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Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, et M. Pascal Paradis, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’énergie

Version finale

Le jeudi 19 septembre 2024, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures trente-neuf minutes)

M. Bérubé : Bonjour, tout le monde. Hier, vous avez entendu le ministre de la Santé indiquer qu'il n'était pas trop occupé au salon bleu, puis il avait noté ça. Bien, si on avait eu plus de questions, on en a seulement une par jour, on lui aurait posé la question suivante : On en est où sur l'engagement de 90 minutes d'attente à l'urgence, quand, à Sainte-Agathe, c'est 7 h 47; Hôtel-Dieu de Sherbrooke, 8 h 39; Hôpital Anna-Laberge, 12 h 12; Hôpital de Hull, 10 h 17; Hôpital de Granby, 9 h 14; Hôpital de Gatineau, 8 h 53? Quand l'engagement, c'est 90 minutes, il me semble qu'au minimum le ministre devrait se rendre sur place pour expliquer comment on a pu faillir autant.

C'est un engagement que le ministre ne rappelle plus, hein? Il l'a pris en 2018. En fait, ce n'était pas lui, le ministre de la Santé, à l'époque, mais le gouvernement de la CAQ avait pris cet engagement-là, puis là il n'en parle plus.

Bien, nous, on s'en souvient et on rappelle que les gens attendent des heures et des heures dans ces hôpitaux-là et que, même si le ministre, ça l'intéresse moins, ces affaires d'intendance là, il a donné ça à Santé Québec, c'est encore lui le responsable, puis on va continuer de poser des questions au nom des citoyens qui attendent indûment à l'urgence. Sur ce, mon collègue a des choses à vous dire.

M. Paradis : On apprend, via Radio-Canada, ce matin, qu'Hydro-Québec a dû faire appel à une opération comptable, donc l'amortissement de coûts d'entretien du réseau pour maintenir artificiellement l'augmentation du coût de l'électricité pour les ménages à 3 % maximum par année, comme le gouvernement prétend que c'est le cas.

C'est intéressant, parce qu'à la fin de cet article là, aussi, on mentionne le projet de loi no 69. Et, pour nous, ça, c'est l'aspect le plus important, actuellement, des deux semaines qu'on vient de passer en consultations particulières, parce que ça touche la facture des Québécoises et des Québécois. Et il y a, à l'intérieur du projet de loi n° 69 ou, en fait, dans la position du gouvernement de la CAQ, une entourloupe. On nous dit publiquement, on dit aux Québécois : C'est 3 % maximum par année d'augmentation, mais le projet de loi no 69 ne dit pas ça. Le projet de loi n° 69 prévoit qu'il va y avoir une augmentation de ce que ça coûte pour les contribuables.

Et là, maintenant, on a la Chaire de gestion du secteur de l'énergie, HEC Montréal, l'Institut de l'énergie Trottier Polytechnique Montréal, Option Consommateurs, l'Union des consommateurs, la Fédération de l'entreprise indépendante, l'Association québécoise des consommateurs industriels, le Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement, le Conseil patronal de l'environnement, l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec, la Centrale des syndicats du Québec et le Conseil du patronat du Québec, qui disent la même chose : Le fonds qui est créé pour appuyer un programme visant à compenser les impacts des hausses des tarifs — c'est le projet de loi n° 69 qui dit ça — ça va faire en sorte que c'est des contribuables qui vont payer plus à la fin de la journée. Et ça, c'est un élément fondamental de ce qui se passe actuellement dans les consultations particulières sur le projet de loi n° 69.

Journaliste : En tant que grands fans du Parti libéral du Canada, vous devez être content de voir qu'il s'en vient ici, à Québec.

M. Bérubé : C'est à dire?

Journaliste : Pablo Rodriguez.

M. Bérubé : On a comme politique de ne jamais s'ingérer dans les affaires internes des autres formations politiques. Toutefois, toutefois, je ne présume pas pour les autres, mais je vais vous dire ce que nous, on va faire. Je vous annonce que les quatre députés du Parti québécois vont voter pour le Bloc québécois à l'élection fédérale. Je vous lance l'invitation suivante, demandez aux députés des autres formations politiques s'ils sont prêts à annoncer pour qui ils vont voter, Québec solidaire, le Parti libéral du Québec et la CAQ. Ça m'intéresse moi, de savoir ça. Parce que la dernière fois, le premier ministre avait pris position. Alors, on va voir ce qu'il en est. J'ai bien vu Simon Jolin-Barrette, là, envoyer un message en disant, là : L'infiltration des libéraux fédéraux au PLQ... Je l'invite à regarder ce que l'actualité a publié en fin de semaine sur le parti préféré des caquistes au fédéral puis je lui indique aussi que plusieurs de ses collègues arrivent directement du Parti libéral du Canada dans son caucus puis dans le personnel politique. Alors, nous, c'est clair, on est avec le Bloc québécois. Pour les autres, je vous dirais qu'ils ne s'assument pas.

Journaliste : Est-ce qu'il peut siéger, M. Rodriguez?

M. Bérubé : Bien... Bon, je vais commencer par Québec. Je vous ai entendu parler de la question de... du député d'Arthabaska. On est dans la même position. Il devrait quitter. Je veux dire, il sait qu'il est candidat au fédéral. Pourquoi il reste? Bien, notamment pour ne pas perdre la paie. Je veux dire, c'est ça la raison. Il ne sera pas heureux que j'aie dit ça, mais ça n'a pas de sens. Si tu es sérieux puis tu veux faire campagne, bien, tu prends le risque d'être à temps plein dans ta campagne.

Journaliste : Puis Martine Ouellet, elle?

M. Bérubé : Bien là, ça fait un bout de temps Martine Ouellet, là. Il y a prescription.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Demandez à Martine Ouellet ce qu'elle pense de notre relation. Je pense, ça va pas mal résumer l'affaire.

Journaliste : ...a trouvé son capitaine Canada en Pablo Rodriguez?

M. Bérubé : Voir la réponse précédente. On ne s'ingère jamais dans les affaires internes des formations politiques.

Journaliste : Avez-vous l'impression que le PLQ se cherche un champion du fédéralisme face à la montée du Parti québécois?

M. Bérubé : Au Parti québécois, on n'a pas d'enjeu de leadership. Le chef est le plus populaire auprès des Québécois, puis on est bien heureux.

Journaliste : Non, mais, M. Bérubé, je comprends, là, que vous dites...

M. Bérubé : Je vais vous le redire à vous aussi.

Journaliste : Non, non, mais on parle de politique, là.

M. Bérubé : D'accord. Merci de le préciser.

Journaliste : On a un parti que vous décriez depuis des années. Vous dites qu'il faut se... qu'il faut s'écarter...

M. Bérubé : On ne s'en occupe plus.

Journaliste : Bien, vous... et vous dites qu'il faut s'écarter du fédéralisme, qu'il faut quitter le Canada. Vous avez un des partis les plus centralisateurs qu'on a vu depuis des années. Comment est-ce que vous voyez le fait qu'un des lieutenants de ce parti-là s'en vienne au Parti libéral du Québec, qui est censé défendre les intérêts des Québécois?

M. Bérubé : Sérieusement, on n'en parle même pas entre nous, ça vous donne une indication de notre degré d'intérêt.

Journaliste : ...Parti libéral du Québec dirigé par un ancien... un libéral fédéral, est-ce que ça peut faire plus mal au Parti québécois?

M. Bérubé : Bien, je veux dire, regardez l'état actuel du Parti libéral du Québec, ça en prendrait beaucoup.

Journaliste : Est-ce que ça peut aider la souveraineté?

Journaliste : ...succursale du PLC?

M. Bérubé : Je ne veux pas, vraiment pas m'ingérer dans les affaires des autres partis. Certains le font à l'occasion. Nous, on s'est vraiment donné cette ligne-là. Puis si vous regardez chacun des points de presse, des questions que vous nous posez, on s'en tient à cette ligne-là, par respect pour les processus démocratiques des autres formations politiques. Mais au débat des chefs, il y a une certitude. Au Parti québécois, ça va être Paul St-Pierre Plamondon qui va être là. Pour les autres, à suivre.

Journaliste : Au contraire, est-ce que ça peut raviver les appuis à la souveraineté...

M. Bérubé : On se concentre sur ce qu'on a à faire. On s'assume totalement. On... Les gens savent à quoi s'attendre, et la population nous suit. En tout cas, il y a des signaux encourageants. On est toujours le parti préféré des Québécois, ça nous encourage pour la suite. Les autres formations politiques feront ce qu'elles ont à faire, mais nous, on se concentre sur ce qu'on a à faire pour convaincre un maximum de Québécois de faire en sorte qu'en 2026, on soit l'alternative à ce gouvernement.

Journaliste : Comment vous décrivez l'attitude de M. Rodriguez quand il était au gouvernement fédéral comme lieutenant politique?

M. Bérubé : Ah! bien là, ça, c'est autre chose. Bien, désinvolte, je veux dire, il assume... il assumait totalement son rôle de ministre libéral fédéral. Je veux dire, ce n'est pas... ce n'est pas quelqu'un qui s'est distingué par le sens de la nuance, là. Alors, je me contenterai de dire ça. Il est au ministère des Transports. Ça, cette relation-là m'intéresse aussi parce qu'il y a beaucoup de demandes, là. Mon collègue est mieux placé que moi, là, notamment à Québec, pour ces enjeux-là. Bien, je dirais que c'est ce que je retiens. Pour le reste, tu sais, je ne veux pas trop embarquer dans les débats du Parti libéral du Québec. Parce qu'à un moment donné il va y avoir une autre candidature, puis vous allez me demander de la commenter aussi, puis on a... Ça fait plusieurs, là.

Journaliste : ...avait quand même critiqué fortement, il me semble, de mémoire, le discours de M. St-Pierre Plamondon.

M. Bérubé : Ah! bien, oui. Puis nous, on n'en pense pas moins de lui.

Journaliste : Mme Guilbault a demandé que le prochain ministre des Transports fédéral soit Québécois, j'imagine que vous êtes d'accord.

M. Bérubé : Comme c'est une ministre de ta région...

M. Paradis : Bien, ce n'est certainement pas quelque chose de mauvais, mais, vous savez, peu importe qui est en poste à Ottawa, c'est toujours la même attitude face au Québec. C'est toujours la même attitude de... du fédéral qui sait, qui décide et surtout qui joue dans les juridictions du Québec avec l'argent de nos impôts.

Journaliste : M. Bérubé, on apprend ce matin qu'il y a plusieurs... plusieurs millions, devrais-je dire, d'argent qui a été retourné au gouvernement après ne pas avoir servi, par exemple pour de l'aide alimentaire ou du tutorat. Comment vous l'expliquez, vous?

M. Bérubé : Je ne sais pas comment l'expliquer, mais ça fait mal au cœur d'apprendre ça, les besoins sont criants partout, puis on est en début d'année scolaire, puis déjà les enseignants puis les enseignantes nous en font part. Comment on fait en sorte de récupérer cet argent-là qui est renvoyé rapidement? Les écoles ont plein de demandes. Souvent, c'est les enseignants puis les enseignantes qui paient de leur poche pour des enfants, que ce soient des repas, que ce soient des effets scolaires. On est-tu capables de régler ça en 24 heures puis s'assurer que l'argent reste dans les écoles? Je suis... je suis triste d'apprendre ça, mais, en même temps, je veux qu'on règle ça dans les prochaines heures. Donc, je... Le ministre a lu ça, ce matin, tôt, là, lui aussi. Alors, j'aimerais l'entendre sur comment on fait en sorte de garder l'argent dans les écoles pour les enfants.

On sait aussi que, dans le réseau scolaire, il y a beaucoup de projets de réaménagement d'écoles, notamment à Québec, là, qui sont compromis. Ça, ce n'est pas bien, parce que, quand on rénove des écoles, un améliore l'air, on améliore les aires communes, on améliore vraiment la vie... la vie collective. Donc, ça aussi, ça nous inquiète. Alors, chaque dollar en éducation est un dollar important. J'aimerais ça apprendre qu'on a trouvé une solution dans les 24 prochaines heures, si c'est possible. Avec de la volonté, je pense qu'on peut y arriver.

Journaliste : ...dans le domaine scolaire, à Matane, on apprend que le centre de services scolaire Monts et Marées va démolir deux écoles pour en construire une nouvelle. Vous en pensez quoi?

M. Bérubé : Bien, ça implique mon école primaire. Alors, je révèle tout de suite mon intérêt, qui était l'école primaire la plus populeuse dans les années 80, l'école Zénon-Soucy. J'étais au courant du scénario, on m'en a parlé. Vous savez pourquoi ils proposent ça? C'est que les frais de rénovation de l'école Zénon-Soucy et de l'école Victor-Côté, c'est plus cher que d'en construire une neuve. Alors là, le défi, c'est qu'ils en détruiraient deux pour en construire une pour les deux secteurs de la ville. Je sais que c'est très local, là, pour la presse nationale, mais c'est là le test. Est-ce qu'on va avoir l'argent pour détruire deux écoles puis en construire une neuve? C'est ça que je défends, là, présentement. Ça va être déposé, là, très prochainement au ministère de l'Éducation.

C'est le même défi qui va se poser ailleurs où il y a aussi des demandes de construction d'écoles. Saint-Apollinaire, par exemple, le maire Jonathan Moreau a dit : Moi, j'ai besoin... c'est une des villes, là, que la population augmente le plus au Québec. Il attend une école. Dans le coin de... dans le comté, là, du député Donald Martel, même chose, là, ils ont besoin d'une école. À Québec, vous nous en avez parlé récemment... préciser, là, le...

Journaliste : Dans Jean-Talon, plusieurs écoles aussi, dans la région de la Capitale-Nationale, qui sont en attente.

M. Bérubé : Donc, est-ce qu'on a l'argent pour ça? Puis, si on ne l'a pas, bien, on maintient des écoles surchargées ou qui ne sont pas adéquates. Les labs-écoles, c'est fini, on a appris ça. Moi, j'ai parlé avec un des trois promoteurs des labs-écoles, disons qu'ils n'étaient pas de bonne humeur.

Journaliste : Est-ce que... sur les écoles, toujours, les enfants qui vont étudier en Ontatio?

M. Bérubé : Oui. Ça, c'est le même enjeu frontalier avec la santé, l'éducation et d'autres enjeux. Je comprends pourquoi ils y vont, mais il y a une question d'équité là-dedans. Alors, soit qu'on le... soit qu'on regarde ailleurs, soit qu'on le permet, soit qu'on l'interdit, qu'on soit équitables avec tout le monde.

Journaliste : ...

M. Bérubé : C'est illégal. Bien, à partir du moment... bien, à partir du moment où elle est connue, le ministère doit appliquer la loi. Je rappelle qu'on a aussi des écoles... autre registre, mais on a des écoles confessionnelles qui sont financées par l'État, 100 % confessionnelles. Ce n'est pas dans le sens de ce qu'on devrait faire, mais on le fait pareil. Alors, une fois que la situation est connue, c'est le ministre qui a à répondre là-dessus.

Journaliste : Est-ce que le gouvernement devrait donner des blocs d'énergie pour les petites entreprises québécoises?

M. Paradis : La question, c'est : Quelle est la stratégie globale du gouvernement? Quelle est la planification? C'est ça, la grande question. Parce que, là, vous me posez une question particulière, là, mais ça prend le portrait global et on ne l'a pas.

Ce qui s'est passé, depuis plusieurs années, c'est que les blocs étaient distribués au gré du pif et de la volonté du ministre Pierre Fitzgibbon. Et aujourd'hui, on se retrouve dans une situation où il semblerait qu'on n'en a plus, des blocs d'énergie. Et il y a plein d'entreprises québécoises qui, oui, ont des... ont des demandes, mais ce qu'il faut, c'est un véritable débat national sur qu'est-ce qu'on fait avec les blocs d'énergique... des blocs d'énergie, et on ne l'a pas.

Et qu'est-ce que ça a comme conséquences sur les tarifs pour les entreprises, pour les industries et pour le résidentiel? Et ça, on essaie de creuser cette question-là en commission parlementaire, depuis deux semaines, et on n'a pas les réponses.

Journaliste : ...gouvernement du Parti québécois, on ne sait... on n'est pas sûrs qu'on donnerait des blocs d'énergie aux petites entreprises québécoises?

M. Paradis : Ah! nous, on est un gouvernement vraiment nationaliste, économique, qui va avoir une stratégie, qui va miser d'abord et avant tout sur les PME québécoises, dans le type d'aide et d'accompagnement de la part du gouvernement, mais aussi en matière... mais oui, bien oui, mais en matière... bien oui, l'énergie qu'on produit avec les actifs de production d'Hydro-Québec, des actifs, des installations construites par les Québécoises et les Québécois, ça doit servir, d'abord et avant tout, les intérêts économiques des Québécois et les ménages québécois aussi.

Journaliste : ...

M. Paradis : Bien, le gouvernement... le gouvernement dit qu'il le fait, affirme qu'il le fait. Il veut être jugé sur les commentaires puis l'esbroufe qu'il fait notamment ici, à l'Assemblée nationale. Quels sont les résultats? Qu'est-ce qui se passe actuellement avec l'octroi des blocs? Ce n'est pas ça qu'on voit. On voit des entreprises partout au Québec qui disent : Nous, on a des demandes, nous, on a des projets, puis on s'est fait dire qu'il n'y en a pas, d'électricité, mais pourtant notre gouvernement est parti avec sa petite valise pour vendre des blocs d'énergie pas cher un peu partout dans le monde. C'est ça, le problème.

Journaliste : ...M. Bérubé, vous... il y a une pétition qui circule pour abolir le poste d'Amira Elghawaby. Au Canada, il y a aussi un poste d'envoyé spécial contre l'antisémitisme, là, c'est un peu le même poste que Mme Elghawaby pour l'islamophobie. Est-ce que vous avez la même... le même avis sur ce poste-là... Considérant vos... pour la laïcité?

M. Bérubé : Bien sûr. De façon générale, on devrait combattre toutes les formes de racisme, de façon générale, en tout temps, en toutes circonstances. C'est ce qu'on devrait faire. Pourquoi on parle davantage du... de la commissaire, de la responsable de lutte à l'islamophobie? Parce que la fonction est constamment au-delà, il me semble, de ses... ses pouvoirs, notamment sur l'embauche d'enseignants universitaires. Donc, c'est pour ça qu'on en parle davantage. Mais le principe général, en ce qui nous concerne, toute forme de racisme est condamnable et doit être combattue en tout temps.

Ce n'est pas nous autres qui avions demandé au gouvernement fédéral, ils sont arrivés avec ça, mais au Québec, notre position, c'est celle-ci. On a proposé l'abolition du poste. Une seule formation politique s'y oppose, c'est Québec solidaire. Pourquoi? Je ne sais pas s'ils ont eu l'occasion de l'expliquer, mais c'est navrant.

Journaliste : ...ce poste-là, est-ce qu'on ne devrait pas aussi en avoir un pour d'autres religions?

M. Bérubé : Bien là, on va multiplier, là, je veux dire, ayons des personnes qui nous avisent, qui font une surveillance sur le racisme, quel qu'il soit, le racisme à l'égard des gens de toute confession, juive, musulmane, le racisme contre les francophones, le racisme contre les nations autochtones, toute forme de racisme mérite d'être dénoncée, sans recréer à chaque fois une structure. Ce serait le principe général qui nous habite. Êtes-vous d'accord avec ça, vous?

M. Paradis : Oui, et on a des institutions fortes au Québec, là, pour faire ça. On a un ministère, dont c'est une partie de la mission. Et surtout on a la Commission des droits de la personne qui fait un excellent travail. Et c'est sur les institutions québécoises au Québec qu'on mise pour faire ce travail-là.

M. Bérubé : Toute forme de racisme.

Journaliste : We just learned from Radio-Canada that Pablo Rodriguez will stay on as an independent member of Parliament. So, this is fair, isn't it?

M. Bérubé : I guess, he needs his paycheck. You heard me.

Journaliste : How do you see Pablo Rodriguez running for the Québec Liberal Party?

M. Bérubé : We don't care.

Journaliste : You're not at all concerned that the attention on him on the race could take away from the attention on...

M. Bérubé : What we talk among each other in front of the coffee machine is not a topic.

Journaliste : Are we sort of lying up for another separation debate in a couple of years during the election? That kind of went away a little bit with the CAQ and the power of the CAQ. Do you think that's going to come back like it was in the 90s and whatnot?

M. Paradis : Well, for one, the... has stated the plan quite clearly. We want... we will run for power in 2026, and organize a referendum, and make sure that Québec becomes a sovereign country. So, if your question is : Is it coming back in the agenda? Yes, it's coming back into the agenda.

(Fin à 8 h 57)

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