(Huit heures trente-neuf minutes)
M. Leduc : Bonjour, tout le
monde. Content de vous revoir ce matin. Je vous souligne, comme je le
soulignais hier, qu'aujourd'hui, c'est le 1er mai,
c'est la Journée internationale des travailleurs et travailleuses, une de mes
journées favorites de l'année, comme vous vous en doutez, pour des raisons
évidentes.
Puis je vous annonce donc qu'on va
déposer une motion tantôt au salon bleu pour pousser le gouvernement à agir en
matière de semaines de vacances. C'est un thème qui est cher à Québec solidaire
depuis longtemps, on n'a pas suffisamment de semaines de vacances au Québec, en
particulier pour les gens qui sont sur les normes du travail. Alors, la motion
va demander à ce que le gouvernement développe une politique... mettre à jour,
dans le fond, les normes du travail pour qu'on atteigne quatre semaines de
vacances dans les normes de travail pour tous les salariés du Québec.
J'ai fait une petite liste de pays qui ont
déjà ces quatre semaines-là ou plus, je vous en donne une petite liste comme
ça, là : Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Allemagne, Autriche,
Portugal, Espagne, Australie, Belgique, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas,
Nouvelle-Zélande, Suisse et autres. Donc, c'est des pays tout à fait
comparables au Canada, au Québec, alors je ne comprends pas pourquoi on ne
serait pas capables au Québec d'offrir plus de congés à l'ensemble des salariés
du Québec, ils le méritent. Et c'est ça notre action pour souligner le 1er mai
aujourd'hui.
Journaliste : C'est quoi, l'objectif?
Pourquoi offrir plus de vacances? Qu'est-ce que ça ferait concrètement à nos
travailleurs? Est-ce que ça leur permettrait de performer davantage, d'être
plus heureux dans leur vie?
M. Leduc : Oui. Passer plus
de temps en famille, permettre de décrocher, permettre de se ressourcer puis de
revenir plus performant au travail notamment. C'est des choses qui existent
dans la littérature scientifique. Souvent, le temps de travail... Ce n'est pas
parce qu'on passe plus d'heures qu'on est plus performant, au contraire. Quand
les gens tendent à réduire un peu leurs heures de travail, ils ont un peu plus
d'énergie et de concentration au travail. Donc, c'est un des objectifs.
Journaliste : Est-ce que vous
pourriez décrire le style de leadership de M. Nadeau-Dubois?
M. Leduc : Décrire le style
de leadership de Gabriel. Gabriel, je trouve qu'il a un style de leadership
ouvert, un style de leadership de consultation. Je siège avec lui, bien sûr, au
caucus depuis six ans maintenant, je siège avec lui au comité de direction puis
au petit comité qui prépare les périodes de questions avec lui depuis deux ans,
moi, dans ma fonction de leader. Gabriel est quelqu'un qui est toujours à l'écoute,
qui aime entendre des arguments, qui veut être convaincu. Donc, moi, je sais
que quand je veux le convaincre, je dois préparer mes arguments bien comme il
faut. Puis il est tout à fait ouvert à changer d'avis quand on lui présente un
bon argumentaire.
Journaliste : Donc, est-ce qu'il
y a quelque chose...
Des voix : ...
Journaliste
: S'il vous
plaît. Est-ce qu'il a quelque chose à changer dans son style de leadership?
M. Leduc : Bien, moi, je
trouve que ça se passe plutôt bien. Gabriel, comme tout un chacun, comme
moi-même dans ma fonction de leader, on n'est pas des gens parfaits, on est
toujours ouverts à pouvoir recevoir des suggestions, j'en reçois dans mon
travail de leader, de mes collègues, des fois, qui me disent que je pourrais
faire ceci ou cela de manière un peu différente. Je pense que Gabriel est
ouvert au même genre de critique.
Journaliste : Mais, dans ce
cas-là, est-ce que vous êtes d'accord avec M. Marissal qui disait hier qu'il
y a des choses qui devaient changer du côté de M. Nadeau-Dubois, ou vous
êtes en désaccord avec M. Marissal?
M. Leduc : Ah, bien, moi, je
n'ai pas nécessairement tout à fait compris c'était quoi exactement qu'il faut
changer. Ce que je comprends, puis ce qui est mon attitude personnelle aussi
dans ces rôles importants là que nous occupons ici, au Parlement, c'est qu'il
faut qu'on soit ouverts à toujours évoluer, il faut qu'on soit ouverts à
recevoir des commentaires. Moi, je n'ai pas nécessairement... d'un point de vue
très personnel, là, Alexandre Leduc, je n'ai pas de griefs personnels à
soumettre à Gabriel dans sa fonction de chef parlementaire, dans sa fonction de
porte-parole. Après ça, ça ne veut pas dire que d'autres personnes, à l'intérieur
ou à l'extérieur du parti, n'ont pas des choses à dire. C'est tout à fait
valide aussi.
Journaliste : Est-ce que M. Nadeau-Dubois
a la confiance de l'ensemble du caucus?
M. Leduc : Tout à fait.
Journaliste : Donc, pour
vous, c'est une incompatibilité, là, ce qui s'est passé?
M. Leduc : Je ne suis pas sûr
de comprendre.
Journaliste : Incompatibilité
de caractère, incompatibilité d'action. Bien, parce que vous nous dites que,
moi, je n'ai rien à reprocher, c'est un bon style, il s'adapte. Donc, avec Mme Lessard-Therrien,
c'est une incompatibilité, là.
M. Leduc : Je trouverais ça
réducteur de réduire le... ce qui s'est passé avec Émilise à la relation
Gabriel-Émilise. Ce qui s'est passé avec Émilise, c'est beaucoup plus vaste que
ça, c'est beaucoup plus complexe que ça. Ça serait extrêmement réducteur de
réduire ça à la relation.
Journaliste : Alors, c'est
quoi, selon vous?
M. Leduc : Bien, elle a
expliqué elle-même certains éléments...
Journaliste : Non, mais c'est
votre point de vue en tant que leader que je demande.
M. Leduc : Oui, oui, c'est ça
que j'ai dit. Moi, j'ai constaté, dans son message hier, qu'elle trouvait qu'elle
n'avait pas nécessairement eu l'espace pour exprimer ce qu'elle voulait dire,
peut-être, il y a un enjeu de ressources. Puis, tu sais, elle le disait elle-même,
là, moi, je lui avais parlé aussi un peu avant son annonce, que c'était quand
même un défi plus grand qu'elle ne l'imaginait, être porte-parole
extraparlementaire. Ça fait que c'est sûr qu'à ce niveau-là, on vous le
soulignait hier, c'était absolument clair de la part de la Commissaire à l'éthique
qu'il n'y a aucune forme de ressources, d'attachés politiques, ici, de l'Assemblée
nationale, qui sont payés à travers les impôts des Québécois et Québécoises qui
peuvent assister une personne qui n'est pas élue, qui est une personne
extraparlementaire. Et contrairement, mettons, à Manon, qui avait... pouvait
utiliser des ressources ici, contrairement à Gabriel qui...
Journaliste
: Le Parti
québécois le fait, là, actuellement.
M. Leduc : Oui, bien, c'est
ça, c'est un enjeu de ressources.
Journaliste : Donc, le modèle
n'est pas adapté, là, le modèle n'est pas adapté à avoir des gens qui sont hors
de la députation.
M. Leduc : Émilise avait fait
beaucoup campagne là-dessus. Moi, je ne pense pas que ça disqualifiait
quelqu'un, de devenir porte-parole extraparlementaire. Moi, je pense que
c'était un défi supplémentaire. On n'a pas réussi à le...
Journaliste : Mais
techniquement, ce que vous expliquez en disant que le personnel de l'Assemblée
nationale ne pouvait pas collaborer avec Mme Lessard-Therrien...
M. Leduc : C'était un des
défis.
Journaliste : ...ça démontre
que votre modèle n'est pas adapté à la réalité parlementaire actuelle.
M. Leduc : Bien,
c'est-à-dire, je ne pense pas que c'était un défi insurmontable. C'était un
défi. On n'a pas réussi à le... à le réussir avec Émilise, malheureusement. Je
ne pense pas que ça disqualifie une toute nouvelle personne qui voudrait
potentiellement lui succéder puis être une extraparlementaire. Moi, je serais
mal placé pour lui dire : Tu ne devrais pas te présenter. Moi, je pense
que, malheureusement, on n'a pas réussi à faire fonctionner, cette fois-ci,
avec Émilise, et je le regrette profondément.
Journaliste : Est-ce que ça
prend une successeure plus tôt que tard? Parce que c'est quand même un poste
qui est important chez vous.
M. Leduc : Ah! sur la
séquence?
Journaliste : C'est quand
même un travail important à réaliser sur le terrain.
M. Leduc : Oui.
Journaliste : Donc, est-ce
que vous souhaiteriez que ça se règle avant l'été, que ce soit plus tard dans
l'année? Est-ce que... Comment vous voyez ça?
M. Leduc : Bien franchement,
c'est une très bonne question, puis moi, je suis zéro impliqué sur cette
discussion-là. Ça appartient complètement...
Journaliste : ...
M. Leduc : Ça m'intéresse,
mais ça appartient complètement aux élus du parti, là, qu'on appelle le Comité
de coordination nationale, le CCN. C'est eux qui sont en train, au moment où on
se parle, de discuter sur quelle serait la meilleure séquence. Mais c'est sûr
que... comment je dirais ça? Parce que je ne veux pas décider à leur place, là,
je leur laisse de l'espace de délibération, mais, mettons, si je pouvais
résumer ça ainsi : plus tôt que tard, là.
Journaliste : Est-ce que...
O.K. Est-ce que les parlementaires ont leur mot à dire, quand même, dans la
séquence ou...
M. Leduc : Bien, pas
particulièrement plus que les associations de membres, que les gens du CCN. On
est des... Moi, je suis un membre de Québec solidaire, mais je n'ai pas une
voix plus importante que les autres dans ce volet-là, qui est un volet
100 % partisan, 100 % de la permanence. Moi, je m'occupe ici de
l'aile parlementaire, j'organise des questions, les motions, etc. Ça me... Comment
je dirais ça? Je ne suis pas mécontent qu'il y ait une séparation des tâches,
ça me fait une chose de moins à devoir gérer.
Journaliste : C'est quoi
qu'on comprend sur le caucus, lors d'une journée comme hier, où M.
Nadeau-Dubois s'absente parce qu'il est ébranlé?
M. Leduc : Bien, tu sais, on
est tous des humains, là, puis on a besoin, des fois, de juste un espace pour
prendre de l'air, là, pour encaisser ce qui se passe. Puis, tu sais, Gabriel,
il a répondu aux questions des journalistes lundi, il était sur la route.
Grosse journée, lundi, là, pareil, là, du matin jusqu'à tard le soir, avec une
assemblée à Sherbrooke. Si j'ai bien compris, elle s'est bien passée, arrivé
ici très tard dans la soirée. Ça m'arrive, moi aussi, d'avoir des moins bonnes
journées, puis, quand je peux, bien, j'essaie de prendre un petit peu de temps
pour laisser baisser les émotions.
Journaliste : Il devait être
ici aujourd'hui.
M. Leduc : Ah! il est ici en
ce moment.
Journaliste : Donc, il y a
beaucoup d'émotions.
M. Leduc : Bien, évidemment.
Comment ça serait... comment ça pourrait être possible autrement?
Journaliste : Je ne sais pas,
parce que vous dites, tu sais, au fond, cette journée-là lui a servi un peu
à...
M. Leduc : On a tous eu des
émotions, mais lui en particulier. Il perdait sa collègue, là.
Journaliste : Avez-vous
terminé?
Des voix : ...
Journaliste : Sur
l'occupation des terrains de McGill, j'aimerais savoir quelle est votre
position là-dessus. Est-ce que vous trouvez que le gouvernement s'est avancé
trop vite en disant que c'était illégal, ce qui se passait là? Est-ce que vous
pensez que la police doit effectivement intervenir...
M. Leduc : Moi, j'ai connu un
campement dans Hochelaga-Maisonneuve, il y a deux ans, trois ans maintenant,
là, c'était sur la question de l'itinérance puis du coût de la vie. Puis, bon,
j'ai été horrifié de la manière dont ça s'est terminé, par une intervention
policière complètement démesurée, complètement sauvage, avec des hélicoptères,
avec des chevaux, puis ils avaient encerclé le campement à 5 heures du
matin. C'était complètement hallucinant, c'était comme une zone quasiment de
guerre, là, c'était fou, et je ne veux absolument pas revoir ça.
Puis je sais que la police... parce que
j'ai eu des discussions avec le poste de quartier, j'ai eu des discussions avec
des partenaires dans le milieu communautaire, je sais que la police a eu des
leçons de cet épisode-là que j'oserais qualifier de disgracieux. J'espère
qu'ils s'en rappellent, de ces leçons-là, puis que ce n'est pas ça qui est en
train de se préparer pour McGill. Je pense que les gens ont le droit de
manifester, ils ont choisi de faire un campement. Moi, tant que c'est
pacifique, puis qu'il n'y a pas de vandalisme, puis que les gens peuvent
circuler puis ne se font pas invectiver, je ne vois pas c'est quoi, le
problème. On se rappellera du campement Occupons Montréal, en 2011, au
centre-ville, sur la question des inégalités, il n'y avait pas eu de problème
non plus.
Journaliste : Donc, la police
n'a pas à intervenir pour le moment, selon vous?
M. Leduc : Bien, je pense
qu'un bon service de police avec une approche de police communautaire irait
rencontrer les gens, créerait un dialogue. Les gens qui font ce campement-là
sont bien conscients, j'imagine, que ça ne sera pas éternel, là, mais, après
ça, j'espère qu'ils ne préparent pas de grosse opération. Puis moi, je dirais
au gouvernement du Québec, qui semble vouloir comme jouer un peu le juge à la
place du juge, là : Commencez donc par arrêter l'opération du bureau à
Tel-Aviv, là, ça pourrait envoyer peut-être un signal d'apaisement sur le
dossier très chaud de Gaza.
Journaliste : Le gouvernement
joue le rôle du juge dans quel sens?
M. Leduc : Bien là, il
déclare que c'est illégal, le gouvernement. C'est la ministre Déry, je pense,
qui a dit ça, là. On va laisser les juges décider, là.
Journaliste : Est-ce que vous
pensez que l'attitude policière est différente quand c'est des itinérants ou
quand c'est des étudiants à McGill? Peut-être que ça pourrait influencer...
M. Leduc : Ah, c'est une
bonne question. Je ne sais pas.
Journaliste : ...des parents
influents qui connaissent des gens.
M. Leduc : Ah! dans ce
sens-là.
Journaliste : Bien, je ne
sais pas, les itinérants, ils disent : Si on les gaz, là, il n'y a pas
personne qui va chialer. Est-ce que vous pensez que c'est ce que la police
fait?
M. Leduc : J'ai vu des... Oui.
J'ai vu des... En 2012, il y avait des étudiants qui avaient des parents
influents aussi puis il y avait quand même eu un peu de brasse-camarade. Ça
fait que je ne suis pas sûr que ça joue vraiment. Puis, tu sais, je fais
confiance à la police en leur disant : Vous avez eu des leçons. Puis j'en
ai parlé à des policiers, là, puis ils me disaient : On l'a échappé au
décampement du... qu'on appelle campement Notre-Dame, là, en 2020-2021, si je
ne me trompe pas.
Journaliste : ...
M. Leduc : Ils regrettaient,
ils constataient que c'était tout croche, que c'était bien trop intense. À
l'époque, là, pour faire la petite histoire, c'est qu'ils avaient la crainte
qu'il y ait genre 2 000 contre-manifestants qui viennent, comme,
les empêcher de procéder au décampement.
Journaliste : Mais est-ce que
vous pensez que le gouvernement du Québec, qu'en maintenant puis en déployant
son bureau à Tel-Aviv, attise justement cette situation-là à McGill?
M. Leduc : Je ne ferais pas
de corrélation entre les deux, dans le sens où ce n'est pas à cause des
positions du gouvernement du Québec qu'il y a un campement à McGill. Ma
compréhension du campement à McGill, c'est en lien avec des investissements de
McGill, notamment dans Lockheed Martin, si je ne me trompe pas, qui produit et
vend des armes à Israël. C'est là que part le conflit de ce campement à McGill
là, puis j'imagine aussi une forme d'échos de ce qui se passe aux États-Unis,
là. Ce n'est pas innocent que ça vienne à McGill et non, mettons, à l'UQAM ou à
l'Université de Montréal, c'est un truc qui est parti des États-Unis. Moi, ce
que je dis au gouvernement du Québec, c'est qu'à la place de faire les juges
puis de décider d'avance ce qui est légal ou pas, commencez donc par avoir un
peu de cohérence puis de ne pas ouvrir un bureau du Québec en zone de guerre.
Journaliste : Vous pensez que
ça pourrait vraiment...
M. Leduc : Ça ne peut
certainement pas nuire, en tout cas, s'ils pouvaient annoncer ça. Puis au-delà
du campement, sur le dossier en général, ça serait quelque chose d'assez bien
reçu, je pense, que s'ils nous confirmaient que : Non, c'est beau, ce
projet là, on le retire pour l'instant.
Journaliste : Peut-être juste
un mot sur les toilettes mixtes. L'interdiction des toilettes mixtes dans les
écoles, qu'est-ce que vous pensez? Est-ce que ça respecte, selon vous, le droit
des enfants trans?
M. Leduc : Moi, ça ne
m'empêchait pas de dormir, là, les toilettes mixtes, là. Ça me semble être un
excellent exercice de distraction, cela dit, du ministre, là, qui n'est pas
capable d'avoir des enseignants, qui n'est pas capable d'avoir un système
d'éducation dans le sens du monde. Bravo, on parle de ça à la place de parler
de ses échecs. Moi, je...
Journaliste : Mais sur le
fond, sur les toilettes mixtes, est ce qu'on a bien fait de les interdire ou on
aurait dû laisser ça?
M. Leduc : Moi, je fais
confiance aux pédagogues puis aux directions d'école. S'ils ont considéré que
c'était un... que c'était possible d'avoir des toilettes mixtes dans x ou y
situation, je leur fais confiance.
Journaliste
: ...parce
que ce matin aussi, on voyait, là, l'histoire dans une école de... où des
étudiantes, quatre, cinq, six, sept, huit profs en première année, là, dans la
même année. Vous pensez que M. Drainville fait ça comme une distraction
pour pas qu'on parle de ce qui va mal dans le réseau?
M. Leduc : Entre autres. Je
ne peux pas comprendre que ce soit une priorité du ministre de l'Éducation au Québec
en ce moment d'interdire des toilettes mixtes. Ça ne me rentre pas dans la
tête. Il n'a pas rien de plus important que ça, là, à gérer? C'est ça, c'est
sur ça qu'il veut investir son temps et son énergie? O.K., c'est son choix.
Le Modérateur : Merci.
M. Leduc : Bonne journée,
tout le monde.
(Fin à 8 h 52)