(Huit heures quarante-six minutes)
M. Tanguay : Alors, bon matin
à tous et à toutes. La CAQ, on le sait, c'est des gaspillages multiples.
François Legault a perdu le contrôle des finances publiques. François Legault a
déposé un budget avec un déficit record de 11 milliards de dollars.
Et, encore une fois, on voit les exemples de gaspillage se multiplier.
Prenez l'exemple de SAAQclic. Le fiasco
aura coûté en pur gaspillage un minimum de 41 millions de dollars qui
est allé pour payer le temps supplémentaire pour gérer le problème, les
gardiens de sécurité, donc au moins 41 millions de dollars qui ont
été gaspillés dans le fiasco caquiste SAAQclic.
Également des lentilles pour des
opérations à la cataracte. Les ophtalmologistes l'avaient dit, ils n'en
voulaient pas, ils n'ont pas été consultés, et c'est 90 000 lentilles
qui n'ont pas été utilisées, qui ont été achetées en pure perte. Autre exemple :
6 millions de dollars de gaspillés.
Et aussi les chèques électoralistes de
2022 qui n'ont pas vraiment aidé les gens de façon récurrente, soutenue. C'est
6,7 milliards de dollars qui ont été investis en ce sens là et qui
viennent expliquer le déficit de 11 milliards de dollars.
Et, bien évidemment, bien évidemment, les
Kings de Los Angeles. Les Kings de Los Angeles qui sont à Québec et qui vont
jouer à Québec.
Alors, au Parti libéral du Québec, on a
comme devise : à tout seigneur tout honneur. Il faut rendre à César ce qui
appartient à César. Alors, aujourd'hui, je tiens à vous informer que je vais
remettre à François Legault son chandail du King des déficits. Et le capitaine
de l'équipe des déficits, du King des déficits, c'est François Legault. Alors,
on va lui remettre ce chandail-là, à tout seigneur tout honneur, parce que c'est
important, vous le voyez, il a le c, il est la capitaine, il est à la tête de
tout ça. Et comme dans tout bon chandail de hockey, il y a un nom puis un
numéro à l'endos. Alors, nous allons faire en sorte de remettre à François
Legault ce chandail-là qui porte bien évidemment son nom. Et vous l'aurez
deviné, il a le numéro 11 milliards. François Legault, capitaine, king des
déficits. 11 milliards, c'est son numéro.
Alors, je vais maintenant céder la parole
à mon collègue, Enrico Ciccone.
M. Ciccone :Alors, bonjour. Bonjour à tous. Alors, c'est donc ce soir
que les Kings... les Kings seront à Québec. Imaginez-vous, encore une fois, ce
qu'on aurait pu faire avec ce 7 millions de dollars là. J'ai en
tête... et j'ai interpellé le premier ministre il y a de ça quelques semaines,
justement, j'ai en tête le projet de Thurso. Pourquoi Thurso? Pourquoi pas un
autre projet? Parce que, justement, le premier ministre, lui, a promis — chose
promise, chose due —, il a promis qu'on était pour s'occuper de l'aréna
de son héros, Guy Lafleur, et l'aréna et... et les citoyens attendent encore
toujours. On laisse tomber les gens de Thurso, on laisse tomber les jeunes de l'Outaouais.
Alors, imaginez-vous, là, avec ce match aujourd'hui, ces matchs qui vont en
avoir lieu en fin de semaine, ce qu'on aurait pu faire avec ce 7 millions de
dollars là. C'est tout simplement, tout simplement ridicule.
Journaliste : Est-ce que l'un
de vous y va au match?
M. Tanguay : Non, on ne va
pas au match.
Une voix : ...
M. Tanguay : Ah! J'ai d'autres
obligations, j'ai d'autres engagements. Puis, écoutez, j'aurais aimé ça pouvoir
dire : Bien, peut-être qu'on peut y aller, mais sans que ça nous coûte 7 millions de
dollars. Écoutez, les Kings auraient pu venir sans que ça coûte 7 millions.
Ça fait cher la minute.
Journaliste : Est-ce que vous
pensez qu'aller au match des Kings, c'est un peu une façon d'appuyer la
dilapidation des fonds publics?
M. Tanguay : Bien, écoutez,
moi, je pense que le fait qu'une équipe de hockey vienne jouer au Centre
Vidéotron en soit, c'est une bonne nouvelle. Le fait est que : Est-ce que
ça méritait 7 millions de dollars pour les avoir? La réponse, c'est
non. En ce sens là, je pense qu'il y aurait pu... puis on l'a vu, la manière
dont c'est sorti, hein? Ça s'est négocié bien, bien vite, puis je ne pense pas
qu'il y ait eu tellement de négociations, là. Le 7 millions, il a été
donné, il a été allongé très, très, très rapidement. Puis posez la question à
Eric Girard : Est-ce qu'aujourd'hui, à la lumière de ce qu'il a vu puis qu'il
a constaté le tollé que ça a créé, est-ce qu'il le referait encore? Eric Girard
ne répond pas clairement.
Journaliste : Mais justement,
hier, il a dit que c'est un... bien, il ne l'a pas dit comme ça, là, mais...
M. Tanguay : Qu'est-ce qu'il
a dit?
Journaliste : ...c'était un
peu malhonnête... bien, durant la période de questions, que c'était un peu
malhonnête d'associer le déficit à la subvention accordée aux Kings...
M. Tanguay : Parce que le
ministre des Finances...
Journaliste : Le déficit est
causé par, comment dire, les taux d'intérêt, la baisse du niveau des réservoirs
d'Hydro-Québec. Qu'est-ce que vous pensez et vous avez pensé, au juste, de
cette réponse-là?
M. Tanguay : Ah! bien c'est
comme la personne qui additionne les rabais, puis qui achète, puis qui achète,
puis qui achète, puis qui additionne les rabais, puis qui dit : J'ai fait
moins 20 %, là, moins 40 %, puis qui va être capable, finalement, de
dire : Bien, finalement, j'ai sauvé tellement d'argent que je suis riche.
La dépense est la première raison d'un déficit.
Maintenant, la dépense doit être
rigoureuse, intelligente, justifiée, maximisée, efficiente. Et lorsque vous
dilapidé et que vous expliquez entre autres le 6,7 milliards de chèque
électoraliste, il rentre dans le 11 milliards, tout comme la SAAQclic, le
41 millions, les lentilles, le 6 millions. Ça s'accumule, ça s'accumule,
ça s'accumule. Puis ne me croyez pas moi uniquement, allons voir ce que disait
Youri Chassin. Il a quitté la CAQ en disant : Je ne me reconnais plus.
Pour lui, Youri Chassin, qui s'est engagé en 2018 de bonne foi, ça allait être
un minimum de rigueur budgétaire. Il ne l'a pas vu du tout, si bien que lui-même
a quitté pour cette raison-là.
Journaliste : Vous, vous
aviez mis en place, on se rappelle, dans les années 2015-2018, une
politique de cran d'arrêt, là. C'est-à-dire que, si on mettait en place une
nouvelle politique ou une nouvelle enveloppe, bien, il fallait en enlever
ailleurs. Est-ce que pour partir de 11 milliards à 0, là, parce que vous allez
promettre l'équilibre budgétaire, est-ce que ça serait aussi une autre
mécanique que vous mettriez en place?
M. Tanguay : C'est une bonne mécanique,
je pense. Est-ce qu'elle est perfectible? Oui. Il faut toujours se poser la
question en continu. L'argent qu'on va piger dans les poches des Québécoises et
Québécois en taxes de vente, en impôts, en tarifs, est-ce qu'on maximise les
retombées? Et on a pu voir que François Legault a ajouté 10 000 fonctionnaires
à Québec, a fait un déficit de 11 milliards de dollars alors qu'il y
avait un surplus de 7 milliards. Mon point, c'est que ça doit se faire en
continu. Là, on investit tel montant d'argent. Est-ce qu'on est efficace et
est-ce qu'on va évaluer?
Je vous redonne un autre exemple qui n'est
même pas dans ma liste. Les deux programmes qui ont été lancés pour augmenter l'employabilité,
faire en sorte que des gens puissent se former pour rester sur le marché du
travail n'ont pas... et il n'y a pas eu de reddition de comptes, il n'y a pas
eu de retour là-dessus. Ils sont incapables de nous le dire, puis ils ont mis
des centaines de millions de dollars là-dedans. Alors, c'est important de
toujours se poser la question : Est-ce qu'on fait la bonne chose? Puis, de
temps à autre, d'avoir ces vérifications-là. La CAQ a dépensé comme marins en
cavale.
Journaliste : ...mais le
chandail, il a coûté combien? Puis est-ce qu'il a été payé par les fonds
parlementaires?
M. Tanguay : Il a coûté
quelques centaines de dollars et c'est moi qui l'a payé de ma poche.
Journaliste : Vous aviez
aussi, à l'époque, soulevé la possibilité de faire l'exercice de révision des
problèmes... des programmes, pardon. Vous aviez aussi mis ça en place pour
revoir la pertinence de chacun des programmes. Est-ce que ça aussi, c'est une
autre mécanique que vous pourriez mettre en place pour dire qu'on revient à l'équilibre
budgétaire assez rapidement si on devient un gouvernement libéral?
M. Tanguay : Je pense que
tout gouvernement responsable doit avoir un tel mécanisme. Je ne suis pas dans
le détail, mais il doit y avoir un tel mécanisme de questionnement. Est-ce que
ce que l'on fait là est efficace? Puis si ce n'est pas efficace, comment on
peut bonifier puis le rendre plus efficace? Je vous ai donné l'exemple des deux
programmes d'employabilité. Il y a le programme... Il y a le PARAF, puis
l'autre, j'ai oublié l'acronyme. Il y a un autre programme, 396 millions,
pour augmenter les inscriptions au niveau de l'enseignement supérieur sur des
métiers en demande, notamment professeurs, bac à l'enseignement,
396 millions. Le recteur de l'Université de Montréal a dit : Moi, ma
faculté, pendant l'application de ce programme-là, a vu diminuer les
inscriptions de 1 100 inscriptions. Puis on lui avait dit que... ce
programme-là, c'était mal ficelé, et il aurait dû venir nous voir.
Autrement dit, puis je termine là-dessus,
François Legault est arrivé avec un surplus de 7 milliards. Il a fait un
différentiel de 18 milliards parce qu'on est dans le trou de 11. Il a
dépensé, dépensé, dépensé. Nous, là, ça fait depuis six ans qu'on lui pose...
Puis aujourd'hui bonne fête, François Legault. Je pense qu'il n'y a pas
personne qui a le goût de fêter son deux ans de retour au pouvoir. Puis tout ce
qu'on se faisait à dire, c'est : Bien, voyons donc, arrêtez de vous
plaindre. Nous, on a mis 500 millions là, 20 millions là,
1 milliard là. Il n'a pas de résultat. Il a dépensé de façon inconsidérée.
Journaliste : Sur
l'immigration, qu'est-ce que vous avez pensé de la proposition de
M. Legault, qui demande à ce que la moitié des demandeurs d'asile soient
déménagés obligatoirement?
M. Tanguay : François Legault...
sur la route, là. Je pense qu'il s'est laissé emporter. C'est inacceptable. Et
la solution qu'il prône serait inhumaine, de dire aux gens : On va vous
déraciner puis on va vous envoyer ailleurs. Nous, ce que l'on constate, ce
qu'on a toujours dit, c'est que Québec a fait sa part. Sur les nouveaux
arrivants, là, les demandeurs d'asile, faire en sorte que... et le fédéral a
mis de l'avant un programme. Il va falloir que le fédéral aussi fasse le ménage
dans sa cour, disant : Bien, on va les aiguiller. On va leur trouver un
logement. On va les répartir à leur arrivée pour leur trouver un emploi, les
aider également par une aide financière. Bien, François Legault, ce qu'il
propose, des gens qui sont déjà établis, de leur dire : Bien, ce matin ou
dans tel délai, vous quittez, on vous met dans... sur l'autobus. C'est
inacceptable et inhumain.
Une voix : ...
M. Tanguay : Ce n'est pas le
terme. Moi, je n'ai pas le goût de rire quand je vois ça, pas du tout. C'est
triste. C'est triste. Puis c'est triste de voir nos deux premiers ministres,
là, Justin Trudeau puis François Legault... François Legault, là, puis Justin
Trudeau, c'est pathétique de les voir se chicaner devant la visite sur
l'immigration. Puis François Legault qui utilise le dossier de l'immigration
matin, midi, soir pour faire diversion sur tous les problèmes auxquels font
face les Québécoises et Québécois. Oui, l'immigration, on va en parler, c'est
un dossier important, mais de nous garrocher ça hier... puis ça fait suite,
entre autres, à la perte de contrôle de François Legault, qui appelait le Bloc
à... à défaire le gouvernement Trudeau parce qu'il est en chicane avec Trudeau.
Voyons donc! On attend... On attend mieux de notre premier ministre, qu'il
s'occupe de notre monde puis de nos entreprises, entre autres.
Journaliste : Sur le
principe, aujourd'hui, Simon Jolin-Barrette va déposer son projet de loi, là,
pour le partage d'images sans consentement. Trop peu, trop tard, ou, oui, c'est
important de le faire?
M. Tanguay : Je pense... Sur
le principe, on est en accord, ce n'est pas... et on va attendre de lire le
projet de loi. On a hâte de le lire. Puis, s'il est bien ficelé, bien, on va
s'assurer qu'il soit adopté dans les meilleurs délais, après un débat où on
pourra le bonifier. Mais pour nous, on accueille ça positivement puis on va
attendre de lire le projet de loi.
Journaliste : ...pourquoi
c'est important de le faire?
M. Tanguay : C'est important
parce qu'on voit qu'on manque de balises. Je pense qu'il y a beaucoup de
formation à avoir, de renseignements. Il faut être éveillé à ces réalités-là.
Et on va voir ce qu'il y a dans le projet de loi, quels seront les outils
tangibles pour protéger, entre autres, nos jeunes filles. On a bien hâte de
voir... de voir ça puis on est prêts à faire avancer le Québec. Puis j'aimerais
peut-être là-dessus laisser Enrico, qui est vice-président d'une commission qui
se penche sur de tels enjeux.
M. Ciccone :Oui, justement, justement. Bien, c'est un sujet qui a
été... qui a été abordé notamment. Puis c'est sûr, on va lire le projet de loi,
là, mais, si on est capable de mettre de l'avant certaines mesures qui vont
faire en sorte de protéger nos jeunes, bien, tant mieux, là. On peut juste être
content avec ça. Bien, on a parlé à beaucoup, beaucoup d'intervenants. Le
travail se poursuit. Je salue mes collègues de... membres de cette
commission-là. Puis on va de l'avant avec ça, puis c'est un élément qu'on va...
Une voix : ...
M. Ciccone :Ah! bien sûr, bien sûr. On touche... Vraiment, là, on
tourne toutes les pierres. On a rencontré 39 groupes qui sont venus nous
interpeler. Puis on est allé du sport... du sport électronique, on est allé
au... également de tout ce qui est... tout ce qui est outil pédagogique dans
les écoles, le temps d'écran. On a vraiment fait un tour de roue, mais ce n'est
pas terminé, là, parce qu'on... il va y avoir, justement, là, au mois de... fin
octobre, début novembre, là, des auditions publiques aussi où les gens vont
être capables de venir nous écrire, là, et nous témoigner, là, ce qu'ils vivent
dans leur quotidien.
Journaliste : M. Tanguay,
sur l'école privée subventionnée qui achète une forêt puis des terres avec des
chalets, qu'est-ce que vous pensez de ça?
M. Tanguay : C'est questionnable.
Les fonds publics ne devraient pas être utilisés pour une... un projet qui
serait 100 % privé. Alors, les fonds publics ne peuvent pas être utilisés
pour ça. Ceci dit, on trouve que c'est questionnable puis on va vouloir
demander de la transparence, qu'est-ce qui va se passer avec ça, là.
Journaliste : Est-ce que la
VG doit s'en mêler?
M. Tanguay : Écoutez, à ce
stade-là, je pense que c'est important de miser sur la transparence des
administrateurs de l'école en question, de nous dire quel est le projet, d'où
va venir l'argent, où vous vous enlignez vers ça. Parce que si c'est uniquement
privé privé, l'argent public ne devrait pas être utilisé à cela. Donc, c'est
questionnable. On a encore beaucoup de questions.
Journaliste : Dans le même
genre de dossier, là, la TELUQ qui prend presque 1 million, en fait, en
provenance des écoles puis qui donne ça à une entreprise privée pour qu'elle
fasse la recherche...
M. Tanguay : Ah! je pourrais
vous revenir là-dessus. Je n'ai pas... Je vais vous revenir là-dessus. Merci.
Journaliste :
On the... On this upcoming bill, I
would like to hear you, Mr. Ciccone, because you worked a lot on this issue,
how important it is to have a piece of legislation that... with the principle
of blocking the sharing of intimate photos without people's consent?
M. Ciccone :
Well, well, we have to protect, you
know, to the maximum our kids here, in Québec. And of course, this is a... this
is an issue that we discussed during the commission. We spoke with 39 groups.
And we went from... we went from those issue from the e-sports issue. We
covered everything. And the work is not done. But of course, seeing what M.
Jolin-Barrette is going to present today... You know, we will read it, and I'm
sure that it's a step forward.
Journaliste :
And those groups, what were they
telling you? How vulnerable this situation...
M. Ciccone :
And how we can prevent that, how we can
prevent that. You know, we can expect everything with this... with this report.
You know, are we going to legislate on something? Are we... do some prevention?
We'll look at everything, but, as you know, we're at the early stage.
Journaliste :
But specifically on the photos...
M. Ciccone :
Yes. Yes.
Journaliste :
...what did they tell you...
M. Ciccone :
Well, it's all about protection, it's
all about protection, and how easy it is to do it, and how we can prevent that,
and what... Because, you know, the Internet is very... is very difficult to
control, you know, is very difficult to control. We talked to members of the
House of Lords. We've talked also to people from France that made the legislation
on that. We saw the Swedish Government also. They went forward. Now, they're
backing up. Now... why are they backing up? So, we're trying to figure out to
provide a report that will be strong and... to protect our kids.
Journaliste :
For the purpose of English video, could
you do your thing again?
M. Tanguay :
Yes. So, today it's important for us to
recognize the end result of François Legault's administration. And today, this
evening, is going to be the first of two games of the Kings here, in Québec,
who cost to the taxpayers' money $7 million.
So, the captain deficit,
the king of the deficit is François Legault. And here, in the context that the
Kings are in here, in Québec, we will be sending to François Legault his
jersey. So, François Legault, the king of the deficit. And of course, in every
hockey jersey, there's a name and a number behind. And the name and the
number... I can guarantee you that the captain is Legault and his number is 11
billion, that's François Legault's number, like in $11 billion deficit.
Journaliste :
And my next question is : Mr.
Legault has thrown this thing down about temporary... asylum seekers, and
he's... he's thrown the ball into the camp of the federal government on how
this could work. What is your opinion on this?
M. Tanguay :
I think that it's deplorable. It's...
It's inhuman, it's not human to act like that. You cannot ask people who are
already here, they already have housing, they're already trying to be
integrated here, in the Québec society, to say : O.K., no, no, you must
go, and we will make sure that we will... we will make sure that you will be
leaving now.
So, in terms of
immigration, we need to gain back control, but we have to make sure that people
who are arriving, they can be... housing can be proposed in other provinces, we
can have a program to help them financially, to help them to be integrated. But
for those who are already here in Québec, I think that it's unacceptable. And
again, Francois Legault, I think that he's clearly not gaining control of the
immigration when he's suggesting such a thing that will not be workable, and
that the federal government will not go ahead with it. So, François Legault is
talking, he's just sending out a very negative message and he's not part of the
solution, he's clearly part of the problem. Merci.
(Fin à 9 h 04)