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(Vingt heures quatre minutes)
Le Président (M. Théorêt): À l'ordre,
s'il vous plaît! La commission de l'économie et du travail se
réunit pour procéder à la vérification des
engagements financiers du ministère du Commerce extérieur et du
Développement technologique pour les mois d'octobre 1986 à
septembre 1987 M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Non, M. le Président, il n'y a aucun
remplacement pour cette séance.
Le Président (M. Théorêt): Je vous rappelle
que, selon l'entente intervenue, la commission siégera de 20 heures
à 22 heures, si nécessaire seulement, afin de procéder
à la vérification des engagements. Si vous avez tous reçu
l'ordre du jour, d'octobre 1986 à septembre 1987, comme Je vous le
disais, veuillez prendre note que, pour tes mois de novembre 1986 et de Juillet
1987, il n'y a aucun engagement à vérifier. Est-ce que l'ordre du
jour est adopté?
Une voix: Adopté.
Réponses déposées
Le Président (M. Théorêt): Adopté.
Nous avons également déposé la liste des réponses
aux questions posées lors de la vérification des engagements
financiers de mars 1986. Les réponses du ministre ont été
remises à chacun des membres de la commission.
Avant que j'appelle les engagements financiers, M. le ministre ou M. le
député de Bertrand est-ce que vous avez des commentaires à
faire?
M. MacDonald: M le Président, on est prêt à
répondre aux questions.
Le Président (M. Théorêt): M le
député de Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Je suis prêt à poser les
questions.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: Nous, nous sommes prêts, M le
Président.
Engagements financiers
Le Président (M. Théorêt): Comme on est tous
d'accord, j'appelle immédiatement les engagements financiers du mois
d'octobre 1986 M. le député de Bertrand.
Octobre 1986
M. Parent (Bertrand): Engagement 1, M le Président?
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 1
oui.
M. Parent (Bertrand): Contrat pour l'achat d'une unité de
prise de copie. Est-ce que je peux avoir des explications sur ce dont il
s'agit?
M. MacDonald: Avant de vous répondre M le
député, j'aimerais M. le Président vous présenter
les collègues qui m'accompagnent. II s'agit du sous-ministre de notre
ministère du Commerce extérieur et du Développement techno
logique, M Marcel Bergeron, et du sous-ministre associé, M Florian
Rompre, du sous ministre ad|oint, le Dr Pierre Coulombe. Sont également
avec moi les directeurs généraux des diverses directions de notre
ministère. S'il y a des points particuliers sur lesquels je ne pourrais
pas répondre, je vous saurai gré, M. le Président et M. le
député, de me permettre de demander à mes collègues
d'intervenir pour fournir les informations requises.
Le Président (M. Théorêt): Ils auront toute
la latitude de le faire, M le ministre
M. MacDonald: Merci
M. Parent (Bertrand): Un premier mot d'accueil peut-être,
non pas pour vous M. le ministre, mais pour saluer le nouveau sous ministre, M
Bergeron, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler quelques mois. Je lui
souhaite bonne chance dans ses nouvelles fonctions.
Ma première question était dans le but de savoir de quoi
il s'agit dans ce contrat. A quoi sert cette unité de prise de
copie?
M. MacDonald: M Brulotte le directeur général de
I'administration, pourrait vous répon dre.
M. Brulotte (Raynald): Merci. Oui M. le Président. Voici.
Le ministère du Commerce extérieur et du Développement
technologique a procédé, ces deux dernières années,
à la conception, au développement et l'implantation d un
système d'information de gestion au ministère. C'est un
système d'information évidemment, à support informatique.
La commission se rappellera sans doute que, lorsqu'elle a vérifié
les engage- ments financiers l'an dernier, à pareille date on montrait
l'achat d un mini-ordinateur avec des terminaux.
Au cours de la présente année, on a senti
le besoin d'Installer dans notre salle informatique un dérouleur
de bandes. Celui-ci peut servir, encore une fois, dans n'importe quelle salle
Informatique, si je puis dire, qui utilise ou qui a des systèmes qui
tournent. Il y a des copies de sécurité qui doivent être
faites au jour le jour, et, au cas où il y aurait bris
d'équipement ou perte d'information, à ce moment-là, en
ayant des copies des banques de données, des versions au jour le jour,
on ne risque jamais de perdre plus de 24 heures de données. C'est
à cela qu'a servi l'achat d'un petit dérouleur de bandes au
montant de 41 000 $. Vous aurez noté qu'il y avait deux
soumissionnaires, tel que proposé par le Service des achats du
gouvernement, le premier et le plus bas soumissionnaire était Irisco,
qui a fourni effectivement l'ordinateur principal, le deuxième
étant te fournisseur de l'équipement lui-même Sperry, qui
est devenu Unisys au cours de l'année. Il y avait quand même 8000
$ d'écart. Donc, la procédure qui a été survie est
celle du Service des achats du gouvernement et c'est te plus bas
soumissionnaire qui a été retenu.
M. Parent (Bertrand): Et vous êtes satisfait? M.
Brulotte: Tout à fait
M. Parent (Bertrand): Je vous remercie. Alors, c'est
adopté.
Le Président (M. Théorêt): Est-ce que vous
avez d'autres questions, M. le député de Bertrand, sur les
engagements d'octobre?
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, on vérifie
aussi les engagements concernant l'Enseignement supérieur?
Le Président (M. Théorêt): Non, que le
Développement technologique.
M. Parent (Bertrand): Strictement le
Développement technologique. Alors, cela complète.
Le Président (M. Théorêt): Pour le mois
d'octobre, les engagements sont adoptés. J'appelle maintenant le mois de
décembre 1986.
Décembre
M. Parent (Bertrand): M. le Président, avec votre
permission, il s'agit de l'engagement financier 1: Contrat avec M. Maurice
Lalonde pour agir à titre de conseiller économique au bureau du
Québec à Toronto, et ce, pour une période de trois ans.
J'aimerais savoir comment vous avez procédé et connaître un
peu mieux qui est M. Lalonde, afin de bien situer la procédure que vous
avez suivie pour son engagement.
M. MacDonald: En termes généraux, lorsqu'il y a
ouverture pour un poste de conseiller économique ou un poste à
l'étranger, il y a recherche et publication de faites à
l'intérieur de notre ministère, mais également à
l'intérieur du ministère des Relations internationales, du
Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes, et du
ministère de l'Industrie et du Commerce.
À partir de ce qui a été trouvé, normalement
et plus souvent que moins souvent, nous procédons à des
interviews, en quelque sorte à une élimination qui nous permet de
choisir un candidat dont l'engagement est recommandé au ministre.
Dans le cas de M. Lalonde, M. Bergeron pourrait peut-être ajouter
quelque chose, parce que, dans cette enquête et dans cette recherche
faites dans notre ministère et dans d'autres ministères, nous
n'avons pas trouvé la personne qui possédait les qualités
que nous recherchions pour occuper ce poste en Ontario. En vous rappelant,
à toutes fins utiles, que si on veut prendre un territoire
géographique quelconque, l'Ontario est encore, pour plusieurs, la
première expérience que j'appellerais de commerce
extérieur. C'est un marché très vaste pour le
Québec. et le rôle de conseiller économique y est un
rôle important. M. Bergeron.
M. Bergeron (Marcel): M. Lalonde a déjà
été fonctionnaire au ministère de l'Industrie et du
Commerce pendant plusieurs années, il a été le
délégué du Québec à Los Angeles. C'est lui
qui a ouvert le bureau là-bas. À son retour de Los Angeles, il a
accepté d'être commissaire industriel pour la ville de Lachute, je
crois, et ensuite par Saint-Hubert. M. Lalonde ayant manifesté le
désir de retourner dans un poste à l'extérieur et, M. le
ministre le mentionnait, comme on n'avait pas trouvé le candidat
idéal pour Toronto et surtout le profil que l'on recherchait, parce
qu'à Toronto il y a beaucoup à faire du côté de la
prospection des investissements industriels, l'expérience de M. Lalonde
s'accordait très bien à cette exigence que nous avions.
Alors, M. Lalonde a été engagé à un salaire
de professionnel - un peu moins que le maximum de la classe des professionnels
à contrat - pour une durée de trois ans, et on a ajouté
à son salaire de base 11,3 % pour compenser les régimes
d'assurance-maladie, de pension, etc Voilà, M. le
député.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que, dans cette procédure,
l'individu en question - que ce soit M. Lalonde ou un autre - peut
négocier son salaire? Je me souviens de l'avoir vécu au
ministère de l'Industrie et du Commerce, il y avait une marge ou une
latitude. Dans ce cas-là, il s'agit, j'imagine, des conditions offertes
de votre part et non pas d'une Imposition ou d'une demande de la part de M.
Lalonde.
M. Bergeron: Non. C'est une imposition dans le sens suivant. Ce
sont des postes de professionnels, les conseillers économiques à
l'étranger, dans la plupart des cas. Alors, on ne peut pas offrir
à une personne de l'extérieur un salaire supérieur.
C'est-à-dire qu'on pourrait le lui offrir théoriquement, mais en
général on essaie d'offrir un salaire qui soit identique à
celui que l'on verserait à un fonctionnaire du gouvernement du
Québec, plus cette allocation de 11,3 % pour compenser les avantages
sociaux.
M. Parent (Bertrand): En terminant, serait-il possible de
m'acheminer le curriculum vitae de M. Lalonde?
M. Bergeron: Le curriculum vitae, ie contrat. Voulez-vous le
contrat?
M. Parent (Bertrand): S'il vous plaît!
M. MacDonald: Le voici, monsieur. On le remettra au
secrétaire. Il est à votre disposition immédiatement
M. Parent (Bertrand): Merci, M. le ministre. Alors, cela va pour
l'engagement 1, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): Avant de
l'adopter, j'ai une question à poser, strictement à titre
d'information, M. le ministre. Commerce extérieur. 151 000 $; Conseil
exécutif... Donc, le salaire, si je comprends bien, est partagé
entre te ministère du Commerce extérieur et le Conseil
exécutif?
M. Bergeron: Non. Le salaire est entièrement payé
par le Commerce extérieur. Le Conseil exécutif paie les
allocations de séjour. Ce sont les allocations qui relèvent de
l'application du règlement 3 du gouvernement du Québec qui paie,
par exemple, tes frais de séjour à l'étranger, ie loyer,
la différence de loyer et la différence du coût de la vie,
s'il y a lieu. C'est l'application stricte du règlement 3 applicable
à tous les employés du gouvernement du Québec à
l'étranger.
Le Président (M. Théorêt): Merci. Cela
répond à ma question. Donc, pour le mois de décembre 1986,
M. le député de Bertrand, il n'y a pas d'autres engagements?
M. Parent (Bertrand): Oui.
Le Président (M. Théorêt): Je vous en prie,
je vous écoute. (20 h 15)
M. Parent (Bertrand): Vous êtes vite, M. le
Président. À l'engagement 2, concernant le contrat qui a
été octroyé à la firme Imprimerie Wilco, si j'ai
bien compris, la firme qui avait déjà le contrat, soit Baribeau
et Fils, a cessé ses opérations. Est-ce qu'on pourrait savoir
à quel prix Baribeau avait obtenu le premier contrat? Si je comprends
bien, c'était pour quatre numéros, il en restait trois à
produire, Ils n'en ont produit qu'un seul. Il en resterait trois à
produire? Est-ce exact? Est-ce qu'on peut savoir le montant initial qui avait
été offert à Baribeau?
Le Président (M. Théorêt): M. Brulotte.
M. Brulotte: Oui, M. le Président. Je n'ai pas
l'Information concernant le montant de ta soumission de l'entreprise Baribeau.
On pourrait le fournir sans problème. C'était le plus bas
soumissionnaire, en vertu du processus d'appel d'offres qui a été
dûment suivi là-dedans. On s'est rabattu, à la suggestion,
si je puis dire, du Service des achats du gouvernement, sur le deuxième
plus bas soumissionnaire, soit la firme Wilco. La firme Wilco a produit les
trois derniers numéros, alors que le contrat initial avec Baribeau
portait sur les coûts d'impression. Des quatre numéros de
Québec économique pour un an. Wilco a donc produit les trois
derniers numéros de Québec économique. On me fournit
vraisemblement l'information que M. le député de Bertrand
souhaitait. Je pourrai déposer, si M. ie ministre y consent,
l'information à ce sujet.
Je voulais dire que, dans le cas de Québec économique,
c'est une publication, comme vous le savez, en six langues. Wilco a eu le
contrat pour cinq langues, parce que la version japonaise, compte tenu des
coûts et des particularités, est imprimée au Japon. C'est
Wilco qui s'occupe des cinq autres langues: français, anglais, italien,
allemand et espagnol.
M. Parent (Bertrand): J'aurais une question à poser au
ministre. Est-ce que vous avez eu la chance, au cours des deux dernières
années, de faire une évaluation de cette revue, le Québec
économique international, pour savoir si elle était lue, s'il
valait la peine de continuer. Dans mon esprit, c'est une revue qui est
très bien faite, mais, étant donné l'abondance de revues
et étant donné, comme on te verra plus loin, les
procédures que vous avez prises dans d'autres cas pour de la
publication, est-ce que vous avez fait une évaluation de Québec
économique, pour savoir s'il y avait lieu de continuer avec la
même formule pour la prochaine année, ou s'il y avait lieu de
réviser la formule? Est-ce que les 35 000 exemplaires que vous publiez
avec la formule des cinq langues, ou six langues, y compris celle du Japon,
méritent qu'on continue cet investissement de 44 000 $, si on peut
appeler cela ainsi?
M. MacDonald: Je n'ai pas fait et n'a pas été faite
une évaluation scientifique basée sur un questionnaire
distribué, etc. On m'a souvent mentionné, particulièrement
lors de nos voyages à l'étranger, par des représentants du
Québec à l'étranger, que c'était utile,
c'était même très utile et qu'on espérait recevoir
plus d'informa-
tion, qu'on pourrait en distribuer plus. Il faut faire entendre notre
clairon, il y a généralement un milieu réceptif à
ce qu'on a à dire. Je dirais que la contribution qu'on fait par le
Québec économique est relativement humble, compte tenu des
moyens.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on a envisagé de
distribuer la revue Québec économique de façon beaucoup
plus large, par exemple à l'ensemble des dirigeants d'entreprise, ici au
Québec, afin de revaloriser un peu l'entrepreneurship? Il y a plusieurs
éléments au niveau international, qui sont peu connus, sauf au
moyen de cette revue.
M. MacDonald: On pourrait le faire, mais encore là, comme
je vous le dis, il a fallu faire des choix. On recherche continuellement, face
aux contraintes budgétaires, à réduire nos coûts. Je
crois personnellement que le véhicule sert surtout à se faire
connaître à l'extérieur plutôt qu'à
l'intérieur. Les activités du ministère, les programmes
qui sont les plus intéressants, les Industriels qui témoignent
d'un succès particulier, on les fait connaître par d'autres
publications qui sont les nôtres, par exemple, par Insertion à
l'intérieur du magazine PME, au sujet duquel on reçoit des
commentaires très favorables, ou par d'autres véhicules ou
d'autres communications.
Alors, j'abonderais dans le sens de votre recommandation et je dirais
que, si nous avions tes disponibilités, certainement que ce ne serait
pas perdu, parce qu'il y a une bonne nouvelle à distribuer. Mais sur une
base coûts-bénéfices, la bonne nouvelle est ici
orientée principalement vers l'extérieur.
M. Parent (Bertrand): Concernant cet engagement, M. le
Président, cela complète les questions.
Le Président (M. Théorêt): Je vous remercie.
Alors, les engagements financiers du mois de décembre 1986 sont
adoptés.
M. Parent (Bertrand): Je m'excuse, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): Pardon?
M. Parent (Bertrand): L'engagement 2 a été
adopté. L'engagement 3?
Le Président (M. Théorêt): Ah! Je pensais que
vous me faisiez part, monsieur... Si vous êtes d'accord, M. le
député de Bertrand, nous allons continuer jusqu'à temps,
pour chaque mois, que vous ayez terminé vos questions. À ce
moment-là, on adoptera strictement...
M. Parent (Bertrand): Oui. Habituellement, M. le
Président, sans faire de procédure, on appelle chacun des
engagements et on l'adopte.
Le Président (M. Théorêt): Bon. Alors, est-ce
que vous aimeriez que je procède de cène
façon-là?
M. Parent (Bertrand): Je ne haïrais pas cela.
Le Président (M. Théorêt): M. le
député de Bertrand, tout pour vous faire plaisir. J'appelle
maintenant l'engagement 3.
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 3, il s'agit du
renouvellement du contrat de services pour l'administration du programme de
soutien à l'emploi scientifique avec le CRIQ. Par rapport à
l'année passée, quel montant ces 332 500 $ peuvent-ils signifier
sur une base comparative? Qu'est-ce que cela représente ou qu'est-ce que
cela augure face au CRIQ pour l'avenir?
M. MacDonald: Là, je n'ai pas le chiffre et J'aimerais
qu'on me le trouve, si on est capable de me retrouver l'engagement de
l'année dernière. Mais je peux vous dire, par contre, que le
CRIQ, comme vous le savez, a une banque de données, a une librairie des
entreprises québécoises qui est assez bien fournie et que nous
nous en servons.
Nous soumettons, au lieu de doubler les effectifs d'analyse, au CRIQ, en
vertu de cet engagement particulier qu'on discute, les implications du
programme de soutien à l'emploi scientifique pour évaluer le
bien-fondé du projet de recherche ou les raisons qui font qu'une
entreprise veut engager un personnel technique ou un personnel scientifique,
soit pour créer un poste et une fonction recherche et
développement, soit pour ajouter à ce qu'ils ont
déjà dans les circonstances. Le CRIQ, à ce
moment-là, nous fait une analyse, je dis bien, du bien-fondé, de
la justification pour cette entreprise d'employer ces gens-là et pour
nous de l'assister avec le PSES.
Concernant le montant dont vous parlez, pour vous donner un exemple,
pour l'exercice terminé le 31 mars 1987, le ministère a
expédié 821 dossiers au CRIQ pour analyse. Le CRIQ, de plus, a
effectué 137 visites de contrôle auprès des entreprises que
nous avons assistées. Le coût total des visites de contrôle
a été de 49 740 S, celui des analyses de dossiers, de 270 249 $,
pour un total de 310 989 $. Cela, je vous le répète, M. le
Président, c'est pour l'exercice terminé le 31 mars 1987.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que, pour les 127 dossiers qui ont
coûté quelque chose comme 300 000 $, vous avez à votre
ministère, M. le ministre, une analyse du taux de performance ou du taux
de réussite de façon à être capable d'évaluer
le rendement par rapport à cet apport de votre ministère au
CRIQ?
M. MacDonald: Oui et ce programme qui
existe depuis trois ou quatre ans, si je ne me trompe pas, quatre ans -
c'est la quatrième année - cela me plaît de vous dire que
c'est probablement un des programmes les plus à succès du
ministère. Comme je vous l'ai dit, nous avons poursuivi ce qui existait
déjà. Nous avons cherché même à le
présenter et à le faire connaître encore plus.
Il est dans notre intention même - peut-être que je devance
vos questions de l'année prochaine - non seulement de le poursuivre,
mais de l'étendre peut-être plus généreusement Je
crois sincèrement qu'il n'y a pas un programme pris isolément,
pris individuellement, qui fasse plus et mieux pour développer dans la
province de Québec l'esprit de recherche et de développement
à l'Intérieur des petites et moyennes entreprises.
Nous avons justement une analyse - cela nous fera plaisir de vous la
transmettre - qui porte sur la performance de ce programme,
particulièrement dans les derniers douze mois, mais aussi depuis son
origine.
M. Parent (Bertrand): J'imagine que, dans ce rapport, M. le
ministre, on aura les montants consacrés l'année
dernière.
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): De même, on pourra voir
l'évolution.
M. MacDonald: Oui. Alors, je verrai à ce que cela vous
soit remis.
M. Parent (Bertrand): M. le Président, cela
complète pour l'engagement 3.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 3 est
complété. Pour le mois de décembre, à moins que je
ne me trompe, les autres relèvent de l'Enseignement supérieur et
de la Science?
C'est cela.
Le Président (M. Théorêt): D'accord?
M. Parent (Bertrand): On n'a pas à les discuter devant
vous, M. le ministre.
M. MacDonald: Je ne suis pas responsable des...
M. Parent (Bertrand): Pas encore!
M. MacDonald: Ah! vous êtes bien gentil. Vous en savez plus
que moi.
Le Président (M. Théorêt): Ces engagements
financiers vont être transmis aux engagements financiers du
ministère de l'Éducation. Est-ce que les engagements du mois de
décembre sont vérifiés?
M. Parent (Bertrand): Avec ma remarque, il me semble que le
ministre devrait administrer tout cela. Étant donné que, pour
l'instant, on ne doit s'en tenir qu'à cela, c'est adopté.
Le Président (M. Théorêt): On prend bonne
note de votre remarque, M. le député de Bertrand. J'appelle donc
maintenant les engagements financiers du mois de janvier 1987, en
commençant par l'engagement 1. M. le député de
Bertrand.
Janvier 1987
M. Parent (Bertrand): Oui: Subvention à la
Conférence internationale des arts de la scène, ii s'agit
là d'un montant de 25 000 $. Quel a été l'engagement
l'année dernière concernant la Conférence internationale
des arts?
M. MacDonald: Je ne le sais pai II n'y en a pas eu, M. le
Président. C'est une première.
M. Parent (Bertrand): Est-ce exact de dire que c'est une
première?
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que la conclusion d'ententes de
coproductions a été significative? Est-ce que vous avez des
résultats? Est-ce que vous allez recommander pour la prochaine
année de continuer dans le même sens avec la Conférence
internationale des arts?
M. MacDonald: Les renseignements que j'ai ici signalent que la
subvention versée à CINARS a permis de faire venir en premier
lieu 43 acheteurs étrangers. Les responsables de la conférence
ont estimé qu'après six mois, les retombées
économiques étaient de l'ordre d'à peu près 1 200
000 $.
M. Parent (Bertrand): J'imagine que c'est un bon placement.
M. MacDonald: Les produits culturels québécois
sont des produits qui se vendent bien.
Il s'agit de faire les efforts requis pour les vendre.
M. Parent (Bertrand): J'ose espérer que vous pourrez au
moins maintenir ce montant de soutien, M. le ministre. Si vous me parlez de
retombées de 1 200 000 $. ce sont certes des retombées
intéressantes. Je me demande si, avec une étude à l'appui
bien sûr, cela ne pourrait pas signifier peut-être plusieurs autres
millions de dollars, s'il y avait plus d'efforts. C'est intéressant de
l'envisager.
M. MacDonald: On m'indique que c'est une conférence qui se
tient tous les deux ans. Je prends avis de votre souhait. Je suis d'accord
avec vous, à toutes fins utiles, qu'avec le genre de rendement
qu'on a vu la première fois, on devrait certainement faire un effort la
deuxième.
M. Parent (Bertrand): Concernant l'engagement financier 1, je
n'ai pas d'autres questions.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
financier 1 est terminé. J'appelle l'engagement financier 2. M. le
député de Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Oui. La corporation de l'Institut national
d'optique. Comparativement à l'année antérieure, est-ce
qu'on pourrait nous dire ce que ce montant de 500 000 $ représente, M.
le ministre?
M. MacDonatd: Pour la corporation de l'Institut national
d'optique, malgré que la bâtisse ne sera livrée qu'en
décembre, je pense que c'est pour eux un cadeau de Noël. C'est la
semaine de Noël ou avant qu'ils doivent entrer dans leur édifice.
L'Institut national d'optique a commencé ses activités. Ils ont
engagé des chercheurs. Ils occupent des locaux restreints à
l'Université Laval. Ils ont engagé un directeur de la recherche
et un directeur administratif. Ils sont en voie d'engager Incessamment un
président-directeur général. Ils ont donc eu à
assumer des frais d'exploitation pour une certaine période de
l'année. Hier, je recontrais le président de l'Institut national
d'optique qui se disait fort satisfait de l'évolution de l'organisation
de l'institut et même face au défi le plus important pour lui, qui
est de regrouper ensemble des chercheurs de qualité. Je crois que c'est
un exemple intéressant de coopération
fédérale-provinciale en matière de recherche et de
développement, et que c'est un apport particulièrement important
pour la région de Québec. (20 h 30)
M. Parent (Bertrand): M. le ministre, vous avez
dénoncé, en octobre dernier, les propos du recteur de
l'Université Laval qui parlait un peu de "binerie" lorsqu'on discutait
de l'Institut national d'optique. J'aimerais quand même que vous puissiez
nous rassurer quant à l'avenir. Lorsqu'un recteur d'université se
prononce comme cela, est-ce qu'on peut se permettre de le prendre à la
légère? Certes, on ne peut pas se permettre de prendre le
ministre à la légère, mais c'est quand même
préoccupant de voir que, dans le parc industriel, il y a de telles
réactions du milieu concernant le parc technologique de Québec.
Cela me préoccupe énormément, d'autant plus que le
ministère du Commerce extérieur investit 500 000 $ cette
année. Je ne sais pas ce qu'il a l'intention de faire pour la prochaine
année, mais puisqu'il s'agit d'un démarrage, je pense que c'est
important de nous donner le maximum d'assurance concernant les propos, entres
autres, du recteur, M. Gervais.
M. MacDonald: Comme vous y êtes vous-mê- me
habitué, les propos qui peuvent faire de gros titres sont normalement
relevés plus facilement par les journalistes. Les propos qui rectifient
les situations, des fois, ne paraissent pas.
À une rencontre portant sur Québec et la haute
technologie, il y a environ maintenant trois semaines ou un mois, le recteur de
l'Université Laval a lui-même précisé que je n'avais
jamais qualifié Québec, et particulièrement le projet de
l'Institut national d'optique, de "binerie" en quelque sorte. Je lui avais fait
parvenir, d'ailleurs, la transcription précise des paroles que j'avais
prononcées à Laval. J'avais parlé alors d'une plus grande
concentration des ressources financières ou autres dans certains
centres, comme l'Institut de recherche en biotechnologie de Montréal
où le gouvernement fédéral, a investi 60 000 000 $,
vis-à-vis des 16 000 000 $ investis de part et d'autre à
Québec par le provincial et le fédéral. Je disais qu'il y
avait de plus grandes concentrations de ressources à des places et je
continuais en disant que cela ne voulait pas dire qu'il n'y aurait pas de
contributions significatives dans de plus petits centres et qu'il fallait les
mettre de côté.
Alors, cela m'a permis, M. le Président, de préciser que,
ni dans les faits, dans tes paroles elles-mêmes, ni dans l'intention, ni
par allusion sous quelque forme que ce soit, je n'ai voulu minimiser ce qui
était un investissement de plusieurs millions de dollars, un engagement
de plusieurs années du gouvernement du Québec dans l'Institut
national d'optique de Québec. J'ai eu l'occasion de voir le recteur
corriger les faits, d'une part, et cela m'a permis, également, de les
commenter devant les intéressés, les Intervenants du
Québec. Il y avait quelque cent personnes qui s'intéressent
justement à ce parc technologique.
Je pourrais peut-être poursuivre en vous disant que, encore
aujourd'hui, je déplore le fait que Québec n'ait pas encore son
parc technologique en marche. J'espère très sincèrement
que les intervenants vont avoir réussi, d'ici quelques jours, à
s'entendre, parce que, comme je l'ai mentionné, le gouvernement du
Québec pourrait être obligé d'agir quasi
unilatéralement, advenant qu'il n'y ait pas entente entre les
intervenants locaux parce que nous considérons justement qu'un
investissement comme celui qui s'est fait dans l'Institut national d'optique,
les activités et le dynamisme qu'il y a à l'Université
Lava! dans ce domaine-là, la présence de certaines industries
intéressées déjà ici et d'autres qui veulent y
venir font qu'il faut que Québec se retrouve avec un centre d'accueil
convenable pour optimiser au maximum les investissements qui existent dans ce
centre-là.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on peut savoir, M. le ministre,
le pourcentage que représentent les 500 000 $ qui serviront, à
toutes fins utiles, au fonctionnement de la première année par
rapport au fonctionnement global? Que
représentent les 500 000 $ par rapport au budget total?
Deuxièmement, durant la prochaine année, comment le gouvernement
du Québec et votre ministère ont-ils l'intention de se situer en
ce qui a trait à i'alde à l'établissement de la
corporation de l'Institut national d'optique?
M. MacDonald: Je vais demander au Dr Coulombe de vous donner des
précisions.
M. Coulombe (Pierre): Merci, M. le Président J'aimerais
rappeler brièvement que la mise en place de l'Institut national
d'optique est faite dans le cadre d'une entente auxiliaire, l'entente
auxiliaire Canada-Québec sur le développement scientifique et
technologique. Cette entente lie te gouvernement du Québec et le
gouvernement fédéral pour l'établissement d'une
variété de projets de développement technologique dont
l'Institut national d'optique fait partie. la construction des laboratoires qui
est, à toutes fins utiles, terminée, tout près des
terrains du CRIQ, a été assumée par le gouvernement
canadien pour 16 000 000 $. Cela comprend les coûts de construction de
l'édifice ainsi que ce que nous appelons les équipements majeurs,
les équipements de plus de 100 000 $, qui sont pris en compte par le
gouvernement canadien. Les deux gouvernements, le gouvernement canadien et le
gouvernement québécois, contribuent conjointement au financement
de l'Institut national d'optique pour cinq ans à raison de 18 000 000 $,
9 000 000 $ pour chacun des deux gouvernements. Alors, en fonction du plan de
développement de l'institut, ces montants lui sont donc versés
à raison de 50 % par le gouvernement du Québec et de 50 % par le
gouvernement fédérai.
L'engagement de janvier 1987 constitue la contribution du gouvernement
du Québec. C'est donc dire que le gouvernement fédéral a,
lui aussi, injecté 500 000 $ dans la corporation. Cette somme sert
à payer les salaires des chercheurs, le coût de location des
locaux à l'Université Laval, l'achat de petits
équipements, donc d'équipements de moins de 100 000 $, et elle
sert à financer les activités de recherche que l'institut a
entreprises.
Le comité de gestion de l'entente auxiliaire est actuellement
à évaluer le budget pour l'année en cours ainsi que le
programme d'activités, et les deux gouvernements, selon les besoins de
l'institut, lui verseront les sommes auxquelles il a droit en vertu de
l'entente auxiliaire jusqu'à la barrière de 18 000 000 $.
Actuellement, les contributions du gouvernement paient probablement, je dirais,
95 % à 97 % des coûts de fonctionnement de l'institut, puisque
celui-ci n'en est finalement, encore aujourd'hui, qu'à l'étape du
démarrage. On vise éventuellement que l'Institut national
d'optique autofinance, au maximum, ses activités par le biais de
contrats de recherche.
Donc, dans le cadre de cette entente auxiliaire, le gouvernement du
Québec et le gouvernement canadien ont convenu de mettre 18 000 000 $
pour assurer le démarrage, la mise en place et le fonctionnement de
l'Institut national d'optique. Et, en fonction de ses besoins, ces sommes lui
sont versées.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, il reste à
débourser, au cours des prochaines années, quelque chose comme 8
500 000 $ sur les 9 000 000 $ du gouvernement provincial.
M. Coulombe: C'est ceia. Exactement.
M. Parent (Bertrand): J'espère que ce sera un
démarrage fructueux avec des retombées économiques
importantes. Cela répond à ma question, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): Merci, M. le
député de Bertrand. Les engagements de janvier sont donc
vérifiés. J'appelle les engagements de février,
l'engagement 1. M. le député de Bertrand.
Février
M. Parent (Bertrand): II s'agit du Cil M, Centre d'innovation
industrielle de Montréal. On parie de l'organisation du Salon Transtech
international, 75 000 $. Si Je comprends bien, ce n'est que le montant de la
participation du Cil M à Transtech, puisqu'on a plus loin, dans les
engagements, la participation du ministère à Transtech.
M. MacDonald: C'est une subvention directement rattachée
à Transtech, c'est-à-dire plus que la contribution. Transtech est
une création du CIIM.
M. Parent (Bertrand): Donc, c'est l'engagement total fourni
à Transtech.
M. MacDonald: Par notre ministère. Nous sommes à
50-50 avec le ministère de l'Industrie et du Commerce dans cette
contribution, et le gouvernement fédéral, pour sa part, y met 235
000 $. Le solde est financé par la location normale des espaces aux
participants et par les frais d'entrée qui seront demandés aux
visiteurs du salon.
M. Parent (Bertrand): Le salon commence dans quelques jours et,
que je sache, vous y êtes conférencier, M. le ministre. À
quelques jours, à quelques heures de l'ouverture, puisqu'on sait qu'un
autre salon sur le transfert des technologies vient de s'ajouter, est-ce qu'on
a des données sur le succès anticipé?
M. MacDonald: J'ai justement ici des données statistiques
qui sont datées du 10 novembre. Au 10 novembre, il y avait 280
exposants d'inscrits; 81 % de ces entreprises étaient
classées comme entreprises et inventeurs-entrepreneurs. Il y en avait 13
% qui étaient des organismes de recherche et de service aux entreprises.
Sur les 280, 62 % des entreprises étaient canadiennes et 58 % des
entreprises du Québec. Ce qui est intéressant, ce sont les autres
exposants: 14 % venaient de France, 5 % de Suisse, 5 % de Belgique, 5 % de
Taiwan, 5 % de ta Chine continentale et 3 % des États-Unis. Vous aviez
là une fourchette de représentants internationaux qui pouvaient
assurer l'intérêt que peuvent avoir ces entreprises à se
rencontrer. Comme vous le savez très bien, en matière de
transfert de technologie, rien ne remplace la rencontre de deux entreprises qui
cherchent à optimiser leur production ou leurs moyens de production.
C'est dans ces salons et avec cette formule qu'on retrouve
généralement le plus grand succès.
M. Parent (Bertrand): Le montant de 75 000 $ sera
complètement dépensé pour le premier salon. On s'entend.
SI je comprends bien, il est déjà dépensé, en fin
de compte, pour la promotion du salon qui commence demain.
M. MacDonald: C'est une contribution d'à peu près 8
% de l'ensemble. Le salon fonctionne avec un budget de 840 000 $.
M. Parent (Bertrand): Oui préside le salon de Transtech?
Qui est à la tête de cela?
M. MacDonaid: C'est M. Roland Roux, le directeur
général du CIIM. C'est leur création et c'est le
résultat de leur promotion.
M. Parent (Bertrand): C'est la création du CIIM.
M. MacDonaid: Oui.
M. Parent (Bertrand): Concernant cet engagement de
février, l'engagement 1, cela va.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 1 de
février est vérifié. Que je sache, pour le mois de
février, il n'y a pas d'autre engagement, puisque l'engagement 7
relève de différents ministères et porte le titre
"Enseignement supérieur et Science". L'engagement de février est
donc vérifié.
J'appelle les engagements financiers de mars. Engagement 1. M. le
député de Bertrand.
Mars
M. Parent (Bertrand): M. le Président, à
l'engagement 1, que Je sache, c'est une nouvelle approche...
M. MacDonald: C'est cela.
M. Parent (Bertrand): ...de la part du ministère qui,
selon le ministre, il y a quelques minutes, et selon ce que j'ai entendu aussi
dans le marché, se révèle un franc succès. Les gens
sont très satisfaits. En travaillant avec Productions PME, revue PME, et
tout ça, combien le ministère peut-il économiser, toutes
comparaisons gardées, par rapport à ce que vous faisiez
auparavant, au chapitre de la distribution? Qu'est-ce que cela peut donner
comme comparaison, entre les coûts d'aujourd'hui - on parle de 165 000 $
pour les trois prochaines années - et les coûts antérieurs
et aussi quant à la pénétration des marchés, que
vous faites?
M. MacDonald: Dans la formule précédente, on me
rapportait des coûts estimés annuels prévus et sans
comptabilisation de temps - beaucoup de temps était mis à
l'Intérieur du ministère - de 81 700 $ pour 22 000 exemplaires.
Ici, vous avez un projet de 15 000 exemplaires environ, mais il y a une
croissance. Je n'ai pas eu les derniers chiffres, mais le tirage est rendu
à 40 000 comparativement à 22 000 lorsqu'on le produisait, et nos
coûts sont de 55 000 $. Vous pouvez vous-même faire
l'extrapolation, c'est un rendement presque quatre fois meilleur sur le plan
pécuniaire. Une autre chose que vous avez pu remarquer, c'est une revue
qui a pris, en cours de publication ou, si vous voulez, depuis que l'on a pris
nos engagements avec eux, c'est une revue qui a accru considérablement
sa circulation et s'est associée à une publication de grande
qualité qui, rapidement, s'est imposée sur le marché.
Alors, on est très heureux de l'engagement pris sur le plan financier et
on est très heureux du genre de distribution que les Informations du
ministère reçoivent par ce véhicule. (20 h 45)
M. Parent (Bertrand): En fait, on sait que les Productions PME
viennent de passer dans les mains de la revue Les Affaires, leur
contrôle, du moins. Je me demandais si, cet exercice que je trouve fort
valable ayant été fait, la diffusion de la revue Québec
économique ne pourrait pas bientôt, suivant une même
approche, être envisagée sans eux. La distribution de la revue
Québec économique, telle qu'actuellement produite comme cela
s'est fait dans ce cas-ci est peut-être très coûteuse, mais
est-ce que cela ne pourrait pas être envisagé en l'insérant
à l'intérieur d'autre chose?
M. MacDonald: Cela s'adresse nécessairement, comme vous le
réalisez, à une clientèle bien différente, mais
j'accepte votre recommandation. C'est certainement quelque chose qui pourrait
être exploré dans les divers marchés auxquels on s'adresse
avec Québec économique. Je demanderai à mes
collègues d'explorer la suggestion que vous faites et de voir si on ne
pourrait pas obtenir plus de millage et plus de résultats en se servant
d'une bonne publication locale française, belge ou celles d'autres pays
où
l'on circule. Merci de votre suggestion.
M. Parent (Bertrand): Or, pour l'engagement 1, cela
complète, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): Alors j'appelle
l'engagement 2.
M. Parent (Bertrand): L'engagement 2, il s'agit d'un
renouvellement de contrat avec Dun & Bradstreet. Quel était
l'engagement ou le montant de l'engagement de l'année passée?
J'imagine que c'est sensiblement le même montant de 30 000 $?
M. MacDonald: À peu près la même chose.
M. Parent (Bertrand): C'est adopté, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): J'appelle
l'engagement 3.
M. Parent (Bertrand): La subvention à Paquet, Outil et
Ass. Itée, concernant ta participation à la réalisation
d'une étude de faisabilité pour l'implantation d'un réseau
de production de viande de boucherie. Peut-on me donner un peu d'informations
ou d'explications, puisqu'il s'agit d'une étude qui a coûté
quelque chose comme 293 000 $ et est-ce que l'on a les premiers
résultats de cette étude de faisabilité? D'abord, est-ce
une étude de faisabilité ou de pré-faisabilité?
C'est quelque peu différent. On parle d'étude de
faisabilité. Est-ce qu'on est rendu, après cette étude,
à vraiment procéder avec le projet ou si on est encore à
l'étude de pré-faisabilité?
M. MacDonald: Je crois que c'est une étude de
pré-faisabilité en différentes étapes. Le
renseignement que je peux vous donner c'est que, comme il est indiqué
ici, la firme Paquet, Dutil et Associés Itée a
réalisé, en juillet, une première mission où deux
représentants ont procédé à l'évaluation du
système de production des viandes d'agneau dans la province.
Une deuxième mission est prévue pour décembre
prochain dans le but de déterminer le potentiel de vente de ces agneaux.
C'était une question de production et, ensuite, une question de mise en
marché. Alors, il y a quatre personnes qui vont se rendre là pour
établir les caractéristiques des carcasses d'agneaux et les
possibilités de commercialisation. Je vous dirai que, comme dans la
plupart des projets, les exceptions confirmant les règles, les projets
en Chine sont lents, très lents à produire. Cela demande
énormément de discussions, d'approfondissements, ainsi de suite,
mais nous avons indubitablement de la compétence dans le domaine des
viandes, dans le domaine de la boucherie et même de la commercialisation.
Quand on parle de commercialisation, il n'est pas question d'enseignes, etc.,
c'est plutôt des questions de réfrigération, de transport,
d'emmagasinage, de conservation, etc. Nous sommes satisfaits. Il y avait
là un potentiel à faire connaître. La province de
Québec possède des expertises réelles dans le domaine de
l'agriculture, en général, et dans ce domaine-là en
particulier. Ce projet-là va-t-il accoucher? Si on n'avait pas cru qu'il
y avait là un potentiel, on n'aurait certainement pas embarqué
dans le dossier. Il faut également prendre en considération que
ce n'est pas seulement la réussite de ce projet que l'on visait en
rendant présente en Chine la compétence québécoise
dans ce domaine.
Le Président (M. Théorêt): Merci. M. le
ministre. Paquet, Dutil et Associés, est-ce que ce sont des producteurs,
des éleveurs?
M. MacDonald: Ce sont des ingénieurs-conseils qui ont un
groupe d'experts en agro-alimentaire. C'est une étude
d'ingénieurs-conseils ayant un département agro-alimentaire.
Le Président (M. Théorêt): Est-ce qu'il y a
des producteurs ou des éleveurs québécois qui ont
été impliqués dans cette étude ou dans cette
mission?
M. MacDonald: Pas directement à ma connaissance. Non.
Le Président (M. Théorêt): M. le
député de Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Qu'est-ce qui guide votre décision
quant au pourcentage que le ministère investit dans une étude?
Dans ce cas-ci, on parle de 47 000 $ sur 293 000 $ et, dans l'engagement
suivant, on verra que c'est 75 000 $ sur 125 000 $. Donc, les ratios sont
passablement différents. J'aimerais savoir, dans le cas de Paquet,
Dutil, ce qui a fait que cela se limite à 47 000 $.
M. MacDonald: Alors, je demanderais à M. François
Paradis, directeur général de ta coopération
économique, de préciser la réponse.
M. Paradis (François): Dans le cadre des projets, la
politique qu'on a, au chapitre du fonctionnement, c'est qu'on respecte toujours
les quatre grands critères qu'on s'est donnés. Il faut que le
projet ait un intérêt dans le pays visé Dans ce cas-ci, les
gens de chez Paquet, Dutil, lors d'une mission, avaient déjà eu
une lettre d'entente avec les dirigeants de la province chinoise stipulant
qu'ils étaient des fournisseurs agréés pour ces gens. Le
deuxième critère de fonctionnement, c'est que l'aide du
ministère doit être complémentaire, ce qui veut dire que,
dans ce cas-ci, c'est une tractation qui a été faite de
façon complémentaire au programme de l'ACDI qui est d'accord pour
débourser 190 000 $.
Le troisième critère de fonctionnement,
c'est qu'on ne paie aucun salaire aux employés de l'entreprise.
C'est, pour nous, la contribution minimale qui doit être fournie par
l'entreprise. Dans chaque cas, ce qu'on fait, c'est qu'on détaille les
coûts de la soumission faite et qu'on détermine, en fonction des
règles généralement acceptées dans les programmes
actuels du ministère, les sommes qui seraient nécessaires au
fonctionnement
Le dernier critère que l'on retient, dans te cas d'une
étude de faisabilité, c'est que, si une entreprise obtient la
réalisation, la supervision de la construction dans ce cas-ci, il y a
remboursement complet au gouvernement du Québec du montant avancé
par le ministère. Si Paquet, Outil, au bout du cycle, dans trois ans,
réussit à décrocher le contrat, il devra rembourser 47 600
$ au gouvernement du Québec
M. Parent (Bertrand): M. Paradis, pour quel montant, l'ACDI
a-t-elle participé à cette étude?
M. Paradis (François): C'est 190 000 $.
M. Parent (Bertrand): 190 000 $. Ce qui veut dire, qu'à
toutes fins utiles, l'entreprise fournit quelque chose comme 40 000 $ ou 50 000
$
M. Paradis (François): Elle fournit 55 220 $ au chapitre
du fonctionnement
M. Parent (Bertrand): D'accord. Les propos du ministre,
tantôt, faisaient état d'une deuxième visite ou
mission...
M. MacDonald: Oui.
M. Parent (Bertrand): ...si on veut, en Chine. Est-ce que cela
veut dire, à ce moment-là, que Paquet revient à la charge
avec une autre demande ou si...
M. Paradis (François): Cela fait partie... Globalement, en
ce qui concerne l'étude, il y a une série de frais pour une
série de missions en Chine, une série de discussions, des
études techniques et même la possibilité de faire venir ici
des gens de Chine. C'est dans le budget global de l'étude de
faisabilité. Cela comprend les frais d'honoraires, les frais
associés pour étudier le système de distribution. Quant
à la question de tantôt, c'est vraiment pour commercialiser et
transformer la viande produite sur place, en Chine, et, deuxièmement, la
vendre pour recouvrer les coûts pour la province chinoise. C'est donc,
globalement, un budget présenté pour une étude de
faisabilité et qui comprend différents voiets. Dans ce cas-ci, si
mes souvenirs sont bons, je pense qu'il y avait trois voyages en Chine de
prévus. Il y en a un de réalisé, le deuxième se
fera en décembre. II y en aura un troisième une fois qu'il y aura
une solution d'agréée sur les caractéristiques techniques
et les modalités des types d'équipements qui doivent être
mis en place pour tenir compte des volontés du gouvernement chinois, des
priorités gouvernementales dans l'achat d'équipements.
M. Parent (Bertrand): À toutes fins utiles, M. Paradis,
l'entreprise - et, dans ce cas-ci, tes gens de Paquet Outil - présente
le projet global. Vous adoptez finalement une ligne de conduite avec une
participation du gouvernement et, à partir de ça, vous les
laissez aller. Vous avez un suivi à faire de façon à
récupérer, s'il y a des résultats. Est-ce exact?
M. Paradis (François): Oui. Si on prend ce cas-ci, c'est
un montant global de 292 820 $. Cela veut dire qu'on a une personne à la
coopération économique qui, de concert avec les responsables de
l'ACDI, suit l'évolution du projet et suit, aussi, la façon dont
les sommes sont dépensées.
M. Parent (Bertrand): Peut-être à titre de
curiosité, quelle viande s'agit-il particulièrement d'exporter en
Chine?
M. Paradis (François): C'est de l'agneau. II ne s'agit pas
d'exporter... C'est de l'agneau élevé en Chine.
Présentement ce qu'on propose aux Chinois - les Chinois sont
Importateurs de viande - c'est de transformer l'agneau sur place, de le
conserver et, en plus, de le commercialiser. Oui. Les retombées...
M. Parent (Bertrand): Cela va Faire de l'"agneau pascal"
chinois.
M. Paradis (François): C'est ça. Pour nous c'est
une façon, effectivement, avec les bureaux d'ingénieurs-conseils,
de favoriser la technologie et surtout les équipements faits au
Québec et au Canada.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président.
Le Président (M. Théorêt): Est-ce que vous
voulez que j'appelle l'engagement 4? Vous allez faire une comparaison.
L'engagement 4?
M. Parent (Bertrand): Oui, il s'agit, cette fois-ci, de SNC et
Shawinigan Lavalin concernant la réalisation d'une étude de
faisabilité pour l'implantation à des fins de recherche
fondamentale d'un très grand accélérateur de particules
américain sur un emplacement partiellement situé en territoire
québécois. J'aimerais en connaître un peu plus, parce que
de la façon dont s'est exprimé là, lorsqu'on parle de
recherche fondamentale, ça demande des résultats à court
terme et il s'agit quand même d'un engagement de 75 000 $ sur 125 000 $.
Est-ce qu'on pourrait savoir, d'une façon résumée, un
petit peu de quoi il s'agit comme engagement?
M. MacDonald: Eh bien, l'outil privilégié dans le
domaine de l'étude de la matière, c'est réellement le
supercollisionneur ou le collision-neur conducteur. Et il existe, comme vous le
savez, une certaine course, - si je peux employer le terme - à mesure
que la technologie se développe au chapitre des aimants et au chapitre
de la capacité, afin d'accélérer les particules et
d'enregistrer la résultante de la collision de particules qui se
rencontrent à très grande vitesse après
accélération. Plus vous faites un cercle grand 'ou une
arène dans laquelle vous faites circuler les particules, plus vous
pouvez vous attendre à un plus grand fractionnement de la
matière. C'est à la base de la physique des matériaux et
de ce qui compose l'univers.
Ceci étant dit, pour revenir sur le plancher des vaches...
M. Parent (Bertrand): Merci, merci.
M. MacDonald: L'URSS, à l'heure actuelle, est à
construire ce qui va être le plus gros accélérateur de
particules. Les Etats-Unis réalisant le besoin, sur le plan
scientifique, de rester dans la course et même de devancer, ont
formulé une proposition en vue de construire un supercollisionneur et
superconducteur géant, le cercle devant être de 80
kilomètres ou de 50 milles et le coût étant estimé
à l'heure actuelle à - on ne sait pas si ce sont des chiffres
d'estimés comptables, d'estimés d'ingénieurs ou de la
combinaison des deux - au-delà de 4 500 000 000 $ US. (21 heures)
II y a là, à la fois, un défi vis-à-vis des
contrats de construction, non seulement du tunnel, mais de tout
l'équipement qui entre dans un centre comme celui-là. Les firmes
SNC et Lavalin se sont intéressées au projet,
particulièrement lorsque l'État de New York, avec une trentaine
d'autres États américains, a décidé de devenir un
État compétiteur pour voir s'installer, chez lui, ce
centre-là, centre qui prévoit non seulement des dépenses
de l'ordre que j'ai mentionné, mais l'établissement d'un campus
scientifique de 3000 personnes. À cela s'est ajoutée la
possibilité d'un site transfrontalier. Les formations géologiques
que l'on retrouve dans un site au sud de Montréal permettaient de
suggérer qu'il y avait là un endroit idéal pour construire
et pour répondre à un souhait américain, soit celui d'une
participation internationale à la construction et à la
réalisation de ce projet. À ce moment-là, les firmes SNC
et Lavalin ont fait des démarches auprès de l'État de New
York, particulièrement. C'était, du côté
américain, dans l'État de New York qu'on retrouvait la seconde
partie du site transfrontalier. La possibilité de soumettre un dossier
proposant ledit site transfrontalier au département de l'Énergie
des États-Unis a été étudiée. Je vous
rappelle que Montréal aurait été tout à fait
naturellement, tant par les infrastructures routières qui existent que
par les infrastructures aéroportuaires, le port d'entrée naturel
de cette quantité de scientifiques et d'autres personnes, sur le plan
international, qui se seraient donné rendez-vous à ce centre
transfrontalier, tant pour entrer que pour sortir. Montréal aurait
été - je dis "aurait", je vais vous expliquer pourquoi - le grand
centre urbain le plus proche du campus où on aurait retrouvé ces
milliers de scientifiques, même si le campus avait été
situé du côté américain.
Il y avait également le fait que, sur le plan purement
scientifique, le Canada et te Québec ne voulaient pas être
soustraits, voulaient même participer à la réalité,
à la collégialité scientifique que signifie
l'établissement d'un centre comme celui-là. Le problème
est arrivé un peu plus tard. Nous avons donc consenti à aider
financièrement le consortium SNC et Shawinigan Lavalin pour
préparer, de concert avec l'État de New York et leur conseiller,
qui était Ebasco, une proposition pour un site transfrontalier. Cela a
été fait. Depuis, le département de l'Énergie des
États-Unis a déclaré - déclaré, tout de
même, par un porte-parole et non par la bouche du secrétaire ou
par une bouche politique - qu'un site transfrontalier était hors de
question. De plus, tes appels d'offres préliminaires faits aux
États américains sont rentrés, ont été
analysés. À l'heure actuelle, en plus d'avoir de nouveau
communiqué qu'on ne voulait pas considérer un site
transfrontalier pour lequel - je l'indique, une fois de plus - une proposition
de l'État de New York, conjointement avec nous, avait été
faite, on a également indiqué que l'État de New York ne
représentait pas, parmi les cinq soumissionnaires les plus
intéressants, un dossier qui primait aux yeux de département de
l'Énergie.
Malheureusement, je crois qu'il y a peu de chances qu'on voit ledit site
transfrontalier se construire. Cependant, en cours de route, nous avions
intéressé le gouvernement fédéral à la
possibilité éventuelle d'une coopération, même si le
"supercollider superconductor" n'était pas sur un site transfrontalier,
mais pour être présent dans ce monde qui va le construire.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, cela ne marche
pas.
M. MacDonald: Cela ne marche pas, pour nous, sur le plan de la
construction, mais c'est loin d'être mort, pour nous, d'être partie
de l'équipe scientifique.
M. Leclerc: Bien expliqué, cela fait moins mal au
coeur.
M. MacDonald: II n'est pas exclus que les sociétés
Lavalin ou les sociétés SNC et/ou des manufacturiers canadiens de
composantes puissent être partie à la construction. Ce n'est pas
exclus.
M. Parent (Bertrand): Merci, M. le député. M. te
Président, une dernière question. Est-ce qu'il y a eu, de la part
du gouvernement fédéral, M. le ministre, un appui et des
pressions faites dans le but d'appuyer une démarche que les entreprises
québécoises faisaient dans nos relations
canado-américaines, dans un cadre éventuel de
libre-échange.
M. MacDonald: Et il y a eu, non seulement un bon soutien moral de
la part du ministre Oberle - moral, je dis bien - mais il y a eu
également t'appul de certains scientifiques et universitaires ontarlens
qui voyaient là des perspectives scientifiques intéressantes,
même si on parlait d'un site transfrontalier
québécois-new-yorkais. On me rappelle que le premier ministre de
l'Ontario a même appuyé cette initiative.
M. Parent (Bertrand): Oui. Dans le cadre du libre-échange,
il nous donne un bon coup de pouce. Alors, cela va. M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): J'appelle
maintenant l'engagement 5.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que M. le ministre a relevé
l'échange après l'engagement? Oui?
M. MacDonald: Assurément, on ne voudrait pas retenir tout
le monde, mais...
M. Parent (Bertrand): Alors, il s'agit de l'AQVIR, subvention
représentant la seconde tranche, 205 000 $. Comment ceia va-t-il M. le
ministre, à l'AQVIR?
M. MacDonald: Cela va bien. Cela va très bien. Cela a
démarré. Nous commençons à avoir des entreprises
qui font face à leurs redevances qui, nécessairement, sont
à la phase de commercialisation de produits. Et l'AQVIR
représente un véhicule qui a, jusqu'à maintenant,
témoigné de sa valeur pour le marché, et nous avons
l'intention de continuer à nous en servir. Il y a un besoin pour ce
genre d'Intervention et je suis très heureux des résultats
produits.
M. Parent (Bertrand): Pour l'engagement 5, M. le
Président, c'est adopté.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 5
étant adopté, les engagements financiers pour le mois de mars
1987 sont adoptés et j'appelle le mois d'avril 1987.
Avril
M. Parent (Bertrand): L'engagement 1, il s'agit de la subvention
au World Trade Centre de Montréal pour la tenue du deuxième
sommet francophone qui a eu lieu du 2 au 4 septembre.
Est-ce que l'année passée, il y avait une subvention, une
aide au centre mondial de Montréal?
M. MacDonald: Non. Il y avait eu - Je ne me rappelle pas le nom
que cela portait, mais enfin, c'est ce qui a été
précurseur du centre mondial - un organisme de commerce international
qui avait reçu des subventions du gouvernement fédéral et
du gouvernement provincial au début des années quatre-vingt. Le
responsable de ce dossier, M. Serge Saucier, n'avait pas réussi à
obtenir un arrangement de travail convenable avec la Chambre de commerce de
Montréal, le Board of Trade, l'Association des exportateurs, etc., mais
la province de Québec avait versé de l'argent, à ce
moment-là, et cet argent avait été maintenu en fiducie
pendant longtemps. Depuis, la création du Centre de commerce mondial de
Montréal et l'entente entre les intervenants que j'ai mentionnés
- ah, le CFCI, oui, le Centre de financement et de commerce International -
depuis ce temps-là, les montants qui étaient restés en
fiducie ont été versés en grande partie au Centre de
commerce mondial pour ses activités. Les 70 000 $ que vous avez ici,
c'était un financement ponctuel, directement relié à
l'organisation par le Centre de commerce mondial, du forum francophone des
affaires. C'était un premier forum francophone des affaires, mais tenu
dans le contexte du deuxième Sommet de la francophonie.
M. Parent (Bertrand): Dans le cadre des activités du
Centre de commerce mondial, le 1er octobre dernier, la Chambre de commerce du
Québec réclamait l'aide d'un peu tout le monde pour en assurer la
viabilité. Qu'entend faire votre ministère, au cours de la
prochaine année, pour soutenir le World Trade Centre, sur le plan
opérationnel entre autres?
M. MacDonald: Nous n'avons pas de plan global, mais nous avons
l'intention, vis-à-vis des plans du centre, de coopérer avec lui
Par exemple, il a tenu dernièrement une semaine de la Chine et nous
avons coopéré; je ne me rappelle pas des montants exacts ou des
ressources qu'on y a affectés, mais nous avons coopéré
avec lui. Dans des dossiers semblables, nous allons le faire, mais nous n'avons
pas systématiquement prévu une aide de x milliers de dollars
renouvelable, d'année en année. Nous allons coopérer, je
dis bien, mais il serait souhaitable que, de plus en plus, et c'est le message
que nous lui avons livré, le centre mondial soit capable de
s'autofinancer à la fois par les contributions de ses membres et par les
résultats de ses activités.
M. Parent (Bertrand): Je vous remercie. Cela va pour l'engagement
1 d'avril 1987, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): J'appelle
donc
l'engagement 2.
M. Parent (Bertrand): II s'agit de la subvention accordée
au consortium PGG et Info-Conseil. Est-il exact que cette firme a
travaillé à la mise sur pied d'autres types d'implantation dans
d'autres pays, avec des succès plus ou moins mitigés, ou
s'agit-il d'un consortium tout à fait nouveau? De mémoire, en
reculant de quelques années, il y avait eu de mauvaises
expériences dans les pays étrangers avec un consortium qui avait
une appellation similaire. Je ne voudrais pas Enduire personne en erreur, mais
PGG Inc. me rappelle des souvenirs.
M. MacDonald: Je crois qu'il y a confusion ici. Vous faites
probablement allusion à PGL qui avait des projets de
développement d'un réseau touristique d'hôtellerie dans un
pays du Maghreb.
M. Parent (Bertrand): Je crois que vous avez raison.
M. MacDonald: Nommément l'Algérie. Ce n'est pas ta
même firme.
M. Parent (Bertrand): D'accord. Maintenant que ceci est
établi, concernant le consortium PGG et Info-Conseil, peut-on savoir de
quoi il s'agit? En plus de l'information qu'on a ici concernant un projet de
gestion informatisée des municipalités et des services publics,
et ce au Portugal, est-ce qu'on pourrait savoir sommairement en quoi cela
consiste, puisqu'il s'agit d'une aide très sommaire de 50 000 $, mais
qui semble intéressante comme pénétration de marché
au Portugal?
M. MacDonald: II y a effectivement dans la province de
Québec une expertise en matière de cartographie numérique,
de logiciels de gestion des municipalités et des services publics, etc.
Cette firme, PGG, pour Picard Géo-Gestion, est associée à
Info-Conseil. C'est un organisme de Québec situé sur te boulevard
Sainte-Anne, dont le P.-D.G. est M. Claude Picard. Ce sont principalement des
fabricants de logiciels. On me stipule que, au moment où nous avons
considéré ce dossier, elle avait un chiffre d'affaires d'environ
1 SOO 000 $ canadiens par année et comptait 50 employés.
Dans le cas du dossier qui nous intéresse ici, celui avec te
Portugal, j'ai comme note que l'étude de faisabilité, qui est un
plan directeur d'informatisation municipale, est actuellement en cours de
réalisation. Elle touche une dizaine de municipalités portugaises
dont Lisbonne, Porto, etc. Et, comme vous le savez très bien, lorsqu'on
intervient dans ce genre de dossiers, ce n'est pas strictement et purement pour
aider à avoir l'étude ponctuelle, mais c'est l'aval de tout ceci.
Dans les prochains mois, si le tout était accepté, la
présentation de cette étude aux municipalités
concernées devrait susciter à court terme, l'obtention de contrat
de vente d'équipement, de logiciels et de services conseils par le biais
de l'association entre le consortium québécois et une firme, un
partenaire, un associé portugais, qui s'appelle Geometral.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on peut avoir le montant total de
l'étude, puisque la participation du gouvernement est de 50 000 $.
M. MacDonald: C'est 150 000 $. Je me permets de
répéter que cela comprend l'élaboration d'un plan
directeur d'informatisation municipale, ta préparation d'un prototype de
banque de données alphanumériques à
références graphiques, c'est ce qu'il y a dans les 150 000 $. (21
h 15)
M. Parent (Bertrand): Notre participation totale est de 50 000 $
dans l'étude de faisabilité.
M. MacDonald: C'est cela, un tiers, oui.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 2 et
donc les engagements financiers du mois d'avril sont vérifiés.
J'appelle maintenant les engagements financiers du mois de mai 1987 Engagement
1?
Mai
M. Parent (Bertrand): Engagement 1. Est-ce qu'on peut m'expliquer
la raison de cette subvention à Hydro-Québec?
M. MacDonald: Dans l'entente auxiliaire Canada-Québec dont
nous sommes les administrateurs pour le gouvernement du Québec, nous
jouons le rôle, en quelque sorte, je ne dirais pas de bureau de poste,
mais d'administrateurs québécois vis-à-vis de projets, tel
le centre d'électrochimie et d'électrotechnologie. C'est donc
dans cette participation des deux gouvernements dans la construction et,
éventuellement, au fonctionnement, que nous véhiculons la
contribution du Québec par notre ministère, chapeautée par
Hydro-Québec.
M. Parent (Bertrand): C'est un bureau de poste.
M. MacDonald: Un peu cela Excepté qu'avant de devenir
bureau de poste, il y a eu une participation à la décision de
construire, à ce que cela signifiait et à ce qu'il en
résulterait Aujourd'hui, nos collègues s'assurent que ce genre de
laboratoire, comme l'Institut national d'optique, n'est pas strictement un
centre de recherche, mais est également associé aux besoins du
Québec et à notre capacité, non seulement de
développer, mais de distribuer les technologies
développées.
M. Parent (Bertrand): Quelle est la durée de cette entente
fédérale-provinciale et combien de temps reste-t-il?
M. MacDonald: Le Dr Coulombe, qui est le représentant du
Québec au comité d'administration, pourrait vous donner plus de
détails.
M. Coulombe: Merci. M. le Président le Laboratoire des
technologies électrochimiques et des électrotechnologies
d'Hydro-Québec est te deuxième centre de recherche
administré dans le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec
sur le développement scientifique et technologique. C'est la
contrepartie de l'Institut national d'optique. Le gouvernement du
Québec, par le biais d'Hydro-Québec, en a payé les
coûts de construction. Les deux gouvernements contribuent,
moitié-moitié, à une partie des coûts de
fonctionnement: 10 000 000 $ au total, 5 000 000 $ pour chaque gouvernement
pour les cinq prochaines années. La subvention de 454 527,62 $
représente la moitié de la contribution des deux gouvernements.
Les gouvernements canadien et québécois ont versé le
même montant. Cela a servi à acheter des équipements
majeurs pour meubler le laboratoire de Shawini-gan et pour permettre à
Hydro-Québec d'amorcer des projets de recherche avec l'industrie. Comme
pour le cas de l'Institut national d'optique, les 10 000 000 $ seront
versés à la suite d'une programmation que le laboratoire fait et
soumet aux deux gouvernements.
M. Parent (Bertrand): Quel a été le montant
d'Investissement du gouvernement du Québec au chapitre des
infrastructures, des bâtisses et des équipements majeurs?
M. Coulombe: C'est Hydro-Québec qui a payé tes
coûts de construction. Si je ne m'abuse, les dernières estimations
- je les donne sous toutes réserves - étaient de près de
14 000 000 $ Investis à Shawinigan pour la construction du laboratoire
et pour l'achat des équipements majeurs.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): L'engagement 1 est
vérifié. J'appelle maintenant l'engagement 2.
M. Parent (Bertrand): À l'engagement 2, pourquoi avoir
procédé avec un engagement de trois ans, 50 000 $ par
année, pour le Salon Le monde des affaires? Est-ce pour assurer à
ce salon la participation du ministère? Est-ce que cela a un but
précis? Habituellement, on le fait sporadiquement, d'année en
année, pour les différents salons. Je pense que, l'année
passée, vous l'aviez fait pour un an. Pourquoi, cette année,
l'avez-vous fait pour trois ans?
M. MacDonald: Devant le succès du Salon Le monde des
affaires et à cause de la formule employée qui s'associe
directement à la mission du ministère, on s'est en quelque sorte
acheté, à un bon prix, la promotion de ce salon. Notre
présence active à ce salon pour trois ans permettra d'y conduire
à bien les objectifs majeurs du ministère,
particulièrement en ce qui touche maintenant les transferts de
technologie, mais également la sensibilisation au commerce
extérieur. L'occaion était là; cela donnait à
l'organisation du Salon Le monde des affaires une permanence et cela assurait
notre position en place.
M. Parent (Bertrand): Cela répond à ma question, M.
le Président.
Le Président (M. Théorêt): Donc, les
engagements du mois de mai 1987 sont vérifiés. J'appelle
maintenant les engagements du mois de juin 1987, dans lesquels il y a seulement
un engagement.
M. le député de Bertrand.
Juin
M. Parent (Bertrand): On parle d'un projet clé en main
pour une scierie au Pérou. Ma première question est de savoir la
proportion du montant de 55 000 $ relativement à l'étude ou
à l'aide totale qui était demandée. Deuxièmement,
est-ce qu'on pourrait nous dire où en est rendu le projet de ta
Société Désy?
M. MacDonald: Oui, une seconde, s'il vous plaît, M. le
Président.
Le montant de 55 000 $ représente une proportion du montant total
de 186 000 $, d'environ 35 % ou 40 %. Pour ce qui est de l'aide, je vous lis
quelque chose ici: "L'aide pouvant être accordée atteindrait 55
000 $, ce qui correspond à 16 % de l'ensemble des coûts
prévus pour réaliser ce projet, soit un total pour l'ensemble du
projet de 345 900 $. Le reste du financement proviendrait de l'effort des
firmes québécoises partenaires au projet, de l'ACDI et de
l'acheteur péruvien." Au moment où on vous parle, je peux vous
dire qu'une rencontre a eu lieu le 16 novembre dernier, tel que prévu,
alors que Désy, qui a été subventionnée, et le
client ont rencontré l'ACDI le 19 novembre 1987. On dit ici que les
probabilités que l'ACDI apporte une contribution équivalente
à celle du ministère sont très fortes.
M. Parent (Bertrand): De quoi s'agit-il lorsqu'on parle de la
Société Désy? De quelle scierie québécoise
ou de quelle expertise québécoise s'agit-ii?
M. MacDonald: Je vous réponds dans la seconde. Je n'ai pas
la réponse exacte. J'ai des petits détails ici. Désy
International est une
firme associée au Couvoir Oésy de Saint-Ro-muald. Elle a
un bureau à Montréal. Son P.-D.G. est M. Roger Oésy. Les
activités de la firme, c'est un ensemblier lié à la
réalisation de projets clé en main dans le domaine forestier et
dans le domaine agro-alimentaire. Elle a un chiffre d'affaires de 5 000 000 $
et compte une dizaine d'employés. Dans le cas présent,
c'est-à-dire la construction d'une scierie au Pérou, c'est un
projet qui est dans leur spécialité.
M. Parent (Bertrand): Si j'ai bien compris, le montant de 55 000
$ est le seul montant que le gouvernement du Québec, par le
ministère, a versé là-dedans. Il n'y a pas eu d'entente au
préalable avec Désy? C'est le seul montant autorisé...
M. MacDonald: C'est ce que je vois ici dans les chiffres.
M. Parent (Bertrand): ...sur le montant global d'environ 350 000
$.
M. MacDonald: C'est 345 900 $
M. Parent (Bertrand): 345 000 $. Alors, cela répond
à ma question. C'est vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): Les engagements
financiers du mois de juin 1987 sont vérifiés, il n'y en a pas
pour te mois de juillet. Nous passons aux engagements financiers du mois
d'août 1987 où il n'y a qu'un seul engagement.
M. le député de Bertrand.
Août
M. Parent (Bertrand): Oui, pour l'engagement 1, II s'agit du
contrat de services pour la réalisation de la cinquième mise
à jour de l'inventaire d'unités. Comment fonctionne exactement
cette partie de subvention de 48 000 $ au CRIQ?
M. MacDonald: C'est un contrat qu'on donne au CRIQ qui, au
départ, a la banque de données. Il fait une mise à jour et
complète les détails sur toutes les organisations au
Québec, soit des unités industrielles de recherche et de
développement. À partir de leur banque de données
où on retrouve à peu près toutes les industries
québécoises, il peut périodiquement mettre cela à
jour. Dans les démarches que nous entreprenons, mes collègues et
moi-même, en vue d'associer des entreprises, il est très important
pour nous de connaître la capacité d'association d'un laboratoire
ou de laboratoires ou de sociétés québécoises avec
des partenaires éventuels à l'étranger. Alors, nous
utilisons les services du CRIQ pour faire cette mise à jour et garder la
banque de données.
M. Parent (Bertrand): J'imagine que ce montant était
sensiblement le même dans les années antérieures?
M. MacDonald: J'ai l'impression qu'il y a ajustement normal des
coûts étant donné l'expansion du nombre, mais directement
"commensurée" à l'ampleur de la banque de données à
vérifier et à optimiser. La dernière mise à jour,
me dit-on, date de 1985 et je n'ai pas les montants. Mais, c'est sûrement
en relation directe avec le nombre de dossiers à vérifier.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
financier du mois d'août est adopté. J'appelle maintenant
l'engagement financier du mois de septembre où it y a également
un seul engagement.
Septembre
M. Parent (Bertrand): II s'agit de l'engagement, cette fois-ci,
pour l'aide financière au consortium LNR-SSSI. On parle d'étude
de marché et non d'étude de faisabilité, et on parle de
maisons pré-usinées. Est-ce qu'on pourrait d'abord avoir
l'ensemble du coût de l'étude? J'aimerais peut-être, M. le
ministre, qu'on puisse avoir à l'avenir - comme on t'a dans d'autres
engagements - le montant total de l'étude vis-à-vis de la
participation du gouvernement. Dans ce cas-là, c'est 53 000 $. 53 000 $
par rapport à quoi?
M. MacDonald: Je voudrais que mes collègues prennent note
de votre demande qui est bien légitime.
M. Parent (Bertrand): Cela aide à situer la participation
du gouvernement. Ce projet en ce qui concerne le Cameroun, est-ce que c'est la
première aide qu'on offre à ce consortium LNR?
M. MacDonald: À ma connaissance, dans ce
dossier-là, oui. SSS1 International Itée, c'est une division de
Regor qui est une firme de Montréal dont le P.-D.G. est M. Gérard
Saint-Germain. C'est une entreprise conseil dans le domaine de la construction
domiciliaire et de bâtiments divers.
C'est une entreprise internationale qui vient de compléter, entre
autres, une construction majeure demandée, en peu de temps, tout
près de La Havane à Cuba. Dans le cas présent, c'est un
projet global d'environ 300 000 $. L'engagement de 53 085 $ a été
fait à la suite de l'annonce par les autorités du Cameroun, en
mai 1986. d'une besoin de 45 000 unités de logement, principalement
à Yaoundé et à Douala.
Ce consortium a signé un accord avec le Syndicat national des
entrepreneurs en bâtiments au Cameroun, pour la réalisation de ces
maisons-là. Cela pourrait, dans une avenir rapproché, permettre
au consortium québécois de vendre une
centaine de maisons à panneaux préfabriqués ou
autres, par année.
L'état du dossier, au moment où l'on se parle: Il y a une
première mission qui s'est réalisée en octobre, afin
d'évaluer la situation de la construction et des besoins. Le consortium
a décelé un marché d'habitation important du genre
ossature de bois, que nous pouvons exporter.
Mais, encore !à, je me permets d'ajouter la note suivante: Nos
pays partenaires ont tous souffert d'un manque de liquidité; et le
Cameroun, comme vous le savez probablement, bien qu'étant un pays
producteur de pétrole en a souffert comme les autres, malgré une
très saine gestion des sommes d'argent produites par le pétrole.
Mais nous avons décidé de participer tout de même avec
cette firme-là. Les choses peuvent changer rapidement et nous avons
constaté de visu qu'il y a à la fois un besoin et une
volonté des autorités camerounaises d'entreprendre ce vaste
programme de construction domiciliaire où il y a plus d'une firme
québécoise impliquée pour rencontrer ces besoins. {21 h
30)
M. Parent (Bertrand): Peut-être que M. le sous-ministre se
souviendra qu'il y avait eu, en 1985, une firme de la rive sud, plus
particulièrement de Châteauguay, qui avait un projet de
pénétration de maisons pré-usinées, ossature de
bois. Je me souviens qu'en octobre 1985, j'avais justement octroyé une
aide financière - je n'ai jamais eu de nouvelles de ce genre de
consortium - et c'était une pénétration de marché,
maisons pré-usinées, ossature de bois, et il me semble que
c'était au Cameroun. Est-ce qu'il y a eu d'autres
pénétrations, ou est-ce qu'il s'agit d'une première au
Cameroun? Même si vous ne pouvez pas me répondre maintenant,
j'aimerais beaucoup avoir cette information. Il y a un marché important
là-bas.
M. MacDonald: Vous m'excuserez de répondre pour le
sous-ministre. Était-ce pour la firme Polytus? Est-ce que le projet
n'était pas plutôt en Amérique du Sud?
M. Parent (Bertrand): C'était Polytus, vous avez raison.
Je ne me souviens pas de l'endroit.
M. MacDonald: M. Bergeron me mentionne également
l'Éthiopie.
M. Parent (Bertrand): L'Éthiopie.
M. MacDonald: L'Éthiopie, probablement
M. Parent (Bertrand): Est-ce que vous m'avez donné le
montant total par rapport aux 53 000 $
M. MacDonald: 300 000 $.
M. Parent (Bertrand): 300 000 $. Cela complète, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): Les engagements du
mots de septembre 1987, sont adoptés, donc les engagements financiers du
ministère du Commerce extérieur et du Développement
technologique du mois d'octobre 1986 au mois de septembre 1987 sont
adoptés. Les membres de la commission de l'économie et du travail
ayant rempli leur mandat, les travaux de la commission sont ajournés
sine die. Merci M. le ministre, merci à messieurs les fonctionnaires,
merci à vous, M. le député de Bertrand, critique officiel
de l'Opposition.
(Fin de la séance à 21 h 33)