Les versions HTML et PDF du texte du Journal des débats ont été produites à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères. La version HTML ne contient pas de table des matières. La version officielle demeure l'édition imprimée.
(Onze heures neuf minutes)
Le Président (M. Brouillet): À l'ordre, mesdames et
messieurs!
La commission permanente de l'aménagement et des
équipements a été dûment convoquée, par son
secrétaire, à la demande de Mme la vice-présidente, en vue
de l'élection d'un nouveau président de la commission.
Vous savez que la nécessité de cette élection a
été amenée par le fait que l'ancien président a
été nommé au Conseil des ministres et nous devrons
procéder, donc, à l'élection d'un nouveau
président. Mais, avant de procéder, je demanderais au
secrétaire de la commission de nous faire part des membres
présents.
Le Secrétaire: Oui, M. le Président.
Mme Bacon (Chomedey), M. Beauséjour (Iberville), M. Desbiens
(Dubuc), Mme Juneau (Johnson), M. Marquis (Matapédia), M. O'Gallagher
(Robert Baldwin), M. Saintonge (Laprairie) et M. Tremblay (Chambly).
Le Président (M. Brouillet): Merci, M. le
secrétaire.
M. Tremblay: M. le Président.
Le Président (M. Brouillet): M. le député de
Chambly.
Candidature retirée
M. Tremblay: J'aimerais ajouter à ce que vous avez dit,
pour faire un petit rapport des travaux de la commission, qu'à la
dernière réunion, à la dernière séance de
travail, j'avais été proposé gentiment par la
députée de Johnson pour que je deviennne le président de
cette commission. Comme il y avait des réticences, du côté
de l'Opposition, et que ces réticences risquaient de retarder les
travaux de la commission, j'ai donc fait parvenir au président de
l'Assemblée, qui était aussi notre président de
séance, une lettre lui disant que je retirais ma candidature.
Je voudrais donc proposer aujourd'hui M. Léopold Marquis, qui
serait...
Le Président (M. Brouillet): Vous prenez un peu les
devants! Vous allez vite un peu.
M. Tremblay: Ne serait-ce pas pour cela que nous sommes
réunis, M. le Président?
Le Président (M. Brouillet): Oui, très bien, mais
c'est le président qui annonce Je moment de faire des propositions. Je
ne l'ai pas encore fait. Alors, je vous demanderais d'attendre une petite
minute.
Tout d'abord, je devais faire part à cette assemblée que
ce que M. Tremblay vient de dire, je puis le confirmer par une lettre qu'il a
fait parvenir à M. Richard Guay, président de l'Assemblée
nationale. Dans cette lettre, il annonçait qu'il retirait sa
candidature. Alors, je puis témoigner de cela.
Mme Bacon: Je m'excuse, M. le Président, mais, puisque
nous sommes tout à fait en dehors de la discussion que nous devons avoir
ce matin, il faudrait peut-être qu'on se rappelle des souvenirs de la
dernière réunion. J'aimerais rappeler que le député
de Charlesbourg avait proposé le député de
Matapédia à la présidence. Il y avait eu une proposition
de faite au nom de l'Opposition officielle.
Le Président (M. Brouillet): Oui, mais je crois
qu'à ce moment - j'ai lu le procès-verbal, on pourra me corriger
- c'était une suggestion. Le député de Matapédia
avait émis des réserves, parce qu'il avait d'autres
engagements.
C'est pour cela qu'aujourd'hui, pour moi, il n'y a eu qu'une seule
proposition en bonne et due forme qui avait été
présentée. C'était la candidature de M. le
député de Chambly. Lui-même retire sa candidature. Donc, il
n'y a plus de proposition en bonne et due forme. Je vous annonce
présentement que je suis prêt à accepter de nouvelles
propositions de candidatures au poste de président de la commission. M.
le député de Laprairie.
M. Saintonge: Oui, M. le Président, avant de faire des
propositions - j'avais demandé la parole tantôt - je voudrais
simplement faire une clarification dans les propos du député de
Chambly, qui avait été proposé par la
députée de Johnson. On avait fait part à ce
moment-là que, de ce côté-ci, on ne pouvait pas donner
notre accord à la proposition - il fallait la majorité des deux
côtés - puisque nous n'avions pas eu de caucus pour discuter de la
proposition et
qu'elle devait être entérinée par l'ensemble des
députés de l'Opposition, quant à nous en tout cas. On
avait simplement mentionné qu'à la suite de certains contacts
préliminaires avec certains membres de notre caucus il semblait y avoir
quelques réticences, mais il n'avait pas été question de
dire qu'il y avait réticence complète à ce que le
député de Chambly soit nommé président de la
commission. Je voulais quand même préciser que l'Opposition comme
telle n'a pas eu de réticence formelle, exprimée ici; on avait
parlé d'une certaine réticence que les membres de notre formation
politique pouvaient avoir. Deuxièmement, je voudrais également
spécifier, quant à l'allusion de retarder les travaux de la
commission, que ce n'était nullement notre intention, de notre
côté, de retarder les travaux de la commission. Je veux quand
même le spécifier puisque cela avait été noté
d'une certaine façon qu'il pouvait y avoir une espèce
d'obstruction. Il avait été clairement établi la
dernière fois qu'il n'était pas question d'obstruction aux
travaux de notre commission.
Le Président (M. Brouillet): Je crois que le
procès-verbal de cette séance est toujours disponible. Ceux qui
veulent savoir exactement ce qui s'est dit et ce qui s'est passé
pourront y faire référence. Je ne voudrais pas qu'on reprenne
tout ce qui s'est discuté à ce moment-là. Le texte est
là et il est officiel; on pourra toujours y faire
référence. Pour une dernière... M. le député
de Chambly.
M. Tremblay: Afin de rendre justice à tout le monde et de
ne pas commencer une polémique, je me demande s'il ne serait pas dans
l'ordre que ma lettre soit lue. Pour que ce soit clair...
M. Saintonge: M. le Président, la lettre est
adressée au président de l'Assemblée nationale; elle n'est
pas adressée à la commission; il l'a adressée à qui
il voulait. Le président en a pris connaissance et il ne nous l'a pas
référée; à ce moment-là, je ne vois pas
l'utilité de la lire. On a simplement l'information ici que M. le
député de Chambly retire sa candidature. Point à la ligne.
Vous ouvrez les candidatures, je suis d'accord avec cela. Je voulais
préciser certains propos, quand même, pour rappeler la
dernière réunion que nous avions eue, pour éviter les
quiproquos.
Le Président (M. Brouillet): Aujourd'hui, je tiens la
place du président de l'Assemblée nationale et j'ai la lettre
entre mes mains. Je crois que l'essentiel de la lettre vient d'être dit
dans les interventions. Ce qu'il est important de savoir, c'est que M. le
député de Chambly retire sa candidature. Je ne vois pas pourquoi
on devrait retarder indûment les travaux de cette séance
présentement.
Mme Juneau: M. le Président, en tant que membre de la
commission et en tant que personne qui a proposé le député
de Chambly, je tiens, moi, à entendre la lettre que M. le
député de Chambly a écrite au président.
M. Saintonge: Le député de Chambly ne vous a-t-il
pas parlé?
Le Président (M. Brouillet): Une minute, s'il vous
plaît! Attendez d'avoir le droit de parole pour intervenir. Si vous y
tenez, madame, je crois que cela vous ferait plaisir que ce soit
enregistré à ce moment.
Mme Juneau: J'y tiens, M. le Président.
Le Président (M. Brouillet): Je vais la lire.
Mme Juneau: S'il vous plaît! M. Saintonge: M. le
Président.
Le Président (M. Brouillet): M. le député de
Laprairie.
M. Saintonge: Je crois comprendre que le député de
Chambly a retiré sa candidature formellement. C'est ce qu'il nous a dit
dans ses propos, tantôt. Dans cette commission, il nous a informés
qu'il avait retiré sa candidature. Est-ce exact?
Le Président (M. Brouillet): M. le député de
Chambly a dit qu'il avait retiré sa candidature et qu'il avait fait
parvenir une lettre au président de l'Assemblée nationale pour
l'informer de cette décision.
M. Saintonge: Ne nous a-t-il pas confirmé ici même,
ce matin, tantôt, qu'il avait retiré sa candidature? C'est ce que
j'ai compris de ses propos. Qu'il avait retiré sa candidature et qu'il
avait envoyé une lettre au président de l'Assemblée
nationale dans ce sens.
Le Président (M. Brouillet): En tant que président
de la commission, qui tient la place du président de l'Assemblée
ce matin, je peux - si je juge que certains membres de la commission tiennent
è voir les raisons, les motifs de cette intention - la lire.
M. Saintonge: M. le Président, un point d'ordre. Il n'est
plus question de lire la lettre, il a retiré sa candidature. Ce n'est
plus en question. S'il avait voulu informer les membres de la commission,
c'était à lui de l'envoyer à ce moment à la
commission pour lecture, point à la ligne. II n'a pas fait cela,
il l'a envoyée au président. Qu'il s'en tienne au fait
qu'il a lui-même établi. II a fait son lit là-dedans,
bonjour.
Le Président (M. Brouillet): Écoutez! Il l'a
envoyée au président, qui doit présider la commission lors
d'une élection. Donc, c'est au président de la commission qu'il
l'a envoyée. En tant que président de la commission, je
décide, moi, que je vais lire la lettre tout simplement et on passera
à autre chose par la suite. Ceci dit, je lis la lettre: "M. le
Président, lors d'une séance de travail de la commission
parlementaire de l'aménagement et des équipements qui se tenait
le 5 février dernier et dont vous assumiez la présidence, Mme la
députée de Johnson, Carmen Juneau, me proposait comme
président de cette commission. "Une longue discussion
précéda et suivit cette proposition, démontrant que ma
candidature posait des problèmes aux membres de l'Opposition, et de ce
fait la nomination d'un nouveau président, tout aussi bien que les
travaux de la commission se trouvaient retardés. "Face à cette
constatation, je voudrais, par la présente, vous informer que je retire
ma candidature à ce poste, permettant ainsi à un autre membre de
notre formation politique d'être choisi le plus tôt possible de
façon à ce que les travaux urgents de la commission puissent se
poursuivre sans délai. "Veuillez agréer, M. le Président,
l'expression de mes sentiments distingués. Signé: Le
député de Chambly. "
S'il vous plaît, nous allons maintenant procéder à
l'objet même de la séance de ce matin, c'est l'élection
d'un nouveau président. Je suis prêt è recevoir les
propositions de candidature.
Motion proposant l'élection de M.
Léopold Marquis
M. Tremblay: M. le Président, je proposerais le
député de Matapédia, M. Léopold Marquis, qui, comme
vous le savez, comme il nous l'avait très bien expliqué à
notre dernière séance de travail, aurait aimé
à...
Le Président (M. Brouillet): Dans un premier temps, faites
une proposition et les interventions sur une proposition viennent en second
lieu.
M. Tremblay: M. Léopold Marquis, député de
Matapédia.
Le Président (M. Brouillet): Très bien. Alors, il y
a une proposition, la candidature de M. Léopold Marquis, M. le
député de Matapédia. Est-ce qu'il y a d'autres
propositions? Donc, la mise en candidature est fermée. Est-ce que
quelqu'un aimerait intervenir sur la proposition? M. le député de
Chambly.
M. Tremblay: C'est avec enthousiasme, M. le Président, que
j'interviens. J'allais dire - avec raison, vous m'arrêtiez - que M.
Marquis avait, lors de notre dernière séance de travail,
indiqué qu'il aurait aimé poursuivre ses travaux comme adjoint
parlementaire, mais, face à l'impasse dans laquelle la commission se
trouvait, il a accepté de poser sa candidature de façon à
faire en sorte que les travaux de cette commission puissent se poursuivre le
plus rapidement possible. Je voudrais le remercier publiquement en
espérant que cette fois l'Opposition trouvera cette proposition plus
acceptable puisqu'elle avait indiqué, à la dernière
réunion, qu'elle serait d'accord avec la proposition de M. Marquis.
Le Président (M. Brouillet): Est-ce qu'il y a d'autres
intervenants? Mme la députée de Chomedey.
Mme Bacon: M. le Président, le député de
Chambly sait très bien que ce qu'il vient de dire n'est pas
nécessairement la vérité. L'impasse qui a
créé un délai pour que cette commission siège,
c'est le fait que le président ait été nommé
ministre, et il y a eu ce délai pour pouvoir siéger. Je ne pense
pas que ce soit l'"impasse", comme il l'appelle, entre guillemets, qui a
été créée lors de la dernière
réunion. Je pense qu'il faut quand même qu'il y ait une
vérité qui soit dite. C'est normal, quand on fait des
propositions à une commission, que les caucus soient consultés et
que cela soit discuté avec les caucus respectifs. Je pense que cela n'a
pas été une impasse de notre part, au contraire, nous avions
suggéré nous-mêmes la candidature, sur place, du
député de Matapédia; donc, je ne pense pas que nous ayons
créé l'impasse et qu'impasse il y ait eu. Il faut quand
même rectifier certaines choses ce matin. Il ne faut pas faire
exprès pour compliquer la situation. Nous avons des travaux à
faire, M. le Président, à cette commission. Il y a des retards
dans les engagements financiers, il y a des travaux à compléter
au niveau de la loi 6, il y a des travaux à faire au niveau du
comité directeur, il y a des travaux à faire au niveau de la
commission. Il ne faut quand même pas exagérer ce matin. Il faut
faire des travaux plus sérieux, M. le Président.
Le Président (M. Brouillet): Est-ce qu'il y a d'autres
intervenants? M. le député de Laprairie.
M. Saintonge: M. le Président, pour spécifier sur
la question de l'impasse, comme ma consoeur de Chomedey vient de le
mentionner, il n'y avait pas d'impasse. La seule impasse c'est
l'ex-président qui a démissionné et, deuxièmement,
la décision de convoquer la commission pour nommer un autre
président è la suite d'une consultation que le parti
ministériel a pu faire pour proposer quelqu'un, ce n'est pas notre faute
s'ils sont venus avec cela il y a à peine deux semaines, M. le
Président. La bonne foi de l'Opposition a été claire on
avait mentionné à ce moment... Notre caucus avait eu lieu dans la
semaine précédente, et on n'avait aucune proposition formelle
à faire aux gens de notre caucus. On a simplement dit que quant à
nous - s'ils ne veulent pas consulter qu'ils ne consultent personne, cela ne
nous dérange pas - on devait consulter, nous, les gens de notre
formation politique et le caucus de notre parti, ce qui s'est fait. Dans
l'autre cas, on avait dit que lors de la première consultation il y
avait eu certaines réticences. Si le député de Chambly n'a
pas voulu tenter de voir ce qu'il y avait et si oui ou non les
réticences étaient majeures pour l'empêcher qu'on le nomme,
ce n'est pas notre problème, ce sont ses problèmes à lui.
Il a peut-être jugé - par je ne sais pas trop quoi - qu'il ne
passerait pas le test sur notre côté. Cela n'est pas notre
problème.
Je vous dirai cependant que la deuxième proposition que les
ministériels nous ont fait parvenir, quant à nous, la bonne foi
de l'Opposition a été évidente puisque les consultations
n'ont pas eu lieu dans un caucus, on a pris sur nous de faire une consultation
téléphonique des membres de notre formation politique pour avoir
l'accord sur la proposition ministérielle, ce qui aurait
été fait pour la première proposition, s'il y avait eu
lieu. C'est qu'on avait dit, d'ailleurs, ici même, que, notre prochain
caucus étant prévu pour le début du mois de mars, le 1er
mars, on tenterait de vérifier par communication
téléphonique si oui ou non on pouvait avoir l'assentiment. Pour
la deuxième proposition, on a fait une consultation
téléphonique des membres de notre formation politique sur la
proposition pour le député de Matapédia, M. Marquis.
À ce moment c'est clair, ce n'est pas une question d'impasse faite par
nous, c'est à la suite du délai des ministériels pour
faire la proposition et c'est à la suite de la démission
forcée de l'ex-président, vu sa nomination comme ministre. Donc,
dans ce cas, notre consultation téléphonique a été
faite. Je vais laisser la députée de Chomedey,
vice-présidente de la commission, vous donner les résultats de
notre consultation téléphonique et dire, quant à nous, si
oui ou non on peut agréer une telle proposition.
Le Président (M. Brouillet): Très bien. Est-ce
qu'il y a d'autres intervenants? Tout le monde est d'accord avec la
proposition.
Mme Bacon: Je dois dire qu'au nom de notre formation politique
nous entérinons la suggestion qui avait été faite par le
député de Charlesbourg de proposer le député de
Matapédia, lors de la dernière réunion. Nous acceptons
avec plaisir la proposition qui est faite ce matin.
Le Président (M. Brouillet): Donc, j'en conclus que la
proposition est acceptée à l'unanimité. Je déclare
élu président de la commission permanente de l'aménagement
et des équipements M. le député de Matapédia.
Mme Bacon: Bravo!
Le Président (M. Brouillet): Avant d'ajourner les travaux,
j'inviterais le nouveau président de la commission, s'il avait quelques
mots à nous adresser.
M. Marquis: M. le Président, d'abord, mes premiers mots
c'est évidemment pour accepter cette nomination en dépit des
réserves personnelles que j'avais exprimées, lors de la
séance du 5 février. Après des consultations, après
les discussions qui ont eu lieu à l'intérieur de notre formation
politique, j'ai décidé d'accepter cette nomination. Je remercie,
en conséquence, les membres des deux formations politiques de la
confiance qu'ils manifestent à mon endroit et j'essaierai, dans la
mesure du possible, d'être à la hauteur de cette confiance qui
m'est faite aujourd'hui.
Avec la collaboration de mes collègues et ceux de l'autre
formation politique, et aussi avec l'excellent travail qu'a fait jusqu'à
ce jour le secrétaire de la commission, M. Côté, je pense
qu'il est possible de travailler à cette commission dans un climat de
bonne compréhension afin d'avancer nos travaux, comme cela a
été indiqué. À cause de la nomination de
l'ex-président à titre de membre du Conseil des ministres, il y a
des travaux qui ont dû être retardés. Nous avons donc, je
pense, l'étude des engagements financiers à faire pour plusieurs
ministères, il y a des projets de loi, aussi, qui sont devant nous. En
conséquence, si tout le monde y va de sa collaboration, il nous sera
possible, dans un climat serein, de faire un excellent travail à la
commission pour le mieux-être du fonctionnement même de
l'Assemblée nationale, d'une de ses parties importantes que sont les
commissions et de donner à la population - parce que nous
représentons la population - le meilleur service possible.
Alors, je vous donne rendez-vous pour la prochaine séance, dans
les meilleurs délais possible.
Le Président (M. Brouillet): Très bien. Merci, M.
le député de Matapédia. Alors, s'il n'y a pas d'autres
intervenants, j'ajourne donc les travaux de cette commission sine die.
(Fin de la séance à 11 h 27)