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(Dix heures vingt-trois minutes)
Le Président (M. Garon): La commission de
l'aménagement et des équipements débute ses travaux.
Rappelons le mandat de la commission qui est de procéder à la
vérification des engagements financiers du ministère des
Transports, secteur voirie, à compter du mois de décembre 1992.
Mme la secrétaire, y a-t-il lieu d'annoncer des remplacements?
La Secrétaire: Oui. M. Gendron (Abitibi-Ouest) est
remplacé par M. Dufour (Jonquière); Mme Juneau (Johnson) est
remplacée par M. Baril (Arthabaska); Mme Marois (Taillon) est
remplacée par M. Léonard (Labelle) et M. Morin (Dubuc) est
remplacé par M. Perron (Duplessis).
Secteur voirie
Le Président (M. Garon): Est-ce qu'il y a des
dépôts de documents?
La Secrétaire: II y a des réponses aux questions
qui étaient en suspens.
Réponses déposées
Le Président (M. Garon): Je dépose les
réponses aux questions prises en note...
La Secrétaire: C'est déposé.
Le Président (M. Garon): ...lors des séances des
27, 28 janvier et du 9 février 1993. Vingt-quatre réponses
restent encore à venir. Et ces réponses nous ont
été transmises les 16 février, 26 avril et 31 août
1993. Nous attendons toujours les 24 réponses à venir.
M. Baril: M. le Président...
Le Président (M. Garon): Oui, M. le député
d'Arthabaska.
Organisation des travaux
M. Baril: ...pourriez-vous nous dire exactement ce qui se passe?
La commission, de ce côté-ci, on est au complet et, de l'autre
bord, il n'y a personne. Y a-t-il eu une mauvaise information?
Le Président (M. Garon): Non.
M. Baril: La commission n'a pas été
convoquée pour tous les membres? C'est quoi qui arrive?
Le Président (M. Garon): II semble que le bureau du leader
du gouvernement, selon ce qu'on m'a dit, aurait appelé pour dire que les
libéraux ne seraient pas présents ce matin. Mais, comme la
commission est convoquée pour mardi, mercredi et jeudi, je suis un peu
embêté, parce que je ne sais pas quand ils vont être
présents. Alors, la commission est convoquée pour les engagements
financiers aujourd'hui et demain, si nécessaire c'est
évident que ça va être nécessaire, étant
donné qu'ils ne sont pas là ce matin et jeudi pour une
séance de travail. Mais, comme il devait y avoir des
réorganisations d'agenda pour demain, j'en avais parlé au
ministre qui voulait aller à la séance du Conseil des ministres
demain matin, pour que la séance de travail qu'on devait mettre jeudi
puisse avoir lieu demain matin.
Maintenant, comme ça me prend des consentements, parce que
ça déroge à la convocation, je suis un peu
embêté. C'est pour ça que... Normalement, ce que j'ai
l'intention de faire, c'est de suspendre les travaux de la commission
jusqu'à 14 heures cet après-midi et que nous revenions pour
savoir quand les libéraux vont être là. Parce que je
comprends qu'il y a une annonce importante du chef du gouvernement, du premier
ministre, ce matin. Et on n'a pas eu d'indication sur le moment où ils
seraient présents.
La commission a été convoquée après entente
avec le ministre. D'ailleurs, le ministre, à qui j'ai parlé hier
après-midi, m'avait demandé que la commission commence à
temps. Je l'avais assuré qu'elle commencerait à temps, que je
serais là de bonne heure. Je suis arrivé ce matin à 8 h 45
au parlement pour être sûr d'être à temps. On
était ici à temps, mais je constate que le ministre, lui, n'est
pas là. Mais il y a des circonstances... Je comprends ce matin que
l'annonce du premier ministre, ce sont des circonstances importantes, mais
là où je suis embêté, je ne sais pas s'ils vont
être ici cet après-midi, s'ils vont être ici ce soir, s'ils
vont être ici demain matin ou s'ils vont être ici demain
après-midi, je n'ai aucune indication.
M. Baril: Si vous étiez ici à 8 h 45, vous n'avez
pas été pris dans le trafic du pont ce matin.
Le Président (M. Garon): j'ai été pris dans
le trafic du pont. j'ai été longtemps dans le trafic du pont.
quand le gouvernement aura compris, par exemple, que, si on avait
l'université à lévis, il n'y aurait pas le problème
de pont... parce que le problème, c'est l'université qui ouvre le
matin avec 50 000 étudiants; comme 40 % de la population reste sur la
rive sud, on a des
bonnes chances de penser qu'il y a plusieurs milliers de personnes qui
s'en vont à l'Université Laval le matin et qui bloquent le pont.
S'il y avait le nombre de places qu'il faut dans les cégeps de la rive
sud également, c'est autant de monde qu'il n'y aurait pas sur le pont.
Et, comme la main gauche ignore ce que fait la main droite, malgré les
prescriptions du Seigneur, on arrive avec des embouteillages.
M. Dufour: M. le Président, vous nous dites les
libéraux, mais là je comprends que ça veut dire que le
gouvernement n'est pas ici présent. Mais les fonctionnaires qui doivent
accompagner le ministre, on ne les voit pas non plus.
Le Président (M. Garon): J'imagine qu'à ce
moment-là le leader du gouvernement a parlé avec le ministre et
que les fonctionnaires qui s'étaient rendus directement ici,
peut-être sans passer par le ministère...
M. Dufour: Parce que, eux autres, ils ne sont pas pris avec le
caucus, là.
Le Président (M. Garon): Non, mais on devait avoir un mot
d'ordre que le ministre ne serait pas ici ce matin, j'imagine. Je n'ai pas
parlé aux fonctionnaires, je ne le sais pas.
M. Dufour: Mais la vraie raison qui nous est donnée, on ne
l'a pas. Est-ce que vous avez une raison de contremander?
Le Président (M. Garon): Eh bien, il va y avoir un caucus
des libéraux, semble-t-il, ce matin avec M. Bourassa ou il va y avoir
une conférence de presse. Il doit rencontrer ses députés
ce matin, je pense, hein? À quelle heure? À 11 heures. Il doit
rencontrer ses députés, à 11 heures, au château
Frontenac, semble-t-il, et c'est pour ça que les députés,
voulant être présents à la rencontre où ils
s'attendent à ce que leur chef...
M. Dufour: En fait, ça aurait été beaucoup
plus respectueux, au point de vue de la commission parlementaire, qu'au moins
à 10 heures on vienne faire acte de présence de la part du
gouvernement pour nous dire de ne pas siéger.
Le Président (M. Garon): Bien oui, parce qu'on aurait pu
suspendre les travaux à une date...
M. Dufour: II me semble que ça aurait respecté
l'ordre de la Chambre. Ça aurait été correct.
Le Président (M. Garon): Bien, là, moi, j'ai un
vrai problème parce que la commission est convoquée pour 3 jours:
mardi, mercredi et jeudi. Alors, s'il y avait quelqu'un qui était venu
dire: On va être absents ce matin parce qu'on va à la
conférence de M. Bourassa, on sera ici cet après-midi, on saurait
ce que...
Alors, je suspends les travaux de la commission à 14 heures cet
après-midi.
(Suspension de la séance à 10 h 29)
(Reprise à 14 h 21)
Le Président (M. Garon): Je déclare la
séance de la commission de l'aménagement et des
équipements ouverte. M. le député de Jonquière.
M. Dufour: On déplore actuellement que le gouvernement
semble absent de nos délibérations et j'ai l'impression qu'on a
un problème majeur auquel on a à faire face, puisque
étudier les engagements financiers sans la présence directe des
concernés, ça va être difficile de le faire. Donc,
ça paralyse les travaux et ça semble presque, sinon un outrage au
Parlement... Le moins qu'on puisse dire, ça fait preuve certainement
d'inélégance, parce qu'on ne sait même pas à quoi
s'en tenir et on n'a pas eu de rapport d'eux depuis 10 heures ce matin; donc,
il y a un problème assez important qui se soulève. Il faudra
qu'on en parle en haut lieu ou qu'on regarde la façon de procéder
de nos commissions parlementaires et nos règlements. Parce que à
quoi ça sert d'avoir un règlement si on n'est pas capables de le
respecter?
Le Président (M. Garon): M. le député de
Duplessis.
M. Perron: M. le Président, vous me permettrez de vous
dire que je trouve inconcevable que le gouvernement, à partir du
ministre délégué à la voirie régionale, ne
soit pas à cette commission cet après-midi. Il est clair que, ce
matin, lorsque la commission a pris la décision de remettre... à
14 heures cet après-midi, c'était pour donner une chance aux
libéraux d'être présents ici. Ah, en voilà un! Et
là, on se trouve devant une entente qu'il y avait eu entre l'Opposition
et le bureau du ministre Middlemiss à l'effet qu'il y aurait une
commission parlementaire qui siégerait ce matin à 10 heures. Il
n'y a personne qui se présente à 10 heures. Cet
après-midi, on était ici à 14 heures. Il est rendu 14 h 23
et le ministre de l'Environnement et leader du gouvernement vient
d'arriver.
Je vais prendre l'exemple de la commission de l'agriculture, des
pêcheries et de l'alimentation dont je suis membre et où le
ministre délégué aux pêcheries n'a même pas eu
d'engagements financiers depuis le mois de... On n'a pas pu étudier les
engagements financiers de tout 1992 et la partie de 1993 qui nous touche.
Ça n'a pas de bon sens. Ce n'est pas ça que j'appelle la
démocratie. Je pense que les gens ont le droit d'être
informés, à partir des députés. Ce n'est pas comme
ça qu'on va réussir à passer à travers les
engagements financiers, si c'est remis de semaine en semaine et de mois en mois
et année après année. Le Parlement, il est
là pour siéger et les commissions parlementaires sont
là pour siéger. Et je suis très déçu de ce
qui arrive aujourd'hui. Et je ne sais pas quand on va pouvoir étudier
les engagements financiers dans le domaine de la voirie. Je comprends qu'il y a
des choses qui ne sont peut-être pas trop intéressantes qui
arrivent au Parti libéral, qui est le gouvernement, mais ce n'est pas un
problème de l'Opposition et ce n'est pas un problème de la
population du Québec, ça.
Le Président (M. Garon): M. le député
d'Arthabaska.
M. Baril: Oui, brièvement, M. le Président.
J'aimerais ça que vous nous expliquiez un petit peu la procédure.
Qui a convoqué la commission? Y a-t-il eu entente avec le gouvernement
ou s'il n'y a pas eu entente? Comment ça marche? Parce que ceux et
celles qui auront la patience de lire les Débats, ils ne sauront pas
pourquoi, eux autres, exactement on est tout seuls de notre bord et que le
ministre n'est pas là. Comment ça se fait, les convocations?
Est-ce que c'est vous qui convoquez ça et vous qui fixez la date ou bien
s'il y a une négociation avec le ministre responsable? Et pourquoi
aujourd'hui... Est-ce qu'il y avait eu entente sur la date d'aujourd'hui pour
la tenue de cette commission ou bien si ce n'était pas certain?
Le Président (M. Garon): II y a eu entente entre le
ministre des Transports, délégué à la voirie, pour
qu'on fasse des engagements financiers aujourd'hui, ce matin, cet
après-midi et ce soir, et si nécessaire mercredi ce qu'on
devait déterminer ce soir en fonction d'où on était rendus
dans les engagements demain matin et demain après-midi. J'avais
convoqué en plus la commission pour jeudi, à la demande de la
députée de Taillon, pour une séance de travail sur
l'étude ou non des projets de règlements du ministère de
l'Environnement qui ont été déposés à la
Gazette officielle.
J'ai parlé, hier après-midi, vers 17 h 30, avec M.
Middlemiss, le ministre des Transports, délégué à
la voirie, concernant des changements. Parce que j'ai dit: Vous avez un Conseil
des ministres demain matin, est-ce que vous souhaitez y aller? À ce
moment-là, la séance de travail qu'on devait mettre le
jeudi, ça ferait plus l'affaire de la députée de Taillon
si c'était mercredi. Mais il a dit, lui, qu'il souhaitait aller au
Conseil des ministres. Alors, j'ai dit: Vous n'aurez pas d'objection si, mardi
matin, je propose aux membres de la commission de faire les engagements
financiers mardi et, mardi soir, on verra où on est rendus et, si on a
besoin de mercredi, on les fera mercredi après-midi, mais la
séance de travail pourrait avoir lieu mercredi matin. Il était
très content de ça. Il m'a demandé même d'être
à l'heure parce qu'on en verrait plus si ça commençait
à temps. Alors, je lui ai donné l'assurance que ça serait
le cas et c'est ça qui est arrivé.
Maintenant, je comprends qu'il y a eu des événements
exceptionnels: ce matin, la conférence...
J'imagine qu'il n'y avait pas grand monde dans le coup. Je suis
persuadé que le ministre des Transports ne devait pas l'être parce
que, de la façon dont il m'a parlé, il n'était pas
quelqu'un qui devait être au courant, vu les circonstances
exceptionnelles ce matin.
Moi, mon problème, c'est parce que la commission est
convoquée pour 3 jours: mardi, mercredi et jeudi. Les libéraux
ont voulu aller ce matin à la convocation de leur chef pour un caucus
où il annoncerait ses intentions et il semble qu'ils veulent aller cet
après-midi à une conférence de presse qu'il doit faire
à 16 heures. Moi, mon problème est bien simple. Je comprends ces
événements-là, sauf que je voudrais savoir sur quel pied
danser. La commission continue ses travaux quand exactement?
Avec la permission des membres de la commission, le leader du
gouvernement, député de Brome-Missisquoi, est ici.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Oui. En qualité de leader
du gouvernement, M. le Président, et avec le consentement des membres de
cette commission, ce matin, mon bureau a avisé le bureau du leader de
l'Opposition officielle que des événements de nature
extraordinaire se produiraient au cours de la journée et, compte tenu
que ces événements se produiraient tout au long de la
journée, que les commissions parlementaires ne siégeraient pas et
que les travaux de l'Assemblée nationale étaient interrompus pour
la période de la journée.
Effectivement, ce matin, à 11 heures, le premier ministre a
annoncé au caucus du Parti libéral, en même temps
qu'à la presse, qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat comme
premier ministre du Québec et, à 16 heures cet après-midi,
il va s'adresser à la population du Québec en présence des
députés et des ministres du gouvernement. Ce sont des
événements qui étaient imprévus dans la
planification des travaux, autant de la part du bureau du leader du
gouvernement que de la part du leader de l'Opposition officielle. Nous avons
effectué les avis. Moi, je me souviens des circonstances qui sont
arrivées au moment où M. Levesque avait pris la même
décision. On l'avait appris à ce moment-là,
j'étais dans l'Opposition le soir. Les travaux ont
été perturbés le lendemain et nous avons acquiescé
à la perturbation de ces travaux.
Maintenant, je viens de parler au ministre délégué
aux Transports qui était prêt, dès ce matin, à venir
défendre ses engagements financiers devant cette commission. Il laisse
au bureau du leader toute la latitude de façon à ce que l'on fixe
ensemble la date appropriée. Il est disponible. Il est à
Québec. De quelle façon on pourra s'entendre avec le bureau du
leader de l'Opposition? Possiblement demain, possiblement la semaine prochaine,
mais il n'est pas question de ne pas répondre des engagements financiers
ou de demander des délais de mois en mois, etc. Le ministre
délégué aux Transports était prêt à
procéder ce matin, comme vous l'avez dit, M. le Président, et il
sera prêt dès que nous
conviendrons d'un temps propice pour l'Opposition et pour le
ministre.
Le Président (M. Garon): La commission est
convoquée pour aujourd'hui, demain, puis après-demain. C'est pour
ça que là on ne sait pas... J'ai demandé au bureau du
leader de l'Opposition qu'il y ait une communication avec votre bureau pour que
quelqu'un soit ici parce que la commission est convoquée pour 3 jours.
On ne savait pas quand est-ce qu'il reviendrait. On ne savait pas quand est-ce
qu'il serait absent.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Ah! Il n'est pas loin. Il
était ici ce matin. Il était au caucus.
Le Président (M. Garon): Non, non. On nous a dit, nous
autres... Les gens ne savaient pas quand. Là, vous venez de nous dire
que c'est pour la journée. On ne le savait pas seulement.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): C'est pour la journée.
Maintenant, quels arrangements on peut prendre pour demain compte tenu de
l'agenda de vos parlementaires et des nôtres?
Le Président (M. Garon): Bien, elle est convoquée
pour demain.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Oui. Mais, comme vous l'avez
indiqué vous-même, il y a le Conseil des ministres demain. Est-ce
qu'il a des dossiers au Conseil des ministres? Moi, je ne le sais pas
là, etc., à quelle heure. On prendra les arrangements en fin de
journée avec le bureau du leader de l'Opposition officielle, le plus
rapidement possible, de façon à vous laisser savoir, si c'est
demain matin à 10 heures, pour que ça procède à 10
heures. (14 h 30)
Le Président (M. Garon): Mais non! Ce n'est pas ça,
là. C'est parce que la commission est convoquée pour mardi,
mercredi et jeudi. Mercredi, normalement, c'était toute la
journée, si c'était nécessaire. C'est évident que
c'est nécessaire: actuellement, mardi, on n'en aura pas fait. Moi, j'ai
parlé avec le leader. C'est pour ça que j'aurais voulu avoir
quelqu'un ce matin pour me dire si c'était correct, parce qu'elle est
convoquée pour les engagements financiers demain, toute la
journée. Comme ça faisait l'affaire de Mme la
députée de Taillon qu'on parle de la question qu'elle voulait
soumettre à la commission dans une séance de travail mercredi,
plutôt que jeudi, j'ai offert au ministre: Est-ce que vous aimez mieux,
est-ce que vous souhaitez aller au Conseil des ministres demain? J'imagine
qu'il va vouloir y aller à plus forte raison.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): On pourra procéder à
l'autre élément pendant qu'il est au Conseil des ministres.
Le Président (M. Garon): C'est ça. Alors, demain
matin, moi, je pensais de faire la séance de travail. C'est ça
que je voulais proposer à la commission.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): O.K. Moi, ça me
va.
Le Président (M. Garon): Et, demain après-midi, on
fait les engagements financiers...
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Ça me va.
Le Président (M. Garon): ...et, s'il est prêt
à continuer jeudi, il n'y a pas de problème non plus.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je pense que ça pourrait
aller, tentativement, quitte à le confirmer avec le ministre. Je pense
qu'on pourrait disposer de la question de Mme la députée de
Taillon demain avant-midi et, toutes choses étant égales
je vais le confirmer avec le ministre procéder demain
après-midi avec les engagements financiers du ministère des
Transports, ainsi que la journée qui suit.
Le Président (M. Garon): Ça marche. Alors, on va
suspendre les travaux jusqu'à demain, 10 heures?
Une voix: Ça va.
Le Président (M. Garon): Alors, je suspends les travaux de
la commission de l'aménagement et des équipements jusqu'à
demain, 10 heures, pour pouvoir faire la séance de travail avec la
députée de Taillon demain matin, et nous reprendrons avec les
engagements financiers demain après-midi, à 15 heures, et
peut-être jeudi soir, avec les engagements...
M. Paradis (Brome-Missisquoi): On règle demain et vous
réglerez après-demain.
Le Président (M. Garon): Oui, oui, c'est ça.
Normalement, si on suspend jusqu'à la séance de travail demain
matin, à 10 heures, on aura les engagements financiers demain, à
15 heures, et on verra pour jeudi s'il y a des empêchements pour le
ministre, parce que, lui, il n'avait pas été convoqué pour
jeudi.
(Fin de la séance à 14 h 33)