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(Trois heures de l'après-midi)
M. HYDE (président): Qu'on ouvre les portes. Let the doors be
opened.
A l'ordre, messieurs. Affaires courantes.
Présentation de pétitions. Lecture et réception de
pétitions. Présentation de rapports de comités
élus. Présentation de motions non annoncées.
Présentation de bills privés. Présentation de bills
publics.
M. LESAGE: « A ».
M. LE PRESIDENT: M. Hamel propose la première lecture d'une Loi
modifiant la Loi de tribunaux judiciaires. Cette motion sera-t-elle
adoptée?
M. BELLEMARE: Explication?
M. HAMEL (St-Maurice): Il s'agit de l'augmentation du nombre des juges
à la Cour supérieure, à la Cour de magistrat, à la
Cour du bien-être social et quelques autres petites dispositions.
M. LE PRESIDENT: La motion de première lecture sera-t-elle
adoptée? Adoptée.
M. LE GREFFIER ADJOINT: Première lecture de ce bill. First
reading of this bill.
M. LE PRESIDENT: Deuxième lecture prochaine séance.
M. LESAGE: « B ».
M. LE PRESIDENT: M. Hamel propose la première lecture d'une Loi
modifiant la Loi de la division territoriale. Cette motion sera-t-elle
adoptée?
M. BELLEMARE: Explication?
M. HAMEL (St-Maurice): Il s'agit de la création de deux nouveaux
districts judiciaires, d'un district d'enregistrement et du déplacement,
je pense, du bureau d'enregistrement de Saguenay à Baie Comeau. Il y a
quelques autres petites dispositions.
M. LE PRESIDENT: La motion de première lecture sera-t-elle
adoptée? Adoptée.
M. LE GREFFIER ADJOINT: Première lecture de ce bill. First
reading of this bill.
M. LE PRESIDENT: Deuxième lecture prochaine séance.
M. LESAGE: « C ».
M. LE PRESIDENT: M. Fortin propose la première lecture d'une Loi
sur la discrimination dans l'emploi.
M. FORTIN: M. le Président, il s'agit d'une loi qui a pour but de
défendre la discrimination dans l'emploi basée sur toute
distinction fondée sur la race, la couleur, le sexe, la religion,
l'ascendance nationale ou l'origine raciale. Les principes de cette loi sont
conformes à la convention No 111, convention internationale du bureau du
travail et elle confie l'administration de la loi à la Commission du
salaire minimum.
M. BELLEMARE: Du salaire minimum?
M. LE PRESIDENT: La motion de première lecture sera-t-elle
adoptée? Adoptée.
M. LE GREFFIER ADJOINT: Première lecture de ce bill. First
reading of this bill.
M. LE PRESIDENT: Deuxième lecture prochaine séance.
Pêcheries
M. BELLEMARE: M. le Président, quelles sont les mesures d'urgence
que s'attend de prendre le gouvernement pour remédier à la
situation grave qui prévaut présentement aux
Iles-de-la-Madeleine: Sept chalutiers se sont vu confisquer 250,000 livres de
poisson ces jours derniers par les inspecteurs du ministère des
Pêcheries à cause de la déficience justement de la
glacière opérée par le ministère de l'Industrie et
du Commerce? C'est une situation grave qui devient urgente dans un cas
pareil.
M. LESAGE: J'attirerai l'attention de mon collègue, le ministre
de l'Industrie et du Commerce.
M. BELLEMARE: Le député est probablement au courant.
M. LACROIX: M. le Président, est-ce qu'on me permettrait de
fournir quelques précisions, c'est que la réserve de glace, aux
Iles-de-la-Madeleine, ce printemps, n'a pas été ce qu'elle aurait
dû être, la saison de pêche ayant débuté un peu
plus tôt, et après l'incendie qui a détruit les
installations de Paspébiac, deRobin,
Jones and Whitman, certains chalutiers de Paspébiac sont venus
s'approvisionner de glace, chez nous, aux Iles-de-la-Madeleine, ce qui a
complètement épuisé la réserve de glace qui est
nécessaire pour l'opération de notre flotte de pêche.
Depuis 15 jours, j'ai attiré l'attention des autorités du
ministère à ce sujet, et je leur demandais qu'on permette
à nos chalutiers de se rendre se glacer en Gaspésie, sur la
Côte-Nord, et pour compenser les dépenses supplémentaires
que cela occasionnait, que le gouvernement fournisse la glace gratuitement, ce
à quoi on s'est objecté jusqu'à vendredi, et vendredi des
instructions ont été données aux capitaines de chalutiers
de se rendre prendre leur cargaison de glace nécessaire en
Gaspésie ou sur la Côte-
Nord, là où cela ferait le mieux leur affaire, afin de
repartir en mer.
Et j'espère que cette situation malheureuse ne se
répétera pas et que les fonctionnaires du ministère
comprendront que, lorsque les députés vont faire des
représentations, ce n'est pas seulement par caprice mais parce qu'il
s'agit de besoins essentiels, et qu'à l'avenir on tiendra compte des
représentations que nous faisons.
M. JOHNSON: Très bien.
M. LE PRESIDENT: Affaires du jour.
M. LESAGE: Numéro 1.
M. LAPORTE: M. le Président, on m'a appris, ce matin, que le
président du Conseil de coordination intermunicipal de l'île de
Montréal, Me Marcel Laurin, maire de St-Laurent et une quinzaine de
maires se sont rendus à mon bureau maires de l'île de
Montréal de St-Lambert pour m'y rencontrer ce matin.
Nous avions convenu, jeudi dernier, que nous nous rencontrerions
à cet endroit, mais je ne savais pas à ce moment-là que le
Comité des privilèges et élections siégerait
à 11 heures ce matin. Dès que je l'ai su, vendredi
après-midi, j'ai adressé un télégramme au
président, M. Laurin, à la mairie de St-Laurent, et à son
domicile. Malheureusement, m'a-t-on dit, il a été impossible
d'atteindre M. Laurin qui était absent pour la fin de semaine.
Dans ce télégramme, j'offrais aux maires de les rencontrer
à Québec, à mon bureau, à 9 heures mardi, jeudi ou
vendredi matin. Cette invitation tient toujours. Je m'excuse auprès des
maires de ce contretemps bien involontaire, et je regrette que mon message ne
soit pas parvenu à leur président.
M. JOHNSON: M. le Président, le premier ministre, qui nous
revient docteur de nouveau...
M. BERTRAND (Missisquoi): Encore? En quoi?
M. JOHNSON: ... a-t-il des nouvelles à nous communiquer
concernant le développement des ressources hydrauliques, aux chutes
Hamilton?
M. LESAGE: Non, M. le Président.
M. JOHNSON: Le ministre des Richesses naturelles pourrait prendre cette
question comme avis: y a-t-il du nouveau dans les relations avec le
Fédéral concernant les Esquimaux? Je songe
particulièrement à la déclaration récente de M.
Laing, faite en Chambre à Ottawa. Le ministre du travail a-t-il un
rapport à nous faire relativement...
M. LESAGE: Est-ce que vous voulez parler des Esquimaux?
M. JOHNSON: Des Esquimaux, oui.
M. LESAGE: Je sais que je dois avoir une conversation entre 6 heures et
8 heures à ce sujet-là avec le premier ministre du Canada.
M. BELLEMARE: Avec qui?
M. LESAGE: Avec le premier ministre je dois avoir une
conversation téléphonique entre 6 heures et 8 heures à ce
sujet, avec le premier ministre du Canada.
M. JOHNSON: Merci. Le ministre du Travail a-t-il des nouvelles à
nous communiquer concernant les grévistes au journal « La Presse
»?
M. FORTIN: J'ai eu des nouvelles de M. le juge Ouimet disant qu'il avait
offert ses services aux deux parties, mais qu'à date on n'avait pas
encore répondu à son invitation.
M. JOHNSON: Le ministre a pris connaissance de l'aveu de M. Sauvé
relativement à son intervention dans le conflit?
M. FORTIN: Oui, j'ai lu l'article du journal à ce
sujet-là.
M. LE PRESIDENT: Affaires du jour.
M. BELLEMARE: Non, M. le Président...
M. JOHNSON: Le ministre de l'Immigration aurait annoncé à
Ottawa...
M. LE PRESIDENT: A l'ordre, messieurs. Je ne peux pas permettre, ce
n'est pas une discussion...
M. JOHNSON: M. le Président, je ne commenterai pas la
déclaration du ministre de l'Immigration à Ottawa, vous avez
raison. Peut-on me dire quand on annoncera l'installation d'un moulin à
papier à Matane?
M. LESAGE: M. le Président, j'ai communiqué par
téléphone, ce matin, après avoir lu la nouvelle qu'a voulu
lire en Chambre le chef de l'Opposition, j'ai communiqué, dis-je, par
téléphone, de bonne heure, avec le ministre de la
Citoyenneté et de l'Immigration pour savoir s'il avait des nouvelles
plus précises que celles que j'avais, mais il m'a dit que non; il s'agit
d'un projet qui est toujours à l'état de projet et que j e
discute activement avec plusieurs intéressés.
M. BELLEMARE: M. le Président, le 13 juillet, le ministre de
l'Agriculture nous promettait de déposer devant cette Chambre la liste
des travaux qui seraient autorisés en vertu du budget
supplémentaire de $1,750,000. La session tire à sa fin. Est-ce
que nous pouvons espérer l'obtenir d'ici la fin de la session?
M. COURCY: M. le Président, j'ai dit que je déposerais la
liste quand les travaux, pas quand les travaux seront exécutés,
mais seulement quand cette liste sera complétée.
M. BELLEMARE: M. le Président, ce n'est pas ce qu'a dit le
ministre je le réfère au « Journal des débats
», à la page 4316 (page 1 du 13 juillet) où il dit: «
Je déposerai la liste. »
M. COURCY: Mais oui, attendez. UNE VOIX: Il n'a pas dit quand.
M. BELLEMARE: Ce n'est pas ça que le ministre avait promis devant
le premier ministre.
M. LE PRESIDENT: A l'ordre, messieurs.
M. COURCY: Je n'ai pas dit que je la déposerai demain.
M. LE PRESIDENT: A l'ordre, messieurs.
M. BELLEMARE: Très bien, très bien. On voit la
crédibilité du ministre.
M. LOUBIER: Permettez-moi, M. le Président, de souligner qu'en
fin de semaine le comté de Bellechasse, encore une fois, a
été le théâtre de tragédies routières
des plus regrettables. A un endroit, j'en ai parlé au ministre de la
Voirie, ce matin, à l'intersection ou croisement des routes 25...
M. LE PRESIDENT: Quelle est la question?
M. LOUBIER: Je demande, c'est préliminaire, M. le
Président, c'est pour expliquer au ministre la situation à cet
endroit. C'est un croisement de routes qui, depuis environ quelques
années, depuis 1958, je crois, a été le tombeau d'au moins
15 usagers de la route en plus d'entraîner une multiplicité de
blessures.
Je trouve qu'à cet endroit la signalisation n'est pas suffisante
pour permettre aux usagers de la route d'éviter ce genre de catastrophe.
Je demanderais au ministre de la Voirie de bien vouloir apporter une attention
spéciale à cet état de choses et des mesures
appropriées pour assurer une meilleure sécurité
routière à cet endroit.
M. PINARD: M. le Président le rapport préliminaire que
j'ai obtenu sur cet accident malheureux, qui a coûté la vie
à quatre personnes et qui a causé des blessures à trois
autres, c'est que l'un des conducteurs s'ent engagé trop avant dans
l'intersection, dans le carrefour et qu'il a bloqué complètement
la voie à l'automobiliste qui avait le droit de passage et qui venait en
sens inverse.
On m'informe que la signalisation serait adéquate s'il n'y avait
pas de déficience humaine de la part des automobilistes. Est-ce qu'on
peut faire plus? Qu'une analyse plus approfondie des causes de l'accident, de
la situation des lieux pourra peut-être faire en sorte que nous
améliorions la signalisation, si elle peut être
améliorée à cet endroit, mais il s'agit évidemment
d'un carrefour dangereux et ça demande, de la part des automobilistes
qui utilisent l'une ou l'autre des voies, beaucoup de prudence, car le nombre
imposant d'accidents qui se sont produits à cet endroit indique bien
qu'il faut redoubler de prudence à cet endroit et ces accidents, comme
l'admet le député de Bellechasse, remontent même à
1958.
Alors, nous faisons ce que nous pouvons mais nous ne pouvons pas
suppléer à la carence humaine.
M. LE PRESIDENT: Affaires du jour. M. Hamel propose que, à sa
prochaine séance, la Chambre se forme en Comité plénier
pour prendre en considération les résolutions relatives au Bill
No 64, intitulé; « Loi modifiant
la Loi des tribunaux judiciaires ». Cette motion sera-t-elle
adoptée? Adoptée.
M. LESAGE Numéro 28.
M. LE PRESIDENT: M. Hamel propose que, à sa prochaine
séance, la Chambre se forme en Comité plénier pour
étudier les résolutions relatives au Bill No 65, intitulé:
« Loi modifiant la Loi de la division territoriale ». Cette motion
sera-t-elle adoptée? Adoptée.
M. LESAGE: Numéro 29.
M. LE PRESIDENT: M. Fortin propose que, à sa prochaine
séance, la Chambre se forme en Comité plénier pour
étudier la résolution relative au Bill No 67, intitulé:
« Loi sur la discrimination dans l'emploi ». Cette motion
sera-t-elle adoptée? Adoptée.
M. LESAGE: Numéro 1.
M. LE PRESIDENT: Question de M. Li-zotte.
M. JOHNSON: Lue et répondu.
M. LESAGE: Numéro 2, question de M. Lizotte, lue et
répondu.
Numéro 21, question de M. Bernatchez, répondu pour M.
Cournoyer.
Numéro 47, motion de M. Boudreau, document
déposé.
Numéro 50, motion de M. Lavoie, document
déposé.
M. le Président, il est possible que le Comité des
privilèges et élections termine pour six heures l'audition des
témoins. Il est entendu que nous devrons siéger demain matin
à dix heures trente, tel qu'entendu, pour délibérer. Cela
nous donnera la soirée et la nuit pour y songer et, dans les
circonstances, je propose la suspension de la séance jusqu'à huit
heures ce soir. L'ordre du travail ce soir en Chambre étant
l'étude des projets de loi dans l'ordre dans lequel ils apparaissent au
feuilleton, sauf évidemment, le Code de procédure civile.
M. LE PRESIDENT: La motion suspension sera-t-elle adoptée?
Adoptée. La séance est suspendue jusqu'à huit heures ce
soir.
Reprise de la séance à 8 h. 07 p. m. M. LE PRESIDENT: A
l'ordre, messieurs.
M. LESAGE: M. le Président, nous n'avons pas terminé
l'audition des témoins au comité des privilèges et des
élections et nous nous sommes entendus pour nous réunir à
nouveau à huit heures cinq, huit heures dix. Alors je propose
l'ajournement de la Chambre à demain après-midi à deux
heures trente. Si le comité des privilèges et des
élections présente son rapport, bien évidemment j'aurai
sans doute une motion à faire pour l'adoption du rapport par la Chambre
suivant l'article 196, et peut-être une motion également pour
d'autres fins. Ensuite, j'ai l'intention de présenter la motion qui
apparaît en appendice, à mon nom, en ce qui concerne le travail de
la Chambre d'ici la fin de la session, puis nous prendrons l'étude de la
législation dans l'ordre que j'ai indiqué depuis plusieurs
jours.
M. JOHNSON: M. le Président, parlant sur la motion d'ajournement,
je voudrais d'abord vous faire remarquer que l'Opposition est prête
à coopérer avec le gouvernement et même si on ne peut pas
nous forcer à siéger ce soir au comité des
privilèges et élections...
M. LESAGE: Bien, nous nous sommes entendus.
M. JOHNSON: Nous y avons consenti et nous y consentons, il avait
été clairement établi que nous siégions mardi et
jeudi de la semaine dernière et mardi et jeudi de cette semaine l'avant
midi. Comme tous les autres membres du comité je suis bien d'avis qu'il
faut terminer cette affaire le plus tôt possible. Par ailleurs, M. le
Président, en écoutant le premier ministre nous donner l'ordre de
travail pour demain, il a, si j'ai bien compris, mentionné que nous
prendrions connaissance du rapport, et que peut-être il y aurait lieu
d'étudier une autre motion.
M. le Président, puis-je, tout de suite, faire remarquer à
cette Chambre que le dossier est volumineux et que la discussion de toute autre
motion, s'il devait y en avoir, présupposerait, j'ai tout lieu de le
croire, une bonne connaissance du dossier certainement mais aussi,
peut-être, l'étude de certains aspects du dossier comme de
certains aspects du problème qui est actuellement devant nous au
comité. Alors je me demande s'il ne serait pas préférable,
pour la bonne marche des travaux de la Chambre, que l'on donne
préséance à la législation demain quitte à
revenir mercredi avec une motion, si motion il doit y avoir.
M. LESAGE: Je regrette, M. le Président, je suis le leader de la
Chambre, j'ai annoncé l'ordre des affaires pour demain et j'ai
l'intention de le suivre.
M. JOHNSON: Le premier ministre a le droit de changer d'opinion.
M. GABIAS: M. le Président, l'honorable premier ministre a fait
allusion à une autre motion basée sur l'article 196.
M. LESAGE: Non, non, Je n'ai pas dit ça.
M. GABIAS: Le premier ministre a dit: « Une autre motion
basée sur 196...
DES VOIX: A l'ordre.
M. LESAGE: M. le Président, sur un point d'ordre. Voici ce que
j'ai dit, j'ai dit: qu'en vertu de l'article 196, il est probable que je
proposerais l'adoption du rapport du comité s'il était
prêt. J'ai dit: « J'aurai peut-être une autre motion. »
mais je n'ai pas dit quoi.
M. GABIAS: M. le Président, s'il s'agit d'une motion de
censure...
DES VOIX: A l'ordre.
M. GABIAS: ... contre le député de
Trois-Rivières...
M. MEUNIER: Il n'a pas le droit.
M. GABIAS: ... je demande au premier ministre, si ce n'est pas une
façon...
UNE VOIX: M. le Président, ce n'est pas l'ajournement.
M. GABIAS: ... de préjuger...
DES VOIX: A l'ordre.
M. LE PRESIDENT: A l'ordre messieurs.
M. GABIAS: ... à l'enquête...
M. LE PRESIDENT: A l'ordre messieurs. Je crois que
précisément, le député de Trois-Rivières est
en train de soulever un débat sur quelque chose qui n'est pas devant la
Chambre. Le premier ministre a indiqué les affaires du jour, l'ordre du
jour, et je ne crois pas que la Chambre pourrait prendre connaissance d'un
rapport du comité, surtout quand le rapport n'est pas
préparé, et n'est pas soumis à la Chambre.
M. LESAGE: C'est pour ça que je...
M. LE PRESIDENT: A l'ordre. La motion d'ajournement sera-t-elle
adoptée? Adoptée. La Chambre est ajournée à demain
après-midi à deux heures et demie.