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Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de développement économique régional, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, de services sociaux et de soins à domicile

Version finale

Le jeudi 6 février 2025, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures cinquante-trois minutes)

M. Arseneau : Bonjour, tout le monde. Hier, on a eu un débat de deux heures sur les compressions dans le système de santé, avec la présence du ministre qui continue de nier qu'il y a un exercice de compressions budgétaires, d'austérité. Il a été d'ailleurs appuyé là-dedans par des députés, celle de Bonaventure, de Marie-Victorin, de Chauveau, qui vivent tous dans le déni des compressions budgétaires qui ont des impacts réels sur les citoyens.

C'est documenté de plus en plus. Et, encore aujourd'hui, on voyait dans la presse une lettre importante de médecins spécialistes qui dénoncent le régime de compressions qui a un effet réel. Quand des radiologistes ne peuvent pas avoir... ne peuvent pas donner de l'information aux chirurgiens sur l'état d'un cancer, parce qu'on a tout simplement coupé des postes de préposés aux rendez-vous, ou lorsqu'on a des appareils de neurostimulation qui ne fonctionnent plus et que les commandes ont été vraisemblablement annulées pour les remplacer, parce qu'on est en période d'austérité. Ces conséquences-là sont graves. On parle de cas de cancer, de chirurgies complexes qui deviennent extrêmement périlleuses dans le système de santé actuel.

Alors, aujourd'hui, je vous annonce qu'on va voter pour la motion qui a été déposée hier. Plusieurs témoignages ont été exprimés par des députés également de l'opposition. Donc, on ne lâchera pas le gouvernement. On veut un plan, on veut savoir où il s'en va avec ça pour le maintien des services de santé ici, au Québec.

Journaliste : Ça va trop loin, les compressions?

M. Arseneau : Bien, absolument. Puis on ne sait pas où on s'en va, en fait. C'est ça... c'est ça, le problème. On demande un plan concret de Santé Québec, on ne l'obtient pas. Mais en fait, nous, c'est le gouvernement qui doit être retenu responsable de ce qui se passe actuellement. Puis là on voit ce qu'on craignait, c'est que Santé Québec sert de paravent au ministre à qui on a confié le mandat ingrat de couper.

Journaliste : Mais est-ce que n'a fait pas non plus... La semaine dernière, M. Dubé disait qu'il lâchait du lest, clairement, ça, ce n'est pas rendu dans le réseau. Est-ce... Pourquoi vous pensez qu'il a dit ça? Est-ce que c'était une stratégie pour enlever un peu de pression sur le gouvernement ou, réellement, ça s'est rendu dans le réseau, à votre avis?

M. Arseneau : Bien, je dirais qu'il y a une bonne et une mauvaise nouvelle là-dedans, c'est que... La bonne nouvelle, c'est que visiblement, quand le ministre nous disait qu'aller chercher 1,5 milliard de dollars dans le système de santé avant la fin de l'année financière, c'était possible et c'était même non négociable, bien là, face à la pression des partis d'opposition, la pression des gens, du personnel soignant et de la population, oui, il jette du lest. Mais concrètement, ce ça veut dire, on ne le sait pas encore, tout simplement parce qu'on ne sait pas quel était le plan initial puis on ne sait pas comment on l'a corrigé. On sait, par contre, qu'encore hier, au CISSS de la Gaspésie, on nous a dit : Bien, écoutez, on a été chercher 10 millions sur les 43 millions qu'on veut, et puis, pour le reste, dites-nous quoi faire, parce que, sinon, c'est les services de façon massive qu'on va devoir sabrer. Alors... Donc, c'est mission impossible. Il faudrait que le gouvernement... il faut, en fait, que le ministre soit transparent là-dessus, où est-ce qu'on coupe et pourquoi et avec quelles conséquences?

Journaliste : On voit que les Québécois se rallient sous le drapeau, là... en faveur des partis fédéralistes, être canadien a la cote aussi. C'est mauvais, mauvais signe pour la souveraineté?

M. Bérubé : Non. Il n'y a pas d'avenir au plan culturel et linguistique pour le Québec à l'intérieur du Canada, on y croit, même chose pour l'économie. On est des optimistes, on croit à l'indépendance du Québec pour le peuple québécois et on est des gens de conviction. Alors, on ne va pas dévier, on va continuer de faire la promotion de cette option, quelle que soit la conjoncture. Donc, quand on est des gens de conviction, il y a une exigence supplémentaire que les autres formations politiques n'ont pas, qui peuvent suivre davantage, je dirais, les tendances. Mais nous, reconnaissez... Et je pense que les Québécois vont reconnaître qu'on peut se fier à des gens convictions, des gens qui ne changent pas au gré du vent et des sondages. Et c'est l'assurance que vous avez que le Parti québécois change.

Journaliste : ...Par contre, est-ce qu'on n'est pas plus en sécurité dans... au sein de la fédération canadienne, d'un point de vue de sécurité mais militaire économique aussi évidemment?

M. Bérubé : Non. Le Québec ne contrôle pas sa diplomatie, le Québec ne contrôle pas ses frontières, le Québec ne contrôle pas 50 % de ses taxes et ses impôts. Toutes les nations de la terre aspirent à avoir un pays, puis on serait les seuls qui renonceraient à ça? Moi, je trouve que ce n'est pas une bonne idée.

Journaliste : Vous expliquez comment la baisse à l'appui, là?

M. Bérubé : Je ne sais pas. Mais je ne suis pas un analyste...

Journaliste : Vous n'avez pas une idée de qu'est-ce qui explique... pour une première fois depuis des années, on remarque une baisse dans les appuis à la souveraineté?

M. Bérubé : Ça ne change rien à notre détermination.

Journaliste : Mais vous êtes... Comment vous l'expliquez?

M. Bérubé : Je vous laisse l'analyser, vous êtes une spécialiste.

Journaliste : Est-ce qu'il n'a pas matière à préoccupation pour votre formation qui regarde ces chiffres-là puis qui dit : Bien...

M. Bérubé : Bien sûr.

Journaliste : ...développer un argumentaire? Parce que vous devez quand même informer les gens.

M. Bérubé : Mais vous savez quoi? L'action en public, les analyses en privé.

Journaliste : Mais est-ce qu'il faut expliquer davantage en quoi la situation actuelle pourrait être favorable à l'indépendance?

M. Bérubé : Probablement.

Journaliste : Comment le Québec souverain pourrait faire face à Donald Trump?

M. Bérubé : Bien sûr, mais on le fait. Là, le livre bleu sort cette année. On a sorti les finances d'un Québec indépendant, on a sorti un enjeu sur la question de l'immigration. Alors, on fait un travail qui est exigeant, qui est nécessaire, qu'on s'impose à nous-mêmes parce qu'on a plus d'ambition pour le Québec que d'être seulement une province. Et ça, je pense que ça mérite qu'on s'y intéresse.

Journaliste : ...depuis le début. Là, on vous demande, face à Trump, la donne change : Comment vous allez convaincre les Québécoises que, face à un PIB...

M. Bérubé : Vous le constaterez d'ici 2026... d'ici d'octobre 2026, il y a bien du temps. Mais les gens, quand ils croient quelque chose, ils font les choses puis ils continuent. Le premier ministre Legault est très impopulaire. Ça ne l'empêche pas de se présenter pour un troisième mandat. Posez-lui la question : Devriez-vous renoncer? Vous n'êtes pas très populaire présentement. Lui, il y croit puis il veut se présenter. Moi, j'ai de l'admiration pour ça, il y croit.

Journaliste : ...argumentaire pour convaincre les Québécois.

M. Bérubé : Je n'ai jamais dit ça.

Journaliste : Non, mais... des intentions de vote par défaut, là, parce que l'option souverainiste est vraiment à son plus bas.

Je connais quatre formations politiques qui rêveraient d'être dans la position où on est depuis un an. Alors, moi, je trouve ça très bien, alors le... ça montre qu'on fait une action qui est remarquée puis qui est appréciée. Et les Québécois, s'ils avaient à choisir aujourd'hui, ils choisiraient un gouvernement majoritaire du Parti québécois et choisiraient avec enthousiasme Paul St-Pierre Plamondon comme futur premier ministre. On n'en est pas là, on a beaucoup de travail à faire d'ici octobre 2026, mais ça nous encourage, ça nous encourage à continuer. Et puis on ne prend rien pour acquis, n travaille sérieusement et on pense que le travail et les convictions, ça rapporte.

Journaliste : Mais ça ne risque pas d'être plus difficile que ce que vous attendiez dans Terrebonne...

M. Bérubé : Vous le verrez, je veux dire...

Journaliste : Non, mais je parle de Terrebonne. Terrebonne, ça semblait être...

M. Bérubé : Écoutez, à chaque semaine... À chaque semaine, je demande l'élection dans Terrebonne. Pensez-vous qu'on a peur? Bien non. Les citoyens de Lanaudière, de la circonscription de Terrebonne, là, vont porter un jugement sur le gouvernement de la CAQ. Moi, j'ai bien hâte que cette élection soit déclenchée. Il y a eu un Conseil des ministres hier. Ils ont choisi de ne pas déclencher à nouveau parce qu'ils pensent que ça va aller mieux plus ils attendent. Moi, je pense que les citoyens de Terrebonne, qui n'ont plus de député depuis le 3 septembre dernier, méritent une ou un député. Et c'est rire du monde que d'instrumentaliser l'élection partielle en disant : Nous, là, ce qui est important, c'est que ça aille mieux pour nous. Qu'il n'y ait pas de député de l'automne, ça, ce n'est pas vraiment grave. Moi, je trouve que ce n'est pas correct.

Journaliste : M. Legault est en Beauce aujourd'hui. M. Tanguay lui reproche de rater la période de questions. Il dit que sa place est à l'Assemblée nationale. Qu'est-ce que vous pensez de ça?

M. Bérubé : Je pense que M. Legault fait bien d'y aller. Nous-mêmes, on a demandé qu'il soit plus présent, mais à l'international. Paul St-Pierre Plamondon fait une conférence devant la Chambre de commerce de l'Est-de-Montréal aujourd'hui, c'est bien ça? Donc, non. Moi, j'apprécie que le premier ministre y va, mais je vais réitérer ce que j'ai dit quand même cette semaine, je voyais le ministre de l'Économie, là, elle a dit : Aïe! j'ai passé la journée à faire des entrevues, j'ai vraiment passé partout. Puis là chacun des députés disait : Wow! Du matin au soir, elle a fait tant d'entrevues au Québec. Pour nous convaincre de quoi? Je veux dire, pourquoi nous convaincre par la communication au service de la CAQ? Il faut nous convaincre en faisant des missions à l'étranger, en disant : Voici les nouveaux marchés, voici les nouvelles collaborations qu'on peut avoir pour le Québec. Ça, ça me rassurerait.

À l'intérieur du Québec, c'est beaucoup de la communication. Vous connaissez bien la région de la Côte-Nord. Moi, ce qu'on m'a dit à Sept-Îles, le premier ministre était là, la semaine passée, ça n'a rien donné, je veux dire, ça a donné des photos, mais ça n'a rien donné de très concret. Puis il y avait des enjeux locaux qui auraient pu être abordés. Il y a-tu... Coalition route 138. Il y a une rencontre avec Mme Normandeau, je... Pas... Mon Dieu! je retourne dans le passé. Avec Mme Guilbault, aujourd'hui. Je pense à Nathalie parce que, bon, je l'ai écoutée, hier. Il n'y a pas d'engagement là-dessus puis ils attendent après ça. Alors, tant qu'à se rendre dans une région, il faut qu'il reste quelque chose, pas juste une photo, un sourire, une poignée de main.

Journaliste : Il l'a dit en Chambre, au salon rouge, qu'il a discuté avec Alouette de potentiellement baisser les tarifs pour qu'il y ait des investissements majeurs.

M. Bérubé : Potentiellement. Potentiellement.

Journaliste : Mais il n'est pas sorti avec rien, là, semblablement...

M. Bérubé : Est-ce qu'il a dit quelque chose de nouveau?

Journaliste : Bien, je veux dire, il a rencontré le maire de Sept-Îles, le maire de Port-Cartier...

M. Bérubé : On est capables, nous autres aussi, je veux dire, ce n'est pas compliqué. Mais avec les engagements, c'est plus compliqué.

Journaliste : ...à l'Assemblée nationale...

M. Bérubé : Pas aujourd'hui?

Journaliste : Qu'est ce qu'il y a de si important à dire à la chambre de commerce? Est-ce que sa place n'est pas ici, alors qu'on a des... des tarifs...

M. Bérubé : Il y a les... Bien, les organisations ont des agendas, puis on essaie du mieux possible d'être présent, mais à quatre, soyez assurés qu'on fait le travail, on fait le travail et la preuve, vous l'avez vu dans le sondage, les gens reconnaissent qu'on fait le travail. On est seulement quatre pour couvrir tout le Québec. On fait de notre mieux. Paul St-Pierre Plamondon déploie des efforts importants. Trois jeunes enfants, il patrouille le Québec, il est ici à l'Assemblée. Il est constamment... C'est le genre de leader que, moi, je côtoie. Et on l'avait dit, là, on ne peut pas être seulement à l'Assemblée nationale. Il faut se déployer aussi. Puis moi, je salue le fait qu'il le fait. L'est de Montréal, c'est important. Paul répond à l'appel, à l'invitation qui lui a été lancée.

Journaliste : ...des propos de Magalie Picard... dans le dossier...

M. Bérubé : Je lui ai parlé ce matin, puis... Bon, d'abord, ce n'est pas une organisation qui relève du gouvernement du Québec. Donc, ça relève de la régie interne entre les membres et la direction de la FTQ. Mais de façon générale, dans les dernières années, il y a un consensus assez large, qu'il faut protéger les lanceurs d'alerte. Puis il y a aussi toute la question des sources journalistiques. Il y a deux lois là-dessus, hein? Une loi fédérale puis une loi québécoise. On n'en parle pas souvent, mais ça a été adopté presque à la même période. Je pense qu'il faut réitérer. Il faut que ce soit une occasion de réitérer que les journalistes ont accès à de l'information privilégiée. Ça les regarde et c'est protéger la presse au Québec. Et dans les organisations, le premier réflexe devrait être celui de la saine gestion. Ce devait être celui-là.

Alors, ça va assez loin parce qu'en écoutant l'entrevue, ça donne même l'impression, puis là je fais attention, que la personne qui a fait ça est potentiellement identifiée. Est-ce qu'elle pourrait être à risque? Je ne sais pas de quoi, mais je... Ça m'inquiète. Alors, c'est une époque qu'on croyait révolue. Dans toutes les organisations, là, il faut faire attention à la saine gestion. Moi, j'ai été renversé de ce qui s'est passé à Rimouski, hier. Je ne sais pas si vous êtes au courant, la chambre de commerce, le directeur général a été congédié, là, pour des raisons très, très graves. On va en savoir plus, là. Dans toutes les organisations, il faut gérer l'argent correctement, l'argent durement gagné des Québécois.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : So, the fact that Mr. Legault is going in Beauce to meet businesses, different people in the business community, do you think it's a good thing?

M. Bérubé : It's not a problem with us. He's the Premier, and this is a border area, Beauce, and I feel that he's concerned, and it's a good thing. But let me just add that the CAQ is in trouble in this area, with the Conservative Party of Mr. Duhaime. So, maybe it's not... it's another interest that he has right now for Beauce-Sud and Beauce-Nord ridings.

Journaliste : But the fact that he is going in «la Beauce»... You also would like to see him going abroad.

M. Bérubé : International. Instead of Saint-Georges, it should be London, or Paris, or Copenhagen, or Berlin, but... his call.

Journaliste : Mr. Arseneau, on the Bill 86 hearings, I mean, we had this open letter this morning from these doctors talking about being in surgery and having equipment break mid surgery. When you hear this, do you feel that the doctors need to pen this open letter to be heard, to start?

M. Arseneau : Well, this... in my opinion, they're certainly reacting to the Government's lack of transparency, and opacity when it comes to what's happening in the health system. So, you know, I can imagine, whether you're a doctor, a specialist or a nurse, when you hear the Government denying the fact that their massive, you know, budget cuts are affecting their daily work... well, I think you can, you know, take a pen and write your opinion. And I think it's good for the... you know, the public to know what's really happening, because the Government is trying to cover up his actions, right now, or those of Santé Québec... Health Québec.

Journaliste : So, how do you stem the flow of doctors going to the private and then...

M. Arseneau : Okay... that's... The link that they make in the letter with the bill that we're going to be studying as of today is rather thin. I think, in my books, there are two different topics, although, yes, of course, if you don't have the right equipment, the right context, you know, it's kind of harder to function.

But the bill in itself... We're going to hear the groups, as of today. The principle I think is defendable, but the way the Government wrote the bill is full of, you know, flaws. And I don't know, I don't really think it's going to change much in, you know, the phenomenon that we see. So I will study it closely, but, you know, we were, in principle, you know, favorable to taking action, but the type of action that we're taking, I don't think it's going to provide results.

Journaliste : You said the link between kind of the two issues is a bit weak. I mean, is this a way for doctors to kind of distract from Bill 86, which they might be opposed to for different reasons, and then...

M. Arseneau : I don't know what their goals or their goal was exactly. I think what their testimony is useful for is to see what's happening right now in the system, you know, in this context of, you know, trying to cut $1.5 billion in the system. When it comes to working on Bill 86... 83? I forget.

Une voix : ...

Journaliste : Oh! sorry... 86. My mistake.

M. Arseneau : It's 83. I think we will be able to dig into it more as of today.

Si vous permettez, je ne sais pas si vous avez terminé, mais il y a une question qui avait été posée, puis j'aimerais quand même intervenir sur la question. L'annonce surprise de Santé Québec qui souhaite rendre toutes les chambres d'hôpitaux... comment on appelle ça, privées gratuites, on parle de 20 millions de dollars. Et je crois que ça nous renforce dans notre demande d'avoir une vision complète et transparente, un plan d'ensemble sur peut-être des choses qu'on veut accorder aux Québécois à travers la transformation du système et des choses qu'on veut leur reprendre, comme un certain nombre de services.

Alors là, moi, je reçois cette nouvelle-là comme une bonne nouvelle dans la mesure où les nouveaux hôpitaux... les chambres sont privées, nos hôpitaux qu'on construit, et on ne va pas facturer les gens. Donc, on ne peut pas avoir deux systèmes à l'intérieur de notre réseau de santé. Alors, de vouloir aplanir ces espèces de différences là, j'en conviens. Pourquoi ça arrive aujourd'hui alors que Santé Québec est sous la loupe et... de tous, à savoir qu'est-ce que vous êtes en train de faire dans le saccage du système de santé actuel? Et là on sort une pseudobonne nouvelle qui vient de nulle part. Puis on ne sait pas où elle s'en va puis comment ça s'inscrit dans le 1,5 milliard de dollars. Bien, c'est ce que je voudrais savoir. Donc, on réitère qu'on a besoin d'un plan d'ensemble. On va aller accorder 20 millions de dollars aux citoyens, soit, puis combien on va en chercher dans leurs services?

Journaliste : Puis ce n'est pas une question aussi de... On dirait que c'est de l'arbitraire, au bon vouloir du ministère, tout à coup...

M. Arseneau : Bien, exactement, vous avez raison, c'est ça. Est-ce que là... Parce que j'ai cru comprendre que l'orientation était peut-être même donnée par le ministère. Bien là, encore... ça pose encore une question d'imputabilité. Le ministère va se donner bonne conscience puis s'approprier une bonne nouvelle. On accorde maintenant la gratuité à tous, mais, pour ce qui est des coupures, elles n'ont pas lieu, et ce n'est pas moi qui agis. Alors, trouvez l'erreur. Merci beaucoup.

(Fin à 9 h 11)

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