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Dix heures dix minutes)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission le
l'aménagement et des équipements déclare sa séance
juverte. Le mandat de la commission est de procéder à a
vérification des engagements financiers du ministère lu Loisir,
de la Chasse et de la Pêche. De 10 heures à 12 h 30, la commission
vérifiera les engagements financiers du secteur loisir, à partir
de l'engagement 13, de a liste de juillet 1991 à la liste de mars 1993.
Après les iffaires courantes, jusqu'à 18 heures et, si
nécessaire, le 20 heures à 22 heures, mais je ne crois pas
étant ionné qu'on a d'autres choses... À cause du budget,
on /a être occupé un peu ce soir, ce qui veut dire qu'on /a,
après les affaires courantes, jusqu'à 18 heures.
Mme la secrétaire, est-ce qu'il y a des remplace-nents?
La Secrétaire: Oui. M. Thérien (Rousseau) est
remplacé par M. Gobé (LaFontaine).
Réponses déposées
La Présidente (Mme Bélanger): Merci. Alors, je yais
faire le dépôt officiel d'une série de questions qui 3nt
été demandées et dont les réponses sont
arrivées. Alors, c'est déposé à la commission, mais
vous êtes :ensés les avoir reçus dans votre bureau.
Mme Juneau: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Y a-t-il des
remarques préliminaires pour les engagements finan-:iers? Non. Alors,
j'appelle l'engagement... Je ne sais pas de quelle façon vous voulez
procéder, si vous voulez aller ad lib, engagement par engagement
ou...
Discussion générale Mme Juneau: Mme la
Présidente...
Retard dans l'étude des engagements
financiers
M. Blackburn: mme la présidente, j'aurais juste an petit
point à faire, dès le départ, parce que, pour moi, ce
serait extrêmement important, compte tenu qu'il y a déjà eu
des sorties. vous savez, on fait ces engagements, bien sûr, après
un certain délai, puis il y a eu les sorties qui se sont faites à
l'assemblée nationale, par un député, le président
de la commission, m. le iéputé de lévis, m. garon,
concernant le fait qu'on stait en retard.
Je voulais juste expliquer, Mme la Présidente, que, à deux
occasions, on avait effectivement reçu des lettres de convocation pour
présenter nos engagements financiers. La première occasion, c'est
celle du 1er septembre 1992, et au 1er septembre 1992, alors que nous
étions disponibles, pour des raisons qui sont tout à fait
acceptables, c'est des raisons de santé, c'était l'Opposition qui
ne pouvait pas être présente à ce moment-là. Je
pense que ça, c'est tout à fait reconnu par, bien sûr, les
circonstances qui étaient, à ce moment-là,
acceptées. À une autre occasion, au mois de janvier 1993, on a
été convoqués pour, bien sûr, faire la
défense des engagements financiers, et là, le gouvernement, le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche n'était
pas disponible parce qu'on était, à ce moment-là, en
conseil général du Parti libéral et ce n'était pas
possible pour nous.
Donc, c'est bien important de préciser qu'il n'y a pas eu,
d'aucune façon, de mauvaise volonté et de la part du
ministère et de la part du ministre et, je pense aussi, bien sûr,
de la part de l'Opposition pour que les engagements financiers ne se
défendent pas. C'est des circonstances atténuantes tout à
fait explicables, mais c'est seulement à deux occasions, et les deux
occasions, on vient de les expliquer, je pense, très clairement, pour
effacer cette mauvaise perception qu'a voulu projeter le député
de Lévis.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ceci
étant dit, nous allons appeler l'engagement 13.
Programme de soutien de l'action
bénévole
Mme Juneau: Oui, Mme la Présidente. Par contre, avant de
commencer dans les engagements, je voudrais demander au ministre si c'est
possible de me répondre sur le soutien de l'action
bénévole de cette année. Il nous avait fait part, lors des
crédits, que nous aurions une compression, puis je le lui avais
demandé par après et le ministre m'a dit: environ 4 % de
compressions sur le soutien à l'action bénévole. Mais, en
jasant avec mes collègues, je me rends compte que, dans certains
comtés... Et on est conscients que c'est basé, comme vous dites,
sur l'indice de richesse du comté. '
Par contre, je vous donne un exemple d'un comté qui est vraiment
un comté où il y a des difficultés financières,
où il y a beaucoup, beaucoup de pauvreté, il y a beaucoup de gens
sur le chômage, je vous parle du comté de Hochelaga-Maisonneuve.
Mme la députée de Hochelaga-Maisonneuve me faisait part qu'elle a
eu une diminution extrêmement importante cette année.
L'année passée, elle avait eu un montant qui est diminué
de 10 600 $ pour cette année, et 10 600 $ dans le comté de
Hochelaga-Maisonneuve, c'est énorme parce qu'il y a
beaucoup, beaucoup de pauvreté. Après ça, j'ai fait
une vérification auprès de certains autres collègues, et
la diminution est de plus de 4 %, telle que vous nous l'aviez indiquée.
J'aimerais ça que vous nous disiez pourquoi il y a des coupures aussi
importantes. Puis, autre chose, si c'était possible d'avoir la liste des
budgets des uns et des autres, si c'était possible d'avoir celle de
l'année dernière et celle de cette année par rapport aux
125 comtés.
M. Blackburn: Mme la Présidente, je pense que la question
de la députée, bien sûr, est très pertinente, et on
se doit de lui donner des éclaircissements. Effectivement, on a
annoncé déjà que le programme de support à l'action
bénévole avait été amputé d'un montant de
500 000 $ sur l'enveloppe totale de 12 500 000 $. Donc, l'enveloppe de cette
année est de 12 000 000 $. Si on fait la règle
mathématique de 500 000 $ sur 12 500 000 $ ou 12 000 000 $ qui restent,
ça veut dire environ 4 % avec des grenailles.
Ce qu'il faut ajouter, c'est qu'il y a trois critères, qui sont
des normes, si vous voulez, qui font qu'on gère le programme. Ces trois
critères sont: premièrement, celui, bien sûr, du nombre de
petites municipalités dans un comté; le deuxième
critère, c'est le nombre d'électeurs dans ce même
comté par rapport à l'ensemble du Québec; et le
troisième critère, c'est le revenu imposable de ce comté.
Et, ça, c'est des normes, c'est des règles qui existaient, qu'on
avait acceptées l'an passé lors de la mise en place de ce nouveau
programme. Ce sont les mêmes pour tous les comtés du
Québec, et, bien sûr, pour l'ensemble de la population, puis pour
tous les députés de l'Assemblée nationale.
Donc, ce qu'il faut bien retenir pour le cas spécifique que vous
soulevez dans le cas de Hochelaga-Maisonneuve, dans ce cas-là, la
population, elle était de 34 426 en 1989, et maintenant elle est rendue
à 32 848. C'est donc un facteur extrêmement important, une
diminution d'environ 1600 personnes dans ce comté. Le revenu imposable
par contre, lui, est parti de 12 453 $ et est rendu maintenant à 13 730
$. C'est toujours une norme comparative avec l'ensemble des
municipalités du Québec ou l'ensemble des comtés du
Québec, ce qui fait que le revenu imposable de ce comté a
augmenté de 10 %. Dans d'autres cas, c'est l'inverse qui s'est produit.
Ça fait que c'est toujours mesuré par rapport à l'ensemble
de l'indice de la richesse du Québec, le facteur pondéré,
si vous voulez, et la même chose pour ce qui est du nombre de
municipalités ou bien le nombre d'électeurs.
Ça fait que c'est les raisons, et je peux vous déposer ce
qui en est pour chacun des comtés du Québec en fonction de ces
normes, et ça va vous démontrer très clairement quels sont
les résultats de cette démarche.
Mme Juneau: Parce que, comme je vous ai dit, c'est surtout
Hochelaga-Maisonneuve, où il y a des difficultés énormes
et il y a beaucoup, beaucoup de chômage. Puis je me disais que ça
n'a pas de bon sens, une diminution de 10 000 $, 10 600 $ dans son soutien
à l'action bénévole, où elle a un besoin
peut-être encore plus criant que certains autres comtés.
M. Blackburn: Mais par rapport aux trois facteurs que je viens de
vous énumérer, c'est qu'il y a des comtés qui n'ont pas
été ou à peu près pas affectés, d'autres ont
été plus affectés. C'est toujours de ces
facteurs-là qu'on tient compte pour l'ensemble des comtés du
Québec, des mêmes règles.
Mme Juneau: Est-ce que ça se peut qu'il y ait certains
comtés qui aient eu une augmentation sur leur budget?
M. Blackburn: Oui, il y a des comtés qui ont eu des
augmentations de budget. On peut vous les donner. Par exemple, le comté
de Groulx a eu une augmentation de 1310 $ cette année, par rapport
à une diminution; le comté de Jacques-Cartier a eu une
augmentation de 310 $, c'est marginal; le comté de La Peltrie a eu une
augmentation de 560 $; le comté de La Prairie a eu une augmentation de
1380 $; Les Chutes-de-la-Chaudière a eu une augmentation de 1590 $; dans
le comté de Rousseau, une augmentation de 140 $; dans le comté de
Terrebonne, une grosse augmentation de 7580 $. Je vais vous donner l'exemple
dans ce comté-là, Terrebonne. Le revenu imposable est parti de 20
216 $ en 1989, et il est maintenant à 19 590 $. Vous voyez que là
c'est la raison pour laquelle il y a une augmentation. Il y avait aussi
probablement une raison au niveau du facteur de la population. Dans le
comté d'Ungava, il y a une augmentation 2410 $ et dans le comté
de Vaudreuil, une augmentation de 2100 $. Alors, ça vous donne des
explications, comme on dit, une règle mathématique pour
l'ensemble des comtés du Québec.
Mme Juneau: C'est la même règle pour l'ensemble des
comtés.
M. Blackburn: Oui, oui, oui, bien sûr. C'est les
règles qu'on avait acceptées dans les partis, tant du
gouvernement que de l'Opposition, donc des règles de l'Assemblée
nationale.
M. Gauvin: Mme la Présidente, je ne demanderai pas
à M. le ministre de m'expliquer pourquoi, à la base, j'ai
été coupé, moi, de probablement autour de 8000 $, vous
venez de donner l'explication. Ça va.
M. Blackburn: Qu'est-ce que vous voulez savoir? (10 h 20)
M. Gauvin: Écoutez, j'ai...
Une voix: Montmagny.
M. Blackburn: Dans le comté de Montmagny, on va vous
donner exactement ce qu'il en est. Vous avez
une diminution de 6870 $. Il y a effectivement ce fameux 4 % de
l'enveloppe que vous aviez l'an passé plus les facteurs
pondérés pour ce qui est de... Probablement, on va aller voir ce
qu'il en est de l'indice du revenu imposable. Montmagny-L'Islet, il est parti
de 12 114 $ en 1989, et il est maintenant à 12 953 $.
Mme Juneau: Dans Roberval?
M. Blackburn: Roberval, il y a eu une diminution, aussi, de 5730
$ et, à Roberval, l'indice...
La Présidente (Mme Bélanger): Ça a l'air
très équitable.
M. Blackburn: Hein?
La Présidente (Mme Bélanger): J'ai dit que
ça a l'air très équitable.
M. Blackburn: Ah, oui. L'indice du revenu imposable était
de 13 935 $ et, cette année, il est de 14 475 $. C'est la raison pour
laquelle il y a eu une diminution.
Mme Juneau: Moi aussi, j'ai eu une diminution, mais j'ai entendu
vos explications. C'est possible qu'on puisse avoir...
M. Blackburn: Oui. On peut vous déposer...
Mme Juneau: Pour les membres de la commission, s'il vous
plaît.
M. Blackburn: Pour les membres de la commission, on peut faire
parvenir, bien sûr...
Mme Juneau: Très bien.
M. Blackburn: ...ce que vous avez obtenu par rapport à
1988, puis ce que vous avez obtenu cette année, puis les règles
qui régissent le programme.
Secteur loisir Engagements financiers
Mme Juneau: Je vous remercie. Nous allons commencer dans les
engagements, à présent.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
13 de juillet 1991.
Juillet 1991
Mme Juneau: C'est ça. Dans cet engagement-là,
c'est, bien sûr, la reconnaissance du financement des organismes
provinciaux de loisir. J'aimerais ça vous poser certaines questions sur
ce que ça veut dire, l'As- sociation nationale des
téléspectateurs. Qu'est-ce que c'est, donc, ça? C'est des
gens qui s'assoient devant la télévision? C'est quoi, ça,
38 017 $ pour l'Association nationale des téléspectateurs?
(Consultation)
Mme Juneau: C'est une question compliquée.
M. Blackburn: Non, non, non. C'est parce que je veux vous donner
des explications qui sont extrêmement importantes pour votre
éclairage. D'abord, l'Association des téléspectateurs est
un organisme qui avait été créé dans les
années quatre-vingt. Elle avait pour but principalement de faire de
l'information et de la sensibilisation, particulièrement au niveau de la
violence à la télévision, par exemple, les choses qu'on
pouvait voir qui pouvaient effectivement avoir des effets nocifs ou des effets
négatifs sur des populations, autant les jeunes que les autres
personnes, qui pouvaient être affectées par... Donc, cette
association avait pour mission de faire, effectivement, ce travail de
sensibiliser la population en général.
Ce que je veux juste ajouter, qui est extrêmement important, c'est
que la fédération n'est plus financée à même
son fonctionnement depuis 1991, lorsqu'on a fait un changement de
questionnement au niveau des différents organismes qui étaient
financés dans le temps. On en a, bien sûr, coupé
quelques-uns. Ces organismes demeuraient éligibles pour des projets.
Alors, c'est des projets qui étaient présentés à
des comités de sélection, et un des projets qu'ils ont
présentés est un projet qui a été retenu pour
l'année 1991-1992, pour une subvention qui était admissible de 38
000 $.
Mme Juneau: On n'a jamais vu autant de violence à la
télévision. Tout le monde parle de ça. Même, il y a
une petite fille dont la petite soeur a été tuée qui a
fait des représentations, des signatures de pétitions. Ça
n'a même pas fait grouiller le gouvernement. Puis là, je ne
comprends pas. Quel programme ont-ils mis sur pied qui a valu 38 017 $,
là?
M. Blackburn: On n'a malheureusement pas le projet, mais ce que
je vais faire, Mme la Présidente...
Mme Juneau: J'aimerais ça savoir.
M. Blackburn: ...pour la députée de Johnson/ sa
demande, on va lui déposer le projet qu'ils ont présenté
pour 1991-1992.
Mme Juneau: Oui.
M. Blackburn: ...qui va vous expliquer...
Mme Juneau: Et vous m'avez dit, dans votre réponse tout
à l'heure, qu'il avait été coupé au début de
1991, mais, ça, l'engagement est de juillet 1991. Mais
c'est pour le projet spécifique.
M. Blackburn: C'est pour le projet. C'est ça, ce ne sont
plus des subventions au fonctionnement, vous vous en souvenez, on a eu...
Mme Juneau: Oui, oui.
t M. Blackburn: ...à maintes occasions
l'occasion d'en parler, ce sont des subventions à des projets, et ils
étaient éligibles à la présentation de projets, qui
ont été acceptés par un comité de sélection
qui leur a permis, effectivement, de recevoir un montant de 38 000 $.
Mme Juneau: Ensuite, à la même page, le dernier en
bas, Fédération québécoise des jeux
récréatifs. Qu'est-ce que c'est, ça, 68 710 $?
M. Blackburn: À quel engagement, Mme la
députée?
Mme Juneau: Le dernier de la même page, là. Regardez
en bas.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 13,
toujours 13.
Mme Juneau: Dans l'annexe, la page 1, Fédération
québécoise des jeux récréatifs. C'est un montant
assez appréciable, 68 710 $. C'est de l'argent, ça.
(Consultation)
M. Blackburn: Alors, Mme la Présidente, la
Fédération québécoise des jeux
récréatifs, c'est tous les jeux récréatifs qui,
entre autres, regroupent la pétanque, les jeux d'échecs, les jeux
de dames, mais c'est...
Mme Juneau: Non, les échecs, c'est à part.
M. Blackburn: ...principalement pour les personnes
âgées. C'est un organisme qui est encore admissible au niveau de
son fonctionnement. Et il est bien sûr admissible pour un montant de 68
710 $, annuellement. Les jeux de dards et... On pourra vous donner la liste des
jeux qui sont...
Mme Juneau: Les jeux d'échecs, vous m'avez
mentionné les échecs, et c'est juste au-dessus de la même
page.
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Eux autres aussi, ils ont 67 550 $, et vous avez
dit... Peut-être que vous avez fait une erreur de nomenclature,
là.
M. Blackburn: Donc, oublions les échecs pour les jeux
récréatifs parce que, comme vous dites, et vous avez raison, ils
sont encore aussi subventionnés au niveau du fonctionnement pour une
fédération spécifique, alors que les autres, c'est
d'autres jeux du même type ou du même calibre qui reçoivent
des subventions.
M. Gauvin: M. le ministre, si on remarque, toujours à la
même page, là, il y a huit organismes qui donnent la même
adresse.
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Bien oui.
M. Gauvin: 4545, Pierre-de-Coubertin.
Mme Juneau: C'est à la RIO.
M. Blackburn: C'est à la RIO.
M. Gauvin: O.K.
M. Blackburn: Ils sont tous... C'est un ensemble de bureaux qui
sont mis à leur disponibilité pour faire, effectivement, la tenue
de leurs activités ou de leur bureau permanent.
Mme Juneau: C'est pour aider la RIO à être moins
déficitaire.
M. Blackburn: C'est pour surtout aider les organismes à
pouvoir avoir du logis à bon marché.
Mme Juneau: Vous appelez ça bon marché, vous, 68
710 $?
M. Blackburn: Alors, on répète, je pense qu'il est
important de préciser que, si la Fédération
québécoise des jeux récréatifs est encore
supportée au niveau de son fonctionnement, c'est un organisme qui,
à travers les différentes activités qu'il supporte,
regroupe beaucoup de membres, dont en particulier des personnes
âgées.
Mme Juneau: Combien?
M. Blackburn: Au-delà de 125 000 membres.
Mme Juneau: 125 000 membres?
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Et ça comprend combien de sports, pas de
sports, vous dites de jeux...
M. Blackburn: D'activités.
Mme Juneau: Pardon, excusez.
M. Blackburn: Alors, on va vous donner la liste.
Mme Juneau: Est-ce que vous pourriez déposer... M.
Blackburn: II y a une dizaine d'activités...
Mme Juneau: ...la liste que les jeux récréatifs
peuvent représenter? Pouvez-vous déposer la liste pour les
membres de la commission?
M. Blackburn: On va la déposer, sauf que, ce matin, on ne
l'aura pas, mais on va la déposer dans le courant de la journée.
(10 h 30)
Mme Juneau: C'est correct, ça va. Ensuite, les autres,
c'est dans le même style, là. Camps familiaux, ils vont avoir
moins encore l'année prochaine avec les compressions qu'on a eues, mais
disons que, pour le mois de juillet, là, ça va aller.
La Présidente (Mme Bélanger): Juillet,
vérifié. Mme Juneau: Mois d'août.
Août
La Présidente (Mme Bélanger): Mois d'août
1991, engagement 1.
Mme Juneau: Mme la Présidente, il y en a beaucoup pour la
faune, là. On va aller à l'engagement 14, Mme la
Présidente, s'il vous plaît.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 14.
Mme Juneau: Quatorze de 18, là. Moi, je voudrais savoir,
à la page suivante, là, dans l'énumération des
organismes qui sont subventionnés dans le montant de 183 195 $, vous
remarquerez le dernier engagement de cette page-là, Les services
communautaires catholiques, là. Est-ce que vous l'avez, M. le
ministre?
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: II y a eu trois versements: un le 10, un le 11 puis
un le 12 du quatrième mois.
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Ça fait un montant de 97 295 $. Pourquoi il y
a eu trois versements trois jours d'affilés? Êtes-vous capable de
m'expliquer ça, vous, là?
M. Blackburn: D'abord, c'est trois camps différents. Le
premier camp qui a été subventionné, c'est une subvention
de 36 430 $. C'est un camp familial. Les deux autres camps, ce sont des camps
de jeunes, deux camps différents. Il y a eu une subvention de 26 375 $
pour un camp et 34 490 $ pour l'autre camp.
Mme Juneau: Mais comment ça se fait que ce n'est pas
énuméré de cette façon-là, ou nommé
de cette façon-là? Ça rentre tout dans Les services
communautaires catholiques?
M. Blackburn: C'est parce que Les services communautaires
catholiques gèrent trois camps. Ils gèrent trois camps,
l'ensemble de ces services-là. Et, là, ça vous donne une
description de la répartition, si vous voulez, des projets ou des
subventions qui ont été accordés à cet
organisme.
Mme Juneau: Qui chapeaute ça, cet organisme-là,
dans Les services communautaires catholiques? C'est qui qui chapeaute les trois
camps, là? Qui est la personne qui est en charge de ça?
M. Blackburn: On peut vous donner cette information-là
subséquemment. Je ne pourrais pas vous la donner ce matin, mais c'est un
organisme reconnu par le ministère.
Mme Juneau: O.K., vous allez me la fournir. Est-ce que ça
marche avec un conseil d'administration, ça?
M. Blackburn: Certainement, oui. C'est un organisme sans but
lucratif qui doit nécessairement avoir des normes et des règles
pour son fonctionnement. On va vous donner la liste de sa composition au niveau
de son conseil et, bien sûr, les règles qui régissent cet
organisme-là, donc Les services communautaires catholiques, la FCCS.
Mme Juneau: Oui, j'ai vu ça. J'ai vu ça, mais je me
demandais pourquoi il y avait trois versements trois jours d'affilés. Tu
sais, ce n'est pas tellement explicatif pour nous qui devons essayer de faire
des recherches. C'est difficile à comprendre.
M. Blackburn: Vos questions sont pertinentes. C'est pour
ça d'ailleurs qu'on y répond. Comme je vous dis, c'est trois
camps différents qui ont reçu trois subventions
différentes, mais gérés par le même organisme.
Mme Juneau: On va aller à l'engagement 16, Mme la
Présidente, tout en espérant qu'on aura les informations, telles
que le ministre le prédit, là.
La Présidente (Mme Bélanger): Moi, j'aimerais
ça parler de l'engagement 15, où on parle d'une subvention
versée dans le cadre du Programme d'aide au développement des
équipements de loisir pour les municipalités dans le comté
de Dubuc. Pourquoi des équipements de loisir? Ce n'est pas l'action
bénévole, là?
M. Blackburn: Alors, Mme la Présidente, ce qui reste
d'enveloppe à l'intérieur de ce programme qu'on appelait
communément PADEL, c'est de l'argent qui reste pour payer des factures
qui avaient été acceptées
antérieurement. Dans ce cas-là, spécifiquement,
c'est un projet qui avait été accepté lors du sommet
économique, donc pour la municipalité de Ferland-et-Boilleau.
Mme Juneau: C'est quel projet?
M. Blackburn: C'est une subvention de 52 035 $ qui avait
été versée, et l'activité, c'était: Soutien
aux organismes multidisciplinaires et développement des
équipements.
Mme Juneau: Oui, mais...
M. Blackburn: Alors, ce projet spécifique, c'était
pour augmenter la capacité d'accueil de ce site en construisant trois
nouveaux chalets et en augmentant aussi le nombre d'emplacements sur le terrain
de camping. C'est un montant total de 451 000 $; pour l'ensemble du projet,
c'était 451 500 $. C'est à l'intérieur d'une entente
Canada-Québec sur le développement touristique, donc de la zone
périphérique du parc Saguenay.
Mme Juneau: Ah! C'est un parc national?
M. Blackburn: C'est-à-dire qu'il y a le parc Saguenay qui
est un parc provincial...
Mme Juneau: Provincial.
M. Blackburn: ...mais, autour de ce parc, il y avait eu ce qu'on
appelait une entente périphérique qui regroupait un montant de 10
000 000 $. Cette entente périphérique, c'était dans les
années 1987-1988, qui, bien sûr, faisait en sorte que les
municipalités autour du parc pouvaient s'inscrire à
l'intérieur de projets de développement économique. Et la
municipalité de Ferland-et-Boilleau avait présenté ce
projet qui avait été retenu et accepté. Le gouvernement
fédéral et le gouvernement provincial participaient à
50-50 dans cette enveloppe de développement économique.
Mme Juneau: O.K. L'engagement 16. L'engagement 16, c'est encore
une subvention versée dans le Programme d'aide au développement
des équipements de loisir, sauf qu'on a reçu par après une
correction sur cet engagement-là. Il y a un ajout de 50 500 $ au
document qu'on avait reçu préalablement. Pourquoi il y a un
rajout de 50 500 $ qui n'était pas indiqué dans le cahier qu'on
avait reçu?
(Consultation)
M. Blackburn: Ce qu'on me dit, Mme la Présidente, c'est
que la subvention de 50 500 $, c'est la subvention qui a été
retenue ou qui a été donnée en 1991-1992 pour les
Festivités western de Saint-Victor de Beauce. Ce qu'il faut dire, c'est
qu'il y avait eu une erreur technique dans le document qui vous avait
été précédemment envoyé. Vous avez
effectivement le vrai montant qui doit être retenu.
Mme Juneau: Ça veut dire que, en 1991-1992, il n'y avait
pas seulement eu 111 000 $, il y a eu un ajout de 50 500 $ à part.
(Consultation)
M. Blackburn: Ce qui fait que les deux montants, versés
différemment, sont de 111 000 $ pour une partie, puis 50 500 $ pour
l'autre, ce qui fait un montant total d'environ 161 500 $.
Mme Juneau: C'est ça, mais pourquoi vous avez
ajouté 50 500 $? Quelle est la raison? Il y a un manque évident
d'argent. Est-ce que c'était pour une étude? C'était pour
quoi?
M. Blackburn: II n'y a pas eu d'ajout dans le projet. C'est tout
simplement un ajout sur la feuille comme telle. Comme je vous dis, c'est une
erreur technique qu'on a corrigé, mais il n'y a pas eu d'erreur dans le
projet, puis il n'y a pas eu de bonification. Il n'y a pas eu de versement
additionnel. Dans le fond, c'est 161 500 $ qui auraient dû être la
subvention versée, sauf que, comme il y avait eu une erreur technique,
on l'a corrigé sur la feuille que vous avez devant vous.
Mme Juneau: Est-ce que c'était un sommet? Parce que vous
vous souvenez que, anciennement, tous les projets qui dépassaient 100
000 $, il fallait que ça aille au niveau des gros PADEL comme on disait
à l'époque.
M. Blackburn: Ce projet avait été accepté
dans le cadre du Sommet économique de Lanaudière. Excusez, Mme la
Présidente, je n'avais pas la bonne feuille. Les montants sont les
mêmes, sauf que c'est une conférence socio-économique qui
s'est tenue dans Chaudière-Appalaches, qui avait été les
19 et 20 janvier 1990. C'est là qu'avait été retenu le
projet de Festivités western de Saint-Victor de Beauce.
Mme Juneau: Ce montant d'argent, qui est un montant
extrêmement important, puisque ça équivaut... Attendez un
petit peu. Les petits pas jacadiens, c'est autre chose là. Alors,
ça équivaut à quasiment 280 000 $.
M. Blackburn: C'est 273 000 $ qui était la subvention
accordée. C'était pour un stade multifonctionnel dans, bien
sûr, la région. Le montant total du projet était de 520 810
$, et c'était le montant total des dépenses qui étaient
admissibles. Mais ils avaient bien sûr un taux d'admissibilité de
60 % pour le montant de subvention pour laquelle ils pouvaient recevoir de cet
argent, ce qui faisait un montant de 273 000$. Et c'était un dossier du
Sommet économique.
Mme Juneau: Est-ce que c'est pour l'organisation d'un festival
quelconque ou bien si c'est pour l'achat d'équipement qui va rester, ou
bien si c'était pour l'organisation des festivités de cette
année-là? C'est quoi au juste? (10 h 40)
M. Blackburn: C'est un stade multifonctionnel qui va certainement
demeurer pour les besoins de la communauté. Il a été
construit à l'intérieur d'une activité qui s'était
déroulée, mais ce stade multifonctionnel est en place et il sert
à beaucoup d'autres activités maintenant.
Mme Juneau: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Le festival western
de Saint-Victor, ça fait des années que ça existe, puis il
existe encore.
Mme Juneau: Nous allons aller à l'engagement 18.
M. Blackburn: Quel mois? Le mois d'août?
Mme Juneau: L'engagement 18, est-ce que c'est pour l'implantation
de l'informatique? C'est 1 767 745 $.
M. Blackburn: L'engagement 18 du mois d'août?
Mme Juneau: Du mois d'août, oui, 1991. Si vous me permettez
de rajouter, M. le ministre, vous allez voir, le premier engagement de
septembre est en même relation que celui dont on parle. Parce qu'ils
disent, à l'engagement 1 du mois de septembre: Mofidication à
l'engagement original de 1 767 745 $ afin de couvrir les besoins du
ministère de 1991-1992 pour les services informatiques. Ça veut
dire que, au 1 767 745 $, il faut ajouter 83 800 $. C'est un gros montant
d'argent.
M. Blackburn: Je vais demander à M. Pierre Bélanger
de mon ministère de répondre à cette question technique.
Effectivement, c'est de l'informatique, pour ce qui est de l'acquisition
d'équipement, ça sert juste à l'informatique, mais M.
Bélanger va être plus en mesure que moi de vous donner les
éclaircissements que vous désirez.
Mme Juneau: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): M.
Bélanger.
M. Bélanger (Pierre-A.): C'est le paiement que nous
faisons au Fonds des services informatiques pour l'ensemble des biens et
services qu'ils nous offrent. Ça comprend, entre autres, les frais de
traitement de fonctionnement de l'ordinateur pour les 19 systèmes que
nous avons sur ordinateur central, pour 1 616 756 $, plus des frais
d'impression, de rubans, d'espace-disque, d'entretien, de location
d'équipement et de maintenance et développement pour 95 000 $,
comprenant aussi un escompte qui nous a été versé, le
total étant de 1 626 000 $.
En septembre, à la suite de l'impossibilité de trouver les
ressources internes pour développer un volet du système de
gestion des revenus et recettes, il a été recouru au Fonds des
services informatiques pour des services professionnels en programmation. Le
système revenus et recettes, c'est un système qui vise à
assurer une gestion cohérente et centralisée au ministère,
tant au centre qu'en région, pour améliorer le contrôle des
revenus et recettes.
Mme Juneau: Vous dites que vous êtes allés à
l'extérieur pour...
M. Bélanger (Pierre-A.): C'est-à-dire, le Fonds des
services informatiques nous a fourni des ressources professionnelles pour un
montant de 83 000 $...
Mme Juneau: 83 800 $.
M. Bélanger (Pierre-A.): ...pour de la conception de
système et de la programmation.
Mme Juneau: Ça veut dire qu'il n'y a personne au niveau du
ministère ou de la direction qui aurait pu vous offrir ce même
service?
M. Bélanger (Pierre-A.): Ce sont des ressources
ultraspécialisées qui étaient nécessaires pour
répondre à ce besoin spécifique dans un délai
donné. Il y a toujours des problèmes de délais qui jouent
là-dedans, en fonction de l'allocation des ressources.
Mme Juneau: Dans votre première réponse, vous avez
parlé de location de biens aussi. Qu'est-ce que vous avez
loué?
M. Bélanger (Pierre-A.): Il y a des modems
là-dedans, il y a des contrôleurs qui permettent de communiquer
entre les terminaux et l'ordinateur central. Ce sont les boîtes de
contrôle.
Mme Juneau: Vous êtes obligé de louer ça?
M. Bélanger (Pierre-A.): Ce sont des équipements
qu'il est plus simple de louer que d'acheter, étant donné leur
durée de vie et leur coût.
Mme Juneau: Mais le système existait déjà au
niveau du ministère, le système informatique et tout
ça?
M. Bélanger (Pierre-A.): Nous avons 19 systèmes
informatiques. Revenus et recettes, c'est un système qui a
été implanté cette année, qui est en
développement depuis deux ans.
Mme Juneau: Ah, O.K.
M. Bélanger (Pierre-A.): C'est le dix-neuvième
système qui s'est ajouté, qui s'ajoute, par exemple, à
réservations, certificat du chasseur, dépositaire de permis,
etc.
M. Blackburn: C'est surtout pour améliorer...
Mme Juneau: Parce que, dans des engagements futurs, on va
retrouver d'autres ajouts à ce qu'on vient de discuter, là.
M. Blackburn: Un des éléments importants, Mme la
Présidente, que nous recherchons à l'intérieur du
ministère, compte tenu de sa grande participation au service aux
clientèles, c'est d'essayer de trouver par tous les moyens possibles, et
bien sûr que l'informatique en est un de ceux-là, comment on peut
arriver à donner de ces informations qui sont absolument
nécessaires, que ce soit, comme le disait M. Bélanger tout
à l'heure, pour ce qui est du certificat du chasseur, pour ce qui est
des dépositaires des permis, avoir une rapidité de relation
beaucoup plus efficace, que ce soit au niveau de la gestion, des subventions,
des inventaires, des habitats, des informations sur les zees, donc de tous ces
éléments pour, entre autres, donner des statistiques sur la
fréquentation dans nos parcs. Quand on parle, par exemple, à nos
trappeurs, sur les animaux à fourrure, tout ce qui touche la grande
faune, donc tout ce qui touche aussi les pourvoiries, c'est un service
additionnel qui nous permet d'arriver à donner ce meilleur traitement,
à travers l'informatique, justement, de nos services aux
clientèles.
Mme Juneau: Ça va, Mme la Présidente. La
Présidente (Mme Bélanger): Ça va.
Mme Juneau: On va aller à l'engagement 8 du mois de
septembre. On continue au mois de septembre.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, engagements du
mois...
Mme Juneau: Mois d'août.
La Présidente (Mme Bélanger): ...d'août,
vérifié. Septembre, engagement 8.
Septembre
Mme Juneau: Vu qu'on a discuté de l'engagement 1, parce
que c'était le même dossier, là, à l'engagement 8,
ce que je voudrais savoir... C'est une subvention versée dans le cadre
du programme de support à l'action bénévole pour la
construction d'un chalet des loisirs, 30 000 $, dans le comté de
Beauce-Nord. Est-ce que c'est pris à l'intérieur du budget du
député?
M. Blackburn: Absolument. Et, à ce moment-là...
Mme Juneau: S'il est inscrit là, c'est... M. Blackburn:
Oui.
Mme Juneau: ...parce qu'il est de plus de 10 000 $. Est-ce que
c'est ça?
M. Blackburn: Oui, mais c'est parce que, à ce
moment-là, il faut aller au Trésor...
Mme Juneau: Oui.
M. Blackburn: ...pour faire une dérogation aux normes.
Parce que vous savez que toutes les subventions de plus de 10 000$...
Mme Juneau: Oui.
M. Blackburn: ...doivent être acceptées. Mais c'est
à l'intérieur de l'enveloppe du député.
Mme Juneau: O.K. Ça ne veut pas nécessairement dire
que c'est un engagement qui va revenir, un engagement statutaire qui va revenir
l'année prochaine pour l'OTJ de Saint-Alfred.
M. Blackburn: Non. Ce qui est important dans ce cas-là...
Vous vous souvenez, Mme la députée, quand on avait parlé
de ces regroupements aussi de comtés voisins qui pouvaient favoriser un
équipement...
Mme Juneau: Oui, oui.
M. Blackburn: ...qui pourrait servir plusieurs
municipalités. Donc, des fois, plusieurs députés peuvent
se joindre pour favoriser le développement d'un projet.
Mme Juneau: Bien. Ensuite, ça va à l'engagement 18.
Mme la Présidente, c'est un contrat de services sur une base de
prêt de service avec le ministère de l'Éducation pour une
période de un an, soit du 19 août 1991 au 14 août 1992, pour
assurer la fonction implantation auprès des usagers. Qu'est-ce que
c'est, ça? Quelle implantation? L'implantation de quoi avec le
ministère de l'Éducation? Ce n'est pas très facile
à comprendre ce que c'est.
M. Blackburn: Pierre Bélanger va vous donner la
réponse sur cette dépense, Mme la députée de
Johnson.
La Présidente (Mme Bélanger): M.
Bélanger.
M. Bélanger (Pierre-A.): C'est une enseignante en
disponibilité qui a été engagée dans le cadre d'une
entente avec le ministère de l'Éducation pour donner la
formation.
Mme Juneau: Sur quoi?
M. Bélanger (Pierre-A.): Aux utilisateurs de
système pour comprendre comment le système est conçu et
comment s'en servir.
Mme Juneau: Pour l'informatique?
M. Bélanger (Pierre-A.): Pour l'informatique.
Mme Juneau: Ah! O.K.
M. Bélanger (Pierre-A.): Alors, cette personne-là
forme les usagers des systèmes dans les différentes directions,
au central et en région.
Mme Juneau: Si vous me dites que c'est une enseignante mise en
disponibilité, qu'est-ce qui fait que la première année,
en 1991-1992, vous l'avez payée 31 956,14 $ et, en 1992-1993, 20 791,86
$?
M. Blackburn: II y avait une entente à cette époque
avec le ministère de l'Éducation, où le ministère
de l'Éducation payait la moitié...
Mme Juneau: Ah!
M. Bélanger (Pierre-A.): ...du salaire. Cette entente a
pris fin, et après nous avons payé le salaire au complet. C'est
la seule justification.
Mme Juneau: De 52 753 $?
M. Bélanger (Pierre-A.): Oui. C'est ça.
Mme Juneau: Ça veut dire que vous l'avez utilisée
plus qu'un an.
M. Bélanger (Pierre-A.): Nous l'avons utilisée.
..
Mme Juneau: Deux ans.
M. Bélanger (Pierre-A.): ...trois ans ou quatre ans.
Mme Juneau: Ah oui?
M. Bélanger (Pierre-A.): Ce qui était important,
c'était d'avoir une personne qui avait des qualités de
pédagogue et qui pouvait faire l'interface entre les informaticiens et
les usagers pour qu'ils comprennent les systèmes et sachent bien s'en
servir.
Mme Juneau: Et, encore là, il n'y avait aucune
disponibilité à l'intérieur même du personnel du
ministère? (10 h 50)
M. Bélanger (Pierre-A.): Il n'y avait personne qui avait
une formation en pédagogie et des connaissances en informatique qui
pouvait faire cette interface.
Mme Juneau: Ça va.
M. Bélanger (Pierre-A.): C'est maintenant une fonction
occupée, cependant, par une personne qui est à plein temps.
Mme Juneau: Elle a terminé son mandat, là?
M. Bélanger (Pierre-A.): Son mandat est
terminé.
Mme Juneau: Son mandat est terminé.
M. Blackburn: Et grâce à la formation qu'elle a
donnée, on a pu, à l'intérieur du ministère
maintenant, avoir quelqu'un qui peut faire ce travail et l'assumer
parfaitement.
Mme Juneau: Comment ça fonctionne, ça, quand une
personne de l'extérieur s'en vient pour donner des cours? Elle donne des
sessions à l'intérieur des journées de travail des gens
qui doivent être des préposés à ce
travail-là?
M. Bélanger (Pierre-A.): Oui. Elle donne des sessions de
formation aux gens qui doivent travailler sur les systèmes, qu'ils
soient au siège social ou dans les bureaux régionaux.
Mme Juneau: Ah! Dans les bureaux régionaux.
M. Bélanger (Pierre-A.): Aussi. Parce qu'il y a des
systèmes qui sont utilisés en région. Donc, la saisie se
fait directement en région, l'exploitation se fait en région.
Alors, la formation est donnée partout où c'est
nécessaire. C'est une personne qui se déplace, va former les
usagers des systèmes.
Mme Juneau: Sur place.
M. Bélanger (Pierre-A.): Oui.
Mme Juneau: Bon, je donne un exemple. Chez nous, en
région, Sherbrooke j'imagine qu'elle a'dû venir dans notre
région est-ce qu'il y a une obligation qu'il y ait un certain
nombre de personnes qui soient là pour le cours? Elle ne se
déplace pas pour une personne.
M. Bélanger (Pierre-A.): Vous savez, ce n'est jamais
qu'une personne, mais il y a un ensemble de coûts qu'on considère.
C'est que, si les personnes n'ont pas une bonne connaissance des
systèmes et n'en ont pas une utilisation efficace, ils
génèrent aussi des coûts pour nous. Donc, c'est important
de les former. S'il n'y a
qu'une personne à former dans une région,
généralement, on va la joindre à un groupe, à ce
moment-là, à Québec. S'il y a 4, 5 ou 10 personnes, c'est
plus rentable pour nous d'envoyer une personne faire la formation en
région.
Mme Juneau: O.K. Ça va, Mme la Présidente.
L'engagement 20, c'est un PADEL, 38 665 $. Voulez-vpus nous dire c'est quel
projet? Comté de Dubuc, c'est le même projet que tout à
l'heure, là?
M. Blackburn: C'est toujours dans la même entente que nous
avions tout à l'heure, l'entente périphérique du parc
Saguenay, et c'est un des projets qui avait été proposés
par les municipalités autour, bien sûr, du parc.
Mme Juneau: Qui n'est pas nécessairement le même
qu'on a vu tout à l'heure.
M. Blackburn: Non, non. C'est un autre projet, mais d'une autre
municipalité qui a été accepté aussi par le
comité conjoint de la gestion de l'entente. C'était pour des
coûts de rénovation, d'agrandissement de différents sites
d'accueil.
Mme Juneau: J'espère que ce n'est pas les mêmes
sites qu'ils ont construits avant il y a deux pages qu'ils ont
été obligés d'agrandir.
M. Blackburn: Non, non. Le projet consistait à
rénover certaines bâtisses ainsi qu'à augmenter la
capacité d'accueil du site en construisant trois nouveaux chalets et en
augmentant le nombre d'emplacements du terrain de camping. Mais ce n'est pas
le... C'est un autre projet complètement différent de ce qu'on
avait tout à l'heure.
Mme Juneau: C'est la même explication que vous nous avez
donnée tout à l'heure, M. le ministre... Mme la
Présidente, excusez.
(Consultation)
M. Blackburn: C'est le deuxième versement du projet qui,
effectivement... On parlait du petit lac et du grand lac. Donc, c'est la
même chose, sauf que c'est le deuxième versement qui a
été donné dans le cadre des projets qui avaient
été acceptés initialement.
Mme Juneau: Le projet total coûtait combien, M. le
ministre?
M. Blackburn: Ce que j'ai devant moi, c'est un montant total de
451 000 $, et la subvention accordée était, dans un premier
temps, de 38 665 $.
Mme Juneau: Puis le restant, ça vient du
fédéral? Ne me dites pas qu'on leur en a arraché un petit
peu.
M. Blackburn: Oui, parce que c'est une enveloppe
gérée à 50-50. Il y avait 50 % qui venait du
fédéral...
Mme Juneau: 50-50?
M. Blackburn: ...et 50 % était du gouvernement du
Québec.
Mme Juneau: Le 50-50, est-ce que c'est à part des 438 000
$, là?
M. Blackburn: Non. Le montant total était de 451
000$...
Mme Juneau: O.K.
M. Blackburn: ...mais il y avait une... Si, par exemple, le
Québec a versé un montant de 38 665 $, disons, bien, le
même montant a été versé aussi par le gouvernement
fédéral.
Mme Juneau: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 20?
Mme Juneau: Oui, Mme la Présidente. Le 21. Dans la
subvention versée dans le cas du programme Chantiers de jeunes
bénévoles, est-ce qu'il y a eu des modifications ou si c'est
comme les autres années?
M. Blackburn: Aucune modification. Ce sont les mêmes nonnes
et les mêmes règles qui existaient auparavant.
Mme Juneau: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 22.
Mme Juneau: Non, ça va, Mme la Présidente. C'est
des engagements statutaires. Ça va. On irait au mois d'octobre.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, septembre est
vérifié.
Mme Juneau: Oui.
Octobre
La Présidente (Mme Bélanger): Octobre. Quel
engagement?
Mme Juneau: Je pense qu'on irait à l'engagement 8, parce
que les autres c'est pour la faune. C'est encore un PADEL. Cet engagement,
PADEL, dans le comté de Dubuc, c'est un club de golf. Est-ce que c'est
encore le
même projet?
M. Blackburn: C'est la même entente de la zone
périphérique du parc Saguenay. C'était, bien sûr, un
club de golf qui était admissible à l'intérieur de cette
entente, qui avait été proposée par la ville de La
Baie.
Mme Juneau: Ce n'est pas un golf privé, c'est dans un
parc.
M. Blackburn: Non, non, non. C'est une organisation sans but
lucratif.
Mme Juneau: Ce n'est pas proche des autochtones, toujours?
M. Blackburn: C'est dans le comté de Dubuc, Mme la
députée de Johnson.
Mme Juneau: C'est un club de golf. Ha, ha, ha!
M. Blackburn: II n'y a pas d'autochtones dans ce
coin-là.
Mme Juneau: Ah, bon.
M. Blackburn: Les autochtones sont dans le comté de
Roberval, dans la région du Saguenay Lac-Saint-Jean.
Mme Juneau: Ah oui? Vous n'avez pas un golf en
développement dans votre bout?
Une voix: Oui.
Mme Juneau: Bon. Je pense que... Le treizième engagement,
Mme la Présidente, c'est encore un PADEL. Il y a trois versements avec
trois C.T. différents. Comment vous expliquez ça? J'imagine que
c'est des C.T., là. Je m'excuse, je me suis mal exprimée. Il y a
un versement, mais il y a trois numéros de C.T. ou numéros de
référence je ne sais pas comment vous...
M. Blackburn: D'abord, pour ce qui est du projet, c'était
l'agrandissement du chalet des loisirs, qui comprenait l'aménagement
d'une grande salle et de deux salles de réunion: une pour le club de
l'âge d'or et l'autre pour le cercle des fermières. C'est une
subvention totale de 127 900 $, mais, comme il y a des sommes qui proviennent
aussi de l'OPDQ, il faut donc préparer des C.T. pour, bien sûr,
les faire cheminer au niveau de l'appareil administratif gouvernemental.
Mme Juneau: Oui, mais comment ça se fait que ce n'est pas
indiqué qu'il y en a une part qui vient de l'OPDQ? D'habitude, quand il
y a une part de l'OPDQ, vous nous l'indiquez.
(Consultation)
M. Blackburn: On va prendre note de la question de la
députée de Johnson, Mme la Présidente. Les
interprétations qu'on ferait, très préliminaires, c'est
que le numéro du C.T., qui est celui du ministère du Loisir, de
la Chasse et de la Pêche, puisque c'est le ministère du Loisir, de
la Chasse et de la Pêche qui a versé la subvention de 127 900 $,
comme il y a des décisions du Conseil du trésor, on
prétend que ça pourrait être les deux numéros
suivants, mais on va fouiller pour vous donner exactement la réponse
à votre question.
Mme Juneau: Est-ce que ça serait un engagement lors d'un
sommet, ça aussi?
M. Blackburn: C'était, oui, bien sûr, dans le cadre
du Sommet socio-économique de Chaudière-Appalaches qui
s'était tenu les 19 et 20 janvier 1990.
Mme Juneau: Là, vous allez me fournir l'information au
sujet des trois numéros de C.T.?
M. Blackburn: Bien sûr.
Mme Juneau: Ça va. Ça va, Mme la Présidente,
pour le mois d'octobre.
La Présidente (Mme Bélanger): Octobre,
vérifié. Novembre 1991.
Novembre
Mme Juneau: Oui. Novembre 1991. Je pense qu'on se rend à
l'engagement 13. C'est encore la gestion de l'informatique, là. C'est
encore la même chose que tout à l'heure, là. C'est encore
un montant considérable, 336 087,50 $. Qu'est-ce que c'est, ça?
(11 heures)
M. Blackburn: Je peux vous dire que, en tant que gestionnaire de
l'État, l'informatique, c'a toujours été quelque chose de
particulièrement important en termes de dépenses et pour laquelle
j'ai beaucoup de préoccupations au niveau du suivi. Alors, je vais quand
même demander à M. Bélanger, compte tenu de la
technicalité de la question, de vous répondre.
La Présidente (Mme Bélanger): M.
Bélanger.
M. Bélanger (Pierre-A.): L'engagement porte sur les
années 1991-1992 à 1994-1995. Donc, il va'de 44 000 $ à
108 809 $ pour 1992-1993; 114 269 $ pour 1993-1994; et 68 985 $. La firme est
engagée pour l'exploitation du systèmes des réservations.
Étant donné que ce système fonctionne à des heures
très variables, y compris les fins de semaine, pour la pêche
à la journée, par exemple, et le soir, il y a une firme qui est
engagée comme support à l'exploitation du système. C'est
des ressources techniques qui sont disponibles à tout moment,
réparties sur les quatre années pour le système des
réservations. À cause de la nature même de Fexploi-
tation du système, c'était nécessaire.
Mme Juneau: Ça va. L'engagement 17, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 17.
Mme Juneau: C'est encore un PADEL de 261 500 $, avec une partie
de l'OPDQ. Est-ce que c'est un projet municipal, ça, dans le
comté de Rimouski?
M. Blackburn: C'est le Centre coopératif de loisirs et de
sports de Val-Neigette qui a reçu, effectivement, cette subvention de
261 500 $: en 1991-1992, un montant de 130 750 $ puis, en 1992-1993, un montant
de 130 750 $. Cette subvention avait été versée à
l'intérieur du PADEL. C'est, bien sûr, une subvention qui est
partie par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et
partie aussi par l'OPDQ. C'était dans le cadre du PADEL, puis
c'était pour le projet d'acquisition et d'installation d'un
télésiège quadruple et d'un système pour
l'éclairage de deux pistes d'un centre de ski dans la région.
Mme Juneau: Mais c'est un centre de ski municipal?
M. Blackburn: Le centre de ski de Val-Neigette est situé
sur le territoire de la municipalité de Sainte-Blandine. Il a
été administré jusqu'en 1982 par une corporation
privée à but non lucratif, et le centre est maintenant la
propriété d'un organisme constitué en vertu de la Loi sur
les associations coopératives qui a acquis, en 1982, les actifs et les
passifs de l'ancienne corporation. Quelque 550 personnes sont
détentrices de parts sociales. C'est donc un organisme sans but
lucratif...
Mme Juneau: C'est sans but lucratif? M. Blackburn: ...qui
est une coopérative.
Mme Juneau: Ça va. Mme la Présidente, je
souhaiterais discuter de l'engagement 20.
La Présidente (Mme Bélanger): Dans novembre?
Mme Juneau: Oui, toujours dans le mois de novembre.
Mme Bélanger: L'engagement 20, novembre.
Mme Juneau: C'est la dernière. C'est un contrat de
services professionnels incluant la production du matériel promotionnel
indispensable à la tenue de la Semaine Québec-Canada en forme.
C'est un montant de 35 000 $. Ce qui me fatigue, c'est que c'a
été versé à Gloucester en Ontario, au
Secrétariat de la Semaine Canada en forme. Le Canada ne paie pas ses
affaires?
C'est nous autres, là? Je n'aime pas ça bien, bien.
M. Blackburn: II faut rappeler que c'est une entente
Québec-Canada, donc une entente à l'intérieur de laquelle
on participe au niveau des deux gouvernements. L'attente convient que ceux qui
gèrent ou qui administrent l'ensemble du programme, parce que c'est un
programme canadien, pancanadien, c'est le Secrétariat de la Semaine
Canada en forme. Et c'est eux autres qui ont cette responsabilité de
négocier pour du matériel promotionnel qui doit être
nécessaire à l'intérieur de la semaine d'activités.
C'est eux qui ont négocié, puis le Québec fournit,
à ce moment-là, le montant d'argent pour le matériel qui
est produit pour le Québec. Donc, le montant de 35 000 $ a
été, effectivement, pour remplir notre engagement
vis-à-vis... Et c'est comme ça que ça se passe
déjà depuis plusieurs années, depuis trois ans maintenant
que cette activité se déroule à chaque année.
Mme Juneau: Je connais l'appréciation du ministre
concernant Kino-Québec, selon ce que j'ai vu, en tout cas, la
démonstration au Salon des aînés, quand vous avez
honoré certains bénévoles de Kino-Québec. Pourquoi
on ne garderait pas ça pour donner ça à nos
Kino-Québec au lieu de verser ça à Gloucester en
Ontario?
M. Blackburn: II y a beaucoup d'activités qui se tiennent
à l'intérieur de la Semaine Québec-Canada en forme. Et si
je vous faisais... Je peux vous déposer, d'ailleurs, à la
commission, la liste des produits qui sont nécessaires au niveau de la
production et de la promotion de cette semaine. On sait combien
l'activité physique est importante pour toutes les catégories de
personnes, autant les jeunes que les personnes âgées. Alors, on
peut déposer à la commission, Mme la Présidente, la liste
des documents qui sont devant nous, mais je reviens à un
élément extrêmement important. C'est que c'est une entente
avec, bien sûr, le gouvernement fédéral dans le cadre de
cette semaine d'activités pancana-dienne qui se tient. Le Québec
a des productions qui lui servent, et bien sûr que c'est le seul endroit
au Canada où on parle de la Semaine Québec-Canada en forme. Je
pense que c'est du matériel qui sert spécifiquement sur le
territoire du Québec, en français pour la majorité,
j'imagine, des productions.
Mme Juneau: En tout cas, vous connaissez mon opinion
là-dessus. Moi, je souhaiterais que ces 35 000 $ là aillent
plutôt à Kino-Québec pour les nôtres. En tout cas,
ça, c'est mon opinion. Vous ferez bien ce que vous voudrez.
M. Blackburn: C'est bien sûr une entente à
l'intérieur de laquelle Kino-Québec est un participant
extrêmement important. Je comprends la prétention de la
députée de Johnson, compte tenu de leurs préoccupations
qui sont beaucoup plus de nature à ne pas mainte-
nir de liens avec le fédéral, mais c'est une belle entente
Québec-Canada, et je suis fier de dire que, à chaque
année, je participe à cette activité à laquelle
beaucoup de Québécoises et de Québécois participent
avec beaucoup d'intérêt.
Mme Juneau: Je suis d'accord...
M. Blackburn: La promotion de l'activité physique est
chère aux Québécois et aux Québécoises, et
elle est chère aussi, je pense, à l'ensemble de la population
canadienne.
Mme Juneau: Ces 35 000 $, c'est quel pourcentage à travers
le coût total de ça? Parce qu'on a 35 000$ que nous... Si vous me
dites que c'est une entente Canada-Québec, quel montant est-ce que le
Canada met là-dedans?
M. Blackburn: ce qu'on me donne comme information, mme la
présidente, c'est que la facture de 35 000 $, donc, est à peu
près 50 % du montant total de l'ensemble de la production ou des
coûts de production qui sont produits pour le québec, et la
balance est payée par le gouvernement canadien.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, M. le
ministre, je pense que, étant donné que c'est un document qu'on
peut se procurer un peu partout, ce n'est pas nécessaire de faire un
dépôt ici, à la commission.
M.. Blackburn: On pourrait peut-être le remettre à
la députée de Johnson pour son information. Je pense que ce
serait intéressant qu'elle...
La Présidente (Mme Bélanger): Bien, on peut le
remettre à la députée, mais pas le déposer parce
que c'est un document qu'on peut obtenir un peu partout.
Mme Juneau: Merci, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Et ça va
coûter des sous à la commission de le faire imprimer.
Mme Juneau: C'est bien ça. Mme la Présidente, on va
aller à décembre 91.
La Présidente (Mme Bélanger): Pardon?
Mme Juneau: Les engagements de novembre sont maintenant... On va
prendre ceux de décembre.
La Présidente (Mme Bélanger): O.K. Novembre 1991,
vérifié.
Mme Juneau: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): On va prendre
décembre 1991.
Décembre
Mme Juneau: Pour décembre 1991, Mme la Présidente,
la majeure partie, c'est pour mon collègue le député de
Dubuc pour la faune.
M. Blackburn: Alors, si vous voulez vérifier pour la
forme.
La Présidente (Mme Bélanger): Non, la faune.
Mme Juneau: Non, ce n'est pas pour moi, c'est pour la faune.
Ça va être cet après-midi.
M. Blackburn: Ah, la faune! Je pensais que c'était pour la
forme.
Mme Juneau: Non, pour la faune. Les autres, bien, c'est... Les
seuls que j'ai, moi, pour le loisir, c'est les subventions versées dans
le cadre du programme d'aide... C'est pour les centres communautaires et les
carrefours communautaires. Je pense que ça va, Mme la Présidente,
pour le mois de décembre.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors,
décembre, vérifié. Janvier 1992.
Janvier 1992
Mme Juneau: Janvier 1992. Bon. Il y a beaucoup de faune
là-dedans. On va aller à l'engagement 9, Mme la
Présidente. L'engagement 9, c'est un PADEL aus^i dans le comté de
Bonaventure, 358 283 $. Est-ce que, Mme la Présidente, on pourrait avoir
des détails sur le projet?
M. Blackburn: Avec plaisir, Mme la Présidente. D'abord,
c'est un projet qui avait été accepté à la
Conférence socio-économique régionale de la
Gaspésie et des îles-de-1 a-Madeleine, qui s'était tenue
les 23 et 24 septembre 1988. Ce projet consistait en l'achat d'un terrain et
d'un bâtiment ainsi qu'en la restauration et l'agrandissement dudit
bâtiment pour une superficie totale de plancher de 1177 m2 qui
pouvait abriter les services administratifs de la municipalité, le point
de service du CLSC La Saline, une salle multifonctionnelle et divers locaux
à l'intention des organismes socioculturels du milieu. Le coût
total de ces travaux est évalué à environ 856 911$. Les
travaux reliés à'la partie du bâtiment qui abrite la salle
multifonctionnelle et divers locaux à l'intention des organismes
socioculturels et des services connexes représentaient, quant à
eux, des dépenses admissibles évaluées à 477
711$.
Mme Juneau: Non, mais ce n'est pas usuel, ça. Vous venez
de nous lire ça. C'est pour abriter les locaux de la
municipalité, du CLSC, puis... Ça n'a pas de bon sens. (11 h
10)
M. Blackburn: Non mais, Mme la Présidente, c'est parce que
j'ai précisé que c'était un montant total de 856 911 $
c'était le coût de l'ensemble des projets mais qu'il
y avait une partie qui était reliée spécifiquement
à cette salle qui devait desservir des services aux différents
organismes du milieu, et c'est ce qu'on appelait la salle multifonctionnelle
qui servait à ces organismes socio-culturels et les services connexes,
qui représentaient, eux, des dépenses admissibles de 477 711 $,
ce qui fait que, en vertu des normes du programme, ils étaient
admissibles pour une subvention de 358 283 $, qui a été
versée sur deux exercices financiers, pour 223 000 $ en 1991-1992 et 134
000 $ en 1992-1993. Le milieu a fourni un montant, quant à lui, de 204
974 $.
M. Camden: Quel est le pourcentage de contribution, dans ce
cas-là?
M. Blackburn: le pourcentage de la contribution du milieu
était de 47,84 %, et le pourcentage de la contribution du gouvernement
à travers le mlcp et l'opdq a été de 52,16 %.
M. Camden: Je ne comprends pas, là. Il y a 477 000 $, qui
est la partie subventionnable, puis on subventionne à 350 000 $.
Ça doit être plus que 50 %, ça.
M. Blackburn: Le 52,16 % est le montant total du projet qui
était de 856 911 $, mais le montant de la subvention, si on prenait 358
000 $ sur, effectivement, les 446 000 $, le pourcentage est de 75 %. Ils
étaient admissibles en vertu de ces normes-là.
M. Camden: Est-ce qu'on peut présenter n'importe quel type
de projet de cette nature-là?
M. Blackburn: S'il était à l'intérieur d'un
sommet socio-économique.
M. Camden: Ah, bon.
M. Blackburn: Des sommets socio-économiques, il n'y en
aura plus beaucoup à l'avenir. Mais, dans le cadre de ces sommets,
c'étaient des projets qui étaient admissibles.
Mme Juneau: Subvention versée... Le 10, Mme la
Présidente: subvention versée dans le cadre de la
Conférence socio-économique de Chaudière-Appalaches, 40
000 $ dans le comté de Montmagny-L'Islet. Est-ce que je pourrais savoir
ce que c'est, Mme la Présidente?
M. Blackburn: Vous dites la subvention 10? Mme Juneau:
Dans le mois de janvier 1992. M. Blackburn: Alors, janvier 1992.
Mme Juneau: 40 000 $.
M. Blackburn: Alors, c'est une subvention qui a été
versée dans le cadre de la Conférence socio-économique de
Chaudière-Appalaches. C'est un parc nautique de Saint-Jean-Port-Joli.
Cette subvention a été versée en vertu du C.T. no 175559,
qui autorisait, entre autres, le transfert de l'OPDQ d'un montant de 40 000 $
au Parc nautique Saint-Jean-Port-Joli. Le promoteur était la marina des
Trois-Saumons. C'était pour la réalisation d'une étude
d'impact écologique portant sur l'aménagement d'un parc nautique
qui incluait la faisabilité technique et financière. Les
conclusions de l'étude sont à l'effet que le projet du parc
nautique à Saint-Jean-Port-Joli présente des impacts
environnementaux relativement faibles, qu'il entraînera des
retombées économiques importantes pour la région et qu'il
permettra de consolider la vocation de Saint-Jean-Port-Joli à titre de
pôle touristique majeur de la rive sud du Saint-Laurent.
Mme Juneau: Merci, Mme la Présidente. C'est tout pour le
mois de janvier. Février.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, janvier,
vérifié. J'appelle février 1992.
Février
Mme Juneau: Ça irait à l'engagement 6, Mme la
Présidente. Ah, non, c'est le mont Rigaud. Oui, l'engagement 6. Support
à l'action bénévole, c'est pris encore à même
le budget du député, comme vous m'avez dit tout à
l'heure?
M. Blackburn: C'est exact, et ça a été
passé au Conseil du trésor parce que la subvention
dépassait le montant de 10 000 $.
Mme Juneau: Oui, c'est dans son comté à lui.
M. Blackburn: C'est à l'intérieur de son propre
budget de support à l'action bénévole. C'est un montant de
25 000 $ qui a été versé pour la réalisation d'une
étude sur le développement du mont Rigaud.
Mme Juneau: O.K.
M. Blackburn: Ça a été versé à
la municipalité régionale du comté de
Vaudreuil-Soulanges.
Mme Juneau: Oui, dans le comté du président du
Conseil du trésor. L'engagement 7, c'est la même chose, j'imagine?
C'est pour une étude?
M. Blackburn: Oui, c'est la même chose.
Mme Juneau: Ah non, c'est travaux d'excavation relatifs à
la construction d'une centre multifonctionnel.
M. Blackburn: C'est toujours dans support à l'action
bénévole qui était, bien sûr, à la
municipalité de la paroisse de Sainte-Germaine-de-FAnse-aux-Gascons pour
défrayer une partie du coût des travaux d'excavation. Ce n'est pas
une étude, c'est pour défrayer une partie des coûts
d'excavation relatifs à la construction d'un centre
multifonctionnel.
Mme Juneau: J'ai une question à vous poser.
L'Exécutif, les ministres, autrement dit, à part de votre soutien
à l'action bénévole, est-ce que vous avez un budget, en
plus du soutien à l'action bénévole, là, que vous
pouvez offrir aux municipalités? Est-ce qu'il y a un budget à
part de ce que tous les députés reçoivent?
M. Blackburn: C'est-à-dire que chaque ministère ou
chaque ministre a ce qu'on appelle un budget discrétionnaire qu'il
gère à l'intérieur...
Mme Juneau: Ah, il en a un. M. Blackburn: Oui. Mme
Juneau: De combien?
M. Blackburn: Le montant de mon... Parce que, chaque
ministère, ça dépend...
Mme Juneau: Ça dépend?
M. Blackburn: Ça dépend des ministères,
ça dépend des activités dans lesquelles ils sont
impliqués. Je peux vous dire que, dans le cas de mon ministère
à moi, c'est autour de 600 000 $.
Mme Juneau: 600 000 $. O.K. Ça va, Mme la
Présidente. Là, on irait à l'engagement 13.
La Présidente (Mme Bélanger): On se rend compte,
par contre, qu'il y en a qui n'ont pas tellement d'organismes, parce que, dans
le support à l'action bénévole, ils donnent des 60 000 $
et des 40 000 $. On ne peut pas se permettre ça dans nos
comtés.
Mme Juneau: Non, pas avec les 40 municipalités.
M. Blackburn: C'est vraiment à la discrétion du
député. C'est lui qui décide, en vertu de sa façon
de gérer son enveloppe, qu'il va intervenir dans les différents
projets. C'est toujours à la discrétion totale du
député, à partir des projets qui lui sont
présentés.
Mme Juneau: L'engagement 13, Mme la Présidente, dans
février encore. Dans le comté de Beauce-Nord, subvention
versée dans le cadre du programme d'aide c'est PADEL encore
100 000 $ en 1991-1992, pour le Club de golf Beauceville inc. Est-ce que
c'est municipal, ça, là?
M. Blackburn: Tout d'abord, c'est un projet qui avait
été accepté à l'intérieur de la
Conférence socio-économique de Chaudière-Appalaches de
1990, qui devait servir tant à la population qu'aux amateurs de golf. Ce
parcours d'un deuxième 9 trous doit être complété
pour l'été... C'était versé à un organisme
sans but lucratif. Le Club de golf Beauceville est un organisme sans but
lucratif.
Mme Juneau: Dans l'engagement suivant, l'engagement 14, dans
votre comté, M. le ministre, le comté de Roberval, un gros PADEL
de 96 419 $. C'était quoi, votre projet?
M. Blackburn: C'est la municipalité de Sainte-Hedwidge.
C'est un projet pour le réaménagement et la réfection d'un
sous-sol du centre communautaire de Sainte-Hedwidge. C'était aussi
à l'intérieur de la Conférence socio-économique du
SaguenayLac-Saint-Jean qui s'était tenue les 15 et 16
février 1991.
Mme Juneau: C'est le réaménagement d'un sous-sol.
(11 h 20)
M. Blackburn: C'est le réaménagement d'un sous-sol
d'une salle communautaire, dans laquelle il y a, bien sûr, le conseil
municipal qui siège en haut. Mais, dans le sous-sol de cette
salle-là, il y avait une partie qui servait à l'ensemble des
services sociocommunautaires, et c'est à l'intérieur de ces
activités-là qu'il y avait eu cette subvention de donnée
pour le réaménagement de ce centre.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, février
1992, vérifié.
Mme Juneau: Mars 1992. La Présidente (Mme
Bélanger): Mars 1992. Mars
Mme Juneau: Le premier engagement, Mme la Présidente,
c'est encore un PADEL, 250 000 $ dans le comté de Bellechasse. Est-ce
que je pourrais avoir des explications sur ce PADEL? Ça doit être
au sommet encore, mais qu'est-ce que c'est?
M. Blackburn: C'est la Conférence socio-économique
de Chaudière-Appalaches du mois de jian-vier 1990. C'était pour
porter la capacité d'accueil de 33 places qu'il y avait à
l'intérieur de ce centre à 100 places. Il fallait donc construire
des quais flottants, apporter les services d'eau, d'électricité
et d'essence, construire une rampe de mise à l'eau, améliorer les
services au bâtiment d'accueil et aménager une promenade ainsi
qu'un parc riverain. C'était la Société de
développement de l'anse Saint-Michel, un organisme à but non
lucratif.
Mme Juneau: Sans but lucratif?
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Est-ce que ça vient tout de votre
ministère ou s'il y a une partie de l'OPDQ?
M. Blackburn: Ça venait en totalité de l'OPDQ.
Mme Juneau: De l'OPDQ?
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Comment ça se fait que ce n'est pas
inscrit?
M. Blackburn: Ça aurait dû être
indiqué. C'est l'OPDQ qui a versé la subvention.
Mme Juneau: O.K.
M. Camden: Mme la Présidente, dans une affaire semblable,
c'est parce que l'OPDQ transfère les sommes d'argent au MLCP, hein?
M. Blackburn: C'est un budget de transfert, et c'est le
ministère qui paie la facture, qui verse la subvention.
Mme Juneau: Concernant les budgets de transfert de l'OPDQ, est-ce
qu'il y a un maximum qui peut être transféré, ou est-ce que
c'est selon les années et selon la demande? Comment est-ce que ça
fonctionne?
M. Blackburn: II n'y a pas de maximum ni de minimum. C'est selon
les projets qui sont acceptés dans le cadre, entre autres, de ces
activités ou de ces sommets socio-économiques qui se tenaient. Il
y a des années que c'était plus important que d'autres.
Mme Juneau: L'engagement 2, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 2.
Mme Juneau: C'est encore un PADEL de 125 000 $ dans le
comté de Rouyn-Noranda Témiscamingue. C'est quoi? Quel a
été le projet?
M. Blackburn: C'est un projet aussi qui avait été
retenu à l'intérieur de la biennale de
l'Abitibi-Témiscamingue qui s'était tenue, elle, le 9
février 1990. Ces travaux, c'était, bien sûr, pour une
subvention de 125 000 $ au Centre de plein air du mont Kanasuta et
c'était pour la rénovation du chalet principal du centre de ski.
Les travaux prévus s'élevaient donc à 210 000 $ et
comprenaient la réfection de poutres de soutien, la rénovation du
bloc sanitaire, l'isolation des murs de fondation, la réfection de la
toiture, le remplacement des fenêtres et le creusage d'un puits
d'alimentation en eau potable.
Mme Juneau: C'est municipal?
M. Blackburn: C'est certainement un organisme sans but lucratif.
C'est marqué dans le volet Organismes.
Mme Juneau: O.K. Sans but lucratif? M. Blackburn: Oui. Mme
Juneau: O.K.
M. Blackburn: Ce sont toujours des organismes sans but lucratif
qui reçoivent des subventions de notre ministère.
Mme Juneau: Ça ne vous fait rien que je vous le
demande?
M. Blackburn: Non, non. Je veux juste le préciser. Ils ne
sont pas admissibles s'ils ne sont pas sans but lucratif ou municipal.
Mme Juneau: L'engagement 3, Mme la Présidente, c'est
encore un PADEL, dans le comté de Frontenac. C'est le même, mont
Adstock. On l'a vu tout à l'heure. C'est le même projet,
ça?
M. Blackburn: Le mont Adstock, c'est la première fois
qu'on le voit. Tout à l'heure, c'était dans le comté de
Bellechasse.
Mme Juneau: Non, mais Frontenac, tout à l'heure, on en
avait vu un, il me semble.
M. Blackburn: Ah? Dans ce cadre-là, c'était...
Celui-ci, en tout cas, c'est la Station touristique du mont Adstock inc., qui
est un organisme aussi sans but lucratif. C'est un projet qui avait
été retenu à la Conférence socio-économique
de Chaudière-Appalaches du mois de janvier 1990. Ce projet consistait
à vider les lacs, installer une toile géotextile sur le fond et
les côtés de chacun des lacs et à mettre de la pierre
concassée sur la toile géotextile.
Mme Juneau: O.K. Le 4, Mme la Présidente. La
Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 4.
Mme Juneau: Dans le comté de Roberval, un PADEL pour la
Bande indienne des Montagnais du Lac-Saint-Jean, 79 796 $. Quel a
été le dossier particulièrement ou le projet?
M. Blackburn: C'était un projet qui avait
été accepté dans le cadre du PADEL, à
l'intérieur des
normes du programme, et c'était pour la réfection de la
toiture de l'aréna de Pointe-Bleue.
Mme Juneau: La réfection de...
M. Blackburn: La réfection de la toiture de l'aréna
de Pointe-Bleue.
Mme Juneau: De l'aréna.
M. Blackburn: De l'aréna de Pointe-Bleue, oui.
Mme Juneau: Mais comment se fait-il que ça a
été... Le fournisseur, c'est la Bande indienne des Mon-tagnais?
C'est eux autres qui ont fait la couverture?
M. Blackburn: C'est ceux qui ont fait, effectivement, le travail
de la rénovation de la toiture comme telle, mais la subvention a
été versée au conseil de bande, qui a
dépensé l'argent, effectivement, pour faire cette
réfection de la toiture. Ils ont pu verser aussi le montant d'argent
à donner à sous-contrat, mais le gestionnaire de la subvention
était le conseil de bande des Montagnais de Pointe-Bleue.
Mme Juneau: Le toit a été refait? M. Blackburn:
Oui, le toit a été refait.
Mme Juneau: Je remarque qu'il y a plusieurs conseils de bande qui
reçoivent de l'argent. Il y en a un autre à l'engagement
suivant.
M. Blackburn: Je pense que c'est important de préciser,
Mme la Présidente, que les conseils de bande, les autochtones sont aussi
admissibles à l'intérieur des projets qu'ils peuvent
présenter, au niveau de tous les ministères et, bien sûr,
à l'intérieur du ministère du Loisir, de la Chasse et de
la Pêche.
Mme Juneau: Parce que là on a encore un gros PADEL dans le
comté de Laviolette, 464 000 $. C'était pour quoi, ça? Il
y a une partie de l'OPDQ, je le vois, c'est indiqué, mais est-ce que
c'est à l'intérieur d'un sommet? Quel est le projet de 464 000
$?
M. Blackburn: C'était, bien sûr, aussi, issu du
Sommet économique régional de Lanaudière, qui s'est tenu
au mois d'avril 1990. Ce projet visait à construire un centre
communautaire multifonctionnel permettant d'organiser des activités
récréatives et socioculturelles pour l'ensemble des groupes
d'âges tout en favorisant une plus grande appartenance à la
communauté.
Mme Juneau: Est-ce qu'il y avait une partie... Le conseil de
bande de Manouane, qui a reçu cette subvention-là, est-ce qu'eux
autres doivent fournir une partie pour la réalisation du projet ou bien
si c'est la totalité du projet, ça?
M. Blackburn: donc, le coût total du projet était de
940 000 $. ils étaient admissibles à 60 % pour ce qui est du
montant de la subvention à laquelle ils avaient droit. donc, ils ont
reçu 49 %, par contre, pour 464 000 $. donc, la balance du montant doit
être assumée par la communauté.
Mme Juneau: Merci. Le 6, c'est le Mouvement
québécois des chantiers, mais j'imagine que c'est leur subvention
statutaire, hein?
M. Blackburn: C'est leur subvention statutaire annuelle. (11 h
30)
Mme Juneau: Ensuite, l'engagement 10, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10.
Mme Juneau: C'est dans notre région, à vous et
à moi. Engagement pour défrayer le coût du loyer et le
réaménagement majeur du bureau régional de Sherbrooke, 142
010 $. Qu'est-ce qui s'est passé? Qu'est-ce qu'il y avait? Le bureau
était trop petit, était désuet? C'est quoi?
(Consultation)
M. Blackburn: Les informations que j'ai, c'est que les locaux
dans lesquels sont situés nos bureaux étaient une ancienne
école et il y avait besoin d'avoir de ces aménagements pour la
rendre encore plus fonctionnelle, entre autres au niveau de certains murs qui
devaient être construits à l'intérieur. C'est ce qui
justifie l'investissement de 142 000 $, pour améliorer la
fonc-tionnabilité, si vous voulez, de nos bureaux au niveau de
l'aménagement intérieur.
Mme Juneau: Mais ils sont toujours sur la rue Rand, si je me
souviens bien, à Sherbrooke?
Une voix: Oui.
Mme Juneau: Ça fait longtemps qu'ils sont là.
Comment ça se fait qu'il y a besoin d'avoir des murs intérieurs?
Ça fait longtemps qu'ils sont là.
M. Blackburn: II y a des éléments qui sont
importants. Entre autres, ces travaux ont été
réalisés pour rendre le bâtiment conforme aux exigences du
Code du bâtiment, notamment l'accès aux personnes
handicapées, et aussi pour le rendre plus fonctionnel. Donc, cette
ancienne école rendait difficile l'aménagement fonctionnel
d'espace en raison des nombreux cloisonnements qui étaient
créés par les classes et les corridors. Le
réaménagement intérieur était donc
nécessaire, d'une part, pour satisfaire les besoins du ministère
comme tels, mais, d'autre part, pour permettre à la SIQ de rendre
conforme aux normes ledit bâtiment.
Mme Juneau: C'est la SIQ qui a fait faire les travaux, mais qui a
été le contracteur qui a eu les travaux pour le
réaménagement du bureau à Sherbrooke?
M. Blackburn: C'est la SIQ qui pourrait répondre à
votre question. C'est elle qui fait les appels d'offres et qui donne
effectivement les contrats. Moi, je n'ai pas, aujourd'hui, cette
capacité de vous répondre. Ce qui est important de dire et
d'ajouter, c'est que les travaux avaient été initialement
prévus pour 142 000 $, mais la facture totale a été de 103
869 $.
Mme Juneau: 103 000 $... M. Blackburn: 103 869,66 $.
Mme Juneau: Est-ce que ça comprend le loyer,
ça?
M. Blackburn: Non, non, c'est seulement l'aménagement, les
immobilisations.
Mme Juneau: Parce que vous dites... Regardez, c'est marqué
dans l'explication: Engagement pour défrayer le coût du loyer et
le réaménagement majeur.
M. Blackburn: Le loyer demeure un loyer qu'on a à payer,
bien sûr, mais quand on parle de ce que je vous ai donné, ce
à quoi avait servi ces travaux, c'était, effectivement, pour
rendre cette école beaucoup plus conforme au niveau du fonctionnement
à l'intérieur de l'école comme telle, mais aussi pour la
rendre conforme aux normes, entre autres, en matière de servir les
handicapés.
Mme Juneau: Mais vous me dites, Mme la Présidente, que
ça a coûté 103 869,66 $, puis l'engagement qu'on a à
étudier est de 142 010 $.
M. Blackburn: Selon les informations préliminaires que
nous avons, c'est qu'il n'y aura pas eu d'aug-mention de loyer par rapport
à l'aménagement, mais on va vérifier pour vous donner
cette réponse-là. Ce que j'ai devant moi, c'est que ça
serait des dépenses, effectivement, qui auraient été
réalisées pour des immobilisations à l'intérieur de
l'école.
Mme Juneau: Ça veut dire que l'engagement... M.
Blackburn: Ah! bon, bon. O.K. Mme Juneau: ...n'est pas de 142 000
$.
M. Blackburn: II y a aussi des coûts... Quand on parle de
loyer, ça serait les coûts des loyers qui auraient
été, effectivement, dus durant les travaux, durant que les
travaux se réalisaient.
Mme Juneau: Êtes-vous en train de me dire...
M. Blackburn: Ce qu'on me dit, c'est qu'il y aurait eu une
relocalisation temporaire de nos services...
Mme Juneau: Ah!
M. Blackburn: ...pour pouvoir réaliser les travaux. ..
Mme Juneau: Ah! c'est ça.
M. Blackburn: ...qui étaient très importants.
Mme Juneau: Ça veut dire que la différence entre
les 103 869 $ et les 142 010 $, c'était le coût de
relocalisation?
M. Blackburn: Non, non. Le montant total de 142 000 $ qui avait
été initialement prévu a, effectivement,
coûté 103 000 $, mais, dans les 103 000 $, ça incluait la
portion du loyer qui a dû être prise à l'extérieur
des locaux.
Mme Juneau: Oui, mais la différence... Là, je ne
comprends plus.
M. Blackburn: Vous savez, quand on met de l'argent, on met de
l'argent prévisionnel en fonction de dépenses qu'on
prévoit qui pourraient coûter, mais, lorsqu'on va en appel
d'offres, on reçoit des soumissions qui sont moins
élevées. On se doit donc de ne payer que ces factures.
Mme Juneau: Oui, mais vous avez 39 000 $ de différence.
Où c'est allé, ça? Si je n'avais pas posé de
question, là... Sur l'engagement 10, c'était 142 010$. Là,
vous me dites: Ça a coûté 103 869 $. Ça veut dire
qu'il y a un bon 39 000 $... Où c'est allé, ça?
M. Blackburn: Ça a été
économisé. Donc, ça a coûté moins cher au
ministère. Je pense que, ça, ça doit être dans le
sens de la bonne gestion des deniers publics. On ne doit pas être contre
ça. C'est tout à fait très heureux que ça ait
arrivé, mais cet argent-là est demeuré à
l'intérieur des coffres du ministère.
Mme Juneau: Je comprends, mais... M. Blackburn: On ne l'a
pas dépensé.
Mme Juneau: ...il me semble qu'on aurait dû être
informés. Les membres de la commission auraient dû être
informés qu'on ne discutait plus sur les 142 010 $ de prévision,
parce que là ce n'est pas les crédits qu'on étudie, c'est
les engagements financiers.
M. Blackburn: C'est pour ça...
Mme Juneau: Ça fait que, normalement, les membres de la
commission auraient pensé qu'on discutait sur un engagement de 142 010
$. Mais vous me dites non, c'est un engagement de 103 869,66 $.
M. Blackburn: Quand on fait parvenir la documentation ou les
informations à la commission par rapport à ce qu'on estimait
être les coûts projetés du projet, on n'a pas
nécessairement, à ce moment-là, la rentrée comme
quoi les soumissions vont être moins élevées. C'est la
raison pour laquelle on est devant cette situation, compte tenu que, quand la
commission a eu besoin de ces chiffres, on les a fournis selon les
prévisions qu'on avait estimées. Mais quand est arrivé,
par la suite, ces soumissions qui ont diminué la facture de quelque 30
000 $... C'est aujourd'hui qu'on vous donne l'information en réponse
à vos questions.
Mme Juneau: Le montant de 39 000 $, est-ce qu'il a
été périmé?
M. Blackburn: Perdu? Bien non, il n'a pas été
dépensé.
Mme Juneau: Périmé.
M. Blackburn: II n'a pas été dépensé,
donc il a été dans les crédits du ministère qui
n'ont pas été dépensés ou retournés au
Conseil du trésor, c'est-à-dire retournés au fonds
consolidé. Ça fait partie des fonds périmés. Mais
c'est de la bonne gestion. Je pense que vous avez raison de poser la question
au niveau de l'information, mais je pense que c'est tout à fait heureux
dans un contexte économique comme celui dans lequel on est actuellement.
Je pense que c'est important de le dire. On est dans un contexte
économique où les soumissionnaires sont très agressifs et
ils veulent obtenir des contrats, et on en profite, bien sûr, quand il
nous arrive des événements comme ceux-là.
Mme Juneau: Mme la Présidente, on ne discute pas sur le
fait que c'est heureux que ça ait été 103 000 $ au lieu de
142 000 $, on discute sur le fait que chacun des membres de la commission a
à étudier des engagements financiers, c'est-à-dire de
l'argent dépensé pour les travaux d'un dossier ou d'un autre.
Puis, là, vous me dites aujourd'hui que, au lieu de 142 000 $, c'est 103
000 $. Ce n'est pas sur l'économie, c'est sur le fait qu'on a à
travailler sur des engagements que votre ministère a pris. Donc, ce
qu'on a besoin de savoir, c'est que, à l'intérieur, vous ne les
avez pas dépensés, les 142 000 $. Bravo! Vous avez une
économie de 39 000 $, mais ce n'est pas ça, la discussion. C'est
qu'on n'avait pas les bons chiffres pour travailler, puis il y a 39 000 $ qui
flottent, ou a peu de chose près.
M. Blackburn: Ce qu'on doit fournir à la commission,
préalablement à la tenue de la défense des engagements, ce
sont les chiffres que l'on a prévus au niveau de ces
engagements-là qui pourraient être, effectivement, ceux qui
pourraient se réaliser à partir de projets qu'on va faire. Dans
ce cadre-là, bien sûr qu'on a obligation de les produire, mais
c'est lorsque les engagements se défendent à l'intérieur
de la commission qu'on doit donner des explications lorsqu'il se produit des
événements comme ceux-là. On ne peut pas, lorsqu'on
présente les engagements financiers, envoyer à la commission les
montants qui ont été des réalités en termes de
soumissions. Il faut absolument fournir à la commission ce qui avait
été prévu par lé ministère pour la
réalisation des travaux.
Mme Juneau: Ça va, Mme la Présidente, mais je pense
que, pour le besoin de chacun de nous, ce serait important que le ministre
prévoie nous donner le chiffre exact pour qu'on puisse étudier
sur les chiffres réels qui ont été dépensés
au niveau de son ministère.
Je prendrais l'engagement 14, Mme la Présidente. Oh non! Ce n'est
pas à moi.
M. Blackburn: J'ai juste un élément à
ajouter, peut-être, pour la députée de Johnson, pour
répondre à sa préoccupation. Lorsqu'il serait faisable que
le ministère puisse déposer, en même temps que ses
prévisions de dépenses, des soumissions, on pourrait le faire,
à ce moment-là, mais ce que je vous dis, c'est que dans ce
cadre-là, dans ce cas-là, on ne pouvait pas le faire parce qu'on
a eu des soumissions après qu'on eut envoyé à la
commission les réponses ou les engagements financiers prévus.
Mme Juneau: L'engagement 16, madame,. s'il vous plaît.
Contrat pour travaux d'entretien au système des subventions et
éléments communs en vue d'intégrer les paiements
effectués dans le cadre du programme des jeunes volontaires et de faire
en sorte que la production des relevés de subventions et de mise en
paiement puisse être effectuée par les directions
régionales concernées. Est-ce que c'est encore pour
l'informatique? C'est encore ça?
M. Blackburn: C'est l'informatique.
Mme Juneau: C'est la mise sur pied du programme qui se continue
dans les différents...
M. Blackburn: dans les différentes régions du
québec. »
Mme Juneau: C'est ça? M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: O.K. L'engagement 17. C'est support à l'action
bénévole. C'est pris dans le montant du député du
comté de Saint-Louis, dans son enveloppe budgétaire. (11 h
40)
M. Blackburn: Exactement. C'est un organisme sans but lucratif
qui s'appelait Action centre-ville inc.
La Présidente (Mme Bélanger): Mars 1992,
vérifié.
Mme Juneau: Oui, madame. Le mois d'avril.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle avril
1992.
Avril
Mme Juneau: J'irais à l'engagement 3. C'est un PADEL, dans
le comté de Drummond, de 210 000 $ pour Saint-Nicéphore. Est-ce
que le ministre pourrait nous dire c'est quoi le dossier qui a
nécessité 210 000 $?
M. Blackburn: C'était aussi un projet de la
Conférence socio-économique régionale de Mauricie
Bois-Francs de 1989, et ce projet visait à la construction d'un centre
sportif et communautaire à Saint-Nicéphore.
Mme Juneau: Un centre communautaire?
M. Blackburn: Un centre sportif et communautaire dans la
municipalité.
Mme Juneau: Le coût total du projet était de
combien?
M. Blackburn: de 650 000 $. ils étaient admissibles
à un taux de 60 %. ils ont reçu 210 000 $ pour 32,3 % du
coût total.
Mme Juneau: Est-ce qu'il y a eu une partie qui provenait, non
seulement de la municipalité, mais des intervenants du milieu, des
intervenants de loisir?
M. Blackburn: Ce serait probablement la municipalité,
compte tenu que, de 210 000 $ à 650 000 $, il manque un montant de 440
000 $. C'est probablement la municipalité, mais je n'ai pas le C.T.
devant moi pour vous répondre.
Mme Juneau: Ça va. Dans l'engagement 4, Mme la
Présidente, c'est encore un PADEL dans le comté de L'Assomption,
393 523 $. J'imagine que ça provient d'un sommet aussi. Est-ce que c'est
un sommet?
M. Blackburn: C'est du Sommet économique de
Lanaudière, et c'était la Société
d'aménagement de l'île Lebel qui recevait cette subvention pour
réaliser la mise en place de jardins thématiques, d'aires de
jeux, de sentiers, de bâtiments d'accueil, de plantation d'arbres et
d'une aire de stationnement.
Mme Juneau: Le coût du projet était de combien, le
coût total?
M. Blackburn: le coût du projet était de 1 632 928
$. ils étaient admissibles à 35 %. ils ont reçu cette
subvention de 393 523 $, ce qui représente 24 % du montant.
Mme Juneau: 34 %?
M. Blackburn: 24 %.
Mme Juneau: 24 %.
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Hé! bateau!
M. Blackburn: ils étaient admissibles à 35 %.
Mme Juneau: Ça va. L'engagement 6. Voyez-vous, quand on a
un engagement comme celui-là: Engagement afin de payer le loyer pour la
période du 1er avril 1992 au 31 mars 1993, 8 752 100$, on se demande...
C'est peut-être un langage usuel pour vous autres, pour votre
ministère et pour vos précieuses aides autour de vous, mais pour
nous, qu'il y ait un montant de 8 752 100 $, c'est énorme. C'est
quoi?
M. Blackburn: La Société immobilière du
Québec, c'est la seule société par laquelle nous pouvons
louer les espaces, et ça comprend tous les espaces du ministère
qui sont occupés ici, à Québec, ou qui sont occupés
partout dans les différentes régions du Québec, y compris,
bien sûr, les bureaux, entre autres, de nos agents de conservation. Donc,
ça comprend l'ensemble des espaces loués par le ministère
sur le territoire du Québec.
Mme Juneau: Mais vous ne pensez pas qu'à un coût
aussi... Ça, c'est pour une année, là, 8 752 100 $. Vous
ne pensez pas qu'il y aurait de l'argent à faire à acheter, je ne
sais pas, le centre, la maison ou l'abri qu'il peut y avoir pour les besoins
de...
M. Blackburn: Ce n'est pas nécessairement dans les
politiques du gouvernement d'être propriétaire, mais, dans ce
cadre-là, c'est négocié par la SIQ, la
Société immobilière du Québec...
Mme Juneau: C'est incroyable. Incroyable.
M. Blackburn: ...et c'est seulement pour notre ministère.
C'est une dépense importante, mais compte tenu, vous savez, de toutes
ces régions dans lesquelles nous sommes présentement, c'est quand
même relatif, il faut faire bien attention. C'est quand même
l'ensemble du territoire et ça comprend au-delà de 70 postes de
location dans lesquels nous sommes.
Mme Juneau: 70 postes?
M. Blackburn: Y compris les bureaux ici, à Québec,
du central.
Mme Juneau: Vous n'êtes pas allés à la
Régie du logement pour dire que vous trouviez que c'était trop
cher? Ha, ha, ha!
M. Blackburn: Si on prend l'ensemble du ministère, c'est
au-delà de 2200 ou 2300 personnes, en incluant les occasionnels. Je peux
juste ajouter que, depuis quelques années, on a quand même fait
disparaître des bureaux à Montréal, et on a fait
disparaître aussi des bureaux, ici, à Québec, au central,
pour au-delà de 200 000 $ par année, cette année, en
1992-1993. Ça reste, bien sûr, au-delà de 400 000 $ par
année pour 1993-1994. Mais il y a des besoins qu'on ne peut pas
contourner.
Mme Juneau: Oui. L'engagement 7, Mme la Présidente. Est-ce
que c'est le même montant que l'année précédente,
790 000 $, pour une subvention versée dans le cadre du programme
d'assistance financière aux manifestations de la fête
nationale?
M. Blackburn: C'est le même montant que les années
précédentes.
Mme Juneau: C'est le même montant.
M. Blackburn: Et ça allait comme suit: 215 300 $ pour le
fonctionnement de la structure nationale; le programme de communication et
d'information, 188 700 $; le soutien aux organismes régionaux, 286 000
$; et le soutien au pavoisement des événements locaux, 100 000 $,
ce qui fait un montant total de 790 000 $.
Mme Juneau: Ça, c'est pour la fête nationale? M.
Blackburn: Oui.
Mme Juneau: Est-ce que ça comprend l'aide que vous faites
pour la fête qui a lieu à Montréal? C'est inclus à
l'intérieur de ça?
M. Blackburn: C'est-à-dire que... Mme Juneau: Le
défilé et ainsi de suite?
M. Blackburn: ...ce qu'il faut ajouter, c'est trois
manifestations régionales, plus toutes les fêtes dans chacune des
municipalités du Québec...
Mme Juneau: O.K.
M. Blackburn: ...pour un montant de 872 000 $, ce qui fait, en
tout et partout, 1 662 000 $.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lotbinière.
M. Camden: Mme la Présidente, est-ce que le ministre
pourrait nous indiquer... Il y avait une entente qui existait sur une base, je
pense, triennale ou quinquennale avec l'organisme. Est-ce que c'est encore le
cas?
M. Blackburn: C'est une entente que nous avons renouvelée
pour une année, l'an passé, et que nous avons renouvelée
pour une autre année, cette année, avec des coupures de 500 000 $
cette année, par exemple, pour l'ensemble du programme.
M. Camden: Est-ce que vous entendez poursuivre ce
renouvellement-là sur une base annuelle?
M. Blackburn: C'est-à-dire que là, pour le moment,
on a reporté pour une année. On verra avec les discussions qui
vont se faire au fil des prochains mois.
M. Camden: Mme la Présidente, mes propos ne se veulent pas
nécessairement absolument critiques. Il y a des subventions qui ont, je
trouve, absolument leur raison d'être octroyées, la proportion est
intéressante, sauf que, pour connaître le milieu, on a parfois un
questionnement sur le rayonnement de l'aide. Il arrive qu'on découvre
que, dans des localités, on donne 350 $. Tout à coup, on se
retrouve dans une autre où il y a 1200 $, et la fête n'a pas
beaucoup plus de rayonnement, localement, et elle n'est, bien souvent, pas plus
importante que celle qui a 350 $.
Alors, on a, des fois, un certain questionnement, comme
députés. Et les gens aussi, évidemment, qui sont les
organisateurs des activités dans ces milieux-là, eux aussi, ont
un questionnement comparatif avec d'autres localités. Je comprends
très bien que des organismes se sont donné une mission à
rayonnement régional. On se retrouve parfois sur des sites qui ont un
rayonnement beaucoup plus large. Je pense particulièrement au moulin du
Portage, à Lotbinière. On sait que, au moment où ça
se faisait, ça regroupait 10, 12, 15 municipalités autour.
Maintenant, on en a dans d'autres localités où les organisateurs
qui se dévouent à l'organisation de ces fêtes se
questionnent et formulent les mêmes questions au député,
puis, évidemment, on s'anime du même questionnement. Est-ce qu'il
y a un cadre de... Comment partagent-ils ça? En fonction de
critères ou de... Sur la foi de quel barème? Comment
vérifient-ils*ou valident-ils la tenue réelle des
événements et le niveau de participation aussi, qui est un
indice?
M. Blackburn: Alors, je pense que, dans le fond, l'exercice que
nous avons fait depuis deux ans, d'abord l'an passé, d'avoir
renouvelé pour une année et, cette année, d'avoir eu ce
renouvellement pour une année, avec les fêtes nationales, bien
sûr, de 500 000 $ amputés par rapport au projet global va nous
permettre de
faire ce travail de questionnement. Ce qu'il faut regarder, c'est qu'il
y a des comités régionaux qui reçoivent les projets qui
sont présentés par les organismes locaux. Mais regardez aussi
l'enveloppe sur la base régionale. Elle est répartie... Par
exemple, pour le Bas-Saint-Laurent, c'est 46 898 $. Ce sont les dépenses
qui ont été acceptées à travers les projets qui ont
été financés. Pour le SaguenayLac-Saint-Jean, on a
un montant de 3p 358 $. Pour Québec et la région de
Québec, c'est 52 240 $. (11 h 50)
II y a des critères d'évaluation des projets que se
doivent de tenir les organismes régionaux qui reçoivent ces
projets, entre autres, la concordance de la programmation avec la nature
même d'une fête patriotique. La programmation doit comprendre un
minimum d'activités qui rappellent l'existence de la nation et qui
ravivent le sentiment d'appartenance à la communauté.
Aussi, un autre élément, c'est l'importance de mettre de
la couleur à la fête. Donc, les responsables du projet doivent
favoriser le pavoisement, la décoration, le maquillage des participants,
etc., la programmation favorisant la participation active de la population et
sa créativité, donc des activités où le rôle
du citoyen n'est pas uniquement d'être un spectateur, mais où il y
a l'implication dans l'activité.
Il y a différents critères comme ceux-là qui sont
des critères qui peuvent avoir une influence importante lorsque les
projets sont présentés aux comités régionaux, et ce
sont ces comités régionaux qui présentent au Mouvement
national des Québécois les projets, puis ce sont eux qui
acceptent, effectivement, de les faire financer.
M. Camden: Mme la Présidente, je souscris bien aux propos
du ministre. J'ai pris connaissance et j'ai eu l'occasion de participer
à plusieurs de ces activités. J'aimerais ça, moi,
connaître le nom et qui ces gens-là représentent-ils sur
les comités de Chaudière-Appalaches ou de
QuébecChaudière-Appalaches, et de Mauricie
Bois-FrancsDrummond. Qui représentent-ils et d'où originent
ces gens-là?
M. Blackburn: On va faire parvenir à la commission la
liste de tous les comités régionaux, de tous ceux qui la
composent pour l'information de la commission.
Mme Juneau: C'est ce que j'étais pour vous demander, Mme
la Présidente, que tous les membres de la commission puissent avoir la
liste de tous les...
M. Blackburn: De tous les comités régionaux.
Mme Juneau: Bon, ça va. Est-ce que vous avez
terminé, monsieur?
M. Camden: Oui, oui, merci.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
mars 1992?
Mme Juneau: Oui... Non, c'était avril 1992, madame.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah oui, c'est
ça, excusez-moi. Avril 1992, vérifié.
Mai et juin
Mme Juneau: Je n'ai pas de questionnement dans le mois de mai. On
va prendre le mois de juin. Ça veut dire que mai, ça serait
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Parfait. Mai,
vérifié.
Mme Juneau: Dans le mois de juin, j'ai le premier. C'est encore
le Fonds des services informatiques. C'est un engagement de 1 581 000 $ pour le
Fonds des services informatiques: Engagement visant à défrayer
les coûts relatifs aux besoins du ministère pour la période
du 1 avril 1992 au 31 mars 1993. C'est encore un montant extrêmement
important. Vous avez dit, tout à l'heure, que l'implantation
était terminée, puis les cours, puis ainsi de suite. Comment on
peut arriver encore, en 1992-1993, avec un montant de 1 581 000 $?
M. Blackburn: Alors, Mme la Présidente, je vais demander
à M. P.-A. Bélanger de répondre à la question de la
députée de Johnson, compte tenu que ça touche
l'informatique et que c'est très technique au niveau de la
réponse.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, M.
Bélanger.
M. Bélanger (Pierre-A.): Merci, Mme la Présidente.
Il s'agit des coûts de fonctionnement de l'ordinateur, comme je vous
indiquais tout à l'heure, et ce sont des coûts récurrents,
alors qu'une implantation, elle, ne l'est pas, ni la formation.
Mme Juneau: O.K.
M. Bélanger (Pierre-A.): Alors, dans ce cas-là, il
s'agit des coûts, encore une fois, pour chacun des systèmes, de
fonctionnement de l'ordinateur, des coûts d'impression de listes et
autres, de rubans, d'espaces-disques, et locations diverses, les
contrôleurs dont on parlait tout à l'heure. Les coûts de
fonctionnement des systèmes ont monté à 1 525 395 $ par
rapport à l'année précédente; ils étaient de
1 616 000 $. Au cours de l'année 1992-1993, nous avons fait des efforts
importants pour réduire nos coûts de fonctionnement informatiques,
et ça s'est traduit par une économie d'environ 100 000 $ en
coûts d'exploitation des systèmes.
Mme Juneau: Mais là, le montant que vous me donnez, c'est
1 525 000 $, puis nous, on avait 1 581 000 $.
M. Bélanger (Pierre-A.): La différence, c'est les
autres postes budgétaires, espaces-disques, rubans, locations diverses.
Il y a le fonctionnement comme tel du système. À chaque fois que
quelqu'un fait une transaction, il y a un coût pour l'opération,
il y a un coût de l'ordinateur lui-même, et c'est à ce
niveau-là que nous avons eu une différence de 100 000 $.
Mme Juneau: C'est bien. Mme la Présidente, c'est le seul
questionnement dans le mois de juin.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements de
juin 1992, vérifié. Alors, juillet 1992.
Juillet
Mme Juneau: Juillet 1992. Je vais simplement demander au
ministre... À l'engagment 10, c'est les subventions versées dans
le cadre du programme de reconnaissance et de financement des organismes
régionaux de loisir. Est-ce que c'est encore sur une base historique,
les montants? Parce que le ministre est revenu plusieurs années
consécutives à dire que, pour les engagements qui étaient
sur une base historique, il y aurait les critères qui changeraient,
qu'il établirait des critères pour donner les subventions. Est-ce
que c'a été fait?
M. Blackburn: Alors, je vais répondre... Votre question
est complétée, Mme la députée?
Mme Juneau: Bien oui, mais je vais en avoir d'autres,
là.
M. Blackburn: Par rapport à ça, les critères
qu'ils retiennent, entre autres, pour l'octroi de ces subventions, c'est: le
membership pour 20 points; l'implantation en région pour 20 points;
l'autofinancement pour 20 points; les activités significatives dans le
champ d'intervention, 30 points; et les activités conduites en
région pour 10 points. Dans le cadre de cette subvention de 552 430 $,
il y a 13 organismes de personnes âgées qui en ont profité,
plus deux organismes de scouts et guides.
Mme Juneau: Oui, mais...
M. Blackburn: Et je peux vous donner la liste de tous les
organismes qui les ont...
Mme Juneau: Non, vous n'avez pas besoin de donner la liste, mais
ce que je veux vous poser plus... Là, vous m'avez dit qu'il y a des
critères. Vous vous basez sur le nombre de membres...
M. Blackburn: Oui.
Mme Juneau: ...donc, ce n'est plus sur une base historique,
là.
M. Blackburn: Non, non, non.
Mme Juneau: O.K. C'est ça, ma question. La deuxième
question...
M. Blackburn: C'est depuis deux ans, maintenant, que ces nouveaux
critères existent au niveau de ce qu'on pourrait appeler la politique de
reconnaissance et. de financement.
Mme Juneau: Très bien. L'autre question que je veux vous
poser, c'est concernant 1'enumeration des gens qui reçoivent des
subventions. Je voudrais que vous preniez la page 2 de l'annexe, le dernier en
bas l'engagement, c'est le même numéro, là, 9106
les scouts et guides de la région de Montréal. Bon, il y a
un montant de 28 450 $, mais, en travaillant pour poser les bonnes questions au
ministre, je me suis rendu compte qu'à la page 8 de cette même
annexe, c'est-à-dire un petit peu plus loin là, l'engagement
9113...
M. Blackburn: Quel numéro?
Mme Juneau: C'est l'engagement 13, à la page 8 de
l'annexe. C'est parce que c'est la même chose que j'ai retrouvée.
Si vous allez plus loin, là, c'est la même chose. Regardez, il y
a, dans la même date puis correspondant avec la même... Non, ce
n'est pas la même date, là. C'est la même année, par
exemple. Il y en a un que c'est au mois de juin. Celle de la page 2, la 9106,
est de 28 450 $. Si vous allez à la page 8, il y a deux fois 36 400 $ et
38 390 $ pour les mêmes scouts et guides de Montréal.
M. Blackburn: Alors, la première subvention, celle qu'on
voit de 28 450 $, est pour le fonctionnement de l'organisme. Pour ce qui est de
l'autre montant de 36 400 $, c'est pour les camps d'hébergement.
Mme Juneau: Puis les 38 390 $?
M. Blackburn: Deux camps d'hébergement, un deuxième
camp d'hébergement, pour un total de 74 790 $.
Mme Juneau: le fonctionnement, vous avez dit que c'est 28 450 $.
*
M. Blackburn: 28 450 $ pour le fonctionnement de la
fédération des scouts et guides du Québec.
Mme Juneau: Quels sont les deux camps que vous mentionnez?
Où sont-ils situés?
M. Blackburn: On pourra prendre la question puis vous
répondre, Mme la députée. On ne l'a pas devant nous ici,
ce matin. Est-ce que vous l'avez,
M. Bélanger? On va vous la fournir, ce ne sera pas bien long.
Mme Juneau: Ça va.
M. Blackburn: D'ici la fin de cet exercice.
Mme Juneau: Est-ce que c'est usuel que vous subventionniez des
camps?
M. Blackburn: Au niveau de l'hébergement? Mme Juneau:
Oui.
M. Blackburn: C'est quand... Il y a une question de mise aux
normes. Il y a des programmes d'immobilisation qui existent, le fonctionnement
aussi, donc c'est des programmes qui sont normes, qui existent. (12 heures)
Mme Juneau: Ça va, avec l'information que vous allez me
fournir là. À la page 4, Mme la Présidente, de l'annexe,
9113, là, vous l'avez, à la cinquième, Colonie de vacances
des Grèves. Est-ce que vous êtes situé?
M. Blackburn: Oui, oui, bien sûr.
Mme Juneau: Bon. Eux autres, ils reçoivent 116 950 $. Et,
à la toute fin, vous avez la Corporation camp plein air pour
handicapés. Eux autres, ils reçoivent 49 720 $. Pourquoi est-ce
qu'il y a une si importante différence dans les montants de subventions?
Est-ce que ça couvre beaucoup moins de jeunes ou... Les personnes
handicapées, les jeunes handicapés, comment se fait-il qu'ils ne
reçoivent que 49 720 $ par rapport à une colonie de vacances qui
reçoit 116 950 $?
M. Blackburn: II y a deux éléments qu'il faut
absolument tenir en compte. C'est tout simplement pour des raisons,
souventefois, circonstancielles où, à quelque part, par exemple,
elles sont au niveau du fonctionnement puis aussi de la mise aux normes. Alors,
il peut arriver que, dans une année donnée, par exemple, comme
dans le cas de la Colonie de vacances des Grèves, s'ils ont reçu
des montants d'argent pour du fonctionnement puis, en même temps, en plus
de ces projets d'immobilisation, pour la mise aux normes, c'est ce qui fait
qu'ils reçoivent un montant d'argent plus substantiel.
Mme Juneau: Ah, il y a eu une une mise aux normes dans
ça?
M. Blackburn: Qu'on pourrait vous donner en détail. Mais
ce qu'on me dit, c'est que...
Mme Juneau: Non, non, c'est juste parce que... Je veux juste
savoir...
M. Blackburn: ...c'est ce qui fait la différence.
C'est qu'il y a des fois où ils vont avoir seulement des
programmes de fonctionnement, puis, d'autres fois, ils vont avoir aussi des
mises aux normes au niveau des subventions qui vont leur être
accordées dans une même année.
Mme Juneau: Sauf que vous nous aviez répondu, lors des
crédits, que les mises aux normes étaient pratiquement
terminées.
M. Blackburn: Alors, ça, c'est pour 1992-1993. Mme
Juneau: Ah, c'est vrai.
M. Blackburn: On a parlé, l'autre jour, dans les
engagements, pour 1993-1994.
Mme Juneau: Vous avez raison. C'est rare que vous allez
m'entendre dire ça tout d'un coup de même. Ha, ha, ha!
M. Blackburn: Je l'apprécie au plus haut point.
Mme Juneau: Ça va être tout, Mme la
Présidente, compte tenu qu'il va me remettre les deux camps de scouts.
Ça va être tout pour le mois de juillet.
La Présidente (Mme Bélanger): Juillet,
vérifié. Août.
Août
Mme Juneau: Nous allons à l'engagement 4. Ah non, c'est
correct, Mme la Présidente. Ce n'est pas 4. On va continuer.
L'engagement 19.
M. Blackburn: Dans quel mois, Mme la députée?
Mme Juneau: Dans le mois d'août 1992. Contrat de services
professionnels pour la consolidation de la démarche
d'amélioration de la qualité. Je vous dis que, pour les membres
de la commission, ce n'est pas très visible, très facile à
comprendre. On aimerait bien avoir des explications. C'est 197 000 $.
M. Blackburn: O.K.
Mme Juneau: Est-ce que c'est encore de l'informatique?
M. Blackburn: Non, non, non. Ah non! Ça, c'est beaucoup
plus facilement explicable que l'informatique. C'est ce qu'on a entrepris comme
ministère qui est préoccupé par l'amélioration de
la productivité et de la gestion financière des deniers publics,
donc, une démarche qualité qui nous a permis, à
l'intérieur des différentes démarches, à partir de
ces études qui avaient été faites, pour lesquelles on
avait accepté de dépenser ou
d'engager certaines sommes d'argent, de cibler des choses dans
lesquelles on devrait améliorer, si on veut, cette prestation de
services, puis l'amélioration de la gestion.
C'a permis, entre autres, d'économiser, dans la gestion des
espaces, pour l'année 1992-1993, au-delà de 200 000 $. Le Fonds
des services de télécommunications, lui, a
économisé au-delà de 602 600 $. Le renouvellement du
certificat du chasseur, qu'on a questionné aussi, nous a permis
d'économiser au-delà de 82 700 $. Et les heures juste un
autre exemple important où on a effectivement fait des économies.
supplémentaires des jours fériés, on a
économisé 212 700 $, donc, parce que cette démarche, cette
étude nous démontrait qu'il y avait des choses qui pouvaient
être améliorées en termes de gestion. Un
élément parmi les plus importants, l'économie qui a
été la plus substantielle, c'est la flotte de véhicules
où on a économisé 959 100 $, ce qui fait que c'est une
étude qui nous a permis de cibler les démarches ou les gestes
qu'on pourrait poser ou qu'on devrait poser pour, effectivement, dans cette
démarche de recherche de la qualité, faire des économies
substantielles au niveau de nos dépenses que nous avons à
l'intérieur du ministère.
Mme Juneau: Mais il n'y avait pas de possibilité de
personnes à l'intérieur de votre ministère pour faire
cette étude-là?
M. Blackburn: Non, il fallait faire affaire absolument avec une
firme qui était, elle, spécialisée. Et ce qu'on voulait,
c'est que cette firme-là, en plus de nous proposer des pistes, fasse
aussi ce travail de suivi de l'activité comme telle. Ce qu'on a
effectivement dépensé dans cet engagement, ça a
été un montant de 56 291 $, alors que l'engagement était
beaucoup plus élevé. Mais le montant dépensé est...
On en a eu suffisamment avec 56 291 $.
Mme Juneau: Puis l'engagement est de 197 000 $?
M. Blackburn: Oui, sur deux ans. Donc, on a dépensé
56 291 $ en 1992-1993, puis il va probablement en avoir d'autres en 1993-1994.
Mais l'engagement de 191 000 $ couvrait deux années.
Mme Juneau: Si ça vous a coûté...
M. Blackburn: Mais il peut fort bien arriver qu'on ne
dépense pas 192 000 $. C'est ce qu'on a prévu qui pourrait
potentiellement être dépensé.
Mme Juneau: Est-ce qu'on pourrait appliquer ça aux CRL,
dans ce cas-là? L'économie, est-ce qu'elle est retournée
au fonds consolidé, là, ou bien non, si vous allez...
M. Blackburn: Je pense que ça va... Vous savez,
Mme la Présidente, elle m'ouvre une porte dans le sens qu'elle me
permet de préciser que le ministère a contribué de
façon très importante à l'assainissement des finances
publiques en économisant au-delà de 15 000 000 $ cette
année à travers les crédits qu'on a
présentés il y a quelques jours. Et, de cette somme-là, il
y a au-delà de 12 000 000 $ qui proviennent de l'administration du
ministère.
M. Camden: On vous félicite, M. le ministre.
M. Blackburn: Merci, M. le député de
Lotbiniè-re.
Mme Juneau: Mme la Présidente, c'est terminé pour
le mois d'août.
La Présidente (Mme Pelchat): On passe au mois de
septembre.
Mme Juneau: Oui, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Pelchat): Quel engagement?
Mme Juneau: L'engagement 6.
La Présidente (Mme Pelchat): Août 1992,
vérifié. Septembre 1992, engagement 6.
Septembre
Mme Juneau: L'engagement relatif au Fonds gouvernemental du
courrier et de la messagerie: 489 269 $. Est-ce que ça comprend,
ça, les courses en taxi de votre personnel, ou bien non si c'est
simplement pour la messagerie autre que pour le transport de votre personnel,
l'utilisation d'un taxi si l'heure est dépassée et ainsi de
suite?
M. Blackburn: Alors, ce budget sert essentiellement à
défrayer les coûts d'acheminement du courrier et de la messagerie
ministériels et interministériels, tels que les enveloppes, les
colis, du courrier à l'extérieur du Canada, du courrier à
destination des États-Unis, du courrier à destination
internationale. Il y a également aussi le coût des services
postaux spécifiques, tels que la poste certifiée, l'allocation de
cases postales et îles timbres-poste, donc l'ensemble des coûts qui
sont reliés, si vous voulez, à l'utilisation qu'on en fait pour
tes coûts de cheminement de courrier.
Mme Juneau: Mais ça ne comprend pas les courses de taxi de
votre personnel.
M. Blackburn: Non, non, non. C'est le ministère des
Approvisionnements et Services qui est responsable du Fonds et qui a
procédé, pour le 1er avril 1992, au transfert des crédits
vers les ministères et organismes clients du Fonds. C'est lui qui nous
détermine potentiel-
lement ce dont on pourrait effectivement avoir besoin comme argent.
Mme Juneau: C'est bien. Engagement 16, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Pelchat): Alors, si vous voulez
verifier l'engagement 16.
Mme Juneau: C'est une subvention dans le cadre de PADEL encore,
sauf que l'engagement initial qu'on avait reçu était de 48 565 $.
En janvier 1993, on a reçu une correction, et ça a
augmenté de presque 11 000 $. C'est rendu à 59 640 $, puis c'est
un PADEL. Est-ce que le ministre pourrait nous donner de l'information sur ce
dossier-là, s'il vous plaît?
M. Blackburn: Oui, bien sûr. C'est un projet du Sommet
socio-économique de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean du
mois de février 1991.
Mme Juneau: Montmagny-L'Islet. M. Blackburn: Non, non,
non. Mme Juneau: Bien oui.
M. Blackburn: Ah, bien là... Est-ce que vous parlez de la
municipalité de Lamarche, pour un montant de 59 400 $? Donc, c'est dans
la région du Saguenay Lac-Saint-Jean.
Mme Juneau: Ah. C'est marqué Montmagny-L'Islet.
M. Blackburn: Alors, non...
La Présidente (Mme Pelchat): Notre-Dame-du-Rosaire.
M. Blackburn: Notre-Dame-du-Rosaire? Pour moi, on a un
«misdeal», ici. (12 h 10)
(Consultation)
M. Blackburn: Le projet, qui est effectivement celui que j'avais
mentionné, est le bon. C'est celui de Notre-Dame-du-Rosaire dans la
région du Saguenay Lac-Saint-Jean, et c'est un projet je me
souviens du projet, c'est moi qui était présent, comme ministre
régional, au Sommet socio-économique donc, de la
municipalité...
Mme Juneau: Est-ce que c'est dans le comté de
Roberval?
M. Blackburn: Dans le comté de Lac-Saint-Jean...
Mme Juneau: Lac-Saint-Jean.
M. Blackburn: ...de notre collègue, M. Brassard.
Mme Juneau: O.K.
M. Blackburn: Et c'est un projet issu du Sommet
socio-économique du SaguenayLac-Saint-Jean.
Mme Juneau: Mais pourquoi il y a une augmentation de 11 000 $ par
rapport à la feuille initiale que vous nous avez donnée? Est-ce
qu'il y a eu des ajouts? L'engagement initial qu'on avait reçu
était de 48 565 $ et, le 19 janvier 1993, j'ai reçu une
correction pour une augmentation d'à peu près 11 000$, ce qui
l'établit à 59 640 $.
M. Blackburn: On va trouver l'information, Mme la
députée de Johnson, puis on va répondre
spécifiquement à votre préoccupation.
Mme Juneau: Très bien. C'est tout, Mme la
Présidente, pour le mois de septembre.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, septembre,
vérifié. Octobre 1992. Quel engagement vous désirez...
Octobre
Mme Juneau: L'engagement 15. C'est pour les coupures dans les
CRL. Est-ce que vous avez terminé l'évaluation? Excusez, vous
n'avez pas trouvé votre page?
M. Blackburn: Non, non, là, on continue. C'est parce que
vous parlez des CRL, là?
Mme Juneau: Oui. Bien, c'est ça, là: Subventions
versées dans le cadre du programme d'assistance financière aux
conseils régionaux de loisir, 494 542 $. Je profite de l'occasion pour
vous demander si l'évaluation des impacts des coupures pour chaque CRL,
c'est terminé.
(Consultation)
M. Blackburn: Alors, en réponse, Mme la Présidente,
à la députée de Johnson, concernant les CRL par rapport
à l'étude qui est en train de se faire, présentement, pour
ce qui est de l'affectation que ça va avoir au niveau du nombre de
personnes qui travaillent à l'intérieur de chacun, c'est que la
démarche se poursuit, et on a, actuellement, quatre CRL qui nous ont
répondu à cette démarche de demande que nous leur
faisions. Les autres, ils ont dit qu'ils allaient nous répondre au cours
des prochains jours, mais on n'a pas eu leur réponse.
Je peux vous donner comme exemple l'Abitibi-Témiscamingue.
Où il y avait quatre professionnels qui
travaillaient à l'intérieur, il va y avoir encore quatre
professionnels qui vont continuer d'y travailler. Au centre du Québec,
où il y avait trois professionnels qui y travaillaient, il va y en avoir
un de moins, ils vont tomber à deux. Dans la région de la
Mauricie, il y avait trois professionnels qui y travaillaient, ils vont rester
à trois. Dans la région de l'Outaouais, où il y en avait
trois, ils vont rester à trois aussi.
Là où, semble-t-il, il y a une affectation, c'est au
niveau des postes de secrétaire ou de soutien. Effectivement, il y en a
moins à ces postes-là qu'aux autres postes. Par exemple, dans la
région de l'Abitibi-Témiscamingue, il y avait un poste et demi de
secrétaire ou de soutien, et ils vont être abolis, ces
postes-là. Dans le cas du centre du Québec, où il y avait
deux postes de soutien, il va en rester un. Dans le cas de la Mauricie,
où il y avait deux postes de soutien, il va rester 0,5, un demi-poste.
Dans la région de FOuataouais, où il y avait deux postes, il va
rester deux postes. Alors, dépendam-ment des CRL ou des régions,
dépendamment de la disponibilité ou de ce qu'ils faisaient comme
gestion préalable, ils vont avoir à vivre avec les enveloppes qui
vont leur être affectées.
Mme Juneau: C'est les professionnels qui vont faire le travail de
secrétariat, si je comprends bien.
M. Blackburn: Ah, oui, puis par rapport, Mme la Présidente
j'en profite, elle m'a ouvert encore une porte à ces
prévisions alarmistes de la députée de Johnson, à
ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, il n'y a pas de CRL qui sont
morts.
Mme Juneau: Non, mais il y a des postes de coupés,
là.
M. Blackburn: Bien oui, mais...
Mme Juneau: On grossit le nombre de chômeurs, Mme la
Présidente.
M. Blackburn: mme la présidente, je pense qu'on est dans
un contexte où... tout le monde est sur la même planète,
là. que ce soient les crl, que ce soit le gouvernement, que ce soit le
gouvernement libéral ou l'opposition, on a une réalité qui
est très difficile où on a des objectifs de diminuer les
déficits, et c'est dans cette perspective qu'on continue de travailler.
puis je répète que les crl, cette année, à travers
ce qu'ils nous font comme démonstration, ne disparaîtront pas,
mais ils se doivent aussi, eux, de questionner leur gestion des deniers publics
qui leur sont donnés en grande partie par la population. vous savez, il
y a au-delà de 40 % du fonctionnement des crl qui était de
l'autofinancement. bon, bien, ils vont pouvoir certainement continuer de
fonctionner. ils vont pouvoir certainement continuer à donner une
prestation de services, mais dans un cadre de l'objectif gouvernemental qui est
celui de réduire le déficit. puis je pense que ça, la
population du québec, elle est très sensible à
ça...
Mme Juneau: Je déplore quand même...
M. Blackburn: ...puis la députée de Johnson le
sait.
Mme Juneau: Je déplore quand même, Mme la
Présidente, que ça soit... Les postes de secrétariat sont
surtout occupés par des femmes, puis ça sera encore des femmes
qui vont écoper. Je ne vous cache pas que ça me fait de quoi,
parce que, finalement, les femmes sont surtout dans ces postes-là, et
c'est encore eux autres. Il y a de la difficulté pour se retrouver de
l'emploi, puis je déplore ça, là. Je ne veux pas repartir
cela, mais je déplore ça.
M. Blackburn: Mais je n'adhère pas tout à fait
à ce que la députée de Johnson soulève. Il peut
arriver aussi que des postes de soutien soient occupés par des hommes,
tout comme les postes de professionnels soient occupés par des
femmes.
Mme Juneau: J'ai dit majoritairement.
M. Blackburn: C'est la décision des CRL dans leur propre
gestion de leur enveloppe qu'ils prennent, eux. Ce n'est pas le gouvernement
qui est responsable. Le gouvernement est responsable de la gestion des
enveloppes budgétaires ou des subventions qu'il accorde, mais, quand on
arrive au niveau de la gestion du CRL dans une région, c'est la
direction, c'est le conseil d'administration, c'est le CRL qui est
lui-même imputable des décisions qu'il prend.
Mme Juneau: Mme la Présidente, s'ils sont obligés
de faire ces choix-là, c'est parce qu'ils n'ont plus l'argent
nécessaire pour faire autrement, et ils essaient de couper parce
que ce sont des gens responsables dans leur propre cabane à eux,
c'est-à-dire leur propre fonctionnement, au lieu de couper des services
à la population. Je pense que c'est un noble geste, sauf que je pense
aux femmes, qui majoritairement occupent les postes de secrétariat, qui
vont se retrouver, elles, sans emploi. Et c'est juste ça que je voulais
vous dire.
M. Blackburn: Je veux juste réitérer que le
gouvernement aussi, à travers les différents ministères,
fait aussi un effort incroyable et important de s'assurer due, à quelque
part, ce que nous avons comme objectif.de réduire le déficit,
c'est pour nos générations futures, puis c'est aussi dans cette
démarche de concertation et de collaboration. Et j'apprécie
particulièrement, moi, ce que j'ai comme support de la direction de mon
ministère, au niveau administratif. Je répète, cette
année, cet objectif que nous avions de réduire et ce que nous
avons effectivement fourni au niveau de la défense des crédits,
12 000 000$, au-delà, sur 15 000 000$ qui nous étaient
demandés de comprimer à l'intérieur de la struc-
ture administrative, tout en préservant nos clientèles
spécifiques, tout en préservant, bien sûr, des postes
importants dans chacune des régions du Québec et en faisant en
sorte qu'on soit capable de desservir la population du Québec au niveau
de la prestation des services qu'on lui donne et je pense que c'a
été fait correctement. Mais les organismes qui reçoivent
des subventions, eux aussi ont cette responsabilité de passer par le
même questionnement et d'assumer leurs propres responsabilités
dans cette démarche collective de la communauté
québécoise.
Mme Juneau: Merci, Mme la Présidente. Ça clôt
le questionnement sur le mois d'octobre 1992. Comme on n'en a pas au mois de
novembre 1992, on n'a pas eu de document, il n'y a pas d'engagement pour 1992.
Décembre ce n'est presque que de la faune, donc mon collègue va
reprendre en décembre. Je m'en vais en janvier 1993, et je n'en ai pas
non plus. Je n'ai pas de questions dans janvier 1993.
Février 1993
Dans février 1993, j'en ai quelques-unes. Dans l'engagement 6,
Mme la Présidente, février 1993, c'est dans le PADEL. On a 105
525 $ dans le comté de Masson et 62 619 $...
M. Blackburn: On a un problème. On n'est pas dans le
même...
Mme Juneau: Ah! Excusez. Dans le mois de février 1993,
l'engagement 6.
M. Blackburn: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est janvier.
M. Blackburn: C'est programme d'aide aux clubs de motoneige?
Mme Juneau: Ah! Bien non! (Consultation)
Mme Juneau: Pour moi, c'a été mal...
M. Blackburn: Alors, vous êtes à janvier 1993, dans
le haut de la page, là.
Mme Juneau: C'est ça.
M. Blackburn: Programme d'aide au développement des
équipements de loisir, PADEL. Bon. Là, on se retrouve.
Mme Juneau: Bien, c'est indiqué dans le mois de
février. (12 h 20)
M. Blackburn: L'Epiphanie.
La Présidente (Mme Bélanger): L'Epiphanie,
comté de Masson.
M. Blackburn: C'est ça. C'est parce qu'il est dans le haut
de la page.
Mme Juneau: C'est ça. Bon, ce que je veux savoir, c'est
que... Dans le comté de Masson, c'est 105 525 $ et, dans le comté
de Richelieu, c'est 62 619 $. C'est encore des PADEL. Est-ce que c'est dû
à des sommets socio-économiques? Quels sont les dossiers pour ces
montants-là?
M. Blackburn: En fait, c'est dans le cadre du Sommet
socio-économique de la région de Lanaudière de 1990, et
c'est deux municipalités qui ont reçu des montants, la ville de
L'Epiphanie et Saint-Michel paroisse. C'était du soutien aux organismes
multi-disciplinaires et développement des loisirs. Le projet consistait
en un agrandissement du centre communautaire actuel afin d'y relocaliser divers
organismes du milieu.
Mme Juneau: Ça va. Après, Mme la Présidente,
il y a une feuille bleue. Vous dépassez cette feuille bleue là,
puis c'est l'engagement no 8. C'est un PADEL encore. Je voudrais savoir...
M. Blackburn: De février 1993?
La Présidente (Mme Bélanger): De février
1993.
Mme Juneau: Dans le même... Vous dépassez la feuille
bleue. Il n'y a rien d'écrit sur la feuille bleue, là. C'est
PADEL, 183 430 $ pour le comté de Lac-Saint-Jean. Est-ce que c'est
encore dans le Sommet?
M. Blackburn: Oui, c'est dans le Sommet socio-économique
du mois de février 1991. Ce projet visait la construction d'un centre
communautaire dans la municipalité de Labrecque.
Mme Juneau: C'est correct. La dernière question, c'est
à l'engagement 9, Mme la Présidente. C'est trois comtés
différents, Bellechasse, Prévost et Rivière-du-Loup, pour
des montants de 384 000 $, 322 513 $, 82 832 $. Est-ce que c'est encore dans
des sommets?
M. Blackburn: C'était un projet qui était issu de
la conférence socio-économique de Lanaudière. Ce projet
consistait notamment à construire des ponts, à aménager un
sentier de pistes cyclables, à nettoyer des berges, à
aménager des stationnements, à aménager des haltes et des
sentiers, acheter des terrains et du mobilier pour le parc, et c'était
le parc régional de la Rivière-du-Nord.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lotbinière.
M. Camden: Avez-vous terminé sur cette question-là,
Mme la députée? C'est parce que...
Mme Juneau: Oui.
M. Camden: ...à l'engagement 6 de février 1993, je
ne sais pas si c'est mon document ou si c'est général, mais on ne
voit pas la liste des aides aux clubs de moto-neigiste. Est-ce que ça
peut être un oubli général ou un oubli dans mon
document?
Mme Juneau: 6?
M. Camden: Engagement 6.
M. Blackburn: Vous vous souvenez que, dans ce
programme-là, il y avait une enveloppe d'environ 600 000 $ qui
étaient versés à chaque année pour, entre autres,
l'entretien des sentiers, qui étaient versés aux
différents clubs de motoneige sur le territoire du Québec, et
là on a une liste de clubs qui ont reçu... Alors, ce qu'on a
devant nous, ce sont les engagements de 25 000 $ et plus, et c'était le
Club de motoneige de Malartic, par exemple, le Club de motoneige...
M. Camden: Ça va, M. le ministre, maintenant, j'ai la
liste.
M. Blackburn: Vous avez la liste?
M. Camden: Oui, oui. On l'a retrouvée.
Mme Juneau: Est-ce que je pourrais poser une question
là-dessus, Mme la Présidente? C'est que je sais qu'il y a eu une
nouvelle entente entre les clubs de motoneige et ce qui existait auparavant.
Cette entente-là, c'est une majoration, si je me souviens bien, sur le
coût de la plaque ou du permis, qui fait que ça rapporte beaucoup
plus, et là vous retournez ça aux clubs de motoneige. Est-ce que
c'est comme ça que ça fonctionne?
M. Blackburn: Effectivement. Déjà, depuis plusieurs
années, on avait entrepris, avec la Fédération des clubs
de motoneigistes, une négociation, et elle avait, bien sûr, le
goût de continuer de trouver le moyen de financer l'entretien des
sentiers, compte tenu de l'importance de l'activité de la motoneige au
plan économique, et particulièrement pour des régions du
Québec. Alors, on a trouvé avec eux une façon... Donc, le
montant de 600 000 $ n'est plus une subvention du gouvernement, mais
plutôt un montant qui provient, à partir d'un fonds
dédié, de l'immatriculation des motoneiges comme tel. Alors,
donc, comme il y a 116 000 motoneigistes, environ, sur le territoire du
Québec, et qu'ils paient un montant additionnel de 10 $ pour
l'immatriculation par exemple une motoneige qui payait 35 $ aupara- vant
paie maintenant 45 $ ça fait un montant d'environ 1 160 000 $, ce
qui permet maintenant de subventionner l'entretien des sentiers de motoneige
sur le territoire du Québec. Je peux vous dire que la
Fédération des clubs de motoneigistes était très
heureuse de la conclusion, et je dois souligner la magnifique collaboration de
l'ensemble des motoneigistes et, particulièrement, de la
Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, qui a
été d'une coopération tout à fait exceptionnelle
dans ce dossier.
Mme Juneau: Mais le coût des plaques, ce n'est pas votre
ministère, c'est le ministère des Transports. Il y a, si je
comprends bien, une entente avec le ministère des Transports, et les 10
$ supplémentaires que les usagers paient reviennent au ministère
du Loisir, qui, lui, les retournent...
M. Blackburn: Tout à fait. Tout à fait.
Mme Juneau: ...aux clubs de motoneige. Est-ce que vous les
retournez complètement, les 10 $?
M. Blackburn: Totalement. Le montant d'argent est totalement
retourné à la Fédération des clubs de
motoneigistes.
Mme Juneau: Est-ce que ça veut dire que ça, c'est
à part?
M. Blackburn: Non, non. Ça, ce que vous avez là,
c'est pour les engagements financiers de 1992-1993.
Mme Juneau: Ça n'existera plus, dans l'avenir? M.
Blackburn: Ça n'existera plus. Mme Juneau: O.K. Ça me
situe.
M. Blackburn: Ce que vous allez pouvoir avoir, maintenant,
à partir de l'an prochain, même si ce sont des budgets de
transfert, c'est la liste des clubs de motoneiges qui vont être
admissibles à recevoir des montants d'argent à partir de
l'enveloppe qu'ils vont eux-mêmes avoir pourvue...
Mme Juneau: Comment ça va être redistribué?'
M. Blackburn: ...pour l'entretien et la sécurité.'
Mme Juneau: Est-ce que ça va être redistribué
selon le kilométrage qu'il y a dans telle région ou dans tel
secteur ou bien si ça va être le nombre de membres qui font partie
de ce club-là? Comment ça va fonctionner?
M. Blackburn: D'abord, l'enveloppe se répartit, entre
autres, au niveau des 1 160 000 $, à trois niveaux. Il y a un montant
qui va au niveau de l'entretien des
sentiers pour un montant de 510 000 $, l'achat de surfa-ceuses de
sentiers, lui, est de 600 000 $, et la signalisation, le volet trois, c'est
pour un montant de 50 000 $. Les normes pour chacun de ces projets, de ces
programmes, si vous voulez, de subvention, au niveau, entre autres, de
l'entretien des sentiers, le taux est établi par kilomètre
déterminé, après réception de toutes les demandes
des 264 équipes, et désigné autour de 50 $ du
kilomètre, une fois recommandé par la fédération
des motoneiges du Québec et accepté par le ministère du
Loisir, de la Chasse et de la Pêche.
Mme Juneau: Et vous m'avez dit...
M. Blackburn: pour ce qui est de l'achat de surfaceuses, bien,
c'est 50 % de la valeur estimée de la surfaceuse convoitée pour
un maximum de 50 000 $, moins la valeur d'échange, parce que
généralement, ils en ont toujours, et c'est soumis, aussi, au
prorata du kilométrage à entretenir, sur la base de 80 km par
surfaceuse. la signalisation, quant à elle, ça s'adresse à
la fédération, et c'est 50 % du coût d'achat des panneaux
de signalisation achetés.
Mme Juneau: Vous m'avez dit que les clubs de motoneige
étaient tout à fait satisfaits de cet arrangement-là.
M. Blackburn: Les commentaires que j'ai eus jusqu'à
maintenant, autant par la Fédération que par les clubs, c'est
qu'ils étaient très heureux de l'aboutissement de ce dossier, qui
les préoccupait au plus haut point, déjà, depuis quelques
années.
Mme Juneau: En fait, ce sont les usagers, finalement, qui paient
la facture, encore, là. Ce sont les utilisateurs, les gens qui sont des
propriétaires de motoneige qui vont payer pour leurs sentiers, leur
surfaceuse et tout et tout. Est-ce qu'on...
M. Blackburn: Je pense que, dans le fond, vous savez,
l'intervention de l'État, il faut bien le dire, depuis quelques
années était questionnée dans la question de dire...
Compte tenu des difficultés devant lesquelles on est et compte tenu de
la rareté des ressources financières, donc dans la question de la
motoneige comme activité, c'est dans cette perspective qu'on
était dans cette démarche de collaboration pour trouver de
nouvelles façons, de nouvelles formules qui permettraient de recevoir
ces sommes d'argent qui permettraient, bien sûr, de maintenir ce
réseau de sentiers de motoneige d'au-delà de 26 000 km qui fait
l'envie, dans le fond, de beaucoup d'autres provinces et de beaucoup d'autres
pays, quand on sait combien est importante l'activité économique
qui en découle. Et ça, ça a été fait en
étroite collaboration, et ce sont eux qui ont proposé et c'est
avec eux qu'on a travaillé pour établir le programme qui leur
permet, maintenant, d'avoir 1 160 000 $ qui leur permet d'entretenir et d'avoir
des surfaceuses pour maintenir la qualité de l'entretien des sentiers.
Bien sûr qu'il faut ajouter à ce 1 160 000 $ des sommes qui
proviennent du gouvernement fédéral. Il y a 21 surfaceuses qui
ont été achetées, entre autres, au cours de la
dernière année, pour un montant de 963 800 $. Et ça a
été fait en accord avec, bien sûr, moi-même
personnellement et avec le ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lotbinière.
M. Camden: Est-ce que, Mme la Présidente, le ministre peut
nous indiquer quel est le pourcentage de réponses ou si on
réussit, annuellement, à répondre à l'ensemble des
demandes ou à la majorité des demandes? Est-ce que vous avez une
proportion à nous donner, sommairement?
M. Blackburn: Tous les clubs qui font effectivement partie du
réseau et qui font effectivement partie de la fédération
québécoise de la motoneige ont tous les mêmes normes. C'est
un montant qui est établi pour chacun des kilomètres qui est dans
leur réseau d'entretien, et ils reçoivent effectivement...
Semble-t-il qu'on répond parfaitement aux besoins qui sont
exprimés. (12 h 30)
M. Camden: Peut-être que ma question n'était pas
suffisamment précise, Mme la Présidente. À l'égard
des surfaceuses, au niveau de l'entretien, de l'achat de l'équipement
particulièrement, est-ce qu'on répond à 50 % des demandes
ou à 80 % des demandes, ainsi, soit en nombre de demandes ou en aide
financière?
M. Blackburn: Je pense que...
M. Camden: Est-ce que vous avez un aperçu?
M. Blackburn: ...M. le député de Lotbinière,
en conformité avec votre réponse, c'est sûr que notre
réseau de sentiers existait. Il y avait aussi des surfaceuses pour
lesquelles il y avait beaucoup de besoins déjà par rapport
à l'usure de ces équipements-là. Mais cette année,
grâce à ce que nous avons mis comme programmes nouveaux, si vous
voulez, par rapport à ces sommes d'argent qui sont importantes et,
aussi, à cette collaboration du fédéral, ça a
permis de faire l'acquisition de 45 nouvelles surfaceuses, et semble-t-il que
ça a donné tout un impact en termes de rattrapage. Maintenant,
compte tenu que ces sommes d'argent sont récurrentes au niveau de la
provenance de l'argent qui va provenir des motoneigistes, ces sommes d'argent
vont nous permettre, maintenant, de maintenir le rythme de remplacement des
surfaceuses et de la qualité de l'entretien des réseaux.
M. Camden: Est-ce que vous avez les données sur le nombre
de surfaceuses total au Québec dans les clubs?
La Présidente (Mme Bélanger): En conclusion, M. le
député de Lotbinière, parce que nos engagements sont
finis.
M. Blackburn: C'est au-delà de 200 qu'on me donne comme
chiffre actuel d'entretien. Si on en a changé 45 cette année,
ça veut dire que, à un rythme de cinq ans, on pourrait faire ce
qu'on pourrait appeler le «turnover», le changement, la rotation.
Prenons l'expression française.
M. Camden: C'est particulièrement intéressant, M.
le ministre.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de février sont vérifiés.
Mars
Pas de question dans les engagements de mars, ce qui veut dire que les
engagements, au niveau du loisir, de juillet 1991 à mars 1993 sont
vérifiés.
Mme Juneau: C'est exact, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la commission
suspend ses travaux jusqu'après les affaires courantes.
M. Blackburn: Je veux juste en profiter, Mme la
Présidente, pour remercier la députée de Johnson de sa
collaboration. Ça m'a fait plaisir de collaborer, avec toutes les
questions qu'elle nous posait, aux réponses qu'elle recherchait. En
même temps aussi, Mme la Présidente, je voudrais remercier les
collègues qui participent généreusement de leur
présence, qui nous assurent de pouvoir continuer d'assumer ces
responsabilités importantes, et la présence aussi des gens de mon
ministère qui sont avec moi, qui m'aident à répondre
à toutes les questions qui sont posées.
Mme Juneau: J'en fais autant, Mme la Présidente, pour ma
recherchiste qui m'aide à faire mon travail et tous les membres de la
commission. Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la commission
suspend ses travaux jusqu'après les affaires courantes.
(Suspension de la séance à 12 h 33)
(Reprise à 15 h 29)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux. Le mandat
de la commission est de procéder à la vérification des
engagements financiers du ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche pour les mois de juillet 1991 à mars 1993.
Une voix: Ce n'est pas juillet, c'est août.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ce n'est pas
le mois de juillet, là, c'est le mois d'août. On avait le secteur
loisir pour le mois d'août. Alors, M. le député de Dubuc,
vous voulez engagement par engagement. Vous allez donner les engagements que
vous voulez vérifier ou...
M. Morin: Engagement par engagement, oui.
Secteur chasse et pêche
Engagements financiers
Août 1991
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement par
engagement.
Alors, j'appelle l'engagement 1.
M. Morin: Là, ce n'est pas moi, ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah, ce n'est pas
à vous, ça.
M. Morin: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Mais c'est pour
ça, là, que moi, je ne sais pas ceux que sont à
vous...
M. Morin: Ah, bien, si vous voulez dire...
La Présidente (Mme Bélanger): ...puis ceux qui ne
sont pas à vous.
M. Morin: ...un par un, dans mon ordre à moi,
là...
La Présidente (Mme Bélanger): L'avez-vous, l'ordre,
pour le loisir...
M. Morin: Je dirais...
La Présidente (Mme Bélanger): ...la chasse et la
pêche?
i
M. Morin: je vais vous les dire. je vous les dirai, mme la
présidente, ça va aller plus vite. l'engagement 2, adopté.
l'engagement 3, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est parce qu'il
faut que je les lise tous pour les appeler, moi, là.
M. Morin: Bien, les appeler, je vais vous les dire. Est-ce que
ça va faire pareil? (15 h 30)
La Présidente (Mme Bélanger): Ça fait
pareil?
M. Morin: Moi, je ne le sais pas d'avance, moi. Je le sais quand
je tourne la page.
La Présidente (Mme Bélanger): Bien, je vais tourner
les pages en même temps que vous.
M. Morin: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Allons-y, on tourne
les pages.
M. Morin: Alors, les engagements 2 et 3, vérifiés.
Engagement 4: Subvention versée à titre d'aide financière
pour réaliser des projets communautaires à l'intérieur de
la réserve de Maria. C'est à l'intérieur de quel
programme, ça?
M. Blackburn: Alors, on va expliquer un peu l'ensemble, disons,
du programme. Dès le début des années soixante-dix, le
ministère autorise le conseil de bande de Gesgapegiag à
prélever annuellement des quantités de saumon. C'est une entente
sur la pêche sportive avec la réserve de Maria pour leur permettre
de faire du prélèvement, bien sûr, à travers des
filets, mais, à partir de ça, il y a une entente qui nous permet
de monnayer cette entente-là avec eux. Donc, la participation du
ministère a sollicité un effort de création d'emplois, et,
pour cette année, une contribution de 55 000 $ est demandée au
lieu de 120 000 $ en 1990. C'est tout simplement une entente qui se fait avec
Maria, la réserve de Maria, pour conclure, effectivement, pour eux,
d'avoir, bien sûr, le droit de faire du prélèvement, mais,
en même temps, de permettre la pêche sportive sur la rivière
à Grande-Cascapédia.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, c'est
vérifié.
M. Morin: O.K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Je pense que
ça va à 7, après.
M. Morin: L'engagement 6.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6?
M. Morin: L'engagement 6, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est le loisir,
ça.
M. Morin: L'engagement 7, vérifié. L'engagement 8,
bon. Concernant la fabrication de plates-formes pour 1 000 000 $, est-ce qu'il
y aurait possibilité d'avoir un peu plus de précisions sur les
caractéristiques de ces plates-formes? Parce que, 1 000 000 $ pour 140
plates-formes, elles doivent être particulières.
M. Blackburn: Ça fait référence à une
problématique importante pour nos agents de conservation. C'est bien
sûr la CSST qui avait exigé, au ministère du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche, de revoir son mode de transport de chargement et
de déchargement des motoneiges et des VTT, puisque le mode actuel leur
posait des problèmes et qu'il était non sécuritaire. Donc,
la CSST était rendue à deux décisions en ce sens.
Alors, le ministère a regardé différentes analyses,
différentes solutions qui pourraient être mises de l'avant, et
c'est, bien sûr, de concert avec l'Association paritaire pour la
santé et la sécurité du travail que le ministère a
demandé l'assistance de l'Institut de recherche en santé et en
sécurité du travail. Cet organisme a construit un prototype et a
procédé à sa validation auprès des usagers. Les
plans et devis ont été remis au ministère et les
plates-formes ont été fabriquées. C'est ce qui a permis
d'acheter et de fabriquer 140 plates-formes réparties dans les 10
régions du Québec, pour un montant total de 1 075 000 $, plus des
modifications au montant de 99 462 $, ce qui représente une somme totale
de 1 174 797 $. Donc, l'achat a été négocié par le
ministère des Approvisionnements et Services auprès des
différents fournisseurs habilités, et c'est par soumission sur
invitation, étant donné qu'il s'agissait d'un produit
spécifique, et la commande a été octroyée au plus
bas soumissionnaire.
M. Morin: Bien, là, vous m'avez donné beaucoup
d'informations intéressantes, sauf que ça ne m'explique pas les
caractéristiques de ces plates-formes, ce qui fait que ce soient des
plates-formes quand même assez dispendieuses. Qu'est-ce qu'il y a de
particulier dans ces plates-formes?
M. Blackburn: C'est des plates-formes amovibles qui sont
hydrauliques, qui s'installent sur des camions et qui s'ajustent pour que,
lorsque les camions ont à transporter des motoneiges ou des
véhicules tout terrain, ils puissent s'adapter pour éviter,
justement, à nos agents de conservation d'avoir à forcer. C'est
dans cette perspective-là que la CSST nous avait rendu deux
décisions nous disant que ce que nous avions comme système
n'était pas approprié, et c'est pour faciliter le travail de nos
agents de conservation et le chargement de ces véhicules pour qu'ils
puissent assumer leur travail.
M. Morin: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 8,
vérifié.
M. Morin: L'engagement 9, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 9,
vérifié.
M. Morin: L'engagement 10, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10,
vérifié.
M. Morin: À l'engagement 11, j'aimerais savoir: La route
571, est-ce que c'est une... Je présume que c'est une route secondaire,
pour ne pas dire tertiaire, à l'intérieur de la réserve,
ça. Est-ce que ça veut dire que, à l'intérieur des
réserves, les routes sont numérotées comme ça, par
exemple route 571 de la réserve faunique Rouge-Mattawin?
M. Blackburn: C'est des contrats... Bien ça, c'est pour
identifier les routes sur lesquelles il y a des travaux qui sont faits. Dans ce
cadre-là, la route 571, c'était un pont qui était
existant, qui était désuet et dangereux. C'était, pour la
sécurité des usagers, important de le corriger, et c'est pour
ça qu'on l'a reconstruit, parce que c'était impératif.
M. Morin: Répondez quand même à ma question,
là. Dans les réserves, est-ce que les routes sont toutes
numérotées comme ça? Ce n'est pas la même
numérotation au ministère des Transports.
M. Blackburn: Généralement.
M. Morin: Ce n'est pas la même numérotation au
ministère des Transports, là.
M. Blackburn: Non, non, non.
M. Morin: Donc, c'est en fonction des numéros de route
à l'intérieur des réserves ou des parcs.
M. Blackburn: Alors, dans ce cadre-là, c'est un
embranchement de la route 57, et c'est pour ça qu'on l'a appelée
571.
M. Morin: O.K. ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 11,
vérifié.
M. Morin: Bon, l'engagement 12. Concernant les travaux de
raccordement d'aqueduc de la maison Molson, est-ce qu'il y aurait
possibilité, d'abord, de savoir combien d'entreprises ont
été invitées? Parce qu'on peut voir, là, il y en a
seulement une. On dit: Par soumission sur invitation, par contre, ça a
été octroyé à la corporation municipale. Est-ce
qu'il y a, effectivement, eu soumission?
M. Blackburn: La corporation municipale était le seul
soumissionnaire. C'est elle qui a fait les travaux, la Corporation municipale
de Tadoussac. C'est la municipalité qui a réalisé les
travaux.
M. Morin: Mais ce n'est pas sur soumission publique, sur
invitation, à ce moment-là, c'est une entente que vous avez
dû avoir avec la municipalité de Tadoussac.
M. Blackburn: C'est que le contrat qu'on avait, c'était,
effectivement, un contrat pour les travaux de raccordement d'aqueduc à
la maison des Dunes, donc, plus communément appelée la maison
Molson, à Tadoussac. On a traité avec la municipalité de
Tadoussac et c'est elle qui avait la responsabilité de faire
réaliser les travaux. Est-ce qu'elle les a réalisés
elle-même ou si elle les a fait réaliser? Là, je dois vous
avouer qu'on n'a pas cette réponse.
M. Morin: C'est parce que le titre...
M. Blackburn: Les travaux se sont terminés en date du 25
août 1991 au coût de 45 000 $.
M. Morin: Disons que c'est parce que le titre est trompeur. C'est
parce que c'est marqué: Contrat par soumission sur invitation. Je
connais le problème, là, je sais ce qui arrive. Vous vous
êtes entendus avec la municipalité et c'est elle qui a
décidé de le faire en régie ou de le donner à
contrat. Ça, c'est correct, sauf que ce que vous marquez, contrat par
soumission sur invitation, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas ça.
M. Blackburn: Sur invitation, on a invité probablement la
seule municipalité, qui était Tadoussac.
M. Morin: Oui, sauf que ce n'est pas ce qu'on appelle des
soumissions sur invitation, là. Vous dites: Contrat
négocié avec la municipalité, mais ce n'est pas ce que,
normalement, on entend par soumission sur invitation. Ce n'est pas
ça.
M. Blackburn: On peut corriger ça.
M. Morin: Bien écoutez, vous convenez que c'est ça.
Ce n'est pas... Comme ça fait plusieurs engagements qu'on voit entourant
cette opération-là, est-ce que ça serait possible de
savoir où en sont rendus les coûts reliés au raccordement
d'aqueduc et... Parce que je sais que ça fait trois ou quatre
engagements que je vois là-dessus, là.
M. Blackburn: Sur la maison des Dunes spécifiquement?
M. Morin: Je veux savoir où on en est rendu dans les
coûts globaux. (15 h 40)
M. Blackburn: Sur la question, Mme la Présidente, de
l'aqueduc de la maison des Dunes, en fait, ça s'est fait sur deux
engagements financiers et c'est terminé. Il y a d'autres projets qui ont
été réalisés dans le même secteur,
auprès de la même maison, que ça soit,
par exemple, au niveau du stationnement, que ça soit au niveau de
l'aménagement paysager des dunes, que ça soit au niveau des
aménagements du sentier de la plage, que ça soit au niveau de la
relocalisation de la route d'accès. Plusieurs projets, effectivement,
ont été réalisés jusqu'à maintenant, pour
différents montants, mais, pour la question des aqueducs et services
d'infrastructure, c'est sur deux engagements financiers et c'est
complété maintenant.
i
M. Morin: Pour un montant de combien?
M. Blackburn: C'est un peu plus de 100 000 $ pour le total. Donc,
ça devrait être à peu près 55 000 $ pour le premier
engagement financier et, le deuxième, on le confirme aujourd'hui.
M. Morin: Est-ce que ma mémoire est exacte que l'autre
engagement, ça avait été aussi accordé à la
municipalité de Tadoussac?
M. Blackburn: Pour l'aqueduc et l'égoût, oui.
M. Morin: Oui. O.K. Vérifié. L'engagement 13,
vérifié. L'engagement 18, je pense que c'est corrigé,
ça. Ce n'est pas bon.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements du mois d'août sont vérifiés.
M. Morin: Oui, mais l'engagement 18, là, il a
été retiré, je pense, hein? Ça a été
corrigé par l'engagement 1 de septembre.
La Présidente (Mme Bélanger): On l'a
vérifié avec Mme Juneau, ce matin.
M. Morin: Oui?
La Présidente (Mme Bélanger): Cet
engagement-là, on l'a vérifié avec Mme Juneau...
M. Blackburn: On l'a expliqué à Mme... La
Présidente (Mme Bélanger): ...les deux. M. Blackburn:
...la députée de Johnson.
M. Morin: Oui, je comprends que vous les ayez
vérifiés, mais c'est surtout à moi qu'il va falloir que
vous l'expliquiez tantôt, là.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah, bon. Bien,
allez-y.
Septembre
M. Morin: Disons que je n'ai pas d'objection, il a
été retiré. Ça, je n'ai rien contre ça,
là, sauf qu'au mois de septembre maintenant... Bon, vous allez
m'expliquer en quoi consiste... Est-ce que c'est uniquement une erreur,
là... Parce que, à 1, on indique que c'est une modification de
l'engagement original, qui était de 1 700 000 $, et là, bon, on
arrive avec un engagement de 83 000 $. Alors, je voudrais juste un peu
d'explications.
M. Blackburn: Alors, je vais demander à M. Pierre
Bélanger, étant donné qu'il est le responsable de certains
engagements, au niveau du ministère, ou au niveau des explications,
surtout, qui sont très techniques, de vous répondre en
matière informatique. M. P.-A. Bélanger.
M. Bélanger (Pierre-A.): L'engagement auquel il est fait
référence ici est sur un ajout au contrat de base sur les
services du Fonds des services informatiques, qui est le fonds par lequel on
paie tous les services d'ordinateur central...
M. Morin: Oui.
M. Bélanger (Pierre-A.): ...pour les 19 systèmes du
ministère. Dans ce cas-ci, il s'agit de services professionnels pour la
conception et la programmation d'un volet du système Revenus et
recettes, qui est en cours d'implantation au moment où on se parle. Cet
ajout-là est donc pour des frais de services professionnels.
M. Morin: Exclusivement? M. Bélanger (Pierre-A.):
Oui.
M. Morin: Bon. Alors, le 1 700 000 $, là, prévu
à l'engagement 18, là... Est-ce que je présume qu'il va
revenir plus tard, ou bien quoi?
M. Bélanger (Pierre-A.): C'est un engagement qui est sur
une base annuelle.
M. Morin: Oui.
M. Bélanger (Pierre-A.): C'est pour 1992-1993. Ça
sert à payer les frais d'utilisation d'ordinateurs, location
d'espaces-disques, location de certains appareils, comme des contrôleurs,
qui permettent les liens entre les terminaux et l'ordinateur central de la DGI.
Alors, cet engagement-là va revenir et revient à chaque
année, et c'est un domaine où des opérations ont
été menées pour réduire nos coûts. Entre
autres, en traitement informatique comme tel, il y a 100 000 $ de
réduction spécifiquement sur les traitements en cours
d'année.
M. Morin: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1,
vérifié?
M. Morin: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2.
M. Morin: Bon. Là, j'aimerais juste savoir à
quoi... L'achat de tissu, là, c'est pour quelle fin?
«C'est-y» des caleçons d'hiver...
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Morin: ...ou bien des mitaines?
M. Blackburn: Alors, compte tenu de la nature de la tâche
de nos agents de conservation, le ministère exige donc le port de
l'uniforme par ses employés. Dans la convention collective des agents de
conservation, le ministère s'engage à fournir gratuitement aux
employés tout uniforme dont le port est obligatoire. Il nous est donc
nécessaire d'avoir un approvisionnement suffisant de matériel en
inventaire pour pouvoir répondre à ces besoins. Dans ce cas, il
était donc requis de renouveler notre approvisionnement pour satisfaire
à la confection de pantalons bruns. L'achat a été
négocié par le ministère des Approvisionnements et
Services auprès des fournisseurs spécialisés. Un seul a
répondu à l'appel, étant le seul fabricant au
Québec.
M. Morin: On voit souvent des engagements où, finalement,
vous procédez à l'acquisition, à l'achat de bottes ou
d'habits. Là, vous avez acheté le matériel. C'est pour
quelle fin? C'est lorsque vous passez des commandes pour la fabrication des
costumes? Vous avez le matériel et vous le fournissez? C'est
ça?
M. Blackburn: C'est parce que, nous, ce qu'on a convenu avec les
fournisseurs, au niveau des couturiers en particulier, c'est qu'on
achète le matériel, on le fournit à des couturiers, qui,
eux, fabriquent pour le ministère selon les besoins que nous avons.
M. Morin: Ah bon. Vous vous assurez d'avoir toujours le
même tissu, à ce moment-là.
M. Blackburn: Et surtout la même couleur, ce qui est
très important.
M. Morin: Oui. O.K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2,
vérifié. L'engagement 3.
M. Morin: L'engagement 3, vérifié. L'engagement 4,
vérifié. L'engagement 5: Subvention versée pour le
développement d'une partie de la pourvoirie du lac Croche sise dans la
réserve des Laurentides. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la relance
économique. Cette pourvoirie-là, je présume que c'est une
pourvoirie privée. Si c'est une pourvoirie privée, comment peut-
elle se trouver dans une réserve? Expliquez-moi ça un peu,
là. En quoi consistait la subvention, bien sûr, au-delà du
fait que c'est pour consolider? Puis la chambre de commerce, bien, mon Dieu
seigneur...
M. Blackburn: Alors, dans ce cas-là, c'est une entente que
nous avons avec la Chambre de commerce de Saint-Raymond. C'étaient
auparavant des équipements d'hébergement qui étaient
gérés par la SEPAQ. Il y a eu une entente avec le
ministère pour la gestion de ces sites d'hébergement dans cette
région-là, et cette subvention a été
octroyée par le gouvernement pour permettre l'amélioration de ces
équipements-là. Donc, le coût du projet est
évalué à 370 000 $ et l'aide financière
gouvernementale prévue était de 277 500 $, soit 75 % des
coûts, ce qui respecte les normes du Fonds de développement
régional. Le ministère du Loisir, en tant que responsable de la
réserve faunique des Laurentides, a fourni un avis sectoriel positif
à la réalisation de ce projet, et les impacts attendus du projet
sont des retombées économiques importantes pour la région
et la création de nouveaux emplois. Selon le ministère, le nombre
d'emplois augmentera de cinq personnes, passant de 7 à 12
employés, ce qui, au niveau de la diversification des activités
sur ce territoire, attirera une nouvelle clientèle, qui devrait, elle,
utiliser les services offerts.
Je peux vous dire que c'est un succès au niveau de son
opération. Je pense que cette entente avec la Chambre de commerce de
Saint-Raymond se situe dans un cadre de délégation de gestion
d'équipements pour justement favoriser une meilleure utilisation, de
plus grandes retombées économiques de ces
équipements-là dans les régions. Et vous connaissez
ça, M. le député de Dubuc, étant donné votre
provenance, combien c'est important d'essayer de trouver par tous les moyens
possibles...
M. Morin: Oui, mais ne m'en donnez pas tant, là. Vous
n'avez pas besoin de me convaincre de cette dimension-là. J'ai
posé la question. Il ne s'agit pas d'une pourvoirie privée,
là, à ce moment-là.
M. Blackburn: Non, non, non.
M. Morin: Bon. Il s'agit d'une pourvoirie à but non
lucratif?
M. Blackburn: c'est une pourvoirie permissionnaire. .. '
M. Morin: Oui. O.K.
M. Blackburn: ...mais qui est une chambre de commerce, donc un
organisme sans but lucratif.
M. Morin: Lié par protocole avec soit la SEPAQ ou votre
ministère?
M. Blackburn: Avec le ministère directement,
parce que le ministère est celui qui délivre les permis,
entre autres au niveau de la faune.
M. Morin: O.K. Là, ça me...
M. Blackburn: Toute la question de la réservation passe
par le service du ministère.
M. Morin: D'accord. O.K. Ça, ça me fatigue moins.
Maintenant, la chambre de commerce. Comment ça se fait que la subvention
a été versée à la chambre de commerce?
M. Blackburn: c'est parce que c'est elle qui maintenant est
responsable de ces équipements. mais comme on lui cédait des
équipements qui avaient besoin d'être améliorés, mis
aux normes, et pour pouvoir effectivement redonner ces retombées
économiques, on a conclu avec eux de leur fournir une subvention qui
leur permettrait d'améliorer les équipements existants, voire
même peut-être en construire de nouveaux tout autour. c'est le
montant total de 370 000 $ qui était nécessaire pour la
réalisation de l'ensemble du projet. comme ils avaient droit à 75
%, en vertu des règles d'un programme de subvention, ça leur a
donné, donc, un montant de 277 500 $. ce qui est important, c'est que la
chambre de commerce, dans ce cadre-là et je peux le dire parce
que je l'ai citée souvent en exemple était un
modèle qu'on peut donner partout ailleurs sur le territoire du
québec. je suis convaincu, m. le député de dubuc, que si
on était capable d'avoir, dans nos régions, des modèles de
partenariat semblables pour la gestion d'équipements, que ce soit dans
nos réserves, que ce soit dans nos parcs, probablement qu'on aurait
encore de meilleures retombées. (15 h 50)
M. Morin: Oui, mais, malgré tout, pourquoi la subvention
n'a pas été accordée directement à la pour-voirie
du lac Croche? Est-ce que c'est habituel que vous passiez par un
intermédiaire? Malgré tout le mérite que vous lui
accordiez... Probablement que c'est une très bonne chambre de
commerce.
M. Blackburn: Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la chambre
de commerce et la pourvoirie du lac Croche, c'est la même chose. C'est
que la chambre de commerce s'est développé une pourvoirie
permissionnaire qui s'appelle la pourvoirie du lac Croche. C'est comme un bras,
si vous voulez. C'est comme un comité spécial à
l'intérieur de la chambre de commerce, et c'est elle, comme chambre de
commerce, comme organisme sans but lucratif, qui gère l'ensemble du
dossier.
M. Morin: C'est quand même inhabituel.
M. Blackburn: C'est original, disons, mais c'est un...
M. Morin: Donc, c'est elle qui est propriétaire, qui est
le gestionnaire de la pourvoirie. M. Blackburn: Exact. M. Morin:
Ah, bon.
M. Blackburn: C'est un comité de la chambre de commerce,
si on veut. Ils ont trouvé ce moyen pour se rendre conforme, si vous
voulez, à l'accession de subventions. Je pense que c'est intelligent et
c'est un moyen qui est tout à fait intéressant.
M. Morin: Mais le protocole que votre ministère a lors de
la cession, est-ce que c'est avec la chambre de commerce ou avec...
M. Blackburn: Avec la chambre de commerce.
M. Morin: Oui? Bon, là, O.K. Là, je comprends un
peu mieux.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour 5?
Vérifié...
M. Morin: C'est-à-dire 5, oui, mais, si vous permettez, vu
qu'on a référé un petit peu à la SEPAQ, je voudrais
en profiter, parce qu'il n'y a peut-être pas d'autres opportunités
pour le faire, pour compléter la discussion qu'on avait eue entourant la
Société des établissements de plein air.
J'aimerais d'abord que le ministre nous dise ce qui en est
même si ça semble sortir totalement de ce dont on parlait
du Mont-Sainte-Anne. C'est parce qu'on entend parler, évidemment, de la
possibilité de vente du Mont-Sainte-Anne. Il y a eu des divergences sur
la façon d'évaluer les méthodes comptables,
d'évaluer, évidemment, les actifs du Mont-Sainte-Anne. J'aimerais
que le ministre nous confirme les chiffres qui ont été
arrêtés, maintenant, qui doivent être
considérés dans un projet de vente éventuel, où se
situe l'actif.
Il y a un commentaire au sujet duquel j'aimerais vous entendre, c'est
celui de M. Vézina, lorsqu'il a soutenu que, si la SEPAQ était
propriétaire des activités de ski, il y aurait eu beaucoup plus
de profits que ce que l'on a connu. Ça me surprend quelque peu, mais
j'aimerais quand même avoir votre réaction par rapport à
ça, parce que je sais que c'est des infrastructures qui, tout en ayant
des impacts, évidemment, économiques extraordinaires, ne sont pas
faciles, nécessairement, à rentabiliser. Alors, les commentaires
de M. Vézina m'ont surpris quelque peu. Autrement dit, qu'est ce qui en
est du projet de vente du Mont-Sainte-Anne? Quelle est la méthode
maintenant qu'on a utilisée pour établir les actifs? Et
pourriez-vous nous faire quelques commentaires sur la rentabilité, sur
les opérations du centre de ski comme tel, si ça avait
été dans les mains de la SEPAQ? Alors, voilà quelques
questions concernant le Mont-S ainte-Anne.
M. Blackburn: II faut bien rappeler que le Mont-Sainte-Anne,
comme équipement majeur au niveau de la région de Québec,
comme équipement de ski, comme équipement touristique, est
géré par la SEPAQ depuis 1985 ou 1986. C'est environ, pour le
mettre dans sa perspective, la moitié de la valeur des actifs que
gère la SEPAQ. Il y a eu, par le gouvernement, le ministère des
Finances, de concert avec le ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche, une première étude sollicitant la prospection de
marchés. Vous savez, quand on a un équipement de cette valeur,
est-ce qu'on est capable d'en déterminer la potentielle valeur? Quels
sont les moyens qu'on peut avoir pour établir une potentielle vente, un
prix, pour savoir s'il y a un intérêt, effectivement, de faire une
transaction?
Alors, il y a eu une première étude de prospection de
marché qui a donné des résultats que l'on peut qualifier
de très préliminaires, qui sont actuellement des résultats
qui sont en la possession du ministère des Finances et dont j'ai eu
l'occasion de prendre conscience, et qui nous démontrent que, si on veut
aller plus loin dans l'éventualité d'études, il faut faire
une prospection plus poussée. Il y a des pistes qui sont là, qui
sont regardées, qui seront analysées, et probablement que, au
cours des prochaines semaines, il y aura une décision de prise pour
savoir si, effectivement, on doit aller plus loin dans la prospection du
marché.
Maintenant, quelles sont les pistes? C'est là-dessus, d'ailleurs,
que devraient normalement découler les futures avenues qui devraient
être envisagées. Quelles sont les pistes qui pourraient être
sérieusement regardées? Par exemple, est-ce que c'est la vente
d'une partie des actifs? Est-ce que c'est une vente qui pourrait toucher,
disons, les équipements skiables du domaine skia-ble? Qu'est-ce qui en
est des autres actifs qui sont au pied de la montagne ou au faîte de la
montagne par rapport à leur valeur importante? C'est un peu, d'ailleurs,
ce que soulignait le président-directeur général de la
SEPAQ dans une déclaration publique où il disait que le domaine
skiable est une activité importante, mais qui est une activité
difficilement rentable par elle-même. Il faut donc qu'on soit capable de
maximiser les équipements autour de cet équipement-là, des
activités autour de cet équipement-là qui peuvent, elles,
bonifier la rentabilité d'un tel équipement. Mais, pour arriver
à donner vraiment une position pour ce qui est des prochaines
étapes qui vont se franchir dans ce dossier-là, je dois vous
avouer qu'il y a encore du cheminement de réflexion qui doit être
fait et de concert avec le ministère des Finances, avec le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et la SEPAQ.
M. Morin: Autrement dit, ce que vous êtes en train de me
dire, pour que l'entreprise privée soit intéressée, c'est
bien sûr qu'il faudrait que le projet de vente dépasse les
infrastructures de ski comme telles, d'activités, et doive inclure
toutes les infrastructures environnantes comme ce que vous avez acquis
récemment, la SEPAQ, tout le plan de villégiature ou
d'héber- gement, là.
M. Blackburn: Vous vous souvenez quand ça avait
été mis de l'avant, ce projet-là, dans les années
1985-1986, il y avait eu un plan de développement du pied de la montagne
où on construisait des condos, on développait de
l'équipement commercial et on fournissait maints services, si on veut,
aux populations environnantes. Ça n'a pas donné les
résultats escomptés, jusqu'à maintenant. La preuve, c'est
qu'il y a seulement une phase qui est réalisée sur cinq phases
qui étaient projetées.
Ça fait que c'est pour ça que, actuellement, on remet en
question ou, en tout cas, on questionne ce qui avait été
projeté. On questionne pourquoi ça s'est rendu jusque-là
et maintenant, parce qu'on est rendu en termes de bilan, ce qui peut être
fait ou quelles décisions doivent être prises pour donner le
maximum. Vous savez, un équipement comme le Mont-Sainte-Anne, c'est
majeur, pour la région de Québec, en termes de retombées
économiques. Qu'est-ce qui peut être fait pour qu'un
équipement comme ça, en termes de valeur d'actifs, en termes
surtout de maximisation des retombées économiques pour une
région comme Québec, qu'est-ce qui peut être fait pour
arriver à l'atteindre le plus rapidement possible? Et c'est là,
je pense, que le processus qui est enclenché actuellement va nous
permettre d'aboutir. Je pense que ce qui a été vécu, ce
n'est pas inutilement fait. C'est nous permettre une expérience qui va
nous permettre, justement, de continuer de cheminer dans ce dossier-là
et nous aligner sur des bonnes décisions. Qu'est-ce qui va être
fait dans l'avenir? Est-ce que ça va être cédé en
partie, en totalité ou en partenariat? Écoutez, c'est des
études qu'on va faire qui vont nous permettre de regarder les
hypothèses.
M. Morin: À ce moment-là, le plan de
développement, là, que vous n'avez pas particulièrement
aimé, de 200 000 000 $, le plan de consolidation, il est pris en compte
dans tout ça?
M. Blackburn: C'est-à-dire que quand ce...
M. Morin: tant qu'à explorer les différentes
alternatives, j'imagine que ça doit en faire partie, même si
ça a mal sorti. j'imagine qu'il ne doit pas y avoir que du mauvais
là-dedans, là. ,
M. Blackburn: Ce que je dirais dans ce dossier-là... Vous
savez, quand on sort un tel document pour information et pour dire que,
à quelque part, il y a peut-être des avenues qui peuvent
être envisagées et qu'on laisse percevoir que ça pourrait
être... Et c'est surtout ça qui est ressorti, c'est que le
développement pourrait se faire par la SEPAQ, mais je ne pense pas que
c'était opportun. C'est dans cette perspective-là qu'on a dit: II
faut absolument qu'on soit capable de regarder... Peut-être que le plan
de développement de 200 000 000 $ sur une période de 10 ans
pourrait être quelque chose d'en-
visageable, mais en partenariat avec les gens du secteur privé,
avec les gens du secteur intéressé à le favoriser. Ce
qu'il faut bien comprendre, c'est qu'on est dans une conjoncture, actuellement,
au plan, et, ça, je pense que ça va dans le sens de ce que la
société vit et ce que le gouvernement vit... Les
sociétés d'État, comme le gouvernement, sont en train de
se réaligner, de se repositionner, et je pense que, vis-à-vis de
la population du Québec, il faut qu'on soit capable de lui donner des
signaux que, à quelque part, on est tous sur la même
planète au niveau des décisions qui doivent être prises.
Donc, dans mon esprit, et je pense qu'à quelque part ça fait du
sens, il faut absolument qu'on soit capable de développer des pistes
plus avancées de recherche de formules de développement qui
tiendraient compte beaucoup du partenariat.
M. Morin: Les actifs sont évalués à comment?
(16 heures)
M. Blackburn: Bien, si on regarde... Les actifs sont
évalués à combien? Si on regarde les actifs...
M. Morin: II y a eu des chiffres assez discordants
là-dessus.
M. Blackburn: Oui.
M. Morin: De 50 000 000 $ à 75 000 000 $.
M. Blackburn: Quand on regarde ce que le gouvernement a investi
dans le Mont-Sainte-Anne jusqu'à maintenant, c'est à peu
près 39 000 000 $, si on totalise l'ensemble des immobilisations. Et,
quand on arrive au niveau d'une valeur, il y en a qui disent des chiffres de 60
000 000 $. Mais y a-t-il quelqu'un qui va acheter ça à 60 000 000
$ actuellement? Je n'en vois pas beaucoup qui sont en train de faire la file
à la porte, et je ne suis pas sûr qu'on sera jamais capable
d'avoir ce prix-là.
M. Morin: Oui, mais ce n'est pas ça que je vous demande,
moi.
M. Blackburn: Mais, quand on arrive vis-à-vis de la valeur
intrinsèque d'un tel équipement, il y a deux
éléments qui sont importants: la montagne, au niveau de ses
valeurs de ski, du domaine skiable, mais ce qui est autour de la montagne, au
niveau du potentiel de développement résidentiel et commercial.
Et c'est là, d'après moi, où il y a des valeurs
extrêmement intéressantes, mais, pour arriver à
développer ces valeurs extrêmement intéressantes, il faut
faire un plan de développement.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Qui va le faire, ce plan de développement?
Qui va maximiser ces choses en termes de valeur potentielle?
M. Morin: Mais vous ne répondez pas à ma question.
Je comprends qu'à 60 000 000 $ et à 70 000 000 $ ce soit moins
vendable, sauf que, et je vous pose la question, il y a quand même des
méthodes comptables pour évaluer les actifs, que ce soit d'ordre
sportif ou peu importe. On en est arrivé à quoi comme
évaluation?
M. Blackburn: M. Morin, je vais vous reprendre un bon...
M. Morin: C'est ce que je vous demande. Ne me demandez pas ce qui
peut être vendable ou pas, là. Ne me reposez pas une question.
M. Blackburn: M. le député... Mme la
Présidente, je vais vous donner la plus belle réponse que mon
père a toujours donnée.
M. Morin: Ah oui.
M. Blackburn: C'est une réponse qui est simpliste, mais
qui dit ce qui en est: Un équipement, ça vaut ce que les gens
sont prêts à payer.
M. Morin: C'est très simpliste, comme vous le dites.
M. Blackburn: Mais c'est la réalité. M. Morin:
Non, non, pas tout à fait.
M. Blackburn: À date, je n'ai personne qui était
prêt à mettre 60 000 000 $ sur la table pour le
Mont-Sainte-Anne.
M. Morin: Non, mais écoutez... Mme la Présidente,
c'est parce que si je pose la question... Ce n'est pas compliqué.
À partir du moment où le gouvernement, avec des deniers publics,
a investi des sommes et que c'est dans le portrait qu'on procède
à une vente à l'entreprise privée, vous comprendrez que
c'est normal que la population se pose des questions sur l'évaluation
qu'on en fait et si le gouvernement ne décidera pas tout simplement de
faire une vente de feu, tout simplement parce qu'on sait que le domaine
skiable, ce n'est pas facilement rentable. Est-ce que, à ce
moment-là, le gouvernement pourrait se justifier de vendre à prix
de rabais ce qui a été payé avec des deniers publics?
C'est pour ça que je pose la question, moi là. C'est la question
que les gens se posent, et c'est pourquoi vous devez quand même fournir
une réponse beaucoup plus rigoureuse en termes de méthode
d'évaluation et de l'évaluation réelle des installations
du Mont-Sainte-Anne.
M. Blackburn: Je vous dis, M. le député de Dubuc,
que, actuellement, ce que le gouvernement a investi là-dedans, c'est 39
000 000 $, que la valeur marchande de ce produit-là, actuellement... Il
y en a qui
ont parlé de 60 000 000 $, mais à date je n'ai personne
qui m'a offert un montant qui ressemble même à ça. C'est
pour ça qu'il faut aller plus loin un peu dans la prospection du
marché pour regarder de quelle façon on peut arriver à
l'objectif, dans le fond, qu'on poursuit. L'objectif qu'on poursuit, c'est de
développer cet équipement majeur, important pour la région
de Québec. Comment on peut arriver à cet objectif-là
maintenant? Avec du partenariat. Comment on peut trouver des partenaires
intéressés, et intéressants, à un projet comme
celui-là? Il faut donc qu'on aille plus loin dans la démarche
dans laquelle on est actuellement, qu'on a actuellement commencé. Les
premières démarches qu'on a faites au niveau de la prospection du
marché d'acheteurs potentiels nous disent que, oui, il y a des gens
intéressés, mais il faut aller plus loin avec eux et probablement
avec d'autres pour voir de quelle façon on peut y arriver.
M. Morin: O.K. Ça va pour ça.
M. Blackburn: Est-ce que je peux juste vous assurer, M. le
député de Dubuc, qu'il n'y aura pas de vente de feu? Il n'y aura
pas de responsabilités qui ne seront pas prises. Au contraire, on va
assumer nos responsabilités jusqu'au bout dans ce dossier-là
comme dans tous les autres.
M. Morin: O.K. Concernant le Gîte du Mont-Albert et
Fort-Prével, il y a quand même des montants d'argent qui sont
investis. Vous avez, lors d'un communiqué de presse, répondu
à une question, à savoir si la SEPAQ avait l'intention,
justement, de conserver la gestion de ces équipements-là ou si,
après avoir investi 2 000 000 $, je pense, le gouvernement avait
l'intention je crois que c'est 2 000 000 $ qui sont prévus
de s'en départir. Vous avez dit que non. Alors, à ce
moment-là, ça m'amène à la question: Quelles sont
les perspectives de rentabilité de ces équipements-là
à moyen et long terme, compte tenu évidemment de la vocation de
la SEPAQ qui avait pour but quand même de rentabiliser des
équipements?
M. Blackburn: Dans les deux équipements, Gîte du
Mont-Albert et Fort-Prével, c'est autour de 6 000 000 $ pour l'ensemble
des investissements qui sont faits par la Société des
établissements de plein air. Ce que je veux juste rappeler, qui est
important pour ce qui est de la SEPAQ au niveau de son rôle, c'est
qu'elle a un rôle qui est majeur dans beaucoup de régions du
Québec, et, je pense, particulièrement dans la région de
la Gaspésie. Quand on parle de ces deux équipements, qui ont un
rôle important au niveau du développement
récréotouristique, on sait combien c'est majeur pour cette
région, au niveau des retombées économiques, combien ils
en ont besoin. On voit les défis devant lesquels ils sont
confrontés actuellement par rapport aux autres ressources.
Il faut donc que la SEPAQ continue d'assumer son rôle important,
je dirais même capital, dans son implication dans certains
équipements. Quand elle est impliquée dans certains
équipements comme ceux du Gîte et de Fort-Prével, il faut
donc qu'on soit capable d'assumer notre responsabilité jusqu'au bout,
c'est-à-dire que ces équipements-là avaient besoin
d'investissements, que ce soit au niveau des aménagements, des
immobilisations qui devaient être faites, pour permettre, et pour la
cuisine et pour tous les autres projets qui pouvaient en découler, la
maximisation de ces équipements. L'objectif de la SEPAQ, c'est bien
sûr aussi, en même temps, quand on fait ces
investissements-là, d'améliorer la rentabilité de chacun
des projets. Donc, à travers les deux investissements, elle a cet
objectif qu'elle devrait atteindre.
Indépendamment de ça, ce qu'on essaie de trouver, c'est
aussi, dans ce cas-là, quels pourraient être les partenaires
intéressés, et intéressants, à la gestion de ces
deux équipements-là. Pourrait-il y en avoir
d'intéressés? Pourrait-il y en avoir d'intéressés
à demeurer partenaires? Pourrait-il y en avoir
d'intéressés à les gérer totalement? On ne le sait
pas. Ce qu'on sait, c'est que, à quelque part, il y avait besoin d'y
avoir des investissements, qui ont été faits, et qui vont assurer
le développement économique, qui vont assurer que ces
équipements-là vont donner leur plein potentiel pour encore
plusieurs années.
Ce que je peux vous dire, c'est que, actuellement, il y a des
tractations avec des gens de ces milieux pour une implication avec eux, et je
pense, entre autres, au niveau de Fort-Prével, au niveau du
développement du terrain de golf, une implication de ces gens-là
dans le développement du deuxième neuf de ce coin-là.
Écoutez, les tractations se font actuellement avec, bien sûr, la
SEPAQ et les gens du milieu pour regarder les modalités ou les terrains
d'entente qui pourraient nous permettre d'arriver à développer ce
partenariat qui serait tout à fait approprié. Je pense que la
SEPAQ peut jouer un rôle moteur et majeur de partenaire, de
développeur, et c'est dans cette perspective-là qu'elle doit
continuer d'assumer sa responsabilité.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lotbinière.
M. Camden: Mme la Présidente, est-ce que le ministre
pourrait nous indiquer, avant de procéder à des investissements
semblables, s'il y a des évaluations du rapport
coûts-bénéfices qui sont faites, d'une part, par la SEPAQ,
à savoir d'abord si ça vaut la peine d'investir de l'argent?
Parce qu'il faut bien être réaliste, on est en Gaspésie et
il y a des limites. Il y a du potentiel, mais il y a des limites aussi au
potentiel. On n'est pas à la ville de Laval ni à la ville de
Montréal. Il y a définitivement un potentiel où on est
guidé par l'objectif de maintenir des emplois en région, de
créer certaines facilités et donc de favoriser le
développement régional. Dans les deux dossiers, le Gîte et
Fort-Prével, qu'est-ce qui a guidé le plus?
M. Blackburn: Les deux. M. Camden: Les deux?
M. Blackburn: Les deux éléments que vous soulevez,
qui ne peuvent pas, d'aucune façon, être dissociables. Le premier,
bien sûr, le maintien d'activités importantes dans une
région au plan économique, au p|an
récréotouristique, je pense que ça, c'est majeur, mais le
deuxième élément qui a guidé, et pour lequel il y.
a eu des études qui ont démontré hors de tout doute qu'il
fallait que ces investissements soient faits, c'est bien sûr
d'améliorer la rentabilité. Parce que, dans ces deux
équipements, il y avait des sommes d'argent qui se perdaient à
chaque année. L'augmentation de la capacité d'hébergement,
entre autres du Gîte du Mont-Albert et de Fort-Prével, va
permettre d'améliorer. Ces démonstrations ont été
faites à travers des études de marché qui ont
été tenues en compte dans les projets qui ont été
mis de l'avant.
M. Camden: Malgré ces études-là, ça
semble difficile d'avoir des partenaires qui fassent en sorte que ces gens ou
ces groupes puissent y trouver également leur intérêt.
M. Blackburn: Je dirais, M. le député de
Lotbi-nière, Mme la Présidente, que c'est évident que, si
la SEPAQ n'avait pas été là, ces investissements ne se
seraient pas faits, probablement pour des raisons économiques, et que,
à ce moment-là, peut-être qu'il y aurait eu des dangers de
remettre en question, de façon importante, l'avenir de ces
équipements. Et là on revient aux deux aspects indissociables
pour le gouvernement dans une région qui en a grandement besoin. La
SEPAQ joue son rôle de moteur et de partenaire potentiel pleinement avec
des investisseurs qui pourraient éventuellement s'associer dans le
projet de la gestion ou dans le projet du développement. Ce que je vous
dis, c'est qu'elle a amélioré, en tant que propriétaire
d'équipement, la rentabilité, et, en même temps, elle a
consolidé l'avenir de ses deux équipements dans cette
région. (16 h 10)
Mais, les partenaires éventuels, cette prospection va continuer
de se faire. Et ce n'est pas dit qu'on n'en aura pas. La preuve, c'est qu'il y
a déjà des démarches qui se font actuellement avec des
gens intéressés dans le développement d'un terrain de
golf. Alors, si on pouvait, bien sûr, permettre la concrétisation
de ce projet, ça bonifierait encore l'investissement qui a
été fait par la SEPAQ...
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Blackburn: ...et ça consoliderait.
M. Morin: Alors, peut-être un dernier dossier, Mme la
Présidente, relié à la Société des
établissements: les chutes Montmorency. Dans le projet de
développe- ment des chutes, il devait y avoir un certain montant
provenant du milieu, soit du CRCD, qui était de l'ordre de 3 000 000 $.
C'était le montant qui m'était avancé à l'automne
dernier. C'est le montant qui avait été de départ, mais,
au mois de septembre, c'est 1 000 000 $, semble-t-il, que le milieu se disait
prêt à investir. Parce que le projet original, c'était 3
000 000 $. Maintenant, bien, si c'est le cas, qu'en est-il des 2 000 000 $
manquants, à ce moment-là? Comment avez-vous organisé
ça? C'est parce qu'il y a quand même une différence entre
la valeur que le milieu devait fournir, je ne sais pas quand, peut-être
il y a deux ans je ne suis pas capable de me situer dans le temps
et le dernier montant qu'on s'était dit prêt à investir.
C'est 1 000 000 $, enfin, ce qui a été la position de l'automne
dernier, je pense. Alors, comment est-ce que vous gérez tout
ça?
M. Blackburn: Alors, donc, il y avait eu, effectivement, des
énoncés à l'effet que, Mme la Présidente, il y
aurait 3 000 000 $ qui seraient sollicités à même le Fonds
de développement régional pour la mise de fond du milieu, mais il
y a eu toutes sortes de démarches qui se sont produites, qui se sont
poursuivies, qui ont permis de conclure, avec le gouvernement
fédéral, un investissement de 4 000 000 $: la CUQ pour 1 000 000
$; la chambre de commerce, c'est-à-dire la municipalité de
Beauport pour 500 000 $; le gouvernement du Québec, à travers ce
million de dollars qui a été investi par la table de concertation
du milieu; et, bien sûr, le financement qui provient même de
l'autofinancement. Alors, donc, le financement... La Communauté urbaine
de Québec, c'est 1000 000$. La municipalité de Beauport, c'est 1
500 000 $. Le gouvernement fédéral et le provincial, c'est 4 000
000 $. Hydro-Québec, c'est 800 000 $, et le CRCD a investi pour 1 000
000 $. Il y a un montant de financement par l'endettement, aussi, par la SEPAQ.
Là, je n'ai pas les chiffres exacts, mais ce que je peux vous dire,
c'est que le financement est rattaché partout, à tous les
niveaux, puis il n'y a aucun problème, actuellement, dans la
réalisation du projet qui était prévu. Le seul
problème qu'on a eu, ponctuellement, c'est cet incendie, qu'on doit tous
déplorer, du Manoir comme tel. Mais pour ce qui est du...
M. Morin: Bon. Évidemment, pour en venir au Manoir...
Parce que moi, ma question était de savoir comment ça va dans les
réparations du manoir, ça fait que je dois changer ma question,
bien sûr. Je pense qu'il n'y a personne qui pouvait douter de la
responsabilité du gouvernement par rapport à ce monument
historique, la valeur patrimoniale exceptionnelle. Moi, d'ailleurs, c'est
toujours comme ça que... J'aurais été prêt à
appuyer les démarches ou les investissements du gouvernement via la
SEPAQ ou autrement, sauf que maintenant que c'est brûlé...
Bien sûr, j'ai entendu M. Vézina dire que tout serait
reconstruit, sauf qu'il y a une tout autre question qui se pose, à ce
moment-ci. Si moi, je soutiens, comme
d'autres, je pense, que la responsabilité du gouvernement se
situait au niveau de la protection de ce joyau, à partir du moment
où il n'existe plus, comment le ministre peut-il justifier les
intentions de la SEPAQ de réinvestir, évidemment, pour
procéder à la reconstruction du Manoir? À partir de quels
principes? Parce qu'il s'agit quand même de l'hébergement et de la
restauration, et on sait que, bon, le gouvernement ou la SEPAQ s'interroge
toujours sur la nécessité de gérer ces
équipements-là, qui, normalement, devraient l'être par
l'entreprise privée, et que le gouvernement ou la SEPAQ devrait
davantage accentuer ses efforts vers les infrastructures
génératrices d'emplois, mais difficilement rentables.
Alors, j'aimerais avoir le point de vue du ministre. Comment est-ce
qu'il peut, maintenant, justifier les interventions du gouvernement devant
quelque chose qui n'est plus le joyau qu'il était, puisque,
évidemment, ça a passé au feu? Puis je pense que
c'était l'argument mas-su...
M. Blackburn: Alors, Mme la Présidente... M. Morin:
...l'argument chef, en premier chef.
M. Blackburn: ...je pense qu'il faut faire attention et
préciser tous les éléments. Dans le projet de la mise en
valeur que nous avons des chutes Montmorency, le Manoir était un des
éléments. De ce projet de 14 000 000 $, il y a 3 500 000 $ qui
étaient, bien sûr, dévolus, si on veut, à la mise en
valeur, justement, de ce Manoir, qui est extrêmement important dans le
plan intégrateur du projet. C'est donc un élément
essentiel. Il faut donc qu'on s'assure que, à quelque part, il va y
avoir encore, dans tout le projet du développement, une
reconstruction.
Quelle sera-t-elle? Il y a plusieurs éléments qui sont
actuellement à tenir en compte. On a eu, par exemple, au niveau des
compagnies d'assurances, certaines parties qui sont existantes encore sur le
site qui, pour les compagnies d'assurances, semble-t-il, ne seraient pas donc
des pertes totales. Il faut donc qu'on soit capable de négocier avec les
compagnies d'assurances ce qui en est de la perte réelle. Pour ce qui
est des assurances, on est très, très bien couvert. Je peux vous
dire que le Manoir comme tel était assuré valeur à neuf.
Ça fait qu'on est capable de reconstruire quelque chose qui va
être extrêmement intéressant tout en respectant la valeur
historique et patrimoniale du site. C'est évident qu'on ne pourra plus
repartir avec des éléments qui étaient déjà
en place, mais on va certainement pouvoir, à cause de l'histoire,
à cause du patrimoine, être capable de reconstruire, avec la
qualité des architectes que nous avons, quelque chose qui va tenir
compte de tous ces éléments-là.
Ce que je veux juste rappeler au député de Dubuc, Mme la
Présidente, c'est qu'il n'était plus question, dans le futur du
projet, d'hébergement sur le site à travers le Manoir, mais il y
avait toutes sortes d'autres éléments, par exemple de la
restauration, des sites d'exposition d'oeuvres d'art, d'artisanat, donc
beaucoup d'éléments qui étaient extrêmement
intéressants, qui s'intégraient ou qui se mariaient très
bien au projet.
Certainement qu'au cours des prochaines semaines on va avoir l'occasion,
avec la SEPAQ et avec des professionnels capables de nous proposer des projets,
de tenir des choses beaucoup plus intéressantes en termes de
positionnement, et qui vont nous permettre de pouvoir arriver à
respecter l'ensemble de la mise en valeur du site. Mais ce que je dis, qui est
important là-dedans, c'est un beau projet de concertation qui a
été fait par l'ensemble des paliers de gouvernement, par
l'ensemble des partenaires, et c'est tout à fait intéressant de
voir quel rôle important a pu jouer la SEPAQ dans ce projet-là en
termes d'éléments de concertation. Quand vous parlez, M. le
député de Dubuc, Mme la Présidente, de cette gestion du
site par la SEPAQ, elle continue de gérer le site, mais elle
délègue aussi beaucoup de responsabilités en termes de
gestion d'équipement entre autres commercial.
Donc, c'est dans cette perspective de démarche qu'elle doit
continuer de fonctionner. C'est un des aspects où la SEPAQ peut jouer un
rôle différent. Elle n'est plus seulement un développeur,
elle est un concer-teur, elle est un partenaire. C'est ce rôle-là,
je pense, sur lequel on doit, pour l'avenir de la SEPAQ, être capable de
continuer de travailler. Je pense que c'est un rôle qui est moteur, qui
est extrêmement important. Si la SEPAQ n'avait pas été
là, présente dans ce dossier-là, probablement que la mise
en valeur des chutes et du Manoir, en termes de projet, au niveau de
Montmorency n'aurait pas été possible.
D'autres beaux exemples. On a donné tantôt l'exemple du
Gîte du Mont-Albert et de Fort-Prével, mais je peux donner, dans
mon propre comté, celui de Val-Jalbert. Si la SEPAQ n'avait pas
été présente en termes de propriété, en
termes de promoteurs, en termes de projets qui auraient été
intéressants, on n'aurait pas développé Val-Jalbert
où il est actuellement. Et c'est au-delà de 225 000 visiteurs
qui, actuellement, vont à Val-Jalbert visiter ce site historique
extrêmement important pour la région du
SaguenayLac-Saint-Jean. Et c'est comme ça, je pense, que la SEPAQ
va continuer de jouer un rôle extrêmement important dans toutes les
régions du Québec.
M. Morin: Mme la Présidente, une dernière question
concernant la SEPAQ, et le ministre vient a"y faire mention, c'est que
Val-Jalbert, concernant le comité Moisan qui avait recommandé un
regroupement des équipements, soit le zoo ou le parc nautique et
Val-Jalbert. Vous vous étiez montré ouvert, je pense, je
présume je ne sais pas si c'est des mauvaises langues ou des
bonnes langues à cette possibilité. Qu'est-ce que vous
pourriez dire aujourd'hui? Après quelques nuits de sommeil, des fois,
ça change.
M. Blackburn: II faut bien rappeler que...
M. Morin: Mais là faites ça vite parce que vous
mangez du temps pas mal avec vos réponses.
M. Blackburn: C'est parce qu'elles sont importantes, vos
questions, M. le député de Dubuc, puis je veux vous donner tout
l'éclairage compte tenu de la pertinence et de l'importance de vos
questions. (16 h 20)
Alors, dans le cas de Val-Jalbert... Je veux juste rappeler qu'on avait
mis sur pied le comité Moisan pour faire de la recherche, sur le
territoire du Québec à travers quatre MRC, de potentiels
intérêts sur le développement ou l'intégration de
partenaires dans la gestion d'équipement, l'intérêt qu'il
pouvait y avoir de gens du milieu dans la gestion d'équipement, et
autant par le ministère que d'autres équipements. Dans le cas de
la MRC du Domaine-du-Roy, on a suggéré, parmi les projets
proposés à ce comité, que le site de Val-Jalbert soit pris
en main par le milieu. Le comité Moisan a déposé son
rapport. Le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche est
en train de finir l'analyse de toutes les recommandations que le comité
Moisan fait, et je vais avoir des rapports de ça le 1er juin, autour du
1er juin, par le ministère, des recommandations sur des
faisabilités de tous ces projets qui sont présentés.
À ce moment-là, je serai plus en mesure...
Ce que je vous dis moi, ce qui est important, c'est que quand des
projets comme ceux-là me sont présentés, que ce soit dans
mon comté ou ailleurs, qu'il y ait des intérêts par le
milieu de prendre en main de ces équipements et de les gérer et
d'en assurer la pleine responsabilité, je suis tout à fait
heureux de ça, et on a des beaux exemples. Par exemple, la question des
rivières à saumon de la Matapédia et la Patapédia,
Sainte-AnneSaint-Jean. C'est des équipements qui, auparavant,
étaient gérés par la SEPAQ qui maintenant sont
gérés par le milieu. C'est assez exceptionnel de voir d'abord le
dynamisme que ces gens-là ont et la qualité et
l'intérêt. Et ce dont je suis convaincu, Mme la Présidente,
M. le député de Dubuc, c'est que ça va donner encore de
meilleures retombées économiques puis ça va créer
un intérêt marquant, d'abord en termes d'appartenance, en termes
de fierté pour ces régions-là. Si on était
capables, à travers le projet qui est proposé dans la question de
Val-Jalbert, de répondre favorablement... Ce qui est important... Ce
n'est pas tout de dire que tu cèdes un équipement. Il faut que ce
soit justifiable sur la place publique, bien sûr, puis il faut que les
gens du milieu soient capables de m'assurer de la pérennité de
l'assomption de cette responsabilité. Il ne faut pas que le
gouvernement, sous prétexte qu'il délègue la gestion de
ces équipements-là, soit obligé de les reprendre
après un certain temps. Donc, il faut faire ça correctement, de
façon responsable.
C'est dans cette perspective que la démarche qui m'est
proposée dans le cas du milieu de Roberval en particulier est
intéressante, que je la regarde et que, bien sûr, au cours des
prochaines semaines, lorsque j'aurai ce rapport Moisan, c'est-à-dire les
conclusions de l'ana- lyse qui me sera faite par le ministère du rapport
Moisan au niveau des recommandations, je serai plus en mesure de pouvoir
répondre favorablement ou avec des questions sur la possibilité
de réaliser ces projets.
M. Morin: O.K. Engagement 6. Contrat de services professionnels
pour une étude hydraulique maritime applicable à un lac de grande
superficie, tel le lac Saint-Jean. Est-ce qu'il serait possible de
connaître les objectifs d'une telle étude? L'étude
hydraulique maritime, là, ça ne dit pas grand-chose. Quel est
l'objectif recherché? C'est quand même 300 000 $, là.
M. Blackburn: On sait combien le lac Saint-Jean est important,
particulièrement par rapport aux responsabilités qu'on a dans
certains dossiers comme ministère, et je pense en particulier au parc de
conservation de la Pointe-Taillon. Alors, l'érosion des berges de ce
secteur de la plage du parc de conservation de la Pointe-Taillon est
très, très prononcée et elle a été
particulièrement intense à l'automne 1989. Il y avait eu une
dégradation du site qui empêchait la mise en place d'une piste
cyclable permanente autour et, bien sûr, qui causait une perte importante
de la superficie du parc. Donc, la présente étude va
déterminer la limite potentielle du recul des berges avant sa
stabilisation naturelle et proposera la conception de principes de structures
couvrant ou contrant l'érosion.
Ainsi, la firme qui a été retenue aura à
déterminer le processus dynamique d'érosion des berges, du
transport du sable, de la stabilisation des berges, de la modification
potentielle du milieu tourbière et la conception de structures pouvant
contrer l'érosion. La réalisation du mandat a donc
été prévue pour s'étendre sur une période de
huit mois. C'était fait sur invitation, par le fichier des fournisseurs,
et choisi par un comité de sélection. L'étude a
été terminée au coût de 250 393 $ et le taux moyen
de recul du talus est de 20 centimètres-année, avec l'entente de
1986, et, sans entente de gestion du niveau du lac Saint-Jean via Alcan, il
devient à 90 centimètres-année.
M. Morin: On sait qu'Alcan a quand même fait certains
travaux de restauration des berges. Ces données-là
n'étaient pas connues? Parce que j'imagine que les interventions que la
compagnie Alcan a faites pendant nombre d'années, suite à des
consultations quand même très larges, je dois comprendre que ces
données-là sur le dilemme qu'on connaît entourant le recul
des berges n'étaient pas disponibles. C'est ce que je dois comprendre,
mais ça me surprend un peu.
M. Blackburn: C'est parce que le ministère comme tel
avait, à cause de son parc de la Pointe-Taillon, comme on disait tout
à l'heure, si on parle de conservation, il y avait entre autres cette
plage du parc, et c'est en raison de cette plage-là qu'on se devait
d'essayer de la conserver. Comme il y avait besoin d'avoir de ces informations
nécessaires... Vous savez,
Alcan, c'était autour du lac dans son ensemble, et quelque part,
quand on arrivait avec des dossiers aussi spécifiques et aussi pointus,
qui étaient de responsabilité ministérielle, il fallait
qu'on assume nos responsabilités, et c'est dans cette
perspective-là qu'on a dû faire ces études.
M. Morin: O.K. Vérifié. L'engagement 7 est
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7,
vérifié.
M. Morin: L'engagement 9, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 9,
vérifié.
M. Morin: L'engagement 10, vérifié. L'engagement
11, vérifié. L'engagement 12, vérifié. L'engagement
13, vérifié. L'engagement 14, concernant des travaux de
concassage de gravier dans la réserve faunique de
Sept-îlesPort-Cartier. C'est parce qu'il y a un autre engagement,
à 11, que j'ai passé tout à l'heure parce que je
réservais ma question pour celui-là, comme il s'agit à peu
près du même travail, du même contrat de concassage de
gravier. Dans un cas, il s'agit d'un contrat de 90 000 $ qui a
été octroyé au plus bas prix unitaire, soit 1,99 $ la
tonne, et, dans ce cas-là, c'est 151 000 $. Alors, j'aimerais savoir
pourquoi, disons, les devis, ou la soumission n'a pas été
préparée de la même façon?
M. Blackburn: On me donne comme réponse que la
véritable différence, c'est au niveau de la quantité qui
avait à être concassée.
M. Morin: II faut qu'il y ait une autre explication que
ça. Je comprends que...
M. Blackburn: On a un exemple...
M. Morin: Je ne compare pas 90 000 $ versus 151 000 $, parce que
c'est bien...
M. Blackburn: Je vais vous donner, Mme la Présidente, le
cas de trois soumissionnaires pour la même demande de soumission, et vous
allez voir toute la différence qui existe entre chacun de ces trois.
Dans le cas de la soumission qui autorisait justement à engager une
somme de 99 000 $ pour octroyer un contrat à la firme Béton
Fortin, on avait eu trois propositions: une de Béton Fortin inc. pour 45
000 tonnes à 1,99 $; une de Gabriel Aube pour 36 000 tonnes à
2,48 $; et une d'un dénommé A. Lamothe inc. pour 29 000 tonnes
à 3,10 $. Vous voyez la différence importante qui existe entre
chacune de ces soumissions. Je pense que, quelque part, il y a ces
éléments-là qui entrent en ligne de compte, la
localisation, la quantité et, bien sûr, la question des prix de
soumission. On n'a pas les mêmes soumissionnaires sur tout le territoire.
Dans chacune des régions, c'est dépendamment de ceux qui sont
intéressés ou qui sont capables de réaliser les
projets.
M. Morin: Je comprends, mais c'est parce que... Je comprends
ça. Vous m'avez donné une partie de l'explication, pour justifier
les 90 000 $. Bien sûr que celui qui a rendu, évidemment, le prix
unitaire le plus bas a pu fournir un plus grand nombre de tonnes pour le
montant du contrat de 90 000 $. Bon. O.K. Dans l'engagement 11, j'ai les
explications, je comprends. Maintenant, à l'engagement 14, le plus bas
soumissionnaire est à 151 000 $. Est-ce que je peux savoir quel est le
prix unitaire? Est-ce que c'est un contrat pour un montant fixe de 150 000 $ ou
c'est quoi? C'est 150 000 $, mais quel tonnage avez-vous pour 150 000 $ par
rapport au deuxième soumissionnaire, qui, lui, vous offrait 173 000 $?
Peut-être qu'il avait deux fois plus de tonnage que l'autre, non?
Pourquoi on n'en parle pas là-dessus?
M. Blackburn: Je vais vous parler des quatre soumissions qu'on a
reçues dans ce projet-là.
M. Morin: Parlez-moi du processus. Ne me parlez pas des contrats,
parlez-moi du processus d'appel d'offres.
M. Blackburn: Le plus bas...
M. Morin: C'est ça que je questionne.
M. Blackburn: Le plus bas soumissionnaire.
M. Morin: Oui, oui, je comprends, mais...
M. Blackburn: Oui, mais regardez, dans ce cas-là...
M. Morin: ...je vous demande comparativement à
l'engagement 11.
M. Blackburn: C'est de celui-là que je vous parle
aussi.
M. Morin: Oui, 90 000 $, je comprends que celui qui l'a eu pour
90 000 $, c'est celui qui fournissait le plus grand nombre de tonnes,
ça, ça va, mais, à l'erfga-gement 14, est-ce que
c'était sur une base de prix unitaire?
M. Blackburn: Je vous donne... Dans l'engagement 14, pour 151 000
$, il y a eu quatre soumissionnaires...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...qui ont proposé leurs services.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Le plus bas soumissionnaire est Construction
Dancel, qui a eu le contrat, 151 000 $...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...Jobert inc., 173 800$; Pavage dp Golfe inc., 195
000$; et Béton Provincial ltée, 455 000 $. (16 h 30)
M. Morin: Oui, mais pour combien de tonnes? Pourquoi, dans
l'autre contrat, on parle de tonnes. Donc, c'est facile, c'est tant de la
tonne. C'est facile de dire: Moi, le gouvernement, je dispose de 90 000 $.
Combien de tonnes concassez-vous, vous autres, pour 90 000 $? Il y en a un qui
dit: Je vous en concasse tant. L'autre, il en casse un peu moins. Eh bien, toi,
tu ne l'auras pas. O.K., c'est le plus bas soumissionnaire, mais l'autre,
là, 151 000 $, s'il casse juste quelques petites roches, là,
c'est cher.
M. Blackburn: Non, mais il y a un tonnage. Il y a un tonnage dans
l'appel d'offres.
M. Morin: Eh bien, dites-le-moi, le nombre de roches qu'il casse
là-dedans.
M. Blackburn: II y a un tonnage, bien sûr, qui doit
être tenu en compte au niveau de ce que sont les besoins.
M. Morin: Ma question, M. le ministre: Pourquoi l'approche de
soumission entre 11 et 14 n'est pas la même, en termes de
procédure? Dans un cas, c'est le prix unitaire. Donc, c'est celui qui
fournit le plus grand nombre de tonnes pour un montant établi, 90 000 $.
Pourquoi, dans 14, l'approche est différente? Qu'est-ce qui explique ces
deux procédés? C'est là ma question. Je n'ai pas de doutes
terribles. Non, non. C'est juste pour les fins de ma compréhension,
d'utiliser une procédure une journée et, le lendemain,
procéder différemment. C'est juste ça.
M. Blackburn: Ce qu'on va faire, Mme la Présidente, M. le
député de Dubuc, on va aller chercher parce que là
je ne l'ai pas en main le nombre de tonnes. Certainement que le nombre
de tonnes qui était nécessaire pour la réalisation du
projet était spécifié dans l'appel d'offres. On va vous
donner ça dans les quelques minutes qui vont suivre.
M. Morin: O.K. L'appel d'offres n'était pas fait pour un
montant fixe. À 11, j'imagine que c'était un contrat pour 90 000
$ fixe, hein? Le montant était préétabli, donc il
s'agissait au fournisseur de dire: Comment est-ce qu'on fournit de tonnes pour
90 000 $? Alors que là, en voyant les offres, on voit qu'il n'y avait
pas de montant préétabli comme à 11. Alors, c'est juste
ça. Si vous pouvez me fournir de l'information...
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lotbinière.
M. Camden: Merci, Mme la Présidente. Sur le même
sujet, je ne comprends pas, moi non plus. On n'est pas habitué à
un mode de fonctionnement semblable, entre autres aux Transports. Comment se
fait-il qu'on ne définit pas le nombre de tonnes dont on va avoir besoin
pour exécuter des travaux, mais qu'on définit ça à
partir d'un montant qu'on a à consacrer? Ça fait toute une
variable, ça, au niveau de la réalisation. Parce que là on
concasse du gravier, mais il faut l'épan-dre, à un moment
donné ce n'est pas les mêmes coûts puis on
l'entrepose et on le garde là pendant un bon moment. J'imagine que,
quand on casse de la pierre dans un banc, on a des courbes, on a
évalué le volume qu'on avait à concasser. On doit avoir
des attentes. C'est de même, enfin, qu'on fonctionne aux Transports. J'ai
beaucoup de difficulté à saisir, parce que peu importe,
même celui qui est à 2,48 $, s'il y en avait peut-être... Je
ne sais pas, moi, pourquoi on arrive à 36 000 tonnes. Si on lui en
demandait plus à concasser, peut-être que son prix baisserait
aussi. Il serait intéressant de savoir comment on en arrive à ce
calcul-là. Puis on a un banc, alors on sait ce qu'on peut sortir
là-dedans. Il arrive que des bancs ont des limites, mais ça a une
incidence directe sur le coût.
M. Blackburn: Je trouve très, très pertinente, cher
collègue, la question que vous posez. Je vais fouiller ça et on
va vous donner des réponses. C'est évident que c'est important
qu'on le sache parce que, à quelque part, ça fait du sens.
M. Camden: Parce que, Mme la Présidente, à
l'élément 14, il doit y avoir des raisons pour lesquelles
Béton Provincial arrive à 455 000 $. Si c'est ouvert au complet
et qu'on peut concasser le banc au complet, on va l'entreposer. C'est bien
sûr que ça ne pourrit pas, ce matériau-là, mais
ça fait un investissement qu'on peut étirer longtemps et qu'on
doit aussi supporter.
M. Blackburn: En tout cas, on va avoir les réponses d'ici
la fin de l'exercice dans lequel on est actuellement, et on va vous donner le
processus qui est retenu lorsqu'on va en appel d'offres. Ça va nous
permettre d'avoir un éclairage...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, cet engagement
est vérifié sous réserve d'avoir une réponse plus
claire.
M. Morin: oui. alors, les engagements 15, 16, 17 et 18 sont
vérifiés; 19, 20, 21, ce n'est pas à moi. l'engagement 22.
ah! eh bien, là, on va s'arrêter un petit peu.
Une voix: ...des questions courtes.
M. Morin: Bien, des questions courtes, mais on va en avoir
plusieurs. Bon. C'est concernant l'étude que vous avez fait faire dans
le but d'établir une stratégie et un plan de marketing pour le
réseau des parcs, réserves et certains équipements.
J'imagine que ce rapport-là est déposé. Est-ce qu'on
pourrait en avoir copie?
M. Blackburn: On va déposer une copie à la
commission.
M. Morin: Vous avez quand même fait des petites
déclarations par après, alors, je présume que vous deviez
vous inspirer des conclusions de ce rapport-là.
M. Blackburn: Ce qui est important, Mme la Présidente
je pense que c'est ça que j'ai déclaré
antérieurement c'est qu'on avait, depuis déjà 1984,
établi différentes façons de procéder à la
délégation de gestion d'activités et des services dans le
réseau des parcs et des réserves fauniques. Sauf qu'on s'est
aperçu, en cours de route, que ce que nous avions comme
réalité, en termes de réussite, posait certains
problèmes. Et, comme il y avait comme intérêt de la part du
ministère et du gouvernement de continuer dans cette démarche, on
se devait donc de regarder ce qu'on avait fait puis de voir jusqu'à quel
point on pourrait orienter, à partir d'expériences vécues,
mais surtout à partir de choses qu'on voulait corriger en termes
d'orientation, faire qu'on soit capable...
Donc, on a fait une consultation, on a fait une étude qui nous a,
entre autres, fait ressortir que l'ensemble des principaux constats pour le
réseau des parcs québécois je vous donne ces
éléments-là et le réseau des réserves
fauniques qui découlent de cette étude sont qu'il y avait une
faible notoriété de notre réseau donc, pas
très connu un faible taux de pénétration
auprès de la population québécoise pas beaucoup de
monde qui le visite et un faible niveau d'autofinancement.
C'étaient des éléments extrêmement importants que
l'étude nous a permis de réaliser. Je suis très heureux,
Mme la Présidente, de dire que ce qu'on a comme proposition est
intéressant en termes de projet. Et ce que je peux vous dire aussi,
c'est qu'on va être très heureux de déposer les
résultats de l'étude à la commission.
M. Morin: Bien, sinon à la commission, ça veut dire
plus tard?
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que vous la
déposez aujourd'hui, M. le ministre?
M. Blackburn: On va la faire parvenir à la commission. On
ne l'a pas ici en main, mais on va vous la faire parvenir.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah, O.K. D'ac-
cord.
M. Morin: Bon. O.K.
M. Blackburn: Mais ce qu'il est important aussi de
préciser, c'est que cette étude nous a permis, en plus d'avoir un
meilleur cadre de délégation de gestion d'activités,
d'orienter aussi nos actions en termes de marketing, en termes de
publicité. Vous avez dû, d'ailleurs, être en mesure d'en
prendre connaissance. C'est ce que nous avons commencé à faire
avec des partenaires dans la région. Je pense, en particulier, à
la région du SaguenayLac-Saint-Jean que M. le député
de Dubuc connaît bien, où il y a eu, effectivement, des ententes
avec des postes de radio, des postes de télévision, des journaux
pour faire la promotion, entre autres, du réseau des parcs provinciaux,
mais en particulier du parc terrestre du Saguenay que connaît bien le
député de Dubuc. Alors, ça nous a permis de bien cibler
nos prochaines actions, et c'est extrêmement intéressant en termes
de démarche actuellement.
M. Morin: Alors, je voudrais profiter, Mme la Présidente,
de cet engagement pour justement aborder de façon plus précise
tout le domaine des parcs, surtout suite aux déclarations du ministre
dans le cadre de sa politique de développement des parcs nationaux,
régionaux, le parc marin, les parcs du nord, qui sont des parcs de
conservation aussi. On sait, au moment où on se parle, ce que le
ministre a déjà rendu public. Il y a des investissements
prévus dans les présents crédits pour le parc du mont
Mégantic, un montant d'environ 300 000 $. Pour ce qui est de Mont-Valin,
semble-t-il que la prochaine année ne va servir qu'à des
études, puisqu'il n'y a pas de montant de prévu pour Mont-Valin
dans les crédits de 1993-1994. Il y a un montant de prévu dans la
réserve faunique de Plaisance pour quelque 100 000 $. Les parcs du nord,
je pense que la prochaine année ne va consister qu'à faire des
recherches et qu'il ne devrait pas y avoir beaucoup d'investissements, si ce
n'est sur le plan des études et de la prospection. Il y a le parc marin.
Je ne crois pas que les crédits prévoient des montants dans le
cadre du parc marin. Il y a les parcs régionaux aussi qui sont
mentionnés où, finalement, il devrait y avoir des
interventions.
Alors, disons que... J'ai fait ça vite, là, mais je
voudrais poser des questions plus précises. D'abord, dans la
réserve faunique des Laurentides. Le montant des immobilisations qui
sont prévues, particulièremtent dans les Grands-Jardins, c'est
quoi?
(Consultation)
M. Morin: Autrement dit, en quoi consistent ces immobilisations?
Parce que... (16 h 40)
M. Blackburn: Vous ne m'enlèverez pas la chance de pouvoir
parler un peu de ce que vous venez de faire comme énoncé par
rapport aux parcs.
M. Morin: Moi, je veux préciser ma question pour
éviter que vous me fassiez...
M. Blackburn: S'il y a une cause dont je suis fier, c'est de
celle-là. Ha, ha, ha!
M. Morin: Non. Je- veux préciser ma question pour
éviter que vous m'expliquiez toute la... Parce qu'on n'était pas
capable de faire la distinction entre les éléments
d'investissement ou d'immobilisation, soit dans le parc des Grands-Jardins ou
dans la réserve. En quoi consistaient ces immobilisations? Je voudrais
m'en tenir uniquement à ça, pour le moment.
M. Blackburn: Vous avez peur que je parle de nos parcs, puis de
ce dont je suis...
M. Morin: Bien alors... Bien écoutez... Vous allez avoir
l'opportunité...
M. Blackburn: ...fier, qui a été reconnu,
d'ailleurs, par, bien sûr, un organisme international...
M. Morin: II va y avoir d'autres questions.
M. Blackburn: ...que le Québec a été
félicité de ces gestes qu'il avait faits, entre autres...
M. Morin: Bien oui, mais écoutez... M. Blackburn:
Non? Ha, ha, ha!
M. Morin: ...je ne suis pas ici pour vous lancer des fleurs,
moi.
M. Blackburn: Ha, ha, ha!
M. Morin: II va y avoir d'autres questions et vous allez avoir
l'opportunité d'y répondre, ne vous inquiétez pas.
M. Blackburn: O.K. Dans le cas des Grands-Jardins, ce que j'ai
ici, l'engagement qui a été fait, c'est que c'est un sentier dans
le secteur Dumont du lac des Cygnes pour 60 000 $. C'est ça que vous
voulez, comme réponse? Avez-vous d'autres chiffres? C'est ce qui va
être investi au cours de la prochaine année... C'est ce qui a
été fait au cours de la dernière année.
(Consultation)
M. Blackburn: Alors, ce que je viens de vous annoncer, pour ce
qui est des sentiers autour du lac des Cygnes, c'est ce qui va être
investi au cours de la prochaine année dans le parc des
Grands-Jardins.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Ce qui a été fait au cours de
l'année passée, c'était la construction d'un refuge qui
avait passé au feu, vous savez, dans le feu de forêt qu'on avait
eu, l'an passé, puis c'est un montant de 62 700 $, ce qui a
été réalisé, cette année, dans le parc des
Grands-Jardins.
M. Morin: O.K. Puis là, cette année... Mais c'est
parce que, là, disons que je retourne aux crédits, un petit peu.
Les 110 000 000$ qui sont prévus dans le parc des Grands-Jardins, c'est
quoi...
M. Blackburn: 110 000 $.
M. Morin: ...pour la prochaine année?
M. Blackburn: 110 000 $. Ha, ha, ha!
M. Morin: C'est 110 000$ ou... 110 000$, c'est-à-dire,
oui. Oui, excusez.
M. Blackburn: 110 000 000 $. Ha, ha, ha!
M. Morin: Oui. Ça mangerait votre budget. 110 000$.
M. Blackburn: On n'aurait plus d'autre chose.
M. Morin: Avec une coupure de quelques millions. Oui. Vous vous
faites déjà regarder de travers par certains de vos
collègues.
La Présidente (Mme Bélanger): J'irais en chercher
pour le parc du mont Mégantic dans les 110 000 000$.
M. Morin: Oui. 150 000 $ dans le parc des Laurentides, puis 110
000$ dans le parc des... En quoi consistent les immobilisations
prévues?
M. Blackburn: Alors là, malheureusement, je ne pourrais
pas vous répondre, étant donné que les documents que j'ai
devant moi, ce sont les engagements financiers. Comme vous parlez des
engagements au niveau des crédits, je n'ai malheureusement pas la
liste.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Je vous ai juste donné un
élément qu'on avait heureusement avec nous, c'était qu'il
y avait 60 000 $ qui seraient investis autour du lac des Cygnes, dans le parc
de la Jacques-Cartier. Mais, les autres réponses, je pourrais vous
fournir ça, bien sûr, M. le député de Dubuc, avec
beaucoup de plaisir, sauf que là je ne pourrais pas vous les fournir
aujourd'hui.
M. Morin: Parce que je vous avais avisé un petit peu qu'on
continuerait, qu'on prolongerait les crédits à cause du manque de
temps qu'on avait eu. En tout cas. O.K., ça va.
Maintenant, j'aimerais que vous me parliez des rumeurs de morcellement
de la réserve faunique des Laurentides. Il y a eu des rumeurs à
cet effet. Qu'en est-il? Y a-t-il des mauvaises langues ou bien... Non?
M. Blackburn: Ce sont des mauvaises langues et c'est vraiment des
rumeurs. Il n'est pas question, actuellement, mais d'aucune...
M. Morin: Mais vous n'en aviez jamais entendu parler?
M. Blackburn: II n'est pas question, actuellement, d'aucune
façon, de morcellement de la réserve faunique des
Laurentides.
M. Morin: Non? Puis les autochtones ne seraient pas
impliqués, d'aucune façon, là-dedans non plus?
M. Blackburn: Non. M. Morin: Non.
M. Blackburn: Pas dans les projets que je connais.
M. Morin: Vous souvenez-vous, avant que vous annonciez votre
politique de développement des parcs, bon, vous aviez fait appel, comme
c'est toujours votre habitude, à l'entreprise privée, à un
moment donné, parce que vous aviez avoué vous-même que
votre gouvernement n'était pas assez riche pour investir dans les parcs
et encore moins élargir les espaces protégés et que vous
feriez appel à l'entreprise privée ou différentes
méthodes. À cette fin, vous aviez donné un contrat
à une entreprise privée pour procéder à une
étude, Ket-chum, pas Ketchup, Ketchum Canada, une petite étude
dans le but, évidemment, de vous faire des recommandations sur les
différentes méthodes pouvant impliquer le privé dans le
développement des parcs. J'aimerais que vous me disiez ce qui en est de
ça et si on vous a fait des belles recommandations.
M. Blackburn: Dans cette étude qui avait été
faite par Ketchum, c'était aussi, et vous l'avez souligné... La
question qui nous préoccupe, c'est bien sûr que nous avons un
réseau de parcs qui est extrêmement important et pour lequel il y
a besoin d'avoir du développement, mais ce n'est pas dit que le
développement des plans directeurs, pour compléter ces plans
directeurs, ça doit nécessairement être le gouvernement
tout seul, compte tenu de cette contrainte dans laquelle nous sommes, au
gouvernement, au niveau des ressources financières. Il faut donc
être capable d'imaginer des façons de s'associer avec et des
partenaires et des gens qui pourraient démontrer un
intérêt. Donc, cette étude nous a démontré
que, oui, il y avait de la potentialité au niveau du
mécénat, donc, des gens qui seraient intéressés
à investir avec le gouvernement que ça soit des compagnies
du secteur privé ou même des fondations dans le
développement des parcs.
La même chose aussi, au niveau de partenaires
intéressés au projet de participer activement au
développement des parcs, pas seulement sur la base de
mécénat, mais sur la base d'intérêts corporatifs.
Par exemple, je vois très bien une compagnie intéressée
à s'implanter dans un parc de conservation, par exemple, au niveau du
développement d'une piste cyclable, d'une piste
piéton-nière ou d'un centre d'interprétation. Il y a aussi
un intérêt. Je dois vous avouer qu'il y a encore du chemin
à faire au niveau de conclure avec ces entreprises-là et ces gens
qui sont intéressés au mécénat, mais je peux vous
avouer que ça a donné d'excellents résultats.
M. Morin: Est-ce que le ministre sait par coeur ce qui est
prévu dans les crédits pour ce qui est du processus de
création des parcs au nord du 50e parallèle? Est-ce qu'il y a des
montants de prévus dans les crédits 1993-1994? Et, aussi, il nous
avait parlé de partenariat avec le fédéral. Les
communications sont-elles bonnes?
M. Blackburn: Excellentes. Excellentes. M. Morin: Vous
n'avez pas toujours dit ça. M. Blackburn: Elles vont bien, elles
vont bien.
M. Morin: Est-ce que c'est parce qu'il y en a un qui se
présente a la chefferie, là, que vous voulez le protéger?
Non?
M. Blackburn: Non, non. Mme la Présidente, je pense que
ça aussi, c'est un projet... Vous vous souvenez, quand on avait
annoncé ce plan directeur, on avait ce plan de développement du
réseau des parcs. Il y en avait au sud et il y en avait au nord. Au sud,
ce qu'on a dit, c'est qu'il y en avait quatre nouveaux qui seraient
créés au cours des cinq prochaines années, pour lesquels
il y avait, bien sûr, des investissements qui se feraient, dans la
démarche de concrétisation de ces projets, dont un, que vous avez
annoncé tout à l'heure, qui est celui du parc du mont
Mégantic, dont un autre devrait, au cours des prochaines semaines,
franchir des étapes importantes en termes d'information et de
consultation avec les gens du milieu, le parc de Mont-Valin. J'aurai
certainement l'occasion de les rencontrer pour leur expliquer ce qui reste
à franchir, comme démarches,'au cours de la prochaine
année.
Ça veut dire l'établissement d'un plan directeur.
Ça veut dire aussi, bien sûr, se consulter au niveau, entre
autres, d'audiences publiques sur la question des limites, sur la question des
activités qui devront se faire à l'intérieur de ce parc.
Mais ça veut dire, aussi, que, au niveau des autres parcs que nous
avions annoncés, à ce moment-là, il y avait le parc de
Plaisance et celui d'Anticosti... On avait, au nord, les 16 réserves de
parcs qui sont conservées comme réserves de parcs,
c'est-à-dire que, éventuellement, à
l'intérieur de cette préservation, il n'y a pas de coupe de bois
et il n'y a pas d'activité minière qui se font. Ça veut
dire que, à quelque part, on réserve ça pour,
éventuellement, les créer comme parcs. Ce qu'on doit faire,
actuellement, c'est des consultations, entre autres, avec les
communautés autochtones du coin pour continuer à faire cheminer
le dossier et le faire avancer. t Mais notre priorité demeure,
actuellement, les immobilisations, compléter le réseau des parcs
au niveau du sud, les immobilisations qui doivent être faites à
l'intérieur de ce réseau. Et c'est 1 000 000 $ par année
pour la création des nouveaux parcs, plus ce que nous avions. C'est un
total qu'on avait vous vous souvenez, on l'avait rendu public de
85 000 000 $ au cours des cinq prochaines années, donc, qui
s'additionnaient à ce qui était déjà là.
C'est-à-dire qu'il y avait, tout de même, les sommes d'argent qui
existaient, qui continuent d'exister au niveau, entre autres, des
opérations du réseau des parcs, mais, au niveau du
développement comme tel, c'était 5 000 000 $ en addition. (16 h
50)
M. Morin: Mais, au nord du 50e parallèle, vous ne semblez
pas pressé. Vous dites: II y a une réserve de parcs, là.
On garde ça de même là, dans l'éventualité de
créations de parcs. Sauf que, en attendant, ça crée des
petits problèmes. J'aimerais que vous m'entreteniez de la situation qui
prévaut au sujet d'un projet d'exploitation minière et qui,
semble-t-il, est paralysé par l'inaction ou le manque d'avancement dans
ce projet d'implantation de parcs. Évidemment, je n'ai pas mon
collègue Christian Claveau, d'Ungava, mais semble-t-il que ça
retarderait un projet très ambitieux, enfin, un très gros projet
d'exploitation minière dans le nord. Et c'est justement cette
possibilité de création de parcs, qui ne semble pas pour demain
matin, qui pourrait empêcher ce développement minier. J'aimerais
que vous me disiez ce qu'il en est, si c'est vrai, d'abord, et ce que vous avez
l'intention de faire pour éclaircir la situation.
M. Blackburn: Alors, vous parlez du projet du parc du lac
Albanel, qui est un des 16 parcs, des 16 réserves de parcs que nous
avons au nord du 50e. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que dans ce
projet-là il y a un projet d'exploitation minière, et ce qu'on
nous demande, c'est de permettre la réalisation d'une route qui
passerait à l'intérieur du parc. C'est une route d'hiver
seulement qui permettrait d'accélérer et de rendre plus
économiquement faisable la réalisation du projet. Ce que je vous
dis, c'est que, moi, je dois m'assurer, par rapport, entre autres, au niveau de
la coupe de bois, des impacts qu'il pourrait y avoir aussi de permettre la
construction de cette route, entre autres, au niveau des frayères sur ce
territoire, mais je vais rendre très prochainement une décision
sur le projet. Je peux vous dire que la consultation qu'on a eue, entre autres,
avec le ministère de l'Énergie et des' Ressources et les
intervenants de la région parce que c'est extrêmement im-
portant d'en tenir compte, et c'est pour ça que je voulais absolument
avoir cette consultation avec le milieu, les intervenants de la région
va nous permettre de regarder favorablement le projet qui est là,
tout en tenant compte de nos préoccupations. mais ce sur quoi je veux
juste revenir, qui est important par rapport à une ouverture que vous
avez faite dans la première question, au niveau du
fédéral, le partenariat potentiel d'investissements qui
pourraient être faits par eux sur des projets de développement de
parcs dans le territoire du québec, on a actuellement un projet que vous
connaissez bien qui est celui, mme la présidente, du parc marin du
saguenay... ,
M. Morin: Je parlais au nord du 50e parallèle là,
moi.
M. Blackburn: Non, mais je pense qu'il fallait quand même
qu'on crée un précédent. Le fédéral
s'associe avec le Québec dans la création d'un parc...
M. Morin: Mais, là, je descendais, moi aussi.
M. Blackburn: Non, non, là j'y viens, mais je veux juste
vous expliquer un peu le processus dans lequel on est en train de cheminer.
M. Morin: Oui, mais vous pourriez attendre mes questions.
M. Blackburn: Donc, pour la première fois, le gouvernement
fédéral, depuis 1970, investit dans un parc Québec-Canada,
dans le territoire du Québec, dans le respect des lois du territoire et
des juridictions du gouvernement du Québec. Ça, c'est important,
là. Ça, ça ouvre une porte extrêmement
intéressante. Si le gouvernement fédéral veut
continuer...
M. Morin: Pourquoi vous dites ça?
M. Blackburn: Pourquoi je vous dis ça? Bien, c'est pour
vous expliquer le processus qu'on est en train d'essayer de regarder.
M. Morin: Quand est-ce que le fédéral a investi
dans un parc provincial? Dites-moi ça, là.
M. Blackburn: Le parc marin du Saguenay. M. Morin: II
n'existe même pas.
M. Blackburn: M. le député de Dubuc, il est en
processus de réalisation. Il y a une entente qui l'a créé,
et on est en train de cheminer à tous les niveaux, et vous le savez.
M. Morin: II n'y a pas une cent d'investie là-dedans.
Voyons donc!
M. Blackburn: M. le député, il y a
déjà des sommes qui ont été investies et il y en a
d'autres qui vont l'être au cours des prochains mois et des prochaines
années qui sont extrêmement importantes.
M. Morin: Est-ce que ça, c'est un parc provincial? C'est
ce que vous êtes en train de me dire?
M. Blackburn: C'est un parc provincial qui, bien sûr, va
être un parc provincial sur le territoire du Québec, en
partenariat avec le Canada, dans lequel on crée un parc dans le respect
des lois, des compétences et des juridictions.
M. Morin: II va falloir que vous disiez ça plus fort. Le
parc marin du Saguenay est un parc...
M. Blackburn: Québec-Canada, donc un parc
provincial-fédéral...
M. Morin: Bon Dieu que c'est ardu! M. Blackburn: Non,
non.
M. Morin: Bien oui, mais, écoutez, un parc
Québec-Canada, provincial...
M. Blackburn: Non, non, mais ce qu'il faut reconnaître
là-dedans, le fond marin, c'est sur le territoire du Québec. Les
eaux qui circulent sur ce fond marin...
M. Morin: Je ne conteste pas ça, je vous pose la question.
Je ne m'obstine pas, moi là, je veux juste bien comprendre vos
propos.
M. Blackburn: Le fonds de terre, le fond marin, c'est le
territoire du Québec. L'eau qui circule, c'est de la
responsabilité, de juridiction fédérale, une voie
navigable. C'est donc un parc qui est créé conjointement avec le
gouvernement fédéral dans le respect des lois, des
compétences et des juridictions du gouvernement du Québec. Il y a
des investissements qui sont faits, et bien sûr que la finalité de
ce projet-là, ça va être le premier parc marin conjoint
créé au Canada, avec le gouvernement fédéral, et le
premier parc dans lequel le gouvernement fédéral, depuis 1970, va
avoir accepté d'investir des sommes d'argent en respectant les trois
éléments que je vous soulevais tout à l'heure. Ce qui est
important, c'est que ça permet de protéger les
écosystèmes, de mettre en valeur un site exceptionnel et de faire
du développement économique dans une région que vous
connaissez bien, qui est celle du SaguenayLac-Saint-Jean. Ce qui est
important de dire, c'est que cette piste-là est intéressante
aussi pour l'avenir, dans d'autres projets dans lesquels le gouvernement
fédéral pourrait, dans le même cadre, être
intéressé d'investir, que ce soit dans les territoires au nord du
Québec, que ce soit dans les territoires au sud...
M. Morin: Mais concernant le parc marin...
M. Blackburn: ...mais en respectant ce qui est fondamental:
l'intégrité du territoire du Québec.
M. Morin: Avez-vous des crédits de prévus, dans le
cadre de la création de ce parc? Parce qu'on sait que le
fédéral, lui, doit investir 7 500 000 $.
M. Blackburn: On a déjà, et vous le savez, des
sommes qui ont été dépensées pour 2 000 000 $ par
le gouvernement du Québec...
M. Morin: Oui, c'est correct, ça, mais je parle des
crédits, là.
M. Blackburn: ...et on a aussi du partenariat pour au-delà
de 2 000 000 $, qui sont actuellement prévus à l'intérieur
de la création du parc...
M. Morin: Comment vous dites?
M. Blackburn: ...et, bien sûr, le gouvernement
fédéral.
M. Morin: Comment vous dites ça, là? Attendez un
peu. Répétez-moi ça. Écrivez les montants comme il
faut, là, avec des gros crayons rouges.
(Consultation)
M. Blackburn: On parle toujours du parc marin du Saguenay.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: II y a 2 000 000 $ qui ont déjà
été dépensés par...
M. Morin: Ça, c'est correct.
M. Blackburn: ...le gouvernement du Québec. Dans le plan
de développement des parcs, il y a un autre montant de 2 000 000 $ qui
est prévu au niveau des investissements futurs dans le parc marin, plus,
bien sûr... Ça, c'est par le gouvernement du Québec, par le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche.
M. Morin: Dans vos crédits? Pas dans vos dré-dits.
2 000 000 $ dans les crédits...
M. Blackburn: Dans nos prévisions, à
l'intérieur des crédits, au cours des prochaines
années.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Bien sûr, il y a, en plus de ça, cette
recherche de partenariat intéressé, pour une somme d'environ 2
000 000 $, à investir dans le développement
du parc marin du Saguenay, plus, bien sûr, des intentions qu'on
connaît du gouvernement fédéral qui, sem-ble-t-il,
pourraient se chiffrer dans des chiffres très intéressants, mais
on va leur laisser le soin de les annoncer eux-mêmes.
M. Morin: Mais y a-t-il des engagements fermes là-dedans,
là, ou bien...
M. Blackburn: II va y en avoir qui vont être
annoncés par eux. Bien, là, on en a déjà
parlé. Vous vous souvenez...
M. Morin: Certainement avant le mois de septembre, hein?
M. Blackburn: Oui. M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Vous vous souvenez qu'il y en a déjà
eu d'annoncés par le député de Chicoutimi, lors d'une
conférence de presse, où il parlait d'un montant de 7 500
000$...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...et ce qu'on a comme indication, ça
pourrait être...
M. Morin: Bien, lui, il a annoncé, des fois, 20 000 000 $
au cours des...
M. Blackburn: ...plus intéressant. Le chiffre de 20 000
000$...
M. Morin: Oui, mais il a annoncé des 25 000 000 $, 30 000
000 $ au cours des 150 prochaines années, là. Des fois, il
annonce des affaires de même. C'est embêtant. Il faut faire le
calcul: 150 ans divisés par tant de millions. C'est difficile de se
retrouver.
M. Blackburn: M. le député de Dubuc, je pense que
l'intérêt du gouvernement fédéral pour le
développement du parc marin du Saguenay est toujours très
significatif. Il a un intérêt qui est marqué, et je
pense...
M. Morin: C'est pour ça qu'il a été des
bouts de temps sans répondre à vos lettres. Ce n'est pas le
même intérêt tout à fait.
M. Blackburn: Si on regarde ce qui a été fait par
le gouvernement fédéral, entre autres au niveau du plan de
développement du Saint-Laurent, et ce qui a été fait par
le gouvernement fédéral, aussi, entre autres, au niveau du PDES,
je ne pense pas qu'on puisse leur reprocher, là, à ce
niveau-là, de ne pas avoir respecté les ententes.
M. Morin: Je ne parle pas de ça.
M. Blackburn: Dans le cas du parc marin du Saguenay, je peux vous
assurer qu'actuellement ils n'ont pas fait défaut.
M. Morin: Donc, le déroulement du travail, en concertation
avec le fédéral, là, vous vous dites satisfait, à
date?
M. Blackburn: On va avoir des audiences qui vont se tenir en
juin.
M. Morin: Non, non, non. La concertation que vous avez eue au
cours de la dernière année avec le fédéral,
là, par rapport à où on est rendu maintenant, soit
à la mise en place des consultations sur le plan directeur, vous me
dites que les communications avec le fédéral, là...
M. Blackburn: Elles sont très bonnes.
M. Morin: ...ça va très bien.
M. Blackburn: Elles sont harmonisées.
M. Morin: Est-ce qu'on pourrait dire que ça s'est
amélioré, même?
M. Blackburn: Elles se sont harmonisées, et je pense que
ça va bien. Je dois souligner le travail de mon collègue, M.
Charest, qui fait un bon travail là-dedans, mais en même temps
aussi souligner le travail qui est fait par nos gens de notre ministère,
et les gens du ministère au niveau des fonctionnaires du
fédéral.
M. Morin: Bon. Vous vous souvenez que vous aviez annoncé,
là, la signature d'une entente au mois d'avril 1990. On est maintenant
au mois de mai 1993, et on aborde la consultation sur le plan directeur du
parc. Est-ce que vous êtes en mesure de m'indiquer, et d'indiquer
à la commission, quand il faut s'attendre à des mesures
législatives pour, finalement, créer, de façon officielle,
le parc marin? Ça serait pour quand, ça? Parce que, à
moins que je ne me trompe, ce parc-là ne peut pas être assujetti
à la Loi sur les parcs nationaux du Québec, hein? Je
présume que ça va prendre une loi particulière pour la
création de ce parc. Ce serait prévu pour quand? Pendant votre
mandat, ou pendant le nôtre?
M. Blackburn: C'est beaucoup d'optimisme. (17 heures)
M. Morin: Écoutez, il n'y a pas d'autre façon de
vivre que d'optimisme. On est toujours à l'engagement 22.
La Présidente (Mme Bélanger): Quel 22?
M. Morin: L'engagement 22 du mois de septem-
bre. Ça ne sera pas long. On va donner un petit coup vite
après ça, O.K.?
M. Blackburn: Alors, pour répondre
précisément à la question du député de
Dubuc, on a ces audiences publiques qui vont se tenir en juin. Bien sûr,
un coup que la présentation des mémoires nous est faite, il faut
faire l'analyse on va faire ça le plus rapidement possible
de chacune des recommandations qui nous sont proposées. L'objectif,
c'est d'arriver à essayer de faire que, au mois d'août, on soit
capable de déposer, pour la session d'automne, un projet de loi qui
créerait le parc marin du Saguenay au niveau de la législation
québécoise. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que, aussi, le
gouvernement fédéral doit faire cette même démarche,
et on espère bien être capable d'harmoniser le cheminement de
façon parallèle. Mais on espère pour l'automne. Et
là je dois vous avouer que c'est serré, mais on va y travailler
fortement pour y arriver.
M. Morin: J'imagine que dans ces mesures législatives, ou
dans cette loi, il sera très clairement défini ou
précisé par qui va être géré ce parc. Est-ce
que vous avez une idée là-dessus? Vous n'êtes pas
obligé d'aller dans les détails, je ne veux pas vous
compromettre, là, mais pouvez-vous me donner une petite indication sur
la forme de gestion que pourrait prendre ce parc québécois avec
une petite consonance fédérale à cause des eaux? Qui
est-ce qui va gérer ça? Est-ce que c'est Québec ou bien
Ottawa, ou vous allez gérer ça en harmonie?
M. Blackburn: II y a déjà un comité
d'harmonisation qui existe.
M. Morin: Ça va là...
M. Blackburn: II y a un comité d'harmonisation qui
existe...
M. Morin: ...mais quand on va se retrouver devant un vrai
parc...
M. Blackburn: ...et je dois vous avouer que ce comité
d'harmonisation avec des gens du milieu fonctionne de façon très
intéressante. L'objectif que je poursuis, ça va être un
parc qui va être géré conjointement, bien sûr, avec
le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec. Et
bien sûr qu'il va y avoir une participation du milieu dans la gestion du
parc.
M. Morin: Ça, ça va.
M. Blackburn: Je pense actuellement qu'on peut espérer, et
je suis moralement convaincu qu'on va y arriver, établir des
modalités de fonctionnement qui vont permettre une saine gestion du
parc, dans le respect des objectifs qu'on poursuit, que ça donne le
meilleur des rendements...
M. Morin: Vous n'avez pas assez d'expérience avec le
fédéral pour savoir que des gestions conjointes de même,
ça ne vaut pas cher. Vous n'en avez pas assez vécu encore. En
tout cas. Ça, ça peut se faire dans le respect des juridictions
respectives, mais gérer ça conjointement... Je me serais attendu
à ce que vous vous étiriez le cou plus que ça.
M. Blackburn: II y a beaucoup de pessimisme, Mme la
Présidente, de la part du député de Dubuc, quand on parle
du fédéral.
M. Morin: Tantôt vous m'avez dit que j'étais
optimiste.
M. Blackburn: On comprend avec ses options, là, mais, moi,
je ne suis pas tout à fait de l'opinion du député de
Dubuc, Mme la Présidente.
M. Morin: Ce n'est pas une question d'opinion, c'est une question
de réalité. Regardez le portrait.
M. Blackburn: Donnez-moi des exemples de mauvaise collaboration.
Moi, je dois vous avouer que ça...
M. Morin: Au niveau de la gestion
fédérale-provinciale?
M. Blackburn: ...c'est une première, M. le
député de Dubuc, qu'on est en train de créer. Il n'est pas
dit qu'à l'intérieur du parc il ne pourrait pas y avoir certaines
activités...
M. Morin: Le bébé n'est pas arrivé au monde.
Arrêtez-moi ça, vous là. On est rendu à une
grossesse de 24 mois.
M. Blackburn: J'espère que ça ne vous
décourage pas, tout le cheminement qui a été fait
jusqu'à maintenant. Je me souviens de certaines affirmations que vous
aviez faites, et vous ne pensiez pas qu'on se rendrait là. On est rendu
là. On est rendu à l'étape de la création
juridique...
M. Morin: La signature du protocole.
M. Blackburn: On n'est pas loin, on est rendu.
i
M. Morin: Ça m'avait impressionné que vous vous
soyez entendus sur un protocole, mais ça fait deux ans de ça et
vous n'en avez pas épluché gros.
M. Blackburn: On en a fait gros. Il y a gros de choses qui sont
faites, puis ça continue de cheminer.
M. Morin: Écoutez un peu. Il y a pas un délai qui a
été respecté.
M. Blackburn: Quand on regarde les audiences publiques qui vont
avoir lieu et toute la préparation des mémoires, le comité
d'harmonisation qui fonctionne, les limites sur lesquelles on s'est entendus,
il y a quand même beaucoup de choses qui ont été franchies
jusqu'à maintenant.
M. Morin: C'est vous autres... C'est le Québec qui doit
gérer ça. Affilez vos flûtes, là.
M. Blackburn: Le Québec va assumer sa
responsabilité, je suis convaincu, mais...
M. Morin: Et vous aurez une petite entente avec Ottawa pour
respecter ces juridictions.
M. Blackburn: ...il n'est pas dit qu'à l'intérieur
du parc il ne pourrait pas arriver que le fédéral puisse
gérer certaines activités, certains équipements.
Écoutez, c'est ça, de la négociation et du partenariat
véritable et de l'harmonisation des relations et de la concertation.
C'est comme ça qu'on se doit de travailler.
M. Morin: Ça, des activités, il n'y a rien qui
empêche des activités. Il peut y avoir des croisières. Il
n'y a pas de problème que ce soit une initiative du
fédéral, qu'on saluerait comme ça, mais, quand je parle de
gestion, des gestions conjointes ou bicéphales comme ça,
ça ne fait jamais des enfants forts. Ceci dit...
M. Blackburn: Ça, c'est votre préoccupation. Je ne
suis pas sûr de ça, moi.
M. Morin: Ah bien, écoutez, vous devriez me remercier
parce que vous allez avoir besoin de l'appui du milieu, parce qu'il faut que ce
soit le Québec qui gère ça.
Bon, les mesures législatives, O.K., vous avez dit: gestion
conjointe. C'est ce que je retiens. Il y a un dossier particulier, la chasse
à la sauvagine. C'est... Ah! Je ne veux pas prolonger trop longtemps
là-dessus, là, parce que vous pourriez me répondre que les
consultations vont se faire, puis, dépendamment de ce qui se dira
à l'intérieur des mémoires sur les possibilités de
permettre une forme de chasse à la sauvagine à certains endroits
précis...
M. Blackburn: ...
M. Morin: Bon. Vous pourriez me répondre ça et vous
auriez raison. Mais, quand même, c'est parce qu'il y a beaucoup de
contradictions entre ce que vous dites et ce que le fédéral
soutient sur la possibilité qu'il y ait de la chasse à certains
endroits. Pourriez-vous vous étirer, nous dire un petit peu ce qu'il en
est, là? Avez-vous une vision ou bien il faut attendre les
consultations? J'imagine que vous allez diriger les choses, vous allez faire
des recommandations, là. Qu'est-ce que ce serait? À quoi
ça ressemblerait, là?
M. Blackburn: Alors, ce qui est très clair jusqu'à
maintenant, et c'est toujours ce que j'ai affirmé et que je maintiens,
c'est qu'il va y avoir, dans le territoire du parc marin du Saguenay, dans
certains endroits, la chasse à la sauvagine. Il va y avoir de la chasse
à la sauvagine dans le territoire du parc marin. Ce qu'il est important
de préciser, c'est qu'on va continuer les études pour mesurer les
impacts de cette chasse-là pour ne pas qu'il y ait des impacts
négatifs.
M. Morin: Ça ne peut pas se faire n'importe comment,
ça, j'en conviens. Ça va, réponse précise... Quoi?
Ont-ils besoin de nous autres?
M. Blackburn: Non.
M. Morin: Non? O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est le quorum.
M. Morin: Quorum? On peut y aller. Si on manque de monde, on peut
y aller. Ce n'est pas défendu.
Les parcs régionaux. Dernière question concernant tout le
volet des parcs. Ça, c'est ce qui m'inquiète le plus
malgré tout, parce que vos déclarations ont provoqué quand
même ou, je ne sais pas, ont suscité un certain appétit de
la part des milieux, des régions, des municipalités, des MRC,
même d'organismes, aussi, voués à la protection du milieu
ou à l'organisation, à l'aménagement du milieu. Alors, mes
questions, est-ce que, dans les crédits de 1993-1994, il y a des
montants de prévus pour soutenir les municipalités ou les
organismes du milieu à aménager ou du moins à faire les
études toujours préalables à l'implantation d'un parc
même régional? Est-ce que vous avez l'intention de donner à
ces parcs une dimension ou un statut légal? Autrement dit, votre
implication sur le plan monétaire pour encadrer ou soutenir les
initiatives du milieu et, finalement, les résultantes de ça, ce
serait quoi, en termes de statut légal, s'il y a lieu?
M. Blackburn: Dans un premier temps, il reste des étapes
à franchir. Il faut rappeler que, dans ce nouveau produit, ce concept
qu'on est en train de bâtir, il y a une concertation avec quatre
ministères: le ministère de l'Énergie et des Ressources,
des Affaires municipales, Forêts, Environnement et, bien sûr, le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Donc, cinq
ministères ensemble sont en train de développer un concept. Il va
y avoir une consultation, entre autres, avec les municipalités et
principalement les unions de ces municipalités, que ce soit l'UMRCQ ou
l'UMQ.
Ce qui est important de dire, c'est que le concept de parc
régional, c'est pour favoriser une prise en main, bien sûr, par le
milieu d'équipements et favoriser le développement de ces
équipements-là par le milieu. La responsabilité du
gouvernement du Québec, elle demeure, bien sûr, au niveau du
développement de son réseau de parcs provinciaux. Le
réseau de concepts qu'on est
en train de développer au niveau du concept de parc
régional, il y vraiment encore des étapes importantes à
être franchies, mais pour le moment il n'y a pas d'argent de prévu
dans les crédits du ministère au cours de la prochaine
année. Ce que je vous dis, c'est qu'il n'y en a pas normalement de
prévu au cours des prochaines années, mais on doit quand
même consulter ou continuer la démarche de consultation au niveau
de la conceptualisation des parcs, du principe d'un parc régional. C'est
un concept extrêmement intéressant qui est...
M. Morin: Je pense bien que vous vous attendiez à aller
plus vite que ça quand vous avez fait vos premières
déclarations. Il y en a qui vous ont mis des holà. Est-ce que
ça se peut?
M. Blackburn: Non. Pas de holà, non, nulle part. Au niveau
des ministères, la consultation a bien cheminé à tous les
niveaux, mais, à quelque part, il faut quand même...
M. Morin: Avec Énergie et Ressources, ça ne chemine
pas si bien que ça. Arrêtez-moi ça, vous là. (17 h
10)
M. Blackburn: Non, ça a très bien
été, et Énergie et Ressources a été un
partenaire extrêmement dynamique dans ce qu'on a fait jusqu'à
maintenant.
M. Morin: Ah! Extrêmement... Ne mettez-en pas trop!
Aïe!
M. Blackburn: Mais là, la consultation, elle se fait bien
plus maintenant avec les unions municipales...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...pour continuer le cheminement du projet. Et ce
que je peux vous dire, c'est qu'au cours des prochaines semaines il devrait y
avoir des étapes importantes qui vont être franchies.
M. Morin: J'attends les déclarations.
M. Blackburn: Certainement d'ici la fin de
l'été...
M. Morin: C'est parce que honnêtement... M. Blackburn:
...il va y avoir des choses.
M. Morin: ...je fais un petit peu des blagues entourant
ça, surtout en ce qui concerne Énergie et Ressources, parce que
je suis un peu allergique à eux autres, moi là, mais c'est vrai
que, dans le milieu, il y a même des petits bijoux de projets qui sont
dans l'air depuis nombre d'années, mais, évidemment, les
municipalités ou les organismes n'ont pas toujours les moyens pour faire
les études préliminaires à tout le moins pour
connaître les potentiels de ces parcs-là et les investissements
nécessaires pour accentuer, rendre davantage accessibles ces
milieux-là avec un minimum d'équipement et tout le jeu de la
vocation entre semi-récréative et une partie de conservation du
milieu sans être un parc de conservation dans le sens où on
l'entend. Il y a toute cette dynamique-là où les
municipalités ou les organismes sont un petit peu impuissants parce
qu'ils manquent de ressources. Et, moi, j'ai peur qu'ils soient un petit peu
déçus s'ils voient qu'il y a un débat qui doit se faire
entre les ministères, là, pour essayer d'établir un
concept. Moi, je ne nie pas qu'il doive se faire, ce débat-là,
mais ce que je souhaite, c'est que ça se fasse assez rapidement, parce
que...
M. Blackburn: II est fait. Il est fait, Mme la Présidente,
ce débat-là avec les ministères. Là, maintenant,
c'est au niveau du monde municipal qu'on est rendu, en termes de consultation,
pour finir, je dirais, la...
M. Morin: Vous vous êtes entendus entre vous autres sur un
concept de parc régional, Énergie et Ressources, Environnement,
puis MLCP? Et ça va très bien?
M. Blackburn: MLCP, Forêts et le MAM, le ministère
des Affaires municipales.
M. Morin: Ne parlez pas trop de Forêts. Il allume des feux
pas mal, ces temps-ci.
M. Blackburn: Non, je peux vous dire que ça va bien, en
tout cas, dans le concept des parcs régionaux. C'est un projet que vous
avez raison de souligner, qui est extrêmement attendu par le milieu,
parce qu'il y aurait justement cette capacité de prendre les
joyaux...
M. Morin: Mais quand le prévoyez-vous en termes de
délais?
M. Blackburn: ...et de les développer. Pardon?
M. Morin: En termes de délais, ça pourrait donner
quoi?
M. Blackburn: j'espère bien que, d'ici la fin de
l'été, on sera capable de faire des annonces. '
M. Morin: Pas au mois de juillet comme l'année
passée, là. Essayez de choisir des moments où on n'est pas
en vacances.
M. Blackburn: On va choisir des moments qui vont être
propices pour le milieu.
M. Morin: Sortir un communiqué pour vous critiquer au mois
de juillet, je n'aime pas bien ça.
M. Blackburn: Ha, ha, ha!
M. Morin: O.K. L'engagement 22, vérifié,
madame.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, septembre
1991, vérifié. J'appelle octobre 1991. (octobre
M. Morin: L'engagement 1, vérifié. 2. Est-ce qu'il
serait possible d'avoir la liste des entreprises invitées à
soumissionner là-dessus concernant l'installation d'une maison
modulaire? On dit qu'il y a eu huit soumissions demandées. Il y en a eu
seulement une, une entreprise, un seul soumissionnaire. Est-ce qu'on peut avoir
la liste des entreprises invitées à soumissionner, s'il vous
plaît?
M. Blackburn: Pour ce projet, comme c'est Approvisionnements et
Services qui fait l'appel d'offres, on n'a pas la liste de ceux qui ont
été invités, en tout cas, ceux qui auraient pu être
intéressés, sauf qu'on a deux entreprises qui ont
soumissionné et on a ces deux-là, celle de Princeville, Prince
inc., et l'autre, Atco ltée de Saint-Romuald. Le projet a
été octroyé à Les résidences Prince inc.
pour 52 666,20 $. C'était la soumission qui était
demandée.
M. Morin: Oui, mais si vous ne les avez pas en main, est-ce que
ce serait possible de les avoir? Parce que quand c'est marqué
«soumissions demandées: huit», et qu'il y en a seulement
une, ça me fatigue toujours un peu.
M. Blackburn: On va le demander. C'est le ministère des
Approvisionnements et Services qui va nous la fournir.
M. Morin: Merci. L'engagement 3, c'est la même chose.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié. L'engagement 4.
M. Blackburn: Juste en réponse complémentaire
à une question précédente, Mme la Présidente, du
député de Dubuc, dans le cas de Grands-Jardins. Vous savez, tout
à l'heure, je vous ai parlé du sentier en boucle du secteur
Dumont du lac des Cygnes pour 60 000 $, et on disait, en
référence aux crédits, qu'il y avait un montant de 110
000$. Donc, il manquait 50 000 $. Dans le même parc des Grands-Jardins,
il y a l'aménagement du pique-nique de sentier Château Beau-mont
pour 50 000 $. Ça va?
M. Morin: Les engagements 4, 5 et 6 sont vérifiés.
À 7, vous avez octroyé à la SEPAQ des subventions à
titre d'indemnisation pour des sinistres encourus.
J'aimerais que vous me disiez où est-ce que ces 540 000$ et
quelques... Où est-ce qu'ils ont eu lieu, ces sinistres-là?
J'aimerais avoir un petit peu plus de précisions, en fait.
M. Blackburn: Dans le cadre du gouvernement, la SEPAQ est
généralement... On a une exception dans le cas du parc
Montmorency, par rapport à des projets de construction qui sont en train
de se réaliser, mais, lorsque le gouvernement auto-assure ses propres
équipements, c'est le ministère du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche qui doit, lui, lorsqu'il y a des incendies ou des sinistres qui se
passent, payer la facture. Donc, dans ce cadre-là, pour le montant total
de 549 826 $, il y en a eu une partie en 1990-1991 et une partie en 1991-1992.
Le montant total se répartit comme suit: 65 000 $ pour les incendies du
refuge La Chouette au lac des îles dans le parc de la Gaspésie; 25
350 $ pour l'incendie du refuge Côte-des-Trembles dans le parc du
Mont-Saint-Anne; vandalisme aux installations de la rivière
Matapé-dia, 14 697 $; feux de forêt dans le secteur Montagnais de
la réserve faunique des Laurentides pour 88 598 $; l'incendie au
pavillon Jupiter 30 dans la réserve Anti-costi pour 300 000 $; et
l'ouragan Bertha sur l'île d'An-ticosti pour 55 331 $. Ce sont les six
sinistres qui ont été couverts par ce montant.
M. Morin: Alors, je n'ai rien à dire là-dessus.
Vérifié. L'engagement 9, vérifié. L'engagement 10,
vérifié. L'engagement 11: Subventions versées à
titre d'aide financière dans le cadre du programme de création
d'emplois. Quel programme que c'est, ça, le programme de création
d'emplois?
M. Blackburn: Lors du discours du ministre des Finances, il avait
annoncé un programme de création d'emplois de 1 000 000 $. C'est
à l'intérieur de cette enveloppe de 1 000 000 $ qu'on avait
versé, entre autres, 100 000 $ à la Corporation d'exploitation
des ressources fauniques de la vallée de la Matapédia.
C'était à titre d'aide financière dans le cadre du
programme de création d'emplois dans la région de la
Gaspésie. Et ça s'adressait, dans ce temps-là, aux MRC de
la Gaspésie, soit celles de Denis-Riverin, La
Côte-de-Gaspé, Pabok, Bonaventure et Avignon, pour 1 000 000 $
globalement. Outre ces MRC, il convient d'ajouter la MRC de la
Matapédia, qui était aussi durement éprouvée dans
ce temps-là par le chômage. Donc, c'était pour aider ces
milieux à créer des emplois spécifiques.
M. Morin: Mais est-ce que, à ce moment-là... O.K.,
ces créations d'emplois, je n'en doute pas, mais c'était dans le
cadre de quelle activité? C'était quoi, là?
Création d'emplois pour soutenir...
M. Blackburn: Alors, vous voulez avoir les types
d'activités que ça pouvait...
M. Morin: Bien oui, je veux dire...
M. Blackburn: Parce que ça touchait nos
activités...
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: ...de notre ministère. Alors, il y avait
entre autres, par exemple, des besoins urgents à la zec Casault, la
construction d'un seuil de retenue du lac Frenette, le nettoyage de plusieurs
chemins forestiers, dont l'accès avait été coupé
par de nombreux arbres tombés au cours de l'hiver
précédent. C'était aussi l'entretien et la
réfection de trois postes d'accueil. C'était la réparation
du barrage du lac de la Source. C'était le nettoyage de deux ruisseaux
menant au lac de la Source et d'un ruisseau menant au lac Tremblay. C'est aussi
le nettoyage des berges et d'une île sur le lac Casault. Besoins de la
réserve de Dunière, l'autre projet pour 90 000 $, c'était
l'accueil et supervision des chasseurs dans la réserve. Il y avait
aussi, pour la MRC de la Matapédia, les projets suivants, qui visaient
à améliorer la situation économique par des attraits
touristiques: l'aménagement de pistes cyclables, un terrain de camping,
deux postes d'accueil, un à Amqui et l'autre à Sayabec, un
débarcadère au lac Matapédia, et la réfection de la
route de ceinture de la Seigneurie, ces deux projets pour un montant total de
190 000 $: 100 000 $ à la Corporation d'exploitation des ressources
fauniques de la vallée de la Matapédia, et 90 000 $ à la
municipalité régionale de comté de la
Matapédia.
M. Morin: Ça, ça se trouve à être en
plus de votre budget ou du programme pour l'aide aux projets d'immobilisation
dans les zees?
M. Blackburn: Tout à fait. Tout à fait. C'est un
programme spécial qui a été annoncé par le ministre
des Finances dans lequel il nous donnait 1 000 000 $ pour la création
d'emplois, qui étaient dans cette région de la Gaspésie,
au niveau de ses MRC.
M. Morin: Vous pensez peut-être être bon pour en
avoir un petit peu ce soir, non?
M. Blackburn: C'est le ministre des Finances qui va faire ses
propres annonces.
M. Morin: Bon. O.K. L'engagement 11, vérifié.
L'engagement 12, vérifié. L'engagement 14, vérifié.
Mme la Présidente... (17 h 20)
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
14, vérifié, ce qui veut dire qu'octobre 1991 est
vérifié. J'appelle novembre 1991.
Novembre
M. Morin: Engagement 1: Contrat de services auxiliaires dont
l'objet a pour but la réception à un numéro de
téléphone des demandes de renouvellement du certificat du
chasseur et du piégeur. Ah! Je ne sais pas par quel bout commencer
celui-là, parce que je présume qu'il y a des demandes de
renouvellement de certificat du chasseur j'en conclus ça
qui se font par téléphone. C'est ça que je dois
comprendre, hein?
M. Blackburn: Est-ce que vous avez complété votre
question?
M. Morin: Moi, oui. Allez-y pour ça. En fait, c'est parce
que je sais que plus loin il y a des contrats de services que vous avez
donnés pour colliger les demandes de renouvellement par la poste.
Là, c'est par téléphone. Et aussi il y a un autre contrat
de services pour envoyer ça, pour faire les cartes elles-mêmes et
les expédier. Alors, il y a trois ou quatre contrats que vous donnez
pour chaque phase. Si tu fais une demande de renouvellement par le
téléphone, ça, c'est un tel service qui le donne. Si tu le
fais par la poste, c'est un autre service. Et là, pour t'envoyer ta
carte, c'en est un autre qui fait la carte et qui te l'envoie. Expliquez-moi
donc tout ça.
M. Blackburn: Alors, moi, Mme la Présidente, étant
donné que M. Magny, qui est le sous-ministre en titre au
ministère, est à côté de moi, pour donner des
explications très complètes dans ce dossier, je vais demander
à M. Magny de répondre.
La Présidente (Mme Bélanger): Monsieur... M.
Blackburn: Magny. André Magny... La Présidente (Mme
Bélanger): M. Magny.
M. Blackburn: ...sous-ministre au ministère du Loisir, de
la Chasse et de la Pêche.
M. Magny (André): Mme la Présidente... La
Présidente (Mme Bélanger): M. Magny.
M. Magny: ...c'est une équipe de personnes qui ont
été engagées ça, ça concerne
l'année, je pense, 1991, si je me rappelle bien, c'est ça
pour répondre au téléphone, pour répondre à
des demandes de la clientèle. Au départ, ce processus de
renouvellement. du certificat du chasseur, il y a comme un avis de
renouvellement qui est transmis à... C'est autour de 185 Ô00
personnes par année qui renouvellent leur certificat .du chasseur, et
ça va selon la date de naissance ou le mois de naissance. Donc, ces
personnes-là reçoivent un formulaire de renouvellement. Il y en a
un certain nombre qui ont besoin d'explications additionnelles pour renouveler
soit avec leur carte de crédit ou bien en payant directement, par
exemple, au bureau. Donc, c'était une équipe qui avait
été placée là pour répondre à ces
demandes d'informations additionnelles et parfois aussi pour rappeler les gens
qui avaient rempli leur question-
naire, ou, enfin, leur formulaire, pour leur demander de
compléter certaines choses comme, par exemple, leur numéro
personnel d'assurance-maladie ou autrement.
M. Blackburn: II faut peut-être ajouter, Mme la
Présidente, que l'objectif de cette démarche, c'est... Compte
tenu que le volume se fait dans une courte période, très courte
parce que ça arrive toujours à peu près en même
temps, donc c'est sur une période de trois mois, c'est
préférable de procéder par appel d'offres, une firme de
l'extérieur, pour répondre aux besoins. Et pour vous donner un
exemple, le contrat, entre autres, qui avait été octroyé
à Allô Service, en 1991-1992, ils avaient répondu à
13 779 appels durant cette période. Il y avait des clients qui
étaient soucieux d'obtenir des renseignements supplémentaires sur
la procédure de renouvellement, la tarification et l'état de leur
dossier. Donc, les demandes de renseignements à traiter, elles, ne
concernaient pas toujours le renouvellement du certificat du chasseur.
Alors, ce qu'on a convenu cette année, c'est que la Direction
générale des opérations régionales et la Direction
du marketing et des communications que l'on a produiraient un kit d'information
à l'intention des différents services d'accueil et de
renseignements du ministère et que l'on offrirait un service de
renseignements correspondant à nos services réguliers.
M. Morin: Mais vous ne pensez pas que ça pourrait faire
l'objet d'un même contrat, soit les demandes de renouvellement par la
poste et par téléphone?
M. Blackburn: On pouvait difficilement, Mme la Présidente,
compte tenu de ce qu'on avait mis en place comme système, concentrer
ça à un même groupe de personnes. Entre autres, par
exemple, il y avait un groupe de personnes... Pour ce qui est de l'ouverture
des correspondances, c'était fait par un atelier protégé,
donc des personnes handicapées. Il fallait essayer de regrouper, je
dirais, l'objectif qu'on poursuivait à travers ces différentes
étapes qui devaient cheminer. Et pour 1993-1994, bien, pour ce qui est
du renseignement téléphonique, ça va être fait par
le ministère, par la direction générale des
opérations régionales et la direction du marketing du
ministère.
M. Morin: O.K. À l'engagement 2, est-ce que ça
serait possible d'avoir encore là... Vu qu'il s'agit d'une soumission
sur invitation et qu'il y a eu cinq soumissions demandées, est-ce que je
peux obtenir la liste des soumissionnaires ou des entreprises? Si vous ne
pouvez pas l'avoir là, j'aimerais que vous me la fassiez parvenir. Sur
des contrats de 125 000 $...
M. Blackburn: Vous avez...
M. Morin: ...pour la construction d'un réseau
d'égoût, qu'il y ait juste un fournisseur, juste un
soumissionnaire. ..
M. Blackburn: II y a eu cinq soumissionnaires qui ont
été sollicités et il n'y en a qu'un qui a
répondu.
M. Morin: J'aimerais savoir...
M. Blackburn: La liste des autres...
M. Morin: ...la liste des entreprises qui ont été
sollicitées.
M. Blackburn: Les cinq soumissionnaires sont: Houle Construction
inc.; Paul Aumond; Masebo 1989 inc.; Alain Beaulieu; ainsi que Construction
Michel Lacroix. Celui qui a obtenu le contrat, c'est Alain Beau-bien.
M. Morin: Beaulieu.
M. Blackburn: Alain Beaulieu. C'est le seul qui a répondu.
Les quatre autres n'ont pas répondu.
M. Morin: C'est surprenant un petiPpeu. En tout cas... C'est bon
d'avoir les noms, des fois s'ils venaient nous voir pour pleurer...
M. Blackburn: Ils n'ont pas soumissionné. Ils ont
été invités et ils n'ont pas soumissionné, c'est
leur choix.
M. Morin: S'ils venaient me voir...
M. Blackburn: On ne peut pas les forcer.
M. Morin: ...pour vous reprocher de ne pas avoir de contrat du
gouvernement, je dirais, écoutez...
La Présidente (Mme Bélanger): Ils n'ont pas
répondu.
M. Morin: J'aimerais avoir un peu de précisions sur le
dépassement de 29 000 $ concernant les travaux d'asphaltage dans le parc
de conservation.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 3.
M. Morin: Engagement 3. L'engagement 2, c'était
vérifié. C'était correct.
M. Blackburn: Le contrat initialement prévu était
de 302 833 $. Les travaux se sont terminés à 332 000 $. Donc,
c'est un dépassement d'imprévu de 29 444,70 $.
M. Morin: Oui, mais pourquoi?
M. Blackburn: Donc, le contrat était à prix
unitaire, et l'écart s'explique par l'augmentation des quantités
réellement installées, principalement l'item granulat 19-0. Cet
écart s'explique par l'ajout de granulat pour élargir
l'accotement, compte tenu de la profondeur des
fossés, et par la correction de zone trop molle dans l'assiette
du terrain.
M. Morin: O.K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 3,
vérifié.
M. Camden: Mme la Présidente. M. Morin:
Excusez-moi.
M. Camden: Est-ce que les prix unitaires que vous avez sont les
mêmes prix unitaires que le ministère des Transports?
M. Blackburn: Oui. M. Camden: Merci.
M. Morin: L'engagement 4, vérifié. L'engagement 5,
vérifié. Engagement 6: Contrat de nolisement pour effectuer la
patrouille avec passagers au nord de Schefferville du 1er au 15 septembre.
Quand on parle de passagers, est-ce qu'il s'agit d'agents de conservation ou
bien de touristes?
M. Blackburn: Ce qui est bien important de préciser, pour
ce qui est de la problématique, c'était dans le cadre de
l'opération caribou. C'était pour retenir les services d'une
firme spécialisée privée pour la location d'un avion.
Donc, c'était pour ça que le contrat... Et là nous
exerçons donc une étroite surveillance du troupeau de caribous,
évalué à environ 660 000 bêtes. Pour ce faire, nous
devons utiliser un avion. Cette façon de procéder permet
d'épargner des milliers de dollars au gouvernement du Québec, car
l'utilisation d'un Cessna nous revient à 416 $ l'heure, tandis que
l'hélicoptère du service aérien nous coûterait 1000
$ l'heure, avec le coût en plus qu'il faut ajouter sur le carburant pour
son utilisation. Compte tenu qu'aucune route ne relie ces territoires à
Schefferville et à Kuujjuaq, nous n'avons pas d'autre choix que de
patrouiller en aéronef. Il est à signaler que, à chaque
année, grâce à notre présence sur le territoire avec
un aéronef, des vies sont sauvées, car immanquablement nous
retrouvons des chasseurs égarés dans la toundra. Ce contrat a
été octroyé à la firme Air Saguenay, et c'est, bien
sûr, pour nos agents de conservation seulement. C'est de la
patrouille.
M. Morin: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 6,
vérifié.
M. Morin: Non.
(17 h 30)
La Présidente (Mme Bélanger): Non?
M. Morin: J'ai dit O.K. à sa réponse, mais on va
poser quelques questions entourant les agents de conservation. Mme la
Présidente, je sais que le ministre a déjà eu des lettres
concernant la surveillance, justement, au nord du 50e parallèle,
où il était démontré qu'il se faisait beaucoup de
braconnage, et qu'il y a des patrouilles qui avaient été
cessées.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, je m'excuse,
M. le député de Dubuc, nous sommes appelés pour un vote au
salon bleu.
M. Morin: Avant qu'on parte excusez-moi aussi à mon
tour qu'est ce qu'on fait, pour gérer mon temps puis le
vôtre aussi? Jusqu'où on irait, nous autres? Normalement, c'est
à 18 heures qu'on est censés finir. Si on s'entendait,
jusqu'où vous seriez prêts à aller? Parce que, là,
il y a le budget.
M. Blackburn: On a le budget qui est à 20 heures. C'est
à 20 heures, la présentation du budget? Il faut bien prendre le
temps d'aller luncher un peu.
M. Morin: Oui, aller manger une soupe.
M. Blackburn: Est-ce que les membres de la commission seraient
prêts à continuer une demi-heure pour qu'on puisse terminer?
M. Camden: II reste combien de temps, là? M. Morin:
Bien là, moi, je peux vous dire...
La Présidente (Mme Bélanger): Avec une demi-heure,
il faudrait que ça aille vite pour finir ça, là.
M. Morin: Si on ne perd pas trop de temps, ça veut dire
peut-être à 19 heures. On ne pourrait probablement pas passer
à travers, sauf que je n'aurais pas tellement d'autres gros dossiers.
Là, je me suis attardé... Il y a des engagements qui datent d'un
an, un an et demi que j'aimerais passer au plus sacrant. Il pourrait
.peut-être en rester pour deux ou trois mois, là. J'ai
l'impression qu'on ne sera pas capables de passer à travers, mais, s'il
nous reste deux ou trois mois, ce sera tel quel.
M. Blackburn: si les membres de la commission sont prêts
à aller jusqu'à 19 heures... '
M. Morin: Je ne pourrai pas finir, définitivement, mais
j'aimerais m'avancer parce que, à part ce débat-là sur les
agents de conservation, c'est toutes des petites questions d'ordre purement
technique qui nous permettraient d'avancer.
M. Charbonneau: Tant qu'à ça on serait aussi bien
de revenir une autre fois.
M. Morin: Ah bien, écoutez, on en a pour deux ans,
là. Si on pouvait passer les engagements qui datent d'un an et demi ce
soir...
M. Camden: Ce n'est pas deux semaines de plus qui vont changer
grand-chose.
M. Morin: Je me méfie de ça, deux semaines de
suite.
M. Charbonneau: Non, mais vous dites deux heures, M. le
député? Vous dites deux heures?
M. Morin: Ah, bien je ne sais pas. Il pourrait peut-être me
manquer une demi-heure. Si on allait jusqu'à 19 heures, moi, il ne me
manquerait pas grand-chose.
M. Charbonneau: Oui mais, entre ne pas manquer grand-chose
et...
M. Morin: Oui, mais écoutez, si on a seulement les mois de
novembre, décembre, janvier, février, mars, je veux dire les
trois derniers mois qui ne seraient pas réglés, on aurait repris
du retard en Jupiter.
La Présidente (Mme Bélanger): Bien, là je
constate qu'il n'y a pas de consentement pour poursuivre à 18 heures,
puis là il y a un vote. Il faut aller au vote.
M. Morin: Ah, bien, écoutez, on va y revenir. On ne peut
pas laisser ça de même. Ça n'a pas de bon sens.
La Présidente (Mme Bélanger): Bien, là,
écoutez...
M. Morin: Ils ont dit... Ils ont posé des questions. Ils
ne s'y sont pas opposés. Ils n'ont pas dit non.
M. Charbonneau: Non, mais, à la lumière de vos
propos, on pense qu'à 19 heures ce ne sera pas fini.
La Présidente (Mme Bélanger): De toute
façon, il faut aller au vote parce que, sans ça, on va manquer le
vote. La commission suspend ses travaux.
(Suspension de la séance à 17 h 33)
(Reprise à 17 h 51)
La Présidente (Mme Bélanger): On va officialiser
les discussions.
M. Morin: Juste un petit commentaire, Mme la Présidente.
Vous vous souvenez des efforts qu'on a faits aux crédits pour se
libérer à 20 heures le jeudi soir pour éviter de reprendre
ça. Vous savez que ce n'est pas nous, on n'était pas
responsables. C'était en Chambre. Il s'était passé une
multitude de choses. On est arrivé ici, je pense, à 16 h 30, 17
heures au lieu de 16 heures. Moi, j'avais fait un effort terrible pour
comprimer tout ça pour se libérer à 20 heures. Mais
là, à ce moment-là, je vous avais signifié qu'il y
avait quand même quelques petits dossiers qu'il faudrait que j'aborde
lors des engagements. Parce que je sais que je déborde un peu l'aspect
de discussion normale d'engagement, mais c'est un peu dû à
ça. Parce que la dernière fois, moi, j'aurais pu retarder...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est parce que la
présidente est trop tolérante. Elle n'appelle pas à la
pertinence assez souvent.
M. Morin: Ah! Écoutez, s'il fallait que vous fassiez
ça avec moi... Quand je vous vois faire avec Garon, s'il fallait que
vous fassiez ça avec moi, ce serait terrible.
M. Blackburn: Si on commence, Mme la Présidente, M. le
député de Dubuc, je suis convaincu qu'on va faire un grand bout
de chemin, efficace.
M. Morin: Disons qu'on fera le bout qu'on fera.
M. Blackburn: Si on revenait juste à la question sur
laquelle on s'est quittés, très rapidement, avant d'aller prendre
le vote, au niveau de la conservation au nord.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: On a huit agents de conservation qui sont
affectés dans ce territoire, principalement durant la chasse de
caribous, et il y a un responsable en plus. Bien sûr, on le fait
principalement par avion. Mais c'est évident qu'on tient compte aussi...
Il y a deux endroits spécifiques: à Schefferville puis au lac
Mina.
M. Morin: Bon, alors, dans la lettre qui vous avait
déjà été adressée, on vous accusait d'avoir
diminué les effectifs alors qu'il y avait quand même beaucoup de
braconnage. Là, vous me dites que, de façon
régulière, les patrouilles se font.
M. Blackburn: Les agents de conservation... Il y a huit agents de
conservation qui sont affectés sur le territoire c'est
évident que c'est un immense territoire plus un responsable qui
couvre le territoire dans son ensemble.
M. Morin: O.K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6...
C'était l'engagement 6, hein? Alors, l'engagement 6,
vérifié.
M. Morin: Bon, évidemment que tout ça, ça ne
change rien au niveau des nouveaux parcs. J'imagine que... Ce qui est
réservé au nord du 50e parallèle, en termes de
surveillance, est-ce que ça peut avoir un certain impact sur les
effectifs d'agents de conservation?
M. Blackburn: Lorsqu'on arrivera, lorsque les parcs seront
créés véritablement, mais, pour ce moment-ci, ça ne
change pas grand-chose, sauf que ces territoires sont réservés
pour la prospection et pour la coupe de bois présentement pour ne pas
qu'il s'en fasse à l'intérieur de ces réserves.
M. Morin: À l'automne dernier, vous avez eu un colloque
bien, il y en a eu plusieurs, je pense pour les agents de
conservation à Rimouski, au mois d'avril, mais ça fait
déjà longtemps. J'aimerais que vous m'expliquiez la façon
dont vous procédez dans ces affaires-là, parce que,, moi, il y en
a qui m'ont soumis une situation plutôt irrégulière pour ce
qui est du remboursement des dépenses des agents de conservation.
D'habitude, lorsque les agents de conservation vont dans un colloque ou des
séances de formation, ils présentent leurs comptes de
dépenses, comme ça se fait normalement, mais dans ce
cas-là, lors du colloque du mois d'avril à Rimouski, je ne sais
pour quelle raison, on aurait recommandé aux agents de conservation de
ne pas procéder de la même façon.
M. Blackburn: C'est un bel exemple, M. le député de
Dubuc, Mme la Présidente, de... On ne fait pas avancer les engagements,
on ne me parle pas de quel engagement spécifique, on me parle
d'entendus, de ouï-dire, de voir-dire. Le problème, c'est que
là on est ici pour discuter des engagements spécifiques, auxquels
on veut répondre au député de Dubuc, mais là, si on
m'arrive avec de ces questions-là, pour lesquelles je n'ai pas de
réponse, aujourd'hui, ça ne réglera pas le problème
des engagements financiers, qui est une de vos préoccupations. C'est la
raison pour laquelle la commission se réunit aujourd'hui.
M. Morin: Oui, mais c'est quand même un engagement qui se
situe à quelque part.
M. Blackburn: À quel endroit? Donnez-moi le numéro,
je vais vous répondre, mais là je ne l'ai pas.
M. Morin: Bon, alors, bien sûr que je me
réfère à 6. Je sais que ce n'est pas l'engagement comme
tel de ce...
M. Blackburn: Ça fait deux heures, M. le
député de Dubuc, qu'on fait cet exercice-là sous cette
forme-là, puis ça n'a pas fait avancer beaucoup les engagements
qu'on a devant nous.
M. Morin: Oui, c'est vrai.
M. Blackburn: L'autre jour, on a manqué une heure par
rapport aux crédits. Là, ça fait presque deux heures
maintenant qu'on travaille sur ce que vous voulez acheminer en termes de
façon de travailler, sauf que, actuellement, ça ne nous permet
pas d'avancer dans la préoccupation qui est celle pour laquelle on est
là d'abord, celle de parler des engagements financiers du
ministère au cours de la dernière année.
M. Morin: Je suis bien conscient de ça, sauf que
ça.., Oui, en tout cas. Je vous écrirai une lettre.
M. Blackburn: I*uis j'y répondrai avec plaisir.
M. Morin: Je vais vous écrire une lettre parce que c'est
une situation quand même qui m'a été soumise, là.
L'engagement 6, ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6,
vérifié.
M. Morin: L'engagement 7, vérifié. L'engagement 8,
vérifié. L'engagement 9, vérifié. Bien, à 9,
il y a juste une petite explication concernant l'application de la
pondération pour la déclaration de la provenance. Qu'est-ce que
ça veut dire, ça? Concernant l'impression des permis de chasse,
là, qu'est-ce que ça veut dire ça, pondération
reliée à la provenance de l'adjudicataire? Qu'est-ce que
ça mange en hiver?
(Consultation)
M. Blackburn: On parle de retenir les services d'une firme
spécialisée pour l'impression des permis de chasse et de
pêche pour l'année 1992, plus précisément cinq lots
totalisant environ 2 072 000 formulaires, entre autres les permis de
pêche pour les 65 ans et plus; les permis de pêche pour les 65 ans
et moins et les non-résidents; les permis du petit gibier et du
piégeage; les permis de colletage et de l'amphibien; et les permis de
l'orignal nouvelles zones. Donc, c'était un appel de services, puis il y
avait eu, effectivement, quatre soumissions qui ont été
proposées. C'était la prépondérance qui faisait
qu'on retenait... C'était le contenu québécois.
M. Morin: Ah! C'est ça. C'est la provenance des produits
québécois, c'est ça?
M. Blackburn: Oui. Bien, la prépondérance
était affectée, effectivement. Il y en avait un qui avait 51'%
qui était à l'intérieur de sa soumission.
M. Morin: Oui. C'est ce que je voulais savoir.
M. Blackburn: l'autre, c'était 84 %, et les deux autres
étaient à 100 %.
M. Morin: L'engagement 9, vérifié. L'engagement 10,
vérifié. L'engagement 11, vérifié. L'engage-
ment 12. bon, ce qui m'inquiète un peu, c'est: comment peut
s'expliquer l'écart entre le soumissionnaire retenu, 74 000 $, et le
deuxième, qui serait de l'ordre de 144 000 $? finalement, la question
qui s'impose: est-ce que le soumissionnaire retenu, l'imprimerie art graphique,
finalement, a produit un travail satisfaisant ou bien c'étaient les
devis qui n'étaient pas clairs? avez-yous des explications pourquoi...
je comprends des fois 10 %, 15 %, 20 %, 25 %, 30 %, mais là c'est le
double.
M. Blackburn: En fait, il y avait eu 11 soumissionnaires qui
avaient été appelés, et il y en a deux seulement qui ont
soumissionné.
M. Morin: Oui.
M. Blackburn: Pour vous donner un exemple de la réponse
à la soumission, un soumissionnaire a répondu à 93,55 $
pour l'ensemble des permis, alors que l'autre avait différents prix. Il
partait de 305 $, par exemple, 260 $, 341 $, 260 $. C'est ce qui a fait que,
à quelque part, il est arrivé avec une formule de 134 000 $ par
rapport à 68 000 $ ou 74 000 $ si on veut, en incluant les taxes
j'imagine, par rapport à 144 000$. C'était tout simplement,
j'imagine... Parce que l'impression dans le devis, ça devait être
des choses qui étaient très claires au niveau de la
qualité qui devait être fournie puis en termes de volume aussi.
Mais pour un...
M. Morin: Parce que c'est des choses que vous faites à
chaque année et où on retrouve toujours à peu près
les mêmes soumissionnaires. Est-ce que c'est quelqu'un qui aurait voulu
faire un coup d'argent? Parce qu'on connaît à peu près les
coûts de l'année précédente, combien ça a
coûté, puis...
M. Blackburn: Je peux vous dire qu'on a eu, dans ce
cas-là, deux soumissions qui ont répondu puis on a pris la plus
basse. On voit qu'il y a différence importante, vous avez raison, mais
c'est le ministère des Approvisionnements et Services qui procède
aux appels d'offres publics...
M. Morin: O.K. Vérifié.
M. Blackburn: ...et c'est fait correctement.
M. Morin: L'engagement 13, vérifié. L'engagement
20, vérifié. Mme la Présidente, mettez votre marteau sur
le mois de novembre. (18 heures)
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
20, vérifié, ce qui veut dire que les engagements de novembre
1991 sont vérifiés. Il est 18 heures et il faut prendre une
décision. Alors, est-ce qu'il y a consentement...
M. Camden: Mme la Présidente, est-ce qu'on peut suspendre
60 secondes, et on va revenir dans 60 secondes?
M. Morin: Oui? 60 secondes?
M. Camden: Suspension de 60 secondes.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la commission
suspend ses travaux pour quelques minutes.
(Suspension de la séance à 18 h 1)
(Reprise à 18 h 2)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission ajourne
ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 18 h 2)