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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, de services sociaux et de soins à domicile

Version finale

Le mardi 8 octobre 2024, 10 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix heures trente et une minutes)

M. Arseneau : Bonjour, tout le monde. Avant de laisser la parole à mon chef, Paul St-Pierre Plamondon, je voudrais quand même relever le fait que la crise du logement perdure un peu partout à travers le Québec.

Et aujourd'hui on a des statistiques à l'effet que le programme d'habitation abordable lancé il y a deux ans par le gouvernement de la CAQ, sous prétexte que ça allait accélérer les projets, bien, il ne fonctionne pas. On devait avoir 130 logements de prêts pour septembre. On en décompte six.

Alors, résultat des courses, on a aboli un programme qui fonctionnait mais qui était critiqué par la CAQ, AccèsLogis, sous prétexte d'être plus efficaces, efficients et plus rapides dans la mise en œuvre de projets de logements. Et, je le rappelle, pendant deux ans, on a produit six logements au Québec pour régler la crise du logement.

M. St-Pierre Plamondon : Et, dans les autres sujets, parce qu'il y en a plusieurs ce matin, il y a le retour de François Legault au Québec, et je veux revenir sur une autre de ses déclarations. Je sais qu'il y en a plusieurs, mais il revient sur la possibilité d'un référendum pour rapatrier tous les pouvoirs. Donc, je pense qu'on est rendus à la quatrième déclaration en ce sens-là, sans qu'il ne se passe rien. C'est un peu... La question de ce référendum sur l'immigration, c'est un peu son nouveau troisième lien, là, c'est-à-dire que, quand ça va mal, il relance ça. Et se pose la question : À quoi sert ce genre de déclaration là, si, en fait, il n'y a aucune intention, si ça ne rime à absolument rien de concret ni de pratique? Donc, François Legault, à nouveau, qui n'est pas fiable dans ses déclarations et qui bluffe dans le but de changer le sujet.

Puis un des sujets qu'on ne devrait pas éluder aujourd'hui, c'est ce programme, ce fiasco de formation rapide en construction, là. 300 millions de dollars, ce n'est pas une bagatelle. C'est fou ce qu'on peut faire avec 300 millions de dollars, que ce soit en santé, en éducation, en services sociaux. Et écoutez ce que Pascal Paradis avait à dire lors de l'étude du projet de loi n° 59. Il disait ce que n'importe qui avec un peu de bon sens aurait vu : si on donne des formations rapides en construction, mais il n'y a aucune exigence de travailler en construction, si donc c'est un forfait tout inclus, tout payé, puis qu'ensuite on peut s'en servir pour aller rénover son chalet ou rénover son sous-sol... Ô surprise, le trois quarts n'ont pas continué en construction. Mais le trois quarts de 300 millions, c'est beaucoup d'argent qui, à nouveau, est gaspillé par un gouvernement qui manque de rigueur, qui manque de préparation et qui est dépensier. C'est-à-dire qu'aussitôt que quelque chose a l'air de bien paraître en termes de communication, il n'hésite pas à sortir les centaines de millions de dollars. Mais, pendant ce temps-là, on est devant le pire déficit de l'histoire du Québec et énormément, plusieurs défaillances dans la livraison des services fondamentaux de l'État. Donc, un autre cas inacceptable, typiquement caquiste.

Journaliste : Je voudrais vous entendre peut-être sur le 0,05. Votre formation se situe où par rapport à ça, l'alcool au volant?

M. St-Pierre Plamondon : Même position. Parce que ce n'est pas la première fois qu'on a le débat, hein, c'est important de le rappeler. On avait le débat et on a voté sur le principe. Donc, nous, on a voté pour le principe, au sens où on est prêts à l'étudier. Là, on est devant des études qui sont caviardées. Et j'attire votre attention sur la déclaration de Geneviève Guilbault, qui affirme ne pas avoir lu cette étude caviardée, qui, finalement, a coulé dans les médias. Donc de deux choses...

Journaliste : ...à l'étudier. Donc, les études actuelles, ça ne vous suffit pas, dans le fond? Vous voulez aller... 

M. St-Pierre Plamondon : Bien, les études actuelles sont caviardées, ne sont pas toutes disponibles. Donc, normalement, lorsqu'on fait des choses...

Journaliste : Bien, dans le passé, il y en a quand même eu plusieurs...

Journaliste : ...il y a eu des avis du bureau du coroner, il y a eu des avis de la Santé publique.

M. St-Pierre Plamondon : Oui. Mais en même temps, il y a des études qui démontrent que le taux de mortalité sur les routes du Québec n'est pas plus élevé que dans les juridictions à 0,05. Donc, il y a des façons de faire quand on ne bâcle pas le travail, puis c'est simple, c'est une commission où est-ce que tu fais venir les experts, tu les entends, tout le monde peut entendre. Nous, on a voté pour le principe de l'étudier, mais on n'est pas allés plus loin parce qu'on veut que le travail se fasse correctement. Mais vous noterez que Geneviève Guilbault prétend ne pas avoir lu cette étude-là. Donc, de deux choses l'une : Alors que le débat était vraiment, là, incontournable à l'Assemblée nationale, elle aurait été négligente au point de ne pas lire l'étude commandée par son ministère sur ce sujet-là ou l'autre, elle ment tout simplement, et on ne peut pas se fier à sa parole.

Journaliste : M. Arseneau, j'aimerais ça revenir...

Une voix : ...

Journaliste : M. Arseneau, j'aimerais...

Des voix : ...

Journaliste : Rapidement, la ministre Guilbault, son argument, c'est que la sécurité sur les routes est plus élevée au Québec qu'ailleurs au Canada, plus de contrôles routiers. Là...

M. St-Pierre Plamondon :Ce qui n'est pas le cas, on vient de le voir, là.

Journaliste : C'est ça, il y a des données qui démontrent que c'est le contraire, qu'il y a une baisse importante du nombre de contrôles routiers sur les routes, qu'on n'applique même pas le 0,08. En fait, c'est le... Est-ce que cet argument-là vient carrément d'être démonté? Comment vous...

M. St-Pierre Plamondon :Complètement. Et c'est pour ça, là, il n'y a presque pas de doute que d'enlever les contrôles puis de relâcher le maintien de la norme actuelle de 0,08, ce n'est pas une bonne idée en termes de prévention des accidents. Puis une commission qui se penche sur ce sujet-là pourrait recommander de resserrer la norme ou de ne pas resserrer la norme, de resserrer les barrages comme de ne pas resserrer les barrages, de prendre d'autres mesures préventives. Bien, clairement, c'est parce que le gouvernement ne veut pas aller là. Il ne veut pas entendre... Il ne veut pas être confronté à des experts ou à la science. Il veut mettre le couvercle par-dessus ce sujet-là, et ça rend le débat, comme plusieurs autres débats, très difficile, parce qu'il n'y a pas de transparence comme dans nombre de dossiers avec la CAQ.

Journaliste : M. Arseneau, le CISSS de la Capitale-Nationale confirme, là, qu'on facture les Îles-de-la-Madeleine pour faire les tests dans les laboratoires Optilab. On dit que le privé ne met pas de pression, mais qu'il y a un manque de technologistes. Et c'est ça, là, qui expliquerait pourquoi il y a des délais, qu'on perd des échantillons, que tout le monde est surchargé.

M. Arseneau : Bien, écoutez, Optilab, rappelons-nous, devait améliorer l'efficacité ou l'efficience du système et procurer des économies. On a certainement la preuve du contraire en ce qui concerne l'efficacité, et, pour les économies, ça reste à confirmer. Ce qu'on a vu dans le reportage de TVA hier, de l'avis de certains, les commandes du privé, des laboratoires... en fait, des cliniques privées mettent une pression qui a pour effet, là, d'alourdir les résultats ou le processus pour livrer les résultats pour le système public. Alors ça, c'est vraiment inquiétant. Si les commandes du privé engorgent le public, on a un sérieux problème parce qu'en plus de ça, ils vont aussi aller chercher, cannibaliser des ressources humaines du public. Alors qu'on se facture entre CISSS et ainsi de suite, ça, c'est une pratique qui m'apparaît assez lourde sur le plan bureaucratique, là. Mais ce que moi je pense qu'il faut déduire de ça, c'est que le gouvernement, comme on l'avait demandé il y a un an, doit mettre cartes sur table, nous dire comment ça se passe sur le terrain. Combien de contrats sont donnés aux cliniques privées ou sont convenus avec les cliniques privées? Combien ça coûte, et quel est l'ordre de priorité des tests? Est-ce qu'on livre d'abord au privé avant le public? C'est une question qui est très, très importante, sachant que le privé draine des ressources aussi. Et si en plus qu'on les sert avant ceux qui vont au public, bien là, c'est la totale. Alors, on avait demandé un mandat d'initiative il y a un an pour faire le point sur la mise en place et les opérations d'Optilab. Je pense qu'il y a des raisons supplémentaires aujourd'hui de refaire la demande.

Journaliste : Sur le PHAQ, M. Arseneau, qu'est-ce qu'on fait à partir de maintenant? Parce que, bon, on est... on a un programme qui, visiblement, effectivement, n'est pas très populaire, ou, en tout cas, il y a beaucoup de bâtons dans les roues des promoteurs, des gens du privé qui veulent construire des logements à travers ce programme-là. Est-ce qu'il faut ramener AccèsLogis? Qu'est-ce qu'on fait à partir d'aujourd'hui?

M. Arseneau : Bien, en fait, le fardeau de la preuve, évidemment, c'est sur les épaules de France-Élaine Duranceau, qui nous a dit : On va éliminer le programme AccèsLogis pour mettre quelque chose de beaucoup plus efficace, puis, en deux ans, là, on va faire sortir de terre des projets un peu partout à travers le Québec. Les résultats, c'est six logements, alors elle n'a pas livré la marchandise. Est-ce qu'on met à terre le programme PHAQ et qu'on recommence avec AccèsLogis? À un moment donné, là, jouer au yoyo comme ça, là, je pense qu'on ne peut pas le faire.

La ministre doit expliquer pourquoi en mettant en place un nouveau programme, bien, on n'arrive pas à avoir davantage d'efficacité. Et, en fait, on le sait un peu, c'est que les critères, les barrières, les lourdeurs administratives sont tels que les promoteurs doivent investir du temps, de l'argent et des efforts dans le développement de projets, puis, à la fin, bien, on les choisit ou pas, ce qui fait qu'on peut avoir perdu beaucoup de temps, beaucoup d'argent à développer des projets. Ce système-là ne fonctionne pas. Bon.

Nous, ce qu'on s'était engagés à faire, c'est rétablir AccèsLogis, à défaut d'avoir un programme qui fonctionne. C'est ça, notre position, mais, essentiellement, actuellement, on ne peut que constater encore une fois que la CAQ, sous prétexte de vouloir tout changer, dans une espèce d'approche tape-à-l'oeil, marketing, de dire : On va faire mieux, bien, encore une fois, nous a fait perdre deux ans dans la crise du logement, pour créer des logements pour les gens qui en ont besoin.

Journaliste : M. St-Pierre Plamondon, pour revenir sur les déclarations de M. Legault, on a l'impression que M. Legault est de plus en plus isolé. Il dit : C'est au fédéral de trouver des solutions. Il ne veut pas nécessairement parler aux autres provinces pour les demandeurs d'asile, et, évidemment, vous le savez, il vous accuse d'attendre toujours le grand soir. Mais est-ce que vous seriez prêt à vous associer avec M. Legault pour faire front commun contre le fédéral, pour lui demander de meilleurs... une meilleure distribution des demandeurs d'asile?

M. St-Pierre Plamondon :Tout ça a déjà été fait. Il a demandé aux Québécoises et aux Québécois un mandat fort pour forcer la main du fédéral, et on a testé cette doctrine-là, de front commun auprès du fédéral, là, sous toutes ses coutures. On l'a vu pour les transferts en santé, ça n'a pas marché, on l'a vu sur les langues officielles, on l'a vu sur la question de l'immigration à plusieurs reprises.

Une voix : ...

M. St-Pierre Plamondon :On perd notre temps parce que, dans le Canada actuel, le Québec, son poids politique et démographique ne suffit pas à faire pencher la balance. Que ce soit Pierre Poilièvre ou Justin Trudeau, les deux sont conscients que, pour devenir premier ministre du Canada, ils n'ont pas besoin de convaincre le Québec. Donc, les... même les demandes fondamentales du Québec ne sont pas à leur agenda. Donc, moi, je n'ai pas de temps à perdre. François Legault a déjà fait cette démonstration-là, et lorsqu'il fait des affirmations comme : Je propose des mesures, mais non, je ne regarde pas, je n'ai pas pris le temps de regarder la faisabilité de ces mesures-là, je laisse ça au fédéral, c'est parce qu'il sait très bien que ça n'arrivera jamais et que ce n'est que de l'enflure verbale, que des communications pour tenter de dévier le sujet du jour. Et c'est ce que fait François Legault, il est contraint à faire des communications vides et sans aucun impact à moyen, long terme.

Le Modérateur : Passer en anglais.

Journaliste : Well, what's next with Mr. Legault and his mission last week in Paris and his declaration and the fact that no other premier from other provinces stood up and said : We are supporting you, it's true that we need a solution? So, what's next for him and for the National Assembly? How do welook like?

M. St-Pierre Plamondon :The second question is very good. The first question.  i think the word, in English, is «deadlock». I mean, we are facing... we are before the definition of what a deadlock is. Nowhere to go, no solution, and a premier that says many things that are not credible to the point where I am a bit obliged to say : Don't spend too much time overanalyzing what the Premier says, because he says random things. I'm forced to say that, and it's not normal.

So, how does it look loke abroad? Not good. Because, normally, when you aborad, everything has been thought of clearly, has been planned. And as we know, it's not really the strength of the CAQ to plan things ahead, but this trip in France was very... a very strong case. It really illustrates that the CAQ had no planning whatsoever and that many things that the Premier says is perfectly random, random statements. So, normally, yo don't do that abroad. You don't do that here, in Québec, in terms of maintaining the trust in the Government, but you specifically don't do that abroad.

Journaliste : ...changing his line as he left, he granted a few interviews... he said, to force the moving of assylum seekers could be done... mainly said that. And then he also said on the way, before he came back, that he has the support of the Quebeckers. And so the story has been adjusted from Paris back. How do you... How do you interpret that?

M. St-Pierre Plamondon : What he tries to do, apart from changing the subject, is to say that Quebeckers support him in trying to limit the number of asylum seekers on Quebec's territory. And it's true that there is a support for a more intelligent planning of asylum seekers demands. The problem is his solution will never happen. It's not a solution. It's not serious. It's not close to a possibility, he knows it. He had an opinion from the federal government already that it's impossible. He knows that other provinces are not going to collaborate. So, he is willingly and knowingly saying things that are pure fiction, pure  B.S. That's what it is. And I don't know what «fabulateur»...  What is the translation for «fabulateur»?

Journaliste : ...it's the word, I think.

M. St-Pierre Plamondon : He specializes in fabulating, creating stories and myths that are disconnected with reality because the hard truth is that the reality, he has no power nor influence in Canada. So, his agenda is in a deadlock.

Journaliste : But is there a way to humanely move, you know, asylum seekers, immigrants from one province to another without it being on a voluntary basis?

M. St-Pierre Plamondon : There are no way. The human and intelligent way is to have a deal with other provinces, and at the airport provide the asylum seeker with conditions that basically say the resources that await for you are in that city, and we ask you as one of the conditions to go to that city. And that planning occurs in the European Union, and it happens elsewhere. But it's all fiction because other provinces don't want to negotiate with Quebec. It's not their problem. They were very prompt in saying that Quebec is intolerant when we had the Roxham situation. But now that they're confronted with the same question, that's interesting, they don't want any asylum seekers on their... in their province. So, based on that, it's all fiction because it's not going to happen. And no, you don't go randomly to someone and tell them they're going to move the next day and that they are forced to. You can't do that. What you can do at the airport is have stricter visas and rules about where people should go and how it's organized, but it's not going to happen within Canada. That's why we think we should be deciding by ourselves on those topics.

Journaliste : Actually, the better word would be «fantasizing», sort of...

M. St-Pierre Plamondon : «Fantasizing», that's such a great word.

Journaliste : My brain was...

M. St-Pierre Plamondon : That's an even better word «fantasizing».

Journaliste : Mr. Legault...

M. St-Pierre Plamondon : It's like a fairy tale universe where things that he knows are not working would work suddenly and magically. He's down to that type of politics, and that shouldn't enhance the trust of the population.

Le Modérateur : On va en prendre une dernière...

Journaliste : It's just that Mr. Legault was so proud in mid-July to say that the... at the Council of Federation... of the Federation, he had the support of all the other premiers for a fair distribution of asylum seekers across Canada.

M. St-Pierre Plamondon : Sure.

Journaliste : What can be the impact of his declaration last week that was criticized by all, you know, several politicians on his wait next time to negotiate with the other Premiers?

M. St-Pierre Plamondon : I mean, the negotiation is dead for many months now. Once other provinces say, «We are not going to collaborate with you», it's a done deal. It's basically says that Quebec and Ontario are stuck with a situation and that other provinces don't want to have no business in that situation. So, there's not going to be any collaboration. And it's already done. There's no negotiation right now.

Journaliste : Just very quickly on the 0,05 debate that we're seeing sort of reignited this morning. We saw the report that came out in Le Devoir as well. Do you feel that Mme Guilbault has ignored studies? What... what is your position on the 0,05?

M. St-Pierre Plamondon : On the 0,05, Guilbault either lied saying, that while we were debating the 0,05, she never took a second to read the study or so she's either lying or she's extraordinarily incompetent. It would be a level of incompetence unheard of to have a debate on that topic. You have on your desk a report for you on that specific topic and you decide not to read it, it would be a non precedented level of incompetence. So, I think we're facing someone who lies once again.

M. Arseneau : Mais je voulais juste mentionner que, pour Mme Guilbault, on est quand même prêts à l'aider. Par exemple, vous l'avez vue dans le transport collectif nous parler souvent, là, de son tableau d'investissement. Nous, on est prêts à l'aider en lui présentant un autre tableau, celui de la baisse des investissements en matière de maintien des actifs. Et ce tableau-là, bien, j'espère qu'elle va le promener, là, à l'Assemblée nationale, au salon rouge, là, pour résoudre le problème qu'on a, notamment dans le métro de Montréal qui tombe, là, et qui est fermé puis qui n'aide personne. Merci beaucoup.

(Fin à 10 h 51)

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