L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, de services sociaux et de soins à domicile

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, de services sociaux et de soins à domicile

Version finale

Le jeudi 8 février 2024, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-six)

M. Arseneau : Alors, bonjour tout le monde. Je voudrais souligner à mon tour le fait qu'il y a un an, on a vécu une terrible tragédie dans une garderie de Laval. On ne comprend pas encore ce qui s'est passé, mais on veut surtout offrir nos pensées aux familles éprouvées, également à toute la communauté qui a vécu ce terrible drame. Et évidemment le deuil est difficile à faire lorsqu'on n'a pas de réponse à toutes les questions qui demeurent à l'heure actuelle.

Je voulais aussi revenir sur les travaux de l'Assemblée nationale, sur quelque chose d'assez exceptionnel dans l'histoire du parlementarisme au Québec, où on a deux députés de la région de Drummondville qui, dans des déclarations de députés, ont demandé à leur gouvernement, et ça, ça inclut un ministre, ont demandé au gouvernement d'agir rapidement pour investir dans les infrastructures hospitalières de Drummondville. On sait que l'Hôpital Sainte-Croix est vétuste, ne répond pas aux besoins, il y a des fuites d'eau un peu partout. Il faut agir rapidement. Alors, pour prêter main-forte à ces deux députés, on a déposé une motion, hier, qui demande essentiellement au gouvernement... qui reconnaît les faits qui ont été invoqués par les deux députés et qui demande au gouvernement d'inscrire ce projet-là au PQI, au projet... au Plan québécois des infrastructures dès le mois prochain. Et le gouvernement a voté contre, donc, a essentiellement rabroué ses deux députés.

Alors, ça dépasse l'entendement. Puis c'est un service qui est absolument essentiel pour la région, là, un hôpital régional neuf. Et on sait que, si on l'inscrit au PQI, là, ça va encore prendre huit, 10, 12 ans, et on retarde les échéances. Pourquoi? On a peine à comprendre. Sur ce, on peut répondre à vos questions.

Journaliste : 4 800 postes coupés chez BCE, est-ce que c'est la mort lente des médias en Amérique du Nord?

M. Bérubé : C'est une grande inquiétude. Uniquement, dans ma circonscription, j'ai appris que les stations d'Amqui et de Rimouski, pas tellement loin, passent à un autre propriétaire qui détient déjà deux antennes à Matane. Qu'est-ce que ça va donner? Est-ce qu'on va avoir davantage de journalistes sur place? Je l'espère. J'ai décrié ça, il n'y a pas plus tard qu'il y a quelques semaines dans le cas de Bell. On est mal couverts. Il y a un an aussi, on a eu la tragédie d'Amqui, dans ma région, on n'a jamais eu autant de couverture journalistique puis, tout de suite après, je pense qu'on est ceux qui ont la pire. Pour notre démocratie, on a besoin de journalistes qui questionnent les élus partout sur le territoire du Québec.

Raison de plus, avec ce qui a été annoncé chez Bell, d'avoir un plan du gouvernement du Québec pour les médias. Le ministre semble se promener avec, là, mais il tarde à l'annoncer. On en est rendus là. Ça ne prend pas juste des souhaits, ça prend des mesures concrètes. Et ce qui se passe avec Bell, c'est la deuxième coupe, deuxième vague de coupure, dans le réel, là, c'est inquiétant. Moi, j'ai vu ce que c'était, Bell, là, dans l'Est du Québec, j'espère que le nouvel acquéreur sera en meilleure position. Mais, jusqu'à maintenant, ce n'est pas rassurant.

Journaliste : Est-ce que les Québécois accueillent... Est-ce qu'on accueille mal les immigrants selon les résultats du sondage?

M. Bérubé : On les accueille bien, si on prend les mesures pour que tout le monde ait un toit, tout le monde ait accès à une école, si on est un enfant ou un adolescent, si on a accès à des services de francisation, des services d'intégration. Oui, ça implique de dire la vérité, pas de faire une surenchère à savoir qui est le plus ouvert. La position la plus responsable et la plus digne pour les gens d'ailleurs qui choisissent de vivre l'aventure québécoise avec nous, c'est de dire : Voici notre capacité d'accueil pour bien vous accueillir. Si on n'en tient pas compte et on ne fait que dire : Il n'y a aucun obstacle à accueillir un nombre illimité de citoyens issus d'ailleurs, on accueille mal.

Journaliste : Vous allez, j'imagine, appuyer la loi que va déposer M. Roberge aujourd'hui, qui va prolonger la clause dérogatoire de la loi 21. Est-ce que c'est une bonne lecture, vous allez... vous maintenez votre appui à la loi 21?

M. Bérubé : Oui, on a... on voté pour la loi 21. On est en faveur de cette procédure pour protéger une loi essentielle votée par l'Assemblée nationale, mais tant qu'à le faire, j'invite le gouvernement du Québec à élargir sa portée. Je vous rappelle que le Parti québécois, dans le débat sur l'adoption du projet de loi n° 21, proposait que les services de garde soient assujettis à cette loi et qu'on mette fin au financement des écoles confessionnelles québécoises. Il y en a plusieurs dizaines de toutes confessions. Il y en a des catholiques, il y en a des juives, il y en a des musulmanes, il y en a des orthodoxes. Donc, ça, c'étaient deux demandes qu'on avait faites à l'époque. On avait fait la demande aussi pour le privé, mais avec ce gouvernement qui a un préjugé très fort pour le privé, qui est connu de par les individus qui le composent, ils l'ont exprimé à plusieurs... à plusieurs occasions, on n'y croit pas, mais les deux autres indications, service de garde et mettre fin au financement des écoles confessionnelles, c'est-à-dire les écoles pour... pour qui le culte est au cœur du projet éducatif, c'est clair. Il y a une journaliste de Radio-Canada qui en a fait un très beau portrait, il y a quelques années, qui s'appelle Laurence Niosi. C'est encore notre position. Alors, si d'aventure le gouvernement veut élargir, il peut compter sur nous.

Journaliste : Donc, vous souhaitez que ce soit inclus dans le projet de loi, c'est ce que je comprends?

M. Bérubé : Bien... Oui, on souhaiterait, mais on peut... on peut intervenir, et ça commence aujourd'hui, pour rappeler les saines pratiques en matière de laïcité. Et on le fait ou on ne le fait pas. Les personnes en position d'autorité, on a toujours indiqué que les services de garde en étaient, le gouvernement a choisi de ne pas y aller. Il n'est pas trop tard pour corriger.

Journaliste : Mais corrigez-moi... Excuse-moi, je veux juste...

Journaliste : ...sur le même sujet.

Journaliste : Il me semble que, pendant la dernière campagne électorale, M. St-Pierre Plamondon avait dit qu'à l'époque de la charte des valeurs ça avait créé un bris de confiance envers... envers les Québécois.

M. Bérubé : Là, vous parlez de... du gouvernement de Mme Marois. Là, je vous parle après.

Journaliste : Je comprends. Mais est-ce qu'il n'y a pas, justement, ce danger d'aller trop loin?

M. Bérubé : Non, c'est une position qui est... qui est celle du parti. Quand j'étais chef parlementaire, donc période de 2018 à 2020, on a adopté cette position, c'est toujours la nôtre aujourd'hui. Elle nous apparaît cohérente. Sur les écoles confessionnelles, j'en ai parlé encore pas plus tard que l'an dernier lorsqu'on a parlé des lieux de prière, donc, ça va. On n'a pas annoncé de nouvelle initiative autre que notre position en matière de laïcité, et c'est toujours notre position aujourd'hui.

Journaliste : Mais si ce n'est pas dans projet de loi? Si on se limite à prolonger de cinq ans la clause dérogatoire?

M. Bérubé : Ah! bien là, je ne suis pas pour dire quelque chose parce que c'est... ma position de négociation, c'est celle-ci. Alors, je vais maintenir ma position.

Journaliste : ...négociation, le projet... j'imagine que le projet de loi est imprimé, là.

M. Bérubé : Oui, mais on peut faire des propositions, on peut... On peut dire des choses. Alors, bien oui, on peut participer.

Des voix : ...

M. Bérubé : Alors, je ne vais pas changer.

Journaliste : ...M. Roberge, ce matin...

M. Bérubé : Son roman?

Journaliste : Oui, concernant la paix sociale. Oui, son roman, là, de pirates? Non, ce n'est pas ça.

M. Bérubé : Non, mais écoutez...

Journaliste : ...sur la paix sociale...

M. Bérubé : Je vais y arriver.

Journaliste : ...je veux juste que... Parce que vous avez lu ses déclarations, il y a l'air de dire que la loi nonobstant permet d'être un Québec fort dans un Canada fort, que le Canada est plus fort grâce à ça. Est-ce que c'est logique, sa réflexion?

M. Bérubé : Considérant son cheminement politique, non, mais c'est sa nouvelle posture. J'ai entendu Denis Coderre, hier, dire qu'il allait être Capitaine Canada, rajoutez Jean-François Roberge, il y a une compétition à avoir. Tu sais, «un Canada fort», retenez ça. La CAQ plaide un Canada fort. Comme les indépendantistes kickent la CAQ... quittent la CAQ, ceux qui restent.

Des voix : ...

M. Bérubé : C'est un lapsus. Ceux qui restent, bien, c'est ceux qui prêchent des choses comme ça. Quant à M. Roberge, il a dit en Chambre, là, là, il se plaignait, là, que lui, il voulait tenir une consultation sur la langue, puis là, on n'a pas voulu y aller et puis ça lui faisait bien de la peine. Écoutez, là, ça fait des mois qu'on attend son plan sur la langue, O.K.? Ça devait sortir à l'automne. Est-ce qu'il a sorti un projet de loi sur la langue? Non. Un plan sur la langue? Non, mais il nous a sorti un roman de pirates, par exemple. Sa responsabilité, c'est un plan pour la langue. C'est ça l'urgence, bien plus qu'un roman pour adultes sur les pirates.

Journaliste : On a une compétition entre M. Roberge et M. Coderre pour être Capitaine Canada?

M. Bérubé : Je n'ai pas le temps, je suis un parlementaire.

Journaliste : Mais il y a une compétition, vous venez de dire, entre M. Roberge puis M. Coderre pour être Capitaine Canada. Est-ce qu'on a besoin de ça, un Capitaine Canada?

M. Bérubé : Bien, il semble en avoir besoin. Nous, c'est le Québec. Eux, s'ils veulent défendre le Canada, libre à eux.

Journaliste : Donc, Jean-François Roberge est le nouveau Jean Charest, là, ou le Brian Tobin?

M. Bérubé : Bien là, s'il a... s'il a dit ça, il plaide un Canada fort. Là, ce n'est même plus un Québec fort, c'est un Canada fort, quand même.

Journaliste : Quand vous parlez des services de garde, je sais que c'est la position du PQ, mais vous savez pertinemment que c'est rempli de femmes marocaines, algériennes qui gardent nos enfants. Donc, vous dites à ces femmes-là : Enlevez votre voile ou retournez chez vous?

M. Bérubé : C'est notre... Non. On dit que l'État québécois est laïc.

Journaliste : Les services de garde, c'est... donc, pour vous, c'est...

M. Bérubé : C'est notre position qu'on avait. On la remet au jeu. On sait que le gouvernement n'ira pas de l'avant. Mais je veux, en toute cohérence, rappeler que c'était notre position lorsqu'on a plaidé sur le projet de loi n° 21, c'est moi qui étais dessus, donc on l'avait plaidé. On sait qu'ils ne le feront pas, mais il serait plus simple de dire : Ah! on n'en parle plus. On l'a fait. Puis, les écoles confessionnelles, ça vaut la peine d'aller... d'aller voir ça, parce que c'est énormément d'argent. On ne peut pas d'un côté plaider qu'on...

Journaliste : ...dans les services de garde, qui sont gardés par des... par des femmes musulmanes d'Afrique du Nord, mettons.

M. Bérubé : Je ne sais pas les chiffres que vous avez, mais la cohérence, c'est l'État aussi.

Journaliste : Mais, si 50 % des garderies privées, subventionnées ou non subventionnées, ferment demain matin, est-ce qu'on demande aux femmes de retourner à la maison, pour le PQ?

M. Bérubé : Je n'ai pas... Je n'ai pas de chiffres à jour. Je vous rappelle seulement quels étaient nos...

Journaliste : C'est quoi, la solution, si ça ferme? Parce qu'il faut quand même le voir, là, à chaque matin, plusieurs familles qui vont...

Le Modérateur : On va prendre une dernière en français.

M. Bérubé : Ah! bien là, vous êtes... vous êtes... vous êtes dans l'hypothèse. Écoutez, moi, je vous rappelle c'était quoi, le débat qu'on avait mené à l'époque. Ils nous ramènent ça. Évidemment, on va mettre à jour les chiffres. Mais je vous dis que je n'ai pas d'espoir qu'ils changent ça. Toutefois, écoles confessionnelles, lorsqu'on demande de baliser les lieux de prière, je pense qu'on devrait s'intéresser aussi aux écoles confessionnelles.

Journaliste : À propos de l'IVAC, M. Bérubé, vous parrainez une pétition à ce sujet-là?

M. Bérubé : Oh! ce n'est pas mon dossier.

Journaliste : C'est monsieur...

Des voix : ...

Journaliste : C'est monsieur....

M. Arseneau : Oui.

Journaliste : Je pense que c'est M. Paradis qui parraine la pétition?

M. Arseneau : Exactement, c'est mon collègue, oui.

Journaliste : Est-ce qu'on doit ouvrir la loi à nouveau? Est-ce que les modifications qui ont été apportées ont amélioré la loi ou ça a été une détérioration?

M. Arseneau : Bien, on ne peut pas, je pense, mettre un chronomètre sur la durée de rétablissement des victimes, pas plus qu'on peut le faire lorsqu'on est en surcharge de travail puis qu'on est en arrêt de travail, là, pour des raisons, là, d'épuisement professionnel. Alors, dans ces cas-là, bien, on a des révisions de dossier, on va voir le médecin, et tout ça, et on donne le temps au travailleur de se rétablir pour retourner au travail.

Dans le cas des victimes, on parle de victimes d'actes criminels, on leur impose un compteur, puis, au bout d'un an, au bout de trois ans, vous retournez au travail coûte que coûte. Moi, je pense que le Québec est une société davantage sensible, humaniste et bienveillante, et, en ce sens-là, on invite les gens à signer notre pétition. Et, effectivement, on doit changer la loi.

Le Modérateur : On va passer...

Journaliste : M. Arseneau, sur le p.l. 31, QS dit que vous les avez abandonnés, qu'ils se sentent seuls. Est-ce que vous avez rendu les armes et que vous avez laissé le projet de loi se faire...

M. Arseneau : J'ai constaté avec une certaine déception le commentaire de mon collègue parce qu'on a travaillé ensemble pour faire valoir un certain nombre de causes pour... à la défense des locataires, notamment. Et je trouve que la désolidarisation de Québec solidaire sur cette question-là ne fait pas gagner ni le Québec ni les citoyens qu'on défend.

On me reproche de ne pas avoir le don d'ubiquité. Cette semaine, j'avais trois commissions en parallèle. J'ai choisi d'aller défendre la question du droit des enfants, le commissaire au bien-être des enfants, je siège sur cette commission-là, alors que le plaidoyer que j'avais déjà fait sur la loi 31, là, a été bien enregistré, je pense, par la population, par les médias, par l'Assemblée nationale et par la ministre, même si elle a refusé nos propositions là-dessus.

Alors, j'ai l'impression que Québec solidaire envie l'efficacité des interventions des quatre députés du Parti québécois. Et ils sont souvent en rattrapage. Je remarque que le chef Gabriel Nadeau-Dubois a découvert qu'il n'y avait pas seulement le droit des locataires qu'il faut défendre, et on le fait admirablement ensemble quand on... ils veulent collaborer, mais l'accès à la propriété également, des questions qui ont été posées au premier ministre pendant tout l'automne, on vient juste de découvrir que c'était un problème important et on le met au jeu.

Moi, je vous annonce que, lundi, on aura un plan complet à déposer pour l'accès à la propriété, et notre chantier premier, au Parti québécois, bien, il commence lundi prochain. Alors, on n'a pas de leçons à recevoir de Québec solidaire.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : On Bill 21, Mr. Bérubé, if teachers, day care educators are available, what difference does it actually make whether they wear a religious symbol or not?

M. Bérubé : You want to bring back this debate about Bill 21. Same reason : the State of Québec is nonsecular, that's all.

Journaliste : So, what are you saying to people who are willing to teach but not willing to remove their religious symbols?

M. Bérubé : You have to go back to my... to all the discussion about Bill 21, and it was not chaotic. Some years... It's a few years ago we have this debate, and now the chaos that some people said is going to happen never happened. So, that's all. It's the way we are in Québec. It's not about secularism, it's about all living together, and this is why Bill 21 is so important for us.

Journaliste : There will be presumably, after the tabling of Mr. Roberge's bill, there'll be some sort of «commission parlementaire» on...

M. Bérubé : Sure

Journaliste : Do you...do you think you could... it would be possible to use that process to reopen 21 on the very... like, for example, daycare workers...

M. Bérubé : We are going to have a discussion about updating our position about this. But, to be honest, back... it was in 2019, that... back then, that was our position, we have a new leader since and we're going to have to make sure that we still have this position.

But about religious schools, I do think that we should look what's happening there. Those schools are from many religions, catholic, muslim, jewish, orthodox, it's a serious matter.

Journaliste : And you hope that, with this new bill, you will be able to bring that up?

M. Bérubé : We're available to discuss about those topics, for sure.

Journaliste : OK, and... But one thing that I'm wondering, like, you are in favor of the renewal of the notwithstanding clause…

M. Bérubé :Absolutely.

Journaliste : ...for the protection of Bill 21, for some legal challenges, again, with the Canadian Charter of Human rights, you want to protect it. But then, you see that the Court of Appeal is about to get its decision, so Bill 21 is not all protected.

M. Bérubé : Well, it's a tool that we have to protect, a legitimate law of Québec. And I'm glad to see that Québec solidaire decided to come with us to protect an essential law in Québec. And it's courageous because most of their members are against that. So, good for Gabriel Nadeau-Dubois, he's a brave man. He's going after most of his members, so that's something.

Journaliste : Why not just let the courts decide?

M. Bérubé : The Parliament of Québec is able to make the decision for Québec. Not the judge, the Parliament of Québec.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

(Fin à 9 h 02)

Participants


Document(s) associé(s)