usine la plus proche de
Berthier?
M. Gauvin: Saint-Damien et Saint-Eugène; c'est
entré les deux. À quelques milles près.
M. Middlemiss: Donc, ça doit être certainement la
plus économique, et, comme on avait expliqué la dernière
fois, normalement, le facteur, c'est la distance et aussi dépendant de
l'endroit où on va chercher la
pierre lorsqu'on spécifie une pierre spéciale.
M. Garon: Ici, dans nos cahiers, c'est marqué qu'on prend
l'usine de Rivière-du-Loup. Ce n'est pas marqué l'usine de
Saint-Eugène, là; c'est marqué l'usine de
Rivière-du-Loup.
M. Middlemiss: Non, non. On a pris l'usine de
Saint-Eugène, qui est située à 21 km.
M. Garon: Et c'est la plus proche? M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Et c'est l'usine... Bien, là, il y a une erreur
dans nos papiers. C'est marqué l'usine de Rivière-du-Loup.
M. Middlemiss: C'est une erreur. On la corrige. On vous dit qu'on
a pris l'usine la plus près, qui est à 21 km. L'autre est
à 47 km.
M. Garon: Bien, là, c'est parce qu'on avait une fausse
indication sur nos papiers.
M. Middlemiss: Oui. On s'excuse, et je la corrige. Le
siège social de la compagnie est à Rivière-du-Loup. C'est
ça qu'on a identifié. On n'a pas identifié l'usine.
M. Garon: Oui, mais, si vous étiez allés en appel
d'offres sur le contrat global...
M. Middlemiss: Mais ça se peut que ça aurait
été Beaver...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...qui serait arrivée avec...
M. Garon: Mais ils auraient peut-être utilisé
l'usine de Saint-Eugène pareil.
M. Middlemiss: Pas nécessairement. C'est que ces
entrepreneurs-là qui ont des usines portatives déménagent,
arrivent en... Et c'est pour ça. On veut protéger nos
régions et on croit que c'est dans l'intérêt de tous les
Québécois de le faire de cette façon-là.
M. Garon: Mais pas de subdiviser les contrats. Des contrats en
bas de 500 000 $, c'est correct. Mais, ici, c'est un contrat, en fait, de 1 000
000 $.
M. Middlemiss: Je vous l'ai dit, ici, pourquoi. Vous avez
posé la question. J'ai dit: Ces 2 projets ont fait l'objet
d'études techniques et de programmation distinctes. L'absence de
concurrence et les prix obtenus en appel d'offres dans ce secteur nous ont fait
opter pour un octroi par négociation. Dans notre jugement, on a
trouvé que c'était la meilleure façon de procéder
et on l'a fait.
M. Garon: Quel a été le coût réel
à 45, et quel a été le coût à 46?
M. Middlemiss: Le coût réel...
M. Garon: Combien ça a coûté? Parce que,
là, il est montré un montant plus des imprévus.
M. Middlemiss: Je ne l'ai pas. On va faire la recherche parce
qu'ici c'est l'engagement, et il faut voir après l'exécution.
M. Garon: Est-ce que les travaux sont faits? M. Middlemiss:
Oui.
M. Garon: Combien ça a coûté
concrètement? Pas sur papier, mais...
M. Middlemiss: Non, non, mais c'est ça qu'on cherche,
là. On cherche à être capable de vous obtenir ces
renseignements-là.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour 46?
M. le député de Lotbinière.
M. Middlemiss: C'est 46 ça ou 47? 45.
M. Camden: Mme la Présidente, je voulais demander... Et je
pense... Écoutez, pour avoir travaillé à ces
choses-là, à quel moment on va modifier l'appellation, parce que
ce n'est pas vrai que c'est un contrat négocié. C'est des prix
qui ont été fixés par le comité des prix du
ministère suite à des études, et la seule variable
réelle dans ces contrats-là, c'est celle du transport, laquelle
est elle-même établie par la Commission des transports. Alors, ce
n'est pas vrai quand on lit que c'est un prix négocié. Ça
porte à confusion. Ça tient plus d'un prix fixé.
M. Middlemiss: C'est un prix fixe, établi.
M. Camden: Oui.
(15 h 10)
M. Middlemiss: Ça fait que tout le monde... Et il y a une
autre variable qui rentre en ligne de compte aujourd'hui et je l'ai
indiqué tantôt c'est la distance. Mais aussi, des fois, on
exige une pierre, une meilleure pierre, et cette pierre-là, des fois,
n'est pas disponible, et on doit compenser pour le transport de cette
pierre-là comme agrégat.
M. Camden: Mme la Présidente, je dois dire, à cet
égard, qu'il y a un contrat actuellement en cours de réalisation
dans mon comté sur la route 269. Si jamais les gens allaient sur la
route 271 pour voir, ils
pourraient utiliser ce tronçon pour aller voir. C'est un contrat
qui est allé... On a fait appel à des soumissions publiques, et
ce sont 2 entreprises de l'extérieur de la région qui les ont
décrochés. Et, par voie de conséquence, je traversais, le
matin, sur ce circuit et je constatais, entre autres, qu'il y avait 10
employés qui étaient des gens qui faisaient de la signalisation,
et aucun n'était de la région. Alors, ceci a finalement des
retombées dont la région ne bénéficie pas. Des
emplois également. Il y a des gens qui ne peuvent pas assurer leur
revenu, en ayant pas nécessairement accès. Ça fait en
sorte que ça ouvre toute grande... Les gens qui viennent faire des
contrats pendant une période donnée, et, par la suite, une fois
que le tonnage est produit, ils s'en retournent. Et,
généralement, il ne reste pas toujours des équipements
dans le milieu.
Ceux qui risquent d'être perdants sont les administrateurs
municipaux, les municipalités qui, dans leurs appels d'offres et dans
leurs demandes auprès d'entreprises locales, font en sorte que le volume
global produit par les usines va réduire considérablement et
mettront peut-être en péril même le fait qu'on puisse
produire en région et faire en sorte qu'on puisse maintenir des
coûts relativement abordables et au moins sauver sur les coûts de
transport. Je pense que c'est une donnée qui est quand même
importante, dans les acquisitions de matériaux et plus
particulièrement le béton bitumineux.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, engagement 45, le
coût final est de 457 218 $. Et l'engagement 46, c'est 498 104 $.
M. Tremblay (Rimouski): Donc, il n'y a pas eu
d'imprévu?
M. Middlemiss: Non.
M. Tremblay (Rimouski): Dans les 2 contrats?
M. Middlemiss: C'est ça.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Duplessis.
M. Perron: Oui, Mme la Présidente, concernant les
engagements 45 et 46, qui sont des dossiers alloués au même
contracteur, en rapport avec le béton bitumineux, est-ce que le ministre
pourrait nous dire la date de la signature du contrat concernant 45? Et la
même chose pour l'engagement 46?
M. Garon: En répétant, si vous voulez, les
montants. Je n'ai pas compris quand vous avez dit les montants. J'ai compris
un...
M. Middlemiss: Le 2 août 1993?
M. Tremblay (Rimouski): 457 218 $ et 498 000 $.
(Consultation)
M. Middlemiss: Le 2 août 1993, et l'autre, c'est le 2
août 1993.
M. Perron: Le premier, c'est l'engagement 45. M. Middlemiss:
Oui, les 2 la même date.
M. Perron: En d'autres mots, le 4273-93-0601 et 0602.
M. Middlemiss: Oui, les 2 ont été signés en
même temps.
M. Perron: La même journée?
M. Middlemiss: Oui. La date du 2 août 1993.
M. Perron: Les 2 ont été signés la
même journée?
M. Middlemiss: Oui. Je l'ai indiqué tantôt, à
cause des prix, et ainsi de suite, on a décidé de procéder
par négociation. C'était la voie la plus économique pour
faire ces 2 contrats-là. Donc, ce n'est pas surprenant. ..
M. Garon: Vous ne suivez pas la directive. Êtes-vous
allés en dérogation au Conseil du trésor?
M. Middlemiss: Non.
M. Garon: Oui, mais ce n'est pas ça, la directive. Quand
il s'agit d'un contrat de plus de 500 000 $, vous allez en appel d'offres. Vous
avez outrepassé les règles du Conseil du trésor.
M. Middlemiss: Regardez, il me semble que...
M. Garon: Là, vous avez subdivisé le contrat en 2
pour ne pas aller en appel d'offres.
M. Middlemiss: J'ai indiqué tantôt que la raison
pour laquelle on a procédé de cette façon-là, c'est
qu'on avait vérifié les appels d'offres publics et les prix et
qu'on a jugé que c'était dans les intérêts
supérieurs de tout le monde.
M. Garon: Oui, mais, dans ce temps-là, il faut que le
ministre aille demander une autorisation pour dérogation au Conseil du
trésor parce qu'il n'applique pas la règle, là. Il est
contraire à la règle; la règle, ce n'est pas
ça.
M. Middlemiss: Non. C'est qu'au lieu de faire 1 contrat on en
fait 2.
M. Garon: Mais ce n'est pas ça, la règle.
M. Middlemiss: Non, non. Nous croyons que c'est la
façon... Parce que, si on veut obtenir le meilleur prix et qu'on veut
avoir des gens locaux qui vont exécuter les travaux et qu'on veut avoir
le meilleur prix, on s'organise pour le faire. Il n'y a rien de sorcier, il n'y
a rien de malhonnête de procéder de cette façon-là.
Si...
M. Garon: Vous ne suivez pas la règle.
M. Middlemiss: Non, non. Si nous obtenons le meilleur prix et que
les travaux demeurent à des gens en région...
M. Garon: Non, mais...
M. Middlemiss: Je vous l'ai dit avant, puis je vais vous le
répéter toujours.
M. Garon: Je comprends, mais ce n'est pas ça, les
règles de fonctionnement du gouvernement. II y a une Loi sur
l'administration financière, puis il y a des règles. Là,
tout le monde a dérogé à une règle sans aller en
dérogation. Ce n'est pas normal, ça.
M. Middlemiss: On a décidé de faire ça en 2
contrats, et aucun des 2 contrats dépassait 500 000 $.
M. Garon: Oui, parce que...
M. Middlemiss: À ce moment-là... Si le contrat
avait été de 600 000 $, oui, on aurait été
obligé d'aller en soumission publique. On a jugé de faire 2
contrats, chacun de l'ordre de 457 000 $, 496 000 $, 498 000 $, parce qu'on
voulait avoir le meilleur prix et garder les travaux en région.
M. Garon: C'est-à-dire que le ministère a
déjà été condamné pour avoir
contourné les règles d'appel d'offres. Le ministère
des...
M. Middlemiss: Nous n'avons pas contourné, c'est qu'on a
décidé de scinder le contrat, de faire 2 contrats: un de 457 000
$ et l'autre de 498 000 $. Dites-moi où on a contrevenu à des
règles. Vous pouvez dire qu'on a intentionnellement divisé en 2
au lieu d'en faire 1. Il n'y a rien qui nous dit qu'on est obligés d'en
faire 1, si nous jugeons à propos que, dans les intérêts
supérieurs des travailleurs en région, des gens locaux, et que
c'est le meilleur prix, il me semble que c'est d'être de bons
gestionnaires de faire des choses comme ça.
M. Garon: Mais non...
M. Middlemiss: Moi, je suis prêt à faire face
à n'importe qui qui voudrait nous critiquer sur ça. Je n'ai rien
à cacher.
M. Garon: Sauf que ce n'est pas ça. Le ministre nous a
déjà dit une chose, un instant, là que
ces
C.T.-là étaient signés par le sous-ministre. Ce
n'était pas lui qui signait, c'était le sous-ministre.
M. Middlemiss: C'est ça, oui.
M. Garon: Ça veut dire que le sous-ministre, de son propre
chef, décide de ne pas respecter les règles du gouvernement.
M. Middlemiss: Non.
M. Garon: Est-ce que... Ah! c'est ça.
M. Middlemiss: Non, non.
M. Garon: Est-ce que le sous-ministre est mandaté par le
ministre pour déroger aux règles du gouvernement?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, il n'est pas
mandaté, sauf que nous avons le ministère des Transports et nous
avons une façon de faire des couches de pavage... de faire du pavage par
prix fixe établi et nous jugeons à propos que ceci est la
meilleure façon...
M. Garon: Ce n'est pas ça, Mme la Présidente...
M. Middlemiss: Non, non, Mme la Présidente, nous sommes
les gestionnaires.
M. Garon: Non, non.
M. Middlemiss: On doit gérer et, dans ce cas-ci
précis, on a décidé de faire 2 contrats: un de 457 000 $
et l'autre...
M. Garon: Mme la Présidente.
M. Middlemiss: On peut nous accuser et dire: Vous auriez dû
combiner tout ça ensemble, mais ça n'a pas été fait
de même. Pour des raisons d'économie et de garder le travail en
région, nous avons décidé d'en faire 2 contrats. Puis il
me semble que... Moi, je n'ai pas de difficulté à défendre
ça, Mme la Présidente.
M. Garon: Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le député
de Lévis.
M. Garon: Est-ce que le ministre a demandé une...
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Bélanger): Une dérogation.
M. Garon: ...non, non, pas une dérogation a
donné une délégation de signature à ses
fonctionnaires
pour les questions de contrats?
M. Middlemiss: Non, Mme la Présidente, je n'ai pas
donné de... Tout ce que je leur ai dit, c'est qu'on voulait gérer
le ministère des Transports de la façon la meilleure possible et
aller chercher les meilleurs prix pour la collectivité.
M. Garon: Ce n'est pas ça que je veux dire. (15 h 20)
M. Middlemiss: Et nous avons jugé, dans ce cas-ci, et je
l'ai dit tantôt, après, ces 2 projets ont fait l'objet
d'études techniques et de programmation distinctes. L'absence de
concurrence et les prix obtenus en appel d'offres dans ce secteur nous ont fait
opter pour un octroi par négociation, et voici la raison, et ça,
c'est en bons gestionnaires, et c'est ça qu'on doit faire.
M. Garon: Êtes-vous allés en appel d'offres?
M. Middlemiss: Les prix des appels d'offres en région, on
les a, les prix unitaires. On les a comparés, et les prix qu'on obtenait
en soumission publique n'étaient pas plus favorables que les prix
fixes.
M. Garon: Vous n'êtes pas allés en appel d'offres
public.
M. Middlemiss: Non, non, les prix obtenus pas pour
celui-là, là les prix obtenus en région pour les
contrats étaient plus élevés. C'est basé sur
ça. Donc, c'est un baromètre que nous avons pour établir
de quelle façon nous allons procéder et si nous jugeons à
propos de scinder ça en 2 contrats au lieu d'en faire 1.
M. Garon: Les appels d'offres, maintenant, au ministère,
c'est le sous-ministre adjoint et le sous-ministre qui signent les C.T.
Vrai?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Ce n'est pas le ministre. Il ne les signe pas.
M. Middlemiss: Les C.T., c'est 500 000 $ et plus. En bas de 500
000 $, il n'y a pas de C.T. C'est un CO.
M. Garon: Un CO. M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'il y a une délégation de
signature du ministre des Transports?
M. Middlemiss: Bien, c'est signé par le responsable qui
a... Le directeur régional.
M. Garon: Normalement, quand il y a une délé-
gation de signature, il y a un décret du gouvernement pour autoriser un
fonctionnaire quel qu'il soit à signer quand c'est le ministre,
normalement, qui signe. Le chef du ministère, c'est le ministre; mais,
s'il y a un sous-ministre et un sous-ministre adjoint, le sous-ministre,
normalement, il signe, mais, si le ministre ne signe pas ou s'il y a un
sous-ministre adjoint qui signe, est-ce qu'il y a une délégation
de signature?
M. Middlemiss: Oui. Il y a une délégation de
signature pour le responsable en région, pour les contrats en bas de 500
000 $. Ça, c'est pour les contrats d'enrobé bitumineux.
M. Garon: Dans ce cas-là, celui qui a signé, c'est
le fonctionnaire en région?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: En vertu d'une délégation de
signature?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Le fonctionnaire en région, de lui-même, a
décidé de scinder en 2 un contrat qui, normalement, aurait
dû être un contrat de près de 1 000 000 $...
M. Middlemiss: Non. Bien, vous dites...
M. Garon: ...et qu'il n'avait pas le droit de signer.
M. Middlemiss: Non. Vous avez... C'est vous qui présumez
que ce serait un contrat de 1 000 000 $. Nous autres, on vous dit qu'on a fait
une étude et ça n'a pas été fait en vase
clos on a fait une étude, et l'étude nous a indiqué
que la meilleure façon d'obtenir le meilleur prix et de garder ça
en région, c'était de procéder comme nous avons
procédé, et c'est pour ça qu'on l'a fait de
même.
M. Garon: Qui a décidé ça?
M. Middlemiss: Dans le cas présent, c'est la personne
responsable, Dominique Dubuc, qui a dû signer ce C.O.-là.
M. Garon: Est-ce que vous pensez qu'un fonctionnaire qui agit
sous votre délégation de signature en vertu d'une loi de
l'administration financière du gouvernement peut, de son propre chef,
décider qu'un contrat qui, normalement, irait en appel d'offres public
parce qu'il est de plus de 500 000 $...
M. Middlemiss: Non. C'est votre conclusion à vous.
M. Garon: ...il le scinde en 2 pour arriver en
bas de 500 000 $ dans chacun des cas?
M. Middlemiss: Non, non. Regardez, il y a eu... On n'a aucun...
Ce n'était pas un contrat de 1 000 000 $. C'est 2 contrats: 1 de 457
000$, l'autre de 498 000 $. C'est nous autres qui avons décidé,
on a décidé que, dans les intérêts supérieurs
du Québec... Le ministère des Transports, ce n'est pas moi qui,
à chaque jour... C'est qu'on est là pour gérer, hein,
gérer le ministère des Transports, et on a jugé à
propos... Ce n'est pas la première fois qu'on discute de ça.
M. Garon: Mais qui a jugé à propos? Dominique
Dubuc?
M. Middlemiss: Bien, oui. Dans ce cas-ci, c'est Dominique
Dubuc.
M. Garon: Sous votre délégation de signature, en
vertu de la Loi sur l'administration financière du gouvernement, alors
qu'il dérogeait aux directives...
M. Middlemiss: II n'a pas dérogé du tout. C'est
qu'une dérogation, c'est pour un contrat de 500 000 $ et plus. On a
décidé que, dans les intérêts supérieurs du
Québec, dans les intérêts supérieurs de la
région, on était mieux de procéder par prix fixe.
M. Garon: Oui. Vous savez qu'à ce moment-là il
pourrait y avoir... Tous les contrats pourraient être en bas de 500 000
$. Il s'agit d'en faire 6 de... Un contrat de 3 000 000$...
M. Middlemiss: II y en a, des contrats... Non. Dans des
régions...
M. Garon: ...ça pourrait être 6 contrats de 500
000$.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, dans des régions
où on sait qu'on va obtenir un meilleur prix en soumission publique, on
le fait, Mme la Présidente.
M. Garon: Oui, mais ce n'est pas ça, la question.
M. Middlemiss: Bien oui, mais on est là pour gérer,
là!
M. Garon: Je comprends que le ministre peut vouloir le faire. Ce
n'est pas ça, Mme la Présidente, le problème. C'est que,
pour déroger à une loi ou à un règlement du Conseil
du trésor, c'est le Conseil du trésor qui peut l'autoriser
à le faire. Point. Personne d'autre. Et, là, ce que vous dites,
au fond: Le fonctionnaire, quelles que soient ses intentions, n'a pas le droit
de déroger de son propre chef. S'il veut déroger, il faut que
l'autorisation soit demandée au Conseil du trésor de
déroger.
M. Middlemiss: II n'a pas dérogé.
M. Garon: Mais, de lui-même, il n'a pas l'autorité
pour déroger au règlement et à la Loi sur l'administration
financière du gouvernement.
M. Middlemiss: II n'y en a pas, de dérogation, Mme la
Présidente. C'est 2 contrats en bas de 500 000 $.
M. Garon: Parce qu'il s'est organisé pour que ça
soit en bas de 500 000 $.
M. Middlemiss: Non, non, mais on a dit: Comme bons gestionnaires,
nous avons décidé, au ministère et ce n'est pas
fait en vase clos, on le fait partout, donc c'est dans les
intérêts supérieurs des Québécois et des
régions qu'on procède de cette façon-là. On
vous l'a démontré à plusieurs reprises, que les prix
obtenus au Québec par prix fixe établi correspondent même
des fois mieux que les prix par soumission publique en Ontario, au
Québec, dans la région de Québec, dans la région de
Montréal et Boucherville. Nous procédons par soumission publique.
Qu'importe. Qu'importe le montant du...
M. Garon: Si vous pensez ça, vous pouvez demander une
dérogation générale au Conseil du trésor, qui vous
l'accordera ou ne vous l'accordera pas. Sauf que vous n'avez pas le droit de
décider ça par vous-mêmes. C'est que ce n'est pas vous
qui... Ce n'est pas le ministère, c'est encore moins un fonctionnaire
subalterne qui est... même un fonctionnaire supérieur ne pourrait
pas le faire, de décider que, lui, il met de côté les
règles de l'administration financière. S'il y a un organisme
autorisé à le faire, c'est le Conseil du trésor
lui-même. Puis il faut demander l'autorisation pour déroger
à une règle. Mais, même s'il est de bonne foi, même
s'il est sincère, il ne peut pas déroger aux règles de
l'administration, autrement, c'est le fouillis.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, la directive du Conseil
du trésor ne nous dit pas comment... quelle grosseur avoir les contrats,
elle ne nous dit pas comment organiser notre travail. On nous dit: Pour un
contrat qui est plus que 500 000 $, vous allez en soumission publique. C'est
nous autres qui nous organisons pour obtenir le meilleur prix et la meilleure
qualité et garder les travaux en région. C'est ça qu'on
fait. On ne déroge pas. Si le contrat avait été pour 550
000 $, on aurait été, par la force des choses, obligé
d'aller en soumission publique. Si on ne l'avait pas fait, à ce
moment-là, ça aurait été une dérogation.
C'est ça qu'il faut comprendre. Et on ne nous dit pas comment
gérer notre boîte, chez nous. C'est nous autres, les experts dans
la construction, l'amélioration de routes. Et c'est nous autres qui
connaissons mieux que les gens au Conseil du trésor...
M. Garon: C'est le ministère qu'on dit, justement, qui
essaie toujours de contourner les règles d'appel d'offres.
M. Middlemiss: Mais, ça, c'est vous qui dites
Ça.
M. Garon: Non, non, ce n'est pas moi qui dis ça...
M. Middlemiss: C'est vous qui dites ça. Vous avez droit
à votre opinion.
M. Garon: ...c'est le Vérificateur général.
C'est même votre collègue de Beauce-Sud, comme responsable au
ministère des Approvisionnements, qui vous a déjà
condamné, le ministère des Transports, pour aller à
côté des règles, pour faire par exprès, puis aller
le plus souvent possible à côté des règles.
M. Middlemiss: Non, bien, là... Je vous le dis ici, Mme la
Présidente, la directive du Conseil du trésor n'est pas là
pour nous dire comment gérer, au ministère des Transports, la
partie voirie. C'est que nous travaillons avec responsabilité et
professionnalisme pour obtenir les meilleurs prix et garder les travaux en
région.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie de l'autorisation
de délégation de signature...
M. Middlemiss: Oui, pas de problème, oui.
M. Garon: ...du ministère concernant ces
contrats-là? Comment fonctionne la délégation de
signature.
M. Middlemiss: Pour les enrobés, oui, c'est le seul,
ça, c'est 500 000 $ pour les enrobés, pas de problème.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Donc, les engagements
45, 46.
M. Perron: Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Duplessis.
M. Perron: Mme la Présidente, ce que je trouve curieux
dans cette affaire-là que vient de mentionner le député de
Lévis, c'est que, pour les engagements 45 et 46, le contrat
disséqué, pour le même secteur de la route 20, a
été signé la même journée. Ça, je
trouve ça curieux. Ça, c'est dans un premier temps.
M. Middlemiss: On aurait pu certainement...
M. Perron: Dans un deuxième temps, il y a des
imprévus. Lorsque vous signez un contrat, vous avez toujours des
imprévus.
M. Middlemiss: Oui.
M. Perron: Lorsque vous préparez vos crédits, vous
arrivez avec des imprévus. Lorsque vous avez des engagements financiers
et que vous les signez, vous avez aussi des imprévus. C'est comme dans
le cas de 45 et dans le cas de 46: le cas de 45, vous avez 45 721 $
d'imprévus et, dans l'autre cas, 49 810 $ d'imprévus. Comme les
imprévus sont «budgétés»...
Une voix: Non.
M. Perron: En tout cas, ils sont engagés.
Une voix: Non. Non.
M. Perron: S'ils ne sont pas
«budgétés», ils ne sont pas engagés.
Une voix: Ils ne sont pas engagés.
M. Perron: Mais vous le prenez où, le montant? Vous faites
quoi avec le montant, là? Est-ce que vous ne l'avez pas, puis vous vous
êtes engagés, ou quoi?
M. Middlemiss: Non, non, c'est que, dans ce cas-là, on dit
que le prix, c'est à 457 218,14 $. Il pourrait y avoir des
imprévus, des variations. Et on dit: Sur ça, on va mettre 45 000
$, qui est de l'ordre de 10 %. C'est une règle normale qu'on fait.
M. Perron: Mais ce n'est pas
«budgété».
M. Middlemiss: Non, du tout. Si on a besoin, on va le chercher.
Maintenant, si on dépassait ça, disons qu'on avait un contrat et
que les imprévus et variations étaient de l'ordre de 48 000 $, on
reviendrait ici pour dire: Voici un supplément pour rendre ça
à 48 000 $, les imprévus et variations.
M. Perron: Donc, si j'ai bien compris ce que dit le ministre,
c'est que, lorsque vous déposez vos prévisions budgétaires
pour le ministère des Transports, le secteur voirie, vous ne
déposez pas en demande les imprévus en même temps.
M. Middlemiss: Non, c'est quelque chose qui est là;
toutefois, on doit le prendre dans le budget global des couches d'usure qu'on a
dans une année. Il faut, tu sais, si on doit dépenser, s'il y en
a, des imprévus, il faut le trouver à même ce
budget-là. Donc, il faut gérer notre budget, bien le
gérer, et, s'il n'y en a pas, tant mieux. Ça nous permet... (15 h
30)
M. Perron: Bon.
M. Middlemiss: ...de faire plus de travaux avec le même
budget.
M. Perron: Dans le même ordre d'idées, lorsque vous
avez des imprévus, mettons que c'est la réalité là,
que vous devez payer, est-ce que vous allez devant le Conseil du trésor
dépendamment du montant, c'est automatique, ou si vous pouvez prendre
ça à l'intérieur de vos propres budgets
ministériels pour débourser les montants de l'imprévu qui
est la réalité, dans un contrat donné?
M. Middlemiss: Si c'est moins de 10 %, non. Si c'est plus que 10
%, le montant qu'on prévoit tout le temps, à ce moment-là
oui, et on va le présenter ici, on va le présenter ici comme
supplément.
M. Perron: Puis, dans ces 2 cas-là, les imprévus
sont à 0.
M. Middlemiss: C'est ça. Dans les 2 cas. M. Perron:
Dans les 2 cas.
M. Middlemiss: oui. en réalité, là,
aujourd'hui, on fait l'engagement. s'il y avait des imprévus, des
coûts, on reviendrait plus tard parce que ça va être
ajusté plus tard, après la fin des travaux. donc, si les travaux
ont été terminés au mois d'août on va prendre
un cas hypothétique qu'il y avait des imprévus et que
ça dépasse les 10 % qu'on avait prévus, bien, on
reviendrait au mois d'août, une fois qu'on aura réglé avec
l'entrepreneur, pour dire: voici, il y a 50 000 $, un supplément de 50
000 $ qui comprend 40 000 $ des 10 %... 10 000 $ de plus pour des
imprévus.
M. Perron: Dans une réponse du ministre qui a
été donnée à mon collègue de Lévis
tout à l'heure, il mentionnait qu'il parlait de non-compétition,
etc. Est-ce que le ministre pourrait nous relire ce bout-là qu'il a lu
tout à l'heure?
M. Middlemiss: Oui, certainement. «Ces 2 projets ont fait
l'objet d'études techniques et de programmation distinctes. L'absence de
concurrence et les prix obtenus en appel d'offres dans ce secteur nous ont fait
opter pour un octroi par négociation.»
M. Perron: Une question. M. Middlemiss: Oui.
M. Perron: Ça m'amène à une question lorsque
le ministre parle d'absence de concurrence. Est-ce que le ministre
délégué aux Transports peut me dire pourquoi, dans le cas
de la 138, entre Port-Cartier et Sept-îles, près du barrage de
Sainte-Marguerite, le ministère a signé un contrat local avec une
entreprise locale pour un montant assez appréciable, sur la route 138?
Ça, c'est le premier point. Le deuxième point, en même
temps, il y a un autre contrat qui a été signé, mais avec
une entreprise de l'extérieur. Ça ne crée pas des emplois
locaux, ça. Parce que je suis allé là en fin de semaine
dernière et je n'ai pas vu grand monde qui venait de Gallix et qui
venait de Sept-îles et de Port-Cartier, là. Ces 2
contrats-là, de pavage, c'est des contrats de béton bitumineux,
ils ne sont pas dans les engagements financiers.
M. Middlemiss: Ils vont certainement venir. M. Perron: Ils
vont certainement venir.
M. Middlemiss: Oui, ils vont certainement venir. Regardez, c'est
pour ces raisons-là que vous soulevez, vous soulevez, vous, qu'on...
puis c'est ça que je vous dis depuis le début, on tente de garder
le travail en région pour les gens qui sont là.
M. Perron: Oui, oui, mais attendez une minute!
M. Middlemiss: Et c'est pour ça qu'on procède de
cette façon-là, pour ne pas que ce soit...
M. Perron: Mais ça n'a pas été par
soumissions publiques dans ce cas-là.
M. Middlemiss: Bien, je voudrais...
M. Perron: Là, il y a une entreprise du
SaguenayLac-Saint-Jean et il y a une entreprise de Sept-îles. Il y
a quelque chose qui ne marche pas dans votre patente.
M. Middlemiss: Non, non. Il faudrait qu'on me donne le cas
spécifique pour que je regarde les raisons pourquoi. Est-ce que c'est
des soumissions publiques ou est-ce que c'est par prix fixe?
M. Perron: Non, ça n'a pas été par
soumissions publiques, à ce que je sache en tout cas.
M. Middlemiss: Bien, il faut certainement que la personne qui a
eu le contrat ait une usine tout près de l'endroit, ou bien ça a
été en soumissions publiques.
M. Perron: Le contrat est signé, c'est en train de se
faire.
M. Middlemiss: O.K. Regardez. Est-ce que vous pouvez m'identifier
le numéro du contrat? On va vérifier.
M. Perron: Non, je ne l'ai pas ici, le numéro du contrat,
parce que le ministre ne m'a pas envoyé sa lettre habituelle. Il ne me
les envoie pas dans les contrats de béton bitumineux, d'habitude.
M. Middlemiss: Comment ça? Je les envoie à
tout le monde. Je ne vois pas pourquoi...
M. Perron: Bien, c'est bien en retard.
M. Middlemiss: Ah! non, non. Regardez. Pour le mot
«concurrence» que vous avez indiqué tantôt, on dit
«l'absence de concurrence», ça, c'est automatique. Aux
endroits où il n'y a pas 3 centrales d'enrobage de
propriété différente, nous trouvons qu'il n'y a pas de
concurrence. De là vient le terme.
M. Perron: Ha, ha, ha! Ils font ce qu'ils veulent avec. Vous
faites ce que vous voulez avec ça, vous autres, là. Ha, ha,
ha!
M. Middlemiss: Non. Non, non. Regardez. C'est un système
qui a été développé dans les années
soixante-dix, soixante-treize, hein? depuis 20 ans, qui a été
utilisé tout le long. Nous, aujourd'hui, pour vous montrer que nous
sommes prêts, nous sommes ouverts, on a un comité sur pied qui
regarde: À part des régions de Québec, Montréal,
Boucherville, est-ce qu'il y a d'autres régions au Québec
où on devrait, qu'importe l'envergure du contrat... qu'on aille en
soumissions publiques? Et les seuls endroits où on va faire ça,
c'est là où il y a 3 centrales et où on est certains
d'obtenir les meilleurs prix et qu'à ce moment-là il n'y aura pas
de problèmes. C'est que c'est des gens en région qui vont le
faire. On regarde même peut-être la possibilité d'avoir des
contrats publics et que ce soit limité à des régions pour
s'assurer que c'est des gens des régions et non pas des gens de
l'extérieur de la région qui vont avoir des contrats. Ça,
c'est seulement pour protéger les gens en place. C'est le seul et unique
but d'avoir des contrats à prix fixe avec ces centrales-là. Et
demandez aux municipalités... Si on changeait ce
système-là demain, il y a bien des endroits au Québec
où il n'y aurait pas de béton bitumineux pour les
municipalités. C'est la raison pourquoi ça a été
initié bien avant moi, puis je ne voudrais pas en prendre crédit,
ça a été continué, vous l'avez continué sous
votre terme, vous autres, vous ne l'avez pas changé.
M. Perron: Attention! M. le Président... Mme la
Présidente. Si le ministre veut se tirer là-dedans, là, on
a des beaux exemples, par exemple, que ce n'est pas ça qui se faisait
dans le temps du gouvernement du PQ. Vous dites que vous l'avez fait dans votre
temps. Dans ce temps-là, la règle, ce n'était pas 500 000
$, c'était 300 000 $, premièrement. Et les contrats
n'étaient pas... On ne prenait pas un bout de route puis dire: Ça
totalise 900 000 $, puis on va faire 3 contrats, signés dans l'espace de
1 semaine ou 2 semaines. Là, vous l'avez signé dans la même
journée pour un montant de 1 000 000 $. Voyons! Ce n'est pas de
même que ça marchait.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, si on avait joué
à cache-cache, on aurait bien pu signer ça une différente
journée, hein! La transparence! Elle est là, la transparence. On
a signé le même jour. Et que le député de Duplessis
ne tente pas de me dire que ça n'a pas été le même
système. Bien oui, c'était 300 000 $. Les coûts ont
augmenté depuis ce temps-là. En tout cas, s'ils n'ont pas
jugé à propos, eux, d'encourager et de garder le travail en
région, ça, c'est leur prérogative, c'est eux qui ont
décidé ça. Nous autres, on juge à propos, puis on
démontre, on peut démontrer que ça ne nous coûte pas
plus cher, Mme la Présidente, de procéder de cette
façon-là. On compare les prix avec l'État de New York,
avec l'Ontario, et que ça ne nous coûte pas plus cher pour faire
les travaux de pavage. Et, au contraire, Mme la Présidente, on
protège les investissements des gens en région.
M. Garon: C'est le système ABJ. C'est le système
ABJ.
M. Middlemiss: Qu'est-ce que c'est, ça? M. Garon:
«Anybody but Johnson».
M. Middlemiss: Ah! ça. Mme la Présidente, il me
semble qu'il n'y a pas d'engagements de cette nature aujourd'hui.
La Présidente (Mme Bélanger): Donc, les engagements
45 et 46 sont vérifiés?
M. Perron: Mme la Présidente, je voudrais juste signaler
au ministre...
Des voix: ...
M. Perron: Je voudrais juste signaler au ministre, Mme la
Présidente, que ce que j'ai soulevé tout à l'heure par
rapport à l'axe Sept-îlesPort-Cartier, où il y a 2
contrats différents de signés, l'un avec une compagnie de
Sept-îles, donc du comté de Duplessis, et l'autre qui vient du
SaguenayLac-Saint-Jean, ça va contrairement... à rencontre
de ce que le ministre parlait tout à l'heure concernant les emplois qui
étaient créés localement lorsqu'il signe un contrat
à l'extérieur, avec une firme de l'extérieur. Voyons!
C'est deux poids deux mesures que vous avez là. Ça dépend
qui...
M. Middlemiss: Mme la Présidente, c'est de partir sur des
cas hypothétiques. Moi, qu'on me donne donc exactement le numéro
du contrat, et je vous dirai pourquoi c'est telle usine qui fait un contrat, et
l'autre usine... À partir de ce que le député de Duplessis
me dit, Mme la Présidente, je ne peux pas vérifier, et je serais
extrêmement surpris...
M. Perron: Mme la Présidente, lorsque j'aurai la lettre du
ministre, je lui fournirai le numéro de contrat. Je ne l'ai pas
reçue, sa lettre, encore.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, regardez. Je serais
extrêmement surpris que les contrats qui ont été
donnés, si c'est par prix fixe, qu'ils ne soient pas donnés
à l'usine la plus près. Je serais extrêmement surpris.
Donc, ça veut dire que le contrat a été
exécuté par l'usine la plus près, ou bien il y aurait eu
un écart de prix pour des raisons de granulat, de pierre
concassée, qu'on exige d'une meilleure qualité.
M. Perron: Bien oui, c'est dans le même secteur.
M. Middlemiss: Oui, mais regardez, on va le vérifier. Si
vous pouvez m'envoyer ça, je vais le faire vérifier.
M. Perron: II y a 4, 5 km entre les 2.
M. Middlemiss: C'est qui, les entrepreneurs?
M. Perron: Ce n'est pas 500 mi, là.
M. Middlemiss: Non, non, mais c'est qui, les entrepreneurs qui
ont eu les contrats?
M. Perron: II y en a un, c'est Pavage du golfe, puis l'autre,
c'est une compagnie du Saguenay Lac-Saint-Jean. Je ne me rappelle pas du
nom. Je l'ai vu en fin de semaine. C'est la première fois que je voyais
ça dans le comté.
M. Middlemiss: Inter-Cité? M. Perron: Non, non.
M. Middlemiss: On va vérifier. M. Perron: Ce n'est pas
Inter-Cité.
M. Middlemiss: On va vérifier, puis on va certainement
aviser, parce que je serais extrêmement surpris. Et si des choses comme
ça se passent, à ce moment-là, oui, vous avez raison.
Une voix: Sur quelle route? M. Middlemiss: La 138.
M. Garon: À Gallix, dans le comté de Duplessis...
dans le comté de Sept-îles.
M. Perron: C'est la 138, sur la 138 entre Sept-îles et
Port-Cartier, dans un cas. Ça, c'est pour la 138. Dans l'autre cas,
c'est sur la section puis le contrat a été signé
par le ministère des Transports qui a été remise
sous la responsabilité de la municipalité de Gallix, avec votre
maire libéral qui s'appelle Louis-Ange Santerre, qui a obtenu ça,
qui a obtenu ça de vous autres avant qu'elle prenne la juridiction sur
ce tronçon de route là. C'est la route de ceinture qui passe
à Sainte-Marguerite de Gallix. (15 h 40)
M. Middlemiss: O.K. On va vérifier. C'est peut-être
un protocole d'entente. Ce n'est peut-être pas nous autres qui l'avons
négocié. Ce n'est peut-être pas nous autres. C'est
peut-être eux qui sont les maîtres d'oeuvre. Ça se peut,
ça. Je vais vérifier et, si on a fait quelque chose qu'on
n'était pas censés faire, on se fera taper sur les doigts, et je
vais être le premier, moi, à reprocher...
M. Perron: «C'est-u» possible que vous ayez pris
ça dans le budget, dans le programme d'amélioration du
réseau routier municipal, dans vos 40 000 000 $?
Une voix: 35 000 000 $.
M. Middlemiss: À moins que ce soit un engagement du
passé.
M. Garon: 35 000 000 $.
M. Middlemiss: Lorsqu'on vous a avisé, vous, est-ce qu'il
y avait des protocoles qui existaient avant, ou des engagements
précédents? Ça se peut que, si c'est le cas, on a voulu
reconnaître nos engagements.
M. Perron: Est-ce que le ministre pourrait me dire s'il y a un
protocole de signé dans ce cas-là, d'abord peut-être
qu'il peut me revenir éventuellement dans une réponse s'il
y a un protocole de signé avec la municipalité de Gallix dans ce
cas-là?
M. Middlemiss: S'il y en a un, ça va venir. Je vais
vérifier. Je ne l'ai pas ici avec moi.
M. Perron: D'autre part, est-ce que le ministre est
informé que dans le cas des protocoles dont il parle, au niveau du
programme d'amélioration du réseau routier municipal, il y a des
montants qui devraient revenir à différentes municipalités
dans le comté de Duplessis, mais que, par protocole, ces
montants-là sont réduits de la masse du comté de Duplessis
et envoyés dans des endroits spécifiques comme Port-Cartier et
Gallix? Je parle des 500 000 $ de Marc-Yvan Côté, promis en
campagne électorale en 1989, qui ont été mis en marche en
1992, 1993, 1994, qui réduisent de façon substantielle le budget
qui est alloué au comté de Duplessis pour les
municipalités et les localités du comté.
L'autre dossier, en même temps que 1989, la route de ceinture de
votre maire libéral dont je parlais tout à l'heure, Louis-Ange
Santerre, route qui s'en va au lac Labrie, là aussi, ça a
été fait par protocole, un montant d'à peu près 200
000 $. Mais, depuis le temps que vous avez signé des protocoles comme
ceux-là, c'est que le budget du programme d'amélioration du
réseau routier municipal du comté de Duplessis est passé
d'environ 700 000 $ à 180 000 $. Puis ce n'est pas moi qui prends la
décision là, c'est le ministre. Et on sait
que et je vais terminer là-dessus dans les 2 cas,
Louis-Ange Santerre, le maire de Gallix, est convoité pour être le
futur... le prochain candidat libéral, et la même chose pour
Anthony Detroio, le maire de Port-Cartier.
Une voix: C'est bien, ça.
M. Perron: Ah! ça, ça ne me dérange pas, ils
peuvent s'en venir à n'importe quel temps.
M. Middlemiss: Mme la Présidente...
M. Perron: Mais c'est là que je ne marche pas, puis c'est
là que je trouve ça indécent de la façon... parce
que toutes les autres municipalités y goûtent, à ce
moment-là.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je crois que le
député de Duplessis devrait regarder combien de kilomètres
de routes ont été transmis à ces
municipalités-là dans son comté et, après
ça, il viendra parler de l'enveloppe qui reste. Si, avant le transfert
du réseau routier, on était plus généreux pour le
comté de Duplessis que nous le sommes présentement, c'est
peut-être qu'on l'a été trop, et il me semble que, si c'est
170 000 $ qui restent, ça correspond à peu près à
17 km...
M. Perron: Mais, Mme la Présidente, là, je
m'excuse.
M. Middlemiss: 170 km.
M. Perron: Mais le ministre devrait venir plus souvent dans le
comté de Duplessis...
M. Middlemiss: Mme la Présidente...
M. Perron: ...parce qu'il y a 450 mi de côte, il n'y a pas
41 municipalités, mais il y a 41 localités réparties sur
450 mi de côte. D'autre part...
M. Middlemiss: La 138. Vous parlez de la route 138,
là?
M. Perron: Oui, oui. C'est tout le réseau, là...
Écoutez, je n'ai pas...
M. Middlemiss: Mme la Présidente, c'est ça que je
veux dire. Le nombre de kilomètres qui était à notre
entretien, qu'on a remis à l'entretien des municipalités, c'est
très peu, très peu dans le comté de Duplessis. Et,
à ce moment-là, c'est certain que l'enveloppe pour
l'amélioration du réseau routier va être proportionnelle au
nombre de kilomètres. Comme dans le comté de Labelle, c'est 2 000
000 $ qu'il va chercher dans le comté de Labelle. Pourtant, ce n'est pas
un comté libéral, ça. C'est le comté qui va en
chercher le plus, Mme la Présidente, de tous les comtés du
Québec. M. Garon: C'est un bon député,
là.
M. Middlemiss: C'est bien beau, le député de
Duplessis se plaint des 500 000 $ à Port-Cartier, quand c'était
le temps de supporter le maire de Port-Cartier pour l'usine, il était
là dans la parade. Je l'ai vu.
M. Perron: Bien, c'est sûr.
M. Middlemiss: Je l'ai vu là. Bien oui, mais
êtes-vous contre les investissements qu'on fait à Port-Cartier?
Bien, vous auriez dû dire que vous étiez contre les 500 000 $
qu'on a mis pour réparer la route qui mène exactement à
cette usine-là. Aye!
M. Perron: Mme la Présidente, ce n'est pas là
qu'est le problème. Le problème, c'est que le ministre a pris
ça dans l'enveloppe du comté de Duplessis pour se satisfaire
lui-même et son maire libéral. C'est ça qui est
arrivé dans ce dossier-là. Qu'est-ce que vous voulez que je vous
dise? C'est la réalité. J'avais 700 000 $ avant et je suis
tombé à 180 000 $. Qui a décidé ça? Ce n'est
pas moi. D'envoyer 500 000 $...1 500 000 $ sur 3 ans à la ville de
Port-Cartier sur le Portage-des-Mousses..., ce n'est pas moi qui ai
décidé ça.
M. Garon: Oh! il s'est fait faire. M. Middlemiss: Mme la
Présidente...
La Présidente (Mme Bélanger): Si vous aviez 700 000
$ avant, vous en aviez beaucoup.
M. Middlemiss: Non, c'est que...
M. Perron: Écoutez, il y a tout de même des limites.
C'est parce qu'il est en train de m'accuser. Je ne suis pas d'accord avec lui
pantoute.
M. Middlemiss: On était peut-être, comme
gouvernement, trop généreux pour le comté de
Duplessis...
La Présidente (Mme Bélanger): Exactement.
M. Middlemiss: ...avant le transfert du réseau routier. Je
vais faire vérifier exactement le nombre de kilomètres qui ont
été transférés aux municipalités. On va le
faire vérifier, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
M. Perron: Mme la Présidente. Je m'excuse, mais, tout
à l'heure, j'ai mentionné que le comté de Duplessis avait
450 mi de côte du Saint-Laurent. Au niveau du gouvernement, on compte,
dans l'ensemble du comté de Duplessis, qu'il y a 21
municipalités, mais, dans les 21 municipalités, Mme la
Présidente, pour votre
information, il y a 41 localités. Je m'explique. Une
municipalité de mon comté, qui s'appelle la municipalité
de Côte-Nord-du-Golfe-Saint-Laurent, à partir de Kegaska
jusqu'à Saint-Augustin, il y a 9 localités sur 175 mi de
côte; pas des kilomètres, des milles. Quand on arrive à
Aylmer Sound, par exemple, et que les gens, à tous les printemps, puis
à tous les étés, puis à tous les automnes, marchent
dans la boue jusqu'en dessous des bras, et que le ministère me donne 180
000 $ pour l'ensemble du comté de Duplessis... Non, mais vous riez de
ça, vous autres, en face, là. Mais ce n'est pas des farces.
Une voix: On n'est quand même pas pour régler des
cas de comté ici.
M. Perron: Non, non, mais ce n'est pas des farces.
Une voix: Vos cas de comté, allez donc prendre un
rendez-vous avec le ministre.
M. Perron: Non, non, non. Ça, écoutez, j'ai le
droit... Je m'excuse, M. le député...
Une voix: Ici, c'est les engagements financiers.
M. Perron: Bien, c'est ça. Ça fait partie des
engagements financiers, ça, l'amélioration du réseau
routier municipal. Vous n'allez pas me charrier, l'autre bord. Parce que le
comté de Duplessis, je vais vous dire une chose...
Une voix: On n'est quand même pas dans une salle de...
M. Perron: Non, non, non. Ce n'est pas ça. Si vous
n'êtes pas content, vous prendrez le micro tout à l'heure et vous
direz ce que vous avez à dire.
Une voix: Bon.
M. Perron: Si vous n'avez rien à dire, vous avez rien
qu'à vous fermer la trappe.
La Présidente (Mme Bélanger): S'il vous
plaît! À l'ordre, s'il vous plaît!
M. Middlemiss: Mme la Présidente, si on veut commencer
à parler des investissements sur la Basse et la Moyenne-Côte-Nord,
on va retourner à l'engagement de ce matin, la route 138. La route 138,
on a discuté ce matin...
M. Perron: Ça, c'est la Moyenne-Côte-Nord.
M. Middlemiss: Bien oui, mais en tout cas. Ça s'en va chez
vous, dans le comté de Duplessis.
M. Perron: C'est ça.
M. Middlemiss: C'est au-dessus de 100 000 000 $ qu'on va
dépenser sur ça. Il y a un contrat de 13 000 000 $ qui vient
d'être donné. On a construit le tronçon de route...
M. Perron: C'est où, le contrat de 13 000 000 $?
M. Middlemiss: À partir de Havre-Saint-Pierre vers
Baie-Johan-Beetz, le premier tronçon sur...
M. Perron: Ce n'est pas 13 000 000 $, ça, ce
contrat-là.
M. Middlemiss: C'est combien?
M. Perron: C'est 8 900 000 $.
M. Middlemiss: II était évalué à 13
000 000 $.
M. Perron: Bien, il vous manque 4 000 000 $. Pouvez-vous
l'envoyer ailleurs?
M. Middlemiss: Non, regardez. Comptez-vous chanceux que
vous-même... Et là vous voulez jouer au «smatte»? On
va jouer au «smatte». Vous souvenez-vous quand...
M. Perron: J'étais d'accord avec même plus que
ça.
M. Middlemiss: Oui, d'accord, on va jouer au
«smatte». Ce matin, je n'ai pas touché ça parce que
vous n'étiez pas ici. J'avais assez de délicatesse de ne pas y
toucher. Lorsqu'on est allés rencontrer les gens de la MRC de Minganie,
vous souvenez-vous de ce que vous avez dit à ces gens-là?
M. Perron: Le 19 octobre.
M. Middlemiss: Oui, oui. Vous avez dit à ces
gens-là... Ils nous ont demandé comment ça se fait
qu'on... Comment est-ce qu'on pouvait justifier? Vous-même, vous avez dit
que le président du Conseil du temps, M. Yves Bérubé,
avait indiqué que cette route-là, ce n'était même
pas justifiable, qu'on ne devrait jamais construire cette route-là.
Est-ce que ce n'est pas ça que vous avez dit en présence de ces
gens-là?
M. Perron: Mme la Présidente, là, je m'excuse.
M. Middlemiss: Donc, arrêtons de charrier. Si on veut
commencer à faire un «show», là... Ce n'est pas moi
qui ai dit ça à ces gens-là. C'est vous.
M. Perron: Mme la Présidente...
M. Middlemiss: Dans votre temps, vous trouviez que ce
n'était même pas, hein, ce n'était pas justifiable de
dépenser de l'argent sur la 138. C'est vous qui avez
dit ça, pas moi.
M. Perron: Mme la Présidente, vous m'excuserez, mais ce
n'est pas le député de Duplessis qui a fait cette
déclaration-là, c'est le ministre qui était là, qui
est là en face de moi qui a fait cette déclaration en disant
ça de la part de M. Bérubé qui était
président du CT dans ce temps-là. Alors, j'inviterais le ministre
à faire attention à ce qu'il dit...
M. Middlemiss: Oh! Mme la Présidente.
M. Perron: ...parce que j'ai le verbatim de tout ce qui s'est dit
à cette rencontre-là.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je n'ai aucun...
M. Perron: Puis je connais votre engagement que vous aviez pris,
puis vous ne l'avez jamais respecté non plus.
M. Middlemiss: On est en retard d'un an.
M. Perron: Vous êtes en retard d'un an. Vous êtes en
retard de plus que ça.
M. Middlemiss: Je l'ai dit, ça, ce matin.
M. Perron: Vous êtes en retard de 5 ans dans le
dossier.
La Présidente (Mme Bélanger): S'il vous
plaît! J'aimerais qu'on prenne un ton plus...
M. Middlemiss: Mais, Mme la Présidente, il ne faudrait
pas, là... Qu'il aille chercher son verbatim.
La Présidente (Mme Bélanger): ...plus calme.
M. Middlemiss: C'est lui-même qui, devant ces
gens-là, a indiqué... Il a indiqué...
M. Perron: II est menteur en plus de ça...
M. Middlemiss: Non, non, je ne suis pas un menteur.
M. Perron: Je n'ai jamais dit ça. C'est lui qui l'a
dit.
M. Middlemiss: Je suis loin d'être un menteur, moi. Parce
que je n'aurais jamais parlé de Yves Bérubé, parce
que...
M. Perron: Aye!
M. Middlemiss: Non, non. Yves Bérubé ne m'a jamais
parlé de la route 138, parce que je n'ai jamais fait partie du caucus
des députés péquistes, moi. J'étais dans
l'Opposition dans ces années-là.
M. Perron: Bien, je suis bien content, à part de
ça.
M. Middlemiss: Ah oui! moi aussi, hein. Mais c'est
vous-même qui avez dit ça, que, dans votre temps, Yves
Bérubé avait dit que ce n'était pas justifiable. Ce n'est
pas moi qui ai dit ça. Non, non, mais je veux vous le dire. Et je n'ai
pas voulu le dire ce matin durant le débat parce que j'ai assez de
respect pour ne pas parler de... dire vos paroles lorsque vous n'êtes pas
ici.
M. Perron: Mme la Présidente, devant les membres de la
commission et devant vous, Mme la Présidente, je peux certifier
aujourd'hui que jamais, en aucun temps, je n'ai dit les paroles que vient de
répéter le ministre, dans mon cas. Je n'ai jamais dit ça.
Ça, vous pouvez être sûre de ça. Alors, qu'il ne
vienne pas mettre des mots dans la bouche du député de Duplessis
qui ne sont pas la réalité. (15 h 50)
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements 45 et 46 sont vérifiés.
M. Garon: Vérifiés.
La Présidente (Mme Bélanger): 47?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, du comté de
Duplessis, ils vont vous dire quelque chose, hein? Le transfert du
réseau routier, c'est là d'où viennent à peu
près les 180 000 $. C'est qu'on a transféré 80,58 plus
27,89 et un autre 20. Donc, on parle de 150 kilomètres, Mme la
Présidente, qui ont été transférés. Le
budget qui a été transféré à... Mme la
Présidente, c'est 40 000 000$. Donc, 40 000 000$ pour à peu
près 40 000 kilomètres de route. C'est à peu près
1000 $ du kilomètre. Faites la multiplication et vous allez voir comment
on arrive à 180 000 $.
Dans le passé, ce n'était pas tout à fait.
C'était discrétionnaire, ce budget-là, et s'il y a des
sommes de plus de 180 000 $ qui ont été dépensées
dans le comté de Duplessis, moi, si j'étais député
de Duplessis, je dirais merci d'avoir choyé le comté. Ce n'est
pas parce qu'il n'y avait pas des besoins. Et je comprends qu'il y a des
besoins à d'autres endroits aussi. Mais, il me semble que nous ne
négligeons pas le comté de Duplessis parce que, sur la route 138,
ça fait au-delà de 100 000 000 $ qu'on dépense puis, comme
tous les gens l'ont dit avant nous autres, et je l'ai dit ce matin, c'est que
si on était obligés d'avoir une étude de
rentabilité aux coûts-bénéfices, et ça, ces
paroles-là, je les ai utilisées quand j'ai rencontré les
gens de la MRC là-bas, que c'est basé sur l'étude de
coûts-bénéfices, on n'aurait jamais pu justifier de
construire la route 138.
Mais c'est là où vous l'avez, puis ça, je reconnais
votre grande honnêteté, que vous avez, devant tous ces
gens-là, dit: Oui, je me souviens dans le temps que
j'étais là que Yves Bérubé avait dit... Oui, oui,
puis ça c'est votre grande honnêteté de l'avoir dit. Vous
avez dit devant ces gens-là que Yves Bérubé, lui, avait
indiqué que ce n'était pas justifiable ou rentable de construire
cette route-là. Sur ça, ce n'est pas un reproche que je vous
fais. Moi, je trouve que vous avez été assez honnête de le
dire devant ces gens-là.
M. Perron: Mme la Présidente, j'ai dit ce que j'avais
à dire là-dessus. Maintenant, le ministre, lorsqu'il parlait des
montants qui avaient été reçus par le comté de
Duplessis au cours de certaines années, c'est que, à un moment
donné, dans la répartition du budget du programme concernant
l'amélioration du réseau routier municipal, c'est que, au lieu de
tenir compte du nombre de municipalités, c'est qu'on tenait compte du
nombre de localités, à cause de la grandeur du territoire. Et
c'est ce qui a fait en sorte que les montants étaient beaucoup plus
élevés qu'antérieurement, mais ce n'est pas votre
critère de sélection actuellement dans le cas du programme en
question.
Mme la Présidente, malgré qu'il y a 41 localités
dans le comté de Duplessis, dont certaines municipalités
reçoivent actuellement des fonds de la part du ministre des Transports
dans le cas du transfert des responsabilités, c'est que toutes les
autres localités ne peuvent pas fonctionner. C'est impossible de
fonctionner avec un budget qui m'avait été alloué au
début de 109 000 $, et que le ministre se le rappelle. Puis,
là-dessus, je peux le remercier sur la partie additionnelle de 80 000 $
qui était allouée pour la
Basse-Côte-Nord-du-Golfe-Saint-Laurent entre Kegashka et Blanc-Sablon.
Là-dessus, je peux le remercier, mais, quand on connaît les
besoins du milieu, ce n'est jamais assez, ce n'est pas possible de fonctionner
de même. On ne peut pas régler le problème comme ça.
Ça va, Mme la Présidente, j'ai terminé.
M. Middlemiss: Non. Regardez, sur ça, je comprends les
contraintes, hein? C'est qu'on a décidé, avec les unions... Les
unions expliquent qu'il y avait une répartition de 40 000 000 $ et qu'il
y avait un autre 10 000 000 $ pour essayer de compenser. Ce n'est pas
adéquat, mais ça a été décidé par nos
partenaires dans ça, qui sont les élus municipaux, que c'est de
cette façon-là qu'on voulait qu'on répartisse les budgets
qu'on leur transférait.
Ceci étant dit, puis je suis totalement d'accord que ce n'est pas
suffisant pour tout le monde, mais je dois vivre et distribuer ce que j'ai
à ma disposition et où je peux en ajouter. J'en ai ajouté
chez vous comme j'en ai ajouté à d'autres endroits où
j'étais capable, où c'était justifiable. Et, dans les
années passées, vous le savez, même l'an passé, avec
un 500 000 $ à Port-Cartier, on vous en a donné plus.
M. Perron: Oui, oui, je n'ai rien eu à faire dans ces 500
000 $ là, vous le savez.
M. Middlemiss: Bien oui, mais ça ne fait rien. C'est dans
votre...
M. Perron: Ça, c'est une promesse de Marc-Yvan
Côté en période électorale, en 1989.
M. Middlemiss: Bien oui, mais c'est fait dans votre... Regardez,
ça va aider à faire fonctionner votre usine que vous voulez avoir
à tout prix. Sans ça... En tout cas.
Mme la Présidente, ceci étant dit...
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Rousseau.
M. Perron: On se trompe de ministre là. C'est Albert
Côté qui devrait prendre une bonne décision.
M. Thérien: Mme la Présidente, pardon, il y a
combien de kilomètres transférés dans Duplessis, M. le
ministre?
M. Middlemiss: C'est 150 à peu près, grosso
modo.
M. Marcil: 150 km sur 450 mi de côte?
M. Thérien: 150 km!
M. Marcil: Tabarnouche! tu es chanceux.
M. Thérien: Ce n'est pas beaucoup.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça fait 150
mi.
M. Thérien: 150 mi. Ce n'est pas beaucoup.
M. Perron: C'est parce qu'il y en avait qui avaient
été transférés antérieurement.
La Présidente (Mme Bélanger): 1000 $ par
kilomètre.
M. Thérien: Oui, parce que, chez nous, il y a 900 mi.
M. Garon: Combien?
M. Thérien: 900.
La Présidente (Mme Bélanger): 1450 chez nous.
M. Garon: 900 quoi?
M. Thérien: Kilomètres.
La Présidente (Mme Bélanger): 900 km.
M. Middlemiss: II y en a 28 de transférés, mais
il
y en avait déjà 80 à leur entretien. Donc, on fait
l'addition de ça. Ça fait à peu près 109.
C'était exactement ça qui donnait à peu près 109
km, parce qu'il y a 40 000 km du réseau municipal qui étaient
déjà à l'entretien des municipalités qu'on a inclus
dans le budget des 40 000 000 $. C'est pour ça que c'est de l'ordre de
109.
M. Perron: Mais il faut comprendre aussi, Mme la
Présidente, qu'il n'y a effectivement pas gros de routes dans le
comté de Duplessis, quand on regarde le territoire. Il y a des
localités qui sont complètement isolées. La seule
façon d'y entrer c'est par bateau dans des cas et, dans d'autres cas,
c'est par avion sur flottes ou avion sur roues ou par bateau. Il n'y a pas de
route du tout là. Il y a juste les routes municipales, en fait, qui
existent dans le secteur, à Kegaska, La Romaine...
La Présidente (Mme Bélanger): Bon. Ceci
étant dit, nous irons faire un tour dans Duplessis. Alors, 45 et 46 sont
vérifiés. 47.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 48.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 49.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 50.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 51.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 52.
M. Garon: Saint-Herménégilde.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Saint-Herménégilde, avez-vous l'intention
d'annexer ça à Montréal?
La Présidente (Mme Bélanger): Je tiendrais à
vous faire remarquer, M. le député de Lévis, que la route
141 c'est une route interprovinciale et qu'il y a juste dans
Mégantic-Compton qu'elle n'est pas finie de construire et
d'asphalter.
M. Garon: Mais c'est 1,15 km et 512 mi.
La Présidente (Mme Bélanger): Bien oui. Et il reste
à peu près 0,8 km à faire et après ça elle
va être finie...
M. Garon: C'est le kilomètre le plus cher au
Québec.
La Présidente (Mme Bélanger): ...comme dans le
reste du Québec.
M. Garon: C'est le kilomètre rural le plus cher au
Québec.
La Présidente (Mme Bélanger): Pardon?
M. Garon: Ça doit être le kilomètre rural le
plus cher au Québec.
La Présidente (Mme Bélanger): Mais non. Un
kilomètre, normalement, ça coûte 1 000 000 $...
M. Garon: Oui, mais d'autoroute.
La Présidente (Mme Bélanger): ...et là,
c'est 1,15 km. 51, 52, vérifiés.
M. Middlemiss: 910 véhicules par jour. M. Garon:
Pardon?
M. Middlemiss: 910 véhicules par jour. Mais par le temps
qu'on arrive à Coaticook il y en a 4000 quelque chose.
La Présidente (Mme Bélanger): Bon. Important,
hein!
M. Garon: Ce n'est pas beaucoup.
La Présidente (Mme Bélanger): Bien oui, ce n'est
pas beaucoup.
Engagement 53.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 54.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 55.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 56.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 57.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 58.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 59.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 60.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 61.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 62.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 63.
M. Garon: 63 là, j'aimerais savoir de quoi vous parlez
quand vous parlez d'ensemencement hydraulique. Qu'est-ce que c'est ça,
de l'ensemencement hydraulique? C'est arrosé? C'est quoi?
M. Middlemiss: Oui. C'est qu'on met de la... C'est probablement
ça dans les endroits où il y a des pentes assez abruptes et que
tenter de poser de la tourbe ou d'ensemencer de façon normale ne serait
pas bon. Donc, on met un fond de paille et les semences d'herbe sont dans une
solution d'eau et on arrose. Vous devez voir. Ça a l'air vert. Je ne
sais pas si vous avez déjà vu ça après que c'est
fait. C'est un drôle de vert et c'est ça qui permet à
l'herbe de pousser après. Donc, c'est une façon plus efficace de
réussir à ensemencer sur des talus.
M. Garon: Mais c'est de où à où, là?
Cannes-de-Roches, c'est une municipalité entre Coin-du-Banc et
Percé. Est-ce que c'est dans le chemin Lemieux ou bien c'est dans le
chemin qui passe sur le bord des caps?
M. Middlemiss: C'est chemin Percé.
M. Garon: C'est une municipalité avant Percé, entre
Coin-du-Banc et Percé.
M. Middlemiss: Fin des travaux, c'est...
M. Garon: Mais on peut passer à l'intérieur des
caps, qu'ils appellent la route des Failles ou bien le long du cap, le long de
la mer... plus proche du long de la mer et on en arrive au Pic de l'aurore.
M. Middlemiss: C'est sur la 132.
M. Garon: C'est du roc. Ça veut dire que si vous
ensemencez hydraulique là, vous avez besoin d'avoir des canons qui sont
capables d'entrer des clous de 6 po dans la roche parce que c'est du roc. J'en
sais quelque chose. C'est un beau coin. Je connais ça comme il faut. (16
heures)
M. Middlemiss: Est du chemin de Percé?
Une voix: C'est près de Bridgeville, en haut.
M. Middlemiss: Bridgeville. En s'en allant vers...
M. Garon: Bridgeville. Oui, mais ce n'est pas Cannes-de-Roches,
Bridgeville. Bridgeville, c'est de l'autre bord de... C'est entre Barachois et
Coin-du-Banc. Et Cannes-de-Roches, c'est entre Coin-du-Banc et
Percé.
M. Middlemiss: Oui, mais ça part de Bridgeville vers
Percé, les travaux du chaînage 0 à chaînage 4 plus
00...
M. Garon: En passant sur quelle route?
M. Middlemiss: La 132.
M. Garon: Le chemin Lemieux ou...
M. Middlemiss: La 132.
M. Garon: Ça passe par Cannes-de-Roches.
M. Middlemiss: C'est sur la 132, entre Bridgeville et...
M. Garon: Ça va où, après?
M. Middlemiss: ...chemin de Percé. Ça s'en va vers
le sud-est, en partant de Bridgeville vers le sud-est, vers Percé.
M. Garon: Oui. Mais, après Bridgeville, c'est
Coin-du-Banc. Après ça, c'est Cannes-de-Roches, après
ça, c'est Percé. Vous autres, c'est marqué:
Jusqu'à...
M. Middlemiss: Oui. O.K. C'est ça. Bridgeville,
Cannes-de-Roches et, ensuite, Percé. Mais c'est avant d'arriver à
Percé.
M. Garon: C'est de l'ensemencement hydraulique.
M. Middlemiss: Ce n'est pas le chemin des Failles, c'est sur la
132.
M. Garon: Sur la 132. M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Oui, mais c'est du roc qu'il y a là. Il y a du
roc pas mal, là.
M. Middlemiss: Les travaux consistent à stabiliser des
talus, à construire un mur de gabions, à poser des bordures, des
drains perforés, des dalots semi-circulaires et à faire de
l'ensemencement hydraulique, ainsi que l'engazonnement.
M. Garon: Des drains hydrauliques.
M. Middlemiss: Oui. Donc, c'est tout un aménagement qui se
fait entre Cannes-de-Roches et Percé, et Bridge...
M. Garon: Bridgeville.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Je vais aller voir ça, là.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va, pour
l'engagement 63?
M. Garon: Est-ce que ça paraît, les travaux qui sont
faits?
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 63,
vérifié. Engagement 64.
M. Middlemiss: Les travaux sont faits?
Une voix: Oui.
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 64, M. le
député de Lévis.
M. Garon: Oui. Pas loin de Fort-Prével. Engagement 63.
M. Middlemiss: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié.
M. Garon: J'aimerais ça voir le devis de ce que vous avez
fait.
M. Middlemiss: O.K.
M. Garon: Merci.
M. Middlemiss: Pas de problème.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 63,
vérifié sous réserve. Engagement 64.
M. Garon: Engagement 64. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 65.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 66.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 67.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 68.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 69.
M. Garon: Le pourcentage?
M. Middlemiss: 53,10 % la municipalité, et AIDA 37%.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 69,
vérifié?
M. Garon: Engagement 69, vérifié, oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 70.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 71.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 72.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 73.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 74.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 75.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 76.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 77.
M. Garon: Engagement 77. Effectuer la
surveillance des travaux de construction pour 3,7 km de l'artère
McConnell compris entre la route 148 et l'axe Deschênes, dans la
municipalité d'Aylmer: 1 200 000 $ pour des travaux de combien?
M. Middlemiss: Estimé: 10 000 000 $.
M. Garon: 10 000 000 $. Et les plans et devis, combien?
M. Middlemiss: 418 800 $.
M. Garon: Correct. Est-ce que c'est fait, ces travaux-là,
actuellement?
M. Middlemiss: Je crois que ces contrats-là sont en
soumission, et les soumissions ouvrent le 29 septembre.
M. Garon: Quelle est la circulation sur la route?
M. Middlemiss: 24 000 autos par jour.
M. Garon: C'est une 2 voies ou une 4 voies?
M. Middlemiss: Un 4 voies qui fait partie de l'entente
Québec-Canada 1972 que vous n'avez pas osé faire de 1973 à
1985.
M. Garon: Est-ce que les travaux sont faits?
M. Middlemiss: Une partie. Le premier tronçon entre la
future autoroute Deschênes et le chemin de la Montagne, on devrait ouvrir
ça officiellement cet automne.
M. Garon: Parce que c'est marqué: 1993-1994, 250 000 $, et
les autres années, au pluriel, 950 000 $, donc vous avez l'intention de
prendre votre temps. C'est supposé se faire sur combien
d'années?
M. Middlemiss: Ce contrat-là, j'ai l'impression que
ça va se faire sur 2 ans: cette année et l'an prochain.
M. Garon: Ah. C'est marqué «autres
années» au pluriel. Ça va.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 78 est
adopté.
M. Garon: L'engagement 77, là.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 77,
excusez-moi. L'engagement 78.
M. Garon: L'engagement 78, vérifié.
Le Président (M. Thérien): Vérifié.
L'engagement 79.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 80.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 81.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 82.
M. Perron: Question, M. le Président.
Le Président (M. Thérien): Oui.
M. Perron: À 82 du mois de juin et à 33 du mois de
juillet, on remarque qu'il y a un contrat qui a été... 2
contrats, en fait, qui ont été alloués à
Cogémat inc. de Sept-îles, pour les mêmes MRC. Est-ce que
c'est le même contrat? Est-ce que ça concernait le même
contrat au niveau de la vérification de la qualité des sols?
M. Middlemiss: Un, c'est les sols et l'autre, c'est le
béton bitumineux. Celui-là, ici, 82, c'est le béton
bitumineux pour la saison 1993 et l'autre, ce seraient les sols, probablement
pour la même saison, 1993-1994, pour les MRC de Sept-Rivières et
Minganie.
M. Perron: D'accord.
M. Middlemiss: Un, c'est le béton bitumineux et l'autre,
c'est les sols. Ça, c'est des estimations des montants
nécessaires. Ça ne veut pas dire qu'on va tous les
dépenser. Tout dépend de...
M. Perron: II n'y a pas eu de dépassement
là-dedans?
M. Middlemiss: Non. S'il y en a, on devra revenir, toutefois,
pour justifier, pour augmenter, leur donner un supplément à leur
mandat.
Le Président (M. Thérien):
Vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 83.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 84.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 85.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 86.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 87.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 88.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 89.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 90.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 91.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 92.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 93.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 94.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 95.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 96.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 97.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 98.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 99.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 100.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 101. M.
Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): D'habitude, on accroche
à 101.
L'engagement 102.
M. Garon: Vérifié. C'est vous autres qui
accrochez!
Le Président (M. Thérien): Ha, ha, ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Thérien): L'engagement 103.
M. Garon: Vérifié.
M. Perron: Question, M. le Président.
Le Président (M. Thérien): Oui, avec plaisir.
M. Perron: Lorsque, dans 103, on parle de Caniapiscau, c'est dans
quel bout de Caniapiscau, dans quel secteur?
M. Middlemiss: Dans les MRC de Manicouagan, la
Haute-Côte-Nord et Caniapiscau.
M. Perron: Caniapiscau, c'est dans le Grand-Nord.
M. Middlemiss: Oui. C'est une municipalité. Ça doit
être sur l'étendue de l'entité qu'on appelle Caniapiscau
où il pourrait y avoir des travaux.
M. Perron: C'est sur la 389 de la partie de Caniapiscau?
M. Middlemiss: Oui. C'est où il pourrait y avoir des
travaux de pavage, là. C'est parce qu'ils vérifient
l'enrobé du béton bitumineux.
M. Perron: Alors, ça doit être entre l'ancienne
ville de Gagnon et Fire Lake.
M. Middlemiss: Oui, où il y aurait des endroits où
on fait du pavage.
M. Perron: Où il y a eu du pavage cette année.
M. Middlemiss: Oui. M. Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Vérifié?
M. le député, vérifié?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 104.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 105.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 106.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 107.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 108.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 109.
M. Garon: L'engagement 109.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 109.
M. Garon: Règlement d'un jugement à la Cour
supérieure du Québec concernant une action judiciaire contre le
Procureur général du Québec. De quoi s'agit-il? Un
jugement à quel effet? Est-ce qu'on peut avoir la copie du jugement?
Le Président (M. Thérien): M. le ministre.
M. Middlemiss: Oui. D'accord. C'est un dossier qui...
L'historique, ça commence le 28 juillet 1982.
Le Président (M. Thérien): 1982?
M. Middlemiss: Oui. Réception de la réclamation de
Corival inc. au montant de 128 267,98$, et le 15 février 1983, rejet de
la réclamation parce que non présentée dans le
délai prescrit au cahier des charges et devis généraux. Le
24 février 1983, demande de Corival inc. au ministère de
reconsidérer sa position. Le 14 avril 1983, lettre à Corival inc.
par le ministère l'informant que ce dernier maintient le rejet
exprimé le 15 février 1983. Le 5 décembre 1983, poursuite
judiciaire de Corival inc. contre le Procureur général du
Québec...
M. Garon: Quelle année?
M. Middlemiss: 1983. Au montant de 128 267,98 $ plus
intérêts et frais. Le 29 mars 1993, jugement de la Cour
supérieure du Québec: 52 000 $ plus intérêts et
frais.
(16 h 10)
M. Garon: Ça a pris du temps.
M. Middlemiss: Oui, oui, d'accord. C'est de 1983... Ça a
pris 10 ans avant d'avoir le jugement sur ce contrat-là, mais c'est des
travaux... J'essaie de voir c'était quoi, les travaux, à quel
moment dans le temps ça a été exécuté.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du jugement?
M. Middlemiss: Oui, oui. C'est la route 337, montée
Gascon, Terrebonne.
M. Garon: Est-ce que c'est une compagnie privée,
ça, Corival, ou une compagnie publique?
M. Middlemiss: Corival, oui, c'est une compagnie de construction,
Corival construction.
M. Garon: Non, non, mais une compagnie privée ou une
compagnie publique?
M. Middlemiss: Privée, à Laval.
Une voix: À Laval. C'est le sénateur Rizzuto.
M. Garon: Oui?
Une voix: Bien, oui. C'est la famille des Rizzuto qui a
ça, ...la pègre.
M. Garon: Pardon? Je ne suis pas un expert, moi, dans les
familles.
M. Middlemiss: Non, c'était un contrat pour la route 337.
C'est un contrat...
Une voix: Pas Vito.
M. Middlemiss: ...de 3 716 863,26 $. Donc, ça date de
1982.
M. Garon: ...l'actionnaire principal?
M. Middlemiss: Ah! Je ne le sais... Ce n'est pas indiqué
ici.
M. Garon: Mais le député de Beauharnois dit que...
Beauharnois? Non, Salaberry-Soulanges.
M. Marcil: Un homme d'expérience comme vous, M. le
député de Lévis, vous ne vous souvenez pas des...
Le Président (M. Thérien): Si vous voulez
éviter les dialogues, s'il vous plaît.
M. Marcil: Pardon?
Le Président (M. Thérien): Si vous voulez
éviter les dialogues.
M. Garon: II dit que c'est la famille Rizzuto qui est
actionnaire.
M. Marcil: C'est connu. M. Garon: Je ne le sais pas.
M. Marcil: Je veux dire, la famille, bien oui, sa famille, les
frères.
M. Garon: Je ne le savais pas.
M. Middlemiss: Le contrat avait été signé
par l'honorable Denis de Belleval.
M. Garon: C'est pour ça que c'est «ri»,
Corival. «Ri», ça doit être pour Rizzuto.
M. Marcil: Et «val», pour Laval. M. Garon:
Laval. J?uis «Co»? M. Marcil: Compagnie,
peut-être?
Le Président (M. Thérien): Est-ce que c'est
vérifié, l'engagement 109?
M. Garon: Ah. Vérifié. Est-ce qu'on peut avoir une
copie du jugement?
M. Middlemiss: Oui, on va vous en envoyer une copie.
M. Garon: C'est correct.
Le Président (M. Thérien): Engagement 110.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 111.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 112.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 113.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 114.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 115.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 116
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 117.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 118.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 119.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 120.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 121.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 122.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 123.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 124.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 125.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 126.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 127.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 128.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 129.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 130.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 131.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 132.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 133.
M. Garon: Engagement 132, pardon. Les construction et
réhabilitation de glissières de sécurité sur la
route 132 dans différentes municipalités de Gaspé. De
quelles municipalités s'agit-il?
M. Middlemiss: Quelles municipalités? Bien, il y a les
travaux...
Une voix: À la 132? M. Garon: Oui, c'est la route
132. M. Middlemiss: Petite-Vallée... M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Cloridorme,
Pointe-à-la-Frégate...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Et encore Cloridorme,
Pointe-à-la-Frégate...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Cloridorme... Seigneurie de l'Anse-de-1
'Étang...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...Seigneurie de l'Anse-de-l'Étang,
Gaspé, Percé.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagement 132 donc,
vérifié.
M. Middlemiss: II y a 24 sites, donc il y en a qui sont... Il y
en a plusieurs dans Percé. Il y en a 3 ou 4 dans Percé.
M. Garon: O.K.
Le Président (M. Thérien): Donc,
vérifié, 132. Engagement 133.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 134.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 135.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 136.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 137.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 138.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 139.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 140.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 141.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 142.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 143.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 144.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 145.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 146.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 147.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 148.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 149.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 150.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 151.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 152.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 153.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 154.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 155.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 156.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 157.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engageaient 158.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 159.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 160.
M. Garon: Attends un peu.
Le Président (M. Thérien): 160, une fois.
M. Garon: Quand vous dites: Terrassement et structure de
chaussée de voies auxiliaires sur la route 132, dans la
municipalité de Matapédia, comté de Bona-venture, de quoi
s'agit-il quand on dit: structure de chaussée de voies auxiliaires sur
la route 132?
M. Middlemiss: C'est les terrassement et struc- ture de
chaussée afin de prolonger les voies d'évite-ment des 2
côtés de la route 132 sur une longueur de 486 mètres. Ces
travaux sont localisés juste à l'ouest de l'intersection de la
rue des Saumons afin d'améliorer la sécurité à cet
endroit.
M. Garon: C'est dans le village?
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: Est-ce que c'est dans le village?
M. Middlemiss: Oui, c'est la courbe en entrant dans le village,
la rue des Saumons, en entrant dans le village, sur la 132.
M. Garon: Quel village?
Une voix: Matapédia.
M. Garon: De la Matapédia?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Ah, O.K. Ah, oui. Ça va.
Le Président (M. Thérien): Donc,
vérifié, l'engagement 160. L'engagement 161.
M. Garon: D'un mur en pierre, m-u-r-e, c'est de quelle sorte de
mur qu'il s'agit?
Une voix: C'est des gros murs!
M. Middlemiss: Ça devrait peut-être être
un...
Une voix: Ça, «c'est-u» le design d'une
mure?
M. Middlemiss: Le mur que j'ai, moi, il n'a pas de
«e».
M. Garon: Ah.
Le Président (M. Thérien): C'est une faute de
frappe.
M. Middlemiss: Dans mon livre, c'est m-u-r.
Le Président (M. Thérien): Une fois le
français corrigé, «c'est-u» accepté,
ça?
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 162.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 163.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 164.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 165.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 166.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 167.
M. Garon: Pourcentage.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 167,
O.K.
M. Middlemiss: 100 %.
M. Garon: 100 %?
M. Middlemiss: Oui, pour le ministère, oui.
Le Président (M. Thérien):
Vérifié?
M. Garon: «C'est-u» Saint-Nérée en haut
ou Saint-Nérée en bas?
M. Middlemiss: Pardon?
Une voix: C'est dans le comté de Bellechasse.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Thérien): C'est à
côté de Mémère Tremblay, ça.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Vérifié.
L'engagement 168.
M. Garon: L'engagement 168: règlement d'un litige
concernant la démolition d'ouvrages existants, réparation des
dalles, drainage pluvial, terrassement, structure de chaussée,
construction de glissières rigides, réparation de structures,
reconstruction d'un mur de soutènement, éclairage, signalisation.
Règlement du litige, 42 979,60 $, Demix Construction, de Laval. De quoi
s'agit-il? Sur quoi porte le litige?
M. Middlemiss: Le litige provient de l'utilisation de l'emprunt
classe A pour le remblayage des tranchées. Les plans indiquaient
l'utilisation de l'emprunt classe A dans un secteur, mais étaient muets
quant à d'autres secteurs. Sur le chantier, l'entrepreneur a
utilisé partout l'emprunt de classe A pour remblayer les
tranchées au su et à la vue des surveillants qui n'ont jamais
contesté l'interprétation faite par l'entrepreneur des documents
contractuels.
M. Garon: Au «chu».
M. Middlemiss: À la fin des travaux, les
représentants du ministère ont refusé de payer l'emprunt
classe A posé aux endroits pour lesquels il n'y avait pas de mention
précise au plan. Tenant compte de l'ambiguïté des plans et
d'un comportement des surveillants laissant croire à un accord tacite de
l'interprétation de l'entrepreneur, le Service des réclamations a
recommandé un partage de responsabilités et le paiement à
50 % des quantités d'emprunt classe A qui ont été
considérées payables par le Service des réclamations,
lesquelles étant moindres que celles calculées par
l'entrepreneur.
Sur le contrat, le ministère fournit... O.K., réclamation
de Les Entreprises E120-240 inc., sous-traitant. Sous ce contrat, le
ministère fournissait les matériaux requis pour l'alimentation et
la distribution électriques, de même que certaines composantes des
lampadaires. Le ministère a fourni en retard les matériaux qu'il
avait l'obligation de fournir. Les délais ont nécessité
des mesures de compensation de la part de l'entrepreneur de même que
certains travaux additionnels. Ainsi, l'entrepreneur a dû installer un
système d'éclairage temporaire et faire 2 raccordements
électriques. Il a également dû installer des caissons
temporaires pour protéger le filage électrique. Le système
d'éclairage temporaire a dû être entretenu durant l'hiver
par l'entrepreneur. Le Service des réclamations a reconnu que
l'entrepreneur a subi des préjudices suite à la faute
contractuelle du ministère.
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: Le sous-traitant a également
réclamé...
Le Président (M. Thérien): L'engagement 168,
vérifié, M. le ministre.
M. Middlemiss: Oui, d'accord, c'est bien.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 169.
M. Garon: Comment, le sous-traitant a réclamé?
Le Président (M. Thérien): Bon, bien, là,
«c'est-u» vérifié?
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: Non, non, mais le ministre a commencé: Le
sous-traitant... Il a réclamé quoi, le sous-traitant?
M. Middlemiss: A réclamé en prétendant que
le ministère exigeait un béton de 30 MPa, alors que le
béton requis pour ce type d'ouvrage est de 15 MPa. Cette demande a
été rejetée comme non fondée.
Enfin, le sous-traitant demandait l'annulation d'une retenue
imposée pour non-conformité au niveau des conduits de gestion de
circulation. Le Service des réclamations a conclu que la retenue
était justifiée et la demande de l'entrepreneur a
été rejetée.
Donc, la demande de l'entrepreneur était de 141 328,01 $, et on a
payé le montant de 42 979,60 $.
Le Président (M. Thérien): Pour la deuxième
fois, vérifié.
M. Garon: Vérifié. (16 h 20)
Le Président (M. Thérien): Vérifié.
L'engagement 169, 170, 171, 172. Vous vous rendez jusqu'où,
là?
M. Garon: Continuez.
Le Président (M. Thérien): Les engagements 174,
175...
M. Garon: 172. Vous avez passé 173.
Le Président (M. Thérien): Les engagements 173,
174, 175, 176, 177, 178, 179 - vous crierez bingo, là- 180, 181, 182,
183, 184, 185, 186, 187, 188, 189, 190, 191, 192, 193, 194, 195, 196...
M. Garon: Vérifiés.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 97.
M. Garon: 197, pas 97, 197.
Le Président (M. Thérien): 197, bien oui.
M. Garon: As-tu des questions?
Une voix: Ça va.
M. Garon: Ça va? Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Les engagements 198,
199, 200.
M. Garon: Vérifiés.
Le Président (M. Thérien): Attendez. Bon,
là, c'est les crédits du mois de juin qui ont été
vérifiés.
M. Garon: Juin en juillet.
Le Président (M. Thérien): Juin dans juillet.
M. Garon: Là, on tombe dans juillet dans juillet.
Juillet
Le Président (M. Thérien): On tombe dans
juillet.
M. Garon: Je ne sais pas comment ça marche, mais c'est de
même.
Le Président (M. Thérien): Les engagements 1,
2.
M. Garon: Attendez un peu. Non, non, on va aller plus lentement,
là.
Le Président (M. Thérien): Je pensais que vous
gardiez le même rythme.
M. Garon: Non, non, ça dépend, des fois, quand les
gens...
Le Président (M. Thérien): Oui, c'est bon de
changer de rythme.
M. Middlemiss: M. le Président, est-ce qu'on pourrait
suspendre 2 minutes avant de commencer?
Le Président (M. Thérien): Oui, 2 minutes, s'il
vous plaît. Donc, c'est suspendu.
(Suspension de la séance à 16 h 22)
(Reprise à 16 h 27)
Le Président (M. Thérien): Engagement 1. M.
Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Vérifié.
Engagement 2.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 3.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 4.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 5.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 6.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 7.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 8.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 9.
M. Garon: Continuez.
Le Président (M. Thérien): Engagements 10, 11, 12,
13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25...
M. Garon: Non, non, 24. Vérifiés.
Le Président (M. Thérien): Engagement 24,
vérifié.
M. Garon: L'engagement 25, c'est à M. Elkas, ce n'est pas
à nous autres. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on regarde ça.
M. Middlemiss: M. Elkas. Non, wo!
M. Garon: Non, non. Pardon.
M. Middlemiss: Non, engagement 25.
M. Garon: Ah, c'était dans juin?
M. Middlemiss: C'était l'aéroport de
Saint-Honoré.
Le Président (M. Thérien): Oui,
rapiéçage.
M. Garon: O.K., ça marche.
Le Président (M. Thérien):
Vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Thérien): Engagement 26.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 27.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Thérien): Engagement 28.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Thérien): Engagement 29.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Thérien): Engagement 30.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Thérien): Engagement 31.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Thérien): Engagement 32.
M. Garon: Oui.
Une voix: Question.
Le Président (M. Thérien): Question? Qui est-ce qui
a dit ça?
M. Perron: Oui, 32. M. le Président, dans ce dossier se
rapportant au Laboratoire B-Sol ltée, on remarque qu'il y a d'autres
propositions demandées: Cogé-mat inc. et Normatec Québec
inc. Est-ce qu'on pourrait savoir le montant?
M. Middlemiss: Les honoraires sont les mêmes pour tous
les...
M. Perron: Que prévus dans le fichier?
M. Middlemiss: Oui. On est allé chercher... Donc, le
montant du contrat est le même, peu importe quel bureau on choisit. Donc,
le bureau a été choisi par une table. C'est ça? Et donc,
c'est parce que l'évaluation s'est arrêtée sur celui qui a
le plus de points. C'est le Laboratoire B-Sol. Peu importe qui aurait eu le
contrat, c'est le même montant. Les honoraires étaient pour le
même montant.
M. Perron: D'accord. C'est la même chose pour 34, je
présume?
M. Middlemiss: Oui, oui, oui.
M. Perron: Non, mais, pendant que je suis là, M. le
Président.
Le Président (M. Thérien): Parfait, parfait.
Excusez-moi.
M. Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagement 31
vérifié. Engagement 32. Whoop, là!
M. Perron: Whoop!
Le Président (M. Thérien): Non, là, c'est
vous, là, qui devenez responsable, M. le député.
Engagement 32.
M. Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagement 33.
M. Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagement 34.
M. Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagements 35, 36, 37,
38...
M. Perron: N'allez pas trop vite, là.
Le Président (M. Thérien): Ah! vous n'avez pas le
même rythme que l'autre?
M. Perron: Non, mais c'est parce que l'autre est...
Le Président (M. Thérien): Parfait.
M. Perron: ...porte-parole en matière de transport et
voirie. Moi, je ne le suis pas, là.
Le Président (M. Thérien): Parfait.
M. Perron: Je suis porte-parole de mon comté,
là.
Le Président (M. Thérien): On va s'adapter. M.
Middlemiss: Pratique-toi!
Le Président (M. Thérien): On va s'adapter au
rythme. Engagement 38.
M. Perron: Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Thérien): Engagement 39.
M. Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagement 40.
M. Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagement 41.
M. Perron: Adopté.
Le Président (M. Thérien): Engagement 42.
M. Perron: Adopté.
Le Président (M. Thérien): Engagement 43.
M. Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagement 44. M.
Perron: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagement 45. Bon,
engagement 45.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Engagements 46, 47, 48,
49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68,
69, 70, 71.
M. Garon: Vérifiés. (16 h 30)
Le Président (M. Thérien): Engagement 72.
Mégantic-Compton.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 73.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 74.
M. Garon: Pas trop vite, là!
Le Président (M. Thérien): Engagement 74.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): Engagement 75.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): II y en a beaucoup dans
Mégantic, hein? L'engagement 76.
M. Garon: Qu'est-ce que vous voulez? Il y a de la neige.
Le Président (M. Thérien): II y a beaucoup de
routes aussi.
M. Garon: C'est ça. L'engagement 76,
vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 76.
L'engagement 77.
M. Garon: L'engagement 77. L'engagement 78,
vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 78.
L'engagement 79.
M. Garon: L'engagement 80, vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 80.
L'engagement 81.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 82.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 83.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 84.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 85.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 86.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 87.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 88.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 89.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 90.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 91.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 92.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 93.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 94.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 95.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 96.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 97.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 98.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 99.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 100.
M* Garon: L'engagement 100.
Le Président (M. Thérien): D'habitude, c'est
à 101 qu'on accroche.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 101.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 102.
Une voix: C'est à Rimouski.
M. Garon: Non, c'est dans Bonaventure.
Le Président (M. Thérien): Les chemins sont en
mauvais état.
M. Garon: Pardon?
Le Président (M. Thérien): II reste une route en
mauvais état, c'est vrai.
M. Garon: Ce n'est pas un chemin, c'est un pont. Ils
reconstruisent le pont.
Le Président (M. Thérien): Le pont.
M. Garon: Mais ils n'ont pas besoin d'être en mauvais
état pour les refaire dans Bonaventure.
Une voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Thérien): L'engagement 102.
M. Garon: L'engagement 102, vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 103.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 104.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 105.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 106.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 107.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 108.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 109.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 110.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 111.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 112.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 113.
Une voix: Un dépassement de contrat.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 114.
M. Garon: Non, non. À l'engagement 113...
Le Président (M. Thérien): L'engagement 113.
M. Garon: ...il y un dépassement de 200 000 $. pour porter
à 1 950 000 $ le coût du contrat pour effectuer les travaux
d'ingénierie relatifs à la surveillance des travaux de
construction d'un tronçon de 6 km de l'autoroute 30 en contournement de
la réserve Kahnawake. Pour porter à 1 950 000 $. Les travaux
étaient de combien?
M. Middlemiss: Le premier mandat en date du 5 septembre 1990
était pour 1 350 000 $.
M. Garon: Non, non... O.K.
M. Middlemiss: Ça, c'est les honoraires pour la
surveillance.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Le coût du contrat à
l'exécution, c'est 20 599 514,06 $. Mais il y a eu un deuxième CT
en date du 18 août 92, 400 000 $ ont été ajoutés, et
le montant ajouté cette fois-ci est de 200 000 $, pour un coût
global de 1 950 000 $, ou des honoraires...
M. Garon: Puis le contrat, lui, il est passé de quoi
à quoi?
M. Middlemiss: Le contrat de surveillance? M. Garon: Non,
non, le contrat des travaux.
M. Middlemiss: C'est de 19 115 000$ à 20 599 000 $.
M. Garon: Comment ça se fait que les contrats de
surveillance sont passés de 1 350 000 $ à 1 950 000 $? Ça
veut dire que ça a augmenté de 50 %, alors que les travaux ont
augmenté à peu près de 10 %, même pas.
(Consultation)
M. Middlemiss: L'écart est attribuable surtout, en grande
partie, aux nombreuses modifications apportées sur un des contrats suite
à des découvertes en cours de réalisation d'une zone de
sol contaminé. Des frais...
M. Garon: De?
M. Middlemiss: De sol contaminé.
M. Garon: Contaminé à quoi?
M. Middlemiss: Des frais d'honoraires supplémentaires ont
été déboursés afin de préparer les plans
complémentaires, d'étudier les alternatives de drainage,
d'effectuer des investigations et de réaliser des études
techniques suite à ce problème de contamination. D'autres raisons
ont aussi eu une incidence sur l'accroissement des frais d'honoraires telles
que les modifications au contrat de construction nécessitant la
préparation de nombreux avenants, la construction de remblais
effectuée jour et nuit, la présence de marécages demandant
un suivi particulier, les relevés spéciaux et un ralentissement
des travaux découlant de la présence d'argile, etc.
Malgré toutes ces difficultés, les travaux ont
été réalisés pour permettre l'ouverture de
l'autoroute 30 au public voyageur selon l'échéancier
prévu. Cependant, comme il reste plus de 1 000 000 $ de travaux à
réaliser en 1993 pour compléter tous les contrats, la
période
d'exécution des travaux a été prolongée
jusqu'au mois de juin 1993, nécessitant ainsi le retour des
équipes de surveillance et les coûts s'y rattachant.
L'évaluation du montant final de l'ensemble des contrats sous la
surveillance de cette firme est de 17 300 000 $ pour un coût final
estimé de 1 950 000 $ d'honoraires,...
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: ...soit un pourcentage de 11,3 %. Ce coût
demeure acceptable étant donné la complexité des dossiers
supervisés par cette firme.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 113,
vérifié. L'engagement 114.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 115.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 116.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 117.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 118.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 119.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 120.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 121.
M. Garon: L'engagement 121, vérifié.
Le Président (M. Thérien): Attendez, là! Je
suis moins vite que vous. L'engagement 122.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 123.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 124.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 125.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 126.
M. Garon: À l'engagement 126, «c'est-u» encore
un cas où on essaie d'arriver en bas de 500 000 $ pour passer par les
contrats négociés plutôt que par appel d'offres? On
remarque souvent que les contrats arrivent juste en bas de 500 000 $.
M. Middlemiss: C'est en bas de 500 000 $.
M. Garon: Oui, mais ça arrive souvent comme ça. On
dirait que c'est une cible.
M. Middlemiss: Regardez, M. le Président. Je l'ai
indiqué il n'y a aucune cachette c'est que nous trouvons
que les prix que nous obtenons à prix fixe sont équivalents aux
prix qu'on pourrait obtenir par soumissions publiques, et on est
assurés, de cette façon-là, que c'est des travaux qui sont
faits par les gens en région. On peut certainement se poser la question,
à savoir: Est-ce qu'on s'est donné comme objectif
d'établir des contrats à moins de 500 000 $ pour
bénéficier, pour être de bons gestionnaires...
bénéficier des meilleurs prix et, en même temps, en gardant
les travaux dans les régions concernées?
M. Garon: Ça va. Je voudrais revenir à l'engagement
124.
Le Président (M. Thérien): O.K.
M. Garon: Contribution additionnelle accordée pour les
travaux de construction d'une voie de déviation de la route 204, dans la
municipalité de Saint-Georges, Beauce-Sud; entente no 1329 R, 636 300 $.
C'est une contribution additionnelle à quel montant initial pour la voie
de déviation? (16 h 40)
M. Middlemiss: 3 510 000 $, et on ajoute 636 300 $.
M. Garon: Comment ça qu'il y a eu un dépassement
comme ça? C'est quelle distance?
M. Middlemiss: 3380 m.
M. Garon: 3,4 km.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Mais c'est où, ça? Est-ce qu'il y a
beaucoup de trafic là?
M. Middlemiss: C'est une voie de déviation de la route 204
à Saint-Georges, dans Beauce-Sud.
M. Garon: Oui, mais... Les 3 000 000 $, c'était sur la
voie de déviation, eux aussi?
M. Middlemiss: Oui, c'est...
M. Garon: C'est dévier quoi, ça, au juste? C'est le
trafic qui va d'où et qui va où? Ça fait 4 136 000 $ pour
une voie de déviation à Saint-Georges.
M. Middlemiss: Le nombre de véhicules est entre 4100 et
6000 et...
(Consultation)
M. Middlemiss: construction d'une voie de déviation de la
route 204, ville de saint-georges. l'entente originale 1329 signée le 22
octobre 1985 prévoyait le versement au profit de la municipalité
d'une contribution représentant 90 % du coût réel des
travaux estimés à 3 900 000 $, soit 3 510 000 $. l'avenant no 1
à l'entente, signé par la suite le 20 juillet 1989, engage en
plus le ministre et le ministère à rembourser des honoraires
professionnels pour la préparation des plans et devis, la surveillance
et le contrôle qualitatif. puisque le ministère a
déjà versé la contribution de 3 510 000 $ au cours des
exercices financiers 1985-1986 à 1991-1992 et étant donné
l'augmentation importante du coût réel des travaux comparativement
à l'estimé, nous devons réévaluer nos
déboursés à la hausse. nous vous présentons
l'avenant no 2 afin de modifier les paragraphes e et f et l'article 4 qui nous
permet de verser à la municipalité une contribution
représentant 90 % du coût réel des travaux estimés
à 4 607 000 $, soit 4 146 300 $.
Donc, c'est un engagement qui a été pris le 22 octobre
1985. Il me semble que c'est en pleine campagne électorale, ça.
Il n'y a pas eu une élection le 2 décembre?
M. Perron: Vous avez raison. M. Garon: Vous avez
raison.
M. Middlemiss: O.K. Ça a été fait par nos
prédécesseurs.
Une voix: C'est vrai.
M. Middlemiss: Et nous sommes en train de payer puis
régler ces comptes-là.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du protocole
d'entente...
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: ...des travaux initiaux et... Mais je suis surpris que
vous donniez une contribution additionnelle 8 ans plus tard.
M. Perron: Dans un contrat qui aurait été
autorisé par l'ancien gouvernement.
M. Middlemiss: C'est que peut-être que les travaux n'ont
pas été exécutés. Je ne sais pas quand ils ont
été exécutés. Je n'ai pas ici, moi, l'entente, le
protocole d'entente. J'ai signé l'avenant no 2, moi.
M. Garon: En quelle année?
M. Middlemiss: Au mois de juin 1993.
M. Garon: L'avenant no 1 est en quelle année?
M. Middlemiss: 20 juillet 1989.
M. Garon: Ils étaient à quel effet, l'avenant no 1
puis l'avenant no 2? L'avenant no 1 était à quel effet?
M. Middlemiss: Pour moi, ça doit être l'écart
de coût, hein? C'est que si on n'a pas produit...
(Consultation)
M. Middlemiss: O.K. on s'engageait, en plus, à payer les
honoraires professionnels. On va vous faire parvenir le protocole d'entente
original puis les avenants.
M. Garon: Oui. J'aimerais ça avoir le protocole d'entente
puis les avenants.
(Consultation)
M. Middlemiss: ii y a une variation des coûts. c'est que,
par exemple, la préparation des plans et arpentage, on avait
estimé les coûts à 30 000 $; c'est 88 515 $. études
d'impact, il était prévu 30 000 $, cela a été
exécuté pour 24 000 $. rapport
d'évaluation-négociation, qui était prévu à
75 000 $, c'est 216 703 $. acquisition de terrains, on avait prévu 350
000 $, c'est 739 266 $. préparation du projet, 250 000 $ d'estimation;
exécution, 177 614 $. construction et surveillance, on avait
prévu 3 000 000 $, c'est 3 033 000 $; utilités publiques, on
avait prévu 50 000 $, c'est 164 000 $, et laboratoire, on avait
prévu 100 000 $, et ça a coûté 162 000 $.
Le Président (M. Thérien): M. le
député de Lévis.
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 124, donc,
est vérifié. L'engagement 125 était vérifié.
L'engagement 126.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Thérien): C'était
vérifié, excusez-moi. L'engagement 127.
M. Garon: J'aimerais vous poser une question concernant la
municipalité de La Martre. Vous envoyez une résolution...
Le Président (M. Thérien): Ce n'est pas sur 127,
là.
M. Garon: Bien, c'est un peu général, 127,
là.
Le Président (M. Thérien): Bien, on va l'accepter
puis, après ça, vous irez avec votre question. Non?
M. Middlemiss: C'est quoi, 127?
M. Garon: 127, accepté, adopté...
vérifié.
Le Président (M. Thérien): Vérifié.
Parfait. Allez-y.
M. Garon: Concernant les saisonniers, vous avez trouvé un
montant additionnel en Gaspésie, à Sainte-Anne-des-Monts, pour
garder les occasionnels d'été.
M. Middlemiss: Non, le ministère des Transports n'a pas
engagé; on n'a pas trouvé de montant.
M. Garon: Le gouvernement...
M. Middlemiss: C'est que le Développement
régional...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...a trouvé une somme d'argent qu'il a
remise à la MRC concernée, et ces gens-là ont
engagé les saisonniers qu'on avait déjà au
ministère des Transports, ils les ont engagés pour faire des
travaux pour les municipalités et la MRC sur le réseau routier
qu'on leur a transféré. Ce n'est pas nous autres, au
ministère des Transports, qui les avons engagés.
M. Garon: Mais ils leur ont donné à quel titre, le
Développement régional?
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: Ils leur ont donné à quel titre?
M. Middlemiss: Vous devriez poser la question au ministre
responsable du Développement régional, c'est là
d'où vient la somme d'argent, pas de chez moi.
M. Garon: Mais l'entente s'appliquait seulement aux saisonniers
d'été ou aussi aux saisonniers d'hiver?
M. Middlemiss: C'est tous les saisonniers qu'on aurait
remerciés de leurs services le 1er avril 1993 parce qu'on remettait ce
réseau routier aux municipalités. Et je dirais que,
essentiellement, c'est probablement plutôt des saisonniers de travaux
d'été que de travaux d'hiver, parce que, en été,
c'est nous autres qui étions responsables de l'entretien; et, en hiver,
c'est des subventions qu'on donne aux municipalités pour faire
l'entretien l'hiver, le déneigement.
M. Garon: Donc, la résolution qui vous a été
acheminée concernant l'engagement des saisonniers d'hiver, comme il a
été fait avec ce montant de Développement régional
pour les saisonniers d'été, vous n'avez pas l'intention d'y
donner suite.
M. Middlemiss: Bien, regardez, ils ont profité du
programme de 50 % qu'on a offert aux municipalités, aux MRC, aux
entreprises privées qui engageaient des saisonniers dont on n'avait plus
besoin au ministère des Transports.
M. Garon: Alors, ils devraient fonctionner avec ça.
M. Middlemiss: Oui, mais c'est totalement indépendant du
ministère des Transports. Nous n'avons pas rappelé plus de gens
qu'on en avait besoin. C'est la MRC de Denis-Riverin qui s'est occupée
d'engager ces gens-là pour le réseau qu'on leur avait
transféré.
M. Garon: Ça va. On va revenir aux engagements en
suspens.
Le Président (M. Thérien): Oui. Bien, c'est ça...
M. Garon: II nous en reste 3, 4, je pense.
Le Président (M. Thérien): ...je voulais vous les
appeler, là.
M. Garon: Oui.
Engagements en suspens
Le Président (M. Thérien): En suspens, janvier
1993, l'engagement 10.
M. Garon: Non, il y avait décembre, l'engagement 24.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 24. M.
Middlemiss: C'était L'équipe, ça?
M. Garon: Oui. Ça, vous l'avez donné, le
renseignement.
M. Middlemiss: Oui, je l'ai donné. Donc, il me
semble que c'est réglé, ça.
Le Président (M. Thérien): Oui, c'est ça,
vous l'avez.
M. Garon: O.K.
Le Président (M. Thérien): II restait l'engagement
10.
M. Garon: Attendez-un peu! C'est parce que je veux...
Le Président (M. Thérien): Oui, oui, on est
très ouvert.
M. Garon: Alors, là, on tombe à quoi après
24?
Le Président (M. Thérien): Janvier, l'engagement
10.
M. Garon: Attendez un peu!
M. Middlemiss: Fournir copie des pièces
justificatives.
M. Garon: Hein?
M. Middlemiss: Je l'ai ici, je vais le déposer.
Le Président (M. Thérien): Oui.
M. Garon: C'était janvier, l'engagement 10.
M. Middlemiss: les travaux doivent se terminer vers la mi-octobre
1993. il n'y a donc pas eu de rapport final d'inspection. celui-ci sera
effectué avant le dernier paiement. à ce jour, 150 000 $ ont
été déboursés en regard de l'engagement de 200 000
$. comme il s'agit de travaux en régie, il n'y a pas de pièces
justificatives proprement dites. ainsi, à chaque fois que 25 % des
travaux sont réalisés, des représentants du
ministère procèdent à une inspection de ceux-ci et
produisent une recommandation de paiement sur acceptation des travaux
réalisés, pièces jointes en annexe. le tout est fait selon
les conditions prévues au protocole d'entente. ça, c'est 10. (16
h 50)
M. Garon: Mais est-ce qu'il y a eu des rapports d'inspection?
M. Middlemiss: Bien, un rapport qui dit que les travaux ont
été exécutés...
Réponses déposées
Le Président (M. Thérien): J'autorise le
dépôt.
M. Middlemiss: ...et qu'ils sont acceptés. Toutefois, une
fois les travaux terminés, il va y avoir un rapport final qu'on pourrait
s'engager à vous déposer.
M. Garon: À nous faire parvenir une copie du rapport
final?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Comme quoi le ministère est satisfait des...
M. Middlemiss: À date, nous sommes satisfaits. On va
seulement finaliser une fois les travaux complétés.
M. Garon: Ça va. Alors, l'engagement...
Le Président (M. Thérien): L'engagement 10,
vérifié...
M. Garon: Sous réserve du rapport final.
Le Président (M. Thérien): ...sous réserve
des pièces justificatives.
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Thérien): C'est ça?
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 13,
toujours janvier 1993.
M. Middlemiss: oui. o.k. d'abord, il y a lieu de préciser
que l'engagement 13 présente le supplément à partir de la
valeur du contrat non pas parce qu'il répond à une nouvelle
procédure, mais plutôt parce que l'engagement initial ne
comportait pas d'imprévus et de variation de 10 %.
M. Garon: Comment ça se fait que, dans ce cas-là,
il n'y en avait pas et, quand je regarde celui à l'engagement 14, il y
en a?
M. Middlemiss: C'était un décret du Conseil des
ministres, un contrat de plus de 10 000 000 $.
M. Garon: Et il n'y avait pas d'imprévus.
M. Middlemiss: II n'y a jamais d'imprévus dans
ceux-là...
M. Garon: O.K.
M. Middlemiss: ...avec un décret.
Le Président (M. Thérien): Est-ce qu'il y a un
document à déposer? Non?
M. Garon: Non.
M. Middlemiss: Oui, oui. Je pourrais vous le lire et il y a toute
une chose....Je pourrais vous le déposer ou si vous
préférez...
M. Garon: Oui, le déposer.
M. Middlemiss: ...que je vous fasse la lecture...
M. Garon: Non, vous pouvez le déposer tout simplement.
Le Président (M. Thérien): C'est ça.
M. Middlemiss: dans le passé, ce qu'il y avait, c'est que,
antérieurement, lorsqu'un supplément excédant les 10 %
prévus à l'engagement initial survenait, seule la partie
excédentaire... c'est ça que je vous disais l'autre jour, c'est
que c'est seulement la partie excédentaire qui faisait l'objet d'un
nouvel engagement.
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: aujourd'hui, on doit, lorsqu'on dépasse...
si on ne dépasse pas, il n'y en a pas. si on dépasse, on vient
pour les 10 % plus...
Le Président (M. Thérien): M. le ministre, vous
allez déposer le document?
M. Middlemiss: On vous dépose ça. M. Garon:
Ça marche.
Le Président (M. Thérien): J'autorise le
dépôt. Finalement, janvier 1993, l'engagement 41.
M. Garon: Oui. Y en avait-il d'autres après ça?
Le Président (M. Thérien): On n'en a pas d'autres
ici.
M. Garon: O.K.
Le Président (M. Thérien): L'engagement 41.
M. Middlemiss: À l'engagment 41...
Une voix: On doit vérifier.
M. Middlemiss: On n'a pas l'information sur l'engagement 41.
M. Garon: La place d'affaires de Cantine 2000.
M. Middlemiss: C'est le ministère des Approvisionnements
et Services qui a ça.
M. Garon: Oui, mais c'est vous autres qui êtes
supposés répondre.
M. Middlemiss: Oui, oui, mais on ne l'a pas. On va la faire
parvenir à la commission. Je ne peux pas répondre,
malheureusement, aujourd'hui. Je n'ai pas les documents.
M. Garon: Vous allez nous faire parvenir la réponse plus
tard?
M. Middlemiss: Oui, oui, aussitôt qu'on va l'obtenir.
Le Président (M. Thérien): Est-ce que ça va?
M. Garon: Ça va.
Le Président (M. Thérien): Donc,
vérifié. Ça met fin... Je ne sais pas s'il y a des notes
avant que je... s'il y a des remarques de la part du ministre.
M. Middlemiss: Non. Je remercie, disons, la présidence et
les membres de la commission pour l'intérêt qu'ils ont
apporté à l'étude des engagements financiers. Et nous
sommes rendus presque à date.
M. Garon: Bien, à date, avec tout ce qu'on a, en
juillet.
M. Middlemiss: Oui.
Le Président (M. Thérien): M. le critique...
M. Garon: On n'en a pas d'autres. On ne peut pas en faire
d'autres, on n'en a pas d'autres.
Le Président (M. Thérien): M. le critique,
êtes-vous dans vos commentaires?
M. Middlemiss: Alors, on est à date. M. Garon: Hein?
Le Président (M. Thérien): Êtes-vous dans vos
commentaires? Sinon...
M. Garon: Je n'ai pas de commentaires, mais je voudrais remercier
le ministre de nous avoir fourni les lettres rapidement, sans réticence,
pour faire ces engagements financiers. On voit qu'il se sent plus à
l'aise dans ses fonctions, on aimerait que son ministre en titre suive son
exemple, et ce serait peut-être plus simple d'avoir rien qu'un
ministre.
Le Président (M. Thérien): Donc, la
vérification des engagements financiers du ministère est
terminée. On va ajourner au 28 septembre, parce que la commission a un
autre mandat le 28 septembre 1993, à 10 heures.
(Fin de la séance à 16 h 55)