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(Dix heures dix-neuf minutes)
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la commission
de l'aménagement et des équipements déclare sa
séance ouverte. Le mandat de la commission est de procéder
à la vérification des engagements financiers du ministère
des Transports, secteur voirie, à partir de l'engagement 54 du mois de
novembre 1992. M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Oui, Mme la Présidente. M. Camden
(Lotbinière) est remplacé par M. Philibert
(Trois-Rivières).
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'ordre du
jour est adopté. Là, je ne sais pas comment on peut commencer.
Est-ce qu'on revient sur les engagements qui étaient restés en
suspens ou si on commence dans la section de novembre?
M. Middlemiss: Ceux qui sont restés en suspens.
La Présidente (Mme Bélanger): Vous avez des
réponses, M. le ministre, pour les engagements en suspens?
Engagements en suspens
M. Middlemiss: on m'indique que j'ai toutes les réponses
aux engagements qui ont été laissés en suspens, mme la
présidente. est-ce que je les dépose pour la commission ou est-ce
qu'on veut...
M. Garon: On pourrait les reprendre un par un.
M. Middlemiss: Un par un?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, j'ai la liste un
par un.
M. Middlemiss: D'accord. Avril 1992
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, dans la liste
d'avril 1992, l'engagement 38...
M. Middlemiss: Et 39.
La Présidente (Mme Bélanger): ...et 39.
(10 h 20)
M. Middlemiss: J'ai une fiche sur ça, Mme la
Présidente, l'engagement 38. La firme, c'était L.N. enr., et
l'objet, c'était la surveillance de deux contrats.
M. Garon: On est à...
M. Middlemiss: 38.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38.
M. Middlemiss: C'est un contrat pour surveiller le terrassement
et la structure de chaussée, l'aménagement d'espaces verts,
l'assainissement des eaux...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: D'accord?
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Est-ce que vous voulez que je lise tout ou si je
vais juste le déposer?
M. Garon: J'aime autant que vous nous le disiez, là.
M. Middlemiss: O.K., d'accord. Donc, le contrat est d'un
coût total de 800 000 $. C'était, dans un premier temps, pour
surveiller le terrassement, la structure de chaussée, et ce montant,
c'était 310 000 $. L'autre partie, 490 000 $, c'est des travaux de
terrassement, structure de chaussée, éclairage,
déplacement d'utilités publiques sur le tronçon partant de
la petite rivière Port-Daniel jusqu'à 300 mètres à
l'est de la rivière Port-Daniel, tandis que le premier, c'est des
travaux municipaux sur la route 132, ruisseau Cas-tilloux, rivière
Port-Daniel.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39.
M. Middlemiss: 39, c'est la réalisation des mêmes
travaux. La firme était Poisson Paquin excavation, pour un coût
total de 2 866 198 $. Paiement par la municipalité de Port-Daniel: 10 %;
la SQAE, 30 % et le MTQ, 60 %. Toutefois, j'ai une note ici que la part du MTQ
ne tient pas compte de réclamations qui sont en cours.
M. Garon: Pouvez-vous nous redire le b? Vous avez dit le a,
là.
M. Middlemiss: Le b dans 38? M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: O.K. Travaux de terrassement et structure de
chaussée, éclairage, dépla-
cement d'utilités publiques sur le tronçon partant de la
petite rivière Port-Daniel jusqu'à 300 mètres à
l'est de la rivière Port-Daniel.
M. Garon: Le coût total était de combien?
M. Middlemiss: Celui-là, c'est 490 000 $ sur les 800 000
$. * b, c'est 490 000 $ et a, c'est 310 000 $, ce qui fait 800 000 $...
M. Garon: C'est correct, là.
M. Middlemiss: ...qui est le coût total qui a
été payé par le MTQ pour la surveillance.
M. Garon: Les travaux, eux?
M. Middlemiss: Les travaux, c'était 2 000 000 $...
M. Garon: Pour le b, ça?
Une voix: Pour le b, là, les travaux ne sont pas faits
encore.
M. Middlemiss: Non, d'accord. Non, pour le b, les travaux...
(Consultation)
M. Middlemiss: O.K. On va recommencer, là. Pour a, le
coût de surveillance est de 310 000 $ pour le contrat qui a
été réalisé par la firme Poisson, Paquin
excavation, pour un coût de 2 866 198 $. le pourcentage de participation
de port-daniel est de 10 %, soit 262 189,54 $; la sqae, 30 %, 869 660,47 $; le
mtq, 1 734 348 $, pour 60 %. la deuxième partie, b, de 38, c'est une
prévision. les travaux n'ont pas été
exécutés. donc, la prévision est de 490 000 $ pour les
travaux de terrassement. l'estimé des travaux est de 4 560 000 $, dont
14 % à port-daniel, soit 650 000 $; 110 000 $ à la sqae, 3 %, et
3 800 000 $, soit 83 % pour le ministère des transports du
québec.
M. Garon: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Middlemiss: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, là,
nous allons aller à la liste d'août 1992, l'engagement 9.
M. Garon: Ça fait que avril serait...
La Présidente (Mme Bélanger): Avril 1992 est
vérifié dans sa totalité.
M. Garon: O.K. Merci.
Août
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la liste
d'août 1992: engagements 9, 50, 97, 104, 110, 113, 123, 136 et 144.
M. Garon: Pouvez-vous les nommer un par un?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui. L'engagement
9.
M. Middlemiss: On pose la question: Est-ce que le pont
situé sur le rang Saint-Pierre, au-dessus de la rivière Pozer,
à Aubert-Gallion, sera transféré en vertu de la
réforme Ryan? La réponse, c'est oui.
M. Garon: Transféré à la ville de... M.
Middlemiss: Aubert-Gallion.
M. Garon: aubert-gallion, ça a été
fusionné avec saint-georges? saint-georges-ouest a été
fusionnée, mais aubert-gallion, je ne me rappelle pas si c'était
dans le projet de fusion.
M. Middlemiss: Je ne pourrais pas vous le dire. Je ne le sais
pas.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 9?
M. Garon: En tout cas, c'est transféré.
M. Middlemiss: Oui, c'est transféré à la
municipalité.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Middlemiss: Est-ce que le pont situé sur la route
Clemville au-dessus de la rivière Port-Daniel sera
transféré en vertu de la réforme Ryan? La route Clemville
ainsi que le pont situé sur cette route seront effectivement
transférés à la municipalité de Port-Daniel.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
L'engagement 97.
M. Middlemiss: Encore la même question: Est-ce que le pont
sur la route Saint-Louis au-dessus de la rivière du Domaine, à
Sainte-Marie, sera transféré en vertu de la réforme Ryan?
Ce pont sera remis à la municipalité de Sainte-Marie le 1er avril
1993. Engagement 104.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104.
M. Middlemiss: C'est le pont situé sur le rang
Saint-Georges au-dessus de la rivière
Chaude, Saint-Basile-Sud. Le rang Saint-Georges et le pont situé
sur cette route seront transférés à la municipalité
de Saint-Basile le 1er avril prochain.
Engagement 110. Est-ce que la section de la route 204-02-040
située dans la municipalité de Sainte-Rose-de-Watford sera
transférée en vertu de la réforme Ryan? Cette section de
route sera régionale en 1993-1994. Elle demeurera donc à la
charge du ministère. Celle-là demeure à la charge du
ministère.
M. Garon: Elle ne sera pas transférée? M.
Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 113.
M. Middlemiss: Engagement 113. Quelle est la date du contrat? La
date de la signature du contrat est le 23 juin 1992. Quels sont les
échéanciers des travaux? Les travaux ont été
complétés le 28 octobre 1992. Y a-t-il eu des
pénalités? La réponse est oui: 2000 $ pour avoir
travaillé sur l'autoroute en dehors de l'horaire quotidien
stipulé au devis; 43 500 $ pour le non-respect des délais
d'exécution; 1000 $ pour une signalisation non conforme; 2700 $ pour
avoir travaillé une seconde fois sur l'autoroute en dehors de l'horaire
quotidien stipulé au devis.
Engagement 123, août 1992. Est-ce que le ponceau sera
transféré à la municipalité le 1er avril 1993 dans
le cadre de la réforme Ryan? Le ponceau visé par cet engagement
sera effectivement transféré à la municipalité.
Engagement 136, août 1992. Quelles sont les garanties fournies par
l'entrepreneur? Les renseignements concernant les garanties fournies par
l'entrepreneur sont joints en annexe. Ici, donc, au lieu de lire tout
ça, ça fait partie de l'annexe. C'est bien?
M. Garon: C'est garanti pour combien d'années?
M. Middlemiss: cinq ans. c'est 100 % pour l'incrusté la
première année et 95 % pour la surface. la deuxième
année, c'est 95 %, l'incrusté; la troisième, 90 %; 85 % la
quatrième; et 80 % la cinquième. pour la surface, c'est 95 %, 90
%, 80 %, 80 % et nil la cinquième année. d'accord?
M. Garon: Correct.
M. Middlemiss: Engagement 144, août 1992. Est-ce que le
pont situé sur la route Saint-Jogues, dans la municipalité de
Hope canton, sera transféré en vertu de la réforme Ryan?
La route et le pont demeureront à la charge du ministère, car la
route est classée collectri- ce.
Engagements 19 et 22 de septembre 1992.
Septembre
La Présidente (Mme Bélanger): Septembre 1992. Il y
a 19, 22, 46, 48, 58.
M. Garon: Lequel vous avez dit, le premier, là?
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 19.
M. Middlemiss: 19 et 22 de septembre.
M. Garon: 19, oui. (10 h 30)
M. Middlemiss: L'engagement 19. C'est la même question pour
les deux: localiser les travaux sur une carte. On a une carte jointe en annexe.
Quels sont les chaînages des travaux? Engagement 19, route 170, section
200-2.3 et 200-1.2, ville de La Baie: chaînage 1+930 à 6+025;
0+000 à 1+765; 2+633 à 2+955. Ça, c'est dans le cas de
l'engagement 19. L'engagement 22, c'est la route 170, section 200-1.2 et
200-2.3: chaînage 0+400 à 1+930.
Si ce sont des travaux contigus, pourquoi ont-ils été
séparés? Les raisons pour lesquelles nous avons
procédé par contrats séparés sont les suivantes.
Les deux projets étaient déjà inscrits
séparément à la programmation des travaux. Deux firmes
peuvent être en compétition dans le secteur: la Compagnie Asphalte
Itée et Inter-Cité Construction Itée. Nous avons
opté pour la Compagnie Asphalte Itée à cause de la
proximité de son usine, 1 km, alors que celle d'Inter-Cité
Construction était environ à 15 km des travaux. Les
résultats obtenus lors d'appels d'offres au cours des dernières
années (des soumissions plus élevées que les coûts
estimés) nous ont amenés à opter pour la
négociation. À titre d'exemple, mentionnons les cas suivants:
1986, route 170, Jonquière, contrat 294-1952-6. Estimation du
ministère: 430 033 $. Première soumission: Inter-Cité, 439
664 $, donc, plus 2,3 %. En 1987, route 170,
Chicoutimi-Jonquière-Larouche, contrat 294-1950-7. Estimation du
ministère: 358 717 $. Premier soumissionnaire: 356 970 $.
Deuxième soumissionnaire: 398 848 $. En 1988, route 170,
l'Anse-Saint-Jean, contrat 294-1104-8. Estimation du ministère: 427 869
$. Plus bas soumissionnaire: 457 827 $, donc, plus 7 %. En 1992, route 170,
Saint-Félix-d'Otis, contrat 2094-920911. Estimation du ministère:
748 709 $. Plus bas soummis-sionnaire: 763 728 $, donc, 2 % de plus
élevé. Donc, on a un peu de comparaisons qui démontrent
que la méthode à prix fixe semble encore être avantageuse
au point de vue du prix et, aussi, garantit que les travaux demeurent en
région.
Engagements 46 et 48 de septembre 1992.
M. Garon: quand vous dites ça, vous dites: ça fait
de la concurrence. ça fait de la concurrence, mais ils auraient pu
être en région pareil.
M. Middlemiss: Oui, regardez. C'est une soumission publique
provinciale...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...présentement. Donc, les gens qui ne sont
pas en région sont obligés d'avoir un coût pour
déplacer leur équipement. Il y a aussi, dans certaines
régions, le problème d'avoir les agrégats, parce que fort
probablement que les agrégats disponibles appartiennent
déjà à des gens du coin, de la région, et ça
devient assez difficile d'obtenir ça à un prix compétitif.
Donc, c'est le coût de déplacement des équipements.
Regardez, je vous ai indiqué, et je vais le répéter, que
nous avons gardé ce système-là parce que nous croyons,
à tout point de vue, que c'est encore avantageux pour les citoyens du
Québec. On obtient des prix qui sont aussi bas, sinon plus bas, que des
soumissions publiques, et ça maintient, dans certaines régions,
des entreprises qui font le béton bitumineux qui est utilisé
aussi par les municipalités. Donc, on peut certainement questionner le
système, mais nous croyons que les gestes que nous posons sont dans les
intérêts supérieurs du Québec. D'accord?
M. Garon: Bien, c'est une opinion.
M. Middlemiss: Oui, d'accord. C'est comme la vôtre, c'est
une opinion. Vous croyez que ce n'est pas avantageux. Nous autres, on dit que,
en tout et partout...
M. Garon: Je ne dis pas que ce n'est pas avantageux. Je dis qu'au
fond ça permettrait une plus grande concurrence. Ça obligerait
les gens à affiler leurs crayons.
M. Middlemiss: On vous le démontre dans des cas, et je
vais vous donner d'autres exemples où, dans les faits, il y a certains
contrats qu'on a voulu négocier avec des gens et les gens ont
refusé de les prendre à prix fixe, et lorsqu'on est allés
en soumissions, ça nous a coûté plus cher. Il y a tout le
volet de s'assurer que, dans des régions, les compagnies de béton
bitumineux demeurent là. Sans ça, ils sont obligés de
faire concurrence à des gros qui sont situés dans la
région de Montréal ou dans la région de Québec. Je
peux vous donner un exemple. Dans la région de Québec, si on
regarde depuis trois, quatre ans, c'est tout en soumissions publiques. Et c'est
à peu près 10 % de plus que si on négociait les contrats.
C'est ça que ça nous donne en faisant la comparaison.
M. Garon: Faudrait voir la concurrence.
M. Middlemiss: II y a beaucoup de concurrence. Ici, à
Québec, comme à Montréal, il y a beaucoup de concurrence.
Donc, ce n'est certainement pas... C'est une affaire où les gens
soumissionnent au prix qu'ils jugent à propos, même s'il y a des
soumissions publiques. Donc, on pourrait certainement faire la comparaison.
D'ici à ce qu'on ait la preuve, Mme la Présidente, que c'est
mieux de procéder par des soumissions publiques... Pas seulement
ça, parce que, des fois, il y a des coûts à la
société qui ne paraissent pas nécessairement dans les
soumissions publiques. Donc, jusqu'à preuve du contraire, nous allons
continuer à procéder de cette façon-là. Comme je
l'indiquais il y a deux semaines, si la méthode qu'on utilise ne faisait
pas l'affaire des entrepreneurs, s'ils se sentaient un peu frustrés par
la façon dont on procède, ils nous le diraient. L'Association des
constructeurs de routes et grands travaux du Québec recommande de garder
ce système-là. Ça ne veut pas dire que, dans certains
endroits où on est assuré qu'il va y avoir une saine
compétition, on ne pourrait pas procéder par soumissions
publiques. Mais où il n'y en a pas, à ce moment-ci, on trouve que
la meilleure solution, la meilleure façon de procéder, c'est par
prix fixe.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Jonquière.
M. Dufour: Là, il y a peut-être une question. Quand
vous faites des comparaisons dans les régions, moi, je comprends que
là vous pouvez arriver avec certains barèmes, puis aussi des
points comparables. C'est difficile à prouver s'il y a collusion ou pas
entre les différents soumissionnaires. Est-ce que vous avez au
ministère des formules ou une façon de procéder qui vous
permettent de voir la tendance, par exemple, d'une région à
l'autre et au point de vue du Québec? Parce que, au point de vue de
l'asphalte, un des plus grands composants de ça, c'est le
pétrole. C'est là que sont les coûts les plus importants.
Le gravier, c'est facile à calculer: il y a des distances, on le casse,
etc. Mais, c'est dans le pétrole. Est-ce que vous tenez des statistiques
par rapport à ça? Est-ce qu'il y a des courbes, par exemple, qui
nous permettent de voir - mettons que c'est la région de Gatineau - s'il
y a des tendances vers tel montant? Parce qu'il y a une année où,
nous autres, on avait fait... Dans la municipalité, on voyait qu'ils
s'étaient entendus entre les soumissionnaires. Il y en a deux
«plants» d'asphalte chez nous. Ils avaient le même prix. Tu
avais beau aller à une place ou à l'autre, c'était pareil.
Ils se tenaient à 100 %. Donc, il y avait une entente entre eux autres.
Ou ils avaient le crayon tellement aiguisé qu'ils ne pouvaient pas se
tromper. Ça, je n'y crois pas.
M. Middlemiss: Non, mais c'est quelque chose qui est assez facile
à estimer, ça. Comme vous dites, c'est le bitume. Dans ce
cas-là, c'est le ministère qui fournit le bitume à tous
les entrepreneurs. On le fournit. Donc, c'est le même prix. On
achète ça, nous autres, en grosses quantités, en vrac, et
on fournit ça à tous les entrepreneurs qui font des contrats
à prix fixe. Puis on négocie à chaque mois.
M. Dufour: Même quand c'est des «plants»
d'asphalte, par exemple, qui vont poser leur asphalte sur la route? (10 h
40)
M. Middlemiss: Bien, pour le bitume qu'ils vont utiliser pour les
tonnes d'asphalte que l'on commande d'eux. On fournit le bitume pour les
commandes qu'on place avec ces gens-là. On fournit le bitume. Donc, de
cette façon-là, il n'y a personne qui peut jouer sur le prix du
bitume. C'est ça qu'on compare. On compare ce prix-là qu'on
obtient, à prix fixe, avec d'autres contrats, parce que, à
l'occasion, on va aller en soumissions publiques juste pour s'assurer, pour
voir si, réellement, le prix qu'on a établi, qu'on a fixé
avec tous les entrepreneurs, c'est un prix qui est raisonnable, qui colle
à la réalité. Donc, on a besoin d'un barème et on
va en soumissions publiques. Et c'est là qu'on s'aperçoit, des
fois, que c'est plus cher, des fois, que c'est moins cher. Comme vous le dites
vous-même, nous autres, on trouve qu'il y a de la concurrence lorsqu'il y
a au moins trois usines. S'il y en a seulement deux, on ne trouve pas qu'il y a
de la concurrence.
L'autre chose, c'est que, pour protéger nos régions, la
façon dont on fonctionne maintenant, c'est que, lorsqu'on va en
soumissions publiques, c'est des soumissions publiques à travers la
province. Je suis convaincu que, chez vous, M. le député de
Jonquière, si à tout bout de champ c'était un entrepreneur
qui venait de l'extérieur, comme par exemple de Montréal, et que
l'entrepreneur local n'avait pas suffisamment de travail pour garder ses gens
occupés, vous en entendriez parler. On dirait: Aïe! Regardez, ce
sont des gens qui viennent de l'extérieur. Il faudrait bien tenter de
conserver, dans la mesure du possible, notre économie locale.
M. Dufour: Moi, l'interrogation, c'est que, lorsqu'on fait
ça, il ne faut pas non plus que... Moi, je dis: C'est vrai, mais, dans
des questions de marché, quand on étudie le marché,
régionale-ment oui, mais pas à n'importe quel prix, hein!
M. Middlemiss: Non.
M. Dufour: Si ça double, s'il y a de l'exploitation, moi,
mon oeil, je ne veux rien savoir!
M. Middlemiss: Voyez-vous, c'est que, à prix fixe
établi, ça ne peut pas doubler. On l'établit, au
début de l'année.
M. Dufour: C'est ça que je vous demande. Est-ce que vous
avez des critères qui vous permettent...
M. Middlemiss: Oui, puis...
M. Dufour: ...de surveiller ça pour savoir que, chez nous
comme ailleurs... C'est toujours le même gouvernement qui paie, c'est
toujours les mêmes payeurs de taxes.
M. Middlemiss: Oui. C'est encore toujours les citoyens qui
paient. Et c'est ça que j'indiquais, M. le député de
Jonquière. C'est que, pour s'assurer que les prix qui ont
été établis, les prix fixes établis, sont
réels, à l'occasion, on va en soumissions publiques et on
compare. On compare.
M. Dufour: Si vous me dites que vous le faites, pas de
problème.
M. Middlemiss: Oui, c'est ça qu'on fait, mais on est
toujours à la recherche de moyens qui vont coûter moins cher aux
contribuables et aussi qui vont maintenir une certaine économie en
région. Il me semble qu'il ne faut pas oublier ça.
M. Dufour: Ça va.
M. Middlemiss: Merci. Donc, les engagements 46 et 48 de septembre
1992...
Une voix: Adopté.
M. Middlemiss: ...c'est la même chose: Quelle est la
localisation des travaux? Quels sont les chaînages? Si les travaux sont
contigus, indiquer pourquoi on n'a pas procédé par appels
d'offres. Est-ce que vous voulez que je lise toutes les réponses?
M. Garon: Bien, oui, envoyez donc.
M. Middlemiss: Je vais tout vous donner ça. J'ai tout
ça, là. Il y a une carte. C'est la même réponse que
précédemment, la raison pourquoi on a procédé
à prix fixe.
M. Garon: O.K.
M. Middlemiss: D'accord?
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 58.
M. Garon: Vous allez nous le fournir par écrit?
M. Middlemiss: Tout ça, oui. On a tout ça,
là. Tout est prêt. L'engagement 58 de septembre: Quel est le
kilométrage par route ou municipalité? Chemin du
Bas-de-la-Paroisse d'Aubert-Gal-lion: chaînage 0 + 160 à 3+900,
3,74 km; chemin Royal dans Notre-Dame-des-Pins: chaînage 0+00 à 3
+ 353, 3,35 km; route du Pont dans Notre-Dame-des-Pins: chaînage 0 + 00
à 0+053, soit 0,5 km. Est-ce que ces' routes sont prévues au
transfert? Non, ces routes sont classées au réseau routier
supérieur sous la désignation de routes collectrices et
demeurent, à compter du 1er avril 1993, sous la responsabilité du
ministère des Transports du Québec.
On est rendus au mois d'octobre, Mme la Présidente?
Une voix: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, moi... M.
Middlemiss: L'engagement 39. Octobre
La Présidente (Mme Bélanger): Octobre 1992...
M. Garon: Le mois de septembre, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): ...engagements 39, 40
et 65.
M. Middlemiss: Septembre vérifié? O.K. Maintenant,
l'engagement 39 d'octobre.
M. Garon: 39, 40, 65.
M. Middlemiss: On demandait: Le pont a été
élargi à combien de voies? Quelle est la largeur de
l'élargissement et quel est le trafic qui passe sur ce pont? Le pont a
été élargi de deux à quatre voies.
L'élargissement total est de six mètres. La circulation moyenne,
l'été, est de 11 590. La moyenne annuelle est de 11 720.
Engagement 40, octobre 1992. On posait la question: Quels sont les
motifs des travaux? Fournir l'adresse des propriétaires de la
carrière. Combien y a-t-il eu de réaménagements de
carrières en 1992-1993? a) les motifs des travaux. les travaux ont
été réalisés sur la recommandation du service de
l'environnement du ministère des transports du québec. les
principaux facteurs relatifs à ce réaménagement sont: zone
limitrophe du parc frontenac, éliminer une face verticale de 40 pieds de
haut pour des raisons de sécurité, nivellement du plancher pour
éviter l'accumulation de l'eau, éliminer les tas de roches et
autres débris, redonner au secteur son aspect naturel ainsi que sa
vocation forestière première. b) l'adresse des
propriétaires de la carrière: gilles et denis sévigny,
5857, route 263, lamb- ton, Québec, JON 1H0. c) Combien y a-t-il eu de
réaménagements de carrières en 1992-1993? C'est 10, pour
un coût de 680 000 $.
M. Garon: Quelle est la contribution du ministère en
pourcentage?
M. Middlemiss: 100 %. C'est la responsabilité du
ministère des Transports du Québec.
M. Garon: Est-ce qu'elles servent uniquement au ministère
ou si elles servent aussi pour...
M. Middlemiss: Elles servaient...
M. Garon: est-ce que les municipalités en profitent, les
individus, les gens qui ont des chalets, n'importe quoi, ou si c'est uniquement
pour le ministère?
M. Middlemiss: Les carrières ou les sablières ou
les gravières où on s'implique, c'est où on avait un
protocole d'entente avec les propriétaires. Lorsqu'on a fini
d'exploiter, on dort réaménager pour rencontrer les exigences de
l'Environnement.
M. Garon: Je comprends ce que vous dites, vous devez
réaménager, mais est-ce que ce sont des carrières qui
servent exclusivement à vous ou s'il y a une partie qui est
privée, qui ne sert pas uniquement... Je comprends que c'est des
entrepreneurs privés, mais est-ce que la clientèle du
ministère dans la carrière, ça représente un
pourcentage de 100 % ou un pourcentage inférieur? Si on
réaménage une carrière qui est privée, au fond,
mais qui sert pour le ministère à 50 %, pourquoi le
ministère paierait 100 %?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, comme je l'indiquais,
ça se fait par protocole et, donc, on s'engage par protocole. Je peux
vérifier, là, à savoir si le propriétaire a le
droit de signer une autre entente et de laisser quelqu'un d'autre exploiter
cette carrière-là. Moi, je présume que, si nous nous
sommes engagés par protocole d'entente, nous sommes les seuls à
exploiter et nous devons, à ce moment-là,
réaménager lorsqu'on a fini d'exploiter le site. Je peux
vérifier pour voir s'il y a des cas semblables. Dans celui-là,
ici, on m'indique qu'on était les seuls. Je peux vérifier
ça aussi et voir, dans des cas où il y en a d'autres qui
l'exploitent, quel est le pourcentage qui serait chargé à ces
gens-là.
M. Garon: Vous dites que vous en avez 10 qui ont
été refaites; avec la liste des propriétaires, est-ce
qu'il y a possibilité d'avoir la liste de ces 10
carrières-là et...
M. Middlemiss: Oui, on va vous...
M. Garon: ...le pourcentage que vous avez payé dans
chacune...
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: ...et, pour chacune, quel pourcentage sert à
l'utilisation du ministère?
M. Middlemiss: D'accord.
M. Garon: O.K. Vérifié.
M. Middlemiss: Engagement 65...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors,
vérifié. Engagement 65.
M. Middlemiss: ...d'octobre 1992. Est-ce que le pont situé
sur la route du Pont, au-dessus de la rivière du Loup, à
Saint-Côme-de-Kennebec, sera transféré en vertu de la
réforme Ryan? Comme il s'agit d'un pont à complexité
élevée, il demeurera à la charge du ministère.
Engagement 53 de novembre...
Novembre
La Présidente (Mme Bélanger): Le mois de novembre
1992. (10 h 50)
M. Middlemiss: ...1992, Mme la Présidente. On nous
demandait le c.v. de M. Gilles Ares. Le c.v. de M. Ares est fourni en annexe.
M. Ares a-t-il travaillé au Conseil de la coopération du
Québec? Oui, M. Ares a été, de 1974 à 1979, le
directeur général du Conseil de la coopération du
Québec. Quelle est sa rémunération pour les années
1990, 1991, 1992 et 1993? La réponse est comme suit: 1990, 14 773 $;
1991, 57 851 $; 1992, 63 144 $; 1993, on estime que ça va être 64
230 $, pour un total de 199 998 $. et on va vous remettre tout ça.
Maintenant, l'engagement 39 de novembre.
M. Garon: Est-ce qu'il a produit des rapports? Vous deviez nous
dire s'il avait produit des rapports. 199 000 $, c'est l'argent qui lui a
été payé?
M. Middlemiss: à la fin de l'année 1993, si on fait
l'addition des 14 773 $ en 1990, des 57 851 $ de 1991, des 63 144 $ de 1992 et
de l'estimé de 64 230 $ de 1993, ça va nous donner un total de
199 998 $.
M. Garon: Sur quelle période?
M. Middlemiss: Sur quatre ans. Non, pas tout à fait quatre
ans, parce que, la première année, 1990, c'est de septembre
à décembre, si je ne me trompe pas. Ça va faire trois ans
et trois mois.
M. Garon: Est-ce qu'il était vraiment à l'emploi de
l'Université du Québec avant que vous décidiez de le
prendre à votre charge pour le payer par l'intermédiaire de
l'Université du Québec?
M. Middlemiss: L'Université du Québec, par son
président, M. Gilles Boulet, a créé, en 1979,
l'Organisation universitaire interaméricaine pour se doter d'un outil au
niveau de la coopération et du développement international.
L'Organisation est située à 3460, de La Pérade, à
Sainte-Foy, et ses employés participent aux mêmes avantages et
bénéfices marginaux que ceux de l'Université du
Québec. Donc, c'est une filiale à part entière de
l'Université du Québec.
M. Garon: Organisation interuniversitaire, vous avez dit?
M. Middlemiss: Interaméricaine.
M. Garon: Interaméricaine. Organisation universitaire
interaméricaine, et c'est nous autres qui payons à 100 %?
M. Middlemiss: Oui. L'Université du Québec, par son
président, a créé... Donc, c'est une création de
l'Université du Québec. M. Ares travaillait pour l'Organisation
universitaire interaméricaine et l'Université du Québec
payait son salaire. Nous autres, on est allés le chercher et on paie
à l'Université du Québec le salaire que
l'Université du Québec lui donne. Ce sont ses services qu'on a
engagés. Au lieu de l'engager, lui, comme un employé, on a dit
à l'Université: Prêtez-nous M. Ares et on va vous payer son
salaire et ses bénéfices marginaux.
M. Garon: L'organisation interaméricaine, ça marche
encore, ça?
M. Middlemiss: Regardez, là... (Consultation)
M. Middlemiss: On m'indique que ça existe encore, Mme la
Présidente. Mais, que ça existe ou que ça n'existe pas, le
fait qu'on dise que M. Ares est encore à l'emploi de l'Université
du Québec, qu'on est allés le chercher parce qu'on avait besoin
de ses services et qu'on paie à l'Université du Québec
l'équivalent de ce que l'Université du Québec lui paie, il
me semble que c'est ça, l'important. C'est certainement notre rôle
de nous assurer que M. Ares fait le travail pour lequel on l'a engagé.
D'un autre côté...
M. Garon: II a produit combien de rapports, à date?
M. Middlemiss: Bien, je ne le sais pas.
(Consultation)
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on m'indique que les
rapports qui ont été préparés par M. Ares, c'est
des rapports internes et ils ne sont pas pour publication.
M. Garon: Alors, est-ce qu'il y a moyen de savoir quelle
était l'expertise de M. Ares en matière de transports? C'est
marqué ici: Réaliser des travaux d'analyse et de recherche
à titre d'expert-conseil en matière de planification
stratégique dans le domaine spécifique des transports. Quelle
est, dans le curriculum de M. Ares, l'expertise qui fait qu'on peut l'engager
comme expert-conseil au ministère des Transports à un titre aussi
ronflant: des travaux d'analyse et de recherche à titre d'expert-conseil
en matière de planification stratégique dans le domaine
spécifique des transports? Avant d'être engagé... À
l'Organisation universitaire interaméricaine, à part de faire des
voyages, je ne vois pas en quoi il y a de l'expertise dans le transport
là-dedans. Mais en quoi il avait une expertise quelconque en
matière de transports, M. Ares? Si c'est un grand expert comme
ça, ça doit être facile à démontrer.
M. Middlemiss: M. Gilles Ares a été engagé
au ministère des Transports du Québec à cause de son
expérience en planification stratégique et de sa vaste
expérience comme gestionnaire dans des secteurs aussi variés que
l'éducation, la santé et le développement international.
Alors qu'il assumait les fonctions de secrétaire général
exécutif de l'Organisation universitaire interaméricaine, M. Ares
a organisé et développé des programmes d'études de
courte durée, deux mois, et de niveau postgradué en planification
stratégique pour les cadres supérieurs des universités
latino-américaines.
M. Garon: Où?
M. Middlemiss: Ces programmes ont été
développés en collaboration avec des spécialistes du
Québec, du Canada, des États-Unis et de l'Amérique latine.
Plus de 60 cadres recevaient ainsi cette formation chaque année. La
plupart des institutions d'enseignement supérieur du Québec et de
l'Ontario ont participé à la réalisation de ces programmes
d'études. M. Ares possède une solide formation en administration,
comptabilité et économie, ainsi qu'une large expérience de
gestion. Les problèmes de gestion sont semblables, quel que soit le
secteur où l'on oeuvre. Dans le cadre de ses fonctions comme directeur
général du Centre de formation en comptabilité, à
Madagascar, M. Ares a été appelé à agir, entre
autres, comme conseiller auprès du ministère des Transports de ce
pays dans le cadre d'un programme de développement du réseau
routier financé par la Banque mondiale.
Pour pallier aux difficultés de gestion du programme, il a
organisé, à la demande du ministre, en collaboration avec le
Département d'administration et d'économie de l'Université
du Québec à Trois-Rivières, un programme d'études
en gestion de projets pour les cadres intermédiaires et
supérieurs de ce ministère. Ce programme s'est
déroulé avec succès pendant plus de deux ans.
M. Garon: Ce que vous dites ici, là, c'est que vous l'avez
engagé comme expert, vous avez été le chercher comme
expert, pour des travaux d'analyse et de recherche à titre
d'expert-conseil en matière de planification stratégique dans le
domaine spécifique des transports. C'est ça qui est dit ici. La
seule expérience qu'il aurait, c'est d'avoir fait des routes, d'avoir
travaillé pour des routes à Madagascar. Je comprends qu'on envoie
une délégation de 60 personnes au Maroc, mais est-ce que notre
modèle, c'est le modèle africain, maintenant, au
ministère, dans le domaine routier?
M. Middlemiss: Mme la Présidente...
M. Garon: Je ne comprends pas trop, là. (11 heures)
M. Middlemiss: ...je ne suis pas ici pour faire le procès
ou pour juger M. Ares. On m'a posé des questions, et j'ai dit: Voici, on
va vous donner son av., on va vous donner sa feuille de route. Si le
député de Lévis, dans sa sagesse, juge que M. Ares n'avait
pas les qualifications pour faire le travail, bien, il en viendra à
cette conclusion-là.
M. Garon: Mais, à part de Madagascar où il aurait
été un petit bout de temps pour planifier les routes de
Madagascar... Je ne sais pas combien il y a de kilomètres de routes
à Madagascar, si elles sont en asphalte ou en gravelle, mais je n'en ai
jamais entendu parler comme un modèle particulier à suivre
à Madagascar. C'est peut-être une nouvelle vision des choses au
ministère, mais j'aimerais savoir quelle est l'expérience de M.
Ares dans le domaine des transports, à part de Madagascar.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, il me semble qu'on a
peut-être oublié la raison pourquoi M. Ares était au
ministère. Ce n'était pas pour faire des routes, mais
c'était pour faire de la planification stratégique. C'est pour
ça qu'il était là. Et ça dit qu'il y a eu des
programmes, qu'il a développé des programmes, et la plupart des
institutions d'enseignement supérieur du Québec et de l'Ontario
ont participé à la réalisation de ces programmes
d'études. Donc, c'est ça, les qualifications de M. Ares.
M. Garon: Ils étaient organisés où, les
programmes d'études? Ils étaient organisés où?
Ça avait lieu où?
M. Middlemiss: Au Canada, aux États-Unis, en
Amérique latine. Je vous ai indiqué ça, tout à
l'heure, tout ce que je vous ai lu.
M. Garon: Ils avaient lieu où, les programmes
d'études?
M. Middlemiss: Ah bien, regardez, chaque endroit, je ne le sais
pas. Il y en avait aux États-Unis. À quel endroit aux Etats-Unis,
je ne le sais pas, mais on spécifie qu'il y en avait au Canada. Donc, il
y a 10 provinces au Canada.
M. Garon: Où au Canada?
M. Middlemiss: Québec et Ontario. On spécifie qu'il
y avait le Québec et l'Ontario.
M. Garon: Au Québec, c'était quoi, entre
autres?
M. Middlemiss: Malheureusement, c'est que mon travail, ici, aux
engagements financiers, ce n'est pas de réellement donner et de savoir
ce que M. Ares fait ou M. X, Y ou Z. C'est qu'on a décidé, comme
ministère des Transports, d'engager M. Ares pour la planification
stratégique. On est allés le chercher à
l'Université du Québec et on a dit: Voici le salaire.
L'engagement qu'on vérifie, c'est les sommes d'argent qu'on lui
donne.
M. Garon: Oui, justement.
M. Middlemiss: C'est ça. Et on vous dit: On lui a
donné ça et c'est le salaire que M. Ares reçoit de
l'Université du Québec. On ne l'a pas engagé comme
employé chez nous. On a dit: Au lieu de l'engager, on va aller à
l'Université du Québec. On a dit: Vous pouvez vous en dispenser,
on en a besoin, nous autres. On croit qu'il a les qualifications
nécessaires pour nous aider à faire de la planification
stratégique et on va lui payer son salaire. Vous, continuez à le
payer, puis, nous autres, on va vous payer directement. C'est ça.
Maintenant, je vous ai donné le av., tel que vous me le
demandiez. Vous pourrez regarder, en plus, sa formation académique, sa
carrière professionnelle. Il y en a toutes sortes. Je pourrais tout vous
lire ça, mais il me semble qu'on a d'autres engagements qu'on voudrait
faire et, une fois que vous aurez vu ça, si vous avez d'autres
questions, vous reviendrez. Mais il me semble qu'on n'est pas ici pour faire le
procès de M. Ares.
M. Garon: Non, ce n'est pas ça. On ne fait pas le
procès de M. Ares, sauf que, au début - et c'est
enregistré dans les galées - quand on a fait des travaux il y a
une dizaine de jours, vous avez dit que c'était un expert en
transports.
M. Middlemiss: En planification stratégique.
M. Garon: Dans le domaine des transports, dans le transport. Pour
faire votre réorganisation du ministère, vous êtes
allés chercher quelqu'un qui est à l'Université du
Québec, qui est un spécialiste de ça. Vérification
faite - j'ai vérifié, je savais qu'il était pour
l'Organisation universitaire interaméricaine - il n'y a pas de
transports là-dedans. M. Ares, pour tous les gens qui le connaissent, ce
n'est pas un expert en transports. Il n'a jamais été un expert en
transports. Là, vous me dites qu'il aurait eu à faire des routes
à Madagascar, je ne sais il y a combien d'années. Je ne sais pas
en quelle année. Je n'ai pas vérifié dans le curriculum,
mais on va le voir dans le curriculum. Mais il a été dans
d'autres domaines. Je sais qu'il a déjà été
directeur général du CHUL, il a déjà
été dans des fonctions comme ça, mais il n'a jamais
été dans le domaine des transports, que je sache.
Vous avez dit - c'est ça que vous avez dit, c'est marqué
ici: On est allés le chercher comme expert-conseil en matière de
planification stratégique dans le domaine spécifique des
transports. C'est quelqu'un, à notre avis, qui n'a pas
d'expérience dans le domaine des transports.
M. Middlemiss: Bien, vous avez droit à votre opinion sur
ça.
M. Garon: Non, non, c'est pour ça que je vous demande,
dans son curriculum, c'est quoi son expertise en transports?
M. Middlemiss: Je vous le donne, là, son curriculum. Vous
pouvez le regarder, regarder sa formation, sa carrière. Vous verrez ce
qu'il a fait. Mais c'est la planification stratégique au
ministère des Transports.
M. Garon: Je comprends ça, mais...
M. Middlemiss: Ce n'est pas de faire la conception de routes, de
viaducs ou de choses comme ça.
M. Garon: Non, non.
M. Middlemiss: Avec son expérience dans le domaine de la
planification, que ce soit dans le domaine de la comptabilité, que ce
soit dans le domaine de la santé, lorsqu'on sait comment faire de la
planification, il y a des choses qui sont certainement en commun. Mais la
planification des routes, ce n'était pas certainement ça. C'est
la planification stratégique.
En tout cas, on vous soumet ça. Si vous avez d'autres questions,
si vous avez vos réser-
ves concernant M. Ares, c'est votre droit le plus sacré.
M. Garon: Non, je veux dire en matière de transports. Vous
avez dit que c'était un expert. Regardez, moi, je lis l'engagement
financier: Réaliser des travaux d'analyse et de recherche à titre
d'expert-conseil en matière de planification stratégique daris le
domaine spécifique des transports.
M. Middlemiss: Ça, c'est tel que libellé dans
l'engagement?
M. Garon: C'est ça. C'est exactement comme on l'a. Donc,
c'est un expert en transports. Moi, à ce que je sache, M. Ares n'a
aucune expérience dans les transports.
M. Middlemiss: En d'autres mots, ce n'est pas le fait que M. Ares
n'a pas les compétences. Vous admettez qu'il a peut-être des
compétences dans la planification stratégique, mais pas
nécessairement reliées directement aux transports. C'est
ça qui est votre plus haute préoccupation?
M. Garon: Moi, je vais vous dire...
M. Middlemiss: Parce que, de votre connaissance de M. Ares, vous
ne croyez pas qu'il a l'expertise ou les compétences dans ce
domaine-là?
M. Garon: Ce n'est pas ça.
M. Middlemiss: Mais, si on avait enlevé
«spécifique des transports», est-ce qu'on aurait eu le
même barrage de questions?
M. Garon: Ce n'est pas ça.
M. Middlemiss: «C'est-u» ça? Non, non, mais
c'est ça.
M. Garon: Non.
M. Middlemiss: Parce que, si c'est juste parce qu'on a dit
«dans le domaine spécifique des transports» et qu'à
ce moment-là ce n'est pas tout à fait ça, on pourrait
faire éclairer...
M. Garon: Ce n'est pas ça.
M. Middlemiss: ...cette chose-là, à ce
moment-là, si c'est seulement ça qui accroche, là.
M. Garon: Ce n'est pas rien que ça. Voyez-vous, on regarde
l'engagement. Vous avez un engagement: l'Université du Québec
à Sainte-Foy, c'est un siège social. On le sait. En voyant
ça, je sais qu'à l'Université du Québec à
Sainte-
Foy il n'y a rien dans ce domaine-là. Il y a un montant d'argent.
Vous engagez un expert-conseil qui est à l'Université du
Québec à Sainte-Foy; à sa face même, ça
n'avait pas de bon sens. Je vous demande des questions; vous me donnez des
réponses. Je sais que l'Université du Québec à
Sainte-Foy n'a rien à faire dans le domaine des transports.
Alors, plus on gratte, plus on se demande ce que M. Ares fart là.
Je comprends que M. Ares puisse avoir de l'expérience dans d'autres
domaines, sauf que, dans le domaine des transports... Et vous nous avez dit,
autrefois, que c'était pour planifier la réorganisation des
transports. Moi, j'ai été...
M. Middlemiss: Le ministère des Transports.
M. Garon: Oui, oui, c'est ça que vous avez dit.
M. Middlemiss: II y a une différence, là.
M. Garon: Du ministère, oui. La planification
stratégique... Je vais vous dire une chose, des mots vides, je connais
ça.
M. Middlemiss: O.K. D'accord.
M. Garon: La planification stratégique, on suppose que le
général Schwarzkopf, c'est un gars spécialisé en
planification stratégique pour attaquer l'Iraq. La planification
stratégique, c'est un mot qui ne veut rien dire, au fond. On dit: Expert
en matière de planification stratégique. C'est quoi, votre
définition de «planification stratégique», en
passant? Puisqu'on dit que vous l'avez engagé comme expert-conseil en
matière de planification stratégique dans le domaine
spécifique des transports, ça fait quoi, un expert-conseil en
planification stratégique dans le domaine spécifique des
transports?
M. Middlemiss: La planification stratégique, c'est la
réorganisation du ministère...
M. Garon: Ah bon!
M. Middlemiss: ...pour qu'on soit capables de remplir mieux notre
mandat et notre vocation. C'est ça. Et on appelle ça -
peut-être qu'on n'utilise pas les bons termes - «planification
stratégique». Il me semble que ce n'est peut-être pas
mauvais en soi, mais c'est afin de réorganiser le ministère des
Transports pour faire face aux problèmes d'aujourd'hui. C'est que le
ministère des Transports date de longtemps. Déjà, si on
retourne dans les années soixante, 70 % du budget étaient pour la
construction du réseau routier et l'entretien. Aujourd'hui, c'est
seulement 20 %. Donc, le ministère des Transports a changé
énormément. Il y a différents modes et types de transport.
Donc, il faut se
réorganiser pour être capables de faire face aux
défis de l'an 2000. Et c'était ça...
M. Garon: M. Ares relève de qui?
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: II relève de qui au ministère?
M. Middlemiss: De M. Germain Halley, le sous-ministre adjoint
à l'administration.
M. Garon: Est-ce qu'il a toujours dépendu de M. Halley
depuis son arrivée?
M. Middlemiss: Non, parce que M. Halley est à
l'administration depuis seulement deux mois. Avant ça, c'était M.
Paul Maranda qui était à l'administration et je ne sais pas, au
tout début, s'il répondait au sous-ministre adjoint à
l'administration.
M. Garon: Vous estimez que les services de M. Ares vont
être requis jusqu'à quand? Parce que, là, ils
étaient requis jusqu'en 1991? Là, on dit jusqu'à
décembre 1993.
M. Middlemiss: Oui, là, c'est jusqu'à
décembre 1993. Je n'ai aucune indication si on a l'intention de
renouveler son mandat à la fin, s'il y a d'autres choses à faire.
À ce moment-là, ça va peut-être se terminer en
décembre 1993. Je peux vérifier pour voir s'il y aurait des
besoins.
M. Garon: Parce que l'Université du Québec, des
fois, a des drôles de dépenses aussi.
M. Middlemiss: Regardez... (11 h 10)
M. Garon: L'Université du Québec à Rimouski
a dépensé 360 000 $ pour mettre un professeur à la porte,
qui était sur le bord de prendre sa retraite dans les quatre ou cinq
années suivantes. Des fois, on se demande où il y a de l'argent
de trop. Je vais vous dire qu'il y a des places où il a l'air à y
en avoir, à un moment donné, pour les fins, puis les fous,
à certains endroits. Moi, je pense que, si on veut savoir où
l'argent est dépensé, on devrait commencer à fouiller dans
les universités. Il y a des gens qui...
M. Middlemiss: Regardez, je pense, Mme la Présidente, que
c'est de bonne guerre de questionner les compétences de M. Ares. Il me
semble qu'au tout début j'avais indiqué que le ministère
est allé chercher M. Ares parce que nous étions d'opinion - nous
le sommes encore - que M. Ares avait les qualifications pour nous aider
à faire cette planification stratégique, mais on indiquait qu'il
n'y avait personne qui aurait pu le faire au même prix, que ça
nous aurait coûté plus cher d'aller chercher l'expertise, soit
d'un consultant ou ainsi de suite. On a jugé ça à propos,
dans les intérêts des contribuables du Québec, de la
même façon que le député de Lévis cherche des
moyens pour que ça coûte moins cher et qu'on en fasse plus avec
moins. C'est dans ce contexte-là qu'on l'a fait. Maintenant, si vous
avez des doutes sur sa capacité, ça, c'est votre affaire.
M. Dufour: Dans ce domaine-là, oui.
M. Garon: J'ai dit, moi, dans le domaine des transports.
M. Middlemiss: Oui, bien, je vous ai dit...
M. Garon: Toujours dans le domaine des transports.
M. Middlemiss: D'accord, si c'est juste le domaine des transports
qui vous préoccupe, si j'enlevais le domaine des transports et que je
vous disais: La planification stratégique du ministère des
Transports, est-ce qu'à ce moment-là ça enlèverait
un peu de la préoccupation qui semble vous contrôler
là?
M. Garon: Vous dites que vous l'engagez comme expert-conseil en
matière de planification stratégique dans le domaine
spécifique des transports. Ce n'est pas un expert en planification
stratégique militaire, là. Ce n'est pas pour attaquer l'Iraq.
Non, vous dites expert-conseil. On en connaît, des experts
universitaires. J'en connais. Il y a des gars qui ont même, à
l'université, le doctorat global. Ils sont experts dans tout. Mais
j'aimerais savoir... Là, c'est parce que c'est expert-conseil en
matière de planification stratégique dans le domaine
spécifique des transports. C'est un expert en transports, vous dites.
Mais, moi, je ne comprends pas que quelqu'un puisse faire la planification
stratégique des transports sans connaître le transport. À
un moment donné, vous avez l'air de dire: C'est un expert en
administration.
M. Middlemiss: Non, regardez. Mme la Présidente, si c'est
le fait qu'on dise «spécifique des transports» qui
préoccupe le député de Lévis, j'ai expliqué
quel était le rôle de M. Ares.
M. Garon: Bien oui, réorganiser le ministère.
M. Middlemiss: C'est de faire la restructuration du
ministère des Transports pour être capables de mieux accomplir
notre mandat. Et ça s'adonne que c'est le ministère des
Transports. Certainement que c'est relié aux transports. Ce n'est pas
pour la santé. Mais la planification stratégique, c'est pour un
meilleur fonctionnement du ministère des Transports. C'est dans ce
contexte-là qu'on l'a fait, de la planification.
M. Garon: Mais la réorganisation, à date, elle n'a
pas l'air de donner les succès souhaités.
M. Middlemiss: bien, ça, vous avez droit à votre
opinion, m. le député de lévis. vous y avez droit. le
temps pourra certainement répondre à ces choses-là.
M. Garon: On va le laisser en suspens encore, parce que je ne
suis pas satisfait des réponses. On va voir le curriculum, on va voir
les affaires que vous avez dit que vous nous donneriez. Vous aviez dit que vous
nous donneriez les rapports qu'il a produits. Mais, là, vous dites que
vous ne voulez plus les donner. Est-ce qu'il en a produit? Alors, vous en avez
eu combien de rapports?
M. Middlemiss: Ça, je pourrais vous donner... C'est qu'on
m'indique, Mme la Présidente, que c'est des rapports internes sur la
restructuration. C'est des choses que, malheureusement...
M. Garon: Des rapports écrits ou des rapports verbaux?
M. Middlemiss: Non, ce serait des rapports écrits, je
présume, et, à ce moment-là, dans les
intérêts supérieurs, ce n'est pas pour publication.
M. Garon: Bon. Si vous avez d'autres informations pour montrer la
contribution de M. Ares à la planification stratégique du
ministère, n'importe quoi, si vous avez quelque chose. Nous autres,
à date, on n'a rien. Vous nous avez dit qu'il y avait des rapports, que
vous enverriez des copies. Puis, là, vous dites: Ils sont secrets.
M. Middlemiss: non, je n'ai pas dit qu'ils sont secrets. j'ai dit
que ce n'est pas dans les intérêts supérieurs de les rendre
publics. c'est des choses internes.
M. Garon: Est-ce qu'il y en a?
M. Middlemiss: Oui, il y en a. On me dit qu'il y en a.
M. Garon: On vous dit qu'il y en a. Les avez-vous vus?
M. Middlemiss: Non. Mme la Présidente, j'espère que
le député de Lévis ne croit pas que je vais aller
moi-même vérifier dans les dossiers de M. Ares pour voir ce qu'il
a fait et ce qu'il n'a pas fait.
M. Garon: Bien, moi, je m'attendais que, la réorganisation
du ministère, le ministre aurait été curieux de voir ce
qui avait été écrit là-dessus avec le
chambardement. On était prêt à engager des satellites
soviétiques, comprenez- vous, tellement on était fier de son
affaire, pour que, même à madagascar, ils sachent que leur ancien
conseiller avait fait la planification du ministère au
québec.
Une voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Alors, voyez-vous, on était prêt à
y aller urbi et orbi, là. Je ne sais pas si ça a
précédé le miroir soviétique, mais, en tout cas, on
était prêt à annoncer ça avec grand
déploiement, à déplacer des milliers de personnes.
J'imagine que les ministres ont eu la curiosité de voir les rapports, ce
que leur expert-conseil en matière de planification stratégique
dans le domaine spécifique des transports leur disait. Ça aurait
été une curiosité légitime, en tout cas.
M. Middlemiss: Sur ça, Mme la Présidente, j'ai eu
l'occasion, soit le 27 ou le 28 janvier, de répondre au
député de Lévis que, oui, on avait une consultation avec
les députés ministériels et qu'après cette
consultation-là il y aura une restructuration du ministère des
Transports qui va être faite. À ce moment-là, M. le
député de Lévis et les autres pourront juger des
changements, de la restructuration. Ce n'est pas avant qu'on prenne une
décision finale dans ce dossier que le député de
Lévis pourra juger ou non. On assumera, à ce moment-là,
nos responsabilités comme gouvernement responsable.
M. Garon: Bien, là, on va laisser l'engagement en suspens.
Tout document que le ministre pourra trouver pour justifier ou indiquant que le
choix de M. Ares comme expert-conseil en matière de planification
stratégique dans le domaine spécifique des transports
était une bonne décision, afin qu'on puisse vérifier cet
engagement-là, serait le bienvenu. Son curriculum, n'importe quoi,
quelque indice que ce soit, nous sommes preneurs. Autrement, vous nous demandez
un acte de foi et nous, nous sommes obligés, comme Opposition,
d'être un peu comme Thomas, de mettre un doigt tout le temps.
M. Dufour: La foi sans les oeuvres.
M. Garon: la foi sans les oeuvres, nous autres, ça ne fait
pas partie... d'ailleurs, c'est marqué qu'il ne faut pas... nous autres,
on n'a pas la foi sans les oeuvres. on a la foi avec les oeuvres. alors,
ça va? on va laisser en suspens 53 pour le moment, mme la
présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Là, on va
prendre l'engagement 39 de novembre?
M. Garon: 39...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39 de
novembre.
M. Garon: 39. Bien, on était dans novembre, là
aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): Oui mais c'est parce
qu'il y a deux...
M. Garon: Pourquoi ils font ça de même à
c't'heure? C'est la meilleure façon de nous...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est la liste
d'octobre dans novembre et la liste de novembre dans novembre.
M. Garon: 39, c'est le début de l'autre, là,
hein?
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
M. Garon: 39. Si vous aviez un petit rapport de M. Ares, qu'on
pourrait voir, un petit rapport qu'il pourrait être intéressant
qu'on voie, parmi les nombreux qu'il a écrits, si vous en aviez un, moi,
ça me donnerait un indice du genre de travail qu'il a fait.
M. Middlemiss: mme la présidente, j'ai indiqué
tantôt que les rapports de m. ares, c'est des rapports internes et que,
à ce moment-là, nous jugeons que ce n'est pas dans les
intérêts de les rendre publics.
M. Garon: Son curriculum, on ne l'a pas eu?
M. Middlemiss: On va voir si on ne peut pas faire quelque chose
qui pourrait peut-être donner un peu plus de renseignements au
député de Lévis et à la commission surtout sur le
travail qui a été accompli par M. Ares.
M. Garon: Est-ce que vous avez son curriculum? Vous l'avez, vous
disiez?
M. Middlemiss: Oui, oui, c'est tout ça. Je vous remets
tout ça, là.
M. Garon: O.K.
M. Middlemiss: O.K.
M. Garon: 39.
M. Middlemiss: 39.
M. Garon: On va revenir à 53. On va le garder en suspens,
celui-là.
La Présidente (Mme Bélanger): Pardon? Vous revenez
à 53 tout de suite?
M. Garon: Non, non, on va le garder en suspens.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah O.K.
M. Garon: 39...
M. Middlemiss: D'accord.
M. Garon: ...de novembre. (11 h 20)
M. Middlemiss: Oui, c'est pour l'autoroute 73. On trouvait que
les coûts de préparation des plans et devis et de surveillance
étaient rendus de l'ordre de 22 %, ce qui est 6 % plus haut que ce qu'on
avait indiqué, 16 %. Et ça s'explique par le fait que les travaux
de préparation de plans et devis ont été entrepris en
1976, mais interrompus au début de l'année 1977. Un montant de
100 000 $ avait été dépensé à cette
période. La reprise des travaux a eu lieu à l'automne 1987 sur un
nouveau tracé et, vu l'urgence dans l'échéancier du
ministère, la firme a effectué l'arpentage de génie en
période hivernale, occasionnant des coûts supplémentaires.
La préparation des plans et devis de l'autoroute comporte la
préparation des plans et devis préliminaires des deux
chaussées pour délimiter l'emprise et étudier l'ensemble
du drainage du corridor. À la suite de cette étape, les plans et
devis de la chaussée à construire doivent être refaits pour
fins de construction, amenant une duplication de certaines études. Pour
ces raisons, le coût de préparation d'un projet d'autoroute est
sensiblement plus élevé en comparaison d'un projet
conventionnel.
Au cours de la préparation des plans et devis, de nombreuses
modifications et des études spéciales, dont
l'imperméabilisation d'un tronçon de l'autoroute pour la
protection des sources d'eau potable, ainsi que deux changements du
tracé sur quatre kilomètres du projet nécessaires pour
satisfaire le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, ont
été effectuées. De plus, de façon à
éviter l'expropriation d'un commerce de transport, une étude de
variante de tracé et de profil sur plus d'un kilomètre a
été effectuée, occasionnant ainsi une augmentation
substantielle du coût de préparation des plans et devis finaux du
tronçon de Charlesbourg.
De même, afin de prémunir le ministère contre toute
réclamation en dommages dus aux eaux de ruissellement de la part des
propriétaires à l'ouest de l'autoroute, le ministère a
fait effectuer une étude hydraulique spéciale sur chacun des
tronçons afin de minimiser et même de réduire l'impact de
la construction de l'autoroute sur les propriétés en aval. '
L'étude produite a même amené à produire les plans
et devis d'un bassin de rétention à même le contrat du
tronçon de Stoneham et occasionné plusieurs modifications au
drainage du tronçon de Charles-bourg.
C'est pour toutes ces raisons-là, c'est qu'il y a eu des
complications qui expliquent pourquoi il y a 6 % de plus d'honoraires.
Toutefois, on indique que, pour une autoroute, c'est un peu plus
élevé que la normale.
M. Garon: Oui, mais, dans le fond, c'est une autoroute à
deux voies. Ce n'est pas une autoroute, c'est une route. C'est une
autoroute...
M. Middlemiss: Non, mais c'est que la planification...
M. Garon: ...où il va y avoir deux voies.
Deuxièmement, * comment c'est supposé coûter, normalement,
des plans et devis et la surveillance d'un contrat? Quel devrait être le
pourcentage du coût par rapport au coût des travaux?
M. Middlemiss: J'avais indiqué, Mme la Présidente,
qu'on parlait de l'ordre de 16 %, sauf que, là, je viens
d'indiquer...
M. Garon: Ce n'est pas 6 %.
M. Middlemiss: ...qu'il y a eu des choses, qu'il y a eu des
demandes spéciales qui ont été faites pour ce
tronçon-là. Premièrement, ça a débuté
dans les années 1977, 1975 et, après ça, en cours de
route...
M. Garon: Peu importe.
M. Middlemiss: Bien oui, mais regardez, quand je vous dis,
là...
M. Garon: II y a eu 100 000 $ de dépensés en
1976-1977, 100 000 $.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, lorsque je dis que, pour
s'assurer de la protection des sources d'eau potable - il y a des sources d'eau
potable - on a été obligés de faire changer le
tracé à deux reprises, tu sais. On a aussi été
obligés de faire l'imperméabilisation d'un tronçon de
l'autoroute pour la protection des sources d'eau potable ainsi que deux
changements. On a été obligés aussi de regarder les
conséquences du ruissellement. Donc, c'était des choses qui sont
spéciales, en plus de faire la conception d'une autoroute avec une
emprise qui va accommoder quatre voies, éventuellement. On en construit
deux présentement, mais on est obligés de faire le tout. Et fort
probablement, si on avait fait quatre voies, que le coût aurait
été plus élevé parce qu'on aurait eu deux voies de
plus, mais le coût des honoraires aurait été
essentiellement le même.
M. Garon: Là, c'est parce que vous êtes à 7
000 000 $ de plans et devis et de surveillance par rapport à 16 000 000
$ de travaux. Tu sais, on dira ce qu'on voudra, là, à moins
d'être complètement blasé de la vie, 7 000 000 $ de plans
et devis et de surveillance pour une route à 2 voies sur 12
kilomètres! Une géographie qui n'est pas compliquée. Ce
n'est pas compliqué du tout. Il y a déjà une route qui
passe dans ce coin-là. Écoutez, à toutes fins pratiques,
si on mettait ça en milles, ça veut dire à peu près
1 000 000 $ du mille pour les plans et devis et la surveillance. Tu sais,
avant, on construisait... 1 000 000 $ du mille pour les plans et devis et la
surveillance. on a beau dire qu'on a passé des commandes
spéciales, ça aurait coûté moins cher de faire un
puits à chacun. ça n'a pas de bon sens. je suis en train de me
demander, là, s'il y en a qui... je ferais une enquête bien plus
poussée là-dessus. j'ai l'impression qu'il y a des choses qui se
passent là qui sont loins d'être normales.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on parle de 3 400 000 $
d'honoraires.
M. Garon: Hein?
M. Middlemiss: On ne parle pas de 7 000 000 $.
M. Garon: Non, non, 4 850 000 $ pour les plans et devis et 2 100
000 $...
M. Middlemiss: Non, non, non. La surveillance et la
préparation de plans et devis, c'est 3 530 000 $.
M. Garon: Ce n'est pas ça que vous avez dit, l'autre fois.
Vous avez dit 4 850 000 $. Vous avez dit: surveillance, 2 100 000 $.
D'ailleurs, regardez ici l'engagement pour la surveillance, c'est 2 100 000 $.
C'est ça que vous avez dit.
M. Middlemiss: 2 000 000 $, c'est la surveillance.
M. Garon: 2 100 000 $ pour la surveillance, puis les plans et
devis, vous avez dit 4 850 000 $, il y a quelques jours, pour des travaux de 16
110 000 $. c'est ça que vous nous avez dit, la dernière fois.
c'est enregistré.
(Consultation)
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on pourrait certainement
retourner aux galées. Lorsqu'on est arrivé à cet
engagement-là, on avait indiqué, oui, qu'il y avait 4 150 000 $
et on a dit qu'on était pour vérifier pour voir si ça ne
touchait pas d'autres contrats.
M. Garon: C'est 4 850 000 $.
M. Middlemiss: Oui, 4 850 000 $. D'accord. On a
vérifié et, aujourd'hui, je vous donne une nouvelle fiche qui dit
que, pour le contrat 3120-91-0927 donné à Entreprises Bon Conseil
pour une somme de 16 110 429,79 $, le coût de la préparation des
plans et devis pour ce tronçon est de 1 430 000 $. La surveillance est
de 2 100 000 $. ça, c'est une prévision. la dif-
férence entre les 4 850 000 $ et les 1 430 000 $, c'était
pour des travaux qui ont été faits sur d'autres tronçons
de l'autoroute 73.
M. Garon: On va revenir là-dessus. On va le laisser en
suspens pour le moment, lui aussi.
M. Middlemiss: Bien, regardez, je vais vous donner, pour ne pas
revenir là-dessus, Mme la Présidente, la fiche. On m'a
posé les questions. Je vous donne les réponses. Les
réponses sont ça.
M. Garon: Bien, c'est parce que les chiffres changent.
M. Middlemiss: Non, non. La préparation des plans et
devis, là, c'est 1 430 000 $. Je vous la donne, la fiche. Le coût
du contrat est de 16 110 429,79 $. La prévision pour la surveillance est
de 2 100 000 $. Et c'est ça.
M. Garon: Bon, les plans et devis, vous dites 1 400 000 $ et
quelques...
M. Middlemiss: 1 430 000 $.
M. Garon: ...alors que, la dernière fois, vous nous avez
dit 4 850 000 $.
M. Middlemiss: J'ai dit que...
M. Garon: Attendez un peu. Ça se reporte à quel
engagement? Les 1 450 000 $, on va les trouver dans quel engagement?
M. Middlemiss: Les 4 850 000 $, c'étaient les honoraires
pour d'autres tronçons.
M. Garon: Non. Celui que vous avez dit là, 1 400 000 $ et
quelques, là?
M. Middlemiss: regardez, là. on peut certainement aller
voir où est la différence entre 1 430 000 $... on peut aller voir
que les 3 420 000 $...
M. Garon: les 1 400 000 $. vous avez dit que les plans et devis
ont coûté 1 400 000 $ et la surveillance, 2 000 000 $. les 1 400
000 $, on les trouve à quel engagement de quel mois?
M. Middlemiss: Les 1 400 000 $...
M. Garon: 1 430 000 $ que vous avez dit.
M. Middlemiss: Oui, c'est pour la préparation des plans et
devis du contrat 3120-91-0927 qui a été donné à
Entreprises Bon Conseil pour la somme de 16 110 429,79 $.
M. Garon: II est où? On le retrouve à quel
endroit?
M. Middlemiss: Bien, c'est l'engagement 39 de novembre 1992,
là. Lorsqu'on est arrivé... (11 h 30)
M. Garon: 39, c'est la surveillance, mais les plans et devis, 1
430 000 $.
M. Middlemiss: C'est pour ça, là. C'est la
préparation des plans. Une minute, là. C'est qu'il y a deux
choses. La conception des plans...
M. Garon: 39, c'est la surveillance, ici.
M. Middlemiss: Oui, sauf que vous m'avez demandé aussi...
Chaque fois que vous me posez une question, vous demandez: Combien ça a
coûté pour préparer les pians et devis...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...combien ça a coûté pour la
surveillance? O.K. Donc, je vous dis: Pour ce contrat-là, qui a
été donné à Entreprises Bon Conseil à un
prix de 16 110 429,79 $, pour la préparation des plans et devis, les
honoraires ont été de 1 430 000 $. Pour la surveillance de ce
contrat, on a prévu une somme de 2 100 000 $.
M. Garon: O.K., mais les 1 430 000 $ se retrouvent à quel
engagement, quel mois et quel numéro?
(Consultation)
M. Middlemiss: L'engagement, Mme la Présidente, retourne
au mois de février 1989. C'était l'engagement 11746, et c'est: La
présente a pour but de demander des crédits additionnels pour
défrayer le coût de l'engagement de la firme suivante: Roche
Itée, groupe-conseil, dont les services ont été retenus
par contrat de services signé le 15 avril 1976 pour effectuer les
travaux d'ingénierie relatifs au tronçon de l'autoroute 73 nord
compris entre la rue Muir, dans Notre-Dame-des-Laurentides, et la route 371
dans Stoneham, dans la circonscription électorale de Chauveau, sur une
longueur de 12,1 kilomètres. Donc, on donne des raisons. On dit: La
préparation des plans et devis préliminaires de deux
chaussées, incluant l'arpentage de génie, 1 150 000 $;
préparation des plans et devis finaux pour appel d'offres pour une
chaussée: 600 000 $. Pour la surveillance des travaux, on avait mis,
à ce moment-là, 3 000 000 $ comme prévision et on
indiquait le montant déjà dépensé pour travaux, en
1976, 100 000 $ pour un total de 4 850 000 $. C'est de là que viennent
les 4 850 000 $.
Maintenant, on arrive et on dit: Voici, là, l'engagement 39 de
novembre 1992, c'est pour réaliser la surveillance. Donc, les 3 000 000
$ qu'on avait, là, on les a enlevés. On a enlevé les 3 000
000 $ qu'on avait dans l'engagement de février 1989. On a un addendum et
on dit: Là,
les 3 000 000 $, on les enlève. O.K.? Pardon? M. Garon: La
surveillance.
M. Middlemiss: La surveillance, on l'enlève et voici le
nouvel engagement pour la surveillance, c'est 2 100 000 $. Donc, c'est
exactement ça qu'on dit. Donc, le coût pour la préparation
des plans et devis est de 1 430 000 $. En d'autres mots, c'est qu'il y a
un engagement: préparation de plans et devis, surveillance. Par
addendum, on a enlevé la surveillance. Et là, on revient et on
dit: Maintenant, pour la surveillance, c'est 2 100 000 $. Donc, les 4 850 000 $
étaient basés sur une prévision de 3 000 000 $ pour la
surveillance.
M, Garon: Ça va.
M. Middlemiss: Ça va?
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
39 est vérifié, ce qui veut dire que tous les engagements
laissés en suspens sont vérifiés, à l'exception de
l'engagement 53.
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
53,est-ce qu'il y a des...
M. Garon: Bien, là, on va regarder nos affaires, à
l'heure du midi, les chiffres que vient de dire le ministre, là, sur
39.
Engagements de novembre (suite)
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, nous revenons
aux engagements de novembre 1992. Engagement 54.
M. Garon: Ça va. Alors, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
54,vérifié. engagement 55.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié. Engagement 56.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 57.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 58.
M. Garon: Là, on en demandait deux, mais on reçoit
seulement une soumission. Quel est l'autre à qui on a demandé une
soumission et qui ne l'a pas donnée, pour 58? Avant, on en demandait
toujours à 3M. Là, on en demandait deux et on en a seulement un
qui soumissionne, 3M.
M. Middlemiss: C'est qui l'autre? Qui est l'autre? L'un, c'est
3M; c'est qui, l'autre? Je n'ai pas le nom ici. On va vous le fournir.
M. Garon: O.K. (Consultation)
M. Garon: Alors, vous allez me donner l'autre nom à qui
vous avez demandé de soumissionner?
Une voix: Oui.
M. Garon: O.K. Vérifié. L'engagement 59,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 60.
M. Garon: C'est encore la même chose, là, hein. On
en demande à deux et il y en a un qui soumissionne. Ça arrive
souvent, ça. On n'en demande pas assez, vous comprenez.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 61.
M. Garon: Comment ça se fait qu'on dit... Je ne comprends
pas trop, ici. On nous dit: soumission de 789 600 $; contrat: 1 000 000 $
maximum. Si c'est 789 000 $, pourquoi on dit: contrat de 1 000 000 $? On
prévoit déjà 200 000 $ de dépassement? Parce que,
là, on voit que la firme de Rimouski-Est, elle a un bien meilleur prix
que les autres: 789 600 $. Guay inc., 912 700 $; Thomas Bellemare, 932 500 $.
On voit, à la soumission, que c'est bon, ça. Par ailleurs, on dit
que le contrat va être pour 1 000 000 $ maximum.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on m'indique que c'est
de l'équipement dont on a besoin pour vérifier les ponts.
M. Garon: Je comprends, là. Ce n'est pas ça que je
demande.
M. Middlemiss: D'accord. Non, non, c'est que c'est une
prévision; les 1 000 000 $, c'est une prévision sur 5 ans. C'est
qu'on estime que ça nous coûte à peu près 200 000 $
par année. On s'engage pour quelque 800 heures par année à
191 $ de l'heure.
M. Garon: Vous aviez estimé le coût à
combien? Ah bien, il était allé en soumissions.
Vous avez estimé ça à combien, quand vous
êtes allé en soumissions?
M. Middlemiss: On l'avait estimé à 200 $ de
l'heure, puis on l'a eu à 191 $ de l'heure.
M. Garon: Par Sablinex? M. Middlemiss: Oui. M. Garon:
Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 62.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 63.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 64.
M. Garon: Un instant. À 63, j'essaie de comprendre comment
ça marche. J'ai de la misère. La soumission, on dit: Hydrofor,
c'est lui qui l'a, qui est le plus bas. On ne marque pas quel prix il a
payé. On marque que l'autre après était 52 298 $, puis on
dit: Le contrat va être à 82 362 $. Acquisition en priorité
d'un tracteur industriel-Une voix: II est non conforme.
M. Garon: Ils étaient tous non conformes? Ils avaient tous
de bien meilleurs prix.
M. Middlemiss: Ils étaient tous non conformes.
M. Garon: O.K. Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 63,
vérifié. Engagement 64.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 65.
M. Garon: Qui sont les 6 à qui vous avez demandé
des soumissions, puisqu'il y en a rien qu'un, Westburne Québec inc., qui
a soumissionné pour l'achat de 488 mètres de tuyaux
annelés, semi-rigides en thermoplastique genre «Big-O». Il y
en a rien qu'un qui a soumissionné. Vous avez demandé des
soumissions à six.
M. Middlemiss: Le seul autre qu'on a, c'est Bow Plastiques. (11 h
40)
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir la liste des six à
qui vous avez demandé des soumissions?
M. Middlemiss: On en a seulement un ici. On va vous donner les
cinq autres.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 66.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 67.
M. Garon: À quoi ça sert, ça, les toiles de
polyoléfine tissée, de marque Fabrène?
M. Middlemiss: C'est pour protéger les tas d'abrasifs
qu'on a dans nos centres d'exploitation.
M. Garon: Ah, les toiles pour mettre pardessus les tas. O.K.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 68.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 69.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 70.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 71.
M. Garon: Regardez ici, rien que pour voir là. J'essaie de
comprendre votre méthode. Je ne la comprends pas. Contrat par soumission
sur invitation. Vous avez demandé des soumissions à 48
fournisseurs. Vous en avez reçu 14, pour un contrat de quelque 20 000 $.
Pourquoi l'avez-vous demandé à 48? Souvent vous en demandez
à pas grand monde.
M. Middlemiss: On est allés chercher les noms au fichier.
Il y avait 48 noms au fichier. Donc...
M. Garon: C'est rare que vous allez à 48 noms.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger):
Revérifié. Engagement 71.
M. Garon: Ici, location d'un marteau-pilon pour planter 1400
poteaux de garde-fous avec opérateur, manoeuvres, signalisation et
transport des poteaux. Soumissions demandées: 9; soumission
reçue: 1. Est-ce qu'on pourrait avoir les noms des neuf
soumissionnaires, des neuf entreprises à qui vous avez demandé
des soumissions?
M. Middlemiss: On va vous donner les noms. Selon ce que j'ai su,
moi, c'est Gardex Itée, à Mont-Laurier.
M. Garon: Pas rien que le nom. Le nom et l'adresse.
M. Middlemiss: Oui, oui. D'accord. Oui, Gardex, il est à
Mont-Laurier, lui.
M. Garon: Le nom et l'adresse à Mont-Laurier.
M. Middlemiss: Oui, l'un est à Mont-Laurier, oui, et
l'autre est à Durham.
M. Garon: Pour des travaux où? Ce n'est pas marqué
où, les travaux.
M. Middlemiss: C'est dans le district de Mont-Laurier.
M. Garon: Ah, c'est dans le district de Mont-Laurier, et le gars
de Mont-Laurier n'a pas soumissionné, mais le gars de Durham, dans le
comté de Johnson, a soumissionné.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Ça n'a pas trop de bon sens. C'est curieux,
ça. C'est pour des travaux à Mont-Laurier.
M. Middlemiss: Dans le district de Mont-Laurier, hein?
M. Garon: Oui. J'aimerais avoir, dans ce cas-là, les neuf
groupes, personnes ou entreprises avec leur adresse, à qui vous avez
demandé des soumissions pour des travaux qui vont avoir lieu à
quelle place.
M. Middlemiss: Bien, ce serait dans le district de Mont-Laurier
où...
M. Garon: Oui, oui.
M. Middlemiss: ...on a des poteaux à planter pour les
garde-fous.
M. Garon: Parce que vous en demandez à neuf et il y en a
un qui soumissionne seulement.
M. Middlemiss: Bien oui, mais c'est une démocratie. Les
gens soumissionnent s'ils veulent ou non.
M. Garon: mais il faut s'informer toujours un peu,
vérifier s'il n'y aurait pas de collusion. dans bien des domaines, il y
en a, de la collusion.
M. Middlemiss: en passant, mme la présidente, c'est le
ministère des approvisionnements et services qui va en soumissions et
pas le ministère des transports.
M. Garon: Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas là,
de soumissions.
M. Middlemiss: Oui, d'accord, mais c'est que, la semaine
dernière, vous disiez qu'on se faisait faire des remontrances par le
ministère des Approvisionnements et Services pour des gestes qu'on
posait. Je voulais juste vous dire que c'est ce ministère-là qui
va en soumissions publiques.
M. Garon: Parce qu'il y a bien des entreprises qui invitent les
politiciens à la pêche et ils n'y vont pas, mais on me dit que les
fonctionnaires, souvent, ils y vont, eux. Il faut vérifier un peu plus
attentivement les affaires. Alors, l'engagement 71, vérifié.
L'engagement 72, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 73.
M. Garon: Regardez ici, encore, 15 soumissions demandées,
1 soumission reçue. C'est pour des travaux à quel endroit
à 73? Achat de deux lances thermopneumatiques pour nettoyage des
fissures (chemins asphaltés) par l'air chaud, deux fraiseuses à
joints pour ouvrir les fissures et manuels d'opérateur de pièces
et d'atelier. Il y en a rien qu'un qui a soumissionné.
M. Middlemiss: Oui. C'est dans le district de Québec.
M. Garon: Ah oui! Et c'est quelqu'un de ville Saint-Pierre. Ville
Saint-Pierre, c'est où, ça?
Une voix: C'est dans l'ouest de Montréal.
M. Garon: Qui a soumissionné? J'aimerais savoir les 15
personnes, entreprises à qui vous avez demandé des
soumissions.
M. Middlemiss: Les entreprises à qui on a demandé
des soumissions.
M. Garon: Les 15. Il y en a rien qu'une qui a
soumissionné.
M. Middlemiss: C'est 73, là? Oui, il y a...
M. Garon: Le devis...
M. Middlemiss: ...Belmag inc., Williams & Wilson Itée,
la Compagnie d'outillage industriel de Québec inc..
M. Garon: J'aimerais l'avoir par écrit.
M. Middlemiss: ...Machinerie Transocean Compagnie inc., Richard
et cie Itée.
M. Garon: J'aimerais avoir la liste des compagnies, avec leur
adresse, à qui vous avez demandé des soumissions, qu'est-ce que
vous leur avez demandé, puis celles que vous avez reçues, celles
qui ont répondu.
M. Middlemiss: C'est des lances thermopneumatiques pour nettoyage
des fissures (chemins asphaltés)...
M. Garon: Vérifié, sous réserve de ces
réponses-là.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 74.
M. Garon: Même chose à 74. Achat de 92 feux de
circulation; 10 soumissions demandées. Ça doit être des
gens qui vendent des feux de circulation. Il y en a rien qu'un qui
répond, Les Systèmes de circulation Fortrand, de Terrebonne.
Alors, c'est pour des feux de circulation - vous les posez où? -
horizontaux de sections différentes selon la norme BNQ 4948-100. Vous en
demandez à 10; il y en a rien qu'un qui répond.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, c'est des commandes
d'inventaires qu'on a au ministère pour le remplacement lorsqu'on a
des... On n'achète pas ça a la pièce. On doit en
avoir...
M. Garon: Non, non. Je ne demande pas votre demande. Ce n'est pas
ça.
M. Middlemiss: Non, mais vous demandez où on va les
placer.
M. Garon: Ah bon, O.K. Non, non.
M. Middlemiss: C'est que ça fait partie de l'inventaire.
Au besoin il faut remplacer des...
M. Garon: O.K. Oui, oui. Mais vous en demandez à 10 et il
y en a rien qu'un qui répond.
M. Middlemiss: Oui, on en a demandé à Acme
Signalisation...
M. Garon: C'est des entreprises qui vendent des feux de
circulation, je ne comprends pas pourquoi elles ne veulent pas en vendre.
M. Middlemiss: On en a demandé à Acme Signalisation
de Montréal, un autre soumissionnaire. On en a demandé aux
Entreprises Robert Côté, de Québec, non; à
Équipements de sécurité Arkon, Montréal, non;
à Pocatec Itée, La Poca-tière, et ils n'ont pas
soumissionné.
M. Garon: II faudrait peut-être bien avertir les gens qui
sont au conseil de développement économique de Montréal
comment ça se fart que les entreprises qui ont tellement d'ouvrage
à Montréal ne soumissionnent pas. Là, vous leur offrez de
l'ouvrage, puis ils ne sont même pas foutus de vous faire un prix.
Peut-être bien que ça vaudrait la peine d'avertir le
président du Conseil du trésor. Il y a quelque chose qui ne va
pas, là. J'aimerais ça avoir les 10 noms des entreprises, avec
leur adresse, à qui vous avez demandé des soumissions,
l'état de la demande et celles que vous avez reçues.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Vérifié. (11 h 50)
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 74,
vérifié. Engagement 75.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 76.
M. Garon: Les tuyaux de tôle. Là, vous voyez, vous
en demandez juste à deux dans les tuyaux de tôle. Il y en a en
masse pour faire du tuyau de tôle pourtant, au Québec, hein?
M. Middlemiss: Deux réponses. On en a demandé
à deux et on en a eu deux.
M. Garon: Bien oui. Je veux dire, votre performance est
meilleure, mais vous voyez qu'il y a 7 000 $ de différence: l'un
à 60 000 $, l'autre à 67 000 $. Vérifié. Ici, vous
demandez encore de la tôle...
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 77.
M. Garon: ...vous le demandez à 14, là. Je ne
comprends pas la logique, moi. Le contrat le plus gros, 110 000 $;
tantôt, c'était pour 60 000 $. Vous en demandez à deux,
vous avez deux. Là, c'est pour 110 000 $, vous en demandez à
14.
M. Middlemiss: Bien oui, parce qu'il y a 14 fournisseurs sur la
liste d'invitation. Donc, c'est des gens qui fabriquent ça. Il y en a
trois qui, dans leur sagesse - et on vit encore dans un monde libre - ont
décidé, eux, de soumissionner.
Les 11 autres, ils ont décidé de ne pas soumissionner. Je
ne suis certainement pas pour ouvrir une enquête pour voir...
M. Garon: Non, non, non!
M. Middlemiss: ...pourquoi ils n'ont pas soumissionné,
là.
M. Garon: Vous en avez trois, puis on va avec l'ordre de prix,
là. On voit ça à l'oeil: 110 000 $, 113 000 $, 118 000 $;
l'écart est dans une fourchette raisonnable. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 77
vérifié. Engagement 78.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 79.
M. Garon: C'est dans le comté de Rousseau, hein?
La Présidente (Mme Bélanger): Saint-Do-nat.
M. Garon: Là, on tombe dans le comté de Rousseau,
là.
La Présidente (Mme Bélanger): Hein? M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 79.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 80.
M. Garon: Montmagny. Sainte-Perpétue.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 81.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 82.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 83.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 84.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 85.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 86.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 87.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 88.
M. Garon: Vérifié... Oh, attendez un peu.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 89.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 90.
M. Garon: Regardez à 89, les écarts, hein? Vous
avez 41 000 $. On donne seulement les 3 soumissionnaires: 41 000 $, 53 000 $,
61 000 $. Tu sais, il y a quand même beaucoup d'écart entre le
premier et le troisième, 50 % de différence.
M. Middlemiss: L'estimé du ministère était
de 43 924,75 $.
M. Garon: Voyez-vous...
M. Middlemiss: Le prix est arrivé à 41 580 $.
M. Garon: Oui, c'est parce que vous avez demandé une
soumission publique. Si vous l'aviez demandé rien qu'à deux, Les
Entreprises Di Marco et Valgeau, vous auriez eu un prix de 53 000 $. Là,
vous avez une soumission publique...
M. Middlemiss: Oui, mais regardez, Mme la Présidente,
là, le député de Lévis a le don de mélanger
les pommes avec les oranges. C'est que, là, l'aménagement
paysager d'espaces verts, ce n'est pas les mêmes investissements que
quelqu'un qui a une usine de béton bitumineux. Et ça ne se
construit pas sur tous les coins de rue. Les gens qui font de
l'aménagement paysager, il y en a plusieurs. Donc, c'est la raison. Si
ça ne coûtait pas si cher de s'installer pour faire du
béton bitumineux, il me semble qu'il y aurait plus de gens qui
seraient intéressés à s'installer un peu partout. C'est
à cause des investissements que ce n'est pas tout le monde. Il y a
l'investissement, puis il y a aussi les employés et il faut avoir
suffisamment de contrats pour rentabiliser l'opération. Donc, qu'on ne
commence pas à vouloir, tu sais, donner l'impression que le béton
bitumineux, c'est la même chose que l'aménagement paysager
d'espaces verts. Et puis, si on regarde le coût des travaux, c'est 40 000
$ et quelques.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 91.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 92.
M. Dufour: Avant de continuer, j'aurais peut-être une
précision à demander concernant...
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Jonquière, à l'engagement 91?
M. Dufour: Ça pourrait être 90 ou 91. Ça ne
dérange pas. Non. Il faut que ça soit un contrat par soumission.
Vos 80 % dont vous parliez quant à l'entretien, est-ce qu'ils jouent
aussi sur...
M. Middlemiss: Le seul endroit où il y a 80 %, c'est sur
les contrats de déneigement et ça a été voulu parce
qu'on a changé ça à partir de négociations. Les
gens qui sont dans le domaine du déneigement nous ont demandé,
pour protéger et s'assurer qu'on ait des gens qui sont compétents
et qui vont être capables d'exécuter leur mandat, de mettre un
plancher de 80 %. C'est seulement dans ça parce que, si on ne l'avait
pas établi, le 80 %, Mme la Présidente, on ne pourrait
éliminer personne. Donc, c'est pour ça qu'il faut l'indiquer dans
les demandes de soumissions que nous n'acceptons pas une soumission en bas de
80 %. Dans d'autres cas, on dit que nous ne sommes pas obligés
d'accepter la plus basse ou aucune des soumissions.
M. Garon: Ça prend des bonnes raisons pour ne pas
l'accepter, par exemple. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 91.
Engagement 92.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 93.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 94.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 95.
M. Garon: L'estimé du ministère, ici, était
à combien?
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: L'estimé du ministère.
M. Middlemiss: Ah oui! 265 760 $ pour un an.
M. Garon: Puis, là, il va être donné
à? M. Middlemiss: 249 600 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 96.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 97.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 98.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 99.
M. Garon: Vérifié.
M. Middlemiss: Une seconde! Je voudrais apporter une correction
à 99.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Le contrat était pour 176 895,79 $, au lieu
de 188 835,95 $, et les imprévus, c'est 17 674,21 $, pour un total de
194 500 $.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 100.
M.Garon: 100 quoi?
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va,
l'engagement 100?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 101.
M. Garon: L'engagement 101, tamisage d'abrasifs sur la route 117.
Le ministre avait promis d'élargir la 117 entre Saint-Jovite et La
Conception sur une distance de 6 à 7 kilomètres pour la mettre
à 4 voies, qu'on avait dit. C'était un engagement dont on avait
parlé. En 1986, ça avait été pris, ça.
M. Middlemiss: Au sommet? Aux engagements du sommet? Est-ce que
c'était un sommet socio-économique?
M. Garon: Je ne le sais pas. Je ne peux pas vous le dire. Je ne
m'en rappelle pas. Mais il y a eu un engagement. Je n'ai pas pris de notes si
c'était un sommet ou non. On parlait de 25 000 000 $. Cet engagement
avait été pris en 1986 par le nouveau gouvernement. Quel est
l'échéancier là-dedans? Est-ce que c'est encore dans le
programme ou si ce n'est plus dans le programme?
M. Middlemiss: Oui, oui. On m'indique qu'on va débuter
cette année. Je pense que c'était un coût total de l'ordre
de 13 000 000 $.
M. Garon: Pardon?
M. Middlemiss: le coût total était de 13 000 000 $.
on m'indique qu'il va y avoir un début cette année avec un budget
de l'ordre de 3 000 000 $.
M. Garon: Les appels d'offres sont faits?
M. Middlemiss: Excusez. Le coût total est de 19 000 000 $
et non pas de 13 000 000 $.
M. Garon: Le coût total, ça va être de 19 000
000 $ pour les 6 à 7 kilomètres? 9 000 000 $ou 19 000 000 $?
M. Middlemiss: 19 000 000 $.
M. Garon: J'avais compris comme il faut.
M. Middlemiss: Je vous avais dit 13 000 000 $. Là, c'est
19 000 000 $. (12 heures)
M. Garon: J'avais compris 19 000 000 $, mais mon collègue
pensait que vous aviez dit 9 000 000 $.
M. Middlemiss: II n'y a rien qui a été fait. On
débute cette année avec un contrat de l'ordre de 3 000 000
$...
M. Garon: Pour faire quel bout?
M. Middlemiss: ...sur les 19 000 000 $ estimés.
M. Garon: Les 19 000 000 $, c'est pour quelle partie?
M. Middlemiss: C'est le tout.
M. Garon: Le tout, entre quoi et quoi?
M. Middlemiss: C'est pour l'espace entre les deux quatre-voies.
On va faire un quatre-voies avec les deux voies qui sont là.
M. Garon: Entre Saint-Jovite et La Conception?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Ça coûterait 19 000 000 $ et vous voulez
en faire 3 000 000 $ cette année.
M. Middlemiss: On commence cette année avec 3 000 000
$.
M. Garon: L'appel d'offres sera lancé quand?
M. Middlemiss: Au courant de l'été.
M. Dufour: Combien il y a de circulation?
M. Middlemiss: Ah, je ne le sais pas. On pourrait
vérifier. La 117, c'est la route qui amène en
Abitibi-Témiscamingue. C'est la seule route à partir de...
M. Garon: Si vous allez en appels d'offres cet été,
ça veut dire que les travaux ne seront pas avant l'an prochain.
M. Middlemiss: Non. C'est peut-être pour ça qu'on a
prévu 3 000 000 $ cette année. C'est que, par le temps qu'on va
aller en soumissions publiques, on ne pourra dépenser plus que les 3 000
000 $.
M. Garon: Je comprends mal. Est-ce que vous allez en appels
d'offres pour des travaux estimés à 3 000 000 $ ou si vous allez
en appels d'offres pour des travaux estimés à plus que ça,
mais que vous pensez qu'ils vont avoir le temps de faire des travaux pour 3 000
000 $ cette année?
M. Middlemiss: On y va pour un contrat total, pour les 19 000 000
$, mais on prévoit que, cette année, c'est un contrat hors route
qu'on peut faire facilement sans faire d'interférence avec la
circulation. Et, ensuite, on va continuer pour compléter les
travaux.
M. Garon: Quel serait l'échéancier pour
dépenser les 19 000 000 $?
M. Middlemiss: C'est de 6000 à 7000 véhicules.
M. Garon: Non, non.
M. Middlemiss: Non, mais vous m'avez posé la question.
M. Dufour: C'est moi qui l'ai posée.
M. Middlemiss: Le député de Jonquière me l'a
demandé. C'est 6000 à 7000 véhicules. Mme la
Présidente, l'échéancier est sur trois ans.
M. Garon: Sur trois ans. M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Réparti comment? Combien cette année,
combien en 1994, combien en 1995?
(Consultation)
M. Garon: C'est combien par année, votre estimé?
Les 6000, 7000 véhicules, est-ce que c'est à l'année?
Pendant l'été, c'est combien? C'est quoi, quand vous dites 6000,
7000 véhicules par jour?
M. Middlemiss: La moyenne annuelle, c'est 6500, et 7000, c'est
l'été. Donc, il y a une augmentation de 500 l'été
sur la moyenne annuelle. Je n'ai pas ici les montants, mais, si c'est sur trois
ans, c'est certain que, si on dépense 3 000 000 $ la première
année, ce serait de l'ordre de 8 000 000 $ la deuxième et la
troisième année.
M. Garon: C'est 8 000 000 $ en 1994 et 8 000 000 $ en 1995, 3 000
000 $ en 1993.
M. Middlemiss: Oui. Ça peut varier.
M. Garon: Oui, je comprends ce que vous voulez dire.
M. Middlemiss: Pour compléter les travaux en trois ans,
c'est de cette envergure.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 101,
vérifié. Engagement 102.
M. Garon: Engagement 102, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 103.
M. Middlemiss: Exactement, Mme la Présidente, pour
revenir, c'est 3 000 000 $, 9 000 000 $et7 000 000 $. M. Garon: Attends
un peu.
M. Dufour: L'échéancier: 3 000 000 $, 9 000 000 $,
7 000 000 $.
M. Garon: Pour 101, 3 000 000 $, 9 000 000 $, 7 000 000 $.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: C'est 3 000 000 $ en 1993, 9 000 000 $ en 1994 et 7 000
000 $ en 1995.
M. Middlemiss: C'est ça. Oui.
M. Garon: À 102, c'était quoi, l'estimé du
ministère?
M. Middlemiss: 496 548 $.
M. Garon: Là, vous êtes allés en
soumissions.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Regardez, ici. Regardez si c'est bon, là.
M. Middlemiss: Oui, d'accord. Je vais vous en montrer d'autres,
là.
M. Garon: Vous aviez un estimé à 496 548 $. Vous
allez en appels d'offres, puis vous avez votre contrat à 464 000 $ alors
que votre estimé est à 496 000 $. Vous voyez que c'est plus
payant d'aller en appels d'offres!
(Consultation)
M. Middlemiss: mme la présidente, une des raisons pourquoi
on est allés en soumissions, c'est qu'il n'y a pas seulement une couche
d'usure, là, il y a: décohésionnement, malaxage et
revêtement bitumineux. donc, il y avait plus que 25 % de travaux connexes
et, à ce moment-là, on est allés en soumissions
publiques.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 102,
vérifié. L'engagement 103.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104.
M. Garon: Quel est l'estimé à 103? M.
Middlemiss: 474 256 $.
M. Garon: Oui. Regardez comment c'est bon. Là, c'est une
couche d'usure. Regardez, là, vous avez la preuve. Vous avez fait un
appel d'offres, deux soumissionnaires: un à 490 000 $ - on voit que
Désourdy soumissionne plus cher dans les 2 cas - et vous avez une
entreprise qui soumissionne à 398 000 $, alors que votre estimé
est à 474 000 $. Vous voyez, en bas de 500 000 $, vous n'étiez
même pas obligés d'aller en appels d'offres. Vous y êtes
allés et, ici, vous avez sauvé 76 000 $ aux contribuables.
Une voix: Ce n'est pas sûr.
M. Garon: Ce n'est pas sûr? C'est vrai que ce n'est pas
sûr, mais on voit que, quand même, la soumission est à
meilleur prix.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, la raison pourquoi on
est allés en soumissions publiques, c'est qu'il n'y avait pas d'usine.
L'usine la plus près est à Aylmer. S'il y avait eu une usine, par
exemple, sur la route 301, dans la municipalité de Litchfield, à
ce moment-là, les estimés auraient pu être... Donc, les
comparaisons qu'on fait, là, ce n'est pas nécessairement les
mêmes, Mme la Présidente.
M. Garon: Vous voyez, même si les usines sont plus loin,
c'est moins cher que l'estimé du ministère.
M. Middlemiss: Non, c'est que, Mme la Présidente, si
l'usine avait été installée... Ça, l'estimation qui
est là, c'est à partir de l'usine qui pouvait fournir, à
Aylmer. Mais, si l'usine avait été située sur la route
301, à Litchfield, vous auriez pu enlever de ça de l'ordre de 85
kilomètres. Il y a un site qui aurait été exactement en
dedans de un kilomètre et, à ce moment-là, regarder un
contrat négocié à partir de ce point-là, ça
aurait pu être différent. Je vais faire faire l'exercice et je
vous répondrai la prochaine fois. Là, on va comparer des pommes
avec des pommes, parce que, dans le moment, il n'y avait pas d'usine. S'il y
avait eu une usine sur la route 301, qui aurait été en dedans de
un kilomètre...
M. Garon: II n'y en avait pas pour l'appel d'offres, non
plus.
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: II n'y en avait pas pour l'appel d'offres.
M. Middlemiss: Non, non, mais...
M. Garon: Si on met les choses sur une base égale.
M. Middlemiss: ...à ce moment-là, s'il y avait eu
une usine, là...
M. Garon: Mais il n'y en a pas. On n'a pas le droit de parler sur
des hypothèses.
M. Middlemiss: Vous pouvez répondre, vous n'avez pas
besoin de votre recherchiste pour répondre, hein?
M. Garon: Pardon?
M. Middlemiss: Votre recherchiste, ce n'est pas lui qui
répond, c'est vous.
M. Garon: Non, c'est parce que notre règlement dit qu'on
ne peut pas analyser des questions hypothétiques.
M. Middlemiss: Non, mais c'est lui qui dit qu'il n'y en a
pas.
M. Garon: Je n'ai pas le droit de vous poser une question
hypothétique.
M. Middlemiss: Non, non. M. Garon: II n'y en a pas.
M. Middlemiss: C'est que, dans le passé, il y a
déjà eu une usine là. C'est pour ça. Je parle en
connaissance de cause, vous savez que c'est dans mon comté.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: C'est dans mon comté et je parle en
connaissance de cause.
M. Garon: J'ai remarqué ça.
M. Middlemiss: L'usine aurait pu être sur la route 301,
à 2 kilomètres d'un des contrats, et à ce moment-là
je suis convaincu...
M. Garon: Oui, mais elle ne l'est pas.
M. Middlemiss: Non, mais on va vous donner ça si ça
avait été basé sur une usine qui était
installée là. C'est ça qu'il faut comparer, là.
M. Garon: Bon.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 103?
M. Garon: Mme la Présidente, le ministre, quand ses
fonctionnaires vont lui souffler quelque chose, je vais lui dire de ne pas
répondre par ce que les fonctionnaires lui disent, mais de
répondre par lui-même. S'il interdit à mon recherchiste de
me donner un conseil...
M. Middlemiss: Oui, oui, oui!
M. Garon: ...il arrive bien plus souvent que ses fonctionnaires
lui disent quoi dire que mon recherchiste me dit quoi demander.
M. Middlemiss: Non, non. C'est ça, qu'il vous dise quoi
dire, mais qu'il ne le dise pas lui-même assez fort pour que je puisse le
comprendre; il me semble que ce n'est pas lui qui répond.
M. Garon: non, non. vous comprenez que, si mon recherchiste ne me
disait rien, vous me diriez que je le paie pour rien. au contraire, il est bon,
il est très bon.
Une voix: II est fin et on le sait. Puis on l'aime de
même!
M. Garon: ii connaît ça, le transport. je suis
très content de lui. je vais vous dire une chose: je ne le changerais
pas pour tout l'or au monde!
La Présidente (Mme Bélanger): C'est le temps de
demander une augmentation de salaire! (12 h 10)
Des voix: Oh!
M. Dufour: Une déclaration d'amour. M. Garon: Quoi?
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: C'est ce que Holden nous disait à propos du
sien.
M. Garon: Hein?
Une voix: Ça a l'air qu'il lui rendait des services...
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): S'il vous
plaît! S'il vous plaît!
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
103, c'est vérifié. Engagement 104?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 105?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 106.
M. Garon: C'est encore dans le comté de
Rousseau, les ponts. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 106?
M. Garon: Berthier, Saint-Cuthbert. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 107?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 108?
M. Garon: Ça coûte cher, là.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 109.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 110.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 111.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 112.
M. Garon: Qu'est-ce que ça veut dire, ici, quand vous
dites: «Irrégulière, il n'obtient pas 70 % de la note de
passage requise (12g)»?
M. Middlemiss: O.K. Pour avoir le droit de soumissionner, les
entrepreneurs en déneigement doivent obtenir 70 points sur une grille
d'équipement, d'expérience, d'emplacement de leur garage, ces
trois éléments-là. Si les gens ne peuvent pas obtenir une
note de 70 %, ils ne peuvent pas soumissionner; et ça, c'était
pour s'assurer que c'étaient des gens qui avaient une expérience
dans le déneigement.
C'est la dernière année. Mme la Présidente, pour
les deux premières années de soumission publique, c'était
la façon dont on pouvait établir les compétences.
Dorénavant, les gens devront être préqualifiés au
ministère des Approvisionnements et Services. C'est une formule que les
gens du milieu ont développée avec nous, du ministère,
pour s'assurer que les gens qui soumissionnent aient de l'expérience,
qu'ils soient bien situés par rapport au circuit qu'ils ont comme
contrat et qu'ils aient l'équipement nécessaire.
M. Garon: Ça se trouve un double contrôle, au fond.
Vous avez un contrôle, vous vérifiez
s'ils sont capables de faire des contrats; après ça, s'ils
sont en bas de 80 % du prix, là, vous ne leur donnez pas le contrat.
pourquoi, quand il arrive un meilleur prix que ce que vous avez estimé,
en bas de 80 % du prix que vous avez estimé, vous ne leur donnez pas le
contrat, si vous avez déjà qualifié les firmes comme
étant capables de faire les contrats?
M. Middlemiss: C'est deux choses différentes, Mme la
Présidente. Il faut, dans un premier temps, savoir que les gens ont
l'équipement au moment où ils soumissionnent...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...qu'ils ont l'expertise, qu'ils savent...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...comment faire ça et que le garage est
situé à la bonne place.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Ceci étant dit, ça ne veut pas dire,
parce qu'il rencontre ces exigences-là, que le prix auquel il va
soumissionner, c'est un prix réaliste. Combien de fois, ici, le
député de Lévis nous demande, et même, des fois,
suggère que peut-être l'entrepreneur qui a eu le contrat a pris
ça trop bas, qu'il est revenu chercher la différence en nous
demandant des suppléments et des choses comme ça. Donc, c'est un
peu dans ce contexte-là. On a dit: On veut s'assurer qu'ils ont les
compétences et, deuxièmement, on veut s'assurer que le prix qui
va être soumis est un prix qui est réaliste et qu'à ce
prix-là il pourra exécuter son mandat.
M. Garon: ça veut dire, dans le fond, que, moi, quand je
vais acheter quelque chose dans un magasin et qu'il y a une vente, qu'ils
vendent à 30 % de leur prix, je devrais refuser en disant: vous n'avez
pas un prix réaliste.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, acheter quelque chose,
un produit dans un magasin, si on est satisfait de la qualité et qu'on
dit que c'est un bon marché, on achète. Dans le domaine du
déneigement, c'est quelque chose qui exige des compétences. Il
faut que ça soit fait au moment de la tempête pour s'assurer d'une
meilleure sécurité sur nos routes. Et il me semble que la
sécurité des utilisateurs de nos routes, on ne devrait pas jouer
avec ça. C'est la raison pourquoi on a dit: C'est important que le
déneigement se fasse bien.
M. Garon: Ce n'est pas parce qu'un gars charge plus cher qu'il va
le faire mieux. Si vous avez qualifié la firme comme étant
capable de le faire, après ça, le fonctionnaire, s'il veut aller
en business, qu'il y aille. L'entreprise est en business, est en affaires et
elle dit qu'elle est capable de le faire à ce prix-là. Pourquoi,
quand vous avez qualifié la firme comme compétente pour le faire,
vous dites après ça: On ne leur donne pas le contrat parce qu'ils
chargent trop bon marché? Je n'en reviens pas. Je ne comprends pas
ça. Je ne suis pas capable de comprendre ce raisonnement-là.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, comme je l'ai
indiqué, et je vais le dire, nous avons établi ce
plancher-là. Pourquoi? C'est qu'il y a des gens qui prennent des
contrats des fois et qui, en cours de route, font banqueroute, ne finissent pas
les travaux.
M. Garon: Ça arrivera toujours, ça.
M. Middlemiss: d'accord. mais, nous autres, on a dit: dans le cas
du déneigement, vu que c'est la sécurité des utilisateurs
de nos routes qui est en jeu, nous ne voulons pas prendre de chances. nous
voulons nous assurer que celui qui va avoir le contrat, premièrement, a
les compétences, a l'équipement, qu'il est bien situé.
ceci explique ses 70 %. l'autre, c'est l'estimation des coûts; c'est des
circuits qu'on connaît, des circuits qu'on négocie et on a
établi des prix. donc, basé sur ça, on a dit: si quelqu'un
prend un contrat en bas de 80 %, les chances sont qu'il ne pourra pas
l'exécuter. et, vu que c'est tellement important, la
sécurité de nos utilisateurs des routes, on a établi
ça comme un plancher à 80 %. c'est ça.
M. Garon: C'est du paternalisme, ça.
M. Middlemiss: Eh bien, regardez, vous pouvez l'appeler comme
vous voulez, M. le député de Lévis, c'est ce qu'on a
décidé de faire. Je dois vous dire que ça fait 2 ans qu'on
le fait et j'ai indiqué que les coûts, la première
année, c'était 101 %; l'an passé, c'était 92 %.
Donc, sur le plan du coût, on se place très bien. Sur le plan de
l'exécution des travaux aussi, ça va bien. Donc, la preuve, elle
est là, Mme la Présidente.
M. Garon: Bon! Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 112,
vérifié. Engagement 113.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 114.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 115.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 116.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 117.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 118.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 119.
M. Middlemiss: en passant, mme la présidente, je voudrais
juste souligner qu'à l'engagement 117 l'estimation du ministère
était de 223 863,95 $. le contrat a été pour 226 740,91
$.
M. Garon: Ça arrive de temps en temps que vous visez
juste.
M. Middlemiss: Non, non. C'est que, vous voyez, à prix
fixe... Vous voyez qu'il n'y a pas de règles du jeu. Il y a des fois
où c'est moins cher. Pourtant, il est situé à la
même place. Ce n'est pas toujours du même côté.
M. Garon: Non, non, mais 223 000 $ ou 226 000 $, c'est juste
assez, ça. Ça arrive, ça.
M. Middlemiss: Mais, là, voyez-vous, avec les
imprévus, ça monte à 249 000 $, tandis que, quand c'est
à prix fixe, c'est à prix fixe.
M. Garon: II n'y a pas beaucoup d'imprévus
là-dedans.
M. Middlemiss: Donc, c'est 226 000 $ qui est là. O.K.?
M. Garon: II n'y a pas beaucoup d'imprévus
là-dedans si on a fait la bonne mesure.
M. Middlemiss: Non, je voulais juste souligner ça. Je
voulais juste souligner que des choses comme ça se produisent des fois.
(12 h 20)
M. Garon: Oui. Ah! Je comprends, sur le nombre de fois. C'est
comme un gars qui est un mauvais tireur et qui tire 20 000 balles dans
l'année; il est normal qu'il frappe le «bull's-eye» une fois
de temps en temps, même s'il ne l'a pas fait exprès. Ça
peut arriver.
(Consultation)
M. Dufour: Je ne sais pas comment ça s'écrit,
ça, «bourzaille»!
M. Garon: Le «bull's-eye»: dans l'oeil du boeuf.
Une voix: Ha, ha, ha! M. Dufour: Ah bon! Des voix: Ha, ha,
ha!
M. Garon: Dans l'oeil du taureau. «Bull's-eye», c'est
dans l'oeil du taureau.
M. Dufour: Ce n'est pas «bourzaille», c'est
«bull's-eye». C'est parce que le monde dit
«bourzaille».
La Présidente (Mme Bélanger): Donc, l'engagement
118 est...
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 119.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 120.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 121.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 122.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 123.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 124.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 125.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 126.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 127.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 128.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 129.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 130.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 131.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 132.
M. Garon: L'engagement 132, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 133.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 134.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 135.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 136.
M. Garon: Supplément pour porter à 1 860 000 $ le
coût du contrat de terrassement et de structure de la chaussée,
aménagement d'espaces verts et éclairage routier de la route 132
dans la municipalité de Port-Daniel, encore, dans Bonaventure; 307 937 $
de dépassement. Alors, c'est quel contrat, celui-là? Est-ce que
c'est en plus des engagements 38 et 39 du mois d'avril?
M. Middlemiss: Quand j'ai fait le point sur 38 et 39 ce matin,
ça incluait ces coûts-là.
M. Garon: Qui étaient dans la partie a ou la partie b?
M. Middlemiss: La partie a.
M. Garon: C'était dans la partie a.
M. Middlemiss: Oui. L'entrepreneur était Poisson, Paquin
excavation inc.; les consultants: LN. enr.
M. Garon: Tantôt, vous avez dit que la partie a,
c'était 1 734 000 $, la partie du ministère; là, c'est 1
860 000 $. Tantôt, vous avez dit que la partie a du contrat:
tronçon partant du ruisseau Castilloux jusqu'à la rivière
Port-Daniel, c'était 1 734 348 $, coût payé par le
ministère. Là, vous arrivez avec un supplément pour porter
à1 860 587 $...
M. Middlemiss: J'ai dit 1 734 348 $. J'ai dit: coût
estimatif révisé à la hausse pour la préparation
supplémentaire... Dépenses ne tenant pas compte des
réclamations en cours. Je vous avais indiqué ça
tantôt, là.
M. Garon: Là, ils en demandent plus.
M. Middlemiss: C'est qu'on a mis 100 000 $, un montant provisoire
pour une partie des réclamations réglables par avenant. Et
ça, je vous l'avais indiqué, ce matin, que les 1 734 348 $, qui
représentaient 60 %, ne tenaient pas compte de réclamations en
cours.
M. Garon: On paie ça, c'est un supplément pour
porter à 1 860 587 $.
M. Middlemiss: C'est une prévision. M. Garon: Une
autorisation budgétaire.
M. Middlemiss: On a mis 100 000 $ là-dedans,
là.
M. Garon: Vous avez mis 100 000 $ de plus...
M. Middlemiss: C'est qu'on a demandé une somme de 100 000
$. Ça, le 100 000 $, c'est un montant provisoire pour une partie des
réclamations réglables par avenant. Ça ne veut pas dire
que ça va être 100 000 $. C'est ça la différence
entre le montant payé et une prévision qu'on fait en
prévision de demandes.
M. Garon: Faites-vous ça sur tous les contrats?
M. Middlemiss: Non. Ça, ici, c'est que, sachant qu'il y a
une réclamation qu'on doit régler, si on doit retourner au
Conseil...
M. Garon: Oui, mais la réclamation, là... M.
Middlemiss: ...pour approbation...
M. Garon: ...si elle est à l'étude, vous ne pouvez
pas présumer et aller chercher des crédits autorisés pour
payer une réclamation alors que vous ne l'avez même pas
étudiée et que vous ne savez même pas si vous la devez ou
si vous ne la devez pas. Qu'est-ce que c'est, ça, cette
affaire-là?
M. Middlemiss: Non, non. Ces travaux-là, ils sont
exécutés.
M. Garon: Ils sont exécutés?
M. Middlemiss: Oui, ils sont exécutés.
M. Garon: Bon!
M. Middlemiss: et, durant l'exécution, on sait qu'il va y
avoir une réclamation. donc, on est revenus demander un
supplément après, sachant qu'on n'avait pas suffisamment de
crédits pour régler ce travail-là. c'est ça, la
situation, là, c'est qu'on n'aurait jamais pu prévoir...
M. Garon: Mais est-ce que la réclamation, là, vous
avez l'intention de la payer? Elle est déterminée et vous avez
l'intention de la payer ou si c'est une réclamation
hypothétique?
M. Middlemiss: Non, non, c'est une réclamation d'un
montant de 223 000 $.
M. Garon: Est-ce qu'elle a été
étudiée et est-ce qu'elle est acceptée?
M. Middlemiss: Non, elle n'est pas acceptée; on est en
train de l'étudier. Donc, sachant qu'il y a une réclamation, si
on retourne pour une autorisation d'avoir d'autres budgets, on inclut ces
choses-là. Ne pas le faire, on serait obligés de revenir plus
tard.
M. Garon: Ça serait mieux de revenir, justement, pour que
vos fonctionnaires aient plus de choses à justifier. Ça n'a pas
de bon sens de donner des montants d'argent dans le vide de même...
M. Middlemiss: On ne donne pas...
M. Garon: ...pour des réclamations qu'on n'a pas encore
étudiées.
M. Middlemiss: Je regrette, Mme la Présidente, on n'en
donne pas, d'argent, on fait une prévision. On devra revenir
après.
M. Garon: Oui, mais vous ne négociez pas de la même
façon...
M. Middlemiss: Bien...
M. Garon: ...quand on vous a donné l'autorisation de le
dépenser sur une réclamation, alors que vous...
M. Middlemiss: Regardez...
M. Garon: ...l'avez, l'argent, que quand vous ne l'avez pas et
que vous devez le justifier après.
M. Middlemiss: En tout cas...
M. Garon: Écoutez, on se trouve à justifier
d'avance des montants qu'on n'a pas acceptés comme réclamation
dans un contrat par un entrepreneur qui va être payé plus cher que
le montant auquel il a soumissionné.
M. Middlemiss: Mme la Présidente... M. Garon: C'est
quelque chose.
M. Middlemiss: ...c'est deux directions différentes qui
font ça. Maintenant, si le député de Lévis, il est
motivé, lui...
M. Garon: Je suis estomaqué de ça.
M. Middlemiss: ...parce qu'il y a plus d'argent ou qu'il y en a
moins, ça, c'est son problème. Les gens au ministère, nous
autres, on n'est pas motivés à savoir si on a de l'argent ou si
on n'en a pas. On est motivés par: Est-ce qu'il y a justification?
M. Garon: Est-ce que c'est la façon...
M. Middlemiss: Et, s'il y a une justification à la demande
de la réclamation, Mme la Présidente, on va la régler pour
les montants que nous trouvons qui sont justes et équitables. On n'est
pas influencés par le montant d'argent, les sommes qui sont disponibles;
ce n'est pas ça qui nous motive, nous autres. Maintenant, si c'est
ça qui motive le député de Lévis, c'est son
problème à lui.
M. Garon: Non, non, ce n'est pas ça. C'est parce qu'il y a
des conséquences. Quand vous faites des engagements financiers, vous
engagez des sommes d'argent dans un budget et, quand vous engagez des sommes
d'argent que vous n'êtes pas certains de dépenser, il arrive des
résultats aussi à ça.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on doit...
M. Garon: Alors, je me demande: Est-ce que c'est la
méthode, au ministère, maintenant, de faire ce que le ministre
vient de dire, d'engager des sommes pour des réclamations qui n'ont pas
encore été étudiées, sur lesquelles on n'a pas
encore pris position, et de faire des engagements
et des autorisations budgétaires antérieurs à
l'étude des réclamations et antérieurs à la prise
de position du ministère sur la réclamation de l'entreprise?
Est-ce que c'est nouveau?
M. Middlemiss: Non.
M. Garon: Depuis quand vous faites ça?
M. Middlemiss: On m'indique que ces prévisions-là,
c'est lorsqu'on est déjà avisés qu'il va y avoir une
réclamation et qu'à ce moment-là on est certains que les
réclamations sont justifiées jusqu'à un certain point...
Je vous ai dit, dans ce cas-ci, par exemple, que c'est 223 000 $, la
réclamation de l'entrepreneur. Nous autres, on prévoit 100 000 $.
Et c'est deux directions totalement différentes qui font l'analyse de la
réclamation et qui font la prévision pour une somme
additionnelle.
M. Garon: Les 307 937 $ que vous demandez ici, c'est
réparti comment?
M. Middlemiss: Oui, des variations de quantités pour 83
300 $. Dans les variations de quantités, il y a 47 200 $ pour 5900
tonnes de granulat concassé; 20 000 $ en plus pour des travaux non
prévus au chaînage 0 + 980 et 1 + 174; 28 800 $ pour 3600 tonnes
de granulat concassé calibre 56 en plus, pour les mêmes raisons
que précédemment. Il y a des travaux imprévus: 118 137,87
$. Pour répondre aux exigences du MENVIQ, nous avons dû
décontaminer le site d'un ancien atelier mécanique
exproprié par le MTQ et dont les réservoirs étaient
situés dans l'emprise acquise. La contamination du sol étant plus
importante que prévu, elle a entraîné des coûts
additionnels de 120 000 $; une prévision de 100 000 $ a aussi
été retenue à l'égard d'une réclamation de
223 000 $ soumise par l'entrepreneur.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 136?
M. Garon: Non, on va revenir là-dessus cet
après-midi.
La Présidente (Mme Bélanger): Oui. Alors, la
commission suspend ses travaux jusqu'à 14 heures.
(Suspension de la séance à 12 h 30)
(Reprise à 14 h 17)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux. Au moment
de la suspension de la séance cet avant-midi, nous étions
à l'engagement 136 de novembre 1992.
M. Garon: Dans les engagements financiers antérieurs
à 136, habituellement, on avait un montant pour des réclamations.
On voyait des montants pour des suppléments ou pour des
réclamations. Là, on dit qu'on met le montant de la
réclamation dans le supplément demandé pour porter
à un total x. On met un montant de supplément là-dedans
pour une réclamation alors qui n'est pas encore liquidée. Est-ce
une pratique courante ou une pratique nouvelle du ministère? Parce que,
antérieurement, on voyait constamment arriver des réclamations
par elles-mêmes. Il y avait des engagements financiers pour des
réclamations et non pas des réclamations comprises dans des
suppléments de travaux.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, j'ai répondu ce
matin que c'est la pratique de faire des prévisions lorsqu'on est
sensibilisés à une demande de réclamation. Ceci
étant dit, lorsque la réclamation va être
réglée, on devra venir ici avec un engagement financier qui va
indiquer le montant exact de la réclamation. Donc, c'est un peu
ça. Il faut comprendre que c'est une prévision, Mme la
Présidente. C'est que, sachant qu'on avait besoin des sommes
additionnelles pour des variations de quantités, pour des travaux
imprévus, on est allés demander... Donc, sachant qu'on aurait une
autre demande, une réclamation, on en a profité pour ne pas
être obligés de faire tout ça encore pour revenir avec une
autre demande de supplément. Il me semble que c'est de la bonne gestion,
ça, Mme la Présidente.
M. Garon: C'est parce que vous nous dites que la
réclamation, en réalité, est de 223 000 $ et, vous, vous
avez prévu, dans votre montant de 307 937 $ pour supplément, un
montant, si ma mémoire est bonne, de 118 000 $.
M. Middlemiss: 100 000 $. M. Garon: 100 000 $ juste? M.
Middlemiss: C'est ça.
M. Garon: 100 000 $ juste pour réclamation. Si vous n'avez
pas assez d'argent pour la réclamation, vous pensez que, à ce
moment-là, vous allez venir en supplément encore?
M. Middlemiss: Oui, on devra le faire à ce
moment-là. Si on a établi le montant provisoire de 100 000 $,
c'est que, basés sur les faits, nous jugeons que nous devrions
être capables de régler pour 100 000 $.
M. Garon: Je vais vous poser la question. Maintenant, vous avez
engagé votre budget pour 100 000 $. On est rendus à telle date,
mettons en novembre. La réclamation à date n'est pas
réglée? (14 h 20)
M. Middlemiss: Non.
M. Garon: Bon! Si elle n'est pas réglée...
M. Middlemiss: Si la réclamation avait été
réglée au moment de la préparation, on aurait inscrit le
montant de la réclamation.
M. Garon: À ce moment-là, vous gelez des
crédits pour une réclamation alors que vous ne savez pas si vous
allez la régler avant le 31 mars. Ça veut dire que, à ce
moment-là, vous avez gelé des crédits dans vos engagements
financiers pour une réclamation alors que vous ne savez même pas
si vous allez la payer avant le 31 mars, si elle sera liquidée avant le
31 mars.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on croit réussir
à régler avant le 31 mars.
M. Garon: Si vous ne réglez pas, ça va être
périmé.
M. Middlemiss: Bien, à ce moment-là, si on ne
réussit pas à le régler, ça va faire partie des
crédits périmés.
M. Garon: Bien, c'est ça. Alors, c'est pour ça que
ça présente des problèmes, entre autres.
Vérifié.
M. Middlemiss: Ça ne présente pas de
problèmes, Mme la Présidente. On va tenter de le régler,
le différend, avant le 31.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 136,
vérifié. Engagement 137.
M. Garon: À l'engagement 136, la réclamation
formelle, vous les avez reçus, les 223 000 $?
M. Middlemiss: Oui. On reçu ça, oui. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 138.
M. Garon: L'engagement 137 est vérifié. Pour 138,
Bonaventure. Non, c'est dans le comté de Gaspé, à
Barachois. Est-ce que Barachois est dans Percé?
Une voix: Dans Gaspé.
M. Garon: Dans la municipalité de Percé?
M. Middlemiss: La MRC de Pabos, la municipalité de
Percé.
M. Garon: Ça veut dire que...
M. Middlemiss: C'est la circonscription électorale de
Gaspé.
M. Garon: Gaspé. C'est parce que Barachois, c'est à
une bonne distance de Percé même. Je ne savais pas que les
municipalités de Cannes-de-Roches, Coin-du-Banc, Bridgeville, Barachois
étaient dans Percé.
M. Middlemiss: Oui. On m'indique que Barachois est dans la
municipalité de Percé.
M. Garon: O.K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 138
vérifié. Engagement 139.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 140.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 141.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 142.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 143.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 144.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 145.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 146.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 147.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 148.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 149.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 150.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 151.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 152.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 153.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 154.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 155.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 156.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 157.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 158.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 159.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 160.
M. Garon: Rangs 12 et 14. Renforcement au gravier et pose d'une
couche unique de pavage à l'enrobé bitumineux sur le rang 3 est,
ainsi que sur les rangs 12 et 14 des municipalités respectives de New
Rich- mond et de Saint-EIzéar. Sur quelle distance?
M. Middlemiss: De 1,37 kilomètre sur les 12e et 14e rangs,
et 1,8 kilomètre sur le 3e rang de New Richmond. Donc, sur le 12e et le
14e rangs de Saint-EIzéar, c'est 1,37, et le 3e rang de New Richmond,
1,18.
M. Garon: Est-ce que c'est transféré à la
municipalité avec la réforme Ryan?
M. Middlemiss: Oui. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 161.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 162.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 163.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 164.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 165.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 166.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 167.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 168.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 169.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 170.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 171.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 172.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 173.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 174.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 175.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 176.
M. Garon: Vérifié. Oui, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 177.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 178.
M. Garon: Qu'est-ce qui fait que ça a coûté
si cher du kilomètre ici, à Shenley canton, Saint-Honoré
et La Guadeloupe? Ça donne 7,8 kilomètres pour presque 1 000 000
$, pour correction, renforcement et couche d'usure à l'enrobé
bitumineux.
M. Middlemiss: On est allés en soumissions publiques et le
prix a été de 989 100 $.
M. Garon: Et votre estimé?
M. Middlemiss: L'estimation du ministère était de
825 741,44 $. Donc, vous voyez que, dans un cas comme ça, c'est
probablement la même usine qui était le plus près.
Après étude, ce sont des raisons qui nous amènent des fois
à... Et c'est une façon de vérifier pour voir si les
contrats à prix fixes sont avantageux.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 178,
vérifié. Engagement 179. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 180.
M. Garon: Un quart de kilomètre pour 70 000 $, ça
fait à peu près 280 000 $ du kilomètre. Qu'est-ce qu'il y
a de spécial dans ce bout-là, à Notre-Dame-de-la-Merci,
sur le chemin Montée de la Réserve?
(Consultation)
M. Middlemiss: C'est terrassement et structure de
chaussée.
M. Garon: C'est très cher.
M. Middlemiss: Ça tombe dans les prix. L'estimation du
ministère était de 68 421,76 $.
M. Garon: Pourquoi c'est plus cher là?
M. Middlemiss: non, c'est terrassement, structure de
chaussée et revêtement à l'enrobé bitumineux. ce
n'est pas juste une couche d'usure, ça.
M. Garon: Ça équivaut à 270 000 $ du
kilomètre. (14 h 30)
M. Middlemiss: Oui, oui. C'est certain que, lorsqu'on va pour un
contrat de 0,24 kilomètre, à l'unité, ça
coûte plus cher que si ça avait été un contrat de
huit kilomètres.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 181.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 182.
M. Garon: Là, voyez-vous, il s'agit de 2 200 000 $ pour
3,73 kilomètres. Ça équivaut, à toutes fins
pratiques, à presque 600 000 $ du kilomètre.
M. Middlemiss: Donc... M. Garon: À
Saint-Ferréol.
M. Middlemiss: Oui, c'est peut-être quelque chose qui
était un peu plus complexe.
M. Garon: Terrassement, structure de chaussée, travaux
municipaux, revêtement. Les travaux municipaux, est-ce que vous payez
à
100 %? Quels travaux municipaux vous faites là-dedans? La
municipalité paie 123 992 $.
M. Middlemiss: Je vais vérifier quels travaux municipaux
ont été faits. C'est fort probablement l'égout pluvial. On
vérifie.
M. Garon: Vous payez dans quelle proportion?
M. Middlemiss: On va vérifier.
M. Garon: Les travaux municipaux, ils sont payés dans
quelle proportion par le ministère?
M. Middlemiss: on va vérifier, puis on va vous donner tout
ça, quel est le genre de travaux, la participation du ministère,
la participation de la municipalité.
M. Garon: Ça marche. Vous allez nous dire ça?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 182,
vérifié.
M. Garon: 183: Dépassement de 400 000 $ pour effectuer les
travaux d'ingénierie relatifs à la surveillance des travaux de
construction (avec résidence au chantier) d'un tronçon de 6
kilomètres pour porter le coût à 1 750 000 $ pour des
travaux d'ingénierie. Un tronçon de 6 kilomètres de
l'autoroute 30 en contournement de la réserve de Kahnawake, à
partir de la route 207 dans les limites de Saint-Constant jusqu'à la
route 138 dans les limites de Châteauguay. Qu'est-ce qui fait que
ça coûte si cher que ça?
M. Middlemiss: c'est pour les coûts de surveillance. une
des raisons, c'est que la surveillance du tronçon de 6 kilomètres
de l'autoroute 30 a été fractionnée en 4 projets au lieu
de 3. les travaux ont été effectués en période
hivernale.
M. Garon: Mais, ça, vous le saviez? M. Middlemiss:
Pardon?
M. Garon: Est-ce que vous ne le saviez pas qu'ils devaient
être effectués en période hivernale?
M. Middlemiss: Non, pas nécessairement.
M. Garon: Dans ce cas-là, vous le saviez ou vous ne le
saviez pas?
M. Middlemiss: Non, on ne le savait pas.
M. Garon: Parce que la loi a été passée
à l'été.
M. Middlemiss: D'accord, mais il y a une partie des travaux qui a
été... Par le temps que les travaux ont
débuté...
M. Garon: C'est des travaux d'ingénierie.
M. Middlemiss: Mais la surveillance, là, c'est lorsque
l'entrepreneur fait des travaux.
M. Garon: Les 2:183 et 184.
M. Middlemiss: Non, mais là, on parle de...
M. Garon: 400 000 $, dans chaque cas, de dépassement.
M. Middlemiss: ...la surveillance.
M. Garon: Pour un, c'est la surveillance.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Les deux. Ça a coûté 800 000 $.
Comment ça a marché? Il y a deux contrats de...
M. Middlemiss: o.k. la préparation des plans et devis, le
contrat original était pour 195 000 $ et les imprévus, 708 000 $,
pour un total de 903 000 $.
M. Garon: Pour faire quoi?
M. Middlemiss: Et, si on regarde le total, le coût
prévu pour la préparation des plans et devis, ainsi que la
surveillance correspondent à 14,7 % du coût des travaux à
réaliser, soit 18 040 000 $. Donc, dans ce cas-ci, même si nous
sommes obligés de revenir demander des budgets additionnels, le
coût de préparation des plans et devis, ainsi que la surveillance,
c'est de l'ordre de 14,7 %.
M. Garon: C'est parce que, ici ils nous disent à 183 et
à 184, dans les 2 cas: Supplément de 400 000 $ pour porter
à 1 750 000 $ le coût du contrat pour effectuer les travaux
d'ingénierie relatifs à la surveillance des travaux de
construction, avec résidence.
M. Middlemiss: Oui, c'est un autre tronçon de l'autoroute
30. On a eu les mêmes problèmes. Si on accepte que le coût
de préparation des plans et devis et surveillance est de l'ordre de 15
%, 16 %, comme on vous a toujours dit, avec la demande qu'on fait là, on
arrive à 14,7 %.
M. Garon: Pour...
M. Middlemiss: Pour les deux. Je vous ai dit que...
M. Garon: ...plans et devis et surveillance.
M. Middlemiss: Oui. On arrive à 14,7 %. Donc, ça
veut dire que l'estimation originale pour ces travaux était un peu
basse. Mais on explique aussi que les travaux ont été
exécutés, effectués en période hivernale et que la
surveillance du tronçon de 6 kilomètres de l'autoroute 30 a
été fractionnée en 4 projets au lieu de 3.
M. Garon: Oui, mais là c'est passé de trois
à quatre. Au moment de l'adoption de la loi, ils nous disaient qu'il
fallait qu'ils aillent rapidement, qu'il y avait même des parties qui
seraient faites en régie pour aller plus rapidement. Alors, est-ce qu'on
pourrait nous ventiler le tronçon au complet, les quatre parties
plutôt que les trois tronçons du bout qui a été
fait? Quelle a été la part des plans et devis, la part de la
surveillance des travaux et la part des coûts des travaux pour chacun des
quatre tronçons?
M. Middlemiss: L'engagement financier 183, le...
M. Garon: Non, mais le total a été fait
là.
M. Middlemiss: ...le C.O. original, en date du 5 septembre 1990,
a été au montant de 1 350 000 $. On ajoute présentement
400 000 $ pour faire un total de 1 750 000 $. Ça, c'est pour
l'engagement 183.
M. Garon: Ça, c'est un tronçon. M. Middlemiss:
C'est six kilomètres. M. Garon: Ce tronçon-là a
six kilomètres.
M. Middlemiss: Un tronçon de six kilomètres.
Celui-là, c'est six kilomètres.
M. Garon: II y a quatre tronçons, mais ça, c'est un
des quatre tronçons?
M. Middlemiss: C'est que les six kilomètres sont
divisés en quatre tronçons et le coût de ça...
M. Garon: De ce tronçon-là?
M. Middlemiss: ...des six kilomètres, des quatre
tronçons...
M. Garon: O.K.
M. Middlemiss: ...c'est 16,6.
M. Garon: 16,6, ça, c'est quoi, des millions?
M. Middlemiss: On ajoute 400 000 $ pour monter ça à
1 750 000 $ pour la surveillance.
M. Garon: Du tronçon ou bien du total?
M. Middlemiss: C'est pour les six kilomètres qui ont
été divisés en quatre tronçons.
M. Garon: Bon. Alors, ça fait partie... C'est un quart des
six kilomètres. C'est ça?
M. Middlemiss: C'est pour l'ensemble des six
kilomètres.
M. Garon: Vous avez fait combien de travaux, là?
M. Middlemiss: On a fait six kilomètres de travaux.
M. Garon: Au total. Là, on a quatre tronçons.
Là, si je comprends bien à 183 et à 184 c'est 2
tronçons, ça, chacun un tronçon.
M. Middlemiss: Non, non, on parle de 183. N'entrez pas dans 184,
là.
M. Garon: O.K. Mais 183, c'est quoi?
M. Middlemiss: Je vous ai dit: 183, originellement, au 5
septembre 1990, les crédits, c'est 1 350 000 $. Maintenant, on demande
pour ce tronçon-là et ça dit bien: la surveillance des
travaux de construction (avec résidence au chantier) d'un tronçon
de 6 kilomètres de l'autoroute 30 en contournement de la réserve
Kahnawake, à partir de la route 207 dans les limites de Saint-Constant
jusqu'à la route 138 dans les limites de Châteauguay, dans la
circonscription électorale de Châteauguay. Donc, on ajoute 400 000
$ pour faire 1 750 000 $ pour la surveillance. Et vous avez posé la
question: Pourquoi? (14 h 40)
M. Garon: J'écoute.
M. Middlemiss: Vous écoutez? O.K. M. Garon: Oui, oui,
j'écoute.
M. Middlemiss: On peut écouter avec les yeux
fermés?
M. Garon: Bien oui.
Une voix: Bien oui, il n'a pas les oreilles fermées.
M. Garon: Pour mieux vous entendre. M. Middlemiss: C'est
bien, ça vous... M. Garon: Je suis tout ouïe.
M. Middlemiss: Donc, vous avez posé la question...
La Présidente (Mme Bélanger): Attention de ne pas
vous endormir.
M. Middlemiss: Pourquoi, c'est quoi, les imprévus? On vous
a dit: Dans un premier temps, on l'a fractionné en quatre projets au
lieu de trois. Donc, c'est un projet de plus pour les six kilomètres. Et
les travaux ont été exécutés en période
hivernale. J'ai ajouté à ça, dans les explications, qu'on
vous a indiqué, depuis quelques mois, que la moyenne des coûts de
surveillance et de préparation des plans et devis est de l'ordre de 16
%. On arrive à 14,7%, même avec l'addition de 400 000 $.
M. Garon: Là, à 183, ça couvre tous les
travaux, ou seulement 6 kilomètres?
M. Middlemiss: Bien, celui-là était pour six
kilomètres.
M. Garon: O.K.
M. Middlemiss: C'est tous les travaux...
M. Garon: C'est seulement pour la surveillance?
M. Middlemiss: C'est ça, 1 750 000 $. M. Garon:
Pour la surveillance? M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Les plans et devis ont coûté combien?
M. Middlemiss: 903 000 $.
M. Garon: Et les travaux?
M. Middlemiss: 18 040 000 $.
M. Garon: Tantôt, vous avez dit 16 000 000 $, il me
semble.
M. Middlemiss: Non, non, 16 690 000 $, ça, c'était
le coût du contrat. Il y a des imprévus pour 1 350 000 $.
Ça, c'est le total des quatre contrats de travaux, des quatre
tronçons.
M. Garon: Non, ce n'est pas les...
M. Middlemiss: Si vous voulez avoir les divisions des 4 contrats
des 6 kilomètres, dans un premier temps, celui qui a été
donné à Sintra a été donné pour 2 377 000
$...
M. Garon: Ça, c'est sur un tronçon.
M. Middlemiss: Oui, un des tronçons des six
kilomètres. Il y en avait quatre, là.
M. Garon: Quatre tronçons.
M. Middlemiss: Oui. Six kilomètres de route à
construire.
M. Garon: Au total?
M. Middlemiss: Au total. Quatre tronçons...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Dans un premier temps, Sintra inc., le coût
du contrat était de 2 377 000 $ et supplément de 57 000 $, pour
un coût total de 2 434 000 $.
M. Garon: Pour un tronçon? M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: C'est le tronçon ou un sous-tronçon?
M. Middlemiss: Attendez...
M. Garon: Moi, je vais vous dire pourquoi, là, je vous le
demandais. C'est parce que, là, il y a 183, mais il y a 184 qui va
arriver tantôt.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Ça, c'est un autre tronçon?
M. Middlemiss: C'est un autre six kilomètres,
ça.
M. Garon: II y en a combien, de tronçons? Quatre.
M. Middlemiss: Regardez, le...
M. Garon: II y en a deux de six kilomètres chacun.
M. Middlemiss: Ne vous mélangez pas, là, avec 183
et 184. On a assez de problèmes...
M. Garon: Bien non, ce n'est pas ça.
M. Middlemiss: ...à se comprendre. Attendez, on va se
comprendre dans 183.
M. Garon: Bien oui.
M. Middlemiss: Le contrat est de six kilomètres de route
qu'on construit.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: On a divisé ça en quatre projets.
Là, je vous donne un des 4 projets des 6 kilomètres dans le 183,
parce que, pour les 4 projets ensemble, le coût est de 18 040 000 $. Un
des premiers projets, je vous dis, c'est Sintra, 2 434 000 $. Deuxième:
Sintra, le coût du contrat était de 5 980 000 $; un
supplément de
652 000 $, pour 6 632 000 $. Le troisième, Francon-Lafarge, 4 094
000 $ et 643 000 $ de supplément, pour une somme totale de 4 737 000 $.
Le quatrième: Sintra, 4 239 000 $, moins 2 000 $, ça fait 4 237
000 $. Donc, tout ça ensemble nous donne les 18 040 000 $ dont je vous
parlais tantôt. Et la surveillance de tout ça, c'est 1 750 000
$.
M. Garon: Ça marche, sur ces six
kilomètres-là.
M. Middlemiss: Oui. L'autre, ça va être le...
M. Garon: Engagement 183, c'est vérifié. 184,
maintenant. Là, c'est un autre tronçon de six kilomètres.
Les plans ont coûté combien?
M. Middlemiss: La préparation des plans et devis: le
contrat original, 195 000 $.
M. Garon: Total.
M. Middlemiss: Imprévus 590 000 $. Je vais vous donner une
ventilation avant que vous la demandiez. Pour un coût total de 785 000
$.
M. Garon: Pour les plans et devis? M. Middlemiss: C'est
ça. M. Garon: Surveillance?
M. Middlemiss: 1 750 000 $, parce qu'on demande encore 400 000 $.
On avait prévu 1 350 000 $.
M. Garon: Les travaux?
M. Middlemiss: 17 195 000 $. Le coût original du contrat
était de 16 108 000 $ et des imprévus de 1 087 000 $.
Celui-là a été fractionné en cinq. Les travaux ont
été faits en hiver. Le coût pour la préparation des
plans et devis représente 14,7 %. Si on veut vous donner les 5
différents contrats: le premier, L.A. Hébert, 2 496 000 $, moins
des crédits de 259 000 $, ça fait 2 237 000 $; le
deuxième, francon-lafarge, 2 893 000 $, plus supplément de 145
000 $ pour 3 038 000 $; le troisième, diorio inc., 3 711 000 $, plus
imprévus de 483 000 $ pour un total de 4 194 000 $; sintra inc., 5 535
000 $, avec des suppléments de 591 000 $ pour 6 126 000 $; et l'autre,
francon-lafarge, 1 473 000 $, supplément de 127 000 $ pour 1 600 000 $.
et les coûts de surveillance de tout ça, 1 750 000 $.
M. Garon: Bon. On va voir, je suppose, les deux autres
tronçons un peu plus loin. Mais les quatre tronçons, je ne parle
pas de... Il y en a un de six, un de six; il doit y en avoir deux autres?
M. Middlemiss: Non, c'est deux de six kilomètres. Je pense
que, dans un premier temps, on a construit une voie et on est revenu faire
l'autre. En fait un deux-voies et un autre deux-voies.
M. Garon: Non, deux fois une voie. La route est à deux
voies et il n'y a qu'un bord de fait.
M. Middlemiss: Mais l'autre bord est en train d'être fait.
Le total est de 12 kilomètres. Donc, 183 et 184, c'est les 12
kilomètres d'un deux-voies. Nous sommes en train présentement de
doubler pour que ça devienne un quatre-voies. Les travaux sont en cours
aujourd'hui.
M. Garon: Ce n'est pas compris dans ces
coûts-là.
M. Middlemiss: Le contrat était pour la construction d'une
autoroute à quatre voies. Dans un premier temps, on a fait deux voies.
Nous sommes en train de compléter l'autre deux-voies. Mais ça, ce
sont les coûts totaux. Nous sommes en train de compléter parce
qu'on le fait en deux phases: un deux-voies parce que c'était urgent;
là, on est en train de faire l'autre deux-voies pour compléter
l'autoroute à quatre voies.
M. Dufour: Ça veut dire qu'il pourrait y avoir encore des
suppléments? (14 h 50)
M. Middlemiss: II y a une possibilité de
réclamation. Cette possibilité-là est là. Parce
que, ici, si vous voyez, l'engagement n'est pas pour les travaux; l'engagement
est pour la surveillance. On n'a pas fait... Puis, dans les estimés des
coûts, on a déjà indiqué certains
suppléments. Et ça, on devrait le voir au moment... On devra
passer ces engagements-là pour le coût des travaux réels.
Ça, c'est seulement pour l'engagement des professionnels qui font la
surveillance.
M. Dufour: Mais ce n'est pas exclu qu'il pourrait y avoir
d'autres suppléments.
M. Middlemiss: Non, ce n'est pas exclu, non plus, mais vous voyez
que j'indiquais, dans les coûts qu'on a déjà
indiqués ici, certains suppléments, certains imprévus,
certains crédits. Mais, pour celui-là, je ne peux pas
présumer avant qu'on arrive à faire l'engagement financier pour
le contrat lui-même.
M. Dufour: la circulation, dans ce coin-là, est de
combien? je comprends qu'on l'a fait par loi, à l'assemblée
nationale, mais combien il passe d'automobiles sur ces routes-là?
M. Garon: J'ai l'impression que ceux qui surveillent, ils
surveillent pour ne pas que les entrepreneurs oublient de dépasser.
M. Middlemiss: Regardez, vu que c'est une nouvelle route, on n'a
pas de comptage. Parce que ça, ici, ça date de 1990. On pourrait
certainement aller chercher un comptage.
M. Dufour: Vous doublez la route. Il y a déjà une
route qui existe à quelque part, là?
M. Middlemiss: Oui, il y a la 138.
M. Dufour: Oui, elle existe ailleurs.
M. Middlemiss: II y a la...
M. Dufour: Mais vous avez fait un estimé. On ne dit
pas...
M. Garon: Vous vous attendez qu'il va passer combien
d'automobiles sur la 30?
M. Dufour: On ne fait pas une quatre-voies juste pour le plaisir
de la faire. Il y a des projections.
M. Middlemiss: Au moins 10 000. On s'attend à au moins 10
000. Au moins.
M. Garon: Au moins 10 000?
M. Middlemiss: Dans cette partie-là.
M. Garon: comment ça se fait que, pour celles où il
passe déjà au-dessus de 20 000 automobiles, ils attendent des
quatre-voies, puis celles où il passe 6000, 7000...
M. Middlemiss: Où ça?
M. Garon: À Pintendre. Au-dessus de 20 000.
M. Middlemiss: À Pintendre, il y en a une quatre-voies. Il
y a la 20, là.
M. Garon: Non, c'est Pintendre, là.
M. Middlemiss: Une seconde, là. On parle d'autoroute, ici,
qui a une vocation spéciale.
M. Garon: Oui, mais vous avez de l'argent pour des routes
où il passe 6000, 7000 voitures, puis vous n'en avez pas pour celles
où il en passe environ 20 000.
M. Middlemiss: Non. Ça, c'est une conclusion du
député de Lévis.
M. Garon: Bien, ce n'est pas une...
M. Middlemiss: II a le droit de tirer ses conclusions. Moi, je
lui dis que, dans le cas de la 30, c'est une autoroute qui a une vocation
spéciale, comme la 20 qui est dans la région de
Lévis. On a la 20. On n'est pas pour construire... M. Garon:
Ce n'est pas la 20.
M. Middlemiss: ...une autre autoroute en parallèle.
M. Garon: Je ne parle pas de la 20, je parle de Pintendre.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, sur la route 132 et la
route 138, entre Châteauguay et en direction de Kahnawake, on parle de 44
090 à 47 650 véhicules.
Une voix: Par jour?
M. Middlemiss: Oui. Ça, c'est sur les deux réseaux
qui sont là. Donc, vous voyez que, pour ces routes-là, c'est
beaucoup de circulation. Et, donc, la 30 va aller en chercher une partie. On va
être capables d'établir, lorsqu'on va faire un comptage, combien
de véhicules utilisent la 30.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 184
vérifié. L'engagement 185.
M. Garon: Mais vous aviez dit, quand la loi spéciale a
passé, qu'il y a une partie des travaux qui seraient faits en
régie. Est-ce qu'il y en a eu des travaux en régie ou s'il n'y en
a pas eu? Ils ont fait quoi, en régie?
M. Middlemiss: On m'indique, Mme la Présidente, que, oui,
il y a un tronçon qui a été fait en régie. Je
pourrais certainement...
M. Garon: Un des quatre.
M. Middlemiss: Oui. Puis c'était un...
M. Garon: II n'est pas dans ces deux-là, là.
M. Middlemiss: Non, ce n'est pas dans ça, certain. C'est
fait en régie. On pourrait vous donner probablement des détails
sur... Je ne sais pas. On doit garder une comptabilité à savoir
combien ça nous a coûté en régie, incluant la
surveillance des travaux. On pourrait certainement...
M. Garon: J'aimerais ça...
M. Middlemiss: ...remettre ça à la commission.
Oui.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Ça serait d'intérêt, j'en suis
convaincu.
M. Garon: Ça marche. Nous acceptons votre offre.
M. Middlemiss: Vous êtes bienvenus.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
185, vérifié. L'engagement 186.
M. Garon: 184. Là, on tombe à 185.
La Présidente (Mme Bélanger): Ah! Vous êtes
revenu à l'engagement 184.
M. Garon: Engagement 185, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 186.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 187.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 188.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 189.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 190.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 191.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 192.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 193.
M. Garon: Bon. Vous dites: Réaliser des inventaires
archéologiques avec sondages sur les sites de huit projets
localisés dans la région administrative du
Bas-Saint-Laurent-Gaspésie du ministère des Transports. Est-ce
qu'il y a moyen de savoir quels sont les sites des huit projets où on a
fait des inventaires archéologiques?
M. Middlemiss: L'emplacement des projets routiers: route 132 de
l'est du ruisseau Harrison à la traverse no 15,
Pointe-à-la-Garde, projet no...
M. Garon: Ils ont trouvé quoi?
M. Middlemiss: Regardez, là, ce n'est pas le
résultat des fouilles. Vous me posez la question: À quel endroit
on a fait, on a donné...
M. Garon: Pointe-à-la-Garde, je connais ça. C'est
possible qu'il y ait des choses. Mais c'est quel genre de fouilles
archéologiques qu'ils font, d'inventaires archéologiques? C'est
pour des fossiles ou bien des...
M. Middlemiss: Non. Les inventaires archéologiques sont
réalisés dans le cadre des études d'impact sur
l'environnement en vertu des directives émises pour les projets qui y
sont assujettis.
M. Garon: Mais ils cherchaient pourquoi?
M. Middlemiss: Afin d'éviter la destruction de vestiges de
l'occupation humaine ancienne sur le territoire québécois,
d'éviter des retards coûteux dans la réalisation des
travaux et, finalement, afin de se conformer au cadre légal
régissant la réalisation des projets d'infrastructures de
transport, le ministère des Transports réalise, entre autres, des
inventaires archéologiques pour s'assurer de la présence ou de
l'absence de biens archéologiques. Le cas échéant, des
fouilles archéologiques de sauvetage sont effectuées afin de
protéger ce patrimoine québécois.
M. Garon: Quels étaient les huit sites? Donc,
Pointe-à-la-Garde, ensuite...
M. Middlemiss: L'autoroute 20 de la route 232 à la rue
Léonidas, Rimouski, sur une longueur de 5,2 kilomètres.
M. Garon: Ils cherchaient quoi?
M. Middlemiss: Autoroute 73, de Notre-Dame-des-Laurentides
à 0,14 kilomètres au nord de la limite de Charlesbourg; route
138, de l'intersection ouest de Saint-Tite-des-Caps au raccordement de la route
Descheneau.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: La route 170, canton Otis, La Baie, projet no
170-010467.
M. Garon: Oui. C'est tout? Est-ce que l'étude est finie?
(15 heures)
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je ne suis pas certain
si, sur les cinq sites que je viens d'identifier, c'est terminé.
Toutefois, on
avait parlé de huit sites. C'est que dans l'engagement il y a
encore des prévisions pour trois autres sites qui n'ont pas
été faits, ceux-là. On va vérifier si les cinq que
j'ai mentionnés sont terminés.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie de l'inventaire
archéologique?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, comme je l'indiquais, on
n'a pas nécessairement terminé les travaux. Lorsque les rapports
seront disponibles, on pourra les remettre à la commission, parce que,
sur les cinq sites, je vous ai dit tantôt que je ne peux pas vous
certifier que les travaux sont terminés. Une fois terminés sur
ces cinq sites-là, on pourra vous donner des rapports.
M. Garon: Mais ça va aller en quelle année?
M. Middlemiss: Bien, j'espère que ça va être
bientôt. Il me semble qu'il y en a de ceux-là qui sont
peut-être terminés, là.
M. Garon: Ça marche. 194: Effectuer la surveillance des
travaux de construction du projet 7078-91-0913, tronçon de 3,4
kilomètres de l'autoroute 5, contournement de Wakefield, dans la
municipalité de La Pêche, Gatineau, 880 000 $. Les plans vous ont
coûté combien et les travaux coûtent combien pour ce
tronçon-là?
M. Middlemiss: Les plans et devis ont été
donnés à Beauchemin, Beaton, Lapointe inc., en 1973. C'est un
mandat qui a été donné en 1973.
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: Le coût pour la préparation des plans
et devis était de 913 275 $.
M. Garon: En 1973?
M. Middlemiss: Non, je dois dire que non.
M. Garon: Est-ce qu'ils ont fini?
M. Middlemiss: les coûts que je vous donne ici, ce n'est
pas des prévisions de 1973, c'est des coûts en date d'aujourd'hui.
le coût était de 913 275 $et...
M. Garon: Ils sont finis?
M. Middlemiss: ...on prévoit des imprévus de 160
000 $ pour 1 073 275 $. Les travaux sont en cours et le contrat a
été donné l'an passé, en 1991, à Bon Conseil
pour un montant de 9 129 626,30 $. La prévision pour la surveillance est
de 880 000 $. C'est que le contrat initial comprenait l'autoroute 5 à
partir de Hull jusqu'à Lascelles.
M. Maltais: Vous ne trouvez pas qu'ils sont allés chercher
des bureaux d'ingénieurs loin, là-dedans? Il me semble qu'il y en
avait à Aylmer dans ce temps-là, en 1973.
M. Garon: Le développement régional, ça ne
comptait pas.
M. Maltais: En 1973, oui. Il y en avait des bureaux
d'ingénieurs à Aylmer, puis il paraît qu'ils n'en avaient
pas souvent, des contrats, eux autres. D'ailleurs, les gars ont
été obligés de laisser ces jobs-là et de devenir
députés.
M. Dufour: Ils sont déjà venus travailler chez
nous. Ils sont déjà venus à Jonquière.
M. Garon: Lesquels?
M. Middlemiss: BBL C'est un gros bureau.
M. Garon: Je pensais que c'étaient des ingénieurs
d'Aylmer que vous aviez eus.
M. Middlemiss: Ça aurait été des bons
travaux, bien faits.
Une voix: Ça aurait coûté moins cher.
M. Garon: On ne le sait pas, c'est peut-être parce que
c'était trop cher, les ingénieurs d'Aylmer, qu'ils ont pris ceux
de Montréal.
M. Maltais: C'est parce que c'étaient des Anglais.
M. Garon: En 1973, on n'était pas là. Non,
c'était M. Mailloux avec M. Bard. Il était là avec M.
Mailloux, il était le chef de cabinet de M. Mailloux.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce qu'on pourrait
revenir aux engagements financiers? M. le député de Saguenay,
pouvez-vous, s'il vous plaît...
M. Maltais: C'était Paul Desrochers qui donnait les
contrats dans le temps.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Mais c'est quoi que
vous avez vérifié, là? Les dires du député
de Saguenay?
M. Middlemiss: Dans la préparation des plans et devis,
j'indiquais qu'il y aurait 160 000 $ d'imprévus. Ça va venir,
ça, comme engagement.
M. Garon: Ah oui?
M. Middlemiss: Plus tard, oui, en décembre
1992.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 195.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 196.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 197.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 198.
M. Garon: Bon, Kahnawake. On peinture quoi, là? Plans et
devis pour des travaux de peinture des surfaces d'acier du pont
Honoré-Mercier sur la route 138 ouest, dans les municipalités de
LaSalle et Kahnawake. Pour peinturer quoi au juste?
M. Middlemiss: Les surfaces d'acier, ça doit être la
structure.
M. Garon: Réaliser les plans et devis pour peinturer.
C'est la première fois que je vois ça, des plans et devis pour
peinturer, pour reprendre des travaux de peinture. Qu'est-ce que c'est,
ça: réaliser les plans et devis pour la reprise des travaux de
peinture des surfaces d'acier du pont Honoré-Mercier?
M. Dufour: Repriser la peinture, c'est de la haute couture.
M. Garon: Est-ce de la peinture pour entrer sur le sentier de la
guerre? C'est des plans et devis pour reprendre les travaux de peinture. Je
n'ai jamais vu ça. Ça dit quoi, ça, des plans et devis
pour reprendre des travaux de peinture?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, pour résumer
ça, on avait donné un contrat pour peinturer le pont
Honoré-Mercier...
M. Garon: Au complet?
M. Middlemiss: Oui. Ceci fait partie de l'entretien normal. On a
eu une réclamation par la suite pour 3 000 000 $. Donc, on engage un
expert dans ça parce qu'on va finir certainement en cour, pour nous
préparer la cause, pour démontrer que, selon notre opinion, les
travaux n'auraient pas été faits selon les règles de
l'art. C'est en prévision de ça qu'on engage quelqu'un pour des
honoraires de 87 000 $.
M. Garon: Pour faire quoi?
M. Middlemiss: Pour faire une évaluation des travaux qui
ont été faits pour qu'on puisse présenter devant qui de
droit...
M. Garon: Ça coûtait combien, le contrat de peinture
initial?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je n'ai pas
nécessairement la fiche ici. On me dit que c'est de l'ordre de 10 000
000 $. Je peux le vérifier.
M. Garon: La peinture?
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: 10 000 000 $ de peinture?
M. Middlemiss: Oui, le contrat était pour 10 000 000
$.
M. Garon: Pour peinturer?
M. Middlemiss: Peinturer et aussi enlever la rouille.
M. Garon: De la peinture fluo?
M. Middlemiss: On fait ça au «sandblast», au
sable pour s'assurer d'enlever la rouille et ensuite on peinture. Donc,
ça, en soi, on me dit que c'est de l'ordre de 10 000 000 $. Je peux
vérifier ça. Il y a une réclamation de l'ordre de 3 000
000 $ et on juge que ce n'est pas justifiable et on veut se défendre.
Donc, on engage des experts qui pourront venir préparer la documentation
et nous représenter devant les tribunaux, si nécessaire.
M. Garon: De la peinture phosphorescente pour que les avions la
voient, voient le pont, pour que les avions qui atterrissent à Kahnawake
puissent voir le pont et ne pas entrer dedans?
M. Middlemiss: Comme je vous l'ai indiqué tantôt,
Mme la Présidente, ça fait partie de l'entretien normal des
ponts. Il me semble qu'on a parlé, il n'y a pas tellement longtemps...
Le député de Lévis...
M. Garon: Du pont de Québec.
M. Middlemiss: Oui, c'est ça. Vous voyez, pour les ponts
dont nous sommes responsables, nous procédons à faire des
travaux.
M. Garon: Apparemment que peinturer le pont de Québec au
complet, ça coûterait 20 000 000 $ pour enlever la rouille et le
peinturer au complet. Le pont Honoré-Mercier
coûterait 10 000 000 $? Bon, vérifié.
M. Middlemiss: Merci. (15 h 10)
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 198 est
vérifié. L'engagement 199.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 200.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 201.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 202.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 203.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 204.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 205.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 206.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 207.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 208.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 209.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 210.
M. Garon: Voyons!
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Saint-Jean.
M. Garon: C'est parce qu'il a de la misère à fumer
et à tenir sa feuille en même temps.
La Présidente (Mme Bélanger): II ne fume pas.
M. Garon: Le docteur fume. Il dit aux autres de ne pas fumer,
mais, lui, il fume.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 210.
M. Garon: Pohénégamook. C'est la route 289 dans la
municipalité de Pohénégamook,
Saint-Éleuthère, pour que les gens puissent mieux voir le monstre
de Saint-Éleuthère. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 211.
M. Garon: Engagement 211...
La Présidente (Mme Bélanger): Municipalité
de Lévis. C'est 695 000 $.
M. Maltais: Ça ne fait pas long, 400 m. Vous ne trouvez
pas que ça coûte cher le pied?
M. Garon: C'est un pont. C'est un viaduc.
M. Maltais: Ils l'ont juste retapé, là. Ils ne
l'ont pas bâti. Ils l'ont peinturé. Et ils ont planté des
arbres dessus.
M. Garon: Non, non, ils l'ont élargi d'une voie.
M. Maltais: ils ont changé les globes des lumières.
c'est lequel, ça? «c'est-u» dans la ville de lévis?
dans la municipalité de lévis, c'est bien marqué
ça.
M. Garon: C'est à Lévis.
M. Maltais: Celui en face des caisses pop. Non?
M. Garon: Non. C'est pour permettre aux Beaucerons de venir
magasiner à Lévis.
M. Maltais: C'est parce qu'ils l'ont relevé pour laisser
passer les Mercedes à Béland en dessous.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Maltais: Ça doit être ça.
M. Dufour: On voudrait bien avoir les moyens de s'en payer, des
Mercedes.
M. Maltais: On n'en aura jamais tant qu'on va être ici.
Adopté.
M. Middlemiss: Le député de Lévis
était gêné.
M. Garon: Pardon?
M. Middlemiss: Le député de Lévis
était gêné de dire vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié? M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 212.
M. Garon: Ce n'est pas un gros montant. C'est 50 000
véhicules par jour.
M. Middlemiss: Sur la 173? M. Garon: Sur le pont. Pas
loin.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce n'est pas un pont,
ça.
M. Garon: C'est un viaduc. Oui, oui. M. Middlemiss: Le
viaduc de la 173... M. Garon: L'élargissement d'un viaduc.
M. Middlemiss: ...qui passe par-dessus la 20.
M. Garon: C'est ça.
M. Middlemiss: Mais il n'y a pas... Vous avez dit 50 000?
M. Garon: Pas loin. Pas loin de 40 000. C'est 36 000, je
pense.
La Présidente (Mme Bélanger): Vérifiez donc
ça, s'il vous plaît.
Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Pelchat: ça nous intrigue, quand on questionne le
nombre de personnes qui passent sur la 30 et qu'on pense qu'à
lévis il y en a autant.
M. Garon: II y en a bien plus.
M. Middlemiss: II y en a 33 000. Ça, c'est du
côté nord de la 20 et, du côté sud, c'est 16 000.
Donc, les gens qui viennent de la Beauce, là, il y en a seulement 16
000.
M. Garon: Pardon?
M. Middlemiss: Vous avez dit tantôt: C'est pour les gens
qui viennent de la Beauce. C'est 7000 et, de l'autre côté,
c'est... Il y en a plusieurs qui débarquent de la 20, j'ai l'impression,
parce qu'on voit que, du côté nord de la 20, la circulation est
presque le double de ce qu'il y a au sud. Donc, si nos...
M. Garon: Mais je suis étonné qu'il y en ait 16 000
parce que c'est seulement... Est-ce que c'est la moyenne annuelle ou
l'été?
M. Middlemiss: C'est 16 000,17 000. M. Garon: Annuel ou
l'été?
M. Middlemiss: L'été, ce serait 17 000 et annuel,
ce serait 16 000.
M. Garon: Les chiffres de quelle année?
M. Middlemiss: On parle de 1990, là. C'est toujours
1990.
M. Garon: C'est ça. Ça dépasse 20 000.
Mme Pelchat: Quand vous avez dit 44 000 pour la 30, c'est en 1990
aussi? Voyons donc! C'est rendu à 75 000. Attendez qu'elle soit
finie.
M. Middlemiss: C'est 16 000 JME et, de l'autre côté,
c'est 31 000 JMA et 33 000 ou 34 000.
M. Garon: C'est un chiffre de 1990. M. Maltais: Mme la
Présidente...
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Saguenay.
M. Maltais: Ça n'a pas rapport, M. le ministre, à
cet engagement-là, mais je voudrais savoir une chose qui m'intrigue,
parce que je me suis fait conter ça dernièrement chez moi. Je ne
sais pas si c'est une pratique courante; peut-être que vous n'avez
même pas la réponse et je ne vous en tiendrai pas
«lacune», mais, dans les années 1960,1965,
Hydro-Québec posait-Une voix: Lacune?
M. Maltais: C'était rancune. Bon! Les lampadaires qui
étaient le long de certaines routes comme la 138 appartenaient à
HydroQuébec. Est-ce que c'est encore fréquent, ça?
M. Middlemiss: Je crois que c'est des routes municipales. C'est
assez fréquent parce que les municipalités, au lieu de se doter
elles-mêmes d'un système d'éclairage, demandent à
HydroQuébec, qui a déjà des poteaux, des lignes de
transmission, de poser des lumières. Donc...
M. Maltais: Je vais vous...
M. Middlemiss: Mais, aujourd'hui, de plus en plus, je crois que
les municipalités, comme le ministère... Le ministère
s'occupe de faire son propre éclairage sur les grandes artères.
Ça fait partie des contrats et l'éclairage est surtout aux
intersections des boulevards urbains où il y a beaucoup de circulation
et de piétons, à ce moment-là.
M. Maltais: Je vais vous situer le cas, là, c'est dans le
village des Escoumins et c'est la 138. Tu ne peux pas passer par là...
Aïe, le «coq d'Inde» de Rimouski, tasse-toi! Lorsqu'ils ont
fait la route, c'est Hydro-Québec qui a posé les lampadaires.
Là, les lampadaires, pour différentes raisons, ne sont plus
à la mode et l'éclairage de ces lampadaires-là se faisait
souterrain. À la longue, il y a eu un petit déplacement dans la
baie et ils ne peuvent plus faire l'éclairage souterrain. Les tuyaux
coupent et c'est vaseux un peu. Ils ont fait l'éclairage par la
tête. Ils ont passé un fil pour tout le monde pour des lampadaires
et là ils ont indiqué à fa municipalité qu'il
fallait qu'ils enlèvent ces lampadaires-là; ils n'étaient
plus conformes à la politique d'Hydro-Québec, patati, patata. Et
ils leur arrivent avec une solution: le poteau de bois, ce qui n'est pas bien,
bien brillant de la part d'Hydro. Il y a 15 lampadaires. Bien sûr, le
ministère des Transports dit: Ce n'est pas nous autres qui avons mis
ça. Ce n'est pas à nous autres à en mettre. Donc, c'est
à la municipalité. Bien sûr, ça passe dans le
village. On n'a pas le choix, là.
Une voix: Bien, là, si les poteaux sont en bois, comme ils
ne sont pas sortis du bois dans cette région-là, ça peut
faire.
M. Maltais: Mme la Présidente, voulez-vous faire enlever
les cochonneries autour de la table?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on m'indique que, dans
des cas semblables, des fois, les municipalités vont nous demander de
vérifier si on ne devrait pas installer un système
d'éclairage sur certaines routes et, lorsqu'on fait l'étude et
qu'on juge qu'on ne peut pas justifier un tel investissement, ça arrive
des fois que les municipalités procèdent et approchent, comme je
le disais tantôt, Hydro-Québec, parce que HydroQuébec a
dû avoir, à ce moment-là... Bell Canada,
Hydro-Québec ou les gens qui faisaient la transmission de
l'électricité suivaient les routes. Donc, ils posaient des
poteaux. Donc, les poteaux étaient là et tout ce qu'on faisait
après, c'est d'ajouter un lampadaire sur un poteau.
M. Maltais: Moi, je vous parle d'un lampadaire en fer, en
aluminium, je ne sais pas trop quoi, là.
M. Middlemiss: Avec le poteau? Ce n'est pas un poteau en
bois?
M. Maltais: Non, non.
M. Middlemiss: Ah! À ce moment-là...
M. Maltais: Ce qu'ils veulent faire, c'est enlever ces
poteaux-là et poser des poteaux en bois avec un petit lampadaire crochu
dessus. Comme le village des Escoumins est un village très touristique,
ça ne plaît pas au monde, et avec raison. Un bon lampadaire,
ça coûte 1250 $, pas acheté à Hydro-Québec,
parce que, à Hydro, il coûte 2500 $. Mais, si tu les
achètes chez les vendeurs, ça coûte 1250 $. Est-ce que le
ministère des Transports, dans un cas comme ça, par exemple,
pourrait aider la municipalité, soit à défrayer le
coût de l'installation, puis ainsi de suite? Pas à payer
l'électricité, bien sûr, mais à défrayer le
coût de l'installation? (15 h 20)
M. Middlemiss: Comme je l'indiquais tantôt, si la demande
est faite, on va certainement en étudier le bien-fondé et, si on
juge qu'il y a un besoin de sécurité, ainsi de suite, on pourrait
certainement, à ce moment-là, regarder la possibilité de
s'impliquer avec la municipalité.
M. Maltais: Merci beaucoup. Vos réponses sont pas mal plus
brillantes que les commentaires de mes collègues des deux
côtés.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): De toute
façon, ce n'est pas la place pour régler les cas de
comté.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: Vous avez bien raison, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
212?
M. Garon: Vérifié. Engagement 213,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 213,
vérifié. L'engagement 214.
M. Garon: 214 et 215, je vais regarder ça, là.
Ça a l'air du même contrat divisé en deux pour ne pas aller
en appels d'offres. C'est-à-dire qu'ils sont allés en appels
d'offres, mais pourquoi ne pas y aller sur l'ensemble? Parce que, là,
vous regardez ça, c'est bien curieux, cette affaire-là. Ça
a l'air d'un contrat pour la même affaire: 314 000 $ à 214, 193
000 $à215.
M. Middlemiss: C'est des soumissions publiques, ça.
M. Garon: Ah oui! Il y a une soumission reçue et ce n'est
pas la même firme dans les deux cas, alors que c'est à peu
près les mêmes contrats.
M. Middlemiss: Regardez, c'est que...
M. Garon: Quel avantage qu'il y avait à diviser le contrat
en deux?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je vais vérifier
à savoir si c'est de l'équipement différent d'un cas
à l'autre et si, à ce moment-là, c'était la raison
pour laquelle... On va vérifier. On m'indique ici que, puisque, au
fichier central, il n'y a pas de fournisseur de services couvrant ce type de
travaux spécialisés, nous sommes allés en soumissions
publiques. Donc, on est allés en soumissions publiques. La seule chose
que je peux vérifier, c'est: Est-ce que la raison pour laquelle on a
donné ça en deux contrats, c'est parce que ce n'est pas le
même genre d'équipement?
M. Garon: La description est identique dans les 2 cas pour 214 et
215.
M. Middlemiss: Non. Le premier, 214, c'est le système de
traitement des données d'arpentage du Service de l'arpentage et de la
géomatique, des logiciels d'exploitation. L'autre, c'est des logiciels
d'application du système de traitement des données du Service de
l'arpentage. Je vais vérifier, Mme la Présidente, et vous
donnerai la raison pour laquelle c'est deux au lieu d'un.
M. Garon: Combien de firmes auraient pu soumissionner dans chacun
des domaines?
M. Middlemiss: Je ne sais pas. Il n'y a pas de fichier. C'est le
fichier qui nous permettrait de le savoir, mais, puisqu'il n'y a pas de
fichier, nous sommes allés en soumissions publiques. Tout ce que nous
savons, c'est qu'il y a seulement une soumission.
M. Garon: Vérifié. Vous allez nous donner les
renseignements, là?
M. Middlemiss: Oui, oui, d'accord. M. Garon: O.K.
Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 214?
M. Middlemiss: Je dois vous dire que, dans le premier cas,
l'estimé du ministère était de l'ordre de 120 000 $ par
année et le prix est rentré à 95 000 $. Dans le
deuxième, l'estimation du ministère était de 67 000 $ et
le prix était de 72 000 $. Toutefois, il y a une somme de 20 000 $
couvrant le rattrapage du 31 août 1992 prévue aux devis. Donc,
ça aurait pu être 57 000 $ qui est plus bas que l'estimation du
ministère.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 214,
vérifié. L'engagement 215.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 216.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 217.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 218.
M. Garon: Règlement d'une réclamation. Contrat
883...
M. Middlemiss: 217, Mme la Présidente, je veux juste
attirer l'attention de la commission que c'en est un autre où on est
allés en soumissions publiques. Le coût a été de 1
047 000 $, les estimations du ministère étaient de 875 194,85
$.
M. Garon: Avant imprévus ou après?
M. Middlemiss: Dans le cas du ministère?
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: C'est 10 000 $ de plus pour les matériaux
fournis par le ministère. Donc, c'est 885 000 $.
M. Garon: Avant imprévus?
M. Middlemiss: Bien, il n'y a pas d'imprévus.
M. Garon: II y en a dans le contrat. Vous avez mentionné 5
047 000 $; c'est après imprévus, ça.
M. Middlemiss: Oui, oui. Bien oui, c'est 951 855,90 $ plus 10 %
d'imprévus. Même à 951...
M. Garon: L'estimé que vous avez donné, il
était avant ou après imprévus?
M. Middlemiss: II faudrait ajouter 10 000 $. Donc, ça
arriverait à 885 000 $ au lieu de 875 000 $.
M. Garon: Avant imprévus? M. Middlemiss: Avec
imprévus. M. Garon: Incluant les imprévus.
M. Middlemiss: Incluant, oui. Donc, il y a un écart, vous
voyez, de l'ordre de 66 000 $.
M. Garon: Vérifié. À 218, pourquoi il y a
une réclamation de 140 901 $ sur un contrat pour la réparation
d'un pont de béton situé dans la municipalité de
Notre-Dame-du-Nord, dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue?
M. Middlemiss: La réclamation est basée sur des
frais de reprise de réparation exigée par le ministère et
provoquée par la trop grande vibration de la structure
occasionnée par le passage des camions lors du bétonnage.
Étant donné que le béton était conforme, qu'il ne
semble pas y avoir eu négligence de la part de l'entrepreneur et que les
conditions d'exécution fixées au document contractuel ne
permettaient pas d'atteindre le résultat désiré, le
Service des réclamations sur contrats fait droit à la
réclamation pour un montant de 134 931,72 $. La réclamation
était pour 218 110,55 $ et on propose de régler pour 140 901,42
$.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 219.
M. Garon: Quelle est la contribution de la municipalité
là-dedans? Contribution accordée pour compléter
l'aménagement d'une rampe exclusive aux autobus dans l'approche nord du
pont Mercier, ainsi que pour la construction d'un étagement au-dessus du
canal Lachine.
M. Middlemiss: 100 % par le ministère des Transports du
Québec.
M. Garon: Vous le faites faire par la municipalité en
payant à 100 %.
M. Middlemiss: Oui, par appel d'offres.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu un appel d'offres?
M. Middlemiss: Oui, appel d'offres public.
M. Garon: II y a eu un appel d'offres public par la
municipalité.
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: Selon les normes du gouvernement?
M. Middlemiss: oui. on a dû indiquer dans le protocole
qu'il fallait que tout soit... la municipalité procède aux appels
d'offres publics en janvier 1991, fait approuver les prix du plus bas
soumissionnaire par le ministère et réalise les travaux à
titre de maître d'oeuvre sous la surveillance et le contrôle
qualitatif des mandataires.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 220.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 221.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 222.
M. Garon: Engagement 221, vérifié. Engagement 222,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 223.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 224.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 225.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 226.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 227. (15
h 30)
M. Garon: Pourquoi ça a été un contrat
négocié ici? On allait en appels d'offres habituellement pour
l'entretien et le nettoyage des haltes routières. Là, c'est un
contrat négocié, et avec droit d'exploitation de la cantine
mobile, sur l'autoroute Jean-Lesage, voie sud, dans la municipalité de
Saint-Philippe-de-Néri.
M. Middlemiss: On est allé en soumissions.
M. Garon: Hein?
M. Middlemiss: C'est une soumission. Ce
n'est pas...
M. Garon: C'est marqué
«négocié». M. Middlemiss: Bien, c'est une
erreur. M. Garon: O.K.
M. Middlemiss: C'est l'unique soumissionnaire, régulier et
conforme.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 228,
ça va?
M. Garon: Attendez un peu. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 229.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 230.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 231.
Comté de Vachon, Saint-Hubert.
M. Garon: Quel est le pourcentage de la contribution aux travaux
de la municipalité de Saint-Bruno-de-Montarville?
M. Middlemiss: 56 % pour le ministère des transports et 44
% pour la contribution de la municipalité.
Mme Pelchat: Pour votre information, c'est le boulevard qui
mène à l'Agence spatiale, M. le député de
Lévis.
M. Garon: Quelle distance?
La Présidente (Mme Bélanger): Le chemin qui
mène à l'aéroport.
M. Garon: Quelle distance? Les travaux ont été
effectués sur quelle distance?
M. Middlemiss: Sur une longueur totale d'environ 1,7
kilomètre.
M. Garon: Puis ils ont fait une route à combien de...
M. Middlemiss: C'est un boulevard municipal entre la rue
Graham-Bell, dans la ville de Saint-Bruno-de-Montarville, et la route de
l'Aéroport, dans la ville de Saint-Hubert, sur une longueur totale
d'environ 1,7 kilomètre. Ça doit être...
Mme Pelchat: De l'autoroute 30 à l'aéroport. M.
Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 232.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 233.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 234.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 235.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 236.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 237.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 238.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 239.
Une voix: Dans Mégantic-Compton.
La Présidente (Mme Bélanger): Et
Saint-François.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 240.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 241.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 242.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 243.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 244.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 245.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 246.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 247.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 248.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 249.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 250.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 251.
M. Garon: L'engagement 251, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 252.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 253.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 254.
Pavage Sartigan?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 255.
M. Garon: Comment ça, ici encore, une réclamation?
On n'a pas fart de provision dans les suppléments ou dans le contrat. On
marque «règlement», et on a un engagement financier
spécial pour la réclamation après qu'elle a
été étudiée et analysée.
M. Middlemiss: Oui, mais je vous ai dit que, lorsqu'il y a une
réclamation, on vient la régler ici. Ça, c'est un cas
où il y a eu une réclamation. On est en train de la
régler. Donc, le 31 octobre 1991, on a eu la réclamation et, le
26 juin, on a établi les montants. La demande initiale était de
214 939,53 $; il y a eu une demande révisée de 188 191,94 $, et
la troisième offre qu'on a faite, nous autres, c'est 104 680,34 $, et on
s'est entendus sur ça. Donc, c'est ça que je vous disais
tantôt.
M. Garon: Quelles sont les raisons de la réclamation?
M. Middlemiss: Dans le contrôle, il y avait eu une
déficience dans l'équipement du laboratoire engagé par le
ministère. Donc, les résultats qui avaient amené
l'arrêt de production étaient fautifs.
M. Garon: Comment?
M. Middlemiss: Donc, si on n'avait pas arrêté les
travaux, la production aurait été certainement mieux. Pour ces
raisons, on dit qu'on était un peu fautif dans ça et on s'est
entendus pour une réclamation de 104 680,34 $.
M. Garon: C'est la faute au laboratoire, à ce
moment-là, ou la faute du ministère?
M. Middlemiss: On m'indique qu'on a une réclamation contre
le laboratoire qui nous a fait arrêter les travaux.
M. Garon: De combien?
M. Middlemiss: Ça doit être l'équivalent. On
va vérifier les montants et on va les transmettre à la
commission.
M. Garon: Une réclamation judiciaire ou...
M. Middlemiss: Non, selon l'engagement de ce laboratoire.
M. Garon: Quel laboratoire?
M. Middlemiss: Je n'ai pas le nom ici. On vous le donnera. Je ne
l'ai pas ici.
M. Garon: Vous ne l'avez pas.
M. Middlemiss: Non, je ne l'ai pas ici, parce que ce n'est
pas...
M. Garon: Vous allez nous l'envoyer? M. Middlemiss: Oui,
oui.
M. Garon: Vous n'avez pas le nom du laboratoire, comme ça?
(15 h 40)
M. Middlemiss: Non, on ne l'a pas ici. Je vous ai dit qu'on
allait vous le fournir.
M. Garon: Vous allez nous l'envoyer?
M. Middlemiss: M me semble que c'est ça que j'ai dit, Mme
la Présidente.
M. Garon: O.K.
M. Middlemiss: Oui, c'est oui et non, c'est non! J'ai dit
oui.
M. Garon: Non, mais on est tellement habitué à
avoir un non qui veut dire un oui.
M. Middlemiss: Ah! Je m'excuse, Mme la Présidente. Le
député de Lévis a la mémoire courte.
M. Garon: Je ne parie pas du ministre nécessairement,
là!
M. Middlemiss: S'il prenait le temps de faire la moyenne des oui
et des non, il pourrait s'apercevoir que les oui, c'est au moins 80 % du
temps.
M. Garon: Vérifié, pour le moment.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 255,
vérifié. L'engagement 256.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 257.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 258.
M. Garon: C'est parce que, nous autres, aux Transports, on a deux
ministres. C'est pour ça que, des fois, on se demande si les choses
veulent dire la même chose. Un oui veut dire un non, un non veut dire un
oui.
M. Middlemiss: Mais, Mme la Présidente, on ne fait pas les
mêmes engagements; donc, on ne peut pas nous accuser de ne pas être
de la même opinion.
M. Garon: C'est vrai que le député de Pontiac est
moins pire que son ministre en titre.
M. Dufour: II est plus calme! M. Garon:
Vérifié.
M. Dufour: «Caliez les shots», Mme la
Présidente.
M. Garon: On vous attend, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 259.
M. Garon: Engagement 258, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 259.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 260.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 261.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 262.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 263.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 264.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 265.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 266.
M. Garon: Hop!
La Présidente (Mme Bélanger): Paspébiac.
M. Garon: Couche d'usure d'enrobé bitumineux sur la 8°
rue et la 6° avenue, dans la municipalité de Paspébiac.
À Paspébiac, dans Bonaventure, est-ce que, maintenant, les rues
municipales sont sous la responsabilité du ministère?
M. Dufour: Le tiers des budgets va là. (Consultation)
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on va vérifier si
ça appartenait au ministère ou non. On m'indique qu'on va
vérifier si c'est des routes qui sont sous la responsabilité du
ministère et non pas des routes, des rues municipales, comme aurait
voulu l'insinuer le député de Lévis.
M. Garon: Non, non. Regardez bien, c'est parce que je vois
ça, là. Habituellement, une rue, puis une avenue, ce n'est pas
dans la même direction. Alors, regardez bien ce qui est marqué
ici. Ça n'a pas l'air d'une continuation. Ça dit: «Couche
d'usure d'enrobé bitumineux sur la 8° rue et la 6° avenue, dans
la municipalité de Paspébiac, comté de Bonaventure.
M. Middlemiss: Oui. On va vérifier, puis on vous donnera
la réponse.
M. Garon: Vous ne la savez pas?
M. Middlemiss: Bien, regardez, si j'avais la réponse, Mme
la Présidente, je vous donnerais la réponse. Je ne l'ai pas.
M. Garon: Avec le trafic qui passe sur ces rues et avenues.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors,
vérifié, sous réserve d'une réponse aux questions
du député de Lévis. L'engagement 267.
(Consultation)
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 268.
M. Garon: Couche de correction et d'usure d'enrobé
bitumineux sur diverses routes, dans différentes municipalités du
comté de Bonaventure, 207 000 $.
M. Thérien: Ça a été
négligé, ce comté-là, avant.
M. Garon: II paraît que ça remonte à
Taschereau.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Est-ce qu'il y a moyen d'avoir la ventilation des
travaux qui ont été effectués pour 207 000 $ sur diverses
routes, dans différentes municipalités du comté de
Bonaventure couvertes par cet engagement?
M. Middlemiss: On va vous faire parvenir ça.
M. Garon: Les différentes rues, avenues, routes ou
chemins.
Une voix: «Driveway». Des voix: Ha, ha,
ha!
M. Garon: Comment appelait-on ça, des places ou tu allais
pour manger dehors? «Curb service», peut-être. Halte
routière, «curb service», entrée de garage, n'importe
quoi!
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Service à
l'auto.
M. Garon: Un «curb service», service à
l'auto.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
268, vérifié sous réserve.
M. Garon: Mais je dois dire qu'à ce moment-là le
député de Bonaventure a au moins un mérite. C'est que,
comme il vend des automobiles, il contribue à leur entretien,
indirectement.
La Présidente (Mme Bélanger): À votre tour,
M. le député de Lévis, de revenir aux engagements.
M. Garon: L'engagement 268, vérifié. L'engagement
269, Rimouski. Ce n'est pas le chemin pour aller à la prison,
ça?
Mme Pelchat: Non, ça mène au
belvédère. Une voix: Ça mène à la
20.
M. Garon: Ça doit être le chemin de contournement
pour que les touristes puissent regarder la prison en passant.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est la
municipalité de Sainte-Blandine.
M. Garon: C'est une belle place, d'ailleurs.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 269,
vérifié?
M. Garon: C'est très beau, Sainte-Blandine. Il y a une vue
magnifique sur le Saint-Laurent.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 270.
M. Garon: 270, le rang Saint-Philippe. C'est un rang qui
était sous la responsabilité du ministère avant, le rang
Saint-Philippe, dans la
municipalité de Sainte-Philomène-de-Fortierville, dans
Lotbinière?
M. Middlemiss: On va vérifier.
M. Garon: Très bien. Vous allez nous le dire?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 271.
M. Garon: Est-ce qu'il va être transféré?
M. Middlemiss: On va voir si c'est...
M. Garon: À 270, voir s'il appartient déjà
à la municipalité ou non. Est-ce qu'il va être
transféré?
M. Middlemiss: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 270,
vérifié sous réserve. L'engagement 271.
M. Garon: Même question.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 272.
M. Middlemiss: La route 112, c'est certainement une route
provinciale, ça.
M. Garon: Ça va.
M. Middlemiss: D'accord. On va vérifier.
M. Garon: C'est parce que c'est marqué: «de
même que sur le rang Saint-Pierre, dans la municipalité de
Saint-Frédéric». Je ne sais pas si c'est la route 112 ou si
c'est un rang. Parce qu'on parle de «planage, couche d'usure et bordure
en béton bitumineux sur la route 112, tronçon 05, section 220, et
couche d'usure».
M. Middlemiss: Route 112, tronçon 05. Il y a une couche
d'usure sur la route Saint-Olivier...
M. Garon: C'est ça.
M. Middlemiss: ...de même que sur le rang Saint-Pierre.
M. Garon: C'est ça.
M. Middlemiss: C'est bien.
M. Garon: Vous allez nous dire ça, si ça va
être transféré à la municipalité.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 272.
M. Garon: Rapiéçage. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 273.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 274.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 275.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 276.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 277.
M. Garon: Pardon? Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 278.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 279.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 280.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 281.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 282.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 283.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 284.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 285. (15
h 50)
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 286.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 287.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 288.
M. Garon: réfection d'un mur en bois soutenant le chemin
du cap-aux-rets, dans la municipalité de rivière-du-gouffre, dans
le comté de charlevoix.
M. Dufour: Cap-aux-Rets ou Cap-aux-Rats?
M. Maltais: Cap-à-Bradette. Je ne sais pas trop, ce n'est
pas dans mon comté.
M. Garon: Je sais où c'est. Ça doit être dans
un tournant de la rivière; ça doit être pour empêcher
la terre de débouler.
M. Middlemiss: Pour empêcher l'érosion? M. Garon:
Oui, ça doit être ça.
M. Thérien: Pour vous qui pensez toujours aux
États-Unis, ce n'est pas pire.
M. Garon: Qui ça? M. Thérien: Vous.
M. Garon: Charlevoix, je connais ça comme le fond de ma
poche.
Une voix: II a été candidat dans Charlevoix. M.
Thérien: En 1973?
M. Garon: En 1973, contre M. Mailloux. J'ai toujours aimé
le comté de Charlevoix. C'est un très beau comté.
M. Dufour: Je comprends, c'est le berceau des Dufour.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 289.
M. Garon: C'est vrai, il y a beaucoup de Dufour, mais ils sont
plutôt libéraux, ceux-là.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: Ils y a les bons, puis les moins bons.
La Présidente (Mme Bélanger): II y a des bons
Dufour.
M. Garon: Ce sont de bons entrepreneurs. Les Dufour,
là-bas, ce sont de très bons entrepreneurs, puis...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 289.
M. Garon: Kazabazua. Dans la municipalité de
Kazabazua.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 289,
est-ce qu'il a été vérifié?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 290.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 291.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 292.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 293.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 294.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 295.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 296.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 297.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 298.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 299.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 300. Ils
sont distrayants.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 301.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 302.
M. Garon: Vérifié.
Mme Pelchat: Un instant, M. le député de
Lévis! Je n'ai jamais vu ça.
M. Garon: Vous avez eu quelque chose que vous n'aviez pas
demandé?
Mme Pelchat: Non. C'est parce que j'ai l'impression que ça
n'a pas été fait. C'est quoi, le contrat de 247 000 $, M. le
ministre?
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va, Mme la
députée de Vachon?
M. Thérien: C'est à 4 000 $ près du
député de Bonaventure.
Mme Pelchat: Est-ce que c'est la confection des plans et devis,
les 247 000 $?
M. Middlemiss: Non. C'est le contrat. Il n'a peut-être pas
été exécuté. Est-ce qu'il a été
exécuté?
Mme Pelchat: Non, non, il n'est pas exécuté. En
tout cas, ça fait sept ans et je ne l'ai pas encore vu.
Une voix: C'est fort possible, parce que ça a
été signé le 21 septembre.
M. Middlemiss: Les soumissions publiques ont été
reçues le 16 septembre.
Mme Pelchat: Je m'excuse. Juste pour une précision: Est-ce
que c'est l'échangeur Saint-Hubert dont on parle ici?
M. Middlemiss: C'est ça.
Mme Pelchat: C'est ça. Est-ce que ça entre dans la
réfection d'Edna-Maricourt, ça? Je ne veux pas vous poser des
questions-pièges ou des questions-colles, mais...
M. Middlemiss: C'est le réaménagement de
l'échangeur des routes 112, 116, chemin Chambly et boulevard Cousineau,
dans la municipalité de Saint-Hubert, ville, MRC de Champlain. C'est
tout ce que j'ai ici. Le plus bas soumissionnaire est Construction
Désourdy. On peut obtenir des...
Mme Pelchat: C'est parce que je ne comprends pas le
réaménagement que vous allez faire là-dessus. D'abord,
à 247 000 $, j'ai l'impression que vous allez juste mettre, en dessous
de l'échangeur pour empêcher les pigeons... C'est à peu
près la seule affaire que vous allez faire avec 247 000 $. Parce que
Edna-Maricourt, ça comprend le réaménagement de la 116, la
construction d'un nouvel échangeur et ça touche cet
échangeur-là qui amène le monde de Saint-Bruno, Carignan,
Chambly, etc. C'est ça que je ne comprends pas, là.
M. Middlemiss: On va vérifier et on va vous faire rapport,
Mme la députée.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? Mme
Pelchat: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 302,
vérifié sous réserve. L'engagement 303.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 304.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 305.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 306.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 307.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 308.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 309.
M. Maltais: À 309, est-ce que c'est le petit pont à
la sortie du vieux pont de Québec, lorsqu'on s'en va vers Lévis?
Est-ce qu'il y a rien qu'un pont sur la Chaudière?
M. Garon: Oui. Ça doit être ce pont-là. M.
Maltais: C'est le petit pont arqué, là.
M. Garon: Celui dont les ingénieurs disaient qu'il tenait
par la peinture.
M. Maltais: Bien, là, ils ont changé la peinture,
il doit être solide.
M. Garon: Ils l'avaient changée l'autre fois, aussi. Ils
devaient faire des réparations et - je ne comprenais pas - ils
peinturaient avant de le réparer. Mais, là, je vois qu'ils le
nettoient et le peinturent une autre fois, ou quoi? Il y a deux ans, ils
disaient qu'ils le peinturaient. Alors, c'est quoi, là? Il y a
«nettoyage et recouvrement de peinture». Les ingénieurs en
grève du ministère disaient qu'il tenait par la peinture, le
pont. Le lendemain, on a eu une affiche, une minimisation de charge.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
309, vérifié. L'engagement 310.
M. Garon: Un instant! Non, non! Il y avait eu des travaux, avant.
Lorsque les ingénieurs en grève avaient dit quelque chose
concernant la solidité de ce pont-là, il y avait eu une affiche
de mise le lendemain. On était en commission parlementaire dans
LaFontaine. Le lendemain, on a dit: Cette année, on fait des travaux
rapides, là. Il y avait surtout de la peinture. Et là on voit
qu'ils reviennent encore avec de la peinture. Je commence à penser qu'il
tient vraiment par la peinture. Mais qu'est-ce qu'ils ont fait dessus
exactement? Parce qu'ils disaient que les boulons étaient rouilles,
qu'il y avait toutes sortes de choses et qu'il tenait quasiment sur
l'erré d'aller.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, l'engagement, c'est le
nettoyage et le recouvrement de peinture du pont. Pour vous donner un peu
l'historique...
M. Garon: Oui.
M. Middlemiss: ...de ce pont, la dernière fois que ce pont
a été peint, ce fut à l'été de 1971. La
peinture employée à cette époque était de la
peinture à base d'huile; la durée de vie normale de ce type de
peinture est de 10 ans. Donc, on aurait dû le peinturer en 1981. Trois
contrats de métallurgie ont été octroyés depuis
1980, soit pour renforcer la structure ou la réparer, dû à
la corrosion. Ces contrats furent, dans un premier temps, 1986, renforcement
partiel des colonnes; 1990, renforcement partiel des colonnes et changement de
plaques de goussets dû à la corrosion; 1991, renforcement partiel
des colonnes restantes et remplacement de contreventements rouilles. Pour
rendre cette structure à la charge légale d'aujourd'hui, un autre
contrat de métallurgie est prévu pour cette année.
M. Garon: C'était à l'époque...
M. Middlemiss: Donc, nous avons agi, depuis 1986, sur le pont. On
n'était pas de ceux qui pensaient que c'était la peinture qui
était pour le garder ensemble. (16 heures)
M. Garon: Est-ce que c'était à l'époque
où M. Meunier, que vous aviez nommé à la Commission de
protection du territoire agricole, était divisionnaire à Charny,
s'occupait de ce pont-là et pour lequel le député de
Louis-Hébert avait eu un jugement lapidaire? Si ma mémoire est
bonne, c'est M. Meunier qui était en charge du bureau de Charny.
M. Middlemiss: on vous dit, nous autres, qu'il y a eu des
interventions en 1986, 1990, 1991, mais il aurait dû être
peinturé en 1981. là, on le peinture en 1992.
M. Maltais: II n'a pas été peinturé et, tout
à coup, c'est le temps qu'on le peinture.
M. Middlemiss: Donc, vous voyez qu'on s'en occupe. Ce ne sera pas
seulement de la peinture, M. le Président. On a fait des interventions
de renforcement du pont.
M. Garon: Mais qu'est-ce que vous avez fait? C'est marqué
«nettoyage et recouvrement de peinture».
M. Middlemiss: Oui, oui, à celui-là, mais je vous
ai indiqué, M. le Président, qu'en 1986 il y a eu un renforcement
partiel des colonnes, en 1990 un renforcement partiel des colonnes et le
changement des plaques de goussets dû à la corrosion et, en 1991,
un renforcement partiel des colonnes restantes et le remplacement de
contreventements rouilles. J'ai indiqué que, pour rendre cette structure
à la charge légale d'aujourd'hui, un autre contrat de
métallurgie est prévu pour cette année.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie des travaux qui
ont été effectués au cours des dernières
années?
M. Middlemiss: Dans cet engagement-là?
M. Garon: Ceux qui ont précédé, pour voir si
on a fait deux ou trois fois la même chose. Alors, tous ceux qui ont
précédé également pour voir ce qui a
été fait sur ce pont-là au cours
des dernières années.
M. Middlemiss: M. le Président, sur ça, j'ai
beaucoup de problèmes, là, moi, à répondre par un
oui. C'est que l'engagement financier qu'on regarde aujourd'hui, c'est le
nettoyage et le recouvrement de peinture d'un pont. J'ai indiqué que, la
dernière fois qu'il a été peinturé, c'était
en 1971. Les autres travaux, je les ai justement mentionnés parce que M.
le député de Lévis, M. le Président, a cette
mauvaise façon de dire que le pont était soutenu par la peinture,
et je voulais juste lui...
M. Garon: Ce n'est pas moi qui ai dit ça.
M. Middlemiss: Bien, vous avez répété ce que
des ingénieurs en grève ont dit. Donc, vous vous êtes
rendu...
M. Garon: Oui, oui, les ingénieurs du
ministère.
M. Middlemiss: Vous avez décidé de supporter leurs
affirmations. Et, donc, pour rassurer les membres de la commission, je vous ai
indiqué que des interventions au niveau structural ont été
faites à partir de 1986. Il y en a eu trois. Ça ne fait pas
partie de l'engagement.
Le Président (M. Philibert): O.K. Alors, suite à
ces renseignements, l'engagement 309 est adopté?
M. Garon: Alors, est-ce qu'on pourrait avoir les plans et devis
détaillés des travaux qui ont été effectués
en vertu de l'engagement 309?
M. Middlemiss: 309, oui, pas de problème. M. Garon:
O.K.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 309,
vérifié?
M. Garon: Sous réserve des renseignements qui nous seront
fournis.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 310.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 311.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 312.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 313.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 314.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 315.
M. Garon: On dit: «Réaliser une étude de
comportement séismique des ponts du Québec et présenter
une méthode d'analyse simplifiée». Est-ce qu'on pourrait
savoir de quels ponts il s'agit, pour 41 801 $? Confié à la
Corporation de l'École polytechnique de Montréal.
M. Middlemiss: M. le Président, ils ont mis au point une
méthode pour mesurer la sensibilité sismique des ponts à
travers le Québec. Maintenant, c'est au ministère de l'utiliser.
On peut l'utiliser, nous autres, pour n'importe quel pont à travers le
Québec.
M. Garon: Mais quel genre de ponts? Vous dites: «Le
comportement séismique des ponts».
M. Middlemiss: Oui, la réaction d'un pont à un
séisme.
M. Garon: N'importe quel pont?
M. Middlemiss: Oui, ça s'applique à n'importe quel
pont.
M. Garon: Pourquoi vous avez pris la Corporation de
l'École polytechnique? Parce qu'il y a un département
spécialisé dans les... Chaque fois qu'il y a un tremblement de
terre, on parle de l'Université Laval, parce qu'il y a un secteur
très spécialisé à l'Université Laval dans
les ponts.
M. Middlemiss: Les spécialistes en dynamique des
structures, au Québec, se trouvent à la Polytechnique.
M. Dufour: Le Dr Chagnon, il est spécialisé en
quoi?
M. Middlemiss: Le Dr Chagnon dont on parle, j'ai l'impression que
c'est peut-être pour les glissements de terrain...
M. Dufour: Les sols.
M. Middlemiss: ...ou les sols. Là, on parle de
structures.
M. Garon: C'est fort possible.
M. Middlemiss: Donc, l'expertise, au Québec, est à
la Polytechnique. On est allés voir les experts.
Mme Pelchat: Très bon choix.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 315,
vérifié?
M. Garon: Engagement 315, vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 316.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du devis de 315,
du mandat de l'étude?
M. Middlemiss: Le contrat? M. Garon: Oui. M.
Middlemiss: O.K. M. Garon: Merci.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 316.
M. Garon: 316, une bretelle. Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 317.
M. Garon: Bonaventure. Remplacement ou implantation de
glissières de sécurité sur la route 132, dans
différentes municipalités de Bonaventure, 154 000 $. Est-ce qu'on
pourrait avoir la liste des glissières qui ont été
remplacées ou implantées dans chacune des municipalités,
dans le comté de Bonaventure, en vertu de cet engagement financier?
M. Middlemiss: Oui, on peut vous donner le contrat. C'est Hope
Town, Bonaventure et Carleton, différentes longueurs, à des
différents chaînages sur la route 132.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir ça? M.
Middlemiss: Oui, oui.
Le Président (M. Philibert): Sous réserve de ces
renseignements, l'engagement 317 est vérifié?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 318.
M. Garon: Le député de...
M. Dufour: II y a des fois qu'on voit le mot
«garde-fou» et, d'autres fois, c'est
«glissière». «C'est-u» à cause de...
M. Middlemiss: C'est des glissières de...
M. Dufour: ...du tempérament de la personne qui
l'écrit?
M. Middlemiss: Non, c'est qu'aujourd'hui on ne parle plus de
garde-fou.
M. Dufour: Je l'ai vu tout à l'heure.
M. Middlemiss: On parle de glissière de
sécurité.
M. Dufour: Je l'ai vu tout à l'heure, dans un
engagement.
M. Middlemiss: C'est qu'aujourd'hui on se sert plutôt de
ça.
M. Dufour: C'est sexiste aussi, garde-fou.
M. Middlemiss: Disons qu'on dit maintenant que c'est des
glissières pour la sécurité des gens.
M. Dufour: Mais, honnêtement, curieusement, j'ai vu tout
à l'heure «garde-fou» et là je vois
«glissière».
M. Middlemiss: Ça s'est glissé. M. Dufour:
Ça s'est glissé. C'est bien. M. Middlemiss: Ça
ne devrait pas y être. M. Dufour: Merci.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 318.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 319.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 320.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 321.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 322.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 323.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 324.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 325.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 326.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 327.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 328.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 329.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 330.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 331.
M. Garon: Qu'est-ce que c'est, ça: «Mise en place de
perré»? Je ne sais pas ce que ça veut dire.
«Perré», c'est quoi, ça?
M. Middlemiss: C'est des grosses pierres qu'on met pour
stabiliser et protéger les talus contre l'érosion.
M. Garon: Vérifié. (16 h 10)
Le Président (M. Philibert): L'engagement 332.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 333.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 334.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 335.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 336.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 337.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 338.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 339.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 340.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 341.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 342.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 343.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 344.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 345.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Philibert): L'engagement 346.
M. Garon: Effectuer la surveillance des travaux de construction
d'un étagement sur l'autoroute 73, au-dessus de la rue Jean-Talon, dans
la municipalité de Chariesbourg. Corporoche inc., Sainte-Foy. Est-ce que
c'est une filiale de Roche, Corporoche inc.?
M. Middlemiss: Oui. C'est Corporoche inc., Roche Itée,
groupe-conseil, 3075, chemin des Quatre-Bourgeois, Sainte-Foy, même
adresse.
M. Garon: Pourquoi est-ce que c'est Corporoche plutôt que
Roche?
M. Middlemiss: Ah!
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils vont surveiller?
M. Middlemiss: C'est un étagement sur la route 73. C'est
que, vu le fait que le service technique du ministère ne disposait pas
des effectifs suffisants pour exécuter ces travaux, une demande,
conformément au décret 1500-88, a été faite au
fichier des fournisseurs de services. Le fournisseur précité a
été déterminé.
M. Garon: Mais, là, proposition demandée: 1,
proposition reçue: 1; il ne doit pas manquer de firmes dans la
région de Québec?
M. Middlemiss: Oui, c'est que le fichier, en bas de 50 000 $,
fournit un nom.
M. Garon: Un nom? Et ça adonne toujours que c'est le
même, à peu près?
M. Middlemiss: Bien, ça, je ne pourrais pas dire que c'est
toujours le même, Mme la Présidente. C'est un contrat que les
Entreprises Bon Conseil ont.
M. Garon: Pardon?
M. Middlemiss: C'est la surveillance d'une structure dont
l'entrepreneur est les Entreprises Bon Conseil, qui a le mandat
d'exécuter...
M. Garon: C'est comme dans l'autre où ça a
coûté si cher.
M. Middlemiss: Pardon?
M. Garon: Moi, j'aurais tendance, quand je vois les coûts
de Bon Conseil surveillée par Roche, à faire changer le
surveillant. Ça fait deux, trois fois qu'on voit des contrats, à
deux, trois places, et c'est très cher.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, j'indiquerais au
député de Lévis, s'il a des raisons valables...
M. Garon: Les coûts.
M. Middlemiss: ...pour faire disqualifier Roche, qu'il les
présente au ministère.
M. Garon: Non, non. J'ai dit que ça faisait trois contrats
qu'on voyait où il y a beaucoup de dépassements, et que ça
coûte une fortune. Et ça adonne qu'on retrouve des noms qui
reviennent de temps en temps. On en a vu...
M. Middlemiss: C'est pour ça, exactement, Mme la
Présidente. Si le député de Lévis a des raisons de
croire que ces gens-là ne sont pas compétents et ne font pas bien
leur travail, c'est à lui de nous aviser et on prendra les
procédures nécessaires.
M. Garon: On va suivre votre conseil.
M. Middlemiss: Non, mais c'est de faire miroiter des choses comme
ça; il me semble qu'à un moment donné...
M. Garon: C'est déjà dans la machine.
M. Middlemiss: ...il faut présenter la preuve. et, si vous
avez des indications qui peuvent démontrer ça, nous serions
très heureux de les recevoir et de les regarder.
M. Garon: Très bien. Je vais demander au
Vérificateur général de..
M. Middlemiss: Regardez, vous lui demandez tout le temps, au
Vérificateur général...
M. Garon: Bien oui.
M. Middlemiss: ...et il vous a dit, la dernière fois
aussi, qu'il n'y avait rien là.
M. Garon: II n'a pas encore...
M. Middlemiss: Demandez-lui encore, c'est votre
privilège.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
346, vérifié?
M. Garon: Mais le coût des travaux est de combien, ici,
pour ce contrat de surveillance là?
M. Middlemiss: 267 179,29 $.
M. Garon: Bon Conseil. Et qui a fait les plans et devis?
M. Middlemiss: Le ministère des Transports du
Québec. Et je vous ai indiqué tantôt que, du fait que le
service technique du ministère ne disposait pas des effectifs, on a
demandé au fichier de nous donner quelqu'un pour faire la
surveillance.
M. Garon: Mais pourquoi c'est Corporoche plutôt que
Roche?
M. Middlemiss: Ça, Mme la Présidente, je ne le sais
pas. C'est que le fichier central a sorti le nom de Corporoche. Il faudrait
demander aux gens de Roche Itée pourquoi c'est Corporoche.
M. Garon: Très bien.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 346,
vérifié. L'engagement 347.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 348.
M. Garon: Vérifié.
M. Maltais: Oh! Oh! La 344, est-ce qu'elle passe dans le village
ou si le boulevard L'Ange-Gardien, c'est une route de la municipalité?
Je ne sais pas, moi; je n'ai pas été là bien, bien
longtemps. Ils sont chanceux, ils ont des boulevards, dans ce coin-là;
nous autres, on n'a rien qu'une «trail».
(Consultation)
M. Middlemiss: Ça nous appartient, dans les limites.
M. Maltais: La route passe dans le village et, à un moment
donné, elle change de nom et elle s'appelle boulevard
L'Ange-Gardien?
M. Middlemiss: Oui.
M. Maltais: C'est un peu comme Saint-Cyrille, Grande
Allée, Saint-Louis. C'est beau.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 348,
vérifié. L'engagement 349.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 350.
M. Garon: Quel était l'estimé du ministère,
ici?
M. Middlemiss: Dans lequel? 349?
M. Garon: 350.
M. Middlemiss: 350: 529 796,58 $.
M. Garon: 529 000...
M. Middlemiss: 529 796,58 $. Vous voyez, c'est un petit peu moins
cher.
M. Garon: C'est moins cher que la soumission.
M. Middlemiss: Oui, oui, c'est ça. C'est que vous
aviez...
M. Garon: Ça a quand même pris une firme du Saguenay
pour aller faire les travaux dans l'Outaouais.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, j'aimerais bien corriger
ça, c'est qu'ils ont une usine en permanence dans l'Outaouais.
M. Garon: Ah oui? Où? M. Middlemiss: À
Gatineau. M. Garon: C'est bien.
M. Dufour: C'est quoi, ça, un «devers»,
«correction de devers»?
M. Middlemiss: Oui, oui. C'est une pente transversale dans une
courbe. Si la courbe est bien prononcée, ça aide à mieux
faire la... Vous savez, une spirale.
M. Dufour: C'est un mot courant, ça?
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 350?
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 351.
M. Garon: Engagement 351, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 352.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 353.
M. Garon: Ah!
La Présidente (Mme Bélanger): Lignosul-fonate.
M. Garon: Ils reviennent.
La Présidente (Mme Bélanger): Ils reviennent, les
lignosulfonates.
M. Garon: C'est pour les épandre où, les
lignosulfonates, ici, au contrat 353: Fourniture, transport, épandage
d'abat-poussière au lignosul-
fonate?
M. Middlemiss: Dans le district de Ville-Marie.
M. Garon: Bon, O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Middlemiss: Oui. Ça, c'est expérimental suite
à l'approbation du ministère de l'Environnement du
lignosulfonate, sous certaines conditions. Nous sommes en train de voir si
c'est quelque chose qui est administrativement applicable, et aussi si c'est
efficace et moins coûteux. Ça fait longtemps, Mme la
Présidente; en 1986, on avait indiqué dans le rapport Middlemiss
qu'on cherchait d'autres abat-poussière, parce qu'il y avait seulement
un fournisseur, qui était le calcium. On en cherchait un qui
coûterait moins cher, qu'on pourrait appliquer plus souvent et qui
pourrait être appliqué par des gens du milieu. Et il y a le
lignosulfonate qui est un surplus de l'opération des pâtes et
papiers; on tente, dans la mesure du possible, de l'utiliser à bonne
fin, Mme la Présidente, mais toujours...
M. Garon: Sur quelle distance?
M. Middlemiss: ...en étant respectueux de
l'environnement.
M. Garon: Sur quelle distance? M. Middlemiss: 137
kilomètres. M. Garon: C'est une étude ou bien...
M. Middlemiss: C'est un projet-pilote, une
expérience-pilote.
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 353?
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir le protocole du contrat
d'épandage?
M. Middlemiss: Oui, oui, pas de problème.
M. Garon: Combien on prévoit d'épandages au
lignosulfonate? Combien de fois? La récurrence de l'épandage,
dans ce contrat-là?
M. Middlemiss: Deux applications. M. Garon: À
quelle densité?
M. Middlemiss: On va vous donner une copie du contrat. Ce n'est
pas indiqué ici. (16 h 20)
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
353, vérifié sous réserve. L'engagement 354.
M. Garon: Est-ce que le devis a été approuvé
par l'Environnement?
M. Middlemiss: Oui. L'expérience, le projet-pilote a
été mené avec l'Environnement.
M. Garon: Dans ce cas-là?
M. Middlemiss: Oui, oui. Oui, oui. On fait toujours les choses de
cette façon-là, Mme la Présidente.
M. Garon: Avec le ministère de l'Environnement ou le
Service de l'environnement du ministère des Transports?
M. Middlemiss: Les deux, Mme la Présidente.
M. Garon: Est-ce que vous avez des gens qui doivent regarder
ça de façon particulière, en dehors de ces deux organismes
gouvernementaux là?
M. Middlemiss: Non. Il me semble, Mme la Présidente, que
les gens impliqués dans l'évaluation des conséquences de
l'utilisation du lignosulfonate, c'est le ministère de l'Environnement
du Québec et le ministère des Transports. Et je crois que nous
sommes conscients de l'importance...
M. Garon: Qui est responsable du dossier au ministère des
Transports, dans cette affaire-là?
M. Middlemiss: C'est le chef du district de Ville-Marie.
M. Garon: Le chef du district de Ville-Marie?
M. Middlemiss: Oui, parce que c'est là que ça se
fait.
M. Garon: Comment s'appelle-t-il?
M. Middlemiss: Parce que vous savez qu'il y a tellement de normes
pour l'utilisation du lignosulfonate: on ne va pas l'étendre en dedans
d'un certaine distance des ruisseaux, et...
M. Garon: Comment s'appelle-t-il? M. Middlemiss:
Jean-Pierre Barabé. M. Garon: Pardon? Jean-Pierre...
M. Middlemiss: Ba-ra-bé. M. Garon: Baraté?
M. Middlemiss: Barabé. M. Garon: Barabé? M.
Middlemiss: Oui. M. Garon: O.K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 353,
vérifié. L'engagement 354, comté de Rimouski.
M. Garon: Quelle est la contribution de la municipalité et
du gouvernement dans la contribution accordée pour la réfection
de la route 132, à l'intérieur de la municipalité de
Sainte-Blandine?
M. Middlemiss: 60 % par le ministère des Transports, 5 %
par la municipalité et 35 % par la SQAE.
M. Garon: Est-ce qu'il y a l'assainissement des eaux en
même temps...
M. Middlemiss: Oui.
M. Garon: ...à cet endroit-là? Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 355.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 356.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 357.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 358.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 359.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 360.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 361.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 362.
Mme Pelchat: J'aurais une question à 362, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Mme la
députée de Vachon.
Mme Pelchat: La contribution de la ville de Longueuil, M. le
ministre, au réaménagement de l'échangeur?
M. Middlemiss: 46 % pour la municipalité et 54 % pour le
ministère des Transports.
Mme Pelchat: Ça, c'est la norme...
M. Middlemiss: Les normes, je dois dire qu'à moins du
contraire, là, on évalue c'est quoi, la vraie participation du
ministère, ce que le ministère serait obligé de faire,
lui, si la municipalité n'avait pas les travaux à faire, et c'est
comme ça qu'on tente de l'évaluer.
Mme Pelchat: Et comment ça se fait que c'est la ville de
Longueuil qui est le maître d'oeuvre, à ce moment-là, si le
ministère a payé 56 % et non pas...
M. Middlemiss: Souvent, c'est plus facile de cette
façon-là, d'utiliser la municipalité au lieu du
ministère. Mme la Présidente, c'est le fait qu'il y a des
travaux, disons, par exemple, d'aqueduc ou d'égout sanitaire, qui ne
sont pas nécessairement des travaux que le ministère des
Transports fait. À ce moment-là, nous demandons à ces
gens-là d'être les maîtres d'oeuvre, parce qu'ils ont
certainement plus d'expertise dans l'installation de telles infrastructures que
nous n'en avons, nous autres.
Mme Pelchat: Est-ce que vous êtes en mesure de me donner la
date à laquelle ce contrat-là a été donné
ou, en tout cas, celle où le réaménagement de
Roland-Therrien était dans la programmation?
M. Middlemiss: À quelle...
Mme Pelchat: À quelle date il a été dans la
programmation?
M. Middlemiss: Le protocole a été signé au
mois d'avril 1989 et l'exécution...
Mme Pelchat: Donc, il y a longtemps que c'était dans la
programmation?
M. Middlemiss: Oui. Bien, peut-être qu'il était
là et, pour des raisons qui se sont présentées, ils n'ont
pas réussi à procéder aux travaux. Mais il me semble
que... Il y a eu un avenant, en date du 7 avril... Non, un avenant no 1, que
j'ai signé, moi, le 6 août 1991.
Mme Pelchat: C'est parce que je me demandais, par rapport
à l'échangeur Edna-Maricourt, dans la programmation du
ministère des Transports...
M. Middlemiss: Oui, mais, ça, ce que je vous dis,
c'était en 1989, mais les travaux n'ont... Donc, l'exécution est
seulement en 1992-1993.
Mme Pelchat: Je comprends, mais la journée où le
ministère des Transports décide de mettre dans sa programmation
un réaménagement d'un échangeur, ça peut prendre
combien de temps, à peu près, avant qu'il sort
réalisé?
M. Middlemiss: Bien, ça dépend du côté
technique. Si on est soumis à la Loi sur la qualité de
l'environnement, ça pourrait prendre plus de temps. Une fois qu'on a
réussi...
Mme Pelchat: J'ai une question à vous poser
là-dessus.
M. Middlemiss: Oui.
Mme Pelchat: Même si vous n'êtes pas soumis à
la procédure de l'évaluation comme telle, vous êtes
obligés de préparer une étude d'impact. Est-ce que je me
trompe?
M. Middlemiss: II me semble que, si on demeure à
l'intérieur de l'emprise et qu'on ne dérange pas, à ce
moment-là, nous ne sommes pas soumis aux études d'impact. Si on
doit sortir de l'emprise, à ce moment-là, nous sommes soumis
à des études d'impact. Donc, à ce moment-là, sur le
plan technique, on peut avoir des retards d'un an ou deux. Et l'autre, c'est le
budget. Il faut s'assurer d'avoir les budgets nécessaires. Il n'y a pas
de règles du jeu. On tente de procéder, avec les moyens du bord,
aux projets qui sont les plus prioritaires, qui sont jugés les plus
prioritaires.
Mme Pelchat: Alors, donc, pour le projet de l'échangeur
Roland-Therrien, vous pensez que ça n'a pas été soumis
à la procédure d'évaluation. Je ne le penserais pas, non
plus, parce que l'échangeur est existant, de toute façon. C'est
le réaménagement. M. le ministre, c'est juste pour attirer encore
plus votre attention sur le projet Edna-Maricourt et l'échangeur qui est
inclus.
M. Middlemiss: D'accord, Mme la Présidente. J'en prends
bonne note.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
362, vérifié. L'engagement 363.
M. Maltais: Le voilà, mon intérêt. Combien
ça a coûté à la municipalité pour
éclairer le Fer-à-Cheval? Quel montant? Vous autres, vous avez
donné 125 000 $ et, eux autres, ils ont mis combien dans le Fer?
M. Middlemiss: La contribution du ministère des Transports
est de 2 125 000 $, 84 %, et 400 000 $, 16%, parla municipalité.
M. Maltais: Non, non. Je parle de 363, moi, là.
M. Middlemiss: Excusez! Celui-là, 363, je l'avais
donné tantôt.
M. Maltais: Non, non. C'est le Fer-à-Cheval...
M. Middlemiss: C'est quoi, 363, là? M. Maltais:
...dans Sainte-Julie. M. Middlemiss: 363. Excusez-moi!
M. Maltais: Combien ça a coûté? Combien
est-ce qu'elle a mis, la municipalité, dans le jackpot, pour
éclairer tout le Fer-à-Cheval?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Middlemiss: Excusez! Je ne l'avais pas dans mon cahier.
M. Maltais: C'est bien compréhensible.
M. Middlemiss: La contribution du ministère est de 63 % et
la municipalité, 37 %.
M. Maltais: 63 % pour le ministère.
M. Middlemiss: Oui et 37 % par la municipalité.
M. Maltais: Ah! C'est intéressant, ça. Pourquoi
c'est marqué 125 000 $?
M. Middlemiss: Ça, c'est la part du ministère.
M. Maltais: O.K. 63 % par le ministère et 37 % par la
municipalité.
M. Middlemiss: Oui; 125 000 $ par le ministère et 74 000 $
par la municipalité, pour un total de 199 000 $.
M. Maltais: Merci beaucoup. Bravo! Vérifié. (16 h
30)
M. Middlemiss: Vous êtes bienvenu.
M. Garon: Même question pour 364, 2 125 000 $.
M. Middlemiss: La contribution du ministère des
Transports, c'est 2 125 000 $ qui représentent 84 %, la
municipalité, 400 000 $ qui représentent 16 %, pour un total de 2
525 000 $.
M. Garon: La ville, au fond, paie pour quoi, là-dedans?
C'est une route numérotée. Pourquoi la ville paie? Ou bien, si
elle paie, pour quelle partie elle paie?
M. Middlemiss: O.K. La ville paie sur la rue... pour la
construction d'un réseau d'égout sanitaire, du chaînage
0+284 au chaînage 0+430, du chaînage 0+685 au chaînage 0+730
et du chaînage 0+810 au chaînage 1+0050. La construction d'un
réseau d'aqueduc du chaînage... en tout cas, et la construction
d'un trottoir sur la rue, du chaînage 0+263 au chaînage 1 +620.
M. Garon: Sur quelle distance, au total?
M. Middlemiss: II faudrait que je fasse l'addition de tous ces
chaînages-là. On pourrait faire ça. On pourrait faire
l'addition, mais il me semble que c'est un exercice de comptabilité ou
d'addition.
M. Garon: Approximativement. Une voix: Un
kilomètre.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du protocole
d'entente?
M. Middlemiss: Oui. Vous ferez l'addition vous-même.
M. Garon: Oui. C'est ça. Une copie du protocole
d'entente.
M. Maltais: ii y a une petite question qu'on posait, puis le
député de rimouski n'est pas capable de me répondre.
pourquoi c'est marqué: «rimouski v»?
M. Garon: «V», ville. Des voix: Ha, ha,
ha!
M. Maltais: D'habitude, ils écrivent en chiffres
romains.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, c'est 1,357
kilomètre, la rue.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 364,
vérifié. J'appelle l'engagement 365.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 366.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 367.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 368.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements financiers de novembre 1992 sont vérifiés.
M. Garon: Sauf deux en suspens.
La Présidente (Mme Bélanger): Sauf deux en suspens.
Est-ce que vous avez les réponses, M. le ministre, aux deux engagements
en suspens?
M. Middlemiss: Non.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est l'engagement
39...
M. Garon: Est-ce qu'on fait décembre?
M. Middlemiss: Mme la Présidente, on va déposer des
réponses que j'ai données ce matin.
La Présidente (Mme Bélanger): Non. Le...
M. Garon: Est-ce que vous voulez faire décembre ou
non?
M. Middlemiss: Non. Comme je vous l'avais indiqué la
dernière fois, Mme la Présidente, on n'a pas eu le temps de
préparer les fiches pour nous permettre de répondre de
façon précise et adéquate aux questions de la commission.
À une prochaine... Mme la Présidente, nous sommes rendus à
décembre; il nous reste décembre 1992. Il me semble que nous
sommes presque à date.
Réponses déposées
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
réponses aux questions sont déposées. Alors, la commission
ayant...
M. Garon: Des réponses.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
M. Garon: On n'a pas toutes les réponses. Vous avez dit,
Mme la Présidente: «Les réponses
aux questions». Dans le fond, c'est certaines réponses
à des questions.
La Présidente (Mme Bélanger): Non. Il y en a juste
deux qui manquent.
M. Garon: II en manque d'autres. Il y a d'autres engagements
qu'on n'a pas fournis.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je vous remercie, ainsi
que les membres de la commission, pour leur coopération.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
ministre. La commission...
M. Garon: Je remercie le ministre d'avoir accepté beaucoup
plus rapidement, cette fois, de faire les engagements. Nous, comme commission,
je pense que notre rôle, c'est de faire les engagements financiers des
ministères, puis, quand les ministères collaborent pour les
faire, on est très contents parce que ça fait partie de notre
mandat.
M. Middlemiss: Mme la Présidente, je voudrais ajouter, sur
ça, que l'an passé, à pareil temps, lorsqu'on m'a
demandé, malheureusement, je ne pouvais pas répondre de
façon positive aux demandes de la commission. Mais ça n'a pas
pris grand temps, nous avons réussi, dans le courant de
l'été, à reprendre tout le retard qui existait, et je
crois qu'il était presque de 18 mois. Et, donc, ça,
c'était démontrer, de notre part, un esprit de
coopération.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, merci, M. le
ministre. La commission ayant accompli son mandat ajourne ses travaux sine
die.
(Fin de la séance à 16 h 36)