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Point de presse de M. Alexandre Leduc, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail

Version finale

Le mercredi 1 mai 2024, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures trente-neuf minutes)

M. Leduc : Bonjour, tout le monde. Content de vous revoir ce matin. Je vous souligne, comme je le soulignais hier, qu'aujourd'hui, c'est le 1er mai, c'est la Journée internationale des travailleurs et travailleuses, une de mes journées favorites de l'année, comme vous vous en doutez, pour des raisons évidentes.

Puis je vous annonce donc qu'on va déposer une motion tantôt au salon bleu pour pousser le gouvernement à agir en matière de semaines de vacances. C'est un thème qui est cher à Québec solidaire depuis longtemps, on n'a pas suffisamment de semaines de vacances au Québec, en particulier pour les gens qui sont sur les normes du travail. Alors, la motion va demander à ce que le gouvernement développe une politique... mettre à jour, dans le fond, les normes du travail pour qu'on atteigne quatre semaines de vacances dans les normes de travail pour tous les salariés du Québec.

J'ai fait une petite liste de pays qui ont déjà ces quatre semaines-là ou plus, je vous en donne une petite liste comme ça, là : Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Allemagne, Autriche, Portugal, Espagne, Australie, Belgique, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Suisse et autres. Donc, c'est des pays tout à fait comparables au Canada, au Québec, alors je ne comprends pas pourquoi on ne serait pas capables au Québec d'offrir plus de congés à l'ensemble des salariés du Québec, ils le méritent. Et c'est ça notre action pour souligner le 1er mai aujourd'hui.

Journaliste : C'est quoi, l'objectif? Pourquoi offrir plus de vacances? Qu'est-ce que ça ferait concrètement à nos travailleurs? Est-ce que ça leur permettrait de performer davantage, d'être plus heureux dans leur vie?

M. Leduc : Oui. Passer plus de temps en famille, permettre de décrocher, permettre de se ressourcer puis de revenir plus performant au travail notamment. C'est des choses qui existent dans la littérature scientifique. Souvent, le temps de travail... Ce n'est pas parce qu'on passe plus d'heures qu'on est plus performant, au contraire. Quand les gens tendent à réduire un peu leurs heures de travail, ils ont un peu plus d'énergie et de concentration au travail. Donc, c'est un des objectifs.

Journaliste : Est-ce que vous pourriez décrire le style de leadership de M. Nadeau-Dubois?

M. Leduc : Décrire le style de leadership de Gabriel. Gabriel, je trouve qu'il a un style de leadership ouvert, un style de leadership de consultation. Je siège avec lui, bien sûr, au caucus depuis six ans maintenant, je siège avec lui au comité de direction puis au petit comité qui prépare les périodes de questions avec lui depuis deux ans, moi, dans ma fonction de leader. Gabriel est quelqu'un qui est toujours à l'écoute, qui aime entendre des arguments, qui veut être convaincu. Donc, moi, je sais que quand je veux le convaincre, je dois préparer mes arguments bien comme il faut. Puis il est tout à fait ouvert à changer d'avis quand on lui présente un bon argumentaire.

Journaliste : Donc, est-ce qu'il y a quelque chose...

Des voix : ...

Journaliste : S'il vous plaît. Est-ce qu'il a quelque chose à changer dans son style de leadership?

M. Leduc : Bien, moi, je trouve que ça se passe plutôt bien. Gabriel, comme tout un chacun, comme moi-même dans ma fonction de leader, on n'est pas des gens parfaits, on est toujours ouverts à pouvoir recevoir des suggestions, j'en reçois dans mon travail de leader, de mes collègues, des fois, qui me disent que je pourrais faire ceci ou cela de manière un peu différente. Je pense que Gabriel est ouvert au même genre de critique.

Journaliste : Mais, dans ce cas-là, est-ce que vous êtes d'accord avec M. Marissal qui disait hier qu'il y a des choses qui devaient changer du côté de M. Nadeau-Dubois, ou vous êtes en désaccord avec M. Marissal?

M. Leduc : Ah, bien, moi, je n'ai pas nécessairement tout à fait compris c'était quoi exactement qu'il faut changer. Ce que je comprends, puis ce qui est mon attitude personnelle aussi dans ces rôles importants là que nous occupons ici, au Parlement, c'est qu'il faut qu'on soit ouverts à toujours évoluer, il faut qu'on soit ouverts à recevoir des commentaires. Moi, je n'ai pas nécessairement... d'un point de vue très personnel, là, Alexandre Leduc, je n'ai pas de griefs personnels à soumettre à Gabriel dans sa fonction de chef parlementaire, dans sa fonction de porte-parole. Après ça, ça ne veut pas dire que d'autres personnes, à l'intérieur ou à l'extérieur du parti, n'ont pas des choses à dire. C'est tout à fait valide aussi.

Journaliste : Est-ce que M. Nadeau-Dubois a la confiance de l'ensemble du caucus?

M. Leduc : Tout à fait.

Journaliste : Donc, pour vous, c'est une incompatibilité, là, ce qui s'est passé?

M. Leduc : Je ne suis pas sûr de comprendre.

Journaliste : Incompatibilité de caractère, incompatibilité d'action. Bien, parce que vous nous dites que, moi, je n'ai rien à reprocher, c'est un bon style, il s'adapte. Donc, avec Mme Lessard-Therrien, c'est une incompatibilité, là.

M. Leduc : Je trouverais ça réducteur de réduire le... ce qui s'est passé avec Émilise à la relation Gabriel-Émilise. Ce qui s'est passé avec Émilise, c'est beaucoup plus vaste que ça, c'est beaucoup plus complexe que ça. Ça serait extrêmement réducteur de réduire ça à la relation.

Journaliste : Alors, c'est quoi, selon vous?

M. Leduc : Bien, elle a expliqué elle-même certains éléments...

Journaliste : Non, mais c'est votre point de vue en tant que leader que je demande.

M. Leduc : Oui, oui, c'est ça que j'ai dit. Moi, j'ai constaté, dans son message hier, qu'elle trouvait qu'elle n'avait pas nécessairement eu l'espace pour exprimer ce qu'elle voulait dire, peut-être, il y a un enjeu de ressources. Puis, tu sais, elle le disait elle-même, là, moi, je lui avais parlé aussi un peu avant son annonce, que c'était quand même un défi plus grand qu'elle ne l'imaginait, être porte-parole extraparlementaire. Ça fait que c'est sûr qu'à ce niveau-là, on vous le soulignait hier, c'était absolument clair de la part de la Commissaire à l'éthique qu'il n'y a aucune forme de ressources, d'attachés politiques, ici, de l'Assemblée nationale, qui sont payés à travers les impôts des Québécois et Québécoises qui peuvent assister une personne qui n'est pas élue, qui est une personne extraparlementaire. Et contrairement, mettons, à Manon, qui avait... pouvait utiliser des ressources ici, contrairement à Gabriel qui...

Journaliste : Le Parti québécois le fait, là, actuellement.

M. Leduc : Oui, bien, c'est ça, c'est un enjeu de ressources.

Journaliste : Donc, le modèle n'est pas adapté, là, le modèle n'est pas adapté à avoir des gens qui sont hors de la députation.

M. Leduc : Émilise avait fait beaucoup campagne là-dessus. Moi, je ne pense pas que ça disqualifiait quelqu'un, de devenir porte-parole extraparlementaire. Moi, je pense que c'était un défi supplémentaire. On n'a pas réussi à le...

Journaliste : Mais techniquement, ce que vous expliquez en disant que le personnel de l'Assemblée nationale ne pouvait pas collaborer avec Mme Lessard-Therrien...

M. Leduc : C'était un des défis.

Journaliste : ...ça démontre que votre modèle n'est pas adapté à la réalité parlementaire actuelle.

M. Leduc : Bien, c'est-à-dire, je ne pense pas que c'était un défi insurmontable. C'était un défi. On n'a pas réussi à le... à le réussir avec Émilise, malheureusement. Je ne pense pas que ça disqualifie une toute nouvelle personne qui voudrait potentiellement lui succéder puis être une extraparlementaire. Moi, je serais mal placé pour lui dire : Tu ne devrais pas te présenter. Moi, je pense que, malheureusement, on n'a pas réussi à faire fonctionner, cette fois-ci, avec Émilise, et je le regrette profondément.

Journaliste : Est-ce que ça prend une successeure plus tôt que tard? Parce que c'est quand même un poste qui est important chez vous.

M. Leduc : Ah! sur la séquence?

Journaliste : C'est quand même un travail important à réaliser sur le terrain.

M. Leduc : Oui.

Journaliste : Donc, est-ce que vous souhaiteriez que ça se règle avant l'été, que ce soit plus tard dans l'année? Est-ce que... Comment vous voyez ça?

M. Leduc : Bien franchement, c'est une très bonne question, puis moi, je suis zéro impliqué sur cette discussion-là. Ça appartient complètement...

Journaliste : ...

M. Leduc : Ça m'intéresse, mais ça appartient complètement aux élus du parti, là, qu'on appelle le Comité de coordination nationale, le CCN. C'est eux qui sont en train, au moment où on se parle, de discuter sur quelle serait la meilleure séquence. Mais c'est sûr que... comment je dirais ça? Parce que je ne veux pas décider à leur place, là, je leur laisse de l'espace de délibération, mais, mettons, si je pouvais résumer ça ainsi : plus tôt que tard, là.

Journaliste : Est-ce que... O.K. Est-ce que les parlementaires ont leur mot à dire, quand même, dans la séquence ou...

M. Leduc : Bien, pas particulièrement plus que les associations de membres, que les gens du CCN. On est des... Moi, je suis un membre de Québec solidaire, mais je n'ai pas une voix plus importante que les autres dans ce volet-là, qui est un volet 100 % partisan, 100 % de la permanence. Moi, je m'occupe ici de l'aile parlementaire, j'organise des questions, les motions, etc. Ça me... Comment je dirais ça? Je ne suis pas mécontent qu'il y ait une séparation des tâches, ça me fait une chose de moins à devoir gérer.

Journaliste : C'est quoi qu'on comprend sur le caucus, lors d'une journée comme hier, où M. Nadeau-Dubois s'absente parce qu'il est ébranlé?

M. Leduc : Bien, tu sais, on est tous des humains, là, puis on a besoin, des fois, de juste un espace pour prendre de l'air, là, pour encaisser ce qui se passe. Puis, tu sais, Gabriel, il a répondu aux questions des journalistes lundi, il était sur la route. Grosse journée, lundi, là, pareil, là, du matin jusqu'à tard le soir, avec une assemblée à Sherbrooke. Si j'ai bien compris, elle s'est bien passée, arrivé ici très tard dans la soirée. Ça m'arrive, moi aussi, d'avoir des moins bonnes journées, puis, quand je peux, bien, j'essaie de prendre un petit peu de temps pour laisser baisser les émotions.

Journaliste : Il devait être ici aujourd'hui.

M. Leduc : Ah! il est ici en ce moment.

Journaliste : Donc, il y a beaucoup d'émotions.

M. Leduc : Bien, évidemment. Comment ça serait... comment ça pourrait être possible autrement?

Journaliste : Je ne sais pas, parce que vous dites, tu sais, au fond, cette journée-là lui a servi un peu à...

M. Leduc : On a tous eu des émotions, mais lui en particulier. Il perdait sa collègue, là.

Journaliste : Avez-vous terminé?

Des voix : ...

Journaliste : Sur l'occupation des terrains de McGill, j'aimerais savoir quelle est votre position là-dessus. Est-ce que vous trouvez que le gouvernement s'est avancé trop vite en disant que c'était illégal, ce qui se passait là? Est-ce que vous pensez que la police doit effectivement intervenir...

M. Leduc : Moi, j'ai connu un campement dans Hochelaga-Maisonneuve, il y a deux ans, trois ans maintenant, là, c'était sur la question de l'itinérance puis du coût de la vie. Puis, bon, j'ai été horrifié de la manière dont ça s'est terminé, par une intervention policière complètement démesurée, complètement sauvage, avec des hélicoptères, avec des chevaux, puis ils avaient encerclé le campement à 5 heures du matin. C'était complètement hallucinant, c'était comme une zone quasiment de guerre, là, c'était fou, et je ne veux absolument pas revoir ça.

Puis je sais que la police... parce que j'ai eu des discussions avec le poste de quartier, j'ai eu des discussions avec des partenaires dans le milieu communautaire, je sais que la police a eu des leçons de cet épisode-là que j'oserais qualifier de disgracieux. J'espère qu'ils s'en rappellent, de ces leçons-là, puis que ce n'est pas ça qui est en train de se préparer pour McGill. Je pense que les gens ont le droit de manifester, ils ont choisi de faire un campement. Moi, tant que c'est pacifique, puis qu'il n'y a pas de vandalisme, puis que les gens peuvent circuler puis ne se font pas invectiver, je ne vois pas c'est quoi, le problème. On se rappellera du campement Occupons Montréal, en 2011, au centre-ville, sur la question des inégalités, il n'y avait pas eu de problème non plus.

Journaliste : Donc, la police n'a pas à intervenir pour le moment, selon vous?

M. Leduc : Bien, je pense qu'un bon service de police avec une approche de police communautaire irait rencontrer les gens, créerait un dialogue. Les gens qui font ce campement-là sont bien conscients, j'imagine, que ça ne sera pas éternel, là, mais, après ça, j'espère qu'ils ne préparent pas de grosse opération. Puis moi, je dirais au gouvernement du Québec, qui semble vouloir comme jouer un peu le juge à la place du juge, là : Commencez donc par arrêter l'opération du bureau à Tel-Aviv, là, ça pourrait envoyer peut-être un signal d'apaisement sur le dossier très chaud de Gaza.

Journaliste : Le gouvernement joue le rôle du juge dans quel sens?

M. Leduc : Bien là, il déclare que c'est illégal, le gouvernement. C'est la ministre Déry, je pense, qui a dit ça, là. On va laisser les juges décider, là.

Journaliste : Est-ce que vous pensez que l'attitude policière est différente quand c'est des itinérants ou quand c'est des étudiants à McGill? Peut-être que ça pourrait influencer...

M. Leduc : Ah, c'est une bonne question. Je ne sais pas.

Journaliste : ...des parents influents qui connaissent des gens.

M. Leduc : Ah! dans ce sens-là.

Journaliste : Bien, je ne sais pas, les itinérants, ils disent : Si on les gaz, là, il n'y a pas personne qui va chialer. Est-ce que vous pensez que c'est ce que la police fait?

M. Leduc : J'ai vu des... Oui. J'ai vu des... En 2012, il y avait des étudiants qui avaient des parents influents aussi puis il y avait quand même eu un peu de brasse-camarade. Ça fait que je ne suis pas sûr que ça joue vraiment. Puis, tu sais, je fais confiance à la police en leur disant : Vous avez eu des leçons. Puis j'en ai parlé à des policiers, là, puis ils me disaient : On l'a échappé au décampement du... qu'on appelle campement Notre-Dame, là, en 2020-2021, si je ne me trompe pas.

Journaliste : ...

M. Leduc : Ils regrettaient, ils constataient que c'était tout croche, que c'était bien trop intense. À l'époque, là, pour faire la petite histoire, c'est qu'ils avaient la crainte qu'il y ait genre 2 000 contre-manifestants qui viennent, comme, les empêcher de procéder au décampement.

Journaliste : Mais est-ce que vous pensez que le gouvernement du Québec, qu'en maintenant puis en déployant son bureau à Tel-Aviv, attise justement cette situation-là à McGill?

M. Leduc : Je ne ferais pas de corrélation entre les deux, dans le sens où ce n'est pas à cause des positions du gouvernement du Québec qu'il y a un campement à McGill. Ma compréhension du campement à McGill, c'est en lien avec des investissements de McGill, notamment dans Lockheed Martin, si je ne me trompe pas, qui produit et vend des armes à Israël. C'est là que part le conflit de ce campement à McGill là, puis j'imagine aussi une forme d'échos de ce qui se passe aux États-Unis, là. Ce n'est pas innocent que ça vienne à McGill et non, mettons, à l'UQAM ou à l'Université de Montréal, c'est un truc qui est parti des États-Unis. Moi, ce que je dis au gouvernement du Québec, c'est qu'à la place de faire les juges puis de décider d'avance ce qui est légal ou pas, commencez donc par avoir un peu de cohérence puis de ne pas ouvrir un bureau du Québec en zone de guerre.

Journaliste : Vous pensez que ça pourrait vraiment...

M. Leduc : Ça ne peut certainement pas nuire, en tout cas, s'ils pouvaient annoncer ça. Puis au-delà du campement, sur le dossier en général, ça serait quelque chose d'assez bien reçu, je pense, que s'ils nous confirmaient que : Non, c'est beau, ce projet là, on le retire pour l'instant.

Journaliste : Peut-être juste un mot sur les toilettes mixtes. L'interdiction des toilettes mixtes dans les écoles, qu'est-ce que vous pensez? Est-ce que ça respecte, selon vous, le droit des enfants trans?

M. Leduc : Moi, ça ne m'empêchait pas de dormir, là, les toilettes mixtes, là. Ça me semble être un excellent exercice de distraction, cela dit, du ministre, là, qui n'est pas capable d'avoir des enseignants, qui n'est pas capable d'avoir un système d'éducation dans le sens du monde. Bravo, on parle de ça à la place de parler de ses échecs. Moi, je...

Journaliste : Mais sur le fond, sur les toilettes mixtes, est ce qu'on a bien fait de les interdire ou on aurait dû laisser ça?

M. Leduc : Moi, je fais confiance aux pédagogues puis aux directions d'école. S'ils ont considéré que c'était un... que c'était possible d'avoir des toilettes mixtes dans x ou y situation, je leur fais confiance.

Journaliste : ...parce que ce matin aussi, on voyait, là, l'histoire dans une école de... où des étudiantes, quatre, cinq, six, sept, huit profs en première année, là, dans la même année. Vous pensez que M. Drainville fait ça comme une distraction pour pas qu'on parle de ce qui va mal dans le réseau?

M. Leduc : Entre autres. Je ne peux pas comprendre que ce soit une priorité du ministre de l'Éducation au Québec en ce moment d'interdire des toilettes mixtes. Ça ne me rentre pas dans la tête. Il n'a pas rien de plus important que ça, là, à gérer? C'est ça, c'est sur ça qu'il veut investir son temps et son énergie? O.K., c'est son choix.

Le Modérateur : Merci.

M. Leduc : Bonne journée, tout le monde.

(Fin à 8 h 52)

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