Tant les grandes instances internationales que la société civile défendent le principe qu’une participation équilibrée des hommes et des femmes dans la société constitue un objectif à atteindre pour les démocraties d’aujourd’hui. Ce positionnement fait écho à la Déclaration de Beijing de 1995 et aux Objectifs de développement durable (ODD), adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2015.
Les institutions politiques sont un lieu privilégié pour que les États concrétisent cette volonté. Ainsi, plusieurs pays ont adopté des mesures, telles que des quotas, pour augmenter le nombre de femmes dans les parlements. Bien qu’il soit reconnu qu’un accroissement du nombre de femmes est garant de changements en matière d’égalité des genres, tant au niveau du fonctionnement de l’institution que des lois qui y sont adoptées, force est d’admettre que l’impact positif de leur présence dépendra aussi de la qualité du travail qu’elles accompliront. Il importe donc que ces élues soient outillées afin de devenir des agentes de changement dans leur parlement, qu’elles puissent y jouer un rôle de leader pour défendre leurs intérêts et pour impliquer les hommes dans leurs démarches.
Le programme vise à répondre à ce besoin d’outiller les femmes élues. Il est axé sur le développement de compétences propres à l’exercice d’un leadership transformationnel et permet aux femmes parlementaires de développer leur plein potentiel de leader. Il mise sur l’optimisation de leurs aptitudes individuelles et le réseautage entre les pairs.