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(Quinze heures vingt-cinq minutes)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission de
l'aménagement et des équipements déclare sa séance
ouverte. Le mandat de la commission est de procéder à la
vérification des engagements financiers du ministère du Loisir,
de la Chasse et de la Pêche, secteur chasse et pêche, pour les mois
de décembre 1991 à mars 1993, et ceci pour une période de
deux heures maximum.
Mme la secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
La Secrétaire: Oui. M. Charbonneau (Saint-Jean) est
remplacé par M. Philibert (Trois-Rivières).
Secteur chasse et pêche
Engagements financiers
Décembre 1991
La Présidente (Mme Bélanger): Merci. Lors de
l'ajournement des travaux, nous étions à décembre
1991.
M. Morin: Merci. L'engagement 1.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1.
M. Morin: C'est pour avoir un peu plus d'explications. Il s'agit
de la réimpression de 330 000 permis de chasse à l'orignal.
«C'est-y» parce que la première impression n'était
pas bonne? C'est quoi?
(Consultation)
M. Blackburn: C'était, Mme la Présidente, parce
qu'il y avait eu une erreur d'impression. Ce qu'on voyait, c'était le
mot «code». Il fallait que ce soit le mot «zone» qui
apparaisse. Alors, c'est pour ça qu'on a dû faire cette
réimpression.
M. Morin: Maintenant, concernant le montant de 35 000 $,
j'imagine qu'il ne figurait pas dans l'engagement sur l'impression comme
telle.
M. Blackburn: En fait, comme il y avait une erreur, il a fallu
donc refaire une impression.
M. Morin: C'est une erreur du ministère? Bien oui, mais
dites-moi, répondez-moi. Si c'est une erreur du ministère, je
comprends, mais si c'est une erreur de l'imprimeur, c'est une autre
affaire.
M. Blackburn: C'est une erreur, à ce qu'on me dit, du
ministère, et c'est la raison pour laquelle il a fallu faire la
réimpression. On ne pouvait pas laisser la carte telle
qu'imprimée, ça aurait causé beaucoup trop de
problèmes, de la confusion au niveau des clientèles.
M. Morin: Non, non! Il n'y en a pas beaucoup, il n'y en a pas
trop, de même, d'abord? En autant qu'il n'y en a pas trop. Engagement
vérifié.
M. Blackburn: À ce qu'on me dit, Mme la Présidente,
c'est la seule erreur. Elle est de trop, mais c'est la seule.
M. Morin: Oui. Attendez un peu, là! Il reste beaucoup
d'engagements à venir.
M. Blackburn: Je prends la parole...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
2... L'engagement 1, vérifié.
M. Morin: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2.
M. Morin: L'engagement 2. C'est au niveau des inventaires. C'est
inhabituel qu'il y ait un supplément de 42 000 $. Donc, ça veut
dire que le contrat initial devait être d'environ 24 000 $. Qu'est-ce qui
peut expliquer cette modification-là?
M. Blackburn: C'est tout simplement une... Ça s'explique
surtout par le fait que, au lieu d'utiliser l'avion, on a utilisé
l'hélicoptère. Alors, c'est la raison pour laquelle ça a
coûté ce supplément de 42 000 $, À ce qu'on me dit,
ça s'explique surtout par un changement à la méthode
d'inventaire qui a favorisé l'utilisation de l'hélicoptère
par rapport à l'avion.
M. Morin: Vous comprendrez que ça a un impact au niveau
des appels d'offres. Assez souvent, dans les appels d'offres, vous ne vous
retrouvez seulement qu'avec un soumissionnaire. Alors, devant une soumission
pour un contrat d'environ 20 000 $, j'imagine que, si ça avait
été prévu au départ pour un contrat d'environ 60
000 $ à 70 000 $, il y aurait probablement eu plus qu'un
soumissionnaire.
M. Blackburn: La vraie raison, Mme la Présidente, c'est
que, effectivement, ça nous permettait, par cette méthode, de
pouvoir faire un inventaire beaucoup plus précis, donc pour nous
permettre d'avoir
effectivement l'état des populations. (15 h 30)
M. Morin: Oui, je comprends, M. le ministre. Vous n'avez pas fait
ça pour rien. Sauf que j'en viens au niveau de l'appel d'offres. C'est
bien sûr que, si vous allez en appel d'offres pour un contrat de 20 000
$, mais qu'après ça vous dites: Coudon! tant qu'à y
être, enfin, dans un but d'une plus grande efficacité, de
meilleurs résultats, on va exiger davantage du contrat, quitte à
l'augmenter... je n'ai rien contre ça. Sauf que, pour les entreprises,
il se trouve à y avoir... on pourrait prétendre qu'elles ont
été un petit peu lésées dans leurs droits dû
au fait que le contrat, l'utilisation du soumissionnaire comme tel après
coup n'est plus dans la même proportion du contrat pour lequel ont
soumissionné les gens. C'est là-dessus que je voudrais avoir plus
de précisions. Ça n'aurait pas pu être prévu
d'avance, autrement dit.
M. Blackburn: Mme la Présidente, la procédure
normale lorsqu'on va en appel d'offres, c'est, bien sûr, celle de faire
appel à des soumissionnaires intéressés à
participer à cette soumission. Lorsqu'il arrive, par la suite, qu'on
décide de faire un changement à la procédure d'inventaire,
c'est évident qu'à ce moment-là on utilise les normes du
ministère des Transports au niveau de la tarification pour ne pas
nécessairement avoir à retourner en appel d'offres à ce
moment-là. C'est ce qui s'est produit.
Dans le premier appel d'offres, on avait chez les différents
soumissionnaires, par exemple, une soumission de 24 225 $, qui était la
plus basse; la deuxième était de 37 450 $ et la troisième
était de 51 170 $. Par la suite, quand on est allés au niveau de
la décision de faire cet inventaire de façon différente,
plus suivie, c'est-à-dire un inventaire beaucoup plus précis pour
nous permettre d'avoir un meilleur suivi, c'est évident qu'à ce
moment-là on a pris la procédure qui existait au ministère
des Transports, c'est-à-dire au niveau du prix ou de la tarification qui
existe à l'intérieur du ministère comme tel.
M. Morin: Oui, mais, M. le ministre, il faut que vous me disiez
quand même que vous ne devez pas marcher à tâtons de
même. Vous n'avez pas décidé ça. Vous avez ouvert
les appels d'offres. Ah! bien, «c'est-y» qu'on ferait, tant
qu'à y être... Ce n'est pas comme ça que ça doit
marcher. J'imagine qu'avant d'aller en appel d'offres vous définissez
votre plan d'inventaire. Après ça, vous dites:
Dépendamment du nombre d'heures requises, du territoire à
couvrir, etc., là on va en appel d'offres.
Moi, j'aimerais savoir comment ça s'est produit, parce que c'est
une deuxième erreur. Tantôt, vous avez dit qu'il y avait juste une
erreur, mais c'est presque une deuxième erreur, ça, de
décider, après l'appel d'offres, de changer fondamentalement
l'intervention en termes d'inventaire, quant au nombre d'heures d'utilisation
des appareils, du territoire à couvrir... Je ne sais pas tous les
aspects qui peuvent différer de ceux qui étaient à
l'origine ou à la base de l'appel d'offres. Autrement dit, qu'est-ce qui
fait que vous avez décidé ça après? Pourquoi
ça n'aurait pas pu être décidé avant? Je n'ai rien
sur le fond, là. Je n'ai rien contre le fait qu'on essaie d'en tirer le
meilleur profit possible. Mais, si c'est bon, pourquoi ne pas le
prévoir?
M. Blackburn: J'ai la vraie réponse complémentaire
que vous recherchez, M. le député de Dubuc, Mme la
Présidente.
Au cours de nos travaux, nous avons également dû faire face
à des problèmes d'approvisionnement en carburant pour l'avion
compte tenu de la localisation où se faisaient des inventaires. Les
aéroports nordiques étant trop éloignés, il fut
alors décidé, par mesure d'économie, d'effectuer
plutôt en hélicoptère une partie des survols qui
étaient prévus initialement en avion. L'hélicoptère
est un aéronef plus flexible qui peut utiliser des caches de carburant
dissimulées dans la toundra. Ceci a permis notamment au personnel de
séjourner sous la tente au coeur de l'aire d'étude,
évitant ainsi de nombreuses heures de positionnement pour
s'approvisionner en carburant dans un aéroport. C'est ainsi que le
budget prévu pour l'hélicoptère est passé de 24 000
$ à 66 425 $. Cependant, étant donné que le coût
encouru pour l'avion a été moindre que le budget prévu,
nous avons pu respecter l'enveloppe globale allouée à
l'opération d'inventaire aérien du caribou.
Ce genre d'inventaire doit absolument se réaliser le plus
rapidement possible à cause du mouvement continuel des hordes de
caribous. Une fois l'inventaire amorcé, il a été
impossible de retarder davantage l'opération et, pour cette raison et
compte tenu des sommes importantes déjà investies dans le contrat
de l'avion, dans l'achat et le positionnement du carburant et dans les frais
reliés au -personnel il y avait six personnes il fut
décidé de poursuivre l'inventaire en hélicoptère
au-delà de la limite de 25 % prévue au règlement 1637-88
sans chercher à obtenir l'autorisation préalable. Les pertes
encourues, si nous avions arrêté le projet à ce
moment-là pour obtenir l'autorisation qu'on aurait dû aller
chercher au Conseil du trésor, auraient été de l'ordre de
60 000 $. De plus, il aurait fallu attendre en juin 1992 pour tenter à
nouveau ce genre d'inventaire qui devait se réaliser à la
période de naissance des caribous.
M. Morin: Je peux conclure que, dans l'éventualité
d'un autre inventaire dans le même secteur et pour les mêmes fins,
tous les facteurs dont vous venez de faire mention vont être pris en
compte.
M. Blackburn: Oui.
M. Morin: Ça va. Vérifié. L'engagement 3,
vérifié. L'engagement 4, contrat sur invitation. J'aimerais que
vous m'expliquiez comment on peut inviter seulement une entreprise à
soumissionner. «C'est-u»
uniquement pour satisfaire à la réglementation? Lorsqu'on
invite seulement une personne, le choix n'est pas gros.
M. Blackburn: Je donnerai une réponse tout à fait
logique, Mme la Présidente. C'est que, ce genre d'attaches, il y a
seulement un fournisseur qui a le brevet. C'est cette compagnie Idées
Dumarin inc., qui est installée à Saint-Eustache, qui peut
fournir, effectivement, le produit en question. C'est la raison pour laquelle
on ne peut pas faire d'appel d'offres ou d'appel de soumissions à
d'autres soumissionnaires, étant donné qu'on n'est pas capable de
retrouver ce même type d'attaches.
M. Morin: Alors, quand vous marquez: Soumission sur invitation,
ça aurait fort bien pu être: Contrat négocié.
Ça aurait pu être un contrat négocié. Parce que,
là, c'est jouer sur les mots, «invitation». Si vous me dites
qu'il y en a rien qu'un, je n'ai rien contre ça. Mais c'était un
contrat négocié.
M. Blackburn: pans ce cas-là, étant donné
qu'il n'y avait qu'un fournisseur, ça aurait pu être, comme vous
dites, effectivement, un contrat négocié.
M. Morin: Vérifié. L'engagement 5,
vérifié. L'engagement 6, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Je n'ai pas besoin de
présider. Le député de Dubuc préside.
M. Morin: Bien, je le dis, mais ça vous permet de vous
libérer puis...
La Présidente (Mme Bélanger): Parfait. Ha, ha,
ha!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Morin: Écoutez, pourquoi mettre tant de monde quand on
est corrects pour faire le job à deux?
M. Bergeron: Si on est de trop, on peut s'en aller.
M. Morin: Pardon?
M. Bergeron: Si on est de trop, on peut s'en aller.
M. Morin: Non. Continuez à faire vos mots
croisés.
La Présidente (Mme Bélanger): Oh! Oh! Oh!
M. Morin: Oh! excusez! Je n'aurais pas dû dire ça.
C'est un peu comme quand un député est absent, il ne faut pas le
dire. On n'a pas le droit de le dire. O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, on est rendus
à 7, M. le député de Dubuc.
M. Camden: Peut-être apprend-il plus à faire des
mots croisés qu'à écouter.
M. Morin: O.K. Ça, la facturation aux utilisateurs des
frais généraux du fonds des services aériens. Bon.
Ça, c'est en fonction de la loi qui a été adoptée,
au ministère des Transports, il y a deux ou trois ans. J'aimerais avoir
quelques précisions, quelques explications sur la façon...
Comment on procède pour facturer? Parce que c'est quand même un
montant appréciable de 675 000 $. Oui, un peu plus de précisions
sur les modes de facturation. J'imagine qu'il y a des directives ou que c'est
en fonction d'une réglementation qu'on... Comment on en arrive à
une telle facture?
M. Blackburn: Alors, Mme la Présidente, je vais demander
à...
M. Morin: Ça, j'imagine que c'est pour l'année ou
bien quoi?
M. Blackburn: Je vais demander à M. P.-A. Bélanger,
Mme la Présidente, de répondre à cette question qui est
technique et qui est importante pour le député de Dubuc ainsi que
pour les besoins de la connaissance de la commission. M. P.-A.
Bélanger.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, M.
Bélanger.
M. Bélanger (Pierre-A.): Merci, Mme la Présidente.
Le décret 1234-91 du 4 septembre 1991 a décidé d'une
répartition de montants entre les ministères pour constituer le
fonds. Il s'agissait donc d'une contribution initiale dont il est question ici
et il n'y a pas eu d'autres contributions de ce type par la suite. Il fallait
constituer le fonds de départ qui a été
décidé par le décret que je vous ai mentionné.
Par ailleurs, effectivement, quand on utilise des avions du Service
aérien, selon le type d'appareil, il y a des tarifs. Si c'est
l'information que vous voulez, on pourra l'obtenir. Je ne l'ai pas avec moi. Le
montant a été déterminé au prorata des
dépenses encourues pour la contribution initiale.
M. Morin: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7,
vérifié.
M. Morin: L'engagement 9, vérifié. Janvier 1992
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de décembre 1991 sont vérifiés. J'appelle
Janvier 1992. Un instant. C'était décembre 1991; ils sont
vérifiés. Alors, j'appelle janvier 1992.
M. Morin: L'engagement 1, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1,
vérifié. L'engagement 2. (15 h 40)
M. Morin: À l'engagement 2, je voudrais avoir une
précision, non pas concernant l'appel d'offres comme tel, mais
concernant les règles. Est-ce que le ministre est en mesure de nous
expliquer comment il peut harmoniser les règlements concernant
l'utilisation des embarcations motorisées à l'intérieur
des réserves fauniques, entre autres, et la réglementation
fédérale? Parce qu'il a été porté à
mon attention, à une couple de reprises, qu'on dise aux gens que, dans
certains lacs, l'utilisation d'embarcations motorisées était
prohibée, mais que les gens, bien souvent, en relevant le fait que
l'utilisation ou la navigation, entre parenthèses, était de
juridiction fédérale, peuvent se foutre éperdument de la
réglementation du ministère parce que, à ce
moment-là, vous n'avez pas juridiction là-dessus. Ça,
ça a été porté une couple de fois à mon
attention. On a reconnu que, même si le ministère avait certaines
réglementations concernant l'utilisation des embarcations
motorisées, il n'avait pas de pouvoir pour les faire appliquer.
J'aimerais que vous me disiez ce qui en est.
M. Blackburn: M. le Président, ce qui est soulevé
par le député de Dubuc, cette réglementation, peut
effectivement exister, mais dans les territoires que l'on dit municipalises.
Ça doit être les municipalités qui, elles, demandent,
à ce moment-là, au fédéral la permission de pouvoir
régir. Mais ça ne s'applique d'aucune façon dans les
territoires... dans les réserves fauniques, par exemple, parce que,
là, c'est la loi du ministère, bien sûr, qui régit
ces territoires, la Loi sur la conservation de la faune.
M. Morin: Voyez-vous, j'ai une correspondance ici où
quelqu'un me dit qu'il s'était présenté dans le secteur
Launière de la réserve faunique des Laurentides, du
côté de Québec, et que, là, on lui a répondu
qu'un règlement du parc interdisait les moteurs à essence, mais
qu'il n'était pas en mesure de l'appliquer, dû au fait que
c'était de juridiction fédérale.
(Consultation)
M. Blackburn: On peut vérifier, effectivement, M. le
Président.
M. Morin: Surtout les moteurs à essence, par exemple.
M. Blackburn: Oui. Mais ce qu'on peut vous dire, effectivement,
qui est la réalité qu'on connaît, c'est que ce qui
régit la loi dans les parcs ou dans les réser- ves, c'est la Loi
sur la conservation ou la Loi sur les parcs.
M. Morin: D'accord, oui.
M. Blackburn: C'est évident que, s'il y a quelqu'un qui a
fait une telle affirmation sur le territoire en prétendant que
c'était la loi du fédéral qui s'appliquait, quelque part,
il y a quelque chose qu'on ne comprend pas.
M. Morin: Bien, vous reconnaissez que, sur certains lacs, les
moteurs à essence sont prohibés, que seuls les moteurs
électriques sont permis. C'est correct, ça?
M. Blackburn: Mais c'est la loi du Québec, celle des parcs
ou celle des réserves fauniques...
M. Morin: Oui, mais...
M. Blackburn: ...celle qui régit la Loi sur la
conservation de la faune.
M. Morin: ...la loi sur la navigation, c'est
fédéral.
M. Blackburn: Mais, quand on parle d'une voie navigable, au
niveau fédéral, ce que, moi, j'ai toujours compris, c'est une
voie navigable où ils circulent.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Mais, dans ce cas-là, quand on arrive au
niveau des réserves, ce sont des lacs, ce sont des rivières. On
ne voit pas grand navigation fédérale dans ce coin-là.
M. Morin: En fait...
M. Blackburn: Mais, là, si vous avez un cas
particulier...
M. Morin: ...c'est navigable, mais pas au sens...
M. Blackburn: ...M. le député, on est prêts
à le prendre et à le suivre de près, mais c'est la
première fois qu'on a cette information comme quoi il y aurait eu cette
situation qui se serait produite. Moi, en tout cas, je ne l'ai pas eue d'aucune
façon.
M. Morin: O.K. Je vais vous envoyer une lettre.
M. Blackburn: Ça nous fera plaisir de faire un suivi.
M. Morin: L'engagement 2, ça va.
Le Président (M. Camden): L'engagement 3,
vérifié?
M. Morin: L'engagement 2.
Le Président (M. Camden): J'appelle l'engagement 3,
l'engagement 2 ayant été vérifié.
M. Morin: Écoutez, je pense que j'en ai déjà
fait mention. C'est le contrat de services professionnels pour ce qui est de la
réception des demandes de renouvellement par courrier. Le dernier
engagement sur lequel j'avais fait quelques commentaires, il y avait un contrat
pour les appels assujettis par téléphone; maintenant, c'est par
courrier. Je pense que, la dernière fois, vous avez répondu quand
même que dorénavant les deux services seraient unifiés et
concentrés. Alors, si c'est toujours ça, ça me
satisfait.
M. Blackburn: Est-ce que vous avez votre réponse?
M. Morin: Oui, oui. Bien, si ce que vous m'avez dit la
dernière fois est toujours vrai, que dorénavant. ..
M. Blackburn: C'est toujours...
M. Morin: ...les deux services seraient...
M. Blackburn: II y a bien plus que ça. Tout ce qui
s'appelle renouvellement se fait toujours par courrier, le renouvellement des
certificats du chasseur et du trappeur.
M. Morin: Oui.
Le Président (M. Camden): L'engagement 3 est-il
vérifié?
M. Morin: L'engagement 4 aussi.
Le Président (M. Camden): Vérifié.
L'engagement 4 est vérifié. J'appelle l'engagement 5.
M. Morin: O.K. Un peu une précision sur un contrat dans le
but de faire l'identification d'une méthode d'analyse de paysages
forestiers. J'aimerais savoir où vous voulez en venir et savoir si
l'étude est déposée. Ça date quand même de
janvier 1992. Ça fait plus d'un an. Est-ce que l'étude est
déposée? Si oui, j'aimerais bien savoir de quoi ça a
l'air. Et, en attendant de l'obtenir, dites-moi quels étaient les
objectifs recherchés, là-dedans.
M. Blackburn: En fait, ça fait référence, M.
le Président, à ce qu'on appelle un plan de gestion
intégrée des ressources, dans lequel le ministère du
Loisir, de la Chasse et de la Pêche, le ministère de
l'Environnement et celui des Forêts sont associés pour
expérimenter dans des réserves des projets, de façon
à gérer de façon harmonieuse les ressources qui sont
à l'intérieur de ces réserves. Ce mandat a
été accordé à la firme Roche ltée pour
justement mettre au point cette méthode de réaliser l'inventaire
des paysages forestiers dans la réserve faunique de Mastigouche, pour un
montant de 59 000 $. Les deux premiers rapports d'étape ont
été soumis au cours de la semaine du 15 janvier 1992 et le
rapport final a été remis le 31 mars 1992 et accepté par
le comité directeur le 23 juin 1992. Il est déjà en
application.
M. Morin: Est-ce qu'il y a possibilité d'avoir ce
rapport-là?
M. Blackburn: Oui, bien sûr.
M. Morin: Je ne veux pas avoir 25 000 pages!
Vérifié.
Le Président (M. Camden): L'engagement 5,
vérifié. J'appelle l'engagement 6.
M. Morin: Vérifié.
Le Président (M. Camden): Vérifié. J'appelle
l'engagement 7.
M. Morin: L'engagement 7, évidemment que... Là,
j'aurais un bien gros débat à faire, mais j'ai peur qu'on manque
de temps. J'ai déjà posé la question. Il y a plusieurs
engagements où, finalement, je pourrais avoir l'opportunité de le
faire, c'est concernant les différentes subventions, soit dans le cadre
du protocole de l'entente de la Baie James ou du programme d'aide aux Inuit ou
aux autochtones. Enfin, il y a deux ou trois programmes auxquels les
autochtones ont droit. Est-ce que, finalement, vous donnez ça,
là, et vous fermez les yeux ou s'il y a une forme de contrôle,
surtout quand c'est des... Dans des engagements, on dit: Bon, c'est des... je
ne sais pas trop quoi, là, dans un certain domaine. Je n'en ai pas
dans... quitte à y revenir plus tard. Il y a différents secteurs
d'activité: l'éducation, les affaires municipales,
l'assainissement des eaux. Est-ce qu'il y a un contrôle sur l'utilisation
de ces subventions-là? Ça me semble beaucoup plus libéral
que les subventions qu'on octroie aux organismes qui doivent finalement faire
la démonstration claire et non équivoque de la bonne utilisation
de la subvention qu'ils ont obtenue.
J'aimerais savoir ce qu'il en est, de ça, du contrôle
que... s'il y en a un, d'abord. Est-ce qu'il y a une forme de contrôle
sur l'utilisation? Un petit 1450 000$... Bon, c'est l'Administration
régionale Kativik. Ça, c'est donné, et on a rempli nos
engagements du protocole ou de la Convention de la Baie James, ainsi soit-il.
On ne se repose plus de question ou, si on s'en pose, j'aimerais qu'on
m'indique le genre de contrôle que le gouvernement impose. (15 h 50)
M. Blackburn: D'abord, ce qu'il faut bien rappeler et qui est
extrêmement important, je dirais même
fondamental, dans le débat que nous avons sur cet engagement,
c'est que le projet de loi parce que c'est un projet de loi qui
découle, bien sûr, de l'entente de la Convention de la Baie James,
c'est le projet de loi 83 qui a été sanctionné le 16
décembre 1982 prévoit, lui, le versement des montants
à l'Administration régionale Kativik pour le financement du
Programme d'aide aux Inuit bénéficiaires de la Convention de la
Baie James et du Nord québécois pour leurs activités de
chasse, de pêche et de piégeage. Ce programme a pour objectif de
favoriser, d'encourager, de perpétuer comme mode de vie les
activités de chasse, de pêche et de piégeage des
bénéficiaires et d'assurer aux communautés inuit un
approvisionnement en produits provenant de ces activités. Le montant de
la subvention est composé en quatre volets. D'abord, en quatre
éléments: premièrement, un montant indexé par
communauté inuit, indexé à chaque année et
statutaire; deuxièmement, un montant indexé par groupe de 100
bénéficiaires ou partie de 100 bénéficiaires;
troisièmement, un montant indexé par bénéficiaire
et, quatrièmement, 15 % du total des trois premiers
éléments afin de couvrir les frais locaux et régionaux
d'administration du programme. Cette subvention est payable en deux versements.
Donc, il y a une loi qui régit effectivement cette entente, qui est
déjà depuis plusieurs années...
M. Morin: Bon. Ce que vous m'avez dit là, M. le
ministre...
M. Blackburn: ...et on se doit de la respecter.
M. Morin: Oui. Ce que vous venez de me dire là, je le
savais. Je savais que c'était en vertu de la loi...
M. Blackburn: Ça n'a pas changé.
M. Morin: ...au niveau de la Convention de la Baie James et que
c'était dans le but de soutenir les autochtones et les Inuit dans leurs
activités de chasse, de pêche et de piégeage, etc.
Ça, ça va. Je savais tout ça.
Mais, une fois que c'est dit, si, moi, je pouvais vous démontrer
que, dans le 1 000 000 $ qui est donné pour aider ces gens-là
à faire de la chasse, de la pêche et du piégeage... Tout
d'un coup que je vous ferais la preuve qu'ils n'en font même plus, de
ça, qu'ils ne piègent plus, qu'ils ne pèchent plus et
qu'ils ne chassent plus là, j'exagère, je mets
ça... C'est juste une figure de style, là est-ce que vous
seriez en mesure de me dire: Non, monsieur. On est convaincus que nos
subventions ont été véritablement appliquées
conformément à la loi sur les activités pour lesquelles
elles sont accordées. Si vous êtes en mesure de me faire la preuve
de ça... Finalement, c'est là qu'est l'objet de ma question. Je
ne dis pas que... Ça ne vient pas du ciel. Je sais que c'est en fonction
d'une loi. Mais ce n'est pas pour n'importe quelle fin que ces
subventions-là sont accordées.
M. Blackburn: M. le Président, ce qu'il faut bien
rappeler... Et je ne pense pas que ce soit l'intention du député
de Dubuc. On ne remet pas en question une loi qui a été
votée en 1982. Parce que, dans le fond, c'est ça.
M. Morin: Pas en 1982. Je serais bien mal placé. M.
Blackburn: C'était votre gouvernement. M. Morin: Bien
oui.
M. Blackburn: Mais ce qu'il faut bien rappeler, c'est qu'à
quelque part il y a un contrat...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...qui lie le gouvernement. C'est ça, c'est
une loi.
M. Morin: D'accord.
M. Blackburn: C'est un contrat qui lie le gouvernement. ..
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...et la communauté inuit et il y a quatre
éléments qui sont là, entre autres, que je vous ai
mentionnés...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...qui font qu'à quelque part on donne ces
subventions.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Et c'est très clair et très net
comment c'est établi. On ne peut pas, sur des bases hypothétiques
comme celle que vous soulevez... S'il arrivait qu'à quelque part, ce que
vous disiez, ce soit vrai et qu'il y ait cette démonstration
éclatante, à ce moment-là, il faudrait revenir devant
l'Assemblée nationale et refaire un nouveau projet de loi et une
nouvelle entente.
M. Morin: Là, ce que vous me dites, il n'y a aucune
vérification sur l'utilisation, le bien-fondé de l'utilisation de
ces subventions en conformité avec la loi et les objectifs, disons,
d'aide. Vous n'avez aucune mesure de contrôle. Vous donnez ça
et...
M. Blackburn: C'est-à-dire qu'on... M. Morin:
...aucune vérification.
M. Blackburn: Moi, je n'ai pas actuellement, d'aucune
façon, des informations à l'effet qu'ils ne pratiquent pas des
éléments.
M. Morin: Non, non, non. Mais répondez à ma
question, là. Est-ce que vous avez des mesures de contrôle ou vous
n'en avez pas?
M. Blackburn: Mais oui, il y a des mesures. On respecte le
contrat que nous avons signé, que le gouvernement d'alors...
M. Morin: Ah oui! Mais ça, le respect... Ça se fait
par des mesures de contrôle, le respect.
M. Blackburn: ...avait signé en 1982. Et, à chaque
année, il est très clairement établi sur la base de quoi
ces sommes d'argent doivent être données et à quoi elles
doivent servir. Et là, ce que je viens de vous mentionner, c'est comme
ça que ça se fait.
M. Morin: Bien là, moi... J'aimerais ça, moi...
Avez-vous un document, là?
M. Blackburn: C'est les mêmes... Moi, je pense que ce qui
est important, M. le Président, ce sont les mêmes mesures de
contrôle que le gouvernement qui était en 1982, celui que vous
connaissez bien. Ça n'a pas évolué, ça n'a pas
changé. Il y a eu une entente sur la base d'une connaissance que nous
avions à ce moment-là d'un dossier. Il y a eu une entente entre
le gouvernement et les communautés autochtones, et bien sûr qu'on
respecte cette entente-là avec les moyens qui existaient en 1982.
M. Morin: Bon. Alors, à ce moment-là, vous allez
m'envoyer une copie du rapport que vous avez vérifié
vous-même sur l'utilisation, par exemple on va prendre
celui-là du 1 450 000 $ de l'engagement 7, 30-009202. Rapport de
votre ministère sur l'utilisation de ce 1 450 000 $ là. Je
voudrais avoir un rapport de ça. Ce qui constituerait, finalement, une
vérification de l'utilisation de cette subvention.
M. Blackburn: On a déjà le rapport annuel qu'on a
déposé à l'Assemblée nationale et on va vous faire
parvenir ce rapport annuel de Kativik qui va vous expliquer exactement ce
qu'ils font...
M. Morin: Un rapport du ministère.
M. Blackburn: C'est-à-dire que c'est Kativik qui
dépose à chaque année le rapport annuel de l'utilisation
des sommes d'argent qu'elle reçoit du gouvernement, et on le
dépose à l'Assemblée nationale.
M. Morin: Et là vous me dites que c'est votre
contrôle, ça. Eux autres vous produisent un rapport et, ça,
c'est votre contrôle.
M. Blackburn: C'est le contrôle sur lequel on s'est
entendus en 1982, et c'est ce même contrôle qui continue d'exister,
ça n'a pas changé.
M. Morin: Ce n'est pas ça que je vous demande. Bon,
ça veut dire que vous acceptez, mais est-ce que ce rapport, qui est
déposé par Kativik, fait l'objet d'une vérification
d'usage, de principe, oui ou non? Ou bien, vous le prenez et vous le mettez sur
les tablettes, et le rapport est entré, c'est beau, c'est conforme
à la loi, on sert le rapport, on ne fait pas une vérification, si
ce rapport soumis est vraiment conforme à la réalité ou
bien... Il n'y a aucune espèce de contrôle. Le rapport soumis par
eux autres, je comprends que c'est conformément à la loi, oui,
oui, mais, malgré tout...
M. Blackburn: Une loi qui a été votée en
1982... M. Morin: Oui, oui, je comprends, mais...
M. Blackburn: Ce programme, il faut le rappeler, avait pour
objectif, et il a encore pour objectif, de favoriser, d'encourager, de
perpétuer comme mode de vie les activités de chasse, de
pêche et de piégeage des bénéficiaires et d'assurer
aux communautés inuit un approvisionnement en produits provenant de ces
activités.
M. Morin: On va être obligés de fouiller ça.
Quand vous me dites que c'est la même chose... Je comprends que c'est la
même loi, mais là vous me dites qu'il y a absence totale de
vérification sur l'utilisation de ces fonds-là.
M. Blackburn: Quand on reçoit...
M. Morin: Vous savez que la situation de 1982 par rapport aux
autochtones et la situation qui prévaut en 1993, ce n'est pas la
même.
M. Blackburn: Bien, je ne sais pas sur quoi les
différences...
M. Morin: Si vous ne le savez pas, on va manquer de temps pour
que je vous l'explique.
M. Blackburn: II y a des contrats, il y a des conventions, il y a
des lois qui ont été votées en 1982 par un gouvernement,
et c'est les mêmes règles qui régissent encore ces
lois-là...
M. Morin: Êtes-vous en train de dire que les relations
entre le gouvernement, la société québécoise en
général et les autochtones sont les mêmes qu'en 1982?
M. Blackburn: Oui, mais ce qu'on dit, c'est que les contrats qui
existaient sont les mêmes...
M. Morin: Je comprends, mais répondez à ma
question: Est-ce que les relations sont les mêmes?
M. Blackburn: Là, on parle de Kativik. Je reviens sur un
élément fondamental: Kativik, c'est une
société responsable qui a une responsabilité de
donner un rapport annuel de ses activités; elle le fait au gouvernement
dans le respect de ce qu'elle doit faire, et quand...
M. Morin: Les municipalités sont responsables aussi. Quand
les municipalités vous déposent un rapport, n'ayez pas peur que
la Commission municipale vérifie, va aux sources et s'organise pour
vérifier si le rapport est exact.
M. Blackburn: Quand je reçois, moi, des rapports annuels
de la SEPAQ, quand je reçois des rapports annuels de la Régie de
la sécurité dans les sports ou que je reçois des rapports
annuels de la Fondation de la faune du Québec, je ne vais pas
nécessairement vérifier. Je reçois, j'accuse
réception et je dépose. S'il y a des questions, ce sont des gens
responsables.
M. Morin: On pourrait continuer longtemps, mais, en tout cas, on
me confirme qu'il n'y a pas de vérification.
M. Blackburn: Je confirme que l'on procède selon les
règles de l'art. On reçoit un rapport annuel d'une
société qui a à rendre compte au gouvernement, et elle le
fait, et on le dépose à l'Assemblée nationale, et c'est
aussi votre droit de pouvoir le consulter et de le questionner, vous pouvez le
faire en tout temps.
M. Morin: Ça, c'est de l'artisanat inuit, ce n'est pas de
l'art. Vérifié.
Le Président (M. Camden): Vérifié. J'appelle
l'engagement 8.
M. Morin: Ce n'est pas à moi.
Le Président (M. Camden): Alors, l'engagement 10.
M. Morin: Ça, est-ce que c'est pris dans le programme
PADEL ou, du moins, ce qui reste du programme PADEL, des subventions dans le
cadre de conférences socio-économiques?
M. Blackburn: C'est une subvention qui a été
versée dans le cadre de la conférence socio-économique de
Chaudière-Appalaches. Donc, c'est des contrats ou des engagements qui
avaient été pris lors de cette conférence
socio-économique...
M. Morin: Mais, pour ce qui est de votre ministère,
c'était dans le programme PADEL?
M. Blackburn: Oui, oui, c'était dans le programme
PADEL.
M. Morin: Vérifié.
Le Président (M. Camden): L'engagement 10,
vérifié.
M. Morin: Vérifié.
Le Président (M. Camden): J'appelle l'engagement 11.
M. Morin: Vérifié.
Le Président (M. Camden): Vérifié. J'appelle
l'engagement 12.
M. Morin: Là, j'aurais juste une petite question pour
satisfaire ma curiosité. Concernant l'inventaire du castor, est-ce qu'il
y a quelqu'un ici qui voudrait juste m'expliquer un peu comment on
procède pour faire l'inventaire du castor par voie aérienne? Je
ne voudrais pas prolonger, mais c'est juste pour satisfaire ma petite
curiosité personnelle parce que, à ma retraite, je veux me mettre
à faire le piégeage. Je voudrais savoir comment on fait
l'inventaire parce que, vous savez, inventorier des castors, ce n'est pas
facile. J'imagine qu'on doit procéder par les barrages. En tout cas,
comment on procède? Quand même, faire l'inventaire du castor,
ça me paraît particulier.
M. Blackburn: Pour votre information, c'est important, et, pour
les connaissances de la commission, je pense que c'est intéressant.
Alors, je vais demander à M. George Arsenault, qui est sous-ministre
adjoint à la faune, à mon ministère, de répondre
à la question de M. le député de Dubuc. M. George
Arsenault. (16 heures)
Le Président (M. Camden): M. Arsenault.
M. Arsenault (George): Du haut des airs, c'est assez facile
à repérer, les huttes des castors, et les huttes actives, soit
par les branches autour de... l'amoncellement de nourriture autour de la hutte.
En tout cas, les biologistes ont différentes façons de voir,
d'abord, la présence de huttes et est-ce qu'elle est utilisée, ou
non, pendant la saison actuelle.
M. Morin: O.K. Et vous estimez qu'il y a toujours une famille par
hutte ou par barrage?
M. Arsenault: Avec une...
M. Morin: Est-ce que vous faites une différence entre une
hutte et un barrage?
M. Arsenault: Oui.
M. Morin: Oui.
M. Arsenault: La hutte, c'est...
M. Morin: Oui.
M. Arsenault: II peut y avoir plusieurs barrages. Le nombre de
barrages, ce n'est pas vraiment le signe; c'est la hutte qui est
importante...
M. Morin: C'est la hutte.
M. Arsenault: ...et surtout la présence ou non de
nourriture, de branches, de...
M. Morin: Et là vous estimez une famille par hutte?
M. Arsenault: Par hutte, oui.
M. Morin: C'est-à-dire un père, une mère et
un jeune.
M. Arsenault: Quelques jeunes. M. Blackburn: Un ou deux.
M. Morin: Quelques-uns? Oui. M. Blackburn: Un ou deux jeunes.
M. Morin: Bien, nous autres, au niveau des humains, c'est trois
par logement; eux autres, c'est plus, un peu.
M. Blackburn: 2,35. Ha, ha, ha!
M. Morin: Ça produit plus fort. Je vous remercie,
monsieur. Vérifié.
Février
Le Président (M. Camden): Alors, l'engagement 12
étant vérifié... Alors, les engagements de janvier 1992
sont considérés comme étant vérifiés.
J'appelle donc les engagements de février 1992. L'engagement 1.
M. Morin: Alors, ça, comme il s'agit d'un contrat sur
invitation, est-ce qu'on peut savoir combien il y en a qui ont
été invités à soumissionner?
(Consultation)
M. Blackburn: Selon les règles de la loi de
l'administration publique, dans ce cas-là, il n'y avait de
nécessaire que d'avoir un seul soumissionnaire, et c'est celui qui a
été invité qui a eu effectivement le contrat.
M. Morin: Ça me paraît tiré par les cheveux,
ça. Est-ce que ça se pourrait?
M. Blackburn: C'est-à-dire que c'est la règle,
là, l'administration publique, qui dit: Dans le cas de ces
contrats-là, comme ce sont des montants qui sont moindres que 50 000 $,
il n'est pas nécessaire d'aller à plu- sieurs invitations. C'est
un contrat qui était... Pour l'arpentage, ce sont des règles
spécifiques. Donc, c'est un contrat pour faire l'établissement
des limites de propriété et des plans et descriptions techniques
à la baie de Lavallière.
M. Morin: Oui, mais là, c'est plus de 50 000 $. Sur deux
ans, c'est 73 000 $.
M. Blackburn: Mais le premier appel était de 48 000$.
M. Morin: Non, non. C'est un contrat réparti sur deux ans.
Quand vous dites que c'est moins de 50 000 $, ça ne marche pas.
Trouvez-moi une autre réponse.
M. Blackburn: Non. La réponse, c'est que c'est sur une
base annuelle. C'est un contrat de moins de 50 000 $. Étant donné
les règles qui régissent les contrats qui servent à
l'arpentage, c'était tout à fait correct. Etant donné que
c'est un contrat... 48 000 $ pour une année et 23 000 $ pour l'autre
année.
M. Morin: Bon.
M. Blackburn: Ah oui! Ce qui est important, c'est que ces travaux
devaient se faire dans des conditions particulières, étant
donné que ça se faisait en hiver, parce que ça se situe
dans une zone marécageuse.
M. Morin: Puis, peut-être un peu de précisions,
justement, là-dessus. C'était quoi, le but de cet
arpen-tage:là?
M. Blackburn: La baie de Lavallière. M. Morin:
Oui.
M. Blackburn: II fallait obligatoirement connaître les
limites de propriété du gouvernement avant que le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche procède
à l'aménagement. Considérant la forme du
périmètre de la propriété du gouvernement et
considérant qu'aucune limite n'est apparente, la protection de la faune
est très difficile, voire même impossible. Donc, certains
propriétaires contigus ont manifesté le désir de
connaître la limite de leur propriété de façon
à éviter les empiétements.
M. Morin: Ça va. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1,
vérifié.
M. Morin: L'engagement 2, vérifié. L'engagement 3,
vérifié. L'engagement 4, vérifié. L'engagement 5,
vérifié. L'engagement 10: Subvention versée pour
actualiser le plan de développement en loisir en milieu
inuit. Ça, c'est en plus du 1 000 000 $, là, parce que,
tantôt, c'était pour l'aide à la chasse, la pêche et
le piégeage. Là, il s'agit d'activités de loisir. Est-ce
qu'il serait possible d'avoir copie de ce plan de développement
là? Puis, est-ce que c'est le même programme d'aide aux
autochtones et aux Inuit, ça?
M. Blackburn: Là, on parle spécifiquement du loisir
en milieu inuit.
M. Morin: Oui. C'est pris où? Dans quel programme?
M. Blackburn: Ce que cette somme d'argent a permis de faire,
ça a été de permettre d'actualiser, donc de permettre de
débloquer beaucoup de sommes d'argent. C'était pour aider des
communautés inuit à prendre en charge leur propre
développement dans le respect de leur spécificité
culturelle et de leur tradition. L'Administration régionale Kativik a
mis en place un comité consultatif qui regroupait les principaux
intervenants intéressés par le loisir en milieu nordique. Et, en
collaboration avec le comité, l'association a élaboré un
plan d'action. Le ministère a voulu, donc, fournir un soutien pour la
mise en oeuvre de ce plan d'action et, à cette fin, il a versé
une subvention de 75 000 $ afin de contribuer à l'engagement de deux
animateurs qui vont intervenir dans la municipalité inuit. Ces
animateurs auront pour mandat de coordonner, de mettre en place et de
gérer un programme de formation auprès des
bénévoles et des élus municipaux afin de leur assurer une
suite du plan d'action.
M. Morin: Maintenant, ça, c'est pris dans le cadre de quel
programme de votre ministère? Ce n'est pas pris dans le programme d'aide
aux autochtones et Inuit puisque ce programme-là n'a pour but que de les
aider dans leurs activités de piégeage, de chasse et de
pêche. Donc, c'est pris à même quel programme de votre
ministère?
M. Blackburn: C'est dans le programme 1, l'élément
3, du ministère. C'est une subvention ad hoc.
M. Morin: Je comprends. C'est une subvention ad hoc parce que ce
n'est pas un programme norme.
M. Blackburn: Non. C'est à l'intérieur de ce
programme 1, puis de l'élément 3. Mais c'était, bien
sûr, à l'intérieur d'un dossier ad hoc, ponctuel qui s'est
présenté une fois. Puis c'était pour permettre
effectivement, là, de coordonner, d'engager ces deux animateurs qui
pouvaient faire de l'animation et de la coordination de différentes
activités pour permettre aux Inuit de pouvoir effectivement se prendre
en main dans le développement du loisir dans les différentes
communautés inuit dans le Grand-Nord.
M. Morin: Bon.
M. Blackburn: Et principalement, bien sûr, ça
touchait les jeunes dans ces territoires-là.
M. Morin: Mais ce plan de développement là,
j'imagine qu'il doit exister sur papier. Est-ce que c'est possible de savoir en
quoi consistent les interventions qui vont avoir pour effet d'actualiser ce
plan de développement là? Autrement dit, j'aimerais avoir copie
de ce plan de développement là et les activités ou les
interventions pour lesquelles vont être utilisés les 75 000 $.
M. Blackburn: Ça va nous faire plaisir de... D'abord, pour
lesquelles ont été utilisés les 75 000 $, je pense que je
l'ai dit, c'était pour payer les animateurs. Mais on peut vous donner le
plan...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...c'est-à-dire, ça a servi à
faire quoi à l'intérieur de la communauté, le plan
d'action. On a le document qu'on pourra fournir à la commission.
M. Morin: O.K.
M. Blackburn: On pourrait peut-être, pour les informations
de la commission, étant donné que j'ai le sous-ministre adjoint
au loisir ici, M. Jean-Guy Tes-sier... Il pourrait vous donner quelques
explications plus complémentaires tout en vous assurant du suivi ou de
la présentation du document.
M. Morin: Pas de problème.
M. Blackburn: M. Jean-Guy Tessier.
La Présidente (Mme Bélanger): M. Tessier.
M. Tessier (Jean-Guy): Mme la Présidente, il s'agit de 75
000 $ acceptés annuellement. Comme M. Blackburn le disait, c'est pour
l'engagement de deux animateurs qui font le tour de la Baie James et, de
l'autre côté de la baie d'Hudson, rencontrent les 14
municipalités inuit et les aident à développer une
programmation au niveau des activités de loisir dans leur
communauté. (16 h 10)
M. Morin: Oui. Ça me paraît large quand
même.
M. Blackburn: En vous faisant parvenir, Mme la Présidente,
le plan d'intervention, je pense que ça va vous donner encore une
meilleure connaissance de ce à quoi sert cet argent. Quand on
connaît la problématique qui existe dans ces territoires au niveau
de l'éloigne-ment, les difficultés que les jeunes ont
principalement on l'a vu dans certaines activités qui se sont
passées tout à fait dernièrement, je n'ai pas besoin de
faire de portrait, où il y a des problèmes qui sont majeurs pour
les jeunes dans ces milieux-là je pense qu'on a
intérêt, comme gouvernement, à essayer de
trouver avec eux de quelle façon on peut les aider à avoir
cette meilleure prise en main dans l'organisation de leurs activités de
loisir, compte tenu des difficultés et des défis qui leur sont
imposés.
M. Morin: Puis ces animateurs-là en loisir, est-ce que ce
sont des animateurs autochtones ou blancs?
M. Blackburn: Ce sont des animateurs de communautés non
autochtones, donc de communauté blanche, mais qui font ce travail
d'éducation, d'information, puis qui donnent aussi cette formation
à ces gens pour une meilleure prise en main, cette formation aux
municipalités, aux dirigeants municipaux et, bien sûr, aux
différentes communautés.
M. Morin: Comme c'est une subvention qui revient à chaque
année, ce n'est pas nécessairement pour les mêmes fins, au
niveau des animateurs, mais ces 75 000 $ sont affectés à
l'animation. Est-ce qu'on peut avoir le nom de ces animateurs-là, puis
leur c.v., leur formation?
M. Blackburn: On va le déposer avec plaisir. M. Morin:
S'il vous plaît.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10,
vérifié?
M. Morin: Oui.
Mars
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de février 1992, vérifiés. Mars 1992.
L'engagement 6.
M. Morin: L'engagement 6, ce n'est pas moi.
La Présidente (Mme Bélanger): Non. L'engagement 7,
c'est à vous, par exemple.
M. Morin: Pardon?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7, c'est
à vous.
M. Morin: L'engagement 6, programme 1.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6,
ça n'est pas à vous.
M. Morin: Non.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7, c'est
à vous.
M. Morin: Oui. Récemment, je pense que le ministre a
déclaré ou a fait un communiqué sur le rachat de droits de
pêche. Qu'est-ce qu'il en est de ça? Est-ce qu'il reste encore des
droits à racheter, il y a encore des négociations en cours ou
bien si le programme est terminé? Qu'est-ce qu'il reste,
là-dessus, à faire?
(Consultation)
M. Morin: Évidemment, ça date de plus d'un an. Je
présume que...
(Consultation)
M. Blackburn: En fait, Mme la Présidente, ce qu'on a
annoncé il y a quelques semaines sur la Côte-Nord a permis de
compléter ce qu'on avait déjà... cette décision de
juin 1989 du Conseil des ministres qui autorisait le ministère du
Loisir, de la Chasse et de la Pêche à négocier de
gré à gré avec les pêcheurs commerciaux de saumon
leurs agrès de pêche et leurs privilèges de pêche
commerciale. Ce que nous avons fait lors de cette annonce, c'était le
rachat sur la Haute-Côte-Nord de 14 permis dans la région de
Tadoussac à Port-Cartier, pour la Moyenne-Côte-Nord, de la
rivière Moisie à Natashquan, 44 permis, et sur la
Basse-Côte-Nord, rivière Kegaska et la rivière
Léman, dans le village de La Romaine, 4 permis, pour un total de 62
permis et agrès de pêche qui ont été rachetés
dans cette région de la Côte-Nord. Et ça se fait sur une
base volontaire avec les pêcheurs commerciaux. Ils peuvent décider
de ne pas...
M. Morin: D'accord. Mais suite à l'annonce... les derniers
14, est-ce qu'il y a encore des choses à racheter ou bien...
M. Blackburn: C'est-à-dire qu'il y en a plus au nord que
ça...
M. Morin: Plus au nord.
M. Blackburn: ...qui ne sont pas rachetés, et que ce n'est
pas prévu. Mais il y a des disponibilités qui demeurent au
niveau, entre autres, du fédéral, d'ententes qui pourraient se
conclure ultérieurement. Pour le moment, ça permet de
compléter, à aller jusqu'à cette partie de la
Côte-Nord, jusqu'à Port-Cartier, ce que nous avions prévu
de faire depuis juin 1989.
Ce qu'il est important d'ajouter, au stade actuel, c'est que, quand on
avait lancé ce programme, on s'était donné une
période de deux ans. Étant donné la très grande
collaboration de l'ensemble des intervenants, ça devrait se terminer
à l'intérieur de la première année du plan.
M. Morin: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7 est
vérifié.
M. Morin: L'engagement 8. J'imagine que c'est une étude ou
une enquête qui est faite par Environnement Canada, enquête
à laquelle souscrit le gouvernement du Québec. C'est bien
ça?
Maintenant, écoutez, l'importance de la faune pour les Canadiens,
c'est quoi? C'est pour, je ne sais pas, atténuer les
préjugés par rapport à la chasse et à la
pêche? Quel est le but de ça? Parce que ce n'est pas le premier;
je pense qu'il y en a déjà eu. Ce n'est pas le premier engagement
qu'on a, là-dessus. Le but recherché, c'est quoi?
M. Blackburn: L'enquête sur l'importance de la faune pour
les Canadiens est la troisième d'une série d'études qui
sont effectuées tous les cinq ans par Environnement Canada, nous donnant
ainsi la possibilité de dégager des tendances. Cette
dernière constitue des éléments importants de
réflexion dans le cadre du processus de planification stratégique
du ministère. Elle fournit de l'information sur toutes les
dépenses reliées aux différents types d'utilisation de la
faune, permettant alors d'établir les retombées
économiques de chacune de ces activités. Elle précise
aussi les profils des clientèles, certaines attitudes et des
éléments de la demande potentielle. Elle fournira
également des résultats relatifs à une estimation de la
valeur de la faune telle qu'établie par les non-utilisateurs. Ça
nous permet, comme gouvernement, de pouvoir avoir ces données
très intéressantes pour aligner nos actions. Le rapport final est
prévu pour juin 1993.
M. Morin: Maintenant, comment se fait-il que ce soit votre
ministère qui contribue à ça? Pourquoi ce ne serait pas le
ministère de l'Environnement?
M. Blackburn: Parce que c'est le volet faunique qui est
touché. Donc, comme le ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche, sur le territoire du Québec, est celui qui est responsable
de la Loi sur la conservation de la faune, c'est donc lui qui doit payer la
facture.
M. Morin: Mais, si c'est la faune dans son sens très,
très large du mot...
M. Blackburn: Non, mais on parle du profil, entre autres, des
clientèles qui utilisent la faune.
M. Morin: Ah, bon!
M. Blackburn: C'est la raison pour laquelle ça revient au
ministère.
M. Morin: O.K. Là, ça va, si c'est ce
volet-là qui est étudié.
M. Blackburn: Oui, c'est ça.
M. Morin: Autrement dit, une enquête de l'im- portance de
la faune versus les activités de chasse et de pêche.
M. Blackburn: Dans ce cas-là, c'est l'activité
faunique au niveau de la chasse. On fait exactement le même type
d'enquête de collaboration au niveau de la pêche.
M. Morin: Parce que, vous savez, la faune, ça pourrait
comprendre les 75 000 sortes d'oiseaux qu'il y a au Québec. J'imagine
que...
M. Blackburn: Tout ce qui touche les activités de chasse,
l'utilisation de la chasse.
M. Morin: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 8,
vérifié?
M. Morin: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 9,
vérifié?
M. Morin: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10, ce
n'est pas à vous.
M. Morin: L'engagement 11, vérifié. Un autre cas
d'inventaire où, finalement, en cours de route ou un petit peu
après, on a décidé d'augmenter le nombre d'heures de vol
par rapport à ce qui était prévu initialement. Est-ce
qu'on peut avoh" plus de précisions sur l'objet de cette augmentation ou
cet ajout de 13 heures de vol, pour un montant de 7000 $, par rapport à
ce qui était prévu initialement? (16 h 20)
M. Blackburn: Alors, le contrat en question prévoyait 35
heures de vol, pour un montant de 20 300 $ plus les dépenses de
l'équipage. Or, nous avons dû utiliser 13,1 heures
supplémentaires pour la raison suivante: la densité d'orignaux
observée a été supérieure à une
prévision, de sorte que nous avons dû prendre plus de temps afin
de localiser, dénombrer et «sexer» les orignaux dans chacune
des parcelles. Nous avons pu ainsi réaliser tous les objectifs qui
étaient fixés dès le départ. Compte tenu de la plus
grande importance de la population faunique dans ce coin-là, il a donc
fallu aller plus loin pour vraiment être capables de répondre aux
trois éléments, entre autres au niveau de la densité:
dénombrer, «sexer» et, bien sûr, localiser. Et c'est
important pour nos chasseurs...
M. Morin: Mais quand même, lorsque vous...
M. Blackburn: ...même les chasseurs qui sont ici.
M. Morin: Lorsque vous allez en appel d'offres, quand même,
c'est sur une base de nombre d'heures, d'heures de vol, quand même, que
les soumissions sont faites.
M. Blackburn: II avait été prévu, dans le
temps, un certain nombre d'heures, sauf que, là, compte tenu de la
situation que nous avons, c'étaient 35 heures. Compte tenu qu'il y a eu,
effectivement, cette situation en termes de réalité d'inventaire,
il a donc fallu augmenter de 13 heures de plus. C'est ce qui fait
l'augmentation de...
M. Morin: Mais, dans les soumissions publiques ou sur invitation,
en plus du nombre de vols, est-ce qu'il y a d'autres facteurs qui sont inclus
dans les devis d'appel d'offres? Il y a d'autres considérations. Bien,
j'imagine, il y a le secteur, par rapport, évidemment, à
l'éloignement, nombre d'heures de vol. Est-ce qu'il y a d'autres
considérations dans les devis...
M. Blackburn: Un des éléments qu'on retient, c'est
celui du type d'appareil, les dimensions techniques de l'appareil. Mais, dans
ces cas, il y a eu 1, 2, 3, 4, 5 compagnies qui, effectivement, ont
répondu à l'appel d'offres.
M. Camden: Est-ce que, Mme la Présidente...
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Bellechasse... de Lotbinière.
M. Camden: Je vous remercie. Même si c'est la chasse qu'on
regarde, là...
M. Blackburn: M. le député de Lotbinière est
dans une région très particulière et très pourvue,
en termes de faune. Tant pour la chasse que pour la pêche, je peux dire
qu'il fait un excellent travail de suivi des dossiers qui le
préoccupent.
M. Morin: Ne le vantez pas trop avant qu'il pose la question,
là, je veux dire. Attendez la question.
M. Blackburn: Alors, la question vient.
M. Camden: Bon. Alors, considérant vos propos, M. le
ministre, il n'y aura pas de question. Ha, ha, ha! Est-ce que le suivi,
évidemment, de la compilation qui a été faite, suite
à ce survol du territoire de la zone 7... Est-ce qu'il y a eu une
compilation? Est-ce que la compilation est rendue publique et est-ce qu'on peut
en prendre connaissance?
M. Blackburn: II y a certainement une compilation qui a
été faite. On ne l'a pas présente, mais on s'assure que le
député de Lotbinière va la recevoir dans les prochaines
heures.
M. Camden: Je vous remercie beaucoup, M. le ministre.
M. Blackburn: Et même aussi, au niveau de la commission, si
c'est désiré.
M. Camden: Je survolerai le document, comme vos fonctionnaires
ont survolé la région.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? Alors,
l'engagement 12 est vérifié?
M. Morin: Bon. Alors, si on va à l'engagement... Oui,
l'engagement 12, vérifié. L'engagement 13, c'est un contrat dans
la même zone. Moi, j'aimerais savoir, là... Je comprends que
l'autre, c'était un premier hélicoptère, un
hélicoptère pour l'inventaire de l'orignal...
M. Blackburn: Ah oui.
M. Morin: ...dans la zone 7, pour la période se situant
entre le 7 janvier et le 28 février. Alors, c'est la même chose
à l'engagement 12. Comment vous pouvez arriver à faire ça
de même?
M. Blackburn: Donc, les mêmes raisons qui avaient
été données à la réponse
précédente, mais c'est un deuxième contrat, pour un
deuxième hélicoptère. Pour les mêmes raisons qu'on
avait données initialement, à savoir la population, ce qui fait
que le contrat, dans le fond, au lieu de 28 000 $, est de 48 000 $.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Dans ce cas-ci, par exemple, pour toutes les
raisons, mais au lieu de 13,1 heures, ça a été 8,8 heures
de plus que ce qui avait été prévu.
M. Morin: Oui. Mais vous comprendrez que, là, vous allez
en soumission puis, finalement, vous décidez, pour différentes
raisons, d'augmenter le nombre d'heures de vol. Je peux comprendre ça.
Mais, dans le même temps aussi, vous allez en soumission publique ou sur
invitation pour un deuxième hélicoptère, puis, encore
là, il y a un nombre d'heures de vol ajoutées. Ça fait
quand même deux éléments. Pourquoi vous n'auriez pas pu
aller en appel d'offres pour deux hélicoptères plutôt que
d'aller pour un? Puis je ne sais pas si c'est le lendemain ou dans la
même journée.
(Consultation)
M. Morin: On a un petit peu l'impression que, je ne sais pas, il
y en a un qui n'a rien fait. Pour moi, son hélicoptère est
resté chez lui. C'est l'impression que ça donne. Sans doute une
fausse impression.
M. Blackburn: Je pense que M. Bélanger va pouvoir
répondre au niveau de la technical ité par rap-
port à ce que la loi permet de faire en termes de
procédures. Dans ce cas-là, comme c'étaient des contrats
de moins de 200 000 $, il y a une procédure qui existait, à
savoir qu'on pouvait faire des appels d'offres sur invitation, des noms qui
étaient fournis par le fichier, disons, du ministère, et
ça s'est fait comme ça. Il est arrivé des
éléments subséquents, à savoir les populations plus
nombreuses, le besoin d'avoir du nolisement d'avions ou
d'hélicoptères, d'heures plus longues, ce qui a fait qu'il y a eu
une augmentation de la facture. Mais on n'a pas, d'aucune façon,
dérogé à la loi de l'administration publique en
procédant de cette façon. Elle permet, à ce qu'on me dit,
effectivement, de procéder de la façon suivante, étant
donné que c'étaient des contrats de moins de 200 000 $. M.
Bélanger pourrait peut-être compléter, pour
l'éclairage de la commission.
La Présidente (Mme Bélanger): M.
Bélanger.
M. Bélanger (Pierre-A.): Nous devons aller en appel
d'offres sur invitation, à partir des noms fournis par le fichier, entre
10 000 $ et 200 000 $ dans ces cas-là. Donc, les contrats parce
que ce sont deux contrats distincts il y a eu un appel d'offres pour
chacun des hélicoptères visés. Les contrats étaient
en bas du seuil maximal et, comme le contrat était accordé au
plus bas soumissionnaire, sur une base de tarif horaire, le tarif horaire est
demeuré le plus bas, y compris pour les heures additionnelles.
M. Morin: Maintenant, Mme la Présidente, je veux quand
même revenir à la charge. Ce qui me fait m'interroger, c'est
surtout sur l'aspect planification. J'imagine que, à votre
ministère, il était prévu qu'en date, je ne sais pas, du
mois de mars, on octroierait un contrat pour procéder à
l'inventaire de l'orignal dans la zone 7 pendant la période du 7 janvier
au 28 février. Bon. J'imagine que le nombre d'heures de vol
estimé pouvait être de 35 heures, donc un coût d'environ 30
000 $ ou peut-être de 25 000 $. Bon. Mais, au bout de la ligne, quand je
calcule... les raisons pour lesquelles... enfin, pour les raisons que vous nous
avez invoquées, ça fait, finalement, un coût de 53 000 $
pour le même inventaire, dans le même secteur. Vous avez
donné une explication tout à l'heure ou, du moins, une raison
valable. C'est évidemment le nombre accru du cheptel qui
dépassait les prévisions, donc a nécessité un plus
grand nombre d'heures de vol. Il n'en demeure pas moins que la finalité
de cet inventaire-là, qui, finalement, au bout de la ligne, coûte
55 000 $, est loin des prévisions de départ, j'imagine, pour le
même inventaire qui devait être peut-être de l'ordre de 20
000 $, 25 000 $. Donc, ma question est en termes de planification de vos
inventaires. Comment pouvez-vous, en cours de route, pour des raisons qui
peuvent être valables, j'en conviens, vous retrouver avec des coûts
d'inventaire dans le même secteur de 50 000 $, alors qu'initialement
ça pouvait coûter 20 000 $, 25 000 $? Qu'est-ce qui fait
ça?
M. Blackburn: Non, non. Il faut faire une nuance importante.
Initialement, les contrats étaient pour deux hélicoptères.
On se devait, compte tenu de ce qui existait là... les règles du
Service aérien nous demandaient d'avoir deux hélicoptères.
On est allés en appel d'offres pour recevoir les deux
hélicoptères. On les a reçus. Effectivement, c'est le plus
bas soumissionnaire qui a eu le contrat. Sauf que, en cours de route,
étant donné que c'était dans le même secteur, il y a
eu effectivement ce même constat que nous avions un surplus d'inventaire
au niveau des populations et qu'on devait aller plus loin. Donc, le nombre
d'heures a été augmenté de 13 pour un
hélicoptère et de 8,8 pour l'autre hélicoptère, ce
qui a fait qu'il y a eu un dépassement. Mais le contrat initial devait
être de 41 000 $ ou à peu près. Et là ça a
dépassé du nombre d'heures qu'on a engagé les deux
hélicoptères en question. On a respecté les règles
de procédure.
M. Morin: Je ne comprends pas, M. le ministre. Vous dites que
c'est le même appel d'offres, mais ce n'est pas le même appel
d'offres.
M. Blackburn: Non, non. C'est le même appel pour deux
hélicoptères. Pas le même appel.
M. Morin: Non, non. Même pas le même appel
d'offres.
M. Blackburn: Deux appels d'offres différents pour deux
hélicoptères qu'on devait avoir dans ce territoire pour faire
l'inventaire.
M. Morin: Ça ne marche pas. M. Blackburn: Bien
oui'.
M. Morin: Ça ne marche pas. Vous ne pouvez pas avoir fait
un appel d'offres pour deux hélicoptères. Ce serait
marqué... D'ailleurs, ce n'est pas le même numéro.
M. Blackburn: C'est un appel d'offres par
hélicoptère.
M. Morin: Ah bon! Disons que ma question...
M. Blackburn: Alors, ça fait donc deux appels d'offres
pour deux hélicoptères différents.
M. Morin: Je vois bien qu'au niveau des soumissionnaires ce
n'étaient pas les mêmes montants. Si c'était le même
appel d'offres, je n'aurais pas été capable de comprendre la
différence dans les soumissions.
M. Blackburn: Mais c'étaient deux appels d'offres
différents pour deux hélicoptères...
M. Morin: Oui.
(16 h 30)
M. Blackburn: ...mais pour faire l'inventaire dans le même
territoire; le territoire est assez grand, assez vaste, dans la zone 7. Compte
tenu des réalités qu'on a découvertes en cours de route,
entre autres au niveau des populations, il a fallu aller plus longtemps avec
les mêmes hélicoptères pour...
M. Morin: Donc, le nombre d'hélicoptères
était prévu d'avance. C'est uniquement le nombre d'heures de vol
qui, lui, n'était pas prévu.
M. Blackburn: Exact.
M. Morin: Alors, pourquoi n'êtes-vous pas allés en
appel d'offres pour deux hélicoptères d'une
«shot»?
M. Blackburn: On est allés en appel d'offres pour deux
hélicoptères, mais avec deux contrats différents.
M. Morin: Ce n'est pas ça que vous m'avez dit.
M. Blackburn: Ce sont deux contrats. C'est le Service
aérien qui exige... Ce projet a nécessité l'utilisation de
deux appareils. Toutefois, comme le fonds des services aériens a
demandé des soumissions distinctes pour chacun des appareils, le
ministère a aussi dû procéder à des engagements
distincts pour chacun.
M. Morin: Ah bon! Là, vous avez répondu à ma
question. Vérifié. Vérifié. L'engagement 14,
vérifié. Les engagements 15 et 16... Oui, mais quand j'ai
compris, je le dis, par exemple.
M. Blackburn: Ce qu'il va falloir qu'on fasse une bonne fois, moi
et le député de Dubuc, Mme la Présidente, c'est qu'on
aille faire un inventaire avec nos gens pour voir comment ça
procède sur le terrain. On pourrait aller faire le castor et l'orignal,
les deux.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce n'est pas à
vous, l'engagement 16. Alors, mars 1992 est vérifié.
M. Morin: L'engagement 16, s'il vous plaît.
La Présidente (Mme Bélanger): Non. Ce n'est pas
à vous, ça, les Jeunes volontaires. Les Jeunes volontaires, ce
n'est pas à vous.
M. Morin: Oui. L'engagement 16, programme 4, c'est à moi.
Non?
La Présidente (Mme Bélanger): Non, ce n'est pas
à vous.
M. Blackburn: M. le député de Dubuc, pour moi, ce
n'est pas à vous. Je comprends qu'il y a peut-être des jeunes
volontaires qui travaillent à des activités fauniques,
mais...
M. Morin: Correct.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16, ce
n'est pas à vous. L'engagement 17, ce n'est pas à vous non
plus.
M. Morin: Correct, correct, correct. Avril
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, mars est
vérifié. J'appelle avril 1992.
M. Morin: L'engagement 1... C'est dans quel secteur, ces
terrains-là pour l'agrandissement du parc de conservation?
M. Blackburn: Une partie de la propriété de la
compagnie Price inc.; ça comprend les lots 6 et 7 du rang A du lot 12 de
l'île 38, rang ouest de la rivière, canton Albert, ayant une
superficie totale de 949 295 m2, pour la somme totale de 68 000 $.
Le dossier est terminé. Les actes notariés sont à recevoir
sous peu.
M. Morin: Est-ce dans la partie...
M. Blackburn: Êtez-vous éclairé dans quel
coin c'est?
M. Morin: Oui. Je sais que vous avez tout fait ça pour me
mêler.
M. Blackburn: Dans le canton Albert.
M. Morin: Là au moins, vous l'avez fait exprès. Il
y a des fois où vous me mêlez sans le vouloir. Dans le coin de
Saint-Félix...
M. Blackburn: C'est avec la compagnie Price que ça a
été négocié. Là, je vous ai donné les
numéros des lots, mais...
M. Morin: C'est la partie...
M. Blackburn: Dans le canton Albert, rang ouest de la
rivière. C'est très difficile.
M. Morin: C'est parce qu'il y avait une partie pas loin de
Saint-Félix-d'Otis, la partie ouest finalement du parc.
M. Blackburn: C'est une grande superficie. On parle de 949 000...
Donc, c'est à peu près 10 000 000 pi2. C'est
grand.
M. Morin: J'aimerais quand même... Je sais qu'il y avait un
territoire qui était en discussion, en négociation pour
l'agrandissement du parc. J'aimerais m'assurer
si c'est bien ce que je pense, celui-là qui est à
proximité de La Baie, où il y avait eu une
érablière aussi dont on a forcé la fermeture justement
à cause de l'agrandissement. Il n'y a personne qui pourrait me dire,
à part vos numéros de lots?
M. Blackburn: On devrait être bons pour vous
répondre d'ici la fin de cet exercice de l'après-midi, sinon on
va vous répondre plus précisément...
M. Morin: Je serais porté à croire que c'est
à cet endroit, mais je ne voudrais pas partir sur une mauvaise piste non
plus.
M. Blackburn: On va vous donner l'éclairage.
M. Morin: C'est vérifié. L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 5, vérifié. L'engagement 6,
vérifié. Les engagements 8 et 9... Avril est terminé.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? Je vous
suis. Je tourne les pages en même temps que vous. Ça va? Alors,
avril 1992 est vérifié. J'appelle mai 1992.
Mai
M. Morin: L'engagement 1, vérifié. L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 3, vérifié. L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5, vérifié. L'engagement 7,
vérifié. Les engagements 8 et 9, vérifiés.
L'engagement 10, vérifié. L'engagement 11, vérifié.
L'engagement 12, vérifié. L'engagement 13, vérifié.
À l'engagement 14, cet inventaire serait sur quelle espèce?
L'engagement 14. On parle de travail d'inventaire aérien avec
passagers.
M. Blackburn: Le pécan.
M. Morin: Ah! c'est pour le pécan.
M. Blackburn: Oui.
M. Morin: Oh boy! Est-ce que c'est exceptionnel, cet
inventaire-là, ou bien c'est habituel qu'on fasse un inventaire sur les
pécans?
M. Blackburn: Le pécan constitue, quant à lui, un
animal à fourrure qui est très méconnu, par contre
très vulnérable au piégeage. Ainsi, le projet de recherche
impliquant un étudiant gradué de troisième cycle est en
cours dans l'Outaouais où on s'intéresse notamment aux
déplacements du pécan. Les animaux munis de colliers
émetteurs sont suivis du haut des airs à l'aide d'un avion
monomoteur; c'est la technique la plus appropriée, compte tenu des longs
déplacements de ces animaux. À la fin de ce projet, il sera
possible de formuler des recommandations pour garantir la
pérennité de cette espèce extrêmement importante, au
Québec, qui est très rare.
M. Morin: Mais qu'est-ce qui vous a amenés à
prioriser l'inventaire du pécan par rapport à d'autres sortes,
là, je veux dire... Aviez-vous des indications de...
M. Blackburn: C'est parce qu'il est vulnérable au
piégeage. C'est ça, le problème. C'est une espèce
qui est quand même particulièrement inquiétante au niveau
de sa population, puis on veut avoir plus de données pour être en
mesure d'apporter des correctifs pour en assurer la pérennité et
faire que nos jeunes puissent en profiter, éventuellement. Mais
ça nous prenait de ces connaissances qui étaient tout à
fait nécessaires.
M. Morin: O.K. C'est vérifié. À l'engagement
15, c'est la même question: C'est sur quelle espèce?
M. Blackburn: Donc, c'était pour effectuer la localisation
télémétrique d'orignaux et de martres qui étaient
munies, elles, d'un collier émetteur, en Abitibi, dans la région
de l'Abitibi. Donc, c'était pour les deux espèces: l'orignal et
la martre.
M. Morin: Vérifié. L'engagement 16. Dans quel
secteur et quelle espèce?
M. Blackburn: A-t-il été annulé? Le contrat,
ce que j'ai comme note, ici, a été annulé. Alors, on ne
doit pas l'avoir dépensé. Un montant de 27 000 $?
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Alors, il a été annulé. C'est
ce que j'ai ici, devant moi, là.
M. Morin: Comment ça se fait que c'est annulé puis
que je n'en ai pas été averti? O.K., tout est beau.
M. Blackburn: On ne l'a pas dépensé. Il est
retourné aux périmés, ni plus, ni moins.
M. Morin: L'engagement 17. Je pourrais peut-être poser la
question plus tard, mais, concernant le Centre d'interprétation du parc
de conservation du Bic, êtes-vous en mesure, même en allant
au-delà de cet engagement, parce que je pense qu'il y a d'autres
engagements concernant le Centre d'interprétation... Finalement, c'est
quoi, comme coûts? Parce que ça fait au moins une couple
d'années que je vois passer des engagements. J'ai peut-être
posé la question, mais, comme il s'en ajoute, est-ce que ce serait
possible de savoir où on en est rendu, en termes de coûts, pour le
Centre d'interprétation du parc?
M. Blackburn: Si, M. le député de Dubuc, vous
voulez avoir par rapport à la réponse de cette année, on a
les sommes d'argent qui ont été effectivement
dépensées au niveau du plan d'aménagement, puis on
pourrait
vous donner le plan, on pourrait vous fournir ..éventuellement le
plan d'intervention dans le secteur...
M, Morin: Oui. Si vous pouviez me donner une réponse
à date, parce que...
M. Blackburn: Vous parlez du Bic, là.
M. Morin: Oui. Pas en date du mois de mai 1992, mais en date
d'aujourd'hui, là, est-ce que le... Finalement, les coûts
totaux...
M. Blackburn: O.K.
M. Morin: ...de la réalisation de...
M. Blackburn: Je vais le déposer à la commission,
M. le député de Dubuc, y compris, bien sûr, les
investissements cette année et le plan d'intervention.
M. Morin: Vérifié. L'engagement 18,
vérifié.
M. Blackburn: Ce qui a été fait jusqu'à
maintenant...
M. Morin: L'engagement 19, vérifié. L'engagement
20, vérifié.
M. Blackburn: ...et ce qui s'en vient, aussi, au cours des
prochaines années.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, mai 1992,
vérifié. J'appelle juin 1992.
Juin
M. Morin: L'engagement 1, vérifié. L'engagement 2,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Mais je vois que vous
n'en avez pas, dans ça, M. le député Dubuc.
M. Morin: J'en ai un à la dernière page,
madame.
La Présidente (Mme Bélanger): La
dernière?
M. Morin: À la dernière page, l'engagement 11.
Ça touche les autochtones et les Inuit.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah bon!
M. Blackburn: C'est exactement la même réponse que
j'ai donnée à la question antérieure: Une année
plus tard.
M. Morin: Je vais vous jouer un tour: je ne vous poserai pas la
même question. (16 h 40)
M. Blackburn: Une année plus tard, mais augmenté de
15 %.
M. Morin: Non. C'est concernant le Comité conjoint de
chasse et de pêche. C'est quoi, ça? Qu'est-ce que ça mange?
Les autres, je les connais. Mais le Comité conjoint de chasse, de
pêche et de piégeage, 10, Saint-Jacques, Montréal... Ils
ont eu un petit 80 000 $, eux autres. Qu'est-ce qu'ils font? Qui fait partie de
ce Comité conjoint de chasse et de pêche?
M. Blackburn: Le Comité est un organisme
indépendant. Donc, le Comité conjoint est un organisme qui est
complètement indépendant et qui relève directement du
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Il a pour mandat
de donner suite à l'article 70 de la Loi sur les droits de chasse et de
pêche dans les territoire de la Baie James et du Nouveau-Québec
qui prévoit que le gouvernement du Québec assume le financement
et le fonctionnement du Comité conjoint de chasse, de pêche et de
piégeage qui a été créé en vertu de
l'article 54 de cette même loi.
Comme ministre, je suis responsable de l'application de cette loi. Cette
subvention a été accordée au Comité conjoint de
chasse, de pêche et de piégeage pour l'exercice financier
1992-1993.
M. Morin: Pouvez-vous me dire qui fait partie de ce
comité-là?
M. Blackburn: II y a un représentant de la nation
naskapie, un représentant de la nation crie, un représentant de
la nation inuit, un du gouvernement fédéral et un du gouvernement
du Québec. Le directeur régional du ministère du Loisir,
de la Chasse et de la Pêche dans le territoire nordique fait partie du
comité. Vous avez donc cinq représentants.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, juin 1992,
vérifié. Juillet 1992.
Juillet
M. Morin: L'engagement 1, vérifié. L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 3, vérifié. L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5, contrat par soumission sur invitation...
Finalement, l'engagement est de quel ordre? J'ai de la misère
à... On voit une première partie: 32 000 $ en 1992-1993 et 13 000
$ en 1993-1994. Ça, c'est à l'intérieur du programme 4,
volet 2. L'autre, c'est dans le programme 3, volet 4, pour 45 000 $. Est-ce que
je dois comprendre qu'il s'agit d'un engagement de 90 000 $?
M. Blackburn: C'est un engagement total de 90 000 $, mais
versés sur deux exercices. Deux versements: un est versé dans le
programme 4 et l'autre est versé dans le programme 3. Mais c'est un
montant total de 90 000 $, étant donné que ça touche
différentes
activités du ministère. Entre autres, par exemple, les
opérations régionales paient une partie; l'autre partie est
payée par le central, l'informatique.
M. Morin: Ma question reste toujours bien vivante quand
même. Considérant que le prix soumis est de 81 200 $, vous n'allez
pas payer 90 000 $ pareil alors que la soumission est de 81 000 $?
M. Blackburn: On va payer 81 200 $. C'était l'engagement
qui était de 90 000 $, mais le contrat a fait qu'on a eu des soumissions
moins élevées et ça coûtait moins cher. Donc, la
facture payée est celle de 81 200 $.
M. Morin: Ce n'est pas comme ça que c'est supposé
marcher.
M. Blackburn: Donc, au lieu de 45 000 $, ça ferait 40 600
$.
M. Morin: Mais vous conviendrez avec moi que ce n'est pas tout
à fait ça. Normalement, ce qu'on retrouve dans les engagements,
ce ne sont pas les estimés, vous êtes d'accord, c'est les
résultats des appels d'offres. C'est le coût réel. Alors,
le coût réel, là, c'est 81 200 $ et non pas 90 000 $. C'est
peut-être juste une petite erreur de transcription, là.
M. Blackburn: Non, non, il n'y a pas d'erreur du tout.
M. Morin: Non?
M. Blackburn: Lorsqu'on fait les engagements...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...on n'a pas nécessairement les
soumissions. Lorsqu'on produit à la commission les engagements
financiers du ministère, il peut arriver qu'ultérieurement on ait
effectivement de nouvelles données qui nous sont fournies par rapport
à des soumissions moins élevées. À ce
moment-là, on fournit, lors de la commission c'est ce qu'on fait
aujourd'hui les deux réalités, c'est-à-dire que,
là, il y a eu des engagements pour 90 000 $, mais les dépenses
effectuées ont été de 81 200 $. C'est comme ça
qu'on procède. Dans les cas où, effectivement, on ne peut pas
produire à la commission les détails quand on n'a pas reçu
les soumissions, on doit procéder, donc, par les estimés qu'on a
fait au niveau du ministère.
M. Morin: D'accord. Ça, je suis parfaitement d'accord avec
vous. Mais, dans ce cas-là... Dans des cas où vous n'avez pas les
coûts réels, je comprends que vous ne puissiez pas nous le dire
avant que ça se produise, mais, là, le contrat a eu lieu, la
soumission a eu lieu et le prix soumis est de 81 200 $. Normalement, ce qu'on
devrait retrouver comme engagement, qui n'est pas une question d'estimé
puisque vous avez les résultats de la soumission sur invitation, 81 200
$, donc je présume 40 600 $ à l'intérieur du programme 4
et 40 600 $ dans le programme 3, si ça se partage comme ça,
50-50. C'est comme ça que je devrais trouver ça,
l'engagement.
M. Blackburn: C'est-à-dire, non, parce que ce qu'il faut
encore une fois réexpliquer, c'est que le coût, lui, lorsqu'on
l'estime, au niveau du ministère, on se base sur les années
antérieures. Dans ce cas-là, on avait estimé, compte tenu
des contrats que nous avions eus, que c'était 90 000 $. Le contrat fut
octroyé en juillet 1992, à la firme Service des données
Asselin, après un contrat d'appel d'offres.
M. Morin: Oui. Mais là vous l'avez, le contrat.
M. Blackburn: Ce contrat, donc, du 20 juillet 1992 au 19 juin
1993, se chiffrait à 81 200 $. On ne peut pas...
M. Morin: Oui, mais expliquez-moi... Vous l'avez, le
coût.
M. Blackburn: Mais l'engagement budgétaire qu'on avait
mis... Parce que, quand on a fourni à la commission, c'était 90
000 $. Il fallait se baser sur ce qu'on connaissait, étant donné
qu'on avait eu des années antérieures.
M. Morin: Vous connaissiez le résultat de la soumission
aussi, vous l'avez là.
M. Blackburn: Bien non, on l'a eu après. Après
qu'on eut fourni les documents, je crois.
(Consultation)
M. Blackburn: Juste rappeler que, là, on est en train
d'étudier le mois de juillet 1992. On a donné ce
contrat-là en juillet 1992.
M. Morin: Oui. Sauf que probablement que...
M. Blackburn: Le contrat du 20 juillet 1992 au 19 juin 1993 se
chiffrait à 81 200 $, mais les engagements financiers qu'on devait
mettre dans nos livres à ce moment-là étaient de 90 000 $.
Le contrat a été octroyé. ..
M. Morin: Alors, c'est l'annotation qui n'avait pas sa place
là.
M. Blackburn: Bien, c'est arrivé dans le secteur loisir.
On a eu la même situation, où on a donné les mêmes
explications. Compte tenu que dans le temps où on a dû
fournir...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...des chiffres pour ce qui était de la
période où ça se passait, il fallait se baser sur les
années antérieures.
M. Morin: Ça me paraît inhabituel quand même.
L'engagement 5, vérifié. L'engagement 6, vérifié.
L'engagement 7, vérifié. À l'engagement 8, est-ce que ce
serait possible d'avoir la liste des firmes invitées à
soumissionner, dans le cas de l'achat de deux remorques neuves? Pour quand
même 32 000 $, il y a eu neuf soumissions demandées, et ça
a l'air qu'il y en a eu juste une, tel qu'indiqué. Est-ce que c'est
possible d'avoir la liste?
M. Blackburn: On en a trois qui ont soumissionné. Vous
voulez avoir la liste de ceux qui avaient été invités?
M. Morin: Ah bien, si vous en avez trois, ce sera toujours
ça.
M. Blackburn: Alors, oui, on a les trois: Équipement
Bellavance... Bellemare?
Une voix: Bellemare ltée.
M. Blackburn: Eh monsieur, mes verres de contact!
Équipement Bellemare ltée, pour un; Sintra inc., pour l'autre; et
Généreux construction inc., pour le troisième, à
Saint-Jean-de-Matha.
M. Morin: Vérifié. L'engagement 9, ce serait encore
dans quelle espèce et dans quel secteur, l'inventaire? Vous pourriez
bien le marquer tout le temps, ça, par exemple. (16 h 50)
M. Blackburn: Caribous, caribous de la rivière George.
Donc, sur l'habitat estival du troupeau de caribous de la rivière
George.
M. Morin: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Après,
ça va à l'engagement 23. Est-ce que l'engagement 23 est
vérifié?
M. Morin: L'engagement 23, question déjà
posée. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 24.
M. Morin: Vérifié. J'aurais bien des questions,
mais il reste rien que...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25.
M. Morin: Attendez un peu. Subvention versée à
titre d'aide financière pour l'exercice financier 1992-1993: 419 000 $
à la bande indienne de Restigouche. C'est toujours dans le programme
d'aide aux Inuit et autochtones?
M. Blackburn: Non.
M. Morin: Non. Alors, pas ceux-là.
M. Blackburn: C'est une entente spécifique que le
ministère négocie chaque année avec le Conseil de bande de
Restigouche pour les fins suivantes: d'abord, le plan de protection, 185 600 $;
les travaux communautaires, pour 157 900 $; la coordination du programme, pour
36 100 $; et la Société de développement,
négociations pour une entente pluriannuelle de 40 000 $, pour un montant
total de 419 000 $. Mais ça permet, grâce à ces ententes,
d'avoir la pratique d'activité de la pêche sportive dans la
région, sur la rivière Restigouche. Et ça, ça
existe depuis 1982. Donc, c'est une entente financière qui se
négocie année après année avec la communauté
autochtone de Restigouche. Ça nous permet notamment de
concrétiser le plan de protection, de poursuivre la recherche sur
l'évolution de la ressource, de maintenir la coordination des
activités et d'assurer la négociation afin de créer une
société de développement.
M. Morin: Dans ce cas-là, il y a beaucoup plus de
vérifications sur l'utilisation des 400 000 $.
M. Blackburn: Oui. Alors, cette collaboration financière,
le ministère s'assure non seulement du contrôle de la ressource,
mais également de la diminution de l'effort de pêche des
autochtones. D'une part, on négocie avec eux des quotas et, d'autre
part, le ministère améliore son leadership, sa
notoriété et ses relations avec ce partenaire mandaté
à des responsabilités de gestion de la faune.
M. Morin: Là-dessus, j'ai posé la question, mais
c'était beaucoup plus pour le mettre...
M. Blackburn: En perspective. M. Morin: ...en relief...
M. Blackburn: En relief.
M. Morin: ...avec l'autre. Je suis convaincu que, là, vous
avez toutes les...
M. Blackburn: Faisons bien la nuance, c'est très
important, Mme la Présidente. L'autre, celle de Kativik, c'est une loi.
Celle que nous avons devant nous, celle de Restigouche, c'est une entente
annuelle depuis 1982. Et celle de Kativik, c'est une loi de 1982.
M. Morin: L'engagement 26, vérifié.
L'engagement 27, vérifié. L'engagement 28,
vérifié. L'engagement 29, vérifié. L'engagement 30,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de juillet 1992, vérifiés. J'appelle août
1992.
Août
M. Morin: L'engagement 1, vérifié. L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 5, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6.
M. Morin: Si je comprends bien, l'engagement constitue uniquement
la participation gouvernementale à un appel d'offres dont le coût
est de 403 000 $. C'est bien ça?
M. Blackburn: Oui.
M. Morin: Autrement dit, Claveau et Fils l'a obtenu pour 403 000
$.
M. Blackburn: Exact.
M. Morin: C'est ça qui constitue...
Vérifié.
M. Blackburn: Et le ministère a contribué pour 57
000$.
M. Morin: L'engagement 7, vérifié. L'engagement 8,
vérifié. L'engagement 12, vérifié. L'engagement 13,
vérifié. L'engagement 14, vérifié. L'engagement 15,
vérifié. L'engagement 16, vérifié. L'engagement 17,
vérifié. À l'engagement 18, contrat de services
professionnels pour une période de trois ans, concernant la santé
du poisson, etc., est-ce qu'il y a un rapport... Je vois que c'est 1992-1993.
J'imagine qu'il y a des exigences sur des dépôts de rapports.
Où ça en est rendu? Est-ce qu'il y a un rapport de
déposé ou bien vous allez avoir les conclusions de l'étude
seulement en 1995-1996?
M. Blackburn: Dans le fond, ce qu'on a devant nous comme
dépenses, ce n'est pas une étude, mais c'est un rapport de suivi.
Par conséquent, le ministère doit exercer ce suivi sanitaire
constant pour éviter, justement, la perte des stocks. Le suivi sanitaire
comprend, entre autres, le diagnostic, les maladies virales,
bactériennes et parasitaires. C'est aussi l'administration du traitement
et l'évaluation du rendement de ces traitements. Ce travail est donc de
la compétence des médecins vétérinaires. Ce n'est
pas une étude, c'est un travail de suivi qui est assuré par des
vétérinaires pour s'assurer que la santé de ces
espèces est tout à fait correcte.
M. Morin: Oui, mais quand même, par rapport... M.
Blackburn: II y a donc eu, dans ce cas-là...
M. Morin: II doit y avoir un suivi...
M. Blackburn: ...14 rapports qui ont fait suite à une
visite des stations piscicoles, 18 rapports qui, eux, résumaient les
données bactériologiques, virologiques et parasitologiques
effectuées par des poissons qui lui ont été
acheminés et 18 ordonnances vétérinaires en regard de la
santé des poissons et le suivi sur les résultats des
travaux...
M. Morin: Ça va. Vérifié.
M. Blackburn: ...des produits employés.
M. Morin: L'engagement 19, vérifié. L'engagement
20, vérifié.
M. Blackburn: On pourrait les déposer pour le
député de Dubuc.
M. Morin: Vous voulez me mêler avec vos noms scientifiques,
vous. Je vous vois venir. Non. Vous avez répondu. On assure le suivi des
travaux de...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements d'août 1992, vérifiés. J'appelle septembre
1992.
Septembre
M. Morin: L'engagement 1, vérifié. L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 3, vérifié. L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5, vérifié. L'engagement 6,
c'est la contribution au Fonds gouvernemental du courrier et de la messagerie.
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui pourrait m'expliquer comment, encore là,
on fait le calcul d'imputabilité par ministère?
M. Blackburn: Alors, je vais demander, Mme la Présidente,
à M. P.-A. Bélanger de répondre à la question
administrative très intéressante du député de
Dubuc, compte tenu des technicalités qui existent à
l'intérieur de cette activité.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, M.
Bélanger.
M. Bélanger (Pierre-A.): Depuis le 1er avril 1992, nous
sommes facturés mensuellement pour les frais de courrier et de
messagerie. La facturation est décomposée en plusieurs
éléments. Tout ce qui est le courrier-messagerie
interministériel représente, pour l'année, un total de 55
824 $; le courrier au Canada, par Postes Canada, représente 516 727 $;
le courrier pour les États-Unis, 3714 $; le courrier international, 4175
$, et des services spécifiques comme Médiaposte, les postes
certifiées, les ports dus, les achats de timbres, les locations
d'équipement pour timbrer les lettres dans les différents bureaux
du ministère.
M. Morin: Pour ce qui est d'identifier l'origine de toute cette
correspondance ou ce courrier, ça, ça ne me paraît pas trop
compliqué, mais pour ce qui est de la destination... Est-ce que
ça veut dire qu'il y a des gens préposés au relevé
de la destination de tout le courrier du ministère comme de
l'ensemble... Comment on peut faire ça?
M. Bélanger (Pierre-A.): Les calculs se font par
destination et il y a des compteurs qui déterminent ce qu'on doit payer
pour les envois.
M. Morin: II y a des tarifications, j'imagine,
différentes, dépendamment de la destination. Je comprends
bien?
M. Bélanger (Pierre-A.): Oui. M. Morin: Oui.
M. Bélanger (Pierre-A.): Ce sont des tarifications qui
sont négociées.
M. Morin: Est-ce qu'il y a un tableau qui existe entre les
différents ministères pour savoir lequel... Je ne sais pas.
J'aimerais ça voir, par comparaison, lequel, entre les
ministères, utilise plus ce service et lequel est le plus coûteux
pour le gouvernement. Ça n'existe pas?
M. Blackburn: Nous...
M. Morin: On pourrait l'avoir, mais...
M. Blackburn: Ça existe, mais ce n'est pas nous, comme
ministère, qui avons à livrer cette information parce que
ça ne relève pas de nous.
M. Morin: Non. Je comprends bien.
M. Blackburn: Mais probablement qu'au niveau du Conseil du
trésor, ils pourraient être plus en mesure de vous répondre
à ce sujet-là.
M. Morin: Alors, il faudrait que je pose ça à M.
Johnson, demain, à la période des questions.
M. Blackburn: Oui. Probablement qu'il serait plus en mesure.
M. Morin: Vérifié.
M. Blackburn: Approvisionnements et Services pourrait être
un pourvoyeur de la réponse.
M. Morin: Vérifié.
M. Blackburn: On parle de pourvoirie, donc, pourvoyeur. (17
heures)
M. Morin: L'engagement 8, vérifié. L'engagement 9,
vérifié. L'engagement 10, vérifié. L'engagement 11,
vérifié. L'engagement 12, vérifié. Contrat ayant
pour objet l'application de la méthode d'analyse des paysages forestiers
dans la réserve faunique de Mastigouche. Je présume que c'est
dans le même esprit du développement intégré des
ressources avec Énergie et Ressources ou le ministère des
Forêts.
M. Blackburn: Non. C'est exactement... Par rapport à ce
que je vous ai donné comme réponse pour un premier contrat
tantôt, le premier contrat déterminait la méthode et
celui-ci, c'est l'application de cette méthode dans la réserve de
Mastigouche, mais toujours pour ce programme de gestion intégrée
des ressources pour qu'on puisse effectivement avoir cette concertation entre
les différents ministères pour arriver à faire
effectivement de meilleurs résultats pour qu'on puisse l'exporter
ailleurs sur le territoire du Québec.
M. Morin: Ça va. Vérifié. L'engagement 18:
Subventions versées dans le cadre du programme de développement
économique du saumon. Moi, j'aimerais avoir un point de vue du
ministre... Non pas, évidemment, sur le fond du programme comme tel,
mais, à certains endroits, il s'est soulevé quelques oppositions
du milieu par rapport au programme, par rapport à l'impact,
évidemment, que peut avoir la restauration d'un tronçon de
rivière où la pêche au saumon devient... par rapport aux
gens qui sont établis en chalet sur le bord d'une rivière.
Qu'est-ce que vous avez l'intention de faire par rapport à ces
situations-là? Est-ce que... Là où il y a des sommes
prévues par rapport à la restauration d'une rivière ou un
mont de saumons et où les gens du milieu, mettons, sont implantés
depuis nombre d'années en bordure d'une rivière, ils font la
pêche à la truite sans plus de limites ou de restrictions que ce
que peut comporter la pêche au saumon, bien sûr. Quelle attitude
vous avez l'intention d'adopter par rapport à ces objections qui ne sont
pas contre le développement des rivières à saumon comme
telles, mais qui, je ne sais pas, nous démontrent qu'il y a des
intérêts quand même différents?
(Consultation)
M. Blackburn: Pour comprendre, en tout cas pour donner une
réponse qui soit vraiment adéquate, je voudrais vraiment
comprendre la question. Prenons l'exemple d'une rivière, prenons la
rivière à Mars que vous connaissez bien. Si, dans une partie de
cette rivière, il y a, par exemple, des villégiateurs qui sont
autour de cette rivière qui pèchent la truite déjà
depuis un certain nombre d'années, vous me demandez tout simplement:
S'il n'y a pas d'entente ou si eux sont en désaccord avec le plan
d'investissement du saumon de l'Atlantique, qu'est-ce qu'on va faire, nous,
comme ministère...
M. Morin: Évidemment, dans le cas de la rivière
à Mars, elle est décrétée rivière à
saumon. Mais, si on parlait de la rivière à Mars, mais pour la
partie dépassant le barrage, par exemple, tu sais, où il y aurait
une extension où l'ensemencement en saumon de la rivière à
Mars, mais beaucoup plus haut... Parce que ce n'est pas pour la partie
inférieure. Ça, ça ne crée pas de problème.
Ça l'est, réglé. Où il y a des gens qui sont
établis puis qui se verraient finalement prohiber la pêche puisque
la rivière serait devenue rivière à saumon... Il y en a,
des cas. Il y en a qui s'objectent parce que...
M. Blackburn: Je pense, Mme la Présidente, qu'on peut,
normalement, et je pense que c'est important de le dire... Lorsqu'on intervient
au niveau du PDES, le Programme de développement économique du
saumon de l'Atlantique, il n'est pas question de permettre de l'activité
de pêche autre que, par exemple, celle qui se fait sur le saumon. Mais on
peut donner un bel exemple. La rivière Sainte-Marguerite que vous
connaissez bien où, dans une période donnée, où,
par exemple, la pêche au saumon est terminée, on permet la
pêche à la truite de mer, et dans un tronçon
spécifique, sur une période de temps donnée. C'est cette
même formule qu'il faudrait qu'on ait ailleurs sur d'autres
rivières à saumon, sinon ça mettrait en péril des
investissements qu'on devrait faire sur ces aménagements. Je ne pense
pas qu'on soit capables de contrôler cette pratique d'activité si,
effectivement, il y avait de ces pêcheurs qui pratiquaient la pêche
à la truite, par exemple, en même temps qu'on pratique la
pêche au saumon.
M. Morin: II y a certains endroits où, finalement, on
s'est porté acquéreur de certaines parties de terrains pour
évidemment éliminer le braconnage ou, du moins, le diminuer,
où ça s'est fait assez facilement. Je sais qu'il y a une
rivière où, présentement, il se forme... il y a des
propriétaires de chalets, d'une vingtaine de chalets, bien
implantés qui, eux, ont de la difficulté à croire qu'avec
l'avènement de la restauration d'un tronçon de rivière ils
perdraient leurs droits de pêche, ce qui est tout à fait normal.
Je ne conteste pas ça. Mais eux, par rapport à la valeur de leur
propriété, ils disent: On vient de perdre. On était
là, on est en bordure de la rivière, et il va falloir
résister à la tentation tout le temps.
M. Blackburn: II faut qu'ils se fassent violence. M. Morin:
Oui, je comprends, mais...
Mme Blackburn: Parce que c'est sûr qu'il n'est pas question
pour eux autres de pêcher si ce n'est pas permis.
M. Morin: Mais ma question est de savoir: Est-ce qu'on a
l'intention de procéder quand même, malgré l'objection,
même sur le plan économique? Parce que le développement
économique du saumon, ça le dit. Sauf que vous pouvez avoir des
impacts économiques, mais, dans le sens contraire, par rapport à
des gens qui sont propriétaires de chalets en bordure d'une
rivière.
M. Blackburn: Je pense que, dans le fond, c'est très clair
qu'il n'est pas question pour eux, même s'ils ont des chalets sur le bord
de la rivière depuis déjà un certain nombre
d'années, de pratiquer leur activité de pêche à la
truite si c'est une rivière à saumon, puis s'il y a des
investissements qui sont faits pour la restauration de cette rivière au
niveau de la pêche en termes de retombées économiques qu'on
veut augmenter, dans un premier temps.
Si, effectivement, ces gens sont préoccupés, parce qu'il
faudra... C'est d'essayer de trouver des modalités en dehors de la
pratique de l'activité de la pêche au saumon lorsque la saison,
par exemple, est terminée, comme on l'a fait sur la rivière
Sainte-Marguerite. Mais il n'est pas question, d'aucune façon, de
permettre la pratique de l'activité de la pêche à la truite
en même temps qu'on va faire...
M. Morin: Ça, je suis d'accord avec ça. Mais est-ce
que, à ce moment-là, ça peut remettre en cause le
programme pour ce secteur-là? Parce que, là, je parle de
prolongement. Je ne parle pas d'une rivière comme telle. Je ne parle pas
pour un tronçon où la pêche se pratique. Je parle d'un
prolongement d'une rivière qui, à l'heure actuelle, n'est pas une
rivière à saumon, mais ça, tout simplement parce qu'il n'y
a pas d'ensemencement, et le saumon ne se rend pas. Mais, à partir du
moment où vous prolongez le territoire ou le tronçon de la
rivière à saumon, la rivière Saint-Jean, entre autres,
à l'Anse Saint-Jean... Il y a une partie qui est la plus proche.
Ça, c'est une rivière à saumon. Bon, c'est correct.
Là, il y a un projet de prolongement du tronçon. Et là on
retrouve une multitude, un certain nombre de propriétaires de maisons
permanentes et de chalets.
Là, je ne veux pas prendre parti pour un ou pour l'autre. Je fais
juste m'interroger. Parce que je présume qu'un programme de
développement économique du saumon, il faut que ça se
fasse en concertation avec le milieu. Ça ne peut pas se faire... Alors,
à partir du moment où il y a quand même une opposition
assez farouche, non pas une opposition au principe du programme, mais par
rapport à des intérêts que ces gens-là veulent
sauvegarder, parce qu'ils peuvent prétendre que la valeur de leurs
chalets, en bordure d'une rivière où on pêche la truite,
est différente que si ça devient une rivière à
saumon où, finalement, tu n'as plus besoin de chalet pour aller
pêcher le saumon là.
M. Blackburn: Est-ce que ce territoire de la rivière
Saint-Jean dont vous parlez, c'est dans un territoire d'une ZEC ou un
tributaire d'une ZEC?
M. Morin: Bien, peut-être pas tout, mais une partie, je
pense.
M, Blackburn: La ZEC n'est pas démembrée. Ce qui
est important...
M. Morin: Mais pas là, parce qu'il n'y aurait pas de
maisons. Là où il y a des chalets puis des maisons, il n'y a pas
de ZEC là certain. Mais il y a une partie de la rivière qui va
dans un territoire de ZEC.
M. Blackburn: Oui, mais je pense qu'à quelque part il faut
qu'il y ait une entente, c'est évident, puis une compréhension du
programme, puis que le programme, le PDES, le Programme de développement
économique du saumon de l'Atlantique, c'est spécifiquement pour
la restauration de la rivière à saumon. C'est évident
qu'il faudra qu'on trouve le moyen de s'entendre avec ces riverains pour leur
faire comprendre le bien-fondé des investissements qui vont être
faits, parce que c'est important pour eux et c'est, bien sûr, important
pour la région en termes de retombées économiques. Mais il
n'est pas question, d'aucune façon, de permettre, en même temps
qu'on va avoir de la pêche au saumon, la pêche à la
truite.
M. Morin: Ça, j'en conviens. Pas de problème avec
ça.
M. Blackburn: Mais ils pourraient, ces pêcheurs de truite,
avoir accès... puis ils vont certainement avoir droit aux secteurs non
contingentés, mais pour la pratique de l'activité de la
pêche au saumon, et sur réservation dans le secteur
contingenté, comme tous les citoyens du Québec. (17 h 10)
M. Morin: Oui, mais vous savez fort bien, M. le ministre... Je
vous avais posé la question la semaine passée, par rapport au
plan de développement de la villégiature où Énergie
et Ressources prévoit le développement de villégiature en
bordure des rivières à saumon, sur la Côte-Nord, entre
autres. Vous avez dit que, ça, ce serait regardé de bien
près. Si, dans la même logique, il était inconcevable qu'on
développe le saumon puis qu'en même temps on permette le
développement de la villégiature qui pourrait détruire ce
que vous avez investi, d'une part, si, ça, ça se tient, c'est
qu'investir pour le développement d'une rivière à saumon
là où il y a déjà des gens d'établis,
ça pose le problème.
M. Blackburn: II y a un conflit d'usage, d'une certaine
façon, mais il n'y a pas nécessairement incapacité de
s'entendre sur, bien sûr, le fait qu'ils sont là. Ce qu'il est
important de préciser, c'est qu'ils ne pourront pas pêcher le
saumon.
M. Morin: Ça, je sais ça. D'ailleurs, c'est pour
ça qu'ils s'objectent.
M. Blackburn: Mais c'est un choix de l'intervenant du milieu. Tu
sais, c'est bien important. Il faut absolument qu'on fasse ce choix-là
dès maintenant. Et les intervenants du milieu, ce n'est pas seulement
les résidents qui sont autour de la rivière, mais de toute la
région qui sont dans le coin.
M. Morin: C'est évident. O.K. Ça va. Ça va.
On a autre chose à faire. Vérifié, l'engagement 19.
L'engagement 20, vérifié. Alors, Mme la Présidente, je
vous suggère de sanctionner les engagements de septembre
vérifiés.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de septembre 1992 sont vérifiés.
M. Morin: Voilà!
Octobre La Présidente (Mme Bélanger): Octobre
1992.
M. Morin: L'engagement 1, vérifié, L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 3, vérifié. L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5, vérifié. L'engagement 6,
vérifié. L'engagement 7, vérifié. L'engagement 8,
vérifié. L'engagement 9, vérifié. L'engagement
10... Bon, écoutez, c'est pour avoir un peu plus de précisions
sur l'endroit précis de cette route d'accès. On mentionne dans le
secteur de la rivière Sainte-Marguerite, mais vous savez que c'est assez
grand, ça là. Puis, ça donnerait accès à
quoi, précisément?
M. Blackburn: On pourra fouiller pour donner la réponse
plus précise. Ce qu'on me dit, c'est que cette route est
nécessaire pour desservir un nouveau secteur
récréotouristique sur la rivière Sainte-Marguerite, mais
je n'ai pas plus de détails.
M. Morin: Ce n'est pas un accès à la
rivière, une fosse de la rivière. Ce n'est pas ça?
M. Blackburn: Pour desservir un nouveau secteur
récréotouristique sur la rivière Sainte-Marguerite. On va
aller plus loin dans la recherche et on va vous donner l'information, M. le
député.
M. Morin: S'il vous plaît, je l'apprécierais
beaucoup. Alors, l'engagement 10, vérifié, sous réserve
des informations à venir. L'engagement 11, vérifié.
L'engagement 12, vérifié. L'engagement 13, vérifié.
À l'engagement 14, est-ce parce qu'il s'agit là d'une entreprise
américaine que vos engagements sont en dollars américains? C'est
inhabituel.
M. Blackburn: C'est un produit spécifique, donc, qui
était fourni par une compagnie américaine et qu'on ne pouvait,
d'aucune façon, payer autrement qu'en dollars américains, ou bien
on aurait payé en dollars canadiens et ça aurait
été le prix plus élevé parce qu'il aurait fallu
l'actualiser.
M. Morin: Oui, oui, je comprends, mais, je veux dire, votre
coût à vous autres, là, dans les états financiers du
gouvernement vérifiés, c'est en dollars canadiens, ce n'est pas
en dollars américains que ça va paraître.
M. Blackburn: Dans les engagements financiers, c'est en dollars
américains, mais dans les chiffres du ministère, c'est sûr
qu'en bout de ligne ça revient en dollars canadiens.
M. Morin: Mais c'est normal que ça paraisse de même,
en dollars américains?
M. Blackburn: C'est la première fois que je vois
ça, moi aussi. Mais compte tenu que ça a été
payé en dollars américains, c'est probablement normal que ce soit
comme ça, sauf que, bien sûr, dans les états
financiers...
M. Morin: Remarquez bien, c'est une question bien... Pas plus que
ça, là. Vérifié.
M. Blackburn: C'est automatique.
M. Morin: L'engagement 18, vérifié. L'engagement
19, vérifié. Subvention au service de la dette de la
municipalité d'Oka à titre de contribution aux immobilisations
requises pour l'assainissement des eaux usées du parc de
récréation d'Oka. Je ne sais pas si c'est la formulation qui fait
défaut, mais ce n'est quand même pas trop usuel ou habituel de
subventionner des services de la dette. Pourriez-vous me donner un peu
d'explications?
(Consultation)
M. Morin: Parce que, si c'est sur le service de la dette,
ça veut dire que c'est des travaux qui sont forcément
terminés. Et, normalement, c'est rare qu'on subventionne des travaux qui
sont déjà effectués.
M. Blackburn: Mme la Présidente, comme les travaux ont
été réalisés par la municipalité d'Oka, le
gouvernement a pris comme engagement de rembourser sur une période de 20
ans le service de la dette parce que, effectivement, ce réseau d'aqueduc
et d'égout, ces infrastructures sont pour le parc d'Oka. Ça
comprenait, bien sûr, le passage de conduites et la construction d'une
station de pompage dans les limites du parc dont le ministre peut autoriser les
travaux en vertu de l'article 6 de la Loi sur les parcs. Mais c'est une dette
qui a été assumée par la corporation, et bien sûr
que le gouvernement s'est engagé, le ministère s'est
engagé à payer la facture sur un service de la dette, attendu que
le réseau de la corporation d'Oka est raccordé à celui du
parc de récréation d'Oka, et que les eaux usées
municipales sont traitées à l'usine d'épuration
située à l'intérieur des limites de ce parc et
opérée par le ministre du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche. C'est à l'intérieur du parc. On s'est entendu avec
eux.
M. Morin: Oui. Ce n'est pas suite à la crise d'Oka que
vous avez...
M. Blackburn: Non, non, non. Du tout. Ça a
été fait avant...
M. Morin: Ah, mais c'est...
M. Blackburn: ...avec la municipalité d'Oka, tout à
fait en harmonie.
M. Morin: Non, mais c'est quand même inhabituel. Je
comprends qu'il y a une partie qui est dans le parc et... mais subventionner le
service de la dette, c'est du rarement vu, ça.
M. Blackburn: Ah, non, non! Mais ça, je vous le dis, c'est
vraiment avec la municipalité d'Oka. C'est tout à fait correct.
Ça n'a aucune relation avec la crise de 1991.
M. Morin: J'aurais envie d'en parler plus longtemps, mais je
manque de temps. Vérifié, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, octobre
vérifié. Novembre, il n'y en a pas. Décembre 1992.
M. Morin: Vous dites: «Novembre, il n'y en a
pas»?
La Présidente (Mme Bélanger): Non. On n'a pas
dépensé, en novembre.
M. Morin: Vous dites: «Novembre, il n'y en a pas»?
Ah, 4, ce n'est pas à moi.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est-à-dire
que les dépenses qui ont été faites sont dans la liste de
décembre.
Décembre
M. Morin: L'engagement 1, vérifié. L'engagement 2,
vérifié. C'est-à-dire 2: «Contrat de services
professionnels aux fins de réaliser le plan directeur pour un projet
d'écoparc du Québec». Ça, si je comprends bien, M.
le ministre, c'est l'étude qui vous a révélé que...
Évidemment, il y a celui-là, mais on pourrait aussi... Est-ce que
c'est différent des autres contrats de services professionnels aux fins
de réaliser un plan directeur soit pour le Jardin zoologique et
l'Aquarium? Est-ce que, ça, c'était le contrat de services
professionnels pour... en plus des deux autres?
M. Blackburn: En fait, on avait, dans ce projet-là qui est
extrêmement important, à analyser trois solutions
ou trois alternatives, donc faire trois études: une qui
était celle de fournir un plan de développement de l'Aquarium sur
le site actuel; l'autre pour fournir une étude du plan de
développement du Jardin zoologique du Québec sur le site actuel,
et une troisième étude était nécessaire pour voir
si, à quelque part, il serait souhaitable et faisable de faire une
étude où on regroupait les deux équipements sur un
même site. Cette étude de l'écoparc est celle qui faisait
effectivement ce projet de nous proposer ou de regarder la faisabilité
d'un tel projet. Ce qu'on a découvert en cours de route et
ça a été unanime au niveau des comités de
groupes-conseils qui étaient formés c'est que cette
étude a démontré que ce n'était pas
intéressant de retenir la formule pour laquelle nous avons fait une
étude. (17 h 20)
M. Morin: Pour ce qui est des deux contrats, soit dans les
engagements 3 et 4, c'est au niveau des... j'ai de la misère à
comprendre le choix des entreprises retenues. À 3, pour 70 000 $,
ça a été accordé à Métamorphoses
Claude Benoit, alors que l'autre était à 69 920$, mais on le dit
non conforme... c'est-à-dire pas nécessairement non conforme,
mais qui est en deuxième position en fonction du rapport
qualité-prix. Bon. Alors, si on va voir à 4, comment se fait-il
que Carole Fernet, qui, pour des fins de rapport qualité-prix, n'avait
pas été retenue, l'est, pour le même montant, à 69
920 $, dans l'appel d'offres concernant le Jardin zoologique? Ça fait
juste 80 $ de différence. Pouvez-vous m'expliquer ça?
M. Blackburn: Je vais demander M. André La-chance,
sous-ministre aux opérations régionales...
M. Morin: Ça a l'air arrangé pour donner du pain
à tout le monde, mais ce n'est pas ça. Je suis convaincu que ce
n'est pas ça.
M. Blackburn: Non, non, non. Je pense qu'on a des explications
tout à fait plausibles et M. Lachance qui est avec moi, ici, comme
sous-ministre aux opérations régionales, va vous répondre
avec beaucoup d'éclairage.
La Présidente (Mme Bélanger): M. Lachance.
M. Lachance (André): Mme la Présidente, dans ce
cas-là, on est allés en appel d'offres public pour chacun des
trois dossiers, en spécifiant toutefois que le contractant qui
obtiendrait le contrat de l'écoparc ne pourrait pas être retenu
pour les contrats des deux autres plans directeurs, la raison étant
qu'il se serait trouvé en conflit d'intérêts, dire:
J'analyse un concept et en même temps les autres concepts qui sont
différents. Donc, on est allés séparément. Il a pu
arriver que, sur un dossier, une firme soit plus performante et que, dans
l'autre dossier, la firme ne soit pas tout à fait aussi performante, ce
qui a fait qu'elle n'a pas été retenue, mais elle a pu être
retenue dans un autre dossier. Parce que faire un plan directeur pour un zoo et
celui d'un aquarium, ce n'est pas tout à fait les mêmes
compétences et les mêmes approches.
M. Morin: En 1990, il y avait eu une autre étude
concernant le repositionnement du zoo de Québec et de l'Aquarium...
M. Lachance: Oui, Coopers & Lybrand.
M. Morin: ...étude qui recommandait une modification au
niveau de la tarification.
M. Lachance: Entre autres, oui.
M. Morin: Mais, concernant cette recommandation-là,
qu'est-ce qui a été fait, par rapport aux autres zoos du
Québec?
M. Lachance: On a fait un ajustement qui est un ajustement que je
pourrais qualifier de mineur, étant donné que le produit n'a pas
été encore fondamentalement modifié de façon
importante. Donc, la tarification n'a pas été modifiée de
façon importante. Quand il y aura un nouveau produit, là, la
tarification sera plus en ligne avec la tarification des autres
équipements du même genre.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, je vous ferai
remarquer que pour finir les engagements, il reste sept minutes exactement.
M. Morin: Merci, Mme la Présidente. J'avais peur que vous
me disiez deux minutes.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est un cadeau que
je vous fais de cinq minutes.
M. Morin: On trouve toujours moyen d'aimer quelqu'un, voyez-vous?
On envisage le pire et...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
C'est un cadeau que je vous fais de cinq minutes parce que, normalement, on
devrait finir à 17 h 25.
M. Morin: On ne parlera pas trop sur la valeur du cadeau parce
qu'on va perdre notre temps.
M. Blackburn: Mme la Présidente, je voudrais juste
ajouter...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
Ça a bien de l'allure.
M. Blackburn: Étant donné les dossiers qu'on
discutait, je voudrais juste ajouter qu'il est extrêmement important pour
la commission et pour le député de Dubuc et, bien sûr,
aussi, ce qui est extrêmement majeur dans ce dossier-là, c'est les
interventions ou l'implication des intervenants du milieu que j'attends au
cours
des prochaines semaines et des prochains mois. On s'était
donné une période de six mois suite au dépôt des
études par les comités directeurs.
M. Morin: Mais, concernant les recommandations ou les
estimés où on prévoit que, si on veut relancer l'Aquarium
et le zoo, il faut prévoir des projets de consolidation de 31000 000$
dans un cas et de 31 000 000 $ dans l'autre, nonobstant, évidemment, la
possibilité ou l'éventualité que le gouvernement puisse
trouver des partenaires dans le milieu, que ce soit du privé ou... Par
rapport à vos crédits, est-ce que le ministre peut quand
même, au cours de l'année 1993-1994, se dire en mesure de soutenir
un projet de développement et de relance de ces deux
établissements? Parce que, même si le ministre dit qu'avant
d'aller plus loin il faudra que le milieu s'implique, je veux bien le croire et
c'est bien, mais est-ce que le gouvernement est en mesure de dire que, si le
milieu s'implique, lui est en mesure? Parce que si le ministre ne veut pas se
faire accuser de cultiver des appétits ou de créer des attentes
sans être en mesure de les satisfaire, qu'est-ce que vous allez faire
avec l'argent que vous avez à votre disposition?
M. Blackburn: II n'est pas question pour nous de créer des
attentes, compte tenu, bien sûr, de l'importance de ces
équipements-là. Ce qu'on a fait actuellement, c'est une
démarche responsable, essayer de trouver de quelle façon les
équipements d'une telle importance pourraient donner le maximum de leur
rendement au niveau des retombées économiques pour la
région de Québec. On a formé des comités qui sont
des groupes-conseils formés de gens du milieu qui nous font des
recommandations. D'ailleurs, les plans directeurs que nous avons
découlent d'eux. On leur demande maintenant de nous fournir une
faisabilité ou un projet de faisabilité financière de ce
projet-là, un peu comme on l'a fait dans le cas des chutes du parc
Montmorency. On n'a pas agi du jour au lendemain. Ça a pris quand
même quelque part une démonstration comme quoi les intervenants
potentiels pouvaient s'intéresser, qui démontrerait qu'il y
aurait une faisabilité financière d'un tel projet.
Ce que je vous dis, c'est que, actuellement, il n'est pas prévu
dans les crédits du ministère de sommes d'argent pour 1993-1994,
mais, suite au dépôt de ces plans directeurs ou de cette
faisabilité financière, on pourra voir comment on pourrait
intervenir ultérieurement. Mais, actuellement, il n'y a rien au niveau
des scénarios...
M. Morin: Si je pose la question...
M. Blackburn: ...sauf des budgets de base que nous avons
déjà à l'intérieur du ministère pour chacun
de ces deux équipements.
M. Morin: Surtout à cause des déficits et de la
non-rentabilité de ces deux établissements, il y a ni plus ni
moins une forme d'urgence. Mais sous un autre...
M. Blackburn: Deux éléments. Bien sûr que
l'élément déficit est important, mais
l'élément aussi du non-rendement par rapport à
l'importance de ces équipements au niveau des retombées
économiques est encore plus important pour la région de
Québec.
M. Morin: Une autre dimension, c'est que lorsque ces
études ont été rendues publiques, ça a
provoqué une certaine forme d'inquiétude dans d'autres zoos qui
ont une vocation particulière. On s'est inquiété
à tort ou à raison, je ne le sais pas à ce stade-ci
du fait qu'il pourrait y avoir une concurrence démesurée,
particulièrement en ce qui concerne le zoo de Saint-Félicien qui
épouse quand même une vocation fort particulière. Je fais
mention du sentier de la nature. À ce titre, les gens du zoo ont
rappelé au ministre justement pour compenser ou pour
atténuer ces appréhensions-là que depuis son
élection en 1989 il y avait eu seulement 600 000 $ de versés au
zoo de Saint-Félicien, alors que le premier ministre, lors des
élections, s'était engagé pour 5 000 000 $. Vous
comprendrez, M. le ministre, qu'une telle promesse de 5 000 000 $ pendant une
campagne électorale, ça peut rapporter quelques votes. Mais, si
votre chef ne livre pas la marchandise, qu'est-ce que vous avez l'intention de
faire?
M. Blackburn: D'abord, il faut bien rappeler que c'est un montant
de 900 000 $ qui a déjà été versé...
M. Morin: O.K.
M. Blackburn: ...plus -600 000 $ par l'OPDQ; 900 000 $ qui
proviennent du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et
un montant de 600 000 $ qui provient de l'OPDQ, qui a permis, paire avec le
fédéral, 3 000 000 $ qui sont actuellement disponibles pour le
Jardin zoologique de Saint-Félicien pour permettre la mise en place de
plans de développement et, entre autres, de réparer des choses
extrêmement importantes au niveau de l'assainissement des eaux
usées du Jardin zoologique.
L'engagement de 1989 demeure un engagement électoral et un
engagement du gouvernement du Québec. Ça chemine. La preuve,
c'est qu'il y a 1 500 000 $ qui ont déjà été
dépensés. Ce que je veux juste ajouter...
M. Morin: Avec les crédits que vous avez et le mandat qui
s'achève, là...
M. Blackburn: ...par rapport... Les travaux sont en train de se
faire, c'est ça qu'il est important de dire au député de
Dubuc, que par le Jardin zoologique de Saint-Félicien... pour permettre,
bien sûr, entre autres... du plan de développement, mais aussi la
réparation de... l'assainissement de leurs eaux.
Sur la question de l'inquiétude qui a été
soulevée
par les intervenants des autres jardins zoologiques du Québec,
par rapport à leurs préoccupations, il est très important
de dire que ce qui pourrait potentiellement se faire, c'est beaucoup dans la
forme d'une complémentarité aux jardins zoologiques qui sont
existants. Il y a une étude qui a démontré...
La Présidente (Mme Bélanger): En conclusion...
M. Blackburn: ...du marché évolutif du
Québec, que, si cet écozoo du Québec se faisait, il y
aurait même un effet important au niveau d'augmenter la clientèle
des autres zoos du Québec. Donc, il n'y a aucune inquiétude
à avoir et je pense qu'actuellement...
Janvier à mars 1993
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, sur ces
millions au zoo de Saint-Félicien, la commission de l'aménagement
et des équipements considère les engagements financiers du
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche de
décembre 1991 à mars 1993 vérifiés. Alors, la
commission,, ayant accompli son mandat, ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 17 h 30)